undefined cover
undefined cover
Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! cover
Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! cover
Ma petite famille - le podcast intimiste sur la vie de parents pour informer, décomplexer et partager

Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash !

Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash !

58min |10/05/2024
Play
undefined cover
undefined cover
Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! cover
Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! cover
Ma petite famille - le podcast intimiste sur la vie de parents pour informer, décomplexer et partager

Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash !

Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash !

58min |10/05/2024
Play

Description

✨🎙️✨ #49 Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! 

 

Dans le prochain épisode, j'ai eu le plaisir d'échanger avec Amélie, touchante maman bretonne de deux jeunes enfants. 

 

Amélie a toujours voulu être maman. Après quelques mois, Amélie tombe enceinte. La grossesse se déroule merveilleusement bien. Elle écrit son un projet de naissance et suit des cours de préparation à l'accouchement. Son rêve un accouchement sans péridurale. Le destin en décide autrement et son premier accouchement est vécu comme un échec. Après des heures de poussées et 2 ventouses, des forceps et les spatules, une césarienne code rouge est déclenchée. Son fils part avec son papa très vite après la césarienne et Amélie n’a pas pu voir son fils "naitre". Son premier souhait pour la naissance n'a pas été réalisé mais son second, allaiter son fils, l'a été.

 

Amélie savait : la première année du bébé, le couple est mis à rude épreuve ! Il faut tenir. Cela a été le cas, maman louve, leur fils n'a pas été gardé par des proches jusqu'à ses 1 ans et les nuits entrecoupées n'ont pas aidées... Le couple se dispute et petit baby clash se profile. Après quelques discussions, Noé est mis en garde chez des proches et les parents se retrouvent comme au premier jour ! L'envie du petit deuxième arrive. Amélie encore échaudée par son premier accouchement espère avoir son accouchement sans péridurale. Les contractions de travail se déclenchent et Amélie perd les eaux dans ses toilettes. Elle sent la tête de son bébé... Direction la maternité en urgence. Pas de péridurale possible, en moins d'une heure, le couple découvre leur petite fille ! Comme pour son fils, Amélie allaite. Cet allaitement long entraine au fils des mois, une situation de préférence sans le vouloir : Amélie et sa fille et son mari avec son fils. Cet état de fait impacte le couple et la communication est difficile. Le baby clash est important et l'évocation de la séparation est posée. 

 

Heureusement, après beaucoup de discussions, la communication est remise en place et la priorité est mis sur le couple. Aujourd'hui, la famille est plus soudée que jamais. 

 

Merci Amélie de nous avoir livré sans tabou ton histoire. Merci d'avoir levé le voile sur le fait que vivre un accouchement "non imaginé" puisse être traumatique, que le couple parental est mis en rude épreuve notamment quand les enfants ne dorment pas bien ou que la communication est moins présente. Je suis certaine que beaucoup de parents se reconnaitront.

 

Bonne écoute 🎧!

 

 

 

🌈 Ne manquez pas nos prochains épisodes en vous abonnant à la chaîne et en suivant @ma_petite_famille_podcast sur Instagram

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode.

  • Speaker #1

    Bonne écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Amélie,

  • Speaker #1

    merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille, et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je m'appelle Amélie Huguet, je n'habite pas très très loin de chez toi, près de Rennes. Je suis née ici mais j'ai grandi plus loin dans l'Oise. Ma famille est composée de Sylvain, mon conjoint depuis 12 ans quasi jour pour jour, de Noé qui va avoir 6 ans en mai, et de Ninon qui a eu 2 ans en janvier.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as toujours rêvé d'être maman ?

  • Speaker #2

    Je pense que c'était un non-sujet. C'est-à-dire que c'était comme ça. Ma mère a eu ses trois enfants. Et en fait, c'était un non-sujet. C'est-à-dire que oui, je me marierai, j'aurai des enfants. Et voilà. Bon, je ne suis pas mariée. Mais oui, je pense que la question ne s'est jamais posée. C'était plutôt la question de quand, finalement. À quel moment on aurait des enfants ? Mais oui, j'en aurais.

  • Speaker #1

    C'était une évidence. Dans la fratrie, toi, tu es la première ?

  • Speaker #2

    Oui, je suis la première. Mes frères ont deux ans et quatre ans de moins que moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce qu'est venu ce moment où vous vous êtes dit pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    On s'est dit ça sur le vieux port à Marseille. C'est drôle. On était partis en week-end tous les deux. Et en fait, moi, j'avais envie de me marier en premier. pour faire un voyage en Polynésie de trois semaines. Et je savais très bien que quand j'aurai mes enfants, je partirai pas trois semaines sans eux. Et finalement, c'était plus Sylvain à ce moment-là qui avait envie d'avoir des enfants. Et puis, en fait, on avait prévu d'aller à Cuba six mois après. Et à l'époque, il y avait les moustiques, etc. Il y avait le Zika, en fait. Donc, on avait dit, en rentrant de Cuba, on se lance. Et j'ai jeté ma plaquette de pilule le dernier jour à Cuba. Et c'était cool. J'ai mis quatre ou cinq mois à tomber enceinte. Et donc... Ce qui m'a paru assez long à ce moment-là. Et une fois qu'on est enceinte, on dit en fait... Oui, en fait non, c'était pas long. C'était carrément pas long.

  • Speaker #1

    Comment c'est passé cette grossesse ?

  • Speaker #2

    Nickel. Moi, j'ai eu le sentiment que j'étais faite pour ça. Pour être enceinte, faite à l'été. Ouais, une évidence en fait. Là où dans mon corps, moi j'ai souvent pris du poids. J'ai toujours plutôt eu des kilos en trop. J'ai pas eu une seule vergeture pendant ma grossesse. et pour moi c'était je sais que c'est pas factuel mais pour moi c'était le signe que j'étais faite pour être enceinte et après il n'y avait pas de question là où Je ne suis pas trop quelqu'un qui est hyper sûr de moi, hyper confiance en moi. Mais là, sur ça, c'est pareil. Il n'y a pas de sujet, en fait.

  • Speaker #1

    Parce que tu es infirmière péricultrice, donc tu avais quand même des bases, je suppose. Et tu t'es quand même fait accompagner. Tu as eu un projet de naissance, un suivi ?

  • Speaker #2

    Alors, sur le premier, finalement, oui et non. Alors, c'est un peu le côté un peu traître d'être infirmière péricultrice. C'est que... Il y a un côté aussi où j'avais l'impression d'être mieux préparée, de savoir à quoi m'attendre. Je savais qu'il y aurait la nuit de la java, je savais que mon bébé n'allait pas faire des nuits complètes tout de suite, qu'il n'allait pas dormir à la mater, il y avait des choses que je savais. J'étais assez sûre de moi sur ça, ce qui bien sûr... C'est pas tout passé comme ça, évidemment. Mais je pense qu'il y avait des choses où du coup, et puis j'avais mes copines de l'école de Puert, on était ensemble, on est toujours aujourd'hui hyper soudés. Et à l'époque de Noé, en fait, on était quatre enceintes en même temps. Donc on est un groupe de cinq. On était quatre enceintes en même temps, avec des termes entre mars et juillet. Donc il y en a une qui est née en mars, qui vient d'avoir six ans. Une, Noé est née en mai, l'autre est née début juin, et le dernier est né mi-juillet. Donc en fait, on a aussi vécu ça tout ensemble. 3 des 4, c'était une première grossesse, donc on a pas mal échangé, on s'est vus toutes les semaines, on s'est fait des restos, on a passé du temps ensemble, on a partagé ça, ça c'était top. Ah bah oui je pense effectivement dans les moments de doute il y avait leur côté puerre qui rassurait, il y avait une qui allait avoir du coup son premier enfant, non son deuxième pardon, qui avait déjà un premier enfant donc voilà il y avait l'expérience des mamans de certaines et l'expérience de puerre et ça voilà ça m'était en confiance après du coup ce qui fait que sur la naissance j'ai fait mes cours de prépa, oui je m'étais dit je vais prendre la pré-régulière le plus tard possible mais en fait sans vraiment me préparer correctement au final. Après, analyse un peu du truc et cheminement, je suis allée comme ça, en me disant oui, j'ai pas envie de prendre la péri, y'a à peine mis un pied à l'hôpital, on verra, je repousserai, tant que je peux, ça le fera.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé, constatement ?

  • Speaker #2

    Ça s'est passé en post-terme, déjà, donc le rendez-vous de J1, où j'étais suivie, le rendez-vous du post-terme, mais pas le jour du terme, il est à J1, voilà, y'avait un col qui était plutôt favorable, etc. La sage-fan nous a proposé que... En fait, la nuit d'avant, on avait consulté parce que j'avais des petits saignements. Et la sage-femme nous avait dit, vous habitez loin. Donc, on a dit, non, non, dix minutes, repartez. En fait, le travail n'a pas commencé. Les petits saignements, c'est sûrement que le col travaille. Donc, peut-être que vous allez revenir dans deux heures ou dans deux jours. Et donc, le lendemain, on avait le rendez-vous de J1, du coup. Donc là, le col était déjà, j'avais déjà un col qui était à 1,2 depuis déjà le rendez-vous du neuvième mois. En fait, celle de la veille nous avait dit, peut-être qu'on vous fera un décollement de membrane. Donc, j'ai suggéré ça. La sage-femme a dit, mais en fait... là si je vous décolle les membranes peut-être vous allez rompre et vous allez rester oui enfin là je suis agie donc à un moment donné je vais venir pour rester c'est factuel tu ne te sentais pas grosse à ce moment là en fait j'avais besoin de me répéter à longueur de journée ça va se terminer j'avais beau savoir savoir qu'une grossesse c'est 9 mois plus ou moins quelques jours ou pas bref mais il y avait quand même un moment donné où j'avais l'impression que jamais ça allait s'arrêter j'allais rester enceinte toute ma vie. Et non, ce n'est pas possible, ça n'arrive pas. Mais voilà, donc elle a fait le décollement de membrane, elle nous a donné des conseils en mode alors, est-ce que vous avez toujours des rapports sexuels ? Donc, vous allez mettre un coussin sous vos fesses, vous faites pipi avant, comme ça vous n'avez pas besoin de faire pipi après. Bref, elle nous a fait tout un laïus de comment faire l'amour en quatre leçons. Elle nous a dit ça, elle nous a raccompagné à la porte, et une fois qu'on avait fait quelques pas dans le couloir, elle a levé la main en mode, allez, bonne soirée les jeunes ! Sous-titrage Société Radio-Canada c'était très drôle ça nous a beaucoup fait rire donc bref et dans la nuit en fait j'ai eu des contractions j'ai pris un petit bain j'étais bien et puis à un moment donné voilà un bain puis j'ai pris un deuxième entre deux j'avais pris une douche enfin bref et donc à un moment donné on est arrivé à la mater vers 5h 5h30 et la sage-femme qui nous a accueillis c'était une que je que je connaissais de visu puisque je travaille vraiment juste à côté avec qui j'avais un bon feeling parce que c'est celle avec qui on échangeait facilement qui nous a dit c'est aujourd'hui que vous allez être parents et là il y a un côté ah ouais ok on est à quelle date ok 31 mai bon bah il va naître le 31 mai donc voilà le travail a commencé En fait, j'avais très mal dans le dos, dans les reins. Donc, j'ai pris un bain, etc. Puis, à un moment donné, rapidement, je n'avais pas de répit, en fait. J'avais vraiment une douleur constante. Donc, c'est là où j'ai dit, j'ai mal. L'équipe venait juste de changer. Et puis, on pose une péridurale, en fait. Je n'ai pas su dire. En fait, j'aimerais d'autres propositions. À ce moment-là, avec le recul, ça s'est passé comme ça. Ça devait se passer comme ça. Je n'ai pas su le dire. On n'a pas su le dire. Enfin, bref. Donc j'ai eu ma pérille, au final mon bébé n'était pas bien positionné, il ne regardait pas le sol, il regardait le plafond, donc ils ont essayé de modifier sa position, etc. Ah,

  • Speaker #1

    tu as eu des versions pendant que tu...

  • Speaker #2

    En fait, ils essayaient, pas une version, mais ils essayaient en gros de le repousser pour le tourner. D'accord, ok. Le repousser parce que le fait qu'il appuie sur le col, c'est quand on appuie sur un truc, on n'a pas de... il n'y a pas de mouvement possible donc elles ont essayé de faire ça et ça se modifiait un peu ce qui fait que juste avant ça je lui ai dit mais du coup c'est compatible avec une voix basse elle m'a dit ben oui oui là quand vous poussez on sent qu'il modifie sa position donc ça va aller etc et puis à un moment donné j'ai eu un peu plus mal on a rappelé un anesthésiste qui a remis de la pérille et puis du coup au moment de pousser je sentais pas des masses j'ai entendu la périsse déclencher parce que la périsse déclenchait une fois par heure en fait sauf si j'appuyais en plus mais Finalement, ce n'était pas un débit constant, c'était une fois par heure, il y avait une petite dose. Et en fait, quand j'ai entendu ça, je me suis dit, non, il ne faudrait pas qu'elle ait une dose supplémentaire. Déjà, elle me dit c'est bien, mais en fait, je ne sais pas en quoi c'est bien ou ce n'est pas bien, puisque je ne sens pas. Donc voilà, j'ai poussé une demi-heure, ça n'a pas fonctionné. Donc on a essayé la ventouse, elle a lâché une première fois, puis une deuxième fois. Ils ont changé d'instrument, puisqu'il y avait une plaie au niveau de sa tête suite à la ventouse. Ils ont essayé de mettre les... forceps, mais il était trop bas, si j'ai bien compris. Et puis, en fait, il avait un hématome au niveau du crâne. Ils ont fait une écho, en fait, à travers mon périnée pour voir si le bébé progressait ou si c'était la taille de son hématome. Je ne sais pas non plus. Ou si c'était la taille de son hématome. Effectivement, en le bébé, factuellement, la distance entre son crâne et la peau de mon périnée ne bougeait pas. Donc là, ils ont appelé un deuxième gynéco. C'est un peu cliché, le mec qui fait 1m90 qui débarque, spatule et échec. Et donc là, ils ont dit césarienne et j'ai eu l'impression que le mot n'était pas terminé, que le brancard était à côté de ma table d'accouchement. Il y avait dix personnes dans la piole. On a traversé le couloir à toute vitesse.

  • Speaker #1

    Et personne avant ça t'a dit qu'il y avait une possibilité ?

  • Speaker #2

    Même dans ta tête,

  • Speaker #1

    tu ne t'étais pas dit ?

  • Speaker #2

    Si, au moment où il n'était pas très bien positionné, moi je l'avais dit. Et puis à un moment donné, le liquide commençait un petit peu à se teinter. Moi, c'est un truc auquel je m'occupe. À l'époque, je travaillais en réanimation néonatale, avec des enfants qui ont parfois des naissances difficiles. qui ne se fasse pas bien, ce qui a son sens après dans la suite de l'histoire. Et du coup, cette histoire de liquide teinté, ça m'inquiétait un peu. Et en fait, la Sacha m'était très rassurante. On avait un super feeling. En plus, elle avait le même prénom que ma mère. J'ai le même prénom que sa fille. En gros, elle avait le même sac que j'avais, le sac des affaires de bébé. Il y avait vraiment un super feeling. Et elle était hyper rassurante en disant Ok, il y a un liquide qui se teinte un peu, mais on n'est pas sur un liquide méconial. Et puis, en fait, il n'y a aucun autre signe à côté. Donc, tant que ça, tout va bien. Donc, deux, trois fois, j'avais dit Mais est-ce que c'est compatible avec la boabasse ? Et oui, oui, oui. Et là, pouf, c'est à rien. Elle n'avait pas fini de mot que j'étais déjà sondée sur le brancard à traverser le couloir.

  • Speaker #1

    Et ton homme, là-dedans ?

  • Speaker #2

    Mon homme a été écarté. écarté et puis du coup j'ai eu ma césarienne sans lui, je pleurais sans lui, il l'envoie pas c'était le césar code rouge donc il fallait que dans les 10 minutes il soit sorti donc voilà, il a été écarté moi je pleurais, pleurais en plus arrivé dans la salle de césar l'anesthésiste me dit, tenez le masque sur votre visage et je lui dis, mais je vais pas avoir une anesthésie générale, enfin, il me dit ça dépend si le produit que je vous ai poussé tout à l'heure dans la salle d'accouchement va être suffisant ou pas donc là en plus je me dis mais c'est pas possible je peux pas m'endormir là enceinte et me réveiller après avoir eu le ventre ouvert et mon bébé en fait j'ai su après qu'ils avaient anticipé que comme la position du bébé était pas top il y aurait sûrement besoin d'instruments et donc c'est là aussi où il avait poussé d'autres médicaments dans la péridurale pour que l'anesthésie soit plus grande et au cas où ça finisse en césarine d'où le fait aussi peut-être que tu sentais pas des masses il y a sûrement un enchevêtrement de trucs ouais Donc voilà, je pleurais tellement pendant la césarienne qu'à un moment, il me dit, mais il est là, il a pleuré, vous l'avez entendu ? Je pleurais tellement, j'avais même pas entendu. Au final, il a dû avoir un petit cri, puis un petit coup de moins bien. Et puis en fait, dès qu'il est arrivé sur la table de réanimation, il a été séché, il a vite...

  • Speaker #1

    Il a repris de la...

  • Speaker #2

    Il a vite repluré, il a été mis en pourapos sur mon conjoint très très vite. Et l'oxygène de puriculture qui était avec nous, du coup, il l'a pris en photo avec son téléphone perso. Ils sont venus me le montrer. en fait c'est un moment où je commence à me calmer il était né, il commence à me recoudre elle est venue me dire mais ça y est il est en peau à peau sur son papa donc là elle l'a nommé et en montrant la photo donc là je me suis remise à pleurer complètement effondrée enfin effondrée de soulagement de bonheur et aussi de rater ça en fait, de rater ce moment de la rencontre de ma vie que j'ai raté quoi qui s'est pas passé comme on l'avait imaginé c'est ça, je pense que toute la grossesse j'ai imaginé le regard de mon conjoint qu'allait découvrir ce bébé et... et j'ai pas eu ça et on le reparlera pas c'est pas grave aujourd'hui j'allais dire je suis en paix avec ça ça s'entend vachement non c'est encore très présent ça faisait longtemps que j'avais pas pleuré en le racontant ça allait mieux mais voilà on a raté ça c'est comme ça c'est trop tard c'est passé après c'est aussi la façon dont ça s'est passé pour Noé ou pour la deuxième grossesse et la deuxième accouchement j'ai dit en fait je vais faire différemment et si ça s'était bien terminé pour Noé j'aurais sûrement pas eu le deuxième accouchement que j'ai eu donc aujourd'hui voilà je sais que ça peut-être ça devait pas arriver pour cette raison mais en tout cas c'est arrivé et on en a fait quelque chose d'autre et voilà et puis après après t'es remontée en chambre donc avec tes deux hommes ouais alors je suis descendue en salle de réveil d'abord heureusement ils ont pu venir avec moi en salle de réveil et puis le bon regardez ma houlie en salle de réveil ah bon ? ouais c'est à dire que la sache-femme m'a préparé m'a dit le grand quartier va venir vous chercher donc elle avait tout enlevé, j'étais dans un coin et en fait au bout de une demi-heure,

  • Speaker #1

    trois quarts d'heure ton mari et

  • Speaker #2

    Noé étaient dans la chambre et mon conjoint a dit c'était hyper bizarre parce que du coup il n'y avait que moi et lui dans la chambre il n'y avait pas de la place, c'est à dire une chambre d'hôpital sans le lit de malade c'est quand même assez vide et puis en fait il m'avait descendu mon téléphone quand ils étaient venus et donc je lui avais envoyé un message pour dire elle me prépare et j'arrive et plus de batterie parce qu'on avait pas du tout anticipé sauf qu'en fait le j'arrive ça a été une bonne heure plus tard donc lui commençait à s'inquiéter mais effectivement je suis remontée dans ma chambre du coup il était minuit quelque chose et est-ce que t'as fait la première tétée d'accueil ? ouais du coup quand ils sont descendus en salle de réveil on a pu faire la tétée d'accueil et là t'as eu le lien avec ton fils ? oui alors après quand on est sortis du bloc avant de descendre en salle de réveil ils me l'ont posé sur moi quelques instants qui étaient les secondes les plus courtes et les plus longues de ma vie au final. Mais au final, quand ils l'ont posé, je me suis dit, mais ça pourrait être n'importe quel autre bébé, j'en saurais rien.

  • Speaker #1

    Oui, tellement ça pavé qu'il n'est pas...

  • Speaker #2

    Comme je n'ai pas vu quand il est sorti de mon ventre quand même. À ce moment-là, je me suis dit ça, en fait. Je me suis dit, en fait, ça pourrait être n'importe quel bébé, je ne le saurais pas, en fait. Je ne saurais pas le... Bon, après, il avait une grosse trace. de ventouse et de forceps sur le front donc si c'était bien le mien et puis il n'y avait aucun doute possible il a tout de suite été sur mon conjoint la première pensée ça a été ça ça pourrait être n'importe quel bébé que j'en saurais rien et je sais très bien que c'est lui mais à ce moment là je me suis dit ça

  • Speaker #1

    Ouais, et puis avec tout le chamboulement émotionnel que tu avais vécu juste avant, et puis si tu étais en pleurs, etc., c'est sûr que ça...

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #1

    j'ai eu la perception et tout autre.

  • Speaker #2

    J'ai eu la peur de ma vie, comme je m'occupais, quelques mois avant jusqu'à être arrêtée, je m'occupais d'enfants dont les naissances ne se passent pas bien. Donc en fait, au moment où ils ont dit césarienne, moi je me suis imaginée... Je me l'ai imaginée dans une des chambres précises du service, avec une installation précise. Et je me voyais pleurer au pied du lit de mon bébé parce que pendant trois jours, je n'avais pas le droit de le prendre dans les bras parce qu'il y avait une procédure spécifique que je connais et que j'ai appliquée avec d'autres enfants, mais là, c'était le mien en fait. Quand ils ont dit vraiment césarienne, je me suis imaginée soit il va mourir dans mon vagin, soit il va finir en réanimation. et ça va pas bien finir donc c'est aussi pour ça je pense que toute la césarienne j'ai pleuré, pleuré,

  • Speaker #1

    j'avais hyper peur ça se comprend aussi je pense et donc les premiers instants se passent plutôt bien quand même t'as sûrement un peu mal ouais mais pas tant que ça franchement la

  • Speaker #2

    mobilité dans mon lit elle est pas parfaite après tu vois retour en chambre à minuit

  • Speaker #1

    Fatiguée.

  • Speaker #2

    J'ai mangé un petit truc, il a têté, j'étais très rassurée qu'ils n'avaient pas donné un bib, un complément ou autre. Il a têté, mon conjoint est resté, on a dormi. Le lendemain matin, elle m'a enlevé ma sonde, je me suis levée, j'ai pu prendre une douche, même négocier un shampoing pour l'après-midi. Mais j'ai eu mon shampoing. Après, ça s'est fait. Oui, on avait eu peur. Sylvain a été choqué de la ventouse notamment. mais on était dans notre bulle en fait ces trois jours en maternité c'était top en fait on était dans notre bulle les petits papillons qui volent autour les petits oiseaux et puis on avait bien limité les visites

  • Speaker #1

    Oui, mais tu étais au courant déjà il y a 6 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je savais que trop de visites, c'était pas forcément...

  • Speaker #1

    C'est bien de le redire, pour ceux qui vont nous écouter.

  • Speaker #2

    Après, j'ai des amis pour qui c'est important d'avoir eu plein de visites, etc. Pour moi, je savais très bien comment ça se passait en maternité. C'est-à-dire que quand tout le monde s'en va à 19h, les enfants se mettent à pleurer, on est fatigué, etc. Donc, il n'était pas question de ça. On a eu nos parents et mes grands-parents qui sont venus une demi-heure à tour de rôle chaque jour. ce qui fait qu'on a pu faire des siestes dans la journée quand on a eu la nuit de la java le lendemain on a pu bien récupérer quand on accumule pas aussi de la fatigue parce que ça faisait déjà deux jours que j'avais pas dormi la nuit du terme on avait consulté puis après on était arrivé au milieu de la nuit à un moment donné il faut aussi t'as eu une césarienne c'est quand même une opération c'est quand même une opération c'est là où on se dit en fait je viens avoir la première opération de ma vie j'ai eu la même chose la première oui ou non j'avais eu les amygdales toutes petites oui Pas de souvenirs et pas de... Oui,

  • Speaker #1

    une grosse trace.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Une belle trace.

  • Speaker #1

    Et le retour à la maison, alors ?

  • Speaker #2

    Bien, passer la galère de mettre le siège auto dans la voiture, qu'on avait pourtant regardé, le cosy, ça ne s'attendait pas à tout ça. Donc, le petit coup de stress sur le parking. Mais non, ça s'est bien passé. Mon conjoint a pris séjour. Pas tout d'un coup, mais en fait, Noël est né le 31 mai et mi-juillet, il quittait son boulot actuel pour un nouveau boulot. Donc, ce qui fait qu'il a eu... à l'époque il y avait deux semaines donc il a eu les quelques jours puis comme ça allait à la maison il est retourné bosser genre dix jours et après il a eu plein de temps à la maison parce que comme il a terminé un boulot et qu'il a commencé l'autre qu'un mois après on a eu quasi tout l'été ensemble entre la naissance le 31 mai et le 20 ou 25 août il a dû recommencer son nouveau boulot il a dû bosser quinze jours donc en fait c'était cool c'était franchement royal

  • Speaker #1

    Et donc mise dans la place de l'allaitement, parce que ça, c'est quelque chose qui te tient à cœur. Nickel.

  • Speaker #2

    Nickel, si ce n'est qu'au bout de dix jours, le poids n'était pas dingos. Et là, je ne comprenais pas en fait. Parce que tout était suffisamment, les couches étaient si, elles étaient bien pleines comme il fallait, ta ta ta. Tous les critères pour moi étaient ouverts. Et pour autant, il y avait ce poids qui stagnait. Et en fait, j'ai vu une pédiatre que j'avais choisi de faire suivre Noé dans un cabinet où je connaissais plusieurs pédiatres. Bref, ce n'était pas la pédiatre que... Enfin bref, j'ai eu le rendez-vous qu'il y avait. Et en fait, elle m'a dit, tout est OK, il t'aide suffisamment, etc. On se revoit dans quatre jours, mais je suis sûre que ça va aller. Et effectivement, quatre jours après, il avait pris un poids dingue. Et à quatre mois et demi, il faisait neuf kilos. Donc, autant te dire que... Oui, ça va. Voilà. Mais vraiment, elle a été aussi... Elle m'a dit, mais tout va bien, effectivement. C'est là aussi où, du coup, en tant que puerre, j'étais un peu... Je ne comprenais pas pourquoi il ne prenait pas du poids, alors qu'il était suffisamment. que je savais que j'avais du lait, qu'il faisait bien pipi, bien caca. Là, il y a eu à un moment donné un petit coup de stress en mode, pourquoi il n'a pas pris de poids ?

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #2

    pas grand-chose, alors que tout est OK. Et en fait, juste elle m'a dit, mais effectivement, tout est OK. Donc, il n'y a pas de problème. En gros, tu viens de sortir de la mater, effectivement, il y a le changement entre la mater, la maison. Voilà, on se revoit dans 4-5 jours, je ne me rappelle plus. Et ça va aller, effectivement. Juste, elle ne m'avait pas culpabilisé. Elle m'avait juste... mis en confiance, rassuré et roule ma poule.

  • Speaker #1

    Il en faudrait plus, c'est comme ça.

  • Speaker #2

    Il en faudrait plus, ouais. Et alors,

  • Speaker #1

    l'idée d'avoir un deuxième... Toi, t'as allaité combien de temps avant le deuxième moment ?

  • Speaker #2

    Pour Noé, j'ai allaité 8-9 mois.

  • Speaker #1

    et t'as repris le travail ?

  • Speaker #2

    j'ai repris le travail au bout de il avait presque 4 mois, j'ai repris le travail de nuit donc là effectivement au bout d'un moment tirer la nuit quand t'es au boulot, tu rentres du boulot tu vois pas ton enfant, il est déjà en garde il faut que tu tires avant d'aller te coucher donc travailler une nuit de 12h, c'est à dire que tu commences à 19h30 tu finis à 8h, t'arrives chez toi avant 8h30, il faut que tu tires avant d'aller dormir au bout d'un moment c'était clairement dur même si en soi, quand je tirais au boulot, j'avais beaucoup de lait, j'avais aucun problème pour fournir les quantités, etc. Mais il y a un moment donné, la fatigue, les nuits, tirer son lait avant d'aller dormir après une nuit de boulot, je pense que c'est vraiment... Pour moi, ça a été hyper dur. Et donc, il y a une fois ou deux où tu ne tires pas parce que tu as la flemme, et puis au niveau de la tension des seins, ça le fait. Et puis forcément, après, ça impacte sur ta lactation. Et puis bon, je pense que c'était... commencer à enclencher le truc de l'arrêt. Et puis à un moment donné aussi, on attendait qu'il dorme la nuit, la nuit entière. Là aussi, en tant que puer, je ne sais pas pourquoi, j'avais en tête trois mois. Je pense que j'avais eu des copines, leur bébé s'était mis à dormir à trois mois. Donc en fait, en gros, trois mois et un jour, j'étais là. Ah, bon, il n'a pas dormi cette nuit. Le lendemain, ah bah non, toujours pas. Et il y a un moment donné où du coup, quand tous les matins on se réveille en se disant en fait, c'est toujours pas cette nuit qu'on a fait une nuit complète. Donc voilà, on a décidé à un moment donné d'initier un sevrage nocturne en tout cas. Ce qui a plutôt bien marché au départ. Après non, on avait des entractes. On s'est réveillées entre une heure et trois heures la nuit. Voilà, le sommeil était un gros point. Avec Noé, l'endormissement aussi, on le berçait longtemps. Comme j'ai dit, il faisait 9 kg à 4 mois et demi. Donc en fait, bercer à bras un enfant de 9 kg... Pendant longtemps, c'était un peu dur physiquement, mais aujourd'hui, il a 6 ans, il dort bien, tout va bien.

  • Speaker #1

    C'est un passage. C'est ce que je me dis aussi, c'est un passage.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parfois très long.

  • Speaker #2

    Parfois c'est long, et puis le manque de sommeil, c'est dur. Moi, j'ai trouvé que c'était hyper dur, et puis en fait, on avait des attentes qui n'étaient pas réelles. En fait, d'attente qui dorme à 3 mois, c'était... Oui, il y en a qui le font, mais soyons clairs, ce n'est pas la majorité. Mais oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est ce qui est vendu par nos parents, par tout le monde. Mais

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est là où je trouve plus dur d'avoir des attentes qui ne sont juste pas réalistes. C'est-à-dire que vraiment, tous les matins, je me levais en disant Bon, ce n'est pas encore cette nuit qu'il a dormi une nuit entière. ce qui fait que tous les matins, c'était dur. Là où parfois, d'avoir plus de recul, de se dire, il dormira quand il dormira, ou là, il a dormi, c'est OK, on prend, on en magazine, et puis ça compensera, des fois, il ne dormira pas. Mais bon, on n'est pas toujours en capacité d'avoir du recul comme ça, d'avoir... Puis la fatigue aidant, ça n'aide pas non plus.

  • Speaker #1

    je pense que le manque de sommeil c'est torture,

  • Speaker #2

    ça a été des techniques de torture,

  • Speaker #1

    la guerre etc donc il y a bien une raison alors quand est-ce que vous vous dites on va se lancer dans le projet du deuxième,

  • Speaker #2

    au début du confinement on va passer le baby clash du premier ah t'as eu un baby clash ? il avait 15-16 mois je pense que moi je l'avais pas confié en fait c'était pas possible pour moi, c'était dur je suis un peu... Maman Louvre, Louvre, Louvre-Poule.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que quand...

  • Speaker #2

    Il était confié ici à la crèche, mais la semaine quand on bossait, mais en fait le week-end, jamais on ne l'avait confié au papi-mamie, jamais on était partis tous les deux en amoureux, même 24 heures pour se retrouver en fait. Et je pense que... Vers 15 mois à peu près. En fait, j'avais quand même passé ma grossesse à lui dire on va être fatigué, ça va être dur, des fois on va s'envoyer bouler, il ne faut pas qu'on se braque, on sera fatigué et ça va être... On avait quand même bien notion de ça. Donc je pense que la première année, ça a été un peu un fil conducteur. Ok, on est fatigué. Ok, des fois, on s'accroche, on se parle mal. Mais on est fatigué, ça va passer. Et puis finalement, il y a un moment donné, je pense, la fatigue aussi rattrape. Et puis on avait besoin, je pense, de se retrouver. Donc il y a eu un moment donné, là, c'était un peu dur. à un moment donné, pris l'option de le confier, de partir 24 heures, se retrouver tous les deux, faire le point et puis se rendre compte, surtout moi, parce qu'effectivement, moi je me pose 15 000 questions à l'heure et que mon mec s'en pose plus vraiment jamais. Peut-être qu'un juste milieu entre nous deux serait bien. Mais bref, on est fait comme ça. Donc pour moi, il y a un moment donné où je me suis dit effectivement, on a eu cette période dure mais de toute façon, nous, on continue ensemble. Il n'y a pas de questions, on y va. Beaucoup de communication. Donc ça, c'était fin 2019. Noé avait un peu plus de mois, je crois que c'était ça, 15 mois. Et donc, 2020, le mars 2020, le confinement, etc. En mode, mais en fait, c'est quoi l'essentiel ? Là, oui, on y ferme tout. Mais vraiment, dans les quelques jours, en plus, nous, on a appris le confinement. On était au ski, complètement déconnectés de la réalité. Et de se dire, en fait, c'est quoi l'essentiel dans la vie ? Notamment, c'est ça, avoir des enfants. Donc j'ai envoyé un message à ma sage-femme Fissa sachant que tout allait être fermé, etc. Je voudrais enlever mon stérilet et en fait elle m'a reçu dans les premiers jours du confinement ce qui n'était pas un motif en soi normalement. Donc voilà, mars 2020, j'ai enlevé mon stérilet. Sylvain était un peu moins prêt que moi mais bon, dans l'idée où pour Noé ça avait mis 4-5 mois... ça ferait son chemin d'ici là. Au final, je suis enceinte en avril 2021. Donc, 13 mois plus tard.

  • Speaker #1

    Ça a été long, là ?

  • Speaker #2

    Oui, ça a été long. Je pense que jusqu'aux 4-5 mois que j'avais mis pour Noé, ça allait. Et puis après, ça fait 5 mois, 6 mois, pourquoi je ne suis pas enceinte ? Après, il y a un moment donné, je me disais, si je tombe enceinte là, il est très loin de Noël, moi je suis née déjà au moment des fêtes. Bon, ce n'est pas grave, ce sera bien, c'est le mois prochain. Donc, il y avait des petits trucs comme ça, où j'arrivais à... consolé un peu, puis à un moment donné, pourquoi ça ne marche pas ? Alors que j'ai l'impression de mieux connaître mon corps. Et puis, pourquoi ça ne marche pas ? Alors, pour Noé, ça a marché. Donc, on avait commencé des examens. Moi, j'avais une hystérosalpingographie qui était prévue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #2

    tu peux expliquer ce que c'est ? C'est une radiographie des trompes et de l'utérus. On injecte un produit, a priori. Donc, je ne l'ai pas eu au final. Mais il paraît que ça fait mal, non ? Donc il était programmé et en fait, quand tu as cet examen-là, il faut que tu fasses un test de grossesse deux jours avant parce qu'effectivement, s'il y a une grossesse, tu ne le fais pas. C'est ce qui s'est passé pour nous. Ah ouais ? Oui. Mais Sylvain, du coup, avait fait lui son spermogramme. Ok. J'étais calée à peu près sur les mêmes 15 jours.

  • Speaker #1

    C'est un peu pour eux,

  • Speaker #2

    on va dire. C'est un peu plus simple, Le spermogramme était bon, les premiers résultats étaient bons. Et en fait, je suis tombée enceinte. Donc avant le spermogramme, il faut avoir une abstinence donc il y a eu en gros le rapport juste avant en se disant bon après pendant 2-3 jours il se passe rien et en fait c'est ce rapport là qui a donné la grossesse vous étiez tous les deux peut-être aussi psychologiquement frais après je me dis mais pourquoi il a calé le spermogramme là alors qu'effectivement ça va tomber pile au moment où j'ovule moi j'avais acheté des tests d'ovulation je prenais des compléments alimentaires pour favoriser la... il a fait condituer et je me dis mais pourquoi il a pris pile le rendez-vous du spermogramme même si évidemment il n'avait pas en tête mon calendrier d'ovulation qui en plus parfois peut être un peu variable à un jour ou l'autre et au final après quand elle a dit la grossesse du coup c'est tel jour ou tel jour bah non en fait tel jour il y avait l'hospital donc en fait on sait que super nouvelle donc au final après 13 mois c'était long mais ça y est ce bébé était là donc il y a eu un petit coup de non je me réjouis pas tout de suite Je veux être sûre, parce que j'ai fait un test un soir avec une barre ultra pâle. Et pour Noé, j'avais toujours deux tests. C'est-à-dire que je savais que quoi qu'il arrive, je pouvais toujours faire un deuxième. Et là, cette fois-là, même les fois où j'avais fait pendant cette année d'attente, j'avais toujours deux. Comme ça, si jamais le premier était foireux, j'avais un sous la main. Et là, je devais bosser en 12 heures les deux jours suivants, c'est-à-dire de 7h30 à 20h.

  • Speaker #0

    Et je me dis mais en fait il faut que je sache si je vais avoir mes règles ou pas parce que quand je suis 12h au boulot je peux pas forcément aller toutes les 2h aux toilettes vérifier si j'ai pas mes règles. donc je devais les avoir sur un des deux jours et en fait du coup je fais à 20h la Noé dans son bain je fais le test et on le regarde ensemble et là au début je lui dis bah tu vois c'est négatif et en fait tous les deux on se penche en fait on dirait quand même qu'il y a une petite barre qui était très très pâle mais j'avais pas ce fucking deuxième test donc toute la journée le lendemain j'étais un peu dans l'attente mon mec était chargé d'aller acheter en pharmacie parce qu'en travaillant de 7h30 à 20h

  • Speaker #1

    Oui, c'est fermé, tu vas à la pharmacie de garde, tu sais pas où aller.

  • Speaker #0

    Donc bref, mais non, c'était positif. Ce bébé est resté bien accroché.

  • Speaker #1

    Alors comment t'as vécu cette grossesse ? Et surtout de la préparation par rapport à l'accouchement ?

  • Speaker #0

    La grossesse s'est bien passée. J'ai eu un peu plus de mal à prendre du poids, voir des changements de mon corps, etc. Ce qui était un peu paradoxal, je me disais ça fait un an que j'attends ça. Et voilà, mais quand même, j'ai pas été malade. J'ai eu quelques petites nausées. J'ai eu mieux. Bon, rien de méchant, pas de vergeture. Donc non, non, grossesse top. Et là, par contre, je me suis dit, OK, en fait, pour un accouchement, j'avais dû lire à un moment donné que l'accouchement, en gros, il y avait 50%. C'était le bébé qui influait sur le déroulé de l'accouchement. Et 50%, c'était la maman. Je me suis dit de toute façon je pourrais pas agir sur la partie bébé mais je vais faire en sorte d'agir pour ma partie à moi. Donc j'ai fait plein de choses. Dans la préparation avec ma sage-femme j'ai fait de la sophro. J'ai fait de l'hypno-natale aussi avec Sarah qui est autour de Rennes. Voilà ça m'a beaucoup aidée. trouver le lieu ressource, etc. Et puis, j'avais aussi acheté une préparation avec une doula. En plus, on était encore en 2021, il y avait quand même des restrictions encore, donc pas mal. Donc, c'était une préparation. Il y avait des petites vidéos sur avoir confiance en soi, etc. Il y avait un groupe WhatsApp. On était une dizaine de mamans avec des termes sur une fourchette d'un mois. Et puis en fait, les petites vidéos m'ont fait du bien parce que moi, je suis infirmière-péricutrice, donc je suis dans la santé. Je m'occupais d'enfants dont les grossesses ne se passent pas bien ou les naissances ne se passent pas bien. Donc j'avais quand même un prisme qui était quand même... La naissance n'est pas forcément toujours rose. le corps il est pas toujours bien fait etc et en fait ces vidéos m'ont aidé à changer mon prisme mais sans que ce soit pour moi en fait des fois t'as l'impression que t'opposes c'est soit l'accouchement à l'hôpital sous Péry soit l'accouchement dans une forêt ou chez toi au milieu des bois en fait il n'y avait pas d'entre deux et là avec cette douleur c'était ça que j'aimais bien c'est à dire que l'essentiel finalement c'était que tu aies un bon vécu de ton accouchement et que tu sois bien informée mais ça m'a quand même aidé à changer mon prisme de toutes les naissances qui ne se passent pas prématurément ou cata et effectivement le corps de la femme il est quand même fait pour etc donc Donc là, je me suis quand même préparée avec ces vidéos, l'hypno-natale, l'asophro, j'ai fait aussi des massages femmes enceintes. Je me suis gonflée d'ocytocine, je me suis informée aussi sur comment se passe le corps et le cerveau au moment de l'accouchement, avec des podcasts dont Michel Audan, avec la BD en essence de Lucille Gomez. des livres comme ça. Et en fait, un ensemble de tout, je me suis vraiment dit, il faut que je me gorge d'ocytocine, de plaisir, de bonheur. Et voilà, je vais agir sur ma partie. Il restera les 50% du bébé, mais moi, je vais faire mon job sur ma partie.

  • Speaker #1

    Et alors, comment ça s'est passé le jour J ?

  • Speaker #0

    Ça s'est passé que le jour J, j'étais en train de terminer le tome 2 de Lucille Gomez. Et le soir, à table... Je sentais un peu que mon corps travaillait un peu, ça me serrait de temps en temps le ventre, mais bon, on a mangé, etc., on s'est couché, donc j'ai bouquiné le tome 2 jusqu'à à peu près minuit, en me disant, si jamais c'est cette nuit, il serait bien peut-être que je dorme. Je n'avais pas forcément hyper envie de dormir, je vais arrêter de lire là. J'ai posé mon livre, j'ai éteint ma lumière à minuit et à 3h moins le quart, 12h30, 3h moins le quart, j'étais réveillée parce que je n'arrivais plus à trouver de place dans mon lit sachant qu'entre minuit et 2h, j'avais dû aller faire déjà deux fois pipi, donc un sommeil entre deux. Je suis allée me couler un bain. Finalement, une fois qu'il était rempli et coulé, mon bain, je n'étais pas bien dedans, donc je suis descendue en bas. J'ai allumé ma bougie, mes copines m'avaient organisé un blessing way. Donc c'est pareil, ça a été une après-midi, une journée incroyable. Elles m'ont gorgé d'amour et de positif et c'était vraiment dingos. Et elles m'avaient laissé une bougie pour que je puisse s'allumer au moment du travail. Donc j'ai allumé ma bougie, j'aurais pris une photo que je n'ai pas envoyée tout de suite. J'ai fait un peu mon truc, un peu de ballon, mais je n'étais pas très bien. Donc je suis allée aux toilettes, je suis ressortie. Et puis je me suis dit tiens, je vais quand même mettre une appli pour voir comment c'est. L'appli, en fait, j'avais à peine le temps de la déclencher. Enfin, les contractions étaient... assez fréquente, toutes les deux minutes, je crois. Donc voilà, mon conjoint, quand j'étais dans le bain, était venu me voir en mode, on appelle ta mère, parce que du coup, il y avait Noé. Je lui ai dit, non, non, mais tout va bien, là, je prends un bain, pour l'instant, ça roule. Et puis, en fait, quand je suis sortie de mon bain, ça a réveillé Noé. Donc Sylvain a passé du temps avec Noé... Pour le rendormir. Bah ouais, pour essayer de le rendormir. Et puis, à un moment donné, il est quand même descendu. Il me dit, mais il faut appeler ta mère. Je lui dis, bah là, oui, je pense qu'il faut que tu l'appelles. donc il l'a appelée elle a répondu tout de suite on avait un plan B si jamais elle entendait pas parce que oui bien sûr elle a répondu franchement genre première sonnerie elle habite à 20 minutes elle était là en 23 minutes je pense le temps de sauter dans son slip et d'arriver et en fait Sylvain était resté avec Noé tout le long moi j'ai pas réussi à quitter mes toilettes en fait j'avais complètement besoin je pense le bébé faisait sa place et et j'arrivais pas en fait dès que je me relevais de mes toilettes en disant faut que je sors je vais aller faire du ballon il faut que j'aille écrire sur mon petit cahier pour ma mère que l'école c'est entre 8h20 et 8h30 que la brioche c'est dans tel placard même si elle connait chez moi mais j'avais besoin de lui laisser deux trois petites consignes ouais je me souviens notamment l'heure de l'école en fait j'arrivais pas vraiment à quitter mes toilettes et finalement remettre ma culotte ça devenait insupportable enfin je sais pas comment expliquer Donc voilà, il y a un moment, ma mère est arrivée. À ce moment-là, j'ai cru que j'allais vomir, donc je lui ai demandé une bassine. Finalement, ma poche d'éso s'est complètement éclatée dans mes toilettes. Ah ouais ? Dans la pièce des toilettes, vraiment, ça a éclaté. Donc voilà, là, Sylvain m'a dit, il faudrait que tu sortes. Je lui ai dit, oui, je sais, j'essaye. Je lui ai dit, appelle-les pour leur dire qu'on arrive et que ça va aller vite. puisqu'en fait au rendez-vous du 9ème mois j'étais déjà à 2-3 cm elle m'avait dit que j'avais un col qui était favorable et j'avais essayé moi après à la maison d'essayer de toucher mon col en fait j'ai été curieuse bon bah j'ai jamais réussi, j'avais essayé allongée, assise Enfin, accroquée sous la douche. Mais oui. Et puis, je ne suis pas sage-femme. Mais je n'y arrivais pas. Mais ce qui fait qu'après, quand j'ai pris mon bain, j'ai essayé de sentir si je sentais quelque chose. Et clairement, là, je sentais l'ouverture. Et avec le recul, je pense que j'étais déjà 5-6. Je ne suis pas habituée, je ne suis pas sage-femme. Mais bon, je sentais bien. Et après, dans mes toilettes, une fois que la poche s'est percée, j'ai réessayé de m'examiner. Ce n'est pas bien le grand mot, parce que je ne suis pas sage-femme. Mais là, je sentais les cheveux. mais ce qui fait qu'à ce moment là je me suis dit de toute façon c'est cool j'aurai pas ma pérille parce que je tiens pas en place donc je tiendrai pas en place pour avoir ma pérille de toute façon le temps qu'on arrive j'aurai pas ma pérille et tant mieux c'est ce que je voulais mais ce qui fait qu'à un moment donné donc il a appelé l'amateur pour dire on arrive le nom etc et je pense que après j'ai perdu un peu notion du temps mais je pense qu'au bout d'un moment je me suis dit en fait là c'est soit je lui dis qu'on appelle les pompiers et que je vais accoucher là dans les toilettes soit je me mets en gros un coup de pied au cul je m'habille et on y va parce que je sentais que c'était on m'attend maintenant donc ma mère est arrivée vers 4h si je ne me trompe pas j'ai réussi à sortir des toilettes à 4h20-25 ma mère et mon mec m'ont aidé à mettre ma jambe de leggings enfin mon leggings et mes chaussures et on est monté dans la voiture on habite à même pas 10 minutes de l'hôpital je pense qu'on a mis encore moins que d'habitude pour arriver devant l'hôpital je lui ai dit tu vas chercher un fauteuil parce que si je sors de la voiture debout, je marche j'accouche là on est monté et elle est née à 4h59 donc quand on est monté ils nous ont dit on vous attendait parce qu'effectivement entre le moment où il a appelé pour dire on arrive et le moment où j'ai réussi à sortir de mes toilettes il s'est passé un peu de temps donc ils nous attendaient Et donc là, elle dit, je vais vous examiner pour savoir si le bébé est là. Je lui dis, mais en fait, il est là, je le sais. J'avais remis mes doigts, en fait, et j'avais bien senti que le bébé, il progressait. En fait, j'avais l'impression qu'il était à un demi-doigt, mon bébé. C'est l'étudiante sage-femme qui me défait juste une jambe de leggings, enfin une chaussure d'abord, une jambe de leggings, qui m'examine et qui me dit, il est dans le D3 moyen, donc dans la progression du bébé, effectivement, il était... il était très engagé et donc là chambre 11 et en fait moi j'ai vu la chambre 1 2 3 et je me suis dit pourquoi ils ne m'ont pas mis dans la chambre 1 ils m'envoient chambre 11 tout au bout ça m'a paru hyper loin de traverser le couloir ils ont demandé à Sylvain du coup si on avait fait un projet de naissance donc moi j'avais fait une petite affiche ça faisait partie de ma préparation j'avais une photo de nous trois et expliqué brièvement effectivement que la naissance de Noé avait été difficile qu'on n'avait pas découvert notre bébé au même moment, que là, on ne connaissait pas le sexe de ce bébé, et que du coup, finalement, peu importe comment ça se passait, on voulait le découvrir ensemble. On ne voulait pas qu'il y en ait... S'il y avait de nouveau une césarienne ou autre, que Sylvain sache avant moi ou autre. Et puis, j'avais mis des petits pictogrammes pour dire, voilà, j'aimerais pas avoir péri, j'aimerais qu'on soit... Dans une ambiance sympa, j'avais préparé un sac avec des guirlandes, de la musique, des balles pour les massages, les mots de mes copines, mes petits mantras. J'avais imprimé des petits mantras. Autant dire qu'on est partis de la maison à 4h30, je suis allée coucher à 5h on va dire. C'est pas du tout décoré. Le sac est resté dans la voiture. Et tant mieux. Ils nous ont demandé, je veux pas accoucher, pas en position gynéco, l'oxyde de puriculture. qui s'appelait Sylvain, comme mon conjoint. Il dit, si vous voulez, vous pouvez être sur le côté. Mais ça ne m'avait pas inspirée sur le côté quand on avait fait la préparation. Je me suis mise à quatre pattes. Finalement, ça n'allait pas. Enfin bref, je me suis retournée. Et en fait, j'ai poussé une fois. La sage-femme me dit, vous êtes en train de faire de l'aide. Votre bébé, c'est super. Je me dis, elle me raconte des craques. Elle est pour m'encourager. Et donc là, j'ai mis ma main pour toucher. Effectivement, la moitié de la tête était sortie. et donc j'ai poussé une deuxième fois et pouf elle était là donc vraiment une naissance t'aurais pas vraiment aimé non après j'ai eu une déchirure le mieux aurait pu être là mais franchement non clairement après j'ai eu la chance que ça soit passé vite parce que je suis sortie de mon lit en 3h45 elle est née à 5h on va dire pour arrondir donc en fait en 2h15 tout s'est passé Donc voilà, c'est là où si la naissance de Noé s'était passée avec une naissance sous péril, qu'il se passe bien, j'aurais jamais été là-dedans et j'aurais pas vécu ça. Ce moment finalement d'arriver à cette naissance sans péril et ce sentiment de force et de fierté incroyable en fait, de se dire... putain je l'ai fait quoi franchement j'ai réussi j'ai eu ma naissance sans péril la naissance de Noé je l'ai vécu sûrement je pense comme un échec aussi là non, là il n'y avait pas d'échec j'ai eu ma naissance sans péril presque dans mes toilettes mais j'ai eu ma naissance sans péril

  • Speaker #1

    et ça c'est à réconcilier ouais grave et même peut-être ton mari aussi devait être le temps d'être avec toi et avec votre fille le vécu pas du tout le même et puis du coup une fois qu'elle est née que je suis recousue vous

  • Speaker #0

    avez vu le sexe ensemble c'est ça donc là déjà on dit une fois du coup le bébé posé sur moi il me dit je crois que j'ai vu un zizi elle s'appelle Ninon donc autant vous dire qu'il n'y avait pas du tout de zizi mais effectivement on a regardé là le côté fille c'était la cerise sur le gâteau moi j'avais effectivement dans mes rêves de maternité il y avait quand même un gars et une fille même si ça avait été un deuxième gars ça aurait été génial parce que j'avais un prénom que je kiffais en tête etc peut-être pour le troisième je sais pas non et puis le prénom garçon c'était Nino avec une fille qui s'appelle Ninon et c'était pour ça effectivement qu'on avait choisi aussi ce prénom fille s'il n'y avait pas de troisième il y aurait quand même un Nino qui est voilà j'adore mais mais vraiment voilà une fois recousie en plus l'oxygène de la pure culture donc il s'appelle Sylvain nous dit c'est une belle date en fait c'était son anniversaire aussi à lui donc je me dis sur la naissance de Noé la sage-femme avait le même prénom que ma mère sa fille s'appelait comme moi là l'oxygène de la pure culture a le même prénom que Sylvain et la même date de naissance que notre fille il y a des coïncidences et il me dit mais vous voulez il m'a dit ça vous voulez vous rafraîchir je crois je lui dis quoi il me dit bah là là là il y a une douche en fait dans la salle d'accouchement il y a une porte avec une douche Je peux prendre une douche ? Bah ouais ! Carrément, effectivement, c'est là le parallèle entre la césarienne. Tu remontes dans ta chambre à minuit, tu passes la nuit dans ton lit, t'es levé le matin, après avoir... On t'a enlevé ta sonde, on te lève tout doux avec quelqu'un, une douche, mais pas trop vite, etc. Et là, en fait, deux heures après, même pas avoir accouché, j'étais sous la douche, après j'avais un petit déj. Là, tu te dis, mais la récupération et tout, c'est... deux salles, deux ambiances.

  • Speaker #1

    Tu as été un petit peu recousée et après, tu as eu quand même la tétée d'accueil.

  • Speaker #0

    Oui, on a fait la tétée d'accueil.

  • Speaker #1

    Et l'allaitement de... Nickel aussi.

  • Speaker #0

    18 mois d'allaitement.

  • Speaker #1

    Et alors, comment tu as fait ? Parce que tu as repris le travail ? Non.

  • Speaker #0

    La décision aussi était prête. Finalement aussi, cette grossesse, je pense qu'elle a aussi mis du temps à s'installer parce que moi, je l'attendais pour faire une pause de l'hôpital. Une pause des nuits. Je pense que j'arrivais à saturation. Il y avait aussi ce côté où j'attendais de tomber enceinte parce que je savais que je m'arrêterais. et que ça me ferait une pause. Donc là, je savais que je n'avais pas envie de retourner à l'hôpital. Je savais, donc le terme, c'était janvier. Je savais que de toute façon, je ne reprendrais pas avant soit septembre, soit janvier d'après. Et qu'il était hors de question que ce soit une activité professionnelle qui me fasse arrêter mon allaitement. Que si je voulais l'arrêter au bout de trois mois, je l'arrêtais au bout de trois mois. Mais je ne voulais pas que ce soit induit par de la fatigue, parce que j'ai repris le boulot, qu'il faut tirer, tout ça. Je voulais pas ça. Donc voilà, je l'ai allaitée. J'ai repris le boulot en janvier 2023, donc quand elle a eu un an. Et puis on a continué tranquillou jusqu'à l'été, où là, j'ai eu besoin de récupérer... De récupérer mon corps.

  • Speaker #1

    C'est toi qui as voulu arrêter ? Ouais, c'est elle.

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt moi qui ai initié, parce que Ninon...

  • Speaker #1

    Elle était bien.

  • Speaker #0

    Elle était bien. J'ai aussi initié cette fois-ci le sevrage nocturne, mais quand elle avait... 14-15 mois, parce qu'on avait besoin de dormir des nuits complètes. Et que même si je savais que l'allaitement n'était pas à 100% responsable de ça, à un moment donné, moi je me suis quand même dit, elle a 15 mois, si elle veut téter la nuit, c'est parce qu'elle veut des câlins, du réconfort, elle n'a plus besoin de lait. Mais évidemment, l'allaitement, ce n'est pas soit que du lait, soit du câlin. c'est toute la complexité de l'allaitement. Mais voilà, il y a eu un moment donné où je sentais aussi que j'arrivais au bout du truc. Il y a eu une journée, en fait, on l'a confiée, ça s'est pas bien passé. Elle l'a beaucoup réclamée. C'était une journée plus une nuit. Elle avait déjà été en journée confiée, parce qu'en plus, passé 12 mois avec la diversification, il n'y avait pas besoin de tirer mon lait, etc. Je ne voulais pas rentrer là-dedans. Et en fait, la fois-là... Elle était gardée en soirée, on avait une soirée tous les deux, notamment de jeunes filles et de garçons ensemble. On avait besoin aussi de ce temps-là pour se retrouver, on a dû rentrer en catastrophe parce qu'elle était inconsolable, qu'elle hurlait. Et puis à peine à rentrer, elle a têté, elle s'est endormie en quatre secondes. Et en fait, ça a été le déclic pour me dire, c'est le moment. Je suis arrivée au bout de ce que j'avais envie de faire, exactement. il faut que j'initie un sevrage. Donc ça, c'était en mars, et la dernière tétée, c'était en juillet. Donc on a pris notre temps. Mais voilà, je sentais qu'à un moment donné, c'était le moment. C'était le moment, j'avais été au bout du truc.

  • Speaker #1

    Top. Et là, pas de baby clash ?

  • Speaker #0

    Si, aussi un bon baby clash, un peu à distance aussi, pas tout de suite, mais au bout de 15-18 mois aussi. Bah pareil, en fait, pas trop réussi, pas trop envie de la confier la nuit, et en même temps... du mal à se retrouver tous les deux parce qu'il y a aussi une gestion au quotidien il y a le premier et puis on a laissé s'instaurer un truc où en fait Sylvain s'occupait de Noé, je m'occupais de Ninon et parce qu'au début c'était comme ça parce que déjà je pense sur la fin de la grossesse après Sylvain s'occupe de Noé depuis toujours mais sur la fin de la grossesse il y avait des fois où je lâchais un peu le truc parce que fatigué, le ventre aller se mettre à quatre pattes dans le lit euh... il y avait des choses c'était plus possible et puis en me disant aussi pas faire cette rupture quand le bébé va arriver donc préparer en amont finalement que parfois je suis pas disponible là j'étais pas disponible parce que j'étais fatiguée puis après il y avait le bébé et puis voilà je pense qu'on a dit ça c'est instaurer un truc parce qu'à un moment donné c'était confortable mais à un moment donné du coup c'est un truc qui a fait quand même un peu scission où Noé c'était que papa même si évidemment ils ont leur phase mais là ça a duré Ninon c'était que maman et Lurles ils sont pas rapprochés Noé et Lurles c'était moi qui approchais et dans tout ça le fait de pas dormir la nuit les tensions tout ça font que à un moment donné il y a quand même une émulsion et un truc qui fait que c'est soit il faut enrayer le truc soit on continue comme ça et la situation elle pourrit et effectivement on va aller à la séparation en fait.

  • Speaker #1

    Et comment vous avez réussi à surmonter tout ça ?

  • Speaker #0

    En prenant le tour à bras le corps et en disant en fait la situation actuelle elle n'est plus possible, en gros on n'est que des parents, c'est-à-dire qu'on gère nos enfants. on a l'impression qu'il y a un système de préférence qui s'installe ou de temps préférentiel avec l'un ou l'autre, c'est pas possible en fait c'est pas durable donc on a fait en sorte de rebousculer la dynamique qui était du coup pas saine et de prendre du temps pour nous surtout mais c'est génial parce que vous avez j'ai l'impression dans ce que tu dis que vous avez identifié le problème et que surtout vous communiquez beaucoup en fait c'est qu'à un moment donné on est arrivé à plus de communication, donc c'était soit là on remet de la communication soit ça va à la séparation en fait Autant pour Noé, ça m'a un peu questionnée, mais la question de la séparation, ce n'était pas vraiment posé. Autant là, à un moment donné, clairement... Moi, je me suis dit... Et puis lui, avec la fatigue, il n'est pas très tolérant à la fatigue. Du coup, il s'énervait contre les enfants. Et à un moment donné, je me suis dit, en fait, ce n'est pas possible qu'il parle comme ça à mes enfants. Ce n'est pas possible qu'on ait cette ambiance-là dans la famille. Donc, c'est soit les choses, elles changent, soit c'est la catastrophe, en fait. Et là où mon conjoint, parfois, ce n'est pas un grand communicant, il y avait plein de fois, moi, j'essayais de communiquer, etc. Et il me disait, mais tu te poses trop de questions. Et sûrement qu'il y a plein de fois, je m'imposais trop, mais... je pense que j'essayais aussi d'alerter et de dire que ça n'allait pas en fait et jusqu'au moment donné finalement il y a eu un espèce de point de rupture en fait ou même lui je lui dis mais en fait ton refus de communiquer là c'est délétère donc c'est soit là on communique soit on se sépare en fait et donc effectivement on a réussi à remettre de la communication remettre les choses à plat et puis surtout On est passé en mode, à un moment donné, il faut que là, prioritairement, on s'occupe de nous, on prenne du temps ensemble. On va confier... Alors, Noé, il est grand maintenant, il a l'habitude d'aller chez un peu chez papi, mamie, quelques jours et tout, c'est facile. Là, Ninon, c'est la première fois. Là, tu vois, il y a deux, trois semaines, elle est partie. Quatre jours chez mes beaux-parents, c'était la première fois qu'elle partait autant de temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est bien passé ?

  • Speaker #0

    Mais ça s'est très bien passé. On a eu, même si on continue à travailler, on a eu nos soirées. On est sortis, on a été au ciné, on n'avait pas été au ciné depuis 8 ans. Et là, sur les prochaines vacances, c'est pareil. Elle va aller quasiment une semaine et on va avoir 3 ou 4 jours tous les deux. Là, on ne travaille pas et on va partir. Mais en fait, c'est presque dommage d'en arriver à un point presque de rupture. Pas de non-retour du coup, parce qu'il y a un retour possible, mais un point de rupture et de gros clash.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien que tu en parles à mon micro, parce que je pense que... Maintenant, on en parle, notamment avec Anna Roy, qui a sorti son livre. mais c'est assez tabou.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, on en parle pas.

  • Speaker #1

    Mais tout le monde le dit. Moi, la première, des fois, il y avait zéro communication. Parce que la fatigue, etc., c'est toujours un jeu d'équilibriste. Et il faut pas s'oublier. Et c'est vrai qu'on fait passer souvent la priorité par les enfants. Et le couple passe après.

  • Speaker #0

    Le couple et puis nous-mêmes. Finalement, aujourd'hui, ce temps aussi, toutes les deux, c'était aussi... l'idée de la démarche c'est d'entendre plein de témoignages et finalement tu disais tout à l'heure la préparation sur cette deuxième grossesse j'ai écouté plein de tes épisodes la matrescence Bliss les plus connus et en fait il y a plein de mots dits par des gens qui m'ont parlé et c'est là aussi où j'ai eu envie de me dire en fait j'ai l'impression d'avoir des choses à dire peut-être juste parce que j'ai besoin de poser mon histoire à moi et peut-être que ça va faire écho à personne mais il y a des gens, en racontant leurs histoires, ils m'ont fait écho à moi, et ça m'a aidée. Que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans la préparation de cette naissance, d'entendre des récits d'accouchement de femmes sans péril, enfin vraiment, tous ces différents témoignages, tout le monde a des histoires hyper singulières, mais en fait, parfois, il y a juste une phrase qui est balancée comme ça, et te dire, mais en fait, elle vient de poser des mots sur un truc que je vis et que je ressens, et que j'avais pas su dire, ou pas cherché à le dire, ou... mais en fait elle a raison quoi elle a raison et c'est là où moi j'avoue que ces dernières années les podcasts ils augmentent vachement et en fait Je me suis vraiment beaucoup retrouvée dans plein de témoignages. Il n'y a encore pas très longtemps, j'ai écouté le témoignage de Élodie Emo, une puricultrice qui a lancé une initiative et qui a une histoire aussi singulière où sa maman, elle, a été abandonnée et où elle a très peur, inconsciemment et inconsciemment, que ses enfants puissent à un moment donné penser qu'elle puisse les abandonner. Moi, je n'ai pas une relation hyper... Je ne suis pas très proche de ma mère, etc. Et en fait, à un moment, elle dit, en fait, pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent s'imaginer. que je ne les aime pas. Et elle dit, aujourd'hui, je ne suis toujours pas sûre que ma mère m'aime, parce qu'elle ne me l'a jamais dit et qu'elle ne l'a pas forcément démontré. Pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent douter de ça un jour. Et en fait... mais vraiment ça m'a je me souviens que la fois où j'ai écouté ça je suis dans ma voiture en allant je sais pas où je me suis complètement mise à pleurer en fait c'était totalement ça c'est à dire qu'effectivement là aussi ma mère m'a jamais dit ça j'ai pas souvenir d'avoir eu des moments de tendresse et je pense que c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis complètement loue et que ça a été difficile pour moi de confier mes enfants parce qu'il est hors de question qu'ils puissent à un moment donné s'imaginer que je ne les aime pas et que je puisse les...

  • Speaker #1

    sachant que je suis sûre que tu leur dis que tu les aimes,

  • Speaker #0

    mais bien sûr et puis comme on dit mon conjoint mais t'es pas du tout pareil mais voilà tout ça pour dire que effectivement dans les podcasts il y a plein de choses comme ça, plein de moments où tu te dis mais grave, mais oui mais tellement et le fait là de prendre du temps pour moi, aujourd'hui on est j'ai posé ma journée pour des rendez-vous de santé pour moi que je repose depuis longtemps pour finalement ce petit temps-là ensemble où on échange, où on discute et bah oui, mes enfants là, aujourd'hui, sont confiés, ils sont en garderie, à la mame, etc.

  • Speaker #1

    Et tu ne culpabilises pas ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, je suis arrivée à un moment donné où en fait, c'est ça où en fait, je m'épuise aussi où à un moment donné, je me suis dit mais en fait, quand on parle de santé mentale et tout, on m'y... mais je pense que si là je fais pas un break pour moi ma santé mentale elle va vraiment prendre un coup il y a eu des moments où je me sentais quand même hyper fragilisée et c'est là où je rebondis tout à l'heure tu disais peut-être un troisième je pense que si on a un troisième enfant notre couple ne survivra pas et ma santé mentale non plus donc mes tripes et mon côté je suis faite pour être enceinte je suis faite pour à l'été avoir un tout petit bébé répondre à ses besoins oui quand tu veux demain mais effectivement on prendra pas le risque je pense de mettre en péril notre couple et puis il faut être prêt pour après peut-être que dans je sais pas dans deux ans je changera d'avis ouais merci mais mais là aujourd'hui effectivement mais c'est fou en fait d'en arriver à un point où il y a des femmes finalement qui y arrivent avant ce point de rupture et de se dire là stop oui mes enfants je ferai tout pour eux mais juste là si je prends pas soin de moi on va à la catastrophe. Si je ne prends pas soin de moi, si je ne prends pas soin de mon couple, on va à la catastrophe. Donc aujourd'hui, effectivement, on l'a identifié et on le met en action. Mais il a fallu que ça passe, effectivement, par des gros moments de doute et de remise en question.

  • Speaker #1

    Oui, mais merci du témoignage, parce que c'est fort. Et puis, je suis sûre, à un moment, tu disais, ça ne parlera peut-être pas, mais je pense que ça parlera, parce que, par exemple, moi, on n'a pas vécu la même chose, même si César n'est pas du tout le même. dans le même contexte des accouchements physio mais pas du tout dans le même contexte non plus nous aussi on est passé par des phases de down total oui et puis en fait finalement tous ces trucs où on libère la parole c'est quand même salvateur pour

  • Speaker #0

    cette deuxième grossesse j'étais enceinte en même temps qu'une amie aussi on avait 15 jours d'écart nos termes et on a traversé du coup plein plein de choses et là aussi on a traversé aussi les doutes de la même manière et Et évidemment, il y a eu une proximité qui fait qu'on se le dit. Ou genre, je partage ça avec des amis très très fortes, etc. Mais il y a des gens avec qui on n'en parle jamais. Et personne ne nous dira rien. Et tant mieux si les coupes sont préservées de ça. Il y en a sûrement. Mais effectivement, de dire, finalement, c'est normal. Alors normal, je ne sais pas si c'est le mot, mais en tout cas... Ça arrive en fait, et pas que de manière anecdotique.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus le chiffre en tête, mais dans son livre, elle le dit, il y en a un... que dans la première année, beaucoup de couples se séparent. Et on le voit actuellement. Autant c'était moins le cas... à l'époque de nos grands-parents et de nos parents, c'est un contexte complètement différent, mais aujourd'hui, c'est clair. Et comme ça chamboule nos propres personnalités, enfin, personne, le conjoint et la famille totalement. Et il faut retrouver ses marques.

  • Speaker #0

    Mais je pense que nos grands-parents aussi, ils avaient déjà une conception du couple qui était complètement différente et de la famille. Et qu'à l'époque de nos grands-parents, le divorce, ça n'existait pas. La séparation, ça n'existait pas.

  • Speaker #1

    Là, maintenant, c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Et on restait ensemble quoi qu'il arrive, finalement, qu'on soit heureux ou pas. là où effectivement aujourd'hui on a envie d'être heureux et parfois ça passe par des familles ou des couples qui se séparent mais aujourd'hui je pense qu'on... c'est effectivement des époques totalement différentes, on peut pas transposer est-ce que c'est mieux ou moins bien,

  • Speaker #1

    j'en sais rien c'est juste que c'est différent c'est complètement différent je trouve ça bien maintenant qu'on mette l'accent sur ce qu'ils appellent le baby clash parce qu'on en parle, je pense qu'il y a 6 ans quand j'ai accouché de Martin, on en parlait pas et que là maintenant, on libère la parole et qu'on se dit que si on veut quitter son conjoint ou sa conjointe dans les un an ou deux ans de l'enfant, il faut peut-être un peu prendre du recul, etc. Parce qu'on est dans une espèce de tunnel noir. Et ouais, repenser son couple. Et ça se trouve, après, ça passe. Bon, t'en es l'exemple, j'en suis l'exemple. Et puis, c'est juste que c'est vraiment une phase dure à passer. Ouais.

  • Speaker #0

    c'est une phase dure où tu sais pas effectivement si tu veux aller vers du mieux le ciel bleu la file quand je dis ça il y a du soleil mais si tu vas vers le mieux ou si effectivement tu vas à un moment donné vers une séparation qui sera peut-être finalement le mieux pour chacun mais après il faut juste que chacun y trouve son compte et que les gens soient heureux.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    C'est le calcul des petits oiseaux de dire ça, mais c'est quand même factuellement ça, en fait. Non, mais complètement. C'est l'objectif, quoi. Que tout le monde soit... Que les enfants soient épanouis et vivent dans des foyers, finalement, que ce soit un foyer ou deux foyers, mais qu'ils soient dans des foyers où on se sent bien, quoi. Ouais, mais tout le monde se sent bien dans ses pompes, quoi.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, je te remercie.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super, je trouve ça enrichissant et puis comme ça, les gens vont plus voir que d'une grossesse à une autre et d'un accouchement à un autre. tout est différent tout peut être complètement différent effectivement merci à toi Pauline merci si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

Description

✨🎙️✨ #49 Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! 

 

Dans le prochain épisode, j'ai eu le plaisir d'échanger avec Amélie, touchante maman bretonne de deux jeunes enfants. 

 

Amélie a toujours voulu être maman. Après quelques mois, Amélie tombe enceinte. La grossesse se déroule merveilleusement bien. Elle écrit son un projet de naissance et suit des cours de préparation à l'accouchement. Son rêve un accouchement sans péridurale. Le destin en décide autrement et son premier accouchement est vécu comme un échec. Après des heures de poussées et 2 ventouses, des forceps et les spatules, une césarienne code rouge est déclenchée. Son fils part avec son papa très vite après la césarienne et Amélie n’a pas pu voir son fils "naitre". Son premier souhait pour la naissance n'a pas été réalisé mais son second, allaiter son fils, l'a été.

 

Amélie savait : la première année du bébé, le couple est mis à rude épreuve ! Il faut tenir. Cela a été le cas, maman louve, leur fils n'a pas été gardé par des proches jusqu'à ses 1 ans et les nuits entrecoupées n'ont pas aidées... Le couple se dispute et petit baby clash se profile. Après quelques discussions, Noé est mis en garde chez des proches et les parents se retrouvent comme au premier jour ! L'envie du petit deuxième arrive. Amélie encore échaudée par son premier accouchement espère avoir son accouchement sans péridurale. Les contractions de travail se déclenchent et Amélie perd les eaux dans ses toilettes. Elle sent la tête de son bébé... Direction la maternité en urgence. Pas de péridurale possible, en moins d'une heure, le couple découvre leur petite fille ! Comme pour son fils, Amélie allaite. Cet allaitement long entraine au fils des mois, une situation de préférence sans le vouloir : Amélie et sa fille et son mari avec son fils. Cet état de fait impacte le couple et la communication est difficile. Le baby clash est important et l'évocation de la séparation est posée. 

 

Heureusement, après beaucoup de discussions, la communication est remise en place et la priorité est mis sur le couple. Aujourd'hui, la famille est plus soudée que jamais. 

 

Merci Amélie de nous avoir livré sans tabou ton histoire. Merci d'avoir levé le voile sur le fait que vivre un accouchement "non imaginé" puisse être traumatique, que le couple parental est mis en rude épreuve notamment quand les enfants ne dorment pas bien ou que la communication est moins présente. Je suis certaine que beaucoup de parents se reconnaitront.

 

Bonne écoute 🎧!

 

 

 

🌈 Ne manquez pas nos prochains épisodes en vous abonnant à la chaîne et en suivant @ma_petite_famille_podcast sur Instagram

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode.

  • Speaker #1

    Bonne écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Amélie,

  • Speaker #1

    merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille, et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je m'appelle Amélie Huguet, je n'habite pas très très loin de chez toi, près de Rennes. Je suis née ici mais j'ai grandi plus loin dans l'Oise. Ma famille est composée de Sylvain, mon conjoint depuis 12 ans quasi jour pour jour, de Noé qui va avoir 6 ans en mai, et de Ninon qui a eu 2 ans en janvier.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as toujours rêvé d'être maman ?

  • Speaker #2

    Je pense que c'était un non-sujet. C'est-à-dire que c'était comme ça. Ma mère a eu ses trois enfants. Et en fait, c'était un non-sujet. C'est-à-dire que oui, je me marierai, j'aurai des enfants. Et voilà. Bon, je ne suis pas mariée. Mais oui, je pense que la question ne s'est jamais posée. C'était plutôt la question de quand, finalement. À quel moment on aurait des enfants ? Mais oui, j'en aurais.

  • Speaker #1

    C'était une évidence. Dans la fratrie, toi, tu es la première ?

  • Speaker #2

    Oui, je suis la première. Mes frères ont deux ans et quatre ans de moins que moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce qu'est venu ce moment où vous vous êtes dit pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    On s'est dit ça sur le vieux port à Marseille. C'est drôle. On était partis en week-end tous les deux. Et en fait, moi, j'avais envie de me marier en premier. pour faire un voyage en Polynésie de trois semaines. Et je savais très bien que quand j'aurai mes enfants, je partirai pas trois semaines sans eux. Et finalement, c'était plus Sylvain à ce moment-là qui avait envie d'avoir des enfants. Et puis, en fait, on avait prévu d'aller à Cuba six mois après. Et à l'époque, il y avait les moustiques, etc. Il y avait le Zika, en fait. Donc, on avait dit, en rentrant de Cuba, on se lance. Et j'ai jeté ma plaquette de pilule le dernier jour à Cuba. Et c'était cool. J'ai mis quatre ou cinq mois à tomber enceinte. Et donc... Ce qui m'a paru assez long à ce moment-là. Et une fois qu'on est enceinte, on dit en fait... Oui, en fait non, c'était pas long. C'était carrément pas long.

  • Speaker #1

    Comment c'est passé cette grossesse ?

  • Speaker #2

    Nickel. Moi, j'ai eu le sentiment que j'étais faite pour ça. Pour être enceinte, faite à l'été. Ouais, une évidence en fait. Là où dans mon corps, moi j'ai souvent pris du poids. J'ai toujours plutôt eu des kilos en trop. J'ai pas eu une seule vergeture pendant ma grossesse. et pour moi c'était je sais que c'est pas factuel mais pour moi c'était le signe que j'étais faite pour être enceinte et après il n'y avait pas de question là où Je ne suis pas trop quelqu'un qui est hyper sûr de moi, hyper confiance en moi. Mais là, sur ça, c'est pareil. Il n'y a pas de sujet, en fait.

  • Speaker #1

    Parce que tu es infirmière péricultrice, donc tu avais quand même des bases, je suppose. Et tu t'es quand même fait accompagner. Tu as eu un projet de naissance, un suivi ?

  • Speaker #2

    Alors, sur le premier, finalement, oui et non. Alors, c'est un peu le côté un peu traître d'être infirmière péricultrice. C'est que... Il y a un côté aussi où j'avais l'impression d'être mieux préparée, de savoir à quoi m'attendre. Je savais qu'il y aurait la nuit de la java, je savais que mon bébé n'allait pas faire des nuits complètes tout de suite, qu'il n'allait pas dormir à la mater, il y avait des choses que je savais. J'étais assez sûre de moi sur ça, ce qui bien sûr... C'est pas tout passé comme ça, évidemment. Mais je pense qu'il y avait des choses où du coup, et puis j'avais mes copines de l'école de Puert, on était ensemble, on est toujours aujourd'hui hyper soudés. Et à l'époque de Noé, en fait, on était quatre enceintes en même temps. Donc on est un groupe de cinq. On était quatre enceintes en même temps, avec des termes entre mars et juillet. Donc il y en a une qui est née en mars, qui vient d'avoir six ans. Une, Noé est née en mai, l'autre est née début juin, et le dernier est né mi-juillet. Donc en fait, on a aussi vécu ça tout ensemble. 3 des 4, c'était une première grossesse, donc on a pas mal échangé, on s'est vus toutes les semaines, on s'est fait des restos, on a passé du temps ensemble, on a partagé ça, ça c'était top. Ah bah oui je pense effectivement dans les moments de doute il y avait leur côté puerre qui rassurait, il y avait une qui allait avoir du coup son premier enfant, non son deuxième pardon, qui avait déjà un premier enfant donc voilà il y avait l'expérience des mamans de certaines et l'expérience de puerre et ça voilà ça m'était en confiance après du coup ce qui fait que sur la naissance j'ai fait mes cours de prépa, oui je m'étais dit je vais prendre la pré-régulière le plus tard possible mais en fait sans vraiment me préparer correctement au final. Après, analyse un peu du truc et cheminement, je suis allée comme ça, en me disant oui, j'ai pas envie de prendre la péri, y'a à peine mis un pied à l'hôpital, on verra, je repousserai, tant que je peux, ça le fera.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé, constatement ?

  • Speaker #2

    Ça s'est passé en post-terme, déjà, donc le rendez-vous de J1, où j'étais suivie, le rendez-vous du post-terme, mais pas le jour du terme, il est à J1, voilà, y'avait un col qui était plutôt favorable, etc. La sage-fan nous a proposé que... En fait, la nuit d'avant, on avait consulté parce que j'avais des petits saignements. Et la sage-femme nous avait dit, vous habitez loin. Donc, on a dit, non, non, dix minutes, repartez. En fait, le travail n'a pas commencé. Les petits saignements, c'est sûrement que le col travaille. Donc, peut-être que vous allez revenir dans deux heures ou dans deux jours. Et donc, le lendemain, on avait le rendez-vous de J1, du coup. Donc là, le col était déjà, j'avais déjà un col qui était à 1,2 depuis déjà le rendez-vous du neuvième mois. En fait, celle de la veille nous avait dit, peut-être qu'on vous fera un décollement de membrane. Donc, j'ai suggéré ça. La sage-femme a dit, mais en fait... là si je vous décolle les membranes peut-être vous allez rompre et vous allez rester oui enfin là je suis agie donc à un moment donné je vais venir pour rester c'est factuel tu ne te sentais pas grosse à ce moment là en fait j'avais besoin de me répéter à longueur de journée ça va se terminer j'avais beau savoir savoir qu'une grossesse c'est 9 mois plus ou moins quelques jours ou pas bref mais il y avait quand même un moment donné où j'avais l'impression que jamais ça allait s'arrêter j'allais rester enceinte toute ma vie. Et non, ce n'est pas possible, ça n'arrive pas. Mais voilà, donc elle a fait le décollement de membrane, elle nous a donné des conseils en mode alors, est-ce que vous avez toujours des rapports sexuels ? Donc, vous allez mettre un coussin sous vos fesses, vous faites pipi avant, comme ça vous n'avez pas besoin de faire pipi après. Bref, elle nous a fait tout un laïus de comment faire l'amour en quatre leçons. Elle nous a dit ça, elle nous a raccompagné à la porte, et une fois qu'on avait fait quelques pas dans le couloir, elle a levé la main en mode, allez, bonne soirée les jeunes ! Sous-titrage Société Radio-Canada c'était très drôle ça nous a beaucoup fait rire donc bref et dans la nuit en fait j'ai eu des contractions j'ai pris un petit bain j'étais bien et puis à un moment donné voilà un bain puis j'ai pris un deuxième entre deux j'avais pris une douche enfin bref et donc à un moment donné on est arrivé à la mater vers 5h 5h30 et la sage-femme qui nous a accueillis c'était une que je que je connaissais de visu puisque je travaille vraiment juste à côté avec qui j'avais un bon feeling parce que c'est celle avec qui on échangeait facilement qui nous a dit c'est aujourd'hui que vous allez être parents et là il y a un côté ah ouais ok on est à quelle date ok 31 mai bon bah il va naître le 31 mai donc voilà le travail a commencé En fait, j'avais très mal dans le dos, dans les reins. Donc, j'ai pris un bain, etc. Puis, à un moment donné, rapidement, je n'avais pas de répit, en fait. J'avais vraiment une douleur constante. Donc, c'est là où j'ai dit, j'ai mal. L'équipe venait juste de changer. Et puis, on pose une péridurale, en fait. Je n'ai pas su dire. En fait, j'aimerais d'autres propositions. À ce moment-là, avec le recul, ça s'est passé comme ça. Ça devait se passer comme ça. Je n'ai pas su le dire. On n'a pas su le dire. Enfin, bref. Donc j'ai eu ma pérille, au final mon bébé n'était pas bien positionné, il ne regardait pas le sol, il regardait le plafond, donc ils ont essayé de modifier sa position, etc. Ah,

  • Speaker #1

    tu as eu des versions pendant que tu...

  • Speaker #2

    En fait, ils essayaient, pas une version, mais ils essayaient en gros de le repousser pour le tourner. D'accord, ok. Le repousser parce que le fait qu'il appuie sur le col, c'est quand on appuie sur un truc, on n'a pas de... il n'y a pas de mouvement possible donc elles ont essayé de faire ça et ça se modifiait un peu ce qui fait que juste avant ça je lui ai dit mais du coup c'est compatible avec une voix basse elle m'a dit ben oui oui là quand vous poussez on sent qu'il modifie sa position donc ça va aller etc et puis à un moment donné j'ai eu un peu plus mal on a rappelé un anesthésiste qui a remis de la pérille et puis du coup au moment de pousser je sentais pas des masses j'ai entendu la périsse déclencher parce que la périsse déclenchait une fois par heure en fait sauf si j'appuyais en plus mais Finalement, ce n'était pas un débit constant, c'était une fois par heure, il y avait une petite dose. Et en fait, quand j'ai entendu ça, je me suis dit, non, il ne faudrait pas qu'elle ait une dose supplémentaire. Déjà, elle me dit c'est bien, mais en fait, je ne sais pas en quoi c'est bien ou ce n'est pas bien, puisque je ne sens pas. Donc voilà, j'ai poussé une demi-heure, ça n'a pas fonctionné. Donc on a essayé la ventouse, elle a lâché une première fois, puis une deuxième fois. Ils ont changé d'instrument, puisqu'il y avait une plaie au niveau de sa tête suite à la ventouse. Ils ont essayé de mettre les... forceps, mais il était trop bas, si j'ai bien compris. Et puis, en fait, il avait un hématome au niveau du crâne. Ils ont fait une écho, en fait, à travers mon périnée pour voir si le bébé progressait ou si c'était la taille de son hématome. Je ne sais pas non plus. Ou si c'était la taille de son hématome. Effectivement, en le bébé, factuellement, la distance entre son crâne et la peau de mon périnée ne bougeait pas. Donc là, ils ont appelé un deuxième gynéco. C'est un peu cliché, le mec qui fait 1m90 qui débarque, spatule et échec. Et donc là, ils ont dit césarienne et j'ai eu l'impression que le mot n'était pas terminé, que le brancard était à côté de ma table d'accouchement. Il y avait dix personnes dans la piole. On a traversé le couloir à toute vitesse.

  • Speaker #1

    Et personne avant ça t'a dit qu'il y avait une possibilité ?

  • Speaker #2

    Même dans ta tête,

  • Speaker #1

    tu ne t'étais pas dit ?

  • Speaker #2

    Si, au moment où il n'était pas très bien positionné, moi je l'avais dit. Et puis à un moment donné, le liquide commençait un petit peu à se teinter. Moi, c'est un truc auquel je m'occupe. À l'époque, je travaillais en réanimation néonatale, avec des enfants qui ont parfois des naissances difficiles. qui ne se fasse pas bien, ce qui a son sens après dans la suite de l'histoire. Et du coup, cette histoire de liquide teinté, ça m'inquiétait un peu. Et en fait, la Sacha m'était très rassurante. On avait un super feeling. En plus, elle avait le même prénom que ma mère. J'ai le même prénom que sa fille. En gros, elle avait le même sac que j'avais, le sac des affaires de bébé. Il y avait vraiment un super feeling. Et elle était hyper rassurante en disant Ok, il y a un liquide qui se teinte un peu, mais on n'est pas sur un liquide méconial. Et puis, en fait, il n'y a aucun autre signe à côté. Donc, tant que ça, tout va bien. Donc, deux, trois fois, j'avais dit Mais est-ce que c'est compatible avec la boabasse ? Et oui, oui, oui. Et là, pouf, c'est à rien. Elle n'avait pas fini de mot que j'étais déjà sondée sur le brancard à traverser le couloir.

  • Speaker #1

    Et ton homme, là-dedans ?

  • Speaker #2

    Mon homme a été écarté. écarté et puis du coup j'ai eu ma césarienne sans lui, je pleurais sans lui, il l'envoie pas c'était le césar code rouge donc il fallait que dans les 10 minutes il soit sorti donc voilà, il a été écarté moi je pleurais, pleurais en plus arrivé dans la salle de césar l'anesthésiste me dit, tenez le masque sur votre visage et je lui dis, mais je vais pas avoir une anesthésie générale, enfin, il me dit ça dépend si le produit que je vous ai poussé tout à l'heure dans la salle d'accouchement va être suffisant ou pas donc là en plus je me dis mais c'est pas possible je peux pas m'endormir là enceinte et me réveiller après avoir eu le ventre ouvert et mon bébé en fait j'ai su après qu'ils avaient anticipé que comme la position du bébé était pas top il y aurait sûrement besoin d'instruments et donc c'est là aussi où il avait poussé d'autres médicaments dans la péridurale pour que l'anesthésie soit plus grande et au cas où ça finisse en césarine d'où le fait aussi peut-être que tu sentais pas des masses il y a sûrement un enchevêtrement de trucs ouais Donc voilà, je pleurais tellement pendant la césarienne qu'à un moment, il me dit, mais il est là, il a pleuré, vous l'avez entendu ? Je pleurais tellement, j'avais même pas entendu. Au final, il a dû avoir un petit cri, puis un petit coup de moins bien. Et puis en fait, dès qu'il est arrivé sur la table de réanimation, il a été séché, il a vite...

  • Speaker #1

    Il a repris de la...

  • Speaker #2

    Il a vite repluré, il a été mis en pourapos sur mon conjoint très très vite. Et l'oxygène de puriculture qui était avec nous, du coup, il l'a pris en photo avec son téléphone perso. Ils sont venus me le montrer. en fait c'est un moment où je commence à me calmer il était né, il commence à me recoudre elle est venue me dire mais ça y est il est en peau à peau sur son papa donc là elle l'a nommé et en montrant la photo donc là je me suis remise à pleurer complètement effondrée enfin effondrée de soulagement de bonheur et aussi de rater ça en fait, de rater ce moment de la rencontre de ma vie que j'ai raté quoi qui s'est pas passé comme on l'avait imaginé c'est ça, je pense que toute la grossesse j'ai imaginé le regard de mon conjoint qu'allait découvrir ce bébé et... et j'ai pas eu ça et on le reparlera pas c'est pas grave aujourd'hui j'allais dire je suis en paix avec ça ça s'entend vachement non c'est encore très présent ça faisait longtemps que j'avais pas pleuré en le racontant ça allait mieux mais voilà on a raté ça c'est comme ça c'est trop tard c'est passé après c'est aussi la façon dont ça s'est passé pour Noé ou pour la deuxième grossesse et la deuxième accouchement j'ai dit en fait je vais faire différemment et si ça s'était bien terminé pour Noé j'aurais sûrement pas eu le deuxième accouchement que j'ai eu donc aujourd'hui voilà je sais que ça peut-être ça devait pas arriver pour cette raison mais en tout cas c'est arrivé et on en a fait quelque chose d'autre et voilà et puis après après t'es remontée en chambre donc avec tes deux hommes ouais alors je suis descendue en salle de réveil d'abord heureusement ils ont pu venir avec moi en salle de réveil et puis le bon regardez ma houlie en salle de réveil ah bon ? ouais c'est à dire que la sache-femme m'a préparé m'a dit le grand quartier va venir vous chercher donc elle avait tout enlevé, j'étais dans un coin et en fait au bout de une demi-heure,

  • Speaker #1

    trois quarts d'heure ton mari et

  • Speaker #2

    Noé étaient dans la chambre et mon conjoint a dit c'était hyper bizarre parce que du coup il n'y avait que moi et lui dans la chambre il n'y avait pas de la place, c'est à dire une chambre d'hôpital sans le lit de malade c'est quand même assez vide et puis en fait il m'avait descendu mon téléphone quand ils étaient venus et donc je lui avais envoyé un message pour dire elle me prépare et j'arrive et plus de batterie parce qu'on avait pas du tout anticipé sauf qu'en fait le j'arrive ça a été une bonne heure plus tard donc lui commençait à s'inquiéter mais effectivement je suis remontée dans ma chambre du coup il était minuit quelque chose et est-ce que t'as fait la première tétée d'accueil ? ouais du coup quand ils sont descendus en salle de réveil on a pu faire la tétée d'accueil et là t'as eu le lien avec ton fils ? oui alors après quand on est sortis du bloc avant de descendre en salle de réveil ils me l'ont posé sur moi quelques instants qui étaient les secondes les plus courtes et les plus longues de ma vie au final. Mais au final, quand ils l'ont posé, je me suis dit, mais ça pourrait être n'importe quel autre bébé, j'en saurais rien.

  • Speaker #1

    Oui, tellement ça pavé qu'il n'est pas...

  • Speaker #2

    Comme je n'ai pas vu quand il est sorti de mon ventre quand même. À ce moment-là, je me suis dit ça, en fait. Je me suis dit, en fait, ça pourrait être n'importe quel bébé, je ne le saurais pas, en fait. Je ne saurais pas le... Bon, après, il avait une grosse trace. de ventouse et de forceps sur le front donc si c'était bien le mien et puis il n'y avait aucun doute possible il a tout de suite été sur mon conjoint la première pensée ça a été ça ça pourrait être n'importe quel bébé que j'en saurais rien et je sais très bien que c'est lui mais à ce moment là je me suis dit ça

  • Speaker #1

    Ouais, et puis avec tout le chamboulement émotionnel que tu avais vécu juste avant, et puis si tu étais en pleurs, etc., c'est sûr que ça...

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #1

    j'ai eu la perception et tout autre.

  • Speaker #2

    J'ai eu la peur de ma vie, comme je m'occupais, quelques mois avant jusqu'à être arrêtée, je m'occupais d'enfants dont les naissances ne se passent pas bien. Donc en fait, au moment où ils ont dit césarienne, moi je me suis imaginée... Je me l'ai imaginée dans une des chambres précises du service, avec une installation précise. Et je me voyais pleurer au pied du lit de mon bébé parce que pendant trois jours, je n'avais pas le droit de le prendre dans les bras parce qu'il y avait une procédure spécifique que je connais et que j'ai appliquée avec d'autres enfants, mais là, c'était le mien en fait. Quand ils ont dit vraiment césarienne, je me suis imaginée soit il va mourir dans mon vagin, soit il va finir en réanimation. et ça va pas bien finir donc c'est aussi pour ça je pense que toute la césarienne j'ai pleuré, pleuré,

  • Speaker #1

    j'avais hyper peur ça se comprend aussi je pense et donc les premiers instants se passent plutôt bien quand même t'as sûrement un peu mal ouais mais pas tant que ça franchement la

  • Speaker #2

    mobilité dans mon lit elle est pas parfaite après tu vois retour en chambre à minuit

  • Speaker #1

    Fatiguée.

  • Speaker #2

    J'ai mangé un petit truc, il a têté, j'étais très rassurée qu'ils n'avaient pas donné un bib, un complément ou autre. Il a têté, mon conjoint est resté, on a dormi. Le lendemain matin, elle m'a enlevé ma sonde, je me suis levée, j'ai pu prendre une douche, même négocier un shampoing pour l'après-midi. Mais j'ai eu mon shampoing. Après, ça s'est fait. Oui, on avait eu peur. Sylvain a été choqué de la ventouse notamment. mais on était dans notre bulle en fait ces trois jours en maternité c'était top en fait on était dans notre bulle les petits papillons qui volent autour les petits oiseaux et puis on avait bien limité les visites

  • Speaker #1

    Oui, mais tu étais au courant déjà il y a 6 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je savais que trop de visites, c'était pas forcément...

  • Speaker #1

    C'est bien de le redire, pour ceux qui vont nous écouter.

  • Speaker #2

    Après, j'ai des amis pour qui c'est important d'avoir eu plein de visites, etc. Pour moi, je savais très bien comment ça se passait en maternité. C'est-à-dire que quand tout le monde s'en va à 19h, les enfants se mettent à pleurer, on est fatigué, etc. Donc, il n'était pas question de ça. On a eu nos parents et mes grands-parents qui sont venus une demi-heure à tour de rôle chaque jour. ce qui fait qu'on a pu faire des siestes dans la journée quand on a eu la nuit de la java le lendemain on a pu bien récupérer quand on accumule pas aussi de la fatigue parce que ça faisait déjà deux jours que j'avais pas dormi la nuit du terme on avait consulté puis après on était arrivé au milieu de la nuit à un moment donné il faut aussi t'as eu une césarienne c'est quand même une opération c'est quand même une opération c'est là où on se dit en fait je viens avoir la première opération de ma vie j'ai eu la même chose la première oui ou non j'avais eu les amygdales toutes petites oui Pas de souvenirs et pas de... Oui,

  • Speaker #1

    une grosse trace.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Une belle trace.

  • Speaker #1

    Et le retour à la maison, alors ?

  • Speaker #2

    Bien, passer la galère de mettre le siège auto dans la voiture, qu'on avait pourtant regardé, le cosy, ça ne s'attendait pas à tout ça. Donc, le petit coup de stress sur le parking. Mais non, ça s'est bien passé. Mon conjoint a pris séjour. Pas tout d'un coup, mais en fait, Noël est né le 31 mai et mi-juillet, il quittait son boulot actuel pour un nouveau boulot. Donc, ce qui fait qu'il a eu... à l'époque il y avait deux semaines donc il a eu les quelques jours puis comme ça allait à la maison il est retourné bosser genre dix jours et après il a eu plein de temps à la maison parce que comme il a terminé un boulot et qu'il a commencé l'autre qu'un mois après on a eu quasi tout l'été ensemble entre la naissance le 31 mai et le 20 ou 25 août il a dû recommencer son nouveau boulot il a dû bosser quinze jours donc en fait c'était cool c'était franchement royal

  • Speaker #1

    Et donc mise dans la place de l'allaitement, parce que ça, c'est quelque chose qui te tient à cœur. Nickel.

  • Speaker #2

    Nickel, si ce n'est qu'au bout de dix jours, le poids n'était pas dingos. Et là, je ne comprenais pas en fait. Parce que tout était suffisamment, les couches étaient si, elles étaient bien pleines comme il fallait, ta ta ta. Tous les critères pour moi étaient ouverts. Et pour autant, il y avait ce poids qui stagnait. Et en fait, j'ai vu une pédiatre que j'avais choisi de faire suivre Noé dans un cabinet où je connaissais plusieurs pédiatres. Bref, ce n'était pas la pédiatre que... Enfin bref, j'ai eu le rendez-vous qu'il y avait. Et en fait, elle m'a dit, tout est OK, il t'aide suffisamment, etc. On se revoit dans quatre jours, mais je suis sûre que ça va aller. Et effectivement, quatre jours après, il avait pris un poids dingue. Et à quatre mois et demi, il faisait neuf kilos. Donc, autant te dire que... Oui, ça va. Voilà. Mais vraiment, elle a été aussi... Elle m'a dit, mais tout va bien, effectivement. C'est là aussi où, du coup, en tant que puerre, j'étais un peu... Je ne comprenais pas pourquoi il ne prenait pas du poids, alors qu'il était suffisamment. que je savais que j'avais du lait, qu'il faisait bien pipi, bien caca. Là, il y a eu à un moment donné un petit coup de stress en mode, pourquoi il n'a pas pris de poids ?

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #2

    pas grand-chose, alors que tout est OK. Et en fait, juste elle m'a dit, mais effectivement, tout est OK. Donc, il n'y a pas de problème. En gros, tu viens de sortir de la mater, effectivement, il y a le changement entre la mater, la maison. Voilà, on se revoit dans 4-5 jours, je ne me rappelle plus. Et ça va aller, effectivement. Juste, elle ne m'avait pas culpabilisé. Elle m'avait juste... mis en confiance, rassuré et roule ma poule.

  • Speaker #1

    Il en faudrait plus, c'est comme ça.

  • Speaker #2

    Il en faudrait plus, ouais. Et alors,

  • Speaker #1

    l'idée d'avoir un deuxième... Toi, t'as allaité combien de temps avant le deuxième moment ?

  • Speaker #2

    Pour Noé, j'ai allaité 8-9 mois.

  • Speaker #1

    et t'as repris le travail ?

  • Speaker #2

    j'ai repris le travail au bout de il avait presque 4 mois, j'ai repris le travail de nuit donc là effectivement au bout d'un moment tirer la nuit quand t'es au boulot, tu rentres du boulot tu vois pas ton enfant, il est déjà en garde il faut que tu tires avant d'aller te coucher donc travailler une nuit de 12h, c'est à dire que tu commences à 19h30 tu finis à 8h, t'arrives chez toi avant 8h30, il faut que tu tires avant d'aller dormir au bout d'un moment c'était clairement dur même si en soi, quand je tirais au boulot, j'avais beaucoup de lait, j'avais aucun problème pour fournir les quantités, etc. Mais il y a un moment donné, la fatigue, les nuits, tirer son lait avant d'aller dormir après une nuit de boulot, je pense que c'est vraiment... Pour moi, ça a été hyper dur. Et donc, il y a une fois ou deux où tu ne tires pas parce que tu as la flemme, et puis au niveau de la tension des seins, ça le fait. Et puis forcément, après, ça impacte sur ta lactation. Et puis bon, je pense que c'était... commencer à enclencher le truc de l'arrêt. Et puis à un moment donné aussi, on attendait qu'il dorme la nuit, la nuit entière. Là aussi, en tant que puer, je ne sais pas pourquoi, j'avais en tête trois mois. Je pense que j'avais eu des copines, leur bébé s'était mis à dormir à trois mois. Donc en fait, en gros, trois mois et un jour, j'étais là. Ah, bon, il n'a pas dormi cette nuit. Le lendemain, ah bah non, toujours pas. Et il y a un moment donné où du coup, quand tous les matins on se réveille en se disant en fait, c'est toujours pas cette nuit qu'on a fait une nuit complète. Donc voilà, on a décidé à un moment donné d'initier un sevrage nocturne en tout cas. Ce qui a plutôt bien marché au départ. Après non, on avait des entractes. On s'est réveillées entre une heure et trois heures la nuit. Voilà, le sommeil était un gros point. Avec Noé, l'endormissement aussi, on le berçait longtemps. Comme j'ai dit, il faisait 9 kg à 4 mois et demi. Donc en fait, bercer à bras un enfant de 9 kg... Pendant longtemps, c'était un peu dur physiquement, mais aujourd'hui, il a 6 ans, il dort bien, tout va bien.

  • Speaker #1

    C'est un passage. C'est ce que je me dis aussi, c'est un passage.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parfois très long.

  • Speaker #2

    Parfois c'est long, et puis le manque de sommeil, c'est dur. Moi, j'ai trouvé que c'était hyper dur, et puis en fait, on avait des attentes qui n'étaient pas réelles. En fait, d'attente qui dorme à 3 mois, c'était... Oui, il y en a qui le font, mais soyons clairs, ce n'est pas la majorité. Mais oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est ce qui est vendu par nos parents, par tout le monde. Mais

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est là où je trouve plus dur d'avoir des attentes qui ne sont juste pas réalistes. C'est-à-dire que vraiment, tous les matins, je me levais en disant Bon, ce n'est pas encore cette nuit qu'il a dormi une nuit entière. ce qui fait que tous les matins, c'était dur. Là où parfois, d'avoir plus de recul, de se dire, il dormira quand il dormira, ou là, il a dormi, c'est OK, on prend, on en magazine, et puis ça compensera, des fois, il ne dormira pas. Mais bon, on n'est pas toujours en capacité d'avoir du recul comme ça, d'avoir... Puis la fatigue aidant, ça n'aide pas non plus.

  • Speaker #1

    je pense que le manque de sommeil c'est torture,

  • Speaker #2

    ça a été des techniques de torture,

  • Speaker #1

    la guerre etc donc il y a bien une raison alors quand est-ce que vous vous dites on va se lancer dans le projet du deuxième,

  • Speaker #2

    au début du confinement on va passer le baby clash du premier ah t'as eu un baby clash ? il avait 15-16 mois je pense que moi je l'avais pas confié en fait c'était pas possible pour moi, c'était dur je suis un peu... Maman Louvre, Louvre, Louvre-Poule.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que quand...

  • Speaker #2

    Il était confié ici à la crèche, mais la semaine quand on bossait, mais en fait le week-end, jamais on ne l'avait confié au papi-mamie, jamais on était partis tous les deux en amoureux, même 24 heures pour se retrouver en fait. Et je pense que... Vers 15 mois à peu près. En fait, j'avais quand même passé ma grossesse à lui dire on va être fatigué, ça va être dur, des fois on va s'envoyer bouler, il ne faut pas qu'on se braque, on sera fatigué et ça va être... On avait quand même bien notion de ça. Donc je pense que la première année, ça a été un peu un fil conducteur. Ok, on est fatigué. Ok, des fois, on s'accroche, on se parle mal. Mais on est fatigué, ça va passer. Et puis finalement, il y a un moment donné, je pense, la fatigue aussi rattrape. Et puis on avait besoin, je pense, de se retrouver. Donc il y a eu un moment donné, là, c'était un peu dur. à un moment donné, pris l'option de le confier, de partir 24 heures, se retrouver tous les deux, faire le point et puis se rendre compte, surtout moi, parce qu'effectivement, moi je me pose 15 000 questions à l'heure et que mon mec s'en pose plus vraiment jamais. Peut-être qu'un juste milieu entre nous deux serait bien. Mais bref, on est fait comme ça. Donc pour moi, il y a un moment donné où je me suis dit effectivement, on a eu cette période dure mais de toute façon, nous, on continue ensemble. Il n'y a pas de questions, on y va. Beaucoup de communication. Donc ça, c'était fin 2019. Noé avait un peu plus de mois, je crois que c'était ça, 15 mois. Et donc, 2020, le mars 2020, le confinement, etc. En mode, mais en fait, c'est quoi l'essentiel ? Là, oui, on y ferme tout. Mais vraiment, dans les quelques jours, en plus, nous, on a appris le confinement. On était au ski, complètement déconnectés de la réalité. Et de se dire, en fait, c'est quoi l'essentiel dans la vie ? Notamment, c'est ça, avoir des enfants. Donc j'ai envoyé un message à ma sage-femme Fissa sachant que tout allait être fermé, etc. Je voudrais enlever mon stérilet et en fait elle m'a reçu dans les premiers jours du confinement ce qui n'était pas un motif en soi normalement. Donc voilà, mars 2020, j'ai enlevé mon stérilet. Sylvain était un peu moins prêt que moi mais bon, dans l'idée où pour Noé ça avait mis 4-5 mois... ça ferait son chemin d'ici là. Au final, je suis enceinte en avril 2021. Donc, 13 mois plus tard.

  • Speaker #1

    Ça a été long, là ?

  • Speaker #2

    Oui, ça a été long. Je pense que jusqu'aux 4-5 mois que j'avais mis pour Noé, ça allait. Et puis après, ça fait 5 mois, 6 mois, pourquoi je ne suis pas enceinte ? Après, il y a un moment donné, je me disais, si je tombe enceinte là, il est très loin de Noël, moi je suis née déjà au moment des fêtes. Bon, ce n'est pas grave, ce sera bien, c'est le mois prochain. Donc, il y avait des petits trucs comme ça, où j'arrivais à... consolé un peu, puis à un moment donné, pourquoi ça ne marche pas ? Alors que j'ai l'impression de mieux connaître mon corps. Et puis, pourquoi ça ne marche pas ? Alors, pour Noé, ça a marché. Donc, on avait commencé des examens. Moi, j'avais une hystérosalpingographie qui était prévue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #2

    tu peux expliquer ce que c'est ? C'est une radiographie des trompes et de l'utérus. On injecte un produit, a priori. Donc, je ne l'ai pas eu au final. Mais il paraît que ça fait mal, non ? Donc il était programmé et en fait, quand tu as cet examen-là, il faut que tu fasses un test de grossesse deux jours avant parce qu'effectivement, s'il y a une grossesse, tu ne le fais pas. C'est ce qui s'est passé pour nous. Ah ouais ? Oui. Mais Sylvain, du coup, avait fait lui son spermogramme. Ok. J'étais calée à peu près sur les mêmes 15 jours.

  • Speaker #1

    C'est un peu pour eux,

  • Speaker #2

    on va dire. C'est un peu plus simple, Le spermogramme était bon, les premiers résultats étaient bons. Et en fait, je suis tombée enceinte. Donc avant le spermogramme, il faut avoir une abstinence donc il y a eu en gros le rapport juste avant en se disant bon après pendant 2-3 jours il se passe rien et en fait c'est ce rapport là qui a donné la grossesse vous étiez tous les deux peut-être aussi psychologiquement frais après je me dis mais pourquoi il a calé le spermogramme là alors qu'effectivement ça va tomber pile au moment où j'ovule moi j'avais acheté des tests d'ovulation je prenais des compléments alimentaires pour favoriser la... il a fait condituer et je me dis mais pourquoi il a pris pile le rendez-vous du spermogramme même si évidemment il n'avait pas en tête mon calendrier d'ovulation qui en plus parfois peut être un peu variable à un jour ou l'autre et au final après quand elle a dit la grossesse du coup c'est tel jour ou tel jour bah non en fait tel jour il y avait l'hospital donc en fait on sait que super nouvelle donc au final après 13 mois c'était long mais ça y est ce bébé était là donc il y a eu un petit coup de non je me réjouis pas tout de suite Je veux être sûre, parce que j'ai fait un test un soir avec une barre ultra pâle. Et pour Noé, j'avais toujours deux tests. C'est-à-dire que je savais que quoi qu'il arrive, je pouvais toujours faire un deuxième. Et là, cette fois-là, même les fois où j'avais fait pendant cette année d'attente, j'avais toujours deux. Comme ça, si jamais le premier était foireux, j'avais un sous la main. Et là, je devais bosser en 12 heures les deux jours suivants, c'est-à-dire de 7h30 à 20h.

  • Speaker #0

    Et je me dis mais en fait il faut que je sache si je vais avoir mes règles ou pas parce que quand je suis 12h au boulot je peux pas forcément aller toutes les 2h aux toilettes vérifier si j'ai pas mes règles. donc je devais les avoir sur un des deux jours et en fait du coup je fais à 20h la Noé dans son bain je fais le test et on le regarde ensemble et là au début je lui dis bah tu vois c'est négatif et en fait tous les deux on se penche en fait on dirait quand même qu'il y a une petite barre qui était très très pâle mais j'avais pas ce fucking deuxième test donc toute la journée le lendemain j'étais un peu dans l'attente mon mec était chargé d'aller acheter en pharmacie parce qu'en travaillant de 7h30 à 20h

  • Speaker #1

    Oui, c'est fermé, tu vas à la pharmacie de garde, tu sais pas où aller.

  • Speaker #0

    Donc bref, mais non, c'était positif. Ce bébé est resté bien accroché.

  • Speaker #1

    Alors comment t'as vécu cette grossesse ? Et surtout de la préparation par rapport à l'accouchement ?

  • Speaker #0

    La grossesse s'est bien passée. J'ai eu un peu plus de mal à prendre du poids, voir des changements de mon corps, etc. Ce qui était un peu paradoxal, je me disais ça fait un an que j'attends ça. Et voilà, mais quand même, j'ai pas été malade. J'ai eu quelques petites nausées. J'ai eu mieux. Bon, rien de méchant, pas de vergeture. Donc non, non, grossesse top. Et là, par contre, je me suis dit, OK, en fait, pour un accouchement, j'avais dû lire à un moment donné que l'accouchement, en gros, il y avait 50%. C'était le bébé qui influait sur le déroulé de l'accouchement. Et 50%, c'était la maman. Je me suis dit de toute façon je pourrais pas agir sur la partie bébé mais je vais faire en sorte d'agir pour ma partie à moi. Donc j'ai fait plein de choses. Dans la préparation avec ma sage-femme j'ai fait de la sophro. J'ai fait de l'hypno-natale aussi avec Sarah qui est autour de Rennes. Voilà ça m'a beaucoup aidée. trouver le lieu ressource, etc. Et puis, j'avais aussi acheté une préparation avec une doula. En plus, on était encore en 2021, il y avait quand même des restrictions encore, donc pas mal. Donc, c'était une préparation. Il y avait des petites vidéos sur avoir confiance en soi, etc. Il y avait un groupe WhatsApp. On était une dizaine de mamans avec des termes sur une fourchette d'un mois. Et puis en fait, les petites vidéos m'ont fait du bien parce que moi, je suis infirmière-péricutrice, donc je suis dans la santé. Je m'occupais d'enfants dont les grossesses ne se passent pas bien ou les naissances ne se passent pas bien. Donc j'avais quand même un prisme qui était quand même... La naissance n'est pas forcément toujours rose. le corps il est pas toujours bien fait etc et en fait ces vidéos m'ont aidé à changer mon prisme mais sans que ce soit pour moi en fait des fois t'as l'impression que t'opposes c'est soit l'accouchement à l'hôpital sous Péry soit l'accouchement dans une forêt ou chez toi au milieu des bois en fait il n'y avait pas d'entre deux et là avec cette douleur c'était ça que j'aimais bien c'est à dire que l'essentiel finalement c'était que tu aies un bon vécu de ton accouchement et que tu sois bien informée mais ça m'a quand même aidé à changer mon prisme de toutes les naissances qui ne se passent pas prématurément ou cata et effectivement le corps de la femme il est quand même fait pour etc donc Donc là, je me suis quand même préparée avec ces vidéos, l'hypno-natale, l'asophro, j'ai fait aussi des massages femmes enceintes. Je me suis gonflée d'ocytocine, je me suis informée aussi sur comment se passe le corps et le cerveau au moment de l'accouchement, avec des podcasts dont Michel Audan, avec la BD en essence de Lucille Gomez. des livres comme ça. Et en fait, un ensemble de tout, je me suis vraiment dit, il faut que je me gorge d'ocytocine, de plaisir, de bonheur. Et voilà, je vais agir sur ma partie. Il restera les 50% du bébé, mais moi, je vais faire mon job sur ma partie.

  • Speaker #1

    Et alors, comment ça s'est passé le jour J ?

  • Speaker #0

    Ça s'est passé que le jour J, j'étais en train de terminer le tome 2 de Lucille Gomez. Et le soir, à table... Je sentais un peu que mon corps travaillait un peu, ça me serrait de temps en temps le ventre, mais bon, on a mangé, etc., on s'est couché, donc j'ai bouquiné le tome 2 jusqu'à à peu près minuit, en me disant, si jamais c'est cette nuit, il serait bien peut-être que je dorme. Je n'avais pas forcément hyper envie de dormir, je vais arrêter de lire là. J'ai posé mon livre, j'ai éteint ma lumière à minuit et à 3h moins le quart, 12h30, 3h moins le quart, j'étais réveillée parce que je n'arrivais plus à trouver de place dans mon lit sachant qu'entre minuit et 2h, j'avais dû aller faire déjà deux fois pipi, donc un sommeil entre deux. Je suis allée me couler un bain. Finalement, une fois qu'il était rempli et coulé, mon bain, je n'étais pas bien dedans, donc je suis descendue en bas. J'ai allumé ma bougie, mes copines m'avaient organisé un blessing way. Donc c'est pareil, ça a été une après-midi, une journée incroyable. Elles m'ont gorgé d'amour et de positif et c'était vraiment dingos. Et elles m'avaient laissé une bougie pour que je puisse s'allumer au moment du travail. Donc j'ai allumé ma bougie, j'aurais pris une photo que je n'ai pas envoyée tout de suite. J'ai fait un peu mon truc, un peu de ballon, mais je n'étais pas très bien. Donc je suis allée aux toilettes, je suis ressortie. Et puis je me suis dit tiens, je vais quand même mettre une appli pour voir comment c'est. L'appli, en fait, j'avais à peine le temps de la déclencher. Enfin, les contractions étaient... assez fréquente, toutes les deux minutes, je crois. Donc voilà, mon conjoint, quand j'étais dans le bain, était venu me voir en mode, on appelle ta mère, parce que du coup, il y avait Noé. Je lui ai dit, non, non, mais tout va bien, là, je prends un bain, pour l'instant, ça roule. Et puis, en fait, quand je suis sortie de mon bain, ça a réveillé Noé. Donc Sylvain a passé du temps avec Noé... Pour le rendormir. Bah ouais, pour essayer de le rendormir. Et puis, à un moment donné, il est quand même descendu. Il me dit, mais il faut appeler ta mère. Je lui dis, bah là, oui, je pense qu'il faut que tu l'appelles. donc il l'a appelée elle a répondu tout de suite on avait un plan B si jamais elle entendait pas parce que oui bien sûr elle a répondu franchement genre première sonnerie elle habite à 20 minutes elle était là en 23 minutes je pense le temps de sauter dans son slip et d'arriver et en fait Sylvain était resté avec Noé tout le long moi j'ai pas réussi à quitter mes toilettes en fait j'avais complètement besoin je pense le bébé faisait sa place et et j'arrivais pas en fait dès que je me relevais de mes toilettes en disant faut que je sors je vais aller faire du ballon il faut que j'aille écrire sur mon petit cahier pour ma mère que l'école c'est entre 8h20 et 8h30 que la brioche c'est dans tel placard même si elle connait chez moi mais j'avais besoin de lui laisser deux trois petites consignes ouais je me souviens notamment l'heure de l'école en fait j'arrivais pas vraiment à quitter mes toilettes et finalement remettre ma culotte ça devenait insupportable enfin je sais pas comment expliquer Donc voilà, il y a un moment, ma mère est arrivée. À ce moment-là, j'ai cru que j'allais vomir, donc je lui ai demandé une bassine. Finalement, ma poche d'éso s'est complètement éclatée dans mes toilettes. Ah ouais ? Dans la pièce des toilettes, vraiment, ça a éclaté. Donc voilà, là, Sylvain m'a dit, il faudrait que tu sortes. Je lui ai dit, oui, je sais, j'essaye. Je lui ai dit, appelle-les pour leur dire qu'on arrive et que ça va aller vite. puisqu'en fait au rendez-vous du 9ème mois j'étais déjà à 2-3 cm elle m'avait dit que j'avais un col qui était favorable et j'avais essayé moi après à la maison d'essayer de toucher mon col en fait j'ai été curieuse bon bah j'ai jamais réussi, j'avais essayé allongée, assise Enfin, accroquée sous la douche. Mais oui. Et puis, je ne suis pas sage-femme. Mais je n'y arrivais pas. Mais ce qui fait qu'après, quand j'ai pris mon bain, j'ai essayé de sentir si je sentais quelque chose. Et clairement, là, je sentais l'ouverture. Et avec le recul, je pense que j'étais déjà 5-6. Je ne suis pas habituée, je ne suis pas sage-femme. Mais bon, je sentais bien. Et après, dans mes toilettes, une fois que la poche s'est percée, j'ai réessayé de m'examiner. Ce n'est pas bien le grand mot, parce que je ne suis pas sage-femme. Mais là, je sentais les cheveux. mais ce qui fait qu'à ce moment là je me suis dit de toute façon c'est cool j'aurai pas ma pérille parce que je tiens pas en place donc je tiendrai pas en place pour avoir ma pérille de toute façon le temps qu'on arrive j'aurai pas ma pérille et tant mieux c'est ce que je voulais mais ce qui fait qu'à un moment donné donc il a appelé l'amateur pour dire on arrive le nom etc et je pense que après j'ai perdu un peu notion du temps mais je pense qu'au bout d'un moment je me suis dit en fait là c'est soit je lui dis qu'on appelle les pompiers et que je vais accoucher là dans les toilettes soit je me mets en gros un coup de pied au cul je m'habille et on y va parce que je sentais que c'était on m'attend maintenant donc ma mère est arrivée vers 4h si je ne me trompe pas j'ai réussi à sortir des toilettes à 4h20-25 ma mère et mon mec m'ont aidé à mettre ma jambe de leggings enfin mon leggings et mes chaussures et on est monté dans la voiture on habite à même pas 10 minutes de l'hôpital je pense qu'on a mis encore moins que d'habitude pour arriver devant l'hôpital je lui ai dit tu vas chercher un fauteuil parce que si je sors de la voiture debout, je marche j'accouche là on est monté et elle est née à 4h59 donc quand on est monté ils nous ont dit on vous attendait parce qu'effectivement entre le moment où il a appelé pour dire on arrive et le moment où j'ai réussi à sortir de mes toilettes il s'est passé un peu de temps donc ils nous attendaient Et donc là, elle dit, je vais vous examiner pour savoir si le bébé est là. Je lui dis, mais en fait, il est là, je le sais. J'avais remis mes doigts, en fait, et j'avais bien senti que le bébé, il progressait. En fait, j'avais l'impression qu'il était à un demi-doigt, mon bébé. C'est l'étudiante sage-femme qui me défait juste une jambe de leggings, enfin une chaussure d'abord, une jambe de leggings, qui m'examine et qui me dit, il est dans le D3 moyen, donc dans la progression du bébé, effectivement, il était... il était très engagé et donc là chambre 11 et en fait moi j'ai vu la chambre 1 2 3 et je me suis dit pourquoi ils ne m'ont pas mis dans la chambre 1 ils m'envoient chambre 11 tout au bout ça m'a paru hyper loin de traverser le couloir ils ont demandé à Sylvain du coup si on avait fait un projet de naissance donc moi j'avais fait une petite affiche ça faisait partie de ma préparation j'avais une photo de nous trois et expliqué brièvement effectivement que la naissance de Noé avait été difficile qu'on n'avait pas découvert notre bébé au même moment, que là, on ne connaissait pas le sexe de ce bébé, et que du coup, finalement, peu importe comment ça se passait, on voulait le découvrir ensemble. On ne voulait pas qu'il y en ait... S'il y avait de nouveau une césarienne ou autre, que Sylvain sache avant moi ou autre. Et puis, j'avais mis des petits pictogrammes pour dire, voilà, j'aimerais pas avoir péri, j'aimerais qu'on soit... Dans une ambiance sympa, j'avais préparé un sac avec des guirlandes, de la musique, des balles pour les massages, les mots de mes copines, mes petits mantras. J'avais imprimé des petits mantras. Autant dire qu'on est partis de la maison à 4h30, je suis allée coucher à 5h on va dire. C'est pas du tout décoré. Le sac est resté dans la voiture. Et tant mieux. Ils nous ont demandé, je veux pas accoucher, pas en position gynéco, l'oxyde de puriculture. qui s'appelait Sylvain, comme mon conjoint. Il dit, si vous voulez, vous pouvez être sur le côté. Mais ça ne m'avait pas inspirée sur le côté quand on avait fait la préparation. Je me suis mise à quatre pattes. Finalement, ça n'allait pas. Enfin bref, je me suis retournée. Et en fait, j'ai poussé une fois. La sage-femme me dit, vous êtes en train de faire de l'aide. Votre bébé, c'est super. Je me dis, elle me raconte des craques. Elle est pour m'encourager. Et donc là, j'ai mis ma main pour toucher. Effectivement, la moitié de la tête était sortie. et donc j'ai poussé une deuxième fois et pouf elle était là donc vraiment une naissance t'aurais pas vraiment aimé non après j'ai eu une déchirure le mieux aurait pu être là mais franchement non clairement après j'ai eu la chance que ça soit passé vite parce que je suis sortie de mon lit en 3h45 elle est née à 5h on va dire pour arrondir donc en fait en 2h15 tout s'est passé Donc voilà, c'est là où si la naissance de Noé s'était passée avec une naissance sous péril, qu'il se passe bien, j'aurais jamais été là-dedans et j'aurais pas vécu ça. Ce moment finalement d'arriver à cette naissance sans péril et ce sentiment de force et de fierté incroyable en fait, de se dire... putain je l'ai fait quoi franchement j'ai réussi j'ai eu ma naissance sans péril la naissance de Noé je l'ai vécu sûrement je pense comme un échec aussi là non, là il n'y avait pas d'échec j'ai eu ma naissance sans péril presque dans mes toilettes mais j'ai eu ma naissance sans péril

  • Speaker #1

    et ça c'est à réconcilier ouais grave et même peut-être ton mari aussi devait être le temps d'être avec toi et avec votre fille le vécu pas du tout le même et puis du coup une fois qu'elle est née que je suis recousue vous

  • Speaker #0

    avez vu le sexe ensemble c'est ça donc là déjà on dit une fois du coup le bébé posé sur moi il me dit je crois que j'ai vu un zizi elle s'appelle Ninon donc autant vous dire qu'il n'y avait pas du tout de zizi mais effectivement on a regardé là le côté fille c'était la cerise sur le gâteau moi j'avais effectivement dans mes rêves de maternité il y avait quand même un gars et une fille même si ça avait été un deuxième gars ça aurait été génial parce que j'avais un prénom que je kiffais en tête etc peut-être pour le troisième je sais pas non et puis le prénom garçon c'était Nino avec une fille qui s'appelle Ninon et c'était pour ça effectivement qu'on avait choisi aussi ce prénom fille s'il n'y avait pas de troisième il y aurait quand même un Nino qui est voilà j'adore mais mais vraiment voilà une fois recousie en plus l'oxygène de la pure culture donc il s'appelle Sylvain nous dit c'est une belle date en fait c'était son anniversaire aussi à lui donc je me dis sur la naissance de Noé la sage-femme avait le même prénom que ma mère sa fille s'appelait comme moi là l'oxygène de la pure culture a le même prénom que Sylvain et la même date de naissance que notre fille il y a des coïncidences et il me dit mais vous voulez il m'a dit ça vous voulez vous rafraîchir je crois je lui dis quoi il me dit bah là là là il y a une douche en fait dans la salle d'accouchement il y a une porte avec une douche Je peux prendre une douche ? Bah ouais ! Carrément, effectivement, c'est là le parallèle entre la césarienne. Tu remontes dans ta chambre à minuit, tu passes la nuit dans ton lit, t'es levé le matin, après avoir... On t'a enlevé ta sonde, on te lève tout doux avec quelqu'un, une douche, mais pas trop vite, etc. Et là, en fait, deux heures après, même pas avoir accouché, j'étais sous la douche, après j'avais un petit déj. Là, tu te dis, mais la récupération et tout, c'est... deux salles, deux ambiances.

  • Speaker #1

    Tu as été un petit peu recousée et après, tu as eu quand même la tétée d'accueil.

  • Speaker #0

    Oui, on a fait la tétée d'accueil.

  • Speaker #1

    Et l'allaitement de... Nickel aussi.

  • Speaker #0

    18 mois d'allaitement.

  • Speaker #1

    Et alors, comment tu as fait ? Parce que tu as repris le travail ? Non.

  • Speaker #0

    La décision aussi était prête. Finalement aussi, cette grossesse, je pense qu'elle a aussi mis du temps à s'installer parce que moi, je l'attendais pour faire une pause de l'hôpital. Une pause des nuits. Je pense que j'arrivais à saturation. Il y avait aussi ce côté où j'attendais de tomber enceinte parce que je savais que je m'arrêterais. et que ça me ferait une pause. Donc là, je savais que je n'avais pas envie de retourner à l'hôpital. Je savais, donc le terme, c'était janvier. Je savais que de toute façon, je ne reprendrais pas avant soit septembre, soit janvier d'après. Et qu'il était hors de question que ce soit une activité professionnelle qui me fasse arrêter mon allaitement. Que si je voulais l'arrêter au bout de trois mois, je l'arrêtais au bout de trois mois. Mais je ne voulais pas que ce soit induit par de la fatigue, parce que j'ai repris le boulot, qu'il faut tirer, tout ça. Je voulais pas ça. Donc voilà, je l'ai allaitée. J'ai repris le boulot en janvier 2023, donc quand elle a eu un an. Et puis on a continué tranquillou jusqu'à l'été, où là, j'ai eu besoin de récupérer... De récupérer mon corps.

  • Speaker #1

    C'est toi qui as voulu arrêter ? Ouais, c'est elle.

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt moi qui ai initié, parce que Ninon...

  • Speaker #1

    Elle était bien.

  • Speaker #0

    Elle était bien. J'ai aussi initié cette fois-ci le sevrage nocturne, mais quand elle avait... 14-15 mois, parce qu'on avait besoin de dormir des nuits complètes. Et que même si je savais que l'allaitement n'était pas à 100% responsable de ça, à un moment donné, moi je me suis quand même dit, elle a 15 mois, si elle veut téter la nuit, c'est parce qu'elle veut des câlins, du réconfort, elle n'a plus besoin de lait. Mais évidemment, l'allaitement, ce n'est pas soit que du lait, soit du câlin. c'est toute la complexité de l'allaitement. Mais voilà, il y a eu un moment donné où je sentais aussi que j'arrivais au bout du truc. Il y a eu une journée, en fait, on l'a confiée, ça s'est pas bien passé. Elle l'a beaucoup réclamée. C'était une journée plus une nuit. Elle avait déjà été en journée confiée, parce qu'en plus, passé 12 mois avec la diversification, il n'y avait pas besoin de tirer mon lait, etc. Je ne voulais pas rentrer là-dedans. Et en fait, la fois-là... Elle était gardée en soirée, on avait une soirée tous les deux, notamment de jeunes filles et de garçons ensemble. On avait besoin aussi de ce temps-là pour se retrouver, on a dû rentrer en catastrophe parce qu'elle était inconsolable, qu'elle hurlait. Et puis à peine à rentrer, elle a têté, elle s'est endormie en quatre secondes. Et en fait, ça a été le déclic pour me dire, c'est le moment. Je suis arrivée au bout de ce que j'avais envie de faire, exactement. il faut que j'initie un sevrage. Donc ça, c'était en mars, et la dernière tétée, c'était en juillet. Donc on a pris notre temps. Mais voilà, je sentais qu'à un moment donné, c'était le moment. C'était le moment, j'avais été au bout du truc.

  • Speaker #1

    Top. Et là, pas de baby clash ?

  • Speaker #0

    Si, aussi un bon baby clash, un peu à distance aussi, pas tout de suite, mais au bout de 15-18 mois aussi. Bah pareil, en fait, pas trop réussi, pas trop envie de la confier la nuit, et en même temps... du mal à se retrouver tous les deux parce qu'il y a aussi une gestion au quotidien il y a le premier et puis on a laissé s'instaurer un truc où en fait Sylvain s'occupait de Noé, je m'occupais de Ninon et parce qu'au début c'était comme ça parce que déjà je pense sur la fin de la grossesse après Sylvain s'occupe de Noé depuis toujours mais sur la fin de la grossesse il y avait des fois où je lâchais un peu le truc parce que fatigué, le ventre aller se mettre à quatre pattes dans le lit euh... il y avait des choses c'était plus possible et puis en me disant aussi pas faire cette rupture quand le bébé va arriver donc préparer en amont finalement que parfois je suis pas disponible là j'étais pas disponible parce que j'étais fatiguée puis après il y avait le bébé et puis voilà je pense qu'on a dit ça c'est instaurer un truc parce qu'à un moment donné c'était confortable mais à un moment donné du coup c'est un truc qui a fait quand même un peu scission où Noé c'était que papa même si évidemment ils ont leur phase mais là ça a duré Ninon c'était que maman et Lurles ils sont pas rapprochés Noé et Lurles c'était moi qui approchais et dans tout ça le fait de pas dormir la nuit les tensions tout ça font que à un moment donné il y a quand même une émulsion et un truc qui fait que c'est soit il faut enrayer le truc soit on continue comme ça et la situation elle pourrit et effectivement on va aller à la séparation en fait.

  • Speaker #1

    Et comment vous avez réussi à surmonter tout ça ?

  • Speaker #0

    En prenant le tour à bras le corps et en disant en fait la situation actuelle elle n'est plus possible, en gros on n'est que des parents, c'est-à-dire qu'on gère nos enfants. on a l'impression qu'il y a un système de préférence qui s'installe ou de temps préférentiel avec l'un ou l'autre, c'est pas possible en fait c'est pas durable donc on a fait en sorte de rebousculer la dynamique qui était du coup pas saine et de prendre du temps pour nous surtout mais c'est génial parce que vous avez j'ai l'impression dans ce que tu dis que vous avez identifié le problème et que surtout vous communiquez beaucoup en fait c'est qu'à un moment donné on est arrivé à plus de communication, donc c'était soit là on remet de la communication soit ça va à la séparation en fait Autant pour Noé, ça m'a un peu questionnée, mais la question de la séparation, ce n'était pas vraiment posé. Autant là, à un moment donné, clairement... Moi, je me suis dit... Et puis lui, avec la fatigue, il n'est pas très tolérant à la fatigue. Du coup, il s'énervait contre les enfants. Et à un moment donné, je me suis dit, en fait, ce n'est pas possible qu'il parle comme ça à mes enfants. Ce n'est pas possible qu'on ait cette ambiance-là dans la famille. Donc, c'est soit les choses, elles changent, soit c'est la catastrophe, en fait. Et là où mon conjoint, parfois, ce n'est pas un grand communicant, il y avait plein de fois, moi, j'essayais de communiquer, etc. Et il me disait, mais tu te poses trop de questions. Et sûrement qu'il y a plein de fois, je m'imposais trop, mais... je pense que j'essayais aussi d'alerter et de dire que ça n'allait pas en fait et jusqu'au moment donné finalement il y a eu un espèce de point de rupture en fait ou même lui je lui dis mais en fait ton refus de communiquer là c'est délétère donc c'est soit là on communique soit on se sépare en fait et donc effectivement on a réussi à remettre de la communication remettre les choses à plat et puis surtout On est passé en mode, à un moment donné, il faut que là, prioritairement, on s'occupe de nous, on prenne du temps ensemble. On va confier... Alors, Noé, il est grand maintenant, il a l'habitude d'aller chez un peu chez papi, mamie, quelques jours et tout, c'est facile. Là, Ninon, c'est la première fois. Là, tu vois, il y a deux, trois semaines, elle est partie. Quatre jours chez mes beaux-parents, c'était la première fois qu'elle partait autant de temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est bien passé ?

  • Speaker #0

    Mais ça s'est très bien passé. On a eu, même si on continue à travailler, on a eu nos soirées. On est sortis, on a été au ciné, on n'avait pas été au ciné depuis 8 ans. Et là, sur les prochaines vacances, c'est pareil. Elle va aller quasiment une semaine et on va avoir 3 ou 4 jours tous les deux. Là, on ne travaille pas et on va partir. Mais en fait, c'est presque dommage d'en arriver à un point presque de rupture. Pas de non-retour du coup, parce qu'il y a un retour possible, mais un point de rupture et de gros clash.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien que tu en parles à mon micro, parce que je pense que... Maintenant, on en parle, notamment avec Anna Roy, qui a sorti son livre. mais c'est assez tabou.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, on en parle pas.

  • Speaker #1

    Mais tout le monde le dit. Moi, la première, des fois, il y avait zéro communication. Parce que la fatigue, etc., c'est toujours un jeu d'équilibriste. Et il faut pas s'oublier. Et c'est vrai qu'on fait passer souvent la priorité par les enfants. Et le couple passe après.

  • Speaker #0

    Le couple et puis nous-mêmes. Finalement, aujourd'hui, ce temps aussi, toutes les deux, c'était aussi... l'idée de la démarche c'est d'entendre plein de témoignages et finalement tu disais tout à l'heure la préparation sur cette deuxième grossesse j'ai écouté plein de tes épisodes la matrescence Bliss les plus connus et en fait il y a plein de mots dits par des gens qui m'ont parlé et c'est là aussi où j'ai eu envie de me dire en fait j'ai l'impression d'avoir des choses à dire peut-être juste parce que j'ai besoin de poser mon histoire à moi et peut-être que ça va faire écho à personne mais il y a des gens, en racontant leurs histoires, ils m'ont fait écho à moi, et ça m'a aidée. Que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans la préparation de cette naissance, d'entendre des récits d'accouchement de femmes sans péril, enfin vraiment, tous ces différents témoignages, tout le monde a des histoires hyper singulières, mais en fait, parfois, il y a juste une phrase qui est balancée comme ça, et te dire, mais en fait, elle vient de poser des mots sur un truc que je vis et que je ressens, et que j'avais pas su dire, ou pas cherché à le dire, ou... mais en fait elle a raison quoi elle a raison et c'est là où moi j'avoue que ces dernières années les podcasts ils augmentent vachement et en fait Je me suis vraiment beaucoup retrouvée dans plein de témoignages. Il n'y a encore pas très longtemps, j'ai écouté le témoignage de Élodie Emo, une puricultrice qui a lancé une initiative et qui a une histoire aussi singulière où sa maman, elle, a été abandonnée et où elle a très peur, inconsciemment et inconsciemment, que ses enfants puissent à un moment donné penser qu'elle puisse les abandonner. Moi, je n'ai pas une relation hyper... Je ne suis pas très proche de ma mère, etc. Et en fait, à un moment, elle dit, en fait, pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent s'imaginer. que je ne les aime pas. Et elle dit, aujourd'hui, je ne suis toujours pas sûre que ma mère m'aime, parce qu'elle ne me l'a jamais dit et qu'elle ne l'a pas forcément démontré. Pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent douter de ça un jour. Et en fait... mais vraiment ça m'a je me souviens que la fois où j'ai écouté ça je suis dans ma voiture en allant je sais pas où je me suis complètement mise à pleurer en fait c'était totalement ça c'est à dire qu'effectivement là aussi ma mère m'a jamais dit ça j'ai pas souvenir d'avoir eu des moments de tendresse et je pense que c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis complètement loue et que ça a été difficile pour moi de confier mes enfants parce qu'il est hors de question qu'ils puissent à un moment donné s'imaginer que je ne les aime pas et que je puisse les...

  • Speaker #1

    sachant que je suis sûre que tu leur dis que tu les aimes,

  • Speaker #0

    mais bien sûr et puis comme on dit mon conjoint mais t'es pas du tout pareil mais voilà tout ça pour dire que effectivement dans les podcasts il y a plein de choses comme ça, plein de moments où tu te dis mais grave, mais oui mais tellement et le fait là de prendre du temps pour moi, aujourd'hui on est j'ai posé ma journée pour des rendez-vous de santé pour moi que je repose depuis longtemps pour finalement ce petit temps-là ensemble où on échange, où on discute et bah oui, mes enfants là, aujourd'hui, sont confiés, ils sont en garderie, à la mame, etc.

  • Speaker #1

    Et tu ne culpabilises pas ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, je suis arrivée à un moment donné où en fait, c'est ça où en fait, je m'épuise aussi où à un moment donné, je me suis dit mais en fait, quand on parle de santé mentale et tout, on m'y... mais je pense que si là je fais pas un break pour moi ma santé mentale elle va vraiment prendre un coup il y a eu des moments où je me sentais quand même hyper fragilisée et c'est là où je rebondis tout à l'heure tu disais peut-être un troisième je pense que si on a un troisième enfant notre couple ne survivra pas et ma santé mentale non plus donc mes tripes et mon côté je suis faite pour être enceinte je suis faite pour à l'été avoir un tout petit bébé répondre à ses besoins oui quand tu veux demain mais effectivement on prendra pas le risque je pense de mettre en péril notre couple et puis il faut être prêt pour après peut-être que dans je sais pas dans deux ans je changera d'avis ouais merci mais mais là aujourd'hui effectivement mais c'est fou en fait d'en arriver à un point où il y a des femmes finalement qui y arrivent avant ce point de rupture et de se dire là stop oui mes enfants je ferai tout pour eux mais juste là si je prends pas soin de moi on va à la catastrophe. Si je ne prends pas soin de moi, si je ne prends pas soin de mon couple, on va à la catastrophe. Donc aujourd'hui, effectivement, on l'a identifié et on le met en action. Mais il a fallu que ça passe, effectivement, par des gros moments de doute et de remise en question.

  • Speaker #1

    Oui, mais merci du témoignage, parce que c'est fort. Et puis, je suis sûre, à un moment, tu disais, ça ne parlera peut-être pas, mais je pense que ça parlera, parce que, par exemple, moi, on n'a pas vécu la même chose, même si César n'est pas du tout le même. dans le même contexte des accouchements physio mais pas du tout dans le même contexte non plus nous aussi on est passé par des phases de down total oui et puis en fait finalement tous ces trucs où on libère la parole c'est quand même salvateur pour

  • Speaker #0

    cette deuxième grossesse j'étais enceinte en même temps qu'une amie aussi on avait 15 jours d'écart nos termes et on a traversé du coup plein plein de choses et là aussi on a traversé aussi les doutes de la même manière et Et évidemment, il y a eu une proximité qui fait qu'on se le dit. Ou genre, je partage ça avec des amis très très fortes, etc. Mais il y a des gens avec qui on n'en parle jamais. Et personne ne nous dira rien. Et tant mieux si les coupes sont préservées de ça. Il y en a sûrement. Mais effectivement, de dire, finalement, c'est normal. Alors normal, je ne sais pas si c'est le mot, mais en tout cas... Ça arrive en fait, et pas que de manière anecdotique.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus le chiffre en tête, mais dans son livre, elle le dit, il y en a un... que dans la première année, beaucoup de couples se séparent. Et on le voit actuellement. Autant c'était moins le cas... à l'époque de nos grands-parents et de nos parents, c'est un contexte complètement différent, mais aujourd'hui, c'est clair. Et comme ça chamboule nos propres personnalités, enfin, personne, le conjoint et la famille totalement. Et il faut retrouver ses marques.

  • Speaker #0

    Mais je pense que nos grands-parents aussi, ils avaient déjà une conception du couple qui était complètement différente et de la famille. Et qu'à l'époque de nos grands-parents, le divorce, ça n'existait pas. La séparation, ça n'existait pas.

  • Speaker #1

    Là, maintenant, c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Et on restait ensemble quoi qu'il arrive, finalement, qu'on soit heureux ou pas. là où effectivement aujourd'hui on a envie d'être heureux et parfois ça passe par des familles ou des couples qui se séparent mais aujourd'hui je pense qu'on... c'est effectivement des époques totalement différentes, on peut pas transposer est-ce que c'est mieux ou moins bien,

  • Speaker #1

    j'en sais rien c'est juste que c'est différent c'est complètement différent je trouve ça bien maintenant qu'on mette l'accent sur ce qu'ils appellent le baby clash parce qu'on en parle, je pense qu'il y a 6 ans quand j'ai accouché de Martin, on en parlait pas et que là maintenant, on libère la parole et qu'on se dit que si on veut quitter son conjoint ou sa conjointe dans les un an ou deux ans de l'enfant, il faut peut-être un peu prendre du recul, etc. Parce qu'on est dans une espèce de tunnel noir. Et ouais, repenser son couple. Et ça se trouve, après, ça passe. Bon, t'en es l'exemple, j'en suis l'exemple. Et puis, c'est juste que c'est vraiment une phase dure à passer. Ouais.

  • Speaker #0

    c'est une phase dure où tu sais pas effectivement si tu veux aller vers du mieux le ciel bleu la file quand je dis ça il y a du soleil mais si tu vas vers le mieux ou si effectivement tu vas à un moment donné vers une séparation qui sera peut-être finalement le mieux pour chacun mais après il faut juste que chacun y trouve son compte et que les gens soient heureux.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    C'est le calcul des petits oiseaux de dire ça, mais c'est quand même factuellement ça, en fait. Non, mais complètement. C'est l'objectif, quoi. Que tout le monde soit... Que les enfants soient épanouis et vivent dans des foyers, finalement, que ce soit un foyer ou deux foyers, mais qu'ils soient dans des foyers où on se sent bien, quoi. Ouais, mais tout le monde se sent bien dans ses pompes, quoi.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, je te remercie.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super, je trouve ça enrichissant et puis comme ça, les gens vont plus voir que d'une grossesse à une autre et d'un accouchement à un autre. tout est différent tout peut être complètement différent effectivement merci à toi Pauline merci si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

Share

Embed

You may also like

Description

✨🎙️✨ #49 Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! 

 

Dans le prochain épisode, j'ai eu le plaisir d'échanger avec Amélie, touchante maman bretonne de deux jeunes enfants. 

 

Amélie a toujours voulu être maman. Après quelques mois, Amélie tombe enceinte. La grossesse se déroule merveilleusement bien. Elle écrit son un projet de naissance et suit des cours de préparation à l'accouchement. Son rêve un accouchement sans péridurale. Le destin en décide autrement et son premier accouchement est vécu comme un échec. Après des heures de poussées et 2 ventouses, des forceps et les spatules, une césarienne code rouge est déclenchée. Son fils part avec son papa très vite après la césarienne et Amélie n’a pas pu voir son fils "naitre". Son premier souhait pour la naissance n'a pas été réalisé mais son second, allaiter son fils, l'a été.

 

Amélie savait : la première année du bébé, le couple est mis à rude épreuve ! Il faut tenir. Cela a été le cas, maman louve, leur fils n'a pas été gardé par des proches jusqu'à ses 1 ans et les nuits entrecoupées n'ont pas aidées... Le couple se dispute et petit baby clash se profile. Après quelques discussions, Noé est mis en garde chez des proches et les parents se retrouvent comme au premier jour ! L'envie du petit deuxième arrive. Amélie encore échaudée par son premier accouchement espère avoir son accouchement sans péridurale. Les contractions de travail se déclenchent et Amélie perd les eaux dans ses toilettes. Elle sent la tête de son bébé... Direction la maternité en urgence. Pas de péridurale possible, en moins d'une heure, le couple découvre leur petite fille ! Comme pour son fils, Amélie allaite. Cet allaitement long entraine au fils des mois, une situation de préférence sans le vouloir : Amélie et sa fille et son mari avec son fils. Cet état de fait impacte le couple et la communication est difficile. Le baby clash est important et l'évocation de la séparation est posée. 

 

Heureusement, après beaucoup de discussions, la communication est remise en place et la priorité est mis sur le couple. Aujourd'hui, la famille est plus soudée que jamais. 

 

Merci Amélie de nous avoir livré sans tabou ton histoire. Merci d'avoir levé le voile sur le fait que vivre un accouchement "non imaginé" puisse être traumatique, que le couple parental est mis en rude épreuve notamment quand les enfants ne dorment pas bien ou que la communication est moins présente. Je suis certaine que beaucoup de parents se reconnaitront.

 

Bonne écoute 🎧!

 

 

 

🌈 Ne manquez pas nos prochains épisodes en vous abonnant à la chaîne et en suivant @ma_petite_famille_podcast sur Instagram

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode.

  • Speaker #1

    Bonne écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Amélie,

  • Speaker #1

    merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille, et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je m'appelle Amélie Huguet, je n'habite pas très très loin de chez toi, près de Rennes. Je suis née ici mais j'ai grandi plus loin dans l'Oise. Ma famille est composée de Sylvain, mon conjoint depuis 12 ans quasi jour pour jour, de Noé qui va avoir 6 ans en mai, et de Ninon qui a eu 2 ans en janvier.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as toujours rêvé d'être maman ?

  • Speaker #2

    Je pense que c'était un non-sujet. C'est-à-dire que c'était comme ça. Ma mère a eu ses trois enfants. Et en fait, c'était un non-sujet. C'est-à-dire que oui, je me marierai, j'aurai des enfants. Et voilà. Bon, je ne suis pas mariée. Mais oui, je pense que la question ne s'est jamais posée. C'était plutôt la question de quand, finalement. À quel moment on aurait des enfants ? Mais oui, j'en aurais.

  • Speaker #1

    C'était une évidence. Dans la fratrie, toi, tu es la première ?

  • Speaker #2

    Oui, je suis la première. Mes frères ont deux ans et quatre ans de moins que moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce qu'est venu ce moment où vous vous êtes dit pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    On s'est dit ça sur le vieux port à Marseille. C'est drôle. On était partis en week-end tous les deux. Et en fait, moi, j'avais envie de me marier en premier. pour faire un voyage en Polynésie de trois semaines. Et je savais très bien que quand j'aurai mes enfants, je partirai pas trois semaines sans eux. Et finalement, c'était plus Sylvain à ce moment-là qui avait envie d'avoir des enfants. Et puis, en fait, on avait prévu d'aller à Cuba six mois après. Et à l'époque, il y avait les moustiques, etc. Il y avait le Zika, en fait. Donc, on avait dit, en rentrant de Cuba, on se lance. Et j'ai jeté ma plaquette de pilule le dernier jour à Cuba. Et c'était cool. J'ai mis quatre ou cinq mois à tomber enceinte. Et donc... Ce qui m'a paru assez long à ce moment-là. Et une fois qu'on est enceinte, on dit en fait... Oui, en fait non, c'était pas long. C'était carrément pas long.

  • Speaker #1

    Comment c'est passé cette grossesse ?

  • Speaker #2

    Nickel. Moi, j'ai eu le sentiment que j'étais faite pour ça. Pour être enceinte, faite à l'été. Ouais, une évidence en fait. Là où dans mon corps, moi j'ai souvent pris du poids. J'ai toujours plutôt eu des kilos en trop. J'ai pas eu une seule vergeture pendant ma grossesse. et pour moi c'était je sais que c'est pas factuel mais pour moi c'était le signe que j'étais faite pour être enceinte et après il n'y avait pas de question là où Je ne suis pas trop quelqu'un qui est hyper sûr de moi, hyper confiance en moi. Mais là, sur ça, c'est pareil. Il n'y a pas de sujet, en fait.

  • Speaker #1

    Parce que tu es infirmière péricultrice, donc tu avais quand même des bases, je suppose. Et tu t'es quand même fait accompagner. Tu as eu un projet de naissance, un suivi ?

  • Speaker #2

    Alors, sur le premier, finalement, oui et non. Alors, c'est un peu le côté un peu traître d'être infirmière péricultrice. C'est que... Il y a un côté aussi où j'avais l'impression d'être mieux préparée, de savoir à quoi m'attendre. Je savais qu'il y aurait la nuit de la java, je savais que mon bébé n'allait pas faire des nuits complètes tout de suite, qu'il n'allait pas dormir à la mater, il y avait des choses que je savais. J'étais assez sûre de moi sur ça, ce qui bien sûr... C'est pas tout passé comme ça, évidemment. Mais je pense qu'il y avait des choses où du coup, et puis j'avais mes copines de l'école de Puert, on était ensemble, on est toujours aujourd'hui hyper soudés. Et à l'époque de Noé, en fait, on était quatre enceintes en même temps. Donc on est un groupe de cinq. On était quatre enceintes en même temps, avec des termes entre mars et juillet. Donc il y en a une qui est née en mars, qui vient d'avoir six ans. Une, Noé est née en mai, l'autre est née début juin, et le dernier est né mi-juillet. Donc en fait, on a aussi vécu ça tout ensemble. 3 des 4, c'était une première grossesse, donc on a pas mal échangé, on s'est vus toutes les semaines, on s'est fait des restos, on a passé du temps ensemble, on a partagé ça, ça c'était top. Ah bah oui je pense effectivement dans les moments de doute il y avait leur côté puerre qui rassurait, il y avait une qui allait avoir du coup son premier enfant, non son deuxième pardon, qui avait déjà un premier enfant donc voilà il y avait l'expérience des mamans de certaines et l'expérience de puerre et ça voilà ça m'était en confiance après du coup ce qui fait que sur la naissance j'ai fait mes cours de prépa, oui je m'étais dit je vais prendre la pré-régulière le plus tard possible mais en fait sans vraiment me préparer correctement au final. Après, analyse un peu du truc et cheminement, je suis allée comme ça, en me disant oui, j'ai pas envie de prendre la péri, y'a à peine mis un pied à l'hôpital, on verra, je repousserai, tant que je peux, ça le fera.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé, constatement ?

  • Speaker #2

    Ça s'est passé en post-terme, déjà, donc le rendez-vous de J1, où j'étais suivie, le rendez-vous du post-terme, mais pas le jour du terme, il est à J1, voilà, y'avait un col qui était plutôt favorable, etc. La sage-fan nous a proposé que... En fait, la nuit d'avant, on avait consulté parce que j'avais des petits saignements. Et la sage-femme nous avait dit, vous habitez loin. Donc, on a dit, non, non, dix minutes, repartez. En fait, le travail n'a pas commencé. Les petits saignements, c'est sûrement que le col travaille. Donc, peut-être que vous allez revenir dans deux heures ou dans deux jours. Et donc, le lendemain, on avait le rendez-vous de J1, du coup. Donc là, le col était déjà, j'avais déjà un col qui était à 1,2 depuis déjà le rendez-vous du neuvième mois. En fait, celle de la veille nous avait dit, peut-être qu'on vous fera un décollement de membrane. Donc, j'ai suggéré ça. La sage-femme a dit, mais en fait... là si je vous décolle les membranes peut-être vous allez rompre et vous allez rester oui enfin là je suis agie donc à un moment donné je vais venir pour rester c'est factuel tu ne te sentais pas grosse à ce moment là en fait j'avais besoin de me répéter à longueur de journée ça va se terminer j'avais beau savoir savoir qu'une grossesse c'est 9 mois plus ou moins quelques jours ou pas bref mais il y avait quand même un moment donné où j'avais l'impression que jamais ça allait s'arrêter j'allais rester enceinte toute ma vie. Et non, ce n'est pas possible, ça n'arrive pas. Mais voilà, donc elle a fait le décollement de membrane, elle nous a donné des conseils en mode alors, est-ce que vous avez toujours des rapports sexuels ? Donc, vous allez mettre un coussin sous vos fesses, vous faites pipi avant, comme ça vous n'avez pas besoin de faire pipi après. Bref, elle nous a fait tout un laïus de comment faire l'amour en quatre leçons. Elle nous a dit ça, elle nous a raccompagné à la porte, et une fois qu'on avait fait quelques pas dans le couloir, elle a levé la main en mode, allez, bonne soirée les jeunes ! Sous-titrage Société Radio-Canada c'était très drôle ça nous a beaucoup fait rire donc bref et dans la nuit en fait j'ai eu des contractions j'ai pris un petit bain j'étais bien et puis à un moment donné voilà un bain puis j'ai pris un deuxième entre deux j'avais pris une douche enfin bref et donc à un moment donné on est arrivé à la mater vers 5h 5h30 et la sage-femme qui nous a accueillis c'était une que je que je connaissais de visu puisque je travaille vraiment juste à côté avec qui j'avais un bon feeling parce que c'est celle avec qui on échangeait facilement qui nous a dit c'est aujourd'hui que vous allez être parents et là il y a un côté ah ouais ok on est à quelle date ok 31 mai bon bah il va naître le 31 mai donc voilà le travail a commencé En fait, j'avais très mal dans le dos, dans les reins. Donc, j'ai pris un bain, etc. Puis, à un moment donné, rapidement, je n'avais pas de répit, en fait. J'avais vraiment une douleur constante. Donc, c'est là où j'ai dit, j'ai mal. L'équipe venait juste de changer. Et puis, on pose une péridurale, en fait. Je n'ai pas su dire. En fait, j'aimerais d'autres propositions. À ce moment-là, avec le recul, ça s'est passé comme ça. Ça devait se passer comme ça. Je n'ai pas su le dire. On n'a pas su le dire. Enfin, bref. Donc j'ai eu ma pérille, au final mon bébé n'était pas bien positionné, il ne regardait pas le sol, il regardait le plafond, donc ils ont essayé de modifier sa position, etc. Ah,

  • Speaker #1

    tu as eu des versions pendant que tu...

  • Speaker #2

    En fait, ils essayaient, pas une version, mais ils essayaient en gros de le repousser pour le tourner. D'accord, ok. Le repousser parce que le fait qu'il appuie sur le col, c'est quand on appuie sur un truc, on n'a pas de... il n'y a pas de mouvement possible donc elles ont essayé de faire ça et ça se modifiait un peu ce qui fait que juste avant ça je lui ai dit mais du coup c'est compatible avec une voix basse elle m'a dit ben oui oui là quand vous poussez on sent qu'il modifie sa position donc ça va aller etc et puis à un moment donné j'ai eu un peu plus mal on a rappelé un anesthésiste qui a remis de la pérille et puis du coup au moment de pousser je sentais pas des masses j'ai entendu la périsse déclencher parce que la périsse déclenchait une fois par heure en fait sauf si j'appuyais en plus mais Finalement, ce n'était pas un débit constant, c'était une fois par heure, il y avait une petite dose. Et en fait, quand j'ai entendu ça, je me suis dit, non, il ne faudrait pas qu'elle ait une dose supplémentaire. Déjà, elle me dit c'est bien, mais en fait, je ne sais pas en quoi c'est bien ou ce n'est pas bien, puisque je ne sens pas. Donc voilà, j'ai poussé une demi-heure, ça n'a pas fonctionné. Donc on a essayé la ventouse, elle a lâché une première fois, puis une deuxième fois. Ils ont changé d'instrument, puisqu'il y avait une plaie au niveau de sa tête suite à la ventouse. Ils ont essayé de mettre les... forceps, mais il était trop bas, si j'ai bien compris. Et puis, en fait, il avait un hématome au niveau du crâne. Ils ont fait une écho, en fait, à travers mon périnée pour voir si le bébé progressait ou si c'était la taille de son hématome. Je ne sais pas non plus. Ou si c'était la taille de son hématome. Effectivement, en le bébé, factuellement, la distance entre son crâne et la peau de mon périnée ne bougeait pas. Donc là, ils ont appelé un deuxième gynéco. C'est un peu cliché, le mec qui fait 1m90 qui débarque, spatule et échec. Et donc là, ils ont dit césarienne et j'ai eu l'impression que le mot n'était pas terminé, que le brancard était à côté de ma table d'accouchement. Il y avait dix personnes dans la piole. On a traversé le couloir à toute vitesse.

  • Speaker #1

    Et personne avant ça t'a dit qu'il y avait une possibilité ?

  • Speaker #2

    Même dans ta tête,

  • Speaker #1

    tu ne t'étais pas dit ?

  • Speaker #2

    Si, au moment où il n'était pas très bien positionné, moi je l'avais dit. Et puis à un moment donné, le liquide commençait un petit peu à se teinter. Moi, c'est un truc auquel je m'occupe. À l'époque, je travaillais en réanimation néonatale, avec des enfants qui ont parfois des naissances difficiles. qui ne se fasse pas bien, ce qui a son sens après dans la suite de l'histoire. Et du coup, cette histoire de liquide teinté, ça m'inquiétait un peu. Et en fait, la Sacha m'était très rassurante. On avait un super feeling. En plus, elle avait le même prénom que ma mère. J'ai le même prénom que sa fille. En gros, elle avait le même sac que j'avais, le sac des affaires de bébé. Il y avait vraiment un super feeling. Et elle était hyper rassurante en disant Ok, il y a un liquide qui se teinte un peu, mais on n'est pas sur un liquide méconial. Et puis, en fait, il n'y a aucun autre signe à côté. Donc, tant que ça, tout va bien. Donc, deux, trois fois, j'avais dit Mais est-ce que c'est compatible avec la boabasse ? Et oui, oui, oui. Et là, pouf, c'est à rien. Elle n'avait pas fini de mot que j'étais déjà sondée sur le brancard à traverser le couloir.

  • Speaker #1

    Et ton homme, là-dedans ?

  • Speaker #2

    Mon homme a été écarté. écarté et puis du coup j'ai eu ma césarienne sans lui, je pleurais sans lui, il l'envoie pas c'était le césar code rouge donc il fallait que dans les 10 minutes il soit sorti donc voilà, il a été écarté moi je pleurais, pleurais en plus arrivé dans la salle de césar l'anesthésiste me dit, tenez le masque sur votre visage et je lui dis, mais je vais pas avoir une anesthésie générale, enfin, il me dit ça dépend si le produit que je vous ai poussé tout à l'heure dans la salle d'accouchement va être suffisant ou pas donc là en plus je me dis mais c'est pas possible je peux pas m'endormir là enceinte et me réveiller après avoir eu le ventre ouvert et mon bébé en fait j'ai su après qu'ils avaient anticipé que comme la position du bébé était pas top il y aurait sûrement besoin d'instruments et donc c'est là aussi où il avait poussé d'autres médicaments dans la péridurale pour que l'anesthésie soit plus grande et au cas où ça finisse en césarine d'où le fait aussi peut-être que tu sentais pas des masses il y a sûrement un enchevêtrement de trucs ouais Donc voilà, je pleurais tellement pendant la césarienne qu'à un moment, il me dit, mais il est là, il a pleuré, vous l'avez entendu ? Je pleurais tellement, j'avais même pas entendu. Au final, il a dû avoir un petit cri, puis un petit coup de moins bien. Et puis en fait, dès qu'il est arrivé sur la table de réanimation, il a été séché, il a vite...

  • Speaker #1

    Il a repris de la...

  • Speaker #2

    Il a vite repluré, il a été mis en pourapos sur mon conjoint très très vite. Et l'oxygène de puriculture qui était avec nous, du coup, il l'a pris en photo avec son téléphone perso. Ils sont venus me le montrer. en fait c'est un moment où je commence à me calmer il était né, il commence à me recoudre elle est venue me dire mais ça y est il est en peau à peau sur son papa donc là elle l'a nommé et en montrant la photo donc là je me suis remise à pleurer complètement effondrée enfin effondrée de soulagement de bonheur et aussi de rater ça en fait, de rater ce moment de la rencontre de ma vie que j'ai raté quoi qui s'est pas passé comme on l'avait imaginé c'est ça, je pense que toute la grossesse j'ai imaginé le regard de mon conjoint qu'allait découvrir ce bébé et... et j'ai pas eu ça et on le reparlera pas c'est pas grave aujourd'hui j'allais dire je suis en paix avec ça ça s'entend vachement non c'est encore très présent ça faisait longtemps que j'avais pas pleuré en le racontant ça allait mieux mais voilà on a raté ça c'est comme ça c'est trop tard c'est passé après c'est aussi la façon dont ça s'est passé pour Noé ou pour la deuxième grossesse et la deuxième accouchement j'ai dit en fait je vais faire différemment et si ça s'était bien terminé pour Noé j'aurais sûrement pas eu le deuxième accouchement que j'ai eu donc aujourd'hui voilà je sais que ça peut-être ça devait pas arriver pour cette raison mais en tout cas c'est arrivé et on en a fait quelque chose d'autre et voilà et puis après après t'es remontée en chambre donc avec tes deux hommes ouais alors je suis descendue en salle de réveil d'abord heureusement ils ont pu venir avec moi en salle de réveil et puis le bon regardez ma houlie en salle de réveil ah bon ? ouais c'est à dire que la sache-femme m'a préparé m'a dit le grand quartier va venir vous chercher donc elle avait tout enlevé, j'étais dans un coin et en fait au bout de une demi-heure,

  • Speaker #1

    trois quarts d'heure ton mari et

  • Speaker #2

    Noé étaient dans la chambre et mon conjoint a dit c'était hyper bizarre parce que du coup il n'y avait que moi et lui dans la chambre il n'y avait pas de la place, c'est à dire une chambre d'hôpital sans le lit de malade c'est quand même assez vide et puis en fait il m'avait descendu mon téléphone quand ils étaient venus et donc je lui avais envoyé un message pour dire elle me prépare et j'arrive et plus de batterie parce qu'on avait pas du tout anticipé sauf qu'en fait le j'arrive ça a été une bonne heure plus tard donc lui commençait à s'inquiéter mais effectivement je suis remontée dans ma chambre du coup il était minuit quelque chose et est-ce que t'as fait la première tétée d'accueil ? ouais du coup quand ils sont descendus en salle de réveil on a pu faire la tétée d'accueil et là t'as eu le lien avec ton fils ? oui alors après quand on est sortis du bloc avant de descendre en salle de réveil ils me l'ont posé sur moi quelques instants qui étaient les secondes les plus courtes et les plus longues de ma vie au final. Mais au final, quand ils l'ont posé, je me suis dit, mais ça pourrait être n'importe quel autre bébé, j'en saurais rien.

  • Speaker #1

    Oui, tellement ça pavé qu'il n'est pas...

  • Speaker #2

    Comme je n'ai pas vu quand il est sorti de mon ventre quand même. À ce moment-là, je me suis dit ça, en fait. Je me suis dit, en fait, ça pourrait être n'importe quel bébé, je ne le saurais pas, en fait. Je ne saurais pas le... Bon, après, il avait une grosse trace. de ventouse et de forceps sur le front donc si c'était bien le mien et puis il n'y avait aucun doute possible il a tout de suite été sur mon conjoint la première pensée ça a été ça ça pourrait être n'importe quel bébé que j'en saurais rien et je sais très bien que c'est lui mais à ce moment là je me suis dit ça

  • Speaker #1

    Ouais, et puis avec tout le chamboulement émotionnel que tu avais vécu juste avant, et puis si tu étais en pleurs, etc., c'est sûr que ça...

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #1

    j'ai eu la perception et tout autre.

  • Speaker #2

    J'ai eu la peur de ma vie, comme je m'occupais, quelques mois avant jusqu'à être arrêtée, je m'occupais d'enfants dont les naissances ne se passent pas bien. Donc en fait, au moment où ils ont dit césarienne, moi je me suis imaginée... Je me l'ai imaginée dans une des chambres précises du service, avec une installation précise. Et je me voyais pleurer au pied du lit de mon bébé parce que pendant trois jours, je n'avais pas le droit de le prendre dans les bras parce qu'il y avait une procédure spécifique que je connais et que j'ai appliquée avec d'autres enfants, mais là, c'était le mien en fait. Quand ils ont dit vraiment césarienne, je me suis imaginée soit il va mourir dans mon vagin, soit il va finir en réanimation. et ça va pas bien finir donc c'est aussi pour ça je pense que toute la césarienne j'ai pleuré, pleuré,

  • Speaker #1

    j'avais hyper peur ça se comprend aussi je pense et donc les premiers instants se passent plutôt bien quand même t'as sûrement un peu mal ouais mais pas tant que ça franchement la

  • Speaker #2

    mobilité dans mon lit elle est pas parfaite après tu vois retour en chambre à minuit

  • Speaker #1

    Fatiguée.

  • Speaker #2

    J'ai mangé un petit truc, il a têté, j'étais très rassurée qu'ils n'avaient pas donné un bib, un complément ou autre. Il a têté, mon conjoint est resté, on a dormi. Le lendemain matin, elle m'a enlevé ma sonde, je me suis levée, j'ai pu prendre une douche, même négocier un shampoing pour l'après-midi. Mais j'ai eu mon shampoing. Après, ça s'est fait. Oui, on avait eu peur. Sylvain a été choqué de la ventouse notamment. mais on était dans notre bulle en fait ces trois jours en maternité c'était top en fait on était dans notre bulle les petits papillons qui volent autour les petits oiseaux et puis on avait bien limité les visites

  • Speaker #1

    Oui, mais tu étais au courant déjà il y a 6 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je savais que trop de visites, c'était pas forcément...

  • Speaker #1

    C'est bien de le redire, pour ceux qui vont nous écouter.

  • Speaker #2

    Après, j'ai des amis pour qui c'est important d'avoir eu plein de visites, etc. Pour moi, je savais très bien comment ça se passait en maternité. C'est-à-dire que quand tout le monde s'en va à 19h, les enfants se mettent à pleurer, on est fatigué, etc. Donc, il n'était pas question de ça. On a eu nos parents et mes grands-parents qui sont venus une demi-heure à tour de rôle chaque jour. ce qui fait qu'on a pu faire des siestes dans la journée quand on a eu la nuit de la java le lendemain on a pu bien récupérer quand on accumule pas aussi de la fatigue parce que ça faisait déjà deux jours que j'avais pas dormi la nuit du terme on avait consulté puis après on était arrivé au milieu de la nuit à un moment donné il faut aussi t'as eu une césarienne c'est quand même une opération c'est quand même une opération c'est là où on se dit en fait je viens avoir la première opération de ma vie j'ai eu la même chose la première oui ou non j'avais eu les amygdales toutes petites oui Pas de souvenirs et pas de... Oui,

  • Speaker #1

    une grosse trace.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Une belle trace.

  • Speaker #1

    Et le retour à la maison, alors ?

  • Speaker #2

    Bien, passer la galère de mettre le siège auto dans la voiture, qu'on avait pourtant regardé, le cosy, ça ne s'attendait pas à tout ça. Donc, le petit coup de stress sur le parking. Mais non, ça s'est bien passé. Mon conjoint a pris séjour. Pas tout d'un coup, mais en fait, Noël est né le 31 mai et mi-juillet, il quittait son boulot actuel pour un nouveau boulot. Donc, ce qui fait qu'il a eu... à l'époque il y avait deux semaines donc il a eu les quelques jours puis comme ça allait à la maison il est retourné bosser genre dix jours et après il a eu plein de temps à la maison parce que comme il a terminé un boulot et qu'il a commencé l'autre qu'un mois après on a eu quasi tout l'été ensemble entre la naissance le 31 mai et le 20 ou 25 août il a dû recommencer son nouveau boulot il a dû bosser quinze jours donc en fait c'était cool c'était franchement royal

  • Speaker #1

    Et donc mise dans la place de l'allaitement, parce que ça, c'est quelque chose qui te tient à cœur. Nickel.

  • Speaker #2

    Nickel, si ce n'est qu'au bout de dix jours, le poids n'était pas dingos. Et là, je ne comprenais pas en fait. Parce que tout était suffisamment, les couches étaient si, elles étaient bien pleines comme il fallait, ta ta ta. Tous les critères pour moi étaient ouverts. Et pour autant, il y avait ce poids qui stagnait. Et en fait, j'ai vu une pédiatre que j'avais choisi de faire suivre Noé dans un cabinet où je connaissais plusieurs pédiatres. Bref, ce n'était pas la pédiatre que... Enfin bref, j'ai eu le rendez-vous qu'il y avait. Et en fait, elle m'a dit, tout est OK, il t'aide suffisamment, etc. On se revoit dans quatre jours, mais je suis sûre que ça va aller. Et effectivement, quatre jours après, il avait pris un poids dingue. Et à quatre mois et demi, il faisait neuf kilos. Donc, autant te dire que... Oui, ça va. Voilà. Mais vraiment, elle a été aussi... Elle m'a dit, mais tout va bien, effectivement. C'est là aussi où, du coup, en tant que puerre, j'étais un peu... Je ne comprenais pas pourquoi il ne prenait pas du poids, alors qu'il était suffisamment. que je savais que j'avais du lait, qu'il faisait bien pipi, bien caca. Là, il y a eu à un moment donné un petit coup de stress en mode, pourquoi il n'a pas pris de poids ?

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #2

    pas grand-chose, alors que tout est OK. Et en fait, juste elle m'a dit, mais effectivement, tout est OK. Donc, il n'y a pas de problème. En gros, tu viens de sortir de la mater, effectivement, il y a le changement entre la mater, la maison. Voilà, on se revoit dans 4-5 jours, je ne me rappelle plus. Et ça va aller, effectivement. Juste, elle ne m'avait pas culpabilisé. Elle m'avait juste... mis en confiance, rassuré et roule ma poule.

  • Speaker #1

    Il en faudrait plus, c'est comme ça.

  • Speaker #2

    Il en faudrait plus, ouais. Et alors,

  • Speaker #1

    l'idée d'avoir un deuxième... Toi, t'as allaité combien de temps avant le deuxième moment ?

  • Speaker #2

    Pour Noé, j'ai allaité 8-9 mois.

  • Speaker #1

    et t'as repris le travail ?

  • Speaker #2

    j'ai repris le travail au bout de il avait presque 4 mois, j'ai repris le travail de nuit donc là effectivement au bout d'un moment tirer la nuit quand t'es au boulot, tu rentres du boulot tu vois pas ton enfant, il est déjà en garde il faut que tu tires avant d'aller te coucher donc travailler une nuit de 12h, c'est à dire que tu commences à 19h30 tu finis à 8h, t'arrives chez toi avant 8h30, il faut que tu tires avant d'aller dormir au bout d'un moment c'était clairement dur même si en soi, quand je tirais au boulot, j'avais beaucoup de lait, j'avais aucun problème pour fournir les quantités, etc. Mais il y a un moment donné, la fatigue, les nuits, tirer son lait avant d'aller dormir après une nuit de boulot, je pense que c'est vraiment... Pour moi, ça a été hyper dur. Et donc, il y a une fois ou deux où tu ne tires pas parce que tu as la flemme, et puis au niveau de la tension des seins, ça le fait. Et puis forcément, après, ça impacte sur ta lactation. Et puis bon, je pense que c'était... commencer à enclencher le truc de l'arrêt. Et puis à un moment donné aussi, on attendait qu'il dorme la nuit, la nuit entière. Là aussi, en tant que puer, je ne sais pas pourquoi, j'avais en tête trois mois. Je pense que j'avais eu des copines, leur bébé s'était mis à dormir à trois mois. Donc en fait, en gros, trois mois et un jour, j'étais là. Ah, bon, il n'a pas dormi cette nuit. Le lendemain, ah bah non, toujours pas. Et il y a un moment donné où du coup, quand tous les matins on se réveille en se disant en fait, c'est toujours pas cette nuit qu'on a fait une nuit complète. Donc voilà, on a décidé à un moment donné d'initier un sevrage nocturne en tout cas. Ce qui a plutôt bien marché au départ. Après non, on avait des entractes. On s'est réveillées entre une heure et trois heures la nuit. Voilà, le sommeil était un gros point. Avec Noé, l'endormissement aussi, on le berçait longtemps. Comme j'ai dit, il faisait 9 kg à 4 mois et demi. Donc en fait, bercer à bras un enfant de 9 kg... Pendant longtemps, c'était un peu dur physiquement, mais aujourd'hui, il a 6 ans, il dort bien, tout va bien.

  • Speaker #1

    C'est un passage. C'est ce que je me dis aussi, c'est un passage.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parfois très long.

  • Speaker #2

    Parfois c'est long, et puis le manque de sommeil, c'est dur. Moi, j'ai trouvé que c'était hyper dur, et puis en fait, on avait des attentes qui n'étaient pas réelles. En fait, d'attente qui dorme à 3 mois, c'était... Oui, il y en a qui le font, mais soyons clairs, ce n'est pas la majorité. Mais oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est ce qui est vendu par nos parents, par tout le monde. Mais

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est là où je trouve plus dur d'avoir des attentes qui ne sont juste pas réalistes. C'est-à-dire que vraiment, tous les matins, je me levais en disant Bon, ce n'est pas encore cette nuit qu'il a dormi une nuit entière. ce qui fait que tous les matins, c'était dur. Là où parfois, d'avoir plus de recul, de se dire, il dormira quand il dormira, ou là, il a dormi, c'est OK, on prend, on en magazine, et puis ça compensera, des fois, il ne dormira pas. Mais bon, on n'est pas toujours en capacité d'avoir du recul comme ça, d'avoir... Puis la fatigue aidant, ça n'aide pas non plus.

  • Speaker #1

    je pense que le manque de sommeil c'est torture,

  • Speaker #2

    ça a été des techniques de torture,

  • Speaker #1

    la guerre etc donc il y a bien une raison alors quand est-ce que vous vous dites on va se lancer dans le projet du deuxième,

  • Speaker #2

    au début du confinement on va passer le baby clash du premier ah t'as eu un baby clash ? il avait 15-16 mois je pense que moi je l'avais pas confié en fait c'était pas possible pour moi, c'était dur je suis un peu... Maman Louvre, Louvre, Louvre-Poule.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que quand...

  • Speaker #2

    Il était confié ici à la crèche, mais la semaine quand on bossait, mais en fait le week-end, jamais on ne l'avait confié au papi-mamie, jamais on était partis tous les deux en amoureux, même 24 heures pour se retrouver en fait. Et je pense que... Vers 15 mois à peu près. En fait, j'avais quand même passé ma grossesse à lui dire on va être fatigué, ça va être dur, des fois on va s'envoyer bouler, il ne faut pas qu'on se braque, on sera fatigué et ça va être... On avait quand même bien notion de ça. Donc je pense que la première année, ça a été un peu un fil conducteur. Ok, on est fatigué. Ok, des fois, on s'accroche, on se parle mal. Mais on est fatigué, ça va passer. Et puis finalement, il y a un moment donné, je pense, la fatigue aussi rattrape. Et puis on avait besoin, je pense, de se retrouver. Donc il y a eu un moment donné, là, c'était un peu dur. à un moment donné, pris l'option de le confier, de partir 24 heures, se retrouver tous les deux, faire le point et puis se rendre compte, surtout moi, parce qu'effectivement, moi je me pose 15 000 questions à l'heure et que mon mec s'en pose plus vraiment jamais. Peut-être qu'un juste milieu entre nous deux serait bien. Mais bref, on est fait comme ça. Donc pour moi, il y a un moment donné où je me suis dit effectivement, on a eu cette période dure mais de toute façon, nous, on continue ensemble. Il n'y a pas de questions, on y va. Beaucoup de communication. Donc ça, c'était fin 2019. Noé avait un peu plus de mois, je crois que c'était ça, 15 mois. Et donc, 2020, le mars 2020, le confinement, etc. En mode, mais en fait, c'est quoi l'essentiel ? Là, oui, on y ferme tout. Mais vraiment, dans les quelques jours, en plus, nous, on a appris le confinement. On était au ski, complètement déconnectés de la réalité. Et de se dire, en fait, c'est quoi l'essentiel dans la vie ? Notamment, c'est ça, avoir des enfants. Donc j'ai envoyé un message à ma sage-femme Fissa sachant que tout allait être fermé, etc. Je voudrais enlever mon stérilet et en fait elle m'a reçu dans les premiers jours du confinement ce qui n'était pas un motif en soi normalement. Donc voilà, mars 2020, j'ai enlevé mon stérilet. Sylvain était un peu moins prêt que moi mais bon, dans l'idée où pour Noé ça avait mis 4-5 mois... ça ferait son chemin d'ici là. Au final, je suis enceinte en avril 2021. Donc, 13 mois plus tard.

  • Speaker #1

    Ça a été long, là ?

  • Speaker #2

    Oui, ça a été long. Je pense que jusqu'aux 4-5 mois que j'avais mis pour Noé, ça allait. Et puis après, ça fait 5 mois, 6 mois, pourquoi je ne suis pas enceinte ? Après, il y a un moment donné, je me disais, si je tombe enceinte là, il est très loin de Noël, moi je suis née déjà au moment des fêtes. Bon, ce n'est pas grave, ce sera bien, c'est le mois prochain. Donc, il y avait des petits trucs comme ça, où j'arrivais à... consolé un peu, puis à un moment donné, pourquoi ça ne marche pas ? Alors que j'ai l'impression de mieux connaître mon corps. Et puis, pourquoi ça ne marche pas ? Alors, pour Noé, ça a marché. Donc, on avait commencé des examens. Moi, j'avais une hystérosalpingographie qui était prévue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #2

    tu peux expliquer ce que c'est ? C'est une radiographie des trompes et de l'utérus. On injecte un produit, a priori. Donc, je ne l'ai pas eu au final. Mais il paraît que ça fait mal, non ? Donc il était programmé et en fait, quand tu as cet examen-là, il faut que tu fasses un test de grossesse deux jours avant parce qu'effectivement, s'il y a une grossesse, tu ne le fais pas. C'est ce qui s'est passé pour nous. Ah ouais ? Oui. Mais Sylvain, du coup, avait fait lui son spermogramme. Ok. J'étais calée à peu près sur les mêmes 15 jours.

  • Speaker #1

    C'est un peu pour eux,

  • Speaker #2

    on va dire. C'est un peu plus simple, Le spermogramme était bon, les premiers résultats étaient bons. Et en fait, je suis tombée enceinte. Donc avant le spermogramme, il faut avoir une abstinence donc il y a eu en gros le rapport juste avant en se disant bon après pendant 2-3 jours il se passe rien et en fait c'est ce rapport là qui a donné la grossesse vous étiez tous les deux peut-être aussi psychologiquement frais après je me dis mais pourquoi il a calé le spermogramme là alors qu'effectivement ça va tomber pile au moment où j'ovule moi j'avais acheté des tests d'ovulation je prenais des compléments alimentaires pour favoriser la... il a fait condituer et je me dis mais pourquoi il a pris pile le rendez-vous du spermogramme même si évidemment il n'avait pas en tête mon calendrier d'ovulation qui en plus parfois peut être un peu variable à un jour ou l'autre et au final après quand elle a dit la grossesse du coup c'est tel jour ou tel jour bah non en fait tel jour il y avait l'hospital donc en fait on sait que super nouvelle donc au final après 13 mois c'était long mais ça y est ce bébé était là donc il y a eu un petit coup de non je me réjouis pas tout de suite Je veux être sûre, parce que j'ai fait un test un soir avec une barre ultra pâle. Et pour Noé, j'avais toujours deux tests. C'est-à-dire que je savais que quoi qu'il arrive, je pouvais toujours faire un deuxième. Et là, cette fois-là, même les fois où j'avais fait pendant cette année d'attente, j'avais toujours deux. Comme ça, si jamais le premier était foireux, j'avais un sous la main. Et là, je devais bosser en 12 heures les deux jours suivants, c'est-à-dire de 7h30 à 20h.

  • Speaker #0

    Et je me dis mais en fait il faut que je sache si je vais avoir mes règles ou pas parce que quand je suis 12h au boulot je peux pas forcément aller toutes les 2h aux toilettes vérifier si j'ai pas mes règles. donc je devais les avoir sur un des deux jours et en fait du coup je fais à 20h la Noé dans son bain je fais le test et on le regarde ensemble et là au début je lui dis bah tu vois c'est négatif et en fait tous les deux on se penche en fait on dirait quand même qu'il y a une petite barre qui était très très pâle mais j'avais pas ce fucking deuxième test donc toute la journée le lendemain j'étais un peu dans l'attente mon mec était chargé d'aller acheter en pharmacie parce qu'en travaillant de 7h30 à 20h

  • Speaker #1

    Oui, c'est fermé, tu vas à la pharmacie de garde, tu sais pas où aller.

  • Speaker #0

    Donc bref, mais non, c'était positif. Ce bébé est resté bien accroché.

  • Speaker #1

    Alors comment t'as vécu cette grossesse ? Et surtout de la préparation par rapport à l'accouchement ?

  • Speaker #0

    La grossesse s'est bien passée. J'ai eu un peu plus de mal à prendre du poids, voir des changements de mon corps, etc. Ce qui était un peu paradoxal, je me disais ça fait un an que j'attends ça. Et voilà, mais quand même, j'ai pas été malade. J'ai eu quelques petites nausées. J'ai eu mieux. Bon, rien de méchant, pas de vergeture. Donc non, non, grossesse top. Et là, par contre, je me suis dit, OK, en fait, pour un accouchement, j'avais dû lire à un moment donné que l'accouchement, en gros, il y avait 50%. C'était le bébé qui influait sur le déroulé de l'accouchement. Et 50%, c'était la maman. Je me suis dit de toute façon je pourrais pas agir sur la partie bébé mais je vais faire en sorte d'agir pour ma partie à moi. Donc j'ai fait plein de choses. Dans la préparation avec ma sage-femme j'ai fait de la sophro. J'ai fait de l'hypno-natale aussi avec Sarah qui est autour de Rennes. Voilà ça m'a beaucoup aidée. trouver le lieu ressource, etc. Et puis, j'avais aussi acheté une préparation avec une doula. En plus, on était encore en 2021, il y avait quand même des restrictions encore, donc pas mal. Donc, c'était une préparation. Il y avait des petites vidéos sur avoir confiance en soi, etc. Il y avait un groupe WhatsApp. On était une dizaine de mamans avec des termes sur une fourchette d'un mois. Et puis en fait, les petites vidéos m'ont fait du bien parce que moi, je suis infirmière-péricutrice, donc je suis dans la santé. Je m'occupais d'enfants dont les grossesses ne se passent pas bien ou les naissances ne se passent pas bien. Donc j'avais quand même un prisme qui était quand même... La naissance n'est pas forcément toujours rose. le corps il est pas toujours bien fait etc et en fait ces vidéos m'ont aidé à changer mon prisme mais sans que ce soit pour moi en fait des fois t'as l'impression que t'opposes c'est soit l'accouchement à l'hôpital sous Péry soit l'accouchement dans une forêt ou chez toi au milieu des bois en fait il n'y avait pas d'entre deux et là avec cette douleur c'était ça que j'aimais bien c'est à dire que l'essentiel finalement c'était que tu aies un bon vécu de ton accouchement et que tu sois bien informée mais ça m'a quand même aidé à changer mon prisme de toutes les naissances qui ne se passent pas prématurément ou cata et effectivement le corps de la femme il est quand même fait pour etc donc Donc là, je me suis quand même préparée avec ces vidéos, l'hypno-natale, l'asophro, j'ai fait aussi des massages femmes enceintes. Je me suis gonflée d'ocytocine, je me suis informée aussi sur comment se passe le corps et le cerveau au moment de l'accouchement, avec des podcasts dont Michel Audan, avec la BD en essence de Lucille Gomez. des livres comme ça. Et en fait, un ensemble de tout, je me suis vraiment dit, il faut que je me gorge d'ocytocine, de plaisir, de bonheur. Et voilà, je vais agir sur ma partie. Il restera les 50% du bébé, mais moi, je vais faire mon job sur ma partie.

  • Speaker #1

    Et alors, comment ça s'est passé le jour J ?

  • Speaker #0

    Ça s'est passé que le jour J, j'étais en train de terminer le tome 2 de Lucille Gomez. Et le soir, à table... Je sentais un peu que mon corps travaillait un peu, ça me serrait de temps en temps le ventre, mais bon, on a mangé, etc., on s'est couché, donc j'ai bouquiné le tome 2 jusqu'à à peu près minuit, en me disant, si jamais c'est cette nuit, il serait bien peut-être que je dorme. Je n'avais pas forcément hyper envie de dormir, je vais arrêter de lire là. J'ai posé mon livre, j'ai éteint ma lumière à minuit et à 3h moins le quart, 12h30, 3h moins le quart, j'étais réveillée parce que je n'arrivais plus à trouver de place dans mon lit sachant qu'entre minuit et 2h, j'avais dû aller faire déjà deux fois pipi, donc un sommeil entre deux. Je suis allée me couler un bain. Finalement, une fois qu'il était rempli et coulé, mon bain, je n'étais pas bien dedans, donc je suis descendue en bas. J'ai allumé ma bougie, mes copines m'avaient organisé un blessing way. Donc c'est pareil, ça a été une après-midi, une journée incroyable. Elles m'ont gorgé d'amour et de positif et c'était vraiment dingos. Et elles m'avaient laissé une bougie pour que je puisse s'allumer au moment du travail. Donc j'ai allumé ma bougie, j'aurais pris une photo que je n'ai pas envoyée tout de suite. J'ai fait un peu mon truc, un peu de ballon, mais je n'étais pas très bien. Donc je suis allée aux toilettes, je suis ressortie. Et puis je me suis dit tiens, je vais quand même mettre une appli pour voir comment c'est. L'appli, en fait, j'avais à peine le temps de la déclencher. Enfin, les contractions étaient... assez fréquente, toutes les deux minutes, je crois. Donc voilà, mon conjoint, quand j'étais dans le bain, était venu me voir en mode, on appelle ta mère, parce que du coup, il y avait Noé. Je lui ai dit, non, non, mais tout va bien, là, je prends un bain, pour l'instant, ça roule. Et puis, en fait, quand je suis sortie de mon bain, ça a réveillé Noé. Donc Sylvain a passé du temps avec Noé... Pour le rendormir. Bah ouais, pour essayer de le rendormir. Et puis, à un moment donné, il est quand même descendu. Il me dit, mais il faut appeler ta mère. Je lui dis, bah là, oui, je pense qu'il faut que tu l'appelles. donc il l'a appelée elle a répondu tout de suite on avait un plan B si jamais elle entendait pas parce que oui bien sûr elle a répondu franchement genre première sonnerie elle habite à 20 minutes elle était là en 23 minutes je pense le temps de sauter dans son slip et d'arriver et en fait Sylvain était resté avec Noé tout le long moi j'ai pas réussi à quitter mes toilettes en fait j'avais complètement besoin je pense le bébé faisait sa place et et j'arrivais pas en fait dès que je me relevais de mes toilettes en disant faut que je sors je vais aller faire du ballon il faut que j'aille écrire sur mon petit cahier pour ma mère que l'école c'est entre 8h20 et 8h30 que la brioche c'est dans tel placard même si elle connait chez moi mais j'avais besoin de lui laisser deux trois petites consignes ouais je me souviens notamment l'heure de l'école en fait j'arrivais pas vraiment à quitter mes toilettes et finalement remettre ma culotte ça devenait insupportable enfin je sais pas comment expliquer Donc voilà, il y a un moment, ma mère est arrivée. À ce moment-là, j'ai cru que j'allais vomir, donc je lui ai demandé une bassine. Finalement, ma poche d'éso s'est complètement éclatée dans mes toilettes. Ah ouais ? Dans la pièce des toilettes, vraiment, ça a éclaté. Donc voilà, là, Sylvain m'a dit, il faudrait que tu sortes. Je lui ai dit, oui, je sais, j'essaye. Je lui ai dit, appelle-les pour leur dire qu'on arrive et que ça va aller vite. puisqu'en fait au rendez-vous du 9ème mois j'étais déjà à 2-3 cm elle m'avait dit que j'avais un col qui était favorable et j'avais essayé moi après à la maison d'essayer de toucher mon col en fait j'ai été curieuse bon bah j'ai jamais réussi, j'avais essayé allongée, assise Enfin, accroquée sous la douche. Mais oui. Et puis, je ne suis pas sage-femme. Mais je n'y arrivais pas. Mais ce qui fait qu'après, quand j'ai pris mon bain, j'ai essayé de sentir si je sentais quelque chose. Et clairement, là, je sentais l'ouverture. Et avec le recul, je pense que j'étais déjà 5-6. Je ne suis pas habituée, je ne suis pas sage-femme. Mais bon, je sentais bien. Et après, dans mes toilettes, une fois que la poche s'est percée, j'ai réessayé de m'examiner. Ce n'est pas bien le grand mot, parce que je ne suis pas sage-femme. Mais là, je sentais les cheveux. mais ce qui fait qu'à ce moment là je me suis dit de toute façon c'est cool j'aurai pas ma pérille parce que je tiens pas en place donc je tiendrai pas en place pour avoir ma pérille de toute façon le temps qu'on arrive j'aurai pas ma pérille et tant mieux c'est ce que je voulais mais ce qui fait qu'à un moment donné donc il a appelé l'amateur pour dire on arrive le nom etc et je pense que après j'ai perdu un peu notion du temps mais je pense qu'au bout d'un moment je me suis dit en fait là c'est soit je lui dis qu'on appelle les pompiers et que je vais accoucher là dans les toilettes soit je me mets en gros un coup de pied au cul je m'habille et on y va parce que je sentais que c'était on m'attend maintenant donc ma mère est arrivée vers 4h si je ne me trompe pas j'ai réussi à sortir des toilettes à 4h20-25 ma mère et mon mec m'ont aidé à mettre ma jambe de leggings enfin mon leggings et mes chaussures et on est monté dans la voiture on habite à même pas 10 minutes de l'hôpital je pense qu'on a mis encore moins que d'habitude pour arriver devant l'hôpital je lui ai dit tu vas chercher un fauteuil parce que si je sors de la voiture debout, je marche j'accouche là on est monté et elle est née à 4h59 donc quand on est monté ils nous ont dit on vous attendait parce qu'effectivement entre le moment où il a appelé pour dire on arrive et le moment où j'ai réussi à sortir de mes toilettes il s'est passé un peu de temps donc ils nous attendaient Et donc là, elle dit, je vais vous examiner pour savoir si le bébé est là. Je lui dis, mais en fait, il est là, je le sais. J'avais remis mes doigts, en fait, et j'avais bien senti que le bébé, il progressait. En fait, j'avais l'impression qu'il était à un demi-doigt, mon bébé. C'est l'étudiante sage-femme qui me défait juste une jambe de leggings, enfin une chaussure d'abord, une jambe de leggings, qui m'examine et qui me dit, il est dans le D3 moyen, donc dans la progression du bébé, effectivement, il était... il était très engagé et donc là chambre 11 et en fait moi j'ai vu la chambre 1 2 3 et je me suis dit pourquoi ils ne m'ont pas mis dans la chambre 1 ils m'envoient chambre 11 tout au bout ça m'a paru hyper loin de traverser le couloir ils ont demandé à Sylvain du coup si on avait fait un projet de naissance donc moi j'avais fait une petite affiche ça faisait partie de ma préparation j'avais une photo de nous trois et expliqué brièvement effectivement que la naissance de Noé avait été difficile qu'on n'avait pas découvert notre bébé au même moment, que là, on ne connaissait pas le sexe de ce bébé, et que du coup, finalement, peu importe comment ça se passait, on voulait le découvrir ensemble. On ne voulait pas qu'il y en ait... S'il y avait de nouveau une césarienne ou autre, que Sylvain sache avant moi ou autre. Et puis, j'avais mis des petits pictogrammes pour dire, voilà, j'aimerais pas avoir péri, j'aimerais qu'on soit... Dans une ambiance sympa, j'avais préparé un sac avec des guirlandes, de la musique, des balles pour les massages, les mots de mes copines, mes petits mantras. J'avais imprimé des petits mantras. Autant dire qu'on est partis de la maison à 4h30, je suis allée coucher à 5h on va dire. C'est pas du tout décoré. Le sac est resté dans la voiture. Et tant mieux. Ils nous ont demandé, je veux pas accoucher, pas en position gynéco, l'oxyde de puriculture. qui s'appelait Sylvain, comme mon conjoint. Il dit, si vous voulez, vous pouvez être sur le côté. Mais ça ne m'avait pas inspirée sur le côté quand on avait fait la préparation. Je me suis mise à quatre pattes. Finalement, ça n'allait pas. Enfin bref, je me suis retournée. Et en fait, j'ai poussé une fois. La sage-femme me dit, vous êtes en train de faire de l'aide. Votre bébé, c'est super. Je me dis, elle me raconte des craques. Elle est pour m'encourager. Et donc là, j'ai mis ma main pour toucher. Effectivement, la moitié de la tête était sortie. et donc j'ai poussé une deuxième fois et pouf elle était là donc vraiment une naissance t'aurais pas vraiment aimé non après j'ai eu une déchirure le mieux aurait pu être là mais franchement non clairement après j'ai eu la chance que ça soit passé vite parce que je suis sortie de mon lit en 3h45 elle est née à 5h on va dire pour arrondir donc en fait en 2h15 tout s'est passé Donc voilà, c'est là où si la naissance de Noé s'était passée avec une naissance sous péril, qu'il se passe bien, j'aurais jamais été là-dedans et j'aurais pas vécu ça. Ce moment finalement d'arriver à cette naissance sans péril et ce sentiment de force et de fierté incroyable en fait, de se dire... putain je l'ai fait quoi franchement j'ai réussi j'ai eu ma naissance sans péril la naissance de Noé je l'ai vécu sûrement je pense comme un échec aussi là non, là il n'y avait pas d'échec j'ai eu ma naissance sans péril presque dans mes toilettes mais j'ai eu ma naissance sans péril

  • Speaker #1

    et ça c'est à réconcilier ouais grave et même peut-être ton mari aussi devait être le temps d'être avec toi et avec votre fille le vécu pas du tout le même et puis du coup une fois qu'elle est née que je suis recousue vous

  • Speaker #0

    avez vu le sexe ensemble c'est ça donc là déjà on dit une fois du coup le bébé posé sur moi il me dit je crois que j'ai vu un zizi elle s'appelle Ninon donc autant vous dire qu'il n'y avait pas du tout de zizi mais effectivement on a regardé là le côté fille c'était la cerise sur le gâteau moi j'avais effectivement dans mes rêves de maternité il y avait quand même un gars et une fille même si ça avait été un deuxième gars ça aurait été génial parce que j'avais un prénom que je kiffais en tête etc peut-être pour le troisième je sais pas non et puis le prénom garçon c'était Nino avec une fille qui s'appelle Ninon et c'était pour ça effectivement qu'on avait choisi aussi ce prénom fille s'il n'y avait pas de troisième il y aurait quand même un Nino qui est voilà j'adore mais mais vraiment voilà une fois recousie en plus l'oxygène de la pure culture donc il s'appelle Sylvain nous dit c'est une belle date en fait c'était son anniversaire aussi à lui donc je me dis sur la naissance de Noé la sage-femme avait le même prénom que ma mère sa fille s'appelait comme moi là l'oxygène de la pure culture a le même prénom que Sylvain et la même date de naissance que notre fille il y a des coïncidences et il me dit mais vous voulez il m'a dit ça vous voulez vous rafraîchir je crois je lui dis quoi il me dit bah là là là il y a une douche en fait dans la salle d'accouchement il y a une porte avec une douche Je peux prendre une douche ? Bah ouais ! Carrément, effectivement, c'est là le parallèle entre la césarienne. Tu remontes dans ta chambre à minuit, tu passes la nuit dans ton lit, t'es levé le matin, après avoir... On t'a enlevé ta sonde, on te lève tout doux avec quelqu'un, une douche, mais pas trop vite, etc. Et là, en fait, deux heures après, même pas avoir accouché, j'étais sous la douche, après j'avais un petit déj. Là, tu te dis, mais la récupération et tout, c'est... deux salles, deux ambiances.

  • Speaker #1

    Tu as été un petit peu recousée et après, tu as eu quand même la tétée d'accueil.

  • Speaker #0

    Oui, on a fait la tétée d'accueil.

  • Speaker #1

    Et l'allaitement de... Nickel aussi.

  • Speaker #0

    18 mois d'allaitement.

  • Speaker #1

    Et alors, comment tu as fait ? Parce que tu as repris le travail ? Non.

  • Speaker #0

    La décision aussi était prête. Finalement aussi, cette grossesse, je pense qu'elle a aussi mis du temps à s'installer parce que moi, je l'attendais pour faire une pause de l'hôpital. Une pause des nuits. Je pense que j'arrivais à saturation. Il y avait aussi ce côté où j'attendais de tomber enceinte parce que je savais que je m'arrêterais. et que ça me ferait une pause. Donc là, je savais que je n'avais pas envie de retourner à l'hôpital. Je savais, donc le terme, c'était janvier. Je savais que de toute façon, je ne reprendrais pas avant soit septembre, soit janvier d'après. Et qu'il était hors de question que ce soit une activité professionnelle qui me fasse arrêter mon allaitement. Que si je voulais l'arrêter au bout de trois mois, je l'arrêtais au bout de trois mois. Mais je ne voulais pas que ce soit induit par de la fatigue, parce que j'ai repris le boulot, qu'il faut tirer, tout ça. Je voulais pas ça. Donc voilà, je l'ai allaitée. J'ai repris le boulot en janvier 2023, donc quand elle a eu un an. Et puis on a continué tranquillou jusqu'à l'été, où là, j'ai eu besoin de récupérer... De récupérer mon corps.

  • Speaker #1

    C'est toi qui as voulu arrêter ? Ouais, c'est elle.

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt moi qui ai initié, parce que Ninon...

  • Speaker #1

    Elle était bien.

  • Speaker #0

    Elle était bien. J'ai aussi initié cette fois-ci le sevrage nocturne, mais quand elle avait... 14-15 mois, parce qu'on avait besoin de dormir des nuits complètes. Et que même si je savais que l'allaitement n'était pas à 100% responsable de ça, à un moment donné, moi je me suis quand même dit, elle a 15 mois, si elle veut téter la nuit, c'est parce qu'elle veut des câlins, du réconfort, elle n'a plus besoin de lait. Mais évidemment, l'allaitement, ce n'est pas soit que du lait, soit du câlin. c'est toute la complexité de l'allaitement. Mais voilà, il y a eu un moment donné où je sentais aussi que j'arrivais au bout du truc. Il y a eu une journée, en fait, on l'a confiée, ça s'est pas bien passé. Elle l'a beaucoup réclamée. C'était une journée plus une nuit. Elle avait déjà été en journée confiée, parce qu'en plus, passé 12 mois avec la diversification, il n'y avait pas besoin de tirer mon lait, etc. Je ne voulais pas rentrer là-dedans. Et en fait, la fois-là... Elle était gardée en soirée, on avait une soirée tous les deux, notamment de jeunes filles et de garçons ensemble. On avait besoin aussi de ce temps-là pour se retrouver, on a dû rentrer en catastrophe parce qu'elle était inconsolable, qu'elle hurlait. Et puis à peine à rentrer, elle a têté, elle s'est endormie en quatre secondes. Et en fait, ça a été le déclic pour me dire, c'est le moment. Je suis arrivée au bout de ce que j'avais envie de faire, exactement. il faut que j'initie un sevrage. Donc ça, c'était en mars, et la dernière tétée, c'était en juillet. Donc on a pris notre temps. Mais voilà, je sentais qu'à un moment donné, c'était le moment. C'était le moment, j'avais été au bout du truc.

  • Speaker #1

    Top. Et là, pas de baby clash ?

  • Speaker #0

    Si, aussi un bon baby clash, un peu à distance aussi, pas tout de suite, mais au bout de 15-18 mois aussi. Bah pareil, en fait, pas trop réussi, pas trop envie de la confier la nuit, et en même temps... du mal à se retrouver tous les deux parce qu'il y a aussi une gestion au quotidien il y a le premier et puis on a laissé s'instaurer un truc où en fait Sylvain s'occupait de Noé, je m'occupais de Ninon et parce qu'au début c'était comme ça parce que déjà je pense sur la fin de la grossesse après Sylvain s'occupe de Noé depuis toujours mais sur la fin de la grossesse il y avait des fois où je lâchais un peu le truc parce que fatigué, le ventre aller se mettre à quatre pattes dans le lit euh... il y avait des choses c'était plus possible et puis en me disant aussi pas faire cette rupture quand le bébé va arriver donc préparer en amont finalement que parfois je suis pas disponible là j'étais pas disponible parce que j'étais fatiguée puis après il y avait le bébé et puis voilà je pense qu'on a dit ça c'est instaurer un truc parce qu'à un moment donné c'était confortable mais à un moment donné du coup c'est un truc qui a fait quand même un peu scission où Noé c'était que papa même si évidemment ils ont leur phase mais là ça a duré Ninon c'était que maman et Lurles ils sont pas rapprochés Noé et Lurles c'était moi qui approchais et dans tout ça le fait de pas dormir la nuit les tensions tout ça font que à un moment donné il y a quand même une émulsion et un truc qui fait que c'est soit il faut enrayer le truc soit on continue comme ça et la situation elle pourrit et effectivement on va aller à la séparation en fait.

  • Speaker #1

    Et comment vous avez réussi à surmonter tout ça ?

  • Speaker #0

    En prenant le tour à bras le corps et en disant en fait la situation actuelle elle n'est plus possible, en gros on n'est que des parents, c'est-à-dire qu'on gère nos enfants. on a l'impression qu'il y a un système de préférence qui s'installe ou de temps préférentiel avec l'un ou l'autre, c'est pas possible en fait c'est pas durable donc on a fait en sorte de rebousculer la dynamique qui était du coup pas saine et de prendre du temps pour nous surtout mais c'est génial parce que vous avez j'ai l'impression dans ce que tu dis que vous avez identifié le problème et que surtout vous communiquez beaucoup en fait c'est qu'à un moment donné on est arrivé à plus de communication, donc c'était soit là on remet de la communication soit ça va à la séparation en fait Autant pour Noé, ça m'a un peu questionnée, mais la question de la séparation, ce n'était pas vraiment posé. Autant là, à un moment donné, clairement... Moi, je me suis dit... Et puis lui, avec la fatigue, il n'est pas très tolérant à la fatigue. Du coup, il s'énervait contre les enfants. Et à un moment donné, je me suis dit, en fait, ce n'est pas possible qu'il parle comme ça à mes enfants. Ce n'est pas possible qu'on ait cette ambiance-là dans la famille. Donc, c'est soit les choses, elles changent, soit c'est la catastrophe, en fait. Et là où mon conjoint, parfois, ce n'est pas un grand communicant, il y avait plein de fois, moi, j'essayais de communiquer, etc. Et il me disait, mais tu te poses trop de questions. Et sûrement qu'il y a plein de fois, je m'imposais trop, mais... je pense que j'essayais aussi d'alerter et de dire que ça n'allait pas en fait et jusqu'au moment donné finalement il y a eu un espèce de point de rupture en fait ou même lui je lui dis mais en fait ton refus de communiquer là c'est délétère donc c'est soit là on communique soit on se sépare en fait et donc effectivement on a réussi à remettre de la communication remettre les choses à plat et puis surtout On est passé en mode, à un moment donné, il faut que là, prioritairement, on s'occupe de nous, on prenne du temps ensemble. On va confier... Alors, Noé, il est grand maintenant, il a l'habitude d'aller chez un peu chez papi, mamie, quelques jours et tout, c'est facile. Là, Ninon, c'est la première fois. Là, tu vois, il y a deux, trois semaines, elle est partie. Quatre jours chez mes beaux-parents, c'était la première fois qu'elle partait autant de temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est bien passé ?

  • Speaker #0

    Mais ça s'est très bien passé. On a eu, même si on continue à travailler, on a eu nos soirées. On est sortis, on a été au ciné, on n'avait pas été au ciné depuis 8 ans. Et là, sur les prochaines vacances, c'est pareil. Elle va aller quasiment une semaine et on va avoir 3 ou 4 jours tous les deux. Là, on ne travaille pas et on va partir. Mais en fait, c'est presque dommage d'en arriver à un point presque de rupture. Pas de non-retour du coup, parce qu'il y a un retour possible, mais un point de rupture et de gros clash.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien que tu en parles à mon micro, parce que je pense que... Maintenant, on en parle, notamment avec Anna Roy, qui a sorti son livre. mais c'est assez tabou.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, on en parle pas.

  • Speaker #1

    Mais tout le monde le dit. Moi, la première, des fois, il y avait zéro communication. Parce que la fatigue, etc., c'est toujours un jeu d'équilibriste. Et il faut pas s'oublier. Et c'est vrai qu'on fait passer souvent la priorité par les enfants. Et le couple passe après.

  • Speaker #0

    Le couple et puis nous-mêmes. Finalement, aujourd'hui, ce temps aussi, toutes les deux, c'était aussi... l'idée de la démarche c'est d'entendre plein de témoignages et finalement tu disais tout à l'heure la préparation sur cette deuxième grossesse j'ai écouté plein de tes épisodes la matrescence Bliss les plus connus et en fait il y a plein de mots dits par des gens qui m'ont parlé et c'est là aussi où j'ai eu envie de me dire en fait j'ai l'impression d'avoir des choses à dire peut-être juste parce que j'ai besoin de poser mon histoire à moi et peut-être que ça va faire écho à personne mais il y a des gens, en racontant leurs histoires, ils m'ont fait écho à moi, et ça m'a aidée. Que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans la préparation de cette naissance, d'entendre des récits d'accouchement de femmes sans péril, enfin vraiment, tous ces différents témoignages, tout le monde a des histoires hyper singulières, mais en fait, parfois, il y a juste une phrase qui est balancée comme ça, et te dire, mais en fait, elle vient de poser des mots sur un truc que je vis et que je ressens, et que j'avais pas su dire, ou pas cherché à le dire, ou... mais en fait elle a raison quoi elle a raison et c'est là où moi j'avoue que ces dernières années les podcasts ils augmentent vachement et en fait Je me suis vraiment beaucoup retrouvée dans plein de témoignages. Il n'y a encore pas très longtemps, j'ai écouté le témoignage de Élodie Emo, une puricultrice qui a lancé une initiative et qui a une histoire aussi singulière où sa maman, elle, a été abandonnée et où elle a très peur, inconsciemment et inconsciemment, que ses enfants puissent à un moment donné penser qu'elle puisse les abandonner. Moi, je n'ai pas une relation hyper... Je ne suis pas très proche de ma mère, etc. Et en fait, à un moment, elle dit, en fait, pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent s'imaginer. que je ne les aime pas. Et elle dit, aujourd'hui, je ne suis toujours pas sûre que ma mère m'aime, parce qu'elle ne me l'a jamais dit et qu'elle ne l'a pas forcément démontré. Pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent douter de ça un jour. Et en fait... mais vraiment ça m'a je me souviens que la fois où j'ai écouté ça je suis dans ma voiture en allant je sais pas où je me suis complètement mise à pleurer en fait c'était totalement ça c'est à dire qu'effectivement là aussi ma mère m'a jamais dit ça j'ai pas souvenir d'avoir eu des moments de tendresse et je pense que c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis complètement loue et que ça a été difficile pour moi de confier mes enfants parce qu'il est hors de question qu'ils puissent à un moment donné s'imaginer que je ne les aime pas et que je puisse les...

  • Speaker #1

    sachant que je suis sûre que tu leur dis que tu les aimes,

  • Speaker #0

    mais bien sûr et puis comme on dit mon conjoint mais t'es pas du tout pareil mais voilà tout ça pour dire que effectivement dans les podcasts il y a plein de choses comme ça, plein de moments où tu te dis mais grave, mais oui mais tellement et le fait là de prendre du temps pour moi, aujourd'hui on est j'ai posé ma journée pour des rendez-vous de santé pour moi que je repose depuis longtemps pour finalement ce petit temps-là ensemble où on échange, où on discute et bah oui, mes enfants là, aujourd'hui, sont confiés, ils sont en garderie, à la mame, etc.

  • Speaker #1

    Et tu ne culpabilises pas ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, je suis arrivée à un moment donné où en fait, c'est ça où en fait, je m'épuise aussi où à un moment donné, je me suis dit mais en fait, quand on parle de santé mentale et tout, on m'y... mais je pense que si là je fais pas un break pour moi ma santé mentale elle va vraiment prendre un coup il y a eu des moments où je me sentais quand même hyper fragilisée et c'est là où je rebondis tout à l'heure tu disais peut-être un troisième je pense que si on a un troisième enfant notre couple ne survivra pas et ma santé mentale non plus donc mes tripes et mon côté je suis faite pour être enceinte je suis faite pour à l'été avoir un tout petit bébé répondre à ses besoins oui quand tu veux demain mais effectivement on prendra pas le risque je pense de mettre en péril notre couple et puis il faut être prêt pour après peut-être que dans je sais pas dans deux ans je changera d'avis ouais merci mais mais là aujourd'hui effectivement mais c'est fou en fait d'en arriver à un point où il y a des femmes finalement qui y arrivent avant ce point de rupture et de se dire là stop oui mes enfants je ferai tout pour eux mais juste là si je prends pas soin de moi on va à la catastrophe. Si je ne prends pas soin de moi, si je ne prends pas soin de mon couple, on va à la catastrophe. Donc aujourd'hui, effectivement, on l'a identifié et on le met en action. Mais il a fallu que ça passe, effectivement, par des gros moments de doute et de remise en question.

  • Speaker #1

    Oui, mais merci du témoignage, parce que c'est fort. Et puis, je suis sûre, à un moment, tu disais, ça ne parlera peut-être pas, mais je pense que ça parlera, parce que, par exemple, moi, on n'a pas vécu la même chose, même si César n'est pas du tout le même. dans le même contexte des accouchements physio mais pas du tout dans le même contexte non plus nous aussi on est passé par des phases de down total oui et puis en fait finalement tous ces trucs où on libère la parole c'est quand même salvateur pour

  • Speaker #0

    cette deuxième grossesse j'étais enceinte en même temps qu'une amie aussi on avait 15 jours d'écart nos termes et on a traversé du coup plein plein de choses et là aussi on a traversé aussi les doutes de la même manière et Et évidemment, il y a eu une proximité qui fait qu'on se le dit. Ou genre, je partage ça avec des amis très très fortes, etc. Mais il y a des gens avec qui on n'en parle jamais. Et personne ne nous dira rien. Et tant mieux si les coupes sont préservées de ça. Il y en a sûrement. Mais effectivement, de dire, finalement, c'est normal. Alors normal, je ne sais pas si c'est le mot, mais en tout cas... Ça arrive en fait, et pas que de manière anecdotique.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus le chiffre en tête, mais dans son livre, elle le dit, il y en a un... que dans la première année, beaucoup de couples se séparent. Et on le voit actuellement. Autant c'était moins le cas... à l'époque de nos grands-parents et de nos parents, c'est un contexte complètement différent, mais aujourd'hui, c'est clair. Et comme ça chamboule nos propres personnalités, enfin, personne, le conjoint et la famille totalement. Et il faut retrouver ses marques.

  • Speaker #0

    Mais je pense que nos grands-parents aussi, ils avaient déjà une conception du couple qui était complètement différente et de la famille. Et qu'à l'époque de nos grands-parents, le divorce, ça n'existait pas. La séparation, ça n'existait pas.

  • Speaker #1

    Là, maintenant, c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Et on restait ensemble quoi qu'il arrive, finalement, qu'on soit heureux ou pas. là où effectivement aujourd'hui on a envie d'être heureux et parfois ça passe par des familles ou des couples qui se séparent mais aujourd'hui je pense qu'on... c'est effectivement des époques totalement différentes, on peut pas transposer est-ce que c'est mieux ou moins bien,

  • Speaker #1

    j'en sais rien c'est juste que c'est différent c'est complètement différent je trouve ça bien maintenant qu'on mette l'accent sur ce qu'ils appellent le baby clash parce qu'on en parle, je pense qu'il y a 6 ans quand j'ai accouché de Martin, on en parlait pas et que là maintenant, on libère la parole et qu'on se dit que si on veut quitter son conjoint ou sa conjointe dans les un an ou deux ans de l'enfant, il faut peut-être un peu prendre du recul, etc. Parce qu'on est dans une espèce de tunnel noir. Et ouais, repenser son couple. Et ça se trouve, après, ça passe. Bon, t'en es l'exemple, j'en suis l'exemple. Et puis, c'est juste que c'est vraiment une phase dure à passer. Ouais.

  • Speaker #0

    c'est une phase dure où tu sais pas effectivement si tu veux aller vers du mieux le ciel bleu la file quand je dis ça il y a du soleil mais si tu vas vers le mieux ou si effectivement tu vas à un moment donné vers une séparation qui sera peut-être finalement le mieux pour chacun mais après il faut juste que chacun y trouve son compte et que les gens soient heureux.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    C'est le calcul des petits oiseaux de dire ça, mais c'est quand même factuellement ça, en fait. Non, mais complètement. C'est l'objectif, quoi. Que tout le monde soit... Que les enfants soient épanouis et vivent dans des foyers, finalement, que ce soit un foyer ou deux foyers, mais qu'ils soient dans des foyers où on se sent bien, quoi. Ouais, mais tout le monde se sent bien dans ses pompes, quoi.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, je te remercie.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super, je trouve ça enrichissant et puis comme ça, les gens vont plus voir que d'une grossesse à une autre et d'un accouchement à un autre. tout est différent tout peut être complètement différent effectivement merci à toi Pauline merci si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

Description

✨🎙️✨ #49 Amélie, Vivre 2 accouchements à l'antipode et 2 baby clash ! 

 

Dans le prochain épisode, j'ai eu le plaisir d'échanger avec Amélie, touchante maman bretonne de deux jeunes enfants. 

 

Amélie a toujours voulu être maman. Après quelques mois, Amélie tombe enceinte. La grossesse se déroule merveilleusement bien. Elle écrit son un projet de naissance et suit des cours de préparation à l'accouchement. Son rêve un accouchement sans péridurale. Le destin en décide autrement et son premier accouchement est vécu comme un échec. Après des heures de poussées et 2 ventouses, des forceps et les spatules, une césarienne code rouge est déclenchée. Son fils part avec son papa très vite après la césarienne et Amélie n’a pas pu voir son fils "naitre". Son premier souhait pour la naissance n'a pas été réalisé mais son second, allaiter son fils, l'a été.

 

Amélie savait : la première année du bébé, le couple est mis à rude épreuve ! Il faut tenir. Cela a été le cas, maman louve, leur fils n'a pas été gardé par des proches jusqu'à ses 1 ans et les nuits entrecoupées n'ont pas aidées... Le couple se dispute et petit baby clash se profile. Après quelques discussions, Noé est mis en garde chez des proches et les parents se retrouvent comme au premier jour ! L'envie du petit deuxième arrive. Amélie encore échaudée par son premier accouchement espère avoir son accouchement sans péridurale. Les contractions de travail se déclenchent et Amélie perd les eaux dans ses toilettes. Elle sent la tête de son bébé... Direction la maternité en urgence. Pas de péridurale possible, en moins d'une heure, le couple découvre leur petite fille ! Comme pour son fils, Amélie allaite. Cet allaitement long entraine au fils des mois, une situation de préférence sans le vouloir : Amélie et sa fille et son mari avec son fils. Cet état de fait impacte le couple et la communication est difficile. Le baby clash est important et l'évocation de la séparation est posée. 

 

Heureusement, après beaucoup de discussions, la communication est remise en place et la priorité est mis sur le couple. Aujourd'hui, la famille est plus soudée que jamais. 

 

Merci Amélie de nous avoir livré sans tabou ton histoire. Merci d'avoir levé le voile sur le fait que vivre un accouchement "non imaginé" puisse être traumatique, que le couple parental est mis en rude épreuve notamment quand les enfants ne dorment pas bien ou que la communication est moins présente. Je suis certaine que beaucoup de parents se reconnaitront.

 

Bonne écoute 🎧!

 

 

 

🌈 Ne manquez pas nos prochains épisodes en vous abonnant à la chaîne et en suivant @ma_petite_famille_podcast sur Instagram

 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Fonder une famille, c'est du bonheur, des joies, des doutes et des combats qui sont propres à chacun et qui soulèvent beaucoup d'interrogations. Je suis Pauline et je suis la créatrice du podcast Ma Petite Famille. Dans ce podcast, vous écouterez des récits singuliers, authentiques et inspirants de parents qui partageront leur histoire du désir de fonder leur famille au quotidien avec leurs membres. Je vais converser avec des parents anonymes ou plus connus, que vous suivez peut-être sur les réseaux sociaux, pour vous proposer, de par ces rencontres, un maximum d'histoires enrichissantes, bienveillantes et déculpabilisantes. vous retrouverez tous les 2ème et 4ème vendredi de chaque mois un nouvel épisode pour suivre l'actualité du podcast des invités et de ma vie de maman rejoignez la communauté ma petite famille sur Instagram et si vous aimez les épisodes je vous invite à laisser une note de 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée et avec un petit commentaire cela permet au delà de me faire très plaisir de faire connaître le podcast au plus grand nombre je vous en remercie Avant de vous embarquer dans ma conversation avec mon invité, je souhaitais vous faire découvrir la marque Atelier Amage. Vous cherchez un cadeau de naissance unique et pratique ? La gamme d'accessoires de pierre et culture proposée a été conçue pour le quotidien des parents. Vous serez séduit par les motifs intemporels et spécialement dessinés pour la collection. La personnalisation des pièces est faite en Bretagne. Vous êtes sûr de faire plaisir avec un cadeau unique, réalisé avec amour. Rendez-vous sur atelier-amage.fr pour en savoir plus. Maintenant, place à l'épisode.

  • Speaker #1

    Bonne écoute !

  • Speaker #2

    Bonjour Amélie,

  • Speaker #1

    merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu pourrais te présenter, dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille, et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Oui, alors je m'appelle Amélie Huguet, je n'habite pas très très loin de chez toi, près de Rennes. Je suis née ici mais j'ai grandi plus loin dans l'Oise. Ma famille est composée de Sylvain, mon conjoint depuis 12 ans quasi jour pour jour, de Noé qui va avoir 6 ans en mai, et de Ninon qui a eu 2 ans en janvier.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as toujours rêvé d'être maman ?

  • Speaker #2

    Je pense que c'était un non-sujet. C'est-à-dire que c'était comme ça. Ma mère a eu ses trois enfants. Et en fait, c'était un non-sujet. C'est-à-dire que oui, je me marierai, j'aurai des enfants. Et voilà. Bon, je ne suis pas mariée. Mais oui, je pense que la question ne s'est jamais posée. C'était plutôt la question de quand, finalement. À quel moment on aurait des enfants ? Mais oui, j'en aurais.

  • Speaker #1

    C'était une évidence. Dans la fratrie, toi, tu es la première ?

  • Speaker #2

    Oui, je suis la première. Mes frères ont deux ans et quatre ans de moins que moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce qu'est venu ce moment où vous vous êtes dit pourquoi pas ?

  • Speaker #2

    On s'est dit ça sur le vieux port à Marseille. C'est drôle. On était partis en week-end tous les deux. Et en fait, moi, j'avais envie de me marier en premier. pour faire un voyage en Polynésie de trois semaines. Et je savais très bien que quand j'aurai mes enfants, je partirai pas trois semaines sans eux. Et finalement, c'était plus Sylvain à ce moment-là qui avait envie d'avoir des enfants. Et puis, en fait, on avait prévu d'aller à Cuba six mois après. Et à l'époque, il y avait les moustiques, etc. Il y avait le Zika, en fait. Donc, on avait dit, en rentrant de Cuba, on se lance. Et j'ai jeté ma plaquette de pilule le dernier jour à Cuba. Et c'était cool. J'ai mis quatre ou cinq mois à tomber enceinte. Et donc... Ce qui m'a paru assez long à ce moment-là. Et une fois qu'on est enceinte, on dit en fait... Oui, en fait non, c'était pas long. C'était carrément pas long.

  • Speaker #1

    Comment c'est passé cette grossesse ?

  • Speaker #2

    Nickel. Moi, j'ai eu le sentiment que j'étais faite pour ça. Pour être enceinte, faite à l'été. Ouais, une évidence en fait. Là où dans mon corps, moi j'ai souvent pris du poids. J'ai toujours plutôt eu des kilos en trop. J'ai pas eu une seule vergeture pendant ma grossesse. et pour moi c'était je sais que c'est pas factuel mais pour moi c'était le signe que j'étais faite pour être enceinte et après il n'y avait pas de question là où Je ne suis pas trop quelqu'un qui est hyper sûr de moi, hyper confiance en moi. Mais là, sur ça, c'est pareil. Il n'y a pas de sujet, en fait.

  • Speaker #1

    Parce que tu es infirmière péricultrice, donc tu avais quand même des bases, je suppose. Et tu t'es quand même fait accompagner. Tu as eu un projet de naissance, un suivi ?

  • Speaker #2

    Alors, sur le premier, finalement, oui et non. Alors, c'est un peu le côté un peu traître d'être infirmière péricultrice. C'est que... Il y a un côté aussi où j'avais l'impression d'être mieux préparée, de savoir à quoi m'attendre. Je savais qu'il y aurait la nuit de la java, je savais que mon bébé n'allait pas faire des nuits complètes tout de suite, qu'il n'allait pas dormir à la mater, il y avait des choses que je savais. J'étais assez sûre de moi sur ça, ce qui bien sûr... C'est pas tout passé comme ça, évidemment. Mais je pense qu'il y avait des choses où du coup, et puis j'avais mes copines de l'école de Puert, on était ensemble, on est toujours aujourd'hui hyper soudés. Et à l'époque de Noé, en fait, on était quatre enceintes en même temps. Donc on est un groupe de cinq. On était quatre enceintes en même temps, avec des termes entre mars et juillet. Donc il y en a une qui est née en mars, qui vient d'avoir six ans. Une, Noé est née en mai, l'autre est née début juin, et le dernier est né mi-juillet. Donc en fait, on a aussi vécu ça tout ensemble. 3 des 4, c'était une première grossesse, donc on a pas mal échangé, on s'est vus toutes les semaines, on s'est fait des restos, on a passé du temps ensemble, on a partagé ça, ça c'était top. Ah bah oui je pense effectivement dans les moments de doute il y avait leur côté puerre qui rassurait, il y avait une qui allait avoir du coup son premier enfant, non son deuxième pardon, qui avait déjà un premier enfant donc voilà il y avait l'expérience des mamans de certaines et l'expérience de puerre et ça voilà ça m'était en confiance après du coup ce qui fait que sur la naissance j'ai fait mes cours de prépa, oui je m'étais dit je vais prendre la pré-régulière le plus tard possible mais en fait sans vraiment me préparer correctement au final. Après, analyse un peu du truc et cheminement, je suis allée comme ça, en me disant oui, j'ai pas envie de prendre la péri, y'a à peine mis un pied à l'hôpital, on verra, je repousserai, tant que je peux, ça le fera.

  • Speaker #1

    Et comment ça s'est passé, constatement ?

  • Speaker #2

    Ça s'est passé en post-terme, déjà, donc le rendez-vous de J1, où j'étais suivie, le rendez-vous du post-terme, mais pas le jour du terme, il est à J1, voilà, y'avait un col qui était plutôt favorable, etc. La sage-fan nous a proposé que... En fait, la nuit d'avant, on avait consulté parce que j'avais des petits saignements. Et la sage-femme nous avait dit, vous habitez loin. Donc, on a dit, non, non, dix minutes, repartez. En fait, le travail n'a pas commencé. Les petits saignements, c'est sûrement que le col travaille. Donc, peut-être que vous allez revenir dans deux heures ou dans deux jours. Et donc, le lendemain, on avait le rendez-vous de J1, du coup. Donc là, le col était déjà, j'avais déjà un col qui était à 1,2 depuis déjà le rendez-vous du neuvième mois. En fait, celle de la veille nous avait dit, peut-être qu'on vous fera un décollement de membrane. Donc, j'ai suggéré ça. La sage-femme a dit, mais en fait... là si je vous décolle les membranes peut-être vous allez rompre et vous allez rester oui enfin là je suis agie donc à un moment donné je vais venir pour rester c'est factuel tu ne te sentais pas grosse à ce moment là en fait j'avais besoin de me répéter à longueur de journée ça va se terminer j'avais beau savoir savoir qu'une grossesse c'est 9 mois plus ou moins quelques jours ou pas bref mais il y avait quand même un moment donné où j'avais l'impression que jamais ça allait s'arrêter j'allais rester enceinte toute ma vie. Et non, ce n'est pas possible, ça n'arrive pas. Mais voilà, donc elle a fait le décollement de membrane, elle nous a donné des conseils en mode alors, est-ce que vous avez toujours des rapports sexuels ? Donc, vous allez mettre un coussin sous vos fesses, vous faites pipi avant, comme ça vous n'avez pas besoin de faire pipi après. Bref, elle nous a fait tout un laïus de comment faire l'amour en quatre leçons. Elle nous a dit ça, elle nous a raccompagné à la porte, et une fois qu'on avait fait quelques pas dans le couloir, elle a levé la main en mode, allez, bonne soirée les jeunes ! Sous-titrage Société Radio-Canada c'était très drôle ça nous a beaucoup fait rire donc bref et dans la nuit en fait j'ai eu des contractions j'ai pris un petit bain j'étais bien et puis à un moment donné voilà un bain puis j'ai pris un deuxième entre deux j'avais pris une douche enfin bref et donc à un moment donné on est arrivé à la mater vers 5h 5h30 et la sage-femme qui nous a accueillis c'était une que je que je connaissais de visu puisque je travaille vraiment juste à côté avec qui j'avais un bon feeling parce que c'est celle avec qui on échangeait facilement qui nous a dit c'est aujourd'hui que vous allez être parents et là il y a un côté ah ouais ok on est à quelle date ok 31 mai bon bah il va naître le 31 mai donc voilà le travail a commencé En fait, j'avais très mal dans le dos, dans les reins. Donc, j'ai pris un bain, etc. Puis, à un moment donné, rapidement, je n'avais pas de répit, en fait. J'avais vraiment une douleur constante. Donc, c'est là où j'ai dit, j'ai mal. L'équipe venait juste de changer. Et puis, on pose une péridurale, en fait. Je n'ai pas su dire. En fait, j'aimerais d'autres propositions. À ce moment-là, avec le recul, ça s'est passé comme ça. Ça devait se passer comme ça. Je n'ai pas su le dire. On n'a pas su le dire. Enfin, bref. Donc j'ai eu ma pérille, au final mon bébé n'était pas bien positionné, il ne regardait pas le sol, il regardait le plafond, donc ils ont essayé de modifier sa position, etc. Ah,

  • Speaker #1

    tu as eu des versions pendant que tu...

  • Speaker #2

    En fait, ils essayaient, pas une version, mais ils essayaient en gros de le repousser pour le tourner. D'accord, ok. Le repousser parce que le fait qu'il appuie sur le col, c'est quand on appuie sur un truc, on n'a pas de... il n'y a pas de mouvement possible donc elles ont essayé de faire ça et ça se modifiait un peu ce qui fait que juste avant ça je lui ai dit mais du coup c'est compatible avec une voix basse elle m'a dit ben oui oui là quand vous poussez on sent qu'il modifie sa position donc ça va aller etc et puis à un moment donné j'ai eu un peu plus mal on a rappelé un anesthésiste qui a remis de la pérille et puis du coup au moment de pousser je sentais pas des masses j'ai entendu la périsse déclencher parce que la périsse déclenchait une fois par heure en fait sauf si j'appuyais en plus mais Finalement, ce n'était pas un débit constant, c'était une fois par heure, il y avait une petite dose. Et en fait, quand j'ai entendu ça, je me suis dit, non, il ne faudrait pas qu'elle ait une dose supplémentaire. Déjà, elle me dit c'est bien, mais en fait, je ne sais pas en quoi c'est bien ou ce n'est pas bien, puisque je ne sens pas. Donc voilà, j'ai poussé une demi-heure, ça n'a pas fonctionné. Donc on a essayé la ventouse, elle a lâché une première fois, puis une deuxième fois. Ils ont changé d'instrument, puisqu'il y avait une plaie au niveau de sa tête suite à la ventouse. Ils ont essayé de mettre les... forceps, mais il était trop bas, si j'ai bien compris. Et puis, en fait, il avait un hématome au niveau du crâne. Ils ont fait une écho, en fait, à travers mon périnée pour voir si le bébé progressait ou si c'était la taille de son hématome. Je ne sais pas non plus. Ou si c'était la taille de son hématome. Effectivement, en le bébé, factuellement, la distance entre son crâne et la peau de mon périnée ne bougeait pas. Donc là, ils ont appelé un deuxième gynéco. C'est un peu cliché, le mec qui fait 1m90 qui débarque, spatule et échec. Et donc là, ils ont dit césarienne et j'ai eu l'impression que le mot n'était pas terminé, que le brancard était à côté de ma table d'accouchement. Il y avait dix personnes dans la piole. On a traversé le couloir à toute vitesse.

  • Speaker #1

    Et personne avant ça t'a dit qu'il y avait une possibilité ?

  • Speaker #2

    Même dans ta tête,

  • Speaker #1

    tu ne t'étais pas dit ?

  • Speaker #2

    Si, au moment où il n'était pas très bien positionné, moi je l'avais dit. Et puis à un moment donné, le liquide commençait un petit peu à se teinter. Moi, c'est un truc auquel je m'occupe. À l'époque, je travaillais en réanimation néonatale, avec des enfants qui ont parfois des naissances difficiles. qui ne se fasse pas bien, ce qui a son sens après dans la suite de l'histoire. Et du coup, cette histoire de liquide teinté, ça m'inquiétait un peu. Et en fait, la Sacha m'était très rassurante. On avait un super feeling. En plus, elle avait le même prénom que ma mère. J'ai le même prénom que sa fille. En gros, elle avait le même sac que j'avais, le sac des affaires de bébé. Il y avait vraiment un super feeling. Et elle était hyper rassurante en disant Ok, il y a un liquide qui se teinte un peu, mais on n'est pas sur un liquide méconial. Et puis, en fait, il n'y a aucun autre signe à côté. Donc, tant que ça, tout va bien. Donc, deux, trois fois, j'avais dit Mais est-ce que c'est compatible avec la boabasse ? Et oui, oui, oui. Et là, pouf, c'est à rien. Elle n'avait pas fini de mot que j'étais déjà sondée sur le brancard à traverser le couloir.

  • Speaker #1

    Et ton homme, là-dedans ?

  • Speaker #2

    Mon homme a été écarté. écarté et puis du coup j'ai eu ma césarienne sans lui, je pleurais sans lui, il l'envoie pas c'était le césar code rouge donc il fallait que dans les 10 minutes il soit sorti donc voilà, il a été écarté moi je pleurais, pleurais en plus arrivé dans la salle de césar l'anesthésiste me dit, tenez le masque sur votre visage et je lui dis, mais je vais pas avoir une anesthésie générale, enfin, il me dit ça dépend si le produit que je vous ai poussé tout à l'heure dans la salle d'accouchement va être suffisant ou pas donc là en plus je me dis mais c'est pas possible je peux pas m'endormir là enceinte et me réveiller après avoir eu le ventre ouvert et mon bébé en fait j'ai su après qu'ils avaient anticipé que comme la position du bébé était pas top il y aurait sûrement besoin d'instruments et donc c'est là aussi où il avait poussé d'autres médicaments dans la péridurale pour que l'anesthésie soit plus grande et au cas où ça finisse en césarine d'où le fait aussi peut-être que tu sentais pas des masses il y a sûrement un enchevêtrement de trucs ouais Donc voilà, je pleurais tellement pendant la césarienne qu'à un moment, il me dit, mais il est là, il a pleuré, vous l'avez entendu ? Je pleurais tellement, j'avais même pas entendu. Au final, il a dû avoir un petit cri, puis un petit coup de moins bien. Et puis en fait, dès qu'il est arrivé sur la table de réanimation, il a été séché, il a vite...

  • Speaker #1

    Il a repris de la...

  • Speaker #2

    Il a vite repluré, il a été mis en pourapos sur mon conjoint très très vite. Et l'oxygène de puriculture qui était avec nous, du coup, il l'a pris en photo avec son téléphone perso. Ils sont venus me le montrer. en fait c'est un moment où je commence à me calmer il était né, il commence à me recoudre elle est venue me dire mais ça y est il est en peau à peau sur son papa donc là elle l'a nommé et en montrant la photo donc là je me suis remise à pleurer complètement effondrée enfin effondrée de soulagement de bonheur et aussi de rater ça en fait, de rater ce moment de la rencontre de ma vie que j'ai raté quoi qui s'est pas passé comme on l'avait imaginé c'est ça, je pense que toute la grossesse j'ai imaginé le regard de mon conjoint qu'allait découvrir ce bébé et... et j'ai pas eu ça et on le reparlera pas c'est pas grave aujourd'hui j'allais dire je suis en paix avec ça ça s'entend vachement non c'est encore très présent ça faisait longtemps que j'avais pas pleuré en le racontant ça allait mieux mais voilà on a raté ça c'est comme ça c'est trop tard c'est passé après c'est aussi la façon dont ça s'est passé pour Noé ou pour la deuxième grossesse et la deuxième accouchement j'ai dit en fait je vais faire différemment et si ça s'était bien terminé pour Noé j'aurais sûrement pas eu le deuxième accouchement que j'ai eu donc aujourd'hui voilà je sais que ça peut-être ça devait pas arriver pour cette raison mais en tout cas c'est arrivé et on en a fait quelque chose d'autre et voilà et puis après après t'es remontée en chambre donc avec tes deux hommes ouais alors je suis descendue en salle de réveil d'abord heureusement ils ont pu venir avec moi en salle de réveil et puis le bon regardez ma houlie en salle de réveil ah bon ? ouais c'est à dire que la sache-femme m'a préparé m'a dit le grand quartier va venir vous chercher donc elle avait tout enlevé, j'étais dans un coin et en fait au bout de une demi-heure,

  • Speaker #1

    trois quarts d'heure ton mari et

  • Speaker #2

    Noé étaient dans la chambre et mon conjoint a dit c'était hyper bizarre parce que du coup il n'y avait que moi et lui dans la chambre il n'y avait pas de la place, c'est à dire une chambre d'hôpital sans le lit de malade c'est quand même assez vide et puis en fait il m'avait descendu mon téléphone quand ils étaient venus et donc je lui avais envoyé un message pour dire elle me prépare et j'arrive et plus de batterie parce qu'on avait pas du tout anticipé sauf qu'en fait le j'arrive ça a été une bonne heure plus tard donc lui commençait à s'inquiéter mais effectivement je suis remontée dans ma chambre du coup il était minuit quelque chose et est-ce que t'as fait la première tétée d'accueil ? ouais du coup quand ils sont descendus en salle de réveil on a pu faire la tétée d'accueil et là t'as eu le lien avec ton fils ? oui alors après quand on est sortis du bloc avant de descendre en salle de réveil ils me l'ont posé sur moi quelques instants qui étaient les secondes les plus courtes et les plus longues de ma vie au final. Mais au final, quand ils l'ont posé, je me suis dit, mais ça pourrait être n'importe quel autre bébé, j'en saurais rien.

  • Speaker #1

    Oui, tellement ça pavé qu'il n'est pas...

  • Speaker #2

    Comme je n'ai pas vu quand il est sorti de mon ventre quand même. À ce moment-là, je me suis dit ça, en fait. Je me suis dit, en fait, ça pourrait être n'importe quel bébé, je ne le saurais pas, en fait. Je ne saurais pas le... Bon, après, il avait une grosse trace. de ventouse et de forceps sur le front donc si c'était bien le mien et puis il n'y avait aucun doute possible il a tout de suite été sur mon conjoint la première pensée ça a été ça ça pourrait être n'importe quel bébé que j'en saurais rien et je sais très bien que c'est lui mais à ce moment là je me suis dit ça

  • Speaker #1

    Ouais, et puis avec tout le chamboulement émotionnel que tu avais vécu juste avant, et puis si tu étais en pleurs, etc., c'est sûr que ça...

  • Speaker #2

    En fait,

  • Speaker #1

    j'ai eu la perception et tout autre.

  • Speaker #2

    J'ai eu la peur de ma vie, comme je m'occupais, quelques mois avant jusqu'à être arrêtée, je m'occupais d'enfants dont les naissances ne se passent pas bien. Donc en fait, au moment où ils ont dit césarienne, moi je me suis imaginée... Je me l'ai imaginée dans une des chambres précises du service, avec une installation précise. Et je me voyais pleurer au pied du lit de mon bébé parce que pendant trois jours, je n'avais pas le droit de le prendre dans les bras parce qu'il y avait une procédure spécifique que je connais et que j'ai appliquée avec d'autres enfants, mais là, c'était le mien en fait. Quand ils ont dit vraiment césarienne, je me suis imaginée soit il va mourir dans mon vagin, soit il va finir en réanimation. et ça va pas bien finir donc c'est aussi pour ça je pense que toute la césarienne j'ai pleuré, pleuré,

  • Speaker #1

    j'avais hyper peur ça se comprend aussi je pense et donc les premiers instants se passent plutôt bien quand même t'as sûrement un peu mal ouais mais pas tant que ça franchement la

  • Speaker #2

    mobilité dans mon lit elle est pas parfaite après tu vois retour en chambre à minuit

  • Speaker #1

    Fatiguée.

  • Speaker #2

    J'ai mangé un petit truc, il a têté, j'étais très rassurée qu'ils n'avaient pas donné un bib, un complément ou autre. Il a têté, mon conjoint est resté, on a dormi. Le lendemain matin, elle m'a enlevé ma sonde, je me suis levée, j'ai pu prendre une douche, même négocier un shampoing pour l'après-midi. Mais j'ai eu mon shampoing. Après, ça s'est fait. Oui, on avait eu peur. Sylvain a été choqué de la ventouse notamment. mais on était dans notre bulle en fait ces trois jours en maternité c'était top en fait on était dans notre bulle les petits papillons qui volent autour les petits oiseaux et puis on avait bien limité les visites

  • Speaker #1

    Oui, mais tu étais au courant déjà il y a 6 ans.

  • Speaker #2

    Moi, je savais que trop de visites, c'était pas forcément...

  • Speaker #1

    C'est bien de le redire, pour ceux qui vont nous écouter.

  • Speaker #2

    Après, j'ai des amis pour qui c'est important d'avoir eu plein de visites, etc. Pour moi, je savais très bien comment ça se passait en maternité. C'est-à-dire que quand tout le monde s'en va à 19h, les enfants se mettent à pleurer, on est fatigué, etc. Donc, il n'était pas question de ça. On a eu nos parents et mes grands-parents qui sont venus une demi-heure à tour de rôle chaque jour. ce qui fait qu'on a pu faire des siestes dans la journée quand on a eu la nuit de la java le lendemain on a pu bien récupérer quand on accumule pas aussi de la fatigue parce que ça faisait déjà deux jours que j'avais pas dormi la nuit du terme on avait consulté puis après on était arrivé au milieu de la nuit à un moment donné il faut aussi t'as eu une césarienne c'est quand même une opération c'est quand même une opération c'est là où on se dit en fait je viens avoir la première opération de ma vie j'ai eu la même chose la première oui ou non j'avais eu les amygdales toutes petites oui Pas de souvenirs et pas de... Oui,

  • Speaker #1

    une grosse trace.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Une belle trace.

  • Speaker #1

    Et le retour à la maison, alors ?

  • Speaker #2

    Bien, passer la galère de mettre le siège auto dans la voiture, qu'on avait pourtant regardé, le cosy, ça ne s'attendait pas à tout ça. Donc, le petit coup de stress sur le parking. Mais non, ça s'est bien passé. Mon conjoint a pris séjour. Pas tout d'un coup, mais en fait, Noël est né le 31 mai et mi-juillet, il quittait son boulot actuel pour un nouveau boulot. Donc, ce qui fait qu'il a eu... à l'époque il y avait deux semaines donc il a eu les quelques jours puis comme ça allait à la maison il est retourné bosser genre dix jours et après il a eu plein de temps à la maison parce que comme il a terminé un boulot et qu'il a commencé l'autre qu'un mois après on a eu quasi tout l'été ensemble entre la naissance le 31 mai et le 20 ou 25 août il a dû recommencer son nouveau boulot il a dû bosser quinze jours donc en fait c'était cool c'était franchement royal

  • Speaker #1

    Et donc mise dans la place de l'allaitement, parce que ça, c'est quelque chose qui te tient à cœur. Nickel.

  • Speaker #2

    Nickel, si ce n'est qu'au bout de dix jours, le poids n'était pas dingos. Et là, je ne comprenais pas en fait. Parce que tout était suffisamment, les couches étaient si, elles étaient bien pleines comme il fallait, ta ta ta. Tous les critères pour moi étaient ouverts. Et pour autant, il y avait ce poids qui stagnait. Et en fait, j'ai vu une pédiatre que j'avais choisi de faire suivre Noé dans un cabinet où je connaissais plusieurs pédiatres. Bref, ce n'était pas la pédiatre que... Enfin bref, j'ai eu le rendez-vous qu'il y avait. Et en fait, elle m'a dit, tout est OK, il t'aide suffisamment, etc. On se revoit dans quatre jours, mais je suis sûre que ça va aller. Et effectivement, quatre jours après, il avait pris un poids dingue. Et à quatre mois et demi, il faisait neuf kilos. Donc, autant te dire que... Oui, ça va. Voilà. Mais vraiment, elle a été aussi... Elle m'a dit, mais tout va bien, effectivement. C'est là aussi où, du coup, en tant que puerre, j'étais un peu... Je ne comprenais pas pourquoi il ne prenait pas du poids, alors qu'il était suffisamment. que je savais que j'avais du lait, qu'il faisait bien pipi, bien caca. Là, il y a eu à un moment donné un petit coup de stress en mode, pourquoi il n'a pas pris de poids ?

  • Speaker #1

    Enfin,

  • Speaker #2

    pas grand-chose, alors que tout est OK. Et en fait, juste elle m'a dit, mais effectivement, tout est OK. Donc, il n'y a pas de problème. En gros, tu viens de sortir de la mater, effectivement, il y a le changement entre la mater, la maison. Voilà, on se revoit dans 4-5 jours, je ne me rappelle plus. Et ça va aller, effectivement. Juste, elle ne m'avait pas culpabilisé. Elle m'avait juste... mis en confiance, rassuré et roule ma poule.

  • Speaker #1

    Il en faudrait plus, c'est comme ça.

  • Speaker #2

    Il en faudrait plus, ouais. Et alors,

  • Speaker #1

    l'idée d'avoir un deuxième... Toi, t'as allaité combien de temps avant le deuxième moment ?

  • Speaker #2

    Pour Noé, j'ai allaité 8-9 mois.

  • Speaker #1

    et t'as repris le travail ?

  • Speaker #2

    j'ai repris le travail au bout de il avait presque 4 mois, j'ai repris le travail de nuit donc là effectivement au bout d'un moment tirer la nuit quand t'es au boulot, tu rentres du boulot tu vois pas ton enfant, il est déjà en garde il faut que tu tires avant d'aller te coucher donc travailler une nuit de 12h, c'est à dire que tu commences à 19h30 tu finis à 8h, t'arrives chez toi avant 8h30, il faut que tu tires avant d'aller dormir au bout d'un moment c'était clairement dur même si en soi, quand je tirais au boulot, j'avais beaucoup de lait, j'avais aucun problème pour fournir les quantités, etc. Mais il y a un moment donné, la fatigue, les nuits, tirer son lait avant d'aller dormir après une nuit de boulot, je pense que c'est vraiment... Pour moi, ça a été hyper dur. Et donc, il y a une fois ou deux où tu ne tires pas parce que tu as la flemme, et puis au niveau de la tension des seins, ça le fait. Et puis forcément, après, ça impacte sur ta lactation. Et puis bon, je pense que c'était... commencer à enclencher le truc de l'arrêt. Et puis à un moment donné aussi, on attendait qu'il dorme la nuit, la nuit entière. Là aussi, en tant que puer, je ne sais pas pourquoi, j'avais en tête trois mois. Je pense que j'avais eu des copines, leur bébé s'était mis à dormir à trois mois. Donc en fait, en gros, trois mois et un jour, j'étais là. Ah, bon, il n'a pas dormi cette nuit. Le lendemain, ah bah non, toujours pas. Et il y a un moment donné où du coup, quand tous les matins on se réveille en se disant en fait, c'est toujours pas cette nuit qu'on a fait une nuit complète. Donc voilà, on a décidé à un moment donné d'initier un sevrage nocturne en tout cas. Ce qui a plutôt bien marché au départ. Après non, on avait des entractes. On s'est réveillées entre une heure et trois heures la nuit. Voilà, le sommeil était un gros point. Avec Noé, l'endormissement aussi, on le berçait longtemps. Comme j'ai dit, il faisait 9 kg à 4 mois et demi. Donc en fait, bercer à bras un enfant de 9 kg... Pendant longtemps, c'était un peu dur physiquement, mais aujourd'hui, il a 6 ans, il dort bien, tout va bien.

  • Speaker #1

    C'est un passage. C'est ce que je me dis aussi, c'est un passage.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Parfois très long.

  • Speaker #2

    Parfois c'est long, et puis le manque de sommeil, c'est dur. Moi, j'ai trouvé que c'était hyper dur, et puis en fait, on avait des attentes qui n'étaient pas réelles. En fait, d'attente qui dorme à 3 mois, c'était... Oui, il y en a qui le font, mais soyons clairs, ce n'est pas la majorité. Mais oui.

  • Speaker #1

    Mais c'est ce qui est vendu par nos parents, par tout le monde. Mais

  • Speaker #2

    Et en fait, c'est là où je trouve plus dur d'avoir des attentes qui ne sont juste pas réalistes. C'est-à-dire que vraiment, tous les matins, je me levais en disant Bon, ce n'est pas encore cette nuit qu'il a dormi une nuit entière. ce qui fait que tous les matins, c'était dur. Là où parfois, d'avoir plus de recul, de se dire, il dormira quand il dormira, ou là, il a dormi, c'est OK, on prend, on en magazine, et puis ça compensera, des fois, il ne dormira pas. Mais bon, on n'est pas toujours en capacité d'avoir du recul comme ça, d'avoir... Puis la fatigue aidant, ça n'aide pas non plus.

  • Speaker #1

    je pense que le manque de sommeil c'est torture,

  • Speaker #2

    ça a été des techniques de torture,

  • Speaker #1

    la guerre etc donc il y a bien une raison alors quand est-ce que vous vous dites on va se lancer dans le projet du deuxième,

  • Speaker #2

    au début du confinement on va passer le baby clash du premier ah t'as eu un baby clash ? il avait 15-16 mois je pense que moi je l'avais pas confié en fait c'était pas possible pour moi, c'était dur je suis un peu... Maman Louvre, Louvre, Louvre-Poule.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que quand...

  • Speaker #2

    Il était confié ici à la crèche, mais la semaine quand on bossait, mais en fait le week-end, jamais on ne l'avait confié au papi-mamie, jamais on était partis tous les deux en amoureux, même 24 heures pour se retrouver en fait. Et je pense que... Vers 15 mois à peu près. En fait, j'avais quand même passé ma grossesse à lui dire on va être fatigué, ça va être dur, des fois on va s'envoyer bouler, il ne faut pas qu'on se braque, on sera fatigué et ça va être... On avait quand même bien notion de ça. Donc je pense que la première année, ça a été un peu un fil conducteur. Ok, on est fatigué. Ok, des fois, on s'accroche, on se parle mal. Mais on est fatigué, ça va passer. Et puis finalement, il y a un moment donné, je pense, la fatigue aussi rattrape. Et puis on avait besoin, je pense, de se retrouver. Donc il y a eu un moment donné, là, c'était un peu dur. à un moment donné, pris l'option de le confier, de partir 24 heures, se retrouver tous les deux, faire le point et puis se rendre compte, surtout moi, parce qu'effectivement, moi je me pose 15 000 questions à l'heure et que mon mec s'en pose plus vraiment jamais. Peut-être qu'un juste milieu entre nous deux serait bien. Mais bref, on est fait comme ça. Donc pour moi, il y a un moment donné où je me suis dit effectivement, on a eu cette période dure mais de toute façon, nous, on continue ensemble. Il n'y a pas de questions, on y va. Beaucoup de communication. Donc ça, c'était fin 2019. Noé avait un peu plus de mois, je crois que c'était ça, 15 mois. Et donc, 2020, le mars 2020, le confinement, etc. En mode, mais en fait, c'est quoi l'essentiel ? Là, oui, on y ferme tout. Mais vraiment, dans les quelques jours, en plus, nous, on a appris le confinement. On était au ski, complètement déconnectés de la réalité. Et de se dire, en fait, c'est quoi l'essentiel dans la vie ? Notamment, c'est ça, avoir des enfants. Donc j'ai envoyé un message à ma sage-femme Fissa sachant que tout allait être fermé, etc. Je voudrais enlever mon stérilet et en fait elle m'a reçu dans les premiers jours du confinement ce qui n'était pas un motif en soi normalement. Donc voilà, mars 2020, j'ai enlevé mon stérilet. Sylvain était un peu moins prêt que moi mais bon, dans l'idée où pour Noé ça avait mis 4-5 mois... ça ferait son chemin d'ici là. Au final, je suis enceinte en avril 2021. Donc, 13 mois plus tard.

  • Speaker #1

    Ça a été long, là ?

  • Speaker #2

    Oui, ça a été long. Je pense que jusqu'aux 4-5 mois que j'avais mis pour Noé, ça allait. Et puis après, ça fait 5 mois, 6 mois, pourquoi je ne suis pas enceinte ? Après, il y a un moment donné, je me disais, si je tombe enceinte là, il est très loin de Noël, moi je suis née déjà au moment des fêtes. Bon, ce n'est pas grave, ce sera bien, c'est le mois prochain. Donc, il y avait des petits trucs comme ça, où j'arrivais à... consolé un peu, puis à un moment donné, pourquoi ça ne marche pas ? Alors que j'ai l'impression de mieux connaître mon corps. Et puis, pourquoi ça ne marche pas ? Alors, pour Noé, ça a marché. Donc, on avait commencé des examens. Moi, j'avais une hystérosalpingographie qui était prévue.

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #2

    tu peux expliquer ce que c'est ? C'est une radiographie des trompes et de l'utérus. On injecte un produit, a priori. Donc, je ne l'ai pas eu au final. Mais il paraît que ça fait mal, non ? Donc il était programmé et en fait, quand tu as cet examen-là, il faut que tu fasses un test de grossesse deux jours avant parce qu'effectivement, s'il y a une grossesse, tu ne le fais pas. C'est ce qui s'est passé pour nous. Ah ouais ? Oui. Mais Sylvain, du coup, avait fait lui son spermogramme. Ok. J'étais calée à peu près sur les mêmes 15 jours.

  • Speaker #1

    C'est un peu pour eux,

  • Speaker #2

    on va dire. C'est un peu plus simple, Le spermogramme était bon, les premiers résultats étaient bons. Et en fait, je suis tombée enceinte. Donc avant le spermogramme, il faut avoir une abstinence donc il y a eu en gros le rapport juste avant en se disant bon après pendant 2-3 jours il se passe rien et en fait c'est ce rapport là qui a donné la grossesse vous étiez tous les deux peut-être aussi psychologiquement frais après je me dis mais pourquoi il a calé le spermogramme là alors qu'effectivement ça va tomber pile au moment où j'ovule moi j'avais acheté des tests d'ovulation je prenais des compléments alimentaires pour favoriser la... il a fait condituer et je me dis mais pourquoi il a pris pile le rendez-vous du spermogramme même si évidemment il n'avait pas en tête mon calendrier d'ovulation qui en plus parfois peut être un peu variable à un jour ou l'autre et au final après quand elle a dit la grossesse du coup c'est tel jour ou tel jour bah non en fait tel jour il y avait l'hospital donc en fait on sait que super nouvelle donc au final après 13 mois c'était long mais ça y est ce bébé était là donc il y a eu un petit coup de non je me réjouis pas tout de suite Je veux être sûre, parce que j'ai fait un test un soir avec une barre ultra pâle. Et pour Noé, j'avais toujours deux tests. C'est-à-dire que je savais que quoi qu'il arrive, je pouvais toujours faire un deuxième. Et là, cette fois-là, même les fois où j'avais fait pendant cette année d'attente, j'avais toujours deux. Comme ça, si jamais le premier était foireux, j'avais un sous la main. Et là, je devais bosser en 12 heures les deux jours suivants, c'est-à-dire de 7h30 à 20h.

  • Speaker #0

    Et je me dis mais en fait il faut que je sache si je vais avoir mes règles ou pas parce que quand je suis 12h au boulot je peux pas forcément aller toutes les 2h aux toilettes vérifier si j'ai pas mes règles. donc je devais les avoir sur un des deux jours et en fait du coup je fais à 20h la Noé dans son bain je fais le test et on le regarde ensemble et là au début je lui dis bah tu vois c'est négatif et en fait tous les deux on se penche en fait on dirait quand même qu'il y a une petite barre qui était très très pâle mais j'avais pas ce fucking deuxième test donc toute la journée le lendemain j'étais un peu dans l'attente mon mec était chargé d'aller acheter en pharmacie parce qu'en travaillant de 7h30 à 20h

  • Speaker #1

    Oui, c'est fermé, tu vas à la pharmacie de garde, tu sais pas où aller.

  • Speaker #0

    Donc bref, mais non, c'était positif. Ce bébé est resté bien accroché.

  • Speaker #1

    Alors comment t'as vécu cette grossesse ? Et surtout de la préparation par rapport à l'accouchement ?

  • Speaker #0

    La grossesse s'est bien passée. J'ai eu un peu plus de mal à prendre du poids, voir des changements de mon corps, etc. Ce qui était un peu paradoxal, je me disais ça fait un an que j'attends ça. Et voilà, mais quand même, j'ai pas été malade. J'ai eu quelques petites nausées. J'ai eu mieux. Bon, rien de méchant, pas de vergeture. Donc non, non, grossesse top. Et là, par contre, je me suis dit, OK, en fait, pour un accouchement, j'avais dû lire à un moment donné que l'accouchement, en gros, il y avait 50%. C'était le bébé qui influait sur le déroulé de l'accouchement. Et 50%, c'était la maman. Je me suis dit de toute façon je pourrais pas agir sur la partie bébé mais je vais faire en sorte d'agir pour ma partie à moi. Donc j'ai fait plein de choses. Dans la préparation avec ma sage-femme j'ai fait de la sophro. J'ai fait de l'hypno-natale aussi avec Sarah qui est autour de Rennes. Voilà ça m'a beaucoup aidée. trouver le lieu ressource, etc. Et puis, j'avais aussi acheté une préparation avec une doula. En plus, on était encore en 2021, il y avait quand même des restrictions encore, donc pas mal. Donc, c'était une préparation. Il y avait des petites vidéos sur avoir confiance en soi, etc. Il y avait un groupe WhatsApp. On était une dizaine de mamans avec des termes sur une fourchette d'un mois. Et puis en fait, les petites vidéos m'ont fait du bien parce que moi, je suis infirmière-péricutrice, donc je suis dans la santé. Je m'occupais d'enfants dont les grossesses ne se passent pas bien ou les naissances ne se passent pas bien. Donc j'avais quand même un prisme qui était quand même... La naissance n'est pas forcément toujours rose. le corps il est pas toujours bien fait etc et en fait ces vidéos m'ont aidé à changer mon prisme mais sans que ce soit pour moi en fait des fois t'as l'impression que t'opposes c'est soit l'accouchement à l'hôpital sous Péry soit l'accouchement dans une forêt ou chez toi au milieu des bois en fait il n'y avait pas d'entre deux et là avec cette douleur c'était ça que j'aimais bien c'est à dire que l'essentiel finalement c'était que tu aies un bon vécu de ton accouchement et que tu sois bien informée mais ça m'a quand même aidé à changer mon prisme de toutes les naissances qui ne se passent pas prématurément ou cata et effectivement le corps de la femme il est quand même fait pour etc donc Donc là, je me suis quand même préparée avec ces vidéos, l'hypno-natale, l'asophro, j'ai fait aussi des massages femmes enceintes. Je me suis gonflée d'ocytocine, je me suis informée aussi sur comment se passe le corps et le cerveau au moment de l'accouchement, avec des podcasts dont Michel Audan, avec la BD en essence de Lucille Gomez. des livres comme ça. Et en fait, un ensemble de tout, je me suis vraiment dit, il faut que je me gorge d'ocytocine, de plaisir, de bonheur. Et voilà, je vais agir sur ma partie. Il restera les 50% du bébé, mais moi, je vais faire mon job sur ma partie.

  • Speaker #1

    Et alors, comment ça s'est passé le jour J ?

  • Speaker #0

    Ça s'est passé que le jour J, j'étais en train de terminer le tome 2 de Lucille Gomez. Et le soir, à table... Je sentais un peu que mon corps travaillait un peu, ça me serrait de temps en temps le ventre, mais bon, on a mangé, etc., on s'est couché, donc j'ai bouquiné le tome 2 jusqu'à à peu près minuit, en me disant, si jamais c'est cette nuit, il serait bien peut-être que je dorme. Je n'avais pas forcément hyper envie de dormir, je vais arrêter de lire là. J'ai posé mon livre, j'ai éteint ma lumière à minuit et à 3h moins le quart, 12h30, 3h moins le quart, j'étais réveillée parce que je n'arrivais plus à trouver de place dans mon lit sachant qu'entre minuit et 2h, j'avais dû aller faire déjà deux fois pipi, donc un sommeil entre deux. Je suis allée me couler un bain. Finalement, une fois qu'il était rempli et coulé, mon bain, je n'étais pas bien dedans, donc je suis descendue en bas. J'ai allumé ma bougie, mes copines m'avaient organisé un blessing way. Donc c'est pareil, ça a été une après-midi, une journée incroyable. Elles m'ont gorgé d'amour et de positif et c'était vraiment dingos. Et elles m'avaient laissé une bougie pour que je puisse s'allumer au moment du travail. Donc j'ai allumé ma bougie, j'aurais pris une photo que je n'ai pas envoyée tout de suite. J'ai fait un peu mon truc, un peu de ballon, mais je n'étais pas très bien. Donc je suis allée aux toilettes, je suis ressortie. Et puis je me suis dit tiens, je vais quand même mettre une appli pour voir comment c'est. L'appli, en fait, j'avais à peine le temps de la déclencher. Enfin, les contractions étaient... assez fréquente, toutes les deux minutes, je crois. Donc voilà, mon conjoint, quand j'étais dans le bain, était venu me voir en mode, on appelle ta mère, parce que du coup, il y avait Noé. Je lui ai dit, non, non, mais tout va bien, là, je prends un bain, pour l'instant, ça roule. Et puis, en fait, quand je suis sortie de mon bain, ça a réveillé Noé. Donc Sylvain a passé du temps avec Noé... Pour le rendormir. Bah ouais, pour essayer de le rendormir. Et puis, à un moment donné, il est quand même descendu. Il me dit, mais il faut appeler ta mère. Je lui dis, bah là, oui, je pense qu'il faut que tu l'appelles. donc il l'a appelée elle a répondu tout de suite on avait un plan B si jamais elle entendait pas parce que oui bien sûr elle a répondu franchement genre première sonnerie elle habite à 20 minutes elle était là en 23 minutes je pense le temps de sauter dans son slip et d'arriver et en fait Sylvain était resté avec Noé tout le long moi j'ai pas réussi à quitter mes toilettes en fait j'avais complètement besoin je pense le bébé faisait sa place et et j'arrivais pas en fait dès que je me relevais de mes toilettes en disant faut que je sors je vais aller faire du ballon il faut que j'aille écrire sur mon petit cahier pour ma mère que l'école c'est entre 8h20 et 8h30 que la brioche c'est dans tel placard même si elle connait chez moi mais j'avais besoin de lui laisser deux trois petites consignes ouais je me souviens notamment l'heure de l'école en fait j'arrivais pas vraiment à quitter mes toilettes et finalement remettre ma culotte ça devenait insupportable enfin je sais pas comment expliquer Donc voilà, il y a un moment, ma mère est arrivée. À ce moment-là, j'ai cru que j'allais vomir, donc je lui ai demandé une bassine. Finalement, ma poche d'éso s'est complètement éclatée dans mes toilettes. Ah ouais ? Dans la pièce des toilettes, vraiment, ça a éclaté. Donc voilà, là, Sylvain m'a dit, il faudrait que tu sortes. Je lui ai dit, oui, je sais, j'essaye. Je lui ai dit, appelle-les pour leur dire qu'on arrive et que ça va aller vite. puisqu'en fait au rendez-vous du 9ème mois j'étais déjà à 2-3 cm elle m'avait dit que j'avais un col qui était favorable et j'avais essayé moi après à la maison d'essayer de toucher mon col en fait j'ai été curieuse bon bah j'ai jamais réussi, j'avais essayé allongée, assise Enfin, accroquée sous la douche. Mais oui. Et puis, je ne suis pas sage-femme. Mais je n'y arrivais pas. Mais ce qui fait qu'après, quand j'ai pris mon bain, j'ai essayé de sentir si je sentais quelque chose. Et clairement, là, je sentais l'ouverture. Et avec le recul, je pense que j'étais déjà 5-6. Je ne suis pas habituée, je ne suis pas sage-femme. Mais bon, je sentais bien. Et après, dans mes toilettes, une fois que la poche s'est percée, j'ai réessayé de m'examiner. Ce n'est pas bien le grand mot, parce que je ne suis pas sage-femme. Mais là, je sentais les cheveux. mais ce qui fait qu'à ce moment là je me suis dit de toute façon c'est cool j'aurai pas ma pérille parce que je tiens pas en place donc je tiendrai pas en place pour avoir ma pérille de toute façon le temps qu'on arrive j'aurai pas ma pérille et tant mieux c'est ce que je voulais mais ce qui fait qu'à un moment donné donc il a appelé l'amateur pour dire on arrive le nom etc et je pense que après j'ai perdu un peu notion du temps mais je pense qu'au bout d'un moment je me suis dit en fait là c'est soit je lui dis qu'on appelle les pompiers et que je vais accoucher là dans les toilettes soit je me mets en gros un coup de pied au cul je m'habille et on y va parce que je sentais que c'était on m'attend maintenant donc ma mère est arrivée vers 4h si je ne me trompe pas j'ai réussi à sortir des toilettes à 4h20-25 ma mère et mon mec m'ont aidé à mettre ma jambe de leggings enfin mon leggings et mes chaussures et on est monté dans la voiture on habite à même pas 10 minutes de l'hôpital je pense qu'on a mis encore moins que d'habitude pour arriver devant l'hôpital je lui ai dit tu vas chercher un fauteuil parce que si je sors de la voiture debout, je marche j'accouche là on est monté et elle est née à 4h59 donc quand on est monté ils nous ont dit on vous attendait parce qu'effectivement entre le moment où il a appelé pour dire on arrive et le moment où j'ai réussi à sortir de mes toilettes il s'est passé un peu de temps donc ils nous attendaient Et donc là, elle dit, je vais vous examiner pour savoir si le bébé est là. Je lui dis, mais en fait, il est là, je le sais. J'avais remis mes doigts, en fait, et j'avais bien senti que le bébé, il progressait. En fait, j'avais l'impression qu'il était à un demi-doigt, mon bébé. C'est l'étudiante sage-femme qui me défait juste une jambe de leggings, enfin une chaussure d'abord, une jambe de leggings, qui m'examine et qui me dit, il est dans le D3 moyen, donc dans la progression du bébé, effectivement, il était... il était très engagé et donc là chambre 11 et en fait moi j'ai vu la chambre 1 2 3 et je me suis dit pourquoi ils ne m'ont pas mis dans la chambre 1 ils m'envoient chambre 11 tout au bout ça m'a paru hyper loin de traverser le couloir ils ont demandé à Sylvain du coup si on avait fait un projet de naissance donc moi j'avais fait une petite affiche ça faisait partie de ma préparation j'avais une photo de nous trois et expliqué brièvement effectivement que la naissance de Noé avait été difficile qu'on n'avait pas découvert notre bébé au même moment, que là, on ne connaissait pas le sexe de ce bébé, et que du coup, finalement, peu importe comment ça se passait, on voulait le découvrir ensemble. On ne voulait pas qu'il y en ait... S'il y avait de nouveau une césarienne ou autre, que Sylvain sache avant moi ou autre. Et puis, j'avais mis des petits pictogrammes pour dire, voilà, j'aimerais pas avoir péri, j'aimerais qu'on soit... Dans une ambiance sympa, j'avais préparé un sac avec des guirlandes, de la musique, des balles pour les massages, les mots de mes copines, mes petits mantras. J'avais imprimé des petits mantras. Autant dire qu'on est partis de la maison à 4h30, je suis allée coucher à 5h on va dire. C'est pas du tout décoré. Le sac est resté dans la voiture. Et tant mieux. Ils nous ont demandé, je veux pas accoucher, pas en position gynéco, l'oxyde de puriculture. qui s'appelait Sylvain, comme mon conjoint. Il dit, si vous voulez, vous pouvez être sur le côté. Mais ça ne m'avait pas inspirée sur le côté quand on avait fait la préparation. Je me suis mise à quatre pattes. Finalement, ça n'allait pas. Enfin bref, je me suis retournée. Et en fait, j'ai poussé une fois. La sage-femme me dit, vous êtes en train de faire de l'aide. Votre bébé, c'est super. Je me dis, elle me raconte des craques. Elle est pour m'encourager. Et donc là, j'ai mis ma main pour toucher. Effectivement, la moitié de la tête était sortie. et donc j'ai poussé une deuxième fois et pouf elle était là donc vraiment une naissance t'aurais pas vraiment aimé non après j'ai eu une déchirure le mieux aurait pu être là mais franchement non clairement après j'ai eu la chance que ça soit passé vite parce que je suis sortie de mon lit en 3h45 elle est née à 5h on va dire pour arrondir donc en fait en 2h15 tout s'est passé Donc voilà, c'est là où si la naissance de Noé s'était passée avec une naissance sous péril, qu'il se passe bien, j'aurais jamais été là-dedans et j'aurais pas vécu ça. Ce moment finalement d'arriver à cette naissance sans péril et ce sentiment de force et de fierté incroyable en fait, de se dire... putain je l'ai fait quoi franchement j'ai réussi j'ai eu ma naissance sans péril la naissance de Noé je l'ai vécu sûrement je pense comme un échec aussi là non, là il n'y avait pas d'échec j'ai eu ma naissance sans péril presque dans mes toilettes mais j'ai eu ma naissance sans péril

  • Speaker #1

    et ça c'est à réconcilier ouais grave et même peut-être ton mari aussi devait être le temps d'être avec toi et avec votre fille le vécu pas du tout le même et puis du coup une fois qu'elle est née que je suis recousue vous

  • Speaker #0

    avez vu le sexe ensemble c'est ça donc là déjà on dit une fois du coup le bébé posé sur moi il me dit je crois que j'ai vu un zizi elle s'appelle Ninon donc autant vous dire qu'il n'y avait pas du tout de zizi mais effectivement on a regardé là le côté fille c'était la cerise sur le gâteau moi j'avais effectivement dans mes rêves de maternité il y avait quand même un gars et une fille même si ça avait été un deuxième gars ça aurait été génial parce que j'avais un prénom que je kiffais en tête etc peut-être pour le troisième je sais pas non et puis le prénom garçon c'était Nino avec une fille qui s'appelle Ninon et c'était pour ça effectivement qu'on avait choisi aussi ce prénom fille s'il n'y avait pas de troisième il y aurait quand même un Nino qui est voilà j'adore mais mais vraiment voilà une fois recousie en plus l'oxygène de la pure culture donc il s'appelle Sylvain nous dit c'est une belle date en fait c'était son anniversaire aussi à lui donc je me dis sur la naissance de Noé la sage-femme avait le même prénom que ma mère sa fille s'appelait comme moi là l'oxygène de la pure culture a le même prénom que Sylvain et la même date de naissance que notre fille il y a des coïncidences et il me dit mais vous voulez il m'a dit ça vous voulez vous rafraîchir je crois je lui dis quoi il me dit bah là là là il y a une douche en fait dans la salle d'accouchement il y a une porte avec une douche Je peux prendre une douche ? Bah ouais ! Carrément, effectivement, c'est là le parallèle entre la césarienne. Tu remontes dans ta chambre à minuit, tu passes la nuit dans ton lit, t'es levé le matin, après avoir... On t'a enlevé ta sonde, on te lève tout doux avec quelqu'un, une douche, mais pas trop vite, etc. Et là, en fait, deux heures après, même pas avoir accouché, j'étais sous la douche, après j'avais un petit déj. Là, tu te dis, mais la récupération et tout, c'est... deux salles, deux ambiances.

  • Speaker #1

    Tu as été un petit peu recousée et après, tu as eu quand même la tétée d'accueil.

  • Speaker #0

    Oui, on a fait la tétée d'accueil.

  • Speaker #1

    Et l'allaitement de... Nickel aussi.

  • Speaker #0

    18 mois d'allaitement.

  • Speaker #1

    Et alors, comment tu as fait ? Parce que tu as repris le travail ? Non.

  • Speaker #0

    La décision aussi était prête. Finalement aussi, cette grossesse, je pense qu'elle a aussi mis du temps à s'installer parce que moi, je l'attendais pour faire une pause de l'hôpital. Une pause des nuits. Je pense que j'arrivais à saturation. Il y avait aussi ce côté où j'attendais de tomber enceinte parce que je savais que je m'arrêterais. et que ça me ferait une pause. Donc là, je savais que je n'avais pas envie de retourner à l'hôpital. Je savais, donc le terme, c'était janvier. Je savais que de toute façon, je ne reprendrais pas avant soit septembre, soit janvier d'après. Et qu'il était hors de question que ce soit une activité professionnelle qui me fasse arrêter mon allaitement. Que si je voulais l'arrêter au bout de trois mois, je l'arrêtais au bout de trois mois. Mais je ne voulais pas que ce soit induit par de la fatigue, parce que j'ai repris le boulot, qu'il faut tirer, tout ça. Je voulais pas ça. Donc voilà, je l'ai allaitée. J'ai repris le boulot en janvier 2023, donc quand elle a eu un an. Et puis on a continué tranquillou jusqu'à l'été, où là, j'ai eu besoin de récupérer... De récupérer mon corps.

  • Speaker #1

    C'est toi qui as voulu arrêter ? Ouais, c'est elle.

  • Speaker #0

    Non, c'est plutôt moi qui ai initié, parce que Ninon...

  • Speaker #1

    Elle était bien.

  • Speaker #0

    Elle était bien. J'ai aussi initié cette fois-ci le sevrage nocturne, mais quand elle avait... 14-15 mois, parce qu'on avait besoin de dormir des nuits complètes. Et que même si je savais que l'allaitement n'était pas à 100% responsable de ça, à un moment donné, moi je me suis quand même dit, elle a 15 mois, si elle veut téter la nuit, c'est parce qu'elle veut des câlins, du réconfort, elle n'a plus besoin de lait. Mais évidemment, l'allaitement, ce n'est pas soit que du lait, soit du câlin. c'est toute la complexité de l'allaitement. Mais voilà, il y a eu un moment donné où je sentais aussi que j'arrivais au bout du truc. Il y a eu une journée, en fait, on l'a confiée, ça s'est pas bien passé. Elle l'a beaucoup réclamée. C'était une journée plus une nuit. Elle avait déjà été en journée confiée, parce qu'en plus, passé 12 mois avec la diversification, il n'y avait pas besoin de tirer mon lait, etc. Je ne voulais pas rentrer là-dedans. Et en fait, la fois-là... Elle était gardée en soirée, on avait une soirée tous les deux, notamment de jeunes filles et de garçons ensemble. On avait besoin aussi de ce temps-là pour se retrouver, on a dû rentrer en catastrophe parce qu'elle était inconsolable, qu'elle hurlait. Et puis à peine à rentrer, elle a têté, elle s'est endormie en quatre secondes. Et en fait, ça a été le déclic pour me dire, c'est le moment. Je suis arrivée au bout de ce que j'avais envie de faire, exactement. il faut que j'initie un sevrage. Donc ça, c'était en mars, et la dernière tétée, c'était en juillet. Donc on a pris notre temps. Mais voilà, je sentais qu'à un moment donné, c'était le moment. C'était le moment, j'avais été au bout du truc.

  • Speaker #1

    Top. Et là, pas de baby clash ?

  • Speaker #0

    Si, aussi un bon baby clash, un peu à distance aussi, pas tout de suite, mais au bout de 15-18 mois aussi. Bah pareil, en fait, pas trop réussi, pas trop envie de la confier la nuit, et en même temps... du mal à se retrouver tous les deux parce qu'il y a aussi une gestion au quotidien il y a le premier et puis on a laissé s'instaurer un truc où en fait Sylvain s'occupait de Noé, je m'occupais de Ninon et parce qu'au début c'était comme ça parce que déjà je pense sur la fin de la grossesse après Sylvain s'occupe de Noé depuis toujours mais sur la fin de la grossesse il y avait des fois où je lâchais un peu le truc parce que fatigué, le ventre aller se mettre à quatre pattes dans le lit euh... il y avait des choses c'était plus possible et puis en me disant aussi pas faire cette rupture quand le bébé va arriver donc préparer en amont finalement que parfois je suis pas disponible là j'étais pas disponible parce que j'étais fatiguée puis après il y avait le bébé et puis voilà je pense qu'on a dit ça c'est instaurer un truc parce qu'à un moment donné c'était confortable mais à un moment donné du coup c'est un truc qui a fait quand même un peu scission où Noé c'était que papa même si évidemment ils ont leur phase mais là ça a duré Ninon c'était que maman et Lurles ils sont pas rapprochés Noé et Lurles c'était moi qui approchais et dans tout ça le fait de pas dormir la nuit les tensions tout ça font que à un moment donné il y a quand même une émulsion et un truc qui fait que c'est soit il faut enrayer le truc soit on continue comme ça et la situation elle pourrit et effectivement on va aller à la séparation en fait.

  • Speaker #1

    Et comment vous avez réussi à surmonter tout ça ?

  • Speaker #0

    En prenant le tour à bras le corps et en disant en fait la situation actuelle elle n'est plus possible, en gros on n'est que des parents, c'est-à-dire qu'on gère nos enfants. on a l'impression qu'il y a un système de préférence qui s'installe ou de temps préférentiel avec l'un ou l'autre, c'est pas possible en fait c'est pas durable donc on a fait en sorte de rebousculer la dynamique qui était du coup pas saine et de prendre du temps pour nous surtout mais c'est génial parce que vous avez j'ai l'impression dans ce que tu dis que vous avez identifié le problème et que surtout vous communiquez beaucoup en fait c'est qu'à un moment donné on est arrivé à plus de communication, donc c'était soit là on remet de la communication soit ça va à la séparation en fait Autant pour Noé, ça m'a un peu questionnée, mais la question de la séparation, ce n'était pas vraiment posé. Autant là, à un moment donné, clairement... Moi, je me suis dit... Et puis lui, avec la fatigue, il n'est pas très tolérant à la fatigue. Du coup, il s'énervait contre les enfants. Et à un moment donné, je me suis dit, en fait, ce n'est pas possible qu'il parle comme ça à mes enfants. Ce n'est pas possible qu'on ait cette ambiance-là dans la famille. Donc, c'est soit les choses, elles changent, soit c'est la catastrophe, en fait. Et là où mon conjoint, parfois, ce n'est pas un grand communicant, il y avait plein de fois, moi, j'essayais de communiquer, etc. Et il me disait, mais tu te poses trop de questions. Et sûrement qu'il y a plein de fois, je m'imposais trop, mais... je pense que j'essayais aussi d'alerter et de dire que ça n'allait pas en fait et jusqu'au moment donné finalement il y a eu un espèce de point de rupture en fait ou même lui je lui dis mais en fait ton refus de communiquer là c'est délétère donc c'est soit là on communique soit on se sépare en fait et donc effectivement on a réussi à remettre de la communication remettre les choses à plat et puis surtout On est passé en mode, à un moment donné, il faut que là, prioritairement, on s'occupe de nous, on prenne du temps ensemble. On va confier... Alors, Noé, il est grand maintenant, il a l'habitude d'aller chez un peu chez papi, mamie, quelques jours et tout, c'est facile. Là, Ninon, c'est la première fois. Là, tu vois, il y a deux, trois semaines, elle est partie. Quatre jours chez mes beaux-parents, c'était la première fois qu'elle partait autant de temps.

  • Speaker #1

    Ça s'est bien passé ?

  • Speaker #0

    Mais ça s'est très bien passé. On a eu, même si on continue à travailler, on a eu nos soirées. On est sortis, on a été au ciné, on n'avait pas été au ciné depuis 8 ans. Et là, sur les prochaines vacances, c'est pareil. Elle va aller quasiment une semaine et on va avoir 3 ou 4 jours tous les deux. Là, on ne travaille pas et on va partir. Mais en fait, c'est presque dommage d'en arriver à un point presque de rupture. Pas de non-retour du coup, parce qu'il y a un retour possible, mais un point de rupture et de gros clash.

  • Speaker #1

    Mais c'est bien que tu en parles à mon micro, parce que je pense que... Maintenant, on en parle, notamment avec Anna Roy, qui a sorti son livre. mais c'est assez tabou.

  • Speaker #0

    Mais oui, en fait, on en parle pas.

  • Speaker #1

    Mais tout le monde le dit. Moi, la première, des fois, il y avait zéro communication. Parce que la fatigue, etc., c'est toujours un jeu d'équilibriste. Et il faut pas s'oublier. Et c'est vrai qu'on fait passer souvent la priorité par les enfants. Et le couple passe après.

  • Speaker #0

    Le couple et puis nous-mêmes. Finalement, aujourd'hui, ce temps aussi, toutes les deux, c'était aussi... l'idée de la démarche c'est d'entendre plein de témoignages et finalement tu disais tout à l'heure la préparation sur cette deuxième grossesse j'ai écouté plein de tes épisodes la matrescence Bliss les plus connus et en fait il y a plein de mots dits par des gens qui m'ont parlé et c'est là aussi où j'ai eu envie de me dire en fait j'ai l'impression d'avoir des choses à dire peut-être juste parce que j'ai besoin de poser mon histoire à moi et peut-être que ça va faire écho à personne mais il y a des gens, en racontant leurs histoires, ils m'ont fait écho à moi, et ça m'a aidée. Que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans la préparation de cette naissance, d'entendre des récits d'accouchement de femmes sans péril, enfin vraiment, tous ces différents témoignages, tout le monde a des histoires hyper singulières, mais en fait, parfois, il y a juste une phrase qui est balancée comme ça, et te dire, mais en fait, elle vient de poser des mots sur un truc que je vis et que je ressens, et que j'avais pas su dire, ou pas cherché à le dire, ou... mais en fait elle a raison quoi elle a raison et c'est là où moi j'avoue que ces dernières années les podcasts ils augmentent vachement et en fait Je me suis vraiment beaucoup retrouvée dans plein de témoignages. Il n'y a encore pas très longtemps, j'ai écouté le témoignage de Élodie Emo, une puricultrice qui a lancé une initiative et qui a une histoire aussi singulière où sa maman, elle, a été abandonnée et où elle a très peur, inconsciemment et inconsciemment, que ses enfants puissent à un moment donné penser qu'elle puisse les abandonner. Moi, je n'ai pas une relation hyper... Je ne suis pas très proche de ma mère, etc. Et en fait, à un moment, elle dit, en fait, pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent s'imaginer. que je ne les aime pas. Et elle dit, aujourd'hui, je ne suis toujours pas sûre que ma mère m'aime, parce qu'elle ne me l'a jamais dit et qu'elle ne l'a pas forcément démontré. Pour moi, il est inconcevable que mes enfants puissent douter de ça un jour. Et en fait... mais vraiment ça m'a je me souviens que la fois où j'ai écouté ça je suis dans ma voiture en allant je sais pas où je me suis complètement mise à pleurer en fait c'était totalement ça c'est à dire qu'effectivement là aussi ma mère m'a jamais dit ça j'ai pas souvenir d'avoir eu des moments de tendresse et je pense que c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis complètement loue et que ça a été difficile pour moi de confier mes enfants parce qu'il est hors de question qu'ils puissent à un moment donné s'imaginer que je ne les aime pas et que je puisse les...

  • Speaker #1

    sachant que je suis sûre que tu leur dis que tu les aimes,

  • Speaker #0

    mais bien sûr et puis comme on dit mon conjoint mais t'es pas du tout pareil mais voilà tout ça pour dire que effectivement dans les podcasts il y a plein de choses comme ça, plein de moments où tu te dis mais grave, mais oui mais tellement et le fait là de prendre du temps pour moi, aujourd'hui on est j'ai posé ma journée pour des rendez-vous de santé pour moi que je repose depuis longtemps pour finalement ce petit temps-là ensemble où on échange, où on discute et bah oui, mes enfants là, aujourd'hui, sont confiés, ils sont en garderie, à la mame, etc.

  • Speaker #1

    Et tu ne culpabilises pas ?

  • Speaker #0

    Non, parce qu'en fait, je suis arrivée à un moment donné où en fait, c'est ça où en fait, je m'épuise aussi où à un moment donné, je me suis dit mais en fait, quand on parle de santé mentale et tout, on m'y... mais je pense que si là je fais pas un break pour moi ma santé mentale elle va vraiment prendre un coup il y a eu des moments où je me sentais quand même hyper fragilisée et c'est là où je rebondis tout à l'heure tu disais peut-être un troisième je pense que si on a un troisième enfant notre couple ne survivra pas et ma santé mentale non plus donc mes tripes et mon côté je suis faite pour être enceinte je suis faite pour à l'été avoir un tout petit bébé répondre à ses besoins oui quand tu veux demain mais effectivement on prendra pas le risque je pense de mettre en péril notre couple et puis il faut être prêt pour après peut-être que dans je sais pas dans deux ans je changera d'avis ouais merci mais mais là aujourd'hui effectivement mais c'est fou en fait d'en arriver à un point où il y a des femmes finalement qui y arrivent avant ce point de rupture et de se dire là stop oui mes enfants je ferai tout pour eux mais juste là si je prends pas soin de moi on va à la catastrophe. Si je ne prends pas soin de moi, si je ne prends pas soin de mon couple, on va à la catastrophe. Donc aujourd'hui, effectivement, on l'a identifié et on le met en action. Mais il a fallu que ça passe, effectivement, par des gros moments de doute et de remise en question.

  • Speaker #1

    Oui, mais merci du témoignage, parce que c'est fort. Et puis, je suis sûre, à un moment, tu disais, ça ne parlera peut-être pas, mais je pense que ça parlera, parce que, par exemple, moi, on n'a pas vécu la même chose, même si César n'est pas du tout le même. dans le même contexte des accouchements physio mais pas du tout dans le même contexte non plus nous aussi on est passé par des phases de down total oui et puis en fait finalement tous ces trucs où on libère la parole c'est quand même salvateur pour

  • Speaker #0

    cette deuxième grossesse j'étais enceinte en même temps qu'une amie aussi on avait 15 jours d'écart nos termes et on a traversé du coup plein plein de choses et là aussi on a traversé aussi les doutes de la même manière et Et évidemment, il y a eu une proximité qui fait qu'on se le dit. Ou genre, je partage ça avec des amis très très fortes, etc. Mais il y a des gens avec qui on n'en parle jamais. Et personne ne nous dira rien. Et tant mieux si les coupes sont préservées de ça. Il y en a sûrement. Mais effectivement, de dire, finalement, c'est normal. Alors normal, je ne sais pas si c'est le mot, mais en tout cas... Ça arrive en fait, et pas que de manière anecdotique.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus le chiffre en tête, mais dans son livre, elle le dit, il y en a un... que dans la première année, beaucoup de couples se séparent. Et on le voit actuellement. Autant c'était moins le cas... à l'époque de nos grands-parents et de nos parents, c'est un contexte complètement différent, mais aujourd'hui, c'est clair. Et comme ça chamboule nos propres personnalités, enfin, personne, le conjoint et la famille totalement. Et il faut retrouver ses marques.

  • Speaker #0

    Mais je pense que nos grands-parents aussi, ils avaient déjà une conception du couple qui était complètement différente et de la famille. Et qu'à l'époque de nos grands-parents, le divorce, ça n'existait pas. La séparation, ça n'existait pas.

  • Speaker #1

    Là, maintenant, c'est plus simple.

  • Speaker #0

    Et on restait ensemble quoi qu'il arrive, finalement, qu'on soit heureux ou pas. là où effectivement aujourd'hui on a envie d'être heureux et parfois ça passe par des familles ou des couples qui se séparent mais aujourd'hui je pense qu'on... c'est effectivement des époques totalement différentes, on peut pas transposer est-ce que c'est mieux ou moins bien,

  • Speaker #1

    j'en sais rien c'est juste que c'est différent c'est complètement différent je trouve ça bien maintenant qu'on mette l'accent sur ce qu'ils appellent le baby clash parce qu'on en parle, je pense qu'il y a 6 ans quand j'ai accouché de Martin, on en parlait pas et que là maintenant, on libère la parole et qu'on se dit que si on veut quitter son conjoint ou sa conjointe dans les un an ou deux ans de l'enfant, il faut peut-être un peu prendre du recul, etc. Parce qu'on est dans une espèce de tunnel noir. Et ouais, repenser son couple. Et ça se trouve, après, ça passe. Bon, t'en es l'exemple, j'en suis l'exemple. Et puis, c'est juste que c'est vraiment une phase dure à passer. Ouais.

  • Speaker #0

    c'est une phase dure où tu sais pas effectivement si tu veux aller vers du mieux le ciel bleu la file quand je dis ça il y a du soleil mais si tu vas vers le mieux ou si effectivement tu vas à un moment donné vers une séparation qui sera peut-être finalement le mieux pour chacun mais après il faut juste que chacun y trouve son compte et que les gens soient heureux.

  • Speaker #1

    Complètement.

  • Speaker #0

    C'est le calcul des petits oiseaux de dire ça, mais c'est quand même factuellement ça, en fait. Non, mais complètement. C'est l'objectif, quoi. Que tout le monde soit... Que les enfants soient épanouis et vivent dans des foyers, finalement, que ce soit un foyer ou deux foyers, mais qu'ils soient dans des foyers où on se sent bien, quoi. Ouais, mais tout le monde se sent bien dans ses pompes, quoi.

  • Speaker #1

    Sur ces belles paroles, je te remercie.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    C'était super, je trouve ça enrichissant et puis comme ça, les gens vont plus voir que d'une grossesse à une autre et d'un accouchement à un autre. tout est différent tout peut être complètement différent effectivement merci à toi Pauline merci si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

Share

Embed

You may also like