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Ma petite famille - le podcast intimiste sur la vie de parents pour informer, décomplexer et partager

Polia, Quand le burn-out conduit à prendre soin des enfants

Polia, Quand le burn-out conduit à prendre soin des enfants

1h06 |15/03/2024
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1h06 |15/03/2024
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Description

✨🎙️✨ #45 Polia, quand le burn-out conduit à prendre soin des enfants


L'épisode est disponible ! J'ai rencontré mon invitée lors de la présentation du  livre "Merveilleuse" de Sandra, la fondatrice d'Ilado et du podcast naissancedumaman, où elle a contribué à un chapitre aux côtés de Sandra. Les échanges avec Polia, femme/mère/entrepreuneuse engagée m'ont profondément touchée, car son récit résonnait avec mon propre vécu.


Depuis toujours, Polia avait le rêve de devenir maman. Après avoir rencontré son conjoint, ils ont décidé, quelques années plus tard, de fonder une famille. Occupant un poste de cadre à hautes responsabilités dans une grande entreprise, la maternité n'a pas altéré ses compétences professionnelles. Elle a continué à jongler entre travail et vie de famille, plaçant sa fille dans une crèche proche de son lieu de travail.


À quelques semaines de son retour du second congé maternité Polia découvre une restructuration de son service : son poste est supprimé, on lui en propose un autre. Entre le changement de management, la prise de poste et un nouveau métier à apprendre, la pression professionnelle est grande. À cela s'ajoutent les éreintante trajets entre le domicile et la crèche d'entreprise, à 1h de route car oui, cette solution de mode de garde est la seule que la famille trouve à cette période ponctuée de confinements et de couvre feu. Gros bemol: sur ordre de sa responsable des ressources humaines de l'époque, elle ne peut pas se rendre au bureau car : "100% télétravail pour les métiers supports".  Cela veut dire 2 aller-retours à la crèche (dépose et récupération de son fils) soit 4 a 5 heures de trajet tous les jours aux heures de pointe. 


Polia ne se sent pourtant pas perdre pied jusqu'à l'accident de voiture dont elle est responsable de part une erreur de jugement qui aurait pu être fatale à elle et à la personne qu'elle blesse involontairement. Par chance les vies sont sauves, mais la personne blessée décide d'attaquer Polia en justice. 


Maman épuisée de 2 enfants de 4 et 1 ans elle se retrouve au tribunal à devoir s'expliquer devant un juge, faire face aux accusations de la partie adverse, se voir appliquer la peine prévue par la loi, y compris la suspension du permis ...


Le manque de soutien de sa hiérarchie qui n'hésite pas a l'enfoncer davantage finissent par la briser. Elle n'est plus elle même, cela a un impact dramatique au sein de la famille, sa relation avec son conjoint et ses enfants prennent un coup. C'est quand sa fille de 4 ans fond en larmes en lui disant qu'elle doit vraiment vraiment prendre un congé pour se reposer, quelle se rend compte que cela ne peut plus durer. 


Après un diagnostic de burn-out confirmé lors d'une consultation médicale, Polia a commencé à prendre des antidépresseurs et a perdu toute motivation pour son travail. 

Les mois d'arrêt maladie lui ont permis de prendre du recul et de commencer à se reconstruire, épaulée par sa famille. Elle a retrouvé le plaisir du massage, un talent qu'elle chérissait depuis son enfance. C'est ainsi qu'est née une nouvelle vocation, une nouvelle vie professionnelle centrée et dédiée aux enfants et aux parents. 


Merci Polia pour ton franc parlé, ton authenticité et ta confiance. 

Je ne peux que conseiller de suivre Polia, notamment si vous êtes dans la région parisienne. 


Retrouvez l’épisode dans la bio.

Bonne écoute 🎧!


🌈 Ne manquez pas nos prochains épisodes en vous abonnant à la chaîne et en suivant @ma_petite_famille_podcast sur Instagram


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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✨🎙️✨ #45 Polia, quand le burn-out conduit à prendre soin des enfants


L'épisode est disponible ! J'ai rencontré mon invitée lors de la présentation du  livre "Merveilleuse" de Sandra, la fondatrice d'Ilado et du podcast naissancedumaman, où elle a contribué à un chapitre aux côtés de Sandra. Les échanges avec Polia, femme/mère/entrepreuneuse engagée m'ont profondément touchée, car son récit résonnait avec mon propre vécu.


Depuis toujours, Polia avait le rêve de devenir maman. Après avoir rencontré son conjoint, ils ont décidé, quelques années plus tard, de fonder une famille. Occupant un poste de cadre à hautes responsabilités dans une grande entreprise, la maternité n'a pas altéré ses compétences professionnelles. Elle a continué à jongler entre travail et vie de famille, plaçant sa fille dans une crèche proche de son lieu de travail.


À quelques semaines de son retour du second congé maternité Polia découvre une restructuration de son service : son poste est supprimé, on lui en propose un autre. Entre le changement de management, la prise de poste et un nouveau métier à apprendre, la pression professionnelle est grande. À cela s'ajoutent les éreintante trajets entre le domicile et la crèche d'entreprise, à 1h de route car oui, cette solution de mode de garde est la seule que la famille trouve à cette période ponctuée de confinements et de couvre feu. Gros bemol: sur ordre de sa responsable des ressources humaines de l'époque, elle ne peut pas se rendre au bureau car : "100% télétravail pour les métiers supports".  Cela veut dire 2 aller-retours à la crèche (dépose et récupération de son fils) soit 4 a 5 heures de trajet tous les jours aux heures de pointe. 


Polia ne se sent pourtant pas perdre pied jusqu'à l'accident de voiture dont elle est responsable de part une erreur de jugement qui aurait pu être fatale à elle et à la personne qu'elle blesse involontairement. Par chance les vies sont sauves, mais la personne blessée décide d'attaquer Polia en justice. 


Maman épuisée de 2 enfants de 4 et 1 ans elle se retrouve au tribunal à devoir s'expliquer devant un juge, faire face aux accusations de la partie adverse, se voir appliquer la peine prévue par la loi, y compris la suspension du permis ...


Le manque de soutien de sa hiérarchie qui n'hésite pas a l'enfoncer davantage finissent par la briser. Elle n'est plus elle même, cela a un impact dramatique au sein de la famille, sa relation avec son conjoint et ses enfants prennent un coup. C'est quand sa fille de 4 ans fond en larmes en lui disant qu'elle doit vraiment vraiment prendre un congé pour se reposer, quelle se rend compte que cela ne peut plus durer. 


Après un diagnostic de burn-out confirmé lors d'une consultation médicale, Polia a commencé à prendre des antidépresseurs et a perdu toute motivation pour son travail. 

Les mois d'arrêt maladie lui ont permis de prendre du recul et de commencer à se reconstruire, épaulée par sa famille. Elle a retrouvé le plaisir du massage, un talent qu'elle chérissait depuis son enfance. C'est ainsi qu'est née une nouvelle vocation, une nouvelle vie professionnelle centrée et dédiée aux enfants et aux parents. 


Merci Polia pour ton franc parlé, ton authenticité et ta confiance. 

Je ne peux que conseiller de suivre Polia, notamment si vous êtes dans la région parisienne. 


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Depuis toujours, Polia avait le rêve de devenir maman. Après avoir rencontré son conjoint, ils ont décidé, quelques années plus tard, de fonder une famille. Occupant un poste de cadre à hautes responsabilités dans une grande entreprise, la maternité n'a pas altéré ses compétences professionnelles. Elle a continué à jongler entre travail et vie de famille, plaçant sa fille dans une crèche proche de son lieu de travail.


À quelques semaines de son retour du second congé maternité Polia découvre une restructuration de son service : son poste est supprimé, on lui en propose un autre. Entre le changement de management, la prise de poste et un nouveau métier à apprendre, la pression professionnelle est grande. À cela s'ajoutent les éreintante trajets entre le domicile et la crèche d'entreprise, à 1h de route car oui, cette solution de mode de garde est la seule que la famille trouve à cette période ponctuée de confinements et de couvre feu. Gros bemol: sur ordre de sa responsable des ressources humaines de l'époque, elle ne peut pas se rendre au bureau car : "100% télétravail pour les métiers supports".  Cela veut dire 2 aller-retours à la crèche (dépose et récupération de son fils) soit 4 a 5 heures de trajet tous les jours aux heures de pointe. 


Polia ne se sent pourtant pas perdre pied jusqu'à l'accident de voiture dont elle est responsable de part une erreur de jugement qui aurait pu être fatale à elle et à la personne qu'elle blesse involontairement. Par chance les vies sont sauves, mais la personne blessée décide d'attaquer Polia en justice. 


Maman épuisée de 2 enfants de 4 et 1 ans elle se retrouve au tribunal à devoir s'expliquer devant un juge, faire face aux accusations de la partie adverse, se voir appliquer la peine prévue par la loi, y compris la suspension du permis ...


Le manque de soutien de sa hiérarchie qui n'hésite pas a l'enfoncer davantage finissent par la briser. Elle n'est plus elle même, cela a un impact dramatique au sein de la famille, sa relation avec son conjoint et ses enfants prennent un coup. C'est quand sa fille de 4 ans fond en larmes en lui disant qu'elle doit vraiment vraiment prendre un congé pour se reposer, quelle se rend compte que cela ne peut plus durer. 


Après un diagnostic de burn-out confirmé lors d'une consultation médicale, Polia a commencé à prendre des antidépresseurs et a perdu toute motivation pour son travail. 

Les mois d'arrêt maladie lui ont permis de prendre du recul et de commencer à se reconstruire, épaulée par sa famille. Elle a retrouvé le plaisir du massage, un talent qu'elle chérissait depuis son enfance. C'est ainsi qu'est née une nouvelle vocation, une nouvelle vie professionnelle centrée et dédiée aux enfants et aux parents. 


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Depuis toujours, Polia avait le rêve de devenir maman. Après avoir rencontré son conjoint, ils ont décidé, quelques années plus tard, de fonder une famille. Occupant un poste de cadre à hautes responsabilités dans une grande entreprise, la maternité n'a pas altéré ses compétences professionnelles. Elle a continué à jongler entre travail et vie de famille, plaçant sa fille dans une crèche proche de son lieu de travail.


À quelques semaines de son retour du second congé maternité Polia découvre une restructuration de son service : son poste est supprimé, on lui en propose un autre. Entre le changement de management, la prise de poste et un nouveau métier à apprendre, la pression professionnelle est grande. À cela s'ajoutent les éreintante trajets entre le domicile et la crèche d'entreprise, à 1h de route car oui, cette solution de mode de garde est la seule que la famille trouve à cette période ponctuée de confinements et de couvre feu. Gros bemol: sur ordre de sa responsable des ressources humaines de l'époque, elle ne peut pas se rendre au bureau car : "100% télétravail pour les métiers supports".  Cela veut dire 2 aller-retours à la crèche (dépose et récupération de son fils) soit 4 a 5 heures de trajet tous les jours aux heures de pointe. 


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Après un diagnostic de burn-out confirmé lors d'une consultation médicale, Polia a commencé à prendre des antidépresseurs et a perdu toute motivation pour son travail. 

Les mois d'arrêt maladie lui ont permis de prendre du recul et de commencer à se reconstruire, épaulée par sa famille. Elle a retrouvé le plaisir du massage, un talent qu'elle chérissait depuis son enfance. C'est ainsi qu'est née une nouvelle vocation, une nouvelle vie professionnelle centrée et dédiée aux enfants et aux parents. 


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