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Ma Rêv'olution pro

L'Executive MBA, un tremplin vers une nouvelle voie professionnelle

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44min |09/04/2024
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Description

Vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle ? Téléchargez gratuitement votre cahier d’exercices pour vous poser les bonnes questions.



🎙️ Dans ce nouvel épisode de Ma Rêv'olution pro, Isabelle BAHAIN vous explique comment réaliser un Executive MBA au sein de l'emlyon business school lui a permis de trouver sa nouvelle voie professionnelle. 🌿

Isabelle a passé 18 ans dans le secteur commercial des éditeurs de logiciels, un domaine dans lequel elle a fini par se sentir piégée dans une routine de plus en plus en décalage avec ses propres valeurs.

Face à ce constat, elle a initié d'abord un bilan de compétences qui lui a permis de regagner confiance en elle. Puis, elle a ressenti le besoin de prendre de la hauteur et d’apprendre de nouvelles choses.

Elle a alors cherché une formation qui pourrait lui convenir et a décidé de réaliser un Executive MBA au sein de l’EM Lyon.

Dans cet épisode, Isabelle détaille le contenu de cette formation, ses apprentissages et les aspects qu’elle a le plus appréciés, notamment l'opportunité de rencontrer une diversité de personnes, véritable bouffée d'oxygène pour elle.

Elle explique aussi comment cet Executive MBA lui a offert une nouvelle perspective, la capacité à se questionner autrement et a enrichi son réseau professionnel.

Elle partage également avec nous le plaisir qu’elle a ressenti en retournant sur les bancs de l'école et la manière dont elle a concilié ce retour aux études avec sa vie familiale.

Pour Isabelle, investir sur soi a été une évidence. Un investissement qu’elle ne regrette en rien puisqu’il lui a permis de trouver sa voie - l’amélioration de l'expérience collaborateur au sein des entreprises - et d’entamer une transformation personnelle. 


💬 Le conseil qu’elle vous partage à présent :

Soyez à l'écoute de vous-même et attentifs aux signaux faibles qui sont souvent des indicateurs qu'un changement est nécessaire et le moment de se poser les bonnes questions.


Isabelle vous recommande vivement le livre "Les Quatre Accords Toltèques" de Don Miguel Ruiz, une lecture qu'elle juge essentielle pour toute personne en quête d'alignement personnel et professionnel.


Retrouvez Isabelle Bahain sur LinkedIn.


Vous souhaitez réaliser un bilan de compétences pour trouver votre (nouvelle) voie professionnelle ? Prenez RDV pour un entretien gratuit et sans engagement : https://marevolutionpro.com/contact/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts. Je suis Clarence Mirkovic, psychopraticienne, coach professionnel et consultante en bilan de compétences. Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livret d'exercices pour vous poser les bonnes questions. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Je vous laisse à présent avec mon invité du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Isabelle.

  • Speaker #1

    Bonjour Clarence.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité professionnelle aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors à ce jour, je suis en reconversion.

  • Speaker #0

    Tu cherches dans quel domaine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors je cherche plus particulièrement dans la partie ressources humaines pour travailler sur tout ce qui est amélioration de l'expérience collaborateur dans les entreprises.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu faisais avant de faire cette reconversion ?

  • Speaker #1

    Alors, pendant 18 ans, j'ai travaillé dans différents rôles commerciaux au sein d'éditeurs de logiciels. Et en fait, j'avais l'impression un petit peu de tourner en rond parce que finalement, tu changes un peu de rôle, tu changes d'entreprise. Mais au final, on te demande toujours la même chose, à savoir le chiffre, le chiffre, le chiffre. et c'est un éternel recommencement quotas annuels mais qui sont mis au trimestre tu remets tous les compteurs à la fois chaque trimestre et chaque année et en fait c'est quelque chose qui commençait à être complètement désaligné avec avec mes valeurs il y avait des choses que j'aimais bien faire le relationnel client créer une relation sur la durée mais ce côté le chiffre à tout prix c'est devenu quelque chose qui était trop trop éloigné de ce que j'aimais faire donc en fait j'ai j'ai j'ai commencé par faire un bilan de compétences pour voir déjà si c'était moi par rapport au rôle ou moi par rapport à mon environnement, voir ce que je pouvais, ce que je devais changer ou pas. Et en fait, suite à ce bilan, je me suis dit que j'avais besoin finalement de prendre du recul. On est beaucoup la tête dans le guidon, travailler, toujours faire la même chose, le hamster dans sa roue, etc. Et j'avais vraiment besoin de prendre un petit peu de hauteur, comprendre pourquoi je faisais ce que je faisais. Alors clairement, c'était la période... Covid 2020, etc. Donc, je pense que ça n'a pas aidé, même si ce questionnement, je l'avais déjà. Et donc, après le bilan, je me suis dit, comment faire pour capitaliser sur ce bilan qui m'avait redonné confiance en moi pour justement me gagner en compétences, gagner en hauteur. Enfin, j'avais besoin d'apprendre de nouvelles choses. Je sentais que je tournais en haut. et donc j'ai commencé à regarder ce que je pouvais faire par rapport à mon expérience par rapport à mon âge parce qu'on regarde un petit peu tout ça et je me suis tournée vers une formation exécutive MBA

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que tu es allée vers cette formation-là ? Qu'est-ce qui t'a attirée dedans ?

  • Speaker #1

    Alors, quand j'ai commencé à regarder quel type de formation je pouvais faire au début je regardais ce que j'avais à faire des formations, soit des formations certifiantes ou des formations courtes. Et je suis arrivée à force de chercher sur les notions de MBA. Et en recherchant ça, je me suis rendue compte qu'en fait, c'était plus adressé à des personnes qui avaient, on va dire, pas qui sortaient d'études, mais qui avaient peu d'expérience professionnelle. et de fil en aiguille ça m'a amené vers la notion d'exécutive MBA qui était plus faite pour les personnes qui avaient au moins entre 10 et 15 ans d'expérience professionnelle en général c'est un petit peu le milieu de carrière on va dire pour certains après il y a de tous âges pour faire un exécutive MBA mais en tout cas c'était à peu près moi en tout cas ce qui me correspondait je me suis rendu compte que c'était là dessus que je voulais aller parce que ça apportait ce que je demandais à savoir une visibilité, des cours qui donnaient une visibilité sur les stratégies des entreprises, pourquoi elles ce qu'elles faisaient, prendre de la hauteur par rapport à mon quotidien et ma tête dans le guidon comme je le disais tout à l'heure et, voilà, gagner un petit peu en confiance en moi, en posture, rencontrer de nouvelles personnes. Il y avait ça aussi que je voulais faire. Je voulais faire un exécutif MBA aussi pour me dire je vais être avec des gens qui ont d'autres expériences, qui viennent d'autres industries qui vont m'apporter quelque chose. Parce que là, j'avais l'impression, encore une fois, j'utilise beaucoup ce mot de tourner en rond, mais quand tu es toujours dans la même industrie, dans le même type de rôle, au final, même en changeant d'entreprise, tu retrouves toujours à peu près les mêmes schémas de pensée et j'avais besoin de sortir de ça. donc ça c'était aussi pour grandir un peu, prendre confiance en moi me dire que j'étais en capacité de suivre une formation à un haut niveau et rencontrer d'autres gens et m'ouvrir l'esprit à d'autres choses et qui pourraient peut-être m'aider à voir ce que je pourrais faire après je savais juste que j'étais insatisfaite de ma situation mais je ne savais pas vers où je voulais aller

  • Speaker #0

    tu sais ça t'avais pas déjà cette idée des ressources humaines finalement t'as décidé de faire ce MBA non pas du tout je savais juste qu'au début je me disais je sais pas je m'étais juste dit je vais faire le MBA et puis on verra franchement je

  • Speaker #1

    me suis dit je vais me laisser porter c'était vraiment l'idée c'était de faire quelque chose ouvrir complètement tous les chakras et me laisser porter par la formation parce que ça allait m'apporter en termes de de d'apprentissage en termes de société qu'on allait étudier, d'échanges que j'aurais pu avoir avec les autres personnes. C'était vraiment l'ouverture totale de mon esprit pour me dire où est-ce que potentiellement je pourrais me repositionner éventuellement ailleurs. C'était ça le point de départ, en tout cas, quand j'ai choisi l'EMBA. Et j'ai choisi spécifiquement celui de l'EM Lyon parce que ça me... je trouvais qu'il y avait un vrai côté humain. En tout cas, j'ai ressenti un côté humain dans l'approche recrutement, dans les échanges que j'avais pu avoir, le fait d'échanger avec d'autres personnes qui venaient de le faire pour valider mon choix. Ça a été un choix assez naturel, en dehors du fait que c'était proche de chez moi. C'était assez naturel d'aller vers le MNion. Je me sentais bien de faire ce choix.

  • Speaker #0

    Alors, c'est quoi exactement un exécutif MBA ? Qu'est-ce qu'on y fait et combien de temps ça dure ?

  • Speaker #1

    Alors, le mien, du coup, il était sur deux ans. Je l'ai choisi spécifiquement, il était sur deux ans. Alors, tu pouvais le faire sur un an, mais dans ces cas-là, il ne faut pas travailler du tout à côté. Certains le font, mais je ne sais pas comment ils font, parce que c'est vraiment très intensif. Moi, j'ai pris l'option sur deux ans où j'avais une fois par mois trois jours de cours, jeudi, vendredi, samedi. Il pouvait y avoir des petits changements de temps en temps, mais globalement, d'octobre à juillet, tu avais trois jours de cours. Les 16 premiers mois, on va dire, c'est vraiment ce qu'on appelle le socle commun de cours. Donc là, c'est vraiment des matières, tu vois, tu vas avoir la stratégie du marketing, de la finance, des futurs durables. Ça, c'est le premier cours d'ailleurs qu'on a eu. On avait quoi ? La conduite du changement, la gestion de la performance, l'émergence de nouveaux business models. Il y avait tout un écosystème de cours comme ça sur 16 mois. dans lesquelles on avait, pour chaque cours, à chaque fois, on avait soit un travail de groupe à rendre et un travail individuel, soit l'un, soit l'autre, ou les deux, ça dépendait. Et ça, pendant 16 mois. Et ensuite, à partir de février 2023, pour moi, j'ai commencé ce qu'ils appelaient les spécialisations. Donc, en fait, tu pouvais déterminer une spécialisation en deuxième année sur… quelque chose que tu voulais faire. Alors, tu n'étais pas obligé de faire quelque chose par rapport à ton objectif professionnel. Certains, tu peux tout à fait faire quelque chose. Par exemple, tu avais une spécialisation entrepreneuriat. Et moi, ce que j'ai choisi, c'est une spécialisation qui s'appelait Incorporate entrepreneur Et c'est en gros travailler sur des sujets d'innovation au sein même de structures d'entreprises, de grandes entreprises. En fait, c'est un peu faire du bottom-up au sein d'entreprises, travailler sur du sujet stratégique pour l'entreprise, mais en étant à l'intérieur. certains d'autres ont choisi travailler sur une spécialisation plus SME, plus petites entreprises d'autres ont choisi une spécialisation quand tu veux gravir les échelons au sein d'une entreprise, t'avais plusieurs possibilités moi j'ai choisi le corporate entrepreneur qui s'appelle maintenant corporate innovator qui était plus, qui correspondait plus à ma manière de fonctionner, j'étais pas dans un mode je veux forcément grimper mais c'était plus ce côté transverse travail collaboratif qui m'intéressait dans le cadre de cette spécialisation. Et en deuxième partie de l'année également, on avait ce qu'on appelait le Learning Trip, donc le voyage d'études dans le cadre de l'Executive MBA. Et là, on est partis une semaine en Finlande, à Helsinki, et on a fait des visites d'entreprise pour justement comprendre comment ils traitaient les sujets d'innovation. dans un environnement qui n'est pas du tout celui qu'on connaît en France. C'était intéressant de voir ce qui passait dans les pays du Nord. Et l'executive MBA, pour le valider, les six derniers mois, c'est un mémoire que tu dois faire sur une thématique. Alors, soit tu es dans une entreprise et tu travailles un sujet pour l'entreprise, un sujet stratégique, soit, comme c'était mon cas, puisque la deuxième année du executive MBA, je l'ai commencé sans entreprise. ce n'était pas prévu, mais ça s'est trouvé comme ça. Du coup, moi, ça m'a permis de réfléchir à ce que je voulais faire après. Je me suis dit, c'est l'occasion. Tu sais ce que tu ne peux plus faire, tu ne sais toujours pas où tu veux aller, mais ce sujet de mémoire, ça va être ta porte de sortie vers ce que tu voudrais faire après, comment tu arrives à te repositionner derrière. Donc, en fait, j'ai vraiment réfléchi à un sujet qui me tenait à cœur et qui allait me permettre potentiellement derrière de… d'ouvrir la voie vers de nouveaux horizons.

  • Speaker #0

    Donc, tu travaillais la première année, c'est ce que tu disais tout à l'heure, et plus la deuxième ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il s'est trouvé que j'ai commencé dans une nouvelle entreprise au moment où j'ai commencé l'exécutive MBA. donc c'est pas forcément simple parce que du coup tu découvres deux choses en même temps mais c'était intéressant quand même parce que tout ce que j'apprenais en cours comme après il y avait soit des travaux de groupe soit des travaux individuels quand je le pouvais j'utilisais mon entreprise comme test finalement de mes idées ou de ma réflexion par rapport à ces cours donc ça m'a finalement aussi permis de mieux plus rapidement comprendre, je pense, l'entreprise et les entreprises de manière générale, parce que je découvrais aussi en parallèle avec le MBA, je suis montée en compétence sur les deux pans à la fois. Donc ça, c'était intéressant, ce n'était pas simple. parce qu'effectivement, tu as deux choses à apprendre en même temps. Mais en tout cas, c'était assez enrichissant. Et effectivement, j'ai quitté ma boîte au bout d'un an. Et du coup, j'étais sans emploi pour la deuxième année.

  • Speaker #0

    Les autres élèves, je ne sais pas comment on dit, les autres étudiants qui étaient avec toi, c'est plutôt des gens qui travaillent aussi ou c'est des gens qui sont plutôt en mode reconversion ? Quel est un peu le profil des personnes avec qui tu étais ?

  • Speaker #1

    Un petit peu de tout, en fait. À la rentrée que j'ai commencée en 2021, on était à la fois des part-time, donc des gens qui le font sur deux ans comme moi, mais également des fast-track, eux qui le font sur un an. Donc les gens qui le font sur un an, en règle générale, normalement ils ne travaillent pas et justement ils sont en reconversion ou en tout cas en changement d'entreprise ou de rôle ou de voie professionnelle. et ceux qui étaient comme moi en part-time, en général, ils travaillent aussi comme moi. J'ai remarqué, en tout cas, qu'on a tous une idée différente de pourquoi on fait un exécutif MBA. Malgré tout, il y a quand même un petit point commun qui, je pense, est qu'on veut quelque part changer quelque chose. Après, ce n'est pas nécessairement changer du tout au tout. où tu habites, où tu travailles, etc. Mais j'ai pu voir en tout cas que globalement, tous avaient un petit côté, profitaient déjà d'un changement qui leur arrivait dans leur entreprise pour entamer l'exécutive MBA. Et pendant l'exécutive MBA, voilà. avaient besoin aussi, au sein de leur propre entreprise, potentiellement, de changer des choses. Faire l'exécutive MBA et revenir, finalement, entre guillemets, au point de départ deux ans après, je ne suis pas certaine qu'il y en ait beaucoup qui le fassent. Je pense qu'à un moment donné, ça te fait tellement voir d'autres choses, réfléchir, que je pense qu'on a tous une petite partie de nous qui change. Après, elle n'est peut-être pas flagrante, tout le monde, mais on a tous un truc qui évolue.

  • Speaker #0

    tu as des exemples d'autres motivations que tu pourrais nous partager que tu as pu observer autour de toi qui amènent les gens justement à faire ce MBA alors il y en a c'était parce qu'ils voulaient créer leur boîte

  • Speaker #1

    Donc ils ont fait l'executive MBA dans le but de faire la spécialisation derrière entrepreneurs pour créer leur boîte. Il y en a au départ, c'était justement créer leur boîte dans un autre pays. Donc là, c'est changé tout au tout. Mais finalement, ça aussi, c'est des choses que j'ai pu voir qui évoluaient aussi au fil du temps. normalement il y avait quand même un socle commun on veut apprendre des choses on veut prendre de la hauteur ça malgré tout je l'ai pas mal vu après il y en avait c'était leur entreprise aussi qui potentiellement leur payait l'exécutive MBA et qui en gros leur avait dit que ce serait bien qu'ils fassent ça parce qu'ils viennent justement d'avoir un certain type de rôle donc il y en a aussi qui faisaient ça parce qu'ils venaient d'évoluer dans leur boîte et que le fait de faire l'exécutive MBA allait leur donner un peu plus de... de hauteur, de posture, etc. Donc, il y a un petit peu différents profils. Il n'y en a pas forcément énormément qui avaient cet axe, la boîte qui paye et qui a demandé que, mais il y en avait quand même quelques-uns. Mais globalement, il y a beaucoup qui ont profité, je te dis, de plans dans leurs entreprises. pour se reconvertir, ils ont deux ans ou un an et demi pour trouver autre chose et ils profitent, ils font un exécutif MBA. Il y en a pas mal qui font ça aussi.

  • Speaker #0

    La moyenne d'âge, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors là, il faudrait regarder vraiment sur le site de l'EM parce que pour le coup, je vais dire une bêtise, mais... Toi,

  • Speaker #0

    tu disais que tu as 43 ans.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, notre jeunette, je crois que quand elle a commencé l'EMBA, elle avait... 32, et peut-être le plus vieux, je ne vais pas dire de bêtises, mais 52, 53, il y a peut-être eu, enfin, c'est à peu près l'estrange d'âge de toute façon, t'es rarement plus jeune que ça, mais après, il ne regarde pas l'âge, en fait, quand tu es recruté pour l'exécutif MBA, il regarde, voilà, c'est quoi ton expérience, qu'est-ce que tu as fait, qu'est-ce que tu veux faire, c'est quoi ta motivation aussi, parce que ce n'est pas juste, ce n'est pas anodin de faire un exécutif MBA, donc, peu importe l'âge, finalement. si tu le fais c'est que tu as besoin à un moment donné de renforcer quelque chose ou de tu n'y vas pas pour rien apprendre en fait donc peu importe l'âge combien ça coûte de faire un MBA en tout cas le tien combien tu l'as payé si tu veux bien le partager et comment tu as financé ça alors de mémoire le prix TTC il était à 52 000 ou 54 000 Sachant que j'avais droit à différentes remises. Un, en posant ton dossier de candidature, avant une certaine date, tu avais un pourcentage. J'ai été, à mon époque, ils faisaient la cooptation, donc j'avais une ancienne collègue qui avait fait l'EM Lyon, donc j'ai eu 10% en moins. T'es femme, t'es c'est pas quoi, t'es je sais pas quoi, enfin tu vois, au final, à mon niveau, je crois qu'il m'a coûté... 36 000, quelque chose comme ça, on enlève tous les trucs. Et j'ai eu une petite partie financée par mon reste de CPF et les 31 000 euros restants, j'ai contracté un prêt étudiant. L'avantage d'un prêt étudiant, c'est que c'est un taux très faible. donc en fait faut pas se priver parce que du coup sur n'importe quoi 30 000 euros ton prêt il coûte 1000 euros enfin tu vois donc ça c'est super intéressant ça a été facile pour toi d'investir sur toi ? ah c'était même pas une question dans mon esprit en fait je Ouais, non, ça n'a pas été un sujet, en fait. Je ne me suis pas dit... Alors, c'est pour ça, je te disais quand même au départ, je n'aurais pas été dans ceux qui étaient... Parce que tu as des exécutives MBA qui sont à 80, 90, 100 ou plus. Non, là, quand même, il ne fallait pas... Non, mais là, je ne me suis pas posé la question. J'avais... quand j'ai commencé à regarder, à faire l'exécutive MBA, j'étais en train de partir de mon ancienne boîte. Donc, en fait, la question ne se posait pas trop. Je voulais investir sur moi-même. Clairement, c'était... J'avais ce besoin d'apprendre, en fait, d'apprendre des choses. Donc, en fait, oui, c'est un coût, effectivement. Ce n'est pas anodin, 30 000 euros, clairement. pour moi, c'était ma clé, encore une fois, pour potentiellement réussir à trouver ma voie. Donc, je ne voulais pas laisser ça me freiner. Donc, ce n'était même pas une question.

  • Speaker #0

    Et avec le recul, là, aujourd'hui qu'il est terminé, est-ce que cet investissement valait le coup, selon toi ?

  • Speaker #1

    pour l'instant, il vaut le coup pour le fait que je sais ce que je veux faire. J'ai changé de je sais ce que je ne veux plus faire à je sais ce que je veux faire. Et ça, pour moi déjà, c'est énorme. Peut-être que je te redirais ça le jour où je trouve vraiment ma voie, ma prochaine entreprise. Et là, je pourrais te dire oui, maintenant que j'ai vraiment une entreprise, ça valait le coup. Mais pour l'instant, je ne regrette pas parce que je ne regrette pas du tout parce que je ne me vois pas revenir en arrière de toute façon. donc je vois juste comment ça m'a fait voir les choses un peu différemment, comment j'ai pris du recul sur moi, comment je pense quand même avoir pris, même si c'est pas forcément simple mais plus de confiance en moi comment je m'éclate dans ce que je fais dans ce que je veux faire donc ça pour moi ça a pas de prix non plus, mon bien-être n'a pas de prix je peux pas revenir dans un environnement qui va me refaire potentiellement devoir m'arrêter, ne pas être bien, ce stress quotidien, la boule au ventre du dimanche soir. Non, non, non, c'est pas possible. Donc là, déjà d'avoir éclairé ma voix et d'être... Pour moi, je me suis vraiment épanouie dans cet environnement-là. Je ne pensais pas en fait à quel effet ça aurait à ce point-là, mais c'est vraiment ça, c'est une vraie révélation pour moi.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a le plus intéressée dans ce parcours ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il y avait ce côté humain qui était important pour moi. tu vois t'imagines que moi je viens d'un monde pendant 18 ans j'ai côtoyé quasiment toujours les mêmes types de personnes les mêmes modes de pensée etc là je suis arrivée dans une promo où devait y avoir peut-être deux personnes sur les 17 deux personnes qui venaient d'une manière directe ou indirecte de ce milieu là sinon tout le reste rien à voir l'industrie complètement en plus les industries complètement différentes les gens qui ont des fonctions mais qui n'ont rien à voir et ça ça a été une vraie bouffée d'oxygène de te dire que tu vas aller voir tous les mois des gens qui ne vont pas te parler de tout ce que toi tu vois ou tu as l'habitude d'entendre parler au quotidien, mais ça aussi ça n'a pas de prix. Donc ce côté humain, rencontrer des gens qui n'ont pas fait les mêmes choses que toi, qui n'ont pas les mêmes points de vue non plus que toi. donc ça aussi c'est important qui vont peut-être te donner un autre point de vue de toi-même que toi, tu vois parce qu'encore une fois moi je suis arrivée en me disant là où avant je n'osais pas trop lever la main pour demander des choses là je suis arrivée en me disant on est tous finalement au même niveau dans le sens on va tous découvrir quelque chose et en plus on a commencé par un cours ça fait partie de ce que j'ai appris aussi parce qu'on a commencé par un cours ça s'appelle les futurs durables et franchement ça nous met tous sur le même point de départ parce qu'on part d'un truc tellement en dehors de ce qu'on a l'habitude d'entendre au quotidien, on est sur de la prospective, on est sur des futurs incertains, il ne faut pas se baser sur ce qu'on a déjà fait pour le reproduire, on est sur un schéma complètement différent de ce qu'on a l'habitude, et rien que ça déjà, tu arrives là-dedans, déjà tu te dis, ok, ça commence comme ça. et tu te dis finalement là-dessus on est tous pareils parce que t'as pas un plus que l'autre qui va plus se connaître tu vois autant t'as des cours comme la finance bah t'as toujours le financier du groupe tu vois marketing t'as la personne qui a fait du marketing stratégie enfin tu vois mais j'avoue que ce cours-là c'est celui qui mettait tout le monde d'accord quelque part parce qu'en fait tu te prends une claque de waouh le futur et ça te fait prendre conscience de plein de choses sur ton quotidien aussi sur comment tu vis sur ce besoin qu'on a de croissance à tout prix alors qu'en fait mais en fait pourquoi ? Ça te fait beaucoup questionner ton monde, ta manière de faire. Et ça, déjà, c'est un premier pas. Et tu commences comme ça. Donc ça, c'est l'apprentissage humain et l'apprentissage de certains cours a été assez important. Ça m'a vraiment marquée. Moi, j'avais voulu, quand je suis rentrée, en fait, ils ont demandé à ce qu'il y ait des délégués. Moi, je m'étais dit, je ne fais pas mon exécutive MBA pour ne pas m'investir. Pour moi, c'était un truc… Encore une fois, chacun vit la formation comme il le souhaite, mais moi, c'était vraiment, je veux en tirer tous les bénéfices possibles. tout. Donc du coup, il y a des délégués, bon, je veux bien être déléguée, il y a ça, je veux bien... Pour moi, c'était important aussi de m'investir dans l'école, auprès de ma promo également, parce que ça faisait partie de ce qui me permettait aussi de mieux comprendre comment ça fonctionnait et de vraiment m'investir à fond dans le sujet. J'avais besoin, je pense, de trouver ma place aussi, moi, Isabelle, au sein de la promo, comment, qu'est-ce que je pouvais faire pour... à moi être bien, aider les autres à être bien et à ne pas trouver derrière où ça me mènerait tout ça. Je ne savais pas où ça me mènerait tout ça. Je savais juste que j'avais envie de faire ces choses-là pour avancer et pour moi continuer à être bien.

  • Speaker #0

    Alors, comment c'est justement de retourner sur les bancs de l'école, quelque part, 20 ans après ou à peu près ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est exactement 20 ans après. En fait, tu te rends compte que, et ça, on s'était pas mal fait la remarque avec d'autres, que t'as beau avoir passé... 10, 15, 20 ans dans une entreprise, quand tu reviens étudiant, tu reprends des travers d'étudiant parfois. Lesquels ? Le côté des fois un peu trop... Eh, mais c'est écrit où, ça ? Oh, mais alors, ils sont où, les slides ? Des trucs que tu as envie de dire, mais attendez, les gars, on est grands, tu vois, on est adultes. Des fois, un petit manque d'autonomie sur certaines choses, je me dis quand même, ils ont beau avoir des postes comme ça, des fois, ou ils ont beau avoir eu toute l'expérience qu'ils ont eue, mal, des fois, ça reste un peu très scolaire. Le scolaire, pour le coup, on y revient assez facilement. attends j'ai pas pris note exactement du mot machin en fait l'idée ça reste de prendre du recul mais c'est vrai qu'on a une tendance à revenir vers des choses parfois assez scolaire quand on revient sur les bancs de l'école c'est assez marrant et pour le coup peu importe l'âge donc ça c'était un côté un petit peu drôle à voir après moi j'ai trouvé ça génial franchement en plus le campus comme je suis pas loin de Gare de Lyon j'y allais à pied donc moi c'était ma petite parenthèse ma petite bouffée d'oxygène d'aller une fois par mois sur mon petit campus avec mon mug de thé que je gardais pour ma journée et franchement c'était c'était des vrais des vrais bons moments alors oui c'était intense les journées parce que en général nous on commençait 8h30 et puis souvent ça se terminait des fois 20h 20h30 ça dépendait des journées des fois moins bien entendu mais c'est vrai que tu rentres après ça t'en as plein la tête en fait mais c'est bien ça demande beaucoup de travail personnel Là encore, de la même manière qu'on n'a pas tous le même investissement dans un exécutif MBA, on ne va pas avoir tous le même investissement dans le travail qui est demandé. Donc en fait... dans l'absolu, enfin, ça demande un minimum, on va dire, de travail. Après, j'en ai vu qui passaient énormément de temps, j'en ai vu qui passaient un temps, enfin, le temps optimum, on va appeler ça, juste ce qu'il faut pour que ça passe, tu vois. Et puis bon, on n'en fait pas non plus trop, trop, mais bon. Moi, j'avoue, ça dépendait. Ça dépendait des cours, ça dépendait de l'humeur, ça dépendait de l'énergie, ça dépendait de plein de choses. Il y avait des fois, sur des sujets, j'étais très motivée. Donc là, je trouvais le moment d'être à fond. Il y en avait d'autres où j'étais là. je ne comprends rien, je n'y arrive pas, donc je me laisse porter par le groupe, ça arrive de temps en temps. Mais ouais, en fait, comme les travaux de groupe, souvent tu te retrouvais avec, arriver à essayer de partager la charge de travail aussi, parce qu'en général, c'est pas tout, tu essaies de faire en sorte que ce ne soient pas les mêmes qui bossent, même si de temps en temps, on a quand même eu des cas où on savait qu'il allait falloir le faire, parce qu'on ne veut quand même pas non plus... Voilà, raté le truc. Après, pour moi, ce n'était pas que pour la note. Je voulais quand même un peu comprendre ce qu'on nous demandait dans les travaux. Donc voilà, l'investissement, ça dépend. Il y avait des fois des lectures à faire. Donc effectivement, quand tu as des lectures à faire, c'est une lecture. Donc pour le coup, des fois, il y avait plusieurs lectures en amont des cours pour justement préparer le cours et notre capacité à participer. moi j'essayais toujours au minimum de les lire mais c'est vrai qu'il y avait des fois j'étais là je n'ai pas le temps mais bon pour le coup j'avais ce côté moi scolaire de me dire moi ça m'a demandé de faire je n'ai pas fait c'est un petit peu compliqué mais après quand tu vois tu en as certains qui l'ont fait d'autres qui ne l'ont pas fait en fait le truc ce n'est pas scolaire au sens tu vois quand tu sors tu es en université il faut vraiment faire les choses etc là en fait dans l'absolu les gars vous ne le faites pas c'est pour vous en fait

  • Speaker #0

    on peut voir souvent en tout cas de l'extérieur le executive MBA comme un gros booster de carrière ou de salaire même qu'est-ce qu'il en est véritablement alors là-dessus je crois qu'ils ont nous a toujours dit enfin

  • Speaker #1

    attends pas juste d'avoir un diplôme exécutif MBA pour te dire parce que t'as ton diplôme exécutif MBA tu vas faire un gap de je sais pas combien en salaire moi j'y crois pas trop enfin peut-être il y a des rankings là-dessus ils te disent ça permet de etc je suis pas certaine que ce soit alors peut-être que c'est la finalité pour certains moi je pense pas que ce soit le but en tout cas pas en tant que tel tu peux pas enfin je considère que l'exécutif MBA seul n'est pas ce qui va te permettre de faire ce gap de salaire. Moi, au final, ce n'est pas tant ce que je recherche, puisque c'était plutôt la reconversion. Et la reconversion, pour le coup, je ne suis pas certaine qu'elle sera associée avec un gap de salaire. Donc, à un moment donné, qu'est-ce que tu cherches vraiment ? Il y a peut-être des exécutives MBA qui te permettent ça, cette étiquette, tu as ça. donc t'as HEC t'as INSEAD donc on te donne ça peut-être qu'il y a des grilles de salaire dans les entreprises qui incluent ça possible moi je crois plutôt comme finalement un gage potentiel de cette personne elle a fait ça donc déjà ça veut dire que cette personne elle veut apprendre des choses elle sait qu'elle a besoin d'apprendre donc ça déjà pour moi c'est super important et potentiellement ça te ça te

  • Speaker #0

    peut te donner une idée d'une manière de fonctionner de la personne en termes de questionnement, etc. Je ne te dis pas encore une fois qu'on est tous pareils à formation égale parce qu'on fonctionne tous différemment et on aura tous vécu l'UMBA différemment. Mais quand j'échange avec d'autres de l'executive MBA, pas forcément que ma promo, mais d'autres promos, je vois qu'on a finalement tous cette recherche d'autres choses. On part tous de... on a besoin d'un changement etc de questionnement de trucs comme ça et je pense que c'est ça surtout qu'il faut qu'on va apporter comme valeur dans une entreprise c'est ce côté questionner ce que les entreprises font pourquoi elles le font et pas juste faire pour faire comme on était en mode avant avant l'exécutive MBA le hamster dans sa roue la tête dans le guidon etc là maintenant c'est plus attends tu m'as demandé ça mais pourquoi en fait c'est quoi les trucs et je crois que c'est beaucoup plus c'est ce questionnement, en tout cas je l'ai vu moi à mon niveau et même en famille on m'a commencé à me le dire assez rapidement, toi tu fais un exécutif parce que je commençais à être beaucoup plus enduit à essayer de comprendre des choses qu'a priori je ne faisais pas de cette manière là avant faut croire, je ne me suis pas trop rendu compte de ce changement je sais qu'il y avait un changement mais je ne lui ai pas mis de mots forcément comme ça, mais pour moi c'est pas le cas pas tant un gap de salaire, encore une fois c'est moi, mais un gage d'être en capacité de se questionner, de se remettre en question, d'accepter des points de vue différents, d'avoir échangé avec des gens qui ne font pas la même chose, parce que ça pour moi c'est clé, plutôt que de tourner toujours avec le même écosystème, quand tu t'ouvres l'esprit à d'autres personnes, je trouve que ça c'est une vraie richesse. c'est plutôt ça que ça va apporter et le réseau, moi je crois beaucoup au réseau, le réseau des alumni c'était aussi ça que je voyais en plus de la formation elle-même, c'est pas la formation en tant que telle c'est pas une fin en soi, même si c'est super de l'avoir fait, mais c'est ce côté et maintenant je fais partie d'un réseau d'alumni, quand même assez conséquent, et sur lequel on va pouvoir il est possible de surfer, de travailler dessus, d'échanger avec d'autres qui l'ont fait. Et c'est vrai que quand je vois des fois des gens qui me sollicitent et je vois la formation, pas forcément la même formation, mais en tout cas l'école, la même école, c'est tout bête. Mais déjà, de base, tu vois la même école, tu as envie de les accepter. Tu vois ? C'est peut-être bête, pour le coup. C'est peut-être un peu réducteur, mais en tout cas, il y a un vrai truc d'alumni qui a travaillé de manière générale.

  • Speaker #1

    un sentiment d'appartenance comment tu vois la suite pour toi, quels sont tes projets à venir ?

  • Speaker #0

    alors moi mon ordre de marche depuis que j'ai fait ma soutenance fin novembre ça a été de me dire ok maintenant que je sais ce que je ne veux plus faire maintenant que je sais ce que je veux faire j'ai un objectif et tu sais que j'aime les objectifs tu t'en souviens ? c'est pas un pour rien à la base je pensais ne pas les aimer je ne sais pas si tu te souviens de notre première discussion mais en fait j'aime les objectifs et j'aime me dire ok comment j'atteins l'objectif donc maintenant que j'ai mon objectif d'intégrer une entreprise pour travailler sur l'expérience collaborataire en tout cas améliorer l'expérience collaborataire dans une entreprise je me suis dit comment je fais Donc là, je me suis dit, il me faut de la visibilité. Donc, j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn par rapport à ce que j'avais écrit dans mon mémoire. Et de manière générale, par rapport à quand j'échange avec des gens, ça me nourrit. Donc, je réfléchis à des situations et je convertis ça de temps en temps en poste. Je vais à des salons aussi pour me nourrir de ce qui est fait dans les entreprises qui existent. Soit ce qui est fait par des entreprises, au sein des entreprises, soit ce que proposent des fois certaines technologies pour apporter des solutions. pour aider et faciliter le quotidien des entreprises. Donc, visibilité, continuer à gagner en compétences sur ces sujets-là par le biais des événements que je fais. Et il y a toute la partie réseautage qui est hyper importante. parce que je pense que c'est la clé. Développer son réseau, c'est la clé. Donc, en fait, depuis décembre, j'échange avec des gens, je me suis mise à des associations, que ce soit au centre de l'EM ou en dehors, pour justement rencontrer des gens. soit qui sont dans ces fonctions RH, soit tout simplement pour échanger, leur expliquer moi mon projet, comprendre ce qu'ils font. Enfin voilà, vraiment un vrai partage pour connaître de nouvelles personnes et puis étendre mon réseau. L'idée, ce serait d'arriver à déterminer une liste d'entreprises qui m'intéresserait pour ensuite faire du résultat spécifiquement pour ces entreprises-là. Pour l'instant, je suis en mode, voilà, encore un peu défrichage de tout ça. J'échange aussi avec des gens qui travaillent sur l'expérience collaborateur dans leurs entreprises, pour comprendre ce qu'ils font, comment le poste a été créé, pourquoi, leurs enjeux, ce qu'ils font bien, ce qu'ils aimeraient mieux faire, quels conseils ils pourraient me donner. Je suis vraiment dans un mode ouverture, découverte, networking pour détecter ma prochaine aventure.

  • Speaker #1

    C'est chouette, super. Quel message t'aimerais aujourd'hui ou quel conseil t'aimerais donner à des gens qui peut-être, comme toi, tu pouvais être il y a encore quelques temps, se sentent insatisfaits, ont l'impression d'être ce hamster dans la roue en train de tourner. Quel conseil t'aimerais leur donner ?

  • Speaker #0

    Je pense que la clé, c'est quand même de s'écouter. Moi, je me suis longtemps pas écoutée. Je savais qu'une petite voix me disait que ça ne va pas, mais je ne me faisais pas très attention. Donc, en fait, pour... déjà il faut se connaître c'est pas forcément toujours simple mais s'écouter ou en tout cas essayer d'être ouvert à tous ces petits signaux qu'est-ce qui ne va pas en fait si on se sent insatisfait on a des signaux si on ne sait pas en tout cas qu'on est insatisfait on va avoir des signaux est-ce qu'on a comme je disais tout à l'heure est-ce qu'on a la boule au ventre le dimanche soir est-ce qu'on se dit quand on arrive au bureau mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ou ça n'a pas de sens ou voilà enfin comment on est dans sa propre relation avec son travail en fait à partir de là se questionner est-ce que c'est c'est nous et notre travail est-ce que c'est nous et notre environnement parce que moi au départ je me posais la question est-ce que c'est moi et le travail ou est-ce que c'est l'entreprise dans laquelle je suis est-ce que je peux faire la même chose ailleurs tu vois donc en fait il y a tout un je pense qu'il y a tout un cheminement de pensée mais d'abord qui passe par l'écoute de soi et écouter son corps aussi parce que je trouve que le corps il peut aussi parler beaucoup donc quand on est trop la tête dans le guidon arriver à s'arrêter deux minutes juste pour se dire ok est-ce que là, comment est-ce que je suis bien c'est quoi mes signaux de je suis bien mes signaux de je suis bien c'est quoi, c'est je suis toujours en train de sourire, de blaguer de chanter dans ma tête c'est quoi, selon les gens c'est pas la même chose est-ce que je suis enfin l'insatisfaction des fois ça se répercute sur les proches est-ce que je suis toujours en train de crier sur mes enfants sur mon conjoint enfin tu vois arriver à détecter tous ces trucs-là et écouter potentiellement les autres parce que peut-être les gens autour de nous vont peut-être remarquer si on n'est pas bien. Parce que si, normalement, les gens qui nous connaissent vont savoir détecter si là, on n'est pas comme d'habitude, tu on est peut-être plus renfermé ou à l'inverse, tu vois, on n'a pas tous la même manière de réagir face au mal-être. il y a vraiment cette notion de détecter les signaux faibles. sur soi, encore une fois, ce n'est pas toujours simple, mais du coup, si on n'arrive pas à le faire sur soi, peut-être arriver à aider les autres qui vont peut-être en retour nous faire un effet miroir et nous dire mais toi, par contre, donc je pense qu'il y a une vraie partie commencer par là et en fonction d'eux est-ce que c'est besoin nécessairement d'un executive MBA peut-être pas peut-être que c'est un bilan de compétences peut-être que c'est juste échanger avec un coach ou est-ce que j'en sais rien ça peut être plein de choses en fait mais c'est juste déjà accepter s'il y a un problème déjà première chose si tu n'acceptes pas qu'il y a un problème tu ne feras rien c'est rien donc commencer par là ce que tu dis sur les proches est super intéressant effectivement ils peuvent nous renvoyer plein de choses et ça me fait penser aussi bah du coup comment réagis-toi tes proches quand tu as parlé de cette exécutive MBA et aussi tes anciens collègues finalement alors quand j'ai annoncé à mon copain que je voulais faire l'exécutive MBA c'est lui après qui m'a dit bon ok si t'en fais un dans ces cas-là regarde une école qui est réputée qui a pignon sur rue etc donc j'ai pas eu de soucis côté perso lui-même en avait fait un donc euh J'ai eu le soutien sans problème de ma famille. sur cette partie-là, clairement, moi, quand j'ai fait l'executive MBA, c'est pas toujours simple, mais j'ai essayé en tout cas que ça ait le moins d'impact possible sur ma vie de famille. Tout ce que je pouvais éviter, des fois, c'est pas possible, mais j'ai essayé au maximum que ça impacte trop les week-ends, les vacances, les soirées, etc. Les soirs, des fois, t'as pas le choix. Je couchais la petite, je retournais travailler, mais globalement, je pense en tout cas avoir pas mal d'heures. pas mal éviter l'impact sur la vie perso. Parce que pour moi, en plus, je me disais non. Je voulais vraiment réussir à trouver une harmonie, la meilleure harmonie possible, en tout cas, entre tout ça. Donc, tout ce que je pouvais faire, quand j'étais déjà là-bas, je faisais. J'avais la boîte au départ où je travaillais. De temps en temps, ils nous donnaient des jours off. donc je profitais de ces jours off aussi pour avancer sur ce que j'avais à faire sur le NBA donc en gros c'était genre un vendredi par-ci ou un lundi par-là je sais n'importe quoi du coup j'en profitais, les pauses déjeuner ou des choses comme ça mais tout ce qui pouvait être sans impact je l'utilisais et alors Les gens autour, globalement, on va dire, les gens ont dit super, bravo. Je me souviens encore de quelqu'un qui m'a dit, on ne va plus te voir. et là dessus j'y réfléchis encore de temps en temps à me dire on ne va plus te voir mais finalement les gens à qui j'ai dit ça en tout cas les proches la plupart je les vois encore j'ai jamais cessé de les voir je fais régulièrement des déjeuners peut-être pas toutes les semaines mais en tout cas avec certaines personnes je fais en sorte d'alimenter ça et pour moi l'EMBA n'a pas n'a pas changé qui je suis par rapport à ces personnes-là je suis toujours Isabelle tu vois mais du coup le changement quand je réfléchis à cette phrase je me dis effectivement il y a quand même eu plutôt mon changement interne d'un moment donné je me suis quand même rendu compte quand j'ai commencé que j'étais plus alignée il y a eu ce changement là en tout cas j'étais plus bien dans ce que je faisais et ça s'est vraiment accentué au cours de la première année de ce côté, j'avais l'impression d'avoir un tiraillement dans ma tête entre ce que je faisais et que je faisais parce qu'il fallait le faire le MBA qui m'apportait qui m'apportait une autre vision, en tout cas, un questionnement des choses. Et c'est vrai que ça, on ne va plus le voir, c'était plutôt le côté Isabelle qui faisait sans réfléchir les choses qu'on lui demandait, le hamster dans sa roue ou la tête dans le guinon, ça peut-être qu'il ne va plus le voir. Mais sinon, Isabelle qui va déjeuner, etc.

  • Speaker #1

    moi je suis toujours là en fait super est-ce que t'as des pour conclure est-ce que t'as des des livres ou des podcasts qui t'ont aidé en tout cas toi sur ton chemin de questionnement de réflexion que tu pouvais nous conseiller alors

  • Speaker #0

    il y a un bouquin que j'ai acheté que j'ai jamais lu mais j'ai fait l'autre jour avec le M un webinar et je me suis dit mais ouais en fait celui-là il faudrait que je le lise parce qu'en fait j'en ai eu un résumé mais je pense que ça aide aussi à se remettre bien par rapport à soi-même c'est les 4 accords Toltec oui et alors voilà je ne l'ai pas lu mais je l'ai et en fait du coup je me suis dit il faut que je me les écrive ces quatre accords enfin maintenant il y avait un cinquième mais bon pour moi il est un peu lié aux quatre autres parce que je trouve qu'il est plutôt bien aussi pour prendre un peu de recul par rapport à nous et après les podcasts tu vois j'ai plutôt commencé à regarder à me dire il faudrait que j'écoute ça et ça et ça par rapport à moi ma reconversion et là où je veux aller Par contre, ce que j'ai pu faire à toute cette période de transition, c'est que LinkedIn a été pas mal aussi mon allié là-dessus. À commencer, ils te proposent des fois des personnes en fonction de ce que tu as liké, etc. J'ai commencé à suivre des gens comme ça qui... qui étaient sur des sujets autour... Alors, moi, c'était très au début, sur le management, etc. Puis, finalement, après, c'est devenu les trucs sur la confiance en soi. Donc, en fait, je me suis mise à suivre plein de gens comme ça. Et de temps en temps, j'ai ça dans mon fil d'actualité et ça m'aide aussi un petit peu. Je n'ai pas, là, un nom comme ça à donner, mais en tout cas, c'est des choses aussi qui m'ont aidée à passer aussi toutes ces étapes de... de questionnement parce que de m'inspirer ou de voir plusieurs fois par jour des fois des types de postes un petit peu similaires en fait tu tu te fais ta propre idée à toi de ce qui serait bien finalement pour toi voilà ce serait un peu ça moi LinkedIn est un peu mon ami toujours mais des fois est-ce qu'on peut d'ailleurs inviter en tout cas les gens qui auraient envie à te suivre sur

  • Speaker #1

    ton compte où tu publies régulièrement des chouettes articles sur justement les ressources humaines expériences collaborateurs super merci en tout cas Isabelle d'avoir partagé ton expérience ton vécu à propos de cette exécutive MBA et puis qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ?

  • Speaker #0

    là j'ai une amie qui me mettait sur mes postes toujours plus loin toujours plus haut et j'ai envie de dire nos limites me souhaiter voilà de ne pas me mettre de limites et de continuer d'oser merci et que voilà et que ça quelque chose en ressortira quelque chose de bien je le sais super et ben c'est ce que je te souhaite alors à bientôt merci beaucoup merci pour l'invitation bonne journée Clarence merci

  • Speaker #2

    d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout si ce podcast vous plaît je vous remercie de bien vouloir lui laisser une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée Et si vous souhaitez en savoir plus sur le bilan de compétences, vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien gratuit et sans engagement en cliquant sur le lien que vous trouverez dans la description de cet épisode. Je vous dis à très vite, au revoir !

Description

Vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle ? Téléchargez gratuitement votre cahier d’exercices pour vous poser les bonnes questions.



🎙️ Dans ce nouvel épisode de Ma Rêv'olution pro, Isabelle BAHAIN vous explique comment réaliser un Executive MBA au sein de l'emlyon business school lui a permis de trouver sa nouvelle voie professionnelle. 🌿

Isabelle a passé 18 ans dans le secteur commercial des éditeurs de logiciels, un domaine dans lequel elle a fini par se sentir piégée dans une routine de plus en plus en décalage avec ses propres valeurs.

Face à ce constat, elle a initié d'abord un bilan de compétences qui lui a permis de regagner confiance en elle. Puis, elle a ressenti le besoin de prendre de la hauteur et d’apprendre de nouvelles choses.

Elle a alors cherché une formation qui pourrait lui convenir et a décidé de réaliser un Executive MBA au sein de l’EM Lyon.

Dans cet épisode, Isabelle détaille le contenu de cette formation, ses apprentissages et les aspects qu’elle a le plus appréciés, notamment l'opportunité de rencontrer une diversité de personnes, véritable bouffée d'oxygène pour elle.

Elle explique aussi comment cet Executive MBA lui a offert une nouvelle perspective, la capacité à se questionner autrement et a enrichi son réseau professionnel.

Elle partage également avec nous le plaisir qu’elle a ressenti en retournant sur les bancs de l'école et la manière dont elle a concilié ce retour aux études avec sa vie familiale.

Pour Isabelle, investir sur soi a été une évidence. Un investissement qu’elle ne regrette en rien puisqu’il lui a permis de trouver sa voie - l’amélioration de l'expérience collaborateur au sein des entreprises - et d’entamer une transformation personnelle. 


💬 Le conseil qu’elle vous partage à présent :

Soyez à l'écoute de vous-même et attentifs aux signaux faibles qui sont souvent des indicateurs qu'un changement est nécessaire et le moment de se poser les bonnes questions.


Isabelle vous recommande vivement le livre "Les Quatre Accords Toltèques" de Don Miguel Ruiz, une lecture qu'elle juge essentielle pour toute personne en quête d'alignement personnel et professionnel.


Retrouvez Isabelle Bahain sur LinkedIn.


Vous souhaitez réaliser un bilan de compétences pour trouver votre (nouvelle) voie professionnelle ? Prenez RDV pour un entretien gratuit et sans engagement : https://marevolutionpro.com/contact/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts. Je suis Clarence Mirkovic, psychopraticienne, coach professionnel et consultante en bilan de compétences. Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livret d'exercices pour vous poser les bonnes questions. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Je vous laisse à présent avec mon invité du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Isabelle.

  • Speaker #1

    Bonjour Clarence.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité professionnelle aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors à ce jour, je suis en reconversion.

  • Speaker #0

    Tu cherches dans quel domaine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors je cherche plus particulièrement dans la partie ressources humaines pour travailler sur tout ce qui est amélioration de l'expérience collaborateur dans les entreprises.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu faisais avant de faire cette reconversion ?

  • Speaker #1

    Alors, pendant 18 ans, j'ai travaillé dans différents rôles commerciaux au sein d'éditeurs de logiciels. Et en fait, j'avais l'impression un petit peu de tourner en rond parce que finalement, tu changes un peu de rôle, tu changes d'entreprise. Mais au final, on te demande toujours la même chose, à savoir le chiffre, le chiffre, le chiffre. et c'est un éternel recommencement quotas annuels mais qui sont mis au trimestre tu remets tous les compteurs à la fois chaque trimestre et chaque année et en fait c'est quelque chose qui commençait à être complètement désaligné avec avec mes valeurs il y avait des choses que j'aimais bien faire le relationnel client créer une relation sur la durée mais ce côté le chiffre à tout prix c'est devenu quelque chose qui était trop trop éloigné de ce que j'aimais faire donc en fait j'ai j'ai j'ai commencé par faire un bilan de compétences pour voir déjà si c'était moi par rapport au rôle ou moi par rapport à mon environnement, voir ce que je pouvais, ce que je devais changer ou pas. Et en fait, suite à ce bilan, je me suis dit que j'avais besoin finalement de prendre du recul. On est beaucoup la tête dans le guidon, travailler, toujours faire la même chose, le hamster dans sa roue, etc. Et j'avais vraiment besoin de prendre un petit peu de hauteur, comprendre pourquoi je faisais ce que je faisais. Alors clairement, c'était la période... Covid 2020, etc. Donc, je pense que ça n'a pas aidé, même si ce questionnement, je l'avais déjà. Et donc, après le bilan, je me suis dit, comment faire pour capitaliser sur ce bilan qui m'avait redonné confiance en moi pour justement me gagner en compétences, gagner en hauteur. Enfin, j'avais besoin d'apprendre de nouvelles choses. Je sentais que je tournais en haut. et donc j'ai commencé à regarder ce que je pouvais faire par rapport à mon expérience par rapport à mon âge parce qu'on regarde un petit peu tout ça et je me suis tournée vers une formation exécutive MBA

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que tu es allée vers cette formation-là ? Qu'est-ce qui t'a attirée dedans ?

  • Speaker #1

    Alors, quand j'ai commencé à regarder quel type de formation je pouvais faire au début je regardais ce que j'avais à faire des formations, soit des formations certifiantes ou des formations courtes. Et je suis arrivée à force de chercher sur les notions de MBA. Et en recherchant ça, je me suis rendue compte qu'en fait, c'était plus adressé à des personnes qui avaient, on va dire, pas qui sortaient d'études, mais qui avaient peu d'expérience professionnelle. et de fil en aiguille ça m'a amené vers la notion d'exécutive MBA qui était plus faite pour les personnes qui avaient au moins entre 10 et 15 ans d'expérience professionnelle en général c'est un petit peu le milieu de carrière on va dire pour certains après il y a de tous âges pour faire un exécutive MBA mais en tout cas c'était à peu près moi en tout cas ce qui me correspondait je me suis rendu compte que c'était là dessus que je voulais aller parce que ça apportait ce que je demandais à savoir une visibilité, des cours qui donnaient une visibilité sur les stratégies des entreprises, pourquoi elles ce qu'elles faisaient, prendre de la hauteur par rapport à mon quotidien et ma tête dans le guidon comme je le disais tout à l'heure et, voilà, gagner un petit peu en confiance en moi, en posture, rencontrer de nouvelles personnes. Il y avait ça aussi que je voulais faire. Je voulais faire un exécutif MBA aussi pour me dire je vais être avec des gens qui ont d'autres expériences, qui viennent d'autres industries qui vont m'apporter quelque chose. Parce que là, j'avais l'impression, encore une fois, j'utilise beaucoup ce mot de tourner en rond, mais quand tu es toujours dans la même industrie, dans le même type de rôle, au final, même en changeant d'entreprise, tu retrouves toujours à peu près les mêmes schémas de pensée et j'avais besoin de sortir de ça. donc ça c'était aussi pour grandir un peu, prendre confiance en moi me dire que j'étais en capacité de suivre une formation à un haut niveau et rencontrer d'autres gens et m'ouvrir l'esprit à d'autres choses et qui pourraient peut-être m'aider à voir ce que je pourrais faire après je savais juste que j'étais insatisfaite de ma situation mais je ne savais pas vers où je voulais aller

  • Speaker #0

    tu sais ça t'avais pas déjà cette idée des ressources humaines finalement t'as décidé de faire ce MBA non pas du tout je savais juste qu'au début je me disais je sais pas je m'étais juste dit je vais faire le MBA et puis on verra franchement je

  • Speaker #1

    me suis dit je vais me laisser porter c'était vraiment l'idée c'était de faire quelque chose ouvrir complètement tous les chakras et me laisser porter par la formation parce que ça allait m'apporter en termes de de d'apprentissage en termes de société qu'on allait étudier, d'échanges que j'aurais pu avoir avec les autres personnes. C'était vraiment l'ouverture totale de mon esprit pour me dire où est-ce que potentiellement je pourrais me repositionner éventuellement ailleurs. C'était ça le point de départ, en tout cas, quand j'ai choisi l'EMBA. Et j'ai choisi spécifiquement celui de l'EM Lyon parce que ça me... je trouvais qu'il y avait un vrai côté humain. En tout cas, j'ai ressenti un côté humain dans l'approche recrutement, dans les échanges que j'avais pu avoir, le fait d'échanger avec d'autres personnes qui venaient de le faire pour valider mon choix. Ça a été un choix assez naturel, en dehors du fait que c'était proche de chez moi. C'était assez naturel d'aller vers le MNion. Je me sentais bien de faire ce choix.

  • Speaker #0

    Alors, c'est quoi exactement un exécutif MBA ? Qu'est-ce qu'on y fait et combien de temps ça dure ?

  • Speaker #1

    Alors, le mien, du coup, il était sur deux ans. Je l'ai choisi spécifiquement, il était sur deux ans. Alors, tu pouvais le faire sur un an, mais dans ces cas-là, il ne faut pas travailler du tout à côté. Certains le font, mais je ne sais pas comment ils font, parce que c'est vraiment très intensif. Moi, j'ai pris l'option sur deux ans où j'avais une fois par mois trois jours de cours, jeudi, vendredi, samedi. Il pouvait y avoir des petits changements de temps en temps, mais globalement, d'octobre à juillet, tu avais trois jours de cours. Les 16 premiers mois, on va dire, c'est vraiment ce qu'on appelle le socle commun de cours. Donc là, c'est vraiment des matières, tu vois, tu vas avoir la stratégie du marketing, de la finance, des futurs durables. Ça, c'est le premier cours d'ailleurs qu'on a eu. On avait quoi ? La conduite du changement, la gestion de la performance, l'émergence de nouveaux business models. Il y avait tout un écosystème de cours comme ça sur 16 mois. dans lesquelles on avait, pour chaque cours, à chaque fois, on avait soit un travail de groupe à rendre et un travail individuel, soit l'un, soit l'autre, ou les deux, ça dépendait. Et ça, pendant 16 mois. Et ensuite, à partir de février 2023, pour moi, j'ai commencé ce qu'ils appelaient les spécialisations. Donc, en fait, tu pouvais déterminer une spécialisation en deuxième année sur… quelque chose que tu voulais faire. Alors, tu n'étais pas obligé de faire quelque chose par rapport à ton objectif professionnel. Certains, tu peux tout à fait faire quelque chose. Par exemple, tu avais une spécialisation entrepreneuriat. Et moi, ce que j'ai choisi, c'est une spécialisation qui s'appelait Incorporate entrepreneur Et c'est en gros travailler sur des sujets d'innovation au sein même de structures d'entreprises, de grandes entreprises. En fait, c'est un peu faire du bottom-up au sein d'entreprises, travailler sur du sujet stratégique pour l'entreprise, mais en étant à l'intérieur. certains d'autres ont choisi travailler sur une spécialisation plus SME, plus petites entreprises d'autres ont choisi une spécialisation quand tu veux gravir les échelons au sein d'une entreprise, t'avais plusieurs possibilités moi j'ai choisi le corporate entrepreneur qui s'appelle maintenant corporate innovator qui était plus, qui correspondait plus à ma manière de fonctionner, j'étais pas dans un mode je veux forcément grimper mais c'était plus ce côté transverse travail collaboratif qui m'intéressait dans le cadre de cette spécialisation. Et en deuxième partie de l'année également, on avait ce qu'on appelait le Learning Trip, donc le voyage d'études dans le cadre de l'Executive MBA. Et là, on est partis une semaine en Finlande, à Helsinki, et on a fait des visites d'entreprise pour justement comprendre comment ils traitaient les sujets d'innovation. dans un environnement qui n'est pas du tout celui qu'on connaît en France. C'était intéressant de voir ce qui passait dans les pays du Nord. Et l'executive MBA, pour le valider, les six derniers mois, c'est un mémoire que tu dois faire sur une thématique. Alors, soit tu es dans une entreprise et tu travailles un sujet pour l'entreprise, un sujet stratégique, soit, comme c'était mon cas, puisque la deuxième année du executive MBA, je l'ai commencé sans entreprise. ce n'était pas prévu, mais ça s'est trouvé comme ça. Du coup, moi, ça m'a permis de réfléchir à ce que je voulais faire après. Je me suis dit, c'est l'occasion. Tu sais ce que tu ne peux plus faire, tu ne sais toujours pas où tu veux aller, mais ce sujet de mémoire, ça va être ta porte de sortie vers ce que tu voudrais faire après, comment tu arrives à te repositionner derrière. Donc, en fait, j'ai vraiment réfléchi à un sujet qui me tenait à cœur et qui allait me permettre potentiellement derrière de… d'ouvrir la voie vers de nouveaux horizons.

  • Speaker #0

    Donc, tu travaillais la première année, c'est ce que tu disais tout à l'heure, et plus la deuxième ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il s'est trouvé que j'ai commencé dans une nouvelle entreprise au moment où j'ai commencé l'exécutive MBA. donc c'est pas forcément simple parce que du coup tu découvres deux choses en même temps mais c'était intéressant quand même parce que tout ce que j'apprenais en cours comme après il y avait soit des travaux de groupe soit des travaux individuels quand je le pouvais j'utilisais mon entreprise comme test finalement de mes idées ou de ma réflexion par rapport à ces cours donc ça m'a finalement aussi permis de mieux plus rapidement comprendre, je pense, l'entreprise et les entreprises de manière générale, parce que je découvrais aussi en parallèle avec le MBA, je suis montée en compétence sur les deux pans à la fois. Donc ça, c'était intéressant, ce n'était pas simple. parce qu'effectivement, tu as deux choses à apprendre en même temps. Mais en tout cas, c'était assez enrichissant. Et effectivement, j'ai quitté ma boîte au bout d'un an. Et du coup, j'étais sans emploi pour la deuxième année.

  • Speaker #0

    Les autres élèves, je ne sais pas comment on dit, les autres étudiants qui étaient avec toi, c'est plutôt des gens qui travaillent aussi ou c'est des gens qui sont plutôt en mode reconversion ? Quel est un peu le profil des personnes avec qui tu étais ?

  • Speaker #1

    Un petit peu de tout, en fait. À la rentrée que j'ai commencée en 2021, on était à la fois des part-time, donc des gens qui le font sur deux ans comme moi, mais également des fast-track, eux qui le font sur un an. Donc les gens qui le font sur un an, en règle générale, normalement ils ne travaillent pas et justement ils sont en reconversion ou en tout cas en changement d'entreprise ou de rôle ou de voie professionnelle. et ceux qui étaient comme moi en part-time, en général, ils travaillent aussi comme moi. J'ai remarqué, en tout cas, qu'on a tous une idée différente de pourquoi on fait un exécutif MBA. Malgré tout, il y a quand même un petit point commun qui, je pense, est qu'on veut quelque part changer quelque chose. Après, ce n'est pas nécessairement changer du tout au tout. où tu habites, où tu travailles, etc. Mais j'ai pu voir en tout cas que globalement, tous avaient un petit côté, profitaient déjà d'un changement qui leur arrivait dans leur entreprise pour entamer l'exécutive MBA. Et pendant l'exécutive MBA, voilà. avaient besoin aussi, au sein de leur propre entreprise, potentiellement, de changer des choses. Faire l'exécutive MBA et revenir, finalement, entre guillemets, au point de départ deux ans après, je ne suis pas certaine qu'il y en ait beaucoup qui le fassent. Je pense qu'à un moment donné, ça te fait tellement voir d'autres choses, réfléchir, que je pense qu'on a tous une petite partie de nous qui change. Après, elle n'est peut-être pas flagrante, tout le monde, mais on a tous un truc qui évolue.

  • Speaker #0

    tu as des exemples d'autres motivations que tu pourrais nous partager que tu as pu observer autour de toi qui amènent les gens justement à faire ce MBA alors il y en a c'était parce qu'ils voulaient créer leur boîte

  • Speaker #1

    Donc ils ont fait l'executive MBA dans le but de faire la spécialisation derrière entrepreneurs pour créer leur boîte. Il y en a au départ, c'était justement créer leur boîte dans un autre pays. Donc là, c'est changé tout au tout. Mais finalement, ça aussi, c'est des choses que j'ai pu voir qui évoluaient aussi au fil du temps. normalement il y avait quand même un socle commun on veut apprendre des choses on veut prendre de la hauteur ça malgré tout je l'ai pas mal vu après il y en avait c'était leur entreprise aussi qui potentiellement leur payait l'exécutive MBA et qui en gros leur avait dit que ce serait bien qu'ils fassent ça parce qu'ils viennent justement d'avoir un certain type de rôle donc il y en a aussi qui faisaient ça parce qu'ils venaient d'évoluer dans leur boîte et que le fait de faire l'exécutive MBA allait leur donner un peu plus de... de hauteur, de posture, etc. Donc, il y a un petit peu différents profils. Il n'y en a pas forcément énormément qui avaient cet axe, la boîte qui paye et qui a demandé que, mais il y en avait quand même quelques-uns. Mais globalement, il y a beaucoup qui ont profité, je te dis, de plans dans leurs entreprises. pour se reconvertir, ils ont deux ans ou un an et demi pour trouver autre chose et ils profitent, ils font un exécutif MBA. Il y en a pas mal qui font ça aussi.

  • Speaker #0

    La moyenne d'âge, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors là, il faudrait regarder vraiment sur le site de l'EM parce que pour le coup, je vais dire une bêtise, mais... Toi,

  • Speaker #0

    tu disais que tu as 43 ans.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, notre jeunette, je crois que quand elle a commencé l'EMBA, elle avait... 32, et peut-être le plus vieux, je ne vais pas dire de bêtises, mais 52, 53, il y a peut-être eu, enfin, c'est à peu près l'estrange d'âge de toute façon, t'es rarement plus jeune que ça, mais après, il ne regarde pas l'âge, en fait, quand tu es recruté pour l'exécutif MBA, il regarde, voilà, c'est quoi ton expérience, qu'est-ce que tu as fait, qu'est-ce que tu veux faire, c'est quoi ta motivation aussi, parce que ce n'est pas juste, ce n'est pas anodin de faire un exécutif MBA, donc, peu importe l'âge, finalement. si tu le fais c'est que tu as besoin à un moment donné de renforcer quelque chose ou de tu n'y vas pas pour rien apprendre en fait donc peu importe l'âge combien ça coûte de faire un MBA en tout cas le tien combien tu l'as payé si tu veux bien le partager et comment tu as financé ça alors de mémoire le prix TTC il était à 52 000 ou 54 000 Sachant que j'avais droit à différentes remises. Un, en posant ton dossier de candidature, avant une certaine date, tu avais un pourcentage. J'ai été, à mon époque, ils faisaient la cooptation, donc j'avais une ancienne collègue qui avait fait l'EM Lyon, donc j'ai eu 10% en moins. T'es femme, t'es c'est pas quoi, t'es je sais pas quoi, enfin tu vois, au final, à mon niveau, je crois qu'il m'a coûté... 36 000, quelque chose comme ça, on enlève tous les trucs. Et j'ai eu une petite partie financée par mon reste de CPF et les 31 000 euros restants, j'ai contracté un prêt étudiant. L'avantage d'un prêt étudiant, c'est que c'est un taux très faible. donc en fait faut pas se priver parce que du coup sur n'importe quoi 30 000 euros ton prêt il coûte 1000 euros enfin tu vois donc ça c'est super intéressant ça a été facile pour toi d'investir sur toi ? ah c'était même pas une question dans mon esprit en fait je Ouais, non, ça n'a pas été un sujet, en fait. Je ne me suis pas dit... Alors, c'est pour ça, je te disais quand même au départ, je n'aurais pas été dans ceux qui étaient... Parce que tu as des exécutives MBA qui sont à 80, 90, 100 ou plus. Non, là, quand même, il ne fallait pas... Non, mais là, je ne me suis pas posé la question. J'avais... quand j'ai commencé à regarder, à faire l'exécutive MBA, j'étais en train de partir de mon ancienne boîte. Donc, en fait, la question ne se posait pas trop. Je voulais investir sur moi-même. Clairement, c'était... J'avais ce besoin d'apprendre, en fait, d'apprendre des choses. Donc, en fait, oui, c'est un coût, effectivement. Ce n'est pas anodin, 30 000 euros, clairement. pour moi, c'était ma clé, encore une fois, pour potentiellement réussir à trouver ma voie. Donc, je ne voulais pas laisser ça me freiner. Donc, ce n'était même pas une question.

  • Speaker #0

    Et avec le recul, là, aujourd'hui qu'il est terminé, est-ce que cet investissement valait le coup, selon toi ?

  • Speaker #1

    pour l'instant, il vaut le coup pour le fait que je sais ce que je veux faire. J'ai changé de je sais ce que je ne veux plus faire à je sais ce que je veux faire. Et ça, pour moi déjà, c'est énorme. Peut-être que je te redirais ça le jour où je trouve vraiment ma voie, ma prochaine entreprise. Et là, je pourrais te dire oui, maintenant que j'ai vraiment une entreprise, ça valait le coup. Mais pour l'instant, je ne regrette pas parce que je ne regrette pas du tout parce que je ne me vois pas revenir en arrière de toute façon. donc je vois juste comment ça m'a fait voir les choses un peu différemment, comment j'ai pris du recul sur moi, comment je pense quand même avoir pris, même si c'est pas forcément simple mais plus de confiance en moi comment je m'éclate dans ce que je fais dans ce que je veux faire donc ça pour moi ça a pas de prix non plus, mon bien-être n'a pas de prix je peux pas revenir dans un environnement qui va me refaire potentiellement devoir m'arrêter, ne pas être bien, ce stress quotidien, la boule au ventre du dimanche soir. Non, non, non, c'est pas possible. Donc là, déjà d'avoir éclairé ma voix et d'être... Pour moi, je me suis vraiment épanouie dans cet environnement-là. Je ne pensais pas en fait à quel effet ça aurait à ce point-là, mais c'est vraiment ça, c'est une vraie révélation pour moi.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a le plus intéressée dans ce parcours ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il y avait ce côté humain qui était important pour moi. tu vois t'imagines que moi je viens d'un monde pendant 18 ans j'ai côtoyé quasiment toujours les mêmes types de personnes les mêmes modes de pensée etc là je suis arrivée dans une promo où devait y avoir peut-être deux personnes sur les 17 deux personnes qui venaient d'une manière directe ou indirecte de ce milieu là sinon tout le reste rien à voir l'industrie complètement en plus les industries complètement différentes les gens qui ont des fonctions mais qui n'ont rien à voir et ça ça a été une vraie bouffée d'oxygène de te dire que tu vas aller voir tous les mois des gens qui ne vont pas te parler de tout ce que toi tu vois ou tu as l'habitude d'entendre parler au quotidien, mais ça aussi ça n'a pas de prix. Donc ce côté humain, rencontrer des gens qui n'ont pas fait les mêmes choses que toi, qui n'ont pas les mêmes points de vue non plus que toi. donc ça aussi c'est important qui vont peut-être te donner un autre point de vue de toi-même que toi, tu vois parce qu'encore une fois moi je suis arrivée en me disant là où avant je n'osais pas trop lever la main pour demander des choses là je suis arrivée en me disant on est tous finalement au même niveau dans le sens on va tous découvrir quelque chose et en plus on a commencé par un cours ça fait partie de ce que j'ai appris aussi parce qu'on a commencé par un cours ça s'appelle les futurs durables et franchement ça nous met tous sur le même point de départ parce qu'on part d'un truc tellement en dehors de ce qu'on a l'habitude d'entendre au quotidien, on est sur de la prospective, on est sur des futurs incertains, il ne faut pas se baser sur ce qu'on a déjà fait pour le reproduire, on est sur un schéma complètement différent de ce qu'on a l'habitude, et rien que ça déjà, tu arrives là-dedans, déjà tu te dis, ok, ça commence comme ça. et tu te dis finalement là-dessus on est tous pareils parce que t'as pas un plus que l'autre qui va plus se connaître tu vois autant t'as des cours comme la finance bah t'as toujours le financier du groupe tu vois marketing t'as la personne qui a fait du marketing stratégie enfin tu vois mais j'avoue que ce cours-là c'est celui qui mettait tout le monde d'accord quelque part parce qu'en fait tu te prends une claque de waouh le futur et ça te fait prendre conscience de plein de choses sur ton quotidien aussi sur comment tu vis sur ce besoin qu'on a de croissance à tout prix alors qu'en fait mais en fait pourquoi ? Ça te fait beaucoup questionner ton monde, ta manière de faire. Et ça, déjà, c'est un premier pas. Et tu commences comme ça. Donc ça, c'est l'apprentissage humain et l'apprentissage de certains cours a été assez important. Ça m'a vraiment marquée. Moi, j'avais voulu, quand je suis rentrée, en fait, ils ont demandé à ce qu'il y ait des délégués. Moi, je m'étais dit, je ne fais pas mon exécutive MBA pour ne pas m'investir. Pour moi, c'était un truc… Encore une fois, chacun vit la formation comme il le souhaite, mais moi, c'était vraiment, je veux en tirer tous les bénéfices possibles. tout. Donc du coup, il y a des délégués, bon, je veux bien être déléguée, il y a ça, je veux bien... Pour moi, c'était important aussi de m'investir dans l'école, auprès de ma promo également, parce que ça faisait partie de ce qui me permettait aussi de mieux comprendre comment ça fonctionnait et de vraiment m'investir à fond dans le sujet. J'avais besoin, je pense, de trouver ma place aussi, moi, Isabelle, au sein de la promo, comment, qu'est-ce que je pouvais faire pour... à moi être bien, aider les autres à être bien et à ne pas trouver derrière où ça me mènerait tout ça. Je ne savais pas où ça me mènerait tout ça. Je savais juste que j'avais envie de faire ces choses-là pour avancer et pour moi continuer à être bien.

  • Speaker #0

    Alors, comment c'est justement de retourner sur les bancs de l'école, quelque part, 20 ans après ou à peu près ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est exactement 20 ans après. En fait, tu te rends compte que, et ça, on s'était pas mal fait la remarque avec d'autres, que t'as beau avoir passé... 10, 15, 20 ans dans une entreprise, quand tu reviens étudiant, tu reprends des travers d'étudiant parfois. Lesquels ? Le côté des fois un peu trop... Eh, mais c'est écrit où, ça ? Oh, mais alors, ils sont où, les slides ? Des trucs que tu as envie de dire, mais attendez, les gars, on est grands, tu vois, on est adultes. Des fois, un petit manque d'autonomie sur certaines choses, je me dis quand même, ils ont beau avoir des postes comme ça, des fois, ou ils ont beau avoir eu toute l'expérience qu'ils ont eue, mal, des fois, ça reste un peu très scolaire. Le scolaire, pour le coup, on y revient assez facilement. attends j'ai pas pris note exactement du mot machin en fait l'idée ça reste de prendre du recul mais c'est vrai qu'on a une tendance à revenir vers des choses parfois assez scolaire quand on revient sur les bancs de l'école c'est assez marrant et pour le coup peu importe l'âge donc ça c'était un côté un petit peu drôle à voir après moi j'ai trouvé ça génial franchement en plus le campus comme je suis pas loin de Gare de Lyon j'y allais à pied donc moi c'était ma petite parenthèse ma petite bouffée d'oxygène d'aller une fois par mois sur mon petit campus avec mon mug de thé que je gardais pour ma journée et franchement c'était c'était des vrais des vrais bons moments alors oui c'était intense les journées parce que en général nous on commençait 8h30 et puis souvent ça se terminait des fois 20h 20h30 ça dépendait des journées des fois moins bien entendu mais c'est vrai que tu rentres après ça t'en as plein la tête en fait mais c'est bien ça demande beaucoup de travail personnel Là encore, de la même manière qu'on n'a pas tous le même investissement dans un exécutif MBA, on ne va pas avoir tous le même investissement dans le travail qui est demandé. Donc en fait... dans l'absolu, enfin, ça demande un minimum, on va dire, de travail. Après, j'en ai vu qui passaient énormément de temps, j'en ai vu qui passaient un temps, enfin, le temps optimum, on va appeler ça, juste ce qu'il faut pour que ça passe, tu vois. Et puis bon, on n'en fait pas non plus trop, trop, mais bon. Moi, j'avoue, ça dépendait. Ça dépendait des cours, ça dépendait de l'humeur, ça dépendait de l'énergie, ça dépendait de plein de choses. Il y avait des fois, sur des sujets, j'étais très motivée. Donc là, je trouvais le moment d'être à fond. Il y en avait d'autres où j'étais là. je ne comprends rien, je n'y arrive pas, donc je me laisse porter par le groupe, ça arrive de temps en temps. Mais ouais, en fait, comme les travaux de groupe, souvent tu te retrouvais avec, arriver à essayer de partager la charge de travail aussi, parce qu'en général, c'est pas tout, tu essaies de faire en sorte que ce ne soient pas les mêmes qui bossent, même si de temps en temps, on a quand même eu des cas où on savait qu'il allait falloir le faire, parce qu'on ne veut quand même pas non plus... Voilà, raté le truc. Après, pour moi, ce n'était pas que pour la note. Je voulais quand même un peu comprendre ce qu'on nous demandait dans les travaux. Donc voilà, l'investissement, ça dépend. Il y avait des fois des lectures à faire. Donc effectivement, quand tu as des lectures à faire, c'est une lecture. Donc pour le coup, des fois, il y avait plusieurs lectures en amont des cours pour justement préparer le cours et notre capacité à participer. moi j'essayais toujours au minimum de les lire mais c'est vrai qu'il y avait des fois j'étais là je n'ai pas le temps mais bon pour le coup j'avais ce côté moi scolaire de me dire moi ça m'a demandé de faire je n'ai pas fait c'est un petit peu compliqué mais après quand tu vois tu en as certains qui l'ont fait d'autres qui ne l'ont pas fait en fait le truc ce n'est pas scolaire au sens tu vois quand tu sors tu es en université il faut vraiment faire les choses etc là en fait dans l'absolu les gars vous ne le faites pas c'est pour vous en fait

  • Speaker #0

    on peut voir souvent en tout cas de l'extérieur le executive MBA comme un gros booster de carrière ou de salaire même qu'est-ce qu'il en est véritablement alors là-dessus je crois qu'ils ont nous a toujours dit enfin

  • Speaker #1

    attends pas juste d'avoir un diplôme exécutif MBA pour te dire parce que t'as ton diplôme exécutif MBA tu vas faire un gap de je sais pas combien en salaire moi j'y crois pas trop enfin peut-être il y a des rankings là-dessus ils te disent ça permet de etc je suis pas certaine que ce soit alors peut-être que c'est la finalité pour certains moi je pense pas que ce soit le but en tout cas pas en tant que tel tu peux pas enfin je considère que l'exécutif MBA seul n'est pas ce qui va te permettre de faire ce gap de salaire. Moi, au final, ce n'est pas tant ce que je recherche, puisque c'était plutôt la reconversion. Et la reconversion, pour le coup, je ne suis pas certaine qu'elle sera associée avec un gap de salaire. Donc, à un moment donné, qu'est-ce que tu cherches vraiment ? Il y a peut-être des exécutives MBA qui te permettent ça, cette étiquette, tu as ça. donc t'as HEC t'as INSEAD donc on te donne ça peut-être qu'il y a des grilles de salaire dans les entreprises qui incluent ça possible moi je crois plutôt comme finalement un gage potentiel de cette personne elle a fait ça donc déjà ça veut dire que cette personne elle veut apprendre des choses elle sait qu'elle a besoin d'apprendre donc ça déjà pour moi c'est super important et potentiellement ça te ça te

  • Speaker #0

    peut te donner une idée d'une manière de fonctionner de la personne en termes de questionnement, etc. Je ne te dis pas encore une fois qu'on est tous pareils à formation égale parce qu'on fonctionne tous différemment et on aura tous vécu l'UMBA différemment. Mais quand j'échange avec d'autres de l'executive MBA, pas forcément que ma promo, mais d'autres promos, je vois qu'on a finalement tous cette recherche d'autres choses. On part tous de... on a besoin d'un changement etc de questionnement de trucs comme ça et je pense que c'est ça surtout qu'il faut qu'on va apporter comme valeur dans une entreprise c'est ce côté questionner ce que les entreprises font pourquoi elles le font et pas juste faire pour faire comme on était en mode avant avant l'exécutive MBA le hamster dans sa roue la tête dans le guidon etc là maintenant c'est plus attends tu m'as demandé ça mais pourquoi en fait c'est quoi les trucs et je crois que c'est beaucoup plus c'est ce questionnement, en tout cas je l'ai vu moi à mon niveau et même en famille on m'a commencé à me le dire assez rapidement, toi tu fais un exécutif parce que je commençais à être beaucoup plus enduit à essayer de comprendre des choses qu'a priori je ne faisais pas de cette manière là avant faut croire, je ne me suis pas trop rendu compte de ce changement je sais qu'il y avait un changement mais je ne lui ai pas mis de mots forcément comme ça, mais pour moi c'est pas le cas pas tant un gap de salaire, encore une fois c'est moi, mais un gage d'être en capacité de se questionner, de se remettre en question, d'accepter des points de vue différents, d'avoir échangé avec des gens qui ne font pas la même chose, parce que ça pour moi c'est clé, plutôt que de tourner toujours avec le même écosystème, quand tu t'ouvres l'esprit à d'autres personnes, je trouve que ça c'est une vraie richesse. c'est plutôt ça que ça va apporter et le réseau, moi je crois beaucoup au réseau, le réseau des alumni c'était aussi ça que je voyais en plus de la formation elle-même, c'est pas la formation en tant que telle c'est pas une fin en soi, même si c'est super de l'avoir fait, mais c'est ce côté et maintenant je fais partie d'un réseau d'alumni, quand même assez conséquent, et sur lequel on va pouvoir il est possible de surfer, de travailler dessus, d'échanger avec d'autres qui l'ont fait. Et c'est vrai que quand je vois des fois des gens qui me sollicitent et je vois la formation, pas forcément la même formation, mais en tout cas l'école, la même école, c'est tout bête. Mais déjà, de base, tu vois la même école, tu as envie de les accepter. Tu vois ? C'est peut-être bête, pour le coup. C'est peut-être un peu réducteur, mais en tout cas, il y a un vrai truc d'alumni qui a travaillé de manière générale.

  • Speaker #1

    un sentiment d'appartenance comment tu vois la suite pour toi, quels sont tes projets à venir ?

  • Speaker #0

    alors moi mon ordre de marche depuis que j'ai fait ma soutenance fin novembre ça a été de me dire ok maintenant que je sais ce que je ne veux plus faire maintenant que je sais ce que je veux faire j'ai un objectif et tu sais que j'aime les objectifs tu t'en souviens ? c'est pas un pour rien à la base je pensais ne pas les aimer je ne sais pas si tu te souviens de notre première discussion mais en fait j'aime les objectifs et j'aime me dire ok comment j'atteins l'objectif donc maintenant que j'ai mon objectif d'intégrer une entreprise pour travailler sur l'expérience collaborataire en tout cas améliorer l'expérience collaborataire dans une entreprise je me suis dit comment je fais Donc là, je me suis dit, il me faut de la visibilité. Donc, j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn par rapport à ce que j'avais écrit dans mon mémoire. Et de manière générale, par rapport à quand j'échange avec des gens, ça me nourrit. Donc, je réfléchis à des situations et je convertis ça de temps en temps en poste. Je vais à des salons aussi pour me nourrir de ce qui est fait dans les entreprises qui existent. Soit ce qui est fait par des entreprises, au sein des entreprises, soit ce que proposent des fois certaines technologies pour apporter des solutions. pour aider et faciliter le quotidien des entreprises. Donc, visibilité, continuer à gagner en compétences sur ces sujets-là par le biais des événements que je fais. Et il y a toute la partie réseautage qui est hyper importante. parce que je pense que c'est la clé. Développer son réseau, c'est la clé. Donc, en fait, depuis décembre, j'échange avec des gens, je me suis mise à des associations, que ce soit au centre de l'EM ou en dehors, pour justement rencontrer des gens. soit qui sont dans ces fonctions RH, soit tout simplement pour échanger, leur expliquer moi mon projet, comprendre ce qu'ils font. Enfin voilà, vraiment un vrai partage pour connaître de nouvelles personnes et puis étendre mon réseau. L'idée, ce serait d'arriver à déterminer une liste d'entreprises qui m'intéresserait pour ensuite faire du résultat spécifiquement pour ces entreprises-là. Pour l'instant, je suis en mode, voilà, encore un peu défrichage de tout ça. J'échange aussi avec des gens qui travaillent sur l'expérience collaborateur dans leurs entreprises, pour comprendre ce qu'ils font, comment le poste a été créé, pourquoi, leurs enjeux, ce qu'ils font bien, ce qu'ils aimeraient mieux faire, quels conseils ils pourraient me donner. Je suis vraiment dans un mode ouverture, découverte, networking pour détecter ma prochaine aventure.

  • Speaker #1

    C'est chouette, super. Quel message t'aimerais aujourd'hui ou quel conseil t'aimerais donner à des gens qui peut-être, comme toi, tu pouvais être il y a encore quelques temps, se sentent insatisfaits, ont l'impression d'être ce hamster dans la roue en train de tourner. Quel conseil t'aimerais leur donner ?

  • Speaker #0

    Je pense que la clé, c'est quand même de s'écouter. Moi, je me suis longtemps pas écoutée. Je savais qu'une petite voix me disait que ça ne va pas, mais je ne me faisais pas très attention. Donc, en fait, pour... déjà il faut se connaître c'est pas forcément toujours simple mais s'écouter ou en tout cas essayer d'être ouvert à tous ces petits signaux qu'est-ce qui ne va pas en fait si on se sent insatisfait on a des signaux si on ne sait pas en tout cas qu'on est insatisfait on va avoir des signaux est-ce qu'on a comme je disais tout à l'heure est-ce qu'on a la boule au ventre le dimanche soir est-ce qu'on se dit quand on arrive au bureau mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ou ça n'a pas de sens ou voilà enfin comment on est dans sa propre relation avec son travail en fait à partir de là se questionner est-ce que c'est c'est nous et notre travail est-ce que c'est nous et notre environnement parce que moi au départ je me posais la question est-ce que c'est moi et le travail ou est-ce que c'est l'entreprise dans laquelle je suis est-ce que je peux faire la même chose ailleurs tu vois donc en fait il y a tout un je pense qu'il y a tout un cheminement de pensée mais d'abord qui passe par l'écoute de soi et écouter son corps aussi parce que je trouve que le corps il peut aussi parler beaucoup donc quand on est trop la tête dans le guidon arriver à s'arrêter deux minutes juste pour se dire ok est-ce que là, comment est-ce que je suis bien c'est quoi mes signaux de je suis bien mes signaux de je suis bien c'est quoi, c'est je suis toujours en train de sourire, de blaguer de chanter dans ma tête c'est quoi, selon les gens c'est pas la même chose est-ce que je suis enfin l'insatisfaction des fois ça se répercute sur les proches est-ce que je suis toujours en train de crier sur mes enfants sur mon conjoint enfin tu vois arriver à détecter tous ces trucs-là et écouter potentiellement les autres parce que peut-être les gens autour de nous vont peut-être remarquer si on n'est pas bien. Parce que si, normalement, les gens qui nous connaissent vont savoir détecter si là, on n'est pas comme d'habitude, tu on est peut-être plus renfermé ou à l'inverse, tu vois, on n'a pas tous la même manière de réagir face au mal-être. il y a vraiment cette notion de détecter les signaux faibles. sur soi, encore une fois, ce n'est pas toujours simple, mais du coup, si on n'arrive pas à le faire sur soi, peut-être arriver à aider les autres qui vont peut-être en retour nous faire un effet miroir et nous dire mais toi, par contre, donc je pense qu'il y a une vraie partie commencer par là et en fonction d'eux est-ce que c'est besoin nécessairement d'un executive MBA peut-être pas peut-être que c'est un bilan de compétences peut-être que c'est juste échanger avec un coach ou est-ce que j'en sais rien ça peut être plein de choses en fait mais c'est juste déjà accepter s'il y a un problème déjà première chose si tu n'acceptes pas qu'il y a un problème tu ne feras rien c'est rien donc commencer par là ce que tu dis sur les proches est super intéressant effectivement ils peuvent nous renvoyer plein de choses et ça me fait penser aussi bah du coup comment réagis-toi tes proches quand tu as parlé de cette exécutive MBA et aussi tes anciens collègues finalement alors quand j'ai annoncé à mon copain que je voulais faire l'exécutive MBA c'est lui après qui m'a dit bon ok si t'en fais un dans ces cas-là regarde une école qui est réputée qui a pignon sur rue etc donc j'ai pas eu de soucis côté perso lui-même en avait fait un donc euh J'ai eu le soutien sans problème de ma famille. sur cette partie-là, clairement, moi, quand j'ai fait l'executive MBA, c'est pas toujours simple, mais j'ai essayé en tout cas que ça ait le moins d'impact possible sur ma vie de famille. Tout ce que je pouvais éviter, des fois, c'est pas possible, mais j'ai essayé au maximum que ça impacte trop les week-ends, les vacances, les soirées, etc. Les soirs, des fois, t'as pas le choix. Je couchais la petite, je retournais travailler, mais globalement, je pense en tout cas avoir pas mal d'heures. pas mal éviter l'impact sur la vie perso. Parce que pour moi, en plus, je me disais non. Je voulais vraiment réussir à trouver une harmonie, la meilleure harmonie possible, en tout cas, entre tout ça. Donc, tout ce que je pouvais faire, quand j'étais déjà là-bas, je faisais. J'avais la boîte au départ où je travaillais. De temps en temps, ils nous donnaient des jours off. donc je profitais de ces jours off aussi pour avancer sur ce que j'avais à faire sur le NBA donc en gros c'était genre un vendredi par-ci ou un lundi par-là je sais n'importe quoi du coup j'en profitais, les pauses déjeuner ou des choses comme ça mais tout ce qui pouvait être sans impact je l'utilisais et alors Les gens autour, globalement, on va dire, les gens ont dit super, bravo. Je me souviens encore de quelqu'un qui m'a dit, on ne va plus te voir. et là dessus j'y réfléchis encore de temps en temps à me dire on ne va plus te voir mais finalement les gens à qui j'ai dit ça en tout cas les proches la plupart je les vois encore j'ai jamais cessé de les voir je fais régulièrement des déjeuners peut-être pas toutes les semaines mais en tout cas avec certaines personnes je fais en sorte d'alimenter ça et pour moi l'EMBA n'a pas n'a pas changé qui je suis par rapport à ces personnes-là je suis toujours Isabelle tu vois mais du coup le changement quand je réfléchis à cette phrase je me dis effectivement il y a quand même eu plutôt mon changement interne d'un moment donné je me suis quand même rendu compte quand j'ai commencé que j'étais plus alignée il y a eu ce changement là en tout cas j'étais plus bien dans ce que je faisais et ça s'est vraiment accentué au cours de la première année de ce côté, j'avais l'impression d'avoir un tiraillement dans ma tête entre ce que je faisais et que je faisais parce qu'il fallait le faire le MBA qui m'apportait qui m'apportait une autre vision, en tout cas, un questionnement des choses. Et c'est vrai que ça, on ne va plus le voir, c'était plutôt le côté Isabelle qui faisait sans réfléchir les choses qu'on lui demandait, le hamster dans sa roue ou la tête dans le guinon, ça peut-être qu'il ne va plus le voir. Mais sinon, Isabelle qui va déjeuner, etc.

  • Speaker #1

    moi je suis toujours là en fait super est-ce que t'as des pour conclure est-ce que t'as des des livres ou des podcasts qui t'ont aidé en tout cas toi sur ton chemin de questionnement de réflexion que tu pouvais nous conseiller alors

  • Speaker #0

    il y a un bouquin que j'ai acheté que j'ai jamais lu mais j'ai fait l'autre jour avec le M un webinar et je me suis dit mais ouais en fait celui-là il faudrait que je le lise parce qu'en fait j'en ai eu un résumé mais je pense que ça aide aussi à se remettre bien par rapport à soi-même c'est les 4 accords Toltec oui et alors voilà je ne l'ai pas lu mais je l'ai et en fait du coup je me suis dit il faut que je me les écrive ces quatre accords enfin maintenant il y avait un cinquième mais bon pour moi il est un peu lié aux quatre autres parce que je trouve qu'il est plutôt bien aussi pour prendre un peu de recul par rapport à nous et après les podcasts tu vois j'ai plutôt commencé à regarder à me dire il faudrait que j'écoute ça et ça et ça par rapport à moi ma reconversion et là où je veux aller Par contre, ce que j'ai pu faire à toute cette période de transition, c'est que LinkedIn a été pas mal aussi mon allié là-dessus. À commencer, ils te proposent des fois des personnes en fonction de ce que tu as liké, etc. J'ai commencé à suivre des gens comme ça qui... qui étaient sur des sujets autour... Alors, moi, c'était très au début, sur le management, etc. Puis, finalement, après, c'est devenu les trucs sur la confiance en soi. Donc, en fait, je me suis mise à suivre plein de gens comme ça. Et de temps en temps, j'ai ça dans mon fil d'actualité et ça m'aide aussi un petit peu. Je n'ai pas, là, un nom comme ça à donner, mais en tout cas, c'est des choses aussi qui m'ont aidée à passer aussi toutes ces étapes de... de questionnement parce que de m'inspirer ou de voir plusieurs fois par jour des fois des types de postes un petit peu similaires en fait tu tu te fais ta propre idée à toi de ce qui serait bien finalement pour toi voilà ce serait un peu ça moi LinkedIn est un peu mon ami toujours mais des fois est-ce qu'on peut d'ailleurs inviter en tout cas les gens qui auraient envie à te suivre sur

  • Speaker #1

    ton compte où tu publies régulièrement des chouettes articles sur justement les ressources humaines expériences collaborateurs super merci en tout cas Isabelle d'avoir partagé ton expérience ton vécu à propos de cette exécutive MBA et puis qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ?

  • Speaker #0

    là j'ai une amie qui me mettait sur mes postes toujours plus loin toujours plus haut et j'ai envie de dire nos limites me souhaiter voilà de ne pas me mettre de limites et de continuer d'oser merci et que voilà et que ça quelque chose en ressortira quelque chose de bien je le sais super et ben c'est ce que je te souhaite alors à bientôt merci beaucoup merci pour l'invitation bonne journée Clarence merci

  • Speaker #2

    d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout si ce podcast vous plaît je vous remercie de bien vouloir lui laisser une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée Et si vous souhaitez en savoir plus sur le bilan de compétences, vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien gratuit et sans engagement en cliquant sur le lien que vous trouverez dans la description de cet épisode. Je vous dis à très vite, au revoir !

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Description

Vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle ? Téléchargez gratuitement votre cahier d’exercices pour vous poser les bonnes questions.



🎙️ Dans ce nouvel épisode de Ma Rêv'olution pro, Isabelle BAHAIN vous explique comment réaliser un Executive MBA au sein de l'emlyon business school lui a permis de trouver sa nouvelle voie professionnelle. 🌿

Isabelle a passé 18 ans dans le secteur commercial des éditeurs de logiciels, un domaine dans lequel elle a fini par se sentir piégée dans une routine de plus en plus en décalage avec ses propres valeurs.

Face à ce constat, elle a initié d'abord un bilan de compétences qui lui a permis de regagner confiance en elle. Puis, elle a ressenti le besoin de prendre de la hauteur et d’apprendre de nouvelles choses.

Elle a alors cherché une formation qui pourrait lui convenir et a décidé de réaliser un Executive MBA au sein de l’EM Lyon.

Dans cet épisode, Isabelle détaille le contenu de cette formation, ses apprentissages et les aspects qu’elle a le plus appréciés, notamment l'opportunité de rencontrer une diversité de personnes, véritable bouffée d'oxygène pour elle.

Elle explique aussi comment cet Executive MBA lui a offert une nouvelle perspective, la capacité à se questionner autrement et a enrichi son réseau professionnel.

Elle partage également avec nous le plaisir qu’elle a ressenti en retournant sur les bancs de l'école et la manière dont elle a concilié ce retour aux études avec sa vie familiale.

Pour Isabelle, investir sur soi a été une évidence. Un investissement qu’elle ne regrette en rien puisqu’il lui a permis de trouver sa voie - l’amélioration de l'expérience collaborateur au sein des entreprises - et d’entamer une transformation personnelle. 


💬 Le conseil qu’elle vous partage à présent :

Soyez à l'écoute de vous-même et attentifs aux signaux faibles qui sont souvent des indicateurs qu'un changement est nécessaire et le moment de se poser les bonnes questions.


Isabelle vous recommande vivement le livre "Les Quatre Accords Toltèques" de Don Miguel Ruiz, une lecture qu'elle juge essentielle pour toute personne en quête d'alignement personnel et professionnel.


Retrouvez Isabelle Bahain sur LinkedIn.


Vous souhaitez réaliser un bilan de compétences pour trouver votre (nouvelle) voie professionnelle ? Prenez RDV pour un entretien gratuit et sans engagement : https://marevolutionpro.com/contact/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts. Je suis Clarence Mirkovic, psychopraticienne, coach professionnel et consultante en bilan de compétences. Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livret d'exercices pour vous poser les bonnes questions. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Je vous laisse à présent avec mon invité du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Isabelle.

  • Speaker #1

    Bonjour Clarence.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité professionnelle aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors à ce jour, je suis en reconversion.

  • Speaker #0

    Tu cherches dans quel domaine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors je cherche plus particulièrement dans la partie ressources humaines pour travailler sur tout ce qui est amélioration de l'expérience collaborateur dans les entreprises.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu faisais avant de faire cette reconversion ?

  • Speaker #1

    Alors, pendant 18 ans, j'ai travaillé dans différents rôles commerciaux au sein d'éditeurs de logiciels. Et en fait, j'avais l'impression un petit peu de tourner en rond parce que finalement, tu changes un peu de rôle, tu changes d'entreprise. Mais au final, on te demande toujours la même chose, à savoir le chiffre, le chiffre, le chiffre. et c'est un éternel recommencement quotas annuels mais qui sont mis au trimestre tu remets tous les compteurs à la fois chaque trimestre et chaque année et en fait c'est quelque chose qui commençait à être complètement désaligné avec avec mes valeurs il y avait des choses que j'aimais bien faire le relationnel client créer une relation sur la durée mais ce côté le chiffre à tout prix c'est devenu quelque chose qui était trop trop éloigné de ce que j'aimais faire donc en fait j'ai j'ai j'ai commencé par faire un bilan de compétences pour voir déjà si c'était moi par rapport au rôle ou moi par rapport à mon environnement, voir ce que je pouvais, ce que je devais changer ou pas. Et en fait, suite à ce bilan, je me suis dit que j'avais besoin finalement de prendre du recul. On est beaucoup la tête dans le guidon, travailler, toujours faire la même chose, le hamster dans sa roue, etc. Et j'avais vraiment besoin de prendre un petit peu de hauteur, comprendre pourquoi je faisais ce que je faisais. Alors clairement, c'était la période... Covid 2020, etc. Donc, je pense que ça n'a pas aidé, même si ce questionnement, je l'avais déjà. Et donc, après le bilan, je me suis dit, comment faire pour capitaliser sur ce bilan qui m'avait redonné confiance en moi pour justement me gagner en compétences, gagner en hauteur. Enfin, j'avais besoin d'apprendre de nouvelles choses. Je sentais que je tournais en haut. et donc j'ai commencé à regarder ce que je pouvais faire par rapport à mon expérience par rapport à mon âge parce qu'on regarde un petit peu tout ça et je me suis tournée vers une formation exécutive MBA

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que tu es allée vers cette formation-là ? Qu'est-ce qui t'a attirée dedans ?

  • Speaker #1

    Alors, quand j'ai commencé à regarder quel type de formation je pouvais faire au début je regardais ce que j'avais à faire des formations, soit des formations certifiantes ou des formations courtes. Et je suis arrivée à force de chercher sur les notions de MBA. Et en recherchant ça, je me suis rendue compte qu'en fait, c'était plus adressé à des personnes qui avaient, on va dire, pas qui sortaient d'études, mais qui avaient peu d'expérience professionnelle. et de fil en aiguille ça m'a amené vers la notion d'exécutive MBA qui était plus faite pour les personnes qui avaient au moins entre 10 et 15 ans d'expérience professionnelle en général c'est un petit peu le milieu de carrière on va dire pour certains après il y a de tous âges pour faire un exécutive MBA mais en tout cas c'était à peu près moi en tout cas ce qui me correspondait je me suis rendu compte que c'était là dessus que je voulais aller parce que ça apportait ce que je demandais à savoir une visibilité, des cours qui donnaient une visibilité sur les stratégies des entreprises, pourquoi elles ce qu'elles faisaient, prendre de la hauteur par rapport à mon quotidien et ma tête dans le guidon comme je le disais tout à l'heure et, voilà, gagner un petit peu en confiance en moi, en posture, rencontrer de nouvelles personnes. Il y avait ça aussi que je voulais faire. Je voulais faire un exécutif MBA aussi pour me dire je vais être avec des gens qui ont d'autres expériences, qui viennent d'autres industries qui vont m'apporter quelque chose. Parce que là, j'avais l'impression, encore une fois, j'utilise beaucoup ce mot de tourner en rond, mais quand tu es toujours dans la même industrie, dans le même type de rôle, au final, même en changeant d'entreprise, tu retrouves toujours à peu près les mêmes schémas de pensée et j'avais besoin de sortir de ça. donc ça c'était aussi pour grandir un peu, prendre confiance en moi me dire que j'étais en capacité de suivre une formation à un haut niveau et rencontrer d'autres gens et m'ouvrir l'esprit à d'autres choses et qui pourraient peut-être m'aider à voir ce que je pourrais faire après je savais juste que j'étais insatisfaite de ma situation mais je ne savais pas vers où je voulais aller

  • Speaker #0

    tu sais ça t'avais pas déjà cette idée des ressources humaines finalement t'as décidé de faire ce MBA non pas du tout je savais juste qu'au début je me disais je sais pas je m'étais juste dit je vais faire le MBA et puis on verra franchement je

  • Speaker #1

    me suis dit je vais me laisser porter c'était vraiment l'idée c'était de faire quelque chose ouvrir complètement tous les chakras et me laisser porter par la formation parce que ça allait m'apporter en termes de de d'apprentissage en termes de société qu'on allait étudier, d'échanges que j'aurais pu avoir avec les autres personnes. C'était vraiment l'ouverture totale de mon esprit pour me dire où est-ce que potentiellement je pourrais me repositionner éventuellement ailleurs. C'était ça le point de départ, en tout cas, quand j'ai choisi l'EMBA. Et j'ai choisi spécifiquement celui de l'EM Lyon parce que ça me... je trouvais qu'il y avait un vrai côté humain. En tout cas, j'ai ressenti un côté humain dans l'approche recrutement, dans les échanges que j'avais pu avoir, le fait d'échanger avec d'autres personnes qui venaient de le faire pour valider mon choix. Ça a été un choix assez naturel, en dehors du fait que c'était proche de chez moi. C'était assez naturel d'aller vers le MNion. Je me sentais bien de faire ce choix.

  • Speaker #0

    Alors, c'est quoi exactement un exécutif MBA ? Qu'est-ce qu'on y fait et combien de temps ça dure ?

  • Speaker #1

    Alors, le mien, du coup, il était sur deux ans. Je l'ai choisi spécifiquement, il était sur deux ans. Alors, tu pouvais le faire sur un an, mais dans ces cas-là, il ne faut pas travailler du tout à côté. Certains le font, mais je ne sais pas comment ils font, parce que c'est vraiment très intensif. Moi, j'ai pris l'option sur deux ans où j'avais une fois par mois trois jours de cours, jeudi, vendredi, samedi. Il pouvait y avoir des petits changements de temps en temps, mais globalement, d'octobre à juillet, tu avais trois jours de cours. Les 16 premiers mois, on va dire, c'est vraiment ce qu'on appelle le socle commun de cours. Donc là, c'est vraiment des matières, tu vois, tu vas avoir la stratégie du marketing, de la finance, des futurs durables. Ça, c'est le premier cours d'ailleurs qu'on a eu. On avait quoi ? La conduite du changement, la gestion de la performance, l'émergence de nouveaux business models. Il y avait tout un écosystème de cours comme ça sur 16 mois. dans lesquelles on avait, pour chaque cours, à chaque fois, on avait soit un travail de groupe à rendre et un travail individuel, soit l'un, soit l'autre, ou les deux, ça dépendait. Et ça, pendant 16 mois. Et ensuite, à partir de février 2023, pour moi, j'ai commencé ce qu'ils appelaient les spécialisations. Donc, en fait, tu pouvais déterminer une spécialisation en deuxième année sur… quelque chose que tu voulais faire. Alors, tu n'étais pas obligé de faire quelque chose par rapport à ton objectif professionnel. Certains, tu peux tout à fait faire quelque chose. Par exemple, tu avais une spécialisation entrepreneuriat. Et moi, ce que j'ai choisi, c'est une spécialisation qui s'appelait Incorporate entrepreneur Et c'est en gros travailler sur des sujets d'innovation au sein même de structures d'entreprises, de grandes entreprises. En fait, c'est un peu faire du bottom-up au sein d'entreprises, travailler sur du sujet stratégique pour l'entreprise, mais en étant à l'intérieur. certains d'autres ont choisi travailler sur une spécialisation plus SME, plus petites entreprises d'autres ont choisi une spécialisation quand tu veux gravir les échelons au sein d'une entreprise, t'avais plusieurs possibilités moi j'ai choisi le corporate entrepreneur qui s'appelle maintenant corporate innovator qui était plus, qui correspondait plus à ma manière de fonctionner, j'étais pas dans un mode je veux forcément grimper mais c'était plus ce côté transverse travail collaboratif qui m'intéressait dans le cadre de cette spécialisation. Et en deuxième partie de l'année également, on avait ce qu'on appelait le Learning Trip, donc le voyage d'études dans le cadre de l'Executive MBA. Et là, on est partis une semaine en Finlande, à Helsinki, et on a fait des visites d'entreprise pour justement comprendre comment ils traitaient les sujets d'innovation. dans un environnement qui n'est pas du tout celui qu'on connaît en France. C'était intéressant de voir ce qui passait dans les pays du Nord. Et l'executive MBA, pour le valider, les six derniers mois, c'est un mémoire que tu dois faire sur une thématique. Alors, soit tu es dans une entreprise et tu travailles un sujet pour l'entreprise, un sujet stratégique, soit, comme c'était mon cas, puisque la deuxième année du executive MBA, je l'ai commencé sans entreprise. ce n'était pas prévu, mais ça s'est trouvé comme ça. Du coup, moi, ça m'a permis de réfléchir à ce que je voulais faire après. Je me suis dit, c'est l'occasion. Tu sais ce que tu ne peux plus faire, tu ne sais toujours pas où tu veux aller, mais ce sujet de mémoire, ça va être ta porte de sortie vers ce que tu voudrais faire après, comment tu arrives à te repositionner derrière. Donc, en fait, j'ai vraiment réfléchi à un sujet qui me tenait à cœur et qui allait me permettre potentiellement derrière de… d'ouvrir la voie vers de nouveaux horizons.

  • Speaker #0

    Donc, tu travaillais la première année, c'est ce que tu disais tout à l'heure, et plus la deuxième ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il s'est trouvé que j'ai commencé dans une nouvelle entreprise au moment où j'ai commencé l'exécutive MBA. donc c'est pas forcément simple parce que du coup tu découvres deux choses en même temps mais c'était intéressant quand même parce que tout ce que j'apprenais en cours comme après il y avait soit des travaux de groupe soit des travaux individuels quand je le pouvais j'utilisais mon entreprise comme test finalement de mes idées ou de ma réflexion par rapport à ces cours donc ça m'a finalement aussi permis de mieux plus rapidement comprendre, je pense, l'entreprise et les entreprises de manière générale, parce que je découvrais aussi en parallèle avec le MBA, je suis montée en compétence sur les deux pans à la fois. Donc ça, c'était intéressant, ce n'était pas simple. parce qu'effectivement, tu as deux choses à apprendre en même temps. Mais en tout cas, c'était assez enrichissant. Et effectivement, j'ai quitté ma boîte au bout d'un an. Et du coup, j'étais sans emploi pour la deuxième année.

  • Speaker #0

    Les autres élèves, je ne sais pas comment on dit, les autres étudiants qui étaient avec toi, c'est plutôt des gens qui travaillent aussi ou c'est des gens qui sont plutôt en mode reconversion ? Quel est un peu le profil des personnes avec qui tu étais ?

  • Speaker #1

    Un petit peu de tout, en fait. À la rentrée que j'ai commencée en 2021, on était à la fois des part-time, donc des gens qui le font sur deux ans comme moi, mais également des fast-track, eux qui le font sur un an. Donc les gens qui le font sur un an, en règle générale, normalement ils ne travaillent pas et justement ils sont en reconversion ou en tout cas en changement d'entreprise ou de rôle ou de voie professionnelle. et ceux qui étaient comme moi en part-time, en général, ils travaillent aussi comme moi. J'ai remarqué, en tout cas, qu'on a tous une idée différente de pourquoi on fait un exécutif MBA. Malgré tout, il y a quand même un petit point commun qui, je pense, est qu'on veut quelque part changer quelque chose. Après, ce n'est pas nécessairement changer du tout au tout. où tu habites, où tu travailles, etc. Mais j'ai pu voir en tout cas que globalement, tous avaient un petit côté, profitaient déjà d'un changement qui leur arrivait dans leur entreprise pour entamer l'exécutive MBA. Et pendant l'exécutive MBA, voilà. avaient besoin aussi, au sein de leur propre entreprise, potentiellement, de changer des choses. Faire l'exécutive MBA et revenir, finalement, entre guillemets, au point de départ deux ans après, je ne suis pas certaine qu'il y en ait beaucoup qui le fassent. Je pense qu'à un moment donné, ça te fait tellement voir d'autres choses, réfléchir, que je pense qu'on a tous une petite partie de nous qui change. Après, elle n'est peut-être pas flagrante, tout le monde, mais on a tous un truc qui évolue.

  • Speaker #0

    tu as des exemples d'autres motivations que tu pourrais nous partager que tu as pu observer autour de toi qui amènent les gens justement à faire ce MBA alors il y en a c'était parce qu'ils voulaient créer leur boîte

  • Speaker #1

    Donc ils ont fait l'executive MBA dans le but de faire la spécialisation derrière entrepreneurs pour créer leur boîte. Il y en a au départ, c'était justement créer leur boîte dans un autre pays. Donc là, c'est changé tout au tout. Mais finalement, ça aussi, c'est des choses que j'ai pu voir qui évoluaient aussi au fil du temps. normalement il y avait quand même un socle commun on veut apprendre des choses on veut prendre de la hauteur ça malgré tout je l'ai pas mal vu après il y en avait c'était leur entreprise aussi qui potentiellement leur payait l'exécutive MBA et qui en gros leur avait dit que ce serait bien qu'ils fassent ça parce qu'ils viennent justement d'avoir un certain type de rôle donc il y en a aussi qui faisaient ça parce qu'ils venaient d'évoluer dans leur boîte et que le fait de faire l'exécutive MBA allait leur donner un peu plus de... de hauteur, de posture, etc. Donc, il y a un petit peu différents profils. Il n'y en a pas forcément énormément qui avaient cet axe, la boîte qui paye et qui a demandé que, mais il y en avait quand même quelques-uns. Mais globalement, il y a beaucoup qui ont profité, je te dis, de plans dans leurs entreprises. pour se reconvertir, ils ont deux ans ou un an et demi pour trouver autre chose et ils profitent, ils font un exécutif MBA. Il y en a pas mal qui font ça aussi.

  • Speaker #0

    La moyenne d'âge, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors là, il faudrait regarder vraiment sur le site de l'EM parce que pour le coup, je vais dire une bêtise, mais... Toi,

  • Speaker #0

    tu disais que tu as 43 ans.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, notre jeunette, je crois que quand elle a commencé l'EMBA, elle avait... 32, et peut-être le plus vieux, je ne vais pas dire de bêtises, mais 52, 53, il y a peut-être eu, enfin, c'est à peu près l'estrange d'âge de toute façon, t'es rarement plus jeune que ça, mais après, il ne regarde pas l'âge, en fait, quand tu es recruté pour l'exécutif MBA, il regarde, voilà, c'est quoi ton expérience, qu'est-ce que tu as fait, qu'est-ce que tu veux faire, c'est quoi ta motivation aussi, parce que ce n'est pas juste, ce n'est pas anodin de faire un exécutif MBA, donc, peu importe l'âge, finalement. si tu le fais c'est que tu as besoin à un moment donné de renforcer quelque chose ou de tu n'y vas pas pour rien apprendre en fait donc peu importe l'âge combien ça coûte de faire un MBA en tout cas le tien combien tu l'as payé si tu veux bien le partager et comment tu as financé ça alors de mémoire le prix TTC il était à 52 000 ou 54 000 Sachant que j'avais droit à différentes remises. Un, en posant ton dossier de candidature, avant une certaine date, tu avais un pourcentage. J'ai été, à mon époque, ils faisaient la cooptation, donc j'avais une ancienne collègue qui avait fait l'EM Lyon, donc j'ai eu 10% en moins. T'es femme, t'es c'est pas quoi, t'es je sais pas quoi, enfin tu vois, au final, à mon niveau, je crois qu'il m'a coûté... 36 000, quelque chose comme ça, on enlève tous les trucs. Et j'ai eu une petite partie financée par mon reste de CPF et les 31 000 euros restants, j'ai contracté un prêt étudiant. L'avantage d'un prêt étudiant, c'est que c'est un taux très faible. donc en fait faut pas se priver parce que du coup sur n'importe quoi 30 000 euros ton prêt il coûte 1000 euros enfin tu vois donc ça c'est super intéressant ça a été facile pour toi d'investir sur toi ? ah c'était même pas une question dans mon esprit en fait je Ouais, non, ça n'a pas été un sujet, en fait. Je ne me suis pas dit... Alors, c'est pour ça, je te disais quand même au départ, je n'aurais pas été dans ceux qui étaient... Parce que tu as des exécutives MBA qui sont à 80, 90, 100 ou plus. Non, là, quand même, il ne fallait pas... Non, mais là, je ne me suis pas posé la question. J'avais... quand j'ai commencé à regarder, à faire l'exécutive MBA, j'étais en train de partir de mon ancienne boîte. Donc, en fait, la question ne se posait pas trop. Je voulais investir sur moi-même. Clairement, c'était... J'avais ce besoin d'apprendre, en fait, d'apprendre des choses. Donc, en fait, oui, c'est un coût, effectivement. Ce n'est pas anodin, 30 000 euros, clairement. pour moi, c'était ma clé, encore une fois, pour potentiellement réussir à trouver ma voie. Donc, je ne voulais pas laisser ça me freiner. Donc, ce n'était même pas une question.

  • Speaker #0

    Et avec le recul, là, aujourd'hui qu'il est terminé, est-ce que cet investissement valait le coup, selon toi ?

  • Speaker #1

    pour l'instant, il vaut le coup pour le fait que je sais ce que je veux faire. J'ai changé de je sais ce que je ne veux plus faire à je sais ce que je veux faire. Et ça, pour moi déjà, c'est énorme. Peut-être que je te redirais ça le jour où je trouve vraiment ma voie, ma prochaine entreprise. Et là, je pourrais te dire oui, maintenant que j'ai vraiment une entreprise, ça valait le coup. Mais pour l'instant, je ne regrette pas parce que je ne regrette pas du tout parce que je ne me vois pas revenir en arrière de toute façon. donc je vois juste comment ça m'a fait voir les choses un peu différemment, comment j'ai pris du recul sur moi, comment je pense quand même avoir pris, même si c'est pas forcément simple mais plus de confiance en moi comment je m'éclate dans ce que je fais dans ce que je veux faire donc ça pour moi ça a pas de prix non plus, mon bien-être n'a pas de prix je peux pas revenir dans un environnement qui va me refaire potentiellement devoir m'arrêter, ne pas être bien, ce stress quotidien, la boule au ventre du dimanche soir. Non, non, non, c'est pas possible. Donc là, déjà d'avoir éclairé ma voix et d'être... Pour moi, je me suis vraiment épanouie dans cet environnement-là. Je ne pensais pas en fait à quel effet ça aurait à ce point-là, mais c'est vraiment ça, c'est une vraie révélation pour moi.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a le plus intéressée dans ce parcours ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il y avait ce côté humain qui était important pour moi. tu vois t'imagines que moi je viens d'un monde pendant 18 ans j'ai côtoyé quasiment toujours les mêmes types de personnes les mêmes modes de pensée etc là je suis arrivée dans une promo où devait y avoir peut-être deux personnes sur les 17 deux personnes qui venaient d'une manière directe ou indirecte de ce milieu là sinon tout le reste rien à voir l'industrie complètement en plus les industries complètement différentes les gens qui ont des fonctions mais qui n'ont rien à voir et ça ça a été une vraie bouffée d'oxygène de te dire que tu vas aller voir tous les mois des gens qui ne vont pas te parler de tout ce que toi tu vois ou tu as l'habitude d'entendre parler au quotidien, mais ça aussi ça n'a pas de prix. Donc ce côté humain, rencontrer des gens qui n'ont pas fait les mêmes choses que toi, qui n'ont pas les mêmes points de vue non plus que toi. donc ça aussi c'est important qui vont peut-être te donner un autre point de vue de toi-même que toi, tu vois parce qu'encore une fois moi je suis arrivée en me disant là où avant je n'osais pas trop lever la main pour demander des choses là je suis arrivée en me disant on est tous finalement au même niveau dans le sens on va tous découvrir quelque chose et en plus on a commencé par un cours ça fait partie de ce que j'ai appris aussi parce qu'on a commencé par un cours ça s'appelle les futurs durables et franchement ça nous met tous sur le même point de départ parce qu'on part d'un truc tellement en dehors de ce qu'on a l'habitude d'entendre au quotidien, on est sur de la prospective, on est sur des futurs incertains, il ne faut pas se baser sur ce qu'on a déjà fait pour le reproduire, on est sur un schéma complètement différent de ce qu'on a l'habitude, et rien que ça déjà, tu arrives là-dedans, déjà tu te dis, ok, ça commence comme ça. et tu te dis finalement là-dessus on est tous pareils parce que t'as pas un plus que l'autre qui va plus se connaître tu vois autant t'as des cours comme la finance bah t'as toujours le financier du groupe tu vois marketing t'as la personne qui a fait du marketing stratégie enfin tu vois mais j'avoue que ce cours-là c'est celui qui mettait tout le monde d'accord quelque part parce qu'en fait tu te prends une claque de waouh le futur et ça te fait prendre conscience de plein de choses sur ton quotidien aussi sur comment tu vis sur ce besoin qu'on a de croissance à tout prix alors qu'en fait mais en fait pourquoi ? Ça te fait beaucoup questionner ton monde, ta manière de faire. Et ça, déjà, c'est un premier pas. Et tu commences comme ça. Donc ça, c'est l'apprentissage humain et l'apprentissage de certains cours a été assez important. Ça m'a vraiment marquée. Moi, j'avais voulu, quand je suis rentrée, en fait, ils ont demandé à ce qu'il y ait des délégués. Moi, je m'étais dit, je ne fais pas mon exécutive MBA pour ne pas m'investir. Pour moi, c'était un truc… Encore une fois, chacun vit la formation comme il le souhaite, mais moi, c'était vraiment, je veux en tirer tous les bénéfices possibles. tout. Donc du coup, il y a des délégués, bon, je veux bien être déléguée, il y a ça, je veux bien... Pour moi, c'était important aussi de m'investir dans l'école, auprès de ma promo également, parce que ça faisait partie de ce qui me permettait aussi de mieux comprendre comment ça fonctionnait et de vraiment m'investir à fond dans le sujet. J'avais besoin, je pense, de trouver ma place aussi, moi, Isabelle, au sein de la promo, comment, qu'est-ce que je pouvais faire pour... à moi être bien, aider les autres à être bien et à ne pas trouver derrière où ça me mènerait tout ça. Je ne savais pas où ça me mènerait tout ça. Je savais juste que j'avais envie de faire ces choses-là pour avancer et pour moi continuer à être bien.

  • Speaker #0

    Alors, comment c'est justement de retourner sur les bancs de l'école, quelque part, 20 ans après ou à peu près ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est exactement 20 ans après. En fait, tu te rends compte que, et ça, on s'était pas mal fait la remarque avec d'autres, que t'as beau avoir passé... 10, 15, 20 ans dans une entreprise, quand tu reviens étudiant, tu reprends des travers d'étudiant parfois. Lesquels ? Le côté des fois un peu trop... Eh, mais c'est écrit où, ça ? Oh, mais alors, ils sont où, les slides ? Des trucs que tu as envie de dire, mais attendez, les gars, on est grands, tu vois, on est adultes. Des fois, un petit manque d'autonomie sur certaines choses, je me dis quand même, ils ont beau avoir des postes comme ça, des fois, ou ils ont beau avoir eu toute l'expérience qu'ils ont eue, mal, des fois, ça reste un peu très scolaire. Le scolaire, pour le coup, on y revient assez facilement. attends j'ai pas pris note exactement du mot machin en fait l'idée ça reste de prendre du recul mais c'est vrai qu'on a une tendance à revenir vers des choses parfois assez scolaire quand on revient sur les bancs de l'école c'est assez marrant et pour le coup peu importe l'âge donc ça c'était un côté un petit peu drôle à voir après moi j'ai trouvé ça génial franchement en plus le campus comme je suis pas loin de Gare de Lyon j'y allais à pied donc moi c'était ma petite parenthèse ma petite bouffée d'oxygène d'aller une fois par mois sur mon petit campus avec mon mug de thé que je gardais pour ma journée et franchement c'était c'était des vrais des vrais bons moments alors oui c'était intense les journées parce que en général nous on commençait 8h30 et puis souvent ça se terminait des fois 20h 20h30 ça dépendait des journées des fois moins bien entendu mais c'est vrai que tu rentres après ça t'en as plein la tête en fait mais c'est bien ça demande beaucoup de travail personnel Là encore, de la même manière qu'on n'a pas tous le même investissement dans un exécutif MBA, on ne va pas avoir tous le même investissement dans le travail qui est demandé. Donc en fait... dans l'absolu, enfin, ça demande un minimum, on va dire, de travail. Après, j'en ai vu qui passaient énormément de temps, j'en ai vu qui passaient un temps, enfin, le temps optimum, on va appeler ça, juste ce qu'il faut pour que ça passe, tu vois. Et puis bon, on n'en fait pas non plus trop, trop, mais bon. Moi, j'avoue, ça dépendait. Ça dépendait des cours, ça dépendait de l'humeur, ça dépendait de l'énergie, ça dépendait de plein de choses. Il y avait des fois, sur des sujets, j'étais très motivée. Donc là, je trouvais le moment d'être à fond. Il y en avait d'autres où j'étais là. je ne comprends rien, je n'y arrive pas, donc je me laisse porter par le groupe, ça arrive de temps en temps. Mais ouais, en fait, comme les travaux de groupe, souvent tu te retrouvais avec, arriver à essayer de partager la charge de travail aussi, parce qu'en général, c'est pas tout, tu essaies de faire en sorte que ce ne soient pas les mêmes qui bossent, même si de temps en temps, on a quand même eu des cas où on savait qu'il allait falloir le faire, parce qu'on ne veut quand même pas non plus... Voilà, raté le truc. Après, pour moi, ce n'était pas que pour la note. Je voulais quand même un peu comprendre ce qu'on nous demandait dans les travaux. Donc voilà, l'investissement, ça dépend. Il y avait des fois des lectures à faire. Donc effectivement, quand tu as des lectures à faire, c'est une lecture. Donc pour le coup, des fois, il y avait plusieurs lectures en amont des cours pour justement préparer le cours et notre capacité à participer. moi j'essayais toujours au minimum de les lire mais c'est vrai qu'il y avait des fois j'étais là je n'ai pas le temps mais bon pour le coup j'avais ce côté moi scolaire de me dire moi ça m'a demandé de faire je n'ai pas fait c'est un petit peu compliqué mais après quand tu vois tu en as certains qui l'ont fait d'autres qui ne l'ont pas fait en fait le truc ce n'est pas scolaire au sens tu vois quand tu sors tu es en université il faut vraiment faire les choses etc là en fait dans l'absolu les gars vous ne le faites pas c'est pour vous en fait

  • Speaker #0

    on peut voir souvent en tout cas de l'extérieur le executive MBA comme un gros booster de carrière ou de salaire même qu'est-ce qu'il en est véritablement alors là-dessus je crois qu'ils ont nous a toujours dit enfin

  • Speaker #1

    attends pas juste d'avoir un diplôme exécutif MBA pour te dire parce que t'as ton diplôme exécutif MBA tu vas faire un gap de je sais pas combien en salaire moi j'y crois pas trop enfin peut-être il y a des rankings là-dessus ils te disent ça permet de etc je suis pas certaine que ce soit alors peut-être que c'est la finalité pour certains moi je pense pas que ce soit le but en tout cas pas en tant que tel tu peux pas enfin je considère que l'exécutif MBA seul n'est pas ce qui va te permettre de faire ce gap de salaire. Moi, au final, ce n'est pas tant ce que je recherche, puisque c'était plutôt la reconversion. Et la reconversion, pour le coup, je ne suis pas certaine qu'elle sera associée avec un gap de salaire. Donc, à un moment donné, qu'est-ce que tu cherches vraiment ? Il y a peut-être des exécutives MBA qui te permettent ça, cette étiquette, tu as ça. donc t'as HEC t'as INSEAD donc on te donne ça peut-être qu'il y a des grilles de salaire dans les entreprises qui incluent ça possible moi je crois plutôt comme finalement un gage potentiel de cette personne elle a fait ça donc déjà ça veut dire que cette personne elle veut apprendre des choses elle sait qu'elle a besoin d'apprendre donc ça déjà pour moi c'est super important et potentiellement ça te ça te

  • Speaker #0

    peut te donner une idée d'une manière de fonctionner de la personne en termes de questionnement, etc. Je ne te dis pas encore une fois qu'on est tous pareils à formation égale parce qu'on fonctionne tous différemment et on aura tous vécu l'UMBA différemment. Mais quand j'échange avec d'autres de l'executive MBA, pas forcément que ma promo, mais d'autres promos, je vois qu'on a finalement tous cette recherche d'autres choses. On part tous de... on a besoin d'un changement etc de questionnement de trucs comme ça et je pense que c'est ça surtout qu'il faut qu'on va apporter comme valeur dans une entreprise c'est ce côté questionner ce que les entreprises font pourquoi elles le font et pas juste faire pour faire comme on était en mode avant avant l'exécutive MBA le hamster dans sa roue la tête dans le guidon etc là maintenant c'est plus attends tu m'as demandé ça mais pourquoi en fait c'est quoi les trucs et je crois que c'est beaucoup plus c'est ce questionnement, en tout cas je l'ai vu moi à mon niveau et même en famille on m'a commencé à me le dire assez rapidement, toi tu fais un exécutif parce que je commençais à être beaucoup plus enduit à essayer de comprendre des choses qu'a priori je ne faisais pas de cette manière là avant faut croire, je ne me suis pas trop rendu compte de ce changement je sais qu'il y avait un changement mais je ne lui ai pas mis de mots forcément comme ça, mais pour moi c'est pas le cas pas tant un gap de salaire, encore une fois c'est moi, mais un gage d'être en capacité de se questionner, de se remettre en question, d'accepter des points de vue différents, d'avoir échangé avec des gens qui ne font pas la même chose, parce que ça pour moi c'est clé, plutôt que de tourner toujours avec le même écosystème, quand tu t'ouvres l'esprit à d'autres personnes, je trouve que ça c'est une vraie richesse. c'est plutôt ça que ça va apporter et le réseau, moi je crois beaucoup au réseau, le réseau des alumni c'était aussi ça que je voyais en plus de la formation elle-même, c'est pas la formation en tant que telle c'est pas une fin en soi, même si c'est super de l'avoir fait, mais c'est ce côté et maintenant je fais partie d'un réseau d'alumni, quand même assez conséquent, et sur lequel on va pouvoir il est possible de surfer, de travailler dessus, d'échanger avec d'autres qui l'ont fait. Et c'est vrai que quand je vois des fois des gens qui me sollicitent et je vois la formation, pas forcément la même formation, mais en tout cas l'école, la même école, c'est tout bête. Mais déjà, de base, tu vois la même école, tu as envie de les accepter. Tu vois ? C'est peut-être bête, pour le coup. C'est peut-être un peu réducteur, mais en tout cas, il y a un vrai truc d'alumni qui a travaillé de manière générale.

  • Speaker #1

    un sentiment d'appartenance comment tu vois la suite pour toi, quels sont tes projets à venir ?

  • Speaker #0

    alors moi mon ordre de marche depuis que j'ai fait ma soutenance fin novembre ça a été de me dire ok maintenant que je sais ce que je ne veux plus faire maintenant que je sais ce que je veux faire j'ai un objectif et tu sais que j'aime les objectifs tu t'en souviens ? c'est pas un pour rien à la base je pensais ne pas les aimer je ne sais pas si tu te souviens de notre première discussion mais en fait j'aime les objectifs et j'aime me dire ok comment j'atteins l'objectif donc maintenant que j'ai mon objectif d'intégrer une entreprise pour travailler sur l'expérience collaborataire en tout cas améliorer l'expérience collaborataire dans une entreprise je me suis dit comment je fais Donc là, je me suis dit, il me faut de la visibilité. Donc, j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn par rapport à ce que j'avais écrit dans mon mémoire. Et de manière générale, par rapport à quand j'échange avec des gens, ça me nourrit. Donc, je réfléchis à des situations et je convertis ça de temps en temps en poste. Je vais à des salons aussi pour me nourrir de ce qui est fait dans les entreprises qui existent. Soit ce qui est fait par des entreprises, au sein des entreprises, soit ce que proposent des fois certaines technologies pour apporter des solutions. pour aider et faciliter le quotidien des entreprises. Donc, visibilité, continuer à gagner en compétences sur ces sujets-là par le biais des événements que je fais. Et il y a toute la partie réseautage qui est hyper importante. parce que je pense que c'est la clé. Développer son réseau, c'est la clé. Donc, en fait, depuis décembre, j'échange avec des gens, je me suis mise à des associations, que ce soit au centre de l'EM ou en dehors, pour justement rencontrer des gens. soit qui sont dans ces fonctions RH, soit tout simplement pour échanger, leur expliquer moi mon projet, comprendre ce qu'ils font. Enfin voilà, vraiment un vrai partage pour connaître de nouvelles personnes et puis étendre mon réseau. L'idée, ce serait d'arriver à déterminer une liste d'entreprises qui m'intéresserait pour ensuite faire du résultat spécifiquement pour ces entreprises-là. Pour l'instant, je suis en mode, voilà, encore un peu défrichage de tout ça. J'échange aussi avec des gens qui travaillent sur l'expérience collaborateur dans leurs entreprises, pour comprendre ce qu'ils font, comment le poste a été créé, pourquoi, leurs enjeux, ce qu'ils font bien, ce qu'ils aimeraient mieux faire, quels conseils ils pourraient me donner. Je suis vraiment dans un mode ouverture, découverte, networking pour détecter ma prochaine aventure.

  • Speaker #1

    C'est chouette, super. Quel message t'aimerais aujourd'hui ou quel conseil t'aimerais donner à des gens qui peut-être, comme toi, tu pouvais être il y a encore quelques temps, se sentent insatisfaits, ont l'impression d'être ce hamster dans la roue en train de tourner. Quel conseil t'aimerais leur donner ?

  • Speaker #0

    Je pense que la clé, c'est quand même de s'écouter. Moi, je me suis longtemps pas écoutée. Je savais qu'une petite voix me disait que ça ne va pas, mais je ne me faisais pas très attention. Donc, en fait, pour... déjà il faut se connaître c'est pas forcément toujours simple mais s'écouter ou en tout cas essayer d'être ouvert à tous ces petits signaux qu'est-ce qui ne va pas en fait si on se sent insatisfait on a des signaux si on ne sait pas en tout cas qu'on est insatisfait on va avoir des signaux est-ce qu'on a comme je disais tout à l'heure est-ce qu'on a la boule au ventre le dimanche soir est-ce qu'on se dit quand on arrive au bureau mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ou ça n'a pas de sens ou voilà enfin comment on est dans sa propre relation avec son travail en fait à partir de là se questionner est-ce que c'est c'est nous et notre travail est-ce que c'est nous et notre environnement parce que moi au départ je me posais la question est-ce que c'est moi et le travail ou est-ce que c'est l'entreprise dans laquelle je suis est-ce que je peux faire la même chose ailleurs tu vois donc en fait il y a tout un je pense qu'il y a tout un cheminement de pensée mais d'abord qui passe par l'écoute de soi et écouter son corps aussi parce que je trouve que le corps il peut aussi parler beaucoup donc quand on est trop la tête dans le guidon arriver à s'arrêter deux minutes juste pour se dire ok est-ce que là, comment est-ce que je suis bien c'est quoi mes signaux de je suis bien mes signaux de je suis bien c'est quoi, c'est je suis toujours en train de sourire, de blaguer de chanter dans ma tête c'est quoi, selon les gens c'est pas la même chose est-ce que je suis enfin l'insatisfaction des fois ça se répercute sur les proches est-ce que je suis toujours en train de crier sur mes enfants sur mon conjoint enfin tu vois arriver à détecter tous ces trucs-là et écouter potentiellement les autres parce que peut-être les gens autour de nous vont peut-être remarquer si on n'est pas bien. Parce que si, normalement, les gens qui nous connaissent vont savoir détecter si là, on n'est pas comme d'habitude, tu on est peut-être plus renfermé ou à l'inverse, tu vois, on n'a pas tous la même manière de réagir face au mal-être. il y a vraiment cette notion de détecter les signaux faibles. sur soi, encore une fois, ce n'est pas toujours simple, mais du coup, si on n'arrive pas à le faire sur soi, peut-être arriver à aider les autres qui vont peut-être en retour nous faire un effet miroir et nous dire mais toi, par contre, donc je pense qu'il y a une vraie partie commencer par là et en fonction d'eux est-ce que c'est besoin nécessairement d'un executive MBA peut-être pas peut-être que c'est un bilan de compétences peut-être que c'est juste échanger avec un coach ou est-ce que j'en sais rien ça peut être plein de choses en fait mais c'est juste déjà accepter s'il y a un problème déjà première chose si tu n'acceptes pas qu'il y a un problème tu ne feras rien c'est rien donc commencer par là ce que tu dis sur les proches est super intéressant effectivement ils peuvent nous renvoyer plein de choses et ça me fait penser aussi bah du coup comment réagis-toi tes proches quand tu as parlé de cette exécutive MBA et aussi tes anciens collègues finalement alors quand j'ai annoncé à mon copain que je voulais faire l'exécutive MBA c'est lui après qui m'a dit bon ok si t'en fais un dans ces cas-là regarde une école qui est réputée qui a pignon sur rue etc donc j'ai pas eu de soucis côté perso lui-même en avait fait un donc euh J'ai eu le soutien sans problème de ma famille. sur cette partie-là, clairement, moi, quand j'ai fait l'executive MBA, c'est pas toujours simple, mais j'ai essayé en tout cas que ça ait le moins d'impact possible sur ma vie de famille. Tout ce que je pouvais éviter, des fois, c'est pas possible, mais j'ai essayé au maximum que ça impacte trop les week-ends, les vacances, les soirées, etc. Les soirs, des fois, t'as pas le choix. Je couchais la petite, je retournais travailler, mais globalement, je pense en tout cas avoir pas mal d'heures. pas mal éviter l'impact sur la vie perso. Parce que pour moi, en plus, je me disais non. Je voulais vraiment réussir à trouver une harmonie, la meilleure harmonie possible, en tout cas, entre tout ça. Donc, tout ce que je pouvais faire, quand j'étais déjà là-bas, je faisais. J'avais la boîte au départ où je travaillais. De temps en temps, ils nous donnaient des jours off. donc je profitais de ces jours off aussi pour avancer sur ce que j'avais à faire sur le NBA donc en gros c'était genre un vendredi par-ci ou un lundi par-là je sais n'importe quoi du coup j'en profitais, les pauses déjeuner ou des choses comme ça mais tout ce qui pouvait être sans impact je l'utilisais et alors Les gens autour, globalement, on va dire, les gens ont dit super, bravo. Je me souviens encore de quelqu'un qui m'a dit, on ne va plus te voir. et là dessus j'y réfléchis encore de temps en temps à me dire on ne va plus te voir mais finalement les gens à qui j'ai dit ça en tout cas les proches la plupart je les vois encore j'ai jamais cessé de les voir je fais régulièrement des déjeuners peut-être pas toutes les semaines mais en tout cas avec certaines personnes je fais en sorte d'alimenter ça et pour moi l'EMBA n'a pas n'a pas changé qui je suis par rapport à ces personnes-là je suis toujours Isabelle tu vois mais du coup le changement quand je réfléchis à cette phrase je me dis effectivement il y a quand même eu plutôt mon changement interne d'un moment donné je me suis quand même rendu compte quand j'ai commencé que j'étais plus alignée il y a eu ce changement là en tout cas j'étais plus bien dans ce que je faisais et ça s'est vraiment accentué au cours de la première année de ce côté, j'avais l'impression d'avoir un tiraillement dans ma tête entre ce que je faisais et que je faisais parce qu'il fallait le faire le MBA qui m'apportait qui m'apportait une autre vision, en tout cas, un questionnement des choses. Et c'est vrai que ça, on ne va plus le voir, c'était plutôt le côté Isabelle qui faisait sans réfléchir les choses qu'on lui demandait, le hamster dans sa roue ou la tête dans le guinon, ça peut-être qu'il ne va plus le voir. Mais sinon, Isabelle qui va déjeuner, etc.

  • Speaker #1

    moi je suis toujours là en fait super est-ce que t'as des pour conclure est-ce que t'as des des livres ou des podcasts qui t'ont aidé en tout cas toi sur ton chemin de questionnement de réflexion que tu pouvais nous conseiller alors

  • Speaker #0

    il y a un bouquin que j'ai acheté que j'ai jamais lu mais j'ai fait l'autre jour avec le M un webinar et je me suis dit mais ouais en fait celui-là il faudrait que je le lise parce qu'en fait j'en ai eu un résumé mais je pense que ça aide aussi à se remettre bien par rapport à soi-même c'est les 4 accords Toltec oui et alors voilà je ne l'ai pas lu mais je l'ai et en fait du coup je me suis dit il faut que je me les écrive ces quatre accords enfin maintenant il y avait un cinquième mais bon pour moi il est un peu lié aux quatre autres parce que je trouve qu'il est plutôt bien aussi pour prendre un peu de recul par rapport à nous et après les podcasts tu vois j'ai plutôt commencé à regarder à me dire il faudrait que j'écoute ça et ça et ça par rapport à moi ma reconversion et là où je veux aller Par contre, ce que j'ai pu faire à toute cette période de transition, c'est que LinkedIn a été pas mal aussi mon allié là-dessus. À commencer, ils te proposent des fois des personnes en fonction de ce que tu as liké, etc. J'ai commencé à suivre des gens comme ça qui... qui étaient sur des sujets autour... Alors, moi, c'était très au début, sur le management, etc. Puis, finalement, après, c'est devenu les trucs sur la confiance en soi. Donc, en fait, je me suis mise à suivre plein de gens comme ça. Et de temps en temps, j'ai ça dans mon fil d'actualité et ça m'aide aussi un petit peu. Je n'ai pas, là, un nom comme ça à donner, mais en tout cas, c'est des choses aussi qui m'ont aidée à passer aussi toutes ces étapes de... de questionnement parce que de m'inspirer ou de voir plusieurs fois par jour des fois des types de postes un petit peu similaires en fait tu tu te fais ta propre idée à toi de ce qui serait bien finalement pour toi voilà ce serait un peu ça moi LinkedIn est un peu mon ami toujours mais des fois est-ce qu'on peut d'ailleurs inviter en tout cas les gens qui auraient envie à te suivre sur

  • Speaker #1

    ton compte où tu publies régulièrement des chouettes articles sur justement les ressources humaines expériences collaborateurs super merci en tout cas Isabelle d'avoir partagé ton expérience ton vécu à propos de cette exécutive MBA et puis qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ?

  • Speaker #0

    là j'ai une amie qui me mettait sur mes postes toujours plus loin toujours plus haut et j'ai envie de dire nos limites me souhaiter voilà de ne pas me mettre de limites et de continuer d'oser merci et que voilà et que ça quelque chose en ressortira quelque chose de bien je le sais super et ben c'est ce que je te souhaite alors à bientôt merci beaucoup merci pour l'invitation bonne journée Clarence merci

  • Speaker #2

    d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout si ce podcast vous plaît je vous remercie de bien vouloir lui laisser une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée Et si vous souhaitez en savoir plus sur le bilan de compétences, vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien gratuit et sans engagement en cliquant sur le lien que vous trouverez dans la description de cet épisode. Je vous dis à très vite, au revoir !

Description

Vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle ? Téléchargez gratuitement votre cahier d’exercices pour vous poser les bonnes questions.



🎙️ Dans ce nouvel épisode de Ma Rêv'olution pro, Isabelle BAHAIN vous explique comment réaliser un Executive MBA au sein de l'emlyon business school lui a permis de trouver sa nouvelle voie professionnelle. 🌿

Isabelle a passé 18 ans dans le secteur commercial des éditeurs de logiciels, un domaine dans lequel elle a fini par se sentir piégée dans une routine de plus en plus en décalage avec ses propres valeurs.

Face à ce constat, elle a initié d'abord un bilan de compétences qui lui a permis de regagner confiance en elle. Puis, elle a ressenti le besoin de prendre de la hauteur et d’apprendre de nouvelles choses.

Elle a alors cherché une formation qui pourrait lui convenir et a décidé de réaliser un Executive MBA au sein de l’EM Lyon.

Dans cet épisode, Isabelle détaille le contenu de cette formation, ses apprentissages et les aspects qu’elle a le plus appréciés, notamment l'opportunité de rencontrer une diversité de personnes, véritable bouffée d'oxygène pour elle.

Elle explique aussi comment cet Executive MBA lui a offert une nouvelle perspective, la capacité à se questionner autrement et a enrichi son réseau professionnel.

Elle partage également avec nous le plaisir qu’elle a ressenti en retournant sur les bancs de l'école et la manière dont elle a concilié ce retour aux études avec sa vie familiale.

Pour Isabelle, investir sur soi a été une évidence. Un investissement qu’elle ne regrette en rien puisqu’il lui a permis de trouver sa voie - l’amélioration de l'expérience collaborateur au sein des entreprises - et d’entamer une transformation personnelle. 


💬 Le conseil qu’elle vous partage à présent :

Soyez à l'écoute de vous-même et attentifs aux signaux faibles qui sont souvent des indicateurs qu'un changement est nécessaire et le moment de se poser les bonnes questions.


Isabelle vous recommande vivement le livre "Les Quatre Accords Toltèques" de Don Miguel Ruiz, une lecture qu'elle juge essentielle pour toute personne en quête d'alignement personnel et professionnel.


Retrouvez Isabelle Bahain sur LinkedIn.


Vous souhaitez réaliser un bilan de compétences pour trouver votre (nouvelle) voie professionnelle ? Prenez RDV pour un entretien gratuit et sans engagement : https://marevolutionpro.com/contact/


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, bienvenue sur le podcast de Ma Révolution Pro, le podcast qui vous aide à sauter le pas de la reconversion professionnelle en vous proposant les meilleurs outils du développement personnel, des témoignages inspirants et des conseils d'experts. Je suis Clarence Mirkovic, psychopraticienne, coach professionnel et consultante en bilan de compétences. Si vous êtes à la recherche de votre nouvelle voie professionnelle, je vous invite à télécharger gratuitement votre livret d'exercices pour vous poser les bonnes questions. Vous trouverez le lien dans la description de cet épisode. Je vous laisse à présent avec mon invité du jour et je vous souhaite une très belle écoute. Bonjour Isabelle.

  • Speaker #1

    Bonjour Clarence.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation. Est-ce que tu peux nous dire quelle est ton activité professionnelle aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors à ce jour, je suis en reconversion.

  • Speaker #0

    Tu cherches dans quel domaine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors je cherche plus particulièrement dans la partie ressources humaines pour travailler sur tout ce qui est amélioration de l'expérience collaborateur dans les entreprises.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu faisais avant de faire cette reconversion ?

  • Speaker #1

    Alors, pendant 18 ans, j'ai travaillé dans différents rôles commerciaux au sein d'éditeurs de logiciels. Et en fait, j'avais l'impression un petit peu de tourner en rond parce que finalement, tu changes un peu de rôle, tu changes d'entreprise. Mais au final, on te demande toujours la même chose, à savoir le chiffre, le chiffre, le chiffre. et c'est un éternel recommencement quotas annuels mais qui sont mis au trimestre tu remets tous les compteurs à la fois chaque trimestre et chaque année et en fait c'est quelque chose qui commençait à être complètement désaligné avec avec mes valeurs il y avait des choses que j'aimais bien faire le relationnel client créer une relation sur la durée mais ce côté le chiffre à tout prix c'est devenu quelque chose qui était trop trop éloigné de ce que j'aimais faire donc en fait j'ai j'ai j'ai commencé par faire un bilan de compétences pour voir déjà si c'était moi par rapport au rôle ou moi par rapport à mon environnement, voir ce que je pouvais, ce que je devais changer ou pas. Et en fait, suite à ce bilan, je me suis dit que j'avais besoin finalement de prendre du recul. On est beaucoup la tête dans le guidon, travailler, toujours faire la même chose, le hamster dans sa roue, etc. Et j'avais vraiment besoin de prendre un petit peu de hauteur, comprendre pourquoi je faisais ce que je faisais. Alors clairement, c'était la période... Covid 2020, etc. Donc, je pense que ça n'a pas aidé, même si ce questionnement, je l'avais déjà. Et donc, après le bilan, je me suis dit, comment faire pour capitaliser sur ce bilan qui m'avait redonné confiance en moi pour justement me gagner en compétences, gagner en hauteur. Enfin, j'avais besoin d'apprendre de nouvelles choses. Je sentais que je tournais en haut. et donc j'ai commencé à regarder ce que je pouvais faire par rapport à mon expérience par rapport à mon âge parce qu'on regarde un petit peu tout ça et je me suis tournée vers une formation exécutive MBA

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui fait que tu es allée vers cette formation-là ? Qu'est-ce qui t'a attirée dedans ?

  • Speaker #1

    Alors, quand j'ai commencé à regarder quel type de formation je pouvais faire au début je regardais ce que j'avais à faire des formations, soit des formations certifiantes ou des formations courtes. Et je suis arrivée à force de chercher sur les notions de MBA. Et en recherchant ça, je me suis rendue compte qu'en fait, c'était plus adressé à des personnes qui avaient, on va dire, pas qui sortaient d'études, mais qui avaient peu d'expérience professionnelle. et de fil en aiguille ça m'a amené vers la notion d'exécutive MBA qui était plus faite pour les personnes qui avaient au moins entre 10 et 15 ans d'expérience professionnelle en général c'est un petit peu le milieu de carrière on va dire pour certains après il y a de tous âges pour faire un exécutive MBA mais en tout cas c'était à peu près moi en tout cas ce qui me correspondait je me suis rendu compte que c'était là dessus que je voulais aller parce que ça apportait ce que je demandais à savoir une visibilité, des cours qui donnaient une visibilité sur les stratégies des entreprises, pourquoi elles ce qu'elles faisaient, prendre de la hauteur par rapport à mon quotidien et ma tête dans le guidon comme je le disais tout à l'heure et, voilà, gagner un petit peu en confiance en moi, en posture, rencontrer de nouvelles personnes. Il y avait ça aussi que je voulais faire. Je voulais faire un exécutif MBA aussi pour me dire je vais être avec des gens qui ont d'autres expériences, qui viennent d'autres industries qui vont m'apporter quelque chose. Parce que là, j'avais l'impression, encore une fois, j'utilise beaucoup ce mot de tourner en rond, mais quand tu es toujours dans la même industrie, dans le même type de rôle, au final, même en changeant d'entreprise, tu retrouves toujours à peu près les mêmes schémas de pensée et j'avais besoin de sortir de ça. donc ça c'était aussi pour grandir un peu, prendre confiance en moi me dire que j'étais en capacité de suivre une formation à un haut niveau et rencontrer d'autres gens et m'ouvrir l'esprit à d'autres choses et qui pourraient peut-être m'aider à voir ce que je pourrais faire après je savais juste que j'étais insatisfaite de ma situation mais je ne savais pas vers où je voulais aller

  • Speaker #0

    tu sais ça t'avais pas déjà cette idée des ressources humaines finalement t'as décidé de faire ce MBA non pas du tout je savais juste qu'au début je me disais je sais pas je m'étais juste dit je vais faire le MBA et puis on verra franchement je

  • Speaker #1

    me suis dit je vais me laisser porter c'était vraiment l'idée c'était de faire quelque chose ouvrir complètement tous les chakras et me laisser porter par la formation parce que ça allait m'apporter en termes de de d'apprentissage en termes de société qu'on allait étudier, d'échanges que j'aurais pu avoir avec les autres personnes. C'était vraiment l'ouverture totale de mon esprit pour me dire où est-ce que potentiellement je pourrais me repositionner éventuellement ailleurs. C'était ça le point de départ, en tout cas, quand j'ai choisi l'EMBA. Et j'ai choisi spécifiquement celui de l'EM Lyon parce que ça me... je trouvais qu'il y avait un vrai côté humain. En tout cas, j'ai ressenti un côté humain dans l'approche recrutement, dans les échanges que j'avais pu avoir, le fait d'échanger avec d'autres personnes qui venaient de le faire pour valider mon choix. Ça a été un choix assez naturel, en dehors du fait que c'était proche de chez moi. C'était assez naturel d'aller vers le MNion. Je me sentais bien de faire ce choix.

  • Speaker #0

    Alors, c'est quoi exactement un exécutif MBA ? Qu'est-ce qu'on y fait et combien de temps ça dure ?

  • Speaker #1

    Alors, le mien, du coup, il était sur deux ans. Je l'ai choisi spécifiquement, il était sur deux ans. Alors, tu pouvais le faire sur un an, mais dans ces cas-là, il ne faut pas travailler du tout à côté. Certains le font, mais je ne sais pas comment ils font, parce que c'est vraiment très intensif. Moi, j'ai pris l'option sur deux ans où j'avais une fois par mois trois jours de cours, jeudi, vendredi, samedi. Il pouvait y avoir des petits changements de temps en temps, mais globalement, d'octobre à juillet, tu avais trois jours de cours. Les 16 premiers mois, on va dire, c'est vraiment ce qu'on appelle le socle commun de cours. Donc là, c'est vraiment des matières, tu vois, tu vas avoir la stratégie du marketing, de la finance, des futurs durables. Ça, c'est le premier cours d'ailleurs qu'on a eu. On avait quoi ? La conduite du changement, la gestion de la performance, l'émergence de nouveaux business models. Il y avait tout un écosystème de cours comme ça sur 16 mois. dans lesquelles on avait, pour chaque cours, à chaque fois, on avait soit un travail de groupe à rendre et un travail individuel, soit l'un, soit l'autre, ou les deux, ça dépendait. Et ça, pendant 16 mois. Et ensuite, à partir de février 2023, pour moi, j'ai commencé ce qu'ils appelaient les spécialisations. Donc, en fait, tu pouvais déterminer une spécialisation en deuxième année sur… quelque chose que tu voulais faire. Alors, tu n'étais pas obligé de faire quelque chose par rapport à ton objectif professionnel. Certains, tu peux tout à fait faire quelque chose. Par exemple, tu avais une spécialisation entrepreneuriat. Et moi, ce que j'ai choisi, c'est une spécialisation qui s'appelait Incorporate entrepreneur Et c'est en gros travailler sur des sujets d'innovation au sein même de structures d'entreprises, de grandes entreprises. En fait, c'est un peu faire du bottom-up au sein d'entreprises, travailler sur du sujet stratégique pour l'entreprise, mais en étant à l'intérieur. certains d'autres ont choisi travailler sur une spécialisation plus SME, plus petites entreprises d'autres ont choisi une spécialisation quand tu veux gravir les échelons au sein d'une entreprise, t'avais plusieurs possibilités moi j'ai choisi le corporate entrepreneur qui s'appelle maintenant corporate innovator qui était plus, qui correspondait plus à ma manière de fonctionner, j'étais pas dans un mode je veux forcément grimper mais c'était plus ce côté transverse travail collaboratif qui m'intéressait dans le cadre de cette spécialisation. Et en deuxième partie de l'année également, on avait ce qu'on appelait le Learning Trip, donc le voyage d'études dans le cadre de l'Executive MBA. Et là, on est partis une semaine en Finlande, à Helsinki, et on a fait des visites d'entreprise pour justement comprendre comment ils traitaient les sujets d'innovation. dans un environnement qui n'est pas du tout celui qu'on connaît en France. C'était intéressant de voir ce qui passait dans les pays du Nord. Et l'executive MBA, pour le valider, les six derniers mois, c'est un mémoire que tu dois faire sur une thématique. Alors, soit tu es dans une entreprise et tu travailles un sujet pour l'entreprise, un sujet stratégique, soit, comme c'était mon cas, puisque la deuxième année du executive MBA, je l'ai commencé sans entreprise. ce n'était pas prévu, mais ça s'est trouvé comme ça. Du coup, moi, ça m'a permis de réfléchir à ce que je voulais faire après. Je me suis dit, c'est l'occasion. Tu sais ce que tu ne peux plus faire, tu ne sais toujours pas où tu veux aller, mais ce sujet de mémoire, ça va être ta porte de sortie vers ce que tu voudrais faire après, comment tu arrives à te repositionner derrière. Donc, en fait, j'ai vraiment réfléchi à un sujet qui me tenait à cœur et qui allait me permettre potentiellement derrière de… d'ouvrir la voie vers de nouveaux horizons.

  • Speaker #0

    Donc, tu travaillais la première année, c'est ce que tu disais tout à l'heure, et plus la deuxième ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, il s'est trouvé que j'ai commencé dans une nouvelle entreprise au moment où j'ai commencé l'exécutive MBA. donc c'est pas forcément simple parce que du coup tu découvres deux choses en même temps mais c'était intéressant quand même parce que tout ce que j'apprenais en cours comme après il y avait soit des travaux de groupe soit des travaux individuels quand je le pouvais j'utilisais mon entreprise comme test finalement de mes idées ou de ma réflexion par rapport à ces cours donc ça m'a finalement aussi permis de mieux plus rapidement comprendre, je pense, l'entreprise et les entreprises de manière générale, parce que je découvrais aussi en parallèle avec le MBA, je suis montée en compétence sur les deux pans à la fois. Donc ça, c'était intéressant, ce n'était pas simple. parce qu'effectivement, tu as deux choses à apprendre en même temps. Mais en tout cas, c'était assez enrichissant. Et effectivement, j'ai quitté ma boîte au bout d'un an. Et du coup, j'étais sans emploi pour la deuxième année.

  • Speaker #0

    Les autres élèves, je ne sais pas comment on dit, les autres étudiants qui étaient avec toi, c'est plutôt des gens qui travaillent aussi ou c'est des gens qui sont plutôt en mode reconversion ? Quel est un peu le profil des personnes avec qui tu étais ?

  • Speaker #1

    Un petit peu de tout, en fait. À la rentrée que j'ai commencée en 2021, on était à la fois des part-time, donc des gens qui le font sur deux ans comme moi, mais également des fast-track, eux qui le font sur un an. Donc les gens qui le font sur un an, en règle générale, normalement ils ne travaillent pas et justement ils sont en reconversion ou en tout cas en changement d'entreprise ou de rôle ou de voie professionnelle. et ceux qui étaient comme moi en part-time, en général, ils travaillent aussi comme moi. J'ai remarqué, en tout cas, qu'on a tous une idée différente de pourquoi on fait un exécutif MBA. Malgré tout, il y a quand même un petit point commun qui, je pense, est qu'on veut quelque part changer quelque chose. Après, ce n'est pas nécessairement changer du tout au tout. où tu habites, où tu travailles, etc. Mais j'ai pu voir en tout cas que globalement, tous avaient un petit côté, profitaient déjà d'un changement qui leur arrivait dans leur entreprise pour entamer l'exécutive MBA. Et pendant l'exécutive MBA, voilà. avaient besoin aussi, au sein de leur propre entreprise, potentiellement, de changer des choses. Faire l'exécutive MBA et revenir, finalement, entre guillemets, au point de départ deux ans après, je ne suis pas certaine qu'il y en ait beaucoup qui le fassent. Je pense qu'à un moment donné, ça te fait tellement voir d'autres choses, réfléchir, que je pense qu'on a tous une petite partie de nous qui change. Après, elle n'est peut-être pas flagrante, tout le monde, mais on a tous un truc qui évolue.

  • Speaker #0

    tu as des exemples d'autres motivations que tu pourrais nous partager que tu as pu observer autour de toi qui amènent les gens justement à faire ce MBA alors il y en a c'était parce qu'ils voulaient créer leur boîte

  • Speaker #1

    Donc ils ont fait l'executive MBA dans le but de faire la spécialisation derrière entrepreneurs pour créer leur boîte. Il y en a au départ, c'était justement créer leur boîte dans un autre pays. Donc là, c'est changé tout au tout. Mais finalement, ça aussi, c'est des choses que j'ai pu voir qui évoluaient aussi au fil du temps. normalement il y avait quand même un socle commun on veut apprendre des choses on veut prendre de la hauteur ça malgré tout je l'ai pas mal vu après il y en avait c'était leur entreprise aussi qui potentiellement leur payait l'exécutive MBA et qui en gros leur avait dit que ce serait bien qu'ils fassent ça parce qu'ils viennent justement d'avoir un certain type de rôle donc il y en a aussi qui faisaient ça parce qu'ils venaient d'évoluer dans leur boîte et que le fait de faire l'exécutive MBA allait leur donner un peu plus de... de hauteur, de posture, etc. Donc, il y a un petit peu différents profils. Il n'y en a pas forcément énormément qui avaient cet axe, la boîte qui paye et qui a demandé que, mais il y en avait quand même quelques-uns. Mais globalement, il y a beaucoup qui ont profité, je te dis, de plans dans leurs entreprises. pour se reconvertir, ils ont deux ans ou un an et demi pour trouver autre chose et ils profitent, ils font un exécutif MBA. Il y en a pas mal qui font ça aussi.

  • Speaker #0

    La moyenne d'âge, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors là, il faudrait regarder vraiment sur le site de l'EM parce que pour le coup, je vais dire une bêtise, mais... Toi,

  • Speaker #0

    tu disais que tu as 43 ans.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, notre jeunette, je crois que quand elle a commencé l'EMBA, elle avait... 32, et peut-être le plus vieux, je ne vais pas dire de bêtises, mais 52, 53, il y a peut-être eu, enfin, c'est à peu près l'estrange d'âge de toute façon, t'es rarement plus jeune que ça, mais après, il ne regarde pas l'âge, en fait, quand tu es recruté pour l'exécutif MBA, il regarde, voilà, c'est quoi ton expérience, qu'est-ce que tu as fait, qu'est-ce que tu veux faire, c'est quoi ta motivation aussi, parce que ce n'est pas juste, ce n'est pas anodin de faire un exécutif MBA, donc, peu importe l'âge, finalement. si tu le fais c'est que tu as besoin à un moment donné de renforcer quelque chose ou de tu n'y vas pas pour rien apprendre en fait donc peu importe l'âge combien ça coûte de faire un MBA en tout cas le tien combien tu l'as payé si tu veux bien le partager et comment tu as financé ça alors de mémoire le prix TTC il était à 52 000 ou 54 000 Sachant que j'avais droit à différentes remises. Un, en posant ton dossier de candidature, avant une certaine date, tu avais un pourcentage. J'ai été, à mon époque, ils faisaient la cooptation, donc j'avais une ancienne collègue qui avait fait l'EM Lyon, donc j'ai eu 10% en moins. T'es femme, t'es c'est pas quoi, t'es je sais pas quoi, enfin tu vois, au final, à mon niveau, je crois qu'il m'a coûté... 36 000, quelque chose comme ça, on enlève tous les trucs. Et j'ai eu une petite partie financée par mon reste de CPF et les 31 000 euros restants, j'ai contracté un prêt étudiant. L'avantage d'un prêt étudiant, c'est que c'est un taux très faible. donc en fait faut pas se priver parce que du coup sur n'importe quoi 30 000 euros ton prêt il coûte 1000 euros enfin tu vois donc ça c'est super intéressant ça a été facile pour toi d'investir sur toi ? ah c'était même pas une question dans mon esprit en fait je Ouais, non, ça n'a pas été un sujet, en fait. Je ne me suis pas dit... Alors, c'est pour ça, je te disais quand même au départ, je n'aurais pas été dans ceux qui étaient... Parce que tu as des exécutives MBA qui sont à 80, 90, 100 ou plus. Non, là, quand même, il ne fallait pas... Non, mais là, je ne me suis pas posé la question. J'avais... quand j'ai commencé à regarder, à faire l'exécutive MBA, j'étais en train de partir de mon ancienne boîte. Donc, en fait, la question ne se posait pas trop. Je voulais investir sur moi-même. Clairement, c'était... J'avais ce besoin d'apprendre, en fait, d'apprendre des choses. Donc, en fait, oui, c'est un coût, effectivement. Ce n'est pas anodin, 30 000 euros, clairement. pour moi, c'était ma clé, encore une fois, pour potentiellement réussir à trouver ma voie. Donc, je ne voulais pas laisser ça me freiner. Donc, ce n'était même pas une question.

  • Speaker #0

    Et avec le recul, là, aujourd'hui qu'il est terminé, est-ce que cet investissement valait le coup, selon toi ?

  • Speaker #1

    pour l'instant, il vaut le coup pour le fait que je sais ce que je veux faire. J'ai changé de je sais ce que je ne veux plus faire à je sais ce que je veux faire. Et ça, pour moi déjà, c'est énorme. Peut-être que je te redirais ça le jour où je trouve vraiment ma voie, ma prochaine entreprise. Et là, je pourrais te dire oui, maintenant que j'ai vraiment une entreprise, ça valait le coup. Mais pour l'instant, je ne regrette pas parce que je ne regrette pas du tout parce que je ne me vois pas revenir en arrière de toute façon. donc je vois juste comment ça m'a fait voir les choses un peu différemment, comment j'ai pris du recul sur moi, comment je pense quand même avoir pris, même si c'est pas forcément simple mais plus de confiance en moi comment je m'éclate dans ce que je fais dans ce que je veux faire donc ça pour moi ça a pas de prix non plus, mon bien-être n'a pas de prix je peux pas revenir dans un environnement qui va me refaire potentiellement devoir m'arrêter, ne pas être bien, ce stress quotidien, la boule au ventre du dimanche soir. Non, non, non, c'est pas possible. Donc là, déjà d'avoir éclairé ma voix et d'être... Pour moi, je me suis vraiment épanouie dans cet environnement-là. Je ne pensais pas en fait à quel effet ça aurait à ce point-là, mais c'est vraiment ça, c'est une vraie révélation pour moi.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui t'a le plus intéressée dans ce parcours ?

  • Speaker #1

    Alors déjà, il y avait ce côté humain qui était important pour moi. tu vois t'imagines que moi je viens d'un monde pendant 18 ans j'ai côtoyé quasiment toujours les mêmes types de personnes les mêmes modes de pensée etc là je suis arrivée dans une promo où devait y avoir peut-être deux personnes sur les 17 deux personnes qui venaient d'une manière directe ou indirecte de ce milieu là sinon tout le reste rien à voir l'industrie complètement en plus les industries complètement différentes les gens qui ont des fonctions mais qui n'ont rien à voir et ça ça a été une vraie bouffée d'oxygène de te dire que tu vas aller voir tous les mois des gens qui ne vont pas te parler de tout ce que toi tu vois ou tu as l'habitude d'entendre parler au quotidien, mais ça aussi ça n'a pas de prix. Donc ce côté humain, rencontrer des gens qui n'ont pas fait les mêmes choses que toi, qui n'ont pas les mêmes points de vue non plus que toi. donc ça aussi c'est important qui vont peut-être te donner un autre point de vue de toi-même que toi, tu vois parce qu'encore une fois moi je suis arrivée en me disant là où avant je n'osais pas trop lever la main pour demander des choses là je suis arrivée en me disant on est tous finalement au même niveau dans le sens on va tous découvrir quelque chose et en plus on a commencé par un cours ça fait partie de ce que j'ai appris aussi parce qu'on a commencé par un cours ça s'appelle les futurs durables et franchement ça nous met tous sur le même point de départ parce qu'on part d'un truc tellement en dehors de ce qu'on a l'habitude d'entendre au quotidien, on est sur de la prospective, on est sur des futurs incertains, il ne faut pas se baser sur ce qu'on a déjà fait pour le reproduire, on est sur un schéma complètement différent de ce qu'on a l'habitude, et rien que ça déjà, tu arrives là-dedans, déjà tu te dis, ok, ça commence comme ça. et tu te dis finalement là-dessus on est tous pareils parce que t'as pas un plus que l'autre qui va plus se connaître tu vois autant t'as des cours comme la finance bah t'as toujours le financier du groupe tu vois marketing t'as la personne qui a fait du marketing stratégie enfin tu vois mais j'avoue que ce cours-là c'est celui qui mettait tout le monde d'accord quelque part parce qu'en fait tu te prends une claque de waouh le futur et ça te fait prendre conscience de plein de choses sur ton quotidien aussi sur comment tu vis sur ce besoin qu'on a de croissance à tout prix alors qu'en fait mais en fait pourquoi ? Ça te fait beaucoup questionner ton monde, ta manière de faire. Et ça, déjà, c'est un premier pas. Et tu commences comme ça. Donc ça, c'est l'apprentissage humain et l'apprentissage de certains cours a été assez important. Ça m'a vraiment marquée. Moi, j'avais voulu, quand je suis rentrée, en fait, ils ont demandé à ce qu'il y ait des délégués. Moi, je m'étais dit, je ne fais pas mon exécutive MBA pour ne pas m'investir. Pour moi, c'était un truc… Encore une fois, chacun vit la formation comme il le souhaite, mais moi, c'était vraiment, je veux en tirer tous les bénéfices possibles. tout. Donc du coup, il y a des délégués, bon, je veux bien être déléguée, il y a ça, je veux bien... Pour moi, c'était important aussi de m'investir dans l'école, auprès de ma promo également, parce que ça faisait partie de ce qui me permettait aussi de mieux comprendre comment ça fonctionnait et de vraiment m'investir à fond dans le sujet. J'avais besoin, je pense, de trouver ma place aussi, moi, Isabelle, au sein de la promo, comment, qu'est-ce que je pouvais faire pour... à moi être bien, aider les autres à être bien et à ne pas trouver derrière où ça me mènerait tout ça. Je ne savais pas où ça me mènerait tout ça. Je savais juste que j'avais envie de faire ces choses-là pour avancer et pour moi continuer à être bien.

  • Speaker #0

    Alors, comment c'est justement de retourner sur les bancs de l'école, quelque part, 20 ans après ou à peu près ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est exactement 20 ans après. En fait, tu te rends compte que, et ça, on s'était pas mal fait la remarque avec d'autres, que t'as beau avoir passé... 10, 15, 20 ans dans une entreprise, quand tu reviens étudiant, tu reprends des travers d'étudiant parfois. Lesquels ? Le côté des fois un peu trop... Eh, mais c'est écrit où, ça ? Oh, mais alors, ils sont où, les slides ? Des trucs que tu as envie de dire, mais attendez, les gars, on est grands, tu vois, on est adultes. Des fois, un petit manque d'autonomie sur certaines choses, je me dis quand même, ils ont beau avoir des postes comme ça, des fois, ou ils ont beau avoir eu toute l'expérience qu'ils ont eue, mal, des fois, ça reste un peu très scolaire. Le scolaire, pour le coup, on y revient assez facilement. attends j'ai pas pris note exactement du mot machin en fait l'idée ça reste de prendre du recul mais c'est vrai qu'on a une tendance à revenir vers des choses parfois assez scolaire quand on revient sur les bancs de l'école c'est assez marrant et pour le coup peu importe l'âge donc ça c'était un côté un petit peu drôle à voir après moi j'ai trouvé ça génial franchement en plus le campus comme je suis pas loin de Gare de Lyon j'y allais à pied donc moi c'était ma petite parenthèse ma petite bouffée d'oxygène d'aller une fois par mois sur mon petit campus avec mon mug de thé que je gardais pour ma journée et franchement c'était c'était des vrais des vrais bons moments alors oui c'était intense les journées parce que en général nous on commençait 8h30 et puis souvent ça se terminait des fois 20h 20h30 ça dépendait des journées des fois moins bien entendu mais c'est vrai que tu rentres après ça t'en as plein la tête en fait mais c'est bien ça demande beaucoup de travail personnel Là encore, de la même manière qu'on n'a pas tous le même investissement dans un exécutif MBA, on ne va pas avoir tous le même investissement dans le travail qui est demandé. Donc en fait... dans l'absolu, enfin, ça demande un minimum, on va dire, de travail. Après, j'en ai vu qui passaient énormément de temps, j'en ai vu qui passaient un temps, enfin, le temps optimum, on va appeler ça, juste ce qu'il faut pour que ça passe, tu vois. Et puis bon, on n'en fait pas non plus trop, trop, mais bon. Moi, j'avoue, ça dépendait. Ça dépendait des cours, ça dépendait de l'humeur, ça dépendait de l'énergie, ça dépendait de plein de choses. Il y avait des fois, sur des sujets, j'étais très motivée. Donc là, je trouvais le moment d'être à fond. Il y en avait d'autres où j'étais là. je ne comprends rien, je n'y arrive pas, donc je me laisse porter par le groupe, ça arrive de temps en temps. Mais ouais, en fait, comme les travaux de groupe, souvent tu te retrouvais avec, arriver à essayer de partager la charge de travail aussi, parce qu'en général, c'est pas tout, tu essaies de faire en sorte que ce ne soient pas les mêmes qui bossent, même si de temps en temps, on a quand même eu des cas où on savait qu'il allait falloir le faire, parce qu'on ne veut quand même pas non plus... Voilà, raté le truc. Après, pour moi, ce n'était pas que pour la note. Je voulais quand même un peu comprendre ce qu'on nous demandait dans les travaux. Donc voilà, l'investissement, ça dépend. Il y avait des fois des lectures à faire. Donc effectivement, quand tu as des lectures à faire, c'est une lecture. Donc pour le coup, des fois, il y avait plusieurs lectures en amont des cours pour justement préparer le cours et notre capacité à participer. moi j'essayais toujours au minimum de les lire mais c'est vrai qu'il y avait des fois j'étais là je n'ai pas le temps mais bon pour le coup j'avais ce côté moi scolaire de me dire moi ça m'a demandé de faire je n'ai pas fait c'est un petit peu compliqué mais après quand tu vois tu en as certains qui l'ont fait d'autres qui ne l'ont pas fait en fait le truc ce n'est pas scolaire au sens tu vois quand tu sors tu es en université il faut vraiment faire les choses etc là en fait dans l'absolu les gars vous ne le faites pas c'est pour vous en fait

  • Speaker #0

    on peut voir souvent en tout cas de l'extérieur le executive MBA comme un gros booster de carrière ou de salaire même qu'est-ce qu'il en est véritablement alors là-dessus je crois qu'ils ont nous a toujours dit enfin

  • Speaker #1

    attends pas juste d'avoir un diplôme exécutif MBA pour te dire parce que t'as ton diplôme exécutif MBA tu vas faire un gap de je sais pas combien en salaire moi j'y crois pas trop enfin peut-être il y a des rankings là-dessus ils te disent ça permet de etc je suis pas certaine que ce soit alors peut-être que c'est la finalité pour certains moi je pense pas que ce soit le but en tout cas pas en tant que tel tu peux pas enfin je considère que l'exécutif MBA seul n'est pas ce qui va te permettre de faire ce gap de salaire. Moi, au final, ce n'est pas tant ce que je recherche, puisque c'était plutôt la reconversion. Et la reconversion, pour le coup, je ne suis pas certaine qu'elle sera associée avec un gap de salaire. Donc, à un moment donné, qu'est-ce que tu cherches vraiment ? Il y a peut-être des exécutives MBA qui te permettent ça, cette étiquette, tu as ça. donc t'as HEC t'as INSEAD donc on te donne ça peut-être qu'il y a des grilles de salaire dans les entreprises qui incluent ça possible moi je crois plutôt comme finalement un gage potentiel de cette personne elle a fait ça donc déjà ça veut dire que cette personne elle veut apprendre des choses elle sait qu'elle a besoin d'apprendre donc ça déjà pour moi c'est super important et potentiellement ça te ça te

  • Speaker #0

    peut te donner une idée d'une manière de fonctionner de la personne en termes de questionnement, etc. Je ne te dis pas encore une fois qu'on est tous pareils à formation égale parce qu'on fonctionne tous différemment et on aura tous vécu l'UMBA différemment. Mais quand j'échange avec d'autres de l'executive MBA, pas forcément que ma promo, mais d'autres promos, je vois qu'on a finalement tous cette recherche d'autres choses. On part tous de... on a besoin d'un changement etc de questionnement de trucs comme ça et je pense que c'est ça surtout qu'il faut qu'on va apporter comme valeur dans une entreprise c'est ce côté questionner ce que les entreprises font pourquoi elles le font et pas juste faire pour faire comme on était en mode avant avant l'exécutive MBA le hamster dans sa roue la tête dans le guidon etc là maintenant c'est plus attends tu m'as demandé ça mais pourquoi en fait c'est quoi les trucs et je crois que c'est beaucoup plus c'est ce questionnement, en tout cas je l'ai vu moi à mon niveau et même en famille on m'a commencé à me le dire assez rapidement, toi tu fais un exécutif parce que je commençais à être beaucoup plus enduit à essayer de comprendre des choses qu'a priori je ne faisais pas de cette manière là avant faut croire, je ne me suis pas trop rendu compte de ce changement je sais qu'il y avait un changement mais je ne lui ai pas mis de mots forcément comme ça, mais pour moi c'est pas le cas pas tant un gap de salaire, encore une fois c'est moi, mais un gage d'être en capacité de se questionner, de se remettre en question, d'accepter des points de vue différents, d'avoir échangé avec des gens qui ne font pas la même chose, parce que ça pour moi c'est clé, plutôt que de tourner toujours avec le même écosystème, quand tu t'ouvres l'esprit à d'autres personnes, je trouve que ça c'est une vraie richesse. c'est plutôt ça que ça va apporter et le réseau, moi je crois beaucoup au réseau, le réseau des alumni c'était aussi ça que je voyais en plus de la formation elle-même, c'est pas la formation en tant que telle c'est pas une fin en soi, même si c'est super de l'avoir fait, mais c'est ce côté et maintenant je fais partie d'un réseau d'alumni, quand même assez conséquent, et sur lequel on va pouvoir il est possible de surfer, de travailler dessus, d'échanger avec d'autres qui l'ont fait. Et c'est vrai que quand je vois des fois des gens qui me sollicitent et je vois la formation, pas forcément la même formation, mais en tout cas l'école, la même école, c'est tout bête. Mais déjà, de base, tu vois la même école, tu as envie de les accepter. Tu vois ? C'est peut-être bête, pour le coup. C'est peut-être un peu réducteur, mais en tout cas, il y a un vrai truc d'alumni qui a travaillé de manière générale.

  • Speaker #1

    un sentiment d'appartenance comment tu vois la suite pour toi, quels sont tes projets à venir ?

  • Speaker #0

    alors moi mon ordre de marche depuis que j'ai fait ma soutenance fin novembre ça a été de me dire ok maintenant que je sais ce que je ne veux plus faire maintenant que je sais ce que je veux faire j'ai un objectif et tu sais que j'aime les objectifs tu t'en souviens ? c'est pas un pour rien à la base je pensais ne pas les aimer je ne sais pas si tu te souviens de notre première discussion mais en fait j'aime les objectifs et j'aime me dire ok comment j'atteins l'objectif donc maintenant que j'ai mon objectif d'intégrer une entreprise pour travailler sur l'expérience collaborataire en tout cas améliorer l'expérience collaborataire dans une entreprise je me suis dit comment je fais Donc là, je me suis dit, il me faut de la visibilité. Donc, j'ai commencé à poster un peu plus sur LinkedIn par rapport à ce que j'avais écrit dans mon mémoire. Et de manière générale, par rapport à quand j'échange avec des gens, ça me nourrit. Donc, je réfléchis à des situations et je convertis ça de temps en temps en poste. Je vais à des salons aussi pour me nourrir de ce qui est fait dans les entreprises qui existent. Soit ce qui est fait par des entreprises, au sein des entreprises, soit ce que proposent des fois certaines technologies pour apporter des solutions. pour aider et faciliter le quotidien des entreprises. Donc, visibilité, continuer à gagner en compétences sur ces sujets-là par le biais des événements que je fais. Et il y a toute la partie réseautage qui est hyper importante. parce que je pense que c'est la clé. Développer son réseau, c'est la clé. Donc, en fait, depuis décembre, j'échange avec des gens, je me suis mise à des associations, que ce soit au centre de l'EM ou en dehors, pour justement rencontrer des gens. soit qui sont dans ces fonctions RH, soit tout simplement pour échanger, leur expliquer moi mon projet, comprendre ce qu'ils font. Enfin voilà, vraiment un vrai partage pour connaître de nouvelles personnes et puis étendre mon réseau. L'idée, ce serait d'arriver à déterminer une liste d'entreprises qui m'intéresserait pour ensuite faire du résultat spécifiquement pour ces entreprises-là. Pour l'instant, je suis en mode, voilà, encore un peu défrichage de tout ça. J'échange aussi avec des gens qui travaillent sur l'expérience collaborateur dans leurs entreprises, pour comprendre ce qu'ils font, comment le poste a été créé, pourquoi, leurs enjeux, ce qu'ils font bien, ce qu'ils aimeraient mieux faire, quels conseils ils pourraient me donner. Je suis vraiment dans un mode ouverture, découverte, networking pour détecter ma prochaine aventure.

  • Speaker #1

    C'est chouette, super. Quel message t'aimerais aujourd'hui ou quel conseil t'aimerais donner à des gens qui peut-être, comme toi, tu pouvais être il y a encore quelques temps, se sentent insatisfaits, ont l'impression d'être ce hamster dans la roue en train de tourner. Quel conseil t'aimerais leur donner ?

  • Speaker #0

    Je pense que la clé, c'est quand même de s'écouter. Moi, je me suis longtemps pas écoutée. Je savais qu'une petite voix me disait que ça ne va pas, mais je ne me faisais pas très attention. Donc, en fait, pour... déjà il faut se connaître c'est pas forcément toujours simple mais s'écouter ou en tout cas essayer d'être ouvert à tous ces petits signaux qu'est-ce qui ne va pas en fait si on se sent insatisfait on a des signaux si on ne sait pas en tout cas qu'on est insatisfait on va avoir des signaux est-ce qu'on a comme je disais tout à l'heure est-ce qu'on a la boule au ventre le dimanche soir est-ce qu'on se dit quand on arrive au bureau mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui ou ça n'a pas de sens ou voilà enfin comment on est dans sa propre relation avec son travail en fait à partir de là se questionner est-ce que c'est c'est nous et notre travail est-ce que c'est nous et notre environnement parce que moi au départ je me posais la question est-ce que c'est moi et le travail ou est-ce que c'est l'entreprise dans laquelle je suis est-ce que je peux faire la même chose ailleurs tu vois donc en fait il y a tout un je pense qu'il y a tout un cheminement de pensée mais d'abord qui passe par l'écoute de soi et écouter son corps aussi parce que je trouve que le corps il peut aussi parler beaucoup donc quand on est trop la tête dans le guidon arriver à s'arrêter deux minutes juste pour se dire ok est-ce que là, comment est-ce que je suis bien c'est quoi mes signaux de je suis bien mes signaux de je suis bien c'est quoi, c'est je suis toujours en train de sourire, de blaguer de chanter dans ma tête c'est quoi, selon les gens c'est pas la même chose est-ce que je suis enfin l'insatisfaction des fois ça se répercute sur les proches est-ce que je suis toujours en train de crier sur mes enfants sur mon conjoint enfin tu vois arriver à détecter tous ces trucs-là et écouter potentiellement les autres parce que peut-être les gens autour de nous vont peut-être remarquer si on n'est pas bien. Parce que si, normalement, les gens qui nous connaissent vont savoir détecter si là, on n'est pas comme d'habitude, tu on est peut-être plus renfermé ou à l'inverse, tu vois, on n'a pas tous la même manière de réagir face au mal-être. il y a vraiment cette notion de détecter les signaux faibles. sur soi, encore une fois, ce n'est pas toujours simple, mais du coup, si on n'arrive pas à le faire sur soi, peut-être arriver à aider les autres qui vont peut-être en retour nous faire un effet miroir et nous dire mais toi, par contre, donc je pense qu'il y a une vraie partie commencer par là et en fonction d'eux est-ce que c'est besoin nécessairement d'un executive MBA peut-être pas peut-être que c'est un bilan de compétences peut-être que c'est juste échanger avec un coach ou est-ce que j'en sais rien ça peut être plein de choses en fait mais c'est juste déjà accepter s'il y a un problème déjà première chose si tu n'acceptes pas qu'il y a un problème tu ne feras rien c'est rien donc commencer par là ce que tu dis sur les proches est super intéressant effectivement ils peuvent nous renvoyer plein de choses et ça me fait penser aussi bah du coup comment réagis-toi tes proches quand tu as parlé de cette exécutive MBA et aussi tes anciens collègues finalement alors quand j'ai annoncé à mon copain que je voulais faire l'exécutive MBA c'est lui après qui m'a dit bon ok si t'en fais un dans ces cas-là regarde une école qui est réputée qui a pignon sur rue etc donc j'ai pas eu de soucis côté perso lui-même en avait fait un donc euh J'ai eu le soutien sans problème de ma famille. sur cette partie-là, clairement, moi, quand j'ai fait l'executive MBA, c'est pas toujours simple, mais j'ai essayé en tout cas que ça ait le moins d'impact possible sur ma vie de famille. Tout ce que je pouvais éviter, des fois, c'est pas possible, mais j'ai essayé au maximum que ça impacte trop les week-ends, les vacances, les soirées, etc. Les soirs, des fois, t'as pas le choix. Je couchais la petite, je retournais travailler, mais globalement, je pense en tout cas avoir pas mal d'heures. pas mal éviter l'impact sur la vie perso. Parce que pour moi, en plus, je me disais non. Je voulais vraiment réussir à trouver une harmonie, la meilleure harmonie possible, en tout cas, entre tout ça. Donc, tout ce que je pouvais faire, quand j'étais déjà là-bas, je faisais. J'avais la boîte au départ où je travaillais. De temps en temps, ils nous donnaient des jours off. donc je profitais de ces jours off aussi pour avancer sur ce que j'avais à faire sur le NBA donc en gros c'était genre un vendredi par-ci ou un lundi par-là je sais n'importe quoi du coup j'en profitais, les pauses déjeuner ou des choses comme ça mais tout ce qui pouvait être sans impact je l'utilisais et alors Les gens autour, globalement, on va dire, les gens ont dit super, bravo. Je me souviens encore de quelqu'un qui m'a dit, on ne va plus te voir. et là dessus j'y réfléchis encore de temps en temps à me dire on ne va plus te voir mais finalement les gens à qui j'ai dit ça en tout cas les proches la plupart je les vois encore j'ai jamais cessé de les voir je fais régulièrement des déjeuners peut-être pas toutes les semaines mais en tout cas avec certaines personnes je fais en sorte d'alimenter ça et pour moi l'EMBA n'a pas n'a pas changé qui je suis par rapport à ces personnes-là je suis toujours Isabelle tu vois mais du coup le changement quand je réfléchis à cette phrase je me dis effectivement il y a quand même eu plutôt mon changement interne d'un moment donné je me suis quand même rendu compte quand j'ai commencé que j'étais plus alignée il y a eu ce changement là en tout cas j'étais plus bien dans ce que je faisais et ça s'est vraiment accentué au cours de la première année de ce côté, j'avais l'impression d'avoir un tiraillement dans ma tête entre ce que je faisais et que je faisais parce qu'il fallait le faire le MBA qui m'apportait qui m'apportait une autre vision, en tout cas, un questionnement des choses. Et c'est vrai que ça, on ne va plus le voir, c'était plutôt le côté Isabelle qui faisait sans réfléchir les choses qu'on lui demandait, le hamster dans sa roue ou la tête dans le guinon, ça peut-être qu'il ne va plus le voir. Mais sinon, Isabelle qui va déjeuner, etc.

  • Speaker #1

    moi je suis toujours là en fait super est-ce que t'as des pour conclure est-ce que t'as des des livres ou des podcasts qui t'ont aidé en tout cas toi sur ton chemin de questionnement de réflexion que tu pouvais nous conseiller alors

  • Speaker #0

    il y a un bouquin que j'ai acheté que j'ai jamais lu mais j'ai fait l'autre jour avec le M un webinar et je me suis dit mais ouais en fait celui-là il faudrait que je le lise parce qu'en fait j'en ai eu un résumé mais je pense que ça aide aussi à se remettre bien par rapport à soi-même c'est les 4 accords Toltec oui et alors voilà je ne l'ai pas lu mais je l'ai et en fait du coup je me suis dit il faut que je me les écrive ces quatre accords enfin maintenant il y avait un cinquième mais bon pour moi il est un peu lié aux quatre autres parce que je trouve qu'il est plutôt bien aussi pour prendre un peu de recul par rapport à nous et après les podcasts tu vois j'ai plutôt commencé à regarder à me dire il faudrait que j'écoute ça et ça et ça par rapport à moi ma reconversion et là où je veux aller Par contre, ce que j'ai pu faire à toute cette période de transition, c'est que LinkedIn a été pas mal aussi mon allié là-dessus. À commencer, ils te proposent des fois des personnes en fonction de ce que tu as liké, etc. J'ai commencé à suivre des gens comme ça qui... qui étaient sur des sujets autour... Alors, moi, c'était très au début, sur le management, etc. Puis, finalement, après, c'est devenu les trucs sur la confiance en soi. Donc, en fait, je me suis mise à suivre plein de gens comme ça. Et de temps en temps, j'ai ça dans mon fil d'actualité et ça m'aide aussi un petit peu. Je n'ai pas, là, un nom comme ça à donner, mais en tout cas, c'est des choses aussi qui m'ont aidée à passer aussi toutes ces étapes de... de questionnement parce que de m'inspirer ou de voir plusieurs fois par jour des fois des types de postes un petit peu similaires en fait tu tu te fais ta propre idée à toi de ce qui serait bien finalement pour toi voilà ce serait un peu ça moi LinkedIn est un peu mon ami toujours mais des fois est-ce qu'on peut d'ailleurs inviter en tout cas les gens qui auraient envie à te suivre sur

  • Speaker #1

    ton compte où tu publies régulièrement des chouettes articles sur justement les ressources humaines expériences collaborateurs super merci en tout cas Isabelle d'avoir partagé ton expérience ton vécu à propos de cette exécutive MBA et puis qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite ?

  • Speaker #0

    là j'ai une amie qui me mettait sur mes postes toujours plus loin toujours plus haut et j'ai envie de dire nos limites me souhaiter voilà de ne pas me mettre de limites et de continuer d'oser merci et que voilà et que ça quelque chose en ressortira quelque chose de bien je le sais super et ben c'est ce que je te souhaite alors à bientôt merci beaucoup merci pour l'invitation bonne journée Clarence merci

  • Speaker #2

    d'avoir écouté cet épisode jusqu'au bout si ce podcast vous plaît je vous remercie de bien vouloir lui laisser une note 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée Et si vous souhaitez en savoir plus sur le bilan de compétences, vous pouvez prendre rendez-vous pour un entretien gratuit et sans engagement en cliquant sur le lien que vous trouverez dans la description de cet épisode. Je vous dis à très vite, au revoir !

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