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Voice Note : Je n'ai pas envie de rentrer à la maison cover
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Maison Conquête

Voice Note : Je n'ai pas envie de rentrer à la maison

Voice Note : Je n'ai pas envie de rentrer à la maison

12min |27/08/2025
Play
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Maison Conquête

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12min |27/08/2025
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Description

Il y a des moments où l’on n’a pas envie de rentrer chez soi après les vacances.
Et si ce n’était pas seulement la fin de l’été ou la reprise du quotidien qui pesaient, mais quelque chose de plus profond ?
Parce que la maison n’est jamais neutre : elle reflète notre vie.

Dans cet épisode, j’explore ce que signifie ce malaise du retour, l’envie de fuir, parfois la colère tournée vers la maison… alors que ce sont souvent des signaux intérieurs. Ne pas vouloir rentrer, c’est peut-être entendre l’appel d’une vie qui demande à être réajustée, transformée.


Je partage aussi une expérience personnelle vécue cet été, et un témoignage touchant d’une personne qui a commencé le Journal intime de ma maison – Ma maison intérieure.


🎧 Si rentrer chez vous vous semble parfois lourd, cet épisode pourrait être une invitation à regarder autrement votre maison… et votre vie.


Retrouve ici le journal intime de ma maison - Ma maison intérieure. Et si tu as des questions, n'hésite pas à m'écrire en MP sur instagram ou à bonjour@maisonconquete.fr


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai pas envie d'entrer à la maison. Il y a ce moment particulier, à la fin des vacances, la valise est posée dans l'entrée, le sable s'échappe encore de nos sandales, et pourtant, quelque chose en nous résiste. On n'a pas envie d'entrer. On traîne, on prolonge le voyage, on retarde l'instant. Ce n'est pas seulement la fin de l'été ou la reprise du quotidien, c'est bien plus profond que ça. Parce que la maison n'est pas neutre. Elles reflètent notre vie. Et comme l'écrivait Gaston Bachelard, ta maison, c'est un coffre de rêves. Alors, si nous n'avons pas envie d'y rentrer, c'est peut-être que nos rêves n'y trouvent plus leur place. Parfois, on croit que c'est la maison qui est responsable. Elle est encombrée, mal rangée, plus à notre goût. On croit que c'est elle qui nous met en colère. Mais en réalité, cette colère vient de plus loin. Elle émerge en nous comme un signal. Le malaise ne dit pas « ta maison est foutive » , il dit « regarde ta vie, il y a quelque chose qui demande à être transformé » . Et alors, parfois, surgit l'envie de fuir, de tout quitter, de changer de maison, de changer de vie, partir ailleurs. Cette impulsion peut être forte, presque enivrée, mais fuir n'est pas toujours la solution. Car si nous partons sans regarder en face ce qui gronde en nous, nous risquons de retrouver la même fatigue, la même lassitude, mais ailleurs. La psychologie environnementale nous montre combien notre espace influence nos émotions, notre énergie, notre créativité. Mais l'inverse est aussi vrai. Ce que nous vivons à l'intérieur colore notre regard sur la maison. Et ne pas vouloir rentrer chez soi, c'est souvent ne pas vouloir reprendre cette vie-là telle qu'elle est. aujourd'hui. Alors plutôt que de rejeter la faute la maison ou de céder à l'envie de tout plaquer, on peut accueillir ce signal. On peut s'arrêter et se demander qu'est-ce que je redoute vraiment en rentrant ? Est-ce que ça émerge dans une pièce particulière de la maison, une pièce qui m'étouffe ? Laquelle ? Et qu'est-ce qu'elle symbolise pour moi ? Est-ce que c'est une attitude qui m'alourdit ? Un rythme qui ne me correspond plus ? Regarder en face cette colère, cette envie de fuir, c'est déjà commencer à se réajuster. Et parfois, ce n'est pas un grand bouleversement qui est nécessaire, mais un petit pas. Comme dépasser un meuble, vider un coin saturé dans la maison, pour laisser de l'espace à ce qui ne demande qu'à émerger. Ça peut être aussi rapporter une odeur ou une couleur des vacances. Alors moi, par exemple, c'est la céramique. De tous mes voyages, je ramène une tasse pour pouvoir boire mon café connecté à tel ou tel voyage. Et tous les matins, je choisis ma tasse en conscience pour me dire, tiens, aujourd'hui, je vais à Porto, je vais à Los Angeles. C'est vraiment mon petit rituel du matin. Ça peut être aussi changer une habitude quotidienne, même minuscule. Et ce geste symbolique dit va dire je ne suis pas condamné à reprendre ma vie exactement comme je l'ai laissé. Parce que chaque rentrée, c'est une chance de réinventer sa vie. Alors je vais vous raconter une petite histoire pour illustrer tout ça, à savoir la mienne. En story début août, je vous ai partagé que je partais en vacances et que peut-être que je vous ferai un petit récap de ce qui s'était passé. Et le voilà. Cette année, on manquait d'inspiration, surtout moi, pour les vacances. Alors on a réservé un peu au dernier moment quelques nuits pour un road trip direction l'Espagne et le Portugal. On avait à notre disposition en gros 15 jours. On a réservé 7 nuits et le reste, on allait un peu tester l'improvisation en fonction de nos envies. C'est quelque chose qui était très fort chez moi. Cette envie de laisser porter, fonction de nos envies, de la météo et de nos découvertes. En quelque sorte, on avait le billet à aller, mais pas de retour. Bon, alors déjà pour info, on est au mois d'août, mais il y a tellement d'offres sur le marché que clairement on peut trouver des très beaux lieux au dernier moment, à des prix parfois plus avantageux. Et donc ça, en plein mois d'août. Alors il s'est passé un truc Quand on est arrivé à Porto, et là j'ai compris que ma maison commençait à me parler. Oui, oui, oui. On est rentré dans une jolie galerie. J'ai été attirée immédiatement quand je suis rentrée par une illustration. Alors par la suite, je me suis rendue compte que c'était un original. Et cette illustration, je l'aurais certainement ramenée. à la maison si elle n'avait pas été trop chère. C'est un original, donc effectivement, les prix s'envolent assez rapidement. Donc, qu'est-ce qu'elle représentait, cette illustration ? C'était des très beaux aplats de couleurs chatoyants, dans les roses, les verts, les jaunes. Et en Ausha droite, on avait l'ombre d'une maison avec de la fumée qui sortait de la cheminée. Donc en premier lieu, c'est la couleur qui m'a attirée. Et la maison, puisque je suis un petit peu obsédée par les maisons quand même, mais c'est essentiellement la couleur, ces couleurs à la fois pastelles mais intenses qui m'ont appelée. Je me suis dit, tiens, si je dois en choisir une, ça va être celle-là. Et donc je vous rappelle, elle est joyeuse et rayonnante et on a une maison noire au milieu de ces couleurs. Gardez-le en mémoire. Un autre phénomène qui s'est produit pendant ce voyage, c'est quand on est arrivé à l'épuisement de nos nuits de l'aller, les sept premières nuits, j'ai une pensée qui a commencé à émerger en moi. Et cette pensée, c'est « je n'ai pas envie de rentrer » . Et ça, c'est monté crescendo, de plus en plus fort, plus la distance avec la maison, ma maison, diminuait. Et ça, c'est la toute première fois que j'ai ressenti ça. L'expérience, tout ça, tout ça a fait que bien sûr, entre l'illustration et ce sentiment qui émergeait en moi, j'ai tout de suite compris qu'il y avait un message en fait. Et le message c'était Gaëlle, il faut changer un truc. Et ta maison, balier pour rien. Si je résume en fait le message, je vais directement au message, je ne vous passe pas par les pérégrinations que j'ai pu prendre dans mon cerveau, dans mon corps et dans mes ressentis, mais en fait, la maison me hurlait à distance, « Sors de ta maison ! » Alors vous voyez le truc coloré, joyeux, attirant autour, et l'ombre de la maison noire. L'année dernière, pour plein de raisons, Bonne et mauvaise. Je restais beaucoup chez moi. J'y travaille, j'y dors, j'y vis, j'y réfléchis, j'y grandis. Bref, j'y fais ma vie. Et j'ai un peu figé tout ça. Aujourd'hui, j'ai besoin de mouvements, de liens, de me nourrir de l'extérieur. Alors ça ne veut pas dire que je vais déserter ma maison. Ou que tout ce que je vous raconte depuis des mois et des années est à mettre à la poubelle ? Preuve en est encore, la maison m'enseigne des choses. Mais je vais construire ma vie différemment, c'est tout. Et le mouvement va en faire partie. Le mouvement est la volonté d'aller explorer mes ombres d'ombre. Parce que comme tout le monde, j'ai des zones d'ombre et la maison noire vient symboliser pour moi, à mes yeux, ça. Donc qu'est-ce que j'ai fait en arrivant à la maison ? Parce qu'il a bien fallu rentrer à un moment donné. Donc arrivé à la maison, j'ai rangé, nettoyé, changé de place des meubles. Et vous savez quoi ? Comme toujours, moi ça m'a fait beaucoup de bien. Je me suis inscrite au Pilates, j'ai exploré la piste d'un club d'entreprise. En physique, j'ai pris des décisions professionnelles, j'ai mis du mouvement, et ça c'est que le début. La conclusion de la petite histoire que je viens de vous raconter, c'est que derrière le refus de rentrer, se cache souvent une invitation à vivre plus alignée, plus vraie, plus vivante. Et si ça résonne pour vous, si vous sentez que rentrer à la maison est parfois difficile, c'est tout simplement peut-être le signe qu'il est temps d'ouvrir un nouvel espace de dialogue avec votre lieu de vie. Et c'est exactement ce que j'ai souhaité proposer avec le journal intime de ma maison, Ma Maison Intérieure. C'est une façon douce, sensible, introspective de... Posez des mots sur ce que vous vivez avec votre maison, et donc avec votre vie. Et d'ailleurs, j'ai reçu cet été un message qui m'a fait vraiment chaud au cœur et que je voulais vous partager. C'est un message d'une personne qui a commencé ce chemin avec le journal intime de ma maison. Je vous la cite. Bonjour Gaëlle, je suis plongée dans le journal intime de ma maison depuis lundi. Merveilleuse odyssée. Merci pour cette magnifique aventure intérieure. Je me rends compte que j'ai toujours été sensible aux maisons rencontrées lors de mes pérégrinations. Souvent, je me choisis une maison et je m'y vois vivre. Pourtant, jamais je n'avais imaginé cette possibilité d'un voyage intérieur qui viendrait dévoiler ce qui se trame au plus profond de nous. Votre accompagnement avec ce livret, les audios et les suggestions de ressources est d'une grande richesse. Il est aussi tout en délicatesse. Bon dimanche, il est temps pour moi de reprendre le chemin de ma maison intérieure. Voilà, ce sont ces petites ouvertures qui me touchent profondément, parce qu'en osant regarder votre maison autrement, on va découvrir aussi de nouvelles façons d'habiter notre vie. Donc, si vous voulez commencer cette exploration dans les prochains jours, les prochaines semaines, Vous retrouverez toutes les informations concernant le journal intime de ma maison, ma maison intérieure, dans les notes de l'épisode. Et je vous rappelle que chacun de ces tomes sur la maison intérieure est accompagné d'une petite maison façonnée à la main par Yves Gatet qui va venir symboliser tout le travail que vous allez faire grâce à cette odyssée, comme le dit... la personne qui m'a envoyé ce gentil message. Alors, moi je vous invite à prendre soin de vos lieux, et de vous, à travers eux. En attendant, je vous dis à très bientôt, pour de nouvelles aventures.

Description

Il y a des moments où l’on n’a pas envie de rentrer chez soi après les vacances.
Et si ce n’était pas seulement la fin de l’été ou la reprise du quotidien qui pesaient, mais quelque chose de plus profond ?
Parce que la maison n’est jamais neutre : elle reflète notre vie.

Dans cet épisode, j’explore ce que signifie ce malaise du retour, l’envie de fuir, parfois la colère tournée vers la maison… alors que ce sont souvent des signaux intérieurs. Ne pas vouloir rentrer, c’est peut-être entendre l’appel d’une vie qui demande à être réajustée, transformée.


Je partage aussi une expérience personnelle vécue cet été, et un témoignage touchant d’une personne qui a commencé le Journal intime de ma maison – Ma maison intérieure.


🎧 Si rentrer chez vous vous semble parfois lourd, cet épisode pourrait être une invitation à regarder autrement votre maison… et votre vie.


Retrouve ici le journal intime de ma maison - Ma maison intérieure. Et si tu as des questions, n'hésite pas à m'écrire en MP sur instagram ou à bonjour@maisonconquete.fr


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai pas envie d'entrer à la maison. Il y a ce moment particulier, à la fin des vacances, la valise est posée dans l'entrée, le sable s'échappe encore de nos sandales, et pourtant, quelque chose en nous résiste. On n'a pas envie d'entrer. On traîne, on prolonge le voyage, on retarde l'instant. Ce n'est pas seulement la fin de l'été ou la reprise du quotidien, c'est bien plus profond que ça. Parce que la maison n'est pas neutre. Elles reflètent notre vie. Et comme l'écrivait Gaston Bachelard, ta maison, c'est un coffre de rêves. Alors, si nous n'avons pas envie d'y rentrer, c'est peut-être que nos rêves n'y trouvent plus leur place. Parfois, on croit que c'est la maison qui est responsable. Elle est encombrée, mal rangée, plus à notre goût. On croit que c'est elle qui nous met en colère. Mais en réalité, cette colère vient de plus loin. Elle émerge en nous comme un signal. Le malaise ne dit pas « ta maison est foutive » , il dit « regarde ta vie, il y a quelque chose qui demande à être transformé » . Et alors, parfois, surgit l'envie de fuir, de tout quitter, de changer de maison, de changer de vie, partir ailleurs. Cette impulsion peut être forte, presque enivrée, mais fuir n'est pas toujours la solution. Car si nous partons sans regarder en face ce qui gronde en nous, nous risquons de retrouver la même fatigue, la même lassitude, mais ailleurs. La psychologie environnementale nous montre combien notre espace influence nos émotions, notre énergie, notre créativité. Mais l'inverse est aussi vrai. Ce que nous vivons à l'intérieur colore notre regard sur la maison. Et ne pas vouloir rentrer chez soi, c'est souvent ne pas vouloir reprendre cette vie-là telle qu'elle est. aujourd'hui. Alors plutôt que de rejeter la faute la maison ou de céder à l'envie de tout plaquer, on peut accueillir ce signal. On peut s'arrêter et se demander qu'est-ce que je redoute vraiment en rentrant ? Est-ce que ça émerge dans une pièce particulière de la maison, une pièce qui m'étouffe ? Laquelle ? Et qu'est-ce qu'elle symbolise pour moi ? Est-ce que c'est une attitude qui m'alourdit ? Un rythme qui ne me correspond plus ? Regarder en face cette colère, cette envie de fuir, c'est déjà commencer à se réajuster. Et parfois, ce n'est pas un grand bouleversement qui est nécessaire, mais un petit pas. Comme dépasser un meuble, vider un coin saturé dans la maison, pour laisser de l'espace à ce qui ne demande qu'à émerger. Ça peut être aussi rapporter une odeur ou une couleur des vacances. Alors moi, par exemple, c'est la céramique. De tous mes voyages, je ramène une tasse pour pouvoir boire mon café connecté à tel ou tel voyage. Et tous les matins, je choisis ma tasse en conscience pour me dire, tiens, aujourd'hui, je vais à Porto, je vais à Los Angeles. C'est vraiment mon petit rituel du matin. Ça peut être aussi changer une habitude quotidienne, même minuscule. Et ce geste symbolique dit va dire je ne suis pas condamné à reprendre ma vie exactement comme je l'ai laissé. Parce que chaque rentrée, c'est une chance de réinventer sa vie. Alors je vais vous raconter une petite histoire pour illustrer tout ça, à savoir la mienne. En story début août, je vous ai partagé que je partais en vacances et que peut-être que je vous ferai un petit récap de ce qui s'était passé. Et le voilà. Cette année, on manquait d'inspiration, surtout moi, pour les vacances. Alors on a réservé un peu au dernier moment quelques nuits pour un road trip direction l'Espagne et le Portugal. On avait à notre disposition en gros 15 jours. On a réservé 7 nuits et le reste, on allait un peu tester l'improvisation en fonction de nos envies. C'est quelque chose qui était très fort chez moi. Cette envie de laisser porter, fonction de nos envies, de la météo et de nos découvertes. En quelque sorte, on avait le billet à aller, mais pas de retour. Bon, alors déjà pour info, on est au mois d'août, mais il y a tellement d'offres sur le marché que clairement on peut trouver des très beaux lieux au dernier moment, à des prix parfois plus avantageux. Et donc ça, en plein mois d'août. Alors il s'est passé un truc Quand on est arrivé à Porto, et là j'ai compris que ma maison commençait à me parler. Oui, oui, oui. On est rentré dans une jolie galerie. J'ai été attirée immédiatement quand je suis rentrée par une illustration. Alors par la suite, je me suis rendue compte que c'était un original. Et cette illustration, je l'aurais certainement ramenée. à la maison si elle n'avait pas été trop chère. C'est un original, donc effectivement, les prix s'envolent assez rapidement. Donc, qu'est-ce qu'elle représentait, cette illustration ? C'était des très beaux aplats de couleurs chatoyants, dans les roses, les verts, les jaunes. Et en Ausha droite, on avait l'ombre d'une maison avec de la fumée qui sortait de la cheminée. Donc en premier lieu, c'est la couleur qui m'a attirée. Et la maison, puisque je suis un petit peu obsédée par les maisons quand même, mais c'est essentiellement la couleur, ces couleurs à la fois pastelles mais intenses qui m'ont appelée. Je me suis dit, tiens, si je dois en choisir une, ça va être celle-là. Et donc je vous rappelle, elle est joyeuse et rayonnante et on a une maison noire au milieu de ces couleurs. Gardez-le en mémoire. Un autre phénomène qui s'est produit pendant ce voyage, c'est quand on est arrivé à l'épuisement de nos nuits de l'aller, les sept premières nuits, j'ai une pensée qui a commencé à émerger en moi. Et cette pensée, c'est « je n'ai pas envie de rentrer » . Et ça, c'est monté crescendo, de plus en plus fort, plus la distance avec la maison, ma maison, diminuait. Et ça, c'est la toute première fois que j'ai ressenti ça. L'expérience, tout ça, tout ça a fait que bien sûr, entre l'illustration et ce sentiment qui émergeait en moi, j'ai tout de suite compris qu'il y avait un message en fait. Et le message c'était Gaëlle, il faut changer un truc. Et ta maison, balier pour rien. Si je résume en fait le message, je vais directement au message, je ne vous passe pas par les pérégrinations que j'ai pu prendre dans mon cerveau, dans mon corps et dans mes ressentis, mais en fait, la maison me hurlait à distance, « Sors de ta maison ! » Alors vous voyez le truc coloré, joyeux, attirant autour, et l'ombre de la maison noire. L'année dernière, pour plein de raisons, Bonne et mauvaise. Je restais beaucoup chez moi. J'y travaille, j'y dors, j'y vis, j'y réfléchis, j'y grandis. Bref, j'y fais ma vie. Et j'ai un peu figé tout ça. Aujourd'hui, j'ai besoin de mouvements, de liens, de me nourrir de l'extérieur. Alors ça ne veut pas dire que je vais déserter ma maison. Ou que tout ce que je vous raconte depuis des mois et des années est à mettre à la poubelle ? Preuve en est encore, la maison m'enseigne des choses. Mais je vais construire ma vie différemment, c'est tout. Et le mouvement va en faire partie. Le mouvement est la volonté d'aller explorer mes ombres d'ombre. Parce que comme tout le monde, j'ai des zones d'ombre et la maison noire vient symboliser pour moi, à mes yeux, ça. Donc qu'est-ce que j'ai fait en arrivant à la maison ? Parce qu'il a bien fallu rentrer à un moment donné. Donc arrivé à la maison, j'ai rangé, nettoyé, changé de place des meubles. Et vous savez quoi ? Comme toujours, moi ça m'a fait beaucoup de bien. Je me suis inscrite au Pilates, j'ai exploré la piste d'un club d'entreprise. En physique, j'ai pris des décisions professionnelles, j'ai mis du mouvement, et ça c'est que le début. La conclusion de la petite histoire que je viens de vous raconter, c'est que derrière le refus de rentrer, se cache souvent une invitation à vivre plus alignée, plus vraie, plus vivante. Et si ça résonne pour vous, si vous sentez que rentrer à la maison est parfois difficile, c'est tout simplement peut-être le signe qu'il est temps d'ouvrir un nouvel espace de dialogue avec votre lieu de vie. Et c'est exactement ce que j'ai souhaité proposer avec le journal intime de ma maison, Ma Maison Intérieure. C'est une façon douce, sensible, introspective de... Posez des mots sur ce que vous vivez avec votre maison, et donc avec votre vie. Et d'ailleurs, j'ai reçu cet été un message qui m'a fait vraiment chaud au cœur et que je voulais vous partager. C'est un message d'une personne qui a commencé ce chemin avec le journal intime de ma maison. Je vous la cite. Bonjour Gaëlle, je suis plongée dans le journal intime de ma maison depuis lundi. Merveilleuse odyssée. Merci pour cette magnifique aventure intérieure. Je me rends compte que j'ai toujours été sensible aux maisons rencontrées lors de mes pérégrinations. Souvent, je me choisis une maison et je m'y vois vivre. Pourtant, jamais je n'avais imaginé cette possibilité d'un voyage intérieur qui viendrait dévoiler ce qui se trame au plus profond de nous. Votre accompagnement avec ce livret, les audios et les suggestions de ressources est d'une grande richesse. Il est aussi tout en délicatesse. Bon dimanche, il est temps pour moi de reprendre le chemin de ma maison intérieure. Voilà, ce sont ces petites ouvertures qui me touchent profondément, parce qu'en osant regarder votre maison autrement, on va découvrir aussi de nouvelles façons d'habiter notre vie. Donc, si vous voulez commencer cette exploration dans les prochains jours, les prochaines semaines, Vous retrouverez toutes les informations concernant le journal intime de ma maison, ma maison intérieure, dans les notes de l'épisode. Et je vous rappelle que chacun de ces tomes sur la maison intérieure est accompagné d'une petite maison façonnée à la main par Yves Gatet qui va venir symboliser tout le travail que vous allez faire grâce à cette odyssée, comme le dit... la personne qui m'a envoyé ce gentil message. Alors, moi je vous invite à prendre soin de vos lieux, et de vous, à travers eux. En attendant, je vous dis à très bientôt, pour de nouvelles aventures.

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Il y a des moments où l’on n’a pas envie de rentrer chez soi après les vacances.
Et si ce n’était pas seulement la fin de l’été ou la reprise du quotidien qui pesaient, mais quelque chose de plus profond ?
Parce que la maison n’est jamais neutre : elle reflète notre vie.

Dans cet épisode, j’explore ce que signifie ce malaise du retour, l’envie de fuir, parfois la colère tournée vers la maison… alors que ce sont souvent des signaux intérieurs. Ne pas vouloir rentrer, c’est peut-être entendre l’appel d’une vie qui demande à être réajustée, transformée.


Je partage aussi une expérience personnelle vécue cet été, et un témoignage touchant d’une personne qui a commencé le Journal intime de ma maison – Ma maison intérieure.


🎧 Si rentrer chez vous vous semble parfois lourd, cet épisode pourrait être une invitation à regarder autrement votre maison… et votre vie.


Retrouve ici le journal intime de ma maison - Ma maison intérieure. Et si tu as des questions, n'hésite pas à m'écrire en MP sur instagram ou à bonjour@maisonconquete.fr


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai pas envie d'entrer à la maison. Il y a ce moment particulier, à la fin des vacances, la valise est posée dans l'entrée, le sable s'échappe encore de nos sandales, et pourtant, quelque chose en nous résiste. On n'a pas envie d'entrer. On traîne, on prolonge le voyage, on retarde l'instant. Ce n'est pas seulement la fin de l'été ou la reprise du quotidien, c'est bien plus profond que ça. Parce que la maison n'est pas neutre. Elles reflètent notre vie. Et comme l'écrivait Gaston Bachelard, ta maison, c'est un coffre de rêves. Alors, si nous n'avons pas envie d'y rentrer, c'est peut-être que nos rêves n'y trouvent plus leur place. Parfois, on croit que c'est la maison qui est responsable. Elle est encombrée, mal rangée, plus à notre goût. On croit que c'est elle qui nous met en colère. Mais en réalité, cette colère vient de plus loin. Elle émerge en nous comme un signal. Le malaise ne dit pas « ta maison est foutive » , il dit « regarde ta vie, il y a quelque chose qui demande à être transformé » . Et alors, parfois, surgit l'envie de fuir, de tout quitter, de changer de maison, de changer de vie, partir ailleurs. Cette impulsion peut être forte, presque enivrée, mais fuir n'est pas toujours la solution. Car si nous partons sans regarder en face ce qui gronde en nous, nous risquons de retrouver la même fatigue, la même lassitude, mais ailleurs. La psychologie environnementale nous montre combien notre espace influence nos émotions, notre énergie, notre créativité. Mais l'inverse est aussi vrai. Ce que nous vivons à l'intérieur colore notre regard sur la maison. Et ne pas vouloir rentrer chez soi, c'est souvent ne pas vouloir reprendre cette vie-là telle qu'elle est. aujourd'hui. Alors plutôt que de rejeter la faute la maison ou de céder à l'envie de tout plaquer, on peut accueillir ce signal. On peut s'arrêter et se demander qu'est-ce que je redoute vraiment en rentrant ? Est-ce que ça émerge dans une pièce particulière de la maison, une pièce qui m'étouffe ? Laquelle ? Et qu'est-ce qu'elle symbolise pour moi ? Est-ce que c'est une attitude qui m'alourdit ? Un rythme qui ne me correspond plus ? Regarder en face cette colère, cette envie de fuir, c'est déjà commencer à se réajuster. Et parfois, ce n'est pas un grand bouleversement qui est nécessaire, mais un petit pas. Comme dépasser un meuble, vider un coin saturé dans la maison, pour laisser de l'espace à ce qui ne demande qu'à émerger. Ça peut être aussi rapporter une odeur ou une couleur des vacances. Alors moi, par exemple, c'est la céramique. De tous mes voyages, je ramène une tasse pour pouvoir boire mon café connecté à tel ou tel voyage. Et tous les matins, je choisis ma tasse en conscience pour me dire, tiens, aujourd'hui, je vais à Porto, je vais à Los Angeles. C'est vraiment mon petit rituel du matin. Ça peut être aussi changer une habitude quotidienne, même minuscule. Et ce geste symbolique dit va dire je ne suis pas condamné à reprendre ma vie exactement comme je l'ai laissé. Parce que chaque rentrée, c'est une chance de réinventer sa vie. Alors je vais vous raconter une petite histoire pour illustrer tout ça, à savoir la mienne. En story début août, je vous ai partagé que je partais en vacances et que peut-être que je vous ferai un petit récap de ce qui s'était passé. Et le voilà. Cette année, on manquait d'inspiration, surtout moi, pour les vacances. Alors on a réservé un peu au dernier moment quelques nuits pour un road trip direction l'Espagne et le Portugal. On avait à notre disposition en gros 15 jours. On a réservé 7 nuits et le reste, on allait un peu tester l'improvisation en fonction de nos envies. C'est quelque chose qui était très fort chez moi. Cette envie de laisser porter, fonction de nos envies, de la météo et de nos découvertes. En quelque sorte, on avait le billet à aller, mais pas de retour. Bon, alors déjà pour info, on est au mois d'août, mais il y a tellement d'offres sur le marché que clairement on peut trouver des très beaux lieux au dernier moment, à des prix parfois plus avantageux. Et donc ça, en plein mois d'août. Alors il s'est passé un truc Quand on est arrivé à Porto, et là j'ai compris que ma maison commençait à me parler. Oui, oui, oui. On est rentré dans une jolie galerie. J'ai été attirée immédiatement quand je suis rentrée par une illustration. Alors par la suite, je me suis rendue compte que c'était un original. Et cette illustration, je l'aurais certainement ramenée. à la maison si elle n'avait pas été trop chère. C'est un original, donc effectivement, les prix s'envolent assez rapidement. Donc, qu'est-ce qu'elle représentait, cette illustration ? C'était des très beaux aplats de couleurs chatoyants, dans les roses, les verts, les jaunes. Et en Ausha droite, on avait l'ombre d'une maison avec de la fumée qui sortait de la cheminée. Donc en premier lieu, c'est la couleur qui m'a attirée. Et la maison, puisque je suis un petit peu obsédée par les maisons quand même, mais c'est essentiellement la couleur, ces couleurs à la fois pastelles mais intenses qui m'ont appelée. Je me suis dit, tiens, si je dois en choisir une, ça va être celle-là. Et donc je vous rappelle, elle est joyeuse et rayonnante et on a une maison noire au milieu de ces couleurs. Gardez-le en mémoire. Un autre phénomène qui s'est produit pendant ce voyage, c'est quand on est arrivé à l'épuisement de nos nuits de l'aller, les sept premières nuits, j'ai une pensée qui a commencé à émerger en moi. Et cette pensée, c'est « je n'ai pas envie de rentrer » . Et ça, c'est monté crescendo, de plus en plus fort, plus la distance avec la maison, ma maison, diminuait. Et ça, c'est la toute première fois que j'ai ressenti ça. L'expérience, tout ça, tout ça a fait que bien sûr, entre l'illustration et ce sentiment qui émergeait en moi, j'ai tout de suite compris qu'il y avait un message en fait. Et le message c'était Gaëlle, il faut changer un truc. Et ta maison, balier pour rien. Si je résume en fait le message, je vais directement au message, je ne vous passe pas par les pérégrinations que j'ai pu prendre dans mon cerveau, dans mon corps et dans mes ressentis, mais en fait, la maison me hurlait à distance, « Sors de ta maison ! » Alors vous voyez le truc coloré, joyeux, attirant autour, et l'ombre de la maison noire. L'année dernière, pour plein de raisons, Bonne et mauvaise. Je restais beaucoup chez moi. J'y travaille, j'y dors, j'y vis, j'y réfléchis, j'y grandis. Bref, j'y fais ma vie. Et j'ai un peu figé tout ça. Aujourd'hui, j'ai besoin de mouvements, de liens, de me nourrir de l'extérieur. Alors ça ne veut pas dire que je vais déserter ma maison. Ou que tout ce que je vous raconte depuis des mois et des années est à mettre à la poubelle ? Preuve en est encore, la maison m'enseigne des choses. Mais je vais construire ma vie différemment, c'est tout. Et le mouvement va en faire partie. Le mouvement est la volonté d'aller explorer mes ombres d'ombre. Parce que comme tout le monde, j'ai des zones d'ombre et la maison noire vient symboliser pour moi, à mes yeux, ça. Donc qu'est-ce que j'ai fait en arrivant à la maison ? Parce qu'il a bien fallu rentrer à un moment donné. Donc arrivé à la maison, j'ai rangé, nettoyé, changé de place des meubles. Et vous savez quoi ? Comme toujours, moi ça m'a fait beaucoup de bien. Je me suis inscrite au Pilates, j'ai exploré la piste d'un club d'entreprise. En physique, j'ai pris des décisions professionnelles, j'ai mis du mouvement, et ça c'est que le début. La conclusion de la petite histoire que je viens de vous raconter, c'est que derrière le refus de rentrer, se cache souvent une invitation à vivre plus alignée, plus vraie, plus vivante. Et si ça résonne pour vous, si vous sentez que rentrer à la maison est parfois difficile, c'est tout simplement peut-être le signe qu'il est temps d'ouvrir un nouvel espace de dialogue avec votre lieu de vie. Et c'est exactement ce que j'ai souhaité proposer avec le journal intime de ma maison, Ma Maison Intérieure. C'est une façon douce, sensible, introspective de... Posez des mots sur ce que vous vivez avec votre maison, et donc avec votre vie. Et d'ailleurs, j'ai reçu cet été un message qui m'a fait vraiment chaud au cœur et que je voulais vous partager. C'est un message d'une personne qui a commencé ce chemin avec le journal intime de ma maison. Je vous la cite. Bonjour Gaëlle, je suis plongée dans le journal intime de ma maison depuis lundi. Merveilleuse odyssée. Merci pour cette magnifique aventure intérieure. Je me rends compte que j'ai toujours été sensible aux maisons rencontrées lors de mes pérégrinations. Souvent, je me choisis une maison et je m'y vois vivre. Pourtant, jamais je n'avais imaginé cette possibilité d'un voyage intérieur qui viendrait dévoiler ce qui se trame au plus profond de nous. Votre accompagnement avec ce livret, les audios et les suggestions de ressources est d'une grande richesse. Il est aussi tout en délicatesse. Bon dimanche, il est temps pour moi de reprendre le chemin de ma maison intérieure. Voilà, ce sont ces petites ouvertures qui me touchent profondément, parce qu'en osant regarder votre maison autrement, on va découvrir aussi de nouvelles façons d'habiter notre vie. Donc, si vous voulez commencer cette exploration dans les prochains jours, les prochaines semaines, Vous retrouverez toutes les informations concernant le journal intime de ma maison, ma maison intérieure, dans les notes de l'épisode. Et je vous rappelle que chacun de ces tomes sur la maison intérieure est accompagné d'une petite maison façonnée à la main par Yves Gatet qui va venir symboliser tout le travail que vous allez faire grâce à cette odyssée, comme le dit... la personne qui m'a envoyé ce gentil message. Alors, moi je vous invite à prendre soin de vos lieux, et de vous, à travers eux. En attendant, je vous dis à très bientôt, pour de nouvelles aventures.

Description

Il y a des moments où l’on n’a pas envie de rentrer chez soi après les vacances.
Et si ce n’était pas seulement la fin de l’été ou la reprise du quotidien qui pesaient, mais quelque chose de plus profond ?
Parce que la maison n’est jamais neutre : elle reflète notre vie.

Dans cet épisode, j’explore ce que signifie ce malaise du retour, l’envie de fuir, parfois la colère tournée vers la maison… alors que ce sont souvent des signaux intérieurs. Ne pas vouloir rentrer, c’est peut-être entendre l’appel d’une vie qui demande à être réajustée, transformée.


Je partage aussi une expérience personnelle vécue cet été, et un témoignage touchant d’une personne qui a commencé le Journal intime de ma maison – Ma maison intérieure.


🎧 Si rentrer chez vous vous semble parfois lourd, cet épisode pourrait être une invitation à regarder autrement votre maison… et votre vie.


Retrouve ici le journal intime de ma maison - Ma maison intérieure. Et si tu as des questions, n'hésite pas à m'écrire en MP sur instagram ou à bonjour@maisonconquete.fr


Bonne écoute


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    J'ai pas envie d'entrer à la maison. Il y a ce moment particulier, à la fin des vacances, la valise est posée dans l'entrée, le sable s'échappe encore de nos sandales, et pourtant, quelque chose en nous résiste. On n'a pas envie d'entrer. On traîne, on prolonge le voyage, on retarde l'instant. Ce n'est pas seulement la fin de l'été ou la reprise du quotidien, c'est bien plus profond que ça. Parce que la maison n'est pas neutre. Elles reflètent notre vie. Et comme l'écrivait Gaston Bachelard, ta maison, c'est un coffre de rêves. Alors, si nous n'avons pas envie d'y rentrer, c'est peut-être que nos rêves n'y trouvent plus leur place. Parfois, on croit que c'est la maison qui est responsable. Elle est encombrée, mal rangée, plus à notre goût. On croit que c'est elle qui nous met en colère. Mais en réalité, cette colère vient de plus loin. Elle émerge en nous comme un signal. Le malaise ne dit pas « ta maison est foutive » , il dit « regarde ta vie, il y a quelque chose qui demande à être transformé » . Et alors, parfois, surgit l'envie de fuir, de tout quitter, de changer de maison, de changer de vie, partir ailleurs. Cette impulsion peut être forte, presque enivrée, mais fuir n'est pas toujours la solution. Car si nous partons sans regarder en face ce qui gronde en nous, nous risquons de retrouver la même fatigue, la même lassitude, mais ailleurs. La psychologie environnementale nous montre combien notre espace influence nos émotions, notre énergie, notre créativité. Mais l'inverse est aussi vrai. Ce que nous vivons à l'intérieur colore notre regard sur la maison. Et ne pas vouloir rentrer chez soi, c'est souvent ne pas vouloir reprendre cette vie-là telle qu'elle est. aujourd'hui. Alors plutôt que de rejeter la faute la maison ou de céder à l'envie de tout plaquer, on peut accueillir ce signal. On peut s'arrêter et se demander qu'est-ce que je redoute vraiment en rentrant ? Est-ce que ça émerge dans une pièce particulière de la maison, une pièce qui m'étouffe ? Laquelle ? Et qu'est-ce qu'elle symbolise pour moi ? Est-ce que c'est une attitude qui m'alourdit ? Un rythme qui ne me correspond plus ? Regarder en face cette colère, cette envie de fuir, c'est déjà commencer à se réajuster. Et parfois, ce n'est pas un grand bouleversement qui est nécessaire, mais un petit pas. Comme dépasser un meuble, vider un coin saturé dans la maison, pour laisser de l'espace à ce qui ne demande qu'à émerger. Ça peut être aussi rapporter une odeur ou une couleur des vacances. Alors moi, par exemple, c'est la céramique. De tous mes voyages, je ramène une tasse pour pouvoir boire mon café connecté à tel ou tel voyage. Et tous les matins, je choisis ma tasse en conscience pour me dire, tiens, aujourd'hui, je vais à Porto, je vais à Los Angeles. C'est vraiment mon petit rituel du matin. Ça peut être aussi changer une habitude quotidienne, même minuscule. Et ce geste symbolique dit va dire je ne suis pas condamné à reprendre ma vie exactement comme je l'ai laissé. Parce que chaque rentrée, c'est une chance de réinventer sa vie. Alors je vais vous raconter une petite histoire pour illustrer tout ça, à savoir la mienne. En story début août, je vous ai partagé que je partais en vacances et que peut-être que je vous ferai un petit récap de ce qui s'était passé. Et le voilà. Cette année, on manquait d'inspiration, surtout moi, pour les vacances. Alors on a réservé un peu au dernier moment quelques nuits pour un road trip direction l'Espagne et le Portugal. On avait à notre disposition en gros 15 jours. On a réservé 7 nuits et le reste, on allait un peu tester l'improvisation en fonction de nos envies. C'est quelque chose qui était très fort chez moi. Cette envie de laisser porter, fonction de nos envies, de la météo et de nos découvertes. En quelque sorte, on avait le billet à aller, mais pas de retour. Bon, alors déjà pour info, on est au mois d'août, mais il y a tellement d'offres sur le marché que clairement on peut trouver des très beaux lieux au dernier moment, à des prix parfois plus avantageux. Et donc ça, en plein mois d'août. Alors il s'est passé un truc Quand on est arrivé à Porto, et là j'ai compris que ma maison commençait à me parler. Oui, oui, oui. On est rentré dans une jolie galerie. J'ai été attirée immédiatement quand je suis rentrée par une illustration. Alors par la suite, je me suis rendue compte que c'était un original. Et cette illustration, je l'aurais certainement ramenée. à la maison si elle n'avait pas été trop chère. C'est un original, donc effectivement, les prix s'envolent assez rapidement. Donc, qu'est-ce qu'elle représentait, cette illustration ? C'était des très beaux aplats de couleurs chatoyants, dans les roses, les verts, les jaunes. Et en Ausha droite, on avait l'ombre d'une maison avec de la fumée qui sortait de la cheminée. Donc en premier lieu, c'est la couleur qui m'a attirée. Et la maison, puisque je suis un petit peu obsédée par les maisons quand même, mais c'est essentiellement la couleur, ces couleurs à la fois pastelles mais intenses qui m'ont appelée. Je me suis dit, tiens, si je dois en choisir une, ça va être celle-là. Et donc je vous rappelle, elle est joyeuse et rayonnante et on a une maison noire au milieu de ces couleurs. Gardez-le en mémoire. Un autre phénomène qui s'est produit pendant ce voyage, c'est quand on est arrivé à l'épuisement de nos nuits de l'aller, les sept premières nuits, j'ai une pensée qui a commencé à émerger en moi. Et cette pensée, c'est « je n'ai pas envie de rentrer » . Et ça, c'est monté crescendo, de plus en plus fort, plus la distance avec la maison, ma maison, diminuait. Et ça, c'est la toute première fois que j'ai ressenti ça. L'expérience, tout ça, tout ça a fait que bien sûr, entre l'illustration et ce sentiment qui émergeait en moi, j'ai tout de suite compris qu'il y avait un message en fait. Et le message c'était Gaëlle, il faut changer un truc. Et ta maison, balier pour rien. Si je résume en fait le message, je vais directement au message, je ne vous passe pas par les pérégrinations que j'ai pu prendre dans mon cerveau, dans mon corps et dans mes ressentis, mais en fait, la maison me hurlait à distance, « Sors de ta maison ! » Alors vous voyez le truc coloré, joyeux, attirant autour, et l'ombre de la maison noire. L'année dernière, pour plein de raisons, Bonne et mauvaise. Je restais beaucoup chez moi. J'y travaille, j'y dors, j'y vis, j'y réfléchis, j'y grandis. Bref, j'y fais ma vie. Et j'ai un peu figé tout ça. Aujourd'hui, j'ai besoin de mouvements, de liens, de me nourrir de l'extérieur. Alors ça ne veut pas dire que je vais déserter ma maison. Ou que tout ce que je vous raconte depuis des mois et des années est à mettre à la poubelle ? Preuve en est encore, la maison m'enseigne des choses. Mais je vais construire ma vie différemment, c'est tout. Et le mouvement va en faire partie. Le mouvement est la volonté d'aller explorer mes ombres d'ombre. Parce que comme tout le monde, j'ai des zones d'ombre et la maison noire vient symboliser pour moi, à mes yeux, ça. Donc qu'est-ce que j'ai fait en arrivant à la maison ? Parce qu'il a bien fallu rentrer à un moment donné. Donc arrivé à la maison, j'ai rangé, nettoyé, changé de place des meubles. Et vous savez quoi ? Comme toujours, moi ça m'a fait beaucoup de bien. Je me suis inscrite au Pilates, j'ai exploré la piste d'un club d'entreprise. En physique, j'ai pris des décisions professionnelles, j'ai mis du mouvement, et ça c'est que le début. La conclusion de la petite histoire que je viens de vous raconter, c'est que derrière le refus de rentrer, se cache souvent une invitation à vivre plus alignée, plus vraie, plus vivante. Et si ça résonne pour vous, si vous sentez que rentrer à la maison est parfois difficile, c'est tout simplement peut-être le signe qu'il est temps d'ouvrir un nouvel espace de dialogue avec votre lieu de vie. Et c'est exactement ce que j'ai souhaité proposer avec le journal intime de ma maison, Ma Maison Intérieure. C'est une façon douce, sensible, introspective de... Posez des mots sur ce que vous vivez avec votre maison, et donc avec votre vie. Et d'ailleurs, j'ai reçu cet été un message qui m'a fait vraiment chaud au cœur et que je voulais vous partager. C'est un message d'une personne qui a commencé ce chemin avec le journal intime de ma maison. Je vous la cite. Bonjour Gaëlle, je suis plongée dans le journal intime de ma maison depuis lundi. Merveilleuse odyssée. Merci pour cette magnifique aventure intérieure. Je me rends compte que j'ai toujours été sensible aux maisons rencontrées lors de mes pérégrinations. Souvent, je me choisis une maison et je m'y vois vivre. Pourtant, jamais je n'avais imaginé cette possibilité d'un voyage intérieur qui viendrait dévoiler ce qui se trame au plus profond de nous. Votre accompagnement avec ce livret, les audios et les suggestions de ressources est d'une grande richesse. Il est aussi tout en délicatesse. Bon dimanche, il est temps pour moi de reprendre le chemin de ma maison intérieure. Voilà, ce sont ces petites ouvertures qui me touchent profondément, parce qu'en osant regarder votre maison autrement, on va découvrir aussi de nouvelles façons d'habiter notre vie. Donc, si vous voulez commencer cette exploration dans les prochains jours, les prochaines semaines, Vous retrouverez toutes les informations concernant le journal intime de ma maison, ma maison intérieure, dans les notes de l'épisode. Et je vous rappelle que chacun de ces tomes sur la maison intérieure est accompagné d'une petite maison façonnée à la main par Yves Gatet qui va venir symboliser tout le travail que vous allez faire grâce à cette odyssée, comme le dit... la personne qui m'a envoyé ce gentil message. Alors, moi je vous invite à prendre soin de vos lieux, et de vous, à travers eux. En attendant, je vous dis à très bientôt, pour de nouvelles aventures.

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