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Maison Conquête

Ma Maison Intérieure

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09min |09/07/2025
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Description

Et si nous habitions davantage ce qui se passe en nous ?


Dans cet épisode, je vous propose un voyage au cœur de notre maison intérieure : ce lieu symbolique et sensible qui reflète nos besoins profonds, nos ressources oubliées, nos transformations silencieuses.

Je partage ce que cette notion signifie pour moi, avec des images, des ressentis… mais aussi un passage très personnel sur une pièce que j’ai décidé de fermer, et une autre que j’ai enfin rouverte.


Une traversée intime, nourrie d’un voyage inspirant vers les maisons de Georges Sand, Rosa Bonheur et Colette, trois femmes qui ont incarné, chacune à leur manière, une liberté habitée.


En seconde partie, je vous présente le Volume 2 du Journal Intime de la Maison – Ma maison intérieure, un carnet pour vous accompagner dans ce retour à vous.

✨ Et pour celles qui écouteront jusqu’au bout… un petit cadeau s’est glissé dans l’épisode.


Pour découvrir les journaux intimes de ma maison, c'est par ici : boutique


Je reste à votre disposition pour toutes vos questions à bonjour@maisonconquete.fr


A très vite


Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast. Je suis Gaëlle Dumoura et je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode un peu particulier. Un épisode qui commence à l'intérieur, tout à l'intérieur, et qui, comme souvent ici, passe par la maison. Mais cette fois, il ne s'agit pas de la maison dans laquelle vous vivez, pas de la cuisine, du salon ou de la pièce oubliée. Non, non. Aujourd'hui, je vous propose un détour par votre maison. intérieure, celle que vous portez en vous même sans y penser, celle qui se transforme sans que vous la touchiez, celle qui peut être habitée ou désertée. La maison intérieure n'est pas une idée vague ou un concept spirituel abstrait, c'est un espace imaginaire mais très réel. C'est une géographie personnelle et symbolique. dans laquelle se déposent nos émotions, nos élans, nos résistances. C'est ce qui nous tient debout quand tout dehors vacille. Et c'est aussi ce qui se fissure en silence quand on vit à côté de soi. Alors certaines femmes portent en elles une maison trop pleine, pleine de tâches, de charges mentales, d'exigences, de souvenirs qu'elles n'ont pas choisis. D'autres peuvent avoir une maison vide, déserte, non habitée. silencieuse à l'excès. Parfois c'est une maison en travaux, en friche. Parfois c'est une maison à l'arrêt. Notre maison intérieure, c'est le reflet de nos besoins profonds. Ceux qu'on n'exprime pas toujours, ou qu'on ne s'autorise pas. C'est l'endroit en nous où se logent nos ressources, nos élans, nos forces, même fatiguées. C'est aussi le lieu de nos transformations. Ceux qu'on perd, ceux qui meurent, ceux qui naient. Alors on peut s'y sentir étrangère, comme une invitée dans sa propre vie. On peut s'y sentir enfermée, sans clé. Ou au contraire, dans un espace sans mur, sans repère, où plus rien ne tient. Alors certaines femmes m'ont dit, j'ai souvent eu l'image d'un couloir vide ou d'un grenier dans lequel j'aurais empilé, sans le trier, tout ce que j'avais vécu. Il y avait des objets précieux, des souvenirs tendres, mais aussi des cartons lourds, qui n'étaient même pas à moi. D'autres femmes me parlent d'un jardin intérieur qu'elles n'ont plus arrosé depuis fort longtemps, ou bien d'un feu qui s'est éteint, faute de souffle. Notre maison intérieure, elle est à la fois métaphorique et très physique, on la ressent dans notre corps. Quand elle est encombrée, on étouffe. Quand elle est absente, on se perd. Quand elle est trop habitée par les autres, on s'efface. Alors ce retour à la maison intérieure n'est pas un luxe. C'est un passage nécessaire, souvent oublié dans nos vies pressées. Ce n'est pas une injonction à méditer, ni un appel à tout transformer. C'est une invitation. à regarder en soi avec honnêteté et douceur, à ouvrir doucement des portes qu'on avait peut-être fermées depuis longtemps, à entrer dans des pièces en soi qu'on avait abandonnées. Et parfois, pour oser ce retour, il faut des éclaireuses. D'ailleurs, j'aimerais partager quelque chose de plus personnel. Il y a deux pièces très importantes dans ma... propre maison intérieure. L'une d'elles, je l'ai très récemment fermée. C'est une pièce liée à la colère. Une colère nourrie au fil du temps à l'égard du père de mes enfants. J'ai travaillé longuement autour de cette colère, en thérapie, dans mes écritures, dans des actes posés. Et lundi dernier, il y a eu un point final symbolique. J'ai pu Merci. devant le juge, exprimer ce que je ressentais, ma vérité, ma manière de voir les choses. Je ne sais pas si cela a été compris, mais en tous les cas, cela a été entendu. Et c'est cela que j'attendais profondément et depuis longtemps. À la suite de cette étape, j'ai pris la décision intérieure de fermer cette pièce et de jeter la clé. Alors pas dans une volonté d'oubli. mais plutôt dans un désir de transformation. Et cette transformation... Elle a pris la forme d'un voyage, d'un voyage en solitaire vers trois femmes qui pour moi incarnent une force libre, une forme d'ancrage créatif et surtout une indépendance radicale. Ces trois femmes ce sont Rosa Bonheur, Georges Sand et Colette. Et en partant à la rencontre de leur maison, j'ai aussi rouvert une autre pièce en moi. Une pièce que je n'avais pas visitée depuis longtemps, c'est celle de ma solitude choisie. Ce besoin de retrait, d'espace à moi, de lenteur, que je retrouve en voyageant seule, c'est un pilier essentiel de ma maison intérieure. Et accessoirement, c'est aussi l'occasion d'enregistrer des podcasts que j'espère qui m'en plairont et que vous retrouverez bientôt ici. Alors ce qui m'a interpellée dans ces maisons, c'est que dans chacune d'elles, j'ai senti une maison intérieure incarnée. Quelque chose de profondément aligné entre l'espace vécu et l'espace ressenti. Un enracinement, un choix d'habiter sa vie selon ses propres règles. Et je me suis dit, c'est ça aussi que j'ai voulu transmettre dans le carnet. Non, pas leur vie, mais cette possibilité offerte à chaque femme de revenir à sa propre maison intérieure. Et de s'y sentir légitime, de la réaménager à sa manière, de l'investir comme un espace de création, de repos ou de renaissance. Alors c'est pour accompagner ce retour-là que j'ai créé le deuxième volume du journal intime de ma maison. Et il s'appelle tout simplement « Ma maison intérieure » . Ce n'est pas un carnet pour poser des objectifs, c'est un carnet pour se relier à soi, pour explorer, pour ressentir. Et je l'ai conçu comme un voyage en trois étapes. Écouter ses besoins profonds, reconnaître ses ressources, accueillir ses transformations. Et chaque étape est accompagnée d'une explication, d'une question centrale, d'un exercice d'écriture introspective et d'un geste symbolique. Et pour accompagner ce chemin, j'ai enregistré des audios méditatifs et constitué aussi une bibliothèque de ressources, comme des respirations, des ambiances, des passages. Ce carnet est accompagné d'un carnet vierge. Lignée, illustrée par Fanny Menoré. Ses dessins insensibles, presque oniriques, prolongent la démarche. Il y a aussi dans la boutique les collages originaux qu'elle a réalisés, des maisons libres comme des vacances symboliques, et les petites maisons en céramique divgatées, qui sont des minuscules talismans à garder près de soi. Et tout cela, je l'appelle les maisons gris-gris. Alors, si vous ressentez que c'est le moment pour vous de revenir à votre maison intérieure, eh bien ce carnet est là, comme un allié. Et sachez que j'ai eu envie de glisser un petit geste pour celles qui écouteront cet épisode jusqu'au bout. Si vous commandez un des deux volumes du journal intime de ma maison, ou le pack qui comprend les deux volumes, d'ici le 14 juillet, et que vous entrez le code podcast, bénéficiez d'une réduction supplémentaire de 10%. Je rappelle, le code est valable jusqu'au 14 juillet seulement. Alors rendez-vous dans la boutique maisonconquête.fr et si vous avez envie de partager ce que vous traversez, ce que vous découvrez en vous, je serai très touchée de vous lire. Merci pour votre écoute et merci d'habiter ces espaces visibles ou invisibles. Et comme toujours, prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

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Et si nous habitions davantage ce qui se passe en nous ?


Dans cet épisode, je vous propose un voyage au cœur de notre maison intérieure : ce lieu symbolique et sensible qui reflète nos besoins profonds, nos ressources oubliées, nos transformations silencieuses.

Je partage ce que cette notion signifie pour moi, avec des images, des ressentis… mais aussi un passage très personnel sur une pièce que j’ai décidé de fermer, et une autre que j’ai enfin rouverte.


Une traversée intime, nourrie d’un voyage inspirant vers les maisons de Georges Sand, Rosa Bonheur et Colette, trois femmes qui ont incarné, chacune à leur manière, une liberté habitée.


En seconde partie, je vous présente le Volume 2 du Journal Intime de la Maison – Ma maison intérieure, un carnet pour vous accompagner dans ce retour à vous.

✨ Et pour celles qui écouteront jusqu’au bout… un petit cadeau s’est glissé dans l’épisode.


Pour découvrir les journaux intimes de ma maison, c'est par ici : boutique


Je reste à votre disposition pour toutes vos questions à bonjour@maisonconquete.fr


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Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast. Je suis Gaëlle Dumoura et je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode un peu particulier. Un épisode qui commence à l'intérieur, tout à l'intérieur, et qui, comme souvent ici, passe par la maison. Mais cette fois, il ne s'agit pas de la maison dans laquelle vous vivez, pas de la cuisine, du salon ou de la pièce oubliée. Non, non. Aujourd'hui, je vous propose un détour par votre maison. intérieure, celle que vous portez en vous même sans y penser, celle qui se transforme sans que vous la touchiez, celle qui peut être habitée ou désertée. La maison intérieure n'est pas une idée vague ou un concept spirituel abstrait, c'est un espace imaginaire mais très réel. C'est une géographie personnelle et symbolique. dans laquelle se déposent nos émotions, nos élans, nos résistances. C'est ce qui nous tient debout quand tout dehors vacille. Et c'est aussi ce qui se fissure en silence quand on vit à côté de soi. Alors certaines femmes portent en elles une maison trop pleine, pleine de tâches, de charges mentales, d'exigences, de souvenirs qu'elles n'ont pas choisis. D'autres peuvent avoir une maison vide, déserte, non habitée. silencieuse à l'excès. Parfois c'est une maison en travaux, en friche. Parfois c'est une maison à l'arrêt. Notre maison intérieure, c'est le reflet de nos besoins profonds. Ceux qu'on n'exprime pas toujours, ou qu'on ne s'autorise pas. C'est l'endroit en nous où se logent nos ressources, nos élans, nos forces, même fatiguées. C'est aussi le lieu de nos transformations. Ceux qu'on perd, ceux qui meurent, ceux qui naient. Alors on peut s'y sentir étrangère, comme une invitée dans sa propre vie. On peut s'y sentir enfermée, sans clé. Ou au contraire, dans un espace sans mur, sans repère, où plus rien ne tient. Alors certaines femmes m'ont dit, j'ai souvent eu l'image d'un couloir vide ou d'un grenier dans lequel j'aurais empilé, sans le trier, tout ce que j'avais vécu. Il y avait des objets précieux, des souvenirs tendres, mais aussi des cartons lourds, qui n'étaient même pas à moi. D'autres femmes me parlent d'un jardin intérieur qu'elles n'ont plus arrosé depuis fort longtemps, ou bien d'un feu qui s'est éteint, faute de souffle. Notre maison intérieure, elle est à la fois métaphorique et très physique, on la ressent dans notre corps. Quand elle est encombrée, on étouffe. Quand elle est absente, on se perd. Quand elle est trop habitée par les autres, on s'efface. Alors ce retour à la maison intérieure n'est pas un luxe. C'est un passage nécessaire, souvent oublié dans nos vies pressées. Ce n'est pas une injonction à méditer, ni un appel à tout transformer. C'est une invitation. à regarder en soi avec honnêteté et douceur, à ouvrir doucement des portes qu'on avait peut-être fermées depuis longtemps, à entrer dans des pièces en soi qu'on avait abandonnées. Et parfois, pour oser ce retour, il faut des éclaireuses. D'ailleurs, j'aimerais partager quelque chose de plus personnel. Il y a deux pièces très importantes dans ma... propre maison intérieure. L'une d'elles, je l'ai très récemment fermée. C'est une pièce liée à la colère. Une colère nourrie au fil du temps à l'égard du père de mes enfants. J'ai travaillé longuement autour de cette colère, en thérapie, dans mes écritures, dans des actes posés. Et lundi dernier, il y a eu un point final symbolique. J'ai pu Merci. devant le juge, exprimer ce que je ressentais, ma vérité, ma manière de voir les choses. Je ne sais pas si cela a été compris, mais en tous les cas, cela a été entendu. Et c'est cela que j'attendais profondément et depuis longtemps. À la suite de cette étape, j'ai pris la décision intérieure de fermer cette pièce et de jeter la clé. Alors pas dans une volonté d'oubli. mais plutôt dans un désir de transformation. Et cette transformation... Elle a pris la forme d'un voyage, d'un voyage en solitaire vers trois femmes qui pour moi incarnent une force libre, une forme d'ancrage créatif et surtout une indépendance radicale. Ces trois femmes ce sont Rosa Bonheur, Georges Sand et Colette. Et en partant à la rencontre de leur maison, j'ai aussi rouvert une autre pièce en moi. Une pièce que je n'avais pas visitée depuis longtemps, c'est celle de ma solitude choisie. Ce besoin de retrait, d'espace à moi, de lenteur, que je retrouve en voyageant seule, c'est un pilier essentiel de ma maison intérieure. Et accessoirement, c'est aussi l'occasion d'enregistrer des podcasts que j'espère qui m'en plairont et que vous retrouverez bientôt ici. Alors ce qui m'a interpellée dans ces maisons, c'est que dans chacune d'elles, j'ai senti une maison intérieure incarnée. Quelque chose de profondément aligné entre l'espace vécu et l'espace ressenti. Un enracinement, un choix d'habiter sa vie selon ses propres règles. Et je me suis dit, c'est ça aussi que j'ai voulu transmettre dans le carnet. Non, pas leur vie, mais cette possibilité offerte à chaque femme de revenir à sa propre maison intérieure. Et de s'y sentir légitime, de la réaménager à sa manière, de l'investir comme un espace de création, de repos ou de renaissance. Alors c'est pour accompagner ce retour-là que j'ai créé le deuxième volume du journal intime de ma maison. Et il s'appelle tout simplement « Ma maison intérieure » . Ce n'est pas un carnet pour poser des objectifs, c'est un carnet pour se relier à soi, pour explorer, pour ressentir. Et je l'ai conçu comme un voyage en trois étapes. Écouter ses besoins profonds, reconnaître ses ressources, accueillir ses transformations. Et chaque étape est accompagnée d'une explication, d'une question centrale, d'un exercice d'écriture introspective et d'un geste symbolique. Et pour accompagner ce chemin, j'ai enregistré des audios méditatifs et constitué aussi une bibliothèque de ressources, comme des respirations, des ambiances, des passages. Ce carnet est accompagné d'un carnet vierge. Lignée, illustrée par Fanny Menoré. Ses dessins insensibles, presque oniriques, prolongent la démarche. Il y a aussi dans la boutique les collages originaux qu'elle a réalisés, des maisons libres comme des vacances symboliques, et les petites maisons en céramique divgatées, qui sont des minuscules talismans à garder près de soi. Et tout cela, je l'appelle les maisons gris-gris. Alors, si vous ressentez que c'est le moment pour vous de revenir à votre maison intérieure, eh bien ce carnet est là, comme un allié. Et sachez que j'ai eu envie de glisser un petit geste pour celles qui écouteront cet épisode jusqu'au bout. Si vous commandez un des deux volumes du journal intime de ma maison, ou le pack qui comprend les deux volumes, d'ici le 14 juillet, et que vous entrez le code podcast, bénéficiez d'une réduction supplémentaire de 10%. Je rappelle, le code est valable jusqu'au 14 juillet seulement. Alors rendez-vous dans la boutique maisonconquête.fr et si vous avez envie de partager ce que vous traversez, ce que vous découvrez en vous, je serai très touchée de vous lire. Merci pour votre écoute et merci d'habiter ces espaces visibles ou invisibles. Et comme toujours, prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

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Et si nous habitions davantage ce qui se passe en nous ?


Dans cet épisode, je vous propose un voyage au cœur de notre maison intérieure : ce lieu symbolique et sensible qui reflète nos besoins profonds, nos ressources oubliées, nos transformations silencieuses.

Je partage ce que cette notion signifie pour moi, avec des images, des ressentis… mais aussi un passage très personnel sur une pièce que j’ai décidé de fermer, et une autre que j’ai enfin rouverte.


Une traversée intime, nourrie d’un voyage inspirant vers les maisons de Georges Sand, Rosa Bonheur et Colette, trois femmes qui ont incarné, chacune à leur manière, une liberté habitée.


En seconde partie, je vous présente le Volume 2 du Journal Intime de la Maison – Ma maison intérieure, un carnet pour vous accompagner dans ce retour à vous.

✨ Et pour celles qui écouteront jusqu’au bout… un petit cadeau s’est glissé dans l’épisode.


Pour découvrir les journaux intimes de ma maison, c'est par ici : boutique


Je reste à votre disposition pour toutes vos questions à bonjour@maisonconquete.fr


A très vite


Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast. Je suis Gaëlle Dumoura et je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode un peu particulier. Un épisode qui commence à l'intérieur, tout à l'intérieur, et qui, comme souvent ici, passe par la maison. Mais cette fois, il ne s'agit pas de la maison dans laquelle vous vivez, pas de la cuisine, du salon ou de la pièce oubliée. Non, non. Aujourd'hui, je vous propose un détour par votre maison. intérieure, celle que vous portez en vous même sans y penser, celle qui se transforme sans que vous la touchiez, celle qui peut être habitée ou désertée. La maison intérieure n'est pas une idée vague ou un concept spirituel abstrait, c'est un espace imaginaire mais très réel. C'est une géographie personnelle et symbolique. dans laquelle se déposent nos émotions, nos élans, nos résistances. C'est ce qui nous tient debout quand tout dehors vacille. Et c'est aussi ce qui se fissure en silence quand on vit à côté de soi. Alors certaines femmes portent en elles une maison trop pleine, pleine de tâches, de charges mentales, d'exigences, de souvenirs qu'elles n'ont pas choisis. D'autres peuvent avoir une maison vide, déserte, non habitée. silencieuse à l'excès. Parfois c'est une maison en travaux, en friche. Parfois c'est une maison à l'arrêt. Notre maison intérieure, c'est le reflet de nos besoins profonds. Ceux qu'on n'exprime pas toujours, ou qu'on ne s'autorise pas. C'est l'endroit en nous où se logent nos ressources, nos élans, nos forces, même fatiguées. C'est aussi le lieu de nos transformations. Ceux qu'on perd, ceux qui meurent, ceux qui naient. Alors on peut s'y sentir étrangère, comme une invitée dans sa propre vie. On peut s'y sentir enfermée, sans clé. Ou au contraire, dans un espace sans mur, sans repère, où plus rien ne tient. Alors certaines femmes m'ont dit, j'ai souvent eu l'image d'un couloir vide ou d'un grenier dans lequel j'aurais empilé, sans le trier, tout ce que j'avais vécu. Il y avait des objets précieux, des souvenirs tendres, mais aussi des cartons lourds, qui n'étaient même pas à moi. D'autres femmes me parlent d'un jardin intérieur qu'elles n'ont plus arrosé depuis fort longtemps, ou bien d'un feu qui s'est éteint, faute de souffle. Notre maison intérieure, elle est à la fois métaphorique et très physique, on la ressent dans notre corps. Quand elle est encombrée, on étouffe. Quand elle est absente, on se perd. Quand elle est trop habitée par les autres, on s'efface. Alors ce retour à la maison intérieure n'est pas un luxe. C'est un passage nécessaire, souvent oublié dans nos vies pressées. Ce n'est pas une injonction à méditer, ni un appel à tout transformer. C'est une invitation. à regarder en soi avec honnêteté et douceur, à ouvrir doucement des portes qu'on avait peut-être fermées depuis longtemps, à entrer dans des pièces en soi qu'on avait abandonnées. Et parfois, pour oser ce retour, il faut des éclaireuses. D'ailleurs, j'aimerais partager quelque chose de plus personnel. Il y a deux pièces très importantes dans ma... propre maison intérieure. L'une d'elles, je l'ai très récemment fermée. C'est une pièce liée à la colère. Une colère nourrie au fil du temps à l'égard du père de mes enfants. J'ai travaillé longuement autour de cette colère, en thérapie, dans mes écritures, dans des actes posés. Et lundi dernier, il y a eu un point final symbolique. J'ai pu Merci. devant le juge, exprimer ce que je ressentais, ma vérité, ma manière de voir les choses. Je ne sais pas si cela a été compris, mais en tous les cas, cela a été entendu. Et c'est cela que j'attendais profondément et depuis longtemps. À la suite de cette étape, j'ai pris la décision intérieure de fermer cette pièce et de jeter la clé. Alors pas dans une volonté d'oubli. mais plutôt dans un désir de transformation. Et cette transformation... Elle a pris la forme d'un voyage, d'un voyage en solitaire vers trois femmes qui pour moi incarnent une force libre, une forme d'ancrage créatif et surtout une indépendance radicale. Ces trois femmes ce sont Rosa Bonheur, Georges Sand et Colette. Et en partant à la rencontre de leur maison, j'ai aussi rouvert une autre pièce en moi. Une pièce que je n'avais pas visitée depuis longtemps, c'est celle de ma solitude choisie. Ce besoin de retrait, d'espace à moi, de lenteur, que je retrouve en voyageant seule, c'est un pilier essentiel de ma maison intérieure. Et accessoirement, c'est aussi l'occasion d'enregistrer des podcasts que j'espère qui m'en plairont et que vous retrouverez bientôt ici. Alors ce qui m'a interpellée dans ces maisons, c'est que dans chacune d'elles, j'ai senti une maison intérieure incarnée. Quelque chose de profondément aligné entre l'espace vécu et l'espace ressenti. Un enracinement, un choix d'habiter sa vie selon ses propres règles. Et je me suis dit, c'est ça aussi que j'ai voulu transmettre dans le carnet. Non, pas leur vie, mais cette possibilité offerte à chaque femme de revenir à sa propre maison intérieure. Et de s'y sentir légitime, de la réaménager à sa manière, de l'investir comme un espace de création, de repos ou de renaissance. Alors c'est pour accompagner ce retour-là que j'ai créé le deuxième volume du journal intime de ma maison. Et il s'appelle tout simplement « Ma maison intérieure » . Ce n'est pas un carnet pour poser des objectifs, c'est un carnet pour se relier à soi, pour explorer, pour ressentir. Et je l'ai conçu comme un voyage en trois étapes. Écouter ses besoins profonds, reconnaître ses ressources, accueillir ses transformations. Et chaque étape est accompagnée d'une explication, d'une question centrale, d'un exercice d'écriture introspective et d'un geste symbolique. Et pour accompagner ce chemin, j'ai enregistré des audios méditatifs et constitué aussi une bibliothèque de ressources, comme des respirations, des ambiances, des passages. Ce carnet est accompagné d'un carnet vierge. Lignée, illustrée par Fanny Menoré. Ses dessins insensibles, presque oniriques, prolongent la démarche. Il y a aussi dans la boutique les collages originaux qu'elle a réalisés, des maisons libres comme des vacances symboliques, et les petites maisons en céramique divgatées, qui sont des minuscules talismans à garder près de soi. Et tout cela, je l'appelle les maisons gris-gris. Alors, si vous ressentez que c'est le moment pour vous de revenir à votre maison intérieure, eh bien ce carnet est là, comme un allié. Et sachez que j'ai eu envie de glisser un petit geste pour celles qui écouteront cet épisode jusqu'au bout. Si vous commandez un des deux volumes du journal intime de ma maison, ou le pack qui comprend les deux volumes, d'ici le 14 juillet, et que vous entrez le code podcast, bénéficiez d'une réduction supplémentaire de 10%. Je rappelle, le code est valable jusqu'au 14 juillet seulement. Alors rendez-vous dans la boutique maisonconquête.fr et si vous avez envie de partager ce que vous traversez, ce que vous découvrez en vous, je serai très touchée de vous lire. Merci pour votre écoute et merci d'habiter ces espaces visibles ou invisibles. Et comme toujours, prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

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Et si nous habitions davantage ce qui se passe en nous ?


Dans cet épisode, je vous propose un voyage au cœur de notre maison intérieure : ce lieu symbolique et sensible qui reflète nos besoins profonds, nos ressources oubliées, nos transformations silencieuses.

Je partage ce que cette notion signifie pour moi, avec des images, des ressentis… mais aussi un passage très personnel sur une pièce que j’ai décidé de fermer, et une autre que j’ai enfin rouverte.


Une traversée intime, nourrie d’un voyage inspirant vers les maisons de Georges Sand, Rosa Bonheur et Colette, trois femmes qui ont incarné, chacune à leur manière, une liberté habitée.


En seconde partie, je vous présente le Volume 2 du Journal Intime de la Maison – Ma maison intérieure, un carnet pour vous accompagner dans ce retour à vous.

✨ Et pour celles qui écouteront jusqu’au bout… un petit cadeau s’est glissé dans l’épisode.


Pour découvrir les journaux intimes de ma maison, c'est par ici : boutique


Je reste à votre disposition pour toutes vos questions à bonjour@maisonconquete.fr


A très vite


Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast. Je suis Gaëlle Dumoura et je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui pour un épisode un peu particulier. Un épisode qui commence à l'intérieur, tout à l'intérieur, et qui, comme souvent ici, passe par la maison. Mais cette fois, il ne s'agit pas de la maison dans laquelle vous vivez, pas de la cuisine, du salon ou de la pièce oubliée. Non, non. Aujourd'hui, je vous propose un détour par votre maison. intérieure, celle que vous portez en vous même sans y penser, celle qui se transforme sans que vous la touchiez, celle qui peut être habitée ou désertée. La maison intérieure n'est pas une idée vague ou un concept spirituel abstrait, c'est un espace imaginaire mais très réel. C'est une géographie personnelle et symbolique. dans laquelle se déposent nos émotions, nos élans, nos résistances. C'est ce qui nous tient debout quand tout dehors vacille. Et c'est aussi ce qui se fissure en silence quand on vit à côté de soi. Alors certaines femmes portent en elles une maison trop pleine, pleine de tâches, de charges mentales, d'exigences, de souvenirs qu'elles n'ont pas choisis. D'autres peuvent avoir une maison vide, déserte, non habitée. silencieuse à l'excès. Parfois c'est une maison en travaux, en friche. Parfois c'est une maison à l'arrêt. Notre maison intérieure, c'est le reflet de nos besoins profonds. Ceux qu'on n'exprime pas toujours, ou qu'on ne s'autorise pas. C'est l'endroit en nous où se logent nos ressources, nos élans, nos forces, même fatiguées. C'est aussi le lieu de nos transformations. Ceux qu'on perd, ceux qui meurent, ceux qui naient. Alors on peut s'y sentir étrangère, comme une invitée dans sa propre vie. On peut s'y sentir enfermée, sans clé. Ou au contraire, dans un espace sans mur, sans repère, où plus rien ne tient. Alors certaines femmes m'ont dit, j'ai souvent eu l'image d'un couloir vide ou d'un grenier dans lequel j'aurais empilé, sans le trier, tout ce que j'avais vécu. Il y avait des objets précieux, des souvenirs tendres, mais aussi des cartons lourds, qui n'étaient même pas à moi. D'autres femmes me parlent d'un jardin intérieur qu'elles n'ont plus arrosé depuis fort longtemps, ou bien d'un feu qui s'est éteint, faute de souffle. Notre maison intérieure, elle est à la fois métaphorique et très physique, on la ressent dans notre corps. Quand elle est encombrée, on étouffe. Quand elle est absente, on se perd. Quand elle est trop habitée par les autres, on s'efface. Alors ce retour à la maison intérieure n'est pas un luxe. C'est un passage nécessaire, souvent oublié dans nos vies pressées. Ce n'est pas une injonction à méditer, ni un appel à tout transformer. C'est une invitation. à regarder en soi avec honnêteté et douceur, à ouvrir doucement des portes qu'on avait peut-être fermées depuis longtemps, à entrer dans des pièces en soi qu'on avait abandonnées. Et parfois, pour oser ce retour, il faut des éclaireuses. D'ailleurs, j'aimerais partager quelque chose de plus personnel. Il y a deux pièces très importantes dans ma... propre maison intérieure. L'une d'elles, je l'ai très récemment fermée. C'est une pièce liée à la colère. Une colère nourrie au fil du temps à l'égard du père de mes enfants. J'ai travaillé longuement autour de cette colère, en thérapie, dans mes écritures, dans des actes posés. Et lundi dernier, il y a eu un point final symbolique. J'ai pu Merci. devant le juge, exprimer ce que je ressentais, ma vérité, ma manière de voir les choses. Je ne sais pas si cela a été compris, mais en tous les cas, cela a été entendu. Et c'est cela que j'attendais profondément et depuis longtemps. À la suite de cette étape, j'ai pris la décision intérieure de fermer cette pièce et de jeter la clé. Alors pas dans une volonté d'oubli. mais plutôt dans un désir de transformation. Et cette transformation... Elle a pris la forme d'un voyage, d'un voyage en solitaire vers trois femmes qui pour moi incarnent une force libre, une forme d'ancrage créatif et surtout une indépendance radicale. Ces trois femmes ce sont Rosa Bonheur, Georges Sand et Colette. Et en partant à la rencontre de leur maison, j'ai aussi rouvert une autre pièce en moi. Une pièce que je n'avais pas visitée depuis longtemps, c'est celle de ma solitude choisie. Ce besoin de retrait, d'espace à moi, de lenteur, que je retrouve en voyageant seule, c'est un pilier essentiel de ma maison intérieure. Et accessoirement, c'est aussi l'occasion d'enregistrer des podcasts que j'espère qui m'en plairont et que vous retrouverez bientôt ici. Alors ce qui m'a interpellée dans ces maisons, c'est que dans chacune d'elles, j'ai senti une maison intérieure incarnée. Quelque chose de profondément aligné entre l'espace vécu et l'espace ressenti. Un enracinement, un choix d'habiter sa vie selon ses propres règles. Et je me suis dit, c'est ça aussi que j'ai voulu transmettre dans le carnet. Non, pas leur vie, mais cette possibilité offerte à chaque femme de revenir à sa propre maison intérieure. Et de s'y sentir légitime, de la réaménager à sa manière, de l'investir comme un espace de création, de repos ou de renaissance. Alors c'est pour accompagner ce retour-là que j'ai créé le deuxième volume du journal intime de ma maison. Et il s'appelle tout simplement « Ma maison intérieure » . Ce n'est pas un carnet pour poser des objectifs, c'est un carnet pour se relier à soi, pour explorer, pour ressentir. Et je l'ai conçu comme un voyage en trois étapes. Écouter ses besoins profonds, reconnaître ses ressources, accueillir ses transformations. Et chaque étape est accompagnée d'une explication, d'une question centrale, d'un exercice d'écriture introspective et d'un geste symbolique. Et pour accompagner ce chemin, j'ai enregistré des audios méditatifs et constitué aussi une bibliothèque de ressources, comme des respirations, des ambiances, des passages. Ce carnet est accompagné d'un carnet vierge. Lignée, illustrée par Fanny Menoré. Ses dessins insensibles, presque oniriques, prolongent la démarche. Il y a aussi dans la boutique les collages originaux qu'elle a réalisés, des maisons libres comme des vacances symboliques, et les petites maisons en céramique divgatées, qui sont des minuscules talismans à garder près de soi. Et tout cela, je l'appelle les maisons gris-gris. Alors, si vous ressentez que c'est le moment pour vous de revenir à votre maison intérieure, eh bien ce carnet est là, comme un allié. Et sachez que j'ai eu envie de glisser un petit geste pour celles qui écouteront cet épisode jusqu'au bout. Si vous commandez un des deux volumes du journal intime de ma maison, ou le pack qui comprend les deux volumes, d'ici le 14 juillet, et que vous entrez le code podcast, bénéficiez d'une réduction supplémentaire de 10%. Je rappelle, le code est valable jusqu'au 14 juillet seulement. Alors rendez-vous dans la boutique maisonconquête.fr et si vous avez envie de partager ce que vous traversez, ce que vous découvrez en vous, je serai très touchée de vous lire. Merci pour votre écoute et merci d'habiter ces espaces visibles ou invisibles. Et comme toujours, prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

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