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Mange, ris, aime

Episode 14: Faut-il Être Mince pour Être en Bonne Santé?

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34min |04/12/2023
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34min |04/12/2023
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Description

🎧 Dans cet épisode, nous explorons un sujet qui touche de nombreuses personnes : la croyance que pour être en bonne santé, il faut être mince. Rejoins-moi, Chloé De Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience, alors que nous déconstruisons ce mythe et ouvrons les yeux sur une approche plus holistique de la santé.


🔍 Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui influencent notre santé globale.
  • Comment la génétique et d'autres aspects de notre vie jouent un rôle dans notre bien-être.
  • L'histoire de Louisa, une patiente qui a trouvé un équilibre sain au-delà de la balance.
  • Une réflexion sur l'injonction à la santé dans notre société et comment elle impacte notre perception de la santé et du poids.

👩‍🏫 Apprendre pour changer :

  • Des conseils pratiques pour adopter une alimentation équilibrée et un style de vie sain.
  • Une invitation à réfléchir sur tes propres expériences et croyances autour de la santé et du poids.

🎁 Offre Spéciale :

  • Découvre ma conférence gratuite sur le tour d'horizon des régimes. C'est l'occasion de comprendre pourquoi les régimes ne sont pas la solution miracle et d'explorer des alternatives plus douces et efficaces. Inscris-toi ici : https://mailchi.mp/28c8d3976612/untitled-page

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#PodcastMangeRisAime #SantéHolistique #AuDelàDeLaBalance #BienEtre


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Es-tu convaincu que pour être en bonne santé, il faut absolument être mince ? Prépare-toi à remettre en question cette idée dans l'épisode d'aujourd'hui. Reste avec moi, nous allons déconstruire ensemble quelques mythes sur la santé et le poids.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Mangerie M, le podcast qui redéfinit ta relation à l'alimentation et à ton corps pour une vie plus épanouissante et authentique. Je suis Chloé de Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience. J'aide les femmes lassées des légimes à abandonner les méthodes restrictives pour une approche plus complète et respectueuse d'elles-mêmes. Si tu cherches à apaiser ta relation avec la nourriture, à réguler ton poids et comprendre ton corps, tu es au bon endroit. Reste avec nous, tu vas adorer ce que nous avons à te partager. Et si tu veux être certaine de ne manquer aucun épisode, pense à t'abonner à ce podcast sur ta plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous abordons un sujet qui est souvent source de malentendus et de stress, la relation entre le poids et la santé. Beaucoup d'entre nous ont été conditionnés à croire que la minceur est synonyme de bonne santé et que si tu es en surpoids, tu es forcément en mauvaise santé. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans cet épisode, nous allons explorer pourquoi cette croyance est-elle une croyance. est non seulement réductrice, mais souvent erronée. Je veux que tu repartes de cet épisode avec une compréhension claire que le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui déterminent la santé globale d'une personne. Nous allons ouvrir les yeux sur l'injonction de minceur au nom de la santé et pourquoi elle est rarement justifiée. Prépare-toi à voir les choses différemment, car la santé ne se mesure pas uniquement sur la balance. C'est un mélange complexe de bien-être physique, mental et émotionnel. Alors que tu sois en train de te balader, de conduire ou de te détendre chez toi, reste avec moi pour ce voyage éclairant. Alors dans ma pratique, je rencontre souvent des patientes qui sont préoccupées par leur santé à cause de leur surpoids. Parfois c'est sur conseil du médecin qu'elles viennent me consulter et qu'elles ont cette inquiétude. Mais il est essentiel de comprendre que se concentrer uniquement sur le poids peut mener à une vision tronquée de ce qu'est réellement la santé. La santé c'est bien plus que le chiffre affiché sur la balance. C'est aussi important de se focaliser sur d'autres choses que le poids quand on entame, si on veut, un rééquilibrage alimentaire ou quand on vient faire un parcours avec une diététicienne pour changer ses habitudes alimentaires. Et on va voir pourquoi c'est important de se focaliser sur autre chose. On peut regarder effectivement ce que fait le poids, mais c'est important de regarder d'autres paramètres également. Alors pour mieux comprendre tout ça, on va explorer tous les autres facteurs qui influencent la santé globale. Alors selon l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, la santé ne dépend pas seulement du poids, elle est aussi influencée par toute une série de facteurs dont notamment l'hypertension, la consommation de sel, le niveau d'activité physique, des habitudes de vie comme le tabagisme ou la consommation d'alcool. Le niveau de stress et encore bien d'autres facteurs. Et travailler sur ces aspects peut avoir un impact significatif sur ta santé, bien plus que le fait de perdre quelques kilos. Ça, ce sont des facteurs qui vont être déterminants pour ta santé. C'est ce qu'on va observer, par exemple, pour déterminer si tu es en bonne santé ou pas. Et puis, je voulais te parler aussi des facteurs de risque de mortalité. Et là, il y a un classement qui a été établi aussi de manière scientifique pour voir ce qui influence le plus la mortalité. Le premier facteur de risque, c'est l'hypertension. Ensuite vient le tabagisme, puis l'hyperglycémie, puis la sédentarité, et enfin seulement le surpoids et l'obésité. Et après ça, il y a encore d'autres facteurs qui viennent s'ajouter. Donc tu vois que finalement, le surpoids et l'obésité, ça ne fait pas partie des premiers critères qui déterminent si tu es en bonne santé ou si tu risques d'avoir des complications ou de... Il y a vraiment d'autres critères avant le critère du surpoids et de l'obésité. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas s'en préoccuper. Je dis qu'on a beaucoup mis l'accent dessus alors qu'il y a beaucoup d'autres facteurs qui méritent qu'on s'y intéresse avant. de s'intéresser au poids. On parle aussi très souvent du poids et de l'IMC, l'indice de masse corporelle. Tu sais, cette fourchette entre 20 et 25 dans laquelle tu es censé te situer pour être en bonne santé. L'IMC, c'est un outil mathématique, un outil statistique, qui a été inventé par un mathématicien, qui n'a pas du tout été inventé par un médecin. Donc il est inventé par un mathématicien belge pour les compagnies d'assurance pour déterminer si une personne a plus ou moins de risques d'être en bonne santé tout au long de sa vie et donc la façon dont on va pouvoir l'assurer. Et donc cet IMC ne peut pas prédire l'évolution de la santé d'une seule personne mais plutôt d'un groupe. Donc on voit que... Déjà, ce n'est pas un super outil très fiable. Et il y a des études qui montrent que d'utiliser l'IMC comme facteur de santé amène environ 51% de diagnostics erronés. Il y a plusieurs études qui ont montré les effets délétères de se focaliser uniquement sur la santé et de stigmatiser le surpoids ou l'obésité. Par exemple, une autre étude sur 54 millions d'Américains qui ont été étiquetés comme obèses ou en surpoids, mais qui sont en réalité en excellente santé selon les indicateurs métaboliques. Il y a aussi effectivement ce problème que cette stigmatisation amène les personnes en surpoids ou obèses à éviter des soins de santé parce qu'ils sont stigmatisés et parce qu'ils ne se sentent pas écoutés. Et donc ça amène à des diagnostics erronés ou des sous-diagnostics. Effectivement, ils sont moins bien soignés que des personnes minces. Alors... Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement ? Alors on va commencer évidemment par s'interroger sur ce qu'on peut faire pour améliorer son état de santé. Je pense que tu as en tête tous les éléments sur lesquels tu peux déjà agir. On a parlé de l'hypertension, donc là effectivement on peut parler d'une alimentation riche en fibres. Parler de sédentarité, donc là ça va être l'activité physique qui va être importante pour toi, de choisir quelque chose qui te fait plaisir pour bouger, pour que ça tienne dans le temps, et puis la gestion du stress et des émotions, c'est également très très important pour la santé. Donc tout ça sont des éléments à mettre en place petit à petit dans ta vie. Il ne s'agit pas de suivre un régime strict ou des routines d'exercice intensives, mais plutôt de créer un équilibre durable qui va te permettre de te sentir bien dans ton corps et dans ta tête. On va en reparler un petit peu ici. Dans la partie suivante, je voudrais te parler un petit peu de ces pensées. populaire, qui met sur un même pied le poids et la santé, et on va démonter un petit peu tout ça. Donc, c'est un mythe très répandu dans notre société, que pour être en bonne santé, il faut maintenir un IMC en dessous de 25, mais je te l'ai dit, cette vision est vraiment trop simpliste, et il ne tient pas compte de la complexité de chaque individu. La vérité, c'est que le poids n'est pas entièrement sous notre contrôle. Ça, c'est ce que l'industrie du fitness veut bien te faire croire, qu'il faut que, y'a qu'à, tu sais, bouger plus, manger moins. Ça, on te l'a souvent répété. Et puis, tous ceux qui te vendent des régimes miracles, c'est là-dessus qu'ils se basent aussi, sur cette croyance, en fait, qu'on maîtrise son poids. Alors que... Pas complètement. Notre poids, en fait, il est le résultat de plein de choses différentes. Par exemple, des facteurs prénataux. Ça, c'est ce qu'on va appeler ce qui va se passer avant qu'on naisse. Donc, comment la grossesse s'est passée. Est-ce que la maman a entrepris un régime hypocalorique pendant le premier, deuxième trimestre ? Ça aussi, ça c'est prédicteur. prédicteur, prédicateur, je ne sais plus comment dire, de prise de poids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescent, pardon, là je vais un petit peu trop vite aussi, donc tout ce qui concerne le régime de la maman, un petit poids de naissance aussi, ça peut être un facteur qui va influencer le poids et on va avoir tendance à avoir plus de poids, plus de graisse abdominale aussi à l'âge adulte. Il y a des déterminants de développement. Quand on grandit, le rebond d'adiposités précoces, donc voilà, ça c'est un terme technique, mais c'est vers l'âge de 6-7 ans, si on commence à reprendre du poids à cet âge-là, ou même un peu plus tôt, vers 4-5 ans. Ça c'est aussi un risque, un facteur de risque de surpoids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescence aussi. C'est un facteur de risque. Qu'est-ce qui va influencer aussi notre poids à l'âge adulte ? Eh bien, il y a tous les facteurs génétiques. Il y a l'ethnie aussi qui joue un rôle important. Évidemment, il y a des choses sur lesquelles on a un peu plus de maîtrise, comme l'activité et l'alimentation. Il y a d'autres choses. Il y a l'état de santé, les traitements et la prise de médicaments. Et là... Peut-être qu'on ne peut pas faire autrement aussi. C'est important de voir cet aspect-là du traitement qui peut nous sauver la vie, mais peut-être avec des effets secondaires sur le poids. Il y a aussi la consommation de tabac, la consommation d'alcool. Il y a les facteurs sociaux qui sont très importants aussi. Avoir accès à une nourriture variée et équilibrée, de qualité, ça dépend de l'environnement social, socio-économique dans lequel on grandit. Donc ça, c'est hyper important aussi. Tout ce contexte social, cet entourage et cette éducation auxquels on a accès ou pas, le microbiote peut avoir aussi un impact sur notre poids. Donc tu vois, il y a plein de choses qui peuvent... Avoir un impact sur notre poids, certains sur lesquels on peut avoir un impact et d'autres pas du tout. Parce que si tu as eu un petit poids de naissance, tu ne peux pas revenir en arrière et faire en sorte d'avoir un poids de naissance normal. Ou de faire en sorte que ta maman n'ait pas eu de privation ou de carence pendant qu'elle était enceinte. Donc tout ça, ce sont des facteurs sur lesquels on n'a pas de prise et sur lesquels on ne pourra pas revenir. Donc tu vois bien que parmi tous ces facteurs, il y a... que l'alimentation et l'activité physique, ce sont deux petits facteurs sur lesquels on peut avoir une influence. Voilà, donc c'est à remettre en perspective. Et donc pour certaines personnes, atteindre ou maintenir un IMC considéré comme idéal peut nécessiter des efforts démesurés qui peuvent en réalité nuire à leur santé mentale et à leur équilibre de vie. Donc il est crucial de comprendre que la santé ne se résume pas à un chiffre sur une balance ou à un indice de masse corporelle. Et en plus de remettre en question l'idée que les personnes en surpoids sont automatiquement en mauvaise santé, c'est aussi essentiel de réfléchir à la manière dont notre société traite la santé. Dans notre culture actuelle, il y a une véritable injonction à la santé, souvent représentée comme une valeur morale suprême. Ça peut créer une pression énorme, où être en bonne santé devient un impératif moral au-delà d'une simple question de bien-être physique ou mental. Cette injonction peut parfois mener à des comportements extrêmes ou à une culpabilisation inutile. en particulier autour du poids et de l'alimentation. Il est important de reconnaître cette pression sociétale et de comprendre que la santé, c'est un concept bien plus large et plus personnel. C'est une raison de plus pour adopter une approche plus nuancée et holistique de la santé au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique et sur le poids. Alors, on a parlé de toutes ces informations un petit peu contradictoires qu'on peut avoir. Ici, je voulais revenir aussi sur les risques et les conséquences identifiées des régimes, et surtout des régimes stricts. Alors, une des conséquences majeures et récurrentes des privations et des exclusions pratiquées, quel que soit le régime, c'est... paradoxalement, la reprise de poids, voire le surpoids. Plus on fait de régime, plus on favorise la reprise pondérale, donc ce fameux effet yo-yo, a fortiori en l'absence d'activité physique, à cause du ralentissement du métabolisme. L'amaigrissement ne se fait pas uniquement au dépend des réserves de masse grasse, quand on perd du poids, on ne perd pas que du gras, mais ça conduit rapidement aussi à la perte de masse musculaire et osseuse, quel que soit le niveau d'apport en protéines du régime. Donc là aussi, une conséquence importante. Encore une, c'est parfois la dépression ou la perte d'estime de soi. Ça peut être des conséquences psychologiques assez fréquentes, des échecs à répétition des régimes amégrissants. Et puis, il existe également un risque de pensée obsédante pour la nourriture. On a une augmentation du risque de troubles alimentaires à force de faire des régimes, une disparition des signaux de faim, de rassasiement. Comme je disais au niveau psychologique, l'apparition des sentiments de culpabilité, de honte, d'anxiété, de discours autocritique, de compulsion. Voilà, ça ce sont tous les risques qui sont identifiés à la pratique de régimes, peu importe lesquels. Même un, on va dire, simple rééquilibrage alimentaire, si ce type de régime même conduit avec une diététicienne, se répète. parce qu'ils ne sont pas tenables, tous ces risques-là peuvent apparaître à la suite de régimes, même menés avec un professionnel de santé. Donc, on a parlé... des déterminants du poids, on a parlé du poids et de la santé, et donc je voulais revenir aussi sur comment mesurer l'état de santé. Alors puisque ce n'est pas qu'un poids, on peut parler de l'analyse par impédance métrie par exemple, on peut regarder la répartition des compartiments corporels dans le corps, c'est-à-dire... quelle est la quantité de masse musculaire, la quantité de masse grasse, la densité osseuse. Donc tout ça, c'est une première chose. Ça va faire partie. Effectivement, il y a le poids. On peut considérer l'IMC, mais pas uniquement. On va regarder aussi ses bilans sanguins. Est-ce que tout fonctionne bien dans l'organisme au niveau du métabolisme des lipides, des glucides, du fonctionnement du foie, de l'inflammation ? On peut s'aider des examens d'imagerie aussi, de la fonction cardiaque. J'ai parlé aussi... De tous les différents déterminants, l'OMS a une liste d'une centaine de déterminants de la santé d'une personne. Donc on peut prendre en compte tous ces déterminants-là pour voir si une personne est en bonne santé. Il y a aussi toute la santé psychique qui est à prendre en compte. Il y a l'environnement aussi dans lequel la personne évolue, si elle évolue dans un environnement pollué ou pas. Voilà, donc il y a... Il y a énormément de paramètres sur lesquels on peut se pencher pour évaluer la santé d'une personne et donc pas uniquement le chiffre sur la balance. Donc, il est vraiment temps de dépasser cette idée réductrice que mince égale sain et de reconnaître que la santé, c'est un spectre bien plus large qui inclut une multitude de facteurs. Le poids, c'est juste un élément parmi d'autres et non le seul indicateur de bonne santé. Alors maintenant, laisse-moi te parler de Louisa. Louisa, c'est une de mes patientes. Je vais te raconter son histoire parce que ça illustre bien en fait cette réalité. Louisa, elle est venue me voir dans mon cabinet après un burn-out. Elle avait pris une dizaine de kilos et... Voilà, c'est des kilos qu'elle avait déjà pris pendant sa grossesse et qu'elle n'avait pas vraiment perdu. Puis là, elle avait repris un petit peu avec le burn-out aussi. Elle souffrait d'hypertension, sa glycémie à jeun était un petit peu trop élevée, mais c'était assez préoccupant parce que ses deux parents étaient diabétiques de type 2, donc voilà, elle s'approchait de la cinquantaine, donc son médecin n'était pas super heureux de son bilan de santé justement, et elle l'avait orientée vers moi, et donc elle venait... en consultation, pour perdre du poids. Parce que pour elle, perdre du poids, c'était forcément être en meilleure santé. Et puis, son souci, sa demande, quand on a analysé sa demande, je ne sais pas si j'en ai déjà parlé ici dans ce podcast, mais quand je commence des prises en charge, que ce soit individuelles ou collectives, j'aime bien demander... Quelle est la motivation derrière la démarche diététique ? Donc le pourquoi on le fait, mais je vais un petit peu plus loin que le pourquoi. C'est le pourquoi du pourquoi et le pourquoi du pourquoi du pourquoi. Donc on va creuser loin. Et dans le cas de Louisa, elle avait envie de passer le plus de temps possible avec son fils, de temps en bonne santé en fait, parce qu'elle avait eu son fils assez tard. Elle avait envie d'être une maman en bonne santé en fait. Ça, c'était sa motivation profonde et elle pensait devoir passer par la perte de poids. Elle aurait souhaité parce que physiquement, c'est vrai que c'était compliqué de rentrer ses vêtements d'avant le burn-out pour reprendre le boulot. Donc, ok, techniquement, on comprend que c'est difficile aussi. Et pendant les quatre mois de notre suivi, en fait, on s'est concentré sur ses habitudes alimentaires. Donc c'est là-dessus qu'on a travaillé. Et voilà, on a par exemple réduit le sucre dans ses boissons. Elle prenait toutes ses boissons sucrées. Et elle a eu la volonté d'arrêter d'un coup. Alors moi, ce n'est pas ce que j'oblige à faire tout de suite. Mais elle, c'est comme ça qu'elle a voulu travailler. Et puis ça s'est très, très bien passé. On a changé son petit déjeuner qui était très sucré avant. On a remis un petit déjeuner plus riche en protéines, plus équilibré. Louisa, elle n'avait pas trop l'habitude de cuisiner les légumes. Elle avait... Des particularités aussi au niveau de ses préférences alimentaires. Et donc on a travaillé un peu la découverte des légumes et la diversité dans son alimentation, on l'a enrichi en fibres aussi, donc tout ça pour faire baisser la tension. Et donc on a travaillé tout ça et encore d'autres choses pendant quatre mois, un objectif à la fois. C'était vraiment pour créer une alimentation qui lui convienne, sans stress ni privation. Donc on a veillé à chaque pas. à ce que Louisa puisse trouver des recettes qui lui conviennent, qui soient OK pour toute sa famille aussi, qui rentrent dans son emploi du temps. Et donc voilà, ce qui s'est passé avec Louisa, au bout du compte, c'est que sa tension et sa glycémie se sont normalisées. Et là, moi je fais un grand waouh ! Son médecin a même pu arrêter son traitement antihypertenseur. Donc c'est pas elle qui l'a fait toute seule, c'est son médecin qui a décidé. Et donc ça c'était vraiment génial, elle était très contente de ce résultat, mais ce qui est assez frappant c'est que pour obtenir ces résultats finalement, elle n'a perdu que 3 kilos. Donc, ce n'était pas la grande perte de 10 kilos comme elle le souhaitait. Et elle était un petit peu déçue. Et je comprends tout à fait, on en a rediscuté. Et là, c'est une question d'image corporelle, d'apprendre à comment s'habiller. Et je ne dis pas qu'elle ne perdra jamais ses 10 kilos. Mais ce qui manquait aussi à Louisa, c'était l'activité physique et le travail sur la sédentarité. Ça, c'est quelque chose qu'on a commencé à aborder, mais qu'elle n'avait pas réussi à mettre en place durant ces quatre mois de suivi. Donc, c'est quelque chose qu'elle compte encore mettre en place. Elle est vraiment sédentaire. Et c'est ce qui va pouvoir probablement lui permettre de perdre un petit peu plus de poids. et de rentrer dans ses vêtements. Mais quoi qu'il en soit, on a aussi abordé le sujet de l'image corporelle, puisque finalement en diététique, elle avait atteint son objectif qui était de remettre de la santé dans sa vie grâce à son assiette. Et ça, l'objectif, il est 100% atteint. Maintenant, au niveau du poids, c'est plus qu'une question. d'image corporelle, parce que quand on fait le bilan avec son médecin, c'est top, mais il faut qu'elle améliore évidemment son activité physique et puis qu'elle puisse trouver une activité qui lui plaise. Donc c'est là que mon rôle de diététicienne holistique devient crucial, c'est que j'ai dû lui expliquer que l'impact de ces changements alimentaires sur sa santé était bien plus significatif que la perte de poids en elle-même. Et donc ces paramètres de santé, comme je l'ai dit, c'était considérablement amélioré. Ça avait un bien plus grand impact sur sa qualité de vie que son poids finalement. Même si, voilà, je ne... Je ne minimalise pas l'impact psychologique d'un surpoids et de ne pas se reconnaître dans le miroir. Mais ça, c'est un travail qu'on peut faire avec une diététicienne, mais qu'on peut faire aussi avec un thérapeute, un psychologue. Et c'est important de le faire parce que finalement, ça ce sera le sujet d'un autre podcast probablement, mais... Mais le fait de ne pas aimer son reflet dans le miroir, ça n'a pas grand chose à voir finalement avec son alimentation. Et donc tu vois, l'histoire de Louisa, c'est une puissante illustration du fait que la santé ne se mesure pas uniquement sur base du poids. Ça montre qu'il est essentiel de se concentrer sur une alimentation équilibrée, un style de vie sain, pour améliorer réellement ta santé globale et que, en tant que... Pour les professionnels de santé, parfois c'est difficile de déplacer le focus de mes patients du poids vers des paramètres plus significatifs. Mais ça, c'est de ma responsabilité de te guider, de vous guider dans cette démarche holistique. Bon, alors concrètement, tu vas me dire, Chloé, comment on fait alors pour prendre soin de sa santé par l'alimentation ? Bon, je t'en ai déjà parlé et avec le cas de Louisa, tu l'as compris. Eh bien, on a dit que l'hypertension était un facteur très important de prédiction de maladies ou de risques de décès. Donc, on va s'en occuper en premier. Et pour ça, par exemple, on peut suivre les principes du régime DASH. Donc, ce n'est pas un régime qui lave plus blanc que blanc. C'est un régime américain, c'est un acronyme qui parle de la pression sanguine, de l'hypertension. Et donc, il va être très riche en fibres, en légumes, en légumineuses, en céréales complètes. Enfin, grain céréalier complet. Voilà, donc ça c'est pour faire diminuer la pression sanguine, l'hypertension, donc ça c'est important. Ensuite, chez Louisa par exemple, on avait régulé sa glycémie, qui est aussi un facteur de risque. Donc là, on peut se référer par exemple, si vous ne l'avez pas encore vu, à ma masterclass gratuite sur la glucose révolution. Comment on fait pour réguler sa glycémie ? Là encore, c'est des principes d'alimentation. équilibré de base, là aussi on met beaucoup de fibres, on fait des repas complets, donc on ne mange pas les sucres tout seul, le petit déjeuner protéiné qu'on a mis en place avec Louisa pour stabiliser sa glycémie tout au long de la journée, ça a eu un effet incroyable chez elle, ça a diminué ses fringales, c'était vraiment top, elle s'est sentie vraiment très très bien avec ça, ça lui convenait super bien. Et puis, on va diminuer un petit peu les grignotages, mettre des collations saines à la place des grignotages, manger suffisamment. Enfin bref, la régulation de la glycémie, ce n'est pas très sorcier non plus. Et puis, évidemment, on a parlé de l'activité physique, donc limiter le plus possible la sédentarité, donc augmenter le plus possible l'activité physique. Donc bouger, se déplacer, faire des activités physiques qu'on aime, pas forcément sportives, mais mettre du sport aussi au cours de la semaine quand c'est possible, quand on est en condition pour le faire. Là aussi, c'est... hyper bon pour la santé, mais ça, tout le monde le sait. Alors, il y a le tabac aussi, qui est un facteur très important au niveau de la santé. Il y a beaucoup de femmes qui ont peur d'arrêter le tabac par peur de prendre du poids. Alors là, simplement mettez en balance vos critères et vos valeurs, vos valeurs esthétiques et vos valeurs santé. Si votre valeur esthétique est plus forte que votre valeur santé, ben oui, ça va être très dur d'arrêter de fumer. Mais si votre valeur santé est plus forte que votre valeur esthétique, et bien là, voilà vraiment, arrêter de fumer va avoir un impact très positif sur votre santé. Et si vous prenez quelques kilos au passage, c'est pas grave. C'est pas une fatalité non plus si vous vous faites bien accompagner, mais c'est pas ce qui va être le plus important sur votre santé. Le plus important, ça va être d'arrêter de fumer. On pourrait parler encore aussi d'adopter un régime sain pour le système cardiovasculaire, bon pour le cœur, donc avec des bonnes graisses, avec des oméga-3, avec des bonnes huiles. Donc voilà, aussi un régime assez riche en fibres, avec particulièrement aussi des... Et ta glucane qu'on va retrouver dans l'avoine par exemple. Tout ça peut améliorer ta santé sans se concentrer sur ton poids. L'alimentation. ne va pas servir à réguler ton poids, mais à faire en sorte que tu sois en bonne santé. Et puis, il y a aussi la santé mentale. Donc, si tu supprimes tout ce qui te fait plaisir comme aliment, là, on va avoir un autre problème et on peut se diriger vers des troubles du comportement alimentaire. Et là, on ne gagne pas non plus du côté de la santé. Donc, si c'est pour te priver de choses que tu aimes, pendant trop longtemps et puis qu'à certains moments tu craques complètement et que tu fais des compulsions et puis que tu as des pensées obsédantes pour la nourriture, ça ne vaut pas le coup pour ta santé non plus. Donc la santé c'est vraiment un équilibre, au tout cas au niveau de l'alimentation, il n'y a pas de recette magique ni miracle et c'est ça qui n'est pas hyper vendeur non plus, c'est que c'est quelque chose qui doit être adapté. toujours en fonction de toi, de ta façon de vivre, de tes préférences. Je ne peux pas donner une recette qui vaut pour tout le monde. Oui, il y a des grands principes qui fonctionnent pour la majorité des gens. Je t'ai dit, oui, beaucoup de légumes, des bonnes graisses. Bon voilà, il n'y a rien de révolutionnaire. Tout ça va être adapté en fonction de ta façon de vivre et de tes préférences. Donc voilà comment... Grâce à l'alimentation, tu peux améliorer ta santé. Nous voici presque à la fin de notre épisode d'aujourd'hui et j'espère que ce que je t'ai partagé t'a ouvert un peu les yeux sur une réalité importante concernant la santé et le poids. Le poids, bien qu'il soit un élément que nous pouvons facilement mesurer, n'est en fait qu'un facteur parmi tant d'autres dans l'évaluation de notre santé globale. C'est crucial de se rappeler que la santé globale est un élément La santé, ce n'est pas un chiffre sur la balance. C'est un équilibre délicat entre différents aspects de notre vie, allant de notre alimentation, notre activité physique, en passant par notre bien-être mental et émotionnel. Je t'encourage donc à porter ton attention sur des aspects plus larges de ta santé. Adopte une alimentation équilibrante qui te nourrit non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Trouve des activités physiques qui te plaisent, qui te permettent de te sentir bien, qui t'apportent de la joie. Et n'oublie pas, la gestion du stress et le bien-être émotionnel sont tout aussi importants. Et souviens-toi l'histoire de Louisa et de nombreux autres. ou d'autres patients qui ont trouvé un chemin vers une meilleure santé en se concentrant sur des aspects globaux. Ton corps est unique, et ce qui compte le plus, c'est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour toi. Avant de clore cet épisode, je veux prendre un moment pour te parler directement. Tes expériences, tes réflexions comptent énormément pour moi, et j'aimerais vraiment les entendre. Si tu as déjà ressenti la pression de devoir perdre du poids pour des raisons de santé, si tu te sens souvent jugée ou mal comprise à cause de ton poids, je t'invite à me partager tes questions, tes réflexions en commentaire, soit sur la plateforme d'écoute ou alors sous la publication qui s'y rapporte sur mes réseaux sociaux. Et puis surtout, j'aimerais savoir, qu'est-ce que tu as appris aujourd'hui qui pourrait changer ta manière d'aborder ta santé de manière plus globale ? Vraiment, j'aimerais t'entendre, te lire pour savoir ce que tu en as pensé. Chaque partage enrichit notre communauté et nous aide à grandir ensemble. Et durant tout cet épisode, j'ai tenté de te démontrer que le poids n'était pas le paramètre le plus important pour ta santé, mais peut-être que l'idée d'un régime te reste coincée dans la tête. Et je te comprends, je te comprends. Alors dis-moi, est-ce que tu te questionnes souvent sur l'efficacité des différents régimes ? Est-ce que tu as l'impression de tourner en rond avec les conseils de santé traditionnels ou les régimes classiques ? Est-ce que tu souhaites peut-être découvrir une approche plus autistique et bienveillante envers toi-même et ton alimentation ? Alors, est-ce que ça te dirait d'assister gratuitement à ma conférence sur le tour d'horizon des régimes ? Alors, dans cette conférence, je te parle des pièges des régimes classiques et je te montre quelques alternatives plus douces et efficaces pour atteindre une santé globale. Si tu es curieuse d'en savoir plus, alors je t'invite à regarder la conférence. Le lien est disponible dans la description de ce podcast. C'est entièrement gratuit et peut-être que c'est le début pour toi d'un nouveau chapitre dans ton parcours de bien-être. Merci beaucoup d'avoir écouté Mangerie M. N'oublie pas de t'abonner pour rester au courant de nos derniers épisodes. prends bien soin de toi et jusqu'à notre prochain moment ensemble continue de nourrir ton corps et ton esprit de la façon la plus juste pour toi à très bientôt

Description

🎧 Dans cet épisode, nous explorons un sujet qui touche de nombreuses personnes : la croyance que pour être en bonne santé, il faut être mince. Rejoins-moi, Chloé De Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience, alors que nous déconstruisons ce mythe et ouvrons les yeux sur une approche plus holistique de la santé.


🔍 Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui influencent notre santé globale.
  • Comment la génétique et d'autres aspects de notre vie jouent un rôle dans notre bien-être.
  • L'histoire de Louisa, une patiente qui a trouvé un équilibre sain au-delà de la balance.
  • Une réflexion sur l'injonction à la santé dans notre société et comment elle impacte notre perception de la santé et du poids.

👩‍🏫 Apprendre pour changer :

  • Des conseils pratiques pour adopter une alimentation équilibrée et un style de vie sain.
  • Une invitation à réfléchir sur tes propres expériences et croyances autour de la santé et du poids.

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Transcription

  • Speaker #0

    Es-tu convaincu que pour être en bonne santé, il faut absolument être mince ? Prépare-toi à remettre en question cette idée dans l'épisode d'aujourd'hui. Reste avec moi, nous allons déconstruire ensemble quelques mythes sur la santé et le poids.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Mangerie M, le podcast qui redéfinit ta relation à l'alimentation et à ton corps pour une vie plus épanouissante et authentique. Je suis Chloé de Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience. J'aide les femmes lassées des légimes à abandonner les méthodes restrictives pour une approche plus complète et respectueuse d'elles-mêmes. Si tu cherches à apaiser ta relation avec la nourriture, à réguler ton poids et comprendre ton corps, tu es au bon endroit. Reste avec nous, tu vas adorer ce que nous avons à te partager. Et si tu veux être certaine de ne manquer aucun épisode, pense à t'abonner à ce podcast sur ta plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous abordons un sujet qui est souvent source de malentendus et de stress, la relation entre le poids et la santé. Beaucoup d'entre nous ont été conditionnés à croire que la minceur est synonyme de bonne santé et que si tu es en surpoids, tu es forcément en mauvaise santé. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans cet épisode, nous allons explorer pourquoi cette croyance est-elle une croyance. est non seulement réductrice, mais souvent erronée. Je veux que tu repartes de cet épisode avec une compréhension claire que le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui déterminent la santé globale d'une personne. Nous allons ouvrir les yeux sur l'injonction de minceur au nom de la santé et pourquoi elle est rarement justifiée. Prépare-toi à voir les choses différemment, car la santé ne se mesure pas uniquement sur la balance. C'est un mélange complexe de bien-être physique, mental et émotionnel. Alors que tu sois en train de te balader, de conduire ou de te détendre chez toi, reste avec moi pour ce voyage éclairant. Alors dans ma pratique, je rencontre souvent des patientes qui sont préoccupées par leur santé à cause de leur surpoids. Parfois c'est sur conseil du médecin qu'elles viennent me consulter et qu'elles ont cette inquiétude. Mais il est essentiel de comprendre que se concentrer uniquement sur le poids peut mener à une vision tronquée de ce qu'est réellement la santé. La santé c'est bien plus que le chiffre affiché sur la balance. C'est aussi important de se focaliser sur d'autres choses que le poids quand on entame, si on veut, un rééquilibrage alimentaire ou quand on vient faire un parcours avec une diététicienne pour changer ses habitudes alimentaires. Et on va voir pourquoi c'est important de se focaliser sur autre chose. On peut regarder effectivement ce que fait le poids, mais c'est important de regarder d'autres paramètres également. Alors pour mieux comprendre tout ça, on va explorer tous les autres facteurs qui influencent la santé globale. Alors selon l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, la santé ne dépend pas seulement du poids, elle est aussi influencée par toute une série de facteurs dont notamment l'hypertension, la consommation de sel, le niveau d'activité physique, des habitudes de vie comme le tabagisme ou la consommation d'alcool. Le niveau de stress et encore bien d'autres facteurs. Et travailler sur ces aspects peut avoir un impact significatif sur ta santé, bien plus que le fait de perdre quelques kilos. Ça, ce sont des facteurs qui vont être déterminants pour ta santé. C'est ce qu'on va observer, par exemple, pour déterminer si tu es en bonne santé ou pas. Et puis, je voulais te parler aussi des facteurs de risque de mortalité. Et là, il y a un classement qui a été établi aussi de manière scientifique pour voir ce qui influence le plus la mortalité. Le premier facteur de risque, c'est l'hypertension. Ensuite vient le tabagisme, puis l'hyperglycémie, puis la sédentarité, et enfin seulement le surpoids et l'obésité. Et après ça, il y a encore d'autres facteurs qui viennent s'ajouter. Donc tu vois que finalement, le surpoids et l'obésité, ça ne fait pas partie des premiers critères qui déterminent si tu es en bonne santé ou si tu risques d'avoir des complications ou de... Il y a vraiment d'autres critères avant le critère du surpoids et de l'obésité. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas s'en préoccuper. Je dis qu'on a beaucoup mis l'accent dessus alors qu'il y a beaucoup d'autres facteurs qui méritent qu'on s'y intéresse avant. de s'intéresser au poids. On parle aussi très souvent du poids et de l'IMC, l'indice de masse corporelle. Tu sais, cette fourchette entre 20 et 25 dans laquelle tu es censé te situer pour être en bonne santé. L'IMC, c'est un outil mathématique, un outil statistique, qui a été inventé par un mathématicien, qui n'a pas du tout été inventé par un médecin. Donc il est inventé par un mathématicien belge pour les compagnies d'assurance pour déterminer si une personne a plus ou moins de risques d'être en bonne santé tout au long de sa vie et donc la façon dont on va pouvoir l'assurer. Et donc cet IMC ne peut pas prédire l'évolution de la santé d'une seule personne mais plutôt d'un groupe. Donc on voit que... Déjà, ce n'est pas un super outil très fiable. Et il y a des études qui montrent que d'utiliser l'IMC comme facteur de santé amène environ 51% de diagnostics erronés. Il y a plusieurs études qui ont montré les effets délétères de se focaliser uniquement sur la santé et de stigmatiser le surpoids ou l'obésité. Par exemple, une autre étude sur 54 millions d'Américains qui ont été étiquetés comme obèses ou en surpoids, mais qui sont en réalité en excellente santé selon les indicateurs métaboliques. Il y a aussi effectivement ce problème que cette stigmatisation amène les personnes en surpoids ou obèses à éviter des soins de santé parce qu'ils sont stigmatisés et parce qu'ils ne se sentent pas écoutés. Et donc ça amène à des diagnostics erronés ou des sous-diagnostics. Effectivement, ils sont moins bien soignés que des personnes minces. Alors... Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement ? Alors on va commencer évidemment par s'interroger sur ce qu'on peut faire pour améliorer son état de santé. Je pense que tu as en tête tous les éléments sur lesquels tu peux déjà agir. On a parlé de l'hypertension, donc là effectivement on peut parler d'une alimentation riche en fibres. Parler de sédentarité, donc là ça va être l'activité physique qui va être importante pour toi, de choisir quelque chose qui te fait plaisir pour bouger, pour que ça tienne dans le temps, et puis la gestion du stress et des émotions, c'est également très très important pour la santé. Donc tout ça sont des éléments à mettre en place petit à petit dans ta vie. Il ne s'agit pas de suivre un régime strict ou des routines d'exercice intensives, mais plutôt de créer un équilibre durable qui va te permettre de te sentir bien dans ton corps et dans ta tête. On va en reparler un petit peu ici. Dans la partie suivante, je voudrais te parler un petit peu de ces pensées. populaire, qui met sur un même pied le poids et la santé, et on va démonter un petit peu tout ça. Donc, c'est un mythe très répandu dans notre société, que pour être en bonne santé, il faut maintenir un IMC en dessous de 25, mais je te l'ai dit, cette vision est vraiment trop simpliste, et il ne tient pas compte de la complexité de chaque individu. La vérité, c'est que le poids n'est pas entièrement sous notre contrôle. Ça, c'est ce que l'industrie du fitness veut bien te faire croire, qu'il faut que, y'a qu'à, tu sais, bouger plus, manger moins. Ça, on te l'a souvent répété. Et puis, tous ceux qui te vendent des régimes miracles, c'est là-dessus qu'ils se basent aussi, sur cette croyance, en fait, qu'on maîtrise son poids. Alors que... Pas complètement. Notre poids, en fait, il est le résultat de plein de choses différentes. Par exemple, des facteurs prénataux. Ça, c'est ce qu'on va appeler ce qui va se passer avant qu'on naisse. Donc, comment la grossesse s'est passée. Est-ce que la maman a entrepris un régime hypocalorique pendant le premier, deuxième trimestre ? Ça aussi, ça c'est prédicteur. prédicteur, prédicateur, je ne sais plus comment dire, de prise de poids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescent, pardon, là je vais un petit peu trop vite aussi, donc tout ce qui concerne le régime de la maman, un petit poids de naissance aussi, ça peut être un facteur qui va influencer le poids et on va avoir tendance à avoir plus de poids, plus de graisse abdominale aussi à l'âge adulte. Il y a des déterminants de développement. Quand on grandit, le rebond d'adiposités précoces, donc voilà, ça c'est un terme technique, mais c'est vers l'âge de 6-7 ans, si on commence à reprendre du poids à cet âge-là, ou même un peu plus tôt, vers 4-5 ans. Ça c'est aussi un risque, un facteur de risque de surpoids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescence aussi. C'est un facteur de risque. Qu'est-ce qui va influencer aussi notre poids à l'âge adulte ? Eh bien, il y a tous les facteurs génétiques. Il y a l'ethnie aussi qui joue un rôle important. Évidemment, il y a des choses sur lesquelles on a un peu plus de maîtrise, comme l'activité et l'alimentation. Il y a d'autres choses. Il y a l'état de santé, les traitements et la prise de médicaments. Et là... Peut-être qu'on ne peut pas faire autrement aussi. C'est important de voir cet aspect-là du traitement qui peut nous sauver la vie, mais peut-être avec des effets secondaires sur le poids. Il y a aussi la consommation de tabac, la consommation d'alcool. Il y a les facteurs sociaux qui sont très importants aussi. Avoir accès à une nourriture variée et équilibrée, de qualité, ça dépend de l'environnement social, socio-économique dans lequel on grandit. Donc ça, c'est hyper important aussi. Tout ce contexte social, cet entourage et cette éducation auxquels on a accès ou pas, le microbiote peut avoir aussi un impact sur notre poids. Donc tu vois, il y a plein de choses qui peuvent... Avoir un impact sur notre poids, certains sur lesquels on peut avoir un impact et d'autres pas du tout. Parce que si tu as eu un petit poids de naissance, tu ne peux pas revenir en arrière et faire en sorte d'avoir un poids de naissance normal. Ou de faire en sorte que ta maman n'ait pas eu de privation ou de carence pendant qu'elle était enceinte. Donc tout ça, ce sont des facteurs sur lesquels on n'a pas de prise et sur lesquels on ne pourra pas revenir. Donc tu vois bien que parmi tous ces facteurs, il y a... que l'alimentation et l'activité physique, ce sont deux petits facteurs sur lesquels on peut avoir une influence. Voilà, donc c'est à remettre en perspective. Et donc pour certaines personnes, atteindre ou maintenir un IMC considéré comme idéal peut nécessiter des efforts démesurés qui peuvent en réalité nuire à leur santé mentale et à leur équilibre de vie. Donc il est crucial de comprendre que la santé ne se résume pas à un chiffre sur une balance ou à un indice de masse corporelle. Et en plus de remettre en question l'idée que les personnes en surpoids sont automatiquement en mauvaise santé, c'est aussi essentiel de réfléchir à la manière dont notre société traite la santé. Dans notre culture actuelle, il y a une véritable injonction à la santé, souvent représentée comme une valeur morale suprême. Ça peut créer une pression énorme, où être en bonne santé devient un impératif moral au-delà d'une simple question de bien-être physique ou mental. Cette injonction peut parfois mener à des comportements extrêmes ou à une culpabilisation inutile. en particulier autour du poids et de l'alimentation. Il est important de reconnaître cette pression sociétale et de comprendre que la santé, c'est un concept bien plus large et plus personnel. C'est une raison de plus pour adopter une approche plus nuancée et holistique de la santé au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique et sur le poids. Alors, on a parlé de toutes ces informations un petit peu contradictoires qu'on peut avoir. Ici, je voulais revenir aussi sur les risques et les conséquences identifiées des régimes, et surtout des régimes stricts. Alors, une des conséquences majeures et récurrentes des privations et des exclusions pratiquées, quel que soit le régime, c'est... paradoxalement, la reprise de poids, voire le surpoids. Plus on fait de régime, plus on favorise la reprise pondérale, donc ce fameux effet yo-yo, a fortiori en l'absence d'activité physique, à cause du ralentissement du métabolisme. L'amaigrissement ne se fait pas uniquement au dépend des réserves de masse grasse, quand on perd du poids, on ne perd pas que du gras, mais ça conduit rapidement aussi à la perte de masse musculaire et osseuse, quel que soit le niveau d'apport en protéines du régime. Donc là aussi, une conséquence importante. Encore une, c'est parfois la dépression ou la perte d'estime de soi. Ça peut être des conséquences psychologiques assez fréquentes, des échecs à répétition des régimes amégrissants. Et puis, il existe également un risque de pensée obsédante pour la nourriture. On a une augmentation du risque de troubles alimentaires à force de faire des régimes, une disparition des signaux de faim, de rassasiement. Comme je disais au niveau psychologique, l'apparition des sentiments de culpabilité, de honte, d'anxiété, de discours autocritique, de compulsion. Voilà, ça ce sont tous les risques qui sont identifiés à la pratique de régimes, peu importe lesquels. Même un, on va dire, simple rééquilibrage alimentaire, si ce type de régime même conduit avec une diététicienne, se répète. parce qu'ils ne sont pas tenables, tous ces risques-là peuvent apparaître à la suite de régimes, même menés avec un professionnel de santé. Donc, on a parlé... des déterminants du poids, on a parlé du poids et de la santé, et donc je voulais revenir aussi sur comment mesurer l'état de santé. Alors puisque ce n'est pas qu'un poids, on peut parler de l'analyse par impédance métrie par exemple, on peut regarder la répartition des compartiments corporels dans le corps, c'est-à-dire... quelle est la quantité de masse musculaire, la quantité de masse grasse, la densité osseuse. Donc tout ça, c'est une première chose. Ça va faire partie. Effectivement, il y a le poids. On peut considérer l'IMC, mais pas uniquement. On va regarder aussi ses bilans sanguins. Est-ce que tout fonctionne bien dans l'organisme au niveau du métabolisme des lipides, des glucides, du fonctionnement du foie, de l'inflammation ? On peut s'aider des examens d'imagerie aussi, de la fonction cardiaque. J'ai parlé aussi... De tous les différents déterminants, l'OMS a une liste d'une centaine de déterminants de la santé d'une personne. Donc on peut prendre en compte tous ces déterminants-là pour voir si une personne est en bonne santé. Il y a aussi toute la santé psychique qui est à prendre en compte. Il y a l'environnement aussi dans lequel la personne évolue, si elle évolue dans un environnement pollué ou pas. Voilà, donc il y a... Il y a énormément de paramètres sur lesquels on peut se pencher pour évaluer la santé d'une personne et donc pas uniquement le chiffre sur la balance. Donc, il est vraiment temps de dépasser cette idée réductrice que mince égale sain et de reconnaître que la santé, c'est un spectre bien plus large qui inclut une multitude de facteurs. Le poids, c'est juste un élément parmi d'autres et non le seul indicateur de bonne santé. Alors maintenant, laisse-moi te parler de Louisa. Louisa, c'est une de mes patientes. Je vais te raconter son histoire parce que ça illustre bien en fait cette réalité. Louisa, elle est venue me voir dans mon cabinet après un burn-out. Elle avait pris une dizaine de kilos et... Voilà, c'est des kilos qu'elle avait déjà pris pendant sa grossesse et qu'elle n'avait pas vraiment perdu. Puis là, elle avait repris un petit peu avec le burn-out aussi. Elle souffrait d'hypertension, sa glycémie à jeun était un petit peu trop élevée, mais c'était assez préoccupant parce que ses deux parents étaient diabétiques de type 2, donc voilà, elle s'approchait de la cinquantaine, donc son médecin n'était pas super heureux de son bilan de santé justement, et elle l'avait orientée vers moi, et donc elle venait... en consultation, pour perdre du poids. Parce que pour elle, perdre du poids, c'était forcément être en meilleure santé. Et puis, son souci, sa demande, quand on a analysé sa demande, je ne sais pas si j'en ai déjà parlé ici dans ce podcast, mais quand je commence des prises en charge, que ce soit individuelles ou collectives, j'aime bien demander... Quelle est la motivation derrière la démarche diététique ? Donc le pourquoi on le fait, mais je vais un petit peu plus loin que le pourquoi. C'est le pourquoi du pourquoi et le pourquoi du pourquoi du pourquoi. Donc on va creuser loin. Et dans le cas de Louisa, elle avait envie de passer le plus de temps possible avec son fils, de temps en bonne santé en fait, parce qu'elle avait eu son fils assez tard. Elle avait envie d'être une maman en bonne santé en fait. Ça, c'était sa motivation profonde et elle pensait devoir passer par la perte de poids. Elle aurait souhaité parce que physiquement, c'est vrai que c'était compliqué de rentrer ses vêtements d'avant le burn-out pour reprendre le boulot. Donc, ok, techniquement, on comprend que c'est difficile aussi. Et pendant les quatre mois de notre suivi, en fait, on s'est concentré sur ses habitudes alimentaires. Donc c'est là-dessus qu'on a travaillé. Et voilà, on a par exemple réduit le sucre dans ses boissons. Elle prenait toutes ses boissons sucrées. Et elle a eu la volonté d'arrêter d'un coup. Alors moi, ce n'est pas ce que j'oblige à faire tout de suite. Mais elle, c'est comme ça qu'elle a voulu travailler. Et puis ça s'est très, très bien passé. On a changé son petit déjeuner qui était très sucré avant. On a remis un petit déjeuner plus riche en protéines, plus équilibré. Louisa, elle n'avait pas trop l'habitude de cuisiner les légumes. Elle avait... Des particularités aussi au niveau de ses préférences alimentaires. Et donc on a travaillé un peu la découverte des légumes et la diversité dans son alimentation, on l'a enrichi en fibres aussi, donc tout ça pour faire baisser la tension. Et donc on a travaillé tout ça et encore d'autres choses pendant quatre mois, un objectif à la fois. C'était vraiment pour créer une alimentation qui lui convienne, sans stress ni privation. Donc on a veillé à chaque pas. à ce que Louisa puisse trouver des recettes qui lui conviennent, qui soient OK pour toute sa famille aussi, qui rentrent dans son emploi du temps. Et donc voilà, ce qui s'est passé avec Louisa, au bout du compte, c'est que sa tension et sa glycémie se sont normalisées. Et là, moi je fais un grand waouh ! Son médecin a même pu arrêter son traitement antihypertenseur. Donc c'est pas elle qui l'a fait toute seule, c'est son médecin qui a décidé. Et donc ça c'était vraiment génial, elle était très contente de ce résultat, mais ce qui est assez frappant c'est que pour obtenir ces résultats finalement, elle n'a perdu que 3 kilos. Donc, ce n'était pas la grande perte de 10 kilos comme elle le souhaitait. Et elle était un petit peu déçue. Et je comprends tout à fait, on en a rediscuté. Et là, c'est une question d'image corporelle, d'apprendre à comment s'habiller. Et je ne dis pas qu'elle ne perdra jamais ses 10 kilos. Mais ce qui manquait aussi à Louisa, c'était l'activité physique et le travail sur la sédentarité. Ça, c'est quelque chose qu'on a commencé à aborder, mais qu'elle n'avait pas réussi à mettre en place durant ces quatre mois de suivi. Donc, c'est quelque chose qu'elle compte encore mettre en place. Elle est vraiment sédentaire. Et c'est ce qui va pouvoir probablement lui permettre de perdre un petit peu plus de poids. et de rentrer dans ses vêtements. Mais quoi qu'il en soit, on a aussi abordé le sujet de l'image corporelle, puisque finalement en diététique, elle avait atteint son objectif qui était de remettre de la santé dans sa vie grâce à son assiette. Et ça, l'objectif, il est 100% atteint. Maintenant, au niveau du poids, c'est plus qu'une question. d'image corporelle, parce que quand on fait le bilan avec son médecin, c'est top, mais il faut qu'elle améliore évidemment son activité physique et puis qu'elle puisse trouver une activité qui lui plaise. Donc c'est là que mon rôle de diététicienne holistique devient crucial, c'est que j'ai dû lui expliquer que l'impact de ces changements alimentaires sur sa santé était bien plus significatif que la perte de poids en elle-même. Et donc ces paramètres de santé, comme je l'ai dit, c'était considérablement amélioré. Ça avait un bien plus grand impact sur sa qualité de vie que son poids finalement. Même si, voilà, je ne... Je ne minimalise pas l'impact psychologique d'un surpoids et de ne pas se reconnaître dans le miroir. Mais ça, c'est un travail qu'on peut faire avec une diététicienne, mais qu'on peut faire aussi avec un thérapeute, un psychologue. Et c'est important de le faire parce que finalement, ça ce sera le sujet d'un autre podcast probablement, mais... Mais le fait de ne pas aimer son reflet dans le miroir, ça n'a pas grand chose à voir finalement avec son alimentation. Et donc tu vois, l'histoire de Louisa, c'est une puissante illustration du fait que la santé ne se mesure pas uniquement sur base du poids. Ça montre qu'il est essentiel de se concentrer sur une alimentation équilibrée, un style de vie sain, pour améliorer réellement ta santé globale et que, en tant que... Pour les professionnels de santé, parfois c'est difficile de déplacer le focus de mes patients du poids vers des paramètres plus significatifs. Mais ça, c'est de ma responsabilité de te guider, de vous guider dans cette démarche holistique. Bon, alors concrètement, tu vas me dire, Chloé, comment on fait alors pour prendre soin de sa santé par l'alimentation ? Bon, je t'en ai déjà parlé et avec le cas de Louisa, tu l'as compris. Eh bien, on a dit que l'hypertension était un facteur très important de prédiction de maladies ou de risques de décès. Donc, on va s'en occuper en premier. Et pour ça, par exemple, on peut suivre les principes du régime DASH. Donc, ce n'est pas un régime qui lave plus blanc que blanc. C'est un régime américain, c'est un acronyme qui parle de la pression sanguine, de l'hypertension. Et donc, il va être très riche en fibres, en légumes, en légumineuses, en céréales complètes. Enfin, grain céréalier complet. Voilà, donc ça c'est pour faire diminuer la pression sanguine, l'hypertension, donc ça c'est important. Ensuite, chez Louisa par exemple, on avait régulé sa glycémie, qui est aussi un facteur de risque. Donc là, on peut se référer par exemple, si vous ne l'avez pas encore vu, à ma masterclass gratuite sur la glucose révolution. Comment on fait pour réguler sa glycémie ? Là encore, c'est des principes d'alimentation. équilibré de base, là aussi on met beaucoup de fibres, on fait des repas complets, donc on ne mange pas les sucres tout seul, le petit déjeuner protéiné qu'on a mis en place avec Louisa pour stabiliser sa glycémie tout au long de la journée, ça a eu un effet incroyable chez elle, ça a diminué ses fringales, c'était vraiment top, elle s'est sentie vraiment très très bien avec ça, ça lui convenait super bien. Et puis, on va diminuer un petit peu les grignotages, mettre des collations saines à la place des grignotages, manger suffisamment. Enfin bref, la régulation de la glycémie, ce n'est pas très sorcier non plus. Et puis, évidemment, on a parlé de l'activité physique, donc limiter le plus possible la sédentarité, donc augmenter le plus possible l'activité physique. Donc bouger, se déplacer, faire des activités physiques qu'on aime, pas forcément sportives, mais mettre du sport aussi au cours de la semaine quand c'est possible, quand on est en condition pour le faire. Là aussi, c'est... hyper bon pour la santé, mais ça, tout le monde le sait. Alors, il y a le tabac aussi, qui est un facteur très important au niveau de la santé. Il y a beaucoup de femmes qui ont peur d'arrêter le tabac par peur de prendre du poids. Alors là, simplement mettez en balance vos critères et vos valeurs, vos valeurs esthétiques et vos valeurs santé. Si votre valeur esthétique est plus forte que votre valeur santé, ben oui, ça va être très dur d'arrêter de fumer. Mais si votre valeur santé est plus forte que votre valeur esthétique, et bien là, voilà vraiment, arrêter de fumer va avoir un impact très positif sur votre santé. Et si vous prenez quelques kilos au passage, c'est pas grave. C'est pas une fatalité non plus si vous vous faites bien accompagner, mais c'est pas ce qui va être le plus important sur votre santé. Le plus important, ça va être d'arrêter de fumer. On pourrait parler encore aussi d'adopter un régime sain pour le système cardiovasculaire, bon pour le cœur, donc avec des bonnes graisses, avec des oméga-3, avec des bonnes huiles. Donc voilà, aussi un régime assez riche en fibres, avec particulièrement aussi des... Et ta glucane qu'on va retrouver dans l'avoine par exemple. Tout ça peut améliorer ta santé sans se concentrer sur ton poids. L'alimentation. ne va pas servir à réguler ton poids, mais à faire en sorte que tu sois en bonne santé. Et puis, il y a aussi la santé mentale. Donc, si tu supprimes tout ce qui te fait plaisir comme aliment, là, on va avoir un autre problème et on peut se diriger vers des troubles du comportement alimentaire. Et là, on ne gagne pas non plus du côté de la santé. Donc, si c'est pour te priver de choses que tu aimes, pendant trop longtemps et puis qu'à certains moments tu craques complètement et que tu fais des compulsions et puis que tu as des pensées obsédantes pour la nourriture, ça ne vaut pas le coup pour ta santé non plus. Donc la santé c'est vraiment un équilibre, au tout cas au niveau de l'alimentation, il n'y a pas de recette magique ni miracle et c'est ça qui n'est pas hyper vendeur non plus, c'est que c'est quelque chose qui doit être adapté. toujours en fonction de toi, de ta façon de vivre, de tes préférences. Je ne peux pas donner une recette qui vaut pour tout le monde. Oui, il y a des grands principes qui fonctionnent pour la majorité des gens. Je t'ai dit, oui, beaucoup de légumes, des bonnes graisses. Bon voilà, il n'y a rien de révolutionnaire. Tout ça va être adapté en fonction de ta façon de vivre et de tes préférences. Donc voilà comment... Grâce à l'alimentation, tu peux améliorer ta santé. Nous voici presque à la fin de notre épisode d'aujourd'hui et j'espère que ce que je t'ai partagé t'a ouvert un peu les yeux sur une réalité importante concernant la santé et le poids. Le poids, bien qu'il soit un élément que nous pouvons facilement mesurer, n'est en fait qu'un facteur parmi tant d'autres dans l'évaluation de notre santé globale. C'est crucial de se rappeler que la santé globale est un élément La santé, ce n'est pas un chiffre sur la balance. C'est un équilibre délicat entre différents aspects de notre vie, allant de notre alimentation, notre activité physique, en passant par notre bien-être mental et émotionnel. Je t'encourage donc à porter ton attention sur des aspects plus larges de ta santé. Adopte une alimentation équilibrante qui te nourrit non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Trouve des activités physiques qui te plaisent, qui te permettent de te sentir bien, qui t'apportent de la joie. Et n'oublie pas, la gestion du stress et le bien-être émotionnel sont tout aussi importants. Et souviens-toi l'histoire de Louisa et de nombreux autres. ou d'autres patients qui ont trouvé un chemin vers une meilleure santé en se concentrant sur des aspects globaux. Ton corps est unique, et ce qui compte le plus, c'est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour toi. Avant de clore cet épisode, je veux prendre un moment pour te parler directement. Tes expériences, tes réflexions comptent énormément pour moi, et j'aimerais vraiment les entendre. Si tu as déjà ressenti la pression de devoir perdre du poids pour des raisons de santé, si tu te sens souvent jugée ou mal comprise à cause de ton poids, je t'invite à me partager tes questions, tes réflexions en commentaire, soit sur la plateforme d'écoute ou alors sous la publication qui s'y rapporte sur mes réseaux sociaux. Et puis surtout, j'aimerais savoir, qu'est-ce que tu as appris aujourd'hui qui pourrait changer ta manière d'aborder ta santé de manière plus globale ? Vraiment, j'aimerais t'entendre, te lire pour savoir ce que tu en as pensé. Chaque partage enrichit notre communauté et nous aide à grandir ensemble. Et durant tout cet épisode, j'ai tenté de te démontrer que le poids n'était pas le paramètre le plus important pour ta santé, mais peut-être que l'idée d'un régime te reste coincée dans la tête. Et je te comprends, je te comprends. Alors dis-moi, est-ce que tu te questionnes souvent sur l'efficacité des différents régimes ? Est-ce que tu as l'impression de tourner en rond avec les conseils de santé traditionnels ou les régimes classiques ? Est-ce que tu souhaites peut-être découvrir une approche plus autistique et bienveillante envers toi-même et ton alimentation ? Alors, est-ce que ça te dirait d'assister gratuitement à ma conférence sur le tour d'horizon des régimes ? Alors, dans cette conférence, je te parle des pièges des régimes classiques et je te montre quelques alternatives plus douces et efficaces pour atteindre une santé globale. Si tu es curieuse d'en savoir plus, alors je t'invite à regarder la conférence. Le lien est disponible dans la description de ce podcast. C'est entièrement gratuit et peut-être que c'est le début pour toi d'un nouveau chapitre dans ton parcours de bien-être. Merci beaucoup d'avoir écouté Mangerie M. N'oublie pas de t'abonner pour rester au courant de nos derniers épisodes. prends bien soin de toi et jusqu'à notre prochain moment ensemble continue de nourrir ton corps et ton esprit de la façon la plus juste pour toi à très bientôt

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🎧 Dans cet épisode, nous explorons un sujet qui touche de nombreuses personnes : la croyance que pour être en bonne santé, il faut être mince. Rejoins-moi, Chloé De Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience, alors que nous déconstruisons ce mythe et ouvrons les yeux sur une approche plus holistique de la santé.


🔍 Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui influencent notre santé globale.
  • Comment la génétique et d'autres aspects de notre vie jouent un rôle dans notre bien-être.
  • L'histoire de Louisa, une patiente qui a trouvé un équilibre sain au-delà de la balance.
  • Une réflexion sur l'injonction à la santé dans notre société et comment elle impacte notre perception de la santé et du poids.

👩‍🏫 Apprendre pour changer :

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  • Speaker #0

    Es-tu convaincu que pour être en bonne santé, il faut absolument être mince ? Prépare-toi à remettre en question cette idée dans l'épisode d'aujourd'hui. Reste avec moi, nous allons déconstruire ensemble quelques mythes sur la santé et le poids.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans Mangerie M, le podcast qui redéfinit ta relation à l'alimentation et à ton corps pour une vie plus épanouissante et authentique. Je suis Chloé de Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience. J'aide les femmes lassées des légimes à abandonner les méthodes restrictives pour une approche plus complète et respectueuse d'elles-mêmes. Si tu cherches à apaiser ta relation avec la nourriture, à réguler ton poids et comprendre ton corps, tu es au bon endroit. Reste avec nous, tu vas adorer ce que nous avons à te partager. Et si tu veux être certaine de ne manquer aucun épisode, pense à t'abonner à ce podcast sur ta plateforme d'écoute préférée.

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous abordons un sujet qui est souvent source de malentendus et de stress, la relation entre le poids et la santé. Beaucoup d'entre nous ont été conditionnés à croire que la minceur est synonyme de bonne santé et que si tu es en surpoids, tu es forcément en mauvaise santé. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans cet épisode, nous allons explorer pourquoi cette croyance est-elle une croyance. est non seulement réductrice, mais souvent erronée. Je veux que tu repartes de cet épisode avec une compréhension claire que le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui déterminent la santé globale d'une personne. Nous allons ouvrir les yeux sur l'injonction de minceur au nom de la santé et pourquoi elle est rarement justifiée. Prépare-toi à voir les choses différemment, car la santé ne se mesure pas uniquement sur la balance. C'est un mélange complexe de bien-être physique, mental et émotionnel. Alors que tu sois en train de te balader, de conduire ou de te détendre chez toi, reste avec moi pour ce voyage éclairant. Alors dans ma pratique, je rencontre souvent des patientes qui sont préoccupées par leur santé à cause de leur surpoids. Parfois c'est sur conseil du médecin qu'elles viennent me consulter et qu'elles ont cette inquiétude. Mais il est essentiel de comprendre que se concentrer uniquement sur le poids peut mener à une vision tronquée de ce qu'est réellement la santé. La santé c'est bien plus que le chiffre affiché sur la balance. C'est aussi important de se focaliser sur d'autres choses que le poids quand on entame, si on veut, un rééquilibrage alimentaire ou quand on vient faire un parcours avec une diététicienne pour changer ses habitudes alimentaires. Et on va voir pourquoi c'est important de se focaliser sur autre chose. On peut regarder effectivement ce que fait le poids, mais c'est important de regarder d'autres paramètres également. Alors pour mieux comprendre tout ça, on va explorer tous les autres facteurs qui influencent la santé globale. Alors selon l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, la santé ne dépend pas seulement du poids, elle est aussi influencée par toute une série de facteurs dont notamment l'hypertension, la consommation de sel, le niveau d'activité physique, des habitudes de vie comme le tabagisme ou la consommation d'alcool. Le niveau de stress et encore bien d'autres facteurs. Et travailler sur ces aspects peut avoir un impact significatif sur ta santé, bien plus que le fait de perdre quelques kilos. Ça, ce sont des facteurs qui vont être déterminants pour ta santé. C'est ce qu'on va observer, par exemple, pour déterminer si tu es en bonne santé ou pas. Et puis, je voulais te parler aussi des facteurs de risque de mortalité. Et là, il y a un classement qui a été établi aussi de manière scientifique pour voir ce qui influence le plus la mortalité. Le premier facteur de risque, c'est l'hypertension. Ensuite vient le tabagisme, puis l'hyperglycémie, puis la sédentarité, et enfin seulement le surpoids et l'obésité. Et après ça, il y a encore d'autres facteurs qui viennent s'ajouter. Donc tu vois que finalement, le surpoids et l'obésité, ça ne fait pas partie des premiers critères qui déterminent si tu es en bonne santé ou si tu risques d'avoir des complications ou de... Il y a vraiment d'autres critères avant le critère du surpoids et de l'obésité. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas s'en préoccuper. Je dis qu'on a beaucoup mis l'accent dessus alors qu'il y a beaucoup d'autres facteurs qui méritent qu'on s'y intéresse avant. de s'intéresser au poids. On parle aussi très souvent du poids et de l'IMC, l'indice de masse corporelle. Tu sais, cette fourchette entre 20 et 25 dans laquelle tu es censé te situer pour être en bonne santé. L'IMC, c'est un outil mathématique, un outil statistique, qui a été inventé par un mathématicien, qui n'a pas du tout été inventé par un médecin. Donc il est inventé par un mathématicien belge pour les compagnies d'assurance pour déterminer si une personne a plus ou moins de risques d'être en bonne santé tout au long de sa vie et donc la façon dont on va pouvoir l'assurer. Et donc cet IMC ne peut pas prédire l'évolution de la santé d'une seule personne mais plutôt d'un groupe. Donc on voit que... Déjà, ce n'est pas un super outil très fiable. Et il y a des études qui montrent que d'utiliser l'IMC comme facteur de santé amène environ 51% de diagnostics erronés. Il y a plusieurs études qui ont montré les effets délétères de se focaliser uniquement sur la santé et de stigmatiser le surpoids ou l'obésité. Par exemple, une autre étude sur 54 millions d'Américains qui ont été étiquetés comme obèses ou en surpoids, mais qui sont en réalité en excellente santé selon les indicateurs métaboliques. Il y a aussi effectivement ce problème que cette stigmatisation amène les personnes en surpoids ou obèses à éviter des soins de santé parce qu'ils sont stigmatisés et parce qu'ils ne se sentent pas écoutés. Et donc ça amène à des diagnostics erronés ou des sous-diagnostics. Effectivement, ils sont moins bien soignés que des personnes minces. Alors... Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement ? Alors on va commencer évidemment par s'interroger sur ce qu'on peut faire pour améliorer son état de santé. Je pense que tu as en tête tous les éléments sur lesquels tu peux déjà agir. On a parlé de l'hypertension, donc là effectivement on peut parler d'une alimentation riche en fibres. Parler de sédentarité, donc là ça va être l'activité physique qui va être importante pour toi, de choisir quelque chose qui te fait plaisir pour bouger, pour que ça tienne dans le temps, et puis la gestion du stress et des émotions, c'est également très très important pour la santé. Donc tout ça sont des éléments à mettre en place petit à petit dans ta vie. Il ne s'agit pas de suivre un régime strict ou des routines d'exercice intensives, mais plutôt de créer un équilibre durable qui va te permettre de te sentir bien dans ton corps et dans ta tête. On va en reparler un petit peu ici. Dans la partie suivante, je voudrais te parler un petit peu de ces pensées. populaire, qui met sur un même pied le poids et la santé, et on va démonter un petit peu tout ça. Donc, c'est un mythe très répandu dans notre société, que pour être en bonne santé, il faut maintenir un IMC en dessous de 25, mais je te l'ai dit, cette vision est vraiment trop simpliste, et il ne tient pas compte de la complexité de chaque individu. La vérité, c'est que le poids n'est pas entièrement sous notre contrôle. Ça, c'est ce que l'industrie du fitness veut bien te faire croire, qu'il faut que, y'a qu'à, tu sais, bouger plus, manger moins. Ça, on te l'a souvent répété. Et puis, tous ceux qui te vendent des régimes miracles, c'est là-dessus qu'ils se basent aussi, sur cette croyance, en fait, qu'on maîtrise son poids. Alors que... Pas complètement. Notre poids, en fait, il est le résultat de plein de choses différentes. Par exemple, des facteurs prénataux. Ça, c'est ce qu'on va appeler ce qui va se passer avant qu'on naisse. Donc, comment la grossesse s'est passée. Est-ce que la maman a entrepris un régime hypocalorique pendant le premier, deuxième trimestre ? Ça aussi, ça c'est prédicteur. prédicteur, prédicateur, je ne sais plus comment dire, de prise de poids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescent, pardon, là je vais un petit peu trop vite aussi, donc tout ce qui concerne le régime de la maman, un petit poids de naissance aussi, ça peut être un facteur qui va influencer le poids et on va avoir tendance à avoir plus de poids, plus de graisse abdominale aussi à l'âge adulte. Il y a des déterminants de développement. Quand on grandit, le rebond d'adiposités précoces, donc voilà, ça c'est un terme technique, mais c'est vers l'âge de 6-7 ans, si on commence à reprendre du poids à cet âge-là, ou même un peu plus tôt, vers 4-5 ans. Ça c'est aussi un risque, un facteur de risque de surpoids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescence aussi. C'est un facteur de risque. Qu'est-ce qui va influencer aussi notre poids à l'âge adulte ? Eh bien, il y a tous les facteurs génétiques. Il y a l'ethnie aussi qui joue un rôle important. Évidemment, il y a des choses sur lesquelles on a un peu plus de maîtrise, comme l'activité et l'alimentation. Il y a d'autres choses. Il y a l'état de santé, les traitements et la prise de médicaments. Et là... Peut-être qu'on ne peut pas faire autrement aussi. C'est important de voir cet aspect-là du traitement qui peut nous sauver la vie, mais peut-être avec des effets secondaires sur le poids. Il y a aussi la consommation de tabac, la consommation d'alcool. Il y a les facteurs sociaux qui sont très importants aussi. Avoir accès à une nourriture variée et équilibrée, de qualité, ça dépend de l'environnement social, socio-économique dans lequel on grandit. Donc ça, c'est hyper important aussi. Tout ce contexte social, cet entourage et cette éducation auxquels on a accès ou pas, le microbiote peut avoir aussi un impact sur notre poids. Donc tu vois, il y a plein de choses qui peuvent... Avoir un impact sur notre poids, certains sur lesquels on peut avoir un impact et d'autres pas du tout. Parce que si tu as eu un petit poids de naissance, tu ne peux pas revenir en arrière et faire en sorte d'avoir un poids de naissance normal. Ou de faire en sorte que ta maman n'ait pas eu de privation ou de carence pendant qu'elle était enceinte. Donc tout ça, ce sont des facteurs sur lesquels on n'a pas de prise et sur lesquels on ne pourra pas revenir. Donc tu vois bien que parmi tous ces facteurs, il y a... que l'alimentation et l'activité physique, ce sont deux petits facteurs sur lesquels on peut avoir une influence. Voilà, donc c'est à remettre en perspective. Et donc pour certaines personnes, atteindre ou maintenir un IMC considéré comme idéal peut nécessiter des efforts démesurés qui peuvent en réalité nuire à leur santé mentale et à leur équilibre de vie. Donc il est crucial de comprendre que la santé ne se résume pas à un chiffre sur une balance ou à un indice de masse corporelle. Et en plus de remettre en question l'idée que les personnes en surpoids sont automatiquement en mauvaise santé, c'est aussi essentiel de réfléchir à la manière dont notre société traite la santé. Dans notre culture actuelle, il y a une véritable injonction à la santé, souvent représentée comme une valeur morale suprême. Ça peut créer une pression énorme, où être en bonne santé devient un impératif moral au-delà d'une simple question de bien-être physique ou mental. Cette injonction peut parfois mener à des comportements extrêmes ou à une culpabilisation inutile. en particulier autour du poids et de l'alimentation. Il est important de reconnaître cette pression sociétale et de comprendre que la santé, c'est un concept bien plus large et plus personnel. C'est une raison de plus pour adopter une approche plus nuancée et holistique de la santé au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique et sur le poids. Alors, on a parlé de toutes ces informations un petit peu contradictoires qu'on peut avoir. Ici, je voulais revenir aussi sur les risques et les conséquences identifiées des régimes, et surtout des régimes stricts. Alors, une des conséquences majeures et récurrentes des privations et des exclusions pratiquées, quel que soit le régime, c'est... paradoxalement, la reprise de poids, voire le surpoids. Plus on fait de régime, plus on favorise la reprise pondérale, donc ce fameux effet yo-yo, a fortiori en l'absence d'activité physique, à cause du ralentissement du métabolisme. L'amaigrissement ne se fait pas uniquement au dépend des réserves de masse grasse, quand on perd du poids, on ne perd pas que du gras, mais ça conduit rapidement aussi à la perte de masse musculaire et osseuse, quel que soit le niveau d'apport en protéines du régime. Donc là aussi, une conséquence importante. Encore une, c'est parfois la dépression ou la perte d'estime de soi. Ça peut être des conséquences psychologiques assez fréquentes, des échecs à répétition des régimes amégrissants. Et puis, il existe également un risque de pensée obsédante pour la nourriture. On a une augmentation du risque de troubles alimentaires à force de faire des régimes, une disparition des signaux de faim, de rassasiement. Comme je disais au niveau psychologique, l'apparition des sentiments de culpabilité, de honte, d'anxiété, de discours autocritique, de compulsion. Voilà, ça ce sont tous les risques qui sont identifiés à la pratique de régimes, peu importe lesquels. Même un, on va dire, simple rééquilibrage alimentaire, si ce type de régime même conduit avec une diététicienne, se répète. parce qu'ils ne sont pas tenables, tous ces risques-là peuvent apparaître à la suite de régimes, même menés avec un professionnel de santé. Donc, on a parlé... des déterminants du poids, on a parlé du poids et de la santé, et donc je voulais revenir aussi sur comment mesurer l'état de santé. Alors puisque ce n'est pas qu'un poids, on peut parler de l'analyse par impédance métrie par exemple, on peut regarder la répartition des compartiments corporels dans le corps, c'est-à-dire... quelle est la quantité de masse musculaire, la quantité de masse grasse, la densité osseuse. Donc tout ça, c'est une première chose. Ça va faire partie. Effectivement, il y a le poids. On peut considérer l'IMC, mais pas uniquement. On va regarder aussi ses bilans sanguins. Est-ce que tout fonctionne bien dans l'organisme au niveau du métabolisme des lipides, des glucides, du fonctionnement du foie, de l'inflammation ? On peut s'aider des examens d'imagerie aussi, de la fonction cardiaque. J'ai parlé aussi... De tous les différents déterminants, l'OMS a une liste d'une centaine de déterminants de la santé d'une personne. Donc on peut prendre en compte tous ces déterminants-là pour voir si une personne est en bonne santé. Il y a aussi toute la santé psychique qui est à prendre en compte. Il y a l'environnement aussi dans lequel la personne évolue, si elle évolue dans un environnement pollué ou pas. Voilà, donc il y a... Il y a énormément de paramètres sur lesquels on peut se pencher pour évaluer la santé d'une personne et donc pas uniquement le chiffre sur la balance. Donc, il est vraiment temps de dépasser cette idée réductrice que mince égale sain et de reconnaître que la santé, c'est un spectre bien plus large qui inclut une multitude de facteurs. Le poids, c'est juste un élément parmi d'autres et non le seul indicateur de bonne santé. Alors maintenant, laisse-moi te parler de Louisa. Louisa, c'est une de mes patientes. Je vais te raconter son histoire parce que ça illustre bien en fait cette réalité. Louisa, elle est venue me voir dans mon cabinet après un burn-out. Elle avait pris une dizaine de kilos et... Voilà, c'est des kilos qu'elle avait déjà pris pendant sa grossesse et qu'elle n'avait pas vraiment perdu. Puis là, elle avait repris un petit peu avec le burn-out aussi. Elle souffrait d'hypertension, sa glycémie à jeun était un petit peu trop élevée, mais c'était assez préoccupant parce que ses deux parents étaient diabétiques de type 2, donc voilà, elle s'approchait de la cinquantaine, donc son médecin n'était pas super heureux de son bilan de santé justement, et elle l'avait orientée vers moi, et donc elle venait... en consultation, pour perdre du poids. Parce que pour elle, perdre du poids, c'était forcément être en meilleure santé. Et puis, son souci, sa demande, quand on a analysé sa demande, je ne sais pas si j'en ai déjà parlé ici dans ce podcast, mais quand je commence des prises en charge, que ce soit individuelles ou collectives, j'aime bien demander... Quelle est la motivation derrière la démarche diététique ? Donc le pourquoi on le fait, mais je vais un petit peu plus loin que le pourquoi. C'est le pourquoi du pourquoi et le pourquoi du pourquoi du pourquoi. Donc on va creuser loin. Et dans le cas de Louisa, elle avait envie de passer le plus de temps possible avec son fils, de temps en bonne santé en fait, parce qu'elle avait eu son fils assez tard. Elle avait envie d'être une maman en bonne santé en fait. Ça, c'était sa motivation profonde et elle pensait devoir passer par la perte de poids. Elle aurait souhaité parce que physiquement, c'est vrai que c'était compliqué de rentrer ses vêtements d'avant le burn-out pour reprendre le boulot. Donc, ok, techniquement, on comprend que c'est difficile aussi. Et pendant les quatre mois de notre suivi, en fait, on s'est concentré sur ses habitudes alimentaires. Donc c'est là-dessus qu'on a travaillé. Et voilà, on a par exemple réduit le sucre dans ses boissons. Elle prenait toutes ses boissons sucrées. Et elle a eu la volonté d'arrêter d'un coup. Alors moi, ce n'est pas ce que j'oblige à faire tout de suite. Mais elle, c'est comme ça qu'elle a voulu travailler. Et puis ça s'est très, très bien passé. On a changé son petit déjeuner qui était très sucré avant. On a remis un petit déjeuner plus riche en protéines, plus équilibré. Louisa, elle n'avait pas trop l'habitude de cuisiner les légumes. Elle avait... Des particularités aussi au niveau de ses préférences alimentaires. Et donc on a travaillé un peu la découverte des légumes et la diversité dans son alimentation, on l'a enrichi en fibres aussi, donc tout ça pour faire baisser la tension. Et donc on a travaillé tout ça et encore d'autres choses pendant quatre mois, un objectif à la fois. C'était vraiment pour créer une alimentation qui lui convienne, sans stress ni privation. Donc on a veillé à chaque pas. à ce que Louisa puisse trouver des recettes qui lui conviennent, qui soient OK pour toute sa famille aussi, qui rentrent dans son emploi du temps. Et donc voilà, ce qui s'est passé avec Louisa, au bout du compte, c'est que sa tension et sa glycémie se sont normalisées. Et là, moi je fais un grand waouh ! Son médecin a même pu arrêter son traitement antihypertenseur. Donc c'est pas elle qui l'a fait toute seule, c'est son médecin qui a décidé. Et donc ça c'était vraiment génial, elle était très contente de ce résultat, mais ce qui est assez frappant c'est que pour obtenir ces résultats finalement, elle n'a perdu que 3 kilos. Donc, ce n'était pas la grande perte de 10 kilos comme elle le souhaitait. Et elle était un petit peu déçue. Et je comprends tout à fait, on en a rediscuté. Et là, c'est une question d'image corporelle, d'apprendre à comment s'habiller. Et je ne dis pas qu'elle ne perdra jamais ses 10 kilos. Mais ce qui manquait aussi à Louisa, c'était l'activité physique et le travail sur la sédentarité. Ça, c'est quelque chose qu'on a commencé à aborder, mais qu'elle n'avait pas réussi à mettre en place durant ces quatre mois de suivi. Donc, c'est quelque chose qu'elle compte encore mettre en place. Elle est vraiment sédentaire. Et c'est ce qui va pouvoir probablement lui permettre de perdre un petit peu plus de poids. et de rentrer dans ses vêtements. Mais quoi qu'il en soit, on a aussi abordé le sujet de l'image corporelle, puisque finalement en diététique, elle avait atteint son objectif qui était de remettre de la santé dans sa vie grâce à son assiette. Et ça, l'objectif, il est 100% atteint. Maintenant, au niveau du poids, c'est plus qu'une question. d'image corporelle, parce que quand on fait le bilan avec son médecin, c'est top, mais il faut qu'elle améliore évidemment son activité physique et puis qu'elle puisse trouver une activité qui lui plaise. Donc c'est là que mon rôle de diététicienne holistique devient crucial, c'est que j'ai dû lui expliquer que l'impact de ces changements alimentaires sur sa santé était bien plus significatif que la perte de poids en elle-même. Et donc ces paramètres de santé, comme je l'ai dit, c'était considérablement amélioré. Ça avait un bien plus grand impact sur sa qualité de vie que son poids finalement. Même si, voilà, je ne... Je ne minimalise pas l'impact psychologique d'un surpoids et de ne pas se reconnaître dans le miroir. Mais ça, c'est un travail qu'on peut faire avec une diététicienne, mais qu'on peut faire aussi avec un thérapeute, un psychologue. Et c'est important de le faire parce que finalement, ça ce sera le sujet d'un autre podcast probablement, mais... Mais le fait de ne pas aimer son reflet dans le miroir, ça n'a pas grand chose à voir finalement avec son alimentation. Et donc tu vois, l'histoire de Louisa, c'est une puissante illustration du fait que la santé ne se mesure pas uniquement sur base du poids. Ça montre qu'il est essentiel de se concentrer sur une alimentation équilibrée, un style de vie sain, pour améliorer réellement ta santé globale et que, en tant que... Pour les professionnels de santé, parfois c'est difficile de déplacer le focus de mes patients du poids vers des paramètres plus significatifs. Mais ça, c'est de ma responsabilité de te guider, de vous guider dans cette démarche holistique. Bon, alors concrètement, tu vas me dire, Chloé, comment on fait alors pour prendre soin de sa santé par l'alimentation ? Bon, je t'en ai déjà parlé et avec le cas de Louisa, tu l'as compris. Eh bien, on a dit que l'hypertension était un facteur très important de prédiction de maladies ou de risques de décès. Donc, on va s'en occuper en premier. Et pour ça, par exemple, on peut suivre les principes du régime DASH. Donc, ce n'est pas un régime qui lave plus blanc que blanc. C'est un régime américain, c'est un acronyme qui parle de la pression sanguine, de l'hypertension. Et donc, il va être très riche en fibres, en légumes, en légumineuses, en céréales complètes. Enfin, grain céréalier complet. Voilà, donc ça c'est pour faire diminuer la pression sanguine, l'hypertension, donc ça c'est important. Ensuite, chez Louisa par exemple, on avait régulé sa glycémie, qui est aussi un facteur de risque. Donc là, on peut se référer par exemple, si vous ne l'avez pas encore vu, à ma masterclass gratuite sur la glucose révolution. Comment on fait pour réguler sa glycémie ? Là encore, c'est des principes d'alimentation. équilibré de base, là aussi on met beaucoup de fibres, on fait des repas complets, donc on ne mange pas les sucres tout seul, le petit déjeuner protéiné qu'on a mis en place avec Louisa pour stabiliser sa glycémie tout au long de la journée, ça a eu un effet incroyable chez elle, ça a diminué ses fringales, c'était vraiment top, elle s'est sentie vraiment très très bien avec ça, ça lui convenait super bien. Et puis, on va diminuer un petit peu les grignotages, mettre des collations saines à la place des grignotages, manger suffisamment. Enfin bref, la régulation de la glycémie, ce n'est pas très sorcier non plus. Et puis, évidemment, on a parlé de l'activité physique, donc limiter le plus possible la sédentarité, donc augmenter le plus possible l'activité physique. Donc bouger, se déplacer, faire des activités physiques qu'on aime, pas forcément sportives, mais mettre du sport aussi au cours de la semaine quand c'est possible, quand on est en condition pour le faire. Là aussi, c'est... hyper bon pour la santé, mais ça, tout le monde le sait. Alors, il y a le tabac aussi, qui est un facteur très important au niveau de la santé. Il y a beaucoup de femmes qui ont peur d'arrêter le tabac par peur de prendre du poids. Alors là, simplement mettez en balance vos critères et vos valeurs, vos valeurs esthétiques et vos valeurs santé. Si votre valeur esthétique est plus forte que votre valeur santé, ben oui, ça va être très dur d'arrêter de fumer. Mais si votre valeur santé est plus forte que votre valeur esthétique, et bien là, voilà vraiment, arrêter de fumer va avoir un impact très positif sur votre santé. Et si vous prenez quelques kilos au passage, c'est pas grave. C'est pas une fatalité non plus si vous vous faites bien accompagner, mais c'est pas ce qui va être le plus important sur votre santé. Le plus important, ça va être d'arrêter de fumer. On pourrait parler encore aussi d'adopter un régime sain pour le système cardiovasculaire, bon pour le cœur, donc avec des bonnes graisses, avec des oméga-3, avec des bonnes huiles. Donc voilà, aussi un régime assez riche en fibres, avec particulièrement aussi des... Et ta glucane qu'on va retrouver dans l'avoine par exemple. Tout ça peut améliorer ta santé sans se concentrer sur ton poids. L'alimentation. ne va pas servir à réguler ton poids, mais à faire en sorte que tu sois en bonne santé. Et puis, il y a aussi la santé mentale. Donc, si tu supprimes tout ce qui te fait plaisir comme aliment, là, on va avoir un autre problème et on peut se diriger vers des troubles du comportement alimentaire. Et là, on ne gagne pas non plus du côté de la santé. Donc, si c'est pour te priver de choses que tu aimes, pendant trop longtemps et puis qu'à certains moments tu craques complètement et que tu fais des compulsions et puis que tu as des pensées obsédantes pour la nourriture, ça ne vaut pas le coup pour ta santé non plus. Donc la santé c'est vraiment un équilibre, au tout cas au niveau de l'alimentation, il n'y a pas de recette magique ni miracle et c'est ça qui n'est pas hyper vendeur non plus, c'est que c'est quelque chose qui doit être adapté. toujours en fonction de toi, de ta façon de vivre, de tes préférences. Je ne peux pas donner une recette qui vaut pour tout le monde. Oui, il y a des grands principes qui fonctionnent pour la majorité des gens. Je t'ai dit, oui, beaucoup de légumes, des bonnes graisses. Bon voilà, il n'y a rien de révolutionnaire. Tout ça va être adapté en fonction de ta façon de vivre et de tes préférences. Donc voilà comment... Grâce à l'alimentation, tu peux améliorer ta santé. Nous voici presque à la fin de notre épisode d'aujourd'hui et j'espère que ce que je t'ai partagé t'a ouvert un peu les yeux sur une réalité importante concernant la santé et le poids. Le poids, bien qu'il soit un élément que nous pouvons facilement mesurer, n'est en fait qu'un facteur parmi tant d'autres dans l'évaluation de notre santé globale. C'est crucial de se rappeler que la santé globale est un élément La santé, ce n'est pas un chiffre sur la balance. C'est un équilibre délicat entre différents aspects de notre vie, allant de notre alimentation, notre activité physique, en passant par notre bien-être mental et émotionnel. Je t'encourage donc à porter ton attention sur des aspects plus larges de ta santé. Adopte une alimentation équilibrante qui te nourrit non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Trouve des activités physiques qui te plaisent, qui te permettent de te sentir bien, qui t'apportent de la joie. Et n'oublie pas, la gestion du stress et le bien-être émotionnel sont tout aussi importants. Et souviens-toi l'histoire de Louisa et de nombreux autres. ou d'autres patients qui ont trouvé un chemin vers une meilleure santé en se concentrant sur des aspects globaux. Ton corps est unique, et ce qui compte le plus, c'est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour toi. Avant de clore cet épisode, je veux prendre un moment pour te parler directement. Tes expériences, tes réflexions comptent énormément pour moi, et j'aimerais vraiment les entendre. Si tu as déjà ressenti la pression de devoir perdre du poids pour des raisons de santé, si tu te sens souvent jugée ou mal comprise à cause de ton poids, je t'invite à me partager tes questions, tes réflexions en commentaire, soit sur la plateforme d'écoute ou alors sous la publication qui s'y rapporte sur mes réseaux sociaux. Et puis surtout, j'aimerais savoir, qu'est-ce que tu as appris aujourd'hui qui pourrait changer ta manière d'aborder ta santé de manière plus globale ? Vraiment, j'aimerais t'entendre, te lire pour savoir ce que tu en as pensé. Chaque partage enrichit notre communauté et nous aide à grandir ensemble. Et durant tout cet épisode, j'ai tenté de te démontrer que le poids n'était pas le paramètre le plus important pour ta santé, mais peut-être que l'idée d'un régime te reste coincée dans la tête. Et je te comprends, je te comprends. Alors dis-moi, est-ce que tu te questionnes souvent sur l'efficacité des différents régimes ? Est-ce que tu as l'impression de tourner en rond avec les conseils de santé traditionnels ou les régimes classiques ? Est-ce que tu souhaites peut-être découvrir une approche plus autistique et bienveillante envers toi-même et ton alimentation ? Alors, est-ce que ça te dirait d'assister gratuitement à ma conférence sur le tour d'horizon des régimes ? Alors, dans cette conférence, je te parle des pièges des régimes classiques et je te montre quelques alternatives plus douces et efficaces pour atteindre une santé globale. Si tu es curieuse d'en savoir plus, alors je t'invite à regarder la conférence. Le lien est disponible dans la description de ce podcast. C'est entièrement gratuit et peut-être que c'est le début pour toi d'un nouveau chapitre dans ton parcours de bien-être. Merci beaucoup d'avoir écouté Mangerie M. N'oublie pas de t'abonner pour rester au courant de nos derniers épisodes. prends bien soin de toi et jusqu'à notre prochain moment ensemble continue de nourrir ton corps et ton esprit de la façon la plus juste pour toi à très bientôt

Description

🎧 Dans cet épisode, nous explorons un sujet qui touche de nombreuses personnes : la croyance que pour être en bonne santé, il faut être mince. Rejoins-moi, Chloé De Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience, alors que nous déconstruisons ce mythe et ouvrons les yeux sur une approche plus holistique de la santé.


🔍 Ce que tu découvriras dans cet épisode :

  • Pourquoi le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui influencent notre santé globale.
  • Comment la génétique et d'autres aspects de notre vie jouent un rôle dans notre bien-être.
  • L'histoire de Louisa, une patiente qui a trouvé un équilibre sain au-delà de la balance.
  • Une réflexion sur l'injonction à la santé dans notre société et comment elle impacte notre perception de la santé et du poids.

👩‍🏫 Apprendre pour changer :

  • Des conseils pratiques pour adopter une alimentation équilibrée et un style de vie sain.
  • Une invitation à réfléchir sur tes propres expériences et croyances autour de la santé et du poids.

🎁 Offre Spéciale :

  • Découvre ma conférence gratuite sur le tour d'horizon des régimes. C'est l'occasion de comprendre pourquoi les régimes ne sont pas la solution miracle et d'explorer des alternatives plus douces et efficaces. Inscris-toi ici : https://mailchi.mp/28c8d3976612/untitled-page

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#PodcastMangeRisAime #SantéHolistique #AuDelàDeLaBalance #BienEtre


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    Bienvenue dans Mangerie M, le podcast qui redéfinit ta relation à l'alimentation et à ton corps pour une vie plus épanouissante et authentique. Je suis Chloé de Smet, diététicienne holistique avec plus de 20 ans d'expérience. J'aide les femmes lassées des légimes à abandonner les méthodes restrictives pour une approche plus complète et respectueuse d'elles-mêmes. Si tu cherches à apaiser ta relation avec la nourriture, à réguler ton poids et comprendre ton corps, tu es au bon endroit. Reste avec nous, tu vas adorer ce que nous avons à te partager. Et si tu veux être certaine de ne manquer aucun épisode, pense à t'abonner à ce podcast sur ta plateforme d'écoute préférée.

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    Aujourd'hui, nous abordons un sujet qui est souvent source de malentendus et de stress, la relation entre le poids et la santé. Beaucoup d'entre nous ont été conditionnés à croire que la minceur est synonyme de bonne santé et que si tu es en surpoids, tu es forcément en mauvaise santé. Mais est-ce vraiment le cas ? Dans cet épisode, nous allons explorer pourquoi cette croyance est-elle une croyance. est non seulement réductrice, mais souvent erronée. Je veux que tu repartes de cet épisode avec une compréhension claire que le poids n'est qu'un des nombreux facteurs qui déterminent la santé globale d'une personne. Nous allons ouvrir les yeux sur l'injonction de minceur au nom de la santé et pourquoi elle est rarement justifiée. Prépare-toi à voir les choses différemment, car la santé ne se mesure pas uniquement sur la balance. C'est un mélange complexe de bien-être physique, mental et émotionnel. Alors que tu sois en train de te balader, de conduire ou de te détendre chez toi, reste avec moi pour ce voyage éclairant. Alors dans ma pratique, je rencontre souvent des patientes qui sont préoccupées par leur santé à cause de leur surpoids. Parfois c'est sur conseil du médecin qu'elles viennent me consulter et qu'elles ont cette inquiétude. Mais il est essentiel de comprendre que se concentrer uniquement sur le poids peut mener à une vision tronquée de ce qu'est réellement la santé. La santé c'est bien plus que le chiffre affiché sur la balance. C'est aussi important de se focaliser sur d'autres choses que le poids quand on entame, si on veut, un rééquilibrage alimentaire ou quand on vient faire un parcours avec une diététicienne pour changer ses habitudes alimentaires. Et on va voir pourquoi c'est important de se focaliser sur autre chose. On peut regarder effectivement ce que fait le poids, mais c'est important de regarder d'autres paramètres également. Alors pour mieux comprendre tout ça, on va explorer tous les autres facteurs qui influencent la santé globale. Alors selon l'OMS, l'Organisation Mondiale de la Santé, la santé ne dépend pas seulement du poids, elle est aussi influencée par toute une série de facteurs dont notamment l'hypertension, la consommation de sel, le niveau d'activité physique, des habitudes de vie comme le tabagisme ou la consommation d'alcool. Le niveau de stress et encore bien d'autres facteurs. Et travailler sur ces aspects peut avoir un impact significatif sur ta santé, bien plus que le fait de perdre quelques kilos. Ça, ce sont des facteurs qui vont être déterminants pour ta santé. C'est ce qu'on va observer, par exemple, pour déterminer si tu es en bonne santé ou pas. Et puis, je voulais te parler aussi des facteurs de risque de mortalité. Et là, il y a un classement qui a été établi aussi de manière scientifique pour voir ce qui influence le plus la mortalité. Le premier facteur de risque, c'est l'hypertension. Ensuite vient le tabagisme, puis l'hyperglycémie, puis la sédentarité, et enfin seulement le surpoids et l'obésité. Et après ça, il y a encore d'autres facteurs qui viennent s'ajouter. Donc tu vois que finalement, le surpoids et l'obésité, ça ne fait pas partie des premiers critères qui déterminent si tu es en bonne santé ou si tu risques d'avoir des complications ou de... Il y a vraiment d'autres critères avant le critère du surpoids et de l'obésité. Et je ne dis pas qu'il ne faut pas s'en préoccuper. Je dis qu'on a beaucoup mis l'accent dessus alors qu'il y a beaucoup d'autres facteurs qui méritent qu'on s'y intéresse avant. de s'intéresser au poids. On parle aussi très souvent du poids et de l'IMC, l'indice de masse corporelle. Tu sais, cette fourchette entre 20 et 25 dans laquelle tu es censé te situer pour être en bonne santé. L'IMC, c'est un outil mathématique, un outil statistique, qui a été inventé par un mathématicien, qui n'a pas du tout été inventé par un médecin. Donc il est inventé par un mathématicien belge pour les compagnies d'assurance pour déterminer si une personne a plus ou moins de risques d'être en bonne santé tout au long de sa vie et donc la façon dont on va pouvoir l'assurer. Et donc cet IMC ne peut pas prédire l'évolution de la santé d'une seule personne mais plutôt d'un groupe. Donc on voit que... Déjà, ce n'est pas un super outil très fiable. Et il y a des études qui montrent que d'utiliser l'IMC comme facteur de santé amène environ 51% de diagnostics erronés. Il y a plusieurs études qui ont montré les effets délétères de se focaliser uniquement sur la santé et de stigmatiser le surpoids ou l'obésité. Par exemple, une autre étude sur 54 millions d'Américains qui ont été étiquetés comme obèses ou en surpoids, mais qui sont en réalité en excellente santé selon les indicateurs métaboliques. Il y a aussi effectivement ce problème que cette stigmatisation amène les personnes en surpoids ou obèses à éviter des soins de santé parce qu'ils sont stigmatisés et parce qu'ils ne se sentent pas écoutés. Et donc ça amène à des diagnostics erronés ou des sous-diagnostics. Effectivement, ils sont moins bien soignés que des personnes minces. Alors... Qu'est-ce qu'on peut faire concrètement ? Alors on va commencer évidemment par s'interroger sur ce qu'on peut faire pour améliorer son état de santé. Je pense que tu as en tête tous les éléments sur lesquels tu peux déjà agir. On a parlé de l'hypertension, donc là effectivement on peut parler d'une alimentation riche en fibres. Parler de sédentarité, donc là ça va être l'activité physique qui va être importante pour toi, de choisir quelque chose qui te fait plaisir pour bouger, pour que ça tienne dans le temps, et puis la gestion du stress et des émotions, c'est également très très important pour la santé. Donc tout ça sont des éléments à mettre en place petit à petit dans ta vie. Il ne s'agit pas de suivre un régime strict ou des routines d'exercice intensives, mais plutôt de créer un équilibre durable qui va te permettre de te sentir bien dans ton corps et dans ta tête. On va en reparler un petit peu ici. Dans la partie suivante, je voudrais te parler un petit peu de ces pensées. populaire, qui met sur un même pied le poids et la santé, et on va démonter un petit peu tout ça. Donc, c'est un mythe très répandu dans notre société, que pour être en bonne santé, il faut maintenir un IMC en dessous de 25, mais je te l'ai dit, cette vision est vraiment trop simpliste, et il ne tient pas compte de la complexité de chaque individu. La vérité, c'est que le poids n'est pas entièrement sous notre contrôle. Ça, c'est ce que l'industrie du fitness veut bien te faire croire, qu'il faut que, y'a qu'à, tu sais, bouger plus, manger moins. Ça, on te l'a souvent répété. Et puis, tous ceux qui te vendent des régimes miracles, c'est là-dessus qu'ils se basent aussi, sur cette croyance, en fait, qu'on maîtrise son poids. Alors que... Pas complètement. Notre poids, en fait, il est le résultat de plein de choses différentes. Par exemple, des facteurs prénataux. Ça, c'est ce qu'on va appeler ce qui va se passer avant qu'on naisse. Donc, comment la grossesse s'est passée. Est-ce que la maman a entrepris un régime hypocalorique pendant le premier, deuxième trimestre ? Ça aussi, ça c'est prédicteur. prédicteur, prédicateur, je ne sais plus comment dire, de prise de poids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescent, pardon, là je vais un petit peu trop vite aussi, donc tout ce qui concerne le régime de la maman, un petit poids de naissance aussi, ça peut être un facteur qui va influencer le poids et on va avoir tendance à avoir plus de poids, plus de graisse abdominale aussi à l'âge adulte. Il y a des déterminants de développement. Quand on grandit, le rebond d'adiposités précoces, donc voilà, ça c'est un terme technique, mais c'est vers l'âge de 6-7 ans, si on commence à reprendre du poids à cet âge-là, ou même un peu plus tôt, vers 4-5 ans. Ça c'est aussi un risque, un facteur de risque de surpoids et d'obésité à l'âge adulte, l'obésité à l'adolescence aussi. C'est un facteur de risque. Qu'est-ce qui va influencer aussi notre poids à l'âge adulte ? Eh bien, il y a tous les facteurs génétiques. Il y a l'ethnie aussi qui joue un rôle important. Évidemment, il y a des choses sur lesquelles on a un peu plus de maîtrise, comme l'activité et l'alimentation. Il y a d'autres choses. Il y a l'état de santé, les traitements et la prise de médicaments. Et là... Peut-être qu'on ne peut pas faire autrement aussi. C'est important de voir cet aspect-là du traitement qui peut nous sauver la vie, mais peut-être avec des effets secondaires sur le poids. Il y a aussi la consommation de tabac, la consommation d'alcool. Il y a les facteurs sociaux qui sont très importants aussi. Avoir accès à une nourriture variée et équilibrée, de qualité, ça dépend de l'environnement social, socio-économique dans lequel on grandit. Donc ça, c'est hyper important aussi. Tout ce contexte social, cet entourage et cette éducation auxquels on a accès ou pas, le microbiote peut avoir aussi un impact sur notre poids. Donc tu vois, il y a plein de choses qui peuvent... Avoir un impact sur notre poids, certains sur lesquels on peut avoir un impact et d'autres pas du tout. Parce que si tu as eu un petit poids de naissance, tu ne peux pas revenir en arrière et faire en sorte d'avoir un poids de naissance normal. Ou de faire en sorte que ta maman n'ait pas eu de privation ou de carence pendant qu'elle était enceinte. Donc tout ça, ce sont des facteurs sur lesquels on n'a pas de prise et sur lesquels on ne pourra pas revenir. Donc tu vois bien que parmi tous ces facteurs, il y a... que l'alimentation et l'activité physique, ce sont deux petits facteurs sur lesquels on peut avoir une influence. Voilà, donc c'est à remettre en perspective. Et donc pour certaines personnes, atteindre ou maintenir un IMC considéré comme idéal peut nécessiter des efforts démesurés qui peuvent en réalité nuire à leur santé mentale et à leur équilibre de vie. Donc il est crucial de comprendre que la santé ne se résume pas à un chiffre sur une balance ou à un indice de masse corporelle. Et en plus de remettre en question l'idée que les personnes en surpoids sont automatiquement en mauvaise santé, c'est aussi essentiel de réfléchir à la manière dont notre société traite la santé. Dans notre culture actuelle, il y a une véritable injonction à la santé, souvent représentée comme une valeur morale suprême. Ça peut créer une pression énorme, où être en bonne santé devient un impératif moral au-delà d'une simple question de bien-être physique ou mental. Cette injonction peut parfois mener à des comportements extrêmes ou à une culpabilisation inutile. en particulier autour du poids et de l'alimentation. Il est important de reconnaître cette pression sociétale et de comprendre que la santé, c'est un concept bien plus large et plus personnel. C'est une raison de plus pour adopter une approche plus nuancée et holistique de la santé au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique et sur le poids. Alors, on a parlé de toutes ces informations un petit peu contradictoires qu'on peut avoir. Ici, je voulais revenir aussi sur les risques et les conséquences identifiées des régimes, et surtout des régimes stricts. Alors, une des conséquences majeures et récurrentes des privations et des exclusions pratiquées, quel que soit le régime, c'est... paradoxalement, la reprise de poids, voire le surpoids. Plus on fait de régime, plus on favorise la reprise pondérale, donc ce fameux effet yo-yo, a fortiori en l'absence d'activité physique, à cause du ralentissement du métabolisme. L'amaigrissement ne se fait pas uniquement au dépend des réserves de masse grasse, quand on perd du poids, on ne perd pas que du gras, mais ça conduit rapidement aussi à la perte de masse musculaire et osseuse, quel que soit le niveau d'apport en protéines du régime. Donc là aussi, une conséquence importante. Encore une, c'est parfois la dépression ou la perte d'estime de soi. Ça peut être des conséquences psychologiques assez fréquentes, des échecs à répétition des régimes amégrissants. Et puis, il existe également un risque de pensée obsédante pour la nourriture. On a une augmentation du risque de troubles alimentaires à force de faire des régimes, une disparition des signaux de faim, de rassasiement. Comme je disais au niveau psychologique, l'apparition des sentiments de culpabilité, de honte, d'anxiété, de discours autocritique, de compulsion. Voilà, ça ce sont tous les risques qui sont identifiés à la pratique de régimes, peu importe lesquels. Même un, on va dire, simple rééquilibrage alimentaire, si ce type de régime même conduit avec une diététicienne, se répète. parce qu'ils ne sont pas tenables, tous ces risques-là peuvent apparaître à la suite de régimes, même menés avec un professionnel de santé. Donc, on a parlé... des déterminants du poids, on a parlé du poids et de la santé, et donc je voulais revenir aussi sur comment mesurer l'état de santé. Alors puisque ce n'est pas qu'un poids, on peut parler de l'analyse par impédance métrie par exemple, on peut regarder la répartition des compartiments corporels dans le corps, c'est-à-dire... quelle est la quantité de masse musculaire, la quantité de masse grasse, la densité osseuse. Donc tout ça, c'est une première chose. Ça va faire partie. Effectivement, il y a le poids. On peut considérer l'IMC, mais pas uniquement. On va regarder aussi ses bilans sanguins. Est-ce que tout fonctionne bien dans l'organisme au niveau du métabolisme des lipides, des glucides, du fonctionnement du foie, de l'inflammation ? On peut s'aider des examens d'imagerie aussi, de la fonction cardiaque. J'ai parlé aussi... De tous les différents déterminants, l'OMS a une liste d'une centaine de déterminants de la santé d'une personne. Donc on peut prendre en compte tous ces déterminants-là pour voir si une personne est en bonne santé. Il y a aussi toute la santé psychique qui est à prendre en compte. Il y a l'environnement aussi dans lequel la personne évolue, si elle évolue dans un environnement pollué ou pas. Voilà, donc il y a... Il y a énormément de paramètres sur lesquels on peut se pencher pour évaluer la santé d'une personne et donc pas uniquement le chiffre sur la balance. Donc, il est vraiment temps de dépasser cette idée réductrice que mince égale sain et de reconnaître que la santé, c'est un spectre bien plus large qui inclut une multitude de facteurs. Le poids, c'est juste un élément parmi d'autres et non le seul indicateur de bonne santé. Alors maintenant, laisse-moi te parler de Louisa. Louisa, c'est une de mes patientes. Je vais te raconter son histoire parce que ça illustre bien en fait cette réalité. Louisa, elle est venue me voir dans mon cabinet après un burn-out. Elle avait pris une dizaine de kilos et... Voilà, c'est des kilos qu'elle avait déjà pris pendant sa grossesse et qu'elle n'avait pas vraiment perdu. Puis là, elle avait repris un petit peu avec le burn-out aussi. Elle souffrait d'hypertension, sa glycémie à jeun était un petit peu trop élevée, mais c'était assez préoccupant parce que ses deux parents étaient diabétiques de type 2, donc voilà, elle s'approchait de la cinquantaine, donc son médecin n'était pas super heureux de son bilan de santé justement, et elle l'avait orientée vers moi, et donc elle venait... en consultation, pour perdre du poids. Parce que pour elle, perdre du poids, c'était forcément être en meilleure santé. Et puis, son souci, sa demande, quand on a analysé sa demande, je ne sais pas si j'en ai déjà parlé ici dans ce podcast, mais quand je commence des prises en charge, que ce soit individuelles ou collectives, j'aime bien demander... Quelle est la motivation derrière la démarche diététique ? Donc le pourquoi on le fait, mais je vais un petit peu plus loin que le pourquoi. C'est le pourquoi du pourquoi et le pourquoi du pourquoi du pourquoi. Donc on va creuser loin. Et dans le cas de Louisa, elle avait envie de passer le plus de temps possible avec son fils, de temps en bonne santé en fait, parce qu'elle avait eu son fils assez tard. Elle avait envie d'être une maman en bonne santé en fait. Ça, c'était sa motivation profonde et elle pensait devoir passer par la perte de poids. Elle aurait souhaité parce que physiquement, c'est vrai que c'était compliqué de rentrer ses vêtements d'avant le burn-out pour reprendre le boulot. Donc, ok, techniquement, on comprend que c'est difficile aussi. Et pendant les quatre mois de notre suivi, en fait, on s'est concentré sur ses habitudes alimentaires. Donc c'est là-dessus qu'on a travaillé. Et voilà, on a par exemple réduit le sucre dans ses boissons. Elle prenait toutes ses boissons sucrées. Et elle a eu la volonté d'arrêter d'un coup. Alors moi, ce n'est pas ce que j'oblige à faire tout de suite. Mais elle, c'est comme ça qu'elle a voulu travailler. Et puis ça s'est très, très bien passé. On a changé son petit déjeuner qui était très sucré avant. On a remis un petit déjeuner plus riche en protéines, plus équilibré. Louisa, elle n'avait pas trop l'habitude de cuisiner les légumes. Elle avait... Des particularités aussi au niveau de ses préférences alimentaires. Et donc on a travaillé un peu la découverte des légumes et la diversité dans son alimentation, on l'a enrichi en fibres aussi, donc tout ça pour faire baisser la tension. Et donc on a travaillé tout ça et encore d'autres choses pendant quatre mois, un objectif à la fois. C'était vraiment pour créer une alimentation qui lui convienne, sans stress ni privation. Donc on a veillé à chaque pas. à ce que Louisa puisse trouver des recettes qui lui conviennent, qui soient OK pour toute sa famille aussi, qui rentrent dans son emploi du temps. Et donc voilà, ce qui s'est passé avec Louisa, au bout du compte, c'est que sa tension et sa glycémie se sont normalisées. Et là, moi je fais un grand waouh ! Son médecin a même pu arrêter son traitement antihypertenseur. Donc c'est pas elle qui l'a fait toute seule, c'est son médecin qui a décidé. Et donc ça c'était vraiment génial, elle était très contente de ce résultat, mais ce qui est assez frappant c'est que pour obtenir ces résultats finalement, elle n'a perdu que 3 kilos. Donc, ce n'était pas la grande perte de 10 kilos comme elle le souhaitait. Et elle était un petit peu déçue. Et je comprends tout à fait, on en a rediscuté. Et là, c'est une question d'image corporelle, d'apprendre à comment s'habiller. Et je ne dis pas qu'elle ne perdra jamais ses 10 kilos. Mais ce qui manquait aussi à Louisa, c'était l'activité physique et le travail sur la sédentarité. Ça, c'est quelque chose qu'on a commencé à aborder, mais qu'elle n'avait pas réussi à mettre en place durant ces quatre mois de suivi. Donc, c'est quelque chose qu'elle compte encore mettre en place. Elle est vraiment sédentaire. Et c'est ce qui va pouvoir probablement lui permettre de perdre un petit peu plus de poids. et de rentrer dans ses vêtements. Mais quoi qu'il en soit, on a aussi abordé le sujet de l'image corporelle, puisque finalement en diététique, elle avait atteint son objectif qui était de remettre de la santé dans sa vie grâce à son assiette. Et ça, l'objectif, il est 100% atteint. Maintenant, au niveau du poids, c'est plus qu'une question. d'image corporelle, parce que quand on fait le bilan avec son médecin, c'est top, mais il faut qu'elle améliore évidemment son activité physique et puis qu'elle puisse trouver une activité qui lui plaise. Donc c'est là que mon rôle de diététicienne holistique devient crucial, c'est que j'ai dû lui expliquer que l'impact de ces changements alimentaires sur sa santé était bien plus significatif que la perte de poids en elle-même. Et donc ces paramètres de santé, comme je l'ai dit, c'était considérablement amélioré. Ça avait un bien plus grand impact sur sa qualité de vie que son poids finalement. Même si, voilà, je ne... Je ne minimalise pas l'impact psychologique d'un surpoids et de ne pas se reconnaître dans le miroir. Mais ça, c'est un travail qu'on peut faire avec une diététicienne, mais qu'on peut faire aussi avec un thérapeute, un psychologue. Et c'est important de le faire parce que finalement, ça ce sera le sujet d'un autre podcast probablement, mais... Mais le fait de ne pas aimer son reflet dans le miroir, ça n'a pas grand chose à voir finalement avec son alimentation. Et donc tu vois, l'histoire de Louisa, c'est une puissante illustration du fait que la santé ne se mesure pas uniquement sur base du poids. Ça montre qu'il est essentiel de se concentrer sur une alimentation équilibrée, un style de vie sain, pour améliorer réellement ta santé globale et que, en tant que... Pour les professionnels de santé, parfois c'est difficile de déplacer le focus de mes patients du poids vers des paramètres plus significatifs. Mais ça, c'est de ma responsabilité de te guider, de vous guider dans cette démarche holistique. Bon, alors concrètement, tu vas me dire, Chloé, comment on fait alors pour prendre soin de sa santé par l'alimentation ? Bon, je t'en ai déjà parlé et avec le cas de Louisa, tu l'as compris. Eh bien, on a dit que l'hypertension était un facteur très important de prédiction de maladies ou de risques de décès. Donc, on va s'en occuper en premier. Et pour ça, par exemple, on peut suivre les principes du régime DASH. Donc, ce n'est pas un régime qui lave plus blanc que blanc. C'est un régime américain, c'est un acronyme qui parle de la pression sanguine, de l'hypertension. Et donc, il va être très riche en fibres, en légumes, en légumineuses, en céréales complètes. Enfin, grain céréalier complet. Voilà, donc ça c'est pour faire diminuer la pression sanguine, l'hypertension, donc ça c'est important. Ensuite, chez Louisa par exemple, on avait régulé sa glycémie, qui est aussi un facteur de risque. Donc là, on peut se référer par exemple, si vous ne l'avez pas encore vu, à ma masterclass gratuite sur la glucose révolution. Comment on fait pour réguler sa glycémie ? Là encore, c'est des principes d'alimentation. équilibré de base, là aussi on met beaucoup de fibres, on fait des repas complets, donc on ne mange pas les sucres tout seul, le petit déjeuner protéiné qu'on a mis en place avec Louisa pour stabiliser sa glycémie tout au long de la journée, ça a eu un effet incroyable chez elle, ça a diminué ses fringales, c'était vraiment top, elle s'est sentie vraiment très très bien avec ça, ça lui convenait super bien. Et puis, on va diminuer un petit peu les grignotages, mettre des collations saines à la place des grignotages, manger suffisamment. Enfin bref, la régulation de la glycémie, ce n'est pas très sorcier non plus. Et puis, évidemment, on a parlé de l'activité physique, donc limiter le plus possible la sédentarité, donc augmenter le plus possible l'activité physique. Donc bouger, se déplacer, faire des activités physiques qu'on aime, pas forcément sportives, mais mettre du sport aussi au cours de la semaine quand c'est possible, quand on est en condition pour le faire. Là aussi, c'est... hyper bon pour la santé, mais ça, tout le monde le sait. Alors, il y a le tabac aussi, qui est un facteur très important au niveau de la santé. Il y a beaucoup de femmes qui ont peur d'arrêter le tabac par peur de prendre du poids. Alors là, simplement mettez en balance vos critères et vos valeurs, vos valeurs esthétiques et vos valeurs santé. Si votre valeur esthétique est plus forte que votre valeur santé, ben oui, ça va être très dur d'arrêter de fumer. Mais si votre valeur santé est plus forte que votre valeur esthétique, et bien là, voilà vraiment, arrêter de fumer va avoir un impact très positif sur votre santé. Et si vous prenez quelques kilos au passage, c'est pas grave. C'est pas une fatalité non plus si vous vous faites bien accompagner, mais c'est pas ce qui va être le plus important sur votre santé. Le plus important, ça va être d'arrêter de fumer. On pourrait parler encore aussi d'adopter un régime sain pour le système cardiovasculaire, bon pour le cœur, donc avec des bonnes graisses, avec des oméga-3, avec des bonnes huiles. Donc voilà, aussi un régime assez riche en fibres, avec particulièrement aussi des... Et ta glucane qu'on va retrouver dans l'avoine par exemple. Tout ça peut améliorer ta santé sans se concentrer sur ton poids. L'alimentation. ne va pas servir à réguler ton poids, mais à faire en sorte que tu sois en bonne santé. Et puis, il y a aussi la santé mentale. Donc, si tu supprimes tout ce qui te fait plaisir comme aliment, là, on va avoir un autre problème et on peut se diriger vers des troubles du comportement alimentaire. Et là, on ne gagne pas non plus du côté de la santé. Donc, si c'est pour te priver de choses que tu aimes, pendant trop longtemps et puis qu'à certains moments tu craques complètement et que tu fais des compulsions et puis que tu as des pensées obsédantes pour la nourriture, ça ne vaut pas le coup pour ta santé non plus. Donc la santé c'est vraiment un équilibre, au tout cas au niveau de l'alimentation, il n'y a pas de recette magique ni miracle et c'est ça qui n'est pas hyper vendeur non plus, c'est que c'est quelque chose qui doit être adapté. toujours en fonction de toi, de ta façon de vivre, de tes préférences. Je ne peux pas donner une recette qui vaut pour tout le monde. Oui, il y a des grands principes qui fonctionnent pour la majorité des gens. Je t'ai dit, oui, beaucoup de légumes, des bonnes graisses. Bon voilà, il n'y a rien de révolutionnaire. Tout ça va être adapté en fonction de ta façon de vivre et de tes préférences. Donc voilà comment... Grâce à l'alimentation, tu peux améliorer ta santé. Nous voici presque à la fin de notre épisode d'aujourd'hui et j'espère que ce que je t'ai partagé t'a ouvert un peu les yeux sur une réalité importante concernant la santé et le poids. Le poids, bien qu'il soit un élément que nous pouvons facilement mesurer, n'est en fait qu'un facteur parmi tant d'autres dans l'évaluation de notre santé globale. C'est crucial de se rappeler que la santé globale est un élément La santé, ce n'est pas un chiffre sur la balance. C'est un équilibre délicat entre différents aspects de notre vie, allant de notre alimentation, notre activité physique, en passant par notre bien-être mental et émotionnel. Je t'encourage donc à porter ton attention sur des aspects plus larges de ta santé. Adopte une alimentation équilibrante qui te nourrit non seulement physiquement, mais aussi mentalement. Trouve des activités physiques qui te plaisent, qui te permettent de te sentir bien, qui t'apportent de la joie. Et n'oublie pas, la gestion du stress et le bien-être émotionnel sont tout aussi importants. Et souviens-toi l'histoire de Louisa et de nombreux autres. ou d'autres patients qui ont trouvé un chemin vers une meilleure santé en se concentrant sur des aspects globaux. Ton corps est unique, et ce qui compte le plus, c'est de trouver ce qui fonctionne le mieux pour toi. Avant de clore cet épisode, je veux prendre un moment pour te parler directement. Tes expériences, tes réflexions comptent énormément pour moi, et j'aimerais vraiment les entendre. Si tu as déjà ressenti la pression de devoir perdre du poids pour des raisons de santé, si tu te sens souvent jugée ou mal comprise à cause de ton poids, je t'invite à me partager tes questions, tes réflexions en commentaire, soit sur la plateforme d'écoute ou alors sous la publication qui s'y rapporte sur mes réseaux sociaux. Et puis surtout, j'aimerais savoir, qu'est-ce que tu as appris aujourd'hui qui pourrait changer ta manière d'aborder ta santé de manière plus globale ? Vraiment, j'aimerais t'entendre, te lire pour savoir ce que tu en as pensé. Chaque partage enrichit notre communauté et nous aide à grandir ensemble. Et durant tout cet épisode, j'ai tenté de te démontrer que le poids n'était pas le paramètre le plus important pour ta santé, mais peut-être que l'idée d'un régime te reste coincée dans la tête. Et je te comprends, je te comprends. Alors dis-moi, est-ce que tu te questionnes souvent sur l'efficacité des différents régimes ? Est-ce que tu as l'impression de tourner en rond avec les conseils de santé traditionnels ou les régimes classiques ? Est-ce que tu souhaites peut-être découvrir une approche plus autistique et bienveillante envers toi-même et ton alimentation ? Alors, est-ce que ça te dirait d'assister gratuitement à ma conférence sur le tour d'horizon des régimes ? Alors, dans cette conférence, je te parle des pièges des régimes classiques et je te montre quelques alternatives plus douces et efficaces pour atteindre une santé globale. Si tu es curieuse d'en savoir plus, alors je t'invite à regarder la conférence. Le lien est disponible dans la description de ce podcast. C'est entièrement gratuit et peut-être que c'est le début pour toi d'un nouveau chapitre dans ton parcours de bien-être. Merci beaucoup d'avoir écouté Mangerie M. N'oublie pas de t'abonner pour rester au courant de nos derniers épisodes. prends bien soin de toi et jusqu'à notre prochain moment ensemble continue de nourrir ton corps et ton esprit de la façon la plus juste pour toi à très bientôt

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