Speaker #0Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. À travers des outils comme l'énergie, l'astrologie et la cartométrie, mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre spiritualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Manipura. Merci de me rejoindre et bienvenue pour cet épisode qui portera sur l'énergie. et plus particulièrement sur l'évolution en énergétique. Ça s'adresse à tous les énergéticiens, lancés ou non, mais aussi à tous les curieux tout simplement. Et je trouve que c'est un espace qui est nécessaire parce que je ne sais pas si en tant qu'énergéticien on a la possibilité d'échanger beaucoup avec les autres, et auquel cas on peut se sentir souvent assez seul dans notre pratique de l'énergie. J'espère avec ce podcast vous donner certes des ressources, mais aussi un retour, un miroir si je peux dire sur votre pratique pour amener des réflexions et vous dire que vous n'êtes pas seul tout simplement dans cette pratique et qu'on traverse tous des doutes comme dans n'importe quel métier, que vous en ayez fait un métier déjà ou pas, que ce soit l'envie ou pas, on traverse tous des doutes et des difficultés, quelle que soit la pratique dans laquelle on met de l'énergie. Et je voulais, avec ce podcast, vous donner quelques petites insights, mais aussi quelques conseils et deux, trois autres petites choses via mon expérience dans la pratique. On va voir tout ça ensemble. Avant de commencer et pour me permettre de dérouler ma pensée librement par la suite, je vous lis d'ores et déjà un avis qui m'a été laissé par Simon, qui est un ancien élève de ma formation, qui dit J'ai eu l'occasion de faire un soin énergétique avec Amba et je suis plus que satisfaite. J'ai ressenti son énergie douce et enveloppante à partir du moment où elle s'est connectée à moi jusqu'à la fin du soin. Malgré la distance, étant donné que je suis à l'autre bout du monde, Amba m'a ensuite enregistré un compte-rendu complet du soin et a pris le temps de répondre à mes questions. Je conseille à 1000%. Encore 1000 fois merci Amba. Merci beaucoup Simon, merci pour ta confiance. Simon qui du coup a sauté le pas de... La formation énergétique, c'était vraiment très cool, il a participé à la dernière édition, et comme il le précise, l'énergie ne connaît pas de distance, c'est-à-dire qu'on travaille sans la matière en soi, donc à moins que vous fassiez des soins qui portent sur le corps physique, mais comme on travaille sans la matière, on peut vraiment processer un soin qui est à l'autre bout du monde, enfin il n'y a vraiment aucune limite et aucune impossibilité là-dedans, donc c'est toujours intéressant, les gens se disent comment c'est possible, alors qu'en fait... Il n'y a pas cette notion de distance en énergétique, donc que vous soyez dans la ville d'à côté, dans la pièce, ou à l'autre bout du monde, on a les mêmes effets de soins. Mais enfin bref, on est parti pour notre épisode du jour, à savoir, mon dieu, je n'évolue plus en énergétique, mes soins c'est toujours la même chose, ou j'ai l'impression qu'il ne se passe plus grand chose, ou j'ai l'impression de stagner, ou de ne plus avoir autant d'apports qu'avant, etc. Qu'est-ce qui se passe et qu'est-ce que je peux faire ? Voilà un peu sur quoi on va se pencher aujourd'hui et comme je vous l'ai dit, je trouve ça important d'avoir une tribune à travers ce podcast pour partager vos doutes. Et d'ailleurs, je voulais commencer par vous dire que je suis capable de donner ces conseils et ces insights parce que moi aussi je les ai traversés, qu'on traverse tous des phases de doute ou d'incompréhension, de plateau. C'est ce que j'appelle des phases de plateau. Et c'est... autant d'occasions que de partager, mais aussi de faire différemment. Pour moi, les phases de plateau dans une pratique, quelle qu'elle soit, énergétique ou non, ça nous permet de créer d'autres ouvertures pour faire autrement. C'est-à-dire que la manière dont on processe normalement les choses, la manière dont on fonctionne, ne fonctionne plus aussi bien. Souvent, on a l'impression que ça ne fonctionne plus du tout, mais c'est juste qu'il y a une perte de dynamisme qui appelle à créer, fonctionner. travailler autrement. Donc ces phases qu'on peut penser être de stagnation sont autant de possibilités d'évolution. C'est juste que quand on les vit, en général on les vit assez mal, du coup on perd cette notion qu'on peut évoluer grâce à elle. C'est normal. Surtout, et je vous dis ça parce qu'encore une fois, via mon expérience personnelle, surtout quand ça a été toujours très évident. Vous savez, vous avez des pratiques où, qu'importe ce que vous faites, parfois c'est très évident, vous évoluez dans la pratique avec énormément de fluidité, et surtout en énergétique, quand on débute, souvent il y a plein de choses qui s'ouvrent en même temps. Et on appelle ça, et dans toute pratique encore une fois, cette évolution fulgurante du débutant, vous savez, où tout paraît extrêmement simple parce que tout est nouveau et c'est fluide, tout simplement. Donc quand ça l'est moins... on a vraiment l'impression de perdre pied alors que l'énergie éthique ne dévie pas à la règle que dans toute pratique tout outil, il y a des moments où on est dans des phases de plateau où c'est moins fulgurant où on a un peu plus l'impression de ramer, je fais toujours le parallèle avec l'apprentissage d'un instrument de musique parce que c'est très parlant pour ceux qui jouent d'un instrument vous avez toujours des phases de grandes évolutions et d'autres phases... où vous ramez dans la soupe, même où vous vous découragez, où vous mettez votre instrument de côté parce que vous n'avez plus ce flow qui était si évident avant. C'est un peu la même chose en énergétique et l'énergie ne déroge pas à la règle qu'il y a des moments où c'est plus compliqué. Pourquoi on a l'impression que parfois ça dérogerait à la règle ? C'est parce que c'est du subtil justement. Donc on n'a rien sur quoi se raccrocher concrètement, on n'a pas des évolutions, des paliers concrets. Par exemple si vous imprenez dans l'instrument... Vous savez par exemple, ah mais quand je maîtriserai cet accord, j'aurai passé un palier, ou quand je maîtriserai cette chanson, j'aurai passé un palier. En énergétique, on n'a pas ça, on n'a pas vraiment de point décisif, de marqueur, de carrefour où on arrive et on se dit, ah, j'ai passé un cap. On peut le ressentir parfois, mais il n'y a pas quelque chose de précis sur lequel échelonner notre évolution. Ce qui fait que comme c'est une pratique subtile, On a vraiment du mal à voir notre évolution parfois. Et pareillement, quand on stagne, on a l'impression de stagner longtemps, parce qu'on n'a rien pour jauger de notre avancée. D'autant plus, voilà, ça je vous en ai déjà parlé dans l'épisode de la série Des Sens Subtiles, intitulé Je n'ai pas assez de ressenti c'est l'épisode 154, où je vous disais que la pratique de l'énergie n'est pas quantifiable, mais aussi, ce n'est pas une pratique où on va chercher la productivité. On n'est pas dans l'attente. absolue d'un résultat en énergétique parce que ça fausse la pratique et ça met la pratique dans un cadre de productivité qui fait qu'on n'est plus du tout dans le ressenti et dans le fait de laisser, se laisser vivre le flot du soin, le flot de l'énergie, mais on est plus dans cette recherche de résultats. Et ça, c'est vraiment... Et c'est dur, je sais, dans nos métiers, parce que quand les gens prennent rendez-vous avec nous, ils attendent un résultat, mais dans les faits, on ne peut pas les garantir, malheureusement. Et c'est pour ça que la limite est fine et qu'il ne faut surtout pas faire de fausses promesses. Moi, quand les gens prennent rendez-vous avec moi, je dis très clairement qu'on va suivre ce que le corps veut faire, ce qu'il est capable de faire en l'instant, ce qu'il est OK de faire. Si c'est trop, on ne mettra pas plus de process énergétique en place. Il y a une petite éducation à faire avant la prise de rendez-vous qui est nécessaire pour ne pas être dans la fausse promesse et pour montrer que ce n'est pas une pratique infaillible dans le sens où... parfois on va avoir des résultats, parfois c'est un peu plus mitigé. C'est pas pour autant que c'est une pratique qui ne vaut pas le coup, c'est juste que c'est une pratique organique, qui s'adapte au corps, qui s'adapte aux limitations, qui s'adapte au moment. Et surtout si on est dans une pratique que moi je considère comme éthique, on va rien imposer au corps. Ce qui fait qu'on n'a pas des résultats peut-être impressionnants et game changers du jour au lendemain, mais au moins on fait un travail en douceur. Après ça, c'est une... préférence de ma part et une préférence dans mon enseignement, mais il y a des énergéticiens qui préfèrent travailler de manière un peu plus ardue et c'est un choix et c'est pas grave, il y a des gens qui vont préférer des soins qui sont un peu plus en force, où ils voient du jour au lendemain un changement, un basculement. Moi c'est moins ma manière de travailler, il n'y en a pas une meilleure qu'une autre, je dirais qu'encore une fois il y a autant de praticiens que de personnes pour recevoir parce qu'on a tous un chacun, tout un chacun des préférences dans la pratique. Enfin bref, tout ça pour dire que ce n'est pas une pratique où on va rechercher la productivité de prime abord, sinon ça nous décentre complètement et on n'est plus dans cet état de flot. Et je vous disais que je vous parle de ça aujourd'hui parce que moi-même, je traverse là une phase de plateau et ça m'a vachement fait questionner sur comment aborder aussi ces moments-là. Et je suis capable d'enseigner maintenant parce que je passe aussi par toutes ces phases et je peux... parler en âme et conscience de mon expérience et de comment je fais pour vivre ça au mieux. Pour tout vous dire, pour moi, c'est des moments qui sont difficiles parce que j'ai un peu ce... ça peut paraître assez prétentieux, mais comme je vous disais, quand tout est très facile pour quelqu'un, quand tout d'un coup ça l'est moins, on se dit, oula, qu'est-ce qui se passe, quoi ? Et pour moi, tout a toujours été extrêmement fluide. Du coup, quand ça l'est un peu moins, c'est comme si vous êtes habitués à manger du caviar tous les jours, et le jour où vous mangez un truc un peu moins, vous vous dites... qu'est-ce qui s'est passé, j'ai baissé de niveau de vie, entre guillemets. Mon exemple est débile, mais c'est pour vous dire que quand on est habitué à beaucoup, qu'on est un petit peu moins d'un coup, on a l'impression d'être complètement à sec, alors qu'en fait, c'est juste qu'on est un petit peu moins, c'est tout. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte, il y a la temporalité, le fait qu'on est en automne, le côté saisonnal, le côté aussi au niveau de votre énergie de manière générale, que ce soit n'importe quelle saison, comment se place votre énergie, qu'est-ce qui se passe dans votre vie autour. pas que dans votre pratique de l'énergie, mais comment vous vous sentez au global, ça joue évidemment sur vos, j'allais dire performances, mais vous me comprenez, on n'est pas dans la performance, mais sur vos capacités à entrer en connexion ou avoir une connexion énergétique fluide. Mais aussi, et dans mon cas c'était ça un petit peu, je pense que j'ai trop pris soit de soins d'un coup et ou de soins difficiles d'un coup. À un moment, on dépasse la limite de ce que l'on peut gérer. Il y a un blocage qui, je pense, est très sain, qui n'est pas cool à vivre, mais qui est là pour nous protéger de, ok, là, c'est peut-être un peu trop. Tu as un peu trop dépassé ce que tu es capable, entre guillemets, de faire en tant que canal. Ce n'est pas pour nous embêter, mais c'est pour nous permettre de redessiner un cadre de pratique qui correspond mieux, qui nous correspond mieux. Et moi, je sais que là, j'avais pris beaucoup de soins qui étaient assez lourds. Clairement, je me sentais un peu dépassée en me disant, waouh, c'est beaucoup à gérer. Ce qui faisait que j'y allais un petit peu à reculons. Et quand vous allez à reculons dans les soins énergétiques, clairement, ça ne donne pas quelque chose de bien parce que vous vous décentrez déjà. Et en plus, pour faire des soins, il faut absolument être dans une énergie de confiance et de foi. C'est très important. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir de doutes. On peut avoir des doutes et avoir la foi. Ok ? Ça, je vous renvoie à l'épisode que je viens de sortir. C'était l'épisode numéro... C'est l'épisode numéro 168. Je vais vous expliquer qu'on peut avoir une foi inébranlable, mais toujours émettre des doutes, et ça, ça permet de faire grandir notre conscience, remettre les choses en perspective, donc c'est très sain en soi. Donc on peut douter de sa pratique de l'énergie, ça permet justement de l'approcher autrement, de se dire ok, pourquoi j'ai l'impression que ça, ça ne fonctionne pas ? Est-ce que ça fait sens pour moi ou pas ? Si ça ne fait pas sens pour moi, pourquoi ? Comment je peux peut-être prendre les choses autrement, vous voyez ? Donc ça, c'est des petits doutes qu'on émet et qui permettent de créer d'autres cheminements de conscience intéressants. Mais avec ces doutes-là, on peut toujours avoir la foi de, dans tous les cas, je suis connectée à cette énergie incroyable et elle me porte vers l'avant et elle me permet de m'améliorer, d'évoluer chaque jour, de refléter en moi ces doutes justement pour pouvoir avancer au mieux, etc. Donc c'est comme si la foi, c'était un truc en arrière-plan, un décor en arrière-plan qui était bien posé. Et en premier plan, il peut y avoir des petites scénettes où il y a des petits doutes, des petites choses comme ça. Mais en arrière-plan, il y a toujours cette foi inébranlable qui fait qu'on sait que malgré les petits doutes, on arrive à aller de l'avant. Pourquoi je vous parlais de ça ? Oui, je pense que j'ai traversé une grosse phase de doute en plus de ma vie personnelle qui en mettait un peu le... qui tartignait mon énergie de trucs pas très très cools. Ce qui fait que... J'avais une énergie qui n'était pas incroyable. Ça, ça crée l'idée qu'on va un petit peu à reculons dans notre pratique professionnelle, que vous soyez, je ne sais pas, fermier dans les ressources humaines. Enfin, quelque part de votre travail, en fait, il y a des moments où vous y allez un petit peu à reculons et du coup, vous êtes moins enclin à être dans votre travail. Et du coup, vous avez parfois l'impression d'être un peu à côté de la plaque dans ce que vous avez fait aujourd'hui. En énergéticien, c'est la même chose. Il y a des jours avec, des jours sans. Des jours où vibratoirement, ce n'est pas non plus incroyable. Et quand vous avez l'habitude que ce soit toujours incroyable, quand ça l'est un peu moins, ça vous fait bizarre. Et d'ailleurs, re-questionnons ce côté incroyable justement. Dans les soins énergétiques, en tout cas dans ceux que j'enseigne, qui ne se basent pas sur une tradition en particulier où on va faire canal d'une énergie globale, une énergie universelle, j'enseigne l'idée que ce n'est pas nous qui faisons en tant que canal, c'est cette énergie qui passe à travers nous et qui va faire les choses. Mais cette énergie, évidemment, elle est incroyable. C'est la création, c'est la création ultime, c'est une énergie qui se passe de limites et de mots. Parce que c'est cette énergie qui passe à travers nous, on va peut-être attendre que chaque soin soit justement incroyable. Mais... Peut être incroyable aussi les petites libérations, les petits soins, les petits changements, les petites choses, les petites modulations énergétiques. Ce que je veux dire c'est que, et ça je le dis beaucoup aux élèves, un soin, un bon soin ne se décrit pas au nombre de ressentis qu'on va avoir et ne se décrit pas à la puissance du soin où il y a des libérations de fou, des transformations incroyables. un avant, un après qui est magistral. Non, non. Si on fait de l'énergie spectacle, pourquoi pas ? J'en sais rien, mais vous savez, on voit souvent ça sur Instagram, cette énergétique un peu spectacle, on a des libérations de fous. On fait ce qu'on veut, c'est pas grave, mais c'est pas le souci. Mais ce que je veux dire, c'est qu'un soin incroyable peut aussi être un soin où il y a eu la libération qui était nécessaire. Le petit truc qui fait que... On a une modulation d'énergie pour la personne qui va l'aider à se mouvoir différemment, vibratoirement parlant, dans sa vie au quotidien. C'est un bon soin, c'est juste le soin qui va venir toucher ce qu'il faut toucher au moment où il faut le toucher. Et parfois, ce qu'il faut toucher, c'est un discours que la personne n'accepte pas. Je m'explique. Souvent, j'ai des soins où je vais avoir des messages qui ne... peut-être vibrent pas pour la personne en face. Et justement, ça ne vibre pas parce qu'elle n'accepte pas un certain discours qui serait pourtant intéressant pour elle de refléter. Alors attention, je ne dis pas qu'en tant qu'énergéticien, on a la vérité infuse et que tous les messages qu'on délivre doivent forcément être une vérité pour la personne. Je ne dis pas ça, la personne a le droit de ne pas se sentir concernée par certains messages. Ce que je dis, c'est que chaque message qu'on reçoit est une piste d'évolution, de réflexion intéressante pour la personne, à voir comment elle se... positionne vis-à-vis de ce message ? Est-ce qu'elle se positionne plutôt en défensive ? Plutôt en attaque ? Plutôt en neutralité ? Est-ce que ça vient toucher quelque chose en elle ? Est-ce que ça ne vient rien toucher ? Et ça, déjà, c'est une voie d'évolution possible parce que, ok, ça, ça transparaît avec toi, ça, ça ne retransparaît pas avec toi et on peut voir comment travailler avec la personne, on peut voir aussi ce qui la touche, ce qui la touche un peu moins, voir pourquoi il peut y avoir une certaine neutralité quand on travaille une certaine zone du corps. Enfin, vraiment, c'est... Tout ce qui est ressenti dans le soin est une voie d'exploration possible, pas une vérité absolue. Une voie d'exploration possible, ok ? Ça va être important de bien se positionner en tant qu'énergéticien. On n'a pas la vérité absolue. On crée des ouvertures, des possibilités d'évolution dans lesquelles le corps de la personne va s'engager ou non. Et on peut discuter de cet engagement. Pourquoi elle ne veut pas s'engager ? Pourquoi elle veut s'engager ? Est-ce que ça fait sens pour elle ? Est-ce que ça ne fait pas sens pour elle ? La personne qui reçoit le soin est au cœur du soin et au cœur de nos échanges. Bref, je me suis emportée comme d'habitude. Qu'est-ce que je vous disais ? Oui, je parlais de ce côté extraordinaire des soins. Un soin extraordinaire, c'est un soin qui va venir toucher exactement ce qu'il faut toucher au moment où il faut toucher. Et ça peut être avec grande intensité, mais aussi avec petite intensité. Qu'importe, vraiment l'intensité n'a que peu d'importance. d'importance. L'intensité va jouer sur l'amplitude de l'énergie, le fait que l'énergie soit plus ou moins grosse, plus ou moins manifestée. Mais parfois la personne n'a pas besoin d'une énergie qui se manifeste de trop pour plusieurs raisons. Peut-être parce qu'elle doit par elle-même faire grossir cette énergie, comme si on installait une petite graine et la personne doit apprendre à l'arroser par elle-même pour la faire grandir et devenir autonome dans le travail énergétique. Peut-être parce que dans ce moment de sa vie, il n'y a pas besoin de mettre trop d'informations énergétiques d'un coup et qu'on va directement à l'essentiel. Il peut y avoir plein de raisons. Mais juste retenez qu'un soin énergétique n'a pas à être énorme de transformation et de process et de ressenti pour être extraordinaire. Souvent, quand on a le mot extraordinaire, on voit une puissance qui est décuplée, inimaginable, comme un soleil. Mais la puissance, ça peut être aussi la justesse et la précision vers une petite chose. Ok. Autre chose, au niveau de cette énergie justement qui passe à travers nous pour travailler sur la personne, le danger qu'on peut avoir c'est, ben justement c'est pas moi qui fais, ok, c'est pas moi qui fais le soin, moi je suis juste canal, je dois juste être un bon canal. Et puis bon, c'est pas moi qui le fais quoi, donc en clair je suis là et puis je vais voir ce qui s'installe, ce qui s'installe pas. Je vous parle de ça en améconscience parce que je suis passée par là. Moi j'appelle ça le danger de l'habitude, comme tout travail. On va avoir une redondance à un moment. Pas dans les soins. Tous les soins que j'ai faits depuis toujours ont tous été tous différents. Mais... Bon ben moi je fais plusieurs soins par jour, je vois plusieurs personnes passer. Donc il y a une forme de danger de l'habitude, comme dans tous les travails. Il faut faire attention à ça parce que la lassitude ou le fait de se dire Bon de toute façon c'est pas moi qui fais ça peut installer une forme de flémardise dans le canal où on va être un petit peu moins là, un petit peu moins dans le truc, où on va se dire Bon ben je vais être là pour ça et puis après le reste c'est pas moi qui fais, ça va s'installer. Ça, c'est un égo spirituel que j'ai traversé en mode, Ouais, de toute façon, je suis arrivé à un certain niveau de fluidité dans mes soins, donc en clair, ça va s'installer, quoi. Et non ! Qu'importe votre expérience, vos années d'expérience, ou alors tous les soins extraordinaires, ou qu'importe, que vous avez fait le nombre de soins, la quantité de soins, on s'en fiche, vous devez toujours être. très présents dans votre canal. Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas tributaire de l'énergie qui passe à travers vous, que vous devez être dans cette flémardise de canal. C'est peut-être assez technique tout ce que j'explique là, je me rends compte que ça, vraiment, c'est très porté pour les énergéticiens, et désolé si vous êtes tombés sur cet épisode un peu par hasard, mais bon, j'espère que pour mes amis énergéticiens, apprentis ou autres, plus installés que ça vous parle tout ça. Donc le danger de l'habitude, Il peut aussi y avoir justement, parce qu'on a l'habitude ou parce qu'on fait des soins depuis longtemps, le danger de se mettre la barre un peu trop haute. Ça c'est ce que je vous disais, que tous les soins n'ont pas à être life-changing, ça ne doit pas être un avant-après extraordinaire pour les gens, c'est juste leur apporter ce qu'il faut au moment où il faut. Et de vous dire que chaque action amène juste ce qu'il faut au moment où il faut, et ça c'est déjà beaucoup en soi. Je rajouterai sur ce côté soins extraordinaires que... On a vécu, enfin on est toujours dans un Saturne en poisson, Saturne en poisson a amené beaucoup de personnes vers l'énergie, vers les religions, vers la pratique du subtil, et il y a eu un essor, un engouement, quelque chose, une vague de motivation assez forte et des ressentis aussi assez forts, et maintenant cette énergie s'est pas mal installée, du coup il y a peut-être un petit peu moins d'élan, on ressent, enfin c'est beaucoup moins intense. Les ingrits et les mouvements planétaires se ressentent surtout quand ils progressent, quand ils sont au début d'un signe, ou quand il y a des phases de rétrogradation, ou quand ils sortent d'un signe, enfin bref. Énergétiquement, au global, il y a quelque chose d'un peu plus tassé en ce moment, il y a quelque chose d'un peu plus tranquille, il y a moins cette grosse motivation, cette grosse détermination d'installer, qui fait qu'on a peut-être l'impression d'un léger ralentissement. Voilà, bon ça c'était pour le petit point planétaire qui expliquerait aussi... qu'on pourrait ressentir comme un ralentissement dans notre évolution de l'énergie éthique. Je reviens sur cet aspect d'être un bon canal, de bien rester dans son canal. Je discutais avec une élève il n'y a pas longtemps, je ne sais plus trop de quoi on parlait, mais en clair, elle avait une peur de passer à côté du soin, si je me souviens bien, et je lui ai dit qu'on ne peut pas être à côté de la plaque sur un soin si on est dans notre posture de canal. C'est-à-dire que tant qu'on reste dans notre présence, On ne peut pas passer à côté du soin, on ne peut pas passer à côté de ce qui doit être fait, tant qu'on reste dans notre posture de canal. Donc nous, notre travail, c'est vraiment de rester en présence, alignée, pleinement là pour la personne, et non pas pour nous. En clair, quand vous êtes dans un soin, vous n'êtes pas là pour prouver que vous êtes un bon énergéticien. Vous êtes là pour la personne, et uniquement pour la personne. En fait, ça, ça permet de bien diriger son énergie vers l'essentiel, qui est la personne qui est au cœur du soin. Si dans un soin vous avez peur de mal faire, écoutez, c'est une bonne chose dans l'idée que vous êtes consciencieux et que vous voulez faire au mieux, mais votre énergie est dirigée vers vous du coup. J'ai peur de mal faire, donc en fait le truc principal là c'est que moi, je ne me trompe pas, que moi je sois dans la bonne posture, que moi, moi, moi. Ok ? C'est pas voulu, mais votre énergie n'est pas dirigée vers vous. Alors que si vous dirigez votre énergie vers le côté de je vais être en présence à fond pour cette personne, je vais être là pour elle, et je vais vraiment diriger mon attention sur elle, et bien de ce fait, vous vous alignez directement, vous êtes en présence directement. Le fait de diriger votre attention vers quelqu'un, au final c'est ça qui vous permet de vous aligner en vous-même, dans le cadre d'un soin énergétique. Si vous avez peur de passer à côté du soin, ou de mal faire, etc., en fait, la meilleure chose que vous puissiez faire, c'est de vous centrer sur la personne, parce que vous allez être alerte, présent, disponible pour les états de la personne, ce qui va apparaître pour elle les messages de son corps, et de ce fait, votre concentration étant sur la personne, vous alignez votre énergie. dans le process de soins. C'est ce que je vous disais, vous ne pouvez pas passer à côté du soin si vous êtes en présence, et si votre présence est dirigée vers la personne. Parce que forcément, votre canal est dirigé, et vous savez que pour sûr, vu que votre énergie est dirigée, ce que vous allez recevoir énergétiquement sera exactement ce qu'il faut à la personne. Donc vous ne passerez pas à côté du soin. Il y a aussi quelque chose que je refuse aux élèves au début, et ça les fous un petit peu, mais c'est pour leur bien. c'est de ne pas être dans la prise de notes pendant les soins. Pourquoi ? Parce que, en tout cas au début, quand on commence l'énergie, ça a tendance à nous faire dévier justement, et on est beaucoup plus dans le fait de retranscrire des choses, retranscrire, retranscrire, retranscrire, que d'être réellement là pour la personne durant le soin. Et moi, quand j'ai ces phases de plateau là, que je vous disais, où je me sens un peu moins énergétiquement, un peu moins dans, je ne sais pas, ma justesse de canal, et bien j'arrête la prise de notes. Pourquoi ? Parce que la prise de notes, ça vous fait dévier d'un état de conscience à un autre. La prise de notes nécessite quand même quelque chose de mental, même si on peut avoir de la prise de notes qui est très intuitive parfois, et le mental se tait un petit peu. Mais je me refuse la prise de notes quand je suis dans ces états où je me sens un petit peu moins pertinente dans mon canal, parce que comme ça, je suis sûre que mon énergie est à 100% dirigée dans mon canal. Quand vous sentez qu'il y a des phases où vous avez l'impression d'être sur un plateau ou d'involuer, Moi je vous conseille de revenir à l'essentiel du soin, qui est être pleinement en présence pour la personne, et de mettre de côté l'aspect pratico-pratique, prise de notes, le retour que vous allez faire pour la personne, etc. Le retour de soin. Ça permet de bien rester dans l'état theta, qui est l'onde cérébrale qui nous sert pour la pratique de l'énergie. Autre point que je voulais aborder avec vous, c'est qu'en général, quand on est dans ces moments où on a l'impression de ne plus évoluer en énergétique, en soi nos ressentis sont toujours aussi bons, décuplés et présents, c'est juste qu'on a l'impression qu'ils sont moindres parce qu'on peut-être y fait moins attention ou on ne les laisse pas autant parler. Souvent quand vous allez ne pas écouter votre intuition ou ne pas écouter vos ressentis, du coup on va dire qu'ils s'affaiblissent mais c'est pas tant ça, c'est que vous les mettez tellement sous silence. que du coup ils ont moins de portée, ils vous atteignent moins. Moi je sais que j'ai traversé là une phase où clairement je ne m'écoutais pas. Et bien quand on ne s'écoute pas, les ressentis, les sensations se font plus discrètes, parce qu'on ne leur donne pas d'attention et où on n'a pas envie de les écouter. Ça c'est vraiment universel, que vous fassiez de l'énergie du coup non. Autre chose par rapport à ça, souvent moi quand j'ai des phases un peu de plateau, Mes ressentis sont toujours décuplés pour moi, mais le sont peut-être un peu moins pour les gens que je reçois en soins. Et ça arrive souvent quand je vois le soin énergétique comme une finalité plutôt qu'un moyen. Le soin, et ça rejoint ce que je disais précédemment, n'est pas là pour une finalité, un résultat, game changer. Parfois c'est le cas, parfois c'est le cas, mais en général le soin n'est pas une finalité, c'est un moyen d'accession à autre chose, à un autre step. Donc... À chaque fois que je voyais le soin comme il faut résoudre ça vous pouvez être sûr que je terminais déçue parce que je ne faisais pas le soin dans une bonne posture, et je ne faisais pas le soin dans ma posture de canal, je faisais le soin dans ma posture d'ego, et d'ego spirituel. Donc le soin est un moyen, c'est un outil, un moyen d'aller, de chercher, d'expérimenter une autre vibration, une autre manière de faire, une autre manière d'être. Quand vous voyez le soin comme une finalité, vous vous mettez la pression d'un résultat, alors que quand vous voyez le soin comme un moyen, vous remettez le soin à la place de ce que c'est, un travail vibratoire, et pour que le travail vibratoire fonctionne bien, il faut que la personne rentre en vibration avec. Et nous, notre boulot d'énergéticien, c'est d'aider la personne à s'harmoniser à cette vibration. En tout cas, si le corps de la personne est ok, est prêt, et autorise le travail. En clair, dès que vous mettez... La pression d'un résultat, d'une finalité, d'une productivité, vous pouvez être sûr que vos ressentis sont entre guillemets moins puissants parce que vous ne les dirigez pas, vous les dirigez via votre égo spirituel, même si votre intention est bonne, parce que vous voulez le bien de la personne, mais vos ressentis, vous les faites passer par votre égo spirituel plutôt que par le cœur. Quand vous êtes dans le cœur, vous êtes dans votre présence, vous êtes dans votre alignement, vous êtes dans votre canal. Quand vous êtes dans vos doutes, ils peuvent être là aussi, mais du coup... Le centre du soin est plus dans Manipura Chakra, le chakra du plexus solaire. Quand vous voulez vous prouver quelque chose, ça va plus être dans ce fadistana, centre des besoins. Quand vous avez besoin de vous mettre en sécurité vis-à-vis de votre pratique de l'énergie, ça va plus être Muradara Chakra. C'est juste pour vous dire, pourquoi je vous fais ce petit topo là, que, et j'en rajoute un, si vous voulez absolument être dans la recherche de ressenti et trouver des choses, là vous êtes plus dans Ajna Chakra, le troisième oeil. Ce que j'essaye de vous faire là, en petit topo, c'est qu'il peut y avoir plein de... source de votre intention dans le soin là je vous ai parlé de tous les chakras enfin la plupart des chakras votre attention votre canal peut partir de ces zones là mais c'est pas la zone les zones justes la vraie zone juste c'est le coeur ce que c'est le coeur qui est le chakra de connexion et qui va permettre la fluidité de des informations énergétiques qui passent ok Quand vous êtes dans Manipura Chakra, c'est les doutes ou l'envie de puissance personnelle qui va parler. Par exemple, voilà, tout ce que je vous ai dit juste avant. Là où, par votre intention de soin, va déterminer la justesse de votre pratique de l'énergie. Si vous travaillez l'énergie avec votre tête, vous êtes absolument sûr que ça ne va pas aller très loin, parce que le mental n'est pas calibré, c'est un outil qui est limité et qui du coup n'est pas calibré. pour appréhender l'illimité du travail subtil. Ce ne sont pas les mêmes strates, ce ne sont pas les mêmes plans. J'espère que ça vous a passionné. Mais je voulais juste finir sur cet aspect de j'ai eu une élève qui me disait Ouais, moi j'ai des ressentis, mais je ne sais pas comment faire après. Réflexion tout à fait légitime que rencontrent beaucoup de personnes. On peut avoir parfois, on va capter des trucs, mais après qu'est-ce qu'on en fait ? À quoi ça sert ? On est un peu là en mode, je ne sais pas trop comment diriger ce truc-là. Si c'est dans le cadre d'un soin énergétique, et qu'on a déjà bien sondé la personne, qu'on comprend un peu le travail énergétique qui est donné, on peut se référer à la direction du soin. C'est-à-dire que le soin a l'air d'être dans une direction, par exemple, d'amour de soi, la personne a besoin de travailler l'amour de soi, du coup il y a une forme de direction qui est un petit peu donnée au soin. Même si on n'est pas, moi ce que j'encourage, c'est de ne pas forcément se calfeutrer à la direction du soin, mais souvent, quand on fait un soin, on voit une thématique qui se dégage. Donc c'est de se référer à cette thématique-là pour voir, ok, j'ai eu un ressenti là, clairement j'ai une thématique qui part de l'amour de soi, ce ressenti-là, comment il peut aider, retranscrire, compléter, affirmer ou infirmer peut-être, la direction qui est donnée. Se référer à la direction du soin s'il y en a une. C'est une solution, mais dans tous les cas, ce qui peut être intéressant, c'est déjà de repérer d'où vient le ressenti. Pas dans l'idée d'analyser. Attention, on n'analyse pas pendant le soin, on analyse après le soin. Bon ça, je ne vais pas rentrer trop en détail parce que ça c'est un autre sujet de comment se placer quand on est praticien en énergétique. Mais quand vous avez un ressenti, voir d'où il vient. Si vous n'êtes pas énergéticien et que vous avez juste un ressenti là comme ça pour vous-même, voir est-ce que ce ressenti vient de votre corps ? Et si vous êtes énergéticien, vous êtes en soins, voir si le ressenti vient du corps de la personne. Ou est-ce que c'est un ressenti qui a l'air de venir de là-haut, de l'énergie créatrice qui vient à vous ? Pourquoi je vous dis ça ? Parce que savoir d'où vient le ressenti vous dirige sur ce qu'il est. C'est-à-dire que si c'est un message de votre corps, du corps de la personne, c'est un état. Ok, c'est, je ne sais pas, par exemple, vous allez... Posez votre main vers le bassin, ou vous, vous allez ressentir dans votre bassin une énergie de douceur, et bien ça veut dire qu'il y a un état de douceur dans la zone. Par contre, si le ressenti semble venir d'ailleurs, qui vient dans vos mains, ou qui vient, qu'importe votre canal de perception privilégié, c'est souvent l'idée d'un besoin qu'on a et qu'on est invité à installer dans le corps. Je ne sais pas si c'est très clair, mais de scinder d'où vient le ressenti vous permet de savoir quoi faire avec. Si c'est un état, vous savez juste que c'est un état, et limite, s'il y a de la douceur dans cette zone-là, on peut renforcer l'état de douceur, on peut l'aider à rayonner un peu plus. Par contre, si c'est quelque chose qui vient pour nous, là, on se dit, c'est sûrement un besoin qu'il faut que j'installe dans le corps de la personne, et ou dans mon corps, parce que j'en ai besoin, ou parce que la personne en a besoin. Je ne rentrerai pas trop dans les détails, mais pour ceux qui pratiquent l'énergie, peut-être que vous comprendrez un petit peu ce que j'essaye de développer là. Mais ça, ça peut vous aider à savoir... quoi faire d'un ressenti. Autre chose vis-à-vis de ça, et que je dis souvent, c'est que tous les ressentis qu'on a n'ont pas vocation à être travaillés. Souvent on se dit, parce que ça vient à nous, on doit forcément faire quelque chose. Pas tout le temps. Parfois juste, ce qui aide, c'est d'être dans l'acceptation du ressenti. Parce qu'il y a des choses qui ne sont pas faites pour être travaillées dans l'instant. Et juste d'être dans un... Une énergie d'acceptation, c'est la première étape pour installer le ressenti et ou travailler avec lui plus tard. Donc si on ne sait pas trop quoi faire d'un ressenti, juste accepter qu'il est là, et accepter juste de le comprendre et qu'il s'est manifesté à nous. Ça, ça peut être une autre piste. Et je terminerai par ça, parce que c'est souvent le cas quand on ne sait pas, entre guillemets, quoi faire d'un ressenti, c'est qu'on est encore une fois dans une pratique, une compréhension énergétique via le mental. C'est pas de notre faute, le mental est notre outil de prédilection dans la vie de tous les jours. Et souvent quand on cherche à quoi faire d'un ressenti, ça veut dire qu'on est déjà entré dans le mental et qu'on essaye d'analyser le ressenti. Alors que quand on a un ressenti, il faut juste laisser l'état de flot et voir comment il s'installe dans le corps, et voir comment le corps le processe, est-ce qu'il l'accepte, est-ce qu'il l'accepte pas, est-ce que c'est difficile, est-ce que c'est facile. Et à partir de là... d'accompagner le corps dans le process qui est le plus adapté. Si c'est difficile, voir comment rendre les choses un peu plus douces. Si c'est une intégration facile, on sent qu'on peut peut-être donner encore un petit coup de pouce pour faire grandir le ressenti dans le corps. Dès qu'on essaye de se dire, ah j'ai ressenti ça, qu'est-ce que ça peut être ? Alors ça peut être ça, ça, ça, on est dans le mental et on n'est plus dans l'état de flot du soin. Ça c'est un travail qui vient à posteriori, c'est un travail d'analyse qui vient... après, quand on va faire le point sur ce qui s'est passé, etc. Mais pendant le soin, dès qu'on rentre dans un travail d'analyse, on n'est plus centré. Enfin, on est centré, mais il y a le mental, en fait. On n'est plus dans le cœur. Je sais que ça peut être frustrant quand on a un ressenti, on veut savoir pourquoi, et on se dit, ben, qu'est-ce que j'en fais là, maintenant ? Mais en fait, c'est juste de laisser poser et de voir ce qui appelle. Et c'est tout. Et c'est seulement quand on se laisse, on laisse être on laisse les vibrations être ce qu'elles sont, qu'on ne cherche pas forcément à les transformer directement, à leur donner une direction directement, qu'on est guidé. Par contre si on cherche directement à ok qu'est-ce que je peux en faire etc, ben là on est guidé mais par le mental, on essaye d'être guidé par le mental. Je ne sais pas si vous comprenez la différence et je ne sais pas si je me suis un peu perdue dans ce podcast, mais j'espère que ça vous donne des pistes de compréhension. sur justement ces moments où on ne sait pas trop comment évoluer dans notre pratique de l'énergie, où on ne sait pas quelle direction donner à tout ça. Encore une fois, je suis capable de vous partager ça parce que je suis passée par là. On passe tous par ces moments-là. Et c'est ça qui fait la force, le développement, dans quelle que soit la pratique. Dernier point, et je clôturerai là-dessus sur cet aspect justement de on est tous passés par là etc. Quand on perd... l'être-motif de la pratique, ça peut être intéressant pour se reconnecter à sa foi, pour se reconnecter à notre pratique, de s'entourer des personnes qui sont dans cette pratique. Et c'est pour ça que j'ai fait cet épisode aujourd'hui, parce qu'on n'a pas tous l'occasion de se rencontrer entre énergéticiens ou entre personnes qui partagent les mêmes portées spirituelles, les mêmes outils, etc. C'est parfois un peu difficile de trouver... des personnes dans notre entourage pour refléter là-dessus. Et donc j'espère que cet épisode et ce podcast, de manière générale, remplit un peu ce vide. Mais tout ça pour dire qu'il faut pouvoir réussir à s'entourer de personnes qui reflètent, qui vibrent ces énergies. Moi, je sais que j'ai une amie, Marion, si tu passes par là, je t'embrasse, qui est vraiment une sœur en énergétique, avec qui je peux dialoguer autour de ces sujets très régulièrement. C'est important d'avoir un aspect communautaire aussi, non pas pour s'enfermer, dans nos croyances collectives, mais justement pour s'ouvrir à d'autres perspectives, pour échanger sur nos centres d'intérêt, d'être entouré de personnes avec qui on a une passion commune, une conviction commune. Ça nous donne de l'élan, ça nous aide, ça nous fait du bien. Et je crois que c'est quelque chose, malheureusement, qu'on ne pourra jamais retranscrire avec les réseaux sociaux. On peut, mais ça reste toujours limité. Et où, pour le coup, le contact physique, le fait de rencontrer les personnes en vrai, d'avoir des... des groupes, des cours de yoga, des cours d'énergétique, qu'importe, des endroits vraiment où collectivement on peut se rassembler avec des gens qui vibrent avec nous, ça aide énormément, ça apaise le cœur, on se sent un peu moins seul dans nos doutes. Et encore une fois, comme je vous l'ai dit, j'espère que ce podcast saura combler un minimum ce vide parfois qu'on a dans nos pratiques du subtil, notamment de l'énergétique, parce que c'est des pratiques qui sont souvent un peu cachées, c'est pas toujours comprises. par les proches ou par l'entourage, ou qui peuvent paraître peut-être un peu marginales parfois, ou un peu tirées par les cheveux, du coup on n'ose peut-être pas en parler autour de nous, et on n'a peut-être pas aussi les personnes en face qui comprennent tout ça, nos intuitions, nos ressentis, donc c'est difficile souvent de trouver des personnes avec qui connecter ce genre de compréhension qu'on peut avoir sur de la sphère subtile. Ah !
