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MANIPURA - Spiritualité & Énergétique

#176 Libérez la culpabilité : petit guide pour comprendre, accueillir et laisser partir !

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47min |05/12/2024|

437

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Description

Comment se défaire du sentiment de culpabilité ? Cette sensation désagréable est, comme toute sensation, porteuse de message pour mieux comprendre nos mécanismes assimilés et leurs interactions. Mais une vie sans être rongée par la culpabilité, c'est possible ! Et l'épisode du jour vous donne justement des pistes pour mieux la comprendre... et surtout mieux la libérer !

Au programme :

  • Définition de la culpabilité : Amba nous aide à cerner cette émotion, souvent liée à des limites personnelles ou envers autrui.

  • Mécanismes de la culpabilité : On aborde les comportements notamment d'auto-flagellation et de sur-responsabilisation qui alimentent cette émotion.

  • Exploration des sources : Des pistes concrètes sont proposées pour identifier d'où provient cette culpabilité.

  • Estime de soi : On discute de l'importance d'une bonne estime de soi pour se libérer de cette charge émotionnelle.

  • Pardon et accueil des émotions : soit comment gérer l'arrivée de la culpabilité, et des pistes pour l'accueillir, la comprendre, et apprendre à vivre sans.

Dans un monde où la spiritualité et l'énergétique prennent une place de plus en plus importante, cet épisode de MANIPURA est une véritable bouffée d'air frais. Que vous soyez passionné de tarologie, d'astrologie, ou simplement en quête de développement spirituel, vous trouverez des outils précieux pour mieux gérer vos émotions. Amba, énergéticienne et experte en thérapie holistique, nous guide avec bienveillance à travers des concepts essentiels tels que le magnétisme, la cartomancie, et bien d'autres. En comprenant la culpabilité, on apprend à se libérer et à embrasser notre chemin de vie avec confiance.


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⭐️ TOUS LES LIENS UTILES MANIPURA : https://linktr.ee/amba.manipura  


⭐️ Retrouvez-moi sur Instagram : @amba.manipura 


✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. à travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomussie. Mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre spiritualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, on va être sur un épisode développement spirituel slash je déroule ma pensée. sur cette émotion qu'est la culpabilité parce que c'est une thématique que j'ai souvent de la part de mes consultants et même c'est une thématique que je voulais aborder depuis longtemps et qui fait suite je trouve en tout cas qui est un peu dans la même vibe que mon épisode sur oser la vulnérabilité c'était l'épisode numéro 62 où là pareil je m'étais attaquée à cette problématique alors vous vous en doutez c'est pas en un épisode de podcast que j'aurais résolu cette thématique Mais comme d'habitude, j'ai envie de vous donner des pistes de compréhension, d'exploration autour de ce thème pour pouvoir mieux la comprendre, cette culpabilité, pour... Enfin c'est le premier step, la première étape pour pouvoir la travailler et s'en défaire. Comme toute émotion, elle nous permet des compréhensions, et c'est quand on alimente par-delà la compréhension, c'est-à-dire que... Déjà, si on l'ignore, il n'y a pas de compréhension. Mais si on arrive au stade de la compréhension et qu'on l'entretient mentalement, de part des mécanismes installés, on va en parler, et bien du coup c'est une émotion qu'on fait survivre au quotidien et c'est pas viable évidemment. Donc le but, premier step, mieux la comprendre pour mieux appréhender ses messages et travailler en conséquence, agir en conséquence, pour ne pas être esclave de notre culpabilité. Voilà le programme, un épisode déroulage de pensée où j'ai fait quelques petites prises de notes mais c'est assez archaïque. Donc bon, je pense que ça va partir un peu dans tous les sens mais vous m'avez dit que ça ne vous dérangeait pas ce type d'épisode. Donc voilà. Et avant de commencer, je vous lis un avis qui m'a été laissé par Marie-Laure qui dit Je viens de faire une prestation pendule express avec en bas avec qui j'ai fait plusieurs soins et à chaque fois tout est pertinent et juste, juste les mots qu'on attendait. Merci pour ta douceur et ton honnêteté. Merci beaucoup Marie-Laure, j'aime beaucoup le pendule express, c'est vraiment ma prestation, un petit prix pour efficace, c'est hyper pratique. Ok, on est parti pour cet épisode sur la culpabilité. Alors déjà il faut savoir que moi c'est un truc pour le coup que je connais assez bien, c'est une thématique que je travaille énormément chez moi, je pense que ça fait des années parce que comme toute problématique assez ancrée... Il peut y avoir plusieurs sources et souvent on va s'attaquer à une source pour la défaire, dénouer les nœuds. Et peut-être qu'il y en a d'autres aussi qui viennent alimenter l'installation de cette sensation. Et récemment, elle a été remise en lumière. Alors je l'avais déjà bien travaillée, honnêtement, et c'est beaucoup mieux. Vraiment, je pense que l'autonomie dans la compréhension de ses émotions aide énormément à ne plus en être esclave, ou en tout cas moins. Mais j'ai eu une période dont je vous avais parlé lors de précédents podcasts où je sentais que mes ressentis n'étaient pas hyper énormes, que comparé à d'habitude j'étais assez limitée. Je sentais que mes ressentis étaient comme bridés, je ne sais pas comment mieux vous l'expliquer que ça. Et ni une dit deux parce que c'est toujours bien de se faire accompagner. J'ai contacté ma maître en énergétique, elle m'a rapidement ciblé le problème. En me disant que mes guides, l'univers, bridaient mes ressentis parce que j'avais tendance à être tellement préoccupée du malheur et du bien fondé du soin pour les personnes. Et de manière générale, j'avais tellement cette tendance à prendre le poids des problématiques des autres qu'en clair il n'y avait plus de place sur mon dos. Et que pour me protéger, mais aussi pour me faire comprendre mes limites, Les guides ou l'énergie universelle, il y a comme un apport qui ne se faisait plus sur moi parce qu'il y avait déjà trop entre guillemets sur mon dos. Sans même parler forcément des guides de l'univers, c'est même, j'allais dire mathématiques, mais c'est pas tant ça, c'est plus une logique astrale. C'est-à-dire que si j'ai trop de poids sur une zone du corps, forcément il n'y a plus de place pour mettre autre chose. Et du coup énergétiquement il y a un surplus qui fait que je ne peux plus accueillir. Et ça j'aimerais bien vous en faire un épisode un jour, mais je pense que j'en ai déjà parlé. C'est essentiel quand on veut accueillir que de créer de l'espace. S'il n'y a pas d'espace, on ne peut pas accueillir plus. Et bien c'est pareil pour les ressentis en tant qu'énergéticien ou qu'importe. Mais dans mon cas, c'était parce que j'accueillais trop sur mon dos. Donc je ne pouvais plus accueillir plus de ressentis que ça. Enfin bref, ça c'est pour mon petit truc perso. Mais je voulais vous parler justement de en quoi cette culpabilité, comme toute émotion, nous permet... une compréhension et surtout comment bien la cibler. Donc déjà la culpabilité ça va être soit l'idée qu'on a dépassé les limites d'autrui, dans ce cas là ça nous permet de jauger sur comment ne plus le faire, soit c'est qu'on a dépassé aussi nos valeurs, donc on a fait quelque chose qui était contre nos valeurs, donc ça nous permet de nous questionner sur qu'est-ce que sont nos valeurs et à quelle sont leurs importances et leurs priorités dans notre vie et comment agir via ces valeurs. Ça nous pose ces questions-là, mes limites, mes valeurs, les limites des autres, les valeurs des autres. Et aussi, qu'est-ce que je prends sur moi ? Qu'est-ce que je fais ma responsabilité ? Et est-ce que ça fait sens que ce soit ma responsabilité ? Ou au contraire, est-ce que je m'en donne plus que nécessaire ? Donc ça permet vraiment de faire le point là-dessus. Est-ce qu'on respecte nos limites ? Est-ce qu'on respecte nos valeurs ? Celles des autres, etc. Est-ce qu'on prend plus de responsabilités qu'on le devrait ? C'est que des questions qu'on peut soulever à travers le prisme de la culpabilité. Il y a une grosse différence à faire déjà avant d'entrer dans ce sujet, c'est là je vous ai parlé de la culpabilité en termes de limites, donc c'est ce que c'est, ça nous apprend à comprendre quel est notre cadre et si on le respecte ou pas. Mais il y a souvent la tendance que je retrouve en rendez-vous avec mes consultants, c'est que la culpabilité en fait est plutôt dans une forme d'auto-flagellation. où on doit entre guillemets expier des péchés, où en tout cas on est fautif, on doit porter une croix, enfin vraiment il y a cet aspect de lourdeur qui est extrêmement présent, qui va même dans des extrêmes parfois où on peut penser que notre seule présence à elle seule dérange l'autre. Et on rentre dans un mécanisme, dans une croyance où on s'excuse presque d'exister et où on a peur de prendre trop de place. Donc ça pose plusieurs... questionnements et voies d'exploration qui sont pourquoi on s'excuse d'exister, pourquoi on a besoin de justifier aussi notre existence parce que c'est au fond c'est ça aussi c'est pourquoi mon existence devrait avoir une justification pourquoi je devrais mériter ma place par ici il y a un peu cet aspect aussi de mériter je ne mérite pas d'être là je mérite pas qu'il m'arrive ça c'est normal qu'il m'arrive ça parce que je sais tout ce que je mérite enfin Tout cet aspect d'autoflagellation, c'est important de vraiment pouvoir le constater, parce qu'à un moment, ça prend des proportions démesurées qui sont là pour nous entretenir dans des schémas de mauvaise estime de nous-mêmes. Et un point un peu plus poussé, un peu plus vicieux, c'est parce qu'on s'excuse d'exister, on va justifier dans le fait d'être coupable, d'être redevable, et du coup on va trouver... dans le fait d'être utile à l'autre ou de porter pour l'autre une sorte de mission qui justifierait notre présence ou qui nous aiderait à entre guillemets expier les péchés. Enfin les mots que j'utilise sont grands, mais souvent quand on est dans cette mécanisme de culpabilité qui est installé depuis longtemps et qui est assez grand, on a vraiment ce côté où il faut que je me mette au service d'eux ou alors que je m'écrase au profit d'eux. pour se donner cette justification de notre existence parce qu'on va apporter de l'importance à l'autre, on va apporter de la grandeur ou du bien-être ou du soutien à l'autre. Et on s'efface totalement parce qu'on trouve ça entre guillemets légitime de s'effacer au profit d'eux parce qu'on le mérite, ou plutôt on ne mérite pas d'avoir plus d'attention, d'avoir plus de lumière sur nous. Donc ça pose beaucoup évidemment de problèmes, de problématiques, c'est-à-dire comme je vous ai dit la mauvaise estime de soi. la valeur qu'on se donne, le fait qu'on doit forcément justifier notre existence alors que non. Et aussi l'injustice, le déséquilibre total qui est fait entre la place de l'autre et ma place. Il y a un rapport de force que l'on crée où les autres seraient forcément, où les situations seraient forcément plus importantes que notre propre bien-être ou que notre propre voix. C'est comme si exister pour soi dans ce cadre-là serait une faute en elle-même, ce ne serait pas normal. Et parfois on peut déguiser ça sous une forme d'altruisme, d'écoute, d'empathie à l'autre. Mais au final, le vrai discours, la vraie communication, le vrai échange à lien égal, c'est de nous être notre propre centre et de naviguer vers l'autre. Mais en aucun cas d'être celui qui va se déplacer au point de vue... de l'autre pour s'y adapter. Enfin, vous comprenez qu'au quotidien, c'est extrêmement fatigant et générateur de stress en plus. Et de ce sentiment de culpabilité qui n'est pas compris, qui n'est pas digéré ou qui n'est pas regardé, ou alors même simplement, parfois, il y a des mécanismes qui se mettent en place parce qu'on n'a pas forcément la compréhension à l'instant T. Il peut y avoir des croyances qui en découlent, par exemple la croyance si je prends soin de moi, je suis égoïste ou encore ben... Mettre des limites ou ne pas porter le poids des autres, ça veut dire que je vais perdre leur amour ? Ou alors que je vais perdre ma place ou que je vais perdre mon utilité ? C'est par exemple l'idée de se sentir coupable à l'idée de mettre nos propres besoins en faveur de ceux d'autrui, de mettre nos propres besoins en faveur. C'est l'idée de se sentir forcément redevable de quelque chose, voire redevable d'exister. Ou la croyance que je dois m'occuper des autres. Et souvent, c'est aussi pour ne pas s'occuper de soi-même ou parce qu'on a l'impression que notre bien-être... Alors oui, parfois, évidemment, on est des êtres sociaux et on a notre famille, nos amis, donc notre bien-être est souvent aussi relié au bien-être des autres. Si quelqu'un dans notre famille ou dans nos amis n'est pas forcément bien, il y a un phénomène d'empathie qui est là. Ce n'est pas de la culpabilité forcément, mais de là à porter le poids de ce mal-être et de le faire sien parce qu'on veut absolument alléger l'autre. Il y a une différence entre être aidant pour être aidant et être aidant parce qu'on se sent coupable, vous voyez. Il y a vraiment une différenciation à faire. Et souvent, tout ça prend source, il peut y avoir d'autres sources, mais dans la faible estime de soi-même, qu'on va justifier inconsciemment par des schémas qui sont un peu datés, qui se sont créés dans notre enfance, et autour desquels on a créé plein de mécanismes, parce qu'on est des êtres d'adaptation, et pour... répondre à certains besoins, je vais en parler après, besoin d'amour, de sécurité, de valorisation, de reconnaissance. On va créer tout un tas de schémas pour pouvoir remplir ces besoins, mais souvent c'est des schémas évidemment qui sont assez inconscients, enfin sur lesquels on n'a pas de conscience, et du coup qui se construisent via la peur, ou via des manquements, ou via... Donc c'est toujours bien de les mettre en conscience, c'est tout le travail sur les mécanismes de l'ego dont je vous ai déjà parlé plein de fois. Mais par exemple, si je vous décris un peu le schéma qui se met en route, par rapport à comment un schéma se crée et comment il se nourrit, souvent on va avoir une expérience initiale. Et là, ce que je vous décris, ça dépasse le cadre juste de la culpabilité. C'est vraiment comment un schéma se construit et s'entretient. Donc on a une expérience initiale, par exemple, j'ai eu cet exemple en thérapie, d'une femme qui, petite fille, allait visiter sa grand-mère. Et il y avait des relations un peu conflictuelles avec les parents et la grand-mère, donc elle était très heureuse d'y aller, mais ses parents ne l'étaient pas forcément et du coup il y avait un climat un peu étrange, etc. Donc là on a ce côté où il y a une croyance qui va se créer, un schéma, une croyance, appelez ça comme vous voulez au final. Les croyances amènent les schémas en fait. Donc la croyance ça va être, si je prends du plaisir j'en enlève aux autres. Quand moi je prends du plaisir, au final les autres n'en prennent pas. Ou si je prends du plaisir, c'est forcément extraire le plaisir des autres. Et de là, on va créer des mécanismes, des règles de vie. Par exemple, je dois me faire passer en dernier parce que je dois m'occuper des autres. Ou alors je dois me faire passer en dernier parce que sinon, dans ce cas-ci, je suis coupable de leur malheur. Donc là on a vraiment ce sentiment de culpabilité énorme qui est là et qui pèse. Et ça va créer des biais dans la pensée. On a différents biais, on peut avoir un biais de perception, par exemple, aujourd'hui j'ai pas été assez présente pour autrui. Donc ça c'est un biais de perception, alors que peut-être qu'on a passé la journée à s'occuper des enfants, on a passé la journée à s'occuper des malheurs des uns et des autres, mais parce qu'à un moment on était trop occupé et on s'est dit, attends, je te parlerai plus tard, on verra ça plus tard, ou attends, je suis trop occupé là, et bah hop, culpabilité. j'ai pas été présente pour ça, etc. Ça craint, alors que tous les autres jours, on est à 100% là. Ou même, juste, en fait, c'est normal, parce qu'on a des choses auxquelles il faut qu'on s'occupe. Ça fait partie aussi des priorités, des choses qui rentrent dans la vie. Ça ne veut en aucun cas dire qu'on faillit à notre rôle, à ce qu'on amène aux autres. Mais là, on voit qu'il y a ce biais de perception. Ce biais de perception qui est très auto-centré sur une situation en particulier, un moment en particulier, et qui en fait une généralité. On a aussi... tout ce qui va être lié d'anticipation. Par exemple, s'il arrive quoi que ce soit à mes proches, ce sera forcément ma faute. Ou alors s'il m'arrive quoi que ce soit, tout repose sur moi et il n'y aura personne pour s'occuper de mes proches. Alors qu'en soi, en vrai, il y a tout un écosystème autour de nous. Oui, évidemment, c'est horrible, mais en soi, dans la réalité des choses, il y a d'autres moyens pour que les gens se raccrochent. Moi ce que j'essaie de faire comprendre aussi en énergétique, c'est que notre présence va bien au-delà de notre présence physique. Quand on travaille en énergétique, on sait à quel point tout le travail vibratoire, tout ce qu'on a installé en vibration dans le quotidien, dans le présent, continue à nous perpétrer, enfin bref. Donc voilà, on a des biais de perception, biais d'anticipation, et aussi on a les biais d'interprétation. Par exemple, si on me dit que tout va bien, et bien on me ment forcément. Là c'est une interprétation d'une réalité. Et c'est pour ça que parfois mettre les... gens en face de leur incohérence, au niveau de la culpabilité, ça ne marche pas forcément, parce qu'ils vont avoir une interprétation. On peut les mettre en face de certaines incohérences, mais tant qu'ils n'ont pas compris eux-mêmes ces incohérences, ou tant qu'on n'a pas trouvé un moyen de pouvoir les soulever différemment, mais par leur biais à eux, on n'arrive pas, on se heurte à un mur en tant que praticien, en tant qu'accompagnant. Je vais vous en parler après des incohérences qu'on a quand on ressent de la culpabilité, des choses qui ne font pas sens en fait. Donc là on a vu juste en clair comment se crée un mécanisme, comment se crée un schéma. Et ça vaut pour n'importe quel type d'émotion qui est entretenue par la pensée. Et qui est entretenue vraiment par... Souvent c'est quand on est petit qui s'installe parce qu'on n'a pas la compréhension de ce qui se passe. On n'a pas les outils, on n'a pas la possibilité d'être dans cette introspection-là. C'est tellement furtif et maintenant de plus en plus on a des éducations qui se centrent sur le fait de faire comprendre à l'enfant ce qui se passe, ce qu'il ressent, de pouvoir le verbaliser pour pouvoir en discuter. Ça c'est vraiment top parce que ça aide à l'enfant, alors je ne suis pas spécialiste du tout, mais d'avoir un point de vue adulte extérieur pour l'aider à comprendre, à mettre en ordre toutes ces petites pensées, toutes ces petites émotions qui viennent. Donc c'est hyper utile, mais voilà, c'est vrai que dans un... cadre, on va dire, général. Les enfants n'ont pas forcément les outils et l'écoute ou la compréhension et puis même parfois ça nous échappe en tant qu'adultes tout ce qui peut se tramer dans la tête de nos enfants quoi. Allez, je continue. Il y a aussi cette culpabilité quand on voit la culpabilité comme un don de soi. C'est-à-dire qu'on va chercher notre utilité dans cette culpabilité parce qu'on se met au service de l'autre, au service de quelque chose et ça va venir apaiser notre culpabilité. Donc on a un serpent qui se pend à la queue. C'est-à-dire que par culpabilité, on va vouloir être utile, et ça, ça nous aide à apaiser notre culpabilité. Mais si on n'est pas proactif, on va se sentir coupable, et du coup, vous voyez un petit peu le serpent qui se mord la queue. Et aussi, la culpabilité comme don de soi, ça nous permet potentiellement, la plupart du temps aussi, de détourner le regard de nous-mêmes. Donc ça nous arrange inconsciemment. Une des raisons du pourquoi parfois on entretient... certaines émotions, certaines idées, c'est qu'elles nous servent inconsciemment. Même des trucs vraiment, genre l'anxiété. Parfois, on s'accroche à notre anxiété parce qu'on a créé tout un mécanisme autour qui, on a l'impression, nous protège. Alors que pas du tout, au final, ça nous enferme ou ça nous fait créer des schémas de répétition, etc. Donc c'est très inconscient et c'est pas du tout confortable, attention. Mais voilà, dans le cas que je vous explique, la culpabilité peut être aussi vue comme... détour du regard de soi-même. C'est-à-dire que dans mon cas, par exemple, en tant que praticienne, je suis toute la journée dans les histoires des personnes, porter un peu le poids de ces histoires aussi, ça me permet de pas trop regarder ce qui se passe chez moi, de pas trop regarder ce qui se joue dans ma vie, etc. Ou de déporter ça en me disant, est-ce que l'autre vit, c'est forcément parce que j'ai pas réussi à l'aider et du coup je porte, je porte, je porte. Donc on voit qu'à un moment c'est pas sain et que c'est pas un positionnement. En tant que praticien, ou même de personne, que vous soyez, enfin même d'une personne à une autre en relation, c'est pas du tout sain d'être dans cette logique-là. On a vu un petit peu tout ça, la toile d'araignée, on va dire, qui se déroule autour de la culpabilité. Maintenant, je voudrais vous donner des petites pistes pour comprendre comment elle s'est installée. Et même si vous n'avez pas la source la plus claire et nette possible, ou même si vous n'avez pas la source du tout, ce n'est pas très grave, mais ça permet des voies d'exploration pour savoir où commencer cette compréhension-là, des mécanismes, des schémas justement que je vous ai décrits, parce que la culpabilité est multiple, comme toute émotion, elle peut prendre source dans énormément de choses. Et la liste n'est pas exhaustive vraiment. Mais avant de vous parler de ça, déjà, le truc qui est important, c'est ne vous culpabilisez pas de porter une culpabilité. Parce que je les vois, mes grands coupables, là, de se dire Oh là là, il faut que je travaille là-dessus, c'est terrible, je ne suis même pas capable de me prendre en main, je ne suis même pas capable de me gérer. Non, on s'arrête tout de suite. Il y a des mécanismes qui se sont mis en place, comme pour n'importe quelle autre personne, qui est justifié par des sources, des expériences qui ont pu se passer dans votre vie. Alors, c'est justifié dans le sens où ça a créé ça, mais en aucun cas, votre culpabilité est quelque chose de justifié, en mode, il faut que vous y restiez parce que c'est normal. Non, c'est pas normal de se sentir coupable, à moins que vous ayez fait sciemment une action que vous saviez pas aligner avec vos valeurs, vos limites ou celles des autres. Là, il peut y avoir cette culpabilité qui vous sert à comprendre mieux le cadre, justement, de vos limites, de vos valeurs et celles des autres. Mais à part, hors de ce schéma-là, non, c'est pas normal de sentir de la culpabilité au quotidien. Et c'est pas normal de se sentir coupable quand vous vous occupez de vous-même ou d'être toujours en sur-rapport à l'autre ou vous porter le malheur de l'autre. Donc, on ne se culpabilise pas de porter de la culpabilité. On comprend que c'est une réponse d'un mécanisme de l'ego. L'ego, si vous savez, j'en ai fait pas mal d'épisodes, je vous invite à aller regarder dans le podcast, dans votre barre de recherche, tapez Manipura Ego, où je vous explique comment ça fonctionne. Pour rappel, c'est le fait qu'on se considère comme une personne, un individu à part entière, et au-delà de ça, l'ego nous aide à maintenir notre survie, parce que... On a conscience d'être un individu et de ce fait, on va maintenir la survie du soi, la survie de nous en tant que personne. Et ça, ça passe par plusieurs besoins. Et si ces besoins ne sont pas remplis, ça crée des peurs, des manquements qui vont créer des manières d'agir pour justement qu'on puisse remplir ces peurs et ces manquements. Bref, parmi ces peurs et ces manquements, il peut y avoir les besoins plutôt de valorisation et reconnaissance. On a besoin de valorisation et de reconnaissance parce qu'on est des individus dans une société, dans une communauté, et de ce fait on a besoin de sentir qu'on a une place, c'est tout à fait normal, on a besoin de ce sentiment d'être dans cet écosystème, si je peux dire. Et on a aussi d'autres besoins, comme le besoin de sécurité, le besoin d'amour, c'est des besoins qui sont nécessaires à notre épanouissement. Donc je vous donne quelques pistes un peu en vrac qui peuvent... dans laquelle peut prendre source le sentiment de culpabilité. Quand il y a un indignité de soi, on se refuse à soi, on refuse notre existence, on refuse de se donner une importance. Et on minimise aussi, on est dans un rapport de force complètement inégal à l'autre, où l'autre est vu forcément comme supérieur à nous. où les besoins de l'autre sont forcément prioritaires. Donc on a souvent ça, par exemple, les mamans avec les enfants, les besoins des enfants sont vus comme prioritaires, et évidemment il y a une compréhension dans cette logique-là, mais il faut aussi comprendre que minimiser nos besoins ne doit pas être quelque chose de normal sur la durée. Et on ne devrait pas se sentir coupable de prioriser aussi certains de nos besoins, parce qu'on est un être humain avant tout, et on a besoin aussi de mettre en place des choses pour nous, par exemple. Autre source d'une culpabilité, c'est quand on a dépassé une limite, ou qu'on a des difficultés à comprendre les limites de l'autre. Donc ça, ça permet de faire le point là-dessus. Ça peut être aussi un symptôme du sauveur et en même temps un symptôme du coupable. C'est-à-dire qu'on va venir sauver l'autre, on va venir aider l'autre, mais en même temps on se sent coupable si on n'y arrive pas ou si c'est jamais assez. On voit bien que ça coince à un moment, cette dynamique, elle n'est juste pas gérable et elle s'auto-alimente. Il peut y avoir aussi, souvent on a ça dans les soins sur la culpabilité au niveau de la gorge, et du coup tout ce qui va être quand on n'ose pas exprimer quelque chose, on n'ose pas dire délibérément ce qu'on ressent. On ressent une forme de restriction, on se sent presque coupable quand on est dans l'expression de soi. Donc ça, ça peut prendre source dans des expériences de vie où on n'a pas été écouté, ou en tout cas on a peut-être minimisé notre parole, où on n'avait pas l'espace potentiellement aussi de s'exprimer. C'est des pistes, je ne vous dis pas que c'est forcément ça. Il y a aussi tout ce qui va être, notamment sur la zone des épaules et des trapèzes, ça va être beaucoup la sur-responsabilisation. Quand je vous dis les zones, c'est ce qu'on voit en énergétique, c'est pas une vérité absolue, mais souvent c'est dans ces zones-là. Donc souvent, épaules, trapèzes, c'est sur-responsabilisation, c'est-à-dire que... sur-responsabilité ? Bref, c'est en clair, on prend la responsabilité de deux poids qui ne sont pas les nôtres et on porte Il va y avoir aussi tout ce qui est dévalorisation, ça j'en ai parlé aussi, mais l'idée qu'on dévalorise ce qu'on est et notre personne et qui crée forcément un rapport où forcément on doit mériter sa place plus qu'autrui. Il y a aussi cette peur, une culpabilité liée à la peur, à l'insécurité. Par exemple, je ne vais pas subvenir aux besoins des autres, etc. Donc ça c'est des choses qui peuvent nous mettre en insécurité potentiellement parce que nous on n'a pas répondu à nos besoins ou parce que... on a peur de faillir à ça et du coup on a ce poids de culpabilité qui est là. Donc là l'idée ça va être de replacer le cadre en disant que tout n'est pas forcément sur nos épaules à nous, qu'il y a des institutions ou des personnes qui peuvent nous aider aussi autour de nous. Et d'ailleurs souvent, ça me permet de faire le shift, le changement là-dessus, c'est que quand on a ce sentiment de culpabilité, c'est un peu se considérer comme seul et coupé des autres. C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on est le centre. des problématiques d'autrui ou de nos problématiques, on enlève totalement la responsabilité d'autrui ou le soutien, la présence que peut être autrui dans la balance. Par exemple, s'il se passe ça, c'est forcément de ma faute ou s'il se passe ça, j'aurai de toute façon aucune autre ressource donc il faut que je m'en occupe essentiellement d'occupabilité, je ne vais pas y arriver, etc. Donc on octroie complètement. les ressources qui sont à l'extérieur, et on a tendance évidemment à se dire que tout tourne autour de nous en fait. Il y a une forme d'autocentrage qui est énorme, où la conscience de nous-mêmes dépasse les limites de ce qui est réel, c'est-à-dire que tout est par rapport à nous, alors que dans les faits, non. Dans les faits, quand il y a quelque chose, il peut y avoir plein de facteurs. Ou s'il se passe quelque chose, par exemple dans le cas où je disais on n'arrive pas à subvenir aux besoins, et bien il y a d'autres paramètres qui peuvent être pris en compte pour nous aider. Voilà, on n'est pas seul, on n'est pas exclu et on n'est pas le centre. Voilà, bref, petite digression. Autre chose qui peut amener la culpabilité, c'est le sentiment d'humiliation. Le fait qu'on se sent coupable d'être, tout simplement. Donc ça c'est s'il y a eu des expériences, des situations d'humiliation où on nous a fait... comprendre, ressentir, on a ressenti que notre seule présence n'était pas normale ou pas acceptable, bref. Il peut y avoir aussi une injonction, par exemple, on vous a dit, répété, inculqué, qui vous devez être, comment vous devez agir, et vous, vous avez agi différemment, et du coup cette culpabilité de ne pas suivre des injonctions qu'on vous a imposées. Et encore, il peut y avoir aussi l'emprise de quelqu'un, c'est-à-dire que dans une relation toxique, je ne suis pas assez experte, mais il y a ce côté où l'autre peut nous faire sciemment porter une culpabilité qui n'est pas la nôtre pour défendre ses intérêts. Ce sont plein de sources différentes que je vous ai citées et elles ne sont pas exhaustives, mais ça vous permet de comprendre que comme toute émotion, la source est multiple et en fonction, on va traiter le schéma différemment. Merci. D'avoir cette compréhension de comment ça s'installe, pas forcément comment ça s'est installé, mais comment ça perdure, ça va nous permettre de savoir quelle piste. C'est pour ça que c'est compliqué de vous donner une seule piste de comment traiter ça, parce que c'est multiple, mais bon, je vais quand même essayer de développer tout ça. En énergétique, ou souvent juste dans l'écoute du corps, quand il y a culpabilité, ça crée souvent une lourdeur, ou une contraction, ou un souffle court. C'est souvent canalisé vers le dos. ou ça peut être aussi un poids au niveau du cœur, mais ça, ça dépend de tout un chacun. Et ce qui est, je vous parlais des contradictions tout à l'heure, des incohérences en rapport avec la culpabilité, c'est que se sent hyper nul quand il s'agit de nous, par contre on se sent hyper fort quand il s'agit de porter plein de choses. Donc il y a deux poids, deux mesures, où on a cette impression d'être hyper faible, de ne rien pouvoir. d'un côté, mais au final, on porte 1500 trucs, donc elle est aussi faible que ça. Même si le but, c'est pas de se dire, ah ben je peux porter plus, non, c'est juste de mettre en lumière cette incohérence. Et autre incohérence, c'est, on a du mal à se sentir important, ou sentir qu'on a de la valeur, ou sentir que notre poids dans la balance compte. Et pourtant, comme je le disais tout à l'heure, on a ce côté où on a l'impression que tout tourne autour de nous, que tout est lié à nous. Donc est-on si non important que ça ? Vous voyez, ça c'est une autre incohérence de se dire, au final, dans notre imaginaire, on a vraiment l'impression que tout gravite autour de nous, et forcément teinté de ce qu'on a fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on a... Donc quelques petites incohérences comme ça. Se rappeler du coup qu'on n'est pas le centre de la vie des autres, c'est-à-dire qu'il y a nos responsabilités et il y a celles des autres, et que nous on peut aider si c'est un choix conscient, mais tout en prenant en compte nos ressources, nos possibilités, nos propres émotions et besoins. Mais malgré le fait que je mette en lumière ces incohérences, comme je vous ai dit aussi, ça n'aide pas tout le temps, parce qu'au-delà de comprendre via le mental, il faut aussi pouvoir évacuer l'émotion par le corps. Parfois cette émotion de culpabilité est liée à... des mémoires et malgré les incohérences on a besoin de laisser l'émotion se révéler pour pouvoir l'extérioriser et finalement s'en défaire d'où l'importance de l'écouté du corps et si vous faites moi je fais les soins énergétiques actifs avec les gens ça permet vraiment d'être en consultation ensemble et pouvoir discuter sur sur une problématique et de vivre l'émotion liée pour Pour simplement la comprendre et l'accueillir pour mieux l'accepter et du coup mieux la libérer. Parce que souvent ce qui stoppe la libération d'une émotion c'est sa non-acceptation, le fait qu'on n'ose pas, on n'a pas envie d'aller la regarder, on n'a pas l'impression qu'on peut la regarder seule. Donc il y a une forme d'autonomie à apprendre là-dessus sur comment pouvoir accueillir ses émotions par soi-même, ça s'apprend comme tout. Autre chose c'est... Aussi de créer cette flexibilité mentale pour s'autoriser à réécrire la pièce de notre vie, c'est-à-dire que souvent on a ces croyances et ces schémas qui nous placent comme le grand méchant de l'histoire ou le grand perdant de l'histoire, et de pouvoir réécrire cette histoire avec différents mots en allant visiter notre enfant intérieur, en réécrivant la scène, en réécrivant d'autres scénarios, d'autres possibles, en créant d'autres voies tout simplement. Ça, ça peut beaucoup aider, ça demande un travail d'introspection et potentiellement d'être guidé aussi pour s'aider, à trouver des pistes qui soient plus cohérentes. Ça va être aussi de responsabiliser les autres parce que c'est leur rendre un énorme service, c'est-à-dire que si on porte tout le temps le poids, la culpabilité, la responsabilité et les besoins des autres, C'est difficile au quotidien, c'est même impossible. Donc responsabiliser les autres, c'est aussi leur donner une voie d'exploration pour eux. Potentiellement aussi de renverser un rapport de force qui n'est pas égalitaire dans le cas où vous portez plus de responsabilités que nécessaire et que ce n'est pas normal, que ce n'est pas sain, que ce n'est pas équitable. C'est de remettre la balance à son juste milieu sans que vous soyez forcément celui qui soit perdant dans le rapport. Et aussi porter sa voix. porter, exprimer ce qui nous semble juste, injuste, tout simplement ce qui nous appartient, ce qui nous appartient pas, porter sa voix, ça permet une meilleure communication avec les autres. Et c'est aussi être réellement là pour eux. Parce que si on passe notre temps à s'effacer, à se minimiser, etc. les gens qui vous aiment profondément, personne n'aime voir quelqu'un, un proche, se sacrifier jusqu'à l'os pour eux. Si on aime vraiment quelqu'un, on veut un rapport d'équité. Et du coup, de porter votre voix, c'est aussi revendiquer une relation plus saine où chacun a sa place. Et évidemment, parfois, on s'occupe des uns et des autres. C'est normal qu'il y ait ces rapports-là parfois, mais qu'il y ait quand même un équilibre. Donc voilà, porter sa voix, ce n'est pas déranger l'autre, ce n'est pas déséquilibrer la relation, c'est au contraire créer un meilleur équilibre. Être réellement là pour les autres, c'est aussi prendre notre place. OK ? Et leur laisser la leur aussi. leur laisser ce qui leur appartient. Comme j'ai pu vous le dire, aucun proche, aucune personne qui vous aime ne prend plaisir à vous voir vous rabaisser pour leur bien. Ok, maintenant je vais vous parler de la partie un peu plus énergétique, à savoir comment on va s'y prendre. Alors bon, encore une fois, il n'y a pas de schéma extrêmement précis, mais on peut quand même avoir une trame. En général, c'est quand on va travailler sur une zone qu'on va déceler l'émotion. qui posent problème et dans le cas de la culpabilité souvent ça peut être les zones génitales mais pas que on peut en fonction du type de culpabilité comme je vous ai expliqué un petit peu plus un peu plus avant on peut avoir cette charge sur les épaules mais ça peut être assez multiples très honnêtement ça peut apparaître dans toutes zones mais s'il ya des zones qui sont particulièrement on va dire les plus probantes pour ça c'est souvent ces zones là et on va pouvoir si on fait un travail d'enquête avec la personne Dans l'aspect thérapeutique, on va essayer d'aller voir quelle situation joue le rôle de déclencheur de cette culpabilité. Ça c'est vraiment un schéma au final qu'on fait pour n'importe quelle émotion qui dérange. Le but n'est pas d'annuler l'émotion parce qu'encore une fois c'est un point de repère l'émotion. Le problème c'est quand on fait de l'émotion... Une forme de dictat ou quelque chose qui nous bouffe tout simplement. Donc ce n'est vraiment pas le but d'une émotion que de rester et de pourrir. Le but c'est simplement de nous mettre en évidence une sensation. Donc on va spotter, on va repérer les situations qui jouent le rôle de déclencheur et voir aussi les mécanismes qui se mettent en place vis-à-vis de cette situation. On va aussi voir s'il y a des bénéfices secondaires à cette culpabilité. Si l'idée par exemple... Bénéfice secondaire, c'est quand on tire quelque chose d'une situation, même si de prime abord, ce n'est pas agréable. Par exemple, bénéfice secondaire, la culpabilité, c'est de ne pas se prioriser. Si on a du mal à se prioriser, d'être dans une forme de culpabilité constante, ça permet de ne pas être dans cette priorisation du soi, de ne pas s'intéresser à ce que l'on veut pour soi, de ne pas se mettre en avant, de ne pas prendre notre place. Voilà, c'est des exemples. Donc ça c'est des bénéfices secondaires qui ne sont pas agréables mais qui sont inconscients, enfin souvent inconscients, qui font qu'on a du mal ou on ne souhaite pas consciemment parfois se détacher d'une émotion qui dérange. On va aussi essayer de repérer les croyances qui viennent valider le sentiment de culpabilité. Par exemple, ah ben c'est normal que je paye pour ça parce que ci parce que ça, ou c'est normal que je vis ça parce que dans une vie antérieure, voilà je sais pas trop quoi. Donc ça c'est vraiment des croyances qui ne servent pas le propos, qui l'enfoncent et qui valident ce sentiment de culpabilité comme étant quelque chose qui doit être là. Il faut bien comprendre que les croyances ce sont des repères de compréhension d'un mécanisme, mais c'est pas une injonction immuable dont on doit porter le fardeau. Je rajouterais que, ça c'était dans un livre, un livre sur les mémoires de... de Marie-Sélène, son livre c'était Déchaîne tes mémoires où elle disait que donner un sens à ses malheurs, c'est se rassurer dans un piège mental, parce qu'en clair, on va justifier sa place, on va justifier la situation à Vita Eternam, et on va aussi justifier le fait qu'elle ne soit pas ou difficilement modifiable, et ça, ça nous empêche vraiment d'être dans notre pouvoir d'action. Donc c'est très important dans tout le système de croyances, quel qu'il soit et pour n'importe quelle problématique, qu'on comprenne que les croyances viennent en appui. Si c'est des croyances qui nous font du bien, qui sont positives, ça vient. Les croyances sont nécessaires parce que c'est ce qui nous permet de créer ce palais mental, j'allais dire, mais c'est plutôt ce... Ok, moi j'ai cette réalité-là et comment elle fonctionne, comment je la vois, comment je l'interprète. Et là où les croyances... La pose problème, c'est quand elles sont figées, c'est-à-dire quand on n'accepte pas de pouvoir les changer ou qu'on refuse l'idée qu'elles sont changeables. Et c'est là que les croyances deviennent enfermantes et empêchent tout type d'évolution. Donc on repère les situations, on va repérer les croyances rattachées, les mécanismes qui se créent et on va pouvoir agir sur comment vivre la situation ou vivre l'enclenchement du mécanisme d'une manière différente pour pouvoir... transformer le cercle vicieux en un cercle vertueux, éviter que la machine se mette en route et décrive le même scénario. On va réécrire les lignes du scénario en montrant à la personne comment elle peut faire dans son quotidien, comment elle peut réagir, comment elle peut travailler son énergie ou accueillir l'émotion d'une telle manière qu'il n'y ait plus cet enchaînement qui entretient la culpabilité. Je vous donne un exemple, je ne sais plus quel exemple je vous avais donné tout à l'heure, mais par exemple, on a une expérience de... Quand j'ai pris du plaisir pour moi, je sentais que les autres se forçaient, entre guillemets, pour que moi je puisse par exemple aller visiter ma grand-mère, etc. Et du coup, j'ai incorporé cette croyance que si je me fais plaisir, si je prends du plaisir, j'en enlève aux autres. Et du coup, vis-à-vis de ça, j'ai créé un système de vie où les autres passent avant moi, où je fais en sorte de jamais me prioriser parce que je veux vraiment que les autres... atteignent leur bonheur et c'est pas grave si moi je me mets en retrait. Donc ça, ça va être toutes les règles de vie qu'on aura créées autour d'une croyance. Et dès que cette personne va prendre du plaisir à quelque chose, il y aura ce sentiment de culpabilité qui remonte. C'est au moment de cette remontée de culpabilité qu'on va pouvoir agir. On va l'accueillir, on va... la reconnaître, on va apprendre aussi à la personne à reconnaître ce qui remonte, et à écouter ce que ça a à dire et voir si ça fait vraiment sens pour nous. Souvent c'est bien d'avoir un thérapeute en face parce qu'on a ce biais d'interprétation dont je vous parlais tout à l'heure qui va interpréter les choses de telle manière à confirmer nos croyances, pourtant on sent qu'il y a un mal-être qui est relié à cette croyance-là, donc on sent qu'il y a un changement qui est nécessaire et c'est là que le thérapeute peut... Pointer du doigt l'endroit où on est biaisé dans notre pensée. et où on a tout intérêt à changer cette interprétation-là, qui nous fait tourner en rond, pour adopter d'autres comportements, d'autres vues sur la situation qui serviraient plus le propos d'une libération de cette émotion. Bon, je ne vais pas trop aller loin là-dedans, mais c'est juste pour vous montrer, nous, en tant qu'accompagnants, comment on peut aider. Dans le cas de la culpabilité, je vous ai donné plein de pistes le long de ce podcast, mais pour rappel, si on a une culpabilité qui prend source dans l'autopunition, l'autoflagellation, On va s'intéresser au pourquoi. Il y a ce mécanisme-là qui est mis en place de vouloir s'expier de certains péchés, vraiment comme si on était le porteur de la croix. Peut-être assez fort dit comme ça, mais vous avez compris l'idée. Si la culpabilité porte sur la sensation d'être inutile, on peut se demander pourquoi notre système de valeurs se pose sur l'idée qu'être actif, qu'être proactif, que de toujours être en action, ça a été valorisé chez nous. Pourquoi il y a ce mécanisme en place ? Est-ce qu'on a senti l'amour de l'autre quand on était utile ou quand on ramenait des bonnes notes ? Ça, ça va être vraiment la sensation d'être inutile, ça va être questionné sur quoi on repose notre valeur. On a aussi la culpabilité par rapport au fait de toujours être en surprotection des autres parce qu'on a peur de ne pas pouvoir assurer leur sécurité, assurer les ressources nécessaires pour nos proches et ça crée un besoin de contrôler. l'environnement et les proches de manière assez intense par exemple. Donc on va évidemment travailler sur le sentiment de sécurité et aussi faire en sorte que la personne repère ce qui est de réel danger, ce qui n'est pas des dangers immédiats ou ce qui est des fausses alertes aussi de notre système nerveux. Si la culpabilité vient de la sensation d'avoir dépassé les limites des autres ou de ses propres limites, c'est le bon point justement pour... communiquer sur nos valeurs, sur nos limites, sur les valeurs des autres, sur les limites des autres. Donc des belles conversations qui peuvent s'ouvrir. Si c'est une culpabilité aussi qui est reliée à l'idée de mal faire les choses, ça va être de travailler tout ce qui est droit à l'erreur. Le fait qu'on peut prendre sa place, s'autoriser à être maladroit, pas s'excuser d'être humain en fait tout simplement. d'avoir des fluctuations, d'avoir des aléas, d'avoir des choses qui fonctionnent, des choses qui fonctionnent moins, parce qu'on n'est pas des machines, a priori. Et encore, ça peut être une belle occasion aussi d'affirmer ses propres besoins. Oser, mon dieu, dire quand on a un besoin, quand on a quelque chose sur le cœur, et qu'il y a cette culpabilité qui arrive en se disant oh là là, mais qui suis-je pour exprimer mes besoins ? C'est fou comment on peut se minimiser parfois. Et bien là, la culpabilité va nous servir de travailler sur cette émotion-là, à justement être dans l'affirmation de nos propres besoins, et ne plus les cacher, ne plus les voir comme quelque chose dont on devrait, entre guillemets, soit avoir honte, ou soit minimiser ou passer sous silence. On ne devrait pas se sentir coupable de nous exprimer. Plein de pistes. Vraiment, c'est un peu du bric-à-brac, ce que je vous ai fait. Il faut toujours évidemment faire... au cas par cas, voir les situations et les mécanismes qui vous concernent. Dans tous les cas, comme toute émotion, elle peut être travaillée pour être mieux vécue, pour être comprise, pour être assimilée, acceptée et puis libérée. Dans le grand tableau des émotions, si on devait rattacher la culpabilité, je pense que ce serait une sous-émotion de la honte, un sentiment de honte, potentiellement prenant source dans une situation humiliante. Et pour travailler cette émotion, on va travailler sur l'estime de nous-mêmes. Moins on a d'estime de soi, plus on va se sentir coupable d'être et d'exister. Plus on va se sentir coupable de s'exprimer, de revendiquer. Et plus on va se sentir coupable d'être responsable d'eux, parce que forcément c'est de notre faute, vu qu'on a mal fait, vu qu'on a pas si... On voit que c'est hyper biaisé et que c'est pas du tout représentatif d'une réalité, ouch. Les torts ou les actions, les besoins des uns et des autres ne peuvent pas être que sur nos épaules, c'est impossible. Donc pourquoi c'est nous qui avons toute la responsabilité, qui nous donnons toute cette responsabilité ? Donc c'est de replacer l'autre dans ce qu'il est en tant qu'individu, avec ses propres besoins, ses propres émotions, ses propres mécanismes, et de ne pas tout faire nôtre, parce que c'est juste impossible déjà que tout nous appartienne. Et puis surtout c'est invivable de faire en sorte de porter tout. sur nos épaules. Donc la culpabilité est utile, encore une fois, comme toute émotion, mais à petite dose, c'est-à-dire la dose pour nous alerter sur un état, et à nous de voir si cet état est justifié ou non. Parfois on peut avoir une émotion qui remonte, cette émotion a le droit d'être là et d'être exprimée, mais est-ce qu'elle est justifiée ? Parfois ce n'est pas le cas. Elle est réelle parce qu'on la ressent, mais est-ce qu'elle fait vraiment sens, ou est-ce qu'elle est issue d'un mécanisme installé ? qui s'emballe dès qu'une perception est similaire au mécanisme qui est installé en nous. J'aimerais finir cet épisode aussi pour la culpabilité qu'on ressent, qui est justifiée. On a fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire. On a fait quelque chose qui a dépassé nos limites, nos valeurs ou celles des autres. Et pour lesquelles on se sent coupable. Évidemment, je ne l'ai pas encore abordé, mais il y a cette notion de pardon qui est évidente. De voir comment on peut se donner ce pardon tout en validant ce qui a été fait. Et en essayant, avec nos outils, nos ressources, d'apporter à l'autre ou d'apporter à soi ce qui a manqué ou ce qui n'a pas été correct, mais c'est aussi, une fois qu'on essaye de faire ce que l'on peut, d'amener ce pardon à soi. Ça, ça peut être un autre sujet d'épisode, la notion de pardon. Mais évidemment, la notion de culpabilité est reliée à la notion de pardon quand la culpabilité est justifiée. Et quand elle nous ronge tout simplement, et comme toute émotion, on ne devrait pas être rongé par une émotion, et il y a des moyens et des outils pour s'en libérer. Voilà. J'espère que cet épisode vous a plu, que ce n'était pas trop fastidieux. J'ai déroulé ma pensée, donc encore une fois, brouillon, brouillon. Mais vous m'aviez dit que ça ne vous dérangeait pas que ce soit brouillon, donc je ne me sens pas coupable. Mais cet épisode est quand même bien assez long, donc je vous laisse là-dessus. Je vous remercie de vos écoutes et je vous dis à tout bientôt. C'était Anne-Barre de Manipura.

  • Speaker #1

    À l'épisode prochain. Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Merci. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manitoura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine et surtout, que les biens se montent bien.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation du thème de la culpabilité

    00:07

  • Compréhension de la culpabilité et ses implications

    01:03

  • Exploration des mécanismes de la culpabilité

    02:24

  • Différenciation entre culpabilité et auto-flagellation

    03:08

  • Questions à se poser pour mieux gérer la culpabilité

    05:36

  • Culpabilité et limites personnelles

    06:41

  • Incohérences et croyances liées à la culpabilité

    07:34

  • Pistes pour comprendre et travailler sur la culpabilité

    19:17

  • Conclusion et importance du pardon

    39:50

Description

Comment se défaire du sentiment de culpabilité ? Cette sensation désagréable est, comme toute sensation, porteuse de message pour mieux comprendre nos mécanismes assimilés et leurs interactions. Mais une vie sans être rongée par la culpabilité, c'est possible ! Et l'épisode du jour vous donne justement des pistes pour mieux la comprendre... et surtout mieux la libérer !

Au programme :

  • Définition de la culpabilité : Amba nous aide à cerner cette émotion, souvent liée à des limites personnelles ou envers autrui.

  • Mécanismes de la culpabilité : On aborde les comportements notamment d'auto-flagellation et de sur-responsabilisation qui alimentent cette émotion.

  • Exploration des sources : Des pistes concrètes sont proposées pour identifier d'où provient cette culpabilité.

  • Estime de soi : On discute de l'importance d'une bonne estime de soi pour se libérer de cette charge émotionnelle.

  • Pardon et accueil des émotions : soit comment gérer l'arrivée de la culpabilité, et des pistes pour l'accueillir, la comprendre, et apprendre à vivre sans.

Dans un monde où la spiritualité et l'énergétique prennent une place de plus en plus importante, cet épisode de MANIPURA est une véritable bouffée d'air frais. Que vous soyez passionné de tarologie, d'astrologie, ou simplement en quête de développement spirituel, vous trouverez des outils précieux pour mieux gérer vos émotions. Amba, énergéticienne et experte en thérapie holistique, nous guide avec bienveillance à travers des concepts essentiels tels que le magnétisme, la cartomancie, et bien d'autres. En comprenant la culpabilité, on apprend à se libérer et à embrasser notre chemin de vie avec confiance.


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✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. à travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomussie. Mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre spiritualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, on va être sur un épisode développement spirituel slash je déroule ma pensée. sur cette émotion qu'est la culpabilité parce que c'est une thématique que j'ai souvent de la part de mes consultants et même c'est une thématique que je voulais aborder depuis longtemps et qui fait suite je trouve en tout cas qui est un peu dans la même vibe que mon épisode sur oser la vulnérabilité c'était l'épisode numéro 62 où là pareil je m'étais attaquée à cette problématique alors vous vous en doutez c'est pas en un épisode de podcast que j'aurais résolu cette thématique Mais comme d'habitude, j'ai envie de vous donner des pistes de compréhension, d'exploration autour de ce thème pour pouvoir mieux la comprendre, cette culpabilité, pour... Enfin c'est le premier step, la première étape pour pouvoir la travailler et s'en défaire. Comme toute émotion, elle nous permet des compréhensions, et c'est quand on alimente par-delà la compréhension, c'est-à-dire que... Déjà, si on l'ignore, il n'y a pas de compréhension. Mais si on arrive au stade de la compréhension et qu'on l'entretient mentalement, de part des mécanismes installés, on va en parler, et bien du coup c'est une émotion qu'on fait survivre au quotidien et c'est pas viable évidemment. Donc le but, premier step, mieux la comprendre pour mieux appréhender ses messages et travailler en conséquence, agir en conséquence, pour ne pas être esclave de notre culpabilité. Voilà le programme, un épisode déroulage de pensée où j'ai fait quelques petites prises de notes mais c'est assez archaïque. Donc bon, je pense que ça va partir un peu dans tous les sens mais vous m'avez dit que ça ne vous dérangeait pas ce type d'épisode. Donc voilà. Et avant de commencer, je vous lis un avis qui m'a été laissé par Marie-Laure qui dit Je viens de faire une prestation pendule express avec en bas avec qui j'ai fait plusieurs soins et à chaque fois tout est pertinent et juste, juste les mots qu'on attendait. Merci pour ta douceur et ton honnêteté. Merci beaucoup Marie-Laure, j'aime beaucoup le pendule express, c'est vraiment ma prestation, un petit prix pour efficace, c'est hyper pratique. Ok, on est parti pour cet épisode sur la culpabilité. Alors déjà il faut savoir que moi c'est un truc pour le coup que je connais assez bien, c'est une thématique que je travaille énormément chez moi, je pense que ça fait des années parce que comme toute problématique assez ancrée... Il peut y avoir plusieurs sources et souvent on va s'attaquer à une source pour la défaire, dénouer les nœuds. Et peut-être qu'il y en a d'autres aussi qui viennent alimenter l'installation de cette sensation. Et récemment, elle a été remise en lumière. Alors je l'avais déjà bien travaillée, honnêtement, et c'est beaucoup mieux. Vraiment, je pense que l'autonomie dans la compréhension de ses émotions aide énormément à ne plus en être esclave, ou en tout cas moins. Mais j'ai eu une période dont je vous avais parlé lors de précédents podcasts où je sentais que mes ressentis n'étaient pas hyper énormes, que comparé à d'habitude j'étais assez limitée. Je sentais que mes ressentis étaient comme bridés, je ne sais pas comment mieux vous l'expliquer que ça. Et ni une dit deux parce que c'est toujours bien de se faire accompagner. J'ai contacté ma maître en énergétique, elle m'a rapidement ciblé le problème. En me disant que mes guides, l'univers, bridaient mes ressentis parce que j'avais tendance à être tellement préoccupée du malheur et du bien fondé du soin pour les personnes. Et de manière générale, j'avais tellement cette tendance à prendre le poids des problématiques des autres qu'en clair il n'y avait plus de place sur mon dos. Et que pour me protéger, mais aussi pour me faire comprendre mes limites, Les guides ou l'énergie universelle, il y a comme un apport qui ne se faisait plus sur moi parce qu'il y avait déjà trop entre guillemets sur mon dos. Sans même parler forcément des guides de l'univers, c'est même, j'allais dire mathématiques, mais c'est pas tant ça, c'est plus une logique astrale. C'est-à-dire que si j'ai trop de poids sur une zone du corps, forcément il n'y a plus de place pour mettre autre chose. Et du coup énergétiquement il y a un surplus qui fait que je ne peux plus accueillir. Et ça j'aimerais bien vous en faire un épisode un jour, mais je pense que j'en ai déjà parlé. C'est essentiel quand on veut accueillir que de créer de l'espace. S'il n'y a pas d'espace, on ne peut pas accueillir plus. Et bien c'est pareil pour les ressentis en tant qu'énergéticien ou qu'importe. Mais dans mon cas, c'était parce que j'accueillais trop sur mon dos. Donc je ne pouvais plus accueillir plus de ressentis que ça. Enfin bref, ça c'est pour mon petit truc perso. Mais je voulais vous parler justement de en quoi cette culpabilité, comme toute émotion, nous permet... une compréhension et surtout comment bien la cibler. Donc déjà la culpabilité ça va être soit l'idée qu'on a dépassé les limites d'autrui, dans ce cas là ça nous permet de jauger sur comment ne plus le faire, soit c'est qu'on a dépassé aussi nos valeurs, donc on a fait quelque chose qui était contre nos valeurs, donc ça nous permet de nous questionner sur qu'est-ce que sont nos valeurs et à quelle sont leurs importances et leurs priorités dans notre vie et comment agir via ces valeurs. Ça nous pose ces questions-là, mes limites, mes valeurs, les limites des autres, les valeurs des autres. Et aussi, qu'est-ce que je prends sur moi ? Qu'est-ce que je fais ma responsabilité ? Et est-ce que ça fait sens que ce soit ma responsabilité ? Ou au contraire, est-ce que je m'en donne plus que nécessaire ? Donc ça permet vraiment de faire le point là-dessus. Est-ce qu'on respecte nos limites ? Est-ce qu'on respecte nos valeurs ? Celles des autres, etc. Est-ce qu'on prend plus de responsabilités qu'on le devrait ? C'est que des questions qu'on peut soulever à travers le prisme de la culpabilité. Il y a une grosse différence à faire déjà avant d'entrer dans ce sujet, c'est là je vous ai parlé de la culpabilité en termes de limites, donc c'est ce que c'est, ça nous apprend à comprendre quel est notre cadre et si on le respecte ou pas. Mais il y a souvent la tendance que je retrouve en rendez-vous avec mes consultants, c'est que la culpabilité en fait est plutôt dans une forme d'auto-flagellation. où on doit entre guillemets expier des péchés, où en tout cas on est fautif, on doit porter une croix, enfin vraiment il y a cet aspect de lourdeur qui est extrêmement présent, qui va même dans des extrêmes parfois où on peut penser que notre seule présence à elle seule dérange l'autre. Et on rentre dans un mécanisme, dans une croyance où on s'excuse presque d'exister et où on a peur de prendre trop de place. Donc ça pose plusieurs... questionnements et voies d'exploration qui sont pourquoi on s'excuse d'exister, pourquoi on a besoin de justifier aussi notre existence parce que c'est au fond c'est ça aussi c'est pourquoi mon existence devrait avoir une justification pourquoi je devrais mériter ma place par ici il y a un peu cet aspect aussi de mériter je ne mérite pas d'être là je mérite pas qu'il m'arrive ça c'est normal qu'il m'arrive ça parce que je sais tout ce que je mérite enfin Tout cet aspect d'autoflagellation, c'est important de vraiment pouvoir le constater, parce qu'à un moment, ça prend des proportions démesurées qui sont là pour nous entretenir dans des schémas de mauvaise estime de nous-mêmes. Et un point un peu plus poussé, un peu plus vicieux, c'est parce qu'on s'excuse d'exister, on va justifier dans le fait d'être coupable, d'être redevable, et du coup on va trouver... dans le fait d'être utile à l'autre ou de porter pour l'autre une sorte de mission qui justifierait notre présence ou qui nous aiderait à entre guillemets expier les péchés. Enfin les mots que j'utilise sont grands, mais souvent quand on est dans cette mécanisme de culpabilité qui est installé depuis longtemps et qui est assez grand, on a vraiment ce côté où il faut que je me mette au service d'eux ou alors que je m'écrase au profit d'eux. pour se donner cette justification de notre existence parce qu'on va apporter de l'importance à l'autre, on va apporter de la grandeur ou du bien-être ou du soutien à l'autre. Et on s'efface totalement parce qu'on trouve ça entre guillemets légitime de s'effacer au profit d'eux parce qu'on le mérite, ou plutôt on ne mérite pas d'avoir plus d'attention, d'avoir plus de lumière sur nous. Donc ça pose beaucoup évidemment de problèmes, de problématiques, c'est-à-dire comme je vous ai dit la mauvaise estime de soi. la valeur qu'on se donne, le fait qu'on doit forcément justifier notre existence alors que non. Et aussi l'injustice, le déséquilibre total qui est fait entre la place de l'autre et ma place. Il y a un rapport de force que l'on crée où les autres seraient forcément, où les situations seraient forcément plus importantes que notre propre bien-être ou que notre propre voix. C'est comme si exister pour soi dans ce cadre-là serait une faute en elle-même, ce ne serait pas normal. Et parfois on peut déguiser ça sous une forme d'altruisme, d'écoute, d'empathie à l'autre. Mais au final, le vrai discours, la vraie communication, le vrai échange à lien égal, c'est de nous être notre propre centre et de naviguer vers l'autre. Mais en aucun cas d'être celui qui va se déplacer au point de vue... de l'autre pour s'y adapter. Enfin, vous comprenez qu'au quotidien, c'est extrêmement fatigant et générateur de stress en plus. Et de ce sentiment de culpabilité qui n'est pas compris, qui n'est pas digéré ou qui n'est pas regardé, ou alors même simplement, parfois, il y a des mécanismes qui se mettent en place parce qu'on n'a pas forcément la compréhension à l'instant T. Il peut y avoir des croyances qui en découlent, par exemple la croyance si je prends soin de moi, je suis égoïste ou encore ben... Mettre des limites ou ne pas porter le poids des autres, ça veut dire que je vais perdre leur amour ? Ou alors que je vais perdre ma place ou que je vais perdre mon utilité ? C'est par exemple l'idée de se sentir coupable à l'idée de mettre nos propres besoins en faveur de ceux d'autrui, de mettre nos propres besoins en faveur. C'est l'idée de se sentir forcément redevable de quelque chose, voire redevable d'exister. Ou la croyance que je dois m'occuper des autres. Et souvent, c'est aussi pour ne pas s'occuper de soi-même ou parce qu'on a l'impression que notre bien-être... Alors oui, parfois, évidemment, on est des êtres sociaux et on a notre famille, nos amis, donc notre bien-être est souvent aussi relié au bien-être des autres. Si quelqu'un dans notre famille ou dans nos amis n'est pas forcément bien, il y a un phénomène d'empathie qui est là. Ce n'est pas de la culpabilité forcément, mais de là à porter le poids de ce mal-être et de le faire sien parce qu'on veut absolument alléger l'autre. Il y a une différence entre être aidant pour être aidant et être aidant parce qu'on se sent coupable, vous voyez. Il y a vraiment une différenciation à faire. Et souvent, tout ça prend source, il peut y avoir d'autres sources, mais dans la faible estime de soi-même, qu'on va justifier inconsciemment par des schémas qui sont un peu datés, qui se sont créés dans notre enfance, et autour desquels on a créé plein de mécanismes, parce qu'on est des êtres d'adaptation, et pour... répondre à certains besoins, je vais en parler après, besoin d'amour, de sécurité, de valorisation, de reconnaissance. On va créer tout un tas de schémas pour pouvoir remplir ces besoins, mais souvent c'est des schémas évidemment qui sont assez inconscients, enfin sur lesquels on n'a pas de conscience, et du coup qui se construisent via la peur, ou via des manquements, ou via... Donc c'est toujours bien de les mettre en conscience, c'est tout le travail sur les mécanismes de l'ego dont je vous ai déjà parlé plein de fois. Mais par exemple, si je vous décris un peu le schéma qui se met en route, par rapport à comment un schéma se crée et comment il se nourrit, souvent on va avoir une expérience initiale. Et là, ce que je vous décris, ça dépasse le cadre juste de la culpabilité. C'est vraiment comment un schéma se construit et s'entretient. Donc on a une expérience initiale, par exemple, j'ai eu cet exemple en thérapie, d'une femme qui, petite fille, allait visiter sa grand-mère. Et il y avait des relations un peu conflictuelles avec les parents et la grand-mère, donc elle était très heureuse d'y aller, mais ses parents ne l'étaient pas forcément et du coup il y avait un climat un peu étrange, etc. Donc là on a ce côté où il y a une croyance qui va se créer, un schéma, une croyance, appelez ça comme vous voulez au final. Les croyances amènent les schémas en fait. Donc la croyance ça va être, si je prends du plaisir j'en enlève aux autres. Quand moi je prends du plaisir, au final les autres n'en prennent pas. Ou si je prends du plaisir, c'est forcément extraire le plaisir des autres. Et de là, on va créer des mécanismes, des règles de vie. Par exemple, je dois me faire passer en dernier parce que je dois m'occuper des autres. Ou alors je dois me faire passer en dernier parce que sinon, dans ce cas-ci, je suis coupable de leur malheur. Donc là on a vraiment ce sentiment de culpabilité énorme qui est là et qui pèse. Et ça va créer des biais dans la pensée. On a différents biais, on peut avoir un biais de perception, par exemple, aujourd'hui j'ai pas été assez présente pour autrui. Donc ça c'est un biais de perception, alors que peut-être qu'on a passé la journée à s'occuper des enfants, on a passé la journée à s'occuper des malheurs des uns et des autres, mais parce qu'à un moment on était trop occupé et on s'est dit, attends, je te parlerai plus tard, on verra ça plus tard, ou attends, je suis trop occupé là, et bah hop, culpabilité. j'ai pas été présente pour ça, etc. Ça craint, alors que tous les autres jours, on est à 100% là. Ou même, juste, en fait, c'est normal, parce qu'on a des choses auxquelles il faut qu'on s'occupe. Ça fait partie aussi des priorités, des choses qui rentrent dans la vie. Ça ne veut en aucun cas dire qu'on faillit à notre rôle, à ce qu'on amène aux autres. Mais là, on voit qu'il y a ce biais de perception. Ce biais de perception qui est très auto-centré sur une situation en particulier, un moment en particulier, et qui en fait une généralité. On a aussi... tout ce qui va être lié d'anticipation. Par exemple, s'il arrive quoi que ce soit à mes proches, ce sera forcément ma faute. Ou alors s'il m'arrive quoi que ce soit, tout repose sur moi et il n'y aura personne pour s'occuper de mes proches. Alors qu'en soi, en vrai, il y a tout un écosystème autour de nous. Oui, évidemment, c'est horrible, mais en soi, dans la réalité des choses, il y a d'autres moyens pour que les gens se raccrochent. Moi ce que j'essaie de faire comprendre aussi en énergétique, c'est que notre présence va bien au-delà de notre présence physique. Quand on travaille en énergétique, on sait à quel point tout le travail vibratoire, tout ce qu'on a installé en vibration dans le quotidien, dans le présent, continue à nous perpétrer, enfin bref. Donc voilà, on a des biais de perception, biais d'anticipation, et aussi on a les biais d'interprétation. Par exemple, si on me dit que tout va bien, et bien on me ment forcément. Là c'est une interprétation d'une réalité. Et c'est pour ça que parfois mettre les... gens en face de leur incohérence, au niveau de la culpabilité, ça ne marche pas forcément, parce qu'ils vont avoir une interprétation. On peut les mettre en face de certaines incohérences, mais tant qu'ils n'ont pas compris eux-mêmes ces incohérences, ou tant qu'on n'a pas trouvé un moyen de pouvoir les soulever différemment, mais par leur biais à eux, on n'arrive pas, on se heurte à un mur en tant que praticien, en tant qu'accompagnant. Je vais vous en parler après des incohérences qu'on a quand on ressent de la culpabilité, des choses qui ne font pas sens en fait. Donc là on a vu juste en clair comment se crée un mécanisme, comment se crée un schéma. Et ça vaut pour n'importe quel type d'émotion qui est entretenue par la pensée. Et qui est entretenue vraiment par... Souvent c'est quand on est petit qui s'installe parce qu'on n'a pas la compréhension de ce qui se passe. On n'a pas les outils, on n'a pas la possibilité d'être dans cette introspection-là. C'est tellement furtif et maintenant de plus en plus on a des éducations qui se centrent sur le fait de faire comprendre à l'enfant ce qui se passe, ce qu'il ressent, de pouvoir le verbaliser pour pouvoir en discuter. Ça c'est vraiment top parce que ça aide à l'enfant, alors je ne suis pas spécialiste du tout, mais d'avoir un point de vue adulte extérieur pour l'aider à comprendre, à mettre en ordre toutes ces petites pensées, toutes ces petites émotions qui viennent. Donc c'est hyper utile, mais voilà, c'est vrai que dans un... cadre, on va dire, général. Les enfants n'ont pas forcément les outils et l'écoute ou la compréhension et puis même parfois ça nous échappe en tant qu'adultes tout ce qui peut se tramer dans la tête de nos enfants quoi. Allez, je continue. Il y a aussi cette culpabilité quand on voit la culpabilité comme un don de soi. C'est-à-dire qu'on va chercher notre utilité dans cette culpabilité parce qu'on se met au service de l'autre, au service de quelque chose et ça va venir apaiser notre culpabilité. Donc on a un serpent qui se pend à la queue. C'est-à-dire que par culpabilité, on va vouloir être utile, et ça, ça nous aide à apaiser notre culpabilité. Mais si on n'est pas proactif, on va se sentir coupable, et du coup, vous voyez un petit peu le serpent qui se mord la queue. Et aussi, la culpabilité comme don de soi, ça nous permet potentiellement, la plupart du temps aussi, de détourner le regard de nous-mêmes. Donc ça nous arrange inconsciemment. Une des raisons du pourquoi parfois on entretient... certaines émotions, certaines idées, c'est qu'elles nous servent inconsciemment. Même des trucs vraiment, genre l'anxiété. Parfois, on s'accroche à notre anxiété parce qu'on a créé tout un mécanisme autour qui, on a l'impression, nous protège. Alors que pas du tout, au final, ça nous enferme ou ça nous fait créer des schémas de répétition, etc. Donc c'est très inconscient et c'est pas du tout confortable, attention. Mais voilà, dans le cas que je vous explique, la culpabilité peut être aussi vue comme... détour du regard de soi-même. C'est-à-dire que dans mon cas, par exemple, en tant que praticienne, je suis toute la journée dans les histoires des personnes, porter un peu le poids de ces histoires aussi, ça me permet de pas trop regarder ce qui se passe chez moi, de pas trop regarder ce qui se joue dans ma vie, etc. Ou de déporter ça en me disant, est-ce que l'autre vit, c'est forcément parce que j'ai pas réussi à l'aider et du coup je porte, je porte, je porte. Donc on voit qu'à un moment c'est pas sain et que c'est pas un positionnement. En tant que praticien, ou même de personne, que vous soyez, enfin même d'une personne à une autre en relation, c'est pas du tout sain d'être dans cette logique-là. On a vu un petit peu tout ça, la toile d'araignée, on va dire, qui se déroule autour de la culpabilité. Maintenant, je voudrais vous donner des petites pistes pour comprendre comment elle s'est installée. Et même si vous n'avez pas la source la plus claire et nette possible, ou même si vous n'avez pas la source du tout, ce n'est pas très grave, mais ça permet des voies d'exploration pour savoir où commencer cette compréhension-là, des mécanismes, des schémas justement que je vous ai décrits, parce que la culpabilité est multiple, comme toute émotion, elle peut prendre source dans énormément de choses. Et la liste n'est pas exhaustive vraiment. Mais avant de vous parler de ça, déjà, le truc qui est important, c'est ne vous culpabilisez pas de porter une culpabilité. Parce que je les vois, mes grands coupables, là, de se dire Oh là là, il faut que je travaille là-dessus, c'est terrible, je ne suis même pas capable de me prendre en main, je ne suis même pas capable de me gérer. Non, on s'arrête tout de suite. Il y a des mécanismes qui se sont mis en place, comme pour n'importe quelle autre personne, qui est justifié par des sources, des expériences qui ont pu se passer dans votre vie. Alors, c'est justifié dans le sens où ça a créé ça, mais en aucun cas, votre culpabilité est quelque chose de justifié, en mode, il faut que vous y restiez parce que c'est normal. Non, c'est pas normal de se sentir coupable, à moins que vous ayez fait sciemment une action que vous saviez pas aligner avec vos valeurs, vos limites ou celles des autres. Là, il peut y avoir cette culpabilité qui vous sert à comprendre mieux le cadre, justement, de vos limites, de vos valeurs et celles des autres. Mais à part, hors de ce schéma-là, non, c'est pas normal de sentir de la culpabilité au quotidien. Et c'est pas normal de se sentir coupable quand vous vous occupez de vous-même ou d'être toujours en sur-rapport à l'autre ou vous porter le malheur de l'autre. Donc, on ne se culpabilise pas de porter de la culpabilité. On comprend que c'est une réponse d'un mécanisme de l'ego. L'ego, si vous savez, j'en ai fait pas mal d'épisodes, je vous invite à aller regarder dans le podcast, dans votre barre de recherche, tapez Manipura Ego, où je vous explique comment ça fonctionne. Pour rappel, c'est le fait qu'on se considère comme une personne, un individu à part entière, et au-delà de ça, l'ego nous aide à maintenir notre survie, parce que... On a conscience d'être un individu et de ce fait, on va maintenir la survie du soi, la survie de nous en tant que personne. Et ça, ça passe par plusieurs besoins. Et si ces besoins ne sont pas remplis, ça crée des peurs, des manquements qui vont créer des manières d'agir pour justement qu'on puisse remplir ces peurs et ces manquements. Bref, parmi ces peurs et ces manquements, il peut y avoir les besoins plutôt de valorisation et reconnaissance. On a besoin de valorisation et de reconnaissance parce qu'on est des individus dans une société, dans une communauté, et de ce fait on a besoin de sentir qu'on a une place, c'est tout à fait normal, on a besoin de ce sentiment d'être dans cet écosystème, si je peux dire. Et on a aussi d'autres besoins, comme le besoin de sécurité, le besoin d'amour, c'est des besoins qui sont nécessaires à notre épanouissement. Donc je vous donne quelques pistes un peu en vrac qui peuvent... dans laquelle peut prendre source le sentiment de culpabilité. Quand il y a un indignité de soi, on se refuse à soi, on refuse notre existence, on refuse de se donner une importance. Et on minimise aussi, on est dans un rapport de force complètement inégal à l'autre, où l'autre est vu forcément comme supérieur à nous. où les besoins de l'autre sont forcément prioritaires. Donc on a souvent ça, par exemple, les mamans avec les enfants, les besoins des enfants sont vus comme prioritaires, et évidemment il y a une compréhension dans cette logique-là, mais il faut aussi comprendre que minimiser nos besoins ne doit pas être quelque chose de normal sur la durée. Et on ne devrait pas se sentir coupable de prioriser aussi certains de nos besoins, parce qu'on est un être humain avant tout, et on a besoin aussi de mettre en place des choses pour nous, par exemple. Autre source d'une culpabilité, c'est quand on a dépassé une limite, ou qu'on a des difficultés à comprendre les limites de l'autre. Donc ça, ça permet de faire le point là-dessus. Ça peut être aussi un symptôme du sauveur et en même temps un symptôme du coupable. C'est-à-dire qu'on va venir sauver l'autre, on va venir aider l'autre, mais en même temps on se sent coupable si on n'y arrive pas ou si c'est jamais assez. On voit bien que ça coince à un moment, cette dynamique, elle n'est juste pas gérable et elle s'auto-alimente. Il peut y avoir aussi, souvent on a ça dans les soins sur la culpabilité au niveau de la gorge, et du coup tout ce qui va être quand on n'ose pas exprimer quelque chose, on n'ose pas dire délibérément ce qu'on ressent. On ressent une forme de restriction, on se sent presque coupable quand on est dans l'expression de soi. Donc ça, ça peut prendre source dans des expériences de vie où on n'a pas été écouté, ou en tout cas on a peut-être minimisé notre parole, où on n'avait pas l'espace potentiellement aussi de s'exprimer. C'est des pistes, je ne vous dis pas que c'est forcément ça. Il y a aussi tout ce qui va être, notamment sur la zone des épaules et des trapèzes, ça va être beaucoup la sur-responsabilisation. Quand je vous dis les zones, c'est ce qu'on voit en énergétique, c'est pas une vérité absolue, mais souvent c'est dans ces zones-là. Donc souvent, épaules, trapèzes, c'est sur-responsabilisation, c'est-à-dire que... sur-responsabilité ? Bref, c'est en clair, on prend la responsabilité de deux poids qui ne sont pas les nôtres et on porte Il va y avoir aussi tout ce qui est dévalorisation, ça j'en ai parlé aussi, mais l'idée qu'on dévalorise ce qu'on est et notre personne et qui crée forcément un rapport où forcément on doit mériter sa place plus qu'autrui. Il y a aussi cette peur, une culpabilité liée à la peur, à l'insécurité. Par exemple, je ne vais pas subvenir aux besoins des autres, etc. Donc ça c'est des choses qui peuvent nous mettre en insécurité potentiellement parce que nous on n'a pas répondu à nos besoins ou parce que... on a peur de faillir à ça et du coup on a ce poids de culpabilité qui est là. Donc là l'idée ça va être de replacer le cadre en disant que tout n'est pas forcément sur nos épaules à nous, qu'il y a des institutions ou des personnes qui peuvent nous aider aussi autour de nous. Et d'ailleurs souvent, ça me permet de faire le shift, le changement là-dessus, c'est que quand on a ce sentiment de culpabilité, c'est un peu se considérer comme seul et coupé des autres. C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on est le centre. des problématiques d'autrui ou de nos problématiques, on enlève totalement la responsabilité d'autrui ou le soutien, la présence que peut être autrui dans la balance. Par exemple, s'il se passe ça, c'est forcément de ma faute ou s'il se passe ça, j'aurai de toute façon aucune autre ressource donc il faut que je m'en occupe essentiellement d'occupabilité, je ne vais pas y arriver, etc. Donc on octroie complètement. les ressources qui sont à l'extérieur, et on a tendance évidemment à se dire que tout tourne autour de nous en fait. Il y a une forme d'autocentrage qui est énorme, où la conscience de nous-mêmes dépasse les limites de ce qui est réel, c'est-à-dire que tout est par rapport à nous, alors que dans les faits, non. Dans les faits, quand il y a quelque chose, il peut y avoir plein de facteurs. Ou s'il se passe quelque chose, par exemple dans le cas où je disais on n'arrive pas à subvenir aux besoins, et bien il y a d'autres paramètres qui peuvent être pris en compte pour nous aider. Voilà, on n'est pas seul, on n'est pas exclu et on n'est pas le centre. Voilà, bref, petite digression. Autre chose qui peut amener la culpabilité, c'est le sentiment d'humiliation. Le fait qu'on se sent coupable d'être, tout simplement. Donc ça c'est s'il y a eu des expériences, des situations d'humiliation où on nous a fait... comprendre, ressentir, on a ressenti que notre seule présence n'était pas normale ou pas acceptable, bref. Il peut y avoir aussi une injonction, par exemple, on vous a dit, répété, inculqué, qui vous devez être, comment vous devez agir, et vous, vous avez agi différemment, et du coup cette culpabilité de ne pas suivre des injonctions qu'on vous a imposées. Et encore, il peut y avoir aussi l'emprise de quelqu'un, c'est-à-dire que dans une relation toxique, je ne suis pas assez experte, mais il y a ce côté où l'autre peut nous faire sciemment porter une culpabilité qui n'est pas la nôtre pour défendre ses intérêts. Ce sont plein de sources différentes que je vous ai citées et elles ne sont pas exhaustives, mais ça vous permet de comprendre que comme toute émotion, la source est multiple et en fonction, on va traiter le schéma différemment. Merci. D'avoir cette compréhension de comment ça s'installe, pas forcément comment ça s'est installé, mais comment ça perdure, ça va nous permettre de savoir quelle piste. C'est pour ça que c'est compliqué de vous donner une seule piste de comment traiter ça, parce que c'est multiple, mais bon, je vais quand même essayer de développer tout ça. En énergétique, ou souvent juste dans l'écoute du corps, quand il y a culpabilité, ça crée souvent une lourdeur, ou une contraction, ou un souffle court. C'est souvent canalisé vers le dos. ou ça peut être aussi un poids au niveau du cœur, mais ça, ça dépend de tout un chacun. Et ce qui est, je vous parlais des contradictions tout à l'heure, des incohérences en rapport avec la culpabilité, c'est que se sent hyper nul quand il s'agit de nous, par contre on se sent hyper fort quand il s'agit de porter plein de choses. Donc il y a deux poids, deux mesures, où on a cette impression d'être hyper faible, de ne rien pouvoir. d'un côté, mais au final, on porte 1500 trucs, donc elle est aussi faible que ça. Même si le but, c'est pas de se dire, ah ben je peux porter plus, non, c'est juste de mettre en lumière cette incohérence. Et autre incohérence, c'est, on a du mal à se sentir important, ou sentir qu'on a de la valeur, ou sentir que notre poids dans la balance compte. Et pourtant, comme je le disais tout à l'heure, on a ce côté où on a l'impression que tout tourne autour de nous, que tout est lié à nous. Donc est-on si non important que ça ? Vous voyez, ça c'est une autre incohérence de se dire, au final, dans notre imaginaire, on a vraiment l'impression que tout gravite autour de nous, et forcément teinté de ce qu'on a fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on a... Donc quelques petites incohérences comme ça. Se rappeler du coup qu'on n'est pas le centre de la vie des autres, c'est-à-dire qu'il y a nos responsabilités et il y a celles des autres, et que nous on peut aider si c'est un choix conscient, mais tout en prenant en compte nos ressources, nos possibilités, nos propres émotions et besoins. Mais malgré le fait que je mette en lumière ces incohérences, comme je vous ai dit aussi, ça n'aide pas tout le temps, parce qu'au-delà de comprendre via le mental, il faut aussi pouvoir évacuer l'émotion par le corps. Parfois cette émotion de culpabilité est liée à... des mémoires et malgré les incohérences on a besoin de laisser l'émotion se révéler pour pouvoir l'extérioriser et finalement s'en défaire d'où l'importance de l'écouté du corps et si vous faites moi je fais les soins énergétiques actifs avec les gens ça permet vraiment d'être en consultation ensemble et pouvoir discuter sur sur une problématique et de vivre l'émotion liée pour Pour simplement la comprendre et l'accueillir pour mieux l'accepter et du coup mieux la libérer. Parce que souvent ce qui stoppe la libération d'une émotion c'est sa non-acceptation, le fait qu'on n'ose pas, on n'a pas envie d'aller la regarder, on n'a pas l'impression qu'on peut la regarder seule. Donc il y a une forme d'autonomie à apprendre là-dessus sur comment pouvoir accueillir ses émotions par soi-même, ça s'apprend comme tout. Autre chose c'est... Aussi de créer cette flexibilité mentale pour s'autoriser à réécrire la pièce de notre vie, c'est-à-dire que souvent on a ces croyances et ces schémas qui nous placent comme le grand méchant de l'histoire ou le grand perdant de l'histoire, et de pouvoir réécrire cette histoire avec différents mots en allant visiter notre enfant intérieur, en réécrivant la scène, en réécrivant d'autres scénarios, d'autres possibles, en créant d'autres voies tout simplement. Ça, ça peut beaucoup aider, ça demande un travail d'introspection et potentiellement d'être guidé aussi pour s'aider, à trouver des pistes qui soient plus cohérentes. Ça va être aussi de responsabiliser les autres parce que c'est leur rendre un énorme service, c'est-à-dire que si on porte tout le temps le poids, la culpabilité, la responsabilité et les besoins des autres, C'est difficile au quotidien, c'est même impossible. Donc responsabiliser les autres, c'est aussi leur donner une voie d'exploration pour eux. Potentiellement aussi de renverser un rapport de force qui n'est pas égalitaire dans le cas où vous portez plus de responsabilités que nécessaire et que ce n'est pas normal, que ce n'est pas sain, que ce n'est pas équitable. C'est de remettre la balance à son juste milieu sans que vous soyez forcément celui qui soit perdant dans le rapport. Et aussi porter sa voix. porter, exprimer ce qui nous semble juste, injuste, tout simplement ce qui nous appartient, ce qui nous appartient pas, porter sa voix, ça permet une meilleure communication avec les autres. Et c'est aussi être réellement là pour eux. Parce que si on passe notre temps à s'effacer, à se minimiser, etc. les gens qui vous aiment profondément, personne n'aime voir quelqu'un, un proche, se sacrifier jusqu'à l'os pour eux. Si on aime vraiment quelqu'un, on veut un rapport d'équité. Et du coup, de porter votre voix, c'est aussi revendiquer une relation plus saine où chacun a sa place. Et évidemment, parfois, on s'occupe des uns et des autres. C'est normal qu'il y ait ces rapports-là parfois, mais qu'il y ait quand même un équilibre. Donc voilà, porter sa voix, ce n'est pas déranger l'autre, ce n'est pas déséquilibrer la relation, c'est au contraire créer un meilleur équilibre. Être réellement là pour les autres, c'est aussi prendre notre place. OK ? Et leur laisser la leur aussi. leur laisser ce qui leur appartient. Comme j'ai pu vous le dire, aucun proche, aucune personne qui vous aime ne prend plaisir à vous voir vous rabaisser pour leur bien. Ok, maintenant je vais vous parler de la partie un peu plus énergétique, à savoir comment on va s'y prendre. Alors bon, encore une fois, il n'y a pas de schéma extrêmement précis, mais on peut quand même avoir une trame. En général, c'est quand on va travailler sur une zone qu'on va déceler l'émotion. qui posent problème et dans le cas de la culpabilité souvent ça peut être les zones génitales mais pas que on peut en fonction du type de culpabilité comme je vous ai expliqué un petit peu plus un peu plus avant on peut avoir cette charge sur les épaules mais ça peut être assez multiples très honnêtement ça peut apparaître dans toutes zones mais s'il ya des zones qui sont particulièrement on va dire les plus probantes pour ça c'est souvent ces zones là et on va pouvoir si on fait un travail d'enquête avec la personne Dans l'aspect thérapeutique, on va essayer d'aller voir quelle situation joue le rôle de déclencheur de cette culpabilité. Ça c'est vraiment un schéma au final qu'on fait pour n'importe quelle émotion qui dérange. Le but n'est pas d'annuler l'émotion parce qu'encore une fois c'est un point de repère l'émotion. Le problème c'est quand on fait de l'émotion... Une forme de dictat ou quelque chose qui nous bouffe tout simplement. Donc ce n'est vraiment pas le but d'une émotion que de rester et de pourrir. Le but c'est simplement de nous mettre en évidence une sensation. Donc on va spotter, on va repérer les situations qui jouent le rôle de déclencheur et voir aussi les mécanismes qui se mettent en place vis-à-vis de cette situation. On va aussi voir s'il y a des bénéfices secondaires à cette culpabilité. Si l'idée par exemple... Bénéfice secondaire, c'est quand on tire quelque chose d'une situation, même si de prime abord, ce n'est pas agréable. Par exemple, bénéfice secondaire, la culpabilité, c'est de ne pas se prioriser. Si on a du mal à se prioriser, d'être dans une forme de culpabilité constante, ça permet de ne pas être dans cette priorisation du soi, de ne pas s'intéresser à ce que l'on veut pour soi, de ne pas se mettre en avant, de ne pas prendre notre place. Voilà, c'est des exemples. Donc ça c'est des bénéfices secondaires qui ne sont pas agréables mais qui sont inconscients, enfin souvent inconscients, qui font qu'on a du mal ou on ne souhaite pas consciemment parfois se détacher d'une émotion qui dérange. On va aussi essayer de repérer les croyances qui viennent valider le sentiment de culpabilité. Par exemple, ah ben c'est normal que je paye pour ça parce que ci parce que ça, ou c'est normal que je vis ça parce que dans une vie antérieure, voilà je sais pas trop quoi. Donc ça c'est vraiment des croyances qui ne servent pas le propos, qui l'enfoncent et qui valident ce sentiment de culpabilité comme étant quelque chose qui doit être là. Il faut bien comprendre que les croyances ce sont des repères de compréhension d'un mécanisme, mais c'est pas une injonction immuable dont on doit porter le fardeau. Je rajouterais que, ça c'était dans un livre, un livre sur les mémoires de... de Marie-Sélène, son livre c'était Déchaîne tes mémoires où elle disait que donner un sens à ses malheurs, c'est se rassurer dans un piège mental, parce qu'en clair, on va justifier sa place, on va justifier la situation à Vita Eternam, et on va aussi justifier le fait qu'elle ne soit pas ou difficilement modifiable, et ça, ça nous empêche vraiment d'être dans notre pouvoir d'action. Donc c'est très important dans tout le système de croyances, quel qu'il soit et pour n'importe quelle problématique, qu'on comprenne que les croyances viennent en appui. Si c'est des croyances qui nous font du bien, qui sont positives, ça vient. Les croyances sont nécessaires parce que c'est ce qui nous permet de créer ce palais mental, j'allais dire, mais c'est plutôt ce... Ok, moi j'ai cette réalité-là et comment elle fonctionne, comment je la vois, comment je l'interprète. Et là où les croyances... La pose problème, c'est quand elles sont figées, c'est-à-dire quand on n'accepte pas de pouvoir les changer ou qu'on refuse l'idée qu'elles sont changeables. Et c'est là que les croyances deviennent enfermantes et empêchent tout type d'évolution. Donc on repère les situations, on va repérer les croyances rattachées, les mécanismes qui se créent et on va pouvoir agir sur comment vivre la situation ou vivre l'enclenchement du mécanisme d'une manière différente pour pouvoir... transformer le cercle vicieux en un cercle vertueux, éviter que la machine se mette en route et décrive le même scénario. On va réécrire les lignes du scénario en montrant à la personne comment elle peut faire dans son quotidien, comment elle peut réagir, comment elle peut travailler son énergie ou accueillir l'émotion d'une telle manière qu'il n'y ait plus cet enchaînement qui entretient la culpabilité. Je vous donne un exemple, je ne sais plus quel exemple je vous avais donné tout à l'heure, mais par exemple, on a une expérience de... Quand j'ai pris du plaisir pour moi, je sentais que les autres se forçaient, entre guillemets, pour que moi je puisse par exemple aller visiter ma grand-mère, etc. Et du coup, j'ai incorporé cette croyance que si je me fais plaisir, si je prends du plaisir, j'en enlève aux autres. Et du coup, vis-à-vis de ça, j'ai créé un système de vie où les autres passent avant moi, où je fais en sorte de jamais me prioriser parce que je veux vraiment que les autres... atteignent leur bonheur et c'est pas grave si moi je me mets en retrait. Donc ça, ça va être toutes les règles de vie qu'on aura créées autour d'une croyance. Et dès que cette personne va prendre du plaisir à quelque chose, il y aura ce sentiment de culpabilité qui remonte. C'est au moment de cette remontée de culpabilité qu'on va pouvoir agir. On va l'accueillir, on va... la reconnaître, on va apprendre aussi à la personne à reconnaître ce qui remonte, et à écouter ce que ça a à dire et voir si ça fait vraiment sens pour nous. Souvent c'est bien d'avoir un thérapeute en face parce qu'on a ce biais d'interprétation dont je vous parlais tout à l'heure qui va interpréter les choses de telle manière à confirmer nos croyances, pourtant on sent qu'il y a un mal-être qui est relié à cette croyance-là, donc on sent qu'il y a un changement qui est nécessaire et c'est là que le thérapeute peut... Pointer du doigt l'endroit où on est biaisé dans notre pensée. et où on a tout intérêt à changer cette interprétation-là, qui nous fait tourner en rond, pour adopter d'autres comportements, d'autres vues sur la situation qui serviraient plus le propos d'une libération de cette émotion. Bon, je ne vais pas trop aller loin là-dedans, mais c'est juste pour vous montrer, nous, en tant qu'accompagnants, comment on peut aider. Dans le cas de la culpabilité, je vous ai donné plein de pistes le long de ce podcast, mais pour rappel, si on a une culpabilité qui prend source dans l'autopunition, l'autoflagellation, On va s'intéresser au pourquoi. Il y a ce mécanisme-là qui est mis en place de vouloir s'expier de certains péchés, vraiment comme si on était le porteur de la croix. Peut-être assez fort dit comme ça, mais vous avez compris l'idée. Si la culpabilité porte sur la sensation d'être inutile, on peut se demander pourquoi notre système de valeurs se pose sur l'idée qu'être actif, qu'être proactif, que de toujours être en action, ça a été valorisé chez nous. Pourquoi il y a ce mécanisme en place ? Est-ce qu'on a senti l'amour de l'autre quand on était utile ou quand on ramenait des bonnes notes ? Ça, ça va être vraiment la sensation d'être inutile, ça va être questionné sur quoi on repose notre valeur. On a aussi la culpabilité par rapport au fait de toujours être en surprotection des autres parce qu'on a peur de ne pas pouvoir assurer leur sécurité, assurer les ressources nécessaires pour nos proches et ça crée un besoin de contrôler. l'environnement et les proches de manière assez intense par exemple. Donc on va évidemment travailler sur le sentiment de sécurité et aussi faire en sorte que la personne repère ce qui est de réel danger, ce qui n'est pas des dangers immédiats ou ce qui est des fausses alertes aussi de notre système nerveux. Si la culpabilité vient de la sensation d'avoir dépassé les limites des autres ou de ses propres limites, c'est le bon point justement pour... communiquer sur nos valeurs, sur nos limites, sur les valeurs des autres, sur les limites des autres. Donc des belles conversations qui peuvent s'ouvrir. Si c'est une culpabilité aussi qui est reliée à l'idée de mal faire les choses, ça va être de travailler tout ce qui est droit à l'erreur. Le fait qu'on peut prendre sa place, s'autoriser à être maladroit, pas s'excuser d'être humain en fait tout simplement. d'avoir des fluctuations, d'avoir des aléas, d'avoir des choses qui fonctionnent, des choses qui fonctionnent moins, parce qu'on n'est pas des machines, a priori. Et encore, ça peut être une belle occasion aussi d'affirmer ses propres besoins. Oser, mon dieu, dire quand on a un besoin, quand on a quelque chose sur le cœur, et qu'il y a cette culpabilité qui arrive en se disant oh là là, mais qui suis-je pour exprimer mes besoins ? C'est fou comment on peut se minimiser parfois. Et bien là, la culpabilité va nous servir de travailler sur cette émotion-là, à justement être dans l'affirmation de nos propres besoins, et ne plus les cacher, ne plus les voir comme quelque chose dont on devrait, entre guillemets, soit avoir honte, ou soit minimiser ou passer sous silence. On ne devrait pas se sentir coupable de nous exprimer. Plein de pistes. Vraiment, c'est un peu du bric-à-brac, ce que je vous ai fait. Il faut toujours évidemment faire... au cas par cas, voir les situations et les mécanismes qui vous concernent. Dans tous les cas, comme toute émotion, elle peut être travaillée pour être mieux vécue, pour être comprise, pour être assimilée, acceptée et puis libérée. Dans le grand tableau des émotions, si on devait rattacher la culpabilité, je pense que ce serait une sous-émotion de la honte, un sentiment de honte, potentiellement prenant source dans une situation humiliante. Et pour travailler cette émotion, on va travailler sur l'estime de nous-mêmes. Moins on a d'estime de soi, plus on va se sentir coupable d'être et d'exister. Plus on va se sentir coupable de s'exprimer, de revendiquer. Et plus on va se sentir coupable d'être responsable d'eux, parce que forcément c'est de notre faute, vu qu'on a mal fait, vu qu'on a pas si... On voit que c'est hyper biaisé et que c'est pas du tout représentatif d'une réalité, ouch. Les torts ou les actions, les besoins des uns et des autres ne peuvent pas être que sur nos épaules, c'est impossible. Donc pourquoi c'est nous qui avons toute la responsabilité, qui nous donnons toute cette responsabilité ? Donc c'est de replacer l'autre dans ce qu'il est en tant qu'individu, avec ses propres besoins, ses propres émotions, ses propres mécanismes, et de ne pas tout faire nôtre, parce que c'est juste impossible déjà que tout nous appartienne. Et puis surtout c'est invivable de faire en sorte de porter tout. sur nos épaules. Donc la culpabilité est utile, encore une fois, comme toute émotion, mais à petite dose, c'est-à-dire la dose pour nous alerter sur un état, et à nous de voir si cet état est justifié ou non. Parfois on peut avoir une émotion qui remonte, cette émotion a le droit d'être là et d'être exprimée, mais est-ce qu'elle est justifiée ? Parfois ce n'est pas le cas. Elle est réelle parce qu'on la ressent, mais est-ce qu'elle fait vraiment sens, ou est-ce qu'elle est issue d'un mécanisme installé ? qui s'emballe dès qu'une perception est similaire au mécanisme qui est installé en nous. J'aimerais finir cet épisode aussi pour la culpabilité qu'on ressent, qui est justifiée. On a fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire. On a fait quelque chose qui a dépassé nos limites, nos valeurs ou celles des autres. Et pour lesquelles on se sent coupable. Évidemment, je ne l'ai pas encore abordé, mais il y a cette notion de pardon qui est évidente. De voir comment on peut se donner ce pardon tout en validant ce qui a été fait. Et en essayant, avec nos outils, nos ressources, d'apporter à l'autre ou d'apporter à soi ce qui a manqué ou ce qui n'a pas été correct, mais c'est aussi, une fois qu'on essaye de faire ce que l'on peut, d'amener ce pardon à soi. Ça, ça peut être un autre sujet d'épisode, la notion de pardon. Mais évidemment, la notion de culpabilité est reliée à la notion de pardon quand la culpabilité est justifiée. Et quand elle nous ronge tout simplement, et comme toute émotion, on ne devrait pas être rongé par une émotion, et il y a des moyens et des outils pour s'en libérer. Voilà. J'espère que cet épisode vous a plu, que ce n'était pas trop fastidieux. J'ai déroulé ma pensée, donc encore une fois, brouillon, brouillon. Mais vous m'aviez dit que ça ne vous dérangeait pas que ce soit brouillon, donc je ne me sens pas coupable. Mais cet épisode est quand même bien assez long, donc je vous laisse là-dessus. Je vous remercie de vos écoutes et je vous dis à tout bientôt. C'était Anne-Barre de Manipura.

  • Speaker #1

    À l'épisode prochain. Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Merci. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manitoura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine et surtout, que les biens se montent bien.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation du thème de la culpabilité

    00:07

  • Compréhension de la culpabilité et ses implications

    01:03

  • Exploration des mécanismes de la culpabilité

    02:24

  • Différenciation entre culpabilité et auto-flagellation

    03:08

  • Questions à se poser pour mieux gérer la culpabilité

    05:36

  • Culpabilité et limites personnelles

    06:41

  • Incohérences et croyances liées à la culpabilité

    07:34

  • Pistes pour comprendre et travailler sur la culpabilité

    19:17

  • Conclusion et importance du pardon

    39:50

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Description

Comment se défaire du sentiment de culpabilité ? Cette sensation désagréable est, comme toute sensation, porteuse de message pour mieux comprendre nos mécanismes assimilés et leurs interactions. Mais une vie sans être rongée par la culpabilité, c'est possible ! Et l'épisode du jour vous donne justement des pistes pour mieux la comprendre... et surtout mieux la libérer !

Au programme :

  • Définition de la culpabilité : Amba nous aide à cerner cette émotion, souvent liée à des limites personnelles ou envers autrui.

  • Mécanismes de la culpabilité : On aborde les comportements notamment d'auto-flagellation et de sur-responsabilisation qui alimentent cette émotion.

  • Exploration des sources : Des pistes concrètes sont proposées pour identifier d'où provient cette culpabilité.

  • Estime de soi : On discute de l'importance d'une bonne estime de soi pour se libérer de cette charge émotionnelle.

  • Pardon et accueil des émotions : soit comment gérer l'arrivée de la culpabilité, et des pistes pour l'accueillir, la comprendre, et apprendre à vivre sans.

Dans un monde où la spiritualité et l'énergétique prennent une place de plus en plus importante, cet épisode de MANIPURA est une véritable bouffée d'air frais. Que vous soyez passionné de tarologie, d'astrologie, ou simplement en quête de développement spirituel, vous trouverez des outils précieux pour mieux gérer vos émotions. Amba, énergéticienne et experte en thérapie holistique, nous guide avec bienveillance à travers des concepts essentiels tels que le magnétisme, la cartomancie, et bien d'autres. En comprenant la culpabilité, on apprend à se libérer et à embrasser notre chemin de vie avec confiance.


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⭐️ TOUS LES LIENS UTILES MANIPURA : https://linktr.ee/amba.manipura  


⭐️ Retrouvez-moi sur Instagram : @amba.manipura 


✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. à travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomussie. Mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre spiritualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, on va être sur un épisode développement spirituel slash je déroule ma pensée. sur cette émotion qu'est la culpabilité parce que c'est une thématique que j'ai souvent de la part de mes consultants et même c'est une thématique que je voulais aborder depuis longtemps et qui fait suite je trouve en tout cas qui est un peu dans la même vibe que mon épisode sur oser la vulnérabilité c'était l'épisode numéro 62 où là pareil je m'étais attaquée à cette problématique alors vous vous en doutez c'est pas en un épisode de podcast que j'aurais résolu cette thématique Mais comme d'habitude, j'ai envie de vous donner des pistes de compréhension, d'exploration autour de ce thème pour pouvoir mieux la comprendre, cette culpabilité, pour... Enfin c'est le premier step, la première étape pour pouvoir la travailler et s'en défaire. Comme toute émotion, elle nous permet des compréhensions, et c'est quand on alimente par-delà la compréhension, c'est-à-dire que... Déjà, si on l'ignore, il n'y a pas de compréhension. Mais si on arrive au stade de la compréhension et qu'on l'entretient mentalement, de part des mécanismes installés, on va en parler, et bien du coup c'est une émotion qu'on fait survivre au quotidien et c'est pas viable évidemment. Donc le but, premier step, mieux la comprendre pour mieux appréhender ses messages et travailler en conséquence, agir en conséquence, pour ne pas être esclave de notre culpabilité. Voilà le programme, un épisode déroulage de pensée où j'ai fait quelques petites prises de notes mais c'est assez archaïque. Donc bon, je pense que ça va partir un peu dans tous les sens mais vous m'avez dit que ça ne vous dérangeait pas ce type d'épisode. Donc voilà. Et avant de commencer, je vous lis un avis qui m'a été laissé par Marie-Laure qui dit Je viens de faire une prestation pendule express avec en bas avec qui j'ai fait plusieurs soins et à chaque fois tout est pertinent et juste, juste les mots qu'on attendait. Merci pour ta douceur et ton honnêteté. Merci beaucoup Marie-Laure, j'aime beaucoup le pendule express, c'est vraiment ma prestation, un petit prix pour efficace, c'est hyper pratique. Ok, on est parti pour cet épisode sur la culpabilité. Alors déjà il faut savoir que moi c'est un truc pour le coup que je connais assez bien, c'est une thématique que je travaille énormément chez moi, je pense que ça fait des années parce que comme toute problématique assez ancrée... Il peut y avoir plusieurs sources et souvent on va s'attaquer à une source pour la défaire, dénouer les nœuds. Et peut-être qu'il y en a d'autres aussi qui viennent alimenter l'installation de cette sensation. Et récemment, elle a été remise en lumière. Alors je l'avais déjà bien travaillée, honnêtement, et c'est beaucoup mieux. Vraiment, je pense que l'autonomie dans la compréhension de ses émotions aide énormément à ne plus en être esclave, ou en tout cas moins. Mais j'ai eu une période dont je vous avais parlé lors de précédents podcasts où je sentais que mes ressentis n'étaient pas hyper énormes, que comparé à d'habitude j'étais assez limitée. Je sentais que mes ressentis étaient comme bridés, je ne sais pas comment mieux vous l'expliquer que ça. Et ni une dit deux parce que c'est toujours bien de se faire accompagner. J'ai contacté ma maître en énergétique, elle m'a rapidement ciblé le problème. En me disant que mes guides, l'univers, bridaient mes ressentis parce que j'avais tendance à être tellement préoccupée du malheur et du bien fondé du soin pour les personnes. Et de manière générale, j'avais tellement cette tendance à prendre le poids des problématiques des autres qu'en clair il n'y avait plus de place sur mon dos. Et que pour me protéger, mais aussi pour me faire comprendre mes limites, Les guides ou l'énergie universelle, il y a comme un apport qui ne se faisait plus sur moi parce qu'il y avait déjà trop entre guillemets sur mon dos. Sans même parler forcément des guides de l'univers, c'est même, j'allais dire mathématiques, mais c'est pas tant ça, c'est plus une logique astrale. C'est-à-dire que si j'ai trop de poids sur une zone du corps, forcément il n'y a plus de place pour mettre autre chose. Et du coup énergétiquement il y a un surplus qui fait que je ne peux plus accueillir. Et ça j'aimerais bien vous en faire un épisode un jour, mais je pense que j'en ai déjà parlé. C'est essentiel quand on veut accueillir que de créer de l'espace. S'il n'y a pas d'espace, on ne peut pas accueillir plus. Et bien c'est pareil pour les ressentis en tant qu'énergéticien ou qu'importe. Mais dans mon cas, c'était parce que j'accueillais trop sur mon dos. Donc je ne pouvais plus accueillir plus de ressentis que ça. Enfin bref, ça c'est pour mon petit truc perso. Mais je voulais vous parler justement de en quoi cette culpabilité, comme toute émotion, nous permet... une compréhension et surtout comment bien la cibler. Donc déjà la culpabilité ça va être soit l'idée qu'on a dépassé les limites d'autrui, dans ce cas là ça nous permet de jauger sur comment ne plus le faire, soit c'est qu'on a dépassé aussi nos valeurs, donc on a fait quelque chose qui était contre nos valeurs, donc ça nous permet de nous questionner sur qu'est-ce que sont nos valeurs et à quelle sont leurs importances et leurs priorités dans notre vie et comment agir via ces valeurs. Ça nous pose ces questions-là, mes limites, mes valeurs, les limites des autres, les valeurs des autres. Et aussi, qu'est-ce que je prends sur moi ? Qu'est-ce que je fais ma responsabilité ? Et est-ce que ça fait sens que ce soit ma responsabilité ? Ou au contraire, est-ce que je m'en donne plus que nécessaire ? Donc ça permet vraiment de faire le point là-dessus. Est-ce qu'on respecte nos limites ? Est-ce qu'on respecte nos valeurs ? Celles des autres, etc. Est-ce qu'on prend plus de responsabilités qu'on le devrait ? C'est que des questions qu'on peut soulever à travers le prisme de la culpabilité. Il y a une grosse différence à faire déjà avant d'entrer dans ce sujet, c'est là je vous ai parlé de la culpabilité en termes de limites, donc c'est ce que c'est, ça nous apprend à comprendre quel est notre cadre et si on le respecte ou pas. Mais il y a souvent la tendance que je retrouve en rendez-vous avec mes consultants, c'est que la culpabilité en fait est plutôt dans une forme d'auto-flagellation. où on doit entre guillemets expier des péchés, où en tout cas on est fautif, on doit porter une croix, enfin vraiment il y a cet aspect de lourdeur qui est extrêmement présent, qui va même dans des extrêmes parfois où on peut penser que notre seule présence à elle seule dérange l'autre. Et on rentre dans un mécanisme, dans une croyance où on s'excuse presque d'exister et où on a peur de prendre trop de place. Donc ça pose plusieurs... questionnements et voies d'exploration qui sont pourquoi on s'excuse d'exister, pourquoi on a besoin de justifier aussi notre existence parce que c'est au fond c'est ça aussi c'est pourquoi mon existence devrait avoir une justification pourquoi je devrais mériter ma place par ici il y a un peu cet aspect aussi de mériter je ne mérite pas d'être là je mérite pas qu'il m'arrive ça c'est normal qu'il m'arrive ça parce que je sais tout ce que je mérite enfin Tout cet aspect d'autoflagellation, c'est important de vraiment pouvoir le constater, parce qu'à un moment, ça prend des proportions démesurées qui sont là pour nous entretenir dans des schémas de mauvaise estime de nous-mêmes. Et un point un peu plus poussé, un peu plus vicieux, c'est parce qu'on s'excuse d'exister, on va justifier dans le fait d'être coupable, d'être redevable, et du coup on va trouver... dans le fait d'être utile à l'autre ou de porter pour l'autre une sorte de mission qui justifierait notre présence ou qui nous aiderait à entre guillemets expier les péchés. Enfin les mots que j'utilise sont grands, mais souvent quand on est dans cette mécanisme de culpabilité qui est installé depuis longtemps et qui est assez grand, on a vraiment ce côté où il faut que je me mette au service d'eux ou alors que je m'écrase au profit d'eux. pour se donner cette justification de notre existence parce qu'on va apporter de l'importance à l'autre, on va apporter de la grandeur ou du bien-être ou du soutien à l'autre. Et on s'efface totalement parce qu'on trouve ça entre guillemets légitime de s'effacer au profit d'eux parce qu'on le mérite, ou plutôt on ne mérite pas d'avoir plus d'attention, d'avoir plus de lumière sur nous. Donc ça pose beaucoup évidemment de problèmes, de problématiques, c'est-à-dire comme je vous ai dit la mauvaise estime de soi. la valeur qu'on se donne, le fait qu'on doit forcément justifier notre existence alors que non. Et aussi l'injustice, le déséquilibre total qui est fait entre la place de l'autre et ma place. Il y a un rapport de force que l'on crée où les autres seraient forcément, où les situations seraient forcément plus importantes que notre propre bien-être ou que notre propre voix. C'est comme si exister pour soi dans ce cadre-là serait une faute en elle-même, ce ne serait pas normal. Et parfois on peut déguiser ça sous une forme d'altruisme, d'écoute, d'empathie à l'autre. Mais au final, le vrai discours, la vraie communication, le vrai échange à lien égal, c'est de nous être notre propre centre et de naviguer vers l'autre. Mais en aucun cas d'être celui qui va se déplacer au point de vue... de l'autre pour s'y adapter. Enfin, vous comprenez qu'au quotidien, c'est extrêmement fatigant et générateur de stress en plus. Et de ce sentiment de culpabilité qui n'est pas compris, qui n'est pas digéré ou qui n'est pas regardé, ou alors même simplement, parfois, il y a des mécanismes qui se mettent en place parce qu'on n'a pas forcément la compréhension à l'instant T. Il peut y avoir des croyances qui en découlent, par exemple la croyance si je prends soin de moi, je suis égoïste ou encore ben... Mettre des limites ou ne pas porter le poids des autres, ça veut dire que je vais perdre leur amour ? Ou alors que je vais perdre ma place ou que je vais perdre mon utilité ? C'est par exemple l'idée de se sentir coupable à l'idée de mettre nos propres besoins en faveur de ceux d'autrui, de mettre nos propres besoins en faveur. C'est l'idée de se sentir forcément redevable de quelque chose, voire redevable d'exister. Ou la croyance que je dois m'occuper des autres. Et souvent, c'est aussi pour ne pas s'occuper de soi-même ou parce qu'on a l'impression que notre bien-être... Alors oui, parfois, évidemment, on est des êtres sociaux et on a notre famille, nos amis, donc notre bien-être est souvent aussi relié au bien-être des autres. Si quelqu'un dans notre famille ou dans nos amis n'est pas forcément bien, il y a un phénomène d'empathie qui est là. Ce n'est pas de la culpabilité forcément, mais de là à porter le poids de ce mal-être et de le faire sien parce qu'on veut absolument alléger l'autre. Il y a une différence entre être aidant pour être aidant et être aidant parce qu'on se sent coupable, vous voyez. Il y a vraiment une différenciation à faire. Et souvent, tout ça prend source, il peut y avoir d'autres sources, mais dans la faible estime de soi-même, qu'on va justifier inconsciemment par des schémas qui sont un peu datés, qui se sont créés dans notre enfance, et autour desquels on a créé plein de mécanismes, parce qu'on est des êtres d'adaptation, et pour... répondre à certains besoins, je vais en parler après, besoin d'amour, de sécurité, de valorisation, de reconnaissance. On va créer tout un tas de schémas pour pouvoir remplir ces besoins, mais souvent c'est des schémas évidemment qui sont assez inconscients, enfin sur lesquels on n'a pas de conscience, et du coup qui se construisent via la peur, ou via des manquements, ou via... Donc c'est toujours bien de les mettre en conscience, c'est tout le travail sur les mécanismes de l'ego dont je vous ai déjà parlé plein de fois. Mais par exemple, si je vous décris un peu le schéma qui se met en route, par rapport à comment un schéma se crée et comment il se nourrit, souvent on va avoir une expérience initiale. Et là, ce que je vous décris, ça dépasse le cadre juste de la culpabilité. C'est vraiment comment un schéma se construit et s'entretient. Donc on a une expérience initiale, par exemple, j'ai eu cet exemple en thérapie, d'une femme qui, petite fille, allait visiter sa grand-mère. Et il y avait des relations un peu conflictuelles avec les parents et la grand-mère, donc elle était très heureuse d'y aller, mais ses parents ne l'étaient pas forcément et du coup il y avait un climat un peu étrange, etc. Donc là on a ce côté où il y a une croyance qui va se créer, un schéma, une croyance, appelez ça comme vous voulez au final. Les croyances amènent les schémas en fait. Donc la croyance ça va être, si je prends du plaisir j'en enlève aux autres. Quand moi je prends du plaisir, au final les autres n'en prennent pas. Ou si je prends du plaisir, c'est forcément extraire le plaisir des autres. Et de là, on va créer des mécanismes, des règles de vie. Par exemple, je dois me faire passer en dernier parce que je dois m'occuper des autres. Ou alors je dois me faire passer en dernier parce que sinon, dans ce cas-ci, je suis coupable de leur malheur. Donc là on a vraiment ce sentiment de culpabilité énorme qui est là et qui pèse. Et ça va créer des biais dans la pensée. On a différents biais, on peut avoir un biais de perception, par exemple, aujourd'hui j'ai pas été assez présente pour autrui. Donc ça c'est un biais de perception, alors que peut-être qu'on a passé la journée à s'occuper des enfants, on a passé la journée à s'occuper des malheurs des uns et des autres, mais parce qu'à un moment on était trop occupé et on s'est dit, attends, je te parlerai plus tard, on verra ça plus tard, ou attends, je suis trop occupé là, et bah hop, culpabilité. j'ai pas été présente pour ça, etc. Ça craint, alors que tous les autres jours, on est à 100% là. Ou même, juste, en fait, c'est normal, parce qu'on a des choses auxquelles il faut qu'on s'occupe. Ça fait partie aussi des priorités, des choses qui rentrent dans la vie. Ça ne veut en aucun cas dire qu'on faillit à notre rôle, à ce qu'on amène aux autres. Mais là, on voit qu'il y a ce biais de perception. Ce biais de perception qui est très auto-centré sur une situation en particulier, un moment en particulier, et qui en fait une généralité. On a aussi... tout ce qui va être lié d'anticipation. Par exemple, s'il arrive quoi que ce soit à mes proches, ce sera forcément ma faute. Ou alors s'il m'arrive quoi que ce soit, tout repose sur moi et il n'y aura personne pour s'occuper de mes proches. Alors qu'en soi, en vrai, il y a tout un écosystème autour de nous. Oui, évidemment, c'est horrible, mais en soi, dans la réalité des choses, il y a d'autres moyens pour que les gens se raccrochent. Moi ce que j'essaie de faire comprendre aussi en énergétique, c'est que notre présence va bien au-delà de notre présence physique. Quand on travaille en énergétique, on sait à quel point tout le travail vibratoire, tout ce qu'on a installé en vibration dans le quotidien, dans le présent, continue à nous perpétrer, enfin bref. Donc voilà, on a des biais de perception, biais d'anticipation, et aussi on a les biais d'interprétation. Par exemple, si on me dit que tout va bien, et bien on me ment forcément. Là c'est une interprétation d'une réalité. Et c'est pour ça que parfois mettre les... gens en face de leur incohérence, au niveau de la culpabilité, ça ne marche pas forcément, parce qu'ils vont avoir une interprétation. On peut les mettre en face de certaines incohérences, mais tant qu'ils n'ont pas compris eux-mêmes ces incohérences, ou tant qu'on n'a pas trouvé un moyen de pouvoir les soulever différemment, mais par leur biais à eux, on n'arrive pas, on se heurte à un mur en tant que praticien, en tant qu'accompagnant. Je vais vous en parler après des incohérences qu'on a quand on ressent de la culpabilité, des choses qui ne font pas sens en fait. Donc là on a vu juste en clair comment se crée un mécanisme, comment se crée un schéma. Et ça vaut pour n'importe quel type d'émotion qui est entretenue par la pensée. Et qui est entretenue vraiment par... Souvent c'est quand on est petit qui s'installe parce qu'on n'a pas la compréhension de ce qui se passe. On n'a pas les outils, on n'a pas la possibilité d'être dans cette introspection-là. C'est tellement furtif et maintenant de plus en plus on a des éducations qui se centrent sur le fait de faire comprendre à l'enfant ce qui se passe, ce qu'il ressent, de pouvoir le verbaliser pour pouvoir en discuter. Ça c'est vraiment top parce que ça aide à l'enfant, alors je ne suis pas spécialiste du tout, mais d'avoir un point de vue adulte extérieur pour l'aider à comprendre, à mettre en ordre toutes ces petites pensées, toutes ces petites émotions qui viennent. Donc c'est hyper utile, mais voilà, c'est vrai que dans un... cadre, on va dire, général. Les enfants n'ont pas forcément les outils et l'écoute ou la compréhension et puis même parfois ça nous échappe en tant qu'adultes tout ce qui peut se tramer dans la tête de nos enfants quoi. Allez, je continue. Il y a aussi cette culpabilité quand on voit la culpabilité comme un don de soi. C'est-à-dire qu'on va chercher notre utilité dans cette culpabilité parce qu'on se met au service de l'autre, au service de quelque chose et ça va venir apaiser notre culpabilité. Donc on a un serpent qui se pend à la queue. C'est-à-dire que par culpabilité, on va vouloir être utile, et ça, ça nous aide à apaiser notre culpabilité. Mais si on n'est pas proactif, on va se sentir coupable, et du coup, vous voyez un petit peu le serpent qui se mord la queue. Et aussi, la culpabilité comme don de soi, ça nous permet potentiellement, la plupart du temps aussi, de détourner le regard de nous-mêmes. Donc ça nous arrange inconsciemment. Une des raisons du pourquoi parfois on entretient... certaines émotions, certaines idées, c'est qu'elles nous servent inconsciemment. Même des trucs vraiment, genre l'anxiété. Parfois, on s'accroche à notre anxiété parce qu'on a créé tout un mécanisme autour qui, on a l'impression, nous protège. Alors que pas du tout, au final, ça nous enferme ou ça nous fait créer des schémas de répétition, etc. Donc c'est très inconscient et c'est pas du tout confortable, attention. Mais voilà, dans le cas que je vous explique, la culpabilité peut être aussi vue comme... détour du regard de soi-même. C'est-à-dire que dans mon cas, par exemple, en tant que praticienne, je suis toute la journée dans les histoires des personnes, porter un peu le poids de ces histoires aussi, ça me permet de pas trop regarder ce qui se passe chez moi, de pas trop regarder ce qui se joue dans ma vie, etc. Ou de déporter ça en me disant, est-ce que l'autre vit, c'est forcément parce que j'ai pas réussi à l'aider et du coup je porte, je porte, je porte. Donc on voit qu'à un moment c'est pas sain et que c'est pas un positionnement. En tant que praticien, ou même de personne, que vous soyez, enfin même d'une personne à une autre en relation, c'est pas du tout sain d'être dans cette logique-là. On a vu un petit peu tout ça, la toile d'araignée, on va dire, qui se déroule autour de la culpabilité. Maintenant, je voudrais vous donner des petites pistes pour comprendre comment elle s'est installée. Et même si vous n'avez pas la source la plus claire et nette possible, ou même si vous n'avez pas la source du tout, ce n'est pas très grave, mais ça permet des voies d'exploration pour savoir où commencer cette compréhension-là, des mécanismes, des schémas justement que je vous ai décrits, parce que la culpabilité est multiple, comme toute émotion, elle peut prendre source dans énormément de choses. Et la liste n'est pas exhaustive vraiment. Mais avant de vous parler de ça, déjà, le truc qui est important, c'est ne vous culpabilisez pas de porter une culpabilité. Parce que je les vois, mes grands coupables, là, de se dire Oh là là, il faut que je travaille là-dessus, c'est terrible, je ne suis même pas capable de me prendre en main, je ne suis même pas capable de me gérer. Non, on s'arrête tout de suite. Il y a des mécanismes qui se sont mis en place, comme pour n'importe quelle autre personne, qui est justifié par des sources, des expériences qui ont pu se passer dans votre vie. Alors, c'est justifié dans le sens où ça a créé ça, mais en aucun cas, votre culpabilité est quelque chose de justifié, en mode, il faut que vous y restiez parce que c'est normal. Non, c'est pas normal de se sentir coupable, à moins que vous ayez fait sciemment une action que vous saviez pas aligner avec vos valeurs, vos limites ou celles des autres. Là, il peut y avoir cette culpabilité qui vous sert à comprendre mieux le cadre, justement, de vos limites, de vos valeurs et celles des autres. Mais à part, hors de ce schéma-là, non, c'est pas normal de sentir de la culpabilité au quotidien. Et c'est pas normal de se sentir coupable quand vous vous occupez de vous-même ou d'être toujours en sur-rapport à l'autre ou vous porter le malheur de l'autre. Donc, on ne se culpabilise pas de porter de la culpabilité. On comprend que c'est une réponse d'un mécanisme de l'ego. L'ego, si vous savez, j'en ai fait pas mal d'épisodes, je vous invite à aller regarder dans le podcast, dans votre barre de recherche, tapez Manipura Ego, où je vous explique comment ça fonctionne. Pour rappel, c'est le fait qu'on se considère comme une personne, un individu à part entière, et au-delà de ça, l'ego nous aide à maintenir notre survie, parce que... On a conscience d'être un individu et de ce fait, on va maintenir la survie du soi, la survie de nous en tant que personne. Et ça, ça passe par plusieurs besoins. Et si ces besoins ne sont pas remplis, ça crée des peurs, des manquements qui vont créer des manières d'agir pour justement qu'on puisse remplir ces peurs et ces manquements. Bref, parmi ces peurs et ces manquements, il peut y avoir les besoins plutôt de valorisation et reconnaissance. On a besoin de valorisation et de reconnaissance parce qu'on est des individus dans une société, dans une communauté, et de ce fait on a besoin de sentir qu'on a une place, c'est tout à fait normal, on a besoin de ce sentiment d'être dans cet écosystème, si je peux dire. Et on a aussi d'autres besoins, comme le besoin de sécurité, le besoin d'amour, c'est des besoins qui sont nécessaires à notre épanouissement. Donc je vous donne quelques pistes un peu en vrac qui peuvent... dans laquelle peut prendre source le sentiment de culpabilité. Quand il y a un indignité de soi, on se refuse à soi, on refuse notre existence, on refuse de se donner une importance. Et on minimise aussi, on est dans un rapport de force complètement inégal à l'autre, où l'autre est vu forcément comme supérieur à nous. où les besoins de l'autre sont forcément prioritaires. Donc on a souvent ça, par exemple, les mamans avec les enfants, les besoins des enfants sont vus comme prioritaires, et évidemment il y a une compréhension dans cette logique-là, mais il faut aussi comprendre que minimiser nos besoins ne doit pas être quelque chose de normal sur la durée. Et on ne devrait pas se sentir coupable de prioriser aussi certains de nos besoins, parce qu'on est un être humain avant tout, et on a besoin aussi de mettre en place des choses pour nous, par exemple. Autre source d'une culpabilité, c'est quand on a dépassé une limite, ou qu'on a des difficultés à comprendre les limites de l'autre. Donc ça, ça permet de faire le point là-dessus. Ça peut être aussi un symptôme du sauveur et en même temps un symptôme du coupable. C'est-à-dire qu'on va venir sauver l'autre, on va venir aider l'autre, mais en même temps on se sent coupable si on n'y arrive pas ou si c'est jamais assez. On voit bien que ça coince à un moment, cette dynamique, elle n'est juste pas gérable et elle s'auto-alimente. Il peut y avoir aussi, souvent on a ça dans les soins sur la culpabilité au niveau de la gorge, et du coup tout ce qui va être quand on n'ose pas exprimer quelque chose, on n'ose pas dire délibérément ce qu'on ressent. On ressent une forme de restriction, on se sent presque coupable quand on est dans l'expression de soi. Donc ça, ça peut prendre source dans des expériences de vie où on n'a pas été écouté, ou en tout cas on a peut-être minimisé notre parole, où on n'avait pas l'espace potentiellement aussi de s'exprimer. C'est des pistes, je ne vous dis pas que c'est forcément ça. Il y a aussi tout ce qui va être, notamment sur la zone des épaules et des trapèzes, ça va être beaucoup la sur-responsabilisation. Quand je vous dis les zones, c'est ce qu'on voit en énergétique, c'est pas une vérité absolue, mais souvent c'est dans ces zones-là. Donc souvent, épaules, trapèzes, c'est sur-responsabilisation, c'est-à-dire que... sur-responsabilité ? Bref, c'est en clair, on prend la responsabilité de deux poids qui ne sont pas les nôtres et on porte Il va y avoir aussi tout ce qui est dévalorisation, ça j'en ai parlé aussi, mais l'idée qu'on dévalorise ce qu'on est et notre personne et qui crée forcément un rapport où forcément on doit mériter sa place plus qu'autrui. Il y a aussi cette peur, une culpabilité liée à la peur, à l'insécurité. Par exemple, je ne vais pas subvenir aux besoins des autres, etc. Donc ça c'est des choses qui peuvent nous mettre en insécurité potentiellement parce que nous on n'a pas répondu à nos besoins ou parce que... on a peur de faillir à ça et du coup on a ce poids de culpabilité qui est là. Donc là l'idée ça va être de replacer le cadre en disant que tout n'est pas forcément sur nos épaules à nous, qu'il y a des institutions ou des personnes qui peuvent nous aider aussi autour de nous. Et d'ailleurs souvent, ça me permet de faire le shift, le changement là-dessus, c'est que quand on a ce sentiment de culpabilité, c'est un peu se considérer comme seul et coupé des autres. C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on est le centre. des problématiques d'autrui ou de nos problématiques, on enlève totalement la responsabilité d'autrui ou le soutien, la présence que peut être autrui dans la balance. Par exemple, s'il se passe ça, c'est forcément de ma faute ou s'il se passe ça, j'aurai de toute façon aucune autre ressource donc il faut que je m'en occupe essentiellement d'occupabilité, je ne vais pas y arriver, etc. Donc on octroie complètement. les ressources qui sont à l'extérieur, et on a tendance évidemment à se dire que tout tourne autour de nous en fait. Il y a une forme d'autocentrage qui est énorme, où la conscience de nous-mêmes dépasse les limites de ce qui est réel, c'est-à-dire que tout est par rapport à nous, alors que dans les faits, non. Dans les faits, quand il y a quelque chose, il peut y avoir plein de facteurs. Ou s'il se passe quelque chose, par exemple dans le cas où je disais on n'arrive pas à subvenir aux besoins, et bien il y a d'autres paramètres qui peuvent être pris en compte pour nous aider. Voilà, on n'est pas seul, on n'est pas exclu et on n'est pas le centre. Voilà, bref, petite digression. Autre chose qui peut amener la culpabilité, c'est le sentiment d'humiliation. Le fait qu'on se sent coupable d'être, tout simplement. Donc ça c'est s'il y a eu des expériences, des situations d'humiliation où on nous a fait... comprendre, ressentir, on a ressenti que notre seule présence n'était pas normale ou pas acceptable, bref. Il peut y avoir aussi une injonction, par exemple, on vous a dit, répété, inculqué, qui vous devez être, comment vous devez agir, et vous, vous avez agi différemment, et du coup cette culpabilité de ne pas suivre des injonctions qu'on vous a imposées. Et encore, il peut y avoir aussi l'emprise de quelqu'un, c'est-à-dire que dans une relation toxique, je ne suis pas assez experte, mais il y a ce côté où l'autre peut nous faire sciemment porter une culpabilité qui n'est pas la nôtre pour défendre ses intérêts. Ce sont plein de sources différentes que je vous ai citées et elles ne sont pas exhaustives, mais ça vous permet de comprendre que comme toute émotion, la source est multiple et en fonction, on va traiter le schéma différemment. Merci. D'avoir cette compréhension de comment ça s'installe, pas forcément comment ça s'est installé, mais comment ça perdure, ça va nous permettre de savoir quelle piste. C'est pour ça que c'est compliqué de vous donner une seule piste de comment traiter ça, parce que c'est multiple, mais bon, je vais quand même essayer de développer tout ça. En énergétique, ou souvent juste dans l'écoute du corps, quand il y a culpabilité, ça crée souvent une lourdeur, ou une contraction, ou un souffle court. C'est souvent canalisé vers le dos. ou ça peut être aussi un poids au niveau du cœur, mais ça, ça dépend de tout un chacun. Et ce qui est, je vous parlais des contradictions tout à l'heure, des incohérences en rapport avec la culpabilité, c'est que se sent hyper nul quand il s'agit de nous, par contre on se sent hyper fort quand il s'agit de porter plein de choses. Donc il y a deux poids, deux mesures, où on a cette impression d'être hyper faible, de ne rien pouvoir. d'un côté, mais au final, on porte 1500 trucs, donc elle est aussi faible que ça. Même si le but, c'est pas de se dire, ah ben je peux porter plus, non, c'est juste de mettre en lumière cette incohérence. Et autre incohérence, c'est, on a du mal à se sentir important, ou sentir qu'on a de la valeur, ou sentir que notre poids dans la balance compte. Et pourtant, comme je le disais tout à l'heure, on a ce côté où on a l'impression que tout tourne autour de nous, que tout est lié à nous. Donc est-on si non important que ça ? Vous voyez, ça c'est une autre incohérence de se dire, au final, dans notre imaginaire, on a vraiment l'impression que tout gravite autour de nous, et forcément teinté de ce qu'on a fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on a... Donc quelques petites incohérences comme ça. Se rappeler du coup qu'on n'est pas le centre de la vie des autres, c'est-à-dire qu'il y a nos responsabilités et il y a celles des autres, et que nous on peut aider si c'est un choix conscient, mais tout en prenant en compte nos ressources, nos possibilités, nos propres émotions et besoins. Mais malgré le fait que je mette en lumière ces incohérences, comme je vous ai dit aussi, ça n'aide pas tout le temps, parce qu'au-delà de comprendre via le mental, il faut aussi pouvoir évacuer l'émotion par le corps. Parfois cette émotion de culpabilité est liée à... des mémoires et malgré les incohérences on a besoin de laisser l'émotion se révéler pour pouvoir l'extérioriser et finalement s'en défaire d'où l'importance de l'écouté du corps et si vous faites moi je fais les soins énergétiques actifs avec les gens ça permet vraiment d'être en consultation ensemble et pouvoir discuter sur sur une problématique et de vivre l'émotion liée pour Pour simplement la comprendre et l'accueillir pour mieux l'accepter et du coup mieux la libérer. Parce que souvent ce qui stoppe la libération d'une émotion c'est sa non-acceptation, le fait qu'on n'ose pas, on n'a pas envie d'aller la regarder, on n'a pas l'impression qu'on peut la regarder seule. Donc il y a une forme d'autonomie à apprendre là-dessus sur comment pouvoir accueillir ses émotions par soi-même, ça s'apprend comme tout. Autre chose c'est... Aussi de créer cette flexibilité mentale pour s'autoriser à réécrire la pièce de notre vie, c'est-à-dire que souvent on a ces croyances et ces schémas qui nous placent comme le grand méchant de l'histoire ou le grand perdant de l'histoire, et de pouvoir réécrire cette histoire avec différents mots en allant visiter notre enfant intérieur, en réécrivant la scène, en réécrivant d'autres scénarios, d'autres possibles, en créant d'autres voies tout simplement. Ça, ça peut beaucoup aider, ça demande un travail d'introspection et potentiellement d'être guidé aussi pour s'aider, à trouver des pistes qui soient plus cohérentes. Ça va être aussi de responsabiliser les autres parce que c'est leur rendre un énorme service, c'est-à-dire que si on porte tout le temps le poids, la culpabilité, la responsabilité et les besoins des autres, C'est difficile au quotidien, c'est même impossible. Donc responsabiliser les autres, c'est aussi leur donner une voie d'exploration pour eux. Potentiellement aussi de renverser un rapport de force qui n'est pas égalitaire dans le cas où vous portez plus de responsabilités que nécessaire et que ce n'est pas normal, que ce n'est pas sain, que ce n'est pas équitable. C'est de remettre la balance à son juste milieu sans que vous soyez forcément celui qui soit perdant dans le rapport. Et aussi porter sa voix. porter, exprimer ce qui nous semble juste, injuste, tout simplement ce qui nous appartient, ce qui nous appartient pas, porter sa voix, ça permet une meilleure communication avec les autres. Et c'est aussi être réellement là pour eux. Parce que si on passe notre temps à s'effacer, à se minimiser, etc. les gens qui vous aiment profondément, personne n'aime voir quelqu'un, un proche, se sacrifier jusqu'à l'os pour eux. Si on aime vraiment quelqu'un, on veut un rapport d'équité. Et du coup, de porter votre voix, c'est aussi revendiquer une relation plus saine où chacun a sa place. Et évidemment, parfois, on s'occupe des uns et des autres. C'est normal qu'il y ait ces rapports-là parfois, mais qu'il y ait quand même un équilibre. Donc voilà, porter sa voix, ce n'est pas déranger l'autre, ce n'est pas déséquilibrer la relation, c'est au contraire créer un meilleur équilibre. Être réellement là pour les autres, c'est aussi prendre notre place. OK ? Et leur laisser la leur aussi. leur laisser ce qui leur appartient. Comme j'ai pu vous le dire, aucun proche, aucune personne qui vous aime ne prend plaisir à vous voir vous rabaisser pour leur bien. Ok, maintenant je vais vous parler de la partie un peu plus énergétique, à savoir comment on va s'y prendre. Alors bon, encore une fois, il n'y a pas de schéma extrêmement précis, mais on peut quand même avoir une trame. En général, c'est quand on va travailler sur une zone qu'on va déceler l'émotion. qui posent problème et dans le cas de la culpabilité souvent ça peut être les zones génitales mais pas que on peut en fonction du type de culpabilité comme je vous ai expliqué un petit peu plus un peu plus avant on peut avoir cette charge sur les épaules mais ça peut être assez multiples très honnêtement ça peut apparaître dans toutes zones mais s'il ya des zones qui sont particulièrement on va dire les plus probantes pour ça c'est souvent ces zones là et on va pouvoir si on fait un travail d'enquête avec la personne Dans l'aspect thérapeutique, on va essayer d'aller voir quelle situation joue le rôle de déclencheur de cette culpabilité. Ça c'est vraiment un schéma au final qu'on fait pour n'importe quelle émotion qui dérange. Le but n'est pas d'annuler l'émotion parce qu'encore une fois c'est un point de repère l'émotion. Le problème c'est quand on fait de l'émotion... Une forme de dictat ou quelque chose qui nous bouffe tout simplement. Donc ce n'est vraiment pas le but d'une émotion que de rester et de pourrir. Le but c'est simplement de nous mettre en évidence une sensation. Donc on va spotter, on va repérer les situations qui jouent le rôle de déclencheur et voir aussi les mécanismes qui se mettent en place vis-à-vis de cette situation. On va aussi voir s'il y a des bénéfices secondaires à cette culpabilité. Si l'idée par exemple... Bénéfice secondaire, c'est quand on tire quelque chose d'une situation, même si de prime abord, ce n'est pas agréable. Par exemple, bénéfice secondaire, la culpabilité, c'est de ne pas se prioriser. Si on a du mal à se prioriser, d'être dans une forme de culpabilité constante, ça permet de ne pas être dans cette priorisation du soi, de ne pas s'intéresser à ce que l'on veut pour soi, de ne pas se mettre en avant, de ne pas prendre notre place. Voilà, c'est des exemples. Donc ça c'est des bénéfices secondaires qui ne sont pas agréables mais qui sont inconscients, enfin souvent inconscients, qui font qu'on a du mal ou on ne souhaite pas consciemment parfois se détacher d'une émotion qui dérange. On va aussi essayer de repérer les croyances qui viennent valider le sentiment de culpabilité. Par exemple, ah ben c'est normal que je paye pour ça parce que ci parce que ça, ou c'est normal que je vis ça parce que dans une vie antérieure, voilà je sais pas trop quoi. Donc ça c'est vraiment des croyances qui ne servent pas le propos, qui l'enfoncent et qui valident ce sentiment de culpabilité comme étant quelque chose qui doit être là. Il faut bien comprendre que les croyances ce sont des repères de compréhension d'un mécanisme, mais c'est pas une injonction immuable dont on doit porter le fardeau. Je rajouterais que, ça c'était dans un livre, un livre sur les mémoires de... de Marie-Sélène, son livre c'était Déchaîne tes mémoires où elle disait que donner un sens à ses malheurs, c'est se rassurer dans un piège mental, parce qu'en clair, on va justifier sa place, on va justifier la situation à Vita Eternam, et on va aussi justifier le fait qu'elle ne soit pas ou difficilement modifiable, et ça, ça nous empêche vraiment d'être dans notre pouvoir d'action. Donc c'est très important dans tout le système de croyances, quel qu'il soit et pour n'importe quelle problématique, qu'on comprenne que les croyances viennent en appui. Si c'est des croyances qui nous font du bien, qui sont positives, ça vient. Les croyances sont nécessaires parce que c'est ce qui nous permet de créer ce palais mental, j'allais dire, mais c'est plutôt ce... Ok, moi j'ai cette réalité-là et comment elle fonctionne, comment je la vois, comment je l'interprète. Et là où les croyances... La pose problème, c'est quand elles sont figées, c'est-à-dire quand on n'accepte pas de pouvoir les changer ou qu'on refuse l'idée qu'elles sont changeables. Et c'est là que les croyances deviennent enfermantes et empêchent tout type d'évolution. Donc on repère les situations, on va repérer les croyances rattachées, les mécanismes qui se créent et on va pouvoir agir sur comment vivre la situation ou vivre l'enclenchement du mécanisme d'une manière différente pour pouvoir... transformer le cercle vicieux en un cercle vertueux, éviter que la machine se mette en route et décrive le même scénario. On va réécrire les lignes du scénario en montrant à la personne comment elle peut faire dans son quotidien, comment elle peut réagir, comment elle peut travailler son énergie ou accueillir l'émotion d'une telle manière qu'il n'y ait plus cet enchaînement qui entretient la culpabilité. Je vous donne un exemple, je ne sais plus quel exemple je vous avais donné tout à l'heure, mais par exemple, on a une expérience de... Quand j'ai pris du plaisir pour moi, je sentais que les autres se forçaient, entre guillemets, pour que moi je puisse par exemple aller visiter ma grand-mère, etc. Et du coup, j'ai incorporé cette croyance que si je me fais plaisir, si je prends du plaisir, j'en enlève aux autres. Et du coup, vis-à-vis de ça, j'ai créé un système de vie où les autres passent avant moi, où je fais en sorte de jamais me prioriser parce que je veux vraiment que les autres... atteignent leur bonheur et c'est pas grave si moi je me mets en retrait. Donc ça, ça va être toutes les règles de vie qu'on aura créées autour d'une croyance. Et dès que cette personne va prendre du plaisir à quelque chose, il y aura ce sentiment de culpabilité qui remonte. C'est au moment de cette remontée de culpabilité qu'on va pouvoir agir. On va l'accueillir, on va... la reconnaître, on va apprendre aussi à la personne à reconnaître ce qui remonte, et à écouter ce que ça a à dire et voir si ça fait vraiment sens pour nous. Souvent c'est bien d'avoir un thérapeute en face parce qu'on a ce biais d'interprétation dont je vous parlais tout à l'heure qui va interpréter les choses de telle manière à confirmer nos croyances, pourtant on sent qu'il y a un mal-être qui est relié à cette croyance-là, donc on sent qu'il y a un changement qui est nécessaire et c'est là que le thérapeute peut... Pointer du doigt l'endroit où on est biaisé dans notre pensée. et où on a tout intérêt à changer cette interprétation-là, qui nous fait tourner en rond, pour adopter d'autres comportements, d'autres vues sur la situation qui serviraient plus le propos d'une libération de cette émotion. Bon, je ne vais pas trop aller loin là-dedans, mais c'est juste pour vous montrer, nous, en tant qu'accompagnants, comment on peut aider. Dans le cas de la culpabilité, je vous ai donné plein de pistes le long de ce podcast, mais pour rappel, si on a une culpabilité qui prend source dans l'autopunition, l'autoflagellation, On va s'intéresser au pourquoi. Il y a ce mécanisme-là qui est mis en place de vouloir s'expier de certains péchés, vraiment comme si on était le porteur de la croix. Peut-être assez fort dit comme ça, mais vous avez compris l'idée. Si la culpabilité porte sur la sensation d'être inutile, on peut se demander pourquoi notre système de valeurs se pose sur l'idée qu'être actif, qu'être proactif, que de toujours être en action, ça a été valorisé chez nous. Pourquoi il y a ce mécanisme en place ? Est-ce qu'on a senti l'amour de l'autre quand on était utile ou quand on ramenait des bonnes notes ? Ça, ça va être vraiment la sensation d'être inutile, ça va être questionné sur quoi on repose notre valeur. On a aussi la culpabilité par rapport au fait de toujours être en surprotection des autres parce qu'on a peur de ne pas pouvoir assurer leur sécurité, assurer les ressources nécessaires pour nos proches et ça crée un besoin de contrôler. l'environnement et les proches de manière assez intense par exemple. Donc on va évidemment travailler sur le sentiment de sécurité et aussi faire en sorte que la personne repère ce qui est de réel danger, ce qui n'est pas des dangers immédiats ou ce qui est des fausses alertes aussi de notre système nerveux. Si la culpabilité vient de la sensation d'avoir dépassé les limites des autres ou de ses propres limites, c'est le bon point justement pour... communiquer sur nos valeurs, sur nos limites, sur les valeurs des autres, sur les limites des autres. Donc des belles conversations qui peuvent s'ouvrir. Si c'est une culpabilité aussi qui est reliée à l'idée de mal faire les choses, ça va être de travailler tout ce qui est droit à l'erreur. Le fait qu'on peut prendre sa place, s'autoriser à être maladroit, pas s'excuser d'être humain en fait tout simplement. d'avoir des fluctuations, d'avoir des aléas, d'avoir des choses qui fonctionnent, des choses qui fonctionnent moins, parce qu'on n'est pas des machines, a priori. Et encore, ça peut être une belle occasion aussi d'affirmer ses propres besoins. Oser, mon dieu, dire quand on a un besoin, quand on a quelque chose sur le cœur, et qu'il y a cette culpabilité qui arrive en se disant oh là là, mais qui suis-je pour exprimer mes besoins ? C'est fou comment on peut se minimiser parfois. Et bien là, la culpabilité va nous servir de travailler sur cette émotion-là, à justement être dans l'affirmation de nos propres besoins, et ne plus les cacher, ne plus les voir comme quelque chose dont on devrait, entre guillemets, soit avoir honte, ou soit minimiser ou passer sous silence. On ne devrait pas se sentir coupable de nous exprimer. Plein de pistes. Vraiment, c'est un peu du bric-à-brac, ce que je vous ai fait. Il faut toujours évidemment faire... au cas par cas, voir les situations et les mécanismes qui vous concernent. Dans tous les cas, comme toute émotion, elle peut être travaillée pour être mieux vécue, pour être comprise, pour être assimilée, acceptée et puis libérée. Dans le grand tableau des émotions, si on devait rattacher la culpabilité, je pense que ce serait une sous-émotion de la honte, un sentiment de honte, potentiellement prenant source dans une situation humiliante. Et pour travailler cette émotion, on va travailler sur l'estime de nous-mêmes. Moins on a d'estime de soi, plus on va se sentir coupable d'être et d'exister. Plus on va se sentir coupable de s'exprimer, de revendiquer. Et plus on va se sentir coupable d'être responsable d'eux, parce que forcément c'est de notre faute, vu qu'on a mal fait, vu qu'on a pas si... On voit que c'est hyper biaisé et que c'est pas du tout représentatif d'une réalité, ouch. Les torts ou les actions, les besoins des uns et des autres ne peuvent pas être que sur nos épaules, c'est impossible. Donc pourquoi c'est nous qui avons toute la responsabilité, qui nous donnons toute cette responsabilité ? Donc c'est de replacer l'autre dans ce qu'il est en tant qu'individu, avec ses propres besoins, ses propres émotions, ses propres mécanismes, et de ne pas tout faire nôtre, parce que c'est juste impossible déjà que tout nous appartienne. Et puis surtout c'est invivable de faire en sorte de porter tout. sur nos épaules. Donc la culpabilité est utile, encore une fois, comme toute émotion, mais à petite dose, c'est-à-dire la dose pour nous alerter sur un état, et à nous de voir si cet état est justifié ou non. Parfois on peut avoir une émotion qui remonte, cette émotion a le droit d'être là et d'être exprimée, mais est-ce qu'elle est justifiée ? Parfois ce n'est pas le cas. Elle est réelle parce qu'on la ressent, mais est-ce qu'elle fait vraiment sens, ou est-ce qu'elle est issue d'un mécanisme installé ? qui s'emballe dès qu'une perception est similaire au mécanisme qui est installé en nous. J'aimerais finir cet épisode aussi pour la culpabilité qu'on ressent, qui est justifiée. On a fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire. On a fait quelque chose qui a dépassé nos limites, nos valeurs ou celles des autres. Et pour lesquelles on se sent coupable. Évidemment, je ne l'ai pas encore abordé, mais il y a cette notion de pardon qui est évidente. De voir comment on peut se donner ce pardon tout en validant ce qui a été fait. Et en essayant, avec nos outils, nos ressources, d'apporter à l'autre ou d'apporter à soi ce qui a manqué ou ce qui n'a pas été correct, mais c'est aussi, une fois qu'on essaye de faire ce que l'on peut, d'amener ce pardon à soi. Ça, ça peut être un autre sujet d'épisode, la notion de pardon. Mais évidemment, la notion de culpabilité est reliée à la notion de pardon quand la culpabilité est justifiée. Et quand elle nous ronge tout simplement, et comme toute émotion, on ne devrait pas être rongé par une émotion, et il y a des moyens et des outils pour s'en libérer. Voilà. J'espère que cet épisode vous a plu, que ce n'était pas trop fastidieux. J'ai déroulé ma pensée, donc encore une fois, brouillon, brouillon. Mais vous m'aviez dit que ça ne vous dérangeait pas que ce soit brouillon, donc je ne me sens pas coupable. Mais cet épisode est quand même bien assez long, donc je vous laisse là-dessus. Je vous remercie de vos écoutes et je vous dis à tout bientôt. C'était Anne-Barre de Manipura.

  • Speaker #1

    À l'épisode prochain. Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Merci. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manitoura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine et surtout, que les biens se montent bien.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation du thème de la culpabilité

    00:07

  • Compréhension de la culpabilité et ses implications

    01:03

  • Exploration des mécanismes de la culpabilité

    02:24

  • Différenciation entre culpabilité et auto-flagellation

    03:08

  • Questions à se poser pour mieux gérer la culpabilité

    05:36

  • Culpabilité et limites personnelles

    06:41

  • Incohérences et croyances liées à la culpabilité

    07:34

  • Pistes pour comprendre et travailler sur la culpabilité

    19:17

  • Conclusion et importance du pardon

    39:50

Description

Comment se défaire du sentiment de culpabilité ? Cette sensation désagréable est, comme toute sensation, porteuse de message pour mieux comprendre nos mécanismes assimilés et leurs interactions. Mais une vie sans être rongée par la culpabilité, c'est possible ! Et l'épisode du jour vous donne justement des pistes pour mieux la comprendre... et surtout mieux la libérer !

Au programme :

  • Définition de la culpabilité : Amba nous aide à cerner cette émotion, souvent liée à des limites personnelles ou envers autrui.

  • Mécanismes de la culpabilité : On aborde les comportements notamment d'auto-flagellation et de sur-responsabilisation qui alimentent cette émotion.

  • Exploration des sources : Des pistes concrètes sont proposées pour identifier d'où provient cette culpabilité.

  • Estime de soi : On discute de l'importance d'une bonne estime de soi pour se libérer de cette charge émotionnelle.

  • Pardon et accueil des émotions : soit comment gérer l'arrivée de la culpabilité, et des pistes pour l'accueillir, la comprendre, et apprendre à vivre sans.

Dans un monde où la spiritualité et l'énergétique prennent une place de plus en plus importante, cet épisode de MANIPURA est une véritable bouffée d'air frais. Que vous soyez passionné de tarologie, d'astrologie, ou simplement en quête de développement spirituel, vous trouverez des outils précieux pour mieux gérer vos émotions. Amba, énergéticienne et experte en thérapie holistique, nous guide avec bienveillance à travers des concepts essentiels tels que le magnétisme, la cartomancie, et bien d'autres. En comprenant la culpabilité, on apprend à se libérer et à embrasser notre chemin de vie avec confiance.


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✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. à travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomussie. Mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre spiritualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast, j'espère que vous allez bien. Aujourd'hui, on va être sur un épisode développement spirituel slash je déroule ma pensée. sur cette émotion qu'est la culpabilité parce que c'est une thématique que j'ai souvent de la part de mes consultants et même c'est une thématique que je voulais aborder depuis longtemps et qui fait suite je trouve en tout cas qui est un peu dans la même vibe que mon épisode sur oser la vulnérabilité c'était l'épisode numéro 62 où là pareil je m'étais attaquée à cette problématique alors vous vous en doutez c'est pas en un épisode de podcast que j'aurais résolu cette thématique Mais comme d'habitude, j'ai envie de vous donner des pistes de compréhension, d'exploration autour de ce thème pour pouvoir mieux la comprendre, cette culpabilité, pour... Enfin c'est le premier step, la première étape pour pouvoir la travailler et s'en défaire. Comme toute émotion, elle nous permet des compréhensions, et c'est quand on alimente par-delà la compréhension, c'est-à-dire que... Déjà, si on l'ignore, il n'y a pas de compréhension. Mais si on arrive au stade de la compréhension et qu'on l'entretient mentalement, de part des mécanismes installés, on va en parler, et bien du coup c'est une émotion qu'on fait survivre au quotidien et c'est pas viable évidemment. Donc le but, premier step, mieux la comprendre pour mieux appréhender ses messages et travailler en conséquence, agir en conséquence, pour ne pas être esclave de notre culpabilité. Voilà le programme, un épisode déroulage de pensée où j'ai fait quelques petites prises de notes mais c'est assez archaïque. Donc bon, je pense que ça va partir un peu dans tous les sens mais vous m'avez dit que ça ne vous dérangeait pas ce type d'épisode. Donc voilà. Et avant de commencer, je vous lis un avis qui m'a été laissé par Marie-Laure qui dit Je viens de faire une prestation pendule express avec en bas avec qui j'ai fait plusieurs soins et à chaque fois tout est pertinent et juste, juste les mots qu'on attendait. Merci pour ta douceur et ton honnêteté. Merci beaucoup Marie-Laure, j'aime beaucoup le pendule express, c'est vraiment ma prestation, un petit prix pour efficace, c'est hyper pratique. Ok, on est parti pour cet épisode sur la culpabilité. Alors déjà il faut savoir que moi c'est un truc pour le coup que je connais assez bien, c'est une thématique que je travaille énormément chez moi, je pense que ça fait des années parce que comme toute problématique assez ancrée... Il peut y avoir plusieurs sources et souvent on va s'attaquer à une source pour la défaire, dénouer les nœuds. Et peut-être qu'il y en a d'autres aussi qui viennent alimenter l'installation de cette sensation. Et récemment, elle a été remise en lumière. Alors je l'avais déjà bien travaillée, honnêtement, et c'est beaucoup mieux. Vraiment, je pense que l'autonomie dans la compréhension de ses émotions aide énormément à ne plus en être esclave, ou en tout cas moins. Mais j'ai eu une période dont je vous avais parlé lors de précédents podcasts où je sentais que mes ressentis n'étaient pas hyper énormes, que comparé à d'habitude j'étais assez limitée. Je sentais que mes ressentis étaient comme bridés, je ne sais pas comment mieux vous l'expliquer que ça. Et ni une dit deux parce que c'est toujours bien de se faire accompagner. J'ai contacté ma maître en énergétique, elle m'a rapidement ciblé le problème. En me disant que mes guides, l'univers, bridaient mes ressentis parce que j'avais tendance à être tellement préoccupée du malheur et du bien fondé du soin pour les personnes. Et de manière générale, j'avais tellement cette tendance à prendre le poids des problématiques des autres qu'en clair il n'y avait plus de place sur mon dos. Et que pour me protéger, mais aussi pour me faire comprendre mes limites, Les guides ou l'énergie universelle, il y a comme un apport qui ne se faisait plus sur moi parce qu'il y avait déjà trop entre guillemets sur mon dos. Sans même parler forcément des guides de l'univers, c'est même, j'allais dire mathématiques, mais c'est pas tant ça, c'est plus une logique astrale. C'est-à-dire que si j'ai trop de poids sur une zone du corps, forcément il n'y a plus de place pour mettre autre chose. Et du coup énergétiquement il y a un surplus qui fait que je ne peux plus accueillir. Et ça j'aimerais bien vous en faire un épisode un jour, mais je pense que j'en ai déjà parlé. C'est essentiel quand on veut accueillir que de créer de l'espace. S'il n'y a pas d'espace, on ne peut pas accueillir plus. Et bien c'est pareil pour les ressentis en tant qu'énergéticien ou qu'importe. Mais dans mon cas, c'était parce que j'accueillais trop sur mon dos. Donc je ne pouvais plus accueillir plus de ressentis que ça. Enfin bref, ça c'est pour mon petit truc perso. Mais je voulais vous parler justement de en quoi cette culpabilité, comme toute émotion, nous permet... une compréhension et surtout comment bien la cibler. Donc déjà la culpabilité ça va être soit l'idée qu'on a dépassé les limites d'autrui, dans ce cas là ça nous permet de jauger sur comment ne plus le faire, soit c'est qu'on a dépassé aussi nos valeurs, donc on a fait quelque chose qui était contre nos valeurs, donc ça nous permet de nous questionner sur qu'est-ce que sont nos valeurs et à quelle sont leurs importances et leurs priorités dans notre vie et comment agir via ces valeurs. Ça nous pose ces questions-là, mes limites, mes valeurs, les limites des autres, les valeurs des autres. Et aussi, qu'est-ce que je prends sur moi ? Qu'est-ce que je fais ma responsabilité ? Et est-ce que ça fait sens que ce soit ma responsabilité ? Ou au contraire, est-ce que je m'en donne plus que nécessaire ? Donc ça permet vraiment de faire le point là-dessus. Est-ce qu'on respecte nos limites ? Est-ce qu'on respecte nos valeurs ? Celles des autres, etc. Est-ce qu'on prend plus de responsabilités qu'on le devrait ? C'est que des questions qu'on peut soulever à travers le prisme de la culpabilité. Il y a une grosse différence à faire déjà avant d'entrer dans ce sujet, c'est là je vous ai parlé de la culpabilité en termes de limites, donc c'est ce que c'est, ça nous apprend à comprendre quel est notre cadre et si on le respecte ou pas. Mais il y a souvent la tendance que je retrouve en rendez-vous avec mes consultants, c'est que la culpabilité en fait est plutôt dans une forme d'auto-flagellation. où on doit entre guillemets expier des péchés, où en tout cas on est fautif, on doit porter une croix, enfin vraiment il y a cet aspect de lourdeur qui est extrêmement présent, qui va même dans des extrêmes parfois où on peut penser que notre seule présence à elle seule dérange l'autre. Et on rentre dans un mécanisme, dans une croyance où on s'excuse presque d'exister et où on a peur de prendre trop de place. Donc ça pose plusieurs... questionnements et voies d'exploration qui sont pourquoi on s'excuse d'exister, pourquoi on a besoin de justifier aussi notre existence parce que c'est au fond c'est ça aussi c'est pourquoi mon existence devrait avoir une justification pourquoi je devrais mériter ma place par ici il y a un peu cet aspect aussi de mériter je ne mérite pas d'être là je mérite pas qu'il m'arrive ça c'est normal qu'il m'arrive ça parce que je sais tout ce que je mérite enfin Tout cet aspect d'autoflagellation, c'est important de vraiment pouvoir le constater, parce qu'à un moment, ça prend des proportions démesurées qui sont là pour nous entretenir dans des schémas de mauvaise estime de nous-mêmes. Et un point un peu plus poussé, un peu plus vicieux, c'est parce qu'on s'excuse d'exister, on va justifier dans le fait d'être coupable, d'être redevable, et du coup on va trouver... dans le fait d'être utile à l'autre ou de porter pour l'autre une sorte de mission qui justifierait notre présence ou qui nous aiderait à entre guillemets expier les péchés. Enfin les mots que j'utilise sont grands, mais souvent quand on est dans cette mécanisme de culpabilité qui est installé depuis longtemps et qui est assez grand, on a vraiment ce côté où il faut que je me mette au service d'eux ou alors que je m'écrase au profit d'eux. pour se donner cette justification de notre existence parce qu'on va apporter de l'importance à l'autre, on va apporter de la grandeur ou du bien-être ou du soutien à l'autre. Et on s'efface totalement parce qu'on trouve ça entre guillemets légitime de s'effacer au profit d'eux parce qu'on le mérite, ou plutôt on ne mérite pas d'avoir plus d'attention, d'avoir plus de lumière sur nous. Donc ça pose beaucoup évidemment de problèmes, de problématiques, c'est-à-dire comme je vous ai dit la mauvaise estime de soi. la valeur qu'on se donne, le fait qu'on doit forcément justifier notre existence alors que non. Et aussi l'injustice, le déséquilibre total qui est fait entre la place de l'autre et ma place. Il y a un rapport de force que l'on crée où les autres seraient forcément, où les situations seraient forcément plus importantes que notre propre bien-être ou que notre propre voix. C'est comme si exister pour soi dans ce cadre-là serait une faute en elle-même, ce ne serait pas normal. Et parfois on peut déguiser ça sous une forme d'altruisme, d'écoute, d'empathie à l'autre. Mais au final, le vrai discours, la vraie communication, le vrai échange à lien égal, c'est de nous être notre propre centre et de naviguer vers l'autre. Mais en aucun cas d'être celui qui va se déplacer au point de vue... de l'autre pour s'y adapter. Enfin, vous comprenez qu'au quotidien, c'est extrêmement fatigant et générateur de stress en plus. Et de ce sentiment de culpabilité qui n'est pas compris, qui n'est pas digéré ou qui n'est pas regardé, ou alors même simplement, parfois, il y a des mécanismes qui se mettent en place parce qu'on n'a pas forcément la compréhension à l'instant T. Il peut y avoir des croyances qui en découlent, par exemple la croyance si je prends soin de moi, je suis égoïste ou encore ben... Mettre des limites ou ne pas porter le poids des autres, ça veut dire que je vais perdre leur amour ? Ou alors que je vais perdre ma place ou que je vais perdre mon utilité ? C'est par exemple l'idée de se sentir coupable à l'idée de mettre nos propres besoins en faveur de ceux d'autrui, de mettre nos propres besoins en faveur. C'est l'idée de se sentir forcément redevable de quelque chose, voire redevable d'exister. Ou la croyance que je dois m'occuper des autres. Et souvent, c'est aussi pour ne pas s'occuper de soi-même ou parce qu'on a l'impression que notre bien-être... Alors oui, parfois, évidemment, on est des êtres sociaux et on a notre famille, nos amis, donc notre bien-être est souvent aussi relié au bien-être des autres. Si quelqu'un dans notre famille ou dans nos amis n'est pas forcément bien, il y a un phénomène d'empathie qui est là. Ce n'est pas de la culpabilité forcément, mais de là à porter le poids de ce mal-être et de le faire sien parce qu'on veut absolument alléger l'autre. Il y a une différence entre être aidant pour être aidant et être aidant parce qu'on se sent coupable, vous voyez. Il y a vraiment une différenciation à faire. Et souvent, tout ça prend source, il peut y avoir d'autres sources, mais dans la faible estime de soi-même, qu'on va justifier inconsciemment par des schémas qui sont un peu datés, qui se sont créés dans notre enfance, et autour desquels on a créé plein de mécanismes, parce qu'on est des êtres d'adaptation, et pour... répondre à certains besoins, je vais en parler après, besoin d'amour, de sécurité, de valorisation, de reconnaissance. On va créer tout un tas de schémas pour pouvoir remplir ces besoins, mais souvent c'est des schémas évidemment qui sont assez inconscients, enfin sur lesquels on n'a pas de conscience, et du coup qui se construisent via la peur, ou via des manquements, ou via... Donc c'est toujours bien de les mettre en conscience, c'est tout le travail sur les mécanismes de l'ego dont je vous ai déjà parlé plein de fois. Mais par exemple, si je vous décris un peu le schéma qui se met en route, par rapport à comment un schéma se crée et comment il se nourrit, souvent on va avoir une expérience initiale. Et là, ce que je vous décris, ça dépasse le cadre juste de la culpabilité. C'est vraiment comment un schéma se construit et s'entretient. Donc on a une expérience initiale, par exemple, j'ai eu cet exemple en thérapie, d'une femme qui, petite fille, allait visiter sa grand-mère. Et il y avait des relations un peu conflictuelles avec les parents et la grand-mère, donc elle était très heureuse d'y aller, mais ses parents ne l'étaient pas forcément et du coup il y avait un climat un peu étrange, etc. Donc là on a ce côté où il y a une croyance qui va se créer, un schéma, une croyance, appelez ça comme vous voulez au final. Les croyances amènent les schémas en fait. Donc la croyance ça va être, si je prends du plaisir j'en enlève aux autres. Quand moi je prends du plaisir, au final les autres n'en prennent pas. Ou si je prends du plaisir, c'est forcément extraire le plaisir des autres. Et de là, on va créer des mécanismes, des règles de vie. Par exemple, je dois me faire passer en dernier parce que je dois m'occuper des autres. Ou alors je dois me faire passer en dernier parce que sinon, dans ce cas-ci, je suis coupable de leur malheur. Donc là on a vraiment ce sentiment de culpabilité énorme qui est là et qui pèse. Et ça va créer des biais dans la pensée. On a différents biais, on peut avoir un biais de perception, par exemple, aujourd'hui j'ai pas été assez présente pour autrui. Donc ça c'est un biais de perception, alors que peut-être qu'on a passé la journée à s'occuper des enfants, on a passé la journée à s'occuper des malheurs des uns et des autres, mais parce qu'à un moment on était trop occupé et on s'est dit, attends, je te parlerai plus tard, on verra ça plus tard, ou attends, je suis trop occupé là, et bah hop, culpabilité. j'ai pas été présente pour ça, etc. Ça craint, alors que tous les autres jours, on est à 100% là. Ou même, juste, en fait, c'est normal, parce qu'on a des choses auxquelles il faut qu'on s'occupe. Ça fait partie aussi des priorités, des choses qui rentrent dans la vie. Ça ne veut en aucun cas dire qu'on faillit à notre rôle, à ce qu'on amène aux autres. Mais là, on voit qu'il y a ce biais de perception. Ce biais de perception qui est très auto-centré sur une situation en particulier, un moment en particulier, et qui en fait une généralité. On a aussi... tout ce qui va être lié d'anticipation. Par exemple, s'il arrive quoi que ce soit à mes proches, ce sera forcément ma faute. Ou alors s'il m'arrive quoi que ce soit, tout repose sur moi et il n'y aura personne pour s'occuper de mes proches. Alors qu'en soi, en vrai, il y a tout un écosystème autour de nous. Oui, évidemment, c'est horrible, mais en soi, dans la réalité des choses, il y a d'autres moyens pour que les gens se raccrochent. Moi ce que j'essaie de faire comprendre aussi en énergétique, c'est que notre présence va bien au-delà de notre présence physique. Quand on travaille en énergétique, on sait à quel point tout le travail vibratoire, tout ce qu'on a installé en vibration dans le quotidien, dans le présent, continue à nous perpétrer, enfin bref. Donc voilà, on a des biais de perception, biais d'anticipation, et aussi on a les biais d'interprétation. Par exemple, si on me dit que tout va bien, et bien on me ment forcément. Là c'est une interprétation d'une réalité. Et c'est pour ça que parfois mettre les... gens en face de leur incohérence, au niveau de la culpabilité, ça ne marche pas forcément, parce qu'ils vont avoir une interprétation. On peut les mettre en face de certaines incohérences, mais tant qu'ils n'ont pas compris eux-mêmes ces incohérences, ou tant qu'on n'a pas trouvé un moyen de pouvoir les soulever différemment, mais par leur biais à eux, on n'arrive pas, on se heurte à un mur en tant que praticien, en tant qu'accompagnant. Je vais vous en parler après des incohérences qu'on a quand on ressent de la culpabilité, des choses qui ne font pas sens en fait. Donc là on a vu juste en clair comment se crée un mécanisme, comment se crée un schéma. Et ça vaut pour n'importe quel type d'émotion qui est entretenue par la pensée. Et qui est entretenue vraiment par... Souvent c'est quand on est petit qui s'installe parce qu'on n'a pas la compréhension de ce qui se passe. On n'a pas les outils, on n'a pas la possibilité d'être dans cette introspection-là. C'est tellement furtif et maintenant de plus en plus on a des éducations qui se centrent sur le fait de faire comprendre à l'enfant ce qui se passe, ce qu'il ressent, de pouvoir le verbaliser pour pouvoir en discuter. Ça c'est vraiment top parce que ça aide à l'enfant, alors je ne suis pas spécialiste du tout, mais d'avoir un point de vue adulte extérieur pour l'aider à comprendre, à mettre en ordre toutes ces petites pensées, toutes ces petites émotions qui viennent. Donc c'est hyper utile, mais voilà, c'est vrai que dans un... cadre, on va dire, général. Les enfants n'ont pas forcément les outils et l'écoute ou la compréhension et puis même parfois ça nous échappe en tant qu'adultes tout ce qui peut se tramer dans la tête de nos enfants quoi. Allez, je continue. Il y a aussi cette culpabilité quand on voit la culpabilité comme un don de soi. C'est-à-dire qu'on va chercher notre utilité dans cette culpabilité parce qu'on se met au service de l'autre, au service de quelque chose et ça va venir apaiser notre culpabilité. Donc on a un serpent qui se pend à la queue. C'est-à-dire que par culpabilité, on va vouloir être utile, et ça, ça nous aide à apaiser notre culpabilité. Mais si on n'est pas proactif, on va se sentir coupable, et du coup, vous voyez un petit peu le serpent qui se mord la queue. Et aussi, la culpabilité comme don de soi, ça nous permet potentiellement, la plupart du temps aussi, de détourner le regard de nous-mêmes. Donc ça nous arrange inconsciemment. Une des raisons du pourquoi parfois on entretient... certaines émotions, certaines idées, c'est qu'elles nous servent inconsciemment. Même des trucs vraiment, genre l'anxiété. Parfois, on s'accroche à notre anxiété parce qu'on a créé tout un mécanisme autour qui, on a l'impression, nous protège. Alors que pas du tout, au final, ça nous enferme ou ça nous fait créer des schémas de répétition, etc. Donc c'est très inconscient et c'est pas du tout confortable, attention. Mais voilà, dans le cas que je vous explique, la culpabilité peut être aussi vue comme... détour du regard de soi-même. C'est-à-dire que dans mon cas, par exemple, en tant que praticienne, je suis toute la journée dans les histoires des personnes, porter un peu le poids de ces histoires aussi, ça me permet de pas trop regarder ce qui se passe chez moi, de pas trop regarder ce qui se joue dans ma vie, etc. Ou de déporter ça en me disant, est-ce que l'autre vit, c'est forcément parce que j'ai pas réussi à l'aider et du coup je porte, je porte, je porte. Donc on voit qu'à un moment c'est pas sain et que c'est pas un positionnement. En tant que praticien, ou même de personne, que vous soyez, enfin même d'une personne à une autre en relation, c'est pas du tout sain d'être dans cette logique-là. On a vu un petit peu tout ça, la toile d'araignée, on va dire, qui se déroule autour de la culpabilité. Maintenant, je voudrais vous donner des petites pistes pour comprendre comment elle s'est installée. Et même si vous n'avez pas la source la plus claire et nette possible, ou même si vous n'avez pas la source du tout, ce n'est pas très grave, mais ça permet des voies d'exploration pour savoir où commencer cette compréhension-là, des mécanismes, des schémas justement que je vous ai décrits, parce que la culpabilité est multiple, comme toute émotion, elle peut prendre source dans énormément de choses. Et la liste n'est pas exhaustive vraiment. Mais avant de vous parler de ça, déjà, le truc qui est important, c'est ne vous culpabilisez pas de porter une culpabilité. Parce que je les vois, mes grands coupables, là, de se dire Oh là là, il faut que je travaille là-dessus, c'est terrible, je ne suis même pas capable de me prendre en main, je ne suis même pas capable de me gérer. Non, on s'arrête tout de suite. Il y a des mécanismes qui se sont mis en place, comme pour n'importe quelle autre personne, qui est justifié par des sources, des expériences qui ont pu se passer dans votre vie. Alors, c'est justifié dans le sens où ça a créé ça, mais en aucun cas, votre culpabilité est quelque chose de justifié, en mode, il faut que vous y restiez parce que c'est normal. Non, c'est pas normal de se sentir coupable, à moins que vous ayez fait sciemment une action que vous saviez pas aligner avec vos valeurs, vos limites ou celles des autres. Là, il peut y avoir cette culpabilité qui vous sert à comprendre mieux le cadre, justement, de vos limites, de vos valeurs et celles des autres. Mais à part, hors de ce schéma-là, non, c'est pas normal de sentir de la culpabilité au quotidien. Et c'est pas normal de se sentir coupable quand vous vous occupez de vous-même ou d'être toujours en sur-rapport à l'autre ou vous porter le malheur de l'autre. Donc, on ne se culpabilise pas de porter de la culpabilité. On comprend que c'est une réponse d'un mécanisme de l'ego. L'ego, si vous savez, j'en ai fait pas mal d'épisodes, je vous invite à aller regarder dans le podcast, dans votre barre de recherche, tapez Manipura Ego, où je vous explique comment ça fonctionne. Pour rappel, c'est le fait qu'on se considère comme une personne, un individu à part entière, et au-delà de ça, l'ego nous aide à maintenir notre survie, parce que... On a conscience d'être un individu et de ce fait, on va maintenir la survie du soi, la survie de nous en tant que personne. Et ça, ça passe par plusieurs besoins. Et si ces besoins ne sont pas remplis, ça crée des peurs, des manquements qui vont créer des manières d'agir pour justement qu'on puisse remplir ces peurs et ces manquements. Bref, parmi ces peurs et ces manquements, il peut y avoir les besoins plutôt de valorisation et reconnaissance. On a besoin de valorisation et de reconnaissance parce qu'on est des individus dans une société, dans une communauté, et de ce fait on a besoin de sentir qu'on a une place, c'est tout à fait normal, on a besoin de ce sentiment d'être dans cet écosystème, si je peux dire. Et on a aussi d'autres besoins, comme le besoin de sécurité, le besoin d'amour, c'est des besoins qui sont nécessaires à notre épanouissement. Donc je vous donne quelques pistes un peu en vrac qui peuvent... dans laquelle peut prendre source le sentiment de culpabilité. Quand il y a un indignité de soi, on se refuse à soi, on refuse notre existence, on refuse de se donner une importance. Et on minimise aussi, on est dans un rapport de force complètement inégal à l'autre, où l'autre est vu forcément comme supérieur à nous. où les besoins de l'autre sont forcément prioritaires. Donc on a souvent ça, par exemple, les mamans avec les enfants, les besoins des enfants sont vus comme prioritaires, et évidemment il y a une compréhension dans cette logique-là, mais il faut aussi comprendre que minimiser nos besoins ne doit pas être quelque chose de normal sur la durée. Et on ne devrait pas se sentir coupable de prioriser aussi certains de nos besoins, parce qu'on est un être humain avant tout, et on a besoin aussi de mettre en place des choses pour nous, par exemple. Autre source d'une culpabilité, c'est quand on a dépassé une limite, ou qu'on a des difficultés à comprendre les limites de l'autre. Donc ça, ça permet de faire le point là-dessus. Ça peut être aussi un symptôme du sauveur et en même temps un symptôme du coupable. C'est-à-dire qu'on va venir sauver l'autre, on va venir aider l'autre, mais en même temps on se sent coupable si on n'y arrive pas ou si c'est jamais assez. On voit bien que ça coince à un moment, cette dynamique, elle n'est juste pas gérable et elle s'auto-alimente. Il peut y avoir aussi, souvent on a ça dans les soins sur la culpabilité au niveau de la gorge, et du coup tout ce qui va être quand on n'ose pas exprimer quelque chose, on n'ose pas dire délibérément ce qu'on ressent. On ressent une forme de restriction, on se sent presque coupable quand on est dans l'expression de soi. Donc ça, ça peut prendre source dans des expériences de vie où on n'a pas été écouté, ou en tout cas on a peut-être minimisé notre parole, où on n'avait pas l'espace potentiellement aussi de s'exprimer. C'est des pistes, je ne vous dis pas que c'est forcément ça. Il y a aussi tout ce qui va être, notamment sur la zone des épaules et des trapèzes, ça va être beaucoup la sur-responsabilisation. Quand je vous dis les zones, c'est ce qu'on voit en énergétique, c'est pas une vérité absolue, mais souvent c'est dans ces zones-là. Donc souvent, épaules, trapèzes, c'est sur-responsabilisation, c'est-à-dire que... sur-responsabilité ? Bref, c'est en clair, on prend la responsabilité de deux poids qui ne sont pas les nôtres et on porte Il va y avoir aussi tout ce qui est dévalorisation, ça j'en ai parlé aussi, mais l'idée qu'on dévalorise ce qu'on est et notre personne et qui crée forcément un rapport où forcément on doit mériter sa place plus qu'autrui. Il y a aussi cette peur, une culpabilité liée à la peur, à l'insécurité. Par exemple, je ne vais pas subvenir aux besoins des autres, etc. Donc ça c'est des choses qui peuvent nous mettre en insécurité potentiellement parce que nous on n'a pas répondu à nos besoins ou parce que... on a peur de faillir à ça et du coup on a ce poids de culpabilité qui est là. Donc là l'idée ça va être de replacer le cadre en disant que tout n'est pas forcément sur nos épaules à nous, qu'il y a des institutions ou des personnes qui peuvent nous aider aussi autour de nous. Et d'ailleurs souvent, ça me permet de faire le shift, le changement là-dessus, c'est que quand on a ce sentiment de culpabilité, c'est un peu se considérer comme seul et coupé des autres. C'est-à-dire qu'on a l'impression qu'on est le centre. des problématiques d'autrui ou de nos problématiques, on enlève totalement la responsabilité d'autrui ou le soutien, la présence que peut être autrui dans la balance. Par exemple, s'il se passe ça, c'est forcément de ma faute ou s'il se passe ça, j'aurai de toute façon aucune autre ressource donc il faut que je m'en occupe essentiellement d'occupabilité, je ne vais pas y arriver, etc. Donc on octroie complètement. les ressources qui sont à l'extérieur, et on a tendance évidemment à se dire que tout tourne autour de nous en fait. Il y a une forme d'autocentrage qui est énorme, où la conscience de nous-mêmes dépasse les limites de ce qui est réel, c'est-à-dire que tout est par rapport à nous, alors que dans les faits, non. Dans les faits, quand il y a quelque chose, il peut y avoir plein de facteurs. Ou s'il se passe quelque chose, par exemple dans le cas où je disais on n'arrive pas à subvenir aux besoins, et bien il y a d'autres paramètres qui peuvent être pris en compte pour nous aider. Voilà, on n'est pas seul, on n'est pas exclu et on n'est pas le centre. Voilà, bref, petite digression. Autre chose qui peut amener la culpabilité, c'est le sentiment d'humiliation. Le fait qu'on se sent coupable d'être, tout simplement. Donc ça c'est s'il y a eu des expériences, des situations d'humiliation où on nous a fait... comprendre, ressentir, on a ressenti que notre seule présence n'était pas normale ou pas acceptable, bref. Il peut y avoir aussi une injonction, par exemple, on vous a dit, répété, inculqué, qui vous devez être, comment vous devez agir, et vous, vous avez agi différemment, et du coup cette culpabilité de ne pas suivre des injonctions qu'on vous a imposées. Et encore, il peut y avoir aussi l'emprise de quelqu'un, c'est-à-dire que dans une relation toxique, je ne suis pas assez experte, mais il y a ce côté où l'autre peut nous faire sciemment porter une culpabilité qui n'est pas la nôtre pour défendre ses intérêts. Ce sont plein de sources différentes que je vous ai citées et elles ne sont pas exhaustives, mais ça vous permet de comprendre que comme toute émotion, la source est multiple et en fonction, on va traiter le schéma différemment. Merci. D'avoir cette compréhension de comment ça s'installe, pas forcément comment ça s'est installé, mais comment ça perdure, ça va nous permettre de savoir quelle piste. C'est pour ça que c'est compliqué de vous donner une seule piste de comment traiter ça, parce que c'est multiple, mais bon, je vais quand même essayer de développer tout ça. En énergétique, ou souvent juste dans l'écoute du corps, quand il y a culpabilité, ça crée souvent une lourdeur, ou une contraction, ou un souffle court. C'est souvent canalisé vers le dos. ou ça peut être aussi un poids au niveau du cœur, mais ça, ça dépend de tout un chacun. Et ce qui est, je vous parlais des contradictions tout à l'heure, des incohérences en rapport avec la culpabilité, c'est que se sent hyper nul quand il s'agit de nous, par contre on se sent hyper fort quand il s'agit de porter plein de choses. Donc il y a deux poids, deux mesures, où on a cette impression d'être hyper faible, de ne rien pouvoir. d'un côté, mais au final, on porte 1500 trucs, donc elle est aussi faible que ça. Même si le but, c'est pas de se dire, ah ben je peux porter plus, non, c'est juste de mettre en lumière cette incohérence. Et autre incohérence, c'est, on a du mal à se sentir important, ou sentir qu'on a de la valeur, ou sentir que notre poids dans la balance compte. Et pourtant, comme je le disais tout à l'heure, on a ce côté où on a l'impression que tout tourne autour de nous, que tout est lié à nous. Donc est-on si non important que ça ? Vous voyez, ça c'est une autre incohérence de se dire, au final, dans notre imaginaire, on a vraiment l'impression que tout gravite autour de nous, et forcément teinté de ce qu'on a fait, ce qu'on a mal fait, ce qu'on a... Donc quelques petites incohérences comme ça. Se rappeler du coup qu'on n'est pas le centre de la vie des autres, c'est-à-dire qu'il y a nos responsabilités et il y a celles des autres, et que nous on peut aider si c'est un choix conscient, mais tout en prenant en compte nos ressources, nos possibilités, nos propres émotions et besoins. Mais malgré le fait que je mette en lumière ces incohérences, comme je vous ai dit aussi, ça n'aide pas tout le temps, parce qu'au-delà de comprendre via le mental, il faut aussi pouvoir évacuer l'émotion par le corps. Parfois cette émotion de culpabilité est liée à... des mémoires et malgré les incohérences on a besoin de laisser l'émotion se révéler pour pouvoir l'extérioriser et finalement s'en défaire d'où l'importance de l'écouté du corps et si vous faites moi je fais les soins énergétiques actifs avec les gens ça permet vraiment d'être en consultation ensemble et pouvoir discuter sur sur une problématique et de vivre l'émotion liée pour Pour simplement la comprendre et l'accueillir pour mieux l'accepter et du coup mieux la libérer. Parce que souvent ce qui stoppe la libération d'une émotion c'est sa non-acceptation, le fait qu'on n'ose pas, on n'a pas envie d'aller la regarder, on n'a pas l'impression qu'on peut la regarder seule. Donc il y a une forme d'autonomie à apprendre là-dessus sur comment pouvoir accueillir ses émotions par soi-même, ça s'apprend comme tout. Autre chose c'est... Aussi de créer cette flexibilité mentale pour s'autoriser à réécrire la pièce de notre vie, c'est-à-dire que souvent on a ces croyances et ces schémas qui nous placent comme le grand méchant de l'histoire ou le grand perdant de l'histoire, et de pouvoir réécrire cette histoire avec différents mots en allant visiter notre enfant intérieur, en réécrivant la scène, en réécrivant d'autres scénarios, d'autres possibles, en créant d'autres voies tout simplement. Ça, ça peut beaucoup aider, ça demande un travail d'introspection et potentiellement d'être guidé aussi pour s'aider, à trouver des pistes qui soient plus cohérentes. Ça va être aussi de responsabiliser les autres parce que c'est leur rendre un énorme service, c'est-à-dire que si on porte tout le temps le poids, la culpabilité, la responsabilité et les besoins des autres, C'est difficile au quotidien, c'est même impossible. Donc responsabiliser les autres, c'est aussi leur donner une voie d'exploration pour eux. Potentiellement aussi de renverser un rapport de force qui n'est pas égalitaire dans le cas où vous portez plus de responsabilités que nécessaire et que ce n'est pas normal, que ce n'est pas sain, que ce n'est pas équitable. C'est de remettre la balance à son juste milieu sans que vous soyez forcément celui qui soit perdant dans le rapport. Et aussi porter sa voix. porter, exprimer ce qui nous semble juste, injuste, tout simplement ce qui nous appartient, ce qui nous appartient pas, porter sa voix, ça permet une meilleure communication avec les autres. Et c'est aussi être réellement là pour eux. Parce que si on passe notre temps à s'effacer, à se minimiser, etc. les gens qui vous aiment profondément, personne n'aime voir quelqu'un, un proche, se sacrifier jusqu'à l'os pour eux. Si on aime vraiment quelqu'un, on veut un rapport d'équité. Et du coup, de porter votre voix, c'est aussi revendiquer une relation plus saine où chacun a sa place. Et évidemment, parfois, on s'occupe des uns et des autres. C'est normal qu'il y ait ces rapports-là parfois, mais qu'il y ait quand même un équilibre. Donc voilà, porter sa voix, ce n'est pas déranger l'autre, ce n'est pas déséquilibrer la relation, c'est au contraire créer un meilleur équilibre. Être réellement là pour les autres, c'est aussi prendre notre place. OK ? Et leur laisser la leur aussi. leur laisser ce qui leur appartient. Comme j'ai pu vous le dire, aucun proche, aucune personne qui vous aime ne prend plaisir à vous voir vous rabaisser pour leur bien. Ok, maintenant je vais vous parler de la partie un peu plus énergétique, à savoir comment on va s'y prendre. Alors bon, encore une fois, il n'y a pas de schéma extrêmement précis, mais on peut quand même avoir une trame. En général, c'est quand on va travailler sur une zone qu'on va déceler l'émotion. qui posent problème et dans le cas de la culpabilité souvent ça peut être les zones génitales mais pas que on peut en fonction du type de culpabilité comme je vous ai expliqué un petit peu plus un peu plus avant on peut avoir cette charge sur les épaules mais ça peut être assez multiples très honnêtement ça peut apparaître dans toutes zones mais s'il ya des zones qui sont particulièrement on va dire les plus probantes pour ça c'est souvent ces zones là et on va pouvoir si on fait un travail d'enquête avec la personne Dans l'aspect thérapeutique, on va essayer d'aller voir quelle situation joue le rôle de déclencheur de cette culpabilité. Ça c'est vraiment un schéma au final qu'on fait pour n'importe quelle émotion qui dérange. Le but n'est pas d'annuler l'émotion parce qu'encore une fois c'est un point de repère l'émotion. Le problème c'est quand on fait de l'émotion... Une forme de dictat ou quelque chose qui nous bouffe tout simplement. Donc ce n'est vraiment pas le but d'une émotion que de rester et de pourrir. Le but c'est simplement de nous mettre en évidence une sensation. Donc on va spotter, on va repérer les situations qui jouent le rôle de déclencheur et voir aussi les mécanismes qui se mettent en place vis-à-vis de cette situation. On va aussi voir s'il y a des bénéfices secondaires à cette culpabilité. Si l'idée par exemple... Bénéfice secondaire, c'est quand on tire quelque chose d'une situation, même si de prime abord, ce n'est pas agréable. Par exemple, bénéfice secondaire, la culpabilité, c'est de ne pas se prioriser. Si on a du mal à se prioriser, d'être dans une forme de culpabilité constante, ça permet de ne pas être dans cette priorisation du soi, de ne pas s'intéresser à ce que l'on veut pour soi, de ne pas se mettre en avant, de ne pas prendre notre place. Voilà, c'est des exemples. Donc ça c'est des bénéfices secondaires qui ne sont pas agréables mais qui sont inconscients, enfin souvent inconscients, qui font qu'on a du mal ou on ne souhaite pas consciemment parfois se détacher d'une émotion qui dérange. On va aussi essayer de repérer les croyances qui viennent valider le sentiment de culpabilité. Par exemple, ah ben c'est normal que je paye pour ça parce que ci parce que ça, ou c'est normal que je vis ça parce que dans une vie antérieure, voilà je sais pas trop quoi. Donc ça c'est vraiment des croyances qui ne servent pas le propos, qui l'enfoncent et qui valident ce sentiment de culpabilité comme étant quelque chose qui doit être là. Il faut bien comprendre que les croyances ce sont des repères de compréhension d'un mécanisme, mais c'est pas une injonction immuable dont on doit porter le fardeau. Je rajouterais que, ça c'était dans un livre, un livre sur les mémoires de... de Marie-Sélène, son livre c'était Déchaîne tes mémoires où elle disait que donner un sens à ses malheurs, c'est se rassurer dans un piège mental, parce qu'en clair, on va justifier sa place, on va justifier la situation à Vita Eternam, et on va aussi justifier le fait qu'elle ne soit pas ou difficilement modifiable, et ça, ça nous empêche vraiment d'être dans notre pouvoir d'action. Donc c'est très important dans tout le système de croyances, quel qu'il soit et pour n'importe quelle problématique, qu'on comprenne que les croyances viennent en appui. Si c'est des croyances qui nous font du bien, qui sont positives, ça vient. Les croyances sont nécessaires parce que c'est ce qui nous permet de créer ce palais mental, j'allais dire, mais c'est plutôt ce... Ok, moi j'ai cette réalité-là et comment elle fonctionne, comment je la vois, comment je l'interprète. Et là où les croyances... La pose problème, c'est quand elles sont figées, c'est-à-dire quand on n'accepte pas de pouvoir les changer ou qu'on refuse l'idée qu'elles sont changeables. Et c'est là que les croyances deviennent enfermantes et empêchent tout type d'évolution. Donc on repère les situations, on va repérer les croyances rattachées, les mécanismes qui se créent et on va pouvoir agir sur comment vivre la situation ou vivre l'enclenchement du mécanisme d'une manière différente pour pouvoir... transformer le cercle vicieux en un cercle vertueux, éviter que la machine se mette en route et décrive le même scénario. On va réécrire les lignes du scénario en montrant à la personne comment elle peut faire dans son quotidien, comment elle peut réagir, comment elle peut travailler son énergie ou accueillir l'émotion d'une telle manière qu'il n'y ait plus cet enchaînement qui entretient la culpabilité. Je vous donne un exemple, je ne sais plus quel exemple je vous avais donné tout à l'heure, mais par exemple, on a une expérience de... Quand j'ai pris du plaisir pour moi, je sentais que les autres se forçaient, entre guillemets, pour que moi je puisse par exemple aller visiter ma grand-mère, etc. Et du coup, j'ai incorporé cette croyance que si je me fais plaisir, si je prends du plaisir, j'en enlève aux autres. Et du coup, vis-à-vis de ça, j'ai créé un système de vie où les autres passent avant moi, où je fais en sorte de jamais me prioriser parce que je veux vraiment que les autres... atteignent leur bonheur et c'est pas grave si moi je me mets en retrait. Donc ça, ça va être toutes les règles de vie qu'on aura créées autour d'une croyance. Et dès que cette personne va prendre du plaisir à quelque chose, il y aura ce sentiment de culpabilité qui remonte. C'est au moment de cette remontée de culpabilité qu'on va pouvoir agir. On va l'accueillir, on va... la reconnaître, on va apprendre aussi à la personne à reconnaître ce qui remonte, et à écouter ce que ça a à dire et voir si ça fait vraiment sens pour nous. Souvent c'est bien d'avoir un thérapeute en face parce qu'on a ce biais d'interprétation dont je vous parlais tout à l'heure qui va interpréter les choses de telle manière à confirmer nos croyances, pourtant on sent qu'il y a un mal-être qui est relié à cette croyance-là, donc on sent qu'il y a un changement qui est nécessaire et c'est là que le thérapeute peut... Pointer du doigt l'endroit où on est biaisé dans notre pensée. et où on a tout intérêt à changer cette interprétation-là, qui nous fait tourner en rond, pour adopter d'autres comportements, d'autres vues sur la situation qui serviraient plus le propos d'une libération de cette émotion. Bon, je ne vais pas trop aller loin là-dedans, mais c'est juste pour vous montrer, nous, en tant qu'accompagnants, comment on peut aider. Dans le cas de la culpabilité, je vous ai donné plein de pistes le long de ce podcast, mais pour rappel, si on a une culpabilité qui prend source dans l'autopunition, l'autoflagellation, On va s'intéresser au pourquoi. Il y a ce mécanisme-là qui est mis en place de vouloir s'expier de certains péchés, vraiment comme si on était le porteur de la croix. Peut-être assez fort dit comme ça, mais vous avez compris l'idée. Si la culpabilité porte sur la sensation d'être inutile, on peut se demander pourquoi notre système de valeurs se pose sur l'idée qu'être actif, qu'être proactif, que de toujours être en action, ça a été valorisé chez nous. Pourquoi il y a ce mécanisme en place ? Est-ce qu'on a senti l'amour de l'autre quand on était utile ou quand on ramenait des bonnes notes ? Ça, ça va être vraiment la sensation d'être inutile, ça va être questionné sur quoi on repose notre valeur. On a aussi la culpabilité par rapport au fait de toujours être en surprotection des autres parce qu'on a peur de ne pas pouvoir assurer leur sécurité, assurer les ressources nécessaires pour nos proches et ça crée un besoin de contrôler. l'environnement et les proches de manière assez intense par exemple. Donc on va évidemment travailler sur le sentiment de sécurité et aussi faire en sorte que la personne repère ce qui est de réel danger, ce qui n'est pas des dangers immédiats ou ce qui est des fausses alertes aussi de notre système nerveux. Si la culpabilité vient de la sensation d'avoir dépassé les limites des autres ou de ses propres limites, c'est le bon point justement pour... communiquer sur nos valeurs, sur nos limites, sur les valeurs des autres, sur les limites des autres. Donc des belles conversations qui peuvent s'ouvrir. Si c'est une culpabilité aussi qui est reliée à l'idée de mal faire les choses, ça va être de travailler tout ce qui est droit à l'erreur. Le fait qu'on peut prendre sa place, s'autoriser à être maladroit, pas s'excuser d'être humain en fait tout simplement. d'avoir des fluctuations, d'avoir des aléas, d'avoir des choses qui fonctionnent, des choses qui fonctionnent moins, parce qu'on n'est pas des machines, a priori. Et encore, ça peut être une belle occasion aussi d'affirmer ses propres besoins. Oser, mon dieu, dire quand on a un besoin, quand on a quelque chose sur le cœur, et qu'il y a cette culpabilité qui arrive en se disant oh là là, mais qui suis-je pour exprimer mes besoins ? C'est fou comment on peut se minimiser parfois. Et bien là, la culpabilité va nous servir de travailler sur cette émotion-là, à justement être dans l'affirmation de nos propres besoins, et ne plus les cacher, ne plus les voir comme quelque chose dont on devrait, entre guillemets, soit avoir honte, ou soit minimiser ou passer sous silence. On ne devrait pas se sentir coupable de nous exprimer. Plein de pistes. Vraiment, c'est un peu du bric-à-brac, ce que je vous ai fait. Il faut toujours évidemment faire... au cas par cas, voir les situations et les mécanismes qui vous concernent. Dans tous les cas, comme toute émotion, elle peut être travaillée pour être mieux vécue, pour être comprise, pour être assimilée, acceptée et puis libérée. Dans le grand tableau des émotions, si on devait rattacher la culpabilité, je pense que ce serait une sous-émotion de la honte, un sentiment de honte, potentiellement prenant source dans une situation humiliante. Et pour travailler cette émotion, on va travailler sur l'estime de nous-mêmes. Moins on a d'estime de soi, plus on va se sentir coupable d'être et d'exister. Plus on va se sentir coupable de s'exprimer, de revendiquer. Et plus on va se sentir coupable d'être responsable d'eux, parce que forcément c'est de notre faute, vu qu'on a mal fait, vu qu'on a pas si... On voit que c'est hyper biaisé et que c'est pas du tout représentatif d'une réalité, ouch. Les torts ou les actions, les besoins des uns et des autres ne peuvent pas être que sur nos épaules, c'est impossible. Donc pourquoi c'est nous qui avons toute la responsabilité, qui nous donnons toute cette responsabilité ? Donc c'est de replacer l'autre dans ce qu'il est en tant qu'individu, avec ses propres besoins, ses propres émotions, ses propres mécanismes, et de ne pas tout faire nôtre, parce que c'est juste impossible déjà que tout nous appartienne. Et puis surtout c'est invivable de faire en sorte de porter tout. sur nos épaules. Donc la culpabilité est utile, encore une fois, comme toute émotion, mais à petite dose, c'est-à-dire la dose pour nous alerter sur un état, et à nous de voir si cet état est justifié ou non. Parfois on peut avoir une émotion qui remonte, cette émotion a le droit d'être là et d'être exprimée, mais est-ce qu'elle est justifiée ? Parfois ce n'est pas le cas. Elle est réelle parce qu'on la ressent, mais est-ce qu'elle fait vraiment sens, ou est-ce qu'elle est issue d'un mécanisme installé ? qui s'emballe dès qu'une perception est similaire au mécanisme qui est installé en nous. J'aimerais finir cet épisode aussi pour la culpabilité qu'on ressent, qui est justifiée. On a fait quelque chose qu'il ne fallait pas faire. On a fait quelque chose qui a dépassé nos limites, nos valeurs ou celles des autres. Et pour lesquelles on se sent coupable. Évidemment, je ne l'ai pas encore abordé, mais il y a cette notion de pardon qui est évidente. De voir comment on peut se donner ce pardon tout en validant ce qui a été fait. Et en essayant, avec nos outils, nos ressources, d'apporter à l'autre ou d'apporter à soi ce qui a manqué ou ce qui n'a pas été correct, mais c'est aussi, une fois qu'on essaye de faire ce que l'on peut, d'amener ce pardon à soi. Ça, ça peut être un autre sujet d'épisode, la notion de pardon. Mais évidemment, la notion de culpabilité est reliée à la notion de pardon quand la culpabilité est justifiée. Et quand elle nous ronge tout simplement, et comme toute émotion, on ne devrait pas être rongé par une émotion, et il y a des moyens et des outils pour s'en libérer. Voilà. J'espère que cet épisode vous a plu, que ce n'était pas trop fastidieux. J'ai déroulé ma pensée, donc encore une fois, brouillon, brouillon. Mais vous m'aviez dit que ça ne vous dérangeait pas que ce soit brouillon, donc je ne me sens pas coupable. Mais cet épisode est quand même bien assez long, donc je vous laisse là-dessus. Je vous remercie de vos écoutes et je vous dis à tout bientôt. C'était Anne-Barre de Manipura.

  • Speaker #1

    À l'épisode prochain. Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Merci. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manitoura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine et surtout, que les biens se montent bien.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation du thème de la culpabilité

    00:07

  • Compréhension de la culpabilité et ses implications

    01:03

  • Exploration des mécanismes de la culpabilité

    02:24

  • Différenciation entre culpabilité et auto-flagellation

    03:08

  • Questions à se poser pour mieux gérer la culpabilité

    05:36

  • Culpabilité et limites personnelles

    06:41

  • Incohérences et croyances liées à la culpabilité

    07:34

  • Pistes pour comprendre et travailler sur la culpabilité

    19:17

  • Conclusion et importance du pardon

    39:50

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