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MANIPURA - Spiritualité & Énergétique

193. Série système nerveux : naviguer entre ses états internes

193. Série système nerveux : naviguer entre ses états internes

42min |29/04/2025|

363

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42min |29/04/2025|

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Description

Tu te sens parfois envahi·e par tes émotions, sans réussir à comprendre ce qui se passe ?
Tu as l’impression de passer d’un état de calme à une tension soudaine… ou de ne plus ressentir grand-chose du tout ?
Et si ton système nerveux t’envoyait des messages que tu n’as juste pas encore appris à décoder ?


Dans cet épisode, on explore ensemble les profondeurs de notre système nerveux autonome, cet allié souvent méconnu qui influence nos états intérieurs, notre rapport au monde… et notre bien-être global.

On part à la rencontre du nerf vague — ce grand voyageur qui relie notre cerveau au corps et qui façonne, à chaque instant, notre capacité à nous sentir en sécurité, en lien, ou au contraire en mode survie.


🌀 On découvre :

  • les deux voies du nerf vague (ventrale et dorsale), leurs effets dans notre quotidien,

  • comment on navigue naturellement entre différents états — et pourquoi c’est normal,

  • des clés de compréhension pour mieux écouter notre corps,

  • des pratiques simples pour revenir à l’équilibre et cultiver plus de régulation.


🌿 C’est une invitation à t’ancrer dans la curiosité, à observer ce qui se passe en toi sans jugement, à faire de ton système nerveux un guide plutôt qu’un saboteur.


Parce qu’en apprenant à l’écouter, on se reconnecte doucement à soi… à sa présence… et à ce qui compte vraiment.


🎧 Prends un moment pour toi, installe-toi confortablement, et viens explorer avec nous ce qui vit à l’intérieur.


**********************************************


⭐️ TOUS LES LIENS UTILES MANIPURA : https://linktr.ee/amba.manipura  


⭐️ Retrouvez-moi sur Instagram : @amba.manipura 


✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir, en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers, vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue, et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. À travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomucie, mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre sexualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Manipura. Je suis ravie, ravie de vous retrouver pour cette reprise après mes trois semaines de pseudo-vacances parce que je n'arrête jamais vraiment trois semaines. Mais en tout cas, le podcast s'est un petit peu arrêté et je reprends tranquillement notre routine, notre rythme d'épisodes hebdomadaires. J'espère que je ne vous ai pas trop manqué, je pense que non, après près de 200 épisodes, je ne pense pas que je vous ai manqué. D'ailleurs, petite question, ce serait cool, non, qu'on fasse un épisode spécial pour le 200e épisode du podcast, je ne sais pas ce que vous en pensez. Je me souviens que pour le 100e épisode, j'avais réuni des abonnés pour qu'on fasse une petite table ronde. Ce serait cool de le refaire ça, non ? Ça vous dit ou pas ? Bref, je vais mettre ça en place. Dites-moi si ça vous dit dans les commentaires liés à l'épisode. Aujourd'hui, on a beaucoup de choses à voir. Comme à notre habitude, on va continuer notre série sur le système nerveux. Maintenant que je suis rentrée, que je suis en face de mon micro et que j'ai toutes les conditions pour vous enregistrer cet épisode, on continue notre série. Pour rappel, et je vous encourage vraiment à aller écouter les épisodes de la série si ce n'est pas encore le cas parce que Tous suit un ordre logique comme toutes les séries du podcast. On a vu en premier temps un épisode, le 182, sur pourquoi l'anxiété monte et on a spoté, on a pointé l'origine du trouble panique pour comprendre un petit peu qu'est-ce qui se cache derrière le trouble panique et les attaques de panique, etc. Dans l'épisode 184, on a continué avec un épisode de solution justement face aux attaques de panique, des techniques concrètes pour s'en sortir après les avoir comprises. Ensuite, avec l'épisode 186, on a eu Célia Caruso qui est venue pour nous parler de la régulation du système nerveux, notamment à travers le breathwork. Ensuite, avec l'épisode 189, on a fait ami-ami avec ce système nerveux. Je suis allée encore plus loin pour vous dans la compréhension de qui il est, pour que vous puissiez comprendre ses fonctionnements, hors du trouble panique, vraiment juste le système nerveux au global, et que vous puissiez comprendre les différents états qui vous traversent et devenir meilleur. potes avec votre système nerveux. Donc aujourd'hui, on va voir le cinquième épisode de cette série qui officiellement, je vous le dis maintenant, en comptera six, donc on est sur l'avant-dernier épisode de cette série système nerveux, qui était vraiment importante pour moi, parce qu'encore une fois, comme je vous l'ai dit, c'est une compréhension qui m'a vachement aidée en 2024, donc j'espère très honnêtement que ça vous a permis une grande et belle introduction à tout cet univers du système nerveux et ça vous aura donné envie d'aller un petit peu plus loin. Mais on n'est pas fini du coup. Avec ce cinquième épisode aujourd'hui, on va pratiquer à travers les trois différents états du système nerveux dont je vous ai parlé dans l'épisode précédent de la série. On va aller naviguer entre ces trois états pour justement pouvoir se familiariser avec eux à travers quelques petites techniques que je vais vous donner. Et on va aussi apprendre à travailler avec ce nerf vague, ce fameux nerf vague dont vous avez peut-être vaguement entendu parler, mais aujourd'hui on va le mettre au... au cœur de ce podcast, pour qu'au-delà d'être meilleur pote avec vos systèmes nerveux, vous devenez aussi son meilleur pote de régulation, tant qu'à faire. On va voir tout ça aujourd'hui. Comme d'habitude, avant de nous lancer, je vous lis un commentaire, un retour qui m'a été laissé par Nicolas Akedi. Cartomancy complète, retour très positif avec beaucoup de bienveillance et d'honnêteté. Sa voix est douce, elle est ponctuelle et disponible. S'il y a des questions, merci infiniment. Merci Nicolas, ça me fait rire parce qu'en commentaire j'ai mis la ponctualité, c'était clairement un coup de chance parce que vraiment, s'il y a bien une qualité que je n'ai pas, c'est celle-ci. Donc bon, écoutez. Merci beaucoup Nicolas et si comme Nicolas vous voulez me laisser un petit avis, n'hésitez pas à le faire en commentaire sur votre plateforme d'écoute ou alors directement en venant me voir sur Instagram, c'est en bas.manipoura. Trêve de blabla, on est parti parce que l'épisode du jour va encore être très long. Je vous propose d'aller au cœur du sujet, on va aller explorer le nerf vague. Le nerf vague, c'est notre pilier, le pilier de notre équilibre intérieur. C'est pas qu'un nerf en soi, c'est un faisceau de fibres qui va s'étendre du tronc cérébral à l'ensemble du corps et qui va relier pas mal d'organes. Et il va bien illustrer ce nerf vague, le parcours, des connexions entre notre corps et notre cerveau. On va s'intéresser à lui parce que forcément si on va réguler le corps, on va aussi permettre de réguler un petit peu toutes les pensées, l'anxiété, etc. qui moulinent dans le cerveau. Et à l'inversement, on peut utiliser aussi la régulation dans notre pensée pour calmer un petit peu le corps. Donc on a vraiment cette communication qui est possible grâce au nerf vague et c'est pour ça qu'on va s'intéresser particulièrement à celui-ci. Donc ce qu'il faut savoir, c'est que ce nerf vague Merci. 80% des informations qu'ils véhiculent vont du corps au cerveau et 20% du coût restant vont du cerveau au corps. Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Ça veut dire que dès qu'on est connecté au corps, on va pouvoir influer, comme je vous l'ai dit, sur le cerveau, sur nos pensées, etc. Et ça montre que rien que par la connexion au corps et la régulation, notamment par la respiration par exemple, on peut créer une communication interne entre corps et cerveau pour nous réguler tranquillement. Ce nerf vague Il est constitué, on va dire, de deux grandes branches qui vont chacun avoir une partie du corps en particulier. Et ça va vous rappeler ce qu'on a vu dans l'épisode précédent. Donc pour rappel, juste dans l'épisode précédent, on a vu qu'il y avait trois grands états. On a l'état vagal ventral, qui est un état, on va dire, de régulation, si on peut résumer. Des co-animités, d'apaisement et de connexion à l'autre. On a envie de connecter au monde, aux autres, on est bien. L'état de vagal dorsal, on est plus sur un état d'effondrement, d'apathie, et on avait aussi l'état sympathique, on est dans quelque chose de très actif, qui va nous mettre certes en action, mais peut créer de la colère, une sorte de mise en combat, de lutte, une énergie dans ce style. Je ne reviens pas là-dessus, ça a été le propre du dernier épisode. Le nerf vagal. qui nous intéresse, on a le nerf vagal dorsal, il se divise en deux. On a le nerf vagal dorsal qui forcément du coup va parler à ce fameux mode du système nerveux en vagal dorsal, qui est du coup, nerf vague dorsal, la voie de repli, la voie de survie dont je vous ai parlé. Ce côté où on est engourdi, on est absent, on est déconnecté, qui peut aussi nous donner cette impression d'avoir envie de disparaître de sur la réalité, cette impression d'apathie. Donc pour le situer, pour vous donner une idée, on va situer cette partie plutôt sous le diaphragme. C'est un état qui est important pour la digestion et pour le repos parce qu'il va permettre vraiment d'agir sur ses zones digestives. Mais quand il est dans son mode survie, il va nous plonger dans ce fameux état de fermeture. Ça c'est important ce que je vous dis là parce que souvent on se dit ah bah vagale dorsale c'est le mode apathique, on n'en veut pas etc. Ou alors, le mode sympathique, c'est le mode combat, on n'en veut pas, etc. Mais chaque mode du système nerveux a un rôle positif. C'est-à-dire que dans notre dorsale, on a certes ce côté apathie, survie, complètement déconnecté, absent. Mais au final, cette voie du système nerveux, enfin le nervague dorsal, il aide à tout ce qui est digestion, repos, etc. Donc, il faut vraiment aussi voir ces modes-là pour ce qu'ils apportent. Et si vous vous souvenez du premier épisode où je vous parlais des différents modes de réaction de notre système nerveux en cas de danger, on a vu que le système sympathique, donc ce système qui est hyper en action, en lutte, etc., au final, c'est lui qui va nous aider aussi en cas de danger, ou alors quand on fait du sport, tout simplement, à activer le corps, activer les muscles, nous mettre dans des conditions qui permettent de bien fonctionner. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas... en diaboliser un ou l'autre, ils vont tous, ces états du système nerveux, nous aider sur différents plans parce qu'ils ont tous une utilité, évidemment. Pour reprendre ce que je disais, notre nerf vague dorsal, certes, il va gérer la voie du repli et de la survie, mais il a aussi ce rôle de digestion et de repos. Après, on a du coup la deuxième option de ce nerf vague, le deuxième côté, ça va être le nerf vague ventral. Et là, on l'a vu, c'est la voie de la connexion, de l'équilibre, qui, elle, est située plutôt au-dessus du diaphragme et qui va nous aider à nous ancrer dans la sécurité, dans la relation au monde. Ça va notamment, là où le vague dorsal aide plutôt aux sphères digestives sous l'abdomen, le vagal ventral va plus aider au niveau du système cardiaque. Et du coup, si on relie ça en énergétique, on a toute la connexion au cœur, la connexion qui se situe dans la poitrine et qui nous aide à nous lier aux autres. à soi, à la nature et ou à la spiritualité. Donc je vous invite peut-être maintenant qu'on a fait un petit topo de snare vague à expérimenter. On va avoir quelques petites expérimentations dans ce podcast. Donc si vous êtes en voiture ou autre, mettez ça peut-être pour plus tard, évidemment. Petit exercice simple pour vous relier à votre snare vague déjà, pour commencer, ok ? Vous allez poser une main sur la base de votre cou et l'autre sur votre abdomen. Et vous allez... visualiser dans cet état, déjà placer votre respiration, essayer de la rendre un petit peu plus profonde sans forcer quelque chose de très naturel et déjà je trouve ça bien de pouvoir vous connecter à votre rythme savoir quel est l'état du rythme de votre respiration là maintenant, est-ce que C'est plutôt saccadé, plutôt rapide, au contraire assez lent, assez ample, sans chercher à moduler, juste observation de votre état, de votre rythme, de ce qu'il est en l'instant. Et en vous centrant sur ces zones où sont posées vos pommes de main, base du cou et abdomen. Je vous invite à visualiser et ou ressentir le mouvement, l'énergie qui circule de haut en bas et de bas en haut. De sentir l'énergie qui circule du haut, cerveau, tête, jusque ce bas, abdomen, etc. Mouvement inverse de l'abdomen jusqu'en haut. Et dans cet état, j'ai vous demandé de vous connecter. à votre état ventral, c'est-à-dire cet état où vous vous sentez fondamentalement bien, vous pouvez visualiser ou penser à ces moments où, par exemple, vous aviez envie de connecter avec les autres, il y a vraiment cet élan de connexion, de partage, juste vous êtes bien, vous êtes apaisé, vous vous sentez en sécurité. Donc visualisez cet état. Et voyez un petit peu comment ça se place dans le corps. Qu'est-ce qui se passe concrètement ? Est-ce qu'il y a une sensation en particulier ? Un mot peut-être qui vous vient, une image en particulier ? Parce que ventral, dorsal, sympathique, ça peut être des termes qui peut-être vous parlent pas trop ou n'aident pas trop à vous situer. Je vous invite à... nommer cet état ventral d'ouverture, de connexion, d'ancrage. Je vous donne mon exemple, par exemple, moi c'est mon état d'ouverture, je l'appelle comme ça. Je sens qu'il y a un pétiment dans mon corps, et du coup c'est mon état d'ouverture. Je vous invite à choisir le mot qui vous convient, la nomination qui vous convient. N'hésitez pas à mettre pause à chaque moment de ce podcast quand vous ressentez le besoin. On va à présent, si vous le voulez bien, se connecter, tout en gardant cet état de pleine conscience de votre respiration, de votre souffle, à votre mode sympathique. pensez à un moment où vous êtes particulièrement mis en action, où vous devez aller de l'avant, y mettre du vôtre, être dans un état de mobilisation totale. Pareillement, qu'est-ce qui se passe dans le corps quand vous pensez à cet état ? Qu'est-ce qui vous vient ? Quels sont les maux peut-être qui arrivent ? Pareillement, est-ce que vous pouvez nommer cet état sympathique pour lui donner un autre nom peut-être que système sympathique ? Je vous invite à mettre pause. Je vous donne mon exemple. Moi, c'est un état dans lequel j'ai tendance à être extrêmement indépendante et un peu fière. Du coup, je l'ai associé à la dureté et de la froideur. Mais encore une fois, c'est un état qui nous permet de nous mobiliser. Donc, pourquoi pas aussi l'appeler un état de mobilisation, par exemple. Je vous invite à voir un petit peu comment vous voulez voir ça. On passe maintenant à, toujours en restant dans les sensations de votre corps, vous connecter à l'état dorsal. Donc cet état où vous vous êtes senti peut-être sans énergie, sans envie de connecter avec les autres. Un peu reclus, un peu en repli, déconnecté. Et voir quelles images et comment ça s'installe dans votre corps. Quelle sensation s'invite quand vous appelez cet état ? Peut-être un mot du coup pour le nommer, je vous invite à mettre pause à chaque moment si vous le souhaitez. Moi par exemple, c'est un état que j'ai beaucoup associé à la déconnexion forcément, donc pour moi c'est mon état de déconnexion d'apathie. Donc là, on a nommé un peu ces trois états selon votre cartographie à vous. Je vous invite à bien respirer dans votre corps et à revenir au présent avec moi. Voilà, super. De venir à votre souffle, à peut-être bouger un petit peu pour vous remettre en mouvement, à reprendre un petit souffle d'évacuation. Bravo à vous pour cette première exploration dans ces états. exploration pour vous permettre d'encore plus mieux les connaître et de les faire, enfin ils sont déjà vôtres, mais de pouvoir les identifier avec plus de facilité. Maintenant qu'on les a nommés, je vous propose qu'on aille comprendre un petit peu l'enchevêtrement ou plutôt l'enchaînement de ces états. On en a un petit peu parlé dans l'épisode précédent. Et ce qu'il faut comprendre, et on y reviendra à ça, c'est qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états. Le but dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de rester dans un état ad vita aeternam et à chaque fois qu'on quitte l'état ventral, par exemple de connexion, d'ouverture, etc., d'équilibre, ce n'est pas l'idée que si on quitte cet état, on est forcément dans la dysrégulation. Il faut comprendre qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états parce que comme j'ai pu vous le dire, chaque état a une utilité propre qui nous est essentielle dans notre survie, dans notre vie, etc. Et ce qu'on entend dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de tout le temps vouloir être dans le vagal ventral. dans ce mode d'équilibre et de connexion, c'est plutôt d'apprendre à s'ancrer dans la sécurité de chacun des états. De pouvoir être en sécurité, certes dans mon ventral, mais aussi dans mon dorsal, mais aussi dans mon sympathique. De pouvoir aussi identifier dans quel état vous êtes au moment où vous y êtes. Ça, c'est tout ce qui a aidé le podcast, en tout cas j'espère. De pouvoir identifier, ok, dans quel état je suis actuellement. Et comment je peux m'ancrer dans cet état, l'utiliser à bon escient, me réguler dans cet état-là ? La clé de la régulation du système nerveux, c'est la flexibilité. Que ce soit quand je suis dans un état ou pour passer d'un état à un autre. Ça, on en a un petit peu parlé aussi dans l'épisode précédent, je crois. Mais pour sortir de l'effondrement du vagal dorsal, ça va être bien de s'activer sur le système sympathique. Si je suis en apathie et que je suis vraiment dans un mode où tout m'est difficile en termes de mouvement, Pourquoi pas ramener des micro-mouvements, ramener de l'action dans les muscles, etc. Si je me sens apathique, pourquoi pas faire le ménage ? Moi je sais que c'est un truc qui fonctionne très bien pour moi par exemple. Des petits mouvements du corps, des échanges de regards avec les uns et les autres pour reconnecter avec son environnement et ou son corps. Ça peut être ça déjà. Et quand on est dans le système sympathique, dans ce côté de mobilisation, d'apprendre avec la respiration à revenir dans un état d'équanimité par exemple. A retenir, la régulation du système nerveux, c'est surtout une idée de flexibilité entre les états. Ça passe par reconnaître dans quel état on est et quel état pourrait nous aider à nous réguler. Alors je vous invite à réfléchir à votre journée, à réfléchir justement à quels états vous avez traversé dans cette journée. Est-ce qu'il y a eu un moment de calme, un moment de connexion dans cette journée ? Est-ce qu'il y a eu un moment, une montée de tension, une montée de stress ? Et à ce qu'à un moment, il y a eu une phase de fatigue ou une phase où vous êtes un peu plus en repli sur vous-même. Ça peut aller assez vite, par exemple, vous avez un rendez-vous quelque part, vous allez dîner avec un groupe de personnes. Et bien, peut-être que vous êtes vachement excité au fait de connecter avec plein de monde. Ça, ça va être votre vagale ventrale. Sur le chemin, vous êtes en retard, vous avez dû courir de ouf et vous êtes presque arrivé en retard. Du coup, ça vous a vachement activé, vous étiez en mode sympathique pour arriver à l'heure et vous vous êtes mis un bon coup de stress parce que vous vous êtes dit, oulala, il ne faut vraiment pas que je rate les transports, sinon je vais être en retard, sinon ça ne va pas être possible, sinon... Voilà. Et quand vous arrivez, peut-être que vous avez cette phase un petit peu de repli parce qu'en fait, il y a beaucoup de monde, ça vous intimide et du coup, vous n'osez pas trop aller vers les gens. Alors, certes, ça peut être de la timidité, mais il y a vraiment ce côté où... Oh là là, je ne vais pas y arriver, je ne vais pas pouvoir connecter avec les gens, je ne sais pas trop comment faire, du coup je préfère rester dans mon coin et ne plus rien faire. Ça peut être un petit vagal dorsal, vous voyez ce que je veux dire ? Donc essayez de voir. Quels états vous avez traversés aujourd'hui et comment vous pouvez les identifier sous le regard de votre système nerveux ? Et rappelez-vous que ce n'est pas un problème de ressentir ces états, au contraire, ils font vraiment partie de la vie quotidienne. Ce qui va compter, c'est de pouvoir les observer et de revenir à un état d'équilibre ou d'équanimité, ou en tout cas de pouvoir vous sentir en sécurité à travers ces états. Au-delà de toutes ces compréhensions, ce qui va être important, c'est aussi la compassion envers vous-même. Quand vous êtes dans ces états de fuite, de survie, d'effondrement, etc., parce que souvent quand on est dans ces états, on va directement essayer de se rattraper pour ne pas y plonger. Typiquement, on va avoir ce genre de réaction de « Oh mon dieu, il ne faut pas que je rentre là-dedans, il faut que je m'en sorte, il faut que je sois mieux, il faut que j'aille mieux, il faut que... » Et du coup, on crée un état d'affolement qui va en plus du coup aggraver l'état de stress ou l'état nerveux dans lequel on est. C'est hyper important d'être juste dans l'acceptation de l'état actuel pour pouvoir travailler avec lui et non pas chercher à le confronter ou à le fuir directement. Souvent, on est dans un état de détresse en fait, c'est ça qui se passe, c'est qu'on est dans un état de détresse parce qu'on vit un état qui est foncièrement pas agréable. On va directement être dans une logique d'autocritique, de se dire « oh là là, j'arrive pas à me remettre en sécurité en moi-même, oh là là, je m'affole pour rien, oh là là, voilà » . Et ça évidemment, ça rajoute une couche, ça va pas aider. Donc ce qui peut aider dans ces moments-là pour le coup, quand vous êtes dans ces phases de détresse, c'est de se rappeler de trois choses. La première c'est que je suis en train de vivre un état de souffrance, je suis en train de vivre un moment de souffrance, je vais pas essayer de le nier, de le dégager, de pas le vivre pour ce qu'il est. C'est un moment de souffrance, pas agréable certes, mais voilà, c'est là. Deuxième chose c'est que cette souffrance fait partie de la vie et fait partie d'un système... qui shift, qui change. Donc je la notifie, mais je sais que ça fait partie de quelque chose de beaucoup plus global et que ça ne me définit pas de manière générale, mais juste à l'instant T là maintenant, parce que souvent ce qui se passe, c'est que quand on est dans un état de détresse, on a tendance à se dire que ça va toujours être comme ça ou que qu'importe ce qu'on fait, on n'arrive toujours pas à sortir de ces états, etc. C'est vraiment de se dire que ça fait partie d'une boucle, d'un cycle nerveux et que chaque jour qu'il se lève, Vous êtes en train de shifter entre les états, donc même quand vous êtes dans un état de détresse, vous pouvez apprendre à le vivre pour shifter après dans le prochain état. Shifter, c'est changer quoi. Donc comment apporter plus de compassion pour vous dans ces moments-là, parce que déjà vous les vivez, c'est déjà bien, c'est déjà assez. Vous vous accompagnez dans le vécu de ça et de ne pas avoir peur de le vivre. Alors je sais encore une fois que ce n'est pas agréable quand on est dans ces moments de détresse, mais il ne faut pas aller chercher la régulation pour fuir cet état. C'est-à-dire qu'il faut vraiment le vivre, y respirer, pour vous éduquer et éduquer votre corps, votre neuroception. En fait, il faut vous dire que c'est comme si vous aviez un système d'alarme qui sonne d'un coup, ok ? Peut-être que votre premier réflexe, ça va être de vous boucher les oreilles, de chanter très fort, de faire genre vous ne l'entendez pas. Spoiler alert, ça va créer encore plus de bruit, ça va créer encore plus une mise en tension et ça ne va pas éteindre l'alarme pour autant. Ce qui va par contre aider, c'est de notifier l'alarme, comprendre pourquoi elle s'est enclenchée. parfois elle s'enclenche à tort, c'est vrai, et bien de comprendre qu'est-ce qui a pu amener ce déclenchement-là, d'y respirer, et c'est comme ça que vous allez emmener, vous allez créer ces routes de régulation au fur et à mesure. En clair, se rappeler que voilà, quand on est dans ces états de détresse, c'est le système nerveux qui est en réaction de survie. Se rappeler que tout le monde traverse des moments de protection et de fermeture, et parfois on le traverse très rapidement, dans une seule et même journée, plusieurs états de ce genre, avec plus ou moins d'intensité. Se dire, ok, dans cet état, comment je peux ramener un petit peu d'énergie vagale ? C'est-à-dire, comment je peux respirer, réguler un petit peu mon rythme, même en vivant cet état pas agréable ? Si vous avez eu un moment de tension ou de découragement dans la journée, je vous invite à vous y reconnecter. De vous reconnecter à la sensation que ça a pu créer dans le corps et de respirer avec cette sensation-là. Il y a quelque chose qui est hyper important, c'est que plus vous allez fuir vos états, moins vous allez réussir à les réguler. Parce que, moi, vous regardez dans la direction de ce qui appelle. En plus, parce que ça vous fait peur, vous allez vous affoler encore plus rapidement quand ils arrivent. Alors que si vous y faites face petit à petit, à votre rythme, ça ne sert à rien d'aller traiter tout d'un coup. Mais à une nouvelle fois, ça vous éduque à traiter les informations de votre système nerveux au moment où elles apparaissent, d'éviter l'accumulation et ou la crainte que tout arrive d'un coup, et ou être surpris par des trucs qui reviennent. que vous avez un petit peu laissé sous le tapis et qui reviennent vous dire coucou un matin. Je vais vous donner quelques petits tips, évidemment quelques voies de compréhension, d'exploration en tout cas, pour être dans cette écoute active. Et pour ça, on peut avoir deux portes d'entrée. Selon la situation, selon vous, etc., il y a une porte d'entrée qui sera peut-être plus facile que l'autre à certains moments. Donc vous pouvez tester les deux et voir, sur le moment en tout cas, laquelle est la plus aisée pour vous. La première porte d'entrée, c'est de se centrer sur son environnement. Quand on n'a pas encore trop l'habitude de questionner notre corps et d'aller voir ce qui se passe dans notre corps ou que ce n'est pas très familier, l'environnement, ce que je peux observer autour de moi, ça aide déjà à créer cette écoute active, cet ancrage dans ce qui se passe en vous et comment votre système nerveux réagit par rapport à justement les stimulés extérieurs. Alors pour cette écoute de l'extérieur vers l'intérieur, quand ce sera le moment propice, quand vous sentez que vous avez envie d'être dans cette écoute active, je vous invite à déjà, dans la pièce où vous êtes ou autre, vous demander où est-ce que je suis. Comment je me situe dans le temps et l'espace ? Où est-ce que je suis ? Quelle est la date ? Quelle est l'heure ? Quel est le moment de la journée ? Pour avoir cet ancrage spatio-temporel, pour bien vous ramener là, dans le présent, dans ce moment. Une fois que cet ancrage spatio-temporel est fait, pour ça je vous invite vraiment à regarder autour de vous, à agréer cet ancrage visuel, peut-être olfactif. dans le toucher aussi si vous êtes assis par exemple sur votre fauteuil, etc. Donc de prendre ce temps d'un ancrage spatio-temporel, de regarder le ciel par la fenêtre pour savoir le moment de la journée, etc. Une fois que c'est fait, vous pouvez vous demander qu'est-ce qui se passe autour de moi. Donc d'observer, d'écouter, qu'est-ce qui se passe autour, qu'est-ce qui ponctue mon environnement. Ensuite c'est de se demander qui est là, parce qu'il y a des personnes, des gens qui gravitent autour, quels sont les états, etc. Juste prendre conscience de cet environnement encore une fois, mais surtout de comment il interagit avec nous. Et on peut se demander vis-à-vis de cet environnement, qu'est-ce que je fais ? Quelle est ma posture là maintenant ? Et de ce fait se demander quel état est activé en moi là, dans quel état du système nerveux je me trouve ? Toutes ces questions-là, où est-ce que je suis, qu'est-ce qui se passe autour, qui est là, qu'est-ce que je fais et quel état est activé, ça permet de notifier justement tout au moment de la journée comment votre système nerveux réagit avec tel ou tel stimuli. Et ça va vous aider à développer une conscience de vos réactions intérieures. Parce que souvent, je ne sais pas, vous êtes dans une situation et soudainement vous avez votre cœur qui s'affole, vous ne savez pas pourquoi. et bien certainement et à juste titre vous étiez pas forcément concentré par tout ce que votre neuroception, elle, elle a capté inconsciemment. Peut-être que mon cœur, il s'est mis à battre parce que la personne en face, elle a posé une question au groupe qui est très sensible pour moi. Elle ne me l'a pas posée directement, mais rien que le fait que je l'ai entendue, eh bien, j'ai ma neuroception qui s'affole. Par exemple, vous voyez, donc, il y a plein de choses dans nos journées qui, notre système nerveux, rythme nos réactions très inconscientes. Et simplement de ramener de la conscience là-dessus pour se dire, ok, les états qui me traversent, Les réactions que je ressens, les réactions de mon corps, elles font sens selon ma neuroception, elles font sens selon les différents modes de mon système nerveux de ramener de la conscience là-dessus. Plus vous allez avoir conscience de ce qui vous traverse, plus quand il y aura quelque chose d'inconfortable, vous pourrez le notifier à temps et vous en occuper directement pour ne pas vous laisser envahir par la sensation et juste aussi pour ramener beaucoup de douceur et de compréhension vis-à-vis de toutes ces fluctuations, ces émotions qui traversent le corps. C'est vraiment ça, c'est cette écoute active. Donc là, on est parti de l'extérieur vers l'intérieur, mais aussi on peut faire le contraire, de l'intérieur vers l'extérieur. Dans ce cas-là, on va plutôt se centrer sur le corps et se demander, ok, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Où est-ce que l'énergie se place-t-elle globalement ? Ou est-ce qu'il y a vraiment un endroit en particulier ? Est-ce que justement il y a des endroits où elle ne circule pas l'énergie ? Est-ce que je me sens plutôt remplie ou plutôt vide ? Comment je me sens vis-à-vis de cette énergie ? Est-ce que c'est un état de tension, un état de relâchement ? Et se demander aussi quel état est activé à ce moment-là, vis-à-vis de toutes ces sensations. Donc ça, c'est des questions aussi. Qu'est-ce que je ressens ? L'énergie, comment elle se place ? Où est-ce qu'elle circule ? Où est-ce qu'elle ne circule pas ? Qui va nous permettre d'avoir cette vision de notre corps et de focaliser notre attention sur nous. sensations internes pour mieux nous connecter à nos états autonomes. Donc voilà comment développer un petit peu votre écoute de vous-même. Et surtout ça va vous permettre de notifier que vous êtes vraiment jamais coincé constamment dans un état, qu'il y a toujours des changements. Donc dès que vous avez peur de rester coincé dans un état, dites-vous qu'en fait, ça fluctue, ça bouge. Et plus vous avez conscience de ces mouvements-là, plus vous allez justement les repérer et être moins enclin à avoir peur de rester dans un état de détresse. Alors, c'est très bien tout ça. Maintenant, j'ai envie quand même qu'on puisse pratiquer ensemble pour créer une réelle cartographie entre vous et votre système nerveux, pour apprendre encore plus à le connaître et à vous familiariser avec lui, si ça vous va. Je vous invite à prendre cette partie de podcast quand vous êtes dans des conditions qui le permettent, c'est-à-dire peut-être pas en voiture, encore une fois, ou... Voilà, dans des conditions qui sont favorables. Et on va créer, on va apprendre, vous allez apprendre quel est votre paysage, le paysage de votre système nerveux à travers les différents états qu'on a explorés. Je vous propose vraiment de vous mettre en condition. Et on va, avant toute chose, aller explorer votre état de régulation ventrale, donc vraiment cet endroit dans le corps où vous sentez cette énergie de régulation. Je vous invite à vous connecter à un moment, à un souvenir, un moment où vous vous êtes senti en sécurité, en pleine connexion. Ce moment où vous vous êtes senti placé dans cet état de régulation du ventral. Du coup, à quoi ça ressemble ? Quel est l'environnement autour ? Quelles sont les couleurs ? Quels sont les ressentis qui accompagnent cet environnement-là ? Et prenez le temps de documenter, de poser, de refléter sur cet environnement, de le décrire le plus détaillé possible, pour vous faire une imagerie mentale de ce paysage de régulation. Je vous donne mon exemple, parce que ça fonctionne toujours assez bien de donner des exemples. Pour moi, mon paysage ventral, mon paysage de régulation, c'est... alors il y en a plusieurs, c'est quand je me sens connectée, quand je chante des mantras. Ça va être la plage à la Réunion la nuit. Ça va être quand je suis sur mon balcon en train de boire une tisane avec mon chat sur mes genoux. Enfin voilà, ça ce sont mes paysages de régulation. Alors quels sont les vôtres ? Quel est le vôtre ? Une fois cette exploration accomplie, on va continuer à dessiner les paysages de votre régulation, de votre système nerveux, en allant voir la régulation de votre... C'est-à-dire cet état dorsal qu'on a vu, qui est un état un peu plus léthargique, apathique, etc. À quoi il ressemble quand il est régulé cet état ? Peut-être que c'est un petit peu flou pour vous, donc je vous donne le mien. Par exemple, mon paysage régulé dans cet état dorsal, c'est quand je suis en relaxation shavasana, en yoga, ou quand je suis dans cet état de relâchement total, sans forcément d'action de ma part. Donc quel est cet état où vous êtes dans ce dorsal, où il y a moins de mouvements ou pas de mouvements ? où c'est calme, où vous n'êtes pas forcément en connexion avec quelque chose en particulier, mais vous êtes là, à quoi ressemble ce régulier du dorsal ? Je vous invite à mettre pause et à prendre ce petit exercice. Quel est l'état régulier de mon vagal dorsal ? Peut-être d'ailleurs que vous avez d'autres noms maintenant pour tous ces états. Et enfin, on va voir le paysage régulier de l'état sympathique. Donc ce moment où vous êtes très actif, où ça bouge beaucoup. Mais vous n'êtes pas forcément dans une lutte, c'est plutôt cet aspect où vous vous sentez sécurisé dans le mouvement, où vous sentez que ce mouvement vous apporte un ancrage finalement et vous vous sentez pleinement dans la vie, mais ça bouge beaucoup. Par exemple, le mien, de paysage régulé de ce système sympathique, c'est quand je travaillais dans les camions. Clairement, j'étais en mouvement, j'étais bien, je me sentais hyper active, mais ce n'était pas une dérégulation du tout. je sentais que c'était un bon... stress ou une bonne motivation, une énergie très revigorante qui me mettait en mouvement. Je vous invite à réfléchir. Quel est pour vous ce paysage régulé dans le sympathique ? À quel moment ce système sympathique se met en route dans un contexte où Ça vous fait foncièrement du bien d'être dans ce mouvement-là. Une fois qu'on a établi vos paysages régulés, c'est important comme exercice pour vous montrer que tous les états peuvent être régulés en tant que tels. Le but, ce n'est pas toujours d'aller voir le ventral, d'aller toujours dans cette connexion, cette ouverture, parce que parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté actif, parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté relâchement. Essayez de voir que... tous ces états ont leur régulation. Je vous invite à garder ça en tête, garder ça dans un coin de votre corps, de votre esprit aussi. On va voir maintenant les paysages de survie de ces états, c'est-à-dire ces paysages où pour le coup, là où dans les paysages réguliers on était sur quelque chose qui n'était pas réactif, là dans les paysages de survie, on est clairement dans un système nerveux qui se met en réaction par rapport à quelque chose. mais dans un mode de survie. N'hésitez pas à vous faire un point d'ancrage dans votre paysage régulé du ventral, le tout premier qu'on a vu, avant d'aller explorer ce qu'on va voir là maintenant. Peut-être que ça peut vous aider à justement garder bien un pied dans cette énergie sécure, sécuritaire, ancrée, avant d'aller explorer des paysages qui sont peut-être un peu plus mouvementés. Vous pouvez matérialiser même cet ancrage. par exemple pour moi qui adore la mer la nuit. Mon petit objet ou mon petit élément qui peut me permettre un ancrage, même quand je vais explorer les autres états, c'est peut-être d'imaginer un corail dans mes mains pour me rappeler ce paysage régulé de la mer avant d'aller explorer des paysages de survie qui sont de ce fait un petit peu plus compliqués parfois. Allons dans l'état dorsal. Donc cet état où on se sent déconnecté, on se sent dans une énergie un peu de désespoir, de latence. Voyez à quoi ça ressemble pour vous cet état. Est-ce qu'il y a des souvenirs, des moments, une idée de ce à quoi ressemblerait un paysage dans ce mode-là ? Ce mode où, par protection, vous vous déconnectez et vous êtes dans cette logique d'effondrement, dans cet état de fermeture. Je vous donne mon exemple, moi mon paysage irrégulier dans ce cas-là, c'est quand je m'enferme dans une bulle, et tout me paraît extrêmement lourd, et je ne veux plus contacter personne, et je m'isole. Voilà, ça c'est clairement un des modes de mon paysage dorsal, vraiment enfermé chez moi. C'est pas très fun, mais bon, c'est pour apprendre à le connaître aussi. Prenez le temps nécessaire pour établir ce paysage-là, voir un peu à quoi il ressemble, pour vous familiariser aussi à ces états que vous traversez parfois. Et à présent, on va aller voir l'état de survie sympathique, donc ce paysage où justement il y a un peu trop d'énergie, du coup ça fait... Enfin, vous êtes un peu trop désorganisé et tout est un peu chaotique et c'est le bordel quoi, quand il y a ce trou plein. À quoi ça ressemble du coup, quand cette énergie elle monte et qu'elle ne se transforme pas forcément dans quelque chose d'hyper... d'hyper sain, d'hyper serein. Quel est le paysage en question ? Quel est l'environnement ? Je vous donne mon exemple parce qu'encore une fois, il peut être utile. Moi, c'est quand je vais être tellement stressée que je vais tout rusher, je vais tout faire à la va-vite et du coup, il n'y a rien vraiment qui est très bien fait. Et surtout, je vais rejeter l'aide des autres et je vais me débrouiller par moi-même un peu cette hyper indépendance. Un peu malsaine qui se réveille à ce moment-là. Tous ces exercices, toutes ces explorations qu'on a pu voir ensemble, c'est pour vous aider à mieux naviguer dans ce système nerveux, mieux le comprendre, mieux comprendre vos fonctionnements, et surtout mieux comprendre comment aller vers des régulations qui font sens pour vous, qui vous sont adaptées à vos modes de fonctionnement, vos références, etc. Il y a plein d'autres explorations qui sont... possibles. Si ça vous plaît, si ça vous parle, on pourra en refaire. Mais je me dis déjà que c'est peut-être assez comme exploration pour commencer dans ces voies-là. Le podcast reste une introduction évidemment au final, mais j'espère que ça a pu vous aider à vous familiariser avec tous ces états qui vous traversent. Donc il y aura un dernier épisode où je rentrerai un peu plus dans tes conseils, pas forcément très théorique là comme je l'ai appliqué dans ces épisodes de cette série je vais plus aller dans ce prochain épisode sur des choses plus perso, sur comment moi j'ai vraiment je me suis aidée pour mes problématiques perso en espérant que ça puisse vous aider et surtout d'incorporer l'énergie et la spiritualité à toutes ces pratiques du système nerveux, parce qu'on est quand même sur un podcast qui parle d'énergie, donc ça fait sens évidemment pour moi de faire le lien avec tout ça, comment toutes ces techniques, toutes ces compréhensions du système nerveux s'incluent dans nos pratiques spirituelles et énergétiques. Ce sera le dernier épisode de cette série, qui j'espère vous plaît, n'hésitez pas d'ailleurs à me le dire en commentaire, et comme ça après on continuera sur des thématiques plus énergétiques et cartomancies, mais j'avais vraiment à cœur de... de vous faire cette série système nerveux. Et pour rappel, aujourd'hui, on a vu toute l'exploration du nerf vague, de ces deux différentes voies, entre dorsale et ventrale. On aura vu comment le fait de passer d'un état à un autre est totalement naturel, mais aussi comment retrouver une régulation dans un seul et même état. L'importance de l'écoute de soi et du positionnement à avoir vis-à-vis de soi-même quand on a ces états-là qui arrivent. Et aussi, on a vu comment s'ancrer un peu plus dans ce qui se passe dans notre corps. pour pouvoir aider justement en régulation du corps, donc régulation du mental et inversement. Et enfin, vous avez pu placer vos paysages régulés et paysages de survie pour un peu plus vous familiariser avec ce système nerveux-là, avec ses différents états, pour apprendre à naviguer autour et comprendre que tout ça, c'est un voyage en fait qui se passe entre votre corps et votre esprit. Donc voilà, j'espère que ça vous a aidé en tout cas. Je vous laisse là-dessus. C'était en bas.

  • Speaker #1

    de mes mots.

  • Speaker #0

    A l'épisode prochain. Merci.

  • Speaker #1

    Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manipura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine. et surtout, l'éveillance moderne.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la série sur le système nerveux

    00:07

  • Reprise après les vacances et annonce d'un épisode spécial

    00:51

  • Continuation de la série sur le système nerveux - État de l'épisode

    01:41

  • Exploration du nerf vague et ses implications

    03:03

  • Techniques pratiques pour naviguer entre les états du système nerveux

    04:55

  • Conclusion et récapitulatif des enseignements clés

    16:34

Description

Tu te sens parfois envahi·e par tes émotions, sans réussir à comprendre ce qui se passe ?
Tu as l’impression de passer d’un état de calme à une tension soudaine… ou de ne plus ressentir grand-chose du tout ?
Et si ton système nerveux t’envoyait des messages que tu n’as juste pas encore appris à décoder ?


Dans cet épisode, on explore ensemble les profondeurs de notre système nerveux autonome, cet allié souvent méconnu qui influence nos états intérieurs, notre rapport au monde… et notre bien-être global.

On part à la rencontre du nerf vague — ce grand voyageur qui relie notre cerveau au corps et qui façonne, à chaque instant, notre capacité à nous sentir en sécurité, en lien, ou au contraire en mode survie.


🌀 On découvre :

  • les deux voies du nerf vague (ventrale et dorsale), leurs effets dans notre quotidien,

  • comment on navigue naturellement entre différents états — et pourquoi c’est normal,

  • des clés de compréhension pour mieux écouter notre corps,

  • des pratiques simples pour revenir à l’équilibre et cultiver plus de régulation.


🌿 C’est une invitation à t’ancrer dans la curiosité, à observer ce qui se passe en toi sans jugement, à faire de ton système nerveux un guide plutôt qu’un saboteur.


Parce qu’en apprenant à l’écouter, on se reconnecte doucement à soi… à sa présence… et à ce qui compte vraiment.


🎧 Prends un moment pour toi, installe-toi confortablement, et viens explorer avec nous ce qui vit à l’intérieur.


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✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir, en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers, vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue, et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. À travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomucie, mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre sexualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Manipura. Je suis ravie, ravie de vous retrouver pour cette reprise après mes trois semaines de pseudo-vacances parce que je n'arrête jamais vraiment trois semaines. Mais en tout cas, le podcast s'est un petit peu arrêté et je reprends tranquillement notre routine, notre rythme d'épisodes hebdomadaires. J'espère que je ne vous ai pas trop manqué, je pense que non, après près de 200 épisodes, je ne pense pas que je vous ai manqué. D'ailleurs, petite question, ce serait cool, non, qu'on fasse un épisode spécial pour le 200e épisode du podcast, je ne sais pas ce que vous en pensez. Je me souviens que pour le 100e épisode, j'avais réuni des abonnés pour qu'on fasse une petite table ronde. Ce serait cool de le refaire ça, non ? Ça vous dit ou pas ? Bref, je vais mettre ça en place. Dites-moi si ça vous dit dans les commentaires liés à l'épisode. Aujourd'hui, on a beaucoup de choses à voir. Comme à notre habitude, on va continuer notre série sur le système nerveux. Maintenant que je suis rentrée, que je suis en face de mon micro et que j'ai toutes les conditions pour vous enregistrer cet épisode, on continue notre série. Pour rappel, et je vous encourage vraiment à aller écouter les épisodes de la série si ce n'est pas encore le cas parce que Tous suit un ordre logique comme toutes les séries du podcast. On a vu en premier temps un épisode, le 182, sur pourquoi l'anxiété monte et on a spoté, on a pointé l'origine du trouble panique pour comprendre un petit peu qu'est-ce qui se cache derrière le trouble panique et les attaques de panique, etc. Dans l'épisode 184, on a continué avec un épisode de solution justement face aux attaques de panique, des techniques concrètes pour s'en sortir après les avoir comprises. Ensuite, avec l'épisode 186, on a eu Célia Caruso qui est venue pour nous parler de la régulation du système nerveux, notamment à travers le breathwork. Ensuite, avec l'épisode 189, on a fait ami-ami avec ce système nerveux. Je suis allée encore plus loin pour vous dans la compréhension de qui il est, pour que vous puissiez comprendre ses fonctionnements, hors du trouble panique, vraiment juste le système nerveux au global, et que vous puissiez comprendre les différents états qui vous traversent et devenir meilleur. potes avec votre système nerveux. Donc aujourd'hui, on va voir le cinquième épisode de cette série qui officiellement, je vous le dis maintenant, en comptera six, donc on est sur l'avant-dernier épisode de cette série système nerveux, qui était vraiment importante pour moi, parce qu'encore une fois, comme je vous l'ai dit, c'est une compréhension qui m'a vachement aidée en 2024, donc j'espère très honnêtement que ça vous a permis une grande et belle introduction à tout cet univers du système nerveux et ça vous aura donné envie d'aller un petit peu plus loin. Mais on n'est pas fini du coup. Avec ce cinquième épisode aujourd'hui, on va pratiquer à travers les trois différents états du système nerveux dont je vous ai parlé dans l'épisode précédent de la série. On va aller naviguer entre ces trois états pour justement pouvoir se familiariser avec eux à travers quelques petites techniques que je vais vous donner. Et on va aussi apprendre à travailler avec ce nerf vague, ce fameux nerf vague dont vous avez peut-être vaguement entendu parler, mais aujourd'hui on va le mettre au... au cœur de ce podcast, pour qu'au-delà d'être meilleur pote avec vos systèmes nerveux, vous devenez aussi son meilleur pote de régulation, tant qu'à faire. On va voir tout ça aujourd'hui. Comme d'habitude, avant de nous lancer, je vous lis un commentaire, un retour qui m'a été laissé par Nicolas Akedi. Cartomancy complète, retour très positif avec beaucoup de bienveillance et d'honnêteté. Sa voix est douce, elle est ponctuelle et disponible. S'il y a des questions, merci infiniment. Merci Nicolas, ça me fait rire parce qu'en commentaire j'ai mis la ponctualité, c'était clairement un coup de chance parce que vraiment, s'il y a bien une qualité que je n'ai pas, c'est celle-ci. Donc bon, écoutez. Merci beaucoup Nicolas et si comme Nicolas vous voulez me laisser un petit avis, n'hésitez pas à le faire en commentaire sur votre plateforme d'écoute ou alors directement en venant me voir sur Instagram, c'est en bas.manipoura. Trêve de blabla, on est parti parce que l'épisode du jour va encore être très long. Je vous propose d'aller au cœur du sujet, on va aller explorer le nerf vague. Le nerf vague, c'est notre pilier, le pilier de notre équilibre intérieur. C'est pas qu'un nerf en soi, c'est un faisceau de fibres qui va s'étendre du tronc cérébral à l'ensemble du corps et qui va relier pas mal d'organes. Et il va bien illustrer ce nerf vague, le parcours, des connexions entre notre corps et notre cerveau. On va s'intéresser à lui parce que forcément si on va réguler le corps, on va aussi permettre de réguler un petit peu toutes les pensées, l'anxiété, etc. qui moulinent dans le cerveau. Et à l'inversement, on peut utiliser aussi la régulation dans notre pensée pour calmer un petit peu le corps. Donc on a vraiment cette communication qui est possible grâce au nerf vague et c'est pour ça qu'on va s'intéresser particulièrement à celui-ci. Donc ce qu'il faut savoir, c'est que ce nerf vague Merci. 80% des informations qu'ils véhiculent vont du corps au cerveau et 20% du coût restant vont du cerveau au corps. Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Ça veut dire que dès qu'on est connecté au corps, on va pouvoir influer, comme je vous l'ai dit, sur le cerveau, sur nos pensées, etc. Et ça montre que rien que par la connexion au corps et la régulation, notamment par la respiration par exemple, on peut créer une communication interne entre corps et cerveau pour nous réguler tranquillement. Ce nerf vague Il est constitué, on va dire, de deux grandes branches qui vont chacun avoir une partie du corps en particulier. Et ça va vous rappeler ce qu'on a vu dans l'épisode précédent. Donc pour rappel, juste dans l'épisode précédent, on a vu qu'il y avait trois grands états. On a l'état vagal ventral, qui est un état, on va dire, de régulation, si on peut résumer. Des co-animités, d'apaisement et de connexion à l'autre. On a envie de connecter au monde, aux autres, on est bien. L'état de vagal dorsal, on est plus sur un état d'effondrement, d'apathie, et on avait aussi l'état sympathique, on est dans quelque chose de très actif, qui va nous mettre certes en action, mais peut créer de la colère, une sorte de mise en combat, de lutte, une énergie dans ce style. Je ne reviens pas là-dessus, ça a été le propre du dernier épisode. Le nerf vagal. qui nous intéresse, on a le nerf vagal dorsal, il se divise en deux. On a le nerf vagal dorsal qui forcément du coup va parler à ce fameux mode du système nerveux en vagal dorsal, qui est du coup, nerf vague dorsal, la voie de repli, la voie de survie dont je vous ai parlé. Ce côté où on est engourdi, on est absent, on est déconnecté, qui peut aussi nous donner cette impression d'avoir envie de disparaître de sur la réalité, cette impression d'apathie. Donc pour le situer, pour vous donner une idée, on va situer cette partie plutôt sous le diaphragme. C'est un état qui est important pour la digestion et pour le repos parce qu'il va permettre vraiment d'agir sur ses zones digestives. Mais quand il est dans son mode survie, il va nous plonger dans ce fameux état de fermeture. Ça c'est important ce que je vous dis là parce que souvent on se dit ah bah vagale dorsale c'est le mode apathique, on n'en veut pas etc. Ou alors, le mode sympathique, c'est le mode combat, on n'en veut pas, etc. Mais chaque mode du système nerveux a un rôle positif. C'est-à-dire que dans notre dorsale, on a certes ce côté apathie, survie, complètement déconnecté, absent. Mais au final, cette voie du système nerveux, enfin le nervague dorsal, il aide à tout ce qui est digestion, repos, etc. Donc, il faut vraiment aussi voir ces modes-là pour ce qu'ils apportent. Et si vous vous souvenez du premier épisode où je vous parlais des différents modes de réaction de notre système nerveux en cas de danger, on a vu que le système sympathique, donc ce système qui est hyper en action, en lutte, etc., au final, c'est lui qui va nous aider aussi en cas de danger, ou alors quand on fait du sport, tout simplement, à activer le corps, activer les muscles, nous mettre dans des conditions qui permettent de bien fonctionner. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas... en diaboliser un ou l'autre, ils vont tous, ces états du système nerveux, nous aider sur différents plans parce qu'ils ont tous une utilité, évidemment. Pour reprendre ce que je disais, notre nerf vague dorsal, certes, il va gérer la voie du repli et de la survie, mais il a aussi ce rôle de digestion et de repos. Après, on a du coup la deuxième option de ce nerf vague, le deuxième côté, ça va être le nerf vague ventral. Et là, on l'a vu, c'est la voie de la connexion, de l'équilibre, qui, elle, est située plutôt au-dessus du diaphragme et qui va nous aider à nous ancrer dans la sécurité, dans la relation au monde. Ça va notamment, là où le vague dorsal aide plutôt aux sphères digestives sous l'abdomen, le vagal ventral va plus aider au niveau du système cardiaque. Et du coup, si on relie ça en énergétique, on a toute la connexion au cœur, la connexion qui se situe dans la poitrine et qui nous aide à nous lier aux autres. à soi, à la nature et ou à la spiritualité. Donc je vous invite peut-être maintenant qu'on a fait un petit topo de snare vague à expérimenter. On va avoir quelques petites expérimentations dans ce podcast. Donc si vous êtes en voiture ou autre, mettez ça peut-être pour plus tard, évidemment. Petit exercice simple pour vous relier à votre snare vague déjà, pour commencer, ok ? Vous allez poser une main sur la base de votre cou et l'autre sur votre abdomen. Et vous allez... visualiser dans cet état, déjà placer votre respiration, essayer de la rendre un petit peu plus profonde sans forcer quelque chose de très naturel et déjà je trouve ça bien de pouvoir vous connecter à votre rythme savoir quel est l'état du rythme de votre respiration là maintenant, est-ce que C'est plutôt saccadé, plutôt rapide, au contraire assez lent, assez ample, sans chercher à moduler, juste observation de votre état, de votre rythme, de ce qu'il est en l'instant. Et en vous centrant sur ces zones où sont posées vos pommes de main, base du cou et abdomen. Je vous invite à visualiser et ou ressentir le mouvement, l'énergie qui circule de haut en bas et de bas en haut. De sentir l'énergie qui circule du haut, cerveau, tête, jusque ce bas, abdomen, etc. Mouvement inverse de l'abdomen jusqu'en haut. Et dans cet état, j'ai vous demandé de vous connecter. à votre état ventral, c'est-à-dire cet état où vous vous sentez fondamentalement bien, vous pouvez visualiser ou penser à ces moments où, par exemple, vous aviez envie de connecter avec les autres, il y a vraiment cet élan de connexion, de partage, juste vous êtes bien, vous êtes apaisé, vous vous sentez en sécurité. Donc visualisez cet état. Et voyez un petit peu comment ça se place dans le corps. Qu'est-ce qui se passe concrètement ? Est-ce qu'il y a une sensation en particulier ? Un mot peut-être qui vous vient, une image en particulier ? Parce que ventral, dorsal, sympathique, ça peut être des termes qui peut-être vous parlent pas trop ou n'aident pas trop à vous situer. Je vous invite à... nommer cet état ventral d'ouverture, de connexion, d'ancrage. Je vous donne mon exemple, par exemple, moi c'est mon état d'ouverture, je l'appelle comme ça. Je sens qu'il y a un pétiment dans mon corps, et du coup c'est mon état d'ouverture. Je vous invite à choisir le mot qui vous convient, la nomination qui vous convient. N'hésitez pas à mettre pause à chaque moment de ce podcast quand vous ressentez le besoin. On va à présent, si vous le voulez bien, se connecter, tout en gardant cet état de pleine conscience de votre respiration, de votre souffle, à votre mode sympathique. pensez à un moment où vous êtes particulièrement mis en action, où vous devez aller de l'avant, y mettre du vôtre, être dans un état de mobilisation totale. Pareillement, qu'est-ce qui se passe dans le corps quand vous pensez à cet état ? Qu'est-ce qui vous vient ? Quels sont les maux peut-être qui arrivent ? Pareillement, est-ce que vous pouvez nommer cet état sympathique pour lui donner un autre nom peut-être que système sympathique ? Je vous invite à mettre pause. Je vous donne mon exemple. Moi, c'est un état dans lequel j'ai tendance à être extrêmement indépendante et un peu fière. Du coup, je l'ai associé à la dureté et de la froideur. Mais encore une fois, c'est un état qui nous permet de nous mobiliser. Donc, pourquoi pas aussi l'appeler un état de mobilisation, par exemple. Je vous invite à voir un petit peu comment vous voulez voir ça. On passe maintenant à, toujours en restant dans les sensations de votre corps, vous connecter à l'état dorsal. Donc cet état où vous vous êtes senti peut-être sans énergie, sans envie de connecter avec les autres. Un peu reclus, un peu en repli, déconnecté. Et voir quelles images et comment ça s'installe dans votre corps. Quelle sensation s'invite quand vous appelez cet état ? Peut-être un mot du coup pour le nommer, je vous invite à mettre pause à chaque moment si vous le souhaitez. Moi par exemple, c'est un état que j'ai beaucoup associé à la déconnexion forcément, donc pour moi c'est mon état de déconnexion d'apathie. Donc là, on a nommé un peu ces trois états selon votre cartographie à vous. Je vous invite à bien respirer dans votre corps et à revenir au présent avec moi. Voilà, super. De venir à votre souffle, à peut-être bouger un petit peu pour vous remettre en mouvement, à reprendre un petit souffle d'évacuation. Bravo à vous pour cette première exploration dans ces états. exploration pour vous permettre d'encore plus mieux les connaître et de les faire, enfin ils sont déjà vôtres, mais de pouvoir les identifier avec plus de facilité. Maintenant qu'on les a nommés, je vous propose qu'on aille comprendre un petit peu l'enchevêtrement ou plutôt l'enchaînement de ces états. On en a un petit peu parlé dans l'épisode précédent. Et ce qu'il faut comprendre, et on y reviendra à ça, c'est qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états. Le but dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de rester dans un état ad vita aeternam et à chaque fois qu'on quitte l'état ventral, par exemple de connexion, d'ouverture, etc., d'équilibre, ce n'est pas l'idée que si on quitte cet état, on est forcément dans la dysrégulation. Il faut comprendre qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états parce que comme j'ai pu vous le dire, chaque état a une utilité propre qui nous est essentielle dans notre survie, dans notre vie, etc. Et ce qu'on entend dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de tout le temps vouloir être dans le vagal ventral. dans ce mode d'équilibre et de connexion, c'est plutôt d'apprendre à s'ancrer dans la sécurité de chacun des états. De pouvoir être en sécurité, certes dans mon ventral, mais aussi dans mon dorsal, mais aussi dans mon sympathique. De pouvoir aussi identifier dans quel état vous êtes au moment où vous y êtes. Ça, c'est tout ce qui a aidé le podcast, en tout cas j'espère. De pouvoir identifier, ok, dans quel état je suis actuellement. Et comment je peux m'ancrer dans cet état, l'utiliser à bon escient, me réguler dans cet état-là ? La clé de la régulation du système nerveux, c'est la flexibilité. Que ce soit quand je suis dans un état ou pour passer d'un état à un autre. Ça, on en a un petit peu parlé aussi dans l'épisode précédent, je crois. Mais pour sortir de l'effondrement du vagal dorsal, ça va être bien de s'activer sur le système sympathique. Si je suis en apathie et que je suis vraiment dans un mode où tout m'est difficile en termes de mouvement, Pourquoi pas ramener des micro-mouvements, ramener de l'action dans les muscles, etc. Si je me sens apathique, pourquoi pas faire le ménage ? Moi je sais que c'est un truc qui fonctionne très bien pour moi par exemple. Des petits mouvements du corps, des échanges de regards avec les uns et les autres pour reconnecter avec son environnement et ou son corps. Ça peut être ça déjà. Et quand on est dans le système sympathique, dans ce côté de mobilisation, d'apprendre avec la respiration à revenir dans un état d'équanimité par exemple. A retenir, la régulation du système nerveux, c'est surtout une idée de flexibilité entre les états. Ça passe par reconnaître dans quel état on est et quel état pourrait nous aider à nous réguler. Alors je vous invite à réfléchir à votre journée, à réfléchir justement à quels états vous avez traversé dans cette journée. Est-ce qu'il y a eu un moment de calme, un moment de connexion dans cette journée ? Est-ce qu'il y a eu un moment, une montée de tension, une montée de stress ? Et à ce qu'à un moment, il y a eu une phase de fatigue ou une phase où vous êtes un peu plus en repli sur vous-même. Ça peut aller assez vite, par exemple, vous avez un rendez-vous quelque part, vous allez dîner avec un groupe de personnes. Et bien, peut-être que vous êtes vachement excité au fait de connecter avec plein de monde. Ça, ça va être votre vagale ventrale. Sur le chemin, vous êtes en retard, vous avez dû courir de ouf et vous êtes presque arrivé en retard. Du coup, ça vous a vachement activé, vous étiez en mode sympathique pour arriver à l'heure et vous vous êtes mis un bon coup de stress parce que vous vous êtes dit, oulala, il ne faut vraiment pas que je rate les transports, sinon je vais être en retard, sinon ça ne va pas être possible, sinon... Voilà. Et quand vous arrivez, peut-être que vous avez cette phase un petit peu de repli parce qu'en fait, il y a beaucoup de monde, ça vous intimide et du coup, vous n'osez pas trop aller vers les gens. Alors, certes, ça peut être de la timidité, mais il y a vraiment ce côté où... Oh là là, je ne vais pas y arriver, je ne vais pas pouvoir connecter avec les gens, je ne sais pas trop comment faire, du coup je préfère rester dans mon coin et ne plus rien faire. Ça peut être un petit vagal dorsal, vous voyez ce que je veux dire ? Donc essayez de voir. Quels états vous avez traversés aujourd'hui et comment vous pouvez les identifier sous le regard de votre système nerveux ? Et rappelez-vous que ce n'est pas un problème de ressentir ces états, au contraire, ils font vraiment partie de la vie quotidienne. Ce qui va compter, c'est de pouvoir les observer et de revenir à un état d'équilibre ou d'équanimité, ou en tout cas de pouvoir vous sentir en sécurité à travers ces états. Au-delà de toutes ces compréhensions, ce qui va être important, c'est aussi la compassion envers vous-même. Quand vous êtes dans ces états de fuite, de survie, d'effondrement, etc., parce que souvent quand on est dans ces états, on va directement essayer de se rattraper pour ne pas y plonger. Typiquement, on va avoir ce genre de réaction de « Oh mon dieu, il ne faut pas que je rentre là-dedans, il faut que je m'en sorte, il faut que je sois mieux, il faut que j'aille mieux, il faut que... » Et du coup, on crée un état d'affolement qui va en plus du coup aggraver l'état de stress ou l'état nerveux dans lequel on est. C'est hyper important d'être juste dans l'acceptation de l'état actuel pour pouvoir travailler avec lui et non pas chercher à le confronter ou à le fuir directement. Souvent, on est dans un état de détresse en fait, c'est ça qui se passe, c'est qu'on est dans un état de détresse parce qu'on vit un état qui est foncièrement pas agréable. On va directement être dans une logique d'autocritique, de se dire « oh là là, j'arrive pas à me remettre en sécurité en moi-même, oh là là, je m'affole pour rien, oh là là, voilà » . Et ça évidemment, ça rajoute une couche, ça va pas aider. Donc ce qui peut aider dans ces moments-là pour le coup, quand vous êtes dans ces phases de détresse, c'est de se rappeler de trois choses. La première c'est que je suis en train de vivre un état de souffrance, je suis en train de vivre un moment de souffrance, je vais pas essayer de le nier, de le dégager, de pas le vivre pour ce qu'il est. C'est un moment de souffrance, pas agréable certes, mais voilà, c'est là. Deuxième chose c'est que cette souffrance fait partie de la vie et fait partie d'un système... qui shift, qui change. Donc je la notifie, mais je sais que ça fait partie de quelque chose de beaucoup plus global et que ça ne me définit pas de manière générale, mais juste à l'instant T là maintenant, parce que souvent ce qui se passe, c'est que quand on est dans un état de détresse, on a tendance à se dire que ça va toujours être comme ça ou que qu'importe ce qu'on fait, on n'arrive toujours pas à sortir de ces états, etc. C'est vraiment de se dire que ça fait partie d'une boucle, d'un cycle nerveux et que chaque jour qu'il se lève, Vous êtes en train de shifter entre les états, donc même quand vous êtes dans un état de détresse, vous pouvez apprendre à le vivre pour shifter après dans le prochain état. Shifter, c'est changer quoi. Donc comment apporter plus de compassion pour vous dans ces moments-là, parce que déjà vous les vivez, c'est déjà bien, c'est déjà assez. Vous vous accompagnez dans le vécu de ça et de ne pas avoir peur de le vivre. Alors je sais encore une fois que ce n'est pas agréable quand on est dans ces moments de détresse, mais il ne faut pas aller chercher la régulation pour fuir cet état. C'est-à-dire qu'il faut vraiment le vivre, y respirer, pour vous éduquer et éduquer votre corps, votre neuroception. En fait, il faut vous dire que c'est comme si vous aviez un système d'alarme qui sonne d'un coup, ok ? Peut-être que votre premier réflexe, ça va être de vous boucher les oreilles, de chanter très fort, de faire genre vous ne l'entendez pas. Spoiler alert, ça va créer encore plus de bruit, ça va créer encore plus une mise en tension et ça ne va pas éteindre l'alarme pour autant. Ce qui va par contre aider, c'est de notifier l'alarme, comprendre pourquoi elle s'est enclenchée. parfois elle s'enclenche à tort, c'est vrai, et bien de comprendre qu'est-ce qui a pu amener ce déclenchement-là, d'y respirer, et c'est comme ça que vous allez emmener, vous allez créer ces routes de régulation au fur et à mesure. En clair, se rappeler que voilà, quand on est dans ces états de détresse, c'est le système nerveux qui est en réaction de survie. Se rappeler que tout le monde traverse des moments de protection et de fermeture, et parfois on le traverse très rapidement, dans une seule et même journée, plusieurs états de ce genre, avec plus ou moins d'intensité. Se dire, ok, dans cet état, comment je peux ramener un petit peu d'énergie vagale ? C'est-à-dire, comment je peux respirer, réguler un petit peu mon rythme, même en vivant cet état pas agréable ? Si vous avez eu un moment de tension ou de découragement dans la journée, je vous invite à vous y reconnecter. De vous reconnecter à la sensation que ça a pu créer dans le corps et de respirer avec cette sensation-là. Il y a quelque chose qui est hyper important, c'est que plus vous allez fuir vos états, moins vous allez réussir à les réguler. Parce que, moi, vous regardez dans la direction de ce qui appelle. En plus, parce que ça vous fait peur, vous allez vous affoler encore plus rapidement quand ils arrivent. Alors que si vous y faites face petit à petit, à votre rythme, ça ne sert à rien d'aller traiter tout d'un coup. Mais à une nouvelle fois, ça vous éduque à traiter les informations de votre système nerveux au moment où elles apparaissent, d'éviter l'accumulation et ou la crainte que tout arrive d'un coup, et ou être surpris par des trucs qui reviennent. que vous avez un petit peu laissé sous le tapis et qui reviennent vous dire coucou un matin. Je vais vous donner quelques petits tips, évidemment quelques voies de compréhension, d'exploration en tout cas, pour être dans cette écoute active. Et pour ça, on peut avoir deux portes d'entrée. Selon la situation, selon vous, etc., il y a une porte d'entrée qui sera peut-être plus facile que l'autre à certains moments. Donc vous pouvez tester les deux et voir, sur le moment en tout cas, laquelle est la plus aisée pour vous. La première porte d'entrée, c'est de se centrer sur son environnement. Quand on n'a pas encore trop l'habitude de questionner notre corps et d'aller voir ce qui se passe dans notre corps ou que ce n'est pas très familier, l'environnement, ce que je peux observer autour de moi, ça aide déjà à créer cette écoute active, cet ancrage dans ce qui se passe en vous et comment votre système nerveux réagit par rapport à justement les stimulés extérieurs. Alors pour cette écoute de l'extérieur vers l'intérieur, quand ce sera le moment propice, quand vous sentez que vous avez envie d'être dans cette écoute active, je vous invite à déjà, dans la pièce où vous êtes ou autre, vous demander où est-ce que je suis. Comment je me situe dans le temps et l'espace ? Où est-ce que je suis ? Quelle est la date ? Quelle est l'heure ? Quel est le moment de la journée ? Pour avoir cet ancrage spatio-temporel, pour bien vous ramener là, dans le présent, dans ce moment. Une fois que cet ancrage spatio-temporel est fait, pour ça je vous invite vraiment à regarder autour de vous, à agréer cet ancrage visuel, peut-être olfactif. dans le toucher aussi si vous êtes assis par exemple sur votre fauteuil, etc. Donc de prendre ce temps d'un ancrage spatio-temporel, de regarder le ciel par la fenêtre pour savoir le moment de la journée, etc. Une fois que c'est fait, vous pouvez vous demander qu'est-ce qui se passe autour de moi. Donc d'observer, d'écouter, qu'est-ce qui se passe autour, qu'est-ce qui ponctue mon environnement. Ensuite c'est de se demander qui est là, parce qu'il y a des personnes, des gens qui gravitent autour, quels sont les états, etc. Juste prendre conscience de cet environnement encore une fois, mais surtout de comment il interagit avec nous. Et on peut se demander vis-à-vis de cet environnement, qu'est-ce que je fais ? Quelle est ma posture là maintenant ? Et de ce fait se demander quel état est activé en moi là, dans quel état du système nerveux je me trouve ? Toutes ces questions-là, où est-ce que je suis, qu'est-ce qui se passe autour, qui est là, qu'est-ce que je fais et quel état est activé, ça permet de notifier justement tout au moment de la journée comment votre système nerveux réagit avec tel ou tel stimuli. Et ça va vous aider à développer une conscience de vos réactions intérieures. Parce que souvent, je ne sais pas, vous êtes dans une situation et soudainement vous avez votre cœur qui s'affole, vous ne savez pas pourquoi. et bien certainement et à juste titre vous étiez pas forcément concentré par tout ce que votre neuroception, elle, elle a capté inconsciemment. Peut-être que mon cœur, il s'est mis à battre parce que la personne en face, elle a posé une question au groupe qui est très sensible pour moi. Elle ne me l'a pas posée directement, mais rien que le fait que je l'ai entendue, eh bien, j'ai ma neuroception qui s'affole. Par exemple, vous voyez, donc, il y a plein de choses dans nos journées qui, notre système nerveux, rythme nos réactions très inconscientes. Et simplement de ramener de la conscience là-dessus pour se dire, ok, les états qui me traversent, Les réactions que je ressens, les réactions de mon corps, elles font sens selon ma neuroception, elles font sens selon les différents modes de mon système nerveux de ramener de la conscience là-dessus. Plus vous allez avoir conscience de ce qui vous traverse, plus quand il y aura quelque chose d'inconfortable, vous pourrez le notifier à temps et vous en occuper directement pour ne pas vous laisser envahir par la sensation et juste aussi pour ramener beaucoup de douceur et de compréhension vis-à-vis de toutes ces fluctuations, ces émotions qui traversent le corps. C'est vraiment ça, c'est cette écoute active. Donc là, on est parti de l'extérieur vers l'intérieur, mais aussi on peut faire le contraire, de l'intérieur vers l'extérieur. Dans ce cas-là, on va plutôt se centrer sur le corps et se demander, ok, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Où est-ce que l'énergie se place-t-elle globalement ? Ou est-ce qu'il y a vraiment un endroit en particulier ? Est-ce que justement il y a des endroits où elle ne circule pas l'énergie ? Est-ce que je me sens plutôt remplie ou plutôt vide ? Comment je me sens vis-à-vis de cette énergie ? Est-ce que c'est un état de tension, un état de relâchement ? Et se demander aussi quel état est activé à ce moment-là, vis-à-vis de toutes ces sensations. Donc ça, c'est des questions aussi. Qu'est-ce que je ressens ? L'énergie, comment elle se place ? Où est-ce qu'elle circule ? Où est-ce qu'elle ne circule pas ? Qui va nous permettre d'avoir cette vision de notre corps et de focaliser notre attention sur nous. sensations internes pour mieux nous connecter à nos états autonomes. Donc voilà comment développer un petit peu votre écoute de vous-même. Et surtout ça va vous permettre de notifier que vous êtes vraiment jamais coincé constamment dans un état, qu'il y a toujours des changements. Donc dès que vous avez peur de rester coincé dans un état, dites-vous qu'en fait, ça fluctue, ça bouge. Et plus vous avez conscience de ces mouvements-là, plus vous allez justement les repérer et être moins enclin à avoir peur de rester dans un état de détresse. Alors, c'est très bien tout ça. Maintenant, j'ai envie quand même qu'on puisse pratiquer ensemble pour créer une réelle cartographie entre vous et votre système nerveux, pour apprendre encore plus à le connaître et à vous familiariser avec lui, si ça vous va. Je vous invite à prendre cette partie de podcast quand vous êtes dans des conditions qui le permettent, c'est-à-dire peut-être pas en voiture, encore une fois, ou... Voilà, dans des conditions qui sont favorables. Et on va créer, on va apprendre, vous allez apprendre quel est votre paysage, le paysage de votre système nerveux à travers les différents états qu'on a explorés. Je vous propose vraiment de vous mettre en condition. Et on va, avant toute chose, aller explorer votre état de régulation ventrale, donc vraiment cet endroit dans le corps où vous sentez cette énergie de régulation. Je vous invite à vous connecter à un moment, à un souvenir, un moment où vous vous êtes senti en sécurité, en pleine connexion. Ce moment où vous vous êtes senti placé dans cet état de régulation du ventral. Du coup, à quoi ça ressemble ? Quel est l'environnement autour ? Quelles sont les couleurs ? Quels sont les ressentis qui accompagnent cet environnement-là ? Et prenez le temps de documenter, de poser, de refléter sur cet environnement, de le décrire le plus détaillé possible, pour vous faire une imagerie mentale de ce paysage de régulation. Je vous donne mon exemple, parce que ça fonctionne toujours assez bien de donner des exemples. Pour moi, mon paysage ventral, mon paysage de régulation, c'est... alors il y en a plusieurs, c'est quand je me sens connectée, quand je chante des mantras. Ça va être la plage à la Réunion la nuit. Ça va être quand je suis sur mon balcon en train de boire une tisane avec mon chat sur mes genoux. Enfin voilà, ça ce sont mes paysages de régulation. Alors quels sont les vôtres ? Quel est le vôtre ? Une fois cette exploration accomplie, on va continuer à dessiner les paysages de votre régulation, de votre système nerveux, en allant voir la régulation de votre... C'est-à-dire cet état dorsal qu'on a vu, qui est un état un peu plus léthargique, apathique, etc. À quoi il ressemble quand il est régulé cet état ? Peut-être que c'est un petit peu flou pour vous, donc je vous donne le mien. Par exemple, mon paysage régulé dans cet état dorsal, c'est quand je suis en relaxation shavasana, en yoga, ou quand je suis dans cet état de relâchement total, sans forcément d'action de ma part. Donc quel est cet état où vous êtes dans ce dorsal, où il y a moins de mouvements ou pas de mouvements ? où c'est calme, où vous n'êtes pas forcément en connexion avec quelque chose en particulier, mais vous êtes là, à quoi ressemble ce régulier du dorsal ? Je vous invite à mettre pause et à prendre ce petit exercice. Quel est l'état régulier de mon vagal dorsal ? Peut-être d'ailleurs que vous avez d'autres noms maintenant pour tous ces états. Et enfin, on va voir le paysage régulier de l'état sympathique. Donc ce moment où vous êtes très actif, où ça bouge beaucoup. Mais vous n'êtes pas forcément dans une lutte, c'est plutôt cet aspect où vous vous sentez sécurisé dans le mouvement, où vous sentez que ce mouvement vous apporte un ancrage finalement et vous vous sentez pleinement dans la vie, mais ça bouge beaucoup. Par exemple, le mien, de paysage régulé de ce système sympathique, c'est quand je travaillais dans les camions. Clairement, j'étais en mouvement, j'étais bien, je me sentais hyper active, mais ce n'était pas une dérégulation du tout. je sentais que c'était un bon... stress ou une bonne motivation, une énergie très revigorante qui me mettait en mouvement. Je vous invite à réfléchir. Quel est pour vous ce paysage régulé dans le sympathique ? À quel moment ce système sympathique se met en route dans un contexte où Ça vous fait foncièrement du bien d'être dans ce mouvement-là. Une fois qu'on a établi vos paysages régulés, c'est important comme exercice pour vous montrer que tous les états peuvent être régulés en tant que tels. Le but, ce n'est pas toujours d'aller voir le ventral, d'aller toujours dans cette connexion, cette ouverture, parce que parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté actif, parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté relâchement. Essayez de voir que... tous ces états ont leur régulation. Je vous invite à garder ça en tête, garder ça dans un coin de votre corps, de votre esprit aussi. On va voir maintenant les paysages de survie de ces états, c'est-à-dire ces paysages où pour le coup, là où dans les paysages réguliers on était sur quelque chose qui n'était pas réactif, là dans les paysages de survie, on est clairement dans un système nerveux qui se met en réaction par rapport à quelque chose. mais dans un mode de survie. N'hésitez pas à vous faire un point d'ancrage dans votre paysage régulé du ventral, le tout premier qu'on a vu, avant d'aller explorer ce qu'on va voir là maintenant. Peut-être que ça peut vous aider à justement garder bien un pied dans cette énergie sécure, sécuritaire, ancrée, avant d'aller explorer des paysages qui sont peut-être un peu plus mouvementés. Vous pouvez matérialiser même cet ancrage. par exemple pour moi qui adore la mer la nuit. Mon petit objet ou mon petit élément qui peut me permettre un ancrage, même quand je vais explorer les autres états, c'est peut-être d'imaginer un corail dans mes mains pour me rappeler ce paysage régulé de la mer avant d'aller explorer des paysages de survie qui sont de ce fait un petit peu plus compliqués parfois. Allons dans l'état dorsal. Donc cet état où on se sent déconnecté, on se sent dans une énergie un peu de désespoir, de latence. Voyez à quoi ça ressemble pour vous cet état. Est-ce qu'il y a des souvenirs, des moments, une idée de ce à quoi ressemblerait un paysage dans ce mode-là ? Ce mode où, par protection, vous vous déconnectez et vous êtes dans cette logique d'effondrement, dans cet état de fermeture. Je vous donne mon exemple, moi mon paysage irrégulier dans ce cas-là, c'est quand je m'enferme dans une bulle, et tout me paraît extrêmement lourd, et je ne veux plus contacter personne, et je m'isole. Voilà, ça c'est clairement un des modes de mon paysage dorsal, vraiment enfermé chez moi. C'est pas très fun, mais bon, c'est pour apprendre à le connaître aussi. Prenez le temps nécessaire pour établir ce paysage-là, voir un peu à quoi il ressemble, pour vous familiariser aussi à ces états que vous traversez parfois. Et à présent, on va aller voir l'état de survie sympathique, donc ce paysage où justement il y a un peu trop d'énergie, du coup ça fait... Enfin, vous êtes un peu trop désorganisé et tout est un peu chaotique et c'est le bordel quoi, quand il y a ce trou plein. À quoi ça ressemble du coup, quand cette énergie elle monte et qu'elle ne se transforme pas forcément dans quelque chose d'hyper... d'hyper sain, d'hyper serein. Quel est le paysage en question ? Quel est l'environnement ? Je vous donne mon exemple parce qu'encore une fois, il peut être utile. Moi, c'est quand je vais être tellement stressée que je vais tout rusher, je vais tout faire à la va-vite et du coup, il n'y a rien vraiment qui est très bien fait. Et surtout, je vais rejeter l'aide des autres et je vais me débrouiller par moi-même un peu cette hyper indépendance. Un peu malsaine qui se réveille à ce moment-là. Tous ces exercices, toutes ces explorations qu'on a pu voir ensemble, c'est pour vous aider à mieux naviguer dans ce système nerveux, mieux le comprendre, mieux comprendre vos fonctionnements, et surtout mieux comprendre comment aller vers des régulations qui font sens pour vous, qui vous sont adaptées à vos modes de fonctionnement, vos références, etc. Il y a plein d'autres explorations qui sont... possibles. Si ça vous plaît, si ça vous parle, on pourra en refaire. Mais je me dis déjà que c'est peut-être assez comme exploration pour commencer dans ces voies-là. Le podcast reste une introduction évidemment au final, mais j'espère que ça a pu vous aider à vous familiariser avec tous ces états qui vous traversent. Donc il y aura un dernier épisode où je rentrerai un peu plus dans tes conseils, pas forcément très théorique là comme je l'ai appliqué dans ces épisodes de cette série je vais plus aller dans ce prochain épisode sur des choses plus perso, sur comment moi j'ai vraiment je me suis aidée pour mes problématiques perso en espérant que ça puisse vous aider et surtout d'incorporer l'énergie et la spiritualité à toutes ces pratiques du système nerveux, parce qu'on est quand même sur un podcast qui parle d'énergie, donc ça fait sens évidemment pour moi de faire le lien avec tout ça, comment toutes ces techniques, toutes ces compréhensions du système nerveux s'incluent dans nos pratiques spirituelles et énergétiques. Ce sera le dernier épisode de cette série, qui j'espère vous plaît, n'hésitez pas d'ailleurs à me le dire en commentaire, et comme ça après on continuera sur des thématiques plus énergétiques et cartomancies, mais j'avais vraiment à cœur de... de vous faire cette série système nerveux. Et pour rappel, aujourd'hui, on a vu toute l'exploration du nerf vague, de ces deux différentes voies, entre dorsale et ventrale. On aura vu comment le fait de passer d'un état à un autre est totalement naturel, mais aussi comment retrouver une régulation dans un seul et même état. L'importance de l'écoute de soi et du positionnement à avoir vis-à-vis de soi-même quand on a ces états-là qui arrivent. Et aussi, on a vu comment s'ancrer un peu plus dans ce qui se passe dans notre corps. pour pouvoir aider justement en régulation du corps, donc régulation du mental et inversement. Et enfin, vous avez pu placer vos paysages régulés et paysages de survie pour un peu plus vous familiariser avec ce système nerveux-là, avec ses différents états, pour apprendre à naviguer autour et comprendre que tout ça, c'est un voyage en fait qui se passe entre votre corps et votre esprit. Donc voilà, j'espère que ça vous a aidé en tout cas. Je vous laisse là-dessus. C'était en bas.

  • Speaker #1

    de mes mots.

  • Speaker #0

    A l'épisode prochain. Merci.

  • Speaker #1

    Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manipura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine. et surtout, l'éveillance moderne.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la série sur le système nerveux

    00:07

  • Reprise après les vacances et annonce d'un épisode spécial

    00:51

  • Continuation de la série sur le système nerveux - État de l'épisode

    01:41

  • Exploration du nerf vague et ses implications

    03:03

  • Techniques pratiques pour naviguer entre les états du système nerveux

    04:55

  • Conclusion et récapitulatif des enseignements clés

    16:34

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Description

Tu te sens parfois envahi·e par tes émotions, sans réussir à comprendre ce qui se passe ?
Tu as l’impression de passer d’un état de calme à une tension soudaine… ou de ne plus ressentir grand-chose du tout ?
Et si ton système nerveux t’envoyait des messages que tu n’as juste pas encore appris à décoder ?


Dans cet épisode, on explore ensemble les profondeurs de notre système nerveux autonome, cet allié souvent méconnu qui influence nos états intérieurs, notre rapport au monde… et notre bien-être global.

On part à la rencontre du nerf vague — ce grand voyageur qui relie notre cerveau au corps et qui façonne, à chaque instant, notre capacité à nous sentir en sécurité, en lien, ou au contraire en mode survie.


🌀 On découvre :

  • les deux voies du nerf vague (ventrale et dorsale), leurs effets dans notre quotidien,

  • comment on navigue naturellement entre différents états — et pourquoi c’est normal,

  • des clés de compréhension pour mieux écouter notre corps,

  • des pratiques simples pour revenir à l’équilibre et cultiver plus de régulation.


🌿 C’est une invitation à t’ancrer dans la curiosité, à observer ce qui se passe en toi sans jugement, à faire de ton système nerveux un guide plutôt qu’un saboteur.


Parce qu’en apprenant à l’écouter, on se reconnecte doucement à soi… à sa présence… et à ce qui compte vraiment.


🎧 Prends un moment pour toi, installe-toi confortablement, et viens explorer avec nous ce qui vit à l’intérieur.


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⭐️ TOUS LES LIENS UTILES MANIPURA : https://linktr.ee/amba.manipura  


⭐️ Retrouvez-moi sur Instagram : @amba.manipura 


✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir, en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers, vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue, et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. À travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomucie, mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre sexualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Manipura. Je suis ravie, ravie de vous retrouver pour cette reprise après mes trois semaines de pseudo-vacances parce que je n'arrête jamais vraiment trois semaines. Mais en tout cas, le podcast s'est un petit peu arrêté et je reprends tranquillement notre routine, notre rythme d'épisodes hebdomadaires. J'espère que je ne vous ai pas trop manqué, je pense que non, après près de 200 épisodes, je ne pense pas que je vous ai manqué. D'ailleurs, petite question, ce serait cool, non, qu'on fasse un épisode spécial pour le 200e épisode du podcast, je ne sais pas ce que vous en pensez. Je me souviens que pour le 100e épisode, j'avais réuni des abonnés pour qu'on fasse une petite table ronde. Ce serait cool de le refaire ça, non ? Ça vous dit ou pas ? Bref, je vais mettre ça en place. Dites-moi si ça vous dit dans les commentaires liés à l'épisode. Aujourd'hui, on a beaucoup de choses à voir. Comme à notre habitude, on va continuer notre série sur le système nerveux. Maintenant que je suis rentrée, que je suis en face de mon micro et que j'ai toutes les conditions pour vous enregistrer cet épisode, on continue notre série. Pour rappel, et je vous encourage vraiment à aller écouter les épisodes de la série si ce n'est pas encore le cas parce que Tous suit un ordre logique comme toutes les séries du podcast. On a vu en premier temps un épisode, le 182, sur pourquoi l'anxiété monte et on a spoté, on a pointé l'origine du trouble panique pour comprendre un petit peu qu'est-ce qui se cache derrière le trouble panique et les attaques de panique, etc. Dans l'épisode 184, on a continué avec un épisode de solution justement face aux attaques de panique, des techniques concrètes pour s'en sortir après les avoir comprises. Ensuite, avec l'épisode 186, on a eu Célia Caruso qui est venue pour nous parler de la régulation du système nerveux, notamment à travers le breathwork. Ensuite, avec l'épisode 189, on a fait ami-ami avec ce système nerveux. Je suis allée encore plus loin pour vous dans la compréhension de qui il est, pour que vous puissiez comprendre ses fonctionnements, hors du trouble panique, vraiment juste le système nerveux au global, et que vous puissiez comprendre les différents états qui vous traversent et devenir meilleur. potes avec votre système nerveux. Donc aujourd'hui, on va voir le cinquième épisode de cette série qui officiellement, je vous le dis maintenant, en comptera six, donc on est sur l'avant-dernier épisode de cette série système nerveux, qui était vraiment importante pour moi, parce qu'encore une fois, comme je vous l'ai dit, c'est une compréhension qui m'a vachement aidée en 2024, donc j'espère très honnêtement que ça vous a permis une grande et belle introduction à tout cet univers du système nerveux et ça vous aura donné envie d'aller un petit peu plus loin. Mais on n'est pas fini du coup. Avec ce cinquième épisode aujourd'hui, on va pratiquer à travers les trois différents états du système nerveux dont je vous ai parlé dans l'épisode précédent de la série. On va aller naviguer entre ces trois états pour justement pouvoir se familiariser avec eux à travers quelques petites techniques que je vais vous donner. Et on va aussi apprendre à travailler avec ce nerf vague, ce fameux nerf vague dont vous avez peut-être vaguement entendu parler, mais aujourd'hui on va le mettre au... au cœur de ce podcast, pour qu'au-delà d'être meilleur pote avec vos systèmes nerveux, vous devenez aussi son meilleur pote de régulation, tant qu'à faire. On va voir tout ça aujourd'hui. Comme d'habitude, avant de nous lancer, je vous lis un commentaire, un retour qui m'a été laissé par Nicolas Akedi. Cartomancy complète, retour très positif avec beaucoup de bienveillance et d'honnêteté. Sa voix est douce, elle est ponctuelle et disponible. S'il y a des questions, merci infiniment. Merci Nicolas, ça me fait rire parce qu'en commentaire j'ai mis la ponctualité, c'était clairement un coup de chance parce que vraiment, s'il y a bien une qualité que je n'ai pas, c'est celle-ci. Donc bon, écoutez. Merci beaucoup Nicolas et si comme Nicolas vous voulez me laisser un petit avis, n'hésitez pas à le faire en commentaire sur votre plateforme d'écoute ou alors directement en venant me voir sur Instagram, c'est en bas.manipoura. Trêve de blabla, on est parti parce que l'épisode du jour va encore être très long. Je vous propose d'aller au cœur du sujet, on va aller explorer le nerf vague. Le nerf vague, c'est notre pilier, le pilier de notre équilibre intérieur. C'est pas qu'un nerf en soi, c'est un faisceau de fibres qui va s'étendre du tronc cérébral à l'ensemble du corps et qui va relier pas mal d'organes. Et il va bien illustrer ce nerf vague, le parcours, des connexions entre notre corps et notre cerveau. On va s'intéresser à lui parce que forcément si on va réguler le corps, on va aussi permettre de réguler un petit peu toutes les pensées, l'anxiété, etc. qui moulinent dans le cerveau. Et à l'inversement, on peut utiliser aussi la régulation dans notre pensée pour calmer un petit peu le corps. Donc on a vraiment cette communication qui est possible grâce au nerf vague et c'est pour ça qu'on va s'intéresser particulièrement à celui-ci. Donc ce qu'il faut savoir, c'est que ce nerf vague Merci. 80% des informations qu'ils véhiculent vont du corps au cerveau et 20% du coût restant vont du cerveau au corps. Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Ça veut dire que dès qu'on est connecté au corps, on va pouvoir influer, comme je vous l'ai dit, sur le cerveau, sur nos pensées, etc. Et ça montre que rien que par la connexion au corps et la régulation, notamment par la respiration par exemple, on peut créer une communication interne entre corps et cerveau pour nous réguler tranquillement. Ce nerf vague Il est constitué, on va dire, de deux grandes branches qui vont chacun avoir une partie du corps en particulier. Et ça va vous rappeler ce qu'on a vu dans l'épisode précédent. Donc pour rappel, juste dans l'épisode précédent, on a vu qu'il y avait trois grands états. On a l'état vagal ventral, qui est un état, on va dire, de régulation, si on peut résumer. Des co-animités, d'apaisement et de connexion à l'autre. On a envie de connecter au monde, aux autres, on est bien. L'état de vagal dorsal, on est plus sur un état d'effondrement, d'apathie, et on avait aussi l'état sympathique, on est dans quelque chose de très actif, qui va nous mettre certes en action, mais peut créer de la colère, une sorte de mise en combat, de lutte, une énergie dans ce style. Je ne reviens pas là-dessus, ça a été le propre du dernier épisode. Le nerf vagal. qui nous intéresse, on a le nerf vagal dorsal, il se divise en deux. On a le nerf vagal dorsal qui forcément du coup va parler à ce fameux mode du système nerveux en vagal dorsal, qui est du coup, nerf vague dorsal, la voie de repli, la voie de survie dont je vous ai parlé. Ce côté où on est engourdi, on est absent, on est déconnecté, qui peut aussi nous donner cette impression d'avoir envie de disparaître de sur la réalité, cette impression d'apathie. Donc pour le situer, pour vous donner une idée, on va situer cette partie plutôt sous le diaphragme. C'est un état qui est important pour la digestion et pour le repos parce qu'il va permettre vraiment d'agir sur ses zones digestives. Mais quand il est dans son mode survie, il va nous plonger dans ce fameux état de fermeture. Ça c'est important ce que je vous dis là parce que souvent on se dit ah bah vagale dorsale c'est le mode apathique, on n'en veut pas etc. Ou alors, le mode sympathique, c'est le mode combat, on n'en veut pas, etc. Mais chaque mode du système nerveux a un rôle positif. C'est-à-dire que dans notre dorsale, on a certes ce côté apathie, survie, complètement déconnecté, absent. Mais au final, cette voie du système nerveux, enfin le nervague dorsal, il aide à tout ce qui est digestion, repos, etc. Donc, il faut vraiment aussi voir ces modes-là pour ce qu'ils apportent. Et si vous vous souvenez du premier épisode où je vous parlais des différents modes de réaction de notre système nerveux en cas de danger, on a vu que le système sympathique, donc ce système qui est hyper en action, en lutte, etc., au final, c'est lui qui va nous aider aussi en cas de danger, ou alors quand on fait du sport, tout simplement, à activer le corps, activer les muscles, nous mettre dans des conditions qui permettent de bien fonctionner. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas... en diaboliser un ou l'autre, ils vont tous, ces états du système nerveux, nous aider sur différents plans parce qu'ils ont tous une utilité, évidemment. Pour reprendre ce que je disais, notre nerf vague dorsal, certes, il va gérer la voie du repli et de la survie, mais il a aussi ce rôle de digestion et de repos. Après, on a du coup la deuxième option de ce nerf vague, le deuxième côté, ça va être le nerf vague ventral. Et là, on l'a vu, c'est la voie de la connexion, de l'équilibre, qui, elle, est située plutôt au-dessus du diaphragme et qui va nous aider à nous ancrer dans la sécurité, dans la relation au monde. Ça va notamment, là où le vague dorsal aide plutôt aux sphères digestives sous l'abdomen, le vagal ventral va plus aider au niveau du système cardiaque. Et du coup, si on relie ça en énergétique, on a toute la connexion au cœur, la connexion qui se situe dans la poitrine et qui nous aide à nous lier aux autres. à soi, à la nature et ou à la spiritualité. Donc je vous invite peut-être maintenant qu'on a fait un petit topo de snare vague à expérimenter. On va avoir quelques petites expérimentations dans ce podcast. Donc si vous êtes en voiture ou autre, mettez ça peut-être pour plus tard, évidemment. Petit exercice simple pour vous relier à votre snare vague déjà, pour commencer, ok ? Vous allez poser une main sur la base de votre cou et l'autre sur votre abdomen. Et vous allez... visualiser dans cet état, déjà placer votre respiration, essayer de la rendre un petit peu plus profonde sans forcer quelque chose de très naturel et déjà je trouve ça bien de pouvoir vous connecter à votre rythme savoir quel est l'état du rythme de votre respiration là maintenant, est-ce que C'est plutôt saccadé, plutôt rapide, au contraire assez lent, assez ample, sans chercher à moduler, juste observation de votre état, de votre rythme, de ce qu'il est en l'instant. Et en vous centrant sur ces zones où sont posées vos pommes de main, base du cou et abdomen. Je vous invite à visualiser et ou ressentir le mouvement, l'énergie qui circule de haut en bas et de bas en haut. De sentir l'énergie qui circule du haut, cerveau, tête, jusque ce bas, abdomen, etc. Mouvement inverse de l'abdomen jusqu'en haut. Et dans cet état, j'ai vous demandé de vous connecter. à votre état ventral, c'est-à-dire cet état où vous vous sentez fondamentalement bien, vous pouvez visualiser ou penser à ces moments où, par exemple, vous aviez envie de connecter avec les autres, il y a vraiment cet élan de connexion, de partage, juste vous êtes bien, vous êtes apaisé, vous vous sentez en sécurité. Donc visualisez cet état. Et voyez un petit peu comment ça se place dans le corps. Qu'est-ce qui se passe concrètement ? Est-ce qu'il y a une sensation en particulier ? Un mot peut-être qui vous vient, une image en particulier ? Parce que ventral, dorsal, sympathique, ça peut être des termes qui peut-être vous parlent pas trop ou n'aident pas trop à vous situer. Je vous invite à... nommer cet état ventral d'ouverture, de connexion, d'ancrage. Je vous donne mon exemple, par exemple, moi c'est mon état d'ouverture, je l'appelle comme ça. Je sens qu'il y a un pétiment dans mon corps, et du coup c'est mon état d'ouverture. Je vous invite à choisir le mot qui vous convient, la nomination qui vous convient. N'hésitez pas à mettre pause à chaque moment de ce podcast quand vous ressentez le besoin. On va à présent, si vous le voulez bien, se connecter, tout en gardant cet état de pleine conscience de votre respiration, de votre souffle, à votre mode sympathique. pensez à un moment où vous êtes particulièrement mis en action, où vous devez aller de l'avant, y mettre du vôtre, être dans un état de mobilisation totale. Pareillement, qu'est-ce qui se passe dans le corps quand vous pensez à cet état ? Qu'est-ce qui vous vient ? Quels sont les maux peut-être qui arrivent ? Pareillement, est-ce que vous pouvez nommer cet état sympathique pour lui donner un autre nom peut-être que système sympathique ? Je vous invite à mettre pause. Je vous donne mon exemple. Moi, c'est un état dans lequel j'ai tendance à être extrêmement indépendante et un peu fière. Du coup, je l'ai associé à la dureté et de la froideur. Mais encore une fois, c'est un état qui nous permet de nous mobiliser. Donc, pourquoi pas aussi l'appeler un état de mobilisation, par exemple. Je vous invite à voir un petit peu comment vous voulez voir ça. On passe maintenant à, toujours en restant dans les sensations de votre corps, vous connecter à l'état dorsal. Donc cet état où vous vous êtes senti peut-être sans énergie, sans envie de connecter avec les autres. Un peu reclus, un peu en repli, déconnecté. Et voir quelles images et comment ça s'installe dans votre corps. Quelle sensation s'invite quand vous appelez cet état ? Peut-être un mot du coup pour le nommer, je vous invite à mettre pause à chaque moment si vous le souhaitez. Moi par exemple, c'est un état que j'ai beaucoup associé à la déconnexion forcément, donc pour moi c'est mon état de déconnexion d'apathie. Donc là, on a nommé un peu ces trois états selon votre cartographie à vous. Je vous invite à bien respirer dans votre corps et à revenir au présent avec moi. Voilà, super. De venir à votre souffle, à peut-être bouger un petit peu pour vous remettre en mouvement, à reprendre un petit souffle d'évacuation. Bravo à vous pour cette première exploration dans ces états. exploration pour vous permettre d'encore plus mieux les connaître et de les faire, enfin ils sont déjà vôtres, mais de pouvoir les identifier avec plus de facilité. Maintenant qu'on les a nommés, je vous propose qu'on aille comprendre un petit peu l'enchevêtrement ou plutôt l'enchaînement de ces états. On en a un petit peu parlé dans l'épisode précédent. Et ce qu'il faut comprendre, et on y reviendra à ça, c'est qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états. Le but dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de rester dans un état ad vita aeternam et à chaque fois qu'on quitte l'état ventral, par exemple de connexion, d'ouverture, etc., d'équilibre, ce n'est pas l'idée que si on quitte cet état, on est forcément dans la dysrégulation. Il faut comprendre qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états parce que comme j'ai pu vous le dire, chaque état a une utilité propre qui nous est essentielle dans notre survie, dans notre vie, etc. Et ce qu'on entend dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de tout le temps vouloir être dans le vagal ventral. dans ce mode d'équilibre et de connexion, c'est plutôt d'apprendre à s'ancrer dans la sécurité de chacun des états. De pouvoir être en sécurité, certes dans mon ventral, mais aussi dans mon dorsal, mais aussi dans mon sympathique. De pouvoir aussi identifier dans quel état vous êtes au moment où vous y êtes. Ça, c'est tout ce qui a aidé le podcast, en tout cas j'espère. De pouvoir identifier, ok, dans quel état je suis actuellement. Et comment je peux m'ancrer dans cet état, l'utiliser à bon escient, me réguler dans cet état-là ? La clé de la régulation du système nerveux, c'est la flexibilité. Que ce soit quand je suis dans un état ou pour passer d'un état à un autre. Ça, on en a un petit peu parlé aussi dans l'épisode précédent, je crois. Mais pour sortir de l'effondrement du vagal dorsal, ça va être bien de s'activer sur le système sympathique. Si je suis en apathie et que je suis vraiment dans un mode où tout m'est difficile en termes de mouvement, Pourquoi pas ramener des micro-mouvements, ramener de l'action dans les muscles, etc. Si je me sens apathique, pourquoi pas faire le ménage ? Moi je sais que c'est un truc qui fonctionne très bien pour moi par exemple. Des petits mouvements du corps, des échanges de regards avec les uns et les autres pour reconnecter avec son environnement et ou son corps. Ça peut être ça déjà. Et quand on est dans le système sympathique, dans ce côté de mobilisation, d'apprendre avec la respiration à revenir dans un état d'équanimité par exemple. A retenir, la régulation du système nerveux, c'est surtout une idée de flexibilité entre les états. Ça passe par reconnaître dans quel état on est et quel état pourrait nous aider à nous réguler. Alors je vous invite à réfléchir à votre journée, à réfléchir justement à quels états vous avez traversé dans cette journée. Est-ce qu'il y a eu un moment de calme, un moment de connexion dans cette journée ? Est-ce qu'il y a eu un moment, une montée de tension, une montée de stress ? Et à ce qu'à un moment, il y a eu une phase de fatigue ou une phase où vous êtes un peu plus en repli sur vous-même. Ça peut aller assez vite, par exemple, vous avez un rendez-vous quelque part, vous allez dîner avec un groupe de personnes. Et bien, peut-être que vous êtes vachement excité au fait de connecter avec plein de monde. Ça, ça va être votre vagale ventrale. Sur le chemin, vous êtes en retard, vous avez dû courir de ouf et vous êtes presque arrivé en retard. Du coup, ça vous a vachement activé, vous étiez en mode sympathique pour arriver à l'heure et vous vous êtes mis un bon coup de stress parce que vous vous êtes dit, oulala, il ne faut vraiment pas que je rate les transports, sinon je vais être en retard, sinon ça ne va pas être possible, sinon... Voilà. Et quand vous arrivez, peut-être que vous avez cette phase un petit peu de repli parce qu'en fait, il y a beaucoup de monde, ça vous intimide et du coup, vous n'osez pas trop aller vers les gens. Alors, certes, ça peut être de la timidité, mais il y a vraiment ce côté où... Oh là là, je ne vais pas y arriver, je ne vais pas pouvoir connecter avec les gens, je ne sais pas trop comment faire, du coup je préfère rester dans mon coin et ne plus rien faire. Ça peut être un petit vagal dorsal, vous voyez ce que je veux dire ? Donc essayez de voir. Quels états vous avez traversés aujourd'hui et comment vous pouvez les identifier sous le regard de votre système nerveux ? Et rappelez-vous que ce n'est pas un problème de ressentir ces états, au contraire, ils font vraiment partie de la vie quotidienne. Ce qui va compter, c'est de pouvoir les observer et de revenir à un état d'équilibre ou d'équanimité, ou en tout cas de pouvoir vous sentir en sécurité à travers ces états. Au-delà de toutes ces compréhensions, ce qui va être important, c'est aussi la compassion envers vous-même. Quand vous êtes dans ces états de fuite, de survie, d'effondrement, etc., parce que souvent quand on est dans ces états, on va directement essayer de se rattraper pour ne pas y plonger. Typiquement, on va avoir ce genre de réaction de « Oh mon dieu, il ne faut pas que je rentre là-dedans, il faut que je m'en sorte, il faut que je sois mieux, il faut que j'aille mieux, il faut que... » Et du coup, on crée un état d'affolement qui va en plus du coup aggraver l'état de stress ou l'état nerveux dans lequel on est. C'est hyper important d'être juste dans l'acceptation de l'état actuel pour pouvoir travailler avec lui et non pas chercher à le confronter ou à le fuir directement. Souvent, on est dans un état de détresse en fait, c'est ça qui se passe, c'est qu'on est dans un état de détresse parce qu'on vit un état qui est foncièrement pas agréable. On va directement être dans une logique d'autocritique, de se dire « oh là là, j'arrive pas à me remettre en sécurité en moi-même, oh là là, je m'affole pour rien, oh là là, voilà » . Et ça évidemment, ça rajoute une couche, ça va pas aider. Donc ce qui peut aider dans ces moments-là pour le coup, quand vous êtes dans ces phases de détresse, c'est de se rappeler de trois choses. La première c'est que je suis en train de vivre un état de souffrance, je suis en train de vivre un moment de souffrance, je vais pas essayer de le nier, de le dégager, de pas le vivre pour ce qu'il est. C'est un moment de souffrance, pas agréable certes, mais voilà, c'est là. Deuxième chose c'est que cette souffrance fait partie de la vie et fait partie d'un système... qui shift, qui change. Donc je la notifie, mais je sais que ça fait partie de quelque chose de beaucoup plus global et que ça ne me définit pas de manière générale, mais juste à l'instant T là maintenant, parce que souvent ce qui se passe, c'est que quand on est dans un état de détresse, on a tendance à se dire que ça va toujours être comme ça ou que qu'importe ce qu'on fait, on n'arrive toujours pas à sortir de ces états, etc. C'est vraiment de se dire que ça fait partie d'une boucle, d'un cycle nerveux et que chaque jour qu'il se lève, Vous êtes en train de shifter entre les états, donc même quand vous êtes dans un état de détresse, vous pouvez apprendre à le vivre pour shifter après dans le prochain état. Shifter, c'est changer quoi. Donc comment apporter plus de compassion pour vous dans ces moments-là, parce que déjà vous les vivez, c'est déjà bien, c'est déjà assez. Vous vous accompagnez dans le vécu de ça et de ne pas avoir peur de le vivre. Alors je sais encore une fois que ce n'est pas agréable quand on est dans ces moments de détresse, mais il ne faut pas aller chercher la régulation pour fuir cet état. C'est-à-dire qu'il faut vraiment le vivre, y respirer, pour vous éduquer et éduquer votre corps, votre neuroception. En fait, il faut vous dire que c'est comme si vous aviez un système d'alarme qui sonne d'un coup, ok ? Peut-être que votre premier réflexe, ça va être de vous boucher les oreilles, de chanter très fort, de faire genre vous ne l'entendez pas. Spoiler alert, ça va créer encore plus de bruit, ça va créer encore plus une mise en tension et ça ne va pas éteindre l'alarme pour autant. Ce qui va par contre aider, c'est de notifier l'alarme, comprendre pourquoi elle s'est enclenchée. parfois elle s'enclenche à tort, c'est vrai, et bien de comprendre qu'est-ce qui a pu amener ce déclenchement-là, d'y respirer, et c'est comme ça que vous allez emmener, vous allez créer ces routes de régulation au fur et à mesure. En clair, se rappeler que voilà, quand on est dans ces états de détresse, c'est le système nerveux qui est en réaction de survie. Se rappeler que tout le monde traverse des moments de protection et de fermeture, et parfois on le traverse très rapidement, dans une seule et même journée, plusieurs états de ce genre, avec plus ou moins d'intensité. Se dire, ok, dans cet état, comment je peux ramener un petit peu d'énergie vagale ? C'est-à-dire, comment je peux respirer, réguler un petit peu mon rythme, même en vivant cet état pas agréable ? Si vous avez eu un moment de tension ou de découragement dans la journée, je vous invite à vous y reconnecter. De vous reconnecter à la sensation que ça a pu créer dans le corps et de respirer avec cette sensation-là. Il y a quelque chose qui est hyper important, c'est que plus vous allez fuir vos états, moins vous allez réussir à les réguler. Parce que, moi, vous regardez dans la direction de ce qui appelle. En plus, parce que ça vous fait peur, vous allez vous affoler encore plus rapidement quand ils arrivent. Alors que si vous y faites face petit à petit, à votre rythme, ça ne sert à rien d'aller traiter tout d'un coup. Mais à une nouvelle fois, ça vous éduque à traiter les informations de votre système nerveux au moment où elles apparaissent, d'éviter l'accumulation et ou la crainte que tout arrive d'un coup, et ou être surpris par des trucs qui reviennent. que vous avez un petit peu laissé sous le tapis et qui reviennent vous dire coucou un matin. Je vais vous donner quelques petits tips, évidemment quelques voies de compréhension, d'exploration en tout cas, pour être dans cette écoute active. Et pour ça, on peut avoir deux portes d'entrée. Selon la situation, selon vous, etc., il y a une porte d'entrée qui sera peut-être plus facile que l'autre à certains moments. Donc vous pouvez tester les deux et voir, sur le moment en tout cas, laquelle est la plus aisée pour vous. La première porte d'entrée, c'est de se centrer sur son environnement. Quand on n'a pas encore trop l'habitude de questionner notre corps et d'aller voir ce qui se passe dans notre corps ou que ce n'est pas très familier, l'environnement, ce que je peux observer autour de moi, ça aide déjà à créer cette écoute active, cet ancrage dans ce qui se passe en vous et comment votre système nerveux réagit par rapport à justement les stimulés extérieurs. Alors pour cette écoute de l'extérieur vers l'intérieur, quand ce sera le moment propice, quand vous sentez que vous avez envie d'être dans cette écoute active, je vous invite à déjà, dans la pièce où vous êtes ou autre, vous demander où est-ce que je suis. Comment je me situe dans le temps et l'espace ? Où est-ce que je suis ? Quelle est la date ? Quelle est l'heure ? Quel est le moment de la journée ? Pour avoir cet ancrage spatio-temporel, pour bien vous ramener là, dans le présent, dans ce moment. Une fois que cet ancrage spatio-temporel est fait, pour ça je vous invite vraiment à regarder autour de vous, à agréer cet ancrage visuel, peut-être olfactif. dans le toucher aussi si vous êtes assis par exemple sur votre fauteuil, etc. Donc de prendre ce temps d'un ancrage spatio-temporel, de regarder le ciel par la fenêtre pour savoir le moment de la journée, etc. Une fois que c'est fait, vous pouvez vous demander qu'est-ce qui se passe autour de moi. Donc d'observer, d'écouter, qu'est-ce qui se passe autour, qu'est-ce qui ponctue mon environnement. Ensuite c'est de se demander qui est là, parce qu'il y a des personnes, des gens qui gravitent autour, quels sont les états, etc. Juste prendre conscience de cet environnement encore une fois, mais surtout de comment il interagit avec nous. Et on peut se demander vis-à-vis de cet environnement, qu'est-ce que je fais ? Quelle est ma posture là maintenant ? Et de ce fait se demander quel état est activé en moi là, dans quel état du système nerveux je me trouve ? Toutes ces questions-là, où est-ce que je suis, qu'est-ce qui se passe autour, qui est là, qu'est-ce que je fais et quel état est activé, ça permet de notifier justement tout au moment de la journée comment votre système nerveux réagit avec tel ou tel stimuli. Et ça va vous aider à développer une conscience de vos réactions intérieures. Parce que souvent, je ne sais pas, vous êtes dans une situation et soudainement vous avez votre cœur qui s'affole, vous ne savez pas pourquoi. et bien certainement et à juste titre vous étiez pas forcément concentré par tout ce que votre neuroception, elle, elle a capté inconsciemment. Peut-être que mon cœur, il s'est mis à battre parce que la personne en face, elle a posé une question au groupe qui est très sensible pour moi. Elle ne me l'a pas posée directement, mais rien que le fait que je l'ai entendue, eh bien, j'ai ma neuroception qui s'affole. Par exemple, vous voyez, donc, il y a plein de choses dans nos journées qui, notre système nerveux, rythme nos réactions très inconscientes. Et simplement de ramener de la conscience là-dessus pour se dire, ok, les états qui me traversent, Les réactions que je ressens, les réactions de mon corps, elles font sens selon ma neuroception, elles font sens selon les différents modes de mon système nerveux de ramener de la conscience là-dessus. Plus vous allez avoir conscience de ce qui vous traverse, plus quand il y aura quelque chose d'inconfortable, vous pourrez le notifier à temps et vous en occuper directement pour ne pas vous laisser envahir par la sensation et juste aussi pour ramener beaucoup de douceur et de compréhension vis-à-vis de toutes ces fluctuations, ces émotions qui traversent le corps. C'est vraiment ça, c'est cette écoute active. Donc là, on est parti de l'extérieur vers l'intérieur, mais aussi on peut faire le contraire, de l'intérieur vers l'extérieur. Dans ce cas-là, on va plutôt se centrer sur le corps et se demander, ok, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Où est-ce que l'énergie se place-t-elle globalement ? Ou est-ce qu'il y a vraiment un endroit en particulier ? Est-ce que justement il y a des endroits où elle ne circule pas l'énergie ? Est-ce que je me sens plutôt remplie ou plutôt vide ? Comment je me sens vis-à-vis de cette énergie ? Est-ce que c'est un état de tension, un état de relâchement ? Et se demander aussi quel état est activé à ce moment-là, vis-à-vis de toutes ces sensations. Donc ça, c'est des questions aussi. Qu'est-ce que je ressens ? L'énergie, comment elle se place ? Où est-ce qu'elle circule ? Où est-ce qu'elle ne circule pas ? Qui va nous permettre d'avoir cette vision de notre corps et de focaliser notre attention sur nous. sensations internes pour mieux nous connecter à nos états autonomes. Donc voilà comment développer un petit peu votre écoute de vous-même. Et surtout ça va vous permettre de notifier que vous êtes vraiment jamais coincé constamment dans un état, qu'il y a toujours des changements. Donc dès que vous avez peur de rester coincé dans un état, dites-vous qu'en fait, ça fluctue, ça bouge. Et plus vous avez conscience de ces mouvements-là, plus vous allez justement les repérer et être moins enclin à avoir peur de rester dans un état de détresse. Alors, c'est très bien tout ça. Maintenant, j'ai envie quand même qu'on puisse pratiquer ensemble pour créer une réelle cartographie entre vous et votre système nerveux, pour apprendre encore plus à le connaître et à vous familiariser avec lui, si ça vous va. Je vous invite à prendre cette partie de podcast quand vous êtes dans des conditions qui le permettent, c'est-à-dire peut-être pas en voiture, encore une fois, ou... Voilà, dans des conditions qui sont favorables. Et on va créer, on va apprendre, vous allez apprendre quel est votre paysage, le paysage de votre système nerveux à travers les différents états qu'on a explorés. Je vous propose vraiment de vous mettre en condition. Et on va, avant toute chose, aller explorer votre état de régulation ventrale, donc vraiment cet endroit dans le corps où vous sentez cette énergie de régulation. Je vous invite à vous connecter à un moment, à un souvenir, un moment où vous vous êtes senti en sécurité, en pleine connexion. Ce moment où vous vous êtes senti placé dans cet état de régulation du ventral. Du coup, à quoi ça ressemble ? Quel est l'environnement autour ? Quelles sont les couleurs ? Quels sont les ressentis qui accompagnent cet environnement-là ? Et prenez le temps de documenter, de poser, de refléter sur cet environnement, de le décrire le plus détaillé possible, pour vous faire une imagerie mentale de ce paysage de régulation. Je vous donne mon exemple, parce que ça fonctionne toujours assez bien de donner des exemples. Pour moi, mon paysage ventral, mon paysage de régulation, c'est... alors il y en a plusieurs, c'est quand je me sens connectée, quand je chante des mantras. Ça va être la plage à la Réunion la nuit. Ça va être quand je suis sur mon balcon en train de boire une tisane avec mon chat sur mes genoux. Enfin voilà, ça ce sont mes paysages de régulation. Alors quels sont les vôtres ? Quel est le vôtre ? Une fois cette exploration accomplie, on va continuer à dessiner les paysages de votre régulation, de votre système nerveux, en allant voir la régulation de votre... C'est-à-dire cet état dorsal qu'on a vu, qui est un état un peu plus léthargique, apathique, etc. À quoi il ressemble quand il est régulé cet état ? Peut-être que c'est un petit peu flou pour vous, donc je vous donne le mien. Par exemple, mon paysage régulé dans cet état dorsal, c'est quand je suis en relaxation shavasana, en yoga, ou quand je suis dans cet état de relâchement total, sans forcément d'action de ma part. Donc quel est cet état où vous êtes dans ce dorsal, où il y a moins de mouvements ou pas de mouvements ? où c'est calme, où vous n'êtes pas forcément en connexion avec quelque chose en particulier, mais vous êtes là, à quoi ressemble ce régulier du dorsal ? Je vous invite à mettre pause et à prendre ce petit exercice. Quel est l'état régulier de mon vagal dorsal ? Peut-être d'ailleurs que vous avez d'autres noms maintenant pour tous ces états. Et enfin, on va voir le paysage régulier de l'état sympathique. Donc ce moment où vous êtes très actif, où ça bouge beaucoup. Mais vous n'êtes pas forcément dans une lutte, c'est plutôt cet aspect où vous vous sentez sécurisé dans le mouvement, où vous sentez que ce mouvement vous apporte un ancrage finalement et vous vous sentez pleinement dans la vie, mais ça bouge beaucoup. Par exemple, le mien, de paysage régulé de ce système sympathique, c'est quand je travaillais dans les camions. Clairement, j'étais en mouvement, j'étais bien, je me sentais hyper active, mais ce n'était pas une dérégulation du tout. je sentais que c'était un bon... stress ou une bonne motivation, une énergie très revigorante qui me mettait en mouvement. Je vous invite à réfléchir. Quel est pour vous ce paysage régulé dans le sympathique ? À quel moment ce système sympathique se met en route dans un contexte où Ça vous fait foncièrement du bien d'être dans ce mouvement-là. Une fois qu'on a établi vos paysages régulés, c'est important comme exercice pour vous montrer que tous les états peuvent être régulés en tant que tels. Le but, ce n'est pas toujours d'aller voir le ventral, d'aller toujours dans cette connexion, cette ouverture, parce que parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté actif, parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté relâchement. Essayez de voir que... tous ces états ont leur régulation. Je vous invite à garder ça en tête, garder ça dans un coin de votre corps, de votre esprit aussi. On va voir maintenant les paysages de survie de ces états, c'est-à-dire ces paysages où pour le coup, là où dans les paysages réguliers on était sur quelque chose qui n'était pas réactif, là dans les paysages de survie, on est clairement dans un système nerveux qui se met en réaction par rapport à quelque chose. mais dans un mode de survie. N'hésitez pas à vous faire un point d'ancrage dans votre paysage régulé du ventral, le tout premier qu'on a vu, avant d'aller explorer ce qu'on va voir là maintenant. Peut-être que ça peut vous aider à justement garder bien un pied dans cette énergie sécure, sécuritaire, ancrée, avant d'aller explorer des paysages qui sont peut-être un peu plus mouvementés. Vous pouvez matérialiser même cet ancrage. par exemple pour moi qui adore la mer la nuit. Mon petit objet ou mon petit élément qui peut me permettre un ancrage, même quand je vais explorer les autres états, c'est peut-être d'imaginer un corail dans mes mains pour me rappeler ce paysage régulé de la mer avant d'aller explorer des paysages de survie qui sont de ce fait un petit peu plus compliqués parfois. Allons dans l'état dorsal. Donc cet état où on se sent déconnecté, on se sent dans une énergie un peu de désespoir, de latence. Voyez à quoi ça ressemble pour vous cet état. Est-ce qu'il y a des souvenirs, des moments, une idée de ce à quoi ressemblerait un paysage dans ce mode-là ? Ce mode où, par protection, vous vous déconnectez et vous êtes dans cette logique d'effondrement, dans cet état de fermeture. Je vous donne mon exemple, moi mon paysage irrégulier dans ce cas-là, c'est quand je m'enferme dans une bulle, et tout me paraît extrêmement lourd, et je ne veux plus contacter personne, et je m'isole. Voilà, ça c'est clairement un des modes de mon paysage dorsal, vraiment enfermé chez moi. C'est pas très fun, mais bon, c'est pour apprendre à le connaître aussi. Prenez le temps nécessaire pour établir ce paysage-là, voir un peu à quoi il ressemble, pour vous familiariser aussi à ces états que vous traversez parfois. Et à présent, on va aller voir l'état de survie sympathique, donc ce paysage où justement il y a un peu trop d'énergie, du coup ça fait... Enfin, vous êtes un peu trop désorganisé et tout est un peu chaotique et c'est le bordel quoi, quand il y a ce trou plein. À quoi ça ressemble du coup, quand cette énergie elle monte et qu'elle ne se transforme pas forcément dans quelque chose d'hyper... d'hyper sain, d'hyper serein. Quel est le paysage en question ? Quel est l'environnement ? Je vous donne mon exemple parce qu'encore une fois, il peut être utile. Moi, c'est quand je vais être tellement stressée que je vais tout rusher, je vais tout faire à la va-vite et du coup, il n'y a rien vraiment qui est très bien fait. Et surtout, je vais rejeter l'aide des autres et je vais me débrouiller par moi-même un peu cette hyper indépendance. Un peu malsaine qui se réveille à ce moment-là. Tous ces exercices, toutes ces explorations qu'on a pu voir ensemble, c'est pour vous aider à mieux naviguer dans ce système nerveux, mieux le comprendre, mieux comprendre vos fonctionnements, et surtout mieux comprendre comment aller vers des régulations qui font sens pour vous, qui vous sont adaptées à vos modes de fonctionnement, vos références, etc. Il y a plein d'autres explorations qui sont... possibles. Si ça vous plaît, si ça vous parle, on pourra en refaire. Mais je me dis déjà que c'est peut-être assez comme exploration pour commencer dans ces voies-là. Le podcast reste une introduction évidemment au final, mais j'espère que ça a pu vous aider à vous familiariser avec tous ces états qui vous traversent. Donc il y aura un dernier épisode où je rentrerai un peu plus dans tes conseils, pas forcément très théorique là comme je l'ai appliqué dans ces épisodes de cette série je vais plus aller dans ce prochain épisode sur des choses plus perso, sur comment moi j'ai vraiment je me suis aidée pour mes problématiques perso en espérant que ça puisse vous aider et surtout d'incorporer l'énergie et la spiritualité à toutes ces pratiques du système nerveux, parce qu'on est quand même sur un podcast qui parle d'énergie, donc ça fait sens évidemment pour moi de faire le lien avec tout ça, comment toutes ces techniques, toutes ces compréhensions du système nerveux s'incluent dans nos pratiques spirituelles et énergétiques. Ce sera le dernier épisode de cette série, qui j'espère vous plaît, n'hésitez pas d'ailleurs à me le dire en commentaire, et comme ça après on continuera sur des thématiques plus énergétiques et cartomancies, mais j'avais vraiment à cœur de... de vous faire cette série système nerveux. Et pour rappel, aujourd'hui, on a vu toute l'exploration du nerf vague, de ces deux différentes voies, entre dorsale et ventrale. On aura vu comment le fait de passer d'un état à un autre est totalement naturel, mais aussi comment retrouver une régulation dans un seul et même état. L'importance de l'écoute de soi et du positionnement à avoir vis-à-vis de soi-même quand on a ces états-là qui arrivent. Et aussi, on a vu comment s'ancrer un peu plus dans ce qui se passe dans notre corps. pour pouvoir aider justement en régulation du corps, donc régulation du mental et inversement. Et enfin, vous avez pu placer vos paysages régulés et paysages de survie pour un peu plus vous familiariser avec ce système nerveux-là, avec ses différents états, pour apprendre à naviguer autour et comprendre que tout ça, c'est un voyage en fait qui se passe entre votre corps et votre esprit. Donc voilà, j'espère que ça vous a aidé en tout cas. Je vous laisse là-dessus. C'était en bas.

  • Speaker #1

    de mes mots.

  • Speaker #0

    A l'épisode prochain. Merci.

  • Speaker #1

    Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manipura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine. et surtout, l'éveillance moderne.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la série sur le système nerveux

    00:07

  • Reprise après les vacances et annonce d'un épisode spécial

    00:51

  • Continuation de la série sur le système nerveux - État de l'épisode

    01:41

  • Exploration du nerf vague et ses implications

    03:03

  • Techniques pratiques pour naviguer entre les états du système nerveux

    04:55

  • Conclusion et récapitulatif des enseignements clés

    16:34

Description

Tu te sens parfois envahi·e par tes émotions, sans réussir à comprendre ce qui se passe ?
Tu as l’impression de passer d’un état de calme à une tension soudaine… ou de ne plus ressentir grand-chose du tout ?
Et si ton système nerveux t’envoyait des messages que tu n’as juste pas encore appris à décoder ?


Dans cet épisode, on explore ensemble les profondeurs de notre système nerveux autonome, cet allié souvent méconnu qui influence nos états intérieurs, notre rapport au monde… et notre bien-être global.

On part à la rencontre du nerf vague — ce grand voyageur qui relie notre cerveau au corps et qui façonne, à chaque instant, notre capacité à nous sentir en sécurité, en lien, ou au contraire en mode survie.


🌀 On découvre :

  • les deux voies du nerf vague (ventrale et dorsale), leurs effets dans notre quotidien,

  • comment on navigue naturellement entre différents états — et pourquoi c’est normal,

  • des clés de compréhension pour mieux écouter notre corps,

  • des pratiques simples pour revenir à l’équilibre et cultiver plus de régulation.


🌿 C’est une invitation à t’ancrer dans la curiosité, à observer ce qui se passe en toi sans jugement, à faire de ton système nerveux un guide plutôt qu’un saboteur.


Parce qu’en apprenant à l’écouter, on se reconnecte doucement à soi… à sa présence… et à ce qui compte vraiment.


🎧 Prends un moment pour toi, installe-toi confortablement, et viens explorer avec nous ce qui vit à l’intérieur.


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✨ Je suis Amba, énergéticienne, tarot-astrologue. J'enseigne ces pratiques à travers un cursus de formation et j'accompagne individuellement toute personne souhaitant intégrer la spiritualité dans son cheminement thérapeutique. Prestations en Énergétique - Guidance en Cartomancie et en Astrologie .


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Manipura, un podcast de développement spirituel qui s'adresse à vous si vous souhaitez vous reconnecter à votre plein pouvoir, en prenant confiance en vos capacités et en étant aligné avec vous-même et l'univers, vers une sphère émotionnelle et mentale équilibrée et un égo sain. Je suis Amba, énergéticienne, tarot, astrologue, et ma mission est de vous aider à développer toutes les ressources déjà en vous. À travers des outils comme l'énergétique, l'astrologie et la cartomucie, mon objectif est de vous rendre acteur de votre mieux-être et indépendant sur le chemin de votre sexualité. Je vous souhaite une excellente écoute. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Manipura. Je suis ravie, ravie de vous retrouver pour cette reprise après mes trois semaines de pseudo-vacances parce que je n'arrête jamais vraiment trois semaines. Mais en tout cas, le podcast s'est un petit peu arrêté et je reprends tranquillement notre routine, notre rythme d'épisodes hebdomadaires. J'espère que je ne vous ai pas trop manqué, je pense que non, après près de 200 épisodes, je ne pense pas que je vous ai manqué. D'ailleurs, petite question, ce serait cool, non, qu'on fasse un épisode spécial pour le 200e épisode du podcast, je ne sais pas ce que vous en pensez. Je me souviens que pour le 100e épisode, j'avais réuni des abonnés pour qu'on fasse une petite table ronde. Ce serait cool de le refaire ça, non ? Ça vous dit ou pas ? Bref, je vais mettre ça en place. Dites-moi si ça vous dit dans les commentaires liés à l'épisode. Aujourd'hui, on a beaucoup de choses à voir. Comme à notre habitude, on va continuer notre série sur le système nerveux. Maintenant que je suis rentrée, que je suis en face de mon micro et que j'ai toutes les conditions pour vous enregistrer cet épisode, on continue notre série. Pour rappel, et je vous encourage vraiment à aller écouter les épisodes de la série si ce n'est pas encore le cas parce que Tous suit un ordre logique comme toutes les séries du podcast. On a vu en premier temps un épisode, le 182, sur pourquoi l'anxiété monte et on a spoté, on a pointé l'origine du trouble panique pour comprendre un petit peu qu'est-ce qui se cache derrière le trouble panique et les attaques de panique, etc. Dans l'épisode 184, on a continué avec un épisode de solution justement face aux attaques de panique, des techniques concrètes pour s'en sortir après les avoir comprises. Ensuite, avec l'épisode 186, on a eu Célia Caruso qui est venue pour nous parler de la régulation du système nerveux, notamment à travers le breathwork. Ensuite, avec l'épisode 189, on a fait ami-ami avec ce système nerveux. Je suis allée encore plus loin pour vous dans la compréhension de qui il est, pour que vous puissiez comprendre ses fonctionnements, hors du trouble panique, vraiment juste le système nerveux au global, et que vous puissiez comprendre les différents états qui vous traversent et devenir meilleur. potes avec votre système nerveux. Donc aujourd'hui, on va voir le cinquième épisode de cette série qui officiellement, je vous le dis maintenant, en comptera six, donc on est sur l'avant-dernier épisode de cette série système nerveux, qui était vraiment importante pour moi, parce qu'encore une fois, comme je vous l'ai dit, c'est une compréhension qui m'a vachement aidée en 2024, donc j'espère très honnêtement que ça vous a permis une grande et belle introduction à tout cet univers du système nerveux et ça vous aura donné envie d'aller un petit peu plus loin. Mais on n'est pas fini du coup. Avec ce cinquième épisode aujourd'hui, on va pratiquer à travers les trois différents états du système nerveux dont je vous ai parlé dans l'épisode précédent de la série. On va aller naviguer entre ces trois états pour justement pouvoir se familiariser avec eux à travers quelques petites techniques que je vais vous donner. Et on va aussi apprendre à travailler avec ce nerf vague, ce fameux nerf vague dont vous avez peut-être vaguement entendu parler, mais aujourd'hui on va le mettre au... au cœur de ce podcast, pour qu'au-delà d'être meilleur pote avec vos systèmes nerveux, vous devenez aussi son meilleur pote de régulation, tant qu'à faire. On va voir tout ça aujourd'hui. Comme d'habitude, avant de nous lancer, je vous lis un commentaire, un retour qui m'a été laissé par Nicolas Akedi. Cartomancy complète, retour très positif avec beaucoup de bienveillance et d'honnêteté. Sa voix est douce, elle est ponctuelle et disponible. S'il y a des questions, merci infiniment. Merci Nicolas, ça me fait rire parce qu'en commentaire j'ai mis la ponctualité, c'était clairement un coup de chance parce que vraiment, s'il y a bien une qualité que je n'ai pas, c'est celle-ci. Donc bon, écoutez. Merci beaucoup Nicolas et si comme Nicolas vous voulez me laisser un petit avis, n'hésitez pas à le faire en commentaire sur votre plateforme d'écoute ou alors directement en venant me voir sur Instagram, c'est en bas.manipoura. Trêve de blabla, on est parti parce que l'épisode du jour va encore être très long. Je vous propose d'aller au cœur du sujet, on va aller explorer le nerf vague. Le nerf vague, c'est notre pilier, le pilier de notre équilibre intérieur. C'est pas qu'un nerf en soi, c'est un faisceau de fibres qui va s'étendre du tronc cérébral à l'ensemble du corps et qui va relier pas mal d'organes. Et il va bien illustrer ce nerf vague, le parcours, des connexions entre notre corps et notre cerveau. On va s'intéresser à lui parce que forcément si on va réguler le corps, on va aussi permettre de réguler un petit peu toutes les pensées, l'anxiété, etc. qui moulinent dans le cerveau. Et à l'inversement, on peut utiliser aussi la régulation dans notre pensée pour calmer un petit peu le corps. Donc on a vraiment cette communication qui est possible grâce au nerf vague et c'est pour ça qu'on va s'intéresser particulièrement à celui-ci. Donc ce qu'il faut savoir, c'est que ce nerf vague Merci. 80% des informations qu'ils véhiculent vont du corps au cerveau et 20% du coût restant vont du cerveau au corps. Qu'est-ce que ça veut dire ça ? Ça veut dire que dès qu'on est connecté au corps, on va pouvoir influer, comme je vous l'ai dit, sur le cerveau, sur nos pensées, etc. Et ça montre que rien que par la connexion au corps et la régulation, notamment par la respiration par exemple, on peut créer une communication interne entre corps et cerveau pour nous réguler tranquillement. Ce nerf vague Il est constitué, on va dire, de deux grandes branches qui vont chacun avoir une partie du corps en particulier. Et ça va vous rappeler ce qu'on a vu dans l'épisode précédent. Donc pour rappel, juste dans l'épisode précédent, on a vu qu'il y avait trois grands états. On a l'état vagal ventral, qui est un état, on va dire, de régulation, si on peut résumer. Des co-animités, d'apaisement et de connexion à l'autre. On a envie de connecter au monde, aux autres, on est bien. L'état de vagal dorsal, on est plus sur un état d'effondrement, d'apathie, et on avait aussi l'état sympathique, on est dans quelque chose de très actif, qui va nous mettre certes en action, mais peut créer de la colère, une sorte de mise en combat, de lutte, une énergie dans ce style. Je ne reviens pas là-dessus, ça a été le propre du dernier épisode. Le nerf vagal. qui nous intéresse, on a le nerf vagal dorsal, il se divise en deux. On a le nerf vagal dorsal qui forcément du coup va parler à ce fameux mode du système nerveux en vagal dorsal, qui est du coup, nerf vague dorsal, la voie de repli, la voie de survie dont je vous ai parlé. Ce côté où on est engourdi, on est absent, on est déconnecté, qui peut aussi nous donner cette impression d'avoir envie de disparaître de sur la réalité, cette impression d'apathie. Donc pour le situer, pour vous donner une idée, on va situer cette partie plutôt sous le diaphragme. C'est un état qui est important pour la digestion et pour le repos parce qu'il va permettre vraiment d'agir sur ses zones digestives. Mais quand il est dans son mode survie, il va nous plonger dans ce fameux état de fermeture. Ça c'est important ce que je vous dis là parce que souvent on se dit ah bah vagale dorsale c'est le mode apathique, on n'en veut pas etc. Ou alors, le mode sympathique, c'est le mode combat, on n'en veut pas, etc. Mais chaque mode du système nerveux a un rôle positif. C'est-à-dire que dans notre dorsale, on a certes ce côté apathie, survie, complètement déconnecté, absent. Mais au final, cette voie du système nerveux, enfin le nervague dorsal, il aide à tout ce qui est digestion, repos, etc. Donc, il faut vraiment aussi voir ces modes-là pour ce qu'ils apportent. Et si vous vous souvenez du premier épisode où je vous parlais des différents modes de réaction de notre système nerveux en cas de danger, on a vu que le système sympathique, donc ce système qui est hyper en action, en lutte, etc., au final, c'est lui qui va nous aider aussi en cas de danger, ou alors quand on fait du sport, tout simplement, à activer le corps, activer les muscles, nous mettre dans des conditions qui permettent de bien fonctionner. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas... en diaboliser un ou l'autre, ils vont tous, ces états du système nerveux, nous aider sur différents plans parce qu'ils ont tous une utilité, évidemment. Pour reprendre ce que je disais, notre nerf vague dorsal, certes, il va gérer la voie du repli et de la survie, mais il a aussi ce rôle de digestion et de repos. Après, on a du coup la deuxième option de ce nerf vague, le deuxième côté, ça va être le nerf vague ventral. Et là, on l'a vu, c'est la voie de la connexion, de l'équilibre, qui, elle, est située plutôt au-dessus du diaphragme et qui va nous aider à nous ancrer dans la sécurité, dans la relation au monde. Ça va notamment, là où le vague dorsal aide plutôt aux sphères digestives sous l'abdomen, le vagal ventral va plus aider au niveau du système cardiaque. Et du coup, si on relie ça en énergétique, on a toute la connexion au cœur, la connexion qui se situe dans la poitrine et qui nous aide à nous lier aux autres. à soi, à la nature et ou à la spiritualité. Donc je vous invite peut-être maintenant qu'on a fait un petit topo de snare vague à expérimenter. On va avoir quelques petites expérimentations dans ce podcast. Donc si vous êtes en voiture ou autre, mettez ça peut-être pour plus tard, évidemment. Petit exercice simple pour vous relier à votre snare vague déjà, pour commencer, ok ? Vous allez poser une main sur la base de votre cou et l'autre sur votre abdomen. Et vous allez... visualiser dans cet état, déjà placer votre respiration, essayer de la rendre un petit peu plus profonde sans forcer quelque chose de très naturel et déjà je trouve ça bien de pouvoir vous connecter à votre rythme savoir quel est l'état du rythme de votre respiration là maintenant, est-ce que C'est plutôt saccadé, plutôt rapide, au contraire assez lent, assez ample, sans chercher à moduler, juste observation de votre état, de votre rythme, de ce qu'il est en l'instant. Et en vous centrant sur ces zones où sont posées vos pommes de main, base du cou et abdomen. Je vous invite à visualiser et ou ressentir le mouvement, l'énergie qui circule de haut en bas et de bas en haut. De sentir l'énergie qui circule du haut, cerveau, tête, jusque ce bas, abdomen, etc. Mouvement inverse de l'abdomen jusqu'en haut. Et dans cet état, j'ai vous demandé de vous connecter. à votre état ventral, c'est-à-dire cet état où vous vous sentez fondamentalement bien, vous pouvez visualiser ou penser à ces moments où, par exemple, vous aviez envie de connecter avec les autres, il y a vraiment cet élan de connexion, de partage, juste vous êtes bien, vous êtes apaisé, vous vous sentez en sécurité. Donc visualisez cet état. Et voyez un petit peu comment ça se place dans le corps. Qu'est-ce qui se passe concrètement ? Est-ce qu'il y a une sensation en particulier ? Un mot peut-être qui vous vient, une image en particulier ? Parce que ventral, dorsal, sympathique, ça peut être des termes qui peut-être vous parlent pas trop ou n'aident pas trop à vous situer. Je vous invite à... nommer cet état ventral d'ouverture, de connexion, d'ancrage. Je vous donne mon exemple, par exemple, moi c'est mon état d'ouverture, je l'appelle comme ça. Je sens qu'il y a un pétiment dans mon corps, et du coup c'est mon état d'ouverture. Je vous invite à choisir le mot qui vous convient, la nomination qui vous convient. N'hésitez pas à mettre pause à chaque moment de ce podcast quand vous ressentez le besoin. On va à présent, si vous le voulez bien, se connecter, tout en gardant cet état de pleine conscience de votre respiration, de votre souffle, à votre mode sympathique. pensez à un moment où vous êtes particulièrement mis en action, où vous devez aller de l'avant, y mettre du vôtre, être dans un état de mobilisation totale. Pareillement, qu'est-ce qui se passe dans le corps quand vous pensez à cet état ? Qu'est-ce qui vous vient ? Quels sont les maux peut-être qui arrivent ? Pareillement, est-ce que vous pouvez nommer cet état sympathique pour lui donner un autre nom peut-être que système sympathique ? Je vous invite à mettre pause. Je vous donne mon exemple. Moi, c'est un état dans lequel j'ai tendance à être extrêmement indépendante et un peu fière. Du coup, je l'ai associé à la dureté et de la froideur. Mais encore une fois, c'est un état qui nous permet de nous mobiliser. Donc, pourquoi pas aussi l'appeler un état de mobilisation, par exemple. Je vous invite à voir un petit peu comment vous voulez voir ça. On passe maintenant à, toujours en restant dans les sensations de votre corps, vous connecter à l'état dorsal. Donc cet état où vous vous êtes senti peut-être sans énergie, sans envie de connecter avec les autres. Un peu reclus, un peu en repli, déconnecté. Et voir quelles images et comment ça s'installe dans votre corps. Quelle sensation s'invite quand vous appelez cet état ? Peut-être un mot du coup pour le nommer, je vous invite à mettre pause à chaque moment si vous le souhaitez. Moi par exemple, c'est un état que j'ai beaucoup associé à la déconnexion forcément, donc pour moi c'est mon état de déconnexion d'apathie. Donc là, on a nommé un peu ces trois états selon votre cartographie à vous. Je vous invite à bien respirer dans votre corps et à revenir au présent avec moi. Voilà, super. De venir à votre souffle, à peut-être bouger un petit peu pour vous remettre en mouvement, à reprendre un petit souffle d'évacuation. Bravo à vous pour cette première exploration dans ces états. exploration pour vous permettre d'encore plus mieux les connaître et de les faire, enfin ils sont déjà vôtres, mais de pouvoir les identifier avec plus de facilité. Maintenant qu'on les a nommés, je vous propose qu'on aille comprendre un petit peu l'enchevêtrement ou plutôt l'enchaînement de ces états. On en a un petit peu parlé dans l'épisode précédent. Et ce qu'il faut comprendre, et on y reviendra à ça, c'est qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états. Le but dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de rester dans un état ad vita aeternam et à chaque fois qu'on quitte l'état ventral, par exemple de connexion, d'ouverture, etc., d'équilibre, ce n'est pas l'idée que si on quitte cet état, on est forcément dans la dysrégulation. Il faut comprendre qu'on est tout le temps en train de naviguer entre ces états parce que comme j'ai pu vous le dire, chaque état a une utilité propre qui nous est essentielle dans notre survie, dans notre vie, etc. Et ce qu'on entend dans la régulation du système nerveux, ce n'est pas de tout le temps vouloir être dans le vagal ventral. dans ce mode d'équilibre et de connexion, c'est plutôt d'apprendre à s'ancrer dans la sécurité de chacun des états. De pouvoir être en sécurité, certes dans mon ventral, mais aussi dans mon dorsal, mais aussi dans mon sympathique. De pouvoir aussi identifier dans quel état vous êtes au moment où vous y êtes. Ça, c'est tout ce qui a aidé le podcast, en tout cas j'espère. De pouvoir identifier, ok, dans quel état je suis actuellement. Et comment je peux m'ancrer dans cet état, l'utiliser à bon escient, me réguler dans cet état-là ? La clé de la régulation du système nerveux, c'est la flexibilité. Que ce soit quand je suis dans un état ou pour passer d'un état à un autre. Ça, on en a un petit peu parlé aussi dans l'épisode précédent, je crois. Mais pour sortir de l'effondrement du vagal dorsal, ça va être bien de s'activer sur le système sympathique. Si je suis en apathie et que je suis vraiment dans un mode où tout m'est difficile en termes de mouvement, Pourquoi pas ramener des micro-mouvements, ramener de l'action dans les muscles, etc. Si je me sens apathique, pourquoi pas faire le ménage ? Moi je sais que c'est un truc qui fonctionne très bien pour moi par exemple. Des petits mouvements du corps, des échanges de regards avec les uns et les autres pour reconnecter avec son environnement et ou son corps. Ça peut être ça déjà. Et quand on est dans le système sympathique, dans ce côté de mobilisation, d'apprendre avec la respiration à revenir dans un état d'équanimité par exemple. A retenir, la régulation du système nerveux, c'est surtout une idée de flexibilité entre les états. Ça passe par reconnaître dans quel état on est et quel état pourrait nous aider à nous réguler. Alors je vous invite à réfléchir à votre journée, à réfléchir justement à quels états vous avez traversé dans cette journée. Est-ce qu'il y a eu un moment de calme, un moment de connexion dans cette journée ? Est-ce qu'il y a eu un moment, une montée de tension, une montée de stress ? Et à ce qu'à un moment, il y a eu une phase de fatigue ou une phase où vous êtes un peu plus en repli sur vous-même. Ça peut aller assez vite, par exemple, vous avez un rendez-vous quelque part, vous allez dîner avec un groupe de personnes. Et bien, peut-être que vous êtes vachement excité au fait de connecter avec plein de monde. Ça, ça va être votre vagale ventrale. Sur le chemin, vous êtes en retard, vous avez dû courir de ouf et vous êtes presque arrivé en retard. Du coup, ça vous a vachement activé, vous étiez en mode sympathique pour arriver à l'heure et vous vous êtes mis un bon coup de stress parce que vous vous êtes dit, oulala, il ne faut vraiment pas que je rate les transports, sinon je vais être en retard, sinon ça ne va pas être possible, sinon... Voilà. Et quand vous arrivez, peut-être que vous avez cette phase un petit peu de repli parce qu'en fait, il y a beaucoup de monde, ça vous intimide et du coup, vous n'osez pas trop aller vers les gens. Alors, certes, ça peut être de la timidité, mais il y a vraiment ce côté où... Oh là là, je ne vais pas y arriver, je ne vais pas pouvoir connecter avec les gens, je ne sais pas trop comment faire, du coup je préfère rester dans mon coin et ne plus rien faire. Ça peut être un petit vagal dorsal, vous voyez ce que je veux dire ? Donc essayez de voir. Quels états vous avez traversés aujourd'hui et comment vous pouvez les identifier sous le regard de votre système nerveux ? Et rappelez-vous que ce n'est pas un problème de ressentir ces états, au contraire, ils font vraiment partie de la vie quotidienne. Ce qui va compter, c'est de pouvoir les observer et de revenir à un état d'équilibre ou d'équanimité, ou en tout cas de pouvoir vous sentir en sécurité à travers ces états. Au-delà de toutes ces compréhensions, ce qui va être important, c'est aussi la compassion envers vous-même. Quand vous êtes dans ces états de fuite, de survie, d'effondrement, etc., parce que souvent quand on est dans ces états, on va directement essayer de se rattraper pour ne pas y plonger. Typiquement, on va avoir ce genre de réaction de « Oh mon dieu, il ne faut pas que je rentre là-dedans, il faut que je m'en sorte, il faut que je sois mieux, il faut que j'aille mieux, il faut que... » Et du coup, on crée un état d'affolement qui va en plus du coup aggraver l'état de stress ou l'état nerveux dans lequel on est. C'est hyper important d'être juste dans l'acceptation de l'état actuel pour pouvoir travailler avec lui et non pas chercher à le confronter ou à le fuir directement. Souvent, on est dans un état de détresse en fait, c'est ça qui se passe, c'est qu'on est dans un état de détresse parce qu'on vit un état qui est foncièrement pas agréable. On va directement être dans une logique d'autocritique, de se dire « oh là là, j'arrive pas à me remettre en sécurité en moi-même, oh là là, je m'affole pour rien, oh là là, voilà » . Et ça évidemment, ça rajoute une couche, ça va pas aider. Donc ce qui peut aider dans ces moments-là pour le coup, quand vous êtes dans ces phases de détresse, c'est de se rappeler de trois choses. La première c'est que je suis en train de vivre un état de souffrance, je suis en train de vivre un moment de souffrance, je vais pas essayer de le nier, de le dégager, de pas le vivre pour ce qu'il est. C'est un moment de souffrance, pas agréable certes, mais voilà, c'est là. Deuxième chose c'est que cette souffrance fait partie de la vie et fait partie d'un système... qui shift, qui change. Donc je la notifie, mais je sais que ça fait partie de quelque chose de beaucoup plus global et que ça ne me définit pas de manière générale, mais juste à l'instant T là maintenant, parce que souvent ce qui se passe, c'est que quand on est dans un état de détresse, on a tendance à se dire que ça va toujours être comme ça ou que qu'importe ce qu'on fait, on n'arrive toujours pas à sortir de ces états, etc. C'est vraiment de se dire que ça fait partie d'une boucle, d'un cycle nerveux et que chaque jour qu'il se lève, Vous êtes en train de shifter entre les états, donc même quand vous êtes dans un état de détresse, vous pouvez apprendre à le vivre pour shifter après dans le prochain état. Shifter, c'est changer quoi. Donc comment apporter plus de compassion pour vous dans ces moments-là, parce que déjà vous les vivez, c'est déjà bien, c'est déjà assez. Vous vous accompagnez dans le vécu de ça et de ne pas avoir peur de le vivre. Alors je sais encore une fois que ce n'est pas agréable quand on est dans ces moments de détresse, mais il ne faut pas aller chercher la régulation pour fuir cet état. C'est-à-dire qu'il faut vraiment le vivre, y respirer, pour vous éduquer et éduquer votre corps, votre neuroception. En fait, il faut vous dire que c'est comme si vous aviez un système d'alarme qui sonne d'un coup, ok ? Peut-être que votre premier réflexe, ça va être de vous boucher les oreilles, de chanter très fort, de faire genre vous ne l'entendez pas. Spoiler alert, ça va créer encore plus de bruit, ça va créer encore plus une mise en tension et ça ne va pas éteindre l'alarme pour autant. Ce qui va par contre aider, c'est de notifier l'alarme, comprendre pourquoi elle s'est enclenchée. parfois elle s'enclenche à tort, c'est vrai, et bien de comprendre qu'est-ce qui a pu amener ce déclenchement-là, d'y respirer, et c'est comme ça que vous allez emmener, vous allez créer ces routes de régulation au fur et à mesure. En clair, se rappeler que voilà, quand on est dans ces états de détresse, c'est le système nerveux qui est en réaction de survie. Se rappeler que tout le monde traverse des moments de protection et de fermeture, et parfois on le traverse très rapidement, dans une seule et même journée, plusieurs états de ce genre, avec plus ou moins d'intensité. Se dire, ok, dans cet état, comment je peux ramener un petit peu d'énergie vagale ? C'est-à-dire, comment je peux respirer, réguler un petit peu mon rythme, même en vivant cet état pas agréable ? Si vous avez eu un moment de tension ou de découragement dans la journée, je vous invite à vous y reconnecter. De vous reconnecter à la sensation que ça a pu créer dans le corps et de respirer avec cette sensation-là. Il y a quelque chose qui est hyper important, c'est que plus vous allez fuir vos états, moins vous allez réussir à les réguler. Parce que, moi, vous regardez dans la direction de ce qui appelle. En plus, parce que ça vous fait peur, vous allez vous affoler encore plus rapidement quand ils arrivent. Alors que si vous y faites face petit à petit, à votre rythme, ça ne sert à rien d'aller traiter tout d'un coup. Mais à une nouvelle fois, ça vous éduque à traiter les informations de votre système nerveux au moment où elles apparaissent, d'éviter l'accumulation et ou la crainte que tout arrive d'un coup, et ou être surpris par des trucs qui reviennent. que vous avez un petit peu laissé sous le tapis et qui reviennent vous dire coucou un matin. Je vais vous donner quelques petits tips, évidemment quelques voies de compréhension, d'exploration en tout cas, pour être dans cette écoute active. Et pour ça, on peut avoir deux portes d'entrée. Selon la situation, selon vous, etc., il y a une porte d'entrée qui sera peut-être plus facile que l'autre à certains moments. Donc vous pouvez tester les deux et voir, sur le moment en tout cas, laquelle est la plus aisée pour vous. La première porte d'entrée, c'est de se centrer sur son environnement. Quand on n'a pas encore trop l'habitude de questionner notre corps et d'aller voir ce qui se passe dans notre corps ou que ce n'est pas très familier, l'environnement, ce que je peux observer autour de moi, ça aide déjà à créer cette écoute active, cet ancrage dans ce qui se passe en vous et comment votre système nerveux réagit par rapport à justement les stimulés extérieurs. Alors pour cette écoute de l'extérieur vers l'intérieur, quand ce sera le moment propice, quand vous sentez que vous avez envie d'être dans cette écoute active, je vous invite à déjà, dans la pièce où vous êtes ou autre, vous demander où est-ce que je suis. Comment je me situe dans le temps et l'espace ? Où est-ce que je suis ? Quelle est la date ? Quelle est l'heure ? Quel est le moment de la journée ? Pour avoir cet ancrage spatio-temporel, pour bien vous ramener là, dans le présent, dans ce moment. Une fois que cet ancrage spatio-temporel est fait, pour ça je vous invite vraiment à regarder autour de vous, à agréer cet ancrage visuel, peut-être olfactif. dans le toucher aussi si vous êtes assis par exemple sur votre fauteuil, etc. Donc de prendre ce temps d'un ancrage spatio-temporel, de regarder le ciel par la fenêtre pour savoir le moment de la journée, etc. Une fois que c'est fait, vous pouvez vous demander qu'est-ce qui se passe autour de moi. Donc d'observer, d'écouter, qu'est-ce qui se passe autour, qu'est-ce qui ponctue mon environnement. Ensuite c'est de se demander qui est là, parce qu'il y a des personnes, des gens qui gravitent autour, quels sont les états, etc. Juste prendre conscience de cet environnement encore une fois, mais surtout de comment il interagit avec nous. Et on peut se demander vis-à-vis de cet environnement, qu'est-ce que je fais ? Quelle est ma posture là maintenant ? Et de ce fait se demander quel état est activé en moi là, dans quel état du système nerveux je me trouve ? Toutes ces questions-là, où est-ce que je suis, qu'est-ce qui se passe autour, qui est là, qu'est-ce que je fais et quel état est activé, ça permet de notifier justement tout au moment de la journée comment votre système nerveux réagit avec tel ou tel stimuli. Et ça va vous aider à développer une conscience de vos réactions intérieures. Parce que souvent, je ne sais pas, vous êtes dans une situation et soudainement vous avez votre cœur qui s'affole, vous ne savez pas pourquoi. et bien certainement et à juste titre vous étiez pas forcément concentré par tout ce que votre neuroception, elle, elle a capté inconsciemment. Peut-être que mon cœur, il s'est mis à battre parce que la personne en face, elle a posé une question au groupe qui est très sensible pour moi. Elle ne me l'a pas posée directement, mais rien que le fait que je l'ai entendue, eh bien, j'ai ma neuroception qui s'affole. Par exemple, vous voyez, donc, il y a plein de choses dans nos journées qui, notre système nerveux, rythme nos réactions très inconscientes. Et simplement de ramener de la conscience là-dessus pour se dire, ok, les états qui me traversent, Les réactions que je ressens, les réactions de mon corps, elles font sens selon ma neuroception, elles font sens selon les différents modes de mon système nerveux de ramener de la conscience là-dessus. Plus vous allez avoir conscience de ce qui vous traverse, plus quand il y aura quelque chose d'inconfortable, vous pourrez le notifier à temps et vous en occuper directement pour ne pas vous laisser envahir par la sensation et juste aussi pour ramener beaucoup de douceur et de compréhension vis-à-vis de toutes ces fluctuations, ces émotions qui traversent le corps. C'est vraiment ça, c'est cette écoute active. Donc là, on est parti de l'extérieur vers l'intérieur, mais aussi on peut faire le contraire, de l'intérieur vers l'extérieur. Dans ce cas-là, on va plutôt se centrer sur le corps et se demander, ok, qu'est-ce que je ressens dans mon corps ? Où est-ce que l'énergie se place-t-elle globalement ? Ou est-ce qu'il y a vraiment un endroit en particulier ? Est-ce que justement il y a des endroits où elle ne circule pas l'énergie ? Est-ce que je me sens plutôt remplie ou plutôt vide ? Comment je me sens vis-à-vis de cette énergie ? Est-ce que c'est un état de tension, un état de relâchement ? Et se demander aussi quel état est activé à ce moment-là, vis-à-vis de toutes ces sensations. Donc ça, c'est des questions aussi. Qu'est-ce que je ressens ? L'énergie, comment elle se place ? Où est-ce qu'elle circule ? Où est-ce qu'elle ne circule pas ? Qui va nous permettre d'avoir cette vision de notre corps et de focaliser notre attention sur nous. sensations internes pour mieux nous connecter à nos états autonomes. Donc voilà comment développer un petit peu votre écoute de vous-même. Et surtout ça va vous permettre de notifier que vous êtes vraiment jamais coincé constamment dans un état, qu'il y a toujours des changements. Donc dès que vous avez peur de rester coincé dans un état, dites-vous qu'en fait, ça fluctue, ça bouge. Et plus vous avez conscience de ces mouvements-là, plus vous allez justement les repérer et être moins enclin à avoir peur de rester dans un état de détresse. Alors, c'est très bien tout ça. Maintenant, j'ai envie quand même qu'on puisse pratiquer ensemble pour créer une réelle cartographie entre vous et votre système nerveux, pour apprendre encore plus à le connaître et à vous familiariser avec lui, si ça vous va. Je vous invite à prendre cette partie de podcast quand vous êtes dans des conditions qui le permettent, c'est-à-dire peut-être pas en voiture, encore une fois, ou... Voilà, dans des conditions qui sont favorables. Et on va créer, on va apprendre, vous allez apprendre quel est votre paysage, le paysage de votre système nerveux à travers les différents états qu'on a explorés. Je vous propose vraiment de vous mettre en condition. Et on va, avant toute chose, aller explorer votre état de régulation ventrale, donc vraiment cet endroit dans le corps où vous sentez cette énergie de régulation. Je vous invite à vous connecter à un moment, à un souvenir, un moment où vous vous êtes senti en sécurité, en pleine connexion. Ce moment où vous vous êtes senti placé dans cet état de régulation du ventral. Du coup, à quoi ça ressemble ? Quel est l'environnement autour ? Quelles sont les couleurs ? Quels sont les ressentis qui accompagnent cet environnement-là ? Et prenez le temps de documenter, de poser, de refléter sur cet environnement, de le décrire le plus détaillé possible, pour vous faire une imagerie mentale de ce paysage de régulation. Je vous donne mon exemple, parce que ça fonctionne toujours assez bien de donner des exemples. Pour moi, mon paysage ventral, mon paysage de régulation, c'est... alors il y en a plusieurs, c'est quand je me sens connectée, quand je chante des mantras. Ça va être la plage à la Réunion la nuit. Ça va être quand je suis sur mon balcon en train de boire une tisane avec mon chat sur mes genoux. Enfin voilà, ça ce sont mes paysages de régulation. Alors quels sont les vôtres ? Quel est le vôtre ? Une fois cette exploration accomplie, on va continuer à dessiner les paysages de votre régulation, de votre système nerveux, en allant voir la régulation de votre... C'est-à-dire cet état dorsal qu'on a vu, qui est un état un peu plus léthargique, apathique, etc. À quoi il ressemble quand il est régulé cet état ? Peut-être que c'est un petit peu flou pour vous, donc je vous donne le mien. Par exemple, mon paysage régulé dans cet état dorsal, c'est quand je suis en relaxation shavasana, en yoga, ou quand je suis dans cet état de relâchement total, sans forcément d'action de ma part. Donc quel est cet état où vous êtes dans ce dorsal, où il y a moins de mouvements ou pas de mouvements ? où c'est calme, où vous n'êtes pas forcément en connexion avec quelque chose en particulier, mais vous êtes là, à quoi ressemble ce régulier du dorsal ? Je vous invite à mettre pause et à prendre ce petit exercice. Quel est l'état régulier de mon vagal dorsal ? Peut-être d'ailleurs que vous avez d'autres noms maintenant pour tous ces états. Et enfin, on va voir le paysage régulier de l'état sympathique. Donc ce moment où vous êtes très actif, où ça bouge beaucoup. Mais vous n'êtes pas forcément dans une lutte, c'est plutôt cet aspect où vous vous sentez sécurisé dans le mouvement, où vous sentez que ce mouvement vous apporte un ancrage finalement et vous vous sentez pleinement dans la vie, mais ça bouge beaucoup. Par exemple, le mien, de paysage régulé de ce système sympathique, c'est quand je travaillais dans les camions. Clairement, j'étais en mouvement, j'étais bien, je me sentais hyper active, mais ce n'était pas une dérégulation du tout. je sentais que c'était un bon... stress ou une bonne motivation, une énergie très revigorante qui me mettait en mouvement. Je vous invite à réfléchir. Quel est pour vous ce paysage régulé dans le sympathique ? À quel moment ce système sympathique se met en route dans un contexte où Ça vous fait foncièrement du bien d'être dans ce mouvement-là. Une fois qu'on a établi vos paysages régulés, c'est important comme exercice pour vous montrer que tous les états peuvent être régulés en tant que tels. Le but, ce n'est pas toujours d'aller voir le ventral, d'aller toujours dans cette connexion, cette ouverture, parce que parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté actif, parfois, on a besoin d'être hyper dans ce côté relâchement. Essayez de voir que... tous ces états ont leur régulation. Je vous invite à garder ça en tête, garder ça dans un coin de votre corps, de votre esprit aussi. On va voir maintenant les paysages de survie de ces états, c'est-à-dire ces paysages où pour le coup, là où dans les paysages réguliers on était sur quelque chose qui n'était pas réactif, là dans les paysages de survie, on est clairement dans un système nerveux qui se met en réaction par rapport à quelque chose. mais dans un mode de survie. N'hésitez pas à vous faire un point d'ancrage dans votre paysage régulé du ventral, le tout premier qu'on a vu, avant d'aller explorer ce qu'on va voir là maintenant. Peut-être que ça peut vous aider à justement garder bien un pied dans cette énergie sécure, sécuritaire, ancrée, avant d'aller explorer des paysages qui sont peut-être un peu plus mouvementés. Vous pouvez matérialiser même cet ancrage. par exemple pour moi qui adore la mer la nuit. Mon petit objet ou mon petit élément qui peut me permettre un ancrage, même quand je vais explorer les autres états, c'est peut-être d'imaginer un corail dans mes mains pour me rappeler ce paysage régulé de la mer avant d'aller explorer des paysages de survie qui sont de ce fait un petit peu plus compliqués parfois. Allons dans l'état dorsal. Donc cet état où on se sent déconnecté, on se sent dans une énergie un peu de désespoir, de latence. Voyez à quoi ça ressemble pour vous cet état. Est-ce qu'il y a des souvenirs, des moments, une idée de ce à quoi ressemblerait un paysage dans ce mode-là ? Ce mode où, par protection, vous vous déconnectez et vous êtes dans cette logique d'effondrement, dans cet état de fermeture. Je vous donne mon exemple, moi mon paysage irrégulier dans ce cas-là, c'est quand je m'enferme dans une bulle, et tout me paraît extrêmement lourd, et je ne veux plus contacter personne, et je m'isole. Voilà, ça c'est clairement un des modes de mon paysage dorsal, vraiment enfermé chez moi. C'est pas très fun, mais bon, c'est pour apprendre à le connaître aussi. Prenez le temps nécessaire pour établir ce paysage-là, voir un peu à quoi il ressemble, pour vous familiariser aussi à ces états que vous traversez parfois. Et à présent, on va aller voir l'état de survie sympathique, donc ce paysage où justement il y a un peu trop d'énergie, du coup ça fait... Enfin, vous êtes un peu trop désorganisé et tout est un peu chaotique et c'est le bordel quoi, quand il y a ce trou plein. À quoi ça ressemble du coup, quand cette énergie elle monte et qu'elle ne se transforme pas forcément dans quelque chose d'hyper... d'hyper sain, d'hyper serein. Quel est le paysage en question ? Quel est l'environnement ? Je vous donne mon exemple parce qu'encore une fois, il peut être utile. Moi, c'est quand je vais être tellement stressée que je vais tout rusher, je vais tout faire à la va-vite et du coup, il n'y a rien vraiment qui est très bien fait. Et surtout, je vais rejeter l'aide des autres et je vais me débrouiller par moi-même un peu cette hyper indépendance. Un peu malsaine qui se réveille à ce moment-là. Tous ces exercices, toutes ces explorations qu'on a pu voir ensemble, c'est pour vous aider à mieux naviguer dans ce système nerveux, mieux le comprendre, mieux comprendre vos fonctionnements, et surtout mieux comprendre comment aller vers des régulations qui font sens pour vous, qui vous sont adaptées à vos modes de fonctionnement, vos références, etc. Il y a plein d'autres explorations qui sont... possibles. Si ça vous plaît, si ça vous parle, on pourra en refaire. Mais je me dis déjà que c'est peut-être assez comme exploration pour commencer dans ces voies-là. Le podcast reste une introduction évidemment au final, mais j'espère que ça a pu vous aider à vous familiariser avec tous ces états qui vous traversent. Donc il y aura un dernier épisode où je rentrerai un peu plus dans tes conseils, pas forcément très théorique là comme je l'ai appliqué dans ces épisodes de cette série je vais plus aller dans ce prochain épisode sur des choses plus perso, sur comment moi j'ai vraiment je me suis aidée pour mes problématiques perso en espérant que ça puisse vous aider et surtout d'incorporer l'énergie et la spiritualité à toutes ces pratiques du système nerveux, parce qu'on est quand même sur un podcast qui parle d'énergie, donc ça fait sens évidemment pour moi de faire le lien avec tout ça, comment toutes ces techniques, toutes ces compréhensions du système nerveux s'incluent dans nos pratiques spirituelles et énergétiques. Ce sera le dernier épisode de cette série, qui j'espère vous plaît, n'hésitez pas d'ailleurs à me le dire en commentaire, et comme ça après on continuera sur des thématiques plus énergétiques et cartomancies, mais j'avais vraiment à cœur de... de vous faire cette série système nerveux. Et pour rappel, aujourd'hui, on a vu toute l'exploration du nerf vague, de ces deux différentes voies, entre dorsale et ventrale. On aura vu comment le fait de passer d'un état à un autre est totalement naturel, mais aussi comment retrouver une régulation dans un seul et même état. L'importance de l'écoute de soi et du positionnement à avoir vis-à-vis de soi-même quand on a ces états-là qui arrivent. Et aussi, on a vu comment s'ancrer un peu plus dans ce qui se passe dans notre corps. pour pouvoir aider justement en régulation du corps, donc régulation du mental et inversement. Et enfin, vous avez pu placer vos paysages régulés et paysages de survie pour un peu plus vous familiariser avec ce système nerveux-là, avec ses différents états, pour apprendre à naviguer autour et comprendre que tout ça, c'est un voyage en fait qui se passe entre votre corps et votre esprit. Donc voilà, j'espère que ça vous a aidé en tout cas. Je vous laisse là-dessus. C'était en bas.

  • Speaker #1

    de mes mots.

  • Speaker #0

    A l'épisode prochain. Merci.

  • Speaker #1

    Manipura, c'est déjà terminé pour aujourd'hui. Je vous remercie de votre écoute et si cela vous a plu, n'hésitez pas à partager ou à laisser un avis sur votre plateforme d'écoute. Pour continuer vos explorations, vous pouvez accéder gratuitement au contenu Manipura sur la newsletter, les réseaux sociaux ou le site internet en cliquant sur le lien dans la description de l'épisode. Quant à moi, je vous dis à la prochaine. et surtout, l'éveillance moderne.

Chapters

  • Introduction au podcast et à la série sur le système nerveux

    00:07

  • Reprise après les vacances et annonce d'un épisode spécial

    00:51

  • Continuation de la série sur le système nerveux - État de l'épisode

    01:41

  • Exploration du nerf vague et ses implications

    03:03

  • Techniques pratiques pour naviguer entre les états du système nerveux

    04:55

  • Conclusion et récapitulatif des enseignements clés

    16:34

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