Speaker #0Sur une échelle de 1 à 10, à combien souhaites-tu gagner le gros lot à la loterie ? Prends-tu des billets au moins ? Es-tu du genre à vouloir tout, mais rien faire pour l'obtenir ? À attendre que ça tombe du ciel ? Connais-tu le proverbe qui dit Aide-toi et le ciel t'aidera T'es plus du style à te donner des objectifs clairs et tu fais tout pour les atteindre ? On va se le dire, un but, ça reste un souhait si tu ne prends pas d'action concrète pour y arriver. Si tu veux gagner à la loterie, mais que tu ne prends jamais de billets, ça reste un souhait. Si par contre, tu en prends des billets, ça devient un but. Ok, tu vas peut-être juste gagner deux piastres ou un billet gratuit, mais bon, c'est un but pareil. Bonne nouvelle, il y a moyen de transformer tes souhaits en but. Comment ? Reste à l'écoute, je réponds à cette question dans quelques minutes. Dans cet épisode, je te raconte mon histoire d'université, je te jase de persévérance et je te donne des trucs pour parvenir à tes fins. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit dans l'écriture, l'édition, la célébration de mariage ou de funérailles, les conférences, l'organisation d'événements et les podcasts, mon objectif, rendre ta vie meilleure. Je suis là pour t'aider à voir plus clair. Je te donne plein d'outils et de conseils pour faire les meilleurs choix. Je t'évite de tourner en rond. Je t'aide à te déculpabiliser de tes choix. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je te partage ma vérité. Bienvenue dans mon podcast pour plus de positif et de bonheur dans ta vie. Quand j'étais en première année de cégep, j'ai décidé de choisir le notariat comme profession à venir. Mais le droit à ce moment-là, parce que là on recule dans les années 80, 86, 87, dans ces années-là, le droit c'était très contingenté. Et j'ai fait ma deuxième année de cégep à Montréal. La petite fille de l'Abitibi, là chez Luz dans la grande ville, toi. Oui, juste pour vous donner une idée, j'ai déjà, à 3 heures du matin, traversé la rue Saint-Denis à quatre pattes. J'ai fait ça, moi. Tout ça pour dire que j'étais moins assidue aux études, mettons. Ce qui fait que j'ai appliqué dans toutes les universités du Québec et à l'Université d'Ottawa, en droit. Et tout ça fait que je suis sur la liste d'attente. On est-tu surpris ? Deux semaines avant le début des cours, je reçois un appel de l'Université d'Ottawa parce que j'avais eu zéro réponse avant ça. Ils me disent que je suis la centième sur la liste d'attente et ils me demandent si je veux continuer. La réponse est oui. Et là, j'espère, j'espère, j'espère toujours qu'il va se passer de quoi dans ma vie. Et quatre jours avant le début des classes, c'est rendu mon tour. L'Université d'Ottawa m'appelle et me dit, on est rendu à toi, tu t'en viens-tu ? Moi, je fais yes. Mon père jubilait. On embarque tous dans le char, les valises, toute la patente. Et on part pour aller me chercher un hébergement. Hey, écoute, c'était épouvantable. On a visité des taudis, ça n'avait pas de bon sens. Écoute, même mon chien n'aurait pas voulu rester là. Mais bref, on a trouvé quelque chose, une chambre dans une maison avec une femme célibataire nouvellement divorcée. Elle était super fine, Suzanne. Mais c'était à une heure en autobus de l'université, tout juste à côté de l'aéroport de Hoplins. Donc, j'entendais les F-18 me passer au-dessus de la tête. Et pour la première fois de ma vie, je me suis ramassée toute seule. Parce que quand j'étais à Montréal, j'étais avec une de mes amies, Christine, que je salue. Et là, pour la première fois de ma vie, je me ramassais toute seule dans une ville que je ne connais pas, Ottawa, dans une ville aussi anglophone. Je baragouinais à l'époque l'anglais. Et puis, on va se dire, le droit, ce n'était pas une matière facile. C'était très difficile. Puis tu sais, l'université, c'était un autre monde aussi. Bref, j'ai trouvé ça... Tellement dur que durant toute ma première année d'université, j'ai eu des infections urinaires à répétition. Et dans un autre épisode, je l'ai dit, la vessie, c'est la rupture. Et là, oui, j'avais rompu avec ma famille, avec ma ville, avec toute ma vie d'avant. C'est pour ça que j'ai eu des problèmes de vessie toute l'année. Puis, on va se le dire, la première année d'université, tu es dans le tronc commun. Tu suis les mêmes cours que les autres, même si je voulais devenir notaire. Premier cours à vie à l'université en droit, c'est un cours de droit criminel, on s'entend-tu que c'était pas dans ma palette ? Et après ça, tu rajoutes le droit constitutionnel, plate à mort. Bref, voilà, et moi, il fallait que je suive ce chenail-là pour arriver au bout, là, de la patente. Hein ? C'est pas facile. Et pas facile non plus quand j'ai reçu mon bulletin à Noël et je passais tous mes cours, ça a fait, si on va se le dire, mais je n'avais pas la moyenne. Et là, ça n'allait pas bien. Là, ça n'allait vraiment pas bien. Et comme moi, mon désir, c'était vraiment de devenir notaire, bien, je me suis botté le cul. Puis, gars, j'ai dit, go, go la grande, donne tout ce que tu peux, parce que sinon, ton rêve ne se réalisera pas. Et ce, même si, parce que moi, je me suis fait agacer dans la vie, parce que, tu sais, après quatre ans d'université au notariat, on est sorti 16 notaires de l'université, juste pour vous dire qu'il y en sort 100 avocats à l'inverse. Et tous mes amis, c'était des gens qui s'en allaient en avocacerie. Et je me faisais donc agacer, viens t'endormir avec nous autres, blablabla. Non, non, non, moi, c'est mon idée était faite. En rentrant à l'université, mon idée était déjà faite. J'ai tenu. j'ai tenu mon objectif. Et, bien, bonne nouvelle, à la fin de la première année, bien, j'ai finalement passé tous mes cours et la moyenne. Et là, je me suis dit, bien, coudonc, si je suis rendue là, c'est parce que je suis vraiment à la bonne place. Puis, ça m'a donné le coup d'envoi pour réussir à devenir notaire. c'est qui me fait dire qu'avec bien de la volonté et de la persévérance, on arrive à tout dans la vie, avec un petit coup de pied dans le cul aussi. Et l'idée, c'est de focusser sur l'objectif. Moi, j'ai focussé sur mon objectif. Je voyais le notariat au bout de quatre ans, parce que quatre ans, c'est long. Je voyais le notariat au bout de quatre ans. Oui, il y a eu des tempêtes, des détours, etc. Mais en gardant mon objectif en tête, bien, j'y suis arrivée. C'est sûr que si tu n'as pas d'objectif dans la vie, je pense que tu ne fais pas grand-chose. Parce que, je l'ai dit, il y a une différence entre un but et un souhait. La différence entre les deux, c'est souvent le coupé dans le cul que tu donnes. Et le truc, moi je pense, je vous le donne, le truc, je l'ai dit, c'est de garder son objectif en tête. et un objectif réalisable, on va se le dire. Moi, quand je vais prendre une marche le matin, je me donne l'objectif, je fais mon trajet dans ma tête. Je me dis, bon, je vais passer par telle place, et je visualise mon trajet, puis je le fais jusqu'au bout. Mais si je ne visualise pas mon trajet avant de partir, je fais rien de la merde. Puis quand je dis de se donner un objectif réalisable, le matin, quand je vais prendre ma marche, je ne me dis pas que je vais aller à Montréal, puis je vais revenir. Hein ? On comprend ? dans les objectifs, ceux qui ont réussi j'ai des exemples, Patrice Godin l'acteur, l'écrivain il faisait le pas fin dans le street 31 l'année passée le policier qui était pas fin lui il fait des ultra marathons il court 6 heures de temps on s'entend-tu que lui, d'après moi, il a l'objectif de tatouer sur le corps Mon chum, mon chum, hein. Mon chum. Manduré, c'est pas facile. Mon chum, il a... Oui, il se botte le cul à toi, Martin. Manduré. Je l'adore. Yannick Fournier. Je sais pas si vous la connaissez. Yannick Fournier, c'est elle qui a gagné le Canada's Got Talent. Yannick Fournier, elle vient de Chicoutimi. C'est une préposée aux bénéficiaires. C'est une chanteuse d'un bar le soir. Elle, elle a décidé d'adopter, adopter deux enfants trisomiques, s'il vous plaît. Puis à un moment donné, elle dit, moi, je veux aller là. Bien, elle est allée. Elle a gagné. Je pense qu'elle avait des bons objectifs. Farah Alibey, je ne sais pas si vous la connaissez, elle vient de Joliette, puis elle est ingénieure. Déjà, de devenir ingénieure, c'est quelque chose. Il faut se mettre bien des objectifs en tête. Puis elle, son objectif ultime, c'était de travailler à la NASA. Bien, il a fallu qu'elle passe par l'Angleterre pour être capable d'arriver à la NASA, mais elle y est arrivée. Puis curieusement, son projet, le projet, c'est de mettre le petit bogey sur la planète Mars, mais le projet s'appelle Persévérance. C'est du passé merveilleux. Bien évidemment... Il faut que tu crois aussi en tes rêves. Tu sais, tu as un but, ça peut être un rêve, mais il faut que tu y crois. Si tu n'y crois pas, tu n'arrives vraiment à rien. J'ai déjà entendu une belle phrase, puis je te partage. Si tes rêves ne te font pas peur, c'est qu'ils ne sont pas assez gros, rêve plus grand. C'est beau, hein ? Moi, je trouve ça super. En plus de croire en toi et en tes rêves, il faut que tu agisses aussi. Parce que juste rêver, à se penser, je l'ai dit dans d'autres épisodes, l'univers ne te voit pas aller si tu fais juste rêver. Il faut que tu poses des actions concrètes. Il ne faut pas que tu aies peur. Surtout, il ne faut pas que tu aies peur. Accroche-toi bien fort après ton parachute. Moi, mon parachute, c'est mes dons, mes talents, mes compétences, ma confiance en moi, en la vie, en l'univers. Puis là, je te parle de l'univers, ça peut être Dieu, Bouddha, Allah, Jéhovah, la Poune, les extraterrestres, Elvis, Nemeth, la force autour de toi. Si tu crois en ça, tu vas y arriver. OK. On ne le sait pas avec ton parachute. Je fais référence au parachute parce que souvent, réaliser un but, il faut que tu sautes dans le vide. Il faut que tu fasses des actions. Tu as souvent l'impression de sauter d'un précipice pour y arriver. Bien, si tu sautes avec ton parachute, tu ne sais pas si tu vas atterrir sur ses pieds, sur le cul ou sur la tête. Mais tu vas atterrir quelque part. Ça, c'est sûr. nécessairement, si tu as des buts dans la vie qui peuvent être des rêves à réaliser, je te partage l'équation suivante. En fait, c'est l'équation du succès. Tes rêves plus tes actions égale projet passionnant et succès. Je pense que c'est clair. Puis, il n'y a pas de petit ou de gros succès. Un succès, c'est un succès. Tu sais Roger, qui se rendait avant au dépanneur tout le temps en char, puis maintenant, il y va à pied. C'est un succès. OK, il achète encore des chips et du Pepsi, mais il y a de l'espoir. Petit train va loin. Des fois, il vaut mieux se faire des petits objectifs, petit objectif par petit objectif, puis tu vas finir par y arriver. Je l'ai dit tantôt, ça prend des objectifs réalisables. Un autre truc que, pour moi, ça fait toute la différence, c'est que je me fais des listes. Fais-toi des listes de tâches à accomplir au quotidien pour la semaine, le mois, le trois mois, l'année, la décennie, bref. Fais-toi des listes. Parce que chaque tâche à accomplir sur ta liste, ce sont des mini-objectifs. Puis, quelle satisfaction de cocher une tâche qui est réalisée. Moi, je capote. Puis, je fais même pire que ça. Si je fais quelque chose qui n'était pas sur la liste, je l'écris pour mieux la cocher. On va dire comme Louis-José Houde, je veux gagner à la golden cocheuse. Mais bon, aussi, garde toujours en tête que la vie n'est pas éternelle. du temps, tu n'en as pas tant que ça. Arrête de remettre à la main ce que tu peux faire aujourd'hui. C'est un proverbe, ça ? C'est ça. Agis maintenant. Botte-toi le cul maintenant. Grouille. Tout ça pour dire que face à l'adversité et à la procrastination, c'est un mot qui est difficile à dire, tu as trois options. Premièrement, tu te pognes le cul à la journée longue en rêvant des choses passionnantes que tu voudrais faire. Mais tu ne les fais pas parce que tu as peur, parce que tu manques de guts, de confiance. Puis tu meurs en ne laissant rien d'autre que tes rêves. Si ta pierre tombe, on gravera l'image de ton rêve. Puis les gens vont se souvenir de toi comme étant un grand rêveur ou une grande rêveuse. Deuxième option, tu poses des actions concrètes pour réaliser ton rêve le plus cher. des formations, des coachings, tu investis en temps, en énergie et en argent dans ce rêve-là, mais à la moindre embûche, tu abandonnes en te disant, Ben, coudonc, j'aurais au moins essayé. Sur ta pierre tombale, on gravera l'image de ton rêve inachevé, puis les gens, bien, ils vont se souvenir de ta démarche puis de ton échec. La troisième option. Non seulement tu poses des actions concrètes pour réaliser ton rêve, mais tu persévères malgré tous les pièges et les problèmes qui se mettent sur ta route. Tu vois plutôt ça comme étant des défis. Sur ta pierre tombale, on gravera l'image de ton rêve réalisé et les gens se souviendront de toi avec ton exploit et ta persévérance pour arriver à tes fins. En résumé dans cet épisode, je t'ai dit qu'il y a une différence entre un but et un souhait. Et la seule différence entre les deux, c'est le coup de pied au cul que tu décides de te donner ou pas. Je t'ai raconté mon histoire qui aurait pu être très différente si j'avais abandonné à la première tempête. Je t'ai mentionné aussi qu'il faut utiliser ton temps intelligemment, qu'il faut croire en tes rêves, mais aussi que tu agisses. N'essaie pas, fais-le. Si tu n'essaies pas, tu ne le sauras pas. et sois patient, patiente. Le succès, il va arriver à un moment donné. Et n'oublie pas de te faire des listes. Ça t'aidera à atteindre tes objectifs. Dans la vie, tu as trois options. Soit que tu t'assoies sur ton cul et que tu ne fais rien. Soit que tu poses des actions pour réaliser tes rêves, mais tu abandonnes au moindre souci. ou soit que tu rêves grand, tu prends des actions concrètes pour réaliser tout ça et jamais tu lâches jusqu'au résultat final. J'espère que tout ça t'a sincèrement aidé et je te souhaite bonne chance dans la poursuite et la concrétisation de tes buts, de tes rêves. Tu veux plus de conseils positifs ? J'ai créé une série de conférences sur des thèmes variés tels que Il n'est jamais trop tard pour changer de vie L'amour, une question de cœur et non une question de sang Trouver sa passion, un jeu d'enfant L'univers conspire avec nous et non contre nous Pourquoi attendre à demain pour être heureux Ton wake-up call et j'en passe. Pour connaître les dates de présentation, consulte marie-josée-saloran.com. Si tu désires une présentation dans ta ville, écris-moi aux infos à commercial marie-josée-saloran.com. T'as aimé cet épisode ? Pour ne rien manquer, abonne-toi maintenant. Tu seras avisé lorsqu'un nouvel épisode sera diffusé. Aussi, partage la bonne nouvelle à tes amis pour qu'eux aussi puissent en bénéficier. J'espère que tout ça t'a aidé. On reprend ça la semaine prochaine où je te raconte une histoire de hockey qui montre qu'on peut influencer positivement les gens sans le savoir.
