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Ép 74 –  COMMENT J’AI SURVÉCU À UNE SEMAINE D’INCONFORT TOTAL ! cover
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MaRiEjO Créatrice de bonheur et de positif!

Ép 74 – COMMENT J’AI SURVÉCU À UNE SEMAINE D’INCONFORT TOTAL !

Ép 74 – COMMENT J’AI SURVÉCU À UNE SEMAINE D’INCONFORT TOTAL !

32min |29/01/2025|

18

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Ép 74 – COMMENT J’AI SURVÉCU À UNE SEMAINE D’INCONFORT TOTAL !

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32min |29/01/2025|

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Description

Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? 

Y disent que l’inconfort nous fait évoluer ! 

Ça a l’air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, nous ne serions pas les mêmes ! 

Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, ton chien est mort ! Tu devras recommencer cette vie-ci, faute d’avoir évolué ! 

Malgré les inconvénients que l’inconfort nous apporte, on doit le saluer ! 

C’est dans l’adversité qu’on devient fort ! 

Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent, à titre de Mamydoo, je te montre comment l’Univers utilise l’inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l’inconfort et lever tes objections face à lui.


Tu vis une situation difficile ?

Tu as besoin d’aide pour apprivoiser cet inconfort ?

Je peux t’aider en t’accompagnant à ton rythme.

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Transcription

  • Speaker #0

    Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? Ils disent que l'inconfort nous fait évoluer. Ça a l'air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, on ne serait pas les mêmes. Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, mets ton chien mort, hein ? Tu devras recommencer toute cette vie-ci, faute d'avoir évolué. Malgré les inconvénients que l'inconfort nous apporte, On doit le saluer. Oui, c'est dans l'adversité qu'on devient fort. Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent à titre de mamie doux. Je te montre comment l'univers utilise l'inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l'inconfort et lever tes objections face à lui. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre même. Moi, je n'ai pas eu d'enfant par choix, parce que pour moi, un enfant, ça naît pour mourir. Bon, OK, vous allez dire, je suis folle. Oui, je l'admets. Et tout ça vient probablement d'un programme qui m'a été inculqué par ma mère inconsciemment, bien sûr, parce que ma mère, avant ma soeur et moi, elle a perdu deux bébés à la naissance, si bien que lorsqu'elle nous a eus, je pense bien qu'elle avait peur de nous perdre aussi. Ce qui fait que moi... contrairement à ma soeur qui a eu des enfants. Moi, cette peur-là, je l'ai enregistrée dans mon inconscient. Dans ma jeunesse, ça ne m'a pas empêchée de garder plusieurs enfants. Mon Dieu, écoute, j'étais très balaissée, moi, des enfants. J'en ai gardé, il y en a un qui avait trois semaines. Moi, j'étais comme des catins pour moi. Écoute, j'avais une aisance incroyable avec les enfants. Puis probablement, c'est venu du fait que j'ai joué à la poupée. avec mes 46 poupées jusqu'à l'âge de 12 ans. J'avais une facilité, c'est sûr, avec des poupées, pas trop compliqué. Les seuls bébés naissants que j'ai pu prendre dans mes bras, quand tu vas voir les gens à l'hôpital, ils viennent d'accoucher, c'est les bébés de mon ami José, parce que ces bébés, ils pesaient 10 livres. Il y a un sac de patates. Je n'avais pas peur de les casser, parce qu'ils étaient déjà gros. Mais même moi, pas un bébé naissant dans les bras, je capote. Dans ma tête, il va mourir, tu comprends ? Pour moi, un enfant, c'est fragile. Ça peut casser n'importe quand. Puis là, il ne faut pas penser que je n'aime pas les enfants. Non, j'adore les enfants. Mais moi, je ne suis juste pas compatible avec les enfants dans ma tête. Puis en plus, je te dirais, parce que j'ai fait d'autres épisodes là-dessus, je te dirais que je les aime assez, les enfants, pour ne pas en avoir fait. Je n'ai pas fait, je n'en scrappe pas. Je me dis, Caroline, il y a bien du monde qui font des enfants parce qu'il faut en faire. Moi, je n'ai pas fait parce que je me disais, je ne peux pas imposer ma présence de folle avec mes peurs maladives qui s'étouffent, qui se noient dans le bain ou qui meurent dans leur couchette. Je ne peux pas les imposer, cette folie-là, ça n'a pas de bon sens. En plus, avec ma douance, ça aussi, j'ai fait des épisodes là-dessus, avec ma douance, ça fait en sorte que je vois tous les dangers qui peuvent arriver dans toutes circonstances. Quand j'étais jeune, j'étais la casseuse de parter, comprends-tu ? Parce que moi, je disais, ah non, non, on ne fait pas ça. C'est bien trop dangereux. Ah non, non, on ne fait pas ça. Il va arriver telle ou telle affaire. Écoute, je suis encore comme ça, si tu veux. Mais au moins, aujourd'hui, je sais d'où ça vient. Ça vient de ma douance. Mais imagine si j'avais eu des enfants. Écoute, ils auraient voulu divorcer de moi parce que pour être sûr qu'il ne leur arrive rien, je les aurais enfermés dans une cage à longueur de journée pour être sûr qu'il ne leur arrive rien. Tu vois bien que j'ai bien fait de ne pas avoir d'enfants. Par contre, il faut dire que j'en ai élevé beaucoup d'enfants. Moi, j'appelle ça des enfants rapportés parce que j'ai eu plusieurs amoureux. Je n'ai pas eu 40, mais j'en ai eu plusieurs. Et écoute, sauf le premier que j'ai eu, les autres avaient tous des enfants. Donc, j'en ai élevé, écoute, le plus jeune avait deux ans et demi. Puis avec mon mari d'aujourd'hui, la plus vieille a 26 ans. C'est d'elle que je vais te parler tantôt, parce que Gabi, Gabrielle, elle a eu Laurent, et Laurent a 18 mois maintenant. Et ça fait que pour la première fois de ma vie, je suis grand-mère. Grand-mère par alliance, bien sûr, parce que je n'ai pas fait d'enfant. Donc, je suis une mamie doux parce que là, cet enfant-là, il a plusieurs grands-mères, on comprend. Et moi, je suis mamie doux. Et je l'ai dit, il y a 18 mois. Et avec Laurent, il n'y a aucun problème. Moi, quand il y a plein de monde autour, je peux le bercer, je peux jouer avec. Il n'y a pas de problème. Il y a du monde autour. Moi, s'il arrive de quoi, je ne suis pas toute seule. Donc oui, effectivement, je ne m'imaginais pas être seule avec lui, au que non. Non, non, laissez-moi pas avec un enfant, moi, capoter. Mais l'enfant va capoter aussi. La vie étant ce qu'elle est. Gabriel nous a demandé de le prendre en charge. Et je dis bien le prendre en charge parce que moi, j'aime pas ça dire garder les enfants. Parce que dans ma tête, les grands-parents, ça garde pas. Ça s'occupe des enfants. Donc, il s'en allait, elle et son chum, en vacances. dans le sud et il voulait qu'on prenne en charge Laurent pour une semaine. On a accepté parce qu'à l'époque, mon conjoint ne travaillait pas. Il était en congé. Donc, moi, je ne lui dis pas de problème. On va être deux à s'en occuper. Aucun problème. Mais la vie est en ce qu'elle est. Les choses ont changé depuis qu'on a dit oui. Et mon chum travaille à l'extérieur maintenant, à la semaine. Donc, il part. à la semaine. Et là, bien, moi, ça panique, parce que là, moi, j'ai dit, OK, oui, je veux bien m'occuper de Laurent, sauf que là, moi, ça me prend quelqu'un à la maison toute la semaine avec moi, parce que je ne peux pas être seule avec cet enfant-là. Je vous le dis, je ne suis pas capable. Ma belle-mère, la mère de Jean-François, elle dit, pas de problème, je vais y aller. Ça va me faire plaisir, je vais aller t'aider. Puis j'ai dit, tu sais, je dis, dans le fond, je veux juste que tu sois là. Je vais faire ce qu'il y a à faire, mais je veux juste que tu sois avec moi. Comme ça, je vais me sentir plus sécure. Elle a dit, oui, oui. pas de problème. Et là, les fêtes passent et ma belle-mère se plante justement au partir de Noël et elle se fait une entorse lombaire sévère, si bien qu'elle ne peut plus venir passer la semaine avec moi, avec Laurent. Et là, moi, je suis au désespoir total. Écoute, ce que je te parle là, là, on est dedans. Écoute, c'est tout de suite après les fêtes que Gabi et son chum s'en allaient dans le sud. Là, moi, je suis vraiment... panique au village. Je suis au désespoir. Je me dis comment je vais faire. Je ne peux pas être toute seule. Il voit bien ma face. Il voit bien que je ne compte pas de blagues. Finalement, la deuxième plus vieille à mon chum, qui s'appelle Ariane, qui n'a pas d'enfant, mais qui a son... Elle travaille dans une clinique de périnatale. Elle a son cours de premier soin pour les enfants. Bref, elle est bien équipée. Elle a le tour avec Laurent aussi. Elle dit, je vais y aller, mais moi je travaille. Elle dit, ce que je peux faire, c'est qu'après le travail, je vais aller chez toi. Pas de problème. Mais là, ça veut dire que, premièrement, je dors toute seule avec Laurent. Je m'occupe de Laurent seul le matin. C'est moi qui vais aller le porter à la garderie, 30 minutes allé, 30 minutes retour. J'irai le chercher seul aussi. La seule affaire, la seule consolation que j'ai, c'est qu'au moins, je ne serais pas toute seule pour l'heure du souper et pour le bain et le rituel du dodo. Je me dis, coudonc, là, j'ai lâché prise, je me suis dit, je dois être capable. L'univers, c'est moi, parce que c'est l'univers qui a tout arrangé ça de même. On comprend que la belle-mère, qu'elle ne puisse plus venir et tout ça, c'est elle, l'univers, cherchait à me mettre dans des situations inconfortables. Et je n'étais pas grosse en mes culottes, je peux te le dire. Mais j'ai pris sur moi et je me suis parlée. Mais, Il faut dire une chose. Moi, j'ai un genou parce que, tu le sais, j'ai fait d'autres épisodes là-dessus. Moi, j'ai un genou qui ne marche pas très bien ces temps-ci. Et finalement, il fallait, par obligation, et non pas juste par la peur, mais par obligation qu'il y ait quelqu'un avec moi parce que je suis incapable de monter l'escalier pour aller faire prendre le bain à l'étage à Laurent. Donc, ça me prenait quelqu'un. Puis quand je le berce dans la chaise berçante, je ne suis pas capable de me relever quand il est dans mes bras. Donc, ça prend quelqu'un absolument. Donc, au-delà de mon inconfort, il y avait une certaine obligation à ce niveau-là. Je n'aurais pu m'organiser autrement, on s'entend, mais voilà. Je pense que je me dis ça aussi pour me sécuriser, de me déculpabiliser, en fait. Tout ça pour dire que... Et j'étais la seule dans l'entourage de Gabriel pour m'occuper de lui. Tout le monde travaille. Moi, oui, je travaille, puis je ne travaille pas. Je dis toujours que je ne travaille plus. Donc, j'étais la seule qui était disponible. C'est sûr que j'ai dit oui. pour m'en occuper, puis que j'ai pas changé d'idée, que j'ai respecté l'engagement qu'on avait pris au départ pour le garder. Mais on comprend-tu que c'est la... En plus, c'est la première fois que Laurent se fait garder pendant une semaine. C'est la première fois qu'il va être séparé de sa mère pendant une semaine, de ses parents. Et il a couché une nuit chez ses grands-parents paternels. C'est tout. Il a jamais couché ailleurs que chez lui. Il a jamais été... dans d'autres mains, dans un autre lit, etc. Donc, voilà. J'étais dans l'inconfort total. Moi, j'étais dans l'inconnu total. Je me disais, comment m'offrir ça ? Et Gabi aussi était dans tous ces états parce que quand ils sont venus nous le porter, parce qu'ils sont venus nous le porter dans la fin de semaine, au moins, mon chum était là pour trois jours. samedi, dimanche et lundi, jusqu'à lundi midi, bien, Gabi, c'est sûr, elle a broyé comme un veau, parce qu'elle, elle se sentait coupable de le laisser. C'est la première fois qu'elle s'éloignait de son fils. On broyait tous les deux dans le portique. C'était de toute beauté. Mais en même temps, je me disais, Karine, elle nous fait confiance. C'est une très belle marque de confiance que de nous confier son poupon comme ça. Finalement, avec mon chum, on a commencé à se familier. à se familiariser avec la bête, entre guillemets, évidemment. Il faut dire aussi que ça fait 45 ans que je n'ai pas changé de couche. Moi, je ne sais plus comment ça marche un bébé. En plus, avec la peur au ventre, comprends-tu que je me fie beaucoup sur mon chum pour s'occuper de Laurent, sauf pour changer les couches, parce que mon chum dégueule à la moindre odeur de pète qui est nauséabonde, il dégueule. On comprends-tu que les couches, c'est Bibi qui va s'en occuper. Ce que j'ai fait avec Brio, d'ailleurs. Et là, maman partie, papa parti, j'ai plein de questions, évidemment. On ne connaît pas son mode d'emploi, ça ne vient pas avec un mode d'emploi d'enfant. Même si les parents nous ont donné plein de consignes à respecter, on sait bien que quand les parents ne sont plus là, il n'y a plus rien qui marche pareil. Il se couche à quelle heure ? Ça couche, on change chacun. Ensuite, il aime quoi pour manger ? Il mange n'importe quoi ? Il y a-t-il des restrictions ? On ne le sait pas. Ça en fait beaucoup de choses à penser. Et là, écoute, un bébé dans la place, on comprend-tu qu'il faut serrer tout ce qui traîne, qui serait dangereux. Là, on fait quoi pour l'endormir ? Faut-il le bercer ? On va-t-il le coucher ? Comment ça marche ? Quand je vais aller le porter à la garderie, parce que déjà, prendre la voiture, puis l'autoroute, puis là, en plus, il y a eu des tempêtes durant cette semaine-là. J'ai 30 minutes de voiture à faire. Comment il va se comporter ? Est-ce qu'il va tomber endormi ? Est-ce qu'il va pleurer ? je ne sais pas, je ne sais rien de ça. Ces nuits, est-ce qu'il fait ces nuits ? Est-ce qu'il va faire ces nuits ? Il va-t-il se réveiller à tous les 15 minutes ? Je ne sais pas. Combien de temps il dort ? Il dort-tu 10, 12 heures ? Je ne sais pas. Je savais qu'il faisait une sieste, mais comment ça marche, la sieste ? C'est quand et comment on amorce ça, une sieste ? En tout cas, bref, tu comprends-tu que je veux des questions ? Moi, là, je veux plus de questions que de réponses. Puis là, bien, regarde, c'est la technique. Essai, erreur, on n'a pas le choix. Comme je l'ai dit, il n'y a pas de mode d'emploi qui vient avec un enfant. Donc, écoute, on est allé au mieux de nos connaissances, puis on a regardé ça aller, puis on a dit, bien, écoute, on va voir comment il va réagir à tout, puis comment il va réagir aussi avec le chien, Marcel. Puis comment Marcel va réagir aussi avec un bébé. Marcel n'est pas habitué d'avoir un enfant qui court après. Puis heureusement que Marcel est là, parce que c'est le jouet préféré de Laurent. Donc, aussitôt qu'on va le réveiller, écoute, il voit Marcel, il est de bonne humeur, puis par chance... Laurent est un très bon bébé. Il est toujours de bonne humeur. Il ne pleure pas pour des riens. Et il n'est pas un enfant gâté, tant que ça. En plus, on se dit, Colin, quel cadre on doit avoir aussi avec un enfant de 18 mois ? C'est sûr, on est les grands-parents, mais on ne le laissera pas faire n'importe quoi. Mais jusqu'où on doit aller ? Écoute, on n'est plus là pendant tout. Mon chum non plus, ses enfants sont grands. Et là, il va-tu s'ennuyer ? il va s'ennuyer de ses parents, on n'a aucune idée de comment ça va marcher. Et là, pour le coucher, moi j'ai dit à mon chum, écoute, on va le mettre dans notre chambre, comme ça s'il arrive quelque chose, on va être proches parce que notre chambre est à l'étage. C'est ce qu'on a fait. Très mauvaise idée, parce que moi je ne me couche plus de bonne heure que mon chum, et quand je suis allée me coucher, évidemment, le petit s'est réveillé. Là, on ne trouvait plus le moyen de le rendormir, parce qu'on ne le sait pas comment il marche, on ne sait pas. Donc, jusqu'à temps qu'on... Écoute, ça a pris comme... Un heure, une heure et demie, peut-être deux heures à le rendormir, à le bercer, puis à attendre qu'il dorme, tu sais. Finalement, pour se rendre compte qu'il fallait juste aller le mettre dans son lit, puis il pleure 30 secondes, puis il finit par s'endormir. Et là, avant ça, on a descendu son lit au rez-de-chaussée, à côté du salon, dans mon studio. Et mon chum, lui, il veille plus tard, il game, puis il fait ses affaires. Donc, il était proche. Fait qu'il a dit, je vais l'entendre. Puis, quand il est monté en haut pour aller dormir... Il a ouvert la porte, il dit Je vais l'entendre, pas de problème. Moi, ma peur aussi, c'était de ne pas l'entendre. Et quand il est parti, mon Dieu, là, je me dis OK, là, j'ai cinq jours à faire, j'ai cinq matins, cinq soirs, je capote ma vie. Et là, je me dis Je comprends les parents qui vont porter leur enfant à la garderie, même s'ils ne travaillent pas. Écoute, ça nous prend un break. Moi, je l'ai eu pendant toute la fin de semaine, là. Toute la fin de semaine, tu vas me dire que je suis folle, je le sais. Mais tu vois ça tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tu surveilles ce qu'il va faire. Il va-tu se mettre quelque chose dans la bouche ? Tu comprends-tu ? Je suis folle. Moi, tout le temps, au sul qui vive, écoute, j'étais brûlée, mais j'étais brûlée. Au moins, quand mon chum était là, je pouvais dormir. Mais quand mon chum est parti, ma hantise, c'était de ne pas me réveiller parce que moi, je dors avec un orier sur la tête d'habitude. Là, j'ai fait non, je ne dors pas avec un orier. Je me fiais beaucoup sur Marcel pour qu'il me brasse si jamais Laurent pleurait. Ça a très bien été. Je me suis toujours réveillée. Laurent, il se réveille, on lui remet sa suce, on le recouche, on le flatte un petit peu, il pleure 15 secondes, il se rendort. C'est merveilleux. Mais c'est sûr que quand mon chum est parti, l'angoisse m'a vraiment poignée. J'ai fait Oh my God, comment je vais faire ? Il a fallu que je me parle très fort. Puis là, écoute. Dans d'autres épisodes, je t'ai parlé, il y a deux états dans la vie, l'état de la peur, l'état de l'amour. Là, j'ai dit non, non, non. Je n'ai plus peur, je n'ai pas peur, j'ai confiance, je suis dans l'amour. Et l'univers est là pour me protéger, pour nous protéger. Tout va bien aller. Je me parlais comme ça continuellement. Tu as deviné qu'aujourd'hui, je te parle d'inconfort. Ce sentiment-là qu'on évite à tout prix, mais qui est indispensable pour évoluer. L'humain, là, l'humain cherche la facilité. Puis, c'est ça. Ma semaine, moi, avec Laurent, m'a apporté mon très, très grand lot d'inconfort. Écoute, j'ai trouvé ça difficile de changer ma routine parce que là, ma vie n'était plus la même du tout. D'être toujours inquiète, d'être toujours nerveuse, d'être toujours celui qui vit, d'avoir la responsabilité d'un petit être sans défense. Tu sais, je me disais, mon Dieu, s'il arrive quelque chose, tu comprends-tu, écoute, responsabilité avec un grand R. Tu sais, j'aurais eu le goût de me sauver puis de dire... Non, je ne suis pas capable. Je donne ça à quelqu'un d'autre. Non, je l'ai fait. Bien souvent, je te dépasse par les événements. Mais en bout de ligne, je suis fière d'avoir passé au travers. Je suis fière de moi et je remercie Gabriel et son chum de m'avoir fait confiance parce qu'ils avaient plus confiance que moi, on va se le dire. Et maintenant, ce que je peux dire aussi, c'est que Laurent, j'ai développé une relation avec lui. Donc, je le connais mieux. Et là, je suis prête à l'accueillir chez nous n'importe quand. Je le sais comment il marche à cette heure. OK, tu vas me dire que oui, son mode d'emploi va changer, évidemment, parce qu'un enfant, ça l'évolue. Ça évolue de jour en jour. L'évolution, je l'ai dit, ça se produit quand on est dans l'inconfort. Parce que si tu es dans ta zone de confort, tu es dans ton connu. Puis quand tu es dans ton connu, tu n'évolues pas. Pourquoi ? Parce que tu restes dans ton statu quo. Ton cerveau, tu as tout. Tout est connu, donc c'est sûr que tu n'avances pas là, parce que tu restes dans le statu quo, tu ne bouges plus, tu es figé là, ça va bien, on reste là, mais ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon parce que justement, tu n'évolues pas. L'inconfort, c'est une porte vers le changement. Et je l'ai dit, l'humain cherche la facilité, l'humain n'aime pas le changement. Pourquoi ? Parce que ça demande une adaptation, puis durant l'adaptation, effectivement, tu es dans un chaos. un chaos nécessaire, mais il est là pareil le chaos. Mais il faut comprendre que le chaos, ça passe. Ce n'est que temporaire, ça ouvre des opportunités inattendues et ça te permet de repousser tes limites. Dieu sait que j'ai repoussé mes grandes limites durant la semaine que j'ai passée avec Laurent. Et donc, oui, ces moments-là te permettent de découvrir des forces cachées que tu ignorais probablement que tu possédais. Moi, du coup, je ne savais pas que j'étais capable de m'occuper d'un enfant à 5 ans, 6 ans. Je ne pensais pas être capable de... de passer une semaine sans qu'il n'arrive à rien à cet enfant, vraiment. L'inconfort, je te fais des analogies, l'inconfort, c'est comme le vent sur un arbre. Il pousse, il pousse à développer ses racines plus solides parce que, tu sais, quand tu plantes un arbre, là, on comprends-tu que les racines sont en terre, tout va bien, mais tu sais, c'est un fouet, là. Le vent branle là-dedans, là. Bien, c'est sûr que les racines, il faut qu'elles poussent, puis il faut qu'elles poussent solides pour être capable de tenir debout. Tu sais, OK, oui, tu vas me dire, on met un tuteur, oui, mais tout le temps qui est comme pas solide, bien, il y a un inconfort là, avec le tuteur aussi, c'est un inconfort, parce qu'on comprends-tu que c'est plate de se faire se résouer pour être capable de pousser droit. Imagine le papillon. Le papillon, s'il ne forçait pas pour briser sa carapace, il ne deviendrait pas en papillon. il resterait enchaîné, il mourrait de toute façon, il y a une manière, j'imagine, ça manque d'air là-dedans. Et même chose avec une graine. La graine, quand elle plante, il faut qu'elle se brise sous la terre pour que la plante pousse. C'est toutes des affaires d'inconfort. Tu vas me dire qu'une graine, un papillon, puis un arbre, ça parle pas. Je te l'accorde. Moi, j'aime ça donner vie aux objets. Qu'est-ce que tu veux ? Je vais t'en parler d'une affaire qui vit. Sans les défis, un athlète, ça ne bâtirait pas des réussites, ça ne se bâtirait pas des muscles, une résilience. Dans l'épisode précédent, je te parlais de résilience. Bien, c'est ça. Si un athlète ne rencontre pas des défis, Si tout est facile, c'est bien trop facile, c'est plate. Tu sais, quand il y a une game, je fais un autre parallèle. Tu regardes une game de hockey, puis c'est rendu 8 à 0, c'est assez plate. C'est ça, même affaire. Dans ma vie, j'ai vécu d'autres inconforts. Je t'en ai parlé souvent. La première fois que j'ai parlé en public, écoute, je voulais chier à terre en bon québécois. Quand je suis partie seule étudier à l'Université d'Ottawa, Écoute, j'étais tellement dans l'inconfort, j'en ai fait des infections urinaires pendant un an, parce que je m'étais déracinée de mon patelin, mon seau dans le vide, que j'ai fait pas plus tard que deux ans et demi, quand j'ai tout vendu, puis j'ai décidé de revenir à ma vraie nature d'artiste. Je l'ai-tu vécu le chaos, maisant. Et je ne le regrette pas, pas du tout, parce que ça m'a fait évoluer. Puis aujourd'hui, je te parle, je fais des podcasts, puis je partage mes dons, mes talents, mes compétences avec vous autres. Mais l'inconfort, ça peut venir aussi de... situations. Ça peut venir d'une maladie ou d'une convalescence. Moi, ça a été ça. L'univers m'a envoyé une hystérectomie totale pour me faire comprendre que je n'étais pas dans la bonne vie. Puis c'est ça l'idée, c'est que chaque situation arrive pour quelque chose. Donc, il faut que tu comprennes le pourquoi de la patente. Il n'y a rien qui arrive pour rien dans la vie. Ça peut être un accident aussi, une séparation, le décès d'un proche, un incendie, ta maison passe au feu, on comprend tout, ça change les affaires, ça te met dans un certain chaos. Donc, toute situation difficile qui peut te faire, te chambouler ta vie en tout cas. Et là, je te dirais que je vais te nommer plein de façons, de trucs en fait, pour faire face à cet inconfort-là et pour arriver à l'apivoiser et arriver à faire des grandes choses. Bien évidemment, il faut que tu identifies ce qui te rend inconfortable. Moi, c'est ma peur qu'un enfant s'étouffe. tombe, se blesse, se noie. Tu comprends-tu ? Moi, tout peut arriver à un enfant. Moi, c'est ça. Moi, c'est ma peur. Donc, mon inconfort vient d'une peur incontrôlée et incontrôlable. Puis, c'est une peur, comment dire ? C'est une peur qui n'est pas explicable. Ça vient de bien, bien loin. Après ça, effectivement, vous analysez ce que cet inconfort-là t'apporte. Moi, ça m'amène une insécurité incroyable, une angoisse. même, je te dirais, quand je suis près d'un enfant. Ensuite, il faut que tu prennes un petit pas vers cet inconfort chaque jour. Donc, c'est pour ça, écoute, avant même que Laurent vienne passer la semaine avec nous, j'avais demandé à Gabrielle, amène-nous là au moins pour qu'il vienne dormir une nuit avec nous avant qu'il vienne passer la nuit, la semaine. Et c'est ce qu'elle a fait. Donc, moi, je suis allée petit à petit pour apprivoiser la situation qui s'en venait. Donc, une nuit avec nous, Après ça, il est reparti. Après ça, mon chum est avec moi. Tu comprends que petit à petit, au fur et à mesure, j'ai apprivoisé cette situation d'inconfort-là. Ensuite, tu dois t'engager à ne pas fuir cette situation-là. Combien de fois j'ai pensé donner mon tour à quelqu'un d'autre parce qu'après coup, j'ai su qu'il y avait peut-être d'autres personnes qui étaient disponibles pour garder leur rang. Mais non, j'ai résisté et j'ai fait non. C'est à moi qu'elle l'a confié. Je vais continuer. Ensuite, il faut se préparer aussi mentalement à faire face à ce chaos-là qui s'en vient, à cet inconfort-là. Moi, je l'ai fait deux semaines avant, durant le temps des Fêtes. Puis même durant le temps des Fêtes, on était chez Gabriel. Je l'ai bercé, Laurent. J'essayais d'apprivoiser cette petite affaire-là, ce petit être-là sans défense. Oui, il faut que tu te prépares mentalement quand tu sais qu'il va arriver, évidemment. Si tu ne sais pas, tu ne peux pas te préparer. On comprend. Prendre des petites actions pour avancer. Comme je l'ai dit, au fur et à mesure, tu prends des petites actions. Si tu sais qu'il arrive une situation inconfortable, qui s'en vient, ou même quand tu es deux pieds dedans, fais des petits gestes par petits gestes. N'essaie pas de tout régler en même temps. Ça ne marche pas. Il faut rester patient aussi. Patient avec toi, puis patient avec les autres. Patient dans le processus. Moi, c'est sûr que là, ma vie, elle a carrément arrêté. Donc oui, patience, patience et patience. Moi, la patience, je n'en ai pas beaucoup. Mais c'est sûr que face à un enfant de 18 mois, c'est drôle comment tu peux développer une patience parce que ça prend une éternité avant qu'il mange sa tousse au beurre de pinot le matin. Ou pour l'habiller, ou peu importe. Donc, tu t'améliores, tu restes patient. Il faut célébrer aussi les progrès. Les petits comme les grands. Moi, écoute, à chaque fois que je réussissais à habiller Laurent pour l'amener à la garderie, on comprend, on est l'hiver. C'est pas que l'histoire. Habiller un enfant pour l'hiver, le latuc, le cachecou, la soupe, les bottes, les mitaines, ça finit plus. La suce, la louette. le sac à couche, envoie le chien, embarque dans le char, attache le bébé, et puis là, attacher le bébé, mes aïeux, écoute, c'est quasiment comme dans une navette spatiale, cette affaire-là, il y a 14 attaches à mettre. En tout cas, bref, donc tu comprends que moi, à chaque fois, que je réussissais une petite étape, je viens de toutes tes énumérées, mais moi, à chacune de ces petites étapes-là, j'étais comme dans ma tête, yes, ce bout-là est fait, yes, ce bout-là est fait, yes, écoute, c'est ça, c'est ça qu'il faut faire. Ensuite, il faut répéter l'expérience pour renforcer ta capacité d'apprivoiser. Moi, c'est pour ça que je te dis que maintenant, je connais Laurent. Donc maintenant, je sais que je veux le revoir chez nous pour renforcer cette expérience-là que je commence à acquérir. Et évidemment, observer et apprécier les bénéfices à long terme. Je l'ai dit tantôt, Laurent, maintenant, j'ai connecté avec lui. Donc, c'est un bénéfice à long terme, ça. Oui, ça a été quelque chose, cette semaine-là. Mais, tu sais, je le referais n'importe quand. Pourquoi ? Malgré mes angoisses, mes peurs et tout ce que j'ai vécu comme inconfort. Pourquoi ? Parce qu'en bout de ligne, c'est comme, wow, cet enfant-là et moi, on est rendus chomé-chomé, là. Quand tu es dans l'inconfort, bien, il faut que tu respires. En bon québécois, il faut prendre son gaz égal. OK ? Moi, là, c'est comme, tu sais, il faut prendre des grandes respirations pour se donner de l'air, puis de relaxer, parce que moi, là, écoute, je suis crispée, t'as pas idée. Fait que, mané, quand tu prends une grande respiration, tout d'un coup, ça va quand même beaucoup mieux. Et oui, dans l'inconfort, dans toute situation inconfortable, il faut voir les opportunités. Comme je te dis, mon opportunité, moi, c'est, un, être fière de moi, deux, d'avoir acquis la confiance des parents. envers moi versus Laurent, d'avoir connecté avec cet enfant-là, de savoir maintenant que j'ai apprivoisé cette angoisse et cette peur-là face à un enfant, pour moi, c'est super. Chercher du soutien ou des conseils, évidemment, si, bien, regarde, comme moi, j'ai demandé à Ariane qu'elle vienne m'aider, puis des conseils, bien, écoute, j'avais une liste de noms que je pouvais appeler si j'étais mal prise pour qu'ils puissent m'indiquer quoi faire. Je l'ai dit à un moment donné dans notre... dans l'épisode, il faut accepter que ça soit temporaire. Un chaos, c'est vraiment une période plate, comme un orage, comme un ouragan. C'est une tempête, mais tu le sais qu'elle va finir. C'est comme une vraie tempête. Tu le sais que le beau temps va revenir après. C'est juste que là, t'es dedans. Fait qu'il faut juste que t'attendes qu'elle passe puis il faut réaliser et accepter que ça va passer. Dans chaque inconfort, il y a un défi et des leçons. Tu vois, moi, je sais maintenant comment fonctionne Laurent. Je sais son mode d'emploi, je comprends, j'ai acquis, au fil de la semaine, j'ai acquis de l'expérience. Je sais quoi faire, ne pas faire, quand le faire, comment le faire, pourquoi le faire. Tu comprends ? Ça, c'est tout, c'est super. Il faut aussi transformer sa peur en curiosité. Ça, j'avoue, j'ai de la misère, mais je tends. à le faire. Je n'ai pas d'exemple, mais oui, transformer sa peur en curiosité. Autrement dit, j'aurais pu moi dire, qu'est-ce que ça fait si j'y donne toute la bortande au lieu de lui donner son petit morceau ? Je ne l'ai pas essayé parce que j'étais seule. Il ne faut pas que ça s'étouffe. C'est un exemple. Visualiser le résultat positif après l'effort. C'est sûr que moi, avant même que Laurent arrive, j'avais visualisé que après, un, les parents seraient contents. Deux, Laurent serait content. Tout le monde serait heureux. Je rendais service, etc. Le positif après, une fois que tu es sorti de la tempête, avant d'être dans la tempête, tu peux visualiser comment tu vas te sentir lorsque tu ne seras pas... plus dans la tempête. Ça aussi, ça aide, ça donne une motivation de passer au travers. Et évidemment, de partager ton expérience pour en inspirer d'autres, c'est ce que je fais avec toi aujourd'hui, parce que ça me tentait de partager cette expérience personnelle-là, parce que oui, je suis folle, mais c'est un parallèle. Tu comprends que moi, je t'ai raconté mon histoire avec Laurent, mais ça peut être dans n'importe quelle situation. Et ce que je t'ai dit aujourd'hui, ça s'applique tout le temps. Face à l'inconfort, tu as deux options. La première, c'est que tu te sauves en courant dès que quelque chose de nouveau t'est proposé. Tu t'en tiens à ta routine. Tu ne déroges pas de ta vie ordinaire. Tu détestes le changement et tu ne fais rien non plus pour que ça change. Tu n'as pas beaucoup d'amis ni de relations. Tu te contentes de ton existence linéaire sans rebondissement. Ou, deuxième option, le changement t'effraie, mais tu fonces quand même. Oui, j'étais censée garder Laurent avec ma belle-mère à la maison pendant une semaine. Oui, la belle-mère est sur le dos. Elle est encore sur le dos, d'ailleurs. qui, donc, ça a fait qu'elle n'a pas pu venir passer la semaine avec moi à mon grand désespoir, mais Ariane est venue à la rescousse à temps partiel, donc que le soir. Moi, dans le fond, tout ce que je voulais, c'est que Laurent et moi, on se sorte de cet épisode vivant, de cette aventure-là en vie. Là, je suis sarcastique, je fais de l'ironie, bien sûr, mais pas tant. Mais je réalise, après une semaine d'efforts, de chaos. d'inconfort, d'essais-erreurs, mais que j'y suis arrivée sans trop de mal, finalement. Et l'important dans tout ça, c'est qu'il faut affronter ses peurs. Il faut faire confiance à l'univers. Là, je te parle de l'univers, mais ça peut être Jésus, Bouddha, Dieu, Allah, Jéhovah, Lapoune, Elvis, les extraterrestres, la force supérieure qu'il y a au-dessus de toi. Et je suis fière de ce que j'ai fait, et je suis maintenant en mesure de prendre Laurent. pour une nuit, une semaine, un mois, et j'ai créé un lien très fort avec lui qui continuera, dans le fond, à se développer. Tu vis une situation difficile ? Tu as besoin d'aide pour apprivoiser cet inconfort ? Je peux t'aider en t'accompagnant à ton rythme. Pour en savoir plus sur mes séances individuelles, consulte le marijosé-saint-laurent.com barre oblique bonheur 101. On reprend ça la semaine prochaine où je te parle d'anticonformisme.

Description

Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? 

Y disent que l’inconfort nous fait évoluer ! 

Ça a l’air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, nous ne serions pas les mêmes ! 

Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, ton chien est mort ! Tu devras recommencer cette vie-ci, faute d’avoir évolué ! 

Malgré les inconvénients que l’inconfort nous apporte, on doit le saluer ! 

C’est dans l’adversité qu’on devient fort ! 

Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent, à titre de Mamydoo, je te montre comment l’Univers utilise l’inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l’inconfort et lever tes objections face à lui.


Tu vis une situation difficile ?

Tu as besoin d’aide pour apprivoiser cet inconfort ?

Je peux t’aider en t’accompagnant à ton rythme.

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Transcription

  • Speaker #0

    Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? Ils disent que l'inconfort nous fait évoluer. Ça a l'air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, on ne serait pas les mêmes. Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, mets ton chien mort, hein ? Tu devras recommencer toute cette vie-ci, faute d'avoir évolué. Malgré les inconvénients que l'inconfort nous apporte, On doit le saluer. Oui, c'est dans l'adversité qu'on devient fort. Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent à titre de mamie doux. Je te montre comment l'univers utilise l'inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l'inconfort et lever tes objections face à lui. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre même. Moi, je n'ai pas eu d'enfant par choix, parce que pour moi, un enfant, ça naît pour mourir. Bon, OK, vous allez dire, je suis folle. Oui, je l'admets. Et tout ça vient probablement d'un programme qui m'a été inculqué par ma mère inconsciemment, bien sûr, parce que ma mère, avant ma soeur et moi, elle a perdu deux bébés à la naissance, si bien que lorsqu'elle nous a eus, je pense bien qu'elle avait peur de nous perdre aussi. Ce qui fait que moi... contrairement à ma soeur qui a eu des enfants. Moi, cette peur-là, je l'ai enregistrée dans mon inconscient. Dans ma jeunesse, ça ne m'a pas empêchée de garder plusieurs enfants. Mon Dieu, écoute, j'étais très balaissée, moi, des enfants. J'en ai gardé, il y en a un qui avait trois semaines. Moi, j'étais comme des catins pour moi. Écoute, j'avais une aisance incroyable avec les enfants. Puis probablement, c'est venu du fait que j'ai joué à la poupée. avec mes 46 poupées jusqu'à l'âge de 12 ans. J'avais une facilité, c'est sûr, avec des poupées, pas trop compliqué. Les seuls bébés naissants que j'ai pu prendre dans mes bras, quand tu vas voir les gens à l'hôpital, ils viennent d'accoucher, c'est les bébés de mon ami José, parce que ces bébés, ils pesaient 10 livres. Il y a un sac de patates. Je n'avais pas peur de les casser, parce qu'ils étaient déjà gros. Mais même moi, pas un bébé naissant dans les bras, je capote. Dans ma tête, il va mourir, tu comprends ? Pour moi, un enfant, c'est fragile. Ça peut casser n'importe quand. Puis là, il ne faut pas penser que je n'aime pas les enfants. Non, j'adore les enfants. Mais moi, je ne suis juste pas compatible avec les enfants dans ma tête. Puis en plus, je te dirais, parce que j'ai fait d'autres épisodes là-dessus, je te dirais que je les aime assez, les enfants, pour ne pas en avoir fait. Je n'ai pas fait, je n'en scrappe pas. Je me dis, Caroline, il y a bien du monde qui font des enfants parce qu'il faut en faire. Moi, je n'ai pas fait parce que je me disais, je ne peux pas imposer ma présence de folle avec mes peurs maladives qui s'étouffent, qui se noient dans le bain ou qui meurent dans leur couchette. Je ne peux pas les imposer, cette folie-là, ça n'a pas de bon sens. En plus, avec ma douance, ça aussi, j'ai fait des épisodes là-dessus, avec ma douance, ça fait en sorte que je vois tous les dangers qui peuvent arriver dans toutes circonstances. Quand j'étais jeune, j'étais la casseuse de parter, comprends-tu ? Parce que moi, je disais, ah non, non, on ne fait pas ça. C'est bien trop dangereux. Ah non, non, on ne fait pas ça. Il va arriver telle ou telle affaire. Écoute, je suis encore comme ça, si tu veux. Mais au moins, aujourd'hui, je sais d'où ça vient. Ça vient de ma douance. Mais imagine si j'avais eu des enfants. Écoute, ils auraient voulu divorcer de moi parce que pour être sûr qu'il ne leur arrive rien, je les aurais enfermés dans une cage à longueur de journée pour être sûr qu'il ne leur arrive rien. Tu vois bien que j'ai bien fait de ne pas avoir d'enfants. Par contre, il faut dire que j'en ai élevé beaucoup d'enfants. Moi, j'appelle ça des enfants rapportés parce que j'ai eu plusieurs amoureux. Je n'ai pas eu 40, mais j'en ai eu plusieurs. Et écoute, sauf le premier que j'ai eu, les autres avaient tous des enfants. Donc, j'en ai élevé, écoute, le plus jeune avait deux ans et demi. Puis avec mon mari d'aujourd'hui, la plus vieille a 26 ans. C'est d'elle que je vais te parler tantôt, parce que Gabi, Gabrielle, elle a eu Laurent, et Laurent a 18 mois maintenant. Et ça fait que pour la première fois de ma vie, je suis grand-mère. Grand-mère par alliance, bien sûr, parce que je n'ai pas fait d'enfant. Donc, je suis une mamie doux parce que là, cet enfant-là, il a plusieurs grands-mères, on comprend. Et moi, je suis mamie doux. Et je l'ai dit, il y a 18 mois. Et avec Laurent, il n'y a aucun problème. Moi, quand il y a plein de monde autour, je peux le bercer, je peux jouer avec. Il n'y a pas de problème. Il y a du monde autour. Moi, s'il arrive de quoi, je ne suis pas toute seule. Donc oui, effectivement, je ne m'imaginais pas être seule avec lui, au que non. Non, non, laissez-moi pas avec un enfant, moi, capoter. Mais l'enfant va capoter aussi. La vie étant ce qu'elle est. Gabriel nous a demandé de le prendre en charge. Et je dis bien le prendre en charge parce que moi, j'aime pas ça dire garder les enfants. Parce que dans ma tête, les grands-parents, ça garde pas. Ça s'occupe des enfants. Donc, il s'en allait, elle et son chum, en vacances. dans le sud et il voulait qu'on prenne en charge Laurent pour une semaine. On a accepté parce qu'à l'époque, mon conjoint ne travaillait pas. Il était en congé. Donc, moi, je ne lui dis pas de problème. On va être deux à s'en occuper. Aucun problème. Mais la vie est en ce qu'elle est. Les choses ont changé depuis qu'on a dit oui. Et mon chum travaille à l'extérieur maintenant, à la semaine. Donc, il part. à la semaine. Et là, bien, moi, ça panique, parce que là, moi, j'ai dit, OK, oui, je veux bien m'occuper de Laurent, sauf que là, moi, ça me prend quelqu'un à la maison toute la semaine avec moi, parce que je ne peux pas être seule avec cet enfant-là. Je vous le dis, je ne suis pas capable. Ma belle-mère, la mère de Jean-François, elle dit, pas de problème, je vais y aller. Ça va me faire plaisir, je vais aller t'aider. Puis j'ai dit, tu sais, je dis, dans le fond, je veux juste que tu sois là. Je vais faire ce qu'il y a à faire, mais je veux juste que tu sois avec moi. Comme ça, je vais me sentir plus sécure. Elle a dit, oui, oui. pas de problème. Et là, les fêtes passent et ma belle-mère se plante justement au partir de Noël et elle se fait une entorse lombaire sévère, si bien qu'elle ne peut plus venir passer la semaine avec moi, avec Laurent. Et là, moi, je suis au désespoir total. Écoute, ce que je te parle là, là, on est dedans. Écoute, c'est tout de suite après les fêtes que Gabi et son chum s'en allaient dans le sud. Là, moi, je suis vraiment... panique au village. Je suis au désespoir. Je me dis comment je vais faire. Je ne peux pas être toute seule. Il voit bien ma face. Il voit bien que je ne compte pas de blagues. Finalement, la deuxième plus vieille à mon chum, qui s'appelle Ariane, qui n'a pas d'enfant, mais qui a son... Elle travaille dans une clinique de périnatale. Elle a son cours de premier soin pour les enfants. Bref, elle est bien équipée. Elle a le tour avec Laurent aussi. Elle dit, je vais y aller, mais moi je travaille. Elle dit, ce que je peux faire, c'est qu'après le travail, je vais aller chez toi. Pas de problème. Mais là, ça veut dire que, premièrement, je dors toute seule avec Laurent. Je m'occupe de Laurent seul le matin. C'est moi qui vais aller le porter à la garderie, 30 minutes allé, 30 minutes retour. J'irai le chercher seul aussi. La seule affaire, la seule consolation que j'ai, c'est qu'au moins, je ne serais pas toute seule pour l'heure du souper et pour le bain et le rituel du dodo. Je me dis, coudonc, là, j'ai lâché prise, je me suis dit, je dois être capable. L'univers, c'est moi, parce que c'est l'univers qui a tout arrangé ça de même. On comprend que la belle-mère, qu'elle ne puisse plus venir et tout ça, c'est elle, l'univers, cherchait à me mettre dans des situations inconfortables. Et je n'étais pas grosse en mes culottes, je peux te le dire. Mais j'ai pris sur moi et je me suis parlée. Mais, Il faut dire une chose. Moi, j'ai un genou parce que, tu le sais, j'ai fait d'autres épisodes là-dessus. Moi, j'ai un genou qui ne marche pas très bien ces temps-ci. Et finalement, il fallait, par obligation, et non pas juste par la peur, mais par obligation qu'il y ait quelqu'un avec moi parce que je suis incapable de monter l'escalier pour aller faire prendre le bain à l'étage à Laurent. Donc, ça me prenait quelqu'un. Puis quand je le berce dans la chaise berçante, je ne suis pas capable de me relever quand il est dans mes bras. Donc, ça prend quelqu'un absolument. Donc, au-delà de mon inconfort, il y avait une certaine obligation à ce niveau-là. Je n'aurais pu m'organiser autrement, on s'entend, mais voilà. Je pense que je me dis ça aussi pour me sécuriser, de me déculpabiliser, en fait. Tout ça pour dire que... Et j'étais la seule dans l'entourage de Gabriel pour m'occuper de lui. Tout le monde travaille. Moi, oui, je travaille, puis je ne travaille pas. Je dis toujours que je ne travaille plus. Donc, j'étais la seule qui était disponible. C'est sûr que j'ai dit oui. pour m'en occuper, puis que j'ai pas changé d'idée, que j'ai respecté l'engagement qu'on avait pris au départ pour le garder. Mais on comprend-tu que c'est la... En plus, c'est la première fois que Laurent se fait garder pendant une semaine. C'est la première fois qu'il va être séparé de sa mère pendant une semaine, de ses parents. Et il a couché une nuit chez ses grands-parents paternels. C'est tout. Il a jamais couché ailleurs que chez lui. Il a jamais été... dans d'autres mains, dans un autre lit, etc. Donc, voilà. J'étais dans l'inconfort total. Moi, j'étais dans l'inconnu total. Je me disais, comment m'offrir ça ? Et Gabi aussi était dans tous ces états parce que quand ils sont venus nous le porter, parce qu'ils sont venus nous le porter dans la fin de semaine, au moins, mon chum était là pour trois jours. samedi, dimanche et lundi, jusqu'à lundi midi, bien, Gabi, c'est sûr, elle a broyé comme un veau, parce qu'elle, elle se sentait coupable de le laisser. C'est la première fois qu'elle s'éloignait de son fils. On broyait tous les deux dans le portique. C'était de toute beauté. Mais en même temps, je me disais, Karine, elle nous fait confiance. C'est une très belle marque de confiance que de nous confier son poupon comme ça. Finalement, avec mon chum, on a commencé à se familier. à se familiariser avec la bête, entre guillemets, évidemment. Il faut dire aussi que ça fait 45 ans que je n'ai pas changé de couche. Moi, je ne sais plus comment ça marche un bébé. En plus, avec la peur au ventre, comprends-tu que je me fie beaucoup sur mon chum pour s'occuper de Laurent, sauf pour changer les couches, parce que mon chum dégueule à la moindre odeur de pète qui est nauséabonde, il dégueule. On comprends-tu que les couches, c'est Bibi qui va s'en occuper. Ce que j'ai fait avec Brio, d'ailleurs. Et là, maman partie, papa parti, j'ai plein de questions, évidemment. On ne connaît pas son mode d'emploi, ça ne vient pas avec un mode d'emploi d'enfant. Même si les parents nous ont donné plein de consignes à respecter, on sait bien que quand les parents ne sont plus là, il n'y a plus rien qui marche pareil. Il se couche à quelle heure ? Ça couche, on change chacun. Ensuite, il aime quoi pour manger ? Il mange n'importe quoi ? Il y a-t-il des restrictions ? On ne le sait pas. Ça en fait beaucoup de choses à penser. Et là, écoute, un bébé dans la place, on comprend-tu qu'il faut serrer tout ce qui traîne, qui serait dangereux. Là, on fait quoi pour l'endormir ? Faut-il le bercer ? On va-t-il le coucher ? Comment ça marche ? Quand je vais aller le porter à la garderie, parce que déjà, prendre la voiture, puis l'autoroute, puis là, en plus, il y a eu des tempêtes durant cette semaine-là. J'ai 30 minutes de voiture à faire. Comment il va se comporter ? Est-ce qu'il va tomber endormi ? Est-ce qu'il va pleurer ? je ne sais pas, je ne sais rien de ça. Ces nuits, est-ce qu'il fait ces nuits ? Est-ce qu'il va faire ces nuits ? Il va-t-il se réveiller à tous les 15 minutes ? Je ne sais pas. Combien de temps il dort ? Il dort-tu 10, 12 heures ? Je ne sais pas. Je savais qu'il faisait une sieste, mais comment ça marche, la sieste ? C'est quand et comment on amorce ça, une sieste ? En tout cas, bref, tu comprends-tu que je veux des questions ? Moi, là, je veux plus de questions que de réponses. Puis là, bien, regarde, c'est la technique. Essai, erreur, on n'a pas le choix. Comme je l'ai dit, il n'y a pas de mode d'emploi qui vient avec un enfant. Donc, écoute, on est allé au mieux de nos connaissances, puis on a regardé ça aller, puis on a dit, bien, écoute, on va voir comment il va réagir à tout, puis comment il va réagir aussi avec le chien, Marcel. Puis comment Marcel va réagir aussi avec un bébé. Marcel n'est pas habitué d'avoir un enfant qui court après. Puis heureusement que Marcel est là, parce que c'est le jouet préféré de Laurent. Donc, aussitôt qu'on va le réveiller, écoute, il voit Marcel, il est de bonne humeur, puis par chance... Laurent est un très bon bébé. Il est toujours de bonne humeur. Il ne pleure pas pour des riens. Et il n'est pas un enfant gâté, tant que ça. En plus, on se dit, Colin, quel cadre on doit avoir aussi avec un enfant de 18 mois ? C'est sûr, on est les grands-parents, mais on ne le laissera pas faire n'importe quoi. Mais jusqu'où on doit aller ? Écoute, on n'est plus là pendant tout. Mon chum non plus, ses enfants sont grands. Et là, il va-tu s'ennuyer ? il va s'ennuyer de ses parents, on n'a aucune idée de comment ça va marcher. Et là, pour le coucher, moi j'ai dit à mon chum, écoute, on va le mettre dans notre chambre, comme ça s'il arrive quelque chose, on va être proches parce que notre chambre est à l'étage. C'est ce qu'on a fait. Très mauvaise idée, parce que moi je ne me couche plus de bonne heure que mon chum, et quand je suis allée me coucher, évidemment, le petit s'est réveillé. Là, on ne trouvait plus le moyen de le rendormir, parce qu'on ne le sait pas comment il marche, on ne sait pas. Donc, jusqu'à temps qu'on... Écoute, ça a pris comme... Un heure, une heure et demie, peut-être deux heures à le rendormir, à le bercer, puis à attendre qu'il dorme, tu sais. Finalement, pour se rendre compte qu'il fallait juste aller le mettre dans son lit, puis il pleure 30 secondes, puis il finit par s'endormir. Et là, avant ça, on a descendu son lit au rez-de-chaussée, à côté du salon, dans mon studio. Et mon chum, lui, il veille plus tard, il game, puis il fait ses affaires. Donc, il était proche. Fait qu'il a dit, je vais l'entendre. Puis, quand il est monté en haut pour aller dormir... Il a ouvert la porte, il dit Je vais l'entendre, pas de problème. Moi, ma peur aussi, c'était de ne pas l'entendre. Et quand il est parti, mon Dieu, là, je me dis OK, là, j'ai cinq jours à faire, j'ai cinq matins, cinq soirs, je capote ma vie. Et là, je me dis Je comprends les parents qui vont porter leur enfant à la garderie, même s'ils ne travaillent pas. Écoute, ça nous prend un break. Moi, je l'ai eu pendant toute la fin de semaine, là. Toute la fin de semaine, tu vas me dire que je suis folle, je le sais. Mais tu vois ça tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tu surveilles ce qu'il va faire. Il va-tu se mettre quelque chose dans la bouche ? Tu comprends-tu ? Je suis folle. Moi, tout le temps, au sul qui vive, écoute, j'étais brûlée, mais j'étais brûlée. Au moins, quand mon chum était là, je pouvais dormir. Mais quand mon chum est parti, ma hantise, c'était de ne pas me réveiller parce que moi, je dors avec un orier sur la tête d'habitude. Là, j'ai fait non, je ne dors pas avec un orier. Je me fiais beaucoup sur Marcel pour qu'il me brasse si jamais Laurent pleurait. Ça a très bien été. Je me suis toujours réveillée. Laurent, il se réveille, on lui remet sa suce, on le recouche, on le flatte un petit peu, il pleure 15 secondes, il se rendort. C'est merveilleux. Mais c'est sûr que quand mon chum est parti, l'angoisse m'a vraiment poignée. J'ai fait Oh my God, comment je vais faire ? Il a fallu que je me parle très fort. Puis là, écoute. Dans d'autres épisodes, je t'ai parlé, il y a deux états dans la vie, l'état de la peur, l'état de l'amour. Là, j'ai dit non, non, non. Je n'ai plus peur, je n'ai pas peur, j'ai confiance, je suis dans l'amour. Et l'univers est là pour me protéger, pour nous protéger. Tout va bien aller. Je me parlais comme ça continuellement. Tu as deviné qu'aujourd'hui, je te parle d'inconfort. Ce sentiment-là qu'on évite à tout prix, mais qui est indispensable pour évoluer. L'humain, là, l'humain cherche la facilité. Puis, c'est ça. Ma semaine, moi, avec Laurent, m'a apporté mon très, très grand lot d'inconfort. Écoute, j'ai trouvé ça difficile de changer ma routine parce que là, ma vie n'était plus la même du tout. D'être toujours inquiète, d'être toujours nerveuse, d'être toujours celui qui vit, d'avoir la responsabilité d'un petit être sans défense. Tu sais, je me disais, mon Dieu, s'il arrive quelque chose, tu comprends-tu, écoute, responsabilité avec un grand R. Tu sais, j'aurais eu le goût de me sauver puis de dire... Non, je ne suis pas capable. Je donne ça à quelqu'un d'autre. Non, je l'ai fait. Bien souvent, je te dépasse par les événements. Mais en bout de ligne, je suis fière d'avoir passé au travers. Je suis fière de moi et je remercie Gabriel et son chum de m'avoir fait confiance parce qu'ils avaient plus confiance que moi, on va se le dire. Et maintenant, ce que je peux dire aussi, c'est que Laurent, j'ai développé une relation avec lui. Donc, je le connais mieux. Et là, je suis prête à l'accueillir chez nous n'importe quand. Je le sais comment il marche à cette heure. OK, tu vas me dire que oui, son mode d'emploi va changer, évidemment, parce qu'un enfant, ça l'évolue. Ça évolue de jour en jour. L'évolution, je l'ai dit, ça se produit quand on est dans l'inconfort. Parce que si tu es dans ta zone de confort, tu es dans ton connu. Puis quand tu es dans ton connu, tu n'évolues pas. Pourquoi ? Parce que tu restes dans ton statu quo. Ton cerveau, tu as tout. Tout est connu, donc c'est sûr que tu n'avances pas là, parce que tu restes dans le statu quo, tu ne bouges plus, tu es figé là, ça va bien, on reste là, mais ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon parce que justement, tu n'évolues pas. L'inconfort, c'est une porte vers le changement. Et je l'ai dit, l'humain cherche la facilité, l'humain n'aime pas le changement. Pourquoi ? Parce que ça demande une adaptation, puis durant l'adaptation, effectivement, tu es dans un chaos. un chaos nécessaire, mais il est là pareil le chaos. Mais il faut comprendre que le chaos, ça passe. Ce n'est que temporaire, ça ouvre des opportunités inattendues et ça te permet de repousser tes limites. Dieu sait que j'ai repoussé mes grandes limites durant la semaine que j'ai passée avec Laurent. Et donc, oui, ces moments-là te permettent de découvrir des forces cachées que tu ignorais probablement que tu possédais. Moi, du coup, je ne savais pas que j'étais capable de m'occuper d'un enfant à 5 ans, 6 ans. Je ne pensais pas être capable de... de passer une semaine sans qu'il n'arrive à rien à cet enfant, vraiment. L'inconfort, je te fais des analogies, l'inconfort, c'est comme le vent sur un arbre. Il pousse, il pousse à développer ses racines plus solides parce que, tu sais, quand tu plantes un arbre, là, on comprends-tu que les racines sont en terre, tout va bien, mais tu sais, c'est un fouet, là. Le vent branle là-dedans, là. Bien, c'est sûr que les racines, il faut qu'elles poussent, puis il faut qu'elles poussent solides pour être capable de tenir debout. Tu sais, OK, oui, tu vas me dire, on met un tuteur, oui, mais tout le temps qui est comme pas solide, bien, il y a un inconfort là, avec le tuteur aussi, c'est un inconfort, parce qu'on comprends-tu que c'est plate de se faire se résouer pour être capable de pousser droit. Imagine le papillon. Le papillon, s'il ne forçait pas pour briser sa carapace, il ne deviendrait pas en papillon. il resterait enchaîné, il mourrait de toute façon, il y a une manière, j'imagine, ça manque d'air là-dedans. Et même chose avec une graine. La graine, quand elle plante, il faut qu'elle se brise sous la terre pour que la plante pousse. C'est toutes des affaires d'inconfort. Tu vas me dire qu'une graine, un papillon, puis un arbre, ça parle pas. Je te l'accorde. Moi, j'aime ça donner vie aux objets. Qu'est-ce que tu veux ? Je vais t'en parler d'une affaire qui vit. Sans les défis, un athlète, ça ne bâtirait pas des réussites, ça ne se bâtirait pas des muscles, une résilience. Dans l'épisode précédent, je te parlais de résilience. Bien, c'est ça. Si un athlète ne rencontre pas des défis, Si tout est facile, c'est bien trop facile, c'est plate. Tu sais, quand il y a une game, je fais un autre parallèle. Tu regardes une game de hockey, puis c'est rendu 8 à 0, c'est assez plate. C'est ça, même affaire. Dans ma vie, j'ai vécu d'autres inconforts. Je t'en ai parlé souvent. La première fois que j'ai parlé en public, écoute, je voulais chier à terre en bon québécois. Quand je suis partie seule étudier à l'Université d'Ottawa, Écoute, j'étais tellement dans l'inconfort, j'en ai fait des infections urinaires pendant un an, parce que je m'étais déracinée de mon patelin, mon seau dans le vide, que j'ai fait pas plus tard que deux ans et demi, quand j'ai tout vendu, puis j'ai décidé de revenir à ma vraie nature d'artiste. Je l'ai-tu vécu le chaos, maisant. Et je ne le regrette pas, pas du tout, parce que ça m'a fait évoluer. Puis aujourd'hui, je te parle, je fais des podcasts, puis je partage mes dons, mes talents, mes compétences avec vous autres. Mais l'inconfort, ça peut venir aussi de... situations. Ça peut venir d'une maladie ou d'une convalescence. Moi, ça a été ça. L'univers m'a envoyé une hystérectomie totale pour me faire comprendre que je n'étais pas dans la bonne vie. Puis c'est ça l'idée, c'est que chaque situation arrive pour quelque chose. Donc, il faut que tu comprennes le pourquoi de la patente. Il n'y a rien qui arrive pour rien dans la vie. Ça peut être un accident aussi, une séparation, le décès d'un proche, un incendie, ta maison passe au feu, on comprend tout, ça change les affaires, ça te met dans un certain chaos. Donc, toute situation difficile qui peut te faire, te chambouler ta vie en tout cas. Et là, je te dirais que je vais te nommer plein de façons, de trucs en fait, pour faire face à cet inconfort-là et pour arriver à l'apivoiser et arriver à faire des grandes choses. Bien évidemment, il faut que tu identifies ce qui te rend inconfortable. Moi, c'est ma peur qu'un enfant s'étouffe. tombe, se blesse, se noie. Tu comprends-tu ? Moi, tout peut arriver à un enfant. Moi, c'est ça. Moi, c'est ma peur. Donc, mon inconfort vient d'une peur incontrôlée et incontrôlable. Puis, c'est une peur, comment dire ? C'est une peur qui n'est pas explicable. Ça vient de bien, bien loin. Après ça, effectivement, vous analysez ce que cet inconfort-là t'apporte. Moi, ça m'amène une insécurité incroyable, une angoisse. même, je te dirais, quand je suis près d'un enfant. Ensuite, il faut que tu prennes un petit pas vers cet inconfort chaque jour. Donc, c'est pour ça, écoute, avant même que Laurent vienne passer la semaine avec nous, j'avais demandé à Gabrielle, amène-nous là au moins pour qu'il vienne dormir une nuit avec nous avant qu'il vienne passer la nuit, la semaine. Et c'est ce qu'elle a fait. Donc, moi, je suis allée petit à petit pour apprivoiser la situation qui s'en venait. Donc, une nuit avec nous, Après ça, il est reparti. Après ça, mon chum est avec moi. Tu comprends que petit à petit, au fur et à mesure, j'ai apprivoisé cette situation d'inconfort-là. Ensuite, tu dois t'engager à ne pas fuir cette situation-là. Combien de fois j'ai pensé donner mon tour à quelqu'un d'autre parce qu'après coup, j'ai su qu'il y avait peut-être d'autres personnes qui étaient disponibles pour garder leur rang. Mais non, j'ai résisté et j'ai fait non. C'est à moi qu'elle l'a confié. Je vais continuer. Ensuite, il faut se préparer aussi mentalement à faire face à ce chaos-là qui s'en vient, à cet inconfort-là. Moi, je l'ai fait deux semaines avant, durant le temps des Fêtes. Puis même durant le temps des Fêtes, on était chez Gabriel. Je l'ai bercé, Laurent. J'essayais d'apprivoiser cette petite affaire-là, ce petit être-là sans défense. Oui, il faut que tu te prépares mentalement quand tu sais qu'il va arriver, évidemment. Si tu ne sais pas, tu ne peux pas te préparer. On comprend. Prendre des petites actions pour avancer. Comme je l'ai dit, au fur et à mesure, tu prends des petites actions. Si tu sais qu'il arrive une situation inconfortable, qui s'en vient, ou même quand tu es deux pieds dedans, fais des petits gestes par petits gestes. N'essaie pas de tout régler en même temps. Ça ne marche pas. Il faut rester patient aussi. Patient avec toi, puis patient avec les autres. Patient dans le processus. Moi, c'est sûr que là, ma vie, elle a carrément arrêté. Donc oui, patience, patience et patience. Moi, la patience, je n'en ai pas beaucoup. Mais c'est sûr que face à un enfant de 18 mois, c'est drôle comment tu peux développer une patience parce que ça prend une éternité avant qu'il mange sa tousse au beurre de pinot le matin. Ou pour l'habiller, ou peu importe. Donc, tu t'améliores, tu restes patient. Il faut célébrer aussi les progrès. Les petits comme les grands. Moi, écoute, à chaque fois que je réussissais à habiller Laurent pour l'amener à la garderie, on comprend, on est l'hiver. C'est pas que l'histoire. Habiller un enfant pour l'hiver, le latuc, le cachecou, la soupe, les bottes, les mitaines, ça finit plus. La suce, la louette. le sac à couche, envoie le chien, embarque dans le char, attache le bébé, et puis là, attacher le bébé, mes aïeux, écoute, c'est quasiment comme dans une navette spatiale, cette affaire-là, il y a 14 attaches à mettre. En tout cas, bref, donc tu comprends que moi, à chaque fois, que je réussissais une petite étape, je viens de toutes tes énumérées, mais moi, à chacune de ces petites étapes-là, j'étais comme dans ma tête, yes, ce bout-là est fait, yes, ce bout-là est fait, yes, écoute, c'est ça, c'est ça qu'il faut faire. Ensuite, il faut répéter l'expérience pour renforcer ta capacité d'apprivoiser. Moi, c'est pour ça que je te dis que maintenant, je connais Laurent. Donc maintenant, je sais que je veux le revoir chez nous pour renforcer cette expérience-là que je commence à acquérir. Et évidemment, observer et apprécier les bénéfices à long terme. Je l'ai dit tantôt, Laurent, maintenant, j'ai connecté avec lui. Donc, c'est un bénéfice à long terme, ça. Oui, ça a été quelque chose, cette semaine-là. Mais, tu sais, je le referais n'importe quand. Pourquoi ? Malgré mes angoisses, mes peurs et tout ce que j'ai vécu comme inconfort. Pourquoi ? Parce qu'en bout de ligne, c'est comme, wow, cet enfant-là et moi, on est rendus chomé-chomé, là. Quand tu es dans l'inconfort, bien, il faut que tu respires. En bon québécois, il faut prendre son gaz égal. OK ? Moi, là, c'est comme, tu sais, il faut prendre des grandes respirations pour se donner de l'air, puis de relaxer, parce que moi, là, écoute, je suis crispée, t'as pas idée. Fait que, mané, quand tu prends une grande respiration, tout d'un coup, ça va quand même beaucoup mieux. Et oui, dans l'inconfort, dans toute situation inconfortable, il faut voir les opportunités. Comme je te dis, mon opportunité, moi, c'est, un, être fière de moi, deux, d'avoir acquis la confiance des parents. envers moi versus Laurent, d'avoir connecté avec cet enfant-là, de savoir maintenant que j'ai apprivoisé cette angoisse et cette peur-là face à un enfant, pour moi, c'est super. Chercher du soutien ou des conseils, évidemment, si, bien, regarde, comme moi, j'ai demandé à Ariane qu'elle vienne m'aider, puis des conseils, bien, écoute, j'avais une liste de noms que je pouvais appeler si j'étais mal prise pour qu'ils puissent m'indiquer quoi faire. Je l'ai dit à un moment donné dans notre... dans l'épisode, il faut accepter que ça soit temporaire. Un chaos, c'est vraiment une période plate, comme un orage, comme un ouragan. C'est une tempête, mais tu le sais qu'elle va finir. C'est comme une vraie tempête. Tu le sais que le beau temps va revenir après. C'est juste que là, t'es dedans. Fait qu'il faut juste que t'attendes qu'elle passe puis il faut réaliser et accepter que ça va passer. Dans chaque inconfort, il y a un défi et des leçons. Tu vois, moi, je sais maintenant comment fonctionne Laurent. Je sais son mode d'emploi, je comprends, j'ai acquis, au fil de la semaine, j'ai acquis de l'expérience. Je sais quoi faire, ne pas faire, quand le faire, comment le faire, pourquoi le faire. Tu comprends ? Ça, c'est tout, c'est super. Il faut aussi transformer sa peur en curiosité. Ça, j'avoue, j'ai de la misère, mais je tends. à le faire. Je n'ai pas d'exemple, mais oui, transformer sa peur en curiosité. Autrement dit, j'aurais pu moi dire, qu'est-ce que ça fait si j'y donne toute la bortande au lieu de lui donner son petit morceau ? Je ne l'ai pas essayé parce que j'étais seule. Il ne faut pas que ça s'étouffe. C'est un exemple. Visualiser le résultat positif après l'effort. C'est sûr que moi, avant même que Laurent arrive, j'avais visualisé que après, un, les parents seraient contents. Deux, Laurent serait content. Tout le monde serait heureux. Je rendais service, etc. Le positif après, une fois que tu es sorti de la tempête, avant d'être dans la tempête, tu peux visualiser comment tu vas te sentir lorsque tu ne seras pas... plus dans la tempête. Ça aussi, ça aide, ça donne une motivation de passer au travers. Et évidemment, de partager ton expérience pour en inspirer d'autres, c'est ce que je fais avec toi aujourd'hui, parce que ça me tentait de partager cette expérience personnelle-là, parce que oui, je suis folle, mais c'est un parallèle. Tu comprends que moi, je t'ai raconté mon histoire avec Laurent, mais ça peut être dans n'importe quelle situation. Et ce que je t'ai dit aujourd'hui, ça s'applique tout le temps. Face à l'inconfort, tu as deux options. La première, c'est que tu te sauves en courant dès que quelque chose de nouveau t'est proposé. Tu t'en tiens à ta routine. Tu ne déroges pas de ta vie ordinaire. Tu détestes le changement et tu ne fais rien non plus pour que ça change. Tu n'as pas beaucoup d'amis ni de relations. Tu te contentes de ton existence linéaire sans rebondissement. Ou, deuxième option, le changement t'effraie, mais tu fonces quand même. Oui, j'étais censée garder Laurent avec ma belle-mère à la maison pendant une semaine. Oui, la belle-mère est sur le dos. Elle est encore sur le dos, d'ailleurs. qui, donc, ça a fait qu'elle n'a pas pu venir passer la semaine avec moi à mon grand désespoir, mais Ariane est venue à la rescousse à temps partiel, donc que le soir. Moi, dans le fond, tout ce que je voulais, c'est que Laurent et moi, on se sorte de cet épisode vivant, de cette aventure-là en vie. Là, je suis sarcastique, je fais de l'ironie, bien sûr, mais pas tant. Mais je réalise, après une semaine d'efforts, de chaos. d'inconfort, d'essais-erreurs, mais que j'y suis arrivée sans trop de mal, finalement. Et l'important dans tout ça, c'est qu'il faut affronter ses peurs. Il faut faire confiance à l'univers. Là, je te parle de l'univers, mais ça peut être Jésus, Bouddha, Dieu, Allah, Jéhovah, Lapoune, Elvis, les extraterrestres, la force supérieure qu'il y a au-dessus de toi. Et je suis fière de ce que j'ai fait, et je suis maintenant en mesure de prendre Laurent. pour une nuit, une semaine, un mois, et j'ai créé un lien très fort avec lui qui continuera, dans le fond, à se développer. Tu vis une situation difficile ? Tu as besoin d'aide pour apprivoiser cet inconfort ? Je peux t'aider en t'accompagnant à ton rythme. Pour en savoir plus sur mes séances individuelles, consulte le marijosé-saint-laurent.com barre oblique bonheur 101. On reprend ça la semaine prochaine où je te parle d'anticonformisme.

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Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? 

Y disent que l’inconfort nous fait évoluer ! 

Ça a l’air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, nous ne serions pas les mêmes ! 

Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, ton chien est mort ! Tu devras recommencer cette vie-ci, faute d’avoir évolué ! 

Malgré les inconvénients que l’inconfort nous apporte, on doit le saluer ! 

C’est dans l’adversité qu’on devient fort ! 

Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent, à titre de Mamydoo, je te montre comment l’Univers utilise l’inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l’inconfort et lever tes objections face à lui.


Tu vis une situation difficile ?

Tu as besoin d’aide pour apprivoiser cet inconfort ?

Je peux t’aider en t’accompagnant à ton rythme.

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Transcription

  • Speaker #0

    Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? Ils disent que l'inconfort nous fait évoluer. Ça a l'air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, on ne serait pas les mêmes. Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, mets ton chien mort, hein ? Tu devras recommencer toute cette vie-ci, faute d'avoir évolué. Malgré les inconvénients que l'inconfort nous apporte, On doit le saluer. Oui, c'est dans l'adversité qu'on devient fort. Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent à titre de mamie doux. Je te montre comment l'univers utilise l'inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l'inconfort et lever tes objections face à lui. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre même. Moi, je n'ai pas eu d'enfant par choix, parce que pour moi, un enfant, ça naît pour mourir. Bon, OK, vous allez dire, je suis folle. Oui, je l'admets. Et tout ça vient probablement d'un programme qui m'a été inculqué par ma mère inconsciemment, bien sûr, parce que ma mère, avant ma soeur et moi, elle a perdu deux bébés à la naissance, si bien que lorsqu'elle nous a eus, je pense bien qu'elle avait peur de nous perdre aussi. Ce qui fait que moi... contrairement à ma soeur qui a eu des enfants. Moi, cette peur-là, je l'ai enregistrée dans mon inconscient. Dans ma jeunesse, ça ne m'a pas empêchée de garder plusieurs enfants. Mon Dieu, écoute, j'étais très balaissée, moi, des enfants. J'en ai gardé, il y en a un qui avait trois semaines. Moi, j'étais comme des catins pour moi. Écoute, j'avais une aisance incroyable avec les enfants. Puis probablement, c'est venu du fait que j'ai joué à la poupée. avec mes 46 poupées jusqu'à l'âge de 12 ans. J'avais une facilité, c'est sûr, avec des poupées, pas trop compliqué. Les seuls bébés naissants que j'ai pu prendre dans mes bras, quand tu vas voir les gens à l'hôpital, ils viennent d'accoucher, c'est les bébés de mon ami José, parce que ces bébés, ils pesaient 10 livres. Il y a un sac de patates. Je n'avais pas peur de les casser, parce qu'ils étaient déjà gros. Mais même moi, pas un bébé naissant dans les bras, je capote. Dans ma tête, il va mourir, tu comprends ? Pour moi, un enfant, c'est fragile. Ça peut casser n'importe quand. Puis là, il ne faut pas penser que je n'aime pas les enfants. Non, j'adore les enfants. Mais moi, je ne suis juste pas compatible avec les enfants dans ma tête. Puis en plus, je te dirais, parce que j'ai fait d'autres épisodes là-dessus, je te dirais que je les aime assez, les enfants, pour ne pas en avoir fait. Je n'ai pas fait, je n'en scrappe pas. Je me dis, Caroline, il y a bien du monde qui font des enfants parce qu'il faut en faire. Moi, je n'ai pas fait parce que je me disais, je ne peux pas imposer ma présence de folle avec mes peurs maladives qui s'étouffent, qui se noient dans le bain ou qui meurent dans leur couchette. Je ne peux pas les imposer, cette folie-là, ça n'a pas de bon sens. En plus, avec ma douance, ça aussi, j'ai fait des épisodes là-dessus, avec ma douance, ça fait en sorte que je vois tous les dangers qui peuvent arriver dans toutes circonstances. Quand j'étais jeune, j'étais la casseuse de parter, comprends-tu ? Parce que moi, je disais, ah non, non, on ne fait pas ça. C'est bien trop dangereux. Ah non, non, on ne fait pas ça. Il va arriver telle ou telle affaire. Écoute, je suis encore comme ça, si tu veux. Mais au moins, aujourd'hui, je sais d'où ça vient. Ça vient de ma douance. Mais imagine si j'avais eu des enfants. Écoute, ils auraient voulu divorcer de moi parce que pour être sûr qu'il ne leur arrive rien, je les aurais enfermés dans une cage à longueur de journée pour être sûr qu'il ne leur arrive rien. Tu vois bien que j'ai bien fait de ne pas avoir d'enfants. Par contre, il faut dire que j'en ai élevé beaucoup d'enfants. Moi, j'appelle ça des enfants rapportés parce que j'ai eu plusieurs amoureux. Je n'ai pas eu 40, mais j'en ai eu plusieurs. Et écoute, sauf le premier que j'ai eu, les autres avaient tous des enfants. Donc, j'en ai élevé, écoute, le plus jeune avait deux ans et demi. Puis avec mon mari d'aujourd'hui, la plus vieille a 26 ans. C'est d'elle que je vais te parler tantôt, parce que Gabi, Gabrielle, elle a eu Laurent, et Laurent a 18 mois maintenant. Et ça fait que pour la première fois de ma vie, je suis grand-mère. Grand-mère par alliance, bien sûr, parce que je n'ai pas fait d'enfant. Donc, je suis une mamie doux parce que là, cet enfant-là, il a plusieurs grands-mères, on comprend. Et moi, je suis mamie doux. Et je l'ai dit, il y a 18 mois. Et avec Laurent, il n'y a aucun problème. Moi, quand il y a plein de monde autour, je peux le bercer, je peux jouer avec. Il n'y a pas de problème. Il y a du monde autour. Moi, s'il arrive de quoi, je ne suis pas toute seule. Donc oui, effectivement, je ne m'imaginais pas être seule avec lui, au que non. Non, non, laissez-moi pas avec un enfant, moi, capoter. Mais l'enfant va capoter aussi. La vie étant ce qu'elle est. Gabriel nous a demandé de le prendre en charge. Et je dis bien le prendre en charge parce que moi, j'aime pas ça dire garder les enfants. Parce que dans ma tête, les grands-parents, ça garde pas. Ça s'occupe des enfants. Donc, il s'en allait, elle et son chum, en vacances. dans le sud et il voulait qu'on prenne en charge Laurent pour une semaine. On a accepté parce qu'à l'époque, mon conjoint ne travaillait pas. Il était en congé. Donc, moi, je ne lui dis pas de problème. On va être deux à s'en occuper. Aucun problème. Mais la vie est en ce qu'elle est. Les choses ont changé depuis qu'on a dit oui. Et mon chum travaille à l'extérieur maintenant, à la semaine. Donc, il part. à la semaine. Et là, bien, moi, ça panique, parce que là, moi, j'ai dit, OK, oui, je veux bien m'occuper de Laurent, sauf que là, moi, ça me prend quelqu'un à la maison toute la semaine avec moi, parce que je ne peux pas être seule avec cet enfant-là. Je vous le dis, je ne suis pas capable. Ma belle-mère, la mère de Jean-François, elle dit, pas de problème, je vais y aller. Ça va me faire plaisir, je vais aller t'aider. Puis j'ai dit, tu sais, je dis, dans le fond, je veux juste que tu sois là. Je vais faire ce qu'il y a à faire, mais je veux juste que tu sois avec moi. Comme ça, je vais me sentir plus sécure. Elle a dit, oui, oui. pas de problème. Et là, les fêtes passent et ma belle-mère se plante justement au partir de Noël et elle se fait une entorse lombaire sévère, si bien qu'elle ne peut plus venir passer la semaine avec moi, avec Laurent. Et là, moi, je suis au désespoir total. Écoute, ce que je te parle là, là, on est dedans. Écoute, c'est tout de suite après les fêtes que Gabi et son chum s'en allaient dans le sud. Là, moi, je suis vraiment... panique au village. Je suis au désespoir. Je me dis comment je vais faire. Je ne peux pas être toute seule. Il voit bien ma face. Il voit bien que je ne compte pas de blagues. Finalement, la deuxième plus vieille à mon chum, qui s'appelle Ariane, qui n'a pas d'enfant, mais qui a son... Elle travaille dans une clinique de périnatale. Elle a son cours de premier soin pour les enfants. Bref, elle est bien équipée. Elle a le tour avec Laurent aussi. Elle dit, je vais y aller, mais moi je travaille. Elle dit, ce que je peux faire, c'est qu'après le travail, je vais aller chez toi. Pas de problème. Mais là, ça veut dire que, premièrement, je dors toute seule avec Laurent. Je m'occupe de Laurent seul le matin. C'est moi qui vais aller le porter à la garderie, 30 minutes allé, 30 minutes retour. J'irai le chercher seul aussi. La seule affaire, la seule consolation que j'ai, c'est qu'au moins, je ne serais pas toute seule pour l'heure du souper et pour le bain et le rituel du dodo. Je me dis, coudonc, là, j'ai lâché prise, je me suis dit, je dois être capable. L'univers, c'est moi, parce que c'est l'univers qui a tout arrangé ça de même. On comprend que la belle-mère, qu'elle ne puisse plus venir et tout ça, c'est elle, l'univers, cherchait à me mettre dans des situations inconfortables. Et je n'étais pas grosse en mes culottes, je peux te le dire. Mais j'ai pris sur moi et je me suis parlée. Mais, Il faut dire une chose. Moi, j'ai un genou parce que, tu le sais, j'ai fait d'autres épisodes là-dessus. Moi, j'ai un genou qui ne marche pas très bien ces temps-ci. Et finalement, il fallait, par obligation, et non pas juste par la peur, mais par obligation qu'il y ait quelqu'un avec moi parce que je suis incapable de monter l'escalier pour aller faire prendre le bain à l'étage à Laurent. Donc, ça me prenait quelqu'un. Puis quand je le berce dans la chaise berçante, je ne suis pas capable de me relever quand il est dans mes bras. Donc, ça prend quelqu'un absolument. Donc, au-delà de mon inconfort, il y avait une certaine obligation à ce niveau-là. Je n'aurais pu m'organiser autrement, on s'entend, mais voilà. Je pense que je me dis ça aussi pour me sécuriser, de me déculpabiliser, en fait. Tout ça pour dire que... Et j'étais la seule dans l'entourage de Gabriel pour m'occuper de lui. Tout le monde travaille. Moi, oui, je travaille, puis je ne travaille pas. Je dis toujours que je ne travaille plus. Donc, j'étais la seule qui était disponible. C'est sûr que j'ai dit oui. pour m'en occuper, puis que j'ai pas changé d'idée, que j'ai respecté l'engagement qu'on avait pris au départ pour le garder. Mais on comprend-tu que c'est la... En plus, c'est la première fois que Laurent se fait garder pendant une semaine. C'est la première fois qu'il va être séparé de sa mère pendant une semaine, de ses parents. Et il a couché une nuit chez ses grands-parents paternels. C'est tout. Il a jamais couché ailleurs que chez lui. Il a jamais été... dans d'autres mains, dans un autre lit, etc. Donc, voilà. J'étais dans l'inconfort total. Moi, j'étais dans l'inconnu total. Je me disais, comment m'offrir ça ? Et Gabi aussi était dans tous ces états parce que quand ils sont venus nous le porter, parce qu'ils sont venus nous le porter dans la fin de semaine, au moins, mon chum était là pour trois jours. samedi, dimanche et lundi, jusqu'à lundi midi, bien, Gabi, c'est sûr, elle a broyé comme un veau, parce qu'elle, elle se sentait coupable de le laisser. C'est la première fois qu'elle s'éloignait de son fils. On broyait tous les deux dans le portique. C'était de toute beauté. Mais en même temps, je me disais, Karine, elle nous fait confiance. C'est une très belle marque de confiance que de nous confier son poupon comme ça. Finalement, avec mon chum, on a commencé à se familier. à se familiariser avec la bête, entre guillemets, évidemment. Il faut dire aussi que ça fait 45 ans que je n'ai pas changé de couche. Moi, je ne sais plus comment ça marche un bébé. En plus, avec la peur au ventre, comprends-tu que je me fie beaucoup sur mon chum pour s'occuper de Laurent, sauf pour changer les couches, parce que mon chum dégueule à la moindre odeur de pète qui est nauséabonde, il dégueule. On comprends-tu que les couches, c'est Bibi qui va s'en occuper. Ce que j'ai fait avec Brio, d'ailleurs. Et là, maman partie, papa parti, j'ai plein de questions, évidemment. On ne connaît pas son mode d'emploi, ça ne vient pas avec un mode d'emploi d'enfant. Même si les parents nous ont donné plein de consignes à respecter, on sait bien que quand les parents ne sont plus là, il n'y a plus rien qui marche pareil. Il se couche à quelle heure ? Ça couche, on change chacun. Ensuite, il aime quoi pour manger ? Il mange n'importe quoi ? Il y a-t-il des restrictions ? On ne le sait pas. Ça en fait beaucoup de choses à penser. Et là, écoute, un bébé dans la place, on comprend-tu qu'il faut serrer tout ce qui traîne, qui serait dangereux. Là, on fait quoi pour l'endormir ? Faut-il le bercer ? On va-t-il le coucher ? Comment ça marche ? Quand je vais aller le porter à la garderie, parce que déjà, prendre la voiture, puis l'autoroute, puis là, en plus, il y a eu des tempêtes durant cette semaine-là. J'ai 30 minutes de voiture à faire. Comment il va se comporter ? Est-ce qu'il va tomber endormi ? Est-ce qu'il va pleurer ? je ne sais pas, je ne sais rien de ça. Ces nuits, est-ce qu'il fait ces nuits ? Est-ce qu'il va faire ces nuits ? Il va-t-il se réveiller à tous les 15 minutes ? Je ne sais pas. Combien de temps il dort ? Il dort-tu 10, 12 heures ? Je ne sais pas. Je savais qu'il faisait une sieste, mais comment ça marche, la sieste ? C'est quand et comment on amorce ça, une sieste ? En tout cas, bref, tu comprends-tu que je veux des questions ? Moi, là, je veux plus de questions que de réponses. Puis là, bien, regarde, c'est la technique. Essai, erreur, on n'a pas le choix. Comme je l'ai dit, il n'y a pas de mode d'emploi qui vient avec un enfant. Donc, écoute, on est allé au mieux de nos connaissances, puis on a regardé ça aller, puis on a dit, bien, écoute, on va voir comment il va réagir à tout, puis comment il va réagir aussi avec le chien, Marcel. Puis comment Marcel va réagir aussi avec un bébé. Marcel n'est pas habitué d'avoir un enfant qui court après. Puis heureusement que Marcel est là, parce que c'est le jouet préféré de Laurent. Donc, aussitôt qu'on va le réveiller, écoute, il voit Marcel, il est de bonne humeur, puis par chance... Laurent est un très bon bébé. Il est toujours de bonne humeur. Il ne pleure pas pour des riens. Et il n'est pas un enfant gâté, tant que ça. En plus, on se dit, Colin, quel cadre on doit avoir aussi avec un enfant de 18 mois ? C'est sûr, on est les grands-parents, mais on ne le laissera pas faire n'importe quoi. Mais jusqu'où on doit aller ? Écoute, on n'est plus là pendant tout. Mon chum non plus, ses enfants sont grands. Et là, il va-tu s'ennuyer ? il va s'ennuyer de ses parents, on n'a aucune idée de comment ça va marcher. Et là, pour le coucher, moi j'ai dit à mon chum, écoute, on va le mettre dans notre chambre, comme ça s'il arrive quelque chose, on va être proches parce que notre chambre est à l'étage. C'est ce qu'on a fait. Très mauvaise idée, parce que moi je ne me couche plus de bonne heure que mon chum, et quand je suis allée me coucher, évidemment, le petit s'est réveillé. Là, on ne trouvait plus le moyen de le rendormir, parce qu'on ne le sait pas comment il marche, on ne sait pas. Donc, jusqu'à temps qu'on... Écoute, ça a pris comme... Un heure, une heure et demie, peut-être deux heures à le rendormir, à le bercer, puis à attendre qu'il dorme, tu sais. Finalement, pour se rendre compte qu'il fallait juste aller le mettre dans son lit, puis il pleure 30 secondes, puis il finit par s'endormir. Et là, avant ça, on a descendu son lit au rez-de-chaussée, à côté du salon, dans mon studio. Et mon chum, lui, il veille plus tard, il game, puis il fait ses affaires. Donc, il était proche. Fait qu'il a dit, je vais l'entendre. Puis, quand il est monté en haut pour aller dormir... Il a ouvert la porte, il dit Je vais l'entendre, pas de problème. Moi, ma peur aussi, c'était de ne pas l'entendre. Et quand il est parti, mon Dieu, là, je me dis OK, là, j'ai cinq jours à faire, j'ai cinq matins, cinq soirs, je capote ma vie. Et là, je me dis Je comprends les parents qui vont porter leur enfant à la garderie, même s'ils ne travaillent pas. Écoute, ça nous prend un break. Moi, je l'ai eu pendant toute la fin de semaine, là. Toute la fin de semaine, tu vas me dire que je suis folle, je le sais. Mais tu vois ça tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tu surveilles ce qu'il va faire. Il va-tu se mettre quelque chose dans la bouche ? Tu comprends-tu ? Je suis folle. Moi, tout le temps, au sul qui vive, écoute, j'étais brûlée, mais j'étais brûlée. Au moins, quand mon chum était là, je pouvais dormir. Mais quand mon chum est parti, ma hantise, c'était de ne pas me réveiller parce que moi, je dors avec un orier sur la tête d'habitude. Là, j'ai fait non, je ne dors pas avec un orier. Je me fiais beaucoup sur Marcel pour qu'il me brasse si jamais Laurent pleurait. Ça a très bien été. Je me suis toujours réveillée. Laurent, il se réveille, on lui remet sa suce, on le recouche, on le flatte un petit peu, il pleure 15 secondes, il se rendort. C'est merveilleux. Mais c'est sûr que quand mon chum est parti, l'angoisse m'a vraiment poignée. J'ai fait Oh my God, comment je vais faire ? Il a fallu que je me parle très fort. Puis là, écoute. Dans d'autres épisodes, je t'ai parlé, il y a deux états dans la vie, l'état de la peur, l'état de l'amour. Là, j'ai dit non, non, non. Je n'ai plus peur, je n'ai pas peur, j'ai confiance, je suis dans l'amour. Et l'univers est là pour me protéger, pour nous protéger. Tout va bien aller. Je me parlais comme ça continuellement. Tu as deviné qu'aujourd'hui, je te parle d'inconfort. Ce sentiment-là qu'on évite à tout prix, mais qui est indispensable pour évoluer. L'humain, là, l'humain cherche la facilité. Puis, c'est ça. Ma semaine, moi, avec Laurent, m'a apporté mon très, très grand lot d'inconfort. Écoute, j'ai trouvé ça difficile de changer ma routine parce que là, ma vie n'était plus la même du tout. D'être toujours inquiète, d'être toujours nerveuse, d'être toujours celui qui vit, d'avoir la responsabilité d'un petit être sans défense. Tu sais, je me disais, mon Dieu, s'il arrive quelque chose, tu comprends-tu, écoute, responsabilité avec un grand R. Tu sais, j'aurais eu le goût de me sauver puis de dire... Non, je ne suis pas capable. Je donne ça à quelqu'un d'autre. Non, je l'ai fait. Bien souvent, je te dépasse par les événements. Mais en bout de ligne, je suis fière d'avoir passé au travers. Je suis fière de moi et je remercie Gabriel et son chum de m'avoir fait confiance parce qu'ils avaient plus confiance que moi, on va se le dire. Et maintenant, ce que je peux dire aussi, c'est que Laurent, j'ai développé une relation avec lui. Donc, je le connais mieux. Et là, je suis prête à l'accueillir chez nous n'importe quand. Je le sais comment il marche à cette heure. OK, tu vas me dire que oui, son mode d'emploi va changer, évidemment, parce qu'un enfant, ça l'évolue. Ça évolue de jour en jour. L'évolution, je l'ai dit, ça se produit quand on est dans l'inconfort. Parce que si tu es dans ta zone de confort, tu es dans ton connu. Puis quand tu es dans ton connu, tu n'évolues pas. Pourquoi ? Parce que tu restes dans ton statu quo. Ton cerveau, tu as tout. Tout est connu, donc c'est sûr que tu n'avances pas là, parce que tu restes dans le statu quo, tu ne bouges plus, tu es figé là, ça va bien, on reste là, mais ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon parce que justement, tu n'évolues pas. L'inconfort, c'est une porte vers le changement. Et je l'ai dit, l'humain cherche la facilité, l'humain n'aime pas le changement. Pourquoi ? Parce que ça demande une adaptation, puis durant l'adaptation, effectivement, tu es dans un chaos. un chaos nécessaire, mais il est là pareil le chaos. Mais il faut comprendre que le chaos, ça passe. Ce n'est que temporaire, ça ouvre des opportunités inattendues et ça te permet de repousser tes limites. Dieu sait que j'ai repoussé mes grandes limites durant la semaine que j'ai passée avec Laurent. Et donc, oui, ces moments-là te permettent de découvrir des forces cachées que tu ignorais probablement que tu possédais. Moi, du coup, je ne savais pas que j'étais capable de m'occuper d'un enfant à 5 ans, 6 ans. Je ne pensais pas être capable de... de passer une semaine sans qu'il n'arrive à rien à cet enfant, vraiment. L'inconfort, je te fais des analogies, l'inconfort, c'est comme le vent sur un arbre. Il pousse, il pousse à développer ses racines plus solides parce que, tu sais, quand tu plantes un arbre, là, on comprends-tu que les racines sont en terre, tout va bien, mais tu sais, c'est un fouet, là. Le vent branle là-dedans, là. Bien, c'est sûr que les racines, il faut qu'elles poussent, puis il faut qu'elles poussent solides pour être capable de tenir debout. Tu sais, OK, oui, tu vas me dire, on met un tuteur, oui, mais tout le temps qui est comme pas solide, bien, il y a un inconfort là, avec le tuteur aussi, c'est un inconfort, parce qu'on comprends-tu que c'est plate de se faire se résouer pour être capable de pousser droit. Imagine le papillon. Le papillon, s'il ne forçait pas pour briser sa carapace, il ne deviendrait pas en papillon. il resterait enchaîné, il mourrait de toute façon, il y a une manière, j'imagine, ça manque d'air là-dedans. Et même chose avec une graine. La graine, quand elle plante, il faut qu'elle se brise sous la terre pour que la plante pousse. C'est toutes des affaires d'inconfort. Tu vas me dire qu'une graine, un papillon, puis un arbre, ça parle pas. Je te l'accorde. Moi, j'aime ça donner vie aux objets. Qu'est-ce que tu veux ? Je vais t'en parler d'une affaire qui vit. Sans les défis, un athlète, ça ne bâtirait pas des réussites, ça ne se bâtirait pas des muscles, une résilience. Dans l'épisode précédent, je te parlais de résilience. Bien, c'est ça. Si un athlète ne rencontre pas des défis, Si tout est facile, c'est bien trop facile, c'est plate. Tu sais, quand il y a une game, je fais un autre parallèle. Tu regardes une game de hockey, puis c'est rendu 8 à 0, c'est assez plate. C'est ça, même affaire. Dans ma vie, j'ai vécu d'autres inconforts. Je t'en ai parlé souvent. La première fois que j'ai parlé en public, écoute, je voulais chier à terre en bon québécois. Quand je suis partie seule étudier à l'Université d'Ottawa, Écoute, j'étais tellement dans l'inconfort, j'en ai fait des infections urinaires pendant un an, parce que je m'étais déracinée de mon patelin, mon seau dans le vide, que j'ai fait pas plus tard que deux ans et demi, quand j'ai tout vendu, puis j'ai décidé de revenir à ma vraie nature d'artiste. Je l'ai-tu vécu le chaos, maisant. Et je ne le regrette pas, pas du tout, parce que ça m'a fait évoluer. Puis aujourd'hui, je te parle, je fais des podcasts, puis je partage mes dons, mes talents, mes compétences avec vous autres. Mais l'inconfort, ça peut venir aussi de... situations. Ça peut venir d'une maladie ou d'une convalescence. Moi, ça a été ça. L'univers m'a envoyé une hystérectomie totale pour me faire comprendre que je n'étais pas dans la bonne vie. Puis c'est ça l'idée, c'est que chaque situation arrive pour quelque chose. Donc, il faut que tu comprennes le pourquoi de la patente. Il n'y a rien qui arrive pour rien dans la vie. Ça peut être un accident aussi, une séparation, le décès d'un proche, un incendie, ta maison passe au feu, on comprend tout, ça change les affaires, ça te met dans un certain chaos. Donc, toute situation difficile qui peut te faire, te chambouler ta vie en tout cas. Et là, je te dirais que je vais te nommer plein de façons, de trucs en fait, pour faire face à cet inconfort-là et pour arriver à l'apivoiser et arriver à faire des grandes choses. Bien évidemment, il faut que tu identifies ce qui te rend inconfortable. Moi, c'est ma peur qu'un enfant s'étouffe. tombe, se blesse, se noie. Tu comprends-tu ? Moi, tout peut arriver à un enfant. Moi, c'est ça. Moi, c'est ma peur. Donc, mon inconfort vient d'une peur incontrôlée et incontrôlable. Puis, c'est une peur, comment dire ? C'est une peur qui n'est pas explicable. Ça vient de bien, bien loin. Après ça, effectivement, vous analysez ce que cet inconfort-là t'apporte. Moi, ça m'amène une insécurité incroyable, une angoisse. même, je te dirais, quand je suis près d'un enfant. Ensuite, il faut que tu prennes un petit pas vers cet inconfort chaque jour. Donc, c'est pour ça, écoute, avant même que Laurent vienne passer la semaine avec nous, j'avais demandé à Gabrielle, amène-nous là au moins pour qu'il vienne dormir une nuit avec nous avant qu'il vienne passer la nuit, la semaine. Et c'est ce qu'elle a fait. Donc, moi, je suis allée petit à petit pour apprivoiser la situation qui s'en venait. Donc, une nuit avec nous, Après ça, il est reparti. Après ça, mon chum est avec moi. Tu comprends que petit à petit, au fur et à mesure, j'ai apprivoisé cette situation d'inconfort-là. Ensuite, tu dois t'engager à ne pas fuir cette situation-là. Combien de fois j'ai pensé donner mon tour à quelqu'un d'autre parce qu'après coup, j'ai su qu'il y avait peut-être d'autres personnes qui étaient disponibles pour garder leur rang. Mais non, j'ai résisté et j'ai fait non. C'est à moi qu'elle l'a confié. Je vais continuer. Ensuite, il faut se préparer aussi mentalement à faire face à ce chaos-là qui s'en vient, à cet inconfort-là. Moi, je l'ai fait deux semaines avant, durant le temps des Fêtes. Puis même durant le temps des Fêtes, on était chez Gabriel. Je l'ai bercé, Laurent. J'essayais d'apprivoiser cette petite affaire-là, ce petit être-là sans défense. Oui, il faut que tu te prépares mentalement quand tu sais qu'il va arriver, évidemment. Si tu ne sais pas, tu ne peux pas te préparer. On comprend. Prendre des petites actions pour avancer. Comme je l'ai dit, au fur et à mesure, tu prends des petites actions. Si tu sais qu'il arrive une situation inconfortable, qui s'en vient, ou même quand tu es deux pieds dedans, fais des petits gestes par petits gestes. N'essaie pas de tout régler en même temps. Ça ne marche pas. Il faut rester patient aussi. Patient avec toi, puis patient avec les autres. Patient dans le processus. Moi, c'est sûr que là, ma vie, elle a carrément arrêté. Donc oui, patience, patience et patience. Moi, la patience, je n'en ai pas beaucoup. Mais c'est sûr que face à un enfant de 18 mois, c'est drôle comment tu peux développer une patience parce que ça prend une éternité avant qu'il mange sa tousse au beurre de pinot le matin. Ou pour l'habiller, ou peu importe. Donc, tu t'améliores, tu restes patient. Il faut célébrer aussi les progrès. Les petits comme les grands. Moi, écoute, à chaque fois que je réussissais à habiller Laurent pour l'amener à la garderie, on comprend, on est l'hiver. C'est pas que l'histoire. Habiller un enfant pour l'hiver, le latuc, le cachecou, la soupe, les bottes, les mitaines, ça finit plus. La suce, la louette. le sac à couche, envoie le chien, embarque dans le char, attache le bébé, et puis là, attacher le bébé, mes aïeux, écoute, c'est quasiment comme dans une navette spatiale, cette affaire-là, il y a 14 attaches à mettre. En tout cas, bref, donc tu comprends que moi, à chaque fois, que je réussissais une petite étape, je viens de toutes tes énumérées, mais moi, à chacune de ces petites étapes-là, j'étais comme dans ma tête, yes, ce bout-là est fait, yes, ce bout-là est fait, yes, écoute, c'est ça, c'est ça qu'il faut faire. Ensuite, il faut répéter l'expérience pour renforcer ta capacité d'apprivoiser. Moi, c'est pour ça que je te dis que maintenant, je connais Laurent. Donc maintenant, je sais que je veux le revoir chez nous pour renforcer cette expérience-là que je commence à acquérir. Et évidemment, observer et apprécier les bénéfices à long terme. Je l'ai dit tantôt, Laurent, maintenant, j'ai connecté avec lui. Donc, c'est un bénéfice à long terme, ça. Oui, ça a été quelque chose, cette semaine-là. Mais, tu sais, je le referais n'importe quand. Pourquoi ? Malgré mes angoisses, mes peurs et tout ce que j'ai vécu comme inconfort. Pourquoi ? Parce qu'en bout de ligne, c'est comme, wow, cet enfant-là et moi, on est rendus chomé-chomé, là. Quand tu es dans l'inconfort, bien, il faut que tu respires. En bon québécois, il faut prendre son gaz égal. OK ? Moi, là, c'est comme, tu sais, il faut prendre des grandes respirations pour se donner de l'air, puis de relaxer, parce que moi, là, écoute, je suis crispée, t'as pas idée. Fait que, mané, quand tu prends une grande respiration, tout d'un coup, ça va quand même beaucoup mieux. Et oui, dans l'inconfort, dans toute situation inconfortable, il faut voir les opportunités. Comme je te dis, mon opportunité, moi, c'est, un, être fière de moi, deux, d'avoir acquis la confiance des parents. envers moi versus Laurent, d'avoir connecté avec cet enfant-là, de savoir maintenant que j'ai apprivoisé cette angoisse et cette peur-là face à un enfant, pour moi, c'est super. Chercher du soutien ou des conseils, évidemment, si, bien, regarde, comme moi, j'ai demandé à Ariane qu'elle vienne m'aider, puis des conseils, bien, écoute, j'avais une liste de noms que je pouvais appeler si j'étais mal prise pour qu'ils puissent m'indiquer quoi faire. Je l'ai dit à un moment donné dans notre... dans l'épisode, il faut accepter que ça soit temporaire. Un chaos, c'est vraiment une période plate, comme un orage, comme un ouragan. C'est une tempête, mais tu le sais qu'elle va finir. C'est comme une vraie tempête. Tu le sais que le beau temps va revenir après. C'est juste que là, t'es dedans. Fait qu'il faut juste que t'attendes qu'elle passe puis il faut réaliser et accepter que ça va passer. Dans chaque inconfort, il y a un défi et des leçons. Tu vois, moi, je sais maintenant comment fonctionne Laurent. Je sais son mode d'emploi, je comprends, j'ai acquis, au fil de la semaine, j'ai acquis de l'expérience. Je sais quoi faire, ne pas faire, quand le faire, comment le faire, pourquoi le faire. Tu comprends ? Ça, c'est tout, c'est super. Il faut aussi transformer sa peur en curiosité. Ça, j'avoue, j'ai de la misère, mais je tends. à le faire. Je n'ai pas d'exemple, mais oui, transformer sa peur en curiosité. Autrement dit, j'aurais pu moi dire, qu'est-ce que ça fait si j'y donne toute la bortande au lieu de lui donner son petit morceau ? Je ne l'ai pas essayé parce que j'étais seule. Il ne faut pas que ça s'étouffe. C'est un exemple. Visualiser le résultat positif après l'effort. C'est sûr que moi, avant même que Laurent arrive, j'avais visualisé que après, un, les parents seraient contents. Deux, Laurent serait content. Tout le monde serait heureux. Je rendais service, etc. Le positif après, une fois que tu es sorti de la tempête, avant d'être dans la tempête, tu peux visualiser comment tu vas te sentir lorsque tu ne seras pas... plus dans la tempête. Ça aussi, ça aide, ça donne une motivation de passer au travers. Et évidemment, de partager ton expérience pour en inspirer d'autres, c'est ce que je fais avec toi aujourd'hui, parce que ça me tentait de partager cette expérience personnelle-là, parce que oui, je suis folle, mais c'est un parallèle. Tu comprends que moi, je t'ai raconté mon histoire avec Laurent, mais ça peut être dans n'importe quelle situation. Et ce que je t'ai dit aujourd'hui, ça s'applique tout le temps. Face à l'inconfort, tu as deux options. La première, c'est que tu te sauves en courant dès que quelque chose de nouveau t'est proposé. Tu t'en tiens à ta routine. Tu ne déroges pas de ta vie ordinaire. Tu détestes le changement et tu ne fais rien non plus pour que ça change. Tu n'as pas beaucoup d'amis ni de relations. Tu te contentes de ton existence linéaire sans rebondissement. Ou, deuxième option, le changement t'effraie, mais tu fonces quand même. Oui, j'étais censée garder Laurent avec ma belle-mère à la maison pendant une semaine. Oui, la belle-mère est sur le dos. Elle est encore sur le dos, d'ailleurs. qui, donc, ça a fait qu'elle n'a pas pu venir passer la semaine avec moi à mon grand désespoir, mais Ariane est venue à la rescousse à temps partiel, donc que le soir. Moi, dans le fond, tout ce que je voulais, c'est que Laurent et moi, on se sorte de cet épisode vivant, de cette aventure-là en vie. Là, je suis sarcastique, je fais de l'ironie, bien sûr, mais pas tant. Mais je réalise, après une semaine d'efforts, de chaos. d'inconfort, d'essais-erreurs, mais que j'y suis arrivée sans trop de mal, finalement. Et l'important dans tout ça, c'est qu'il faut affronter ses peurs. Il faut faire confiance à l'univers. Là, je te parle de l'univers, mais ça peut être Jésus, Bouddha, Dieu, Allah, Jéhovah, Lapoune, Elvis, les extraterrestres, la force supérieure qu'il y a au-dessus de toi. Et je suis fière de ce que j'ai fait, et je suis maintenant en mesure de prendre Laurent. pour une nuit, une semaine, un mois, et j'ai créé un lien très fort avec lui qui continuera, dans le fond, à se développer. Tu vis une situation difficile ? Tu as besoin d'aide pour apprivoiser cet inconfort ? Je peux t'aider en t'accompagnant à ton rythme. Pour en savoir plus sur mes séances individuelles, consulte le marijosé-saint-laurent.com barre oblique bonheur 101. On reprend ça la semaine prochaine où je te parle d'anticonformisme.

Description

Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? 

Y disent que l’inconfort nous fait évoluer ! 

Ça a l’air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, nous ne serions pas les mêmes ! 

Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, ton chien est mort ! Tu devras recommencer cette vie-ci, faute d’avoir évolué ! 

Malgré les inconvénients que l’inconfort nous apporte, on doit le saluer ! 

C’est dans l’adversité qu’on devient fort ! 

Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent, à titre de Mamydoo, je te montre comment l’Univers utilise l’inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l’inconfort et lever tes objections face à lui.


Tu vis une situation difficile ?

Tu as besoin d’aide pour apprivoiser cet inconfort ?

Je peux t’aider en t’accompagnant à ton rythme.

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Transcription

  • Speaker #0

    Sur une échelle de 1 à 10, à combien chiffres-tu ta capacité à endurer un inconfort ? Ils disent que l'inconfort nous fait évoluer. Ça a l'air que sans les obstacles, les désagréments et les ennuis de la vie, on ne serait pas les mêmes. Autrement dit, si tu as eu une enfance dans la ouate et que tu as eu tout cuit dans le bec, mets ton chien mort, hein ? Tu devras recommencer toute cette vie-ci, faute d'avoir évolué. Malgré les inconvénients que l'inconfort nous apporte, On doit le saluer. Oui, c'est dans l'adversité qu'on devient fort. Dans cet épisode, je te partage ma semaine avec Laurent à titre de mamie doux. Je te montre comment l'univers utilise l'inconfort pour nous pousser à grandir et je te donne des trucs pour apprivoiser l'inconfort et lever tes objections face à lui. Merci de passer quelques minutes de ton temps avec moi aujourd'hui. Je suis Marie-Josée Saint-Laurent, créatrice de bonheur et de positif. Ma passion, c'est la création. Que ce soit en écriture, en édition, en conférence, en animation d'événements ou à titre de maître de cérémonie en tout genre, mon objectif, partager mes dons, mes talents, mes compétences pour améliorer ta vie positivement. En assistant à mon podcast, je te fais sauver du temps. Je t'aide à trouver ta voie et à réaliser tes rêves. Tu n'as qu'une vie à vivre. Autant vivre la bonne et la vivre même. Moi, je n'ai pas eu d'enfant par choix, parce que pour moi, un enfant, ça naît pour mourir. Bon, OK, vous allez dire, je suis folle. Oui, je l'admets. Et tout ça vient probablement d'un programme qui m'a été inculqué par ma mère inconsciemment, bien sûr, parce que ma mère, avant ma soeur et moi, elle a perdu deux bébés à la naissance, si bien que lorsqu'elle nous a eus, je pense bien qu'elle avait peur de nous perdre aussi. Ce qui fait que moi... contrairement à ma soeur qui a eu des enfants. Moi, cette peur-là, je l'ai enregistrée dans mon inconscient. Dans ma jeunesse, ça ne m'a pas empêchée de garder plusieurs enfants. Mon Dieu, écoute, j'étais très balaissée, moi, des enfants. J'en ai gardé, il y en a un qui avait trois semaines. Moi, j'étais comme des catins pour moi. Écoute, j'avais une aisance incroyable avec les enfants. Puis probablement, c'est venu du fait que j'ai joué à la poupée. avec mes 46 poupées jusqu'à l'âge de 12 ans. J'avais une facilité, c'est sûr, avec des poupées, pas trop compliqué. Les seuls bébés naissants que j'ai pu prendre dans mes bras, quand tu vas voir les gens à l'hôpital, ils viennent d'accoucher, c'est les bébés de mon ami José, parce que ces bébés, ils pesaient 10 livres. Il y a un sac de patates. Je n'avais pas peur de les casser, parce qu'ils étaient déjà gros. Mais même moi, pas un bébé naissant dans les bras, je capote. Dans ma tête, il va mourir, tu comprends ? Pour moi, un enfant, c'est fragile. Ça peut casser n'importe quand. Puis là, il ne faut pas penser que je n'aime pas les enfants. Non, j'adore les enfants. Mais moi, je ne suis juste pas compatible avec les enfants dans ma tête. Puis en plus, je te dirais, parce que j'ai fait d'autres épisodes là-dessus, je te dirais que je les aime assez, les enfants, pour ne pas en avoir fait. Je n'ai pas fait, je n'en scrappe pas. Je me dis, Caroline, il y a bien du monde qui font des enfants parce qu'il faut en faire. Moi, je n'ai pas fait parce que je me disais, je ne peux pas imposer ma présence de folle avec mes peurs maladives qui s'étouffent, qui se noient dans le bain ou qui meurent dans leur couchette. Je ne peux pas les imposer, cette folie-là, ça n'a pas de bon sens. En plus, avec ma douance, ça aussi, j'ai fait des épisodes là-dessus, avec ma douance, ça fait en sorte que je vois tous les dangers qui peuvent arriver dans toutes circonstances. Quand j'étais jeune, j'étais la casseuse de parter, comprends-tu ? Parce que moi, je disais, ah non, non, on ne fait pas ça. C'est bien trop dangereux. Ah non, non, on ne fait pas ça. Il va arriver telle ou telle affaire. Écoute, je suis encore comme ça, si tu veux. Mais au moins, aujourd'hui, je sais d'où ça vient. Ça vient de ma douance. Mais imagine si j'avais eu des enfants. Écoute, ils auraient voulu divorcer de moi parce que pour être sûr qu'il ne leur arrive rien, je les aurais enfermés dans une cage à longueur de journée pour être sûr qu'il ne leur arrive rien. Tu vois bien que j'ai bien fait de ne pas avoir d'enfants. Par contre, il faut dire que j'en ai élevé beaucoup d'enfants. Moi, j'appelle ça des enfants rapportés parce que j'ai eu plusieurs amoureux. Je n'ai pas eu 40, mais j'en ai eu plusieurs. Et écoute, sauf le premier que j'ai eu, les autres avaient tous des enfants. Donc, j'en ai élevé, écoute, le plus jeune avait deux ans et demi. Puis avec mon mari d'aujourd'hui, la plus vieille a 26 ans. C'est d'elle que je vais te parler tantôt, parce que Gabi, Gabrielle, elle a eu Laurent, et Laurent a 18 mois maintenant. Et ça fait que pour la première fois de ma vie, je suis grand-mère. Grand-mère par alliance, bien sûr, parce que je n'ai pas fait d'enfant. Donc, je suis une mamie doux parce que là, cet enfant-là, il a plusieurs grands-mères, on comprend. Et moi, je suis mamie doux. Et je l'ai dit, il y a 18 mois. Et avec Laurent, il n'y a aucun problème. Moi, quand il y a plein de monde autour, je peux le bercer, je peux jouer avec. Il n'y a pas de problème. Il y a du monde autour. Moi, s'il arrive de quoi, je ne suis pas toute seule. Donc oui, effectivement, je ne m'imaginais pas être seule avec lui, au que non. Non, non, laissez-moi pas avec un enfant, moi, capoter. Mais l'enfant va capoter aussi. La vie étant ce qu'elle est. Gabriel nous a demandé de le prendre en charge. Et je dis bien le prendre en charge parce que moi, j'aime pas ça dire garder les enfants. Parce que dans ma tête, les grands-parents, ça garde pas. Ça s'occupe des enfants. Donc, il s'en allait, elle et son chum, en vacances. dans le sud et il voulait qu'on prenne en charge Laurent pour une semaine. On a accepté parce qu'à l'époque, mon conjoint ne travaillait pas. Il était en congé. Donc, moi, je ne lui dis pas de problème. On va être deux à s'en occuper. Aucun problème. Mais la vie est en ce qu'elle est. Les choses ont changé depuis qu'on a dit oui. Et mon chum travaille à l'extérieur maintenant, à la semaine. Donc, il part. à la semaine. Et là, bien, moi, ça panique, parce que là, moi, j'ai dit, OK, oui, je veux bien m'occuper de Laurent, sauf que là, moi, ça me prend quelqu'un à la maison toute la semaine avec moi, parce que je ne peux pas être seule avec cet enfant-là. Je vous le dis, je ne suis pas capable. Ma belle-mère, la mère de Jean-François, elle dit, pas de problème, je vais y aller. Ça va me faire plaisir, je vais aller t'aider. Puis j'ai dit, tu sais, je dis, dans le fond, je veux juste que tu sois là. Je vais faire ce qu'il y a à faire, mais je veux juste que tu sois avec moi. Comme ça, je vais me sentir plus sécure. Elle a dit, oui, oui. pas de problème. Et là, les fêtes passent et ma belle-mère se plante justement au partir de Noël et elle se fait une entorse lombaire sévère, si bien qu'elle ne peut plus venir passer la semaine avec moi, avec Laurent. Et là, moi, je suis au désespoir total. Écoute, ce que je te parle là, là, on est dedans. Écoute, c'est tout de suite après les fêtes que Gabi et son chum s'en allaient dans le sud. Là, moi, je suis vraiment... panique au village. Je suis au désespoir. Je me dis comment je vais faire. Je ne peux pas être toute seule. Il voit bien ma face. Il voit bien que je ne compte pas de blagues. Finalement, la deuxième plus vieille à mon chum, qui s'appelle Ariane, qui n'a pas d'enfant, mais qui a son... Elle travaille dans une clinique de périnatale. Elle a son cours de premier soin pour les enfants. Bref, elle est bien équipée. Elle a le tour avec Laurent aussi. Elle dit, je vais y aller, mais moi je travaille. Elle dit, ce que je peux faire, c'est qu'après le travail, je vais aller chez toi. Pas de problème. Mais là, ça veut dire que, premièrement, je dors toute seule avec Laurent. Je m'occupe de Laurent seul le matin. C'est moi qui vais aller le porter à la garderie, 30 minutes allé, 30 minutes retour. J'irai le chercher seul aussi. La seule affaire, la seule consolation que j'ai, c'est qu'au moins, je ne serais pas toute seule pour l'heure du souper et pour le bain et le rituel du dodo. Je me dis, coudonc, là, j'ai lâché prise, je me suis dit, je dois être capable. L'univers, c'est moi, parce que c'est l'univers qui a tout arrangé ça de même. On comprend que la belle-mère, qu'elle ne puisse plus venir et tout ça, c'est elle, l'univers, cherchait à me mettre dans des situations inconfortables. Et je n'étais pas grosse en mes culottes, je peux te le dire. Mais j'ai pris sur moi et je me suis parlée. Mais, Il faut dire une chose. Moi, j'ai un genou parce que, tu le sais, j'ai fait d'autres épisodes là-dessus. Moi, j'ai un genou qui ne marche pas très bien ces temps-ci. Et finalement, il fallait, par obligation, et non pas juste par la peur, mais par obligation qu'il y ait quelqu'un avec moi parce que je suis incapable de monter l'escalier pour aller faire prendre le bain à l'étage à Laurent. Donc, ça me prenait quelqu'un. Puis quand je le berce dans la chaise berçante, je ne suis pas capable de me relever quand il est dans mes bras. Donc, ça prend quelqu'un absolument. Donc, au-delà de mon inconfort, il y avait une certaine obligation à ce niveau-là. Je n'aurais pu m'organiser autrement, on s'entend, mais voilà. Je pense que je me dis ça aussi pour me sécuriser, de me déculpabiliser, en fait. Tout ça pour dire que... Et j'étais la seule dans l'entourage de Gabriel pour m'occuper de lui. Tout le monde travaille. Moi, oui, je travaille, puis je ne travaille pas. Je dis toujours que je ne travaille plus. Donc, j'étais la seule qui était disponible. C'est sûr que j'ai dit oui. pour m'en occuper, puis que j'ai pas changé d'idée, que j'ai respecté l'engagement qu'on avait pris au départ pour le garder. Mais on comprend-tu que c'est la... En plus, c'est la première fois que Laurent se fait garder pendant une semaine. C'est la première fois qu'il va être séparé de sa mère pendant une semaine, de ses parents. Et il a couché une nuit chez ses grands-parents paternels. C'est tout. Il a jamais couché ailleurs que chez lui. Il a jamais été... dans d'autres mains, dans un autre lit, etc. Donc, voilà. J'étais dans l'inconfort total. Moi, j'étais dans l'inconnu total. Je me disais, comment m'offrir ça ? Et Gabi aussi était dans tous ces états parce que quand ils sont venus nous le porter, parce qu'ils sont venus nous le porter dans la fin de semaine, au moins, mon chum était là pour trois jours. samedi, dimanche et lundi, jusqu'à lundi midi, bien, Gabi, c'est sûr, elle a broyé comme un veau, parce qu'elle, elle se sentait coupable de le laisser. C'est la première fois qu'elle s'éloignait de son fils. On broyait tous les deux dans le portique. C'était de toute beauté. Mais en même temps, je me disais, Karine, elle nous fait confiance. C'est une très belle marque de confiance que de nous confier son poupon comme ça. Finalement, avec mon chum, on a commencé à se familier. à se familiariser avec la bête, entre guillemets, évidemment. Il faut dire aussi que ça fait 45 ans que je n'ai pas changé de couche. Moi, je ne sais plus comment ça marche un bébé. En plus, avec la peur au ventre, comprends-tu que je me fie beaucoup sur mon chum pour s'occuper de Laurent, sauf pour changer les couches, parce que mon chum dégueule à la moindre odeur de pète qui est nauséabonde, il dégueule. On comprends-tu que les couches, c'est Bibi qui va s'en occuper. Ce que j'ai fait avec Brio, d'ailleurs. Et là, maman partie, papa parti, j'ai plein de questions, évidemment. On ne connaît pas son mode d'emploi, ça ne vient pas avec un mode d'emploi d'enfant. Même si les parents nous ont donné plein de consignes à respecter, on sait bien que quand les parents ne sont plus là, il n'y a plus rien qui marche pareil. Il se couche à quelle heure ? Ça couche, on change chacun. Ensuite, il aime quoi pour manger ? Il mange n'importe quoi ? Il y a-t-il des restrictions ? On ne le sait pas. Ça en fait beaucoup de choses à penser. Et là, écoute, un bébé dans la place, on comprend-tu qu'il faut serrer tout ce qui traîne, qui serait dangereux. Là, on fait quoi pour l'endormir ? Faut-il le bercer ? On va-t-il le coucher ? Comment ça marche ? Quand je vais aller le porter à la garderie, parce que déjà, prendre la voiture, puis l'autoroute, puis là, en plus, il y a eu des tempêtes durant cette semaine-là. J'ai 30 minutes de voiture à faire. Comment il va se comporter ? Est-ce qu'il va tomber endormi ? Est-ce qu'il va pleurer ? je ne sais pas, je ne sais rien de ça. Ces nuits, est-ce qu'il fait ces nuits ? Est-ce qu'il va faire ces nuits ? Il va-t-il se réveiller à tous les 15 minutes ? Je ne sais pas. Combien de temps il dort ? Il dort-tu 10, 12 heures ? Je ne sais pas. Je savais qu'il faisait une sieste, mais comment ça marche, la sieste ? C'est quand et comment on amorce ça, une sieste ? En tout cas, bref, tu comprends-tu que je veux des questions ? Moi, là, je veux plus de questions que de réponses. Puis là, bien, regarde, c'est la technique. Essai, erreur, on n'a pas le choix. Comme je l'ai dit, il n'y a pas de mode d'emploi qui vient avec un enfant. Donc, écoute, on est allé au mieux de nos connaissances, puis on a regardé ça aller, puis on a dit, bien, écoute, on va voir comment il va réagir à tout, puis comment il va réagir aussi avec le chien, Marcel. Puis comment Marcel va réagir aussi avec un bébé. Marcel n'est pas habitué d'avoir un enfant qui court après. Puis heureusement que Marcel est là, parce que c'est le jouet préféré de Laurent. Donc, aussitôt qu'on va le réveiller, écoute, il voit Marcel, il est de bonne humeur, puis par chance... Laurent est un très bon bébé. Il est toujours de bonne humeur. Il ne pleure pas pour des riens. Et il n'est pas un enfant gâté, tant que ça. En plus, on se dit, Colin, quel cadre on doit avoir aussi avec un enfant de 18 mois ? C'est sûr, on est les grands-parents, mais on ne le laissera pas faire n'importe quoi. Mais jusqu'où on doit aller ? Écoute, on n'est plus là pendant tout. Mon chum non plus, ses enfants sont grands. Et là, il va-tu s'ennuyer ? il va s'ennuyer de ses parents, on n'a aucune idée de comment ça va marcher. Et là, pour le coucher, moi j'ai dit à mon chum, écoute, on va le mettre dans notre chambre, comme ça s'il arrive quelque chose, on va être proches parce que notre chambre est à l'étage. C'est ce qu'on a fait. Très mauvaise idée, parce que moi je ne me couche plus de bonne heure que mon chum, et quand je suis allée me coucher, évidemment, le petit s'est réveillé. Là, on ne trouvait plus le moyen de le rendormir, parce qu'on ne le sait pas comment il marche, on ne sait pas. Donc, jusqu'à temps qu'on... Écoute, ça a pris comme... Un heure, une heure et demie, peut-être deux heures à le rendormir, à le bercer, puis à attendre qu'il dorme, tu sais. Finalement, pour se rendre compte qu'il fallait juste aller le mettre dans son lit, puis il pleure 30 secondes, puis il finit par s'endormir. Et là, avant ça, on a descendu son lit au rez-de-chaussée, à côté du salon, dans mon studio. Et mon chum, lui, il veille plus tard, il game, puis il fait ses affaires. Donc, il était proche. Fait qu'il a dit, je vais l'entendre. Puis, quand il est monté en haut pour aller dormir... Il a ouvert la porte, il dit Je vais l'entendre, pas de problème. Moi, ma peur aussi, c'était de ne pas l'entendre. Et quand il est parti, mon Dieu, là, je me dis OK, là, j'ai cinq jours à faire, j'ai cinq matins, cinq soirs, je capote ma vie. Et là, je me dis Je comprends les parents qui vont porter leur enfant à la garderie, même s'ils ne travaillent pas. Écoute, ça nous prend un break. Moi, je l'ai eu pendant toute la fin de semaine, là. Toute la fin de semaine, tu vas me dire que je suis folle, je le sais. Mais tu vois ça tout le temps, tout le temps, tout le temps. Tu surveilles ce qu'il va faire. Il va-tu se mettre quelque chose dans la bouche ? Tu comprends-tu ? Je suis folle. Moi, tout le temps, au sul qui vive, écoute, j'étais brûlée, mais j'étais brûlée. Au moins, quand mon chum était là, je pouvais dormir. Mais quand mon chum est parti, ma hantise, c'était de ne pas me réveiller parce que moi, je dors avec un orier sur la tête d'habitude. Là, j'ai fait non, je ne dors pas avec un orier. Je me fiais beaucoup sur Marcel pour qu'il me brasse si jamais Laurent pleurait. Ça a très bien été. Je me suis toujours réveillée. Laurent, il se réveille, on lui remet sa suce, on le recouche, on le flatte un petit peu, il pleure 15 secondes, il se rendort. C'est merveilleux. Mais c'est sûr que quand mon chum est parti, l'angoisse m'a vraiment poignée. J'ai fait Oh my God, comment je vais faire ? Il a fallu que je me parle très fort. Puis là, écoute. Dans d'autres épisodes, je t'ai parlé, il y a deux états dans la vie, l'état de la peur, l'état de l'amour. Là, j'ai dit non, non, non. Je n'ai plus peur, je n'ai pas peur, j'ai confiance, je suis dans l'amour. Et l'univers est là pour me protéger, pour nous protéger. Tout va bien aller. Je me parlais comme ça continuellement. Tu as deviné qu'aujourd'hui, je te parle d'inconfort. Ce sentiment-là qu'on évite à tout prix, mais qui est indispensable pour évoluer. L'humain, là, l'humain cherche la facilité. Puis, c'est ça. Ma semaine, moi, avec Laurent, m'a apporté mon très, très grand lot d'inconfort. Écoute, j'ai trouvé ça difficile de changer ma routine parce que là, ma vie n'était plus la même du tout. D'être toujours inquiète, d'être toujours nerveuse, d'être toujours celui qui vit, d'avoir la responsabilité d'un petit être sans défense. Tu sais, je me disais, mon Dieu, s'il arrive quelque chose, tu comprends-tu, écoute, responsabilité avec un grand R. Tu sais, j'aurais eu le goût de me sauver puis de dire... Non, je ne suis pas capable. Je donne ça à quelqu'un d'autre. Non, je l'ai fait. Bien souvent, je te dépasse par les événements. Mais en bout de ligne, je suis fière d'avoir passé au travers. Je suis fière de moi et je remercie Gabriel et son chum de m'avoir fait confiance parce qu'ils avaient plus confiance que moi, on va se le dire. Et maintenant, ce que je peux dire aussi, c'est que Laurent, j'ai développé une relation avec lui. Donc, je le connais mieux. Et là, je suis prête à l'accueillir chez nous n'importe quand. Je le sais comment il marche à cette heure. OK, tu vas me dire que oui, son mode d'emploi va changer, évidemment, parce qu'un enfant, ça l'évolue. Ça évolue de jour en jour. L'évolution, je l'ai dit, ça se produit quand on est dans l'inconfort. Parce que si tu es dans ta zone de confort, tu es dans ton connu. Puis quand tu es dans ton connu, tu n'évolues pas. Pourquoi ? Parce que tu restes dans ton statu quo. Ton cerveau, tu as tout. Tout est connu, donc c'est sûr que tu n'avances pas là, parce que tu restes dans le statu quo, tu ne bouges plus, tu es figé là, ça va bien, on reste là, mais ce n'est pas bon. Ce n'est pas bon parce que justement, tu n'évolues pas. L'inconfort, c'est une porte vers le changement. Et je l'ai dit, l'humain cherche la facilité, l'humain n'aime pas le changement. Pourquoi ? Parce que ça demande une adaptation, puis durant l'adaptation, effectivement, tu es dans un chaos. un chaos nécessaire, mais il est là pareil le chaos. Mais il faut comprendre que le chaos, ça passe. Ce n'est que temporaire, ça ouvre des opportunités inattendues et ça te permet de repousser tes limites. Dieu sait que j'ai repoussé mes grandes limites durant la semaine que j'ai passée avec Laurent. Et donc, oui, ces moments-là te permettent de découvrir des forces cachées que tu ignorais probablement que tu possédais. Moi, du coup, je ne savais pas que j'étais capable de m'occuper d'un enfant à 5 ans, 6 ans. Je ne pensais pas être capable de... de passer une semaine sans qu'il n'arrive à rien à cet enfant, vraiment. L'inconfort, je te fais des analogies, l'inconfort, c'est comme le vent sur un arbre. Il pousse, il pousse à développer ses racines plus solides parce que, tu sais, quand tu plantes un arbre, là, on comprends-tu que les racines sont en terre, tout va bien, mais tu sais, c'est un fouet, là. Le vent branle là-dedans, là. Bien, c'est sûr que les racines, il faut qu'elles poussent, puis il faut qu'elles poussent solides pour être capable de tenir debout. Tu sais, OK, oui, tu vas me dire, on met un tuteur, oui, mais tout le temps qui est comme pas solide, bien, il y a un inconfort là, avec le tuteur aussi, c'est un inconfort, parce qu'on comprends-tu que c'est plate de se faire se résouer pour être capable de pousser droit. Imagine le papillon. Le papillon, s'il ne forçait pas pour briser sa carapace, il ne deviendrait pas en papillon. il resterait enchaîné, il mourrait de toute façon, il y a une manière, j'imagine, ça manque d'air là-dedans. Et même chose avec une graine. La graine, quand elle plante, il faut qu'elle se brise sous la terre pour que la plante pousse. C'est toutes des affaires d'inconfort. Tu vas me dire qu'une graine, un papillon, puis un arbre, ça parle pas. Je te l'accorde. Moi, j'aime ça donner vie aux objets. Qu'est-ce que tu veux ? Je vais t'en parler d'une affaire qui vit. Sans les défis, un athlète, ça ne bâtirait pas des réussites, ça ne se bâtirait pas des muscles, une résilience. Dans l'épisode précédent, je te parlais de résilience. Bien, c'est ça. Si un athlète ne rencontre pas des défis, Si tout est facile, c'est bien trop facile, c'est plate. Tu sais, quand il y a une game, je fais un autre parallèle. Tu regardes une game de hockey, puis c'est rendu 8 à 0, c'est assez plate. C'est ça, même affaire. Dans ma vie, j'ai vécu d'autres inconforts. Je t'en ai parlé souvent. La première fois que j'ai parlé en public, écoute, je voulais chier à terre en bon québécois. Quand je suis partie seule étudier à l'Université d'Ottawa, Écoute, j'étais tellement dans l'inconfort, j'en ai fait des infections urinaires pendant un an, parce que je m'étais déracinée de mon patelin, mon seau dans le vide, que j'ai fait pas plus tard que deux ans et demi, quand j'ai tout vendu, puis j'ai décidé de revenir à ma vraie nature d'artiste. Je l'ai-tu vécu le chaos, maisant. Et je ne le regrette pas, pas du tout, parce que ça m'a fait évoluer. Puis aujourd'hui, je te parle, je fais des podcasts, puis je partage mes dons, mes talents, mes compétences avec vous autres. Mais l'inconfort, ça peut venir aussi de... situations. Ça peut venir d'une maladie ou d'une convalescence. Moi, ça a été ça. L'univers m'a envoyé une hystérectomie totale pour me faire comprendre que je n'étais pas dans la bonne vie. Puis c'est ça l'idée, c'est que chaque situation arrive pour quelque chose. Donc, il faut que tu comprennes le pourquoi de la patente. Il n'y a rien qui arrive pour rien dans la vie. Ça peut être un accident aussi, une séparation, le décès d'un proche, un incendie, ta maison passe au feu, on comprend tout, ça change les affaires, ça te met dans un certain chaos. Donc, toute situation difficile qui peut te faire, te chambouler ta vie en tout cas. Et là, je te dirais que je vais te nommer plein de façons, de trucs en fait, pour faire face à cet inconfort-là et pour arriver à l'apivoiser et arriver à faire des grandes choses. Bien évidemment, il faut que tu identifies ce qui te rend inconfortable. Moi, c'est ma peur qu'un enfant s'étouffe. tombe, se blesse, se noie. Tu comprends-tu ? Moi, tout peut arriver à un enfant. Moi, c'est ça. Moi, c'est ma peur. Donc, mon inconfort vient d'une peur incontrôlée et incontrôlable. Puis, c'est une peur, comment dire ? C'est une peur qui n'est pas explicable. Ça vient de bien, bien loin. Après ça, effectivement, vous analysez ce que cet inconfort-là t'apporte. Moi, ça m'amène une insécurité incroyable, une angoisse. même, je te dirais, quand je suis près d'un enfant. Ensuite, il faut que tu prennes un petit pas vers cet inconfort chaque jour. Donc, c'est pour ça, écoute, avant même que Laurent vienne passer la semaine avec nous, j'avais demandé à Gabrielle, amène-nous là au moins pour qu'il vienne dormir une nuit avec nous avant qu'il vienne passer la nuit, la semaine. Et c'est ce qu'elle a fait. Donc, moi, je suis allée petit à petit pour apprivoiser la situation qui s'en venait. Donc, une nuit avec nous, Après ça, il est reparti. Après ça, mon chum est avec moi. Tu comprends que petit à petit, au fur et à mesure, j'ai apprivoisé cette situation d'inconfort-là. Ensuite, tu dois t'engager à ne pas fuir cette situation-là. Combien de fois j'ai pensé donner mon tour à quelqu'un d'autre parce qu'après coup, j'ai su qu'il y avait peut-être d'autres personnes qui étaient disponibles pour garder leur rang. Mais non, j'ai résisté et j'ai fait non. C'est à moi qu'elle l'a confié. Je vais continuer. Ensuite, il faut se préparer aussi mentalement à faire face à ce chaos-là qui s'en vient, à cet inconfort-là. Moi, je l'ai fait deux semaines avant, durant le temps des Fêtes. Puis même durant le temps des Fêtes, on était chez Gabriel. Je l'ai bercé, Laurent. J'essayais d'apprivoiser cette petite affaire-là, ce petit être-là sans défense. Oui, il faut que tu te prépares mentalement quand tu sais qu'il va arriver, évidemment. Si tu ne sais pas, tu ne peux pas te préparer. On comprend. Prendre des petites actions pour avancer. Comme je l'ai dit, au fur et à mesure, tu prends des petites actions. Si tu sais qu'il arrive une situation inconfortable, qui s'en vient, ou même quand tu es deux pieds dedans, fais des petits gestes par petits gestes. N'essaie pas de tout régler en même temps. Ça ne marche pas. Il faut rester patient aussi. Patient avec toi, puis patient avec les autres. Patient dans le processus. Moi, c'est sûr que là, ma vie, elle a carrément arrêté. Donc oui, patience, patience et patience. Moi, la patience, je n'en ai pas beaucoup. Mais c'est sûr que face à un enfant de 18 mois, c'est drôle comment tu peux développer une patience parce que ça prend une éternité avant qu'il mange sa tousse au beurre de pinot le matin. Ou pour l'habiller, ou peu importe. Donc, tu t'améliores, tu restes patient. Il faut célébrer aussi les progrès. Les petits comme les grands. Moi, écoute, à chaque fois que je réussissais à habiller Laurent pour l'amener à la garderie, on comprend, on est l'hiver. C'est pas que l'histoire. Habiller un enfant pour l'hiver, le latuc, le cachecou, la soupe, les bottes, les mitaines, ça finit plus. La suce, la louette. le sac à couche, envoie le chien, embarque dans le char, attache le bébé, et puis là, attacher le bébé, mes aïeux, écoute, c'est quasiment comme dans une navette spatiale, cette affaire-là, il y a 14 attaches à mettre. En tout cas, bref, donc tu comprends que moi, à chaque fois, que je réussissais une petite étape, je viens de toutes tes énumérées, mais moi, à chacune de ces petites étapes-là, j'étais comme dans ma tête, yes, ce bout-là est fait, yes, ce bout-là est fait, yes, écoute, c'est ça, c'est ça qu'il faut faire. Ensuite, il faut répéter l'expérience pour renforcer ta capacité d'apprivoiser. Moi, c'est pour ça que je te dis que maintenant, je connais Laurent. Donc maintenant, je sais que je veux le revoir chez nous pour renforcer cette expérience-là que je commence à acquérir. Et évidemment, observer et apprécier les bénéfices à long terme. Je l'ai dit tantôt, Laurent, maintenant, j'ai connecté avec lui. Donc, c'est un bénéfice à long terme, ça. Oui, ça a été quelque chose, cette semaine-là. Mais, tu sais, je le referais n'importe quand. Pourquoi ? Malgré mes angoisses, mes peurs et tout ce que j'ai vécu comme inconfort. Pourquoi ? Parce qu'en bout de ligne, c'est comme, wow, cet enfant-là et moi, on est rendus chomé-chomé, là. Quand tu es dans l'inconfort, bien, il faut que tu respires. En bon québécois, il faut prendre son gaz égal. OK ? Moi, là, c'est comme, tu sais, il faut prendre des grandes respirations pour se donner de l'air, puis de relaxer, parce que moi, là, écoute, je suis crispée, t'as pas idée. Fait que, mané, quand tu prends une grande respiration, tout d'un coup, ça va quand même beaucoup mieux. Et oui, dans l'inconfort, dans toute situation inconfortable, il faut voir les opportunités. Comme je te dis, mon opportunité, moi, c'est, un, être fière de moi, deux, d'avoir acquis la confiance des parents. envers moi versus Laurent, d'avoir connecté avec cet enfant-là, de savoir maintenant que j'ai apprivoisé cette angoisse et cette peur-là face à un enfant, pour moi, c'est super. Chercher du soutien ou des conseils, évidemment, si, bien, regarde, comme moi, j'ai demandé à Ariane qu'elle vienne m'aider, puis des conseils, bien, écoute, j'avais une liste de noms que je pouvais appeler si j'étais mal prise pour qu'ils puissent m'indiquer quoi faire. Je l'ai dit à un moment donné dans notre... dans l'épisode, il faut accepter que ça soit temporaire. Un chaos, c'est vraiment une période plate, comme un orage, comme un ouragan. C'est une tempête, mais tu le sais qu'elle va finir. C'est comme une vraie tempête. Tu le sais que le beau temps va revenir après. C'est juste que là, t'es dedans. Fait qu'il faut juste que t'attendes qu'elle passe puis il faut réaliser et accepter que ça va passer. Dans chaque inconfort, il y a un défi et des leçons. Tu vois, moi, je sais maintenant comment fonctionne Laurent. Je sais son mode d'emploi, je comprends, j'ai acquis, au fil de la semaine, j'ai acquis de l'expérience. Je sais quoi faire, ne pas faire, quand le faire, comment le faire, pourquoi le faire. Tu comprends ? Ça, c'est tout, c'est super. Il faut aussi transformer sa peur en curiosité. Ça, j'avoue, j'ai de la misère, mais je tends. à le faire. Je n'ai pas d'exemple, mais oui, transformer sa peur en curiosité. Autrement dit, j'aurais pu moi dire, qu'est-ce que ça fait si j'y donne toute la bortande au lieu de lui donner son petit morceau ? Je ne l'ai pas essayé parce que j'étais seule. Il ne faut pas que ça s'étouffe. C'est un exemple. Visualiser le résultat positif après l'effort. C'est sûr que moi, avant même que Laurent arrive, j'avais visualisé que après, un, les parents seraient contents. Deux, Laurent serait content. Tout le monde serait heureux. Je rendais service, etc. Le positif après, une fois que tu es sorti de la tempête, avant d'être dans la tempête, tu peux visualiser comment tu vas te sentir lorsque tu ne seras pas... plus dans la tempête. Ça aussi, ça aide, ça donne une motivation de passer au travers. Et évidemment, de partager ton expérience pour en inspirer d'autres, c'est ce que je fais avec toi aujourd'hui, parce que ça me tentait de partager cette expérience personnelle-là, parce que oui, je suis folle, mais c'est un parallèle. Tu comprends que moi, je t'ai raconté mon histoire avec Laurent, mais ça peut être dans n'importe quelle situation. Et ce que je t'ai dit aujourd'hui, ça s'applique tout le temps. Face à l'inconfort, tu as deux options. La première, c'est que tu te sauves en courant dès que quelque chose de nouveau t'est proposé. Tu t'en tiens à ta routine. Tu ne déroges pas de ta vie ordinaire. Tu détestes le changement et tu ne fais rien non plus pour que ça change. Tu n'as pas beaucoup d'amis ni de relations. Tu te contentes de ton existence linéaire sans rebondissement. Ou, deuxième option, le changement t'effraie, mais tu fonces quand même. Oui, j'étais censée garder Laurent avec ma belle-mère à la maison pendant une semaine. Oui, la belle-mère est sur le dos. Elle est encore sur le dos, d'ailleurs. qui, donc, ça a fait qu'elle n'a pas pu venir passer la semaine avec moi à mon grand désespoir, mais Ariane est venue à la rescousse à temps partiel, donc que le soir. Moi, dans le fond, tout ce que je voulais, c'est que Laurent et moi, on se sorte de cet épisode vivant, de cette aventure-là en vie. Là, je suis sarcastique, je fais de l'ironie, bien sûr, mais pas tant. Mais je réalise, après une semaine d'efforts, de chaos. d'inconfort, d'essais-erreurs, mais que j'y suis arrivée sans trop de mal, finalement. Et l'important dans tout ça, c'est qu'il faut affronter ses peurs. Il faut faire confiance à l'univers. Là, je te parle de l'univers, mais ça peut être Jésus, Bouddha, Dieu, Allah, Jéhovah, Lapoune, Elvis, les extraterrestres, la force supérieure qu'il y a au-dessus de toi. Et je suis fière de ce que j'ai fait, et je suis maintenant en mesure de prendre Laurent. pour une nuit, une semaine, un mois, et j'ai créé un lien très fort avec lui qui continuera, dans le fond, à se développer. Tu vis une situation difficile ? Tu as besoin d'aide pour apprivoiser cet inconfort ? Je peux t'aider en t'accompagnant à ton rythme. Pour en savoir plus sur mes séances individuelles, consulte le marijosé-saint-laurent.com barre oblique bonheur 101. On reprend ça la semaine prochaine où je te parle d'anticonformisme.

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