- Speaker #0
Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur de l'ADMS.Paris Globe Group. Avec plus de 20 ans d'expérience en digital, j'ai voulu créer ici un espace de dialogue avec celles et ceux qui font bouger les lignes du marketing, des réseaux sociaux et de l'influence. Si vous êtes directeur marketing, créateur de contenu, influenceur ou tout simplement passionné par l'écosystème digital, vous êtes au bon endroit. Marketing et influence, c'est le podcast qui décrypte en profondeur les stratégies des marques, des plateformes et des talents. Ce podcast est réalisé en partenariat avec les gens d'Internet, le média expert de l'influence et des créateurs de contenu, et ADMS.paris, Globe Group, créateur de stratégies d'influence à impact pour la production. Merci d'être avec nous sur YouTube. Pensez à liker, commenter, vous abonner et activer la cloche pour ne rien manquer dans les prochains épisodes et faire grandir cette belle communauté. Alors installez-vous et découvrez mon invité du jour. Bon épisode.
- Speaker #1
Dans cet épisode, j'ai le plaisir de recevoir Damien Desmars, directeur communication et marque de iSense France. On parle ensemble de la montée en puissance de la marque, désormais quatrième acteur sur le marché de la TV et deuxième sur le froid en France, et aussi de son repositionnement ambitieux avec le concept The Plus Technology. Damien nous partage sa vision stratégique autour de l'influence des réseaux sociaux et du rôle croissant des plateformes comme TikTok Shop pour la transformation de la consommation. Un échange riche en insights, pour tous ceux qui s'intéressent au retail, à l'omni-canal et au marketing d'influence. Bonjour Damien.
- Speaker #2
Bonjour Cyril. Bienvenue. Merci.
- Speaker #1
Je suis ravi de t'accueillir. Est-ce que tu peux te présenter Damien ?
- Speaker #2
Bien sûr. Donc moi je m'appelle Damien Desmarques. Je suis directeur de la marque et de la communication chez iSense France, un des leaders mondiaux des biens de l'équipement de la maison.
- Speaker #1
C'est quoi ? C'est l'électroménager ?
- Speaker #2
Ouais, c'est... l'électroménager, donc tout ce qu'on va retrouver dans sa cuisine, réfrigérateur, four, lave-vaisselle, lave-linge, pour ceux qui l'ont dans leur cuisine. Mais également tout ce qui est produit un peu plus tech, notamment les téléviseurs, les vidéoprojecteurs ou l'audio.
- Speaker #1
D'accord. Bon, c'est assez large.
- Speaker #2
C'est très large, sachant que c'est la part un peu visible de l'iceberg d'iSense, mais que le groupe fait plein d'autres choses un peu moins connues, et notamment... pas trop connu en France, mais beaucoup plus en Asie, que ce soit la télécommunication, les câbles optiques, on fait de l'immobilier, on fait plein, plein,
- Speaker #1
plein de choses. C'est des gros conglomérats.
- Speaker #2
Oui, exactement.
- Speaker #1
Beaucoup de choses. Tout à fait. Super. Tu peux nous raconter ton parcours, Damien ? Comment tu es arrivé chez iSense ? C'est ce que tu as fait avant ? Qu'est-ce qui t'a poussé à rentrer chez iSense ? Ok,
- Speaker #2
ok. Moi, iSense, j'y suis depuis 10 ans. Ce qu'il faut comprendre, c'est que iSense, la filiale a 10 ans.
- Speaker #1
nous chanter.
- Speaker #2
je crois que dans mon matricule je dois être le 007 je sais pas si c'est un clin d'oeil mais voilà c'est beau et il me tient à coeur et donc là en effet je suis arrivé tout au début de l'aventure Hisense avant ça je travaillais pendant quelques temps chez des amis coréens de chez Samsung notamment et avant ça j'étais dans le jeu vidéo donc rien à voir voilà différent j'ai travaillé quelques années chez Ubisoft et avant ça dans la... distribution du jeu vidéo chez Scoregame les plus anciens s'en souviennent peut-être un distributeur de jeux vidéo donc voilà je suis arrivé en effet chez iSense tout au début de la création de la filiale quand on est venu me voir et qu'on m'a dit il y a cette filiale qui se crée c'est un des plus grands fabricants mondial de télé de réfrigérateur, est-ce que tu veux tenter l'aventure et c'est parti ça se passe plutôt bien ça fait 10 ans et l'aventure est géniale Donc...
- Speaker #1
Super, j'imagine que tu t'éclates toujours autant qu'avant. En tout cas, c'est différent, j'imagine aussi. Aujourd'hui, ton rôle, il s'articule comment ?
- Speaker #2
Mon rôle a pas mal évolué depuis une dizaine d'années. Je suis arrivé, on était une dizaine d'employés, sûrement à peu près cinq Français, cinq Chinois. On est aujourd'hui 80. La filiale française a vraiment beaucoup grandi. Une anecdote que j'aime raconter, c'est moi qui ai créé le compte Facebook d'iSense il y a dix ans. Donc juste pour dire que... Rien n'existait. C'est ce qui m'a plu dans le projet. Aujourd'hui, mon rôle a changé. On est plutôt allé chercher la notoriété de marque et aussi de faire comprendre quel est notre ADN de marque. La manière dont on se positionne sur le marché français. C'est un marché électronique grand public et électroménager qui est assez mature, qui a des marques historiques. On a besoin d'expliquer nos valeurs. Aujourd'hui, mon métier se dirige plutôt là-dessus alors qu'avant, il était principalement orienté vers du retail. Dans le sens où ça ne sert à rien d'aller faire de la pub en télé, en radio ou autre, si on n'est même pas présent en magasin. Donc, on est très orienté business chez iSense, toujours très lié à une vérité de vente de produits. Et donc, à les premières années, le poids du corps était vraiment mis sur la distribution. Comment se faire connaître déjà dans les magasins français.
- Speaker #1
Ce qui est déjà un vrai challenge, parce qu'à l'époque, il y a beaucoup de marques qui étaient établies. Donc, faire entrer une nouvelle marque inconnue sur des divisions bien établies, c'est un vrai sujet. Aujourd'hui, c'est connu, je trouve, d'un point de vue conso. J'ai l'impression que c'est connu. Et aujourd'hui, vos forces, c'est quoi ? C'est la télé ? Parce que vous n'êtes pas qu'un acteur sur le marché, c'est ça, à peu près ?
- Speaker #2
Notre force, en fait, c'est qu'on ait une vraie marque généraliste, dans le sens où... Le poids des produits ce qu'on appelle les produits bruns, tout ce qui est télé, vidéoprojecteurs, est aussi fort que le poids des produits électroménagers. C'est un équilibre. Exactement, ça fait une structure vraiment forte chez nous. Dans ces catégories c'est quand même la télé qui est la catégorie reine chez nous, qui va représenter 80-90% du business qu'on fait en brun, donc qui est vraiment la catégorie reine, suivie juste derrière des réfrigérateurs. Et en effet dans le monde on est... On est deuxième fabricant mondial de télé, les gens ne le savent pas forcément. On est quatrième fabricant mondial de réfrigérateur, donc on est vraiment un gros gros industriel. Et aujourd'hui sur le marché français, on a bien grandi vu qu'on est le quatrième vendeur de télé en France. Et réfrigérateur, on est deuxième à l'année, on est depuis quelques mois maintenant premier, on espère que ça tienne. Et c'est ça qui est hyper intéressant, c'est qu'on a des super résultats sans qu'aujourd'hui la marque soit très connue. Et c'est vraiment le sujet sur lequel on veut appuyer.
- Speaker #1
Et ça, c'est lié, tu crois, à votre distribution, à votre qualité-prix ? Je ne sais pas si c'est un rapport qualité-prix ou un rapport innovation-produit peut-être ?
- Speaker #2
Je pense qu'une de nos grandes forces déjà, c'est qu'on est leader sur notre marché domestique, donc la Chine. Sur un marché d'un milliard 400 millions d'habitants, déjà ça donne une puissance industrielle assez forte. Et donc ça nous a permis d'arriver sur le marché européen et français, avec des produits qui intègrent énormément de technologies. Mais à l'époque, en tous les cas, avec des prix plus abordables. C'est-à-dire, si une personne qui est informée, qui veut les dernières technologies, les meilleures qualités d'image, les meilleures technologies de froid ou de lavage, mais qui n'a pas forcément envie d'aller payer un surplus pour aller payer une marque, se tourner chez iSense, et je pense que c'est ce qui a fait notre succès. Avec aussi, mine de rien, c'était important, avec la partie service après-vente et qualité. Parce que quand on est une marque chinoise, qu'on arrive il y a 10 ans sur le marché français, la première crainte qui est entendable du grand public, c'est de dire, oui, mais un, je ne connais pas, et deux, je n'ai pas confiance.
- Speaker #1
Et puis, s'il y a un problème sur l'origine,
- Speaker #2
c'est plus compliqué. C'est clairement ça. Donc, c'est vraiment là-dessus qu'on a mis, qu'on a vraiment appuyé nos efforts les premières années. Et ça a aussi beaucoup convaincu les vendeurs en magasin qui, je vais prendre un exemple, vendent des produits à Isen. Six mois après, il n'y a pas de problème SAV. Donc, je suis aussi beaucoup plus en confiance.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
c'est bien. Donc, c'est vrai que... On a chez iSense un prix du marketing qui est un peu plus large que juste se dire on fait de la pub. C'est vraiment une approche 360 globale qui est primordiale, on pense aujourd'hui, pour la réussite d'un business qui est le plus beau.
- Speaker #1
C'est du marketing d'efficacité du coup.
- Speaker #2
C'est non-traditional.
- Speaker #1
C'est très logical et très pensé pour que ce soit efficace.
- Speaker #2
C'est vraiment notre adhérence. On doit toujours être lié au business, ce qu'on appelle le sell-out, donc la vente des produits. Il faut que tout ce que l'on fasse soit pertinent. en termes de business. C'est hyper important.
- Speaker #1
Aujourd'hui, vous vendez en ligne ou pas ?
- Speaker #2
On ne vend pas en direct. D'accord. On s'appuie vraiment à l'adressant pour le moment sur les revendeurs français. Et donc, nos ventes en ligne se font par l'intermédiaire des sites Internet des distributeurs. Ça marche aussi. Ça ne marque même pas rien. On estime que les ventes Internet aujourd'hui de la distribution française sur les produits qui nous concernent représentent entre 20 et 30 % de leurs ventes, mine de rien. Ce qui ne sera pas donné. Donc, c'est des... Des gros chiffres. Oui,
- Speaker #1
c'est des gros chiffres. Et puis maintenant, on a tous les services qui vont avec, donc on ne prend pas trop de risques.
- Speaker #2
Livrer, installer, même former pour certains.
- Speaker #1
Et récupérer les anciennes machines.
- Speaker #2
Exactement. C'est même des obligations légales. Le gouvernement aussi a aidé à se...
- Speaker #1
Ah, c'est une obligation, ça, de récupérer.
- Speaker #2
Oui, d'aller à la demande de l'achat.
- Speaker #1
Pour ne pas se retrouver avec des machines dans la produite.
- Speaker #2
Exactement, tout à fait.
- Speaker #1
Super. Aujourd'hui, vous avez lancé une nouvelle campagne de marque, ou en tout cas, une nouvelle identité. je sais pas si je vais le dire bien The Plus Technology c'est ça c'est ça on le dit comme on veut The Plus Technology The Plus Technology c'est tellement mieux tellement plus bravo ça marche aussi avec le plus bon et je rappelle que Daniel n'avait pas prévu forcément de mettre son t-shirt parce que voilà il a oublié que c'était j'avais peut-être oublié de lui dire que c'était filmé mais c'est pas plus mal il voyait pas il voyait pas un message publicitaire c'est pas plus mal mais en tout cas c'est marqué là exactement du coup c'est quoi quel est le le renouveau Ok.
- Speaker #2
À quoi sert cette... Jusqu'à présent, à Essence, on était une marque généraliste. On s'appuyait sur différents piliers. Un pilier qui est le sport. On est notamment partenaire de la Coupe d'Europe de foot. On est partenaire de la Coupe du monde de football, du Paris Saint-Germain, du Real, de plein de choses. Pas mal. C'est très bien. La limite à ça, c'est que la communication liée au sport va nous permettre de travailler la notoriété de la marque, mais pas forcément l'image ou les valeurs de la marque. Exactement. Donc ça c'est une première chose, c'est qu'on avait besoin de mieux exprimer nos valeurs. Aussi, on en parlait tout à l'heure, dans un contexte sur lequel il y a des marques très établies, des marques qui sont plutôt orientées vers le bien-être à la maison, d'autres sur un peu les produits de demain, etc. Donc il fallait aussi trouver notre...
- Speaker #1
Notre axe de communication.
- Speaker #2
Ouais, notre place dans tout ça, notre axe. Donc pour ce faire, on a travaillé avec une agence créative qui s'appelle Sociali, qui nous épaule depuis maintenant quelques années. Et on a un peu cogité tout ça et on s'est dit qu'est-ce qui fait l'essence d'iSense ? Qu'est-ce qui fait le succès d'iSense ? Qui était une des questions que tu as posées au début. Exactement. Et ce qui en est ressorti, c'est que iSense, en fait, c'est une équation gagnante. C'est un petit peu de plein de choses, de bonnes choses. Dans les produits iSense, il y a toujours les dernières technologies. Dans les produits iSense, il y a des bons designs. Alors même si c'est très subjectif, les designs, on est plutôt réputé pour avoir des bons designs. Aysen, c'est aussi le juste prix, c'est le bon prix. Aysen, on en parlait tout à l'heure, c'est la bonne qualité. Et en fait, c'est cette équation, tu vois où je commence à arriver, qui fait qu'avec Aysen, il y a toujours un petit plus. Et c'est là qu'est arrivée cette notion de plus et la technologie, parce que c'est une valeur fondamentale pour nous, que ce soit dans nos produits high-tech, comme les télés, la projection, mais aussi dans nos réfrigérateurs, dans nos lave-linges, dans nos produits... électroménager sur lequel on intègre les dernières technologies, des produits connectés, etc. Donc, on pense que ça image bien ce que l'on veut exprimer.
- Speaker #1
Oui, et vous allez l'exprimer en campagne ou en format un peu de stunt événementiel aussi, ou pas, des choses comme ça. Comment ça va prendre forme ? Parce que c'est vrai que les plateformes de marque sont intéressantes à lire, ça se comprend. Après, c'est comment on va l'exprimer à l'extérieur pour que les gens se disent « Ah ouais, quand même ! » J'avais compris ça.
- Speaker #2
Ça, c'est une question très pertinente, d'autant plus qu'on fait partie d'un groupe et que ce Place Technologie, il vient vraiment d'une initiative française. Donc, c'est vraiment ma volonté d'aller développer cette identité parce que je pense qu'on en a besoin. Je fais une petite parenthèse. À eSense, on est un très, très gros industriel, mais mine de rien, on apprend encore beaucoup en marketing. On est avant tout un industriel depuis une cinquantaine d'années, mais le sujet du marketing, on l'apprend depuis une dizaine d'années. en travaillant beaucoup plus les sujets à l'international. Donc, on n'a peut-être pas encore cette maturité à l'international d'avoir développé cette identité de marque avec une identité vraiment assumée. Ça va venir, pour le voir.
- Speaker #1
Du coup, tu n'as pas d'identité de marque globale.
- Speaker #2
On en a une, mais ça va s'exprimer via des partenaires sportifs, ça va s'exprimer via une approche très orientée produit. Mais on a encore, je pense, des beaux axes de travail sur vraiment la manière dont on veut exprimer des messages et des valeurs. Et c'est pour ça que j'ai... J'ai voulu le faire parce que je pense que la France aussi est le bon pays pour le faire. On est un pays sur lequel on aime raconter des histoires où on a besoin d'apporter aussi une petite dose de romantisme et de poésie un peu sur les différents éléments de communication. Je pense que c'était nécessaire pour faire développer la marque et évoluer la marque en France. Et donc, c'est tout frais. On se voit aujourd'hui, mais la plateforme The Plus Technology a été lancée au mois de mars. Donc, c'est encore tout frais. La première étape, c'est les réseaux sociaux. C'est évidemment presque le plus simple. On va aller d'abord établir cette marque-là sur nos réseaux sociaux et également sur notre différentes prises de parole pendant l'année, que ce soit via une campagne dédiée qui arrivera plutôt en fin d'année ou aller intégrer ce plus technologique dans nos campagnes produits ou même sportives. Deux exemples, le premier c'est cet été on est partenaire de la Coupe du monde des clubs de la FIFA. Et donc, on reçoit différents assets marketing du groupe, comme tout groupe international. Et donc, tout notre travail, notre challenge a été d'apporter cette patte, ce place technologie dans un environnement déjà bien charté et bien cadré. Donc ça, c'est quelque chose que l'on a fait via une accroche, via des petits changements visuels. Mais aussi quand on va sortir des produits, que ce soit des téléviseurs. dans l'identité visuelle de ces produits là qu'on va créer va faire en sorte que The Plus Technologies ressorte toujours pareil avec un plus vraiment visible dans la création ce qui est un peu la patte visuelle très assumée, c'est volontaire, c'est un petit peu disruptif mais c'est pour essayer aussi de travailler un peu mieux la mémorisation et une accroche toujours lié à cette notion de plus.
- Speaker #1
De toute façon, on est dans la répétition. Il faut le dire tout le temps. L'exécution créative, il faut qu'elle soit faite. Tu as plusieurs univers parce que c'est une signature. C'est différent peut-être en télé ou en réfrigérateur.
- Speaker #2
C'est ça. Tout l'enjeu, c'est d'aller trouver comment cette signature s'exprime sur chaque catégorie de produit. Ça peut être dans le foot, les plus grands moments de football sur la catégorie de la recette.
- Speaker #1
Le plus moment.
- Speaker #2
Voilà, The Plus.
- Speaker #1
Je te fais de la claire sauvage, on y va.
- Speaker #2
Anglophone. Ça peut être le plus de ce produit, c'est un essence. Là, par exemple, on va beaucoup plus appuyer le fait qu'on soit leader sur une catéo. Voilà, il y a plein de choses.
- Speaker #1
Je trouve que ce qui est vachement intéressant, en fait, c'est ton plus. Ton plus peut faire le côté un peu disruptif, out of the box. C'est ça. Et où tu peux y mettre plein de choses. Typiquement dans le sport, dans d'autres sujets sur lesquels vous êtes partenaire ou pas. En tout cas, d'avoir cette ouverture de signature sur le plus. qui est assez large.
- Speaker #2
C'est ce qu'on a voulu faire. Et ça faisait partie intégrante de la réflexion et du brief. C'est-à-dire qu'on a besoin d'une identité, d'une plateforme de marque extrêmement large parce qu'on fait plein de produits, de l'aspirateur au téléviseur sans un pouce, etc. Mais en même temps, qu'on est capable d'aller avoir une granularité très fine pour aller chercher au produit.
- Speaker #1
C'est quoi le dernier produit en ce moment ?
- Speaker #2
Ah, le produit à la mode, c'est les téléviseurs 100 pouces. Alors, ça paraît fou de dire ça. 100 pouces, donc c'est plus de 2,50 mètres de diagonale.
- Speaker #1
Pour un grand salon.
- Speaker #2
Pour un grand salon, mais étonnamment, ça cartonne. Ah bon ? Ça cartonne, sachant que la taille moyenne sur le marché, c'est à peu près 45 pouces. Mais par contre, la très forte croissance se fait sur les télés très grande taille. Et c'est hallucinant. Et nous, à Isen, sur tous les cas, on va à fond dessus. On accompagne le... le consommateur français là-dessus, qui a soif de grandes images.
- Speaker #1
Ah oui, il est au cœur de l'action.
- Speaker #2
Ah ben là, il est clairement dans l'action. Tu le connais, il est bien dedans. Oui, c'est ça, pour qu'il s'aide bien dedans. Donc c'est vraiment les...
- Speaker #1
J'ai vu les projecteurs, les focales.
- Speaker #2
Oui, tout à fait. Hisen, c'est leader sur une catégorie qui est assez nouvelle. Donc en effet, tu es bien informé, mais qui reste encore, pour les plus technophiles d'entre nous, qui est la technologie de laser télé. C'est le mix parfait entre un vidéoprojecteur, donc pour avoir des tailles immenses, ça peut aller jusqu'à 300 pouces, donc c'est monstrueux, mais aussi tous les avantages de la télé, parce qu'on s'en intégrer directement une Smart TV avec toutes les applications préférées, un tuner TNT. Donc c'est vraiment le meilleur des deux mondes, et avec des produits qu'on peut même regarder en plein jour. Il n'y a plus besoin, comme des vidéoprojecteurs un peu à l'ancienne, d'aller fermer les volets ou d'aller... passer les câblages dynamiques dans le plafond parce que le projecteur est là. C'est un petit boîtier qu'on va mettre à 10 cm du mur et c'est parti.
- Speaker #1
À 10 cm,
- Speaker #2
donc c'est vraiment collé. Ça fait un peu penser à un ampli ou à une console de jeu. Et ça, c'est une vraie révolution dans le monde de la projection. Et on parlait de distribution au début. Et ça, c'est vraiment un axe sur lequel la distribution française appuie énormément. Et pour certains auditeurs qui se rencontrent dans les magasins tech de France. vous verrez que c'est des catégories qui sont beaucoup plus présentées en magasin. Et pourtant,
- Speaker #1
ça prend de la place sur un magasin. Ça prend de la place sur un mur.
- Speaker #2
Donc ça montre aussi que même si en tant qu'iSense, on est aujourd'hui par un nouvel arrivant, parce que ça fait dix ans, mais on est le dernier arrivé sur le marché, on arrive avec des concepts nouveaux qui veulent essayer de dynamiser un petit peu le marché de la télé.
- Speaker #1
En même temps, c'est des sujets qui sont hyper intéressants. Je trouve parce qu'on a toujours ce dilemme à la maison de se dire qu'on a un grand écran, mais quand même, ça prend beaucoup de place. Ou j'ai un beau mur et je peux mettre mon focale qui va faire la belle télé. Parce que c'est des vraies questions d'intérieur, d'aménagement.
- Speaker #2
C'est ça. Et c'est souvent des décisions de famille, de couple aussi. Parce qu'aujourd'hui, mine de rien, le foyer français et la déco de l'intérieur est quand même beaucoup tournée autour de la télé. Que ça nous plaise ou pas, c'est...
- Speaker #1
L'élément sympa. Voilà.
- Speaker #2
et donc en effet avoir un un petit projecteur qui vient se mettre à 10 cm du mur et éteint. On a son mur blanc qui est clean sans avoir...
- Speaker #1
Ça cartonne, en fait. Là, c'est pour la paix des ménages. Il faut que tu fasses une campagne de gomme.
- Speaker #2
C'est vrai, sur les couches.
- Speaker #1
Pour résoudre les problèmes de couple ou d'achat. Comme ceux qui aménagent, voilà. On va au moins résoudre un problème.
- Speaker #2
Plus de couple avec essence. Voilà,
- Speaker #1
c'est pas mal. Ouais,
- Speaker #2
on est pas mal.
- Speaker #1
Bon, on a enregistré, attention. Non, mais c'est intéressant, je trouve. Du coup, maintenant, parlons un peu social media, réseaux sociaux, influence. Aujourd'hui, J'imagine que dans ton mix, le digital est important. Et la part des réseaux et de l'influence par rapport à ce monde du digital qui est assez large aussi et assez complet, c'est comment vous vivez le truc aujourd'hui ?
- Speaker #2
En effet, le digital est même majoritaire dans notre investissement aujourd'hui. Et l'influence, on se voit cette année, et cette année, c'est le tournant pour nous sur la partie influence. L'influence fait partie intégrante de cette stratégie The Place Technology qu'on a évoquée. Hum... Aujourd'hui, enfin jusqu'à aujourd'hui, on faisait beaucoup de communication digitale, mais très impersonnelle. Des bannières, ce genre de choses. On en a toujours besoin pour aller relayer un prix, pour relayer des offres importantes. Mais on avait besoin d'exprimer nos produits de manière un petit peu différente. On a longtemps été uniquement sur Instagram et Facebook. Et cette année, on a fait le choix d'aller sur TikTok. Pas qu'on ne voulait pas avant, mais des sujets que... que tu connais très bien. TikTok, c'est une plateforme à part entière qui nécessite une création de contenu différente de ce qu'on peut trouver sur d'autres plateformes.
- Speaker #1
Et régulière.
- Speaker #2
Et régulière. Donc, pour des raisons très pragmatiques, de budget, de temps, on ne s'était pas lancé dessus. Et là, 2025, c'est parti. On se lance dessus. Ça démarre là au mois d'avril. D'accord. Le compte existait déjà. Oui. Il y votait. Et là, on commence de manière régulière à aller travailler le sujet. Et l'influence en particulier, que ce soit sur TikTok ou sur d'autres plateformes, on a une stratégie annuelle qui est écrite, qui se base sur trois niveaux. Un premier niveau qu'on appelle The Pulse, qui est un niveau dédié plutôt aux thématiques, aux verticales de notre métier. Ça peut être le sport, la food, la nourriture, la tech, le cinéma. Donc là, on va travailler avec un pool de créateurs de contenu qui vont vraiment nous aider à... qui ne vont pas forcément focaliser sur le produit, mais plutôt sur ce que iSense et grâce au produit iSense, qu'on peut apporter sur ces différentes verticales. Donc ça, c'est un premier socle. Le socle numéro 2, le deuxième niveau, c'est ce que nous, on appelle The Core. C'est beaucoup plus orienté produit. Donc là, on va aller choisir des créateurs de contenu qui vont plutôt aller travailler des sujets comme de l'unboxing, comme des explications de tech, de démo, où là, on va être beaucoup plus proche du produit. Et le dernier niveau, qui est, je crois, un niveau qui... qui te parle un peu, c'est la partie plutôt transformation, où là, aujourd'hui, on travaille, et on va travailler ces sujets-là, avec la distribution, encore une fois, on s'appuie énormément, comme je l'ai dit, sur la distribution française, qui, elle aussi, est de plus en plus dynamique sur les sujets d'influence. Et on est persuadés qu'il y a des liens hyper intéressants à faire avec la distribution française sur ces sujets d'influence.
- Speaker #1
Tu as beaucoup de sujets, nous, on a beaucoup travaillé sur Sonos avec les distributeurs, typiquement. C'est des sujets en fait qui sont très peu travaillés en marketing classique, qui font un mix entre le trade marketing et marketing et la com quoi. Et en fait où tout le monde est de vendeur, parce que tous les distributeurs veulent driver vers eux pour vendre des produits et en même temps la marque veut monitorer un peu cette partie là, quand elles vont pas en direct, avec un partenaire de confiance pour le coup, qui est partenaire de cette opération. Et on voit que tout le monde est gagnant, parce que ça fait la notoire un peu du distributeur, de la marque et surtout ça génère des ventes. Ce qui est quand même aujourd'hui l'objectif, je trouve, en 2025 d'une campagne d'influence. Alors, notoriété, engagement, oui. Mais derrière, il faut que ça vende.
- Speaker #2
C'est obligatoire. Et en plus, sur les produits qui me concernent, ce n'est pas le plus simple. Parce qu'en effet, nous, on est sur des produits déjà, enfin, qui ont plein de contraintes quand on se parle de création de contenu. C'est-à-dire que je ne vais pas pouvoir me faire livrer comme ça en deux secondes, si on parlait de téléviseurs 100 pouces ou autres, ou de réfrigérateurs. Ce ne sont pas des achats d'impulsion, ou rarement. notamment l'électroménager c'est souvent des achats contraints j'ai déménagé ma famille s'agrandit ou autre donc c'est des achats qui sont réfléchis donc en effet la transformation est importante mais le métier je pense de créateur de contenu entre par exemple de la cosmétique où ça peut être un achat de plaisir immédiat j'ai vu ça j'achète immédiatement et un achat sur des paniers moyens de 800 1000 2000 euros nous plus important c'est qu'en tous les cas ce le créateur de contenu fasse en sorte que basse et Sa communauté intègre la marque Aysen sous les produits dans ce processus d'achat, sachant que l'achat peut intervenir six mois plus tard. Donc c'est aussi toute la difficulté, cette partie de transformation sur nos produits, mais c'est des sujets sur lesquels on travaille ardemment, que ce soit seul ou avec la distribution.
- Speaker #1
Après, ce qui est intéressant, je trouve, dans l'influence aujourd'hui, c'est que tu as différents types de créateurs. Tu as ceux qui font voir, ceux qui font venir et ceux qui font vendre. Et en même temps, chacun, selon les thématiques et les piliers qui étaient évoqués, il y en a des bons partout. Tu as besoin aussi d'intégrer le produit dans le quotidien des gens.
- Speaker #2
100% d'accord. Et c'est justement ce qui était un peu le postulat de cette réflexion. C'est pour ça The Pulse, The Core, c'est The Pulse. On ne va pas forcément parler produit, mais c'est des gens qui vont pouvoir, c'est beaucoup plus lifestyle, qui vont pouvoir dire, je fais une recette. « Ah bah regardez, en fait, il y a ce four ou le four réfrigérateur. » Et en effet, il y a des personnes, des créateurs de produits, qui savent vraiment vendre et qui là vont pouvoir être plus à l'aise en parlant d'un produit. Et sachant que le plus important pour nous en tant que marque, en tous les cas, je pense que c'est une réalité pour chacun, mais on a besoin surtout de personnes vraies. C'est-à-dire que... On le sent tout de suite quand il y a quelque chose, quand même un créateur de contenu s'approprie un produit, mais qu'il ne le sent pas, ça ne trompe pas. On voit que c'est faux. Donc le plus important, et nous, c'est quand on aborde les créateurs de contenu, la première chose qu'on dit, c'est déjà amusez-vous avec le produit. Amusez-vous avec le produit. Vous le découvrez, dites-nous ce qui vous plaît. Souvent, c'est évidemment en lien aussi avec les messages que vous donnez, sinon on peut faire des ajustements, mais pour nous, c'est le plus important. parce qu'on a des produits en plus qui sont sympas enfin je veux dire un vidéoprojecteur un téléviseur c'est sympa à appréhender c'est du loisir exactement on en consomme donc voilà ça c'est notre approche aussi de la partie création de contenu c'est amusez-vous avec les produits on va pas arriver avec un brief hyper précis hyper cadré alors je veux que tu parles de ça ça ça ça
- Speaker #1
s'arrive plutôt dans un second temps en fonction de ce qu'on peut partager après ce qu'aiment les créateurs aujourd'hui de toute façon c'est de découvrir je trouve que sur la marque vous avez un sujet supplémentaire par rapport à d'autres marques, c'est peut-être la notoriété. Parce que peut-être que les gens connaissent la marque, mais ne connaissent pas les produits, ou n'ont pas joué, comme tu dis, avec les produits. Donc c'est plus difficile à appréhender de l'extérieur, mais donc effectivement, je pense que la première débriefe, c'est découvrir l'univers, le produit, jouer avec. Une fois que tu as passé ce cap et ces freins, entre guillemets, de non-connaissance, simplement, ça peut passer à autre chose. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, on a beaucoup d'influenceurs qui demandent quand même. de découvrir les produits, de rentrer dedans avant de s'engager même sur une collaboration parce qu'ils sont très attentifs à ça.
- Speaker #2
Et c'est leur réputation aussi.
- Speaker #1
C'est leur réputation.
- Speaker #2
Une ou deux collaborations commerciales qui se passent mal et qui se passent en tout de suite.
- Speaker #1
Ou il y a un produit qui ne marche pas, ça peut arriver aussi. Ou il y a des malfonctionnements, ils ne veulent pas prendre de risques.
- Speaker #2
Mais c'est tant mieux. Je veux dire que le métier s'assainisse par cette influence.
- Speaker #1
Et ça, c'est la loi d'influence qui a aussi obligé certains créateurs à faire du choix et de se professionnaliser. Ça leur a juste dit à un moment donné, les gars, c'est un métier, il faut bien le faire, il faut faire attention à son image, parce qu'ils ont vu que c'était fragile aussi, quelque part. Ça peut être fragile, ils peuvent être à la mode aujourd'hui et puis le lendemain être dépassés. Donc ça, c'est compliqué. Et en même temps, tu as des gens qui sont super curieux, je trouve encore, qui ont cette curiosité.
- Speaker #2
C'est de toute façon, sur nos produits qui sont assez techniques, mine de rien, je pense que c'est indispensable. Il faut que la personne, de toute façon, s'y intéresse, parce que sinon, ça se ressent tout de suite. C'est pour parler d'un, je ne sais pas, d'un réfrigérateur connecté, d'un four connecté ou d'une Smart TV ou autre. Il faut y avoir un certain intérêt. Sinon, ce n'est pas juste voir faire semblant et ça ne marche pas.
- Speaker #1
Vous travaillez YouTubeur aussi ou pas ?
- Speaker #2
Historiquement, en fait, notre première approche de créateur de contenu, c'était YouTube. C'était 100% YouTube parce que, alors peut-être que je suis aussi un peu plus de l'ancienne génération.
- Speaker #1
Marvèl. C'est incroyable.
- Speaker #2
C'est parce que, en tous les cas, de ma manière de penser, j'avais besoin de me rassurer que les créateurs de contenu expliquent nos produits. Avoir une vidéo de 5, 10, 15, 20 minutes qui va rentrer en détail. Aujourd'hui, c'est différent. Il y a une consommation aussi qui est différente. Donc, je pense que YouTube est toujours une plateforme qui est importante pour nous sur les produits tech. Mais on en parlait tout à l'heure, Instagram et surtout TikTok deviennent un vrai réseau de références. aujourd'hui on va pour travailler que les équipes marketing dont certains qui ont moins de 30 ans ils utilisent tik tok comme moteur de recherche c'est le google donc à un moment donné il faut qu'on soit présents pour une marque c'est indispensable quelle que soit la valorisation de produits que
- Speaker #1
l'on peut proposer en fait c'est un indispensable chasse d'accord avec toi nous on a réinventé ici le shopper journée qui avant était finalement de google au site internet et maintenant pour toute une génération ils ne connaissent pas internet connaissent pas google Ils connaissent encore moins les sites marchands. Mais ils achètent dans les plateformes. Ils vont d'une plateforme à l'autre. Quand tu vois comment aujourd'hui on consomme les contenus, on ne va plus sur la télé, on va sur une plateforme. On regarde un film, une série, un match de foot. On regarde la plateforme. Les matchs de foot sont encore assez télés. On va sur une plateforme.
- Speaker #2
En tous les cas, là où tu as raison, c'est que la consommation de la télé aujourd'hui, elle n'est plus linéaire. On va aller croquer ce que l'on veut.
- Speaker #1
Elle n'est plus dans les flux. en fait on est dans la choix et dans la décision permanente et sur les réseaux on choisit ses réseaux, on choisit ses contenus ou pas parce que là pour TikTok notamment c'est lui qui nous propose des contenus autant sur Instagram on a encore ce réflexe d'aller s'abonner à des comptes et aller suivre des gens
- Speaker #0
Sur TikTok, ça a quasiment disparu. On se laisse naviguer par l'exploreur, l'algo qui va nous emmener du contenu rafraîchissant ou pas, en fonction de ce qu'on a fait, de ce qu'on a vu. Donc, c'est encore une démarche différente. Et effectivement, tu es dans une consommation entertainment des réseaux aujourd'hui. Et donc, d'où l'importance d'y être.
- Speaker #1
Je pense que c'est important.
- Speaker #0
Il faut être dans le paysage, mais après, il faut être prêt à y aller aussi. Il y a plusieurs étapes.
- Speaker #1
En fait, c'est ça. Est-ce que nous, à eSense, si je parle pour ce que je connais, on y va au bon moment ? Est-ce qu'on y va un peu tard ? Je ne sais pas. Je pense que c'est au bon moment. Mais on ne pouvait pas, de toute façon, y aller comme sur les autres réseaux. Ce sont des codes, tout simplement, de consommation qui sont différents. et un sujet qu'on n'a pas abordé sur lequel nous on va vraiment mettre le pied de nos raffons c'est l'UGC aussi donc tout ce qui est user generated content où là c'est avoir des créateurs de contenu qui sont pas connus, mais qui vont pouvoir aller faire parler de la marque avec leurs propres mots, avec leurs propres connaissances, etc. Et c'est plus la marque, aujourd'hui, on va continuer à s'adresser automatiquement aux consommateurs.
- Speaker #0
Les consommateurs parlent pour toi, c'est toujours plus puissant.
- Speaker #1
Donc pour nous, la brique influence en 2025 s'oriente aussi beaucoup plus vers l'UGC. Ça, c'est hyper important pour nous et ça fait partie de notre stratégie d'influence.
- Speaker #0
Du coup, c'est des micro-influenceurs ou des macro-influenceurs ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. C'est soit micro-influenceurs, soit des nanos. C'est des personnes aussi dont c'est le métier. C'est vraiment tout un point de métier qui est en train de se développer et des personnes qui vont travailler pour les marques et qui vont être leurs représentants. L'UGC, il a aussi une autre forme chez nous où on a nos chefs produits. qui vont aller exprimer, typiquement dans notre showroom, certains types de prises de parole qui vont aller face caméra. Bonjour, je suis Intel ou Damien, je suis chef produit réfrigérateur. Et voilà ce que le produit fait de bien et ça va durer 20 secondes. Donc, la création de contenu, en fait, c'est de l'influence. C'est la marque qui va s'adresser directement à ses consos. où c'est en effet le nano micro influenceur qui va prendre la parole pour la marque. Ça évolue tellement vite et c'est vraiment nous la stratégie qu'on embrasse pour 2025.
- Speaker #0
Et du coup, quand tu parles du GST, ça veut dire qu'à chaque fois, tu dois livrer des produits ?
- Speaker #1
Alors déjà oui, ça c'est une première chose et c'est un gros sujet et c'est un coup. Donc on a aussi un stock qui tourne. Oui voilà. Il est prêt ou tu donnes ? Ça va dépendre. Ça peut être prêt ou non. Mais on a aussi la chance d'avoir un beau showroom. D'accord. au sein de nos locaux et on a aussi beaucoup de tournages dans notre showroom qui a été pensé pour ça parce qu'on est arrivé dans nos nouveaux locaux il y a deux ans donc en fait c'était quelque chose qu'on voulait appuyer directement en termes de stratégie marketing d'avoir un outil de travail donc notre showroom nous sert en effet beaucoup de tournages vidéo que ce soit les sujets dont on se parle de formation de contenu mais aussi de formation par exemple etc d'accord donc là c'est intéressant parce que ça veut dire quand même que tu as toute une logistique produit qui doit tourner
- Speaker #0
Parce qu'en fait, même si tu prêtes ou si tu donnes, c'est quand même des frigos et des télés. Alors, les télés, c'est peut-être le sujet que vous... Parce que du coup, sur l'influence, vous travaillez tout type de produit ?
- Speaker #1
C'est ça. Si ce n'est qu'il y a certains produits qu'on va adresser, pas forcément aux produits, mais à la verticale. Je pense notamment à la cuisson. On parlait tout à l'heure de la food. La food va intégrer plusieurs produits. Ça peut être la plaque de cuisson, le four, pourquoi pas le lave-vaisselle et le réfrigérateur.
- Speaker #0
Entre tout l'équipement.
- Speaker #1
C'est ça, exactement. Le pareil pour le cinéma. Le cinéma, on va pouvoir parler audio, télé ou vidéoprojecteur. C'est ça qu'on trouve pertinent sur cette notion de ce qu'on appelle nous en interne. C'est un peu The Pulse, c'est-à-dire ce côté... C'est très... Ouais, mais on comprend. The Pulse, la raison, c'est cette strade qui va aller impulser vers le produit. C'est pour ça qu'on a choisi ça. Et voilà, alors que la partie The Core, la très orientée, est vraiment beaucoup plus produite.
- Speaker #0
Du coup, vous vous intégrer aussi de l'événementiel ou pas ? Quand tu fais de l'influence, par exemple, est-ce que c'est des choses que vous travaillez ?
- Speaker #1
On va commencer.
- Speaker #0
On sait que c'est des ressorts qui marchent plutôt bien. Quand tu fais de l'immersif, ça peut aussi être bien.
- Speaker #1
On commence. On avait commencé ça un peu l'année dernière, au moment de l'Euro 2024. Je ne vais pas les citer, mais on avait en effet redécoré tout un grand bar parisien avec un écran géant, etc. Sur lequel on avait fait une soirée un peu influence et autres. Et quelque chose qu'on va refaire cette année, notamment au moment de la FIFA Club World Cup, dans un autre lieu, qu'on fait aussi via nos partenariats. Notamment, la semaine dernière, il y a eu la présentation du trophée de la fameuse Coupe du Monde des clubs qui est arrivée à Paris. Et nous, étant partenaires du Paris Saint-Germain et de cette compétition, on était une soirée commune avec le Paris Saint-Germain sur laquelle on a pu... en fait c'est un petit script de réception exactement et sur lequel on montre en effet nos produits alors que ce soit le téléviseur 100 pouces le réfrigérateur connecté avec l'écran intégré et là on montre nos produits les plus iconiques tu utilises aussi l'influence sur les partenariats sportifs tu citais la FIFA c'est un vrai sujet c'est vraiment de la
- Speaker #0
Je ne vais pas dire pique-pouser à la marque, mais en tout cas, c'est quand même les rentrées dans un Graal via le partenariat.
- Speaker #1
Sachant que l'influence dans le partenariat sportif peut prendre plein de formes, ça peut être via l'invitation sur des soirées qu'on vient d'évoquer, notamment. Ça peut être aussi dans nos différents droits de marketing sportif. On a notamment, par exemple, avec le Paris Saint-Germain, on a un droit pour inviter des gens au bord-terrain lors de l'échauffement des joueurs pour être à deux mètres des joueurs. Voilà, donc ça, c'est des choses qu'on active via l'influence. On va aller inviter des créateurs de contenu qui vivent un moment juste incroyable et qui sont ravis aussi de montrer ce moment-là.
- Speaker #0
Oui, puis ça crée un vrai rapprochement à la marque. Parce que c'est l'émotion que tu vas leur générer et ils savent que c'est grâce à toi.
- Speaker #1
Exactement. Pour revenir dessus, c'est aussi ce qu'on veut exprimer avec The Plus Technology. C'est des moments, cette partie de The Plus, c'est des moments que vous ne retrouvez pas ailleurs. C'est toujours ce petit chose en plus.
- Speaker #0
Très souvent, on avait travaillé longtemps pour Kia à l'époque, quand ils sont arrivés en France. Et on avait le Kia Experience. qui est en fait ce truc là qui était aussi partenaire fifa et uefa et donc on était une des premières marques à activer de l'influencé en 2011 sur les partenariats sportifs et toutes les marques à côté nous regarder qui mettaient des millions en télé pour être visible et nous avec de l'influencé déjà on faisait des trucs intéressants et on allait faire une anecdote dans l'anecdote mais la coupe d'europe en pologne à varsovie et on avait fait un match d'un tournoi de foot qui avec nos influenceurs qui était venu à varsovie on avait fait un petit tournoi Et à la fin, il y avait la vraie Coupe d'Europe qui était là, parce qu'ils avaient le droit, du coup, à avoir une approche de trophée. Et on avait fait tout un match de foot dans le tournoi. C'était hyper sympa. Tous les influenceurs s'en souviennent encore et se disent, c'est grâce à la marque que j'ai vécu ce moment-là privilégié. Je pense que là, pour le coup, il ne faut pas hésiter une seconde dès que tu peux. Parce qu'ils avaient des packages. Il y avait les clients, il y avait les distributeurs. Il y avait pas mal de gens qu'ils invitent. Mais je disais, moi, gardez-moi un tout petit pourcentage quota. pour qu'on puisse montrer ce que vous faites aussi pendant les compétitions, parce qu'en général, il y a des villages, il y a pas mal d'activations, pour qu'on puisse mettre en avant nos activations de marques que vous faites par ailleurs pour les gens qui sont sur place. Et pour ceux qui ne peuvent pas les voir, au moins, on va pouvoir les identifier.
- Speaker #1
Tout l'enjeu maintenant, c'est d'aller à l'autre bout du monde, vu que la prochaine Cognonde aura lieu aux États-Unis.
- Speaker #0
C'est vrai. J'espère qu'on ne perdra pas les droits de douane.
- Speaker #1
On ne sait pas où on en sera, on verra.
- Speaker #0
On va voir, mais en même temps, c'est comme ça. Dans ta stratégie d'influence, j'imagine, il y a du pay, du non pay ?
- Speaker #1
Exactement, c'est un peu ce qu'on vient d'évoquer. C'est-à-dire qu'on a la chance, nous, en tant que marque, d'avoir des partenariats sportifs qui sont assez forts. Ou tu le mentionnais aussi tout à l'heure, on a mis le nom à des valorisations de produits assez hautes. On se parle de produits de 2 000, 3 000 euros. Et que des fois, il y a des créateurs de contenu qui sont ravis d'aller changer de téléviseur par le dernier téléviseur mini-LED. de rééquiper leur cuisine, etc. Parce que, typiquement, des créateurs de contenu food, leur cuisine, c'est leur lieu de tournage. Et avoir les produits dernier cri, pour eux, c'est rapidement 5-10 millions d'euros économisés. Donc, tu as complètement raison. C'est un mix de moments inoubliables, de valorisation de produits, et puis, évidemment, de paye quand c'est nécessaire.
- Speaker #0
Vous amplifiez aussi les contenus, j'imagine ?
- Speaker #1
Tout à fait. C'est ça, c'est le but. Alors, ça va dépendre, pas tous les contenus, bien évidemment, mais ceux qui nous semblent le plus pertinent ou qui répondent à un besoin à un moment donné. Typiquement, une sortie de produit ou autre, on va avoir besoin d'accentuer le message sur une feature, une techno particulière. Là, en effet, on va les médiatiser.
- Speaker #0
TikTok Shop arrive en France. Bon, peut-être pas adapté au produit, sauf si tu as une gamme. C'est pas évident.
- Speaker #1
C'est pas évident. La réflexion de la transformation de vente sur la création de contenu, elle est obligatoire et elle est omniprésente. Mais comme on se disait tout à l'heure, nous on est plutôt sur la transformation un peu à retardement. C'est pas de l'immédiateté, sauf si la personne qui cherche à acheter, c'est là qu'elle veut l'acheter. Donc en effet, TikTok... que shop, pardon. C'est pas facile à dire. Non, c'est pas facile.
- Speaker #0
Ouais, ouais. Moi, je vais pas...
- Speaker #1
Faut pas me demander de répéter. C'est pas... Très honnêtement, on va pas nous appuyer le sujet là-dessus, mais on regarde et on s'y intéresse parce que demain, on n'est pas... Bon, on n'est pas à l'abri aussi qu'il y a un succès qui se fasse. Donc, si on y va, je pense qu'on sera plus en mode test and learn parce qu'encore une fois, sur des produits à 800, 1000, 2000 euros, c'est pas évident, mais pour moi, ça... ça ça en deviendra un passage obligé. Et peut-être que le ROI sur ce type de projet ne serait peut-être pas l'achat, mais peut-être le clic. Il y a peut-être aussi des indicateurs un tout petit peu différents à changer pour des produits comme les nôtres, peut-être.
- Speaker #0
Après, nous, on est partenaire de TicTocShop en France. On n'est pas nombreux, mais on y est. Bon, le vrai sujet, c'est que les ventes à plus de 1 000 euros, c'est compliqué.
- Speaker #1
Et c'est nos produits. Et c'est normal,
- Speaker #0
parce que ce n'est pas un achat d'impulsion, comme tu l'as dit, c'est un achat réfléchi, donc ce n'est pas forcément évident, et c'est quand même très promotionnel aussi. Donc, c'est quand même un mécanique qui est très dans la promotion, dans le discount. Parce qu'en fait, si tu as un produit qui est au même prix que chez ton distributeur, sur TikTok Shop, ça n'a pas trop d'intérêt. Tu n'auras pas de succès sur TikTok Shop parce que tu es au même prix, donc il n'y a pas grand chose de différent. Par contre, si tu fais de la promo sur de la promo, là oui. Il n'y a rien d'intérêt. C'est un peu comme ça qu'ils ont construit le sujet. Donc après, c'est évidemment... En tout cas, je trouve que c'est une bonne nouvelle d'avoir un réseau qui se met sur le...
- Speaker #1
C'est un levier additionnel, ça c'est sûr.
- Speaker #0
Qui se met vraiment jusqu'au bout du social commerce. Parce qu'effectivement, c'est des API, c'est des algorithmes que tu utilises pour aller pousser tes produits, pour aller vendre des sujets. Après, c'est adapté à plus ou moins, pas encore toutes les marques. Mais la tech marche bien. Mais sur des accessoires, ou sur des choses qui sont plus...
- Speaker #1
Mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne faut pas le négliger. Oui,
- Speaker #0
je suis d'accord avec toi, ça va intégrer toute une logique de commerce.
- Speaker #1
C'est un canal de distribution différent. Et en tant que marque, on ne peut pas l'ignorer. Il n'est peut-être pas adapté aujourd'hui, mais ça peut aller très vite. Pour l'anecdote, moi, TikTok shop, j'ai un peu franchi, mais ça a été. Moi, mon DG chinois m'en parlait déjà il y a huit ans. en me disant, bon, quand est-ce qu'on s'y met ? Donc là, on a fait, OK, on va y aller doucement. Alors déjà, TikTok, il y a huit ans, c'était le tout début.
- Speaker #0
Oui, c'était pas celui-là.
- Speaker #1
Voilà, c'était pas le TikTok d'aujourd'hui. C'était beaucoup... C'était aussi une autre audience. Et donc, voilà, comme quoi, ça arrive. De toute façon, il faut juste... Ils y sont,
- Speaker #0
en Chine ? Enfin, ils font des choses comme ça ?
- Speaker #1
Oui, oui, oui. Et la petite anecdote, on a même des salles d'enregistrement vidéo et TikTok dans les usines.
- Speaker #0
Ah oui. Et donc là, tu as les créateurs qui viennent ?
- Speaker #1
Alors, je l'ai vu vide, donc je ne sais pas. Mais est-ce que c'est... C'est directement au cœur de l'usine où là, il y a un showroom dédié sur lequel il y a... De toute façon, la consommation digitale en Asie, de manière générale, et en Chine est beaucoup plus développée que nous. Ça n'a rien à voir. Donc,
- Speaker #0
ça veut dire qu'ils peuvent acheter un réfrigérateur ?
- Speaker #1
Complètement. Mais l'achat de produits dont on se parle, donc téléviseurs, frilouettes, est beaucoup plus... habituelles en Asie que nous on l'est c'est pour ça que je dis qu'on ne peut pas ignorer ce nouveau canal mais après tu as peut-être des gammes et des segments typiquement les projecteurs, certains écrans ou ça peut être en effet des gammes exclusives par exemple demain si on a une gamme spécifique on est partenaire de l'euro de la coupe du monde ou autre on a un téléviseur édition limitée Paris Saint-Germain je pense que ça peut être intéressant sur des éditions à moi exclusives et surtout qu'on n'a pas ailleurs
- Speaker #0
du coup ça ne vous privilégie pas les autres cadeaux de distribution mais ça vous privilégiez vous sur le côté spécifique je pense que tout le monde en est gagnant,
- Speaker #1
c'est à dire que le créateur de contenu propose quelque chose de spécifique sa communauté a l'impression aussi d'avoir cette exclusivité juste pour eux donc je pense que ça pourrait peut-être être abordé par ce biais.
- Speaker #0
Aujourd'hui tes KPI sur l'influence ça va être quoi du coup ? Notoriété, engagement ?
- Speaker #1
Aujourd'hui oui c'est clairement notoriété, engagement et et... Dans un second temps, quand même, même si c'est important, la partie, voilà, c'est pas de l'engagement, mais clic, ça peut être drive to web, c'est-à-dire aller sur un autre site, mais c'est principalement notoriété, et faire en sorte, même si ça se calcule pas, mais que les gens comprennent ce que sont nos produits. Et pourquoi aujourd'hui, acheter à eSense, c'est un achat qui est peut-être un petit peu plus malin que sur d'autres marques un peu plus historiques.
- Speaker #0
En fait, t'as un sujet qui est intéressant, je te le dis comme ça, peut-être que tu l'as déjà fait, mais c'est de mesurer ton taux de désirabilité, avant les campagnes d'influence. et en fin d'année peut-être après. Parce que tu vas voir que cet indicateur-là, en général, bouge énormément dès que tu commences à activer des campagnes d'influence.
- Speaker #1
C'est un bon point, c'est quelque chose que l'on mesure, mais nous, on appelle ça plutôt un taux de recommandation. Mais ça peut être comparé à la désirabilité, mais qu'on ne va pas forcément suivre après une campagne d'influence, mais qu'on suit une fois par an. Et ce qui est intéressant, et j'en reviens à The Place Technology et à ce besoin, c'est qu'en fait, on a des taux de recommandation qui sont exposées. exponentiellement plus grands une fois que les personnes ont acheté un produit ISN. C'est-à-dire qu'ils sont convaincus de leur produit et ils en sont satisfaits. Alors, ça pourrait être logique avant d'avoir un produit, on ne peut pas recommander, mais en tous les cas, les personnes en sont contentes et vont recommander le produit. On a des taux de recommandation qui sont plus hauts que le marché. Et donc, c'est pour ça qu'on a aussi besoin, avant la vente, d'aller exprimer ça et de faire comprendre que vous n'allez pas être déçu.
- Speaker #0
Il faut développer une gamme de produits accessibles, peu chers, pour que les gens rentrent dans la marque. Et après, continuer à grandir.
- Speaker #1
Alors oui, c'est possible, mais pour le coup, ce n'est pas le chemin qu'on a pris. En fait, c'est intéressant parce que quand on est arrivé il y a 10 ans, on avait deux possibilités, si je simplifie. Arriver avec des produits entrées de gamme, on aurait fait des très bons scores en termes de part de marché très rapidement, mais par contre, très compliqué d'aller monter en gamme sur les années à venir. Ce qui a été, je pense, peut-être la limite de certains autres acteurs chinois dans le passé. On a fait, on a eu une approche stratégique un peu différente, peut-être plus... plus risquée et plus longue si on arrivait par le cœur de gamme, le haut de gamme, donc deuxième, troisième quartile de prix. Ce qui a fait qu'on a eu une implantation dans la distribution et sur le marché français plus lente, mais par contre beaucoup plus solide. C'est-à-dire, à titre d'exemple, après uniquement dix ans, aujourd'hui, sur les réfrigérateurs multiportes, donc les gros réfrigérateurs, ce qui ont sonné les produits à 2-3 000 euros, iSense est numéro un en France. On se parle de produits à 2-3 000 euros sur une marque à Essence, sur lequel tous les Français ne nous connaissent pas encore. Donc pour dire que ça a été un choix volontaire et stratégique plutôt d'arriver sur le haut de gamme en fait. Parce que c'est beaucoup plus simple ensuite de descendre de gamme, d'aller faire du volume, etc. Donc on ne sait pas de quoi demain est fait, en tous les cas ça ne nous a pas porté malheur sur ces 10 premières années.
- Speaker #0
Du coup c'est plutôt un bon positionnement, parce que c'est effectivement un créneau sur lequel on peut ne faire qu'après se déradier toute la... parce qu'une fois qu'il y est dans la distribution, on sait bien y être et y rester.
- Speaker #1
C'est primordial.
- Speaker #0
Après sortir, ce n'est pas intéressant.
- Speaker #1
Non, si on fait ça, on est mort. Oui,
- Speaker #0
super. Qu'est-ce qu'on peut dire encore sur l'influence ? Est-ce qu'il y a des leviers que vous espérez travailler avec l'influence que vous n'avez pas travaillé ou que vous n'arrivez pas à travailler ailleurs ? À part la considération, la notoriété ?
- Speaker #1
Non, ce qu'on a un petit peu évoqué tout à l'heure, pour nous, l'enjeu maintenant, c'est… Comment mieux travailler l'influence et la lier au business, avec la distribution, comment faire en sorte qu'il y ait vraiment cette transformation sur ce qu'on a évoqué, des catégories de produits qui ne sont pas naturellement faites pour l'influence en termes de transformation. Donc là, il y a plein de mécaniques et aussi un travail main dans la main à avoir avec nos équipes retail en interne, avec les équipes marketing des distributeurs. Tu les sens intéressés par ce sujet-là ? Depuis deux ans, ça n'a rien à voir. il y a un vrai intérêt parce que les distributeurs ont aussi besoin d'exprimer de s'exprimer un peu différemment et de faire venir les gens dans la gare ils se sont mis aussi aux réseaux sociaux Facebook, Instagram peut-être un peu plus tardivement aussi que des marques, des annonceurs des fabricants et qu'aujourd'hui L'influence, il y en a certains qui sont vraiment en avance et qui travaillent à fond ce sujet. Donc nous, on veut vraiment les accompagner sur ces sujets.
- Speaker #0
Je crois que c'est intéressant parce que je pense que les deux, les marques et les distributeurs, ont besoin de travailler sur des sujets communs. Et l'influence est un sujet qui est un peu plus « facile » que des relations trade marketing créées dans le dur, dans le référencement, qui sont déjà actées. Moi, j'ai un ou deux clients ici qui réfléchissent à monter des opérations communes avec le distributeur. pour se dire on va co-financer même l'opération ensemble, et on va travailler vraiment l'influence d'une manière concentrique, et pour se dire on a une campagne avec tel partenaire, pour la marque, tel partenaire de distribution aujourd'hui, la deuxième peut être faite avec un autre, et ce qui leur permet aussi quand même de rajouter cette intégration de business, dont on se parlait, parce que du coup comme c'est une opération commune, on partage plus les chiffres, les résultats, et ça c'est très intéressant parce que tout le monde est intéressé.
- Speaker #1
C'est ce qu'on a commencé à faire. Et quand on se parle de digital, on se parle aussi de clics et de parcours jusqu'à l'achat, jusqu'à la mise en panier. Et qu'aujourd'hui, nous déjà, on ne fait pas de vente en direct. Donc, on a aussi une problématique qui est qu'on fait une campagne de création de contenu, avec des créateurs de contenu. On arrive sur iSense.fr. Donc, j'arrive sur iSense.fr. Je dois repartir sur le... Le parcours est beaucoup trop long. C'est pour ça que sur cet objectif de notoriété, on sait faire. Mais si on veut concentrer à un moment donné, et c'est le cas pour certains produits ou certaines actions, sur la partie transformation, nous, travailler avec un distributeur, c'est beaucoup plus pertinent. Parce qu'en fait, on va travailler avec le distributeur et le lien, souvent, d'affiliation ou autre, va aller mener directement vers la page produit. Et je suis à deux clics, en fait, de la mise au panier. Donc, cette réflexion, elle est vraiment au quotidien chez nous. Et on avait commencé très légèrement en 2024, et là, on va l'accélérer très clairement en 2025.
- Speaker #0
Super. Donc une année d'influence.
- Speaker #1
Clairement.
- Speaker #0
Clairement.
- Speaker #1
Et clairement,
- Speaker #0
oui. On fait un point à mille étapes, mille parcours. Avec plaisir. C'est bien intéressant, je trouve.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Parce que c'est vraiment des... En plus, tu peux tout mesurer, ce qui est quand même sympa.
- Speaker #1
C'est l'avantage du digital.
- Speaker #0
C'est quand même... Tu as pas mal de choses mesurables, traquer, réagir.
- Speaker #1
Tu peux adapter... On peut s'adapter en live.
- Speaker #0
Et c'est très adapté au monde d'aujourd'hui quand même, où les investissements marketing sont... Je ne vais pas dire décider aux trois mois, au trimestre ou... Moi,
- Speaker #1
mais on peut le dire ça. On peut le dire entre les quatre de nous.
- Speaker #0
Dans un monde où tout le monde se croit comme toi.
- Speaker #1
J'ai peur de dire six mois, un an, mais non, non, non.
- Speaker #0
C'est fini l'époque où on pose des plans marketing en janvier, puis on revient en décembre.
- Speaker #1
C'est ça, exactement.
- Speaker #0
Donc là, c'est fini. Mais du coup, c'est très adapté. Parce que tu peux dégager, mettre tes campagnes en place assez rapidement, mesurer, réagir. Et c'est indispensable.
- Speaker #1
Et sur le ton de l'humour, tu parlais tout à l'heure des taxes douanières. Mais sur un monde aussi beaucoup plus... où il y a un peu plus d'inconnus. on peut beaucoup plus s'adapter. C'est-à-dire que pendant un mois, il y a une inconnue qui est un peu forte, on peut ralentir, accélérer après. En tant que marque, aujourd'hui, on a vraiment besoin de cette flexibilité.
- Speaker #0
Et puis ça vous donne vraiment ce rôle de pilotage avec des vrais leviers. On joue au permanent. C'est un peu un vrai rôle de chef d'orchestre. C'est intéressant,
- Speaker #1
c'est passionnant. C'est ce qui fait qu'aujourd'hui, je pense que j'aime encore mon métier après dix ans dans cette entreprise. Ce n'est pas lié à eSense, mais en fait, chaque année est différente. Comme tu l'as dit, on ne va pas travailler un plan au mois de janvier pour toute l'année et hop, je suis tranquille. Non, c'est que tous les mois, on doit réajuster. C'est obligatoire.
- Speaker #0
Et puis très lié au commerce quand même. Autant avant, il y avait deux divisions vraiment. C'est l'eau et l'huile. Il y avait les commerciaux, les marketeurs, ils se parlaient peu ou pas. Ils avaient chacun leur silo et leur couloir de fond. Maintenant, c'est quand même assez intégré parce que l'un ne va pas sans l'autre.
- Speaker #1
Ça joue dans les deux sens. Déjà, un, le marketing va aider le commerce aussi à aller convaincre la distribution, à dire voilà ce qui arrive sur ce produit-là. Mon équipe marketing souhaite faire ça. Comment on peut travailler ensemble ? Et inversement, on ne va pas faire une campagne sans... Il faut qu'on soit lié au produit. On n'a pas le choix. On n'a pas le choix. Il faut être là au bon moment aussi parce que qui n'a jamais fait une campagne d'affichage ? Mon produit est arrivé une semaine plus tard. Je me suis complètement planté. Ça peut arriver aussi.
- Speaker #0
Nous, on le voit beaucoup. Là, on a intégré le groupe Globe avec ADMS. Et on voit qu'aujourd'hui, notre vrai sujet commun, c'est comment on mélange ces deux populations de commerce et de marketing sur des objets communs finalement, que ce soit un pop-up, une tournée. des choses très concrètes physiquement, ou un événement, et comment on arrive à avoir ces objectifs de marketing, et de transformation et de vente. Aujourd'hui, nous, on a des briefs qui arrivent avec des objectifs de vente, sur la partie influence. Alors, plus ou moins réalisables, plus ou moins mesurables aussi, mais on sent quand même cette intégration commune de ces deux sujets qui en fait ne peuvent plus être quasi travaillés à côté, parce qu'on n'a plus les moyens, on n'a plus le temps de faire des choses à côté. Et on veut des objets centriques. héroïste, quand on fait une tournée ou quand on fait un pop-up, il faut faire voir, il faut faire venir, il faut faire vendre. C'est quand même le sujet qu'on ne maîtrisait pas forcément avant, qu'on ne demandait pas. Maintenant, on le voit, il faut faire vendre. Il faut qu'un pop-up soit un lieu de vente, pas juste un lieu d'exposition, d'immersion. Les ventes sont assez limitées, on va dire, parce que c'est qu'un point de vente pendant deux jours, trois jours, donc c'est assez limité, mais il faut que l'expérience soit la plus complète possible jusqu'à l'achat.
- Speaker #1
Ça permet aussi de rentabiliser le projet, parce que souvent, le pop-up, c'est dans un endroit iconique avec des frères qui sont là.
- Speaker #0
Bien sûr, il y a des portoirs au sol qui sont importants, et en même temps, c'est aussi moins frustrant pour le parcours conso de se dire, super, j'ai vu la marque, bon, maintenant, vous savez que je vais l'acheter. Tu peux l'acheter ici. Ah, c'est encore mieux. Il y a aussi cette expérience complète, je trouve, qui était des fois un peu déconnectée, parce que, non, non, mais moi, je ne fais pas de vente,
- Speaker #1
limite l'enjeu principal c'est convaincre les personnes c'est à dire qu'aujourd'hui un commercial si je reprends le terme commercial volontairement le marketing il peut je pars pas de temps alors que c'est ça peut enrichir complètement justement son relais ses relations ses discussions avec le avec
- Speaker #0
nous on a fait des pop up pour une marque de food alza je vais le citer ce peuple je crois à servir de référencement aux produits quand ils ont fait leur niveau en novembre en disant ah oui vous allez faire un coffee shop c'est un bon jeu superbe alors là on va référencer parce que vous allez 1 mettre les moyens et 2 on sent qu'il va y avoir une traction tout ce produit là au moment du lancement donc pour nous ça nous intéresse aussi parce que vous allez nous aider à faire venir des gens magasins et ça va pas louper ça va bien marcher et c'est assez nouveau quand même il ya un an ou deux c'était pas vraiment les sujets là je trouve que c'est assez intégré dans pas mal de... brief ou de réflexion aux côtés des marques.
- Speaker #1
Nous, en tous les cas, alors est-ce que c'est le fait d'avoir un ADN aussi chinois, et les chinois sont très orientés sur le commerce ? commerce mais vraiment donc nous on l'a mais peut-être qu'en effet j'ai pas ce recul très nettement mais aussi sur des boîtes peut-être plus française avec un état d'esprit voilà français et qui avait peut-être pas savoir mais en tout cas c'est intéressant on arrive à une partie de l'interview je te pose une question je te donne un mot tu m'en donnes un autre ok technologie technologie je vais dire usage parce que je sais pas s'il faut l'explication je sais pas oui parce que ben c'est vrai que par les technologies ça fait souvent peur il ya beaucoup de gros mots des mots qu'on ne comprend pas et aujourd'hui on voit que le ce qu'il faut expliquer c'est qu'est ce que va vous apporter cette technologie plutôt de dire la technologie s'appelle comme comme ça non non c'est la technologie va vous permettre de faire ça donc en tous les cas nous c'est ce ce qu'on essaie de faire de quelques années, c'est... Il y ait vraiment un usage. Un usage. Très important.
- Speaker #0
High sense.
- Speaker #1
High sense. High sense, je vais dire confiance, je pense, parce que le leitmotiv de l'entreprise au niveau groupe, c'est... En anglais, c'est en gros « the most reliable brand in the world » . On veut vraiment devenir la marque la plus fiable, celle qui instaure le plus de confiance, et on veut surtout aussi devenir une marque centenaire. Et je trouve, mine de rien, c'est intéressant d'avoir cette approche en tant que groupe international, d'avoir la notion qu'une marque peut disparaître en deux secondes. louper un virage technologique, louper la confiance des consommateurs et c'est fini. Et je trouve que ça reflète bien l'état d'esprit d'iSense, la partie être pérenne et durable.
- Speaker #0
Il y en a là pour durer.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Aïssens, ça veut dire quelque chose en chinois ?
- Speaker #1
Alors oui, tout à fait. Donc en chinois, on prononce Haï-Chine. Donc là, comme nous, on a beaucoup d'accent en France, on peut se dire qu'il y en a beaucoup en Chine. Donc quand je dis ça, il y a la moitié de l'équipe qui me dit « tu as raison, l'autre équipe » , la moitié qui me dit « c'est pas du tout comme ça qu'on dit » . En tout cas, c'est comme ça que je le dis. Et ça veut dire « mer calme » . Parce qu'en fait, Aïssens vient de la ville de Tsintao, pour les amateurs de bière. Oui,
- Speaker #0
ben oui, un peu nu.
- Speaker #1
Voilà. qui est une ville côtière en fait une ville plutôt sympa pour le coup avec la plage et tout ça vient de là en même temps ça pose aussi la vision de la marque de se dire on sera là dans 100 ans super,
- Speaker #0
ambition ?
- Speaker #1
ambition Je pense qu'il faut le dire, c'est leader. On ne se le cache pas. On veut vraiment devenir leader sur nos catégories. On l'est déjà sur certaines. Et on espère, si on a l'occasion de se revoir dans les 3 à 5 ans, que iSense aura changé de position sur le marché français.
- Speaker #0
Objectif 2030. Clairement, objectif 2030.
- Speaker #1
On va peut-être mettre un petit peu avant.
- Speaker #0
Un petit peu. On va voir. J'adore. Influence business.
- Speaker #1
Je pense que c'est des notions qu'on a évoquées, mais de vérité, de vrai plutôt. C'est que je pense qu'aujourd'hui, dans l'influence, ce sera un échec si... Voilà, on voit des influenceurs de Créateur de Conte qui ne sont pas vrais, ça se ressent trop, et c'est des choses qu'on a pu voir dans le passé, qui aujourd'hui ne fonctionnent plus du tout. Le métier de Créateur de Conte, une influence mine de rien, je ne sais pas s'il arrive à maturité, mais il a quand même grandi depuis maintenant 10-15 ans, et qu'il y a besoin de cette vérité, de ce vrai.
- Speaker #0
Super. Qu'est-ce qui t'inspire aujourd'hui dans le marketing ? Les nouveaux challenges qui arrivent ou qui sont déjà là, mais qu'est-ce qui te...
- Speaker #1
On ne parle pas dans le philosophique. Non, non. J'ai peur de m'en dire.
- Speaker #0
C'est rationnel.
- Speaker #1
J'ai peur de m'en dire parce qu'on parle de... C'est l'approche client. C'est indispensable. C'est qu'on ne peut pas faire des produits juste pour nous. On parlait de technologie et d'usage. On parlait de bénéfice. On parlait de vrai, de relation avec la distribution. Donc, c'est l'approche client, que ce soit le consommateur final ou notre client à nous en tant que fabricant qui est la distribution. Et je pense que c'est aussi une particularité d'iSense, c'est qu'on fait passer le client avant la marque. On le ressent, alors des fois ça peut avoir des côtés un peu frustrants, mais le client est roi et j'entends le client de manière vraiment très large. Le client final, mais aussi nous, comment travailler au mieux avec la distribution.
- Speaker #0
C'est bien. Je ne sais pas, mais c'est bien. En sens,
- Speaker #1
c'est quand même vachement bien. On oublie des fois le client quand on fait du marketing. C'est des histoires qu'on raconte, mais le client est quand même le juge de paix à la fin. Et qu'est-ce que tu as des projets qui arrivent que tu peux nous raconter ou des campagnes ?
- Speaker #0
Nous, la campagne principale que j'ai très rapidement évoquée, dans les semaines à venir, c'est la Coupe du monde des clubs de la FIFA. D'accord. qui est une compétition de football nouvelle, poussée par la FIFA, qui a encore un peu de mal à se faire connaître en France. C'est les meilleurs clubs de chaque pays, ou presque, dans le monde, qui vont se retrouver cet été aux Etats-Unis. Donc nous, on est partenaire de cette compétition. C'est tout l'enjeu aussi, ça qui est hyper intéressant, c'est que ce n'est pas une compétition qui est aujourd'hui trop connue en France, mais que notre groupe aussi souhaite pousser et sur lequel on souhaite vraiment... vraiment vraiment mettre en valeur donc nous on travaille là dessus et mine de rien on se parle justement de business depuis le début c'est que ça va permettre aussi d'avoir ce qu'on appelle une repasse par rapport à l'année dernière qui était une année football vu qu'il y avait l'euro donc le football est le seul sport dans le monde qui génère des ventes additionnelles de téléviseurs c'est le seul sport que ce soit les JO, le tennis, le rugby ou autre ça n'a aucun impact il n'y a que le foot donc On parlait de clients et de distribution, c'est aussi, mine de rien, une histoire qui est prête, qu'on peut apporter à la distribution française pour aller redynamiser une période avant les soldes d'été, mai, juin, qui est historiquement un peu faible. On apporte aussi cette histoire-là pour essayer de dynamiser le marché à ce moment-là.
- Speaker #1
Du coup, c'est quoi ? C'est des clubs français ?
- Speaker #0
Oui, il y a un club, donc désolé, c'est le Paris Saint-Germain, pour les auditeurs qui ne sauraient pas. Ça va être le PSG, ça va être le Real, ça va être l'Inter, ça va être...
- Speaker #1
Un tournoi au Juillet.
- Speaker #0
Ça va être, ils vont affronter l'équipe de Miami avec Messi, ils vont affronter plein d'autres clubs asiatiques, américains. C'est sympa.
- Speaker #1
Et ça va être médiatisé, ça ?
- Speaker #0
C'est ça, c'est diffusé cet été sur Dazone, si je peux les citer, mais gratuitement, parce que c'est une chaîne payante, et donc là, ils ont fait le choix de le diffuser gratuitement.
- Speaker #1
On verra.
- Speaker #0
C'est une nouvelle compétition sous ce format-là. Donc, on va voir. C'est hyper excitant. On va voir ce que ça donne. En tous les cas, nous, on est investis sur ce projet-là.
- Speaker #1
D'accord. Est-ce que tu as un conseil à un jeune qui démarre en marketing ou en com, qui prend ses fonctions, premier jour, nouveau cartable ?
- Speaker #0
Encore une fois, ça va faire écho avec notre discussion, mais à la rigueur, ça permet de conclure et de boucler. C'est que, on va dire que la majorité des gens qui font du marketing aujourd'hui ont été formés en école de commerce. Fronçonne-moi d'eau, je fais un raccourci. Mais je ne pense pas que cette orientation business soit vraiment ce qui soit appris au début. C'est-à-dire qu'en effet, quand on n'est plus vraiment dans la com, dans le marketing, on apprend beaucoup la partie créative, concept, client aussi, je pense. Mais je pense qu'on apprend moins le côté être proche des sales, être proche de quel produit, quel promo, à quel moment, la distribution, l'importance du retail aussi dans un plan marketing. Et moi, en tous les cas, c'est ce que j'ai appris depuis que je suis chez Aysen. C'est en effet avoir une approche qui est plus qu'une approche com. En fait, la com aujourd'hui, c'est beaucoup plus. C'est faire la com au bon moment avec le bon produit, les bons prix et surtout s'appuyer sur la distribution qui est le premier vecteur de visibilité d'une marque presque.
- Speaker #1
C'est intéressant. Et en même temps, c'est vrai que... ces sujets de com et de marketing aujourd'hui sont de plus en plus intégrés je trouve. Encore une fois, ça fait qu'un.
- Speaker #0
Ça fait longtemps que je n'ai pas été à l'école, donc peut-être qu'en effet maintenant, cet apprentissage est plus global et intégrant ça. En tous les cas, à mon époque, ce n'est pas vraiment le cas. Et je pense que c'est indispensable, vraiment.
- Speaker #1
Aujourd'hui, ils sont très sur la culture étrangère, l'international, etc. Les programmes sont assez sensiblement les mêmes, j'ai l'impression. Ma fille est en train de passer le bac, donc je suis en train de regarder aussi les programmes des écoles et je regarde ce qu'ils apprennent. Mais forcément, ce n'est pas plus différent qu'à l'époque. Même si il y a ce côté international qui est beaucoup plus gros. Mais bon, ça n'a pas l'air...
- Speaker #0
Alors que le basique expliquait que ça ne sert à rien d'aller faire ta campagne de pub si tes produits ne sont pas en magasin. Il y a peut-être d'autres choses, d'autres investissements à faire qui sont peut-être moins sexy quand on est à la com. Je ne vais pas faire la campagne de pub, je vais faire de la PLV, ce genre de choses. Mais en même temps, c'est la réalité. bah ouais il faut être bon moment on veut tirer un peu grossier mais
- Speaker #1
super avant dernière question ce que tu as un livre ou une série que tu emmènerais sur une île déserte question de fin je vais je
- Speaker #0
vais dire un dictionnaire à je veux dire un dictionnaire parce que je suis déjà c'est pas mon truc de relire deux fois un livre de regarder des films deux fois ou autres déjà ça c'est complètement personnel plus mais voilà pour la blague en effet le dictionnaire je pense qu'on apprend toujours et je pense qu'avant de le finir il y a un petit peu de temps on peut recommencer voilà exactement super alors dernière question est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir d'aller au micro alors pas forcément une personne mais peut-être par rapport à ce qu'on s'est dit on parle beaucoup de distribution depuis le début donc peut-être aussi la voir on parle d'influence mais mine de rien comment le sujet de l'influence est pris par la distribution française je trouve que ça peut être un sujet sympa donc moi je ne suis pas là pour aller donner des noms en off je serais ravi de le faire de prévenir un distributeur
- Speaker #1
parle d'influence je ne sais pas si ça a été fait mais je pense que c'est parce que j'ai eu Carrefour mais sur un sujet peut-être un peu différent ouais marketing influence en ce sens large mais pas ce côté distributeur enfin distributeur je veux dire vraiment la tech entrer dans ces produits-là brun ça
- Speaker #0
peut être intéressant parce que c'est une autre façon de faire du commerce aussi ou l'option 2 serait aussi peut-être un profil on parlait beaucoup d'Asie et d'international un profil en un chinois, un japonais, un coréen, et qui parle de sa connaissance, sa vision de l'influence en Asie. Donc, sans nom particulier, je trouve que les sujets peuvent être intéressants.
- Speaker #2
Je prends les deux,
- Speaker #1
on peut creuser. C'est intéressant parce que c'est vrai que c'est une vision différente aussi selon les géographies, selon les expériences, plus ou moins avancées. Puis, ce qu'on voit en Asie avec le live shopping, ce n'est pas forcément une vraie réalité en France. mais ça peut arriver et ça peut arriver ça peut mais peut-être différent parce qu'on est quand même culturellement un peu différent on n'a pas l'habitude d'acheter des produits très chers comme ça en live mais tout ça peut arriver un jour mais ouais ouais c'est intéressant voilà bon pas de nom pas de nom désolé des thématiques et des pistes c'est ça bah écoute merci beaucoup Damien j'étais ravi de te recevoir merci beaucoup super discussion et maintenant regarder les produits à ISS différemment sous l'œil du plus technologie merci en tous les cas pour l'invitation et peut-être essayer le projecteur avec plaisir parce que c'est peut-être le produit pour rentrer dans la marque et je sais je parle aux auditeurs s'ils veulent regarder ce que c'est c'est quand même pas mal on mettra un lien Lazer TV oui avec plaisir on mettra un lien vous le prêtez aux équipes si vous voulez faire un test on mettra un lien en tout cas pour les auditeurs et les spectateurs mais en tout cas c'est intéressant merci
- Speaker #2
beaucoup merci merci à toutes et à tous d'avoir regardé cet épisode de marketing et influence J'espère qu'il vous a plu. Inspirez ou au moins donnez matière à la réflexion. Pensez à vous abonner à la chaîne, à liker l'épisode et à activer la cloche pour ne rien manquer. L'épisode est également disponible sur votre plateforme d'écoute préférée, Apple Podcasts, Spotify ou Deezer, ou vous pouvez aussi laisser une note, un commentaire ou tout simplement en parler autour de vous. Ça aide énormément à faire grandir la communauté. Un grand merci à notre partenaire Les Gens d'Internet, le média de référence sur l'influence et les créateurs de contenu, et à ADMS.paris Globe Group, créateur de stratégies d'influence et impact pour la production. Pour échanger, n'hésitez pas à me contacter directement sur LinkedIn en tapant Cyril Attias ou par e-mail à podcast.marketinginfluence.fr et n'hésitez pas à faire un tour sur adms.paris pour découvrir l'agence. À bientôt.