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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#80 - Camille Castinel - Directrice Marketing France et Benelux de Motorola

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1h15 |06/03/2025
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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#80 - Camille Castinel - Directrice Marketing France et Benelux de Motorola

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1h15 |06/03/2025
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Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai le plaisir d’accueillir Camille Castinel, Directrice Marketing France et Benelux de Motorola de Motorola. Ensemble, nous plongeons au cœur des stratégies d’influence de la marque et explorons comment Motorola s’appuie sur le marketing d’influence pour renforcer son positionnement et toucher de nouvelles audiences.


Nous revenons également sur le partenariat inédit avec Pantone, qui marque une étape clé dans l’univers du design et de la technologie mobile.
Découvrez le magnifique razr 50 ultra - Mocha Mousse


#MarketingInfluence #ADMS #Créativité #ADMSParis #TikTok #Instagram #influencemarketing #cyrilattias #motorola #pantone #razr #influence #marketing
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Belle écoute,

Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et de marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Camille Castinelle, directrice marketing de Motorola France. Ensemble, nous allons parler de la transformation de Motorola sur le marché français, des stratégies innovantes mises en place pour répondre aux attentes des consommateurs et les nouveaux défis à relever dans un secteur des smartphones hyper concurrentiel. Camille partage également les secrets derrière la capacité de Motorola à tirer son épingle du jeu, en misant sur la confiance, l'innovation et une approche centrée sur les besoins des utilisateurs. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Alors l'influence aujourd'hui, on va la travailler par campagne dans un premier temps. Notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre... l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui souvent sont très attachés à la marque.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Camille.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir chez Motorola.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, c'est une boite à avoir avec nous.

  • Speaker #0

    Motorola, marque mythique, qui a accompagné toutes mes premières années de mobile, puisqu'évidemment, je suis un peu vieux, donc mes premiers téléphones portables étaient un Motorola.

  • Speaker #1

    J'espère que le suivant sera encore un Motorola.

  • Speaker #0

    C'est une marque en tout cas emblématique, on va en parler un petit peu plus tard, mais effectivement, c'est une marque que normalement tout le monde connaît ou que plus jeunes découvrent avec les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Une marque iconique, comme on aime à le dire.

  • Speaker #0

    Commençons l'épisode par le démarrage. Est-ce que tu peux te présenter pour nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors avec plaisir, moi je m'appelle Camille Castinelle et je suis en charge du marketing et de la communication. Pour la France, c'est pour le Benelux. Alors le Benelux, c'est la Belgique et les Pays-Bas et le Luxembourg.

  • Speaker #0

    Voilà, ce qui est dans le nord de la France.

  • Speaker #1

    Exact, c'est un peu plus au nord effectivement. J'ai rejoint Motorola il y a 4 ans maintenant, une belle aventure pour relancer la marque sur le marché français d'abord parce que je suis en charge du Benelux que depuis un an à peu près. Donc, quand j'ai rejoint l'aventure, c'était surtout un gros focus sur le marché français. Et l'idée était vraiment de rajeunir, faire revivre cette marque, comme tu l'as dit, qui est très iconique, qui est toujours dans la force de l'innovation et qui propose aujourd'hui une large gamme de produits pour contenter l'ensemble des consommateurs aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est vrai parce que Motorola a eu 6 heures de gloire dans les années 2000, je vais dire des bêtises, mais en tout cas, il y a eu un moment donné. Une suprématie de Motorola quand même sur les téléphones portables. Un petit peu mou. Un rachat qui a eu lieu aussi par Lenovo en 2014, je crois. Tout à fait. Qui a été racheté à Google. Donc, il y avait déjà eu un premier switch. Et aujourd'hui, on a effectivement des produits qui sont hyper innovants. On va en parler aussi un peu plus tard. Mais du coup, c'est le renouveau de la marque. C'est ça, c'est le relancement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Tu as fait le bon historique de la marque. En fait, il faut savoir que Motorola, c'est la marque la plus ancienne en téléphonie. Même dans le milieu de la tech. puisqu'elle date de 1928. Alors, tu vois, ça nous rajoute peur. C'est vieux, tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est Motorola qui a inventé les talkie-walkie ?

  • Speaker #1

    Alors, inventer, je ne saurais pas te dire. En tout cas, une chose est sûre, c'est qu'ils ont été vraiment leaders sur ce segment-là. Et ils ont également fait des choses vraiment remarquables dans le temps, parce qu'en fait, ils ont accompagné notamment la NASA pour tout le système de télécommunication, avec notamment les voyages sur la Lune à l'époque. Donc Motorola était vraiment très présent. Et comme tu l'as dit, on a vraiment vécu des heures de gloire. Dans les années 2000, tout le monde était très fier de posséder son Razor. On voyait vraiment toutes les stars américaines avec le Razor, qui était ce portable pliant. Oui, mais c'était avant tout un clapet.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas le pliab d'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    mais c'était un pliab d'avant. Le fameux clapet, comme on l'appelait à l'époque. On le retrouvait dans toutes les couleurs, c'était vraiment un produit très fin, très fashion, très tendance. Et donc c'est vrai que là, Motorola a vraiment émergé très fortement dans le monde. Et puis ensuite, il y a eu un petit tournant de smartphones qui a été un petit peu plus compliqué à prendre pour Motorola. un pari technologique qui n'a pas été pris sur un OS ouvert. Tu sais ce que c'est les OS ouverts, c'est un système d'exploitation qui te permet de télécharger des applications. Ça n'a pas été ce tournant qui a été choisi et malheureusement, ça a fait un petit peu décroître la marque, mais pas partout. Parce qu'en fait, en Europe, comme tu as cette perception, moi je l'ai eu aussi, mais dans toute la partie Amérique du Nord et Amérique latine, Motorola a continué à avoir des positions très fortes et à maintenir des positions très fortes. notamment aux Etats-Unis, puisqu'en fait, c'est Motorola qui équipe l'armée américaine. Donc forcément, avec un contrat avec autant d'enjeux,

  • Speaker #0

    ça permet de développer, d'innover.

  • Speaker #1

    Ça permet de rester exactement dans la course, entre guillemets. Et puis ensuite, tu l'as dit, deux rachats. Et puis Lenovo a vraiment souhaité faire renaître Motorola, continuer à investir en R&D, continuer à proposer des produits qui soient pertinents et justement relancer la marque. maintenant sur le la région européenne on va dire ça comme ça c'est pas très joliment dit mais c'est l'idée et plus spécifiquement en france donc là maintenant il ya quatre ans un peu moins de quatre ans qu'on a tout relancé on a remonté l'équipe on est reparti quasiment de zéro et il a fallu revenir dans la distribution re bien maîtriser le portfolio c'est à dire l'ensemble des produits qui vont être proposés ensuite au grand public et puis bah reconstruire la marque re communiquer Partir à la conquête d'une cible plus jeune qui ne nous connaissait pas ou mal. Et surtout aussi aller parler à ce public qui nous connaît, comme toi, qui a beaucoup d'affect pour la marque, puisqu'en fait c'est une marque qui a toujours été très clean, très aspirationnelle. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est une marque qui a existé, mais qui a progressivement un tout petit peu s'est fait oublier. Mais je pense que tu l'as dit, c'est aussi les OS qui se sont développés à ce moment-là. L'iPhone est arrivé quand même, qui a quand même échangé pas mal de choses sur le marché du mobile. Les acteurs historiques, en tout cas, n'ont pas su ou en tout cas mal pris les tournants qu'il fallait au moment qu'il fallait. Mais il y a eu un bouleversement sur le marché, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Et nous, le fait d'être passé entre les mains de Google, ça nous a permis de rattraper tout ce retard.

  • Speaker #0

    Pour Android, donc ça c'est bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc nous, on a un portfolio aujourd'hui, une offre de produits qui est exclusivement sur Android, côté Motorola. Et donc on... arrive aujourd'hui sur le marché avec des produits qui sont très pertinents. Les enjeux ont été à la fois des enjeux business, comme on dit, comment retourner correctement la distribution, réimplanter nos produits, se faire connaître par les clients, mais aussi par les vendeurs, d'avoir une sorte d'engouement autour de la marque. Et en fait, nous, chez Motorola, on a cette chance, c'est ce capital sympathique que dégage la marque. On n'a pas d'ardoise ou de casserole derrière nous. Ce qui permet d'avoir un terrain très sain pour revenir sur le marché et puis de reconstruire quelque chose. Donc ça, ça a été vraiment notre premier enjeu. Et là, à peu près depuis deux ans maintenant, on reconstruit la marque dans sa totalité. Je parle plutôt d'un aspect marketing communication pour justement reparler aux consommateurs directement, repositionner la marque de manière plus dynamique, plus dans l'air du temps. et y apporter de la fraîcheur et surtout de la désirabilité. Et c'est ce qu'on arrive bien à faire depuis maintenant deux ans.

  • Speaker #0

    Oui, parce que du coup, on a une gamme assez large, puisque si je ne me trompe pas, on a des téléphones de 50 à 1200, 1300, selon les options. Donc, on a une gamme qui est assez large.

  • Speaker #1

    Alors, on a une gamme très large. Alors, on commence notre entrée de gamme à plutôt une centaine d'euros, avec une super offre en termes de rapport qualité-prix. Et comme tu l'as dit, on va monter jusqu'à 1200 euros puisqu'aujourd'hui, on propose le Razer 50 Ultra, qui est donc notre produit pliant et cette fois-ci, un smartphone.

  • Speaker #0

    Le pliable moderne.

  • Speaker #1

    Exactement, moderne et qui, lui, est donc positionné à 1199 euros, qui est raccord avec l'ensemble des prix du marché pour un segment de produits tel que celui-ci. Oui,

  • Speaker #0

    c'est nouveau aussi parce que finalement, il y a pas mal de constructeurs qui ont choisi d'être dans le premium. qui est donc tout à fait un choix stratégique, un choix de produit, le gamme. Quelques acteurs plutôt chinois qui viennent avec une gamme assez large aussi, mais un historique de marque moins fort, j'imagine, et moins... Enfin, plus difficile à convaincre, ou en tout cas à expliquer. Et là, du coup, il y a une gamme assez large qui reprend finalement l'ADN de Motorola aussi. J'imagine que le mobile à 100 euros a quand même quelques héritages des mobiles premium. En tout cas, c'est un... C'est une offre qui est quand même assez sympa.

  • Speaker #1

    Alors, tu as bien résumé la situation.

  • Speaker #0

    Je t'en répète, moi, toi, là, mais j'imagine que c'est comme ça que c'est pensé.

  • Speaker #1

    Chez nous, c'est très facile. En fait, aujourd'hui, sur les produits, on n'a que quatre familles de produits. Donc, on a les Moto E qui sont l'entrée de gamme, les Moto G qui sont des produits iconiques parce que les Moto G existent depuis des lustres et qui sont novolumiques. Et puis ensuite, tu passes sur deux catégories qui sont les catégories premium, comme tu le dis. Donc, les Edge et les Razor. Les Razor, c'est un segment très spécifique. Ce sont des produits qui sont avec des écrans pliants, très haut de gamme et qui proposent une offre vraiment particulière, singulière.

  • Speaker #0

    on le connaît bien. Oui, là, ce n'est pas des gros volumes, j'imagine. C'est peut-être une population...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste un form factor qui est assez clivant. Soit tu aimes bien, soit tu détestes. Oui, c'est ça. En fait, soit tu aimes bien ce côté compact en pliant ton téléphone, tu le ranges dans ton sac à main ou dans ta poche. Soit, en fait, tu n'aimes pas trop et tu préfères avoir un form factor classique, juste en format monolithe, avec un grand écran. C'est plus clivant qu'autre chose. Et ensuite, tu as donc les Edge, qui sont donc nos produits premium. Et c'est vrai que... Sur l'ensemble de la gamme, tu retrouves vraiment une consistance en termes de design. Tu vas avoir des produits qui sont très bien finis, une durabilité du produit qui est vraiment intéressante. Aujourd'hui, on a un des taux de retour les plus bas du marché parce que nos produits sont robustes. Des produits qui proposent une autonomie vraiment très longue. Et ça, quand tu regardes un petit peu ce qu'attendent les gens lorsqu'ils achètent un téléphone, ça fait partie des critères d'achat les plus importants, même sur de l'entrée de gamme. Peu importe le prix que tu mets dans ton téléphone, c'est vraiment un des éléments que tu vas regarder en particulier. Et puis après, on a la chance, nous, d'avoir des partenariats qui sont forts. Puisque depuis deux ans maintenant, on a un partenariat fort avec Pantone. Donc Pantone, tu dois forcément connaître.

  • Speaker #0

    Le roi de la couleur.

  • Speaker #1

    Voilà, le roi de la couleur.

  • Speaker #0

    Qui donne le la dans la couleur, dans la mode, dans tout ce qu'on peut acheter aujourd'hui. Ça vient de Pantone, en gros. C'est lui qui décide les couleurs de l'année.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça, qui donne les tendances. Et en fait, ils nous ont beaucoup aidé. C'était un partenaire très fort puisqu'en fait, ils nous ont aidé notamment à choisir. Alors, ça peut paraître un peu comme ça simple, mais c'est super important. En fait, l'ensemble de la colorimétrie de nos produits, donc toute la palette de couleurs qui est offerte sur nos téléphones, mais également les matières qui sont appliquées, puisqu'en fait, aujourd'hui, tu retrouves des produits avec ce qu'on appelle du cuir vegan. C'est parce qu'on n'utilise pas de cuir tout court. Le toucher, ça parait vraiment à un toucher un peu cuir. Ou d'autres matériaux, on a pas mal innové autour du bois, de l'acétate, etc. Et en fait, on va travailler avec eux pour avoir à la fois des matières qui soient différenciantes et des coloris qui viennent parler au consommateur. Et donc ça, en fait, tu vas le retrouver sur l'ensemble des produits, pas seulement sur l'entrée de gamme, mais tu vas aller jusqu'aux produits premium. Donc effectivement, tu retrouves un ADN de design commun. aux différents produits, quel que soit ton segment. Après, évidemment, quand tu rentres dans la machine, en fonction du prix que tu vas y mettre, tu auras des...

  • Speaker #0

    Une expérience différente.

  • Speaker #1

    Une expérience très différente.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Motorola, je repars un peu en arrière, mais pour revenir en avant, c'était toujours le design. Je me rappelle du Razor à l'époque, il s'appelait déjà Razor. Non, tout à fait. C'était déjà super, très plat, mais très beau. En fait, c'était un bel objet.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça faisait chic. on pouvait le poser largement c'est des produits statutaires à l'époque c'était ça, c'est statutaire juste avant il y avait le Startac qui était déjà un autre truc c'est les premiers téléphones moi je l'ai connu, c'était un Startac donc ça c'était aussi assez sympa mais c'était en fait l'effet Motorola je trouve était sympa parce que ça faisait waouh Dans le design, je parle. Oui, j'en sens. Et c'était ça qui était sympa à l'époque et qu'on retrouve, je crois, aujourd'hui quand même, parce que j'ai regardé quand même les nouveaux produits. On a cet ADN permanent, ce qui est plutôt un succès parce qu'il faut quand même arriver à le faire perdurer et à rénover un tout petit peu cet effet. Mais c'était l'effet Motorola.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, mais c'est vrai. Et on continue à le travailler. Et tu parles de, notamment, l'innovation, ce côté très chic. où on va essayer d'être un peu différent, de faire les choses différemment. J'ai deux exemples intéressants à partager avec toi, puisqu'en fait, depuis deux ans, Motorola travaille beaucoup autour de l'innovation, justement pour dépoussiérer son image, pour montrer qu'on continue d'innover, qu'on est investi en R&D. Et il se trouve qu'il y a deux ans, on a présenté un... Alors, on appelle ça en anglais une proof of concept. Alors, c'est un... Oui, alors, j'apparente... Je le dis. c'est pas trop joli. J'apparente souvent ça au concept car dans l'auto, rien qu'on peut retrouver. Et nous, en fait, on a nos concept phones, on peut dire, pour montrer qu'on est capable de créer quelque chose de différent et de montrer des prototypes qui sont fonctionnels. Et donc, on a eu autour de l'écran flexible, évidemment, et donc, on a eu un premier concept qui s'appelle, on l'avait appelé en nom de code, le Reaser, tu vois. un peu en écho au Razer, qui était en fait un téléphone relativement compact. Pour vous expliquer ça en podcast,

  • Speaker #0

    ce n'est pas évident. On mettra un lien vers la vidéo. J'imagine qu'il y a une vidéo produit.

  • Speaker #1

    Il y a une vidéo produit, mais en fait, l'écran vient s'enrouler autour du téléphone et vient se dérouler autour du smartphone pour garder un format compact. Et l'écran en tant que tel va aussi s'adapter. Donc si par exemple, tu es en train de regarder, je ne sais pas moi, une vidéo sur YouTube, nous, on y est tous. Le téléphone va comprendre que tu as besoin d'un format 16 neuvième. Donc, il va se dérouler tout seul au moment où tu vas lancer ta vidéo. De la même manière, si tu veux prendre un selfie, là, il va se rétracter un petit peu pour laisser apparaître la caméra frontale pour pouvoir te faire faire ton selfie comme tu veux. Donc, en fait, on a vraiment développé un nouveau form factor sur lequel on a pensé à des usages du quotidien. Parce qu'en fait... C'est toujours un peu l'enjeu quand tu proposes de nouveaux concepts technologiques, c'est « bah oui, mais qu'est-ce qu'on en fait ? »

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'il y a une attente ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'au quotidien, ça va t'apporter quelque chose ou pas ? Et donc ça, c'est vrai qu'on avait présenté ce produit qui avait fait fureur il y a deux ans, parce que justement, il y avait toute une histoire et surtout quelque chose d'utile qu'on venait apporter aux consommateurs. L'année dernière, on a présenté un second concept, un second proof of concept, qui était cette fois-ci un écran. complètement flexible, un téléphone complètement flexible que tu pouvais retourner dans l'autre sens. C'est-à-dire que tu venais pas plier l'écran comme un petit poudrier à l'intérieur, mais plutôt dans l'autre sens. Tu venais vraiment le tordre à l'envers pour montrer qu'on pouvait positionner son téléphone, par exemple en mode petit pont ou en mode trépied. Alors trépied, c'est pas évident à...

  • Speaker #0

    Non, mais sur un support ? Non, en fait,

  • Speaker #1

    le téléphone devient le support.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu le mets vraiment comme ça. Et en fait, la prouesse technologique de ce concept est liée dans comment on arrive à plier une batterie. Aujourd'hui, sur ton téléphone, tu as la batterie qui est un bloc aujourd'hui qui est quand même très importante.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas tordre non plus.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas tordre, exactement.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas qu'elle sourde, il ne faut pas qu'elle devienne... Il ne faut pas qu'il explose.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas que... Mais effectivement, c'est un bloc qui est compliqué à rendre flexible. Et là, nos chercheurs ont vraiment subdivisé la batterie en 17 petites languettes de batterie qu'ils ont chacune reliées les unes avec les autres pour pouvoir faire en sorte que le produit puisse se plier dans l'autre côté. Une autre prouesse, entre guillemets, c'est que le matériau utilisé était un matériau flexible. qui est apparenté un petit peu aux matériaux textiles que tu peux retrouver sur des baskets de sport ou des baskets de running, qui n'ont pas de couture essentiellement, et qui permettent surtout de maintenir l'ensemble des composants sans se détendre trop, qui permet également de plier le téléphone dans l'autre sens, tout en gardant l'ensemble du téléphone en sécurité et avec une forme acceptable. Et tout ça, ça a été travaillé. aussi avec Pantone, puisque le device en l'occurrence était à la couleur de l'année qui était Peach Fuzz l'année dernière.

  • Speaker #0

    Peach Fuzz, c'est quel couleur ?

  • Speaker #1

    Peach Fuzz, c'est pêche.

  • Speaker #0

    Pêche, ben oui.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est plutôt une couleur un peu pêche.

  • Speaker #0

    Ça veut dire beaucoup d'innovation dans les composants, donc les écrans, du coup, les batteries, les matériaux qui composent l'appareil. C'est-à-dire qu'on parle forcément du métal, du titane ou de tout autre chose. Tout à fait. Ça, du coup, c'est des brevets en plus, j'imagine. déposées ou pas, mais en tout cas, c'est l'innovation Motorola.

  • Speaker #1

    Exactement, ça c'est vraiment propre à nous, c'est notre siège de la R&D est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    C'est toujours une marque américaine du coup.

  • Speaker #1

    C'est toujours une marque américaine. D'accord. Donc on appartient, comme tu l'as dit, au groupe Lenovo, mais aujourd'hui notre siège est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    Et Motorola a une division à part de Lenovo.

  • Speaker #1

    Tout à fait, on a la division smartphone. Aujourd'hui, on fait essentiellement que des smartphones et des tout ce qui est lié, comme les écouteurs sans fil ou les... essentiellement d'ailleurs les écouteurs les talkie-walkies tu as raison j'en ai je vois que tu es très fier de tes talkie-walkies non non je les ai retrouvés il n'y a pas longtemps et j'ai dit c'est les motards ça fonctionne mais on les voit souvent dans les séries américaines où ils filment même les policiers il n'y a

  • Speaker #0

    pas 36 il n'y a pas 36 marques là-dessus non non il n'y a pas 36 marques donc c'est vrai que c'est donc là c'est l'innovation produit technologique exactement qui pour l'instant sont à l'étape de concept mais que j'imagine petit à petit vont s'intégrer dans les nouveautés et peut-être pas à l'intégralité parce que c'est le principe des concepts faunes comme dans les concepts car on a une inspiration et une logique de design, technologique et après on voit ce qu'on peut adapter ce qu'on peut produire et ce qui marche etc Aujourd'hui, Motorola en France, juste pour revenir un tout petit peu sur le marché français, c'est un gros acteur sur le marché français en devenir, parce que ça fait 4 ans que vous avez remis en place la filiale et que ça redémarre, je dirais. C'est quoi aujourd'hui les objectifs pour la France ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, comme tu l'as dit, Motorola est un acteur qui est en croissance, qui continue son implantation, qui continue dans une phase de conquête, on va se dire ça, de reconquête, tu as raison. Et là, l'ambition, c'est vraiment de continuer à faire grandir la marque et surtout de la faire grandir de manière terrain. Donc, l'ambition du groupe, c'est de s'installer pour longtemps, de revenir avec un socle très sain et de venir reconquérir le cœur de ses utilisateurs. Donc, pour ce faire, comme on l'a dit, on a une gamme de produits qui est vraiment très sympa. On a des très bons rapports qualité-prix sur l'entrée et milieu de gamme. Et on a des produits très singuliers, très différents sur le haut de gamme, notamment avec le razor. Et ensuite, notre enjeu va être de véritablement redorer le blason de cette marque, de la faire connaître aux plus jeunes. Donc, les plus jeunes, c'est les moins de 24 ans à peu près. Pas évident quand même,

  • Speaker #0

    pas évident parce que c'est une cible hyper sollicitée.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est une cible qui est très sollicitée, qui est très consommatrice aussi de contenu sur les réseaux sociaux. qui est très consommatrice de contenu sur le digital, qui ont des moyens de s'informer qui sont différents de notre génération. Et donc, en fait, il faut s'adapter. Et nous, on a vraiment beaucoup de chance pour ça, parce qu'en s'appelant Motorola, quand on a tout à faire ou à refaire, selon comment on voit les choses, on a aussi la chance d'avoir un logo super sympa, ce Batwing que tout le monde reconnaît et connaît, avec lequel, en fait, on peut... je dirais utiliser un terrain créatif. Exactement, ça laisse un terrain créatif très, très large. Et on peut jouer avec. Et on peut jouer avec en créant tout un tas de trucs, des petits contenus courts, des petites animations 3D. On peut également s'amuser avec notre signature sonore. J'imagine que tu connais très bien le Hello Moto.

  • Speaker #0

    Elle existe toujours.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours. Elle est connue plus que jamais. Et en plus de ça... Pour la petite anecdote, on s'est rendu compte quand on a rejoint le groupe il y a à peu près 4 ans, quand il a fallu poser un diagnostic sur la marque, que Hello Moto était au même niveau de notoriété que Motorola. C'est-à-dire que les gens associent tout de suite le Hello Moto à Motorola. Il y a plein d'explications à ça. Tu l'as parlé, dans les heures de gloire de Motorola, c'était une signature sonore qui était extrêmement utilisée, qu'on a retrouvée partout. C'était la sonnerie de l'ensemble de nos téléphones, par défaut. Ce qui fait que... ça donne quand même des assets, comme on dit, en tout cas des éléments de reconnaissance de marque qui sont très forts. Que ce soit notre logo ou notre signature de marque, on est vraiment sur des éléments créatifs propres à la marque qui sont très forts. Donc du coup, on s'en est donné à cœur joie, tu imagines bien.

  • Speaker #0

    La liberté d'expression avec le logo, avec le sonore. C'est des éléments assez forts quand même qui manquent, je trouve. Ça, c'est mon avis perso. Il manque un certain constructeur asiatique ou autre qui n'a pas d'histoire de marque en fait, et qui sont obligés de remonter le fil avec les innovations à foison, un modèle tous les deux mois. C'est un monde d'innovation, mais où ils n'ont pas le fondement de marque. Et aujourd'hui, les marques sont quand même assez importantes, je trouve, malgré tout.

  • Speaker #1

    Nous, c'est vraiment quelque chose qu'on considère comme très important. Et pour repartir une fois de plus à la conquête d'un public plus jeune, on est convaincus. C'est vraiment des éléments sur lesquels il faut capitaliser. Et donc, pour ce faire, on a la chance d'avoir pu créer, notamment sur les réseaux sociaux, des campagnes, des campagnes qui ont eu beaucoup d'impact. La dernière sur laquelle je pourrais revenir, c'est celle qui a eu lieu en même temps que le lancement du Razor 50. Donc, en gros, on a lancé un produit.

  • Speaker #0

    C'était en 23, 24 ?

  • Speaker #1

    C'était là, il y a 6 mois. Donc fin juin, début juillet. Motorola annonce son nouveau Razr. Ça tombe bien, c'est le 20e anniversaire du premier Razr. Donc en plus, il y a quelque chose d'un peu spécial autour du lancement de ce produit-là. Beaucoup d'innovations autour de ce produit. Un produit avec une nouvelle charnière, IP68, des coloris très sympas, très fashion, avec des matériaux au dos du produit qui sont innovants. Je parlais du cuir vegan. C'est vraiment des choses qui sont très sympas au toucher et qui sont différenciantes. Une coque premium à l'intérieur de la boîte. Donc vraiment, un produit qui a une émulsion naturelle très forte et donc qui nous donne un terrain fertile à communiquer autour de la marque. Et donc pour ce faire, on se dit, parce qu'on n'en a pas trop parlé, on a parlé beaucoup des écrans, mais le fondement vraiment de l'innovation sur cette année, ça va être l'intelligence artificielle. Tout le monde en parle. On a aussi évidemment notre moto IA qui est intégrée à l'intérieur de nos téléphones, qui intègre de l'intelligence artificielle et qui offre des contenus d'IA à nos utilisateurs. Et donc, si je reviens à ce lancement de produit qui coche un petit peu toutes les cases et qui intègre aussi de l'intelligence artificielle à l'intérieur du device, on réfléchit et on se dit bon... qu'est-ce qu'on pourrait faire autour de l'IA, comment on pourrait un peu transformer l'IA ou utiliser l'IA pour la mettre au service de notre marque. On réfléchit, on se dit comment faire, comment on se positionne aujourd'hui. On a ce partenariat avec Pantone qui est très fort. On aime beaucoup la fashion parce que ça marche bien, ça nous ressemble. Tu l'as dit tout à l'heure, nos produits, ils ont ce côté statutaire dans l'esprit des gens. Il y a ce côté très fashion qui ressort aussi dans l'association de marque avec ce qu'on appelle les passion points. Alors, désolé pour l'anglicisme, mais on mettra une petite traduction parfaite. On met les centres d'intérêt, voilà exactement. Et on travaille avec une agence digitale qui nous propose un concept qu'on trouve génial, qui est comment on peut créer un défilé de mode autour des abris de la fashion, de la mode, en intégrant le batwing. Donc d'avoir des tenues qui intègrent vraiment ce logo dans le textile même. Et donc on va utiliser, on va entraîner une IA pour nous générer ça. Donc le projet a duré presque trois mois avant d'éclore. Il a été piloté chez moi par une talentueuse jeune femme qui s'appelle Mathilde Rousset, qui a piloté ça d'une main de maître et qui, en l'occurrence, a sorti cette campagne début juillet, qui était... uniquement à destination des réseaux sociaux et du digital et qui a permis de toucher une cible plus jeune avec des contenus frais, complètement différenciants. Personne n'avait jamais fait ça auparavant. Et donc, du coup, on a pu émerger grâce à ça. Et cette campagne, figure-toi, elle a reçu six prix, six prix dont cinq ors et un argent. Donc, c'est plutôt une belle campagne qui a plu aussi aux professionnels de la communication. On a eu des taux d'engagement qui étaient les plus élevés de toutes les campagnes qu'on a pu mettre en place autour de la marque et des lancements de produits. Et en fait, on a constaté aussi que lorsque tu communiques à la fois sur un produit et en même temps sur ta marque, en fait, tu as un effet boule de neige, une bonne émulsion qui se met en place. Et du coup, tu as des taux de mémorisation qui sont plus importants. Donc ça, c'est un bon enseignement pour nous. Ça montre... plusieurs choses. La première chose, c'est que il y a un vrai engouement autour de Motorola, y compris auprès des jeunes. Même s'ils ne nous connaissaient pas, le fait de leur proposer des contenus qui leur parlent, qui trouvent ça cool, avec de l'innovation, puisque là, vraiment, c'était la première fois qu'une IA avait pu être entraînée pour générer ces contenus-là. En fait, ça fonctionne bien. Ça, c'est le premier constat. Le second constat, c'est que Motorola continue d'innover. On est toujours dans la course. Ça, c'est vraiment important. de le souligner et ça demande beaucoup d'implication, beaucoup de jus de cerveau comme on dit, mais ça fonctionne parce que comme tu le disais tout à l'heure, une fois encore, Motorola a un capital sympathie vraiment important. Et aujourd'hui, on a la chance d'évoluer sur un socle qui est solide et du coup, c'est vrai que ça aide pour rallier un peu les gens autour de la marque et raviver un petit peu cette communauté.

  • Speaker #0

    Et en même temps, du coup, ça veut dire, donc là, je résume un tout petit peu, ça veut dire que vous avez fait travailler une IA, Pour imaginer un défilé avec les Batwing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, ça génère un film.

  • Speaker #1

    Exactement. Ou un contenu en IA. Un film, puis après, tu en as généré des gros.

  • Speaker #0

    Des gros contenus que vous avez diffusés sur vos réseaux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a des influenceurs aussi qui vous ont aidé à relayer, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est très bien résumé. En fait, sur ce type de campagne, tu as le film dans son entièreté, sur lequel tu peux faire des cuts, que tu remets sur les différents canaux. Et bien évidemment, aujourd'hui, pour amplifier la médiatisation qu'on va appliquer à cette campagne, on travaille avec des influenceurs qui... Alors c'est très important pour nous qu'ils soient, un, en lien avec notre marque, c'est-à-dire qu'ils aient un affect par rapport à notre marque, qu'ils croient en nous. Ça, c'est vraiment très important. En tout cas, c'est dans la sélection.

  • Speaker #0

    C'est dans la tendance du moment. Il faut être authentique.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut que ce soit raccord entre leurs utilisateurs d'Android.

  • Speaker #0

    Motorola, premier.

  • Speaker #1

    Alors ça, ce serait encore mieux. On n'est pas exigeant, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Ça débarque le son. Ce qu'on demande nous aujourd'hui, quand on travaille avec des influenceurs, c'est vraiment qu'ils croient en notre projet, qu'ils soient convaincus que ce qu'on fait, comme tu l'as dit, est authentique, que ce ne soit pas du fake ou de je ne sais pas quoi.

  • Speaker #1

    Ils n'accepteraient pas aux gynos.

  • Speaker #0

    Je pense.

  • Speaker #1

    Pour rester sélectif en ce moment.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tout à fait. Donc ça, c'était important. Et puis après, c'était aussi important par rapport à leur audience, à eux, d'avoir des contenus qui soient en lien avec leur ligne éditoriale, si je peux m'exprimer ainsi, pour vraiment qu'il y ait de la cohérence. entre des contenus qui vont relayer, qui sont des contenus sponsorisés, et des contenus qu'ils font créer eux-mêmes sur leur feed de manière classique.

  • Speaker #1

    Du coup, vous les avez impliqués dans la création aussi ou juste dans le relais ?

  • Speaker #0

    Plutôt dans le relais, parce qu'en fait, dans la création, on a vraiment travaillé avec une agence spécialisée. Donc ça, c'était plutôt le côté tambouille interne.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, mais c'est pour la fin de marque.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ensuite, par contre, dans la sélection, c'est vrai qu'on leur a présenté le programme. projets, ils adhèrent ou ils n'adhèrent pas, on se trouve ou on ne se trouve pas en fonction de ce qui est possible de faire avec eux dans leur feed ou dans leurs différentes niveaux en avant, sur leur story, etc. Et surtout, est-ce que l'audience qu'ils touchent correspond à l'audience que nous on souhaite toucher, côté Motorola ? Donc ça, c'est vrai que c'est des points qui sont intéressants à travailler, et on voit qu'aujourd'hui, les influenceurs ont quand même aussi ce capital sympathie pour nous, et on les remercie de croire en nous, parce que les... Les six influenceurs qui ont travaillé avec nous sur la campagne de l'IA, ils étaient super chouettes et très enthousiastes autour de ça.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est un petit mot pour les auditeurs. Ça existe d'avoir des influenceurs sympas, qui travaillent bien, qui aiment les marques et qui ne font pas que ça pour la finance ou pour les chèques. C'est vrai. C'est un combat permanent que j'ai depuis 15 ans. Donc c'est quand même quelque chose d'important, je le rappelle. Et après, on applique trois critères. Notre sélection est faite comme ça, c'est ceux qui aiment la marque.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois.

  • Speaker #1

    Ceux qui ont une autorité, c'est-à-dire qui sont... légitime dans un domaine, on va choisir. Et le dernier critère, c'est les abonnés et la communauté. Le nombre de followers, engagement, tout ça, parce qu'aujourd'hui, c'est induit. Si on est quelqu'un de visible, on a cette communauté forte, mais je trouve que, et c'est très bien de le faire comme ça, parce que peu de marques finalement se disent « Est-ce que quelqu'un aime mes produits ? » Parce que sinon, passer d'un produit à l'autre aussi, alors du coup, ça peut créer une espèce de fidélité quand même qui est intéressante. Parce que du coup, il y a une relation, il y a un lien, il y a un usage produit, j'imagine. Et en même temps, ça crée une fidélité pour vous, ce qui est plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Et puis aussi, comme tu le disais, une authenticité. C'est-à-dire que si la personne est convaincue par ton projet ou qui se dit, ah bah tiens, ce téléphone, en fait, il est vraiment crédible, j'ai utilisé, je trouve que c'est sympa, je peux considérer. En fait, c'est ça qui fait la différence. Plutôt que de te dire, bon bah tu fais une collab pendant une ou deux semaines, et puis derrière, en fait, tu vas... reprendre ton iPhone et puis finalement, on va terminer, on n'en entend plus parler. Ce n'est pas trop l'idée qu'on a chez Motorola aujourd'hui dans la mise en place de nos projets.

  • Speaker #1

    C'est très bien. Du coup, on a parlé réseaux sociaux influenceurs, on va y revenir. Aujourd'hui, pour vous, réseaux sociaux, c'est quelle plateforme ? Vous êtes sur quelle plateforme et quelle est la plus prioritaire parmi...

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, en France, on est sur Meta, donc sur Facebook et sur Instagram. On est sur X également et on est sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    TikTok, pas encore ?

  • Speaker #0

    Non, TikTok. pas encore. Aujourd'hui, TikTok, on travaille cette plateforme avec des influenceurs TikTok qui, eux, ont la légitimité. Tu en parlais un peu tout à l'heure. La légitimité, des lignes édito qui sont déjà bien implantées, des communautés qui sont fidèles. On considère aujourd'hui d'ouvrir notre chaîne TikTok, mais il faut qu'on soit prêt. C'est d'ailleurs quand je dis qu'il faut qu'on soit prêt, il faut qu'on ait le nombre de contenus qui soit suffisamment attractif pour être posté. Il faut qu'on comprenne bien où est-ce qu'on veut positionner la marque, parce qu'en fait, l'algorithme de TikTok, il est très volatile. Donc du coup, ça fait qu'il faut qu'on crée bien une sorte de ligne éditoriale qui soit propre à Motorola. Et aujourd'hui, on y réfléchit. C'est un projet qui est en cours, mais on n'est pas encore prêt à le faire.

  • Speaker #1

    Après TikTok, de mon avis, en tout cas, il n'y a pas l'inédito. C'est le seul réseau anti-inédito. algorithme et le search, surtout de TikTok, c'est vrai que c'est fort, va reprendre les contenus un peu naturellement et c'est presque la plateforme où il faut le plus lâcher la création ou le big headline. Parce que du coup, c'est là où c'est très spontané, en fait. Mais effectivement, aujourd'hui, on est dans une utilisation TikTok qui est d'abord pour les marques de passer à travers les créateurs qui sont sur la plateforme. Des fois, il y a du contenu naturel qui est posté par des gens. Ça, vous pouvez voir rapidement ce qui sort. Mais c'est un vrai sujet d'y aller aussi, parce qu'il faut créer des contenus. quand même. Tout à fait. Et c'est pas les contenus qu'on pourrait mettre sur Facebook ou Instagram. Tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est très spécifique.

  • Speaker #1

    Donc, t'as un investissement en temps, en argent.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et en même temps, après, de mesure. Mais après, TikTok est quand même assez intéressant parce qu'on peut aller aussi un peu plus loin que les autres plateformes. On peut aller jusqu'à l'achat.

  • Speaker #0

    Non mais c'est...

  • Speaker #1

    Sur des choses très profondes et en même temps, l'algorithme est assez généreux quand il veut, parce que ça dépend. Mais c'est plutôt une plateforme d'exploration encore, mais qui est assez tendante. tentante pour les marques.

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincue que c'est une plateforme très puissante aujourd'hui, sur laquelle il y a beaucoup de communautés qui sont créées, avec des centres d'intérêt, comme tu le dis, multiples. Maintenant, je suis aussi convaincue que si on s'en... Comme je te l'ai dit, on souhaite installer Motorola de manière pérenne, ça ne sert à rien de se précipiter.

  • Speaker #1

    Il faut faire bien.

  • Speaker #0

    Il faut faire les choses correctement. Aujourd'hui, on a retravaillé tout le feed d'Instagram. Aujourd'hui, on a un compte qui est... que je trouve magnifique, alors j'allais dire magnifique, mais que je trouve vraiment magnifique, et c'est vraiment encore, tu vois, je te partage une anecdote, là j'étais il y a quelques semaines à Milan pour un workshop Europe avec l'ensemble des directeurs marketing, et la France a été citée en best case devant tout le monde, notamment sur ce feed Instagram qui a été totalement recliné il y a à peu près deux ans et demi. Donc en fait, aujourd'hui, Instagram est vraiment notre vitrine. en termes de fashion, de mode de positionnement de marque, etc. Et puis, on va utiliser les autres canaux en fonction des messages qu'on veut adresser, également en fonction de l'audience qu'on veut toucher. Et après, on n'a pas parlé d'un autre canal qui est important pour nous, qui est LinkedIn. Nous, c'est un canal qui est important pour une raison très spécifique à Motorola, dont on parle peu, mais je vais te partager nos petits secrets. C'est que comme tu l'as dit, on appartient au groupe Lenovo. Lenovo, c'est un groupe qui est très B2B, sur lequel LinkedIn est très important, etc. Et nous, Motorola, le fait d'appartenir à ce groupe Lenovo, ça nous permet aussi d'être impliqués dans des appels d'offres, d'être impliqués sur des sujets B2B beaucoup plus larges et d'avoir une visibilité sur LinkedIn en tant que Motorola, c'est très important. Et d'avoir justement cette dichotomie qu'on peut retrouver entre le B2C et le B2B. Ce n'est pas propre à beaucoup de marques aujourd'hui, mais nous, on l'a et on le cultive beaucoup. On travaille très bien avec des partenaires opérateurs aujourd'hui qui nous font confiance, avec lesquels on attire des choses très sympas, même en termes de communication. C'est plus de la communication interne, c'est la communication B2B. Ça parle peut-être moins à nos auditeurs aujourd'hui, mais en tout cas...

  • Speaker #1

    Mais c'est une forme d'influence quelque part.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est une forme d'influence qui est différente de celle qu'on connaît d'habitude et qui est importante pour Motorola et qu'on travaille beaucoup.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai que Lenovo... Moi, j'ai connu Lenovo, j'ai mal de le dire, mais il y a 20 ans. À l'époque, Lenovo a racheté IBM.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais je n'étais même pas né.

  • Speaker #1

    Je rigole. Je m'occupais du Digital Europe de Lenovo, en agence. On pilotait tout d'ici, on mettait en place les programmes d'incentive avec les business partners, etc. Mais le B2B était très présent.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas étonné.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, c'était le canal de distribution. Et je crois qu'aujourd'hui, ça n'a peut-être pas trop changé. Je pense que B2C est un peu à la marge sur les filipades, etc. Mais effectivement, aujourd'hui, tu as Innof qui est assez, je trouve, intéressante sur le marché, qui est donc le laptop ou les ordinateurs, les serveurs aussi, des trucs comme ça, mais surtout la mobilité avec le téléphone mobile, qui peut avoir du sens. Et LinkedIn est encore un territoire un peu vierge d'influence, de communication. Beaucoup de marques postent naturellement, organiquement leurs sujets, mais très peu utilisent aussi l'algorithme qui est encore plus généreux qu'ailleurs. sur des campagnes de comme B2B. On a fait des choses récemment avec des influenceurs B2B. Selon les domaines, par exemple dans les RH, il y a des anciens RH qui vont faire la promotion ou en tout cas donner leur avis sur la partie ticket restaurant, carte soie, quel est l'avantage, quel est l'incompte. Du coup, ça se développe. Je trouve que LinkedIn est sous-estimé par les marques alors qu'il y a une force incroyable. Et en plus, j'imagine aussi dans votre conquête de distributeurs, enfin, vos conquêtes, en tout cas pour les distributeurs, c'est aussi important qu'ils soient des populations qui sont très LinkedIn-orientées, même s'ils font aussi toutes les autres plateformes. Mais c'est bien de travailler sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Pour nous, c'est important, très important. Et comme je te le disais, on a une part du B2B qui est importante chez nous. Et donc, du coup, LinkedIn est pour nous un vecteur de communication très important.

  • Speaker #1

    qui ne reprend pas du tout les codes qu'on va retrouver avec la plateforme précédente.

  • Speaker #0

    Mais c'est une autre stratégie, une autre forme de communication. Mais qui reste importante pour la marque, exactement.

  • Speaker #1

    B2C, du coup, on revient sur les réseaux sociaux B2C. Twitch, c'est un sujet pour vous ou pas ? Parce que tout le monde veut en faire un peu aussi, tout le monde ne sait pas trop comment le faire, mais est-ce que vous avez essayé des choses là-dessus ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on n'a pas encore trop utilisé des choses. Avant qu'on rejoigne le projet, il y a certains pays, notamment l'Allemagne, qui étaient présents parce qu'on travaille aussi très conjoints.

  • Speaker #1

    Oui, on aura bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc, Motorola en Allemagne, par exemple, faisait beaucoup de choses autour du gaming, justement de Twitch, etc. Nous, on n'est pas allé sur ce terrain pour le moment, pour la simple et bonne raison qu'il fallait bien aménager tout ce qui était déjà disponible, remettre un petit coup de clean, comme on dit, sur les différentes plateformes, et justement d'amplifier nos prises de parole et notre visibilité de manière très propre sur ces plateformes-là. A l'instant T, on ne l'a pas trop fait. Ce n'est pas quelque chose qu'on va s'interdire. Je connais très bien la puissance de Twitch aujourd'hui. Le milieu du gaming aussi, qui peut être vraiment en adéquation. Il y a une vraie appétence des gamers avec Motorola, l'univers Android. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont assez Android. Ils sont PC Android.

  • Speaker #0

    Et puis, ils sont très tech. C'est un public qu'on adore parce qu'on parle le même langage. C'est des personnes avec qui on peut échanger, qui ont souvent des super feedbacks. Donc,

  • Speaker #1

    c'est une communauté qu'on a énormément,

  • Speaker #0

    mais qui, pour l'instant, qu'on ne touche pas encore directement pour le moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. OK. Donc, aujourd'hui, vos réseaux sociaux gérés en interne, j'imagine ? Tout à fait. Aujourd'hui, on travaille avec...

  • Speaker #0

    Une fois encore, je la recite, on a quelqu'un dans l'équipe, Mathilde, qui s'occupe exactement.

  • Speaker #1

    Une spéciale dédicace pour Mathilde.

  • Speaker #0

    Une spéciale dédicace pour Mathilde Rousset, exactement, qui est en charge de la com chez nous, qui intègre notamment la partie réseaux sociaux. Elle est épaulée par une agence avec laquelle on travaille depuis trois ans maintenant, qui est une agence très performante, qui a vraiment bien compris nos enjeux, qui nous accompagne. On a plus une relation de partenaire que de relation de client-agence. clients fournisseurs. De toute façon, dans les réseaux sociaux, c'est essentiel, puisque c'est eux qui nous aident à faire le community management. Donc forcément...

  • Speaker #1

    Et c'est les bonnes recettes. Moi, je dis que c'est la cuisine à quatre mains.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    J'appelle mes clients, mes partenaires, parce qu'on est ensemble dans la cuisine et on pose tout sur la table. Et là, au dîner, on ne sait pas. Donc c'est plutôt des bonnes chances.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est notre approche et on a la chance d'avoir une équipe, l'équipe de Reda, en l'occurrence, qui est vraiment très chouette.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, réseaux sociaux, c'est en place. Donc, on remet les fondamentaux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On a un bel Instagram, Facebook pour, j'imagine, avec du média pour cibler un petit peu plus précisément. Aujourd'hui, les influenceurs, du coup, comment est-ce que vous travaillez là-dessus ? Déjà, est-ce que c'est un sujet stratégique ou pas ? Est-ce que vous avez des influenceurs à l'année, toujours les mêmes ? Ou est-ce que, en fonction des produits, des lancements, vous vous permettez de changer de casting ou de partenaire ? Comment vous travaillez ça aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, l'influence, aujourd'hui, on va la travailler... par campagne dans un premier temps. Une fois encore, notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. Donc ça, il faut vraiment que ça vienne en synergie vraiment avec nous. Donc ça, ça va être la première chose, le premier critère, entre guillemets, pour travailler avec un influenceur. On va venir utiliser l'influence comme un amplificateur de médias. J'enfonce une porte ouverte, mais c'est vraiment pour nous de nerf de la guerre. Il y a du média paid classique. Et puis, les influenceurs aujourd'hui sont des amplificateurs de visibilité. Donc, typiquement, je vous donne un exemple. En début d'année dernière, lorsqu'on a annoncé la couleur de l'année, le fameux pitch fuzz.

  • Speaker #1

    Le pitch fuzz. Regardez ce que c'est.

  • Speaker #0

    En 2024, on a travaillé avec une influenceuse qui s'appelait Kayona, qui était une gagnante de la drag race, qui est venue justement travailler des contenus. autour de cette couleur, pitch fuzz, avec le téléphone qui était aux couleurs de l'année et qui était parfaitement intégré dans son univers. Donc là, on était vraiment sur une campagne qui était presque co-construite, co-créée pour avoir une amplification sur les réseaux sociaux. La campagne que j'évoquais tout à l'heure de l'IA, là, celle-ci, elle a été construite un peu différemment, comme tu l'as dit. On a d'abord construit notre film de marque en fonction de comment on voulait positionner la marque avec des éléments créatifs qui étaient forts. Ce fameux Batwing, notre logo qui se distingue beaucoup. Et là, on a évidemment amplifié la campagne avec des investissements médias payants classiques. Et on est venu faire une sélection d'influenceurs, donc six au total, pour venir relier la campagne sur les différentes communautés et lui donner un vrai élan de visibilité. Et dernièrement, on a toujours pour tirer le fil autour du batwing et de la créativité et de la mode, on a travaillé avec une influenceuse qui nous a carrément dessiné, redessiné notre logo dans son univers. Donc là, c'était vraiment elle qui a créé le contenu. On en a fait une ligne de t-shirts, puisqu'en fait, depuis quatre ans maintenant, on aime bien créer des collections capsules autour du textile. Ça marche très bien. Les gens adorent.

  • Speaker #1

    nous aussi c'est les codes de la Gen

  • Speaker #0

    Z et les plus vieux et nous aussi on aime bien donc on a créé des t-shirts on a créé des sweats des casquettes des bonnets des chaussettes des bonnets exactement bonnets et chaussettes c'est ce qui est revenu en 24 j'ai eu que ça les chaussettes on n'a pas fait mais bonnets on en a fait il y a deux ans même nous tu vois et en fait en quatre ans notre collection capsule est devenue en fait assez conséquente maintenant que j'y repense et elle nous a fait des t-shirts qui étaient bien lookés en reprenant notre Batwing, mais dans son univers. Donc là, une fois, on a co-créé cette campagne, puisque c'est vraiment elle qui a créé le contenu, qui a créé, entre guillemets, le t-shirt qui a fait ensuite du buzz. Et derrière, on est venu l'amplifier avec différents influenceurs qui vont porter le t-shirt, les intégrer dans leur univers à eux. Mais ce t-shirt, initialement, a été créé par une influenceuse avec laquelle nous avons travaillé. Donc en fait, tu vois, il y a plusieurs... Et le dernier point, j'allais oublier mon... dernière idée. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui, souvent, sont très attachés à la marque. Et du coup, dès qu'on peut, on essaie de continuer à travailler avec eux et d'installer une relation long-termiste. Et on a aussi de l'influence sur la partie tech. Il ne faut pas l'oublier. Notamment les youtubeurs, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très puissants sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Ils sont très puissants sur ce sujet-là. Et surtout... qui sont juste extraordinaires avec nous, qui croient en nous. Je pense notamment à André Martin, là, qui me vient, qui est quelqu'un qui nous accompagne, avec qui on travaille depuis presque deux ans maintenant, et qui est vraiment à la fois force de proposition, qui peut être critique aussi dans ses approches, s'il considère que là-dessus, il y a tel ou tel point. Donc, il est très honnête avec sa communauté, et ça, ça nous convient bien. Donc, des personnes comme ça, des youtubeurs comme ça, qui sont... sérieux, impliqués, authentiques et qui sont honnêtes, c'est des gens avec qui on aime travailler et qui, en plus, avec qui on entretient une relation particulière.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les YouTuber Tech sont une catégorie à part de l'influence. C'était entre les anciens blogueurs, les anciens journalistes qui sont spécialisés sur une passion qui est la tech, en général, avec différents formats, les unboxings, les comparatifs.

  • Speaker #0

    entre tel et tel produit.

  • Speaker #1

    Les innovations qu'ils peuvent tester en avant-première en fonction des temps, les calendriers, ils vont aussi au CES, ils vont à l'IFA.

  • Speaker #0

    Exactement, au Mobile World Congress, etc.

  • Speaker #1

    Ils font tous ces événements tech qui sont quand même assez forts et qui ont une influence quand même, je trouve, un peu plus d'achat. C'est-à-dire que, de ma réflexion aujourd'hui, on se divertit sur les réseaux TikTok, Instagram et on place le produit dans un univers. Et donc ça c'est bien, ça travaille la notoriété et peut-être la considération, mais ça travaille en tout cas ce fenêtre. Et je trouve que quand on va regarder une vidéo YouTube qui va faire la démonstration, en tout cas l'explication d'un produit avec son propre avis, son propre langage, etc. Je trouve que l'internaute en face est presque prêt à l'acheter. C'est-à-dire qu'il veut vraiment, c'est la démo produit finale qui va peut-être le faire basculer.

  • Speaker #0

    En fait, je suis complètement d'accord avec cette approche et cette analyse. C'est la même qu'on a aujourd'hui et le même constat qu'on fait. Et j'irais même un peu plus loin. Même les YouTubers tech ont une influence aujourd'hui, même sur les vendeurs en magasin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est leur source d'informations.

  • Speaker #0

    Et les influenceurs tech qui ont une crédibilité, qui ont une astuce et qui ont une communauté souvent très fidèle, ont un pouvoir d'influence très important.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours dit que c'est... À une époque, on travaillait pour la FNAC et on avait proposé que tous les vendeurs ou tous les chefs de rayon se transforment en influenceurs pour qu'ils puissent déjà moins s'embêter dans les rayons et mettre en... exprimer leur expertise. Bon, ça n'a jamais été vraiment accepté parce que chacun a son job, etc. Mais en fait, aujourd'hui, ces vendeurs ont besoin de sources d'informations au-delà des fiches produits qu'ils reçoivent, etc. et qui ont besoin de se faire une culture sur le produit. Exactement. Beaucoup de marques, beaucoup de produits. ils n'ont pas trois heures par produit pour analyser la doc. Donc, ils vont au plus court, au plus vite et au plus pratique. Tout à fait. Aujourd'hui, YouTube, elle est peut-être 15 minutes max. On va savoir si c'est un bon produit ou pas. Et ça, c'est pas mal parce que c'est un autre canal. je trouve, d'influence qui est plus business, plus orientée aussi sur les ventes et sur les vendeurs et sur les revendeurs, mais qui va venir nourrir autre chose que de la notoriété.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Et en France, on est pas mal lotis, je trouve, sur la partie tech.

  • Speaker #0

    On a vraiment des guérisseurs très très forts.

  • Speaker #1

    Plein de formats différents. Chacun arrive à faire la liste produit, mais sans se redire ou sans faire la même chose. Donc ça, c'est pas mal. Et aujourd'hui, en termes de... Si on peut parler de Capilla et une mesure, par exemple... Aujourd'hui, quand vous faites une campagne d'influence, qu'est-ce que vous regardez et comment vous évaluez le succès d'une campagne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on va avoir le nombre d'impressions.

  • Speaker #1

    Basique, mais il faut le dire,

  • Speaker #0

    c'est important. Basique, mais il faut le dire, exactement. Après, évidemment, le taux d'engagement, c'est le nombre de clics, le nombre de shares. C'est des choses qu'on va vraiment beaucoup regarder. La taille de la communauté aujourd'hui d'un influenceur ne suffit plus, en fait. Parce qu'on sait qu'il peut y avoir des biais sur ces tailles de communautés. Il y a eu des abus, on le sait. Il y en a beaucoup moins maintenant,

  • Speaker #1

    mais il y en a eu. Il y en a eu.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, le fait d'avoir un taux d'engagement qui soit pertinent, c'est très important. Donc, l'audience, le taux d'engagement et après, le repartage. On va voir le nombre de clics et le nombre de partages.

  • Speaker #1

    Les ventes via l'affiliation ou quoi ? C'est des choses que vous testez de temps en temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un très bon terme. C'est quelque chose qu'on teste.

  • Speaker #1

    C'est parce que c'est aussi l'air du temps de tester ces choses-là.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait ça.

  • Speaker #1

    L'objectif premier. On est dans le test. Et en même temps, ça, c'est intéressant, je trouve. Ça, pour moi, c'est un peu le développement qu'on va avoir dans les prochaines années. Maintenant, c'est de l'influence business. Ça veut dire qu'on maîtrise bien les canaux pour la notoriété. Par contre, le business, c'est par exemple, on a une délice d'influenceurs qui font vendre.

  • Speaker #0

    Tu parles de conversion quand tu parles de business ? Conversion de vente. OK.

  • Speaker #1

    aujourd'hui il y a des influenceurs qui font venir quand on fait un événement un pop-up, on fait pas mal de pop-up en ce moment il faut faire venir les gens donc je sais qu'il y a des influenceurs qui ont une communauté qui les suit dans les conseils dans les découvertes il y en a qui font venir les gens, il y en a qui font voir qui ont une influence d'impression d'engagement très forte et il y en a maintenant qui font vendre c'est à dire qu'ils ont quand même cette capacité à notamment faire la promotion entre guillemets, la notoriété, mais surtout convaincre pour acheter le produit parce que ils le présentent bien, ils l'intègrent bien, ils sont assez honnêtes des fois aussi, ils ne disent pas que du positif, mais ils sont assez honnêtes dans la façon d'en parler. Et du coup, ça fait des revendeurs, je ne vais pas les appeler comme ça, c'est moche, mais en tout cas des bons ambassadeurs et qui font vendre. Et ça, ça va être, je pense, des problématiques qui arrivent.

  • Speaker #0

    Mais pour avoir un bon ambassadeur, on va reboucler un peu la boucle de sa vue du podcast, qui est il faut aussi trouver un influenceur qui soit en adéquation avec ta marque et qui soit convaincu de ton produit.

  • Speaker #1

    Ça, ça doit se trouver quand même.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    On en trouve beaucoup,

  • Speaker #0

    je te rassure. C'est la recette magique pour que ça fonctionne bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu crois que les influenceurs, si tu devais... te projeter un petit peu à 2, 3 ans, 4 ans, 5 ans ? Est-ce que c'est un levier qui va perdurer ? Est-ce que c'est un effet de mode ? Comment tu conçois l'influence telle qu'aujourd'hui c'est utilisé en marketing et en com ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, l'influence, elle est liée clairement au devenir des réseaux sociaux. Donc la question, elle est encore un peu plus vaste qu'uniquement sur les influenceurs. Et donc aujourd'hui, on voit que les réseaux sociaux ont pris une part plus qu'importante dans... l'information, dans le divertissement. Et du coup, on voit aussi qu'il y a certaines limites qu'on peut trouver. On parle beaucoup des fake news, on parle beaucoup des risques qu'on trouve sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, on a la chance quand même que l'Union européenne œuvre aussi beaucoup pour essayer de protéger les plus jeunes justement de tous ces déboires et de mettre en place une réglementation qui va permettre justement de donner un cadre autour de ces réseaux sociaux. Je dirais que déjà, si toutes ces cases-là sont cochées pour donner un cadre qui permette à l'ensemble des audiences, quel que soit l'âge, de pouvoir accéder à une information ou à du divertissement en sécurité, ce que je pense que c'est le point le plus important aujourd'hui, ça permettra d'avoir une vision très pérenne des réseaux sociaux. Pour moi, c'est un point très important. Ensuite, il y a un second point. qui est donc lié aux réseaux sociaux, qui est le métier de l'influenceur. Aujourd'hui, on voit que le métier d'influenceur évolue. Moi qui suis dans le métier depuis un petit moment maintenant, l'influenceur d'il y a dix ans n'est plus le même que l'influenceur d'aujourd'hui. On voit qu'il y a plusieurs typologies d'influenceurs, des gens, comme tu disais, qui sont... Plus ça m'aime à faire venir, de plus ça m'aime à faire vendre. Ça dépend aussi du contenu. Il y a des gens qui sont très sérieux, d'autres beaucoup moins. En fait, on trouve un petit peu de tout aujourd'hui dans ces métiers. C'est des métiers qui évoluent très rapidement puisqu'ils sont liés à un canal de communication qui est le réseau social. Donc, comment je vois aujourd'hui l'influence dans 5 ans ou 4 ans ou 5 ans ? Comme je suis quelqu'un de très optimiste, je vais partir du postulat que le cadre aura été posé, que les réseaux sociaux seront vraiment des endroits où on pourra s'y rendre une fois de plus en sécurité et qu'il y aura peut-être une meilleure maîtrise de l'information quelle qu'elle soit. Je ne parle pas de l'information quotidienne, je parle aussi de l'information des marques, de l'information sur les produits, comment on va communiquer autour d'un tel ou tel lancement. Donc si on part du postulat que tout ça est bien encadré et que ces réseaux peuvent continuer d'exister de manière saine et sereine, je pense que le métier d'influenceur est un métier qui est porteur, puisque c'est une amplification aujourd'hui de la visibilité pour une marque qui vient en complément vraiment des investissements médias.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord. Après, il y a quand même eu des lois en France, notamment sur la loi influenceur. qui encadrent pas mal de pratiques qui ont pu être... Bon, qui étaient quand même des pratiques assez marginales, mais qui avaient lieu, donc il fallait un peu réglementer. Qui maintenant, voilà, est complètement régulé. C'est un métier, entre guillemets, en ce moment, un métier. N'hésitez pas sur la fête d'un peu aux créateurs de contenu, mais en tout cas, c'est une pratique et c'est un usage qui est assez encadré. Et tant mieux. Et tant mieux. Il fallait le faire.

  • Speaker #0

    Et il fallait le faire, c'était sûr.

  • Speaker #1

    Et ensuite, les plateformes aussi, des fois, sont assez... vont rythmer un petit peu le succès de l'influence aussi en fonction de leur développement. On sait par exemple que TikTok, on ne peut pas faire de projection d'impression parce que l'algorithme est tellement ajardeux que finalement, on ne peut pas. On croise les doigts pour qu'on fasse des impressions. Donc on peut faire des moyennes, mais en même temps, on n'est pas sûr d'un contenu. C'est un peu la cuisine de chez TikTok qui est un peu des fois pas évidente à maîtriser. Mais en même temps, je trouve que quand TikTok est arrivé, plutôt post-Covid, ça a créé toute une génération de nouveaux types d'influenceurs qui ont apporté beaucoup de choses et des choses différentes que ce qu'il y avait avant. Et d'ailleurs, des anciens Instagrammeurs ont du mal à passer sur TikTok, inversement aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est très spécifique. On est en train de créer des couloirs bien identifiés. qui vont chacun jouer leur plateforme. Donc, on va avoir des plateformes favorites comme les Youtubers sont sur Youtube, les Instagramers plutôt sur Instagram,

  • Speaker #0

    les Talkers,

  • Speaker #1

    etc. et les Twitchers aussi qui existent. Et donc, je trouve ça intéressant parce qu'on est encore, pour moi en tout cas, en croissance sur un sujet qui a quand même débuté il y a presque 20 ans à peu près. Combien d'OP blogueurs j'ai fait ? C'était en 2005. Donc, ça fait presque 20 ans mais ça commençait comme ça. Et les plateformes sont arrivées il n'y a presque que 10 ans. Oui, c'est vrai. C'est restant finalement.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Pour les plus vieilles. Mais effectivement, moi, je sens que les marques aujourd'hui, en tout cas, ça répond à une question. C'est comment toucher ma cible. C'est vrai. Parce qu'aujourd'hui, on a des médias classiques, on a des RP. Ça fonctionne très bien. Mais il y a toujours cette question de, est-ce que j'ai touché ma cible ? Parce que finalement, en télé, on a du Médiamétrie, donc 1000 box. 50% ont regardé les TF1 donc c'est TF1 qui a 50% de part de marché est-ce que c'est vrai ou pas, on ne sait pas trop et à l'ère des data et des chiffres et des KPI et on doit tout justifier dans les investissements on a quand même la chance de pouvoir mesurer des choses réelles quasiment, parce que c'est les plateformes qui donnent ces chiffres mais on va les croire mais c'est quand même des chiffres qui sont assez pilotables aussi je trouve en marketing tu sens que ça a KPI-isé un tout petit peu plus les campagnes que vous faites ?

  • Speaker #0

    Après, sur les réseaux sociaux, c'est sûr qu'on a des KPI qui nous permettent de mesurer vraiment l'impact d'une campagne et du coup de calculer plus facilement son ROI. Après, sur des investissements ATL, c'est sûr que ce soit de l'affichage ou de la télé ou autre, tu as essentiellement le nombre d'impressions, le nombre de répétitions qui est important. En télé, tu as les GRP qui permettent de mesurer la puissance de ta campagne. On a quand même des indicateurs sur des campagnes ATL qui nous permettent aussi de mesurer plus l'impact que le ROI qu'on pourrait en avoir. C'est ça. Après, il est certain que sur des campagnes sur les réseaux sociaux, comme tu le disais tout à l'heure... En travaillant avec des influenceurs qui vont générer de la conversion, c'est quand même assez facile de voir qui a cliqué et qui a acheté. Aujourd'hui, on peut, non pas qui, mais combien de personnes, parce qu'on ne sait pas qui, je voudrais rectifier ça, mais en fait, combien de personnes ont cliqué et combien de personnes ont acheté le produit. Donc forcément, mesurer ta conversion sur du digital en général, il n'y a pas que sur les réseaux sociaux, c'est aussi vrai sur des campagnes de bannières, sur des carousels. sur du statique ou du dynamique, tu es capable aujourd'hui de suivre, en tout cas, le chemin jusqu'à la vente ou pas. Donc forcément, ça permet de mieux piloter ta conversion. Mais les KPIs sont différents en fonction du canal que tu vas utiliser. Donc aujourd'hui, c'est vrai que pour ça, le digital, en règle générale, est plus simple pour savoir si ta conversion a fonctionné. Puisqu'à la fin des fins, ce qu'on souhaite, c'est quand même de vendre le produit. Donc, surtout sur une campagne qui va générer de la conversion.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que le digital a capéisé, moi, je trouve qu'on a des ROI quasiment en temps réel, des chiffres qui sont assez importants aussi sur les influences, sur l'influence.

  • Speaker #0

    Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui. Ça se voit aussi dans les événements. Je ne sais pas si vous faites des événements sur lesquels les influences sont invitées ou viennent, mais nous, on voit que maintenant, le ROI d'un événement, c'est devenu l'influence.

  • Speaker #0

    D'accord, oui.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, qui vient déjà ? et qui a généré un nombre de vues importantes. On travaille notamment pour Magnum, qui est dans cet immeuble, la plage Magnum à Cannes. L'héroïde de la plage depuis six ans avec nous, c'est les influenceurs et le nombre d'impressions qu'on génère en temps réel.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne suis pas étonnée.

  • Speaker #1

    Qui avant étaient déplacés sur la presse ou autre chose, mais qui étaient aussi des choses qu'on regarde aujourd'hui. Ça reste quand même assez important. Mais effectivement, on sent, nous, que les marques se sont un tout petit peu cristallisées sur ce besoin de chiffres. et de data qui leur permet de valoriser leur investissement, de rationaliser aussi pas mal de choses et de se dire si c'est un succès ou pas. Parce que c'est quand même des sujets de levier marketing. On n'est pas que dans de la com. C'est pour ça que je mets toujours le marketing d'influence. C'est vrai. Parce que c'est entre le marketing et la com.

  • Speaker #0

    C'est un cheval entre les deux.

  • Speaker #1

    C'est un autre truc. C'est le marketing d'influence. C'est entre les deux. Mais je trouve que c'est intéressant. Comment tu vois le marché de l'influence en France aujourd'hui en termes de créateurs, en termes d'agences, de talents ? partenaires ? Est-ce que c'est un marché que tu décryptes assez facilement ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous, on a la chance d'être bien entourés. On a des agences qui sont, je trouve, très pertinentes, qui savent aussi un peu démocratiser certains et défricher un peu le marché, puisqu'une fois encore, les créateurs de contenu, il y en a énormément. Il y en a énormément avec différentes spécialisations, que ce soit sur les différentes plateformes, sur les lignes éditoriales, sur les formats de contenu. Sur la taille des communautés.

  • Speaker #1

    C'est un peu une jungle.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je parlais de défricher le terrain, parce qu'en fait, pour nous, annonceurs, c'est important d'être bien entourés et d'avoir des gens qui ne font presque que ça de leur journée et qui vont permettre à nous, en tant qu'annonceurs, de trouver le ou les influenceurs qui vont être les plus pertinents et les plus en adéquation avec l'esprit de la marque et le positionnement de la marque. Il en va de même quand on lance un produit. Tu imagines bien que quand on lance un produit qui est positionné à 1000 euros, par exemple, on ne va pas forcément toucher les mêmes personnes ou donner envie aux mêmes personnes que lorsqu'on va lancer un produit à 400 euros, par exemple. Donc, on va appuyer sur des leviers différents, sur des leviers de communication différents. Et donc, ça, être entouré d'une agence qui a bien compris le marché, en tout cas qui essaye de le comprendre autant que faire se peut, et de défricher vraiment le marché de l'influence, c'est très important.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est effectivement un sujet aussi de marché que j'essaye de travailler aussi. L'objectif du podcast aussi, au début, c'était de faire parler les deux publics, les marques et les influenceurs. Parce que finalement, ils ne se parlent quasi jamais. Ou en tout cas, ils ont une durée de discussion très limitée quand c'est en brief, etc. Pour aussi comprendre... les motivations des marques, les motivations des influenceurs pour que tout ça, finalement, fasse un écosystème un peu plus lisible. Parce que c'est vrai qu'il y a pas mal d'acteurs maintenant sur le marché. C'est un vrai marché. Il y a les acteurs, donc agences, talents, il y a des plateformes qui s'y mettent.

  • Speaker #0

    Il y a des agents aussi, des agents, d'influenceurs.

  • Speaker #1

    Influenceurs qui peuvent être positifs ou négatifs selon qui on parle parce que ça rajoute une couche quand même encore en plus. Avant, on faisait des briefs, et on en fait encore aujourd'hui, entre influenceurs, marques et agences, et on travaille ensemble. C'était plus simple, je trouve, pour passer le message, qu'à travers un intermédiaire qui peut ou pas. En tout cas, c'est un marché qui est construit, qui est organisé. Qui se structure. Qui se structure. Moi, je trouve ça très bien. Mais qui est nécessaire aussi pour que les marques puissent s'y retrouver. Parce qu'il y a quand même pas mal de marques qui, aujourd'hui, sont un peu perdues sur ces sujets. Alors, il y a des partenaires tout le temps, quasiment, aujourd'hui, sur ces sujets. Bien sûr. Ça évolue tellement vite et il faut quand même avoir une vie permanente, quasiment, sur ces sujets. Donc, c'est toujours bien d'être accompagné, je trouve. Et après, d'en voir aussi comment on va pouvoir... Travailler cette influence d'une manière nouvelle, d'une manière événementielle, contenue, expérientielle aussi. Parce que je trouve que c'est une des meilleures campagnes que j'ai pu voir, ou qu'on a pu faire aussi, quelque part, c'est quand tu mélanges un petit peu l'expérientiel et le virtuel. C'est-à-dire quand tu fais des événements, que les influenceurs soient là.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça donne envie.

  • Speaker #1

    Le contact humain est complètement important. De rencontrer la marque, de parler avec vous, même vous, ça vous nourrit en termes d'insight. et qui sont intéressants parce que c'est quand même après, c'est pas des médias c'est des relations humaines, c'est des gens donc ça c'est plutôt l'avantage par rapport à un média c'est qu'on a quelqu'un qui parle en face ça humanise un peu tout ça super le CES a lieu des nouveautés particulières ?

  • Speaker #0

    alors nous pendant le CES on...

  • Speaker #1

    On n'annonce rien de particulier.

  • Speaker #0

    On a eu notre annonce plutôt un mois avant, au mois de décembre, puisqu'en fait, Pantone a annoncé sa nouvelle couleur de l'année, qui est le Mocamus. On va mettre Alia. Le mousse de café, qui ressemble beaucoup à une couleur très élégante, un peu marron glacé, si je peux la franciser un petit peu, qui est très élégante. Et donc, on a la chance nous, d'avoir cette couleur en exclusivité sur nos produits. Et avec une campagne que tu ne vas pas tarder à voir sortir, puisqu'elle arrive dans quelques jours, peut-être une semaine maxi.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est une campagne Pantone ou c'est une campagne produit ?

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola.

  • Speaker #1

    Motorola, oui.

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola qui mettra en avant la couleur de l'année avec Pantone.

  • Speaker #1

    C'est bien. Ça, c'est super. Donc, vous avez l'exclusivité de la couleur sur la partie téléphone. Smartphone,

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Bon, ça, c'est bien. C'est un bon partenariat, Pantone, du coup. Ça fait des années que vous êtes... Là,

  • Speaker #0

    on est très contents. C'est une belle marque. Et surtout, au-delà d'un partenariat d'image, c'est un partenariat aussi dans la conception de nos produits. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très important. Oui, sur les matières que je vous expliquais, donc le cœur vegan, etc. Au-delà de la couleur, parce que vous êtes très connue pour son pantonnier, je suppose. Tout à fait. Donc, ses couleurs.

  • Speaker #0

    Les couleurs, mais aussi à l'intérieur du téléphone, par exemple, qui nous ont aidé à étalonner tous les rendus photos,

  • Speaker #1

    par exemple. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec eux pour ça. C'est assez poussé, quand même.

  • Speaker #0

    C'est assez poussé. C'est un vrai partenariat. Ce n'est pas qu'un effet d'annonce.

  • Speaker #1

    C'est monde, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. C'est un partenariat.

  • Speaker #1

    Un partenariat monde.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Super. J'ai une partie de l'interview où je te pose trois mots, tu m'en réponds trois. D'accord. Un mot, un mot.

  • Speaker #0

    Un mot, un mot. Oh là !

  • Speaker #1

    Question association d'idées. Bon, influence.

  • Speaker #0

    Visibilité.

  • Speaker #1

    Mobile.

  • Speaker #0

    Statut.

  • Speaker #1

    Futur.

  • Speaker #0

    Il y a.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est très bien. C'est simple, en fait. D'habitude, les gens sont perdus, mais c'est très bien. Parfait. Une autre partie un peu closing sur notre sujet. Toi, personnellement, qui as vécu des expériences en marketing aujourd'hui, qu'est-ce qui te passionne aujourd'hui dans le marketing ? Qu'est-ce qui t'inspire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing ? C'est une bonne question, ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est les dernières, elles ne sont plus...

  • Speaker #0

    Elles ne sont plus... Julien ne m'avait pas dit.

  • Speaker #1

    Non, non, non.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing aujourd'hui ? Je pense que le fait de ce nouveau challenge d'époussiérer une marque. Moi, je viens d'un leader. Et donc, du coup, j'étais plutôt dans la construction d'une marque avec des moyens vraiment importants. Là, on est dans un challenge qui est complètement différent puisqu'on est dans une situation où on a une marque qui est connue. mais qu'il faut redinaliser. Donc c'est une situation qui est complexe. Et ça, c'est un challenge qui est vraiment sympa parce que quand j'ai accepté de rejoindre Motorola, j'étais déjà conquise par la marque. Et donc, cette capacité, je dirais, à donner envie aux gens de croire de nouveau dans une marque, c'est un challenge de marketeur qui est assez intense. Tout ça avec des canaux de communication qui sont en constante évolution. On l'a évoqué tout à l'heure. Les réseaux sociaux, c'est à la fois un outil très puissant, mais c'est un outil qui peut être aussi instable, très changeant, qui, comme tu l'as dit, fait l'objet de pas mal de législations, de règles, en tout cas, qui se mettent en place au fur et à mesure. qu'il faut suivre et je trouve ça très bien d'y apporter un cadre. Du coup, je pense que répondre à ce nouveau challenge, c'est ce qui m'anime aujourd'hui.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est excitant je trouve, de reconstruire une marque, de relancer. C'est peut-être les phases les plus intéressantes en marketing.

  • Speaker #0

    Les phases les plus intenses en tout cas.

  • Speaker #1

    Intenses aussi, c'est évident, mais en tout cas intéressantes et intenses parce qu'on doit écrire une histoire.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et on ne doit pas forcément la continuer ou la maintenir. Tout à fait. Est-ce que tu aurais un conseil ? pour un jeune directeur marketing dans n'importe quelle industrie d'ailleurs qui débute ?

  • Speaker #0

    Alors, mon premier conseil pour un directeur marketing, c'est d'être proche de son équipe. Donc, pour moi, c'est vraiment le nerf de la guerre d'avoir une équipe qui soit performante, épanouie et solidaire. Vraiment, pour moi, c'est aujourd'hui ma priorité absolue en tant que directrice marketing, c'est vraiment l'équipe. Et si j'ai un deuxième conseil à lui donner, ça serait de rester alerte. sur notamment les tendances marketing qui évoluent beaucoup, de rester alerte sur ce que font les concurrents, ce que font aussi des marques très aspirantes, inspirantes, pardon, comme peuvent être certains équipementiers sportifs ou même là, il y a beaucoup de communication pendant les JO auprès d'acteurs qui n'étaient pas forcément attendus, mais qui ont créé des contenus très inspirants. Je pense que ça, c'est important de rester alerte sur les tendances. Et en redescendant un petit peu, je pense que si on revient à notre sujet qui est l'influence et les réseaux sociaux, c'est un sujet qui est un des plus volatiles, qui est un des plus difficiles à appréhender quand on n'est pas créateur de contenu, quand on travaille pour une marque et qu'on a des contraintes de vente. Parce que je reviens à des choses très terre à terre,

  • Speaker #1

    mais c'est ce qu'on regarde.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, de bien s'entourer d'agences qui soient pertinentes sur ce secteur. Et parfois, des petites agences sont super performantes. On a parfois tendance à avoir des gros groupes. Les petites agences sont souvent plus flexibles, comprennent bien certains sujets et surtout d'entretenir une relation de partenaire avec son agence. Je pense que c'est comme ça qu'il faut les considérer. Ils ne travaillent pas pour vous, mais avec vous pour faire avancer la marque. S'ils comprennent bien le projet, s'ils y adhèrent, c'est très important. Je pense que c'est un peu les ingrédients dont on a besoin pour pouvoir faire avancer et porter un projet.

  • Speaker #1

    Je peux être d'accord avec toi, évidemment. Mais surtout, c'est un sujet d'expertise, d'expérience, d'expertise surtout. Moi, je dis qu'on est des artisans du marketing, en fait, parce que dans cette influence, il n'y a pas des règles. Autant en marketing ou en pub, il y a certaines règles à respecter. Là, les règles bougent quasi toutes les semaines. Donc, ce qui était vrai hier n'est plus vrai demain. Donc, c'est en permanence. tout le temps. Et effectivement, il faut être expert de ce sujet-là, je trouve, parce que c'est tellement un sujet large, évolutif et en même temps technique des fois que ça nécessite une expertise à 100%. Et effectivement, je te rejoins aussi sur le côté partenariat que nous pratiquons depuis longtemps et que nos marques aussi pratiquent avec nous, mais c'est un sujet où certaines marques quand même peuvent voir ce levier d'influence comme un mix marketing bis. et de confondre ça avec des médias, des choses un peu froides, des sens d'expérience. Et que le partenaire est qu'un prestataire pour acheter des kilos d'influenceurs. Exactement. Mettre des produits en avant et mesurer tout ça. C'est un vrai sujet collectif, en tout cas, je trouve. Super, merci. Et alors, est-ce que tu aurais un livre ou une série que tu emporterais sur Annie de Déserte ?

  • Speaker #0

    Oh ! C'était une très très bonne question.

  • Speaker #1

    Les dernières sont terribles,

  • Speaker #0

    tu vas voir. Ah oui, oui. Mais on ne m'a pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Une série emportée sur une île des arts. En plus, j'adore les séries, je ne vais pas te mentir. Si je n'en emporte qu'une, laquelle je prends ? Je pense que je pourrais prendre Breaking Bad, je crois.

  • Speaker #1

    C'est assez commun. Mais c'est pas mal. C'est bien Breaking Bad. Voilà. Super. Dernière question.

  • Speaker #0

    Oula, tu me fais peur maintenant.

  • Speaker #1

    Tu sais, en fait, c'est la question qu'on ne prépare jamais parce qu'on ne va pas jusqu'au bout. En tout cas, on regarde tout l'ensemble du truc, mais est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au podcast ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu devrais rencontrer Sylvie Noulette, qui travaille juste de l'autre côté, qui est la directrice marketing de Lenovo. Une personne formidable. Et très intéressante, avec une bonne vision.

  • Speaker #1

    Très bien. On traverse le bureau pour y aller. Mais Sylvie, que je crois avoir reconnue ou rencontrée avec très grand plaisir, pour voir ce qu'elle est devenue, elle a marqué le nouveau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #0

    là où elle va.

  • Speaker #1

    Ah, ça c'est le futur. Elle peut nous en parler. On ne sait jamais des fois. Merci beaucoup. pour l'entretien.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, merci Adra.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant de replonger dans cette belle marque, de comprendre un petit peu mieux aussi l'évolution et les étapes où vous en êtes et les innovations que vous pouvez faire. Je retiens pas mal de choses, l'IA, Pantone, quand même,

  • Speaker #0

    c'est un sujet.

  • Speaker #1

    Et une gamme assez large, de 100 à 1200 euros produits, tout en gardant quand même l'ADN de Moto, Motorola on va dire. Qui est une continuité quand même dans le développement.

  • Speaker #0

    et surtout redonner une belle image et redorer le blason de cette belle marque iconique. Merci, Cyril, de m'avoir invité. Merci aux auditeurs de nous avoir écoutés aussi. J'espère que ça vous aura plu. Et puis à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai le plaisir d’accueillir Camille Castinel, Directrice Marketing France et Benelux de Motorola de Motorola. Ensemble, nous plongeons au cœur des stratégies d’influence de la marque et explorons comment Motorola s’appuie sur le marketing d’influence pour renforcer son positionnement et toucher de nouvelles audiences.


Nous revenons également sur le partenariat inédit avec Pantone, qui marque une étape clé dans l’univers du design et de la technologie mobile.
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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et de marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Camille Castinelle, directrice marketing de Motorola France. Ensemble, nous allons parler de la transformation de Motorola sur le marché français, des stratégies innovantes mises en place pour répondre aux attentes des consommateurs et les nouveaux défis à relever dans un secteur des smartphones hyper concurrentiel. Camille partage également les secrets derrière la capacité de Motorola à tirer son épingle du jeu, en misant sur la confiance, l'innovation et une approche centrée sur les besoins des utilisateurs. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Alors l'influence aujourd'hui, on va la travailler par campagne dans un premier temps. Notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre... l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui souvent sont très attachés à la marque.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Camille.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir chez Motorola.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, c'est une boite à avoir avec nous.

  • Speaker #0

    Motorola, marque mythique, qui a accompagné toutes mes premières années de mobile, puisqu'évidemment, je suis un peu vieux, donc mes premiers téléphones portables étaient un Motorola.

  • Speaker #1

    J'espère que le suivant sera encore un Motorola.

  • Speaker #0

    C'est une marque en tout cas emblématique, on va en parler un petit peu plus tard, mais effectivement, c'est une marque que normalement tout le monde connaît ou que plus jeunes découvrent avec les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Une marque iconique, comme on aime à le dire.

  • Speaker #0

    Commençons l'épisode par le démarrage. Est-ce que tu peux te présenter pour nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors avec plaisir, moi je m'appelle Camille Castinelle et je suis en charge du marketing et de la communication. Pour la France, c'est pour le Benelux. Alors le Benelux, c'est la Belgique et les Pays-Bas et le Luxembourg.

  • Speaker #0

    Voilà, ce qui est dans le nord de la France.

  • Speaker #1

    Exact, c'est un peu plus au nord effectivement. J'ai rejoint Motorola il y a 4 ans maintenant, une belle aventure pour relancer la marque sur le marché français d'abord parce que je suis en charge du Benelux que depuis un an à peu près. Donc, quand j'ai rejoint l'aventure, c'était surtout un gros focus sur le marché français. Et l'idée était vraiment de rajeunir, faire revivre cette marque, comme tu l'as dit, qui est très iconique, qui est toujours dans la force de l'innovation et qui propose aujourd'hui une large gamme de produits pour contenter l'ensemble des consommateurs aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est vrai parce que Motorola a eu 6 heures de gloire dans les années 2000, je vais dire des bêtises, mais en tout cas, il y a eu un moment donné. Une suprématie de Motorola quand même sur les téléphones portables. Un petit peu mou. Un rachat qui a eu lieu aussi par Lenovo en 2014, je crois. Tout à fait. Qui a été racheté à Google. Donc, il y avait déjà eu un premier switch. Et aujourd'hui, on a effectivement des produits qui sont hyper innovants. On va en parler aussi un peu plus tard. Mais du coup, c'est le renouveau de la marque. C'est ça, c'est le relancement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Tu as fait le bon historique de la marque. En fait, il faut savoir que Motorola, c'est la marque la plus ancienne en téléphonie. Même dans le milieu de la tech. puisqu'elle date de 1928. Alors, tu vois, ça nous rajoute peur. C'est vieux, tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est Motorola qui a inventé les talkie-walkie ?

  • Speaker #1

    Alors, inventer, je ne saurais pas te dire. En tout cas, une chose est sûre, c'est qu'ils ont été vraiment leaders sur ce segment-là. Et ils ont également fait des choses vraiment remarquables dans le temps, parce qu'en fait, ils ont accompagné notamment la NASA pour tout le système de télécommunication, avec notamment les voyages sur la Lune à l'époque. Donc Motorola était vraiment très présent. Et comme tu l'as dit, on a vraiment vécu des heures de gloire. Dans les années 2000, tout le monde était très fier de posséder son Razor. On voyait vraiment toutes les stars américaines avec le Razor, qui était ce portable pliant. Oui, mais c'était avant tout un clapet.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas le pliab d'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    mais c'était un pliab d'avant. Le fameux clapet, comme on l'appelait à l'époque. On le retrouvait dans toutes les couleurs, c'était vraiment un produit très fin, très fashion, très tendance. Et donc c'est vrai que là, Motorola a vraiment émergé très fortement dans le monde. Et puis ensuite, il y a eu un petit tournant de smartphones qui a été un petit peu plus compliqué à prendre pour Motorola. un pari technologique qui n'a pas été pris sur un OS ouvert. Tu sais ce que c'est les OS ouverts, c'est un système d'exploitation qui te permet de télécharger des applications. Ça n'a pas été ce tournant qui a été choisi et malheureusement, ça a fait un petit peu décroître la marque, mais pas partout. Parce qu'en fait, en Europe, comme tu as cette perception, moi je l'ai eu aussi, mais dans toute la partie Amérique du Nord et Amérique latine, Motorola a continué à avoir des positions très fortes et à maintenir des positions très fortes. notamment aux Etats-Unis, puisqu'en fait, c'est Motorola qui équipe l'armée américaine. Donc forcément, avec un contrat avec autant d'enjeux,

  • Speaker #0

    ça permet de développer, d'innover.

  • Speaker #1

    Ça permet de rester exactement dans la course, entre guillemets. Et puis ensuite, tu l'as dit, deux rachats. Et puis Lenovo a vraiment souhaité faire renaître Motorola, continuer à investir en R&D, continuer à proposer des produits qui soient pertinents et justement relancer la marque. maintenant sur le la région européenne on va dire ça comme ça c'est pas très joliment dit mais c'est l'idée et plus spécifiquement en france donc là maintenant il ya quatre ans un peu moins de quatre ans qu'on a tout relancé on a remonté l'équipe on est reparti quasiment de zéro et il a fallu revenir dans la distribution re bien maîtriser le portfolio c'est à dire l'ensemble des produits qui vont être proposés ensuite au grand public et puis bah reconstruire la marque re communiquer Partir à la conquête d'une cible plus jeune qui ne nous connaissait pas ou mal. Et surtout aussi aller parler à ce public qui nous connaît, comme toi, qui a beaucoup d'affect pour la marque, puisqu'en fait c'est une marque qui a toujours été très clean, très aspirationnelle. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est une marque qui a existé, mais qui a progressivement un tout petit peu s'est fait oublier. Mais je pense que tu l'as dit, c'est aussi les OS qui se sont développés à ce moment-là. L'iPhone est arrivé quand même, qui a quand même échangé pas mal de choses sur le marché du mobile. Les acteurs historiques, en tout cas, n'ont pas su ou en tout cas mal pris les tournants qu'il fallait au moment qu'il fallait. Mais il y a eu un bouleversement sur le marché, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Et nous, le fait d'être passé entre les mains de Google, ça nous a permis de rattraper tout ce retard.

  • Speaker #0

    Pour Android, donc ça c'est bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc nous, on a un portfolio aujourd'hui, une offre de produits qui est exclusivement sur Android, côté Motorola. Et donc on... arrive aujourd'hui sur le marché avec des produits qui sont très pertinents. Les enjeux ont été à la fois des enjeux business, comme on dit, comment retourner correctement la distribution, réimplanter nos produits, se faire connaître par les clients, mais aussi par les vendeurs, d'avoir une sorte d'engouement autour de la marque. Et en fait, nous, chez Motorola, on a cette chance, c'est ce capital sympathique que dégage la marque. On n'a pas d'ardoise ou de casserole derrière nous. Ce qui permet d'avoir un terrain très sain pour revenir sur le marché et puis de reconstruire quelque chose. Donc ça, ça a été vraiment notre premier enjeu. Et là, à peu près depuis deux ans maintenant, on reconstruit la marque dans sa totalité. Je parle plutôt d'un aspect marketing communication pour justement reparler aux consommateurs directement, repositionner la marque de manière plus dynamique, plus dans l'air du temps. et y apporter de la fraîcheur et surtout de la désirabilité. Et c'est ce qu'on arrive bien à faire depuis maintenant deux ans.

  • Speaker #0

    Oui, parce que du coup, on a une gamme assez large, puisque si je ne me trompe pas, on a des téléphones de 50 à 1200, 1300, selon les options. Donc, on a une gamme qui est assez large.

  • Speaker #1

    Alors, on a une gamme très large. Alors, on commence notre entrée de gamme à plutôt une centaine d'euros, avec une super offre en termes de rapport qualité-prix. Et comme tu l'as dit, on va monter jusqu'à 1200 euros puisqu'aujourd'hui, on propose le Razer 50 Ultra, qui est donc notre produit pliant et cette fois-ci, un smartphone.

  • Speaker #0

    Le pliable moderne.

  • Speaker #1

    Exactement, moderne et qui, lui, est donc positionné à 1199 euros, qui est raccord avec l'ensemble des prix du marché pour un segment de produits tel que celui-ci. Oui,

  • Speaker #0

    c'est nouveau aussi parce que finalement, il y a pas mal de constructeurs qui ont choisi d'être dans le premium. qui est donc tout à fait un choix stratégique, un choix de produit, le gamme. Quelques acteurs plutôt chinois qui viennent avec une gamme assez large aussi, mais un historique de marque moins fort, j'imagine, et moins... Enfin, plus difficile à convaincre, ou en tout cas à expliquer. Et là, du coup, il y a une gamme assez large qui reprend finalement l'ADN de Motorola aussi. J'imagine que le mobile à 100 euros a quand même quelques héritages des mobiles premium. En tout cas, c'est un... C'est une offre qui est quand même assez sympa.

  • Speaker #1

    Alors, tu as bien résumé la situation.

  • Speaker #0

    Je t'en répète, moi, toi, là, mais j'imagine que c'est comme ça que c'est pensé.

  • Speaker #1

    Chez nous, c'est très facile. En fait, aujourd'hui, sur les produits, on n'a que quatre familles de produits. Donc, on a les Moto E qui sont l'entrée de gamme, les Moto G qui sont des produits iconiques parce que les Moto G existent depuis des lustres et qui sont novolumiques. Et puis ensuite, tu passes sur deux catégories qui sont les catégories premium, comme tu le dis. Donc, les Edge et les Razor. Les Razor, c'est un segment très spécifique. Ce sont des produits qui sont avec des écrans pliants, très haut de gamme et qui proposent une offre vraiment particulière, singulière.

  • Speaker #0

    on le connaît bien. Oui, là, ce n'est pas des gros volumes, j'imagine. C'est peut-être une population...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste un form factor qui est assez clivant. Soit tu aimes bien, soit tu détestes. Oui, c'est ça. En fait, soit tu aimes bien ce côté compact en pliant ton téléphone, tu le ranges dans ton sac à main ou dans ta poche. Soit, en fait, tu n'aimes pas trop et tu préfères avoir un form factor classique, juste en format monolithe, avec un grand écran. C'est plus clivant qu'autre chose. Et ensuite, tu as donc les Edge, qui sont donc nos produits premium. Et c'est vrai que... Sur l'ensemble de la gamme, tu retrouves vraiment une consistance en termes de design. Tu vas avoir des produits qui sont très bien finis, une durabilité du produit qui est vraiment intéressante. Aujourd'hui, on a un des taux de retour les plus bas du marché parce que nos produits sont robustes. Des produits qui proposent une autonomie vraiment très longue. Et ça, quand tu regardes un petit peu ce qu'attendent les gens lorsqu'ils achètent un téléphone, ça fait partie des critères d'achat les plus importants, même sur de l'entrée de gamme. Peu importe le prix que tu mets dans ton téléphone, c'est vraiment un des éléments que tu vas regarder en particulier. Et puis après, on a la chance, nous, d'avoir des partenariats qui sont forts. Puisque depuis deux ans maintenant, on a un partenariat fort avec Pantone. Donc Pantone, tu dois forcément connaître.

  • Speaker #0

    Le roi de la couleur.

  • Speaker #1

    Voilà, le roi de la couleur.

  • Speaker #0

    Qui donne le la dans la couleur, dans la mode, dans tout ce qu'on peut acheter aujourd'hui. Ça vient de Pantone, en gros. C'est lui qui décide les couleurs de l'année.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça, qui donne les tendances. Et en fait, ils nous ont beaucoup aidé. C'était un partenaire très fort puisqu'en fait, ils nous ont aidé notamment à choisir. Alors, ça peut paraître un peu comme ça simple, mais c'est super important. En fait, l'ensemble de la colorimétrie de nos produits, donc toute la palette de couleurs qui est offerte sur nos téléphones, mais également les matières qui sont appliquées, puisqu'en fait, aujourd'hui, tu retrouves des produits avec ce qu'on appelle du cuir vegan. C'est parce qu'on n'utilise pas de cuir tout court. Le toucher, ça parait vraiment à un toucher un peu cuir. Ou d'autres matériaux, on a pas mal innové autour du bois, de l'acétate, etc. Et en fait, on va travailler avec eux pour avoir à la fois des matières qui soient différenciantes et des coloris qui viennent parler au consommateur. Et donc ça, en fait, tu vas le retrouver sur l'ensemble des produits, pas seulement sur l'entrée de gamme, mais tu vas aller jusqu'aux produits premium. Donc effectivement, tu retrouves un ADN de design commun. aux différents produits, quel que soit ton segment. Après, évidemment, quand tu rentres dans la machine, en fonction du prix que tu vas y mettre, tu auras des...

  • Speaker #0

    Une expérience différente.

  • Speaker #1

    Une expérience très différente.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Motorola, je repars un peu en arrière, mais pour revenir en avant, c'était toujours le design. Je me rappelle du Razor à l'époque, il s'appelait déjà Razor. Non, tout à fait. C'était déjà super, très plat, mais très beau. En fait, c'était un bel objet.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça faisait chic. on pouvait le poser largement c'est des produits statutaires à l'époque c'était ça, c'est statutaire juste avant il y avait le Startac qui était déjà un autre truc c'est les premiers téléphones moi je l'ai connu, c'était un Startac donc ça c'était aussi assez sympa mais c'était en fait l'effet Motorola je trouve était sympa parce que ça faisait waouh Dans le design, je parle. Oui, j'en sens. Et c'était ça qui était sympa à l'époque et qu'on retrouve, je crois, aujourd'hui quand même, parce que j'ai regardé quand même les nouveaux produits. On a cet ADN permanent, ce qui est plutôt un succès parce qu'il faut quand même arriver à le faire perdurer et à rénover un tout petit peu cet effet. Mais c'était l'effet Motorola.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, mais c'est vrai. Et on continue à le travailler. Et tu parles de, notamment, l'innovation, ce côté très chic. où on va essayer d'être un peu différent, de faire les choses différemment. J'ai deux exemples intéressants à partager avec toi, puisqu'en fait, depuis deux ans, Motorola travaille beaucoup autour de l'innovation, justement pour dépoussiérer son image, pour montrer qu'on continue d'innover, qu'on est investi en R&D. Et il se trouve qu'il y a deux ans, on a présenté un... Alors, on appelle ça en anglais une proof of concept. Alors, c'est un... Oui, alors, j'apparente... Je le dis. c'est pas trop joli. J'apparente souvent ça au concept car dans l'auto, rien qu'on peut retrouver. Et nous, en fait, on a nos concept phones, on peut dire, pour montrer qu'on est capable de créer quelque chose de différent et de montrer des prototypes qui sont fonctionnels. Et donc, on a eu autour de l'écran flexible, évidemment, et donc, on a eu un premier concept qui s'appelle, on l'avait appelé en nom de code, le Reaser, tu vois. un peu en écho au Razer, qui était en fait un téléphone relativement compact. Pour vous expliquer ça en podcast,

  • Speaker #0

    ce n'est pas évident. On mettra un lien vers la vidéo. J'imagine qu'il y a une vidéo produit.

  • Speaker #1

    Il y a une vidéo produit, mais en fait, l'écran vient s'enrouler autour du téléphone et vient se dérouler autour du smartphone pour garder un format compact. Et l'écran en tant que tel va aussi s'adapter. Donc si par exemple, tu es en train de regarder, je ne sais pas moi, une vidéo sur YouTube, nous, on y est tous. Le téléphone va comprendre que tu as besoin d'un format 16 neuvième. Donc, il va se dérouler tout seul au moment où tu vas lancer ta vidéo. De la même manière, si tu veux prendre un selfie, là, il va se rétracter un petit peu pour laisser apparaître la caméra frontale pour pouvoir te faire faire ton selfie comme tu veux. Donc, en fait, on a vraiment développé un nouveau form factor sur lequel on a pensé à des usages du quotidien. Parce qu'en fait... C'est toujours un peu l'enjeu quand tu proposes de nouveaux concepts technologiques, c'est « bah oui, mais qu'est-ce qu'on en fait ? »

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'il y a une attente ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'au quotidien, ça va t'apporter quelque chose ou pas ? Et donc ça, c'est vrai qu'on avait présenté ce produit qui avait fait fureur il y a deux ans, parce que justement, il y avait toute une histoire et surtout quelque chose d'utile qu'on venait apporter aux consommateurs. L'année dernière, on a présenté un second concept, un second proof of concept, qui était cette fois-ci un écran. complètement flexible, un téléphone complètement flexible que tu pouvais retourner dans l'autre sens. C'est-à-dire que tu venais pas plier l'écran comme un petit poudrier à l'intérieur, mais plutôt dans l'autre sens. Tu venais vraiment le tordre à l'envers pour montrer qu'on pouvait positionner son téléphone, par exemple en mode petit pont ou en mode trépied. Alors trépied, c'est pas évident à...

  • Speaker #0

    Non, mais sur un support ? Non, en fait,

  • Speaker #1

    le téléphone devient le support.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu le mets vraiment comme ça. Et en fait, la prouesse technologique de ce concept est liée dans comment on arrive à plier une batterie. Aujourd'hui, sur ton téléphone, tu as la batterie qui est un bloc aujourd'hui qui est quand même très importante.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas tordre non plus.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas tordre, exactement.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas qu'elle sourde, il ne faut pas qu'elle devienne... Il ne faut pas qu'il explose.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas que... Mais effectivement, c'est un bloc qui est compliqué à rendre flexible. Et là, nos chercheurs ont vraiment subdivisé la batterie en 17 petites languettes de batterie qu'ils ont chacune reliées les unes avec les autres pour pouvoir faire en sorte que le produit puisse se plier dans l'autre côté. Une autre prouesse, entre guillemets, c'est que le matériau utilisé était un matériau flexible. qui est apparenté un petit peu aux matériaux textiles que tu peux retrouver sur des baskets de sport ou des baskets de running, qui n'ont pas de couture essentiellement, et qui permettent surtout de maintenir l'ensemble des composants sans se détendre trop, qui permet également de plier le téléphone dans l'autre sens, tout en gardant l'ensemble du téléphone en sécurité et avec une forme acceptable. Et tout ça, ça a été travaillé. aussi avec Pantone, puisque le device en l'occurrence était à la couleur de l'année qui était Peach Fuzz l'année dernière.

  • Speaker #0

    Peach Fuzz, c'est quel couleur ?

  • Speaker #1

    Peach Fuzz, c'est pêche.

  • Speaker #0

    Pêche, ben oui.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est plutôt une couleur un peu pêche.

  • Speaker #0

    Ça veut dire beaucoup d'innovation dans les composants, donc les écrans, du coup, les batteries, les matériaux qui composent l'appareil. C'est-à-dire qu'on parle forcément du métal, du titane ou de tout autre chose. Tout à fait. Ça, du coup, c'est des brevets en plus, j'imagine. déposées ou pas, mais en tout cas, c'est l'innovation Motorola.

  • Speaker #1

    Exactement, ça c'est vraiment propre à nous, c'est notre siège de la R&D est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    C'est toujours une marque américaine du coup.

  • Speaker #1

    C'est toujours une marque américaine. D'accord. Donc on appartient, comme tu l'as dit, au groupe Lenovo, mais aujourd'hui notre siège est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    Et Motorola a une division à part de Lenovo.

  • Speaker #1

    Tout à fait, on a la division smartphone. Aujourd'hui, on fait essentiellement que des smartphones et des tout ce qui est lié, comme les écouteurs sans fil ou les... essentiellement d'ailleurs les écouteurs les talkie-walkies tu as raison j'en ai je vois que tu es très fier de tes talkie-walkies non non je les ai retrouvés il n'y a pas longtemps et j'ai dit c'est les motards ça fonctionne mais on les voit souvent dans les séries américaines où ils filment même les policiers il n'y a

  • Speaker #0

    pas 36 il n'y a pas 36 marques là-dessus non non il n'y a pas 36 marques donc c'est vrai que c'est donc là c'est l'innovation produit technologique exactement qui pour l'instant sont à l'étape de concept mais que j'imagine petit à petit vont s'intégrer dans les nouveautés et peut-être pas à l'intégralité parce que c'est le principe des concepts faunes comme dans les concepts car on a une inspiration et une logique de design, technologique et après on voit ce qu'on peut adapter ce qu'on peut produire et ce qui marche etc Aujourd'hui, Motorola en France, juste pour revenir un tout petit peu sur le marché français, c'est un gros acteur sur le marché français en devenir, parce que ça fait 4 ans que vous avez remis en place la filiale et que ça redémarre, je dirais. C'est quoi aujourd'hui les objectifs pour la France ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, comme tu l'as dit, Motorola est un acteur qui est en croissance, qui continue son implantation, qui continue dans une phase de conquête, on va se dire ça, de reconquête, tu as raison. Et là, l'ambition, c'est vraiment de continuer à faire grandir la marque et surtout de la faire grandir de manière terrain. Donc, l'ambition du groupe, c'est de s'installer pour longtemps, de revenir avec un socle très sain et de venir reconquérir le cœur de ses utilisateurs. Donc, pour ce faire, comme on l'a dit, on a une gamme de produits qui est vraiment très sympa. On a des très bons rapports qualité-prix sur l'entrée et milieu de gamme. Et on a des produits très singuliers, très différents sur le haut de gamme, notamment avec le razor. Et ensuite, notre enjeu va être de véritablement redorer le blason de cette marque, de la faire connaître aux plus jeunes. Donc, les plus jeunes, c'est les moins de 24 ans à peu près. Pas évident quand même,

  • Speaker #0

    pas évident parce que c'est une cible hyper sollicitée.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est une cible qui est très sollicitée, qui est très consommatrice aussi de contenu sur les réseaux sociaux. qui est très consommatrice de contenu sur le digital, qui ont des moyens de s'informer qui sont différents de notre génération. Et donc, en fait, il faut s'adapter. Et nous, on a vraiment beaucoup de chance pour ça, parce qu'en s'appelant Motorola, quand on a tout à faire ou à refaire, selon comment on voit les choses, on a aussi la chance d'avoir un logo super sympa, ce Batwing que tout le monde reconnaît et connaît, avec lequel, en fait, on peut... je dirais utiliser un terrain créatif. Exactement, ça laisse un terrain créatif très, très large. Et on peut jouer avec. Et on peut jouer avec en créant tout un tas de trucs, des petits contenus courts, des petites animations 3D. On peut également s'amuser avec notre signature sonore. J'imagine que tu connais très bien le Hello Moto.

  • Speaker #0

    Elle existe toujours.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours. Elle est connue plus que jamais. Et en plus de ça... Pour la petite anecdote, on s'est rendu compte quand on a rejoint le groupe il y a à peu près 4 ans, quand il a fallu poser un diagnostic sur la marque, que Hello Moto était au même niveau de notoriété que Motorola. C'est-à-dire que les gens associent tout de suite le Hello Moto à Motorola. Il y a plein d'explications à ça. Tu l'as parlé, dans les heures de gloire de Motorola, c'était une signature sonore qui était extrêmement utilisée, qu'on a retrouvée partout. C'était la sonnerie de l'ensemble de nos téléphones, par défaut. Ce qui fait que... ça donne quand même des assets, comme on dit, en tout cas des éléments de reconnaissance de marque qui sont très forts. Que ce soit notre logo ou notre signature de marque, on est vraiment sur des éléments créatifs propres à la marque qui sont très forts. Donc du coup, on s'en est donné à cœur joie, tu imagines bien.

  • Speaker #0

    La liberté d'expression avec le logo, avec le sonore. C'est des éléments assez forts quand même qui manquent, je trouve. Ça, c'est mon avis perso. Il manque un certain constructeur asiatique ou autre qui n'a pas d'histoire de marque en fait, et qui sont obligés de remonter le fil avec les innovations à foison, un modèle tous les deux mois. C'est un monde d'innovation, mais où ils n'ont pas le fondement de marque. Et aujourd'hui, les marques sont quand même assez importantes, je trouve, malgré tout.

  • Speaker #1

    Nous, c'est vraiment quelque chose qu'on considère comme très important. Et pour repartir une fois de plus à la conquête d'un public plus jeune, on est convaincus. C'est vraiment des éléments sur lesquels il faut capitaliser. Et donc, pour ce faire, on a la chance d'avoir pu créer, notamment sur les réseaux sociaux, des campagnes, des campagnes qui ont eu beaucoup d'impact. La dernière sur laquelle je pourrais revenir, c'est celle qui a eu lieu en même temps que le lancement du Razor 50. Donc, en gros, on a lancé un produit.

  • Speaker #0

    C'était en 23, 24 ?

  • Speaker #1

    C'était là, il y a 6 mois. Donc fin juin, début juillet. Motorola annonce son nouveau Razr. Ça tombe bien, c'est le 20e anniversaire du premier Razr. Donc en plus, il y a quelque chose d'un peu spécial autour du lancement de ce produit-là. Beaucoup d'innovations autour de ce produit. Un produit avec une nouvelle charnière, IP68, des coloris très sympas, très fashion, avec des matériaux au dos du produit qui sont innovants. Je parlais du cuir vegan. C'est vraiment des choses qui sont très sympas au toucher et qui sont différenciantes. Une coque premium à l'intérieur de la boîte. Donc vraiment, un produit qui a une émulsion naturelle très forte et donc qui nous donne un terrain fertile à communiquer autour de la marque. Et donc pour ce faire, on se dit, parce qu'on n'en a pas trop parlé, on a parlé beaucoup des écrans, mais le fondement vraiment de l'innovation sur cette année, ça va être l'intelligence artificielle. Tout le monde en parle. On a aussi évidemment notre moto IA qui est intégrée à l'intérieur de nos téléphones, qui intègre de l'intelligence artificielle et qui offre des contenus d'IA à nos utilisateurs. Et donc, si je reviens à ce lancement de produit qui coche un petit peu toutes les cases et qui intègre aussi de l'intelligence artificielle à l'intérieur du device, on réfléchit et on se dit bon... qu'est-ce qu'on pourrait faire autour de l'IA, comment on pourrait un peu transformer l'IA ou utiliser l'IA pour la mettre au service de notre marque. On réfléchit, on se dit comment faire, comment on se positionne aujourd'hui. On a ce partenariat avec Pantone qui est très fort. On aime beaucoup la fashion parce que ça marche bien, ça nous ressemble. Tu l'as dit tout à l'heure, nos produits, ils ont ce côté statutaire dans l'esprit des gens. Il y a ce côté très fashion qui ressort aussi dans l'association de marque avec ce qu'on appelle les passion points. Alors, désolé pour l'anglicisme, mais on mettra une petite traduction parfaite. On met les centres d'intérêt, voilà exactement. Et on travaille avec une agence digitale qui nous propose un concept qu'on trouve génial, qui est comment on peut créer un défilé de mode autour des abris de la fashion, de la mode, en intégrant le batwing. Donc d'avoir des tenues qui intègrent vraiment ce logo dans le textile même. Et donc on va utiliser, on va entraîner une IA pour nous générer ça. Donc le projet a duré presque trois mois avant d'éclore. Il a été piloté chez moi par une talentueuse jeune femme qui s'appelle Mathilde Rousset, qui a piloté ça d'une main de maître et qui, en l'occurrence, a sorti cette campagne début juillet, qui était... uniquement à destination des réseaux sociaux et du digital et qui a permis de toucher une cible plus jeune avec des contenus frais, complètement différenciants. Personne n'avait jamais fait ça auparavant. Et donc, du coup, on a pu émerger grâce à ça. Et cette campagne, figure-toi, elle a reçu six prix, six prix dont cinq ors et un argent. Donc, c'est plutôt une belle campagne qui a plu aussi aux professionnels de la communication. On a eu des taux d'engagement qui étaient les plus élevés de toutes les campagnes qu'on a pu mettre en place autour de la marque et des lancements de produits. Et en fait, on a constaté aussi que lorsque tu communiques à la fois sur un produit et en même temps sur ta marque, en fait, tu as un effet boule de neige, une bonne émulsion qui se met en place. Et du coup, tu as des taux de mémorisation qui sont plus importants. Donc ça, c'est un bon enseignement pour nous. Ça montre... plusieurs choses. La première chose, c'est que il y a un vrai engouement autour de Motorola, y compris auprès des jeunes. Même s'ils ne nous connaissaient pas, le fait de leur proposer des contenus qui leur parlent, qui trouvent ça cool, avec de l'innovation, puisque là, vraiment, c'était la première fois qu'une IA avait pu être entraînée pour générer ces contenus-là. En fait, ça fonctionne bien. Ça, c'est le premier constat. Le second constat, c'est que Motorola continue d'innover. On est toujours dans la course. Ça, c'est vraiment important. de le souligner et ça demande beaucoup d'implication, beaucoup de jus de cerveau comme on dit, mais ça fonctionne parce que comme tu le disais tout à l'heure, une fois encore, Motorola a un capital sympathie vraiment important. Et aujourd'hui, on a la chance d'évoluer sur un socle qui est solide et du coup, c'est vrai que ça aide pour rallier un peu les gens autour de la marque et raviver un petit peu cette communauté.

  • Speaker #0

    Et en même temps, du coup, ça veut dire, donc là, je résume un tout petit peu, ça veut dire que vous avez fait travailler une IA, Pour imaginer un défilé avec les Batwing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, ça génère un film.

  • Speaker #1

    Exactement. Ou un contenu en IA. Un film, puis après, tu en as généré des gros.

  • Speaker #0

    Des gros contenus que vous avez diffusés sur vos réseaux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a des influenceurs aussi qui vous ont aidé à relayer, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est très bien résumé. En fait, sur ce type de campagne, tu as le film dans son entièreté, sur lequel tu peux faire des cuts, que tu remets sur les différents canaux. Et bien évidemment, aujourd'hui, pour amplifier la médiatisation qu'on va appliquer à cette campagne, on travaille avec des influenceurs qui... Alors c'est très important pour nous qu'ils soient, un, en lien avec notre marque, c'est-à-dire qu'ils aient un affect par rapport à notre marque, qu'ils croient en nous. Ça, c'est vraiment très important. En tout cas, c'est dans la sélection.

  • Speaker #0

    C'est dans la tendance du moment. Il faut être authentique.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut que ce soit raccord entre leurs utilisateurs d'Android.

  • Speaker #0

    Motorola, premier.

  • Speaker #1

    Alors ça, ce serait encore mieux. On n'est pas exigeant, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Ça débarque le son. Ce qu'on demande nous aujourd'hui, quand on travaille avec des influenceurs, c'est vraiment qu'ils croient en notre projet, qu'ils soient convaincus que ce qu'on fait, comme tu l'as dit, est authentique, que ce ne soit pas du fake ou de je ne sais pas quoi.

  • Speaker #1

    Ils n'accepteraient pas aux gynos.

  • Speaker #0

    Je pense.

  • Speaker #1

    Pour rester sélectif en ce moment.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tout à fait. Donc ça, c'était important. Et puis après, c'était aussi important par rapport à leur audience, à eux, d'avoir des contenus qui soient en lien avec leur ligne éditoriale, si je peux m'exprimer ainsi, pour vraiment qu'il y ait de la cohérence. entre des contenus qui vont relayer, qui sont des contenus sponsorisés, et des contenus qu'ils font créer eux-mêmes sur leur feed de manière classique.

  • Speaker #1

    Du coup, vous les avez impliqués dans la création aussi ou juste dans le relais ?

  • Speaker #0

    Plutôt dans le relais, parce qu'en fait, dans la création, on a vraiment travaillé avec une agence spécialisée. Donc ça, c'était plutôt le côté tambouille interne.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, mais c'est pour la fin de marque.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ensuite, par contre, dans la sélection, c'est vrai qu'on leur a présenté le programme. projets, ils adhèrent ou ils n'adhèrent pas, on se trouve ou on ne se trouve pas en fonction de ce qui est possible de faire avec eux dans leur feed ou dans leurs différentes niveaux en avant, sur leur story, etc. Et surtout, est-ce que l'audience qu'ils touchent correspond à l'audience que nous on souhaite toucher, côté Motorola ? Donc ça, c'est vrai que c'est des points qui sont intéressants à travailler, et on voit qu'aujourd'hui, les influenceurs ont quand même aussi ce capital sympathie pour nous, et on les remercie de croire en nous, parce que les... Les six influenceurs qui ont travaillé avec nous sur la campagne de l'IA, ils étaient super chouettes et très enthousiastes autour de ça.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est un petit mot pour les auditeurs. Ça existe d'avoir des influenceurs sympas, qui travaillent bien, qui aiment les marques et qui ne font pas que ça pour la finance ou pour les chèques. C'est vrai. C'est un combat permanent que j'ai depuis 15 ans. Donc c'est quand même quelque chose d'important, je le rappelle. Et après, on applique trois critères. Notre sélection est faite comme ça, c'est ceux qui aiment la marque.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois.

  • Speaker #1

    Ceux qui ont une autorité, c'est-à-dire qui sont... légitime dans un domaine, on va choisir. Et le dernier critère, c'est les abonnés et la communauté. Le nombre de followers, engagement, tout ça, parce qu'aujourd'hui, c'est induit. Si on est quelqu'un de visible, on a cette communauté forte, mais je trouve que, et c'est très bien de le faire comme ça, parce que peu de marques finalement se disent « Est-ce que quelqu'un aime mes produits ? » Parce que sinon, passer d'un produit à l'autre aussi, alors du coup, ça peut créer une espèce de fidélité quand même qui est intéressante. Parce que du coup, il y a une relation, il y a un lien, il y a un usage produit, j'imagine. Et en même temps, ça crée une fidélité pour vous, ce qui est plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Et puis aussi, comme tu le disais, une authenticité. C'est-à-dire que si la personne est convaincue par ton projet ou qui se dit, ah bah tiens, ce téléphone, en fait, il est vraiment crédible, j'ai utilisé, je trouve que c'est sympa, je peux considérer. En fait, c'est ça qui fait la différence. Plutôt que de te dire, bon bah tu fais une collab pendant une ou deux semaines, et puis derrière, en fait, tu vas... reprendre ton iPhone et puis finalement, on va terminer, on n'en entend plus parler. Ce n'est pas trop l'idée qu'on a chez Motorola aujourd'hui dans la mise en place de nos projets.

  • Speaker #1

    C'est très bien. Du coup, on a parlé réseaux sociaux influenceurs, on va y revenir. Aujourd'hui, pour vous, réseaux sociaux, c'est quelle plateforme ? Vous êtes sur quelle plateforme et quelle est la plus prioritaire parmi...

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, en France, on est sur Meta, donc sur Facebook et sur Instagram. On est sur X également et on est sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    TikTok, pas encore ?

  • Speaker #0

    Non, TikTok. pas encore. Aujourd'hui, TikTok, on travaille cette plateforme avec des influenceurs TikTok qui, eux, ont la légitimité. Tu en parlais un peu tout à l'heure. La légitimité, des lignes édito qui sont déjà bien implantées, des communautés qui sont fidèles. On considère aujourd'hui d'ouvrir notre chaîne TikTok, mais il faut qu'on soit prêt. C'est d'ailleurs quand je dis qu'il faut qu'on soit prêt, il faut qu'on ait le nombre de contenus qui soit suffisamment attractif pour être posté. Il faut qu'on comprenne bien où est-ce qu'on veut positionner la marque, parce qu'en fait, l'algorithme de TikTok, il est très volatile. Donc du coup, ça fait qu'il faut qu'on crée bien une sorte de ligne éditoriale qui soit propre à Motorola. Et aujourd'hui, on y réfléchit. C'est un projet qui est en cours, mais on n'est pas encore prêt à le faire.

  • Speaker #1

    Après TikTok, de mon avis, en tout cas, il n'y a pas l'inédito. C'est le seul réseau anti-inédito. algorithme et le search, surtout de TikTok, c'est vrai que c'est fort, va reprendre les contenus un peu naturellement et c'est presque la plateforme où il faut le plus lâcher la création ou le big headline. Parce que du coup, c'est là où c'est très spontané, en fait. Mais effectivement, aujourd'hui, on est dans une utilisation TikTok qui est d'abord pour les marques de passer à travers les créateurs qui sont sur la plateforme. Des fois, il y a du contenu naturel qui est posté par des gens. Ça, vous pouvez voir rapidement ce qui sort. Mais c'est un vrai sujet d'y aller aussi, parce qu'il faut créer des contenus. quand même. Tout à fait. Et c'est pas les contenus qu'on pourrait mettre sur Facebook ou Instagram. Tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est très spécifique.

  • Speaker #1

    Donc, t'as un investissement en temps, en argent.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et en même temps, après, de mesure. Mais après, TikTok est quand même assez intéressant parce qu'on peut aller aussi un peu plus loin que les autres plateformes. On peut aller jusqu'à l'achat.

  • Speaker #0

    Non mais c'est...

  • Speaker #1

    Sur des choses très profondes et en même temps, l'algorithme est assez généreux quand il veut, parce que ça dépend. Mais c'est plutôt une plateforme d'exploration encore, mais qui est assez tendante. tentante pour les marques.

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincue que c'est une plateforme très puissante aujourd'hui, sur laquelle il y a beaucoup de communautés qui sont créées, avec des centres d'intérêt, comme tu le dis, multiples. Maintenant, je suis aussi convaincue que si on s'en... Comme je te l'ai dit, on souhaite installer Motorola de manière pérenne, ça ne sert à rien de se précipiter.

  • Speaker #1

    Il faut faire bien.

  • Speaker #0

    Il faut faire les choses correctement. Aujourd'hui, on a retravaillé tout le feed d'Instagram. Aujourd'hui, on a un compte qui est... que je trouve magnifique, alors j'allais dire magnifique, mais que je trouve vraiment magnifique, et c'est vraiment encore, tu vois, je te partage une anecdote, là j'étais il y a quelques semaines à Milan pour un workshop Europe avec l'ensemble des directeurs marketing, et la France a été citée en best case devant tout le monde, notamment sur ce feed Instagram qui a été totalement recliné il y a à peu près deux ans et demi. Donc en fait, aujourd'hui, Instagram est vraiment notre vitrine. en termes de fashion, de mode de positionnement de marque, etc. Et puis, on va utiliser les autres canaux en fonction des messages qu'on veut adresser, également en fonction de l'audience qu'on veut toucher. Et après, on n'a pas parlé d'un autre canal qui est important pour nous, qui est LinkedIn. Nous, c'est un canal qui est important pour une raison très spécifique à Motorola, dont on parle peu, mais je vais te partager nos petits secrets. C'est que comme tu l'as dit, on appartient au groupe Lenovo. Lenovo, c'est un groupe qui est très B2B, sur lequel LinkedIn est très important, etc. Et nous, Motorola, le fait d'appartenir à ce groupe Lenovo, ça nous permet aussi d'être impliqués dans des appels d'offres, d'être impliqués sur des sujets B2B beaucoup plus larges et d'avoir une visibilité sur LinkedIn en tant que Motorola, c'est très important. Et d'avoir justement cette dichotomie qu'on peut retrouver entre le B2C et le B2B. Ce n'est pas propre à beaucoup de marques aujourd'hui, mais nous, on l'a et on le cultive beaucoup. On travaille très bien avec des partenaires opérateurs aujourd'hui qui nous font confiance, avec lesquels on attire des choses très sympas, même en termes de communication. C'est plus de la communication interne, c'est la communication B2B. Ça parle peut-être moins à nos auditeurs aujourd'hui, mais en tout cas...

  • Speaker #1

    Mais c'est une forme d'influence quelque part.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est une forme d'influence qui est différente de celle qu'on connaît d'habitude et qui est importante pour Motorola et qu'on travaille beaucoup.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai que Lenovo... Moi, j'ai connu Lenovo, j'ai mal de le dire, mais il y a 20 ans. À l'époque, Lenovo a racheté IBM.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais je n'étais même pas né.

  • Speaker #1

    Je rigole. Je m'occupais du Digital Europe de Lenovo, en agence. On pilotait tout d'ici, on mettait en place les programmes d'incentive avec les business partners, etc. Mais le B2B était très présent.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas étonné.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, c'était le canal de distribution. Et je crois qu'aujourd'hui, ça n'a peut-être pas trop changé. Je pense que B2C est un peu à la marge sur les filipades, etc. Mais effectivement, aujourd'hui, tu as Innof qui est assez, je trouve, intéressante sur le marché, qui est donc le laptop ou les ordinateurs, les serveurs aussi, des trucs comme ça, mais surtout la mobilité avec le téléphone mobile, qui peut avoir du sens. Et LinkedIn est encore un territoire un peu vierge d'influence, de communication. Beaucoup de marques postent naturellement, organiquement leurs sujets, mais très peu utilisent aussi l'algorithme qui est encore plus généreux qu'ailleurs. sur des campagnes de comme B2B. On a fait des choses récemment avec des influenceurs B2B. Selon les domaines, par exemple dans les RH, il y a des anciens RH qui vont faire la promotion ou en tout cas donner leur avis sur la partie ticket restaurant, carte soie, quel est l'avantage, quel est l'incompte. Du coup, ça se développe. Je trouve que LinkedIn est sous-estimé par les marques alors qu'il y a une force incroyable. Et en plus, j'imagine aussi dans votre conquête de distributeurs, enfin, vos conquêtes, en tout cas pour les distributeurs, c'est aussi important qu'ils soient des populations qui sont très LinkedIn-orientées, même s'ils font aussi toutes les autres plateformes. Mais c'est bien de travailler sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Pour nous, c'est important, très important. Et comme je te le disais, on a une part du B2B qui est importante chez nous. Et donc, du coup, LinkedIn est pour nous un vecteur de communication très important.

  • Speaker #1

    qui ne reprend pas du tout les codes qu'on va retrouver avec la plateforme précédente.

  • Speaker #0

    Mais c'est une autre stratégie, une autre forme de communication. Mais qui reste importante pour la marque, exactement.

  • Speaker #1

    B2C, du coup, on revient sur les réseaux sociaux B2C. Twitch, c'est un sujet pour vous ou pas ? Parce que tout le monde veut en faire un peu aussi, tout le monde ne sait pas trop comment le faire, mais est-ce que vous avez essayé des choses là-dessus ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on n'a pas encore trop utilisé des choses. Avant qu'on rejoigne le projet, il y a certains pays, notamment l'Allemagne, qui étaient présents parce qu'on travaille aussi très conjoints.

  • Speaker #1

    Oui, on aura bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc, Motorola en Allemagne, par exemple, faisait beaucoup de choses autour du gaming, justement de Twitch, etc. Nous, on n'est pas allé sur ce terrain pour le moment, pour la simple et bonne raison qu'il fallait bien aménager tout ce qui était déjà disponible, remettre un petit coup de clean, comme on dit, sur les différentes plateformes, et justement d'amplifier nos prises de parole et notre visibilité de manière très propre sur ces plateformes-là. A l'instant T, on ne l'a pas trop fait. Ce n'est pas quelque chose qu'on va s'interdire. Je connais très bien la puissance de Twitch aujourd'hui. Le milieu du gaming aussi, qui peut être vraiment en adéquation. Il y a une vraie appétence des gamers avec Motorola, l'univers Android. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont assez Android. Ils sont PC Android.

  • Speaker #0

    Et puis, ils sont très tech. C'est un public qu'on adore parce qu'on parle le même langage. C'est des personnes avec qui on peut échanger, qui ont souvent des super feedbacks. Donc,

  • Speaker #1

    c'est une communauté qu'on a énormément,

  • Speaker #0

    mais qui, pour l'instant, qu'on ne touche pas encore directement pour le moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. OK. Donc, aujourd'hui, vos réseaux sociaux gérés en interne, j'imagine ? Tout à fait. Aujourd'hui, on travaille avec...

  • Speaker #0

    Une fois encore, je la recite, on a quelqu'un dans l'équipe, Mathilde, qui s'occupe exactement.

  • Speaker #1

    Une spéciale dédicace pour Mathilde.

  • Speaker #0

    Une spéciale dédicace pour Mathilde Rousset, exactement, qui est en charge de la com chez nous, qui intègre notamment la partie réseaux sociaux. Elle est épaulée par une agence avec laquelle on travaille depuis trois ans maintenant, qui est une agence très performante, qui a vraiment bien compris nos enjeux, qui nous accompagne. On a plus une relation de partenaire que de relation de client-agence. clients fournisseurs. De toute façon, dans les réseaux sociaux, c'est essentiel, puisque c'est eux qui nous aident à faire le community management. Donc forcément...

  • Speaker #1

    Et c'est les bonnes recettes. Moi, je dis que c'est la cuisine à quatre mains.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    J'appelle mes clients, mes partenaires, parce qu'on est ensemble dans la cuisine et on pose tout sur la table. Et là, au dîner, on ne sait pas. Donc c'est plutôt des bonnes chances.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est notre approche et on a la chance d'avoir une équipe, l'équipe de Reda, en l'occurrence, qui est vraiment très chouette.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, réseaux sociaux, c'est en place. Donc, on remet les fondamentaux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On a un bel Instagram, Facebook pour, j'imagine, avec du média pour cibler un petit peu plus précisément. Aujourd'hui, les influenceurs, du coup, comment est-ce que vous travaillez là-dessus ? Déjà, est-ce que c'est un sujet stratégique ou pas ? Est-ce que vous avez des influenceurs à l'année, toujours les mêmes ? Ou est-ce que, en fonction des produits, des lancements, vous vous permettez de changer de casting ou de partenaire ? Comment vous travaillez ça aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, l'influence, aujourd'hui, on va la travailler... par campagne dans un premier temps. Une fois encore, notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. Donc ça, il faut vraiment que ça vienne en synergie vraiment avec nous. Donc ça, ça va être la première chose, le premier critère, entre guillemets, pour travailler avec un influenceur. On va venir utiliser l'influence comme un amplificateur de médias. J'enfonce une porte ouverte, mais c'est vraiment pour nous de nerf de la guerre. Il y a du média paid classique. Et puis, les influenceurs aujourd'hui sont des amplificateurs de visibilité. Donc, typiquement, je vous donne un exemple. En début d'année dernière, lorsqu'on a annoncé la couleur de l'année, le fameux pitch fuzz.

  • Speaker #1

    Le pitch fuzz. Regardez ce que c'est.

  • Speaker #0

    En 2024, on a travaillé avec une influenceuse qui s'appelait Kayona, qui était une gagnante de la drag race, qui est venue justement travailler des contenus. autour de cette couleur, pitch fuzz, avec le téléphone qui était aux couleurs de l'année et qui était parfaitement intégré dans son univers. Donc là, on était vraiment sur une campagne qui était presque co-construite, co-créée pour avoir une amplification sur les réseaux sociaux. La campagne que j'évoquais tout à l'heure de l'IA, là, celle-ci, elle a été construite un peu différemment, comme tu l'as dit. On a d'abord construit notre film de marque en fonction de comment on voulait positionner la marque avec des éléments créatifs qui étaient forts. Ce fameux Batwing, notre logo qui se distingue beaucoup. Et là, on a évidemment amplifié la campagne avec des investissements médias payants classiques. Et on est venu faire une sélection d'influenceurs, donc six au total, pour venir relier la campagne sur les différentes communautés et lui donner un vrai élan de visibilité. Et dernièrement, on a toujours pour tirer le fil autour du batwing et de la créativité et de la mode, on a travaillé avec une influenceuse qui nous a carrément dessiné, redessiné notre logo dans son univers. Donc là, c'était vraiment elle qui a créé le contenu. On en a fait une ligne de t-shirts, puisqu'en fait, depuis quatre ans maintenant, on aime bien créer des collections capsules autour du textile. Ça marche très bien. Les gens adorent.

  • Speaker #1

    nous aussi c'est les codes de la Gen

  • Speaker #0

    Z et les plus vieux et nous aussi on aime bien donc on a créé des t-shirts on a créé des sweats des casquettes des bonnets des chaussettes des bonnets exactement bonnets et chaussettes c'est ce qui est revenu en 24 j'ai eu que ça les chaussettes on n'a pas fait mais bonnets on en a fait il y a deux ans même nous tu vois et en fait en quatre ans notre collection capsule est devenue en fait assez conséquente maintenant que j'y repense et elle nous a fait des t-shirts qui étaient bien lookés en reprenant notre Batwing, mais dans son univers. Donc là, une fois, on a co-créé cette campagne, puisque c'est vraiment elle qui a créé le contenu, qui a créé, entre guillemets, le t-shirt qui a fait ensuite du buzz. Et derrière, on est venu l'amplifier avec différents influenceurs qui vont porter le t-shirt, les intégrer dans leur univers à eux. Mais ce t-shirt, initialement, a été créé par une influenceuse avec laquelle nous avons travaillé. Donc en fait, tu vois, il y a plusieurs... Et le dernier point, j'allais oublier mon... dernière idée. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui, souvent, sont très attachés à la marque. Et du coup, dès qu'on peut, on essaie de continuer à travailler avec eux et d'installer une relation long-termiste. Et on a aussi de l'influence sur la partie tech. Il ne faut pas l'oublier. Notamment les youtubeurs, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très puissants sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Ils sont très puissants sur ce sujet-là. Et surtout... qui sont juste extraordinaires avec nous, qui croient en nous. Je pense notamment à André Martin, là, qui me vient, qui est quelqu'un qui nous accompagne, avec qui on travaille depuis presque deux ans maintenant, et qui est vraiment à la fois force de proposition, qui peut être critique aussi dans ses approches, s'il considère que là-dessus, il y a tel ou tel point. Donc, il est très honnête avec sa communauté, et ça, ça nous convient bien. Donc, des personnes comme ça, des youtubeurs comme ça, qui sont... sérieux, impliqués, authentiques et qui sont honnêtes, c'est des gens avec qui on aime travailler et qui, en plus, avec qui on entretient une relation particulière.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les YouTuber Tech sont une catégorie à part de l'influence. C'était entre les anciens blogueurs, les anciens journalistes qui sont spécialisés sur une passion qui est la tech, en général, avec différents formats, les unboxings, les comparatifs.

  • Speaker #0

    entre tel et tel produit.

  • Speaker #1

    Les innovations qu'ils peuvent tester en avant-première en fonction des temps, les calendriers, ils vont aussi au CES, ils vont à l'IFA.

  • Speaker #0

    Exactement, au Mobile World Congress, etc.

  • Speaker #1

    Ils font tous ces événements tech qui sont quand même assez forts et qui ont une influence quand même, je trouve, un peu plus d'achat. C'est-à-dire que, de ma réflexion aujourd'hui, on se divertit sur les réseaux TikTok, Instagram et on place le produit dans un univers. Et donc ça c'est bien, ça travaille la notoriété et peut-être la considération, mais ça travaille en tout cas ce fenêtre. Et je trouve que quand on va regarder une vidéo YouTube qui va faire la démonstration, en tout cas l'explication d'un produit avec son propre avis, son propre langage, etc. Je trouve que l'internaute en face est presque prêt à l'acheter. C'est-à-dire qu'il veut vraiment, c'est la démo produit finale qui va peut-être le faire basculer.

  • Speaker #0

    En fait, je suis complètement d'accord avec cette approche et cette analyse. C'est la même qu'on a aujourd'hui et le même constat qu'on fait. Et j'irais même un peu plus loin. Même les YouTubers tech ont une influence aujourd'hui, même sur les vendeurs en magasin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est leur source d'informations.

  • Speaker #0

    Et les influenceurs tech qui ont une crédibilité, qui ont une astuce et qui ont une communauté souvent très fidèle, ont un pouvoir d'influence très important.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours dit que c'est... À une époque, on travaillait pour la FNAC et on avait proposé que tous les vendeurs ou tous les chefs de rayon se transforment en influenceurs pour qu'ils puissent déjà moins s'embêter dans les rayons et mettre en... exprimer leur expertise. Bon, ça n'a jamais été vraiment accepté parce que chacun a son job, etc. Mais en fait, aujourd'hui, ces vendeurs ont besoin de sources d'informations au-delà des fiches produits qu'ils reçoivent, etc. et qui ont besoin de se faire une culture sur le produit. Exactement. Beaucoup de marques, beaucoup de produits. ils n'ont pas trois heures par produit pour analyser la doc. Donc, ils vont au plus court, au plus vite et au plus pratique. Tout à fait. Aujourd'hui, YouTube, elle est peut-être 15 minutes max. On va savoir si c'est un bon produit ou pas. Et ça, c'est pas mal parce que c'est un autre canal. je trouve, d'influence qui est plus business, plus orientée aussi sur les ventes et sur les vendeurs et sur les revendeurs, mais qui va venir nourrir autre chose que de la notoriété.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Et en France, on est pas mal lotis, je trouve, sur la partie tech.

  • Speaker #0

    On a vraiment des guérisseurs très très forts.

  • Speaker #1

    Plein de formats différents. Chacun arrive à faire la liste produit, mais sans se redire ou sans faire la même chose. Donc ça, c'est pas mal. Et aujourd'hui, en termes de... Si on peut parler de Capilla et une mesure, par exemple... Aujourd'hui, quand vous faites une campagne d'influence, qu'est-ce que vous regardez et comment vous évaluez le succès d'une campagne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on va avoir le nombre d'impressions.

  • Speaker #1

    Basique, mais il faut le dire,

  • Speaker #0

    c'est important. Basique, mais il faut le dire, exactement. Après, évidemment, le taux d'engagement, c'est le nombre de clics, le nombre de shares. C'est des choses qu'on va vraiment beaucoup regarder. La taille de la communauté aujourd'hui d'un influenceur ne suffit plus, en fait. Parce qu'on sait qu'il peut y avoir des biais sur ces tailles de communautés. Il y a eu des abus, on le sait. Il y en a beaucoup moins maintenant,

  • Speaker #1

    mais il y en a eu. Il y en a eu.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, le fait d'avoir un taux d'engagement qui soit pertinent, c'est très important. Donc, l'audience, le taux d'engagement et après, le repartage. On va voir le nombre de clics et le nombre de partages.

  • Speaker #1

    Les ventes via l'affiliation ou quoi ? C'est des choses que vous testez de temps en temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un très bon terme. C'est quelque chose qu'on teste.

  • Speaker #1

    C'est parce que c'est aussi l'air du temps de tester ces choses-là.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait ça.

  • Speaker #1

    L'objectif premier. On est dans le test. Et en même temps, ça, c'est intéressant, je trouve. Ça, pour moi, c'est un peu le développement qu'on va avoir dans les prochaines années. Maintenant, c'est de l'influence business. Ça veut dire qu'on maîtrise bien les canaux pour la notoriété. Par contre, le business, c'est par exemple, on a une délice d'influenceurs qui font vendre.

  • Speaker #0

    Tu parles de conversion quand tu parles de business ? Conversion de vente. OK.

  • Speaker #1

    aujourd'hui il y a des influenceurs qui font venir quand on fait un événement un pop-up, on fait pas mal de pop-up en ce moment il faut faire venir les gens donc je sais qu'il y a des influenceurs qui ont une communauté qui les suit dans les conseils dans les découvertes il y en a qui font venir les gens, il y en a qui font voir qui ont une influence d'impression d'engagement très forte et il y en a maintenant qui font vendre c'est à dire qu'ils ont quand même cette capacité à notamment faire la promotion entre guillemets, la notoriété, mais surtout convaincre pour acheter le produit parce que ils le présentent bien, ils l'intègrent bien, ils sont assez honnêtes des fois aussi, ils ne disent pas que du positif, mais ils sont assez honnêtes dans la façon d'en parler. Et du coup, ça fait des revendeurs, je ne vais pas les appeler comme ça, c'est moche, mais en tout cas des bons ambassadeurs et qui font vendre. Et ça, ça va être, je pense, des problématiques qui arrivent.

  • Speaker #0

    Mais pour avoir un bon ambassadeur, on va reboucler un peu la boucle de sa vue du podcast, qui est il faut aussi trouver un influenceur qui soit en adéquation avec ta marque et qui soit convaincu de ton produit.

  • Speaker #1

    Ça, ça doit se trouver quand même.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    On en trouve beaucoup,

  • Speaker #0

    je te rassure. C'est la recette magique pour que ça fonctionne bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu crois que les influenceurs, si tu devais... te projeter un petit peu à 2, 3 ans, 4 ans, 5 ans ? Est-ce que c'est un levier qui va perdurer ? Est-ce que c'est un effet de mode ? Comment tu conçois l'influence telle qu'aujourd'hui c'est utilisé en marketing et en com ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, l'influence, elle est liée clairement au devenir des réseaux sociaux. Donc la question, elle est encore un peu plus vaste qu'uniquement sur les influenceurs. Et donc aujourd'hui, on voit que les réseaux sociaux ont pris une part plus qu'importante dans... l'information, dans le divertissement. Et du coup, on voit aussi qu'il y a certaines limites qu'on peut trouver. On parle beaucoup des fake news, on parle beaucoup des risques qu'on trouve sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, on a la chance quand même que l'Union européenne œuvre aussi beaucoup pour essayer de protéger les plus jeunes justement de tous ces déboires et de mettre en place une réglementation qui va permettre justement de donner un cadre autour de ces réseaux sociaux. Je dirais que déjà, si toutes ces cases-là sont cochées pour donner un cadre qui permette à l'ensemble des audiences, quel que soit l'âge, de pouvoir accéder à une information ou à du divertissement en sécurité, ce que je pense que c'est le point le plus important aujourd'hui, ça permettra d'avoir une vision très pérenne des réseaux sociaux. Pour moi, c'est un point très important. Ensuite, il y a un second point. qui est donc lié aux réseaux sociaux, qui est le métier de l'influenceur. Aujourd'hui, on voit que le métier d'influenceur évolue. Moi qui suis dans le métier depuis un petit moment maintenant, l'influenceur d'il y a dix ans n'est plus le même que l'influenceur d'aujourd'hui. On voit qu'il y a plusieurs typologies d'influenceurs, des gens, comme tu disais, qui sont... Plus ça m'aime à faire venir, de plus ça m'aime à faire vendre. Ça dépend aussi du contenu. Il y a des gens qui sont très sérieux, d'autres beaucoup moins. En fait, on trouve un petit peu de tout aujourd'hui dans ces métiers. C'est des métiers qui évoluent très rapidement puisqu'ils sont liés à un canal de communication qui est le réseau social. Donc, comment je vois aujourd'hui l'influence dans 5 ans ou 4 ans ou 5 ans ? Comme je suis quelqu'un de très optimiste, je vais partir du postulat que le cadre aura été posé, que les réseaux sociaux seront vraiment des endroits où on pourra s'y rendre une fois de plus en sécurité et qu'il y aura peut-être une meilleure maîtrise de l'information quelle qu'elle soit. Je ne parle pas de l'information quotidienne, je parle aussi de l'information des marques, de l'information sur les produits, comment on va communiquer autour d'un tel ou tel lancement. Donc si on part du postulat que tout ça est bien encadré et que ces réseaux peuvent continuer d'exister de manière saine et sereine, je pense que le métier d'influenceur est un métier qui est porteur, puisque c'est une amplification aujourd'hui de la visibilité pour une marque qui vient en complément vraiment des investissements médias.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord. Après, il y a quand même eu des lois en France, notamment sur la loi influenceur. qui encadrent pas mal de pratiques qui ont pu être... Bon, qui étaient quand même des pratiques assez marginales, mais qui avaient lieu, donc il fallait un peu réglementer. Qui maintenant, voilà, est complètement régulé. C'est un métier, entre guillemets, en ce moment, un métier. N'hésitez pas sur la fête d'un peu aux créateurs de contenu, mais en tout cas, c'est une pratique et c'est un usage qui est assez encadré. Et tant mieux. Et tant mieux. Il fallait le faire.

  • Speaker #0

    Et il fallait le faire, c'était sûr.

  • Speaker #1

    Et ensuite, les plateformes aussi, des fois, sont assez... vont rythmer un petit peu le succès de l'influence aussi en fonction de leur développement. On sait par exemple que TikTok, on ne peut pas faire de projection d'impression parce que l'algorithme est tellement ajardeux que finalement, on ne peut pas. On croise les doigts pour qu'on fasse des impressions. Donc on peut faire des moyennes, mais en même temps, on n'est pas sûr d'un contenu. C'est un peu la cuisine de chez TikTok qui est un peu des fois pas évidente à maîtriser. Mais en même temps, je trouve que quand TikTok est arrivé, plutôt post-Covid, ça a créé toute une génération de nouveaux types d'influenceurs qui ont apporté beaucoup de choses et des choses différentes que ce qu'il y avait avant. Et d'ailleurs, des anciens Instagrammeurs ont du mal à passer sur TikTok, inversement aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est très spécifique. On est en train de créer des couloirs bien identifiés. qui vont chacun jouer leur plateforme. Donc, on va avoir des plateformes favorites comme les Youtubers sont sur Youtube, les Instagramers plutôt sur Instagram,

  • Speaker #0

    les Talkers,

  • Speaker #1

    etc. et les Twitchers aussi qui existent. Et donc, je trouve ça intéressant parce qu'on est encore, pour moi en tout cas, en croissance sur un sujet qui a quand même débuté il y a presque 20 ans à peu près. Combien d'OP blogueurs j'ai fait ? C'était en 2005. Donc, ça fait presque 20 ans mais ça commençait comme ça. Et les plateformes sont arrivées il n'y a presque que 10 ans. Oui, c'est vrai. C'est restant finalement.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Pour les plus vieilles. Mais effectivement, moi, je sens que les marques aujourd'hui, en tout cas, ça répond à une question. C'est comment toucher ma cible. C'est vrai. Parce qu'aujourd'hui, on a des médias classiques, on a des RP. Ça fonctionne très bien. Mais il y a toujours cette question de, est-ce que j'ai touché ma cible ? Parce que finalement, en télé, on a du Médiamétrie, donc 1000 box. 50% ont regardé les TF1 donc c'est TF1 qui a 50% de part de marché est-ce que c'est vrai ou pas, on ne sait pas trop et à l'ère des data et des chiffres et des KPI et on doit tout justifier dans les investissements on a quand même la chance de pouvoir mesurer des choses réelles quasiment, parce que c'est les plateformes qui donnent ces chiffres mais on va les croire mais c'est quand même des chiffres qui sont assez pilotables aussi je trouve en marketing tu sens que ça a KPI-isé un tout petit peu plus les campagnes que vous faites ?

  • Speaker #0

    Après, sur les réseaux sociaux, c'est sûr qu'on a des KPI qui nous permettent de mesurer vraiment l'impact d'une campagne et du coup de calculer plus facilement son ROI. Après, sur des investissements ATL, c'est sûr que ce soit de l'affichage ou de la télé ou autre, tu as essentiellement le nombre d'impressions, le nombre de répétitions qui est important. En télé, tu as les GRP qui permettent de mesurer la puissance de ta campagne. On a quand même des indicateurs sur des campagnes ATL qui nous permettent aussi de mesurer plus l'impact que le ROI qu'on pourrait en avoir. C'est ça. Après, il est certain que sur des campagnes sur les réseaux sociaux, comme tu le disais tout à l'heure... En travaillant avec des influenceurs qui vont générer de la conversion, c'est quand même assez facile de voir qui a cliqué et qui a acheté. Aujourd'hui, on peut, non pas qui, mais combien de personnes, parce qu'on ne sait pas qui, je voudrais rectifier ça, mais en fait, combien de personnes ont cliqué et combien de personnes ont acheté le produit. Donc forcément, mesurer ta conversion sur du digital en général, il n'y a pas que sur les réseaux sociaux, c'est aussi vrai sur des campagnes de bannières, sur des carousels. sur du statique ou du dynamique, tu es capable aujourd'hui de suivre, en tout cas, le chemin jusqu'à la vente ou pas. Donc forcément, ça permet de mieux piloter ta conversion. Mais les KPIs sont différents en fonction du canal que tu vas utiliser. Donc aujourd'hui, c'est vrai que pour ça, le digital, en règle générale, est plus simple pour savoir si ta conversion a fonctionné. Puisqu'à la fin des fins, ce qu'on souhaite, c'est quand même de vendre le produit. Donc, surtout sur une campagne qui va générer de la conversion.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que le digital a capéisé, moi, je trouve qu'on a des ROI quasiment en temps réel, des chiffres qui sont assez importants aussi sur les influences, sur l'influence.

  • Speaker #0

    Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui. Ça se voit aussi dans les événements. Je ne sais pas si vous faites des événements sur lesquels les influences sont invitées ou viennent, mais nous, on voit que maintenant, le ROI d'un événement, c'est devenu l'influence.

  • Speaker #0

    D'accord, oui.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, qui vient déjà ? et qui a généré un nombre de vues importantes. On travaille notamment pour Magnum, qui est dans cet immeuble, la plage Magnum à Cannes. L'héroïde de la plage depuis six ans avec nous, c'est les influenceurs et le nombre d'impressions qu'on génère en temps réel.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne suis pas étonnée.

  • Speaker #1

    Qui avant étaient déplacés sur la presse ou autre chose, mais qui étaient aussi des choses qu'on regarde aujourd'hui. Ça reste quand même assez important. Mais effectivement, on sent, nous, que les marques se sont un tout petit peu cristallisées sur ce besoin de chiffres. et de data qui leur permet de valoriser leur investissement, de rationaliser aussi pas mal de choses et de se dire si c'est un succès ou pas. Parce que c'est quand même des sujets de levier marketing. On n'est pas que dans de la com. C'est pour ça que je mets toujours le marketing d'influence. C'est vrai. Parce que c'est entre le marketing et la com.

  • Speaker #0

    C'est un cheval entre les deux.

  • Speaker #1

    C'est un autre truc. C'est le marketing d'influence. C'est entre les deux. Mais je trouve que c'est intéressant. Comment tu vois le marché de l'influence en France aujourd'hui en termes de créateurs, en termes d'agences, de talents ? partenaires ? Est-ce que c'est un marché que tu décryptes assez facilement ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous, on a la chance d'être bien entourés. On a des agences qui sont, je trouve, très pertinentes, qui savent aussi un peu démocratiser certains et défricher un peu le marché, puisqu'une fois encore, les créateurs de contenu, il y en a énormément. Il y en a énormément avec différentes spécialisations, que ce soit sur les différentes plateformes, sur les lignes éditoriales, sur les formats de contenu. Sur la taille des communautés.

  • Speaker #1

    C'est un peu une jungle.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je parlais de défricher le terrain, parce qu'en fait, pour nous, annonceurs, c'est important d'être bien entourés et d'avoir des gens qui ne font presque que ça de leur journée et qui vont permettre à nous, en tant qu'annonceurs, de trouver le ou les influenceurs qui vont être les plus pertinents et les plus en adéquation avec l'esprit de la marque et le positionnement de la marque. Il en va de même quand on lance un produit. Tu imagines bien que quand on lance un produit qui est positionné à 1000 euros, par exemple, on ne va pas forcément toucher les mêmes personnes ou donner envie aux mêmes personnes que lorsqu'on va lancer un produit à 400 euros, par exemple. Donc, on va appuyer sur des leviers différents, sur des leviers de communication différents. Et donc, ça, être entouré d'une agence qui a bien compris le marché, en tout cas qui essaye de le comprendre autant que faire se peut, et de défricher vraiment le marché de l'influence, c'est très important.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est effectivement un sujet aussi de marché que j'essaye de travailler aussi. L'objectif du podcast aussi, au début, c'était de faire parler les deux publics, les marques et les influenceurs. Parce que finalement, ils ne se parlent quasi jamais. Ou en tout cas, ils ont une durée de discussion très limitée quand c'est en brief, etc. Pour aussi comprendre... les motivations des marques, les motivations des influenceurs pour que tout ça, finalement, fasse un écosystème un peu plus lisible. Parce que c'est vrai qu'il y a pas mal d'acteurs maintenant sur le marché. C'est un vrai marché. Il y a les acteurs, donc agences, talents, il y a des plateformes qui s'y mettent.

  • Speaker #0

    Il y a des agents aussi, des agents, d'influenceurs.

  • Speaker #1

    Influenceurs qui peuvent être positifs ou négatifs selon qui on parle parce que ça rajoute une couche quand même encore en plus. Avant, on faisait des briefs, et on en fait encore aujourd'hui, entre influenceurs, marques et agences, et on travaille ensemble. C'était plus simple, je trouve, pour passer le message, qu'à travers un intermédiaire qui peut ou pas. En tout cas, c'est un marché qui est construit, qui est organisé. Qui se structure. Qui se structure. Moi, je trouve ça très bien. Mais qui est nécessaire aussi pour que les marques puissent s'y retrouver. Parce qu'il y a quand même pas mal de marques qui, aujourd'hui, sont un peu perdues sur ces sujets. Alors, il y a des partenaires tout le temps, quasiment, aujourd'hui, sur ces sujets. Bien sûr. Ça évolue tellement vite et il faut quand même avoir une vie permanente, quasiment, sur ces sujets. Donc, c'est toujours bien d'être accompagné, je trouve. Et après, d'en voir aussi comment on va pouvoir... Travailler cette influence d'une manière nouvelle, d'une manière événementielle, contenue, expérientielle aussi. Parce que je trouve que c'est une des meilleures campagnes que j'ai pu voir, ou qu'on a pu faire aussi, quelque part, c'est quand tu mélanges un petit peu l'expérientiel et le virtuel. C'est-à-dire quand tu fais des événements, que les influenceurs soient là.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça donne envie.

  • Speaker #1

    Le contact humain est complètement important. De rencontrer la marque, de parler avec vous, même vous, ça vous nourrit en termes d'insight. et qui sont intéressants parce que c'est quand même après, c'est pas des médias c'est des relations humaines, c'est des gens donc ça c'est plutôt l'avantage par rapport à un média c'est qu'on a quelqu'un qui parle en face ça humanise un peu tout ça super le CES a lieu des nouveautés particulières ?

  • Speaker #0

    alors nous pendant le CES on...

  • Speaker #1

    On n'annonce rien de particulier.

  • Speaker #0

    On a eu notre annonce plutôt un mois avant, au mois de décembre, puisqu'en fait, Pantone a annoncé sa nouvelle couleur de l'année, qui est le Mocamus. On va mettre Alia. Le mousse de café, qui ressemble beaucoup à une couleur très élégante, un peu marron glacé, si je peux la franciser un petit peu, qui est très élégante. Et donc, on a la chance nous, d'avoir cette couleur en exclusivité sur nos produits. Et avec une campagne que tu ne vas pas tarder à voir sortir, puisqu'elle arrive dans quelques jours, peut-être une semaine maxi.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est une campagne Pantone ou c'est une campagne produit ?

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola.

  • Speaker #1

    Motorola, oui.

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola qui mettra en avant la couleur de l'année avec Pantone.

  • Speaker #1

    C'est bien. Ça, c'est super. Donc, vous avez l'exclusivité de la couleur sur la partie téléphone. Smartphone,

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Bon, ça, c'est bien. C'est un bon partenariat, Pantone, du coup. Ça fait des années que vous êtes... Là,

  • Speaker #0

    on est très contents. C'est une belle marque. Et surtout, au-delà d'un partenariat d'image, c'est un partenariat aussi dans la conception de nos produits. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très important. Oui, sur les matières que je vous expliquais, donc le cœur vegan, etc. Au-delà de la couleur, parce que vous êtes très connue pour son pantonnier, je suppose. Tout à fait. Donc, ses couleurs.

  • Speaker #0

    Les couleurs, mais aussi à l'intérieur du téléphone, par exemple, qui nous ont aidé à étalonner tous les rendus photos,

  • Speaker #1

    par exemple. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec eux pour ça. C'est assez poussé, quand même.

  • Speaker #0

    C'est assez poussé. C'est un vrai partenariat. Ce n'est pas qu'un effet d'annonce.

  • Speaker #1

    C'est monde, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. C'est un partenariat.

  • Speaker #1

    Un partenariat monde.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Super. J'ai une partie de l'interview où je te pose trois mots, tu m'en réponds trois. D'accord. Un mot, un mot.

  • Speaker #0

    Un mot, un mot. Oh là !

  • Speaker #1

    Question association d'idées. Bon, influence.

  • Speaker #0

    Visibilité.

  • Speaker #1

    Mobile.

  • Speaker #0

    Statut.

  • Speaker #1

    Futur.

  • Speaker #0

    Il y a.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est très bien. C'est simple, en fait. D'habitude, les gens sont perdus, mais c'est très bien. Parfait. Une autre partie un peu closing sur notre sujet. Toi, personnellement, qui as vécu des expériences en marketing aujourd'hui, qu'est-ce qui te passionne aujourd'hui dans le marketing ? Qu'est-ce qui t'inspire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing ? C'est une bonne question, ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est les dernières, elles ne sont plus...

  • Speaker #0

    Elles ne sont plus... Julien ne m'avait pas dit.

  • Speaker #1

    Non, non, non.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing aujourd'hui ? Je pense que le fait de ce nouveau challenge d'époussiérer une marque. Moi, je viens d'un leader. Et donc, du coup, j'étais plutôt dans la construction d'une marque avec des moyens vraiment importants. Là, on est dans un challenge qui est complètement différent puisqu'on est dans une situation où on a une marque qui est connue. mais qu'il faut redinaliser. Donc c'est une situation qui est complexe. Et ça, c'est un challenge qui est vraiment sympa parce que quand j'ai accepté de rejoindre Motorola, j'étais déjà conquise par la marque. Et donc, cette capacité, je dirais, à donner envie aux gens de croire de nouveau dans une marque, c'est un challenge de marketeur qui est assez intense. Tout ça avec des canaux de communication qui sont en constante évolution. On l'a évoqué tout à l'heure. Les réseaux sociaux, c'est à la fois un outil très puissant, mais c'est un outil qui peut être aussi instable, très changeant, qui, comme tu l'as dit, fait l'objet de pas mal de législations, de règles, en tout cas, qui se mettent en place au fur et à mesure. qu'il faut suivre et je trouve ça très bien d'y apporter un cadre. Du coup, je pense que répondre à ce nouveau challenge, c'est ce qui m'anime aujourd'hui.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est excitant je trouve, de reconstruire une marque, de relancer. C'est peut-être les phases les plus intéressantes en marketing.

  • Speaker #0

    Les phases les plus intenses en tout cas.

  • Speaker #1

    Intenses aussi, c'est évident, mais en tout cas intéressantes et intenses parce qu'on doit écrire une histoire.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et on ne doit pas forcément la continuer ou la maintenir. Tout à fait. Est-ce que tu aurais un conseil ? pour un jeune directeur marketing dans n'importe quelle industrie d'ailleurs qui débute ?

  • Speaker #0

    Alors, mon premier conseil pour un directeur marketing, c'est d'être proche de son équipe. Donc, pour moi, c'est vraiment le nerf de la guerre d'avoir une équipe qui soit performante, épanouie et solidaire. Vraiment, pour moi, c'est aujourd'hui ma priorité absolue en tant que directrice marketing, c'est vraiment l'équipe. Et si j'ai un deuxième conseil à lui donner, ça serait de rester alerte. sur notamment les tendances marketing qui évoluent beaucoup, de rester alerte sur ce que font les concurrents, ce que font aussi des marques très aspirantes, inspirantes, pardon, comme peuvent être certains équipementiers sportifs ou même là, il y a beaucoup de communication pendant les JO auprès d'acteurs qui n'étaient pas forcément attendus, mais qui ont créé des contenus très inspirants. Je pense que ça, c'est important de rester alerte sur les tendances. Et en redescendant un petit peu, je pense que si on revient à notre sujet qui est l'influence et les réseaux sociaux, c'est un sujet qui est un des plus volatiles, qui est un des plus difficiles à appréhender quand on n'est pas créateur de contenu, quand on travaille pour une marque et qu'on a des contraintes de vente. Parce que je reviens à des choses très terre à terre,

  • Speaker #1

    mais c'est ce qu'on regarde.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, de bien s'entourer d'agences qui soient pertinentes sur ce secteur. Et parfois, des petites agences sont super performantes. On a parfois tendance à avoir des gros groupes. Les petites agences sont souvent plus flexibles, comprennent bien certains sujets et surtout d'entretenir une relation de partenaire avec son agence. Je pense que c'est comme ça qu'il faut les considérer. Ils ne travaillent pas pour vous, mais avec vous pour faire avancer la marque. S'ils comprennent bien le projet, s'ils y adhèrent, c'est très important. Je pense que c'est un peu les ingrédients dont on a besoin pour pouvoir faire avancer et porter un projet.

  • Speaker #1

    Je peux être d'accord avec toi, évidemment. Mais surtout, c'est un sujet d'expertise, d'expérience, d'expertise surtout. Moi, je dis qu'on est des artisans du marketing, en fait, parce que dans cette influence, il n'y a pas des règles. Autant en marketing ou en pub, il y a certaines règles à respecter. Là, les règles bougent quasi toutes les semaines. Donc, ce qui était vrai hier n'est plus vrai demain. Donc, c'est en permanence. tout le temps. Et effectivement, il faut être expert de ce sujet-là, je trouve, parce que c'est tellement un sujet large, évolutif et en même temps technique des fois que ça nécessite une expertise à 100%. Et effectivement, je te rejoins aussi sur le côté partenariat que nous pratiquons depuis longtemps et que nos marques aussi pratiquent avec nous, mais c'est un sujet où certaines marques quand même peuvent voir ce levier d'influence comme un mix marketing bis. et de confondre ça avec des médias, des choses un peu froides, des sens d'expérience. Et que le partenaire est qu'un prestataire pour acheter des kilos d'influenceurs. Exactement. Mettre des produits en avant et mesurer tout ça. C'est un vrai sujet collectif, en tout cas, je trouve. Super, merci. Et alors, est-ce que tu aurais un livre ou une série que tu emporterais sur Annie de Déserte ?

  • Speaker #0

    Oh ! C'était une très très bonne question.

  • Speaker #1

    Les dernières sont terribles,

  • Speaker #0

    tu vas voir. Ah oui, oui. Mais on ne m'a pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Une série emportée sur une île des arts. En plus, j'adore les séries, je ne vais pas te mentir. Si je n'en emporte qu'une, laquelle je prends ? Je pense que je pourrais prendre Breaking Bad, je crois.

  • Speaker #1

    C'est assez commun. Mais c'est pas mal. C'est bien Breaking Bad. Voilà. Super. Dernière question.

  • Speaker #0

    Oula, tu me fais peur maintenant.

  • Speaker #1

    Tu sais, en fait, c'est la question qu'on ne prépare jamais parce qu'on ne va pas jusqu'au bout. En tout cas, on regarde tout l'ensemble du truc, mais est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au podcast ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu devrais rencontrer Sylvie Noulette, qui travaille juste de l'autre côté, qui est la directrice marketing de Lenovo. Une personne formidable. Et très intéressante, avec une bonne vision.

  • Speaker #1

    Très bien. On traverse le bureau pour y aller. Mais Sylvie, que je crois avoir reconnue ou rencontrée avec très grand plaisir, pour voir ce qu'elle est devenue, elle a marqué le nouveau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #0

    là où elle va.

  • Speaker #1

    Ah, ça c'est le futur. Elle peut nous en parler. On ne sait jamais des fois. Merci beaucoup. pour l'entretien.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, merci Adra.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant de replonger dans cette belle marque, de comprendre un petit peu mieux aussi l'évolution et les étapes où vous en êtes et les innovations que vous pouvez faire. Je retiens pas mal de choses, l'IA, Pantone, quand même,

  • Speaker #0

    c'est un sujet.

  • Speaker #1

    Et une gamme assez large, de 100 à 1200 euros produits, tout en gardant quand même l'ADN de Moto, Motorola on va dire. Qui est une continuité quand même dans le développement.

  • Speaker #0

    et surtout redonner une belle image et redorer le blason de cette belle marque iconique. Merci, Cyril, de m'avoir invité. Merci aux auditeurs de nous avoir écoutés aussi. J'espère que ça vous aura plu. Et puis à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

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Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai le plaisir d’accueillir Camille Castinel, Directrice Marketing France et Benelux de Motorola de Motorola. Ensemble, nous plongeons au cœur des stratégies d’influence de la marque et explorons comment Motorola s’appuie sur le marketing d’influence pour renforcer son positionnement et toucher de nouvelles audiences.


Nous revenons également sur le partenariat inédit avec Pantone, qui marque une étape clé dans l’univers du design et de la technologie mobile.
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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et de marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Camille Castinelle, directrice marketing de Motorola France. Ensemble, nous allons parler de la transformation de Motorola sur le marché français, des stratégies innovantes mises en place pour répondre aux attentes des consommateurs et les nouveaux défis à relever dans un secteur des smartphones hyper concurrentiel. Camille partage également les secrets derrière la capacité de Motorola à tirer son épingle du jeu, en misant sur la confiance, l'innovation et une approche centrée sur les besoins des utilisateurs. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Alors l'influence aujourd'hui, on va la travailler par campagne dans un premier temps. Notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre... l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui souvent sont très attachés à la marque.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Camille.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir chez Motorola.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, c'est une boite à avoir avec nous.

  • Speaker #0

    Motorola, marque mythique, qui a accompagné toutes mes premières années de mobile, puisqu'évidemment, je suis un peu vieux, donc mes premiers téléphones portables étaient un Motorola.

  • Speaker #1

    J'espère que le suivant sera encore un Motorola.

  • Speaker #0

    C'est une marque en tout cas emblématique, on va en parler un petit peu plus tard, mais effectivement, c'est une marque que normalement tout le monde connaît ou que plus jeunes découvrent avec les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Une marque iconique, comme on aime à le dire.

  • Speaker #0

    Commençons l'épisode par le démarrage. Est-ce que tu peux te présenter pour nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors avec plaisir, moi je m'appelle Camille Castinelle et je suis en charge du marketing et de la communication. Pour la France, c'est pour le Benelux. Alors le Benelux, c'est la Belgique et les Pays-Bas et le Luxembourg.

  • Speaker #0

    Voilà, ce qui est dans le nord de la France.

  • Speaker #1

    Exact, c'est un peu plus au nord effectivement. J'ai rejoint Motorola il y a 4 ans maintenant, une belle aventure pour relancer la marque sur le marché français d'abord parce que je suis en charge du Benelux que depuis un an à peu près. Donc, quand j'ai rejoint l'aventure, c'était surtout un gros focus sur le marché français. Et l'idée était vraiment de rajeunir, faire revivre cette marque, comme tu l'as dit, qui est très iconique, qui est toujours dans la force de l'innovation et qui propose aujourd'hui une large gamme de produits pour contenter l'ensemble des consommateurs aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est vrai parce que Motorola a eu 6 heures de gloire dans les années 2000, je vais dire des bêtises, mais en tout cas, il y a eu un moment donné. Une suprématie de Motorola quand même sur les téléphones portables. Un petit peu mou. Un rachat qui a eu lieu aussi par Lenovo en 2014, je crois. Tout à fait. Qui a été racheté à Google. Donc, il y avait déjà eu un premier switch. Et aujourd'hui, on a effectivement des produits qui sont hyper innovants. On va en parler aussi un peu plus tard. Mais du coup, c'est le renouveau de la marque. C'est ça, c'est le relancement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Tu as fait le bon historique de la marque. En fait, il faut savoir que Motorola, c'est la marque la plus ancienne en téléphonie. Même dans le milieu de la tech. puisqu'elle date de 1928. Alors, tu vois, ça nous rajoute peur. C'est vieux, tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est Motorola qui a inventé les talkie-walkie ?

  • Speaker #1

    Alors, inventer, je ne saurais pas te dire. En tout cas, une chose est sûre, c'est qu'ils ont été vraiment leaders sur ce segment-là. Et ils ont également fait des choses vraiment remarquables dans le temps, parce qu'en fait, ils ont accompagné notamment la NASA pour tout le système de télécommunication, avec notamment les voyages sur la Lune à l'époque. Donc Motorola était vraiment très présent. Et comme tu l'as dit, on a vraiment vécu des heures de gloire. Dans les années 2000, tout le monde était très fier de posséder son Razor. On voyait vraiment toutes les stars américaines avec le Razor, qui était ce portable pliant. Oui, mais c'était avant tout un clapet.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas le pliab d'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    mais c'était un pliab d'avant. Le fameux clapet, comme on l'appelait à l'époque. On le retrouvait dans toutes les couleurs, c'était vraiment un produit très fin, très fashion, très tendance. Et donc c'est vrai que là, Motorola a vraiment émergé très fortement dans le monde. Et puis ensuite, il y a eu un petit tournant de smartphones qui a été un petit peu plus compliqué à prendre pour Motorola. un pari technologique qui n'a pas été pris sur un OS ouvert. Tu sais ce que c'est les OS ouverts, c'est un système d'exploitation qui te permet de télécharger des applications. Ça n'a pas été ce tournant qui a été choisi et malheureusement, ça a fait un petit peu décroître la marque, mais pas partout. Parce qu'en fait, en Europe, comme tu as cette perception, moi je l'ai eu aussi, mais dans toute la partie Amérique du Nord et Amérique latine, Motorola a continué à avoir des positions très fortes et à maintenir des positions très fortes. notamment aux Etats-Unis, puisqu'en fait, c'est Motorola qui équipe l'armée américaine. Donc forcément, avec un contrat avec autant d'enjeux,

  • Speaker #0

    ça permet de développer, d'innover.

  • Speaker #1

    Ça permet de rester exactement dans la course, entre guillemets. Et puis ensuite, tu l'as dit, deux rachats. Et puis Lenovo a vraiment souhaité faire renaître Motorola, continuer à investir en R&D, continuer à proposer des produits qui soient pertinents et justement relancer la marque. maintenant sur le la région européenne on va dire ça comme ça c'est pas très joliment dit mais c'est l'idée et plus spécifiquement en france donc là maintenant il ya quatre ans un peu moins de quatre ans qu'on a tout relancé on a remonté l'équipe on est reparti quasiment de zéro et il a fallu revenir dans la distribution re bien maîtriser le portfolio c'est à dire l'ensemble des produits qui vont être proposés ensuite au grand public et puis bah reconstruire la marque re communiquer Partir à la conquête d'une cible plus jeune qui ne nous connaissait pas ou mal. Et surtout aussi aller parler à ce public qui nous connaît, comme toi, qui a beaucoup d'affect pour la marque, puisqu'en fait c'est une marque qui a toujours été très clean, très aspirationnelle. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est une marque qui a existé, mais qui a progressivement un tout petit peu s'est fait oublier. Mais je pense que tu l'as dit, c'est aussi les OS qui se sont développés à ce moment-là. L'iPhone est arrivé quand même, qui a quand même échangé pas mal de choses sur le marché du mobile. Les acteurs historiques, en tout cas, n'ont pas su ou en tout cas mal pris les tournants qu'il fallait au moment qu'il fallait. Mais il y a eu un bouleversement sur le marché, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Et nous, le fait d'être passé entre les mains de Google, ça nous a permis de rattraper tout ce retard.

  • Speaker #0

    Pour Android, donc ça c'est bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc nous, on a un portfolio aujourd'hui, une offre de produits qui est exclusivement sur Android, côté Motorola. Et donc on... arrive aujourd'hui sur le marché avec des produits qui sont très pertinents. Les enjeux ont été à la fois des enjeux business, comme on dit, comment retourner correctement la distribution, réimplanter nos produits, se faire connaître par les clients, mais aussi par les vendeurs, d'avoir une sorte d'engouement autour de la marque. Et en fait, nous, chez Motorola, on a cette chance, c'est ce capital sympathique que dégage la marque. On n'a pas d'ardoise ou de casserole derrière nous. Ce qui permet d'avoir un terrain très sain pour revenir sur le marché et puis de reconstruire quelque chose. Donc ça, ça a été vraiment notre premier enjeu. Et là, à peu près depuis deux ans maintenant, on reconstruit la marque dans sa totalité. Je parle plutôt d'un aspect marketing communication pour justement reparler aux consommateurs directement, repositionner la marque de manière plus dynamique, plus dans l'air du temps. et y apporter de la fraîcheur et surtout de la désirabilité. Et c'est ce qu'on arrive bien à faire depuis maintenant deux ans.

  • Speaker #0

    Oui, parce que du coup, on a une gamme assez large, puisque si je ne me trompe pas, on a des téléphones de 50 à 1200, 1300, selon les options. Donc, on a une gamme qui est assez large.

  • Speaker #1

    Alors, on a une gamme très large. Alors, on commence notre entrée de gamme à plutôt une centaine d'euros, avec une super offre en termes de rapport qualité-prix. Et comme tu l'as dit, on va monter jusqu'à 1200 euros puisqu'aujourd'hui, on propose le Razer 50 Ultra, qui est donc notre produit pliant et cette fois-ci, un smartphone.

  • Speaker #0

    Le pliable moderne.

  • Speaker #1

    Exactement, moderne et qui, lui, est donc positionné à 1199 euros, qui est raccord avec l'ensemble des prix du marché pour un segment de produits tel que celui-ci. Oui,

  • Speaker #0

    c'est nouveau aussi parce que finalement, il y a pas mal de constructeurs qui ont choisi d'être dans le premium. qui est donc tout à fait un choix stratégique, un choix de produit, le gamme. Quelques acteurs plutôt chinois qui viennent avec une gamme assez large aussi, mais un historique de marque moins fort, j'imagine, et moins... Enfin, plus difficile à convaincre, ou en tout cas à expliquer. Et là, du coup, il y a une gamme assez large qui reprend finalement l'ADN de Motorola aussi. J'imagine que le mobile à 100 euros a quand même quelques héritages des mobiles premium. En tout cas, c'est un... C'est une offre qui est quand même assez sympa.

  • Speaker #1

    Alors, tu as bien résumé la situation.

  • Speaker #0

    Je t'en répète, moi, toi, là, mais j'imagine que c'est comme ça que c'est pensé.

  • Speaker #1

    Chez nous, c'est très facile. En fait, aujourd'hui, sur les produits, on n'a que quatre familles de produits. Donc, on a les Moto E qui sont l'entrée de gamme, les Moto G qui sont des produits iconiques parce que les Moto G existent depuis des lustres et qui sont novolumiques. Et puis ensuite, tu passes sur deux catégories qui sont les catégories premium, comme tu le dis. Donc, les Edge et les Razor. Les Razor, c'est un segment très spécifique. Ce sont des produits qui sont avec des écrans pliants, très haut de gamme et qui proposent une offre vraiment particulière, singulière.

  • Speaker #0

    on le connaît bien. Oui, là, ce n'est pas des gros volumes, j'imagine. C'est peut-être une population...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste un form factor qui est assez clivant. Soit tu aimes bien, soit tu détestes. Oui, c'est ça. En fait, soit tu aimes bien ce côté compact en pliant ton téléphone, tu le ranges dans ton sac à main ou dans ta poche. Soit, en fait, tu n'aimes pas trop et tu préfères avoir un form factor classique, juste en format monolithe, avec un grand écran. C'est plus clivant qu'autre chose. Et ensuite, tu as donc les Edge, qui sont donc nos produits premium. Et c'est vrai que... Sur l'ensemble de la gamme, tu retrouves vraiment une consistance en termes de design. Tu vas avoir des produits qui sont très bien finis, une durabilité du produit qui est vraiment intéressante. Aujourd'hui, on a un des taux de retour les plus bas du marché parce que nos produits sont robustes. Des produits qui proposent une autonomie vraiment très longue. Et ça, quand tu regardes un petit peu ce qu'attendent les gens lorsqu'ils achètent un téléphone, ça fait partie des critères d'achat les plus importants, même sur de l'entrée de gamme. Peu importe le prix que tu mets dans ton téléphone, c'est vraiment un des éléments que tu vas regarder en particulier. Et puis après, on a la chance, nous, d'avoir des partenariats qui sont forts. Puisque depuis deux ans maintenant, on a un partenariat fort avec Pantone. Donc Pantone, tu dois forcément connaître.

  • Speaker #0

    Le roi de la couleur.

  • Speaker #1

    Voilà, le roi de la couleur.

  • Speaker #0

    Qui donne le la dans la couleur, dans la mode, dans tout ce qu'on peut acheter aujourd'hui. Ça vient de Pantone, en gros. C'est lui qui décide les couleurs de l'année.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça, qui donne les tendances. Et en fait, ils nous ont beaucoup aidé. C'était un partenaire très fort puisqu'en fait, ils nous ont aidé notamment à choisir. Alors, ça peut paraître un peu comme ça simple, mais c'est super important. En fait, l'ensemble de la colorimétrie de nos produits, donc toute la palette de couleurs qui est offerte sur nos téléphones, mais également les matières qui sont appliquées, puisqu'en fait, aujourd'hui, tu retrouves des produits avec ce qu'on appelle du cuir vegan. C'est parce qu'on n'utilise pas de cuir tout court. Le toucher, ça parait vraiment à un toucher un peu cuir. Ou d'autres matériaux, on a pas mal innové autour du bois, de l'acétate, etc. Et en fait, on va travailler avec eux pour avoir à la fois des matières qui soient différenciantes et des coloris qui viennent parler au consommateur. Et donc ça, en fait, tu vas le retrouver sur l'ensemble des produits, pas seulement sur l'entrée de gamme, mais tu vas aller jusqu'aux produits premium. Donc effectivement, tu retrouves un ADN de design commun. aux différents produits, quel que soit ton segment. Après, évidemment, quand tu rentres dans la machine, en fonction du prix que tu vas y mettre, tu auras des...

  • Speaker #0

    Une expérience différente.

  • Speaker #1

    Une expérience très différente.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Motorola, je repars un peu en arrière, mais pour revenir en avant, c'était toujours le design. Je me rappelle du Razor à l'époque, il s'appelait déjà Razor. Non, tout à fait. C'était déjà super, très plat, mais très beau. En fait, c'était un bel objet.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça faisait chic. on pouvait le poser largement c'est des produits statutaires à l'époque c'était ça, c'est statutaire juste avant il y avait le Startac qui était déjà un autre truc c'est les premiers téléphones moi je l'ai connu, c'était un Startac donc ça c'était aussi assez sympa mais c'était en fait l'effet Motorola je trouve était sympa parce que ça faisait waouh Dans le design, je parle. Oui, j'en sens. Et c'était ça qui était sympa à l'époque et qu'on retrouve, je crois, aujourd'hui quand même, parce que j'ai regardé quand même les nouveaux produits. On a cet ADN permanent, ce qui est plutôt un succès parce qu'il faut quand même arriver à le faire perdurer et à rénover un tout petit peu cet effet. Mais c'était l'effet Motorola.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, mais c'est vrai. Et on continue à le travailler. Et tu parles de, notamment, l'innovation, ce côté très chic. où on va essayer d'être un peu différent, de faire les choses différemment. J'ai deux exemples intéressants à partager avec toi, puisqu'en fait, depuis deux ans, Motorola travaille beaucoup autour de l'innovation, justement pour dépoussiérer son image, pour montrer qu'on continue d'innover, qu'on est investi en R&D. Et il se trouve qu'il y a deux ans, on a présenté un... Alors, on appelle ça en anglais une proof of concept. Alors, c'est un... Oui, alors, j'apparente... Je le dis. c'est pas trop joli. J'apparente souvent ça au concept car dans l'auto, rien qu'on peut retrouver. Et nous, en fait, on a nos concept phones, on peut dire, pour montrer qu'on est capable de créer quelque chose de différent et de montrer des prototypes qui sont fonctionnels. Et donc, on a eu autour de l'écran flexible, évidemment, et donc, on a eu un premier concept qui s'appelle, on l'avait appelé en nom de code, le Reaser, tu vois. un peu en écho au Razer, qui était en fait un téléphone relativement compact. Pour vous expliquer ça en podcast,

  • Speaker #0

    ce n'est pas évident. On mettra un lien vers la vidéo. J'imagine qu'il y a une vidéo produit.

  • Speaker #1

    Il y a une vidéo produit, mais en fait, l'écran vient s'enrouler autour du téléphone et vient se dérouler autour du smartphone pour garder un format compact. Et l'écran en tant que tel va aussi s'adapter. Donc si par exemple, tu es en train de regarder, je ne sais pas moi, une vidéo sur YouTube, nous, on y est tous. Le téléphone va comprendre que tu as besoin d'un format 16 neuvième. Donc, il va se dérouler tout seul au moment où tu vas lancer ta vidéo. De la même manière, si tu veux prendre un selfie, là, il va se rétracter un petit peu pour laisser apparaître la caméra frontale pour pouvoir te faire faire ton selfie comme tu veux. Donc, en fait, on a vraiment développé un nouveau form factor sur lequel on a pensé à des usages du quotidien. Parce qu'en fait... C'est toujours un peu l'enjeu quand tu proposes de nouveaux concepts technologiques, c'est « bah oui, mais qu'est-ce qu'on en fait ? »

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'il y a une attente ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'au quotidien, ça va t'apporter quelque chose ou pas ? Et donc ça, c'est vrai qu'on avait présenté ce produit qui avait fait fureur il y a deux ans, parce que justement, il y avait toute une histoire et surtout quelque chose d'utile qu'on venait apporter aux consommateurs. L'année dernière, on a présenté un second concept, un second proof of concept, qui était cette fois-ci un écran. complètement flexible, un téléphone complètement flexible que tu pouvais retourner dans l'autre sens. C'est-à-dire que tu venais pas plier l'écran comme un petit poudrier à l'intérieur, mais plutôt dans l'autre sens. Tu venais vraiment le tordre à l'envers pour montrer qu'on pouvait positionner son téléphone, par exemple en mode petit pont ou en mode trépied. Alors trépied, c'est pas évident à...

  • Speaker #0

    Non, mais sur un support ? Non, en fait,

  • Speaker #1

    le téléphone devient le support.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu le mets vraiment comme ça. Et en fait, la prouesse technologique de ce concept est liée dans comment on arrive à plier une batterie. Aujourd'hui, sur ton téléphone, tu as la batterie qui est un bloc aujourd'hui qui est quand même très importante.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas tordre non plus.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas tordre, exactement.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas qu'elle sourde, il ne faut pas qu'elle devienne... Il ne faut pas qu'il explose.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas que... Mais effectivement, c'est un bloc qui est compliqué à rendre flexible. Et là, nos chercheurs ont vraiment subdivisé la batterie en 17 petites languettes de batterie qu'ils ont chacune reliées les unes avec les autres pour pouvoir faire en sorte que le produit puisse se plier dans l'autre côté. Une autre prouesse, entre guillemets, c'est que le matériau utilisé était un matériau flexible. qui est apparenté un petit peu aux matériaux textiles que tu peux retrouver sur des baskets de sport ou des baskets de running, qui n'ont pas de couture essentiellement, et qui permettent surtout de maintenir l'ensemble des composants sans se détendre trop, qui permet également de plier le téléphone dans l'autre sens, tout en gardant l'ensemble du téléphone en sécurité et avec une forme acceptable. Et tout ça, ça a été travaillé. aussi avec Pantone, puisque le device en l'occurrence était à la couleur de l'année qui était Peach Fuzz l'année dernière.

  • Speaker #0

    Peach Fuzz, c'est quel couleur ?

  • Speaker #1

    Peach Fuzz, c'est pêche.

  • Speaker #0

    Pêche, ben oui.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est plutôt une couleur un peu pêche.

  • Speaker #0

    Ça veut dire beaucoup d'innovation dans les composants, donc les écrans, du coup, les batteries, les matériaux qui composent l'appareil. C'est-à-dire qu'on parle forcément du métal, du titane ou de tout autre chose. Tout à fait. Ça, du coup, c'est des brevets en plus, j'imagine. déposées ou pas, mais en tout cas, c'est l'innovation Motorola.

  • Speaker #1

    Exactement, ça c'est vraiment propre à nous, c'est notre siège de la R&D est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    C'est toujours une marque américaine du coup.

  • Speaker #1

    C'est toujours une marque américaine. D'accord. Donc on appartient, comme tu l'as dit, au groupe Lenovo, mais aujourd'hui notre siège est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    Et Motorola a une division à part de Lenovo.

  • Speaker #1

    Tout à fait, on a la division smartphone. Aujourd'hui, on fait essentiellement que des smartphones et des tout ce qui est lié, comme les écouteurs sans fil ou les... essentiellement d'ailleurs les écouteurs les talkie-walkies tu as raison j'en ai je vois que tu es très fier de tes talkie-walkies non non je les ai retrouvés il n'y a pas longtemps et j'ai dit c'est les motards ça fonctionne mais on les voit souvent dans les séries américaines où ils filment même les policiers il n'y a

  • Speaker #0

    pas 36 il n'y a pas 36 marques là-dessus non non il n'y a pas 36 marques donc c'est vrai que c'est donc là c'est l'innovation produit technologique exactement qui pour l'instant sont à l'étape de concept mais que j'imagine petit à petit vont s'intégrer dans les nouveautés et peut-être pas à l'intégralité parce que c'est le principe des concepts faunes comme dans les concepts car on a une inspiration et une logique de design, technologique et après on voit ce qu'on peut adapter ce qu'on peut produire et ce qui marche etc Aujourd'hui, Motorola en France, juste pour revenir un tout petit peu sur le marché français, c'est un gros acteur sur le marché français en devenir, parce que ça fait 4 ans que vous avez remis en place la filiale et que ça redémarre, je dirais. C'est quoi aujourd'hui les objectifs pour la France ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, comme tu l'as dit, Motorola est un acteur qui est en croissance, qui continue son implantation, qui continue dans une phase de conquête, on va se dire ça, de reconquête, tu as raison. Et là, l'ambition, c'est vraiment de continuer à faire grandir la marque et surtout de la faire grandir de manière terrain. Donc, l'ambition du groupe, c'est de s'installer pour longtemps, de revenir avec un socle très sain et de venir reconquérir le cœur de ses utilisateurs. Donc, pour ce faire, comme on l'a dit, on a une gamme de produits qui est vraiment très sympa. On a des très bons rapports qualité-prix sur l'entrée et milieu de gamme. Et on a des produits très singuliers, très différents sur le haut de gamme, notamment avec le razor. Et ensuite, notre enjeu va être de véritablement redorer le blason de cette marque, de la faire connaître aux plus jeunes. Donc, les plus jeunes, c'est les moins de 24 ans à peu près. Pas évident quand même,

  • Speaker #0

    pas évident parce que c'est une cible hyper sollicitée.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est une cible qui est très sollicitée, qui est très consommatrice aussi de contenu sur les réseaux sociaux. qui est très consommatrice de contenu sur le digital, qui ont des moyens de s'informer qui sont différents de notre génération. Et donc, en fait, il faut s'adapter. Et nous, on a vraiment beaucoup de chance pour ça, parce qu'en s'appelant Motorola, quand on a tout à faire ou à refaire, selon comment on voit les choses, on a aussi la chance d'avoir un logo super sympa, ce Batwing que tout le monde reconnaît et connaît, avec lequel, en fait, on peut... je dirais utiliser un terrain créatif. Exactement, ça laisse un terrain créatif très, très large. Et on peut jouer avec. Et on peut jouer avec en créant tout un tas de trucs, des petits contenus courts, des petites animations 3D. On peut également s'amuser avec notre signature sonore. J'imagine que tu connais très bien le Hello Moto.

  • Speaker #0

    Elle existe toujours.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours. Elle est connue plus que jamais. Et en plus de ça... Pour la petite anecdote, on s'est rendu compte quand on a rejoint le groupe il y a à peu près 4 ans, quand il a fallu poser un diagnostic sur la marque, que Hello Moto était au même niveau de notoriété que Motorola. C'est-à-dire que les gens associent tout de suite le Hello Moto à Motorola. Il y a plein d'explications à ça. Tu l'as parlé, dans les heures de gloire de Motorola, c'était une signature sonore qui était extrêmement utilisée, qu'on a retrouvée partout. C'était la sonnerie de l'ensemble de nos téléphones, par défaut. Ce qui fait que... ça donne quand même des assets, comme on dit, en tout cas des éléments de reconnaissance de marque qui sont très forts. Que ce soit notre logo ou notre signature de marque, on est vraiment sur des éléments créatifs propres à la marque qui sont très forts. Donc du coup, on s'en est donné à cœur joie, tu imagines bien.

  • Speaker #0

    La liberté d'expression avec le logo, avec le sonore. C'est des éléments assez forts quand même qui manquent, je trouve. Ça, c'est mon avis perso. Il manque un certain constructeur asiatique ou autre qui n'a pas d'histoire de marque en fait, et qui sont obligés de remonter le fil avec les innovations à foison, un modèle tous les deux mois. C'est un monde d'innovation, mais où ils n'ont pas le fondement de marque. Et aujourd'hui, les marques sont quand même assez importantes, je trouve, malgré tout.

  • Speaker #1

    Nous, c'est vraiment quelque chose qu'on considère comme très important. Et pour repartir une fois de plus à la conquête d'un public plus jeune, on est convaincus. C'est vraiment des éléments sur lesquels il faut capitaliser. Et donc, pour ce faire, on a la chance d'avoir pu créer, notamment sur les réseaux sociaux, des campagnes, des campagnes qui ont eu beaucoup d'impact. La dernière sur laquelle je pourrais revenir, c'est celle qui a eu lieu en même temps que le lancement du Razor 50. Donc, en gros, on a lancé un produit.

  • Speaker #0

    C'était en 23, 24 ?

  • Speaker #1

    C'était là, il y a 6 mois. Donc fin juin, début juillet. Motorola annonce son nouveau Razr. Ça tombe bien, c'est le 20e anniversaire du premier Razr. Donc en plus, il y a quelque chose d'un peu spécial autour du lancement de ce produit-là. Beaucoup d'innovations autour de ce produit. Un produit avec une nouvelle charnière, IP68, des coloris très sympas, très fashion, avec des matériaux au dos du produit qui sont innovants. Je parlais du cuir vegan. C'est vraiment des choses qui sont très sympas au toucher et qui sont différenciantes. Une coque premium à l'intérieur de la boîte. Donc vraiment, un produit qui a une émulsion naturelle très forte et donc qui nous donne un terrain fertile à communiquer autour de la marque. Et donc pour ce faire, on se dit, parce qu'on n'en a pas trop parlé, on a parlé beaucoup des écrans, mais le fondement vraiment de l'innovation sur cette année, ça va être l'intelligence artificielle. Tout le monde en parle. On a aussi évidemment notre moto IA qui est intégrée à l'intérieur de nos téléphones, qui intègre de l'intelligence artificielle et qui offre des contenus d'IA à nos utilisateurs. Et donc, si je reviens à ce lancement de produit qui coche un petit peu toutes les cases et qui intègre aussi de l'intelligence artificielle à l'intérieur du device, on réfléchit et on se dit bon... qu'est-ce qu'on pourrait faire autour de l'IA, comment on pourrait un peu transformer l'IA ou utiliser l'IA pour la mettre au service de notre marque. On réfléchit, on se dit comment faire, comment on se positionne aujourd'hui. On a ce partenariat avec Pantone qui est très fort. On aime beaucoup la fashion parce que ça marche bien, ça nous ressemble. Tu l'as dit tout à l'heure, nos produits, ils ont ce côté statutaire dans l'esprit des gens. Il y a ce côté très fashion qui ressort aussi dans l'association de marque avec ce qu'on appelle les passion points. Alors, désolé pour l'anglicisme, mais on mettra une petite traduction parfaite. On met les centres d'intérêt, voilà exactement. Et on travaille avec une agence digitale qui nous propose un concept qu'on trouve génial, qui est comment on peut créer un défilé de mode autour des abris de la fashion, de la mode, en intégrant le batwing. Donc d'avoir des tenues qui intègrent vraiment ce logo dans le textile même. Et donc on va utiliser, on va entraîner une IA pour nous générer ça. Donc le projet a duré presque trois mois avant d'éclore. Il a été piloté chez moi par une talentueuse jeune femme qui s'appelle Mathilde Rousset, qui a piloté ça d'une main de maître et qui, en l'occurrence, a sorti cette campagne début juillet, qui était... uniquement à destination des réseaux sociaux et du digital et qui a permis de toucher une cible plus jeune avec des contenus frais, complètement différenciants. Personne n'avait jamais fait ça auparavant. Et donc, du coup, on a pu émerger grâce à ça. Et cette campagne, figure-toi, elle a reçu six prix, six prix dont cinq ors et un argent. Donc, c'est plutôt une belle campagne qui a plu aussi aux professionnels de la communication. On a eu des taux d'engagement qui étaient les plus élevés de toutes les campagnes qu'on a pu mettre en place autour de la marque et des lancements de produits. Et en fait, on a constaté aussi que lorsque tu communiques à la fois sur un produit et en même temps sur ta marque, en fait, tu as un effet boule de neige, une bonne émulsion qui se met en place. Et du coup, tu as des taux de mémorisation qui sont plus importants. Donc ça, c'est un bon enseignement pour nous. Ça montre... plusieurs choses. La première chose, c'est que il y a un vrai engouement autour de Motorola, y compris auprès des jeunes. Même s'ils ne nous connaissaient pas, le fait de leur proposer des contenus qui leur parlent, qui trouvent ça cool, avec de l'innovation, puisque là, vraiment, c'était la première fois qu'une IA avait pu être entraînée pour générer ces contenus-là. En fait, ça fonctionne bien. Ça, c'est le premier constat. Le second constat, c'est que Motorola continue d'innover. On est toujours dans la course. Ça, c'est vraiment important. de le souligner et ça demande beaucoup d'implication, beaucoup de jus de cerveau comme on dit, mais ça fonctionne parce que comme tu le disais tout à l'heure, une fois encore, Motorola a un capital sympathie vraiment important. Et aujourd'hui, on a la chance d'évoluer sur un socle qui est solide et du coup, c'est vrai que ça aide pour rallier un peu les gens autour de la marque et raviver un petit peu cette communauté.

  • Speaker #0

    Et en même temps, du coup, ça veut dire, donc là, je résume un tout petit peu, ça veut dire que vous avez fait travailler une IA, Pour imaginer un défilé avec les Batwing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, ça génère un film.

  • Speaker #1

    Exactement. Ou un contenu en IA. Un film, puis après, tu en as généré des gros.

  • Speaker #0

    Des gros contenus que vous avez diffusés sur vos réseaux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a des influenceurs aussi qui vous ont aidé à relayer, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est très bien résumé. En fait, sur ce type de campagne, tu as le film dans son entièreté, sur lequel tu peux faire des cuts, que tu remets sur les différents canaux. Et bien évidemment, aujourd'hui, pour amplifier la médiatisation qu'on va appliquer à cette campagne, on travaille avec des influenceurs qui... Alors c'est très important pour nous qu'ils soient, un, en lien avec notre marque, c'est-à-dire qu'ils aient un affect par rapport à notre marque, qu'ils croient en nous. Ça, c'est vraiment très important. En tout cas, c'est dans la sélection.

  • Speaker #0

    C'est dans la tendance du moment. Il faut être authentique.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut que ce soit raccord entre leurs utilisateurs d'Android.

  • Speaker #0

    Motorola, premier.

  • Speaker #1

    Alors ça, ce serait encore mieux. On n'est pas exigeant, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Ça débarque le son. Ce qu'on demande nous aujourd'hui, quand on travaille avec des influenceurs, c'est vraiment qu'ils croient en notre projet, qu'ils soient convaincus que ce qu'on fait, comme tu l'as dit, est authentique, que ce ne soit pas du fake ou de je ne sais pas quoi.

  • Speaker #1

    Ils n'accepteraient pas aux gynos.

  • Speaker #0

    Je pense.

  • Speaker #1

    Pour rester sélectif en ce moment.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tout à fait. Donc ça, c'était important. Et puis après, c'était aussi important par rapport à leur audience, à eux, d'avoir des contenus qui soient en lien avec leur ligne éditoriale, si je peux m'exprimer ainsi, pour vraiment qu'il y ait de la cohérence. entre des contenus qui vont relayer, qui sont des contenus sponsorisés, et des contenus qu'ils font créer eux-mêmes sur leur feed de manière classique.

  • Speaker #1

    Du coup, vous les avez impliqués dans la création aussi ou juste dans le relais ?

  • Speaker #0

    Plutôt dans le relais, parce qu'en fait, dans la création, on a vraiment travaillé avec une agence spécialisée. Donc ça, c'était plutôt le côté tambouille interne.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, mais c'est pour la fin de marque.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ensuite, par contre, dans la sélection, c'est vrai qu'on leur a présenté le programme. projets, ils adhèrent ou ils n'adhèrent pas, on se trouve ou on ne se trouve pas en fonction de ce qui est possible de faire avec eux dans leur feed ou dans leurs différentes niveaux en avant, sur leur story, etc. Et surtout, est-ce que l'audience qu'ils touchent correspond à l'audience que nous on souhaite toucher, côté Motorola ? Donc ça, c'est vrai que c'est des points qui sont intéressants à travailler, et on voit qu'aujourd'hui, les influenceurs ont quand même aussi ce capital sympathie pour nous, et on les remercie de croire en nous, parce que les... Les six influenceurs qui ont travaillé avec nous sur la campagne de l'IA, ils étaient super chouettes et très enthousiastes autour de ça.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est un petit mot pour les auditeurs. Ça existe d'avoir des influenceurs sympas, qui travaillent bien, qui aiment les marques et qui ne font pas que ça pour la finance ou pour les chèques. C'est vrai. C'est un combat permanent que j'ai depuis 15 ans. Donc c'est quand même quelque chose d'important, je le rappelle. Et après, on applique trois critères. Notre sélection est faite comme ça, c'est ceux qui aiment la marque.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois.

  • Speaker #1

    Ceux qui ont une autorité, c'est-à-dire qui sont... légitime dans un domaine, on va choisir. Et le dernier critère, c'est les abonnés et la communauté. Le nombre de followers, engagement, tout ça, parce qu'aujourd'hui, c'est induit. Si on est quelqu'un de visible, on a cette communauté forte, mais je trouve que, et c'est très bien de le faire comme ça, parce que peu de marques finalement se disent « Est-ce que quelqu'un aime mes produits ? » Parce que sinon, passer d'un produit à l'autre aussi, alors du coup, ça peut créer une espèce de fidélité quand même qui est intéressante. Parce que du coup, il y a une relation, il y a un lien, il y a un usage produit, j'imagine. Et en même temps, ça crée une fidélité pour vous, ce qui est plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Et puis aussi, comme tu le disais, une authenticité. C'est-à-dire que si la personne est convaincue par ton projet ou qui se dit, ah bah tiens, ce téléphone, en fait, il est vraiment crédible, j'ai utilisé, je trouve que c'est sympa, je peux considérer. En fait, c'est ça qui fait la différence. Plutôt que de te dire, bon bah tu fais une collab pendant une ou deux semaines, et puis derrière, en fait, tu vas... reprendre ton iPhone et puis finalement, on va terminer, on n'en entend plus parler. Ce n'est pas trop l'idée qu'on a chez Motorola aujourd'hui dans la mise en place de nos projets.

  • Speaker #1

    C'est très bien. Du coup, on a parlé réseaux sociaux influenceurs, on va y revenir. Aujourd'hui, pour vous, réseaux sociaux, c'est quelle plateforme ? Vous êtes sur quelle plateforme et quelle est la plus prioritaire parmi...

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, en France, on est sur Meta, donc sur Facebook et sur Instagram. On est sur X également et on est sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    TikTok, pas encore ?

  • Speaker #0

    Non, TikTok. pas encore. Aujourd'hui, TikTok, on travaille cette plateforme avec des influenceurs TikTok qui, eux, ont la légitimité. Tu en parlais un peu tout à l'heure. La légitimité, des lignes édito qui sont déjà bien implantées, des communautés qui sont fidèles. On considère aujourd'hui d'ouvrir notre chaîne TikTok, mais il faut qu'on soit prêt. C'est d'ailleurs quand je dis qu'il faut qu'on soit prêt, il faut qu'on ait le nombre de contenus qui soit suffisamment attractif pour être posté. Il faut qu'on comprenne bien où est-ce qu'on veut positionner la marque, parce qu'en fait, l'algorithme de TikTok, il est très volatile. Donc du coup, ça fait qu'il faut qu'on crée bien une sorte de ligne éditoriale qui soit propre à Motorola. Et aujourd'hui, on y réfléchit. C'est un projet qui est en cours, mais on n'est pas encore prêt à le faire.

  • Speaker #1

    Après TikTok, de mon avis, en tout cas, il n'y a pas l'inédito. C'est le seul réseau anti-inédito. algorithme et le search, surtout de TikTok, c'est vrai que c'est fort, va reprendre les contenus un peu naturellement et c'est presque la plateforme où il faut le plus lâcher la création ou le big headline. Parce que du coup, c'est là où c'est très spontané, en fait. Mais effectivement, aujourd'hui, on est dans une utilisation TikTok qui est d'abord pour les marques de passer à travers les créateurs qui sont sur la plateforme. Des fois, il y a du contenu naturel qui est posté par des gens. Ça, vous pouvez voir rapidement ce qui sort. Mais c'est un vrai sujet d'y aller aussi, parce qu'il faut créer des contenus. quand même. Tout à fait. Et c'est pas les contenus qu'on pourrait mettre sur Facebook ou Instagram. Tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est très spécifique.

  • Speaker #1

    Donc, t'as un investissement en temps, en argent.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et en même temps, après, de mesure. Mais après, TikTok est quand même assez intéressant parce qu'on peut aller aussi un peu plus loin que les autres plateformes. On peut aller jusqu'à l'achat.

  • Speaker #0

    Non mais c'est...

  • Speaker #1

    Sur des choses très profondes et en même temps, l'algorithme est assez généreux quand il veut, parce que ça dépend. Mais c'est plutôt une plateforme d'exploration encore, mais qui est assez tendante. tentante pour les marques.

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincue que c'est une plateforme très puissante aujourd'hui, sur laquelle il y a beaucoup de communautés qui sont créées, avec des centres d'intérêt, comme tu le dis, multiples. Maintenant, je suis aussi convaincue que si on s'en... Comme je te l'ai dit, on souhaite installer Motorola de manière pérenne, ça ne sert à rien de se précipiter.

  • Speaker #1

    Il faut faire bien.

  • Speaker #0

    Il faut faire les choses correctement. Aujourd'hui, on a retravaillé tout le feed d'Instagram. Aujourd'hui, on a un compte qui est... que je trouve magnifique, alors j'allais dire magnifique, mais que je trouve vraiment magnifique, et c'est vraiment encore, tu vois, je te partage une anecdote, là j'étais il y a quelques semaines à Milan pour un workshop Europe avec l'ensemble des directeurs marketing, et la France a été citée en best case devant tout le monde, notamment sur ce feed Instagram qui a été totalement recliné il y a à peu près deux ans et demi. Donc en fait, aujourd'hui, Instagram est vraiment notre vitrine. en termes de fashion, de mode de positionnement de marque, etc. Et puis, on va utiliser les autres canaux en fonction des messages qu'on veut adresser, également en fonction de l'audience qu'on veut toucher. Et après, on n'a pas parlé d'un autre canal qui est important pour nous, qui est LinkedIn. Nous, c'est un canal qui est important pour une raison très spécifique à Motorola, dont on parle peu, mais je vais te partager nos petits secrets. C'est que comme tu l'as dit, on appartient au groupe Lenovo. Lenovo, c'est un groupe qui est très B2B, sur lequel LinkedIn est très important, etc. Et nous, Motorola, le fait d'appartenir à ce groupe Lenovo, ça nous permet aussi d'être impliqués dans des appels d'offres, d'être impliqués sur des sujets B2B beaucoup plus larges et d'avoir une visibilité sur LinkedIn en tant que Motorola, c'est très important. Et d'avoir justement cette dichotomie qu'on peut retrouver entre le B2C et le B2B. Ce n'est pas propre à beaucoup de marques aujourd'hui, mais nous, on l'a et on le cultive beaucoup. On travaille très bien avec des partenaires opérateurs aujourd'hui qui nous font confiance, avec lesquels on attire des choses très sympas, même en termes de communication. C'est plus de la communication interne, c'est la communication B2B. Ça parle peut-être moins à nos auditeurs aujourd'hui, mais en tout cas...

  • Speaker #1

    Mais c'est une forme d'influence quelque part.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est une forme d'influence qui est différente de celle qu'on connaît d'habitude et qui est importante pour Motorola et qu'on travaille beaucoup.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai que Lenovo... Moi, j'ai connu Lenovo, j'ai mal de le dire, mais il y a 20 ans. À l'époque, Lenovo a racheté IBM.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais je n'étais même pas né.

  • Speaker #1

    Je rigole. Je m'occupais du Digital Europe de Lenovo, en agence. On pilotait tout d'ici, on mettait en place les programmes d'incentive avec les business partners, etc. Mais le B2B était très présent.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas étonné.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, c'était le canal de distribution. Et je crois qu'aujourd'hui, ça n'a peut-être pas trop changé. Je pense que B2C est un peu à la marge sur les filipades, etc. Mais effectivement, aujourd'hui, tu as Innof qui est assez, je trouve, intéressante sur le marché, qui est donc le laptop ou les ordinateurs, les serveurs aussi, des trucs comme ça, mais surtout la mobilité avec le téléphone mobile, qui peut avoir du sens. Et LinkedIn est encore un territoire un peu vierge d'influence, de communication. Beaucoup de marques postent naturellement, organiquement leurs sujets, mais très peu utilisent aussi l'algorithme qui est encore plus généreux qu'ailleurs. sur des campagnes de comme B2B. On a fait des choses récemment avec des influenceurs B2B. Selon les domaines, par exemple dans les RH, il y a des anciens RH qui vont faire la promotion ou en tout cas donner leur avis sur la partie ticket restaurant, carte soie, quel est l'avantage, quel est l'incompte. Du coup, ça se développe. Je trouve que LinkedIn est sous-estimé par les marques alors qu'il y a une force incroyable. Et en plus, j'imagine aussi dans votre conquête de distributeurs, enfin, vos conquêtes, en tout cas pour les distributeurs, c'est aussi important qu'ils soient des populations qui sont très LinkedIn-orientées, même s'ils font aussi toutes les autres plateformes. Mais c'est bien de travailler sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Pour nous, c'est important, très important. Et comme je te le disais, on a une part du B2B qui est importante chez nous. Et donc, du coup, LinkedIn est pour nous un vecteur de communication très important.

  • Speaker #1

    qui ne reprend pas du tout les codes qu'on va retrouver avec la plateforme précédente.

  • Speaker #0

    Mais c'est une autre stratégie, une autre forme de communication. Mais qui reste importante pour la marque, exactement.

  • Speaker #1

    B2C, du coup, on revient sur les réseaux sociaux B2C. Twitch, c'est un sujet pour vous ou pas ? Parce que tout le monde veut en faire un peu aussi, tout le monde ne sait pas trop comment le faire, mais est-ce que vous avez essayé des choses là-dessus ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on n'a pas encore trop utilisé des choses. Avant qu'on rejoigne le projet, il y a certains pays, notamment l'Allemagne, qui étaient présents parce qu'on travaille aussi très conjoints.

  • Speaker #1

    Oui, on aura bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc, Motorola en Allemagne, par exemple, faisait beaucoup de choses autour du gaming, justement de Twitch, etc. Nous, on n'est pas allé sur ce terrain pour le moment, pour la simple et bonne raison qu'il fallait bien aménager tout ce qui était déjà disponible, remettre un petit coup de clean, comme on dit, sur les différentes plateformes, et justement d'amplifier nos prises de parole et notre visibilité de manière très propre sur ces plateformes-là. A l'instant T, on ne l'a pas trop fait. Ce n'est pas quelque chose qu'on va s'interdire. Je connais très bien la puissance de Twitch aujourd'hui. Le milieu du gaming aussi, qui peut être vraiment en adéquation. Il y a une vraie appétence des gamers avec Motorola, l'univers Android. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont assez Android. Ils sont PC Android.

  • Speaker #0

    Et puis, ils sont très tech. C'est un public qu'on adore parce qu'on parle le même langage. C'est des personnes avec qui on peut échanger, qui ont souvent des super feedbacks. Donc,

  • Speaker #1

    c'est une communauté qu'on a énormément,

  • Speaker #0

    mais qui, pour l'instant, qu'on ne touche pas encore directement pour le moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. OK. Donc, aujourd'hui, vos réseaux sociaux gérés en interne, j'imagine ? Tout à fait. Aujourd'hui, on travaille avec...

  • Speaker #0

    Une fois encore, je la recite, on a quelqu'un dans l'équipe, Mathilde, qui s'occupe exactement.

  • Speaker #1

    Une spéciale dédicace pour Mathilde.

  • Speaker #0

    Une spéciale dédicace pour Mathilde Rousset, exactement, qui est en charge de la com chez nous, qui intègre notamment la partie réseaux sociaux. Elle est épaulée par une agence avec laquelle on travaille depuis trois ans maintenant, qui est une agence très performante, qui a vraiment bien compris nos enjeux, qui nous accompagne. On a plus une relation de partenaire que de relation de client-agence. clients fournisseurs. De toute façon, dans les réseaux sociaux, c'est essentiel, puisque c'est eux qui nous aident à faire le community management. Donc forcément...

  • Speaker #1

    Et c'est les bonnes recettes. Moi, je dis que c'est la cuisine à quatre mains.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    J'appelle mes clients, mes partenaires, parce qu'on est ensemble dans la cuisine et on pose tout sur la table. Et là, au dîner, on ne sait pas. Donc c'est plutôt des bonnes chances.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est notre approche et on a la chance d'avoir une équipe, l'équipe de Reda, en l'occurrence, qui est vraiment très chouette.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, réseaux sociaux, c'est en place. Donc, on remet les fondamentaux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On a un bel Instagram, Facebook pour, j'imagine, avec du média pour cibler un petit peu plus précisément. Aujourd'hui, les influenceurs, du coup, comment est-ce que vous travaillez là-dessus ? Déjà, est-ce que c'est un sujet stratégique ou pas ? Est-ce que vous avez des influenceurs à l'année, toujours les mêmes ? Ou est-ce que, en fonction des produits, des lancements, vous vous permettez de changer de casting ou de partenaire ? Comment vous travaillez ça aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, l'influence, aujourd'hui, on va la travailler... par campagne dans un premier temps. Une fois encore, notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. Donc ça, il faut vraiment que ça vienne en synergie vraiment avec nous. Donc ça, ça va être la première chose, le premier critère, entre guillemets, pour travailler avec un influenceur. On va venir utiliser l'influence comme un amplificateur de médias. J'enfonce une porte ouverte, mais c'est vraiment pour nous de nerf de la guerre. Il y a du média paid classique. Et puis, les influenceurs aujourd'hui sont des amplificateurs de visibilité. Donc, typiquement, je vous donne un exemple. En début d'année dernière, lorsqu'on a annoncé la couleur de l'année, le fameux pitch fuzz.

  • Speaker #1

    Le pitch fuzz. Regardez ce que c'est.

  • Speaker #0

    En 2024, on a travaillé avec une influenceuse qui s'appelait Kayona, qui était une gagnante de la drag race, qui est venue justement travailler des contenus. autour de cette couleur, pitch fuzz, avec le téléphone qui était aux couleurs de l'année et qui était parfaitement intégré dans son univers. Donc là, on était vraiment sur une campagne qui était presque co-construite, co-créée pour avoir une amplification sur les réseaux sociaux. La campagne que j'évoquais tout à l'heure de l'IA, là, celle-ci, elle a été construite un peu différemment, comme tu l'as dit. On a d'abord construit notre film de marque en fonction de comment on voulait positionner la marque avec des éléments créatifs qui étaient forts. Ce fameux Batwing, notre logo qui se distingue beaucoup. Et là, on a évidemment amplifié la campagne avec des investissements médias payants classiques. Et on est venu faire une sélection d'influenceurs, donc six au total, pour venir relier la campagne sur les différentes communautés et lui donner un vrai élan de visibilité. Et dernièrement, on a toujours pour tirer le fil autour du batwing et de la créativité et de la mode, on a travaillé avec une influenceuse qui nous a carrément dessiné, redessiné notre logo dans son univers. Donc là, c'était vraiment elle qui a créé le contenu. On en a fait une ligne de t-shirts, puisqu'en fait, depuis quatre ans maintenant, on aime bien créer des collections capsules autour du textile. Ça marche très bien. Les gens adorent.

  • Speaker #1

    nous aussi c'est les codes de la Gen

  • Speaker #0

    Z et les plus vieux et nous aussi on aime bien donc on a créé des t-shirts on a créé des sweats des casquettes des bonnets des chaussettes des bonnets exactement bonnets et chaussettes c'est ce qui est revenu en 24 j'ai eu que ça les chaussettes on n'a pas fait mais bonnets on en a fait il y a deux ans même nous tu vois et en fait en quatre ans notre collection capsule est devenue en fait assez conséquente maintenant que j'y repense et elle nous a fait des t-shirts qui étaient bien lookés en reprenant notre Batwing, mais dans son univers. Donc là, une fois, on a co-créé cette campagne, puisque c'est vraiment elle qui a créé le contenu, qui a créé, entre guillemets, le t-shirt qui a fait ensuite du buzz. Et derrière, on est venu l'amplifier avec différents influenceurs qui vont porter le t-shirt, les intégrer dans leur univers à eux. Mais ce t-shirt, initialement, a été créé par une influenceuse avec laquelle nous avons travaillé. Donc en fait, tu vois, il y a plusieurs... Et le dernier point, j'allais oublier mon... dernière idée. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui, souvent, sont très attachés à la marque. Et du coup, dès qu'on peut, on essaie de continuer à travailler avec eux et d'installer une relation long-termiste. Et on a aussi de l'influence sur la partie tech. Il ne faut pas l'oublier. Notamment les youtubeurs, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très puissants sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Ils sont très puissants sur ce sujet-là. Et surtout... qui sont juste extraordinaires avec nous, qui croient en nous. Je pense notamment à André Martin, là, qui me vient, qui est quelqu'un qui nous accompagne, avec qui on travaille depuis presque deux ans maintenant, et qui est vraiment à la fois force de proposition, qui peut être critique aussi dans ses approches, s'il considère que là-dessus, il y a tel ou tel point. Donc, il est très honnête avec sa communauté, et ça, ça nous convient bien. Donc, des personnes comme ça, des youtubeurs comme ça, qui sont... sérieux, impliqués, authentiques et qui sont honnêtes, c'est des gens avec qui on aime travailler et qui, en plus, avec qui on entretient une relation particulière.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les YouTuber Tech sont une catégorie à part de l'influence. C'était entre les anciens blogueurs, les anciens journalistes qui sont spécialisés sur une passion qui est la tech, en général, avec différents formats, les unboxings, les comparatifs.

  • Speaker #0

    entre tel et tel produit.

  • Speaker #1

    Les innovations qu'ils peuvent tester en avant-première en fonction des temps, les calendriers, ils vont aussi au CES, ils vont à l'IFA.

  • Speaker #0

    Exactement, au Mobile World Congress, etc.

  • Speaker #1

    Ils font tous ces événements tech qui sont quand même assez forts et qui ont une influence quand même, je trouve, un peu plus d'achat. C'est-à-dire que, de ma réflexion aujourd'hui, on se divertit sur les réseaux TikTok, Instagram et on place le produit dans un univers. Et donc ça c'est bien, ça travaille la notoriété et peut-être la considération, mais ça travaille en tout cas ce fenêtre. Et je trouve que quand on va regarder une vidéo YouTube qui va faire la démonstration, en tout cas l'explication d'un produit avec son propre avis, son propre langage, etc. Je trouve que l'internaute en face est presque prêt à l'acheter. C'est-à-dire qu'il veut vraiment, c'est la démo produit finale qui va peut-être le faire basculer.

  • Speaker #0

    En fait, je suis complètement d'accord avec cette approche et cette analyse. C'est la même qu'on a aujourd'hui et le même constat qu'on fait. Et j'irais même un peu plus loin. Même les YouTubers tech ont une influence aujourd'hui, même sur les vendeurs en magasin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est leur source d'informations.

  • Speaker #0

    Et les influenceurs tech qui ont une crédibilité, qui ont une astuce et qui ont une communauté souvent très fidèle, ont un pouvoir d'influence très important.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours dit que c'est... À une époque, on travaillait pour la FNAC et on avait proposé que tous les vendeurs ou tous les chefs de rayon se transforment en influenceurs pour qu'ils puissent déjà moins s'embêter dans les rayons et mettre en... exprimer leur expertise. Bon, ça n'a jamais été vraiment accepté parce que chacun a son job, etc. Mais en fait, aujourd'hui, ces vendeurs ont besoin de sources d'informations au-delà des fiches produits qu'ils reçoivent, etc. et qui ont besoin de se faire une culture sur le produit. Exactement. Beaucoup de marques, beaucoup de produits. ils n'ont pas trois heures par produit pour analyser la doc. Donc, ils vont au plus court, au plus vite et au plus pratique. Tout à fait. Aujourd'hui, YouTube, elle est peut-être 15 minutes max. On va savoir si c'est un bon produit ou pas. Et ça, c'est pas mal parce que c'est un autre canal. je trouve, d'influence qui est plus business, plus orientée aussi sur les ventes et sur les vendeurs et sur les revendeurs, mais qui va venir nourrir autre chose que de la notoriété.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Et en France, on est pas mal lotis, je trouve, sur la partie tech.

  • Speaker #0

    On a vraiment des guérisseurs très très forts.

  • Speaker #1

    Plein de formats différents. Chacun arrive à faire la liste produit, mais sans se redire ou sans faire la même chose. Donc ça, c'est pas mal. Et aujourd'hui, en termes de... Si on peut parler de Capilla et une mesure, par exemple... Aujourd'hui, quand vous faites une campagne d'influence, qu'est-ce que vous regardez et comment vous évaluez le succès d'une campagne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on va avoir le nombre d'impressions.

  • Speaker #1

    Basique, mais il faut le dire,

  • Speaker #0

    c'est important. Basique, mais il faut le dire, exactement. Après, évidemment, le taux d'engagement, c'est le nombre de clics, le nombre de shares. C'est des choses qu'on va vraiment beaucoup regarder. La taille de la communauté aujourd'hui d'un influenceur ne suffit plus, en fait. Parce qu'on sait qu'il peut y avoir des biais sur ces tailles de communautés. Il y a eu des abus, on le sait. Il y en a beaucoup moins maintenant,

  • Speaker #1

    mais il y en a eu. Il y en a eu.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, le fait d'avoir un taux d'engagement qui soit pertinent, c'est très important. Donc, l'audience, le taux d'engagement et après, le repartage. On va voir le nombre de clics et le nombre de partages.

  • Speaker #1

    Les ventes via l'affiliation ou quoi ? C'est des choses que vous testez de temps en temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un très bon terme. C'est quelque chose qu'on teste.

  • Speaker #1

    C'est parce que c'est aussi l'air du temps de tester ces choses-là.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait ça.

  • Speaker #1

    L'objectif premier. On est dans le test. Et en même temps, ça, c'est intéressant, je trouve. Ça, pour moi, c'est un peu le développement qu'on va avoir dans les prochaines années. Maintenant, c'est de l'influence business. Ça veut dire qu'on maîtrise bien les canaux pour la notoriété. Par contre, le business, c'est par exemple, on a une délice d'influenceurs qui font vendre.

  • Speaker #0

    Tu parles de conversion quand tu parles de business ? Conversion de vente. OK.

  • Speaker #1

    aujourd'hui il y a des influenceurs qui font venir quand on fait un événement un pop-up, on fait pas mal de pop-up en ce moment il faut faire venir les gens donc je sais qu'il y a des influenceurs qui ont une communauté qui les suit dans les conseils dans les découvertes il y en a qui font venir les gens, il y en a qui font voir qui ont une influence d'impression d'engagement très forte et il y en a maintenant qui font vendre c'est à dire qu'ils ont quand même cette capacité à notamment faire la promotion entre guillemets, la notoriété, mais surtout convaincre pour acheter le produit parce que ils le présentent bien, ils l'intègrent bien, ils sont assez honnêtes des fois aussi, ils ne disent pas que du positif, mais ils sont assez honnêtes dans la façon d'en parler. Et du coup, ça fait des revendeurs, je ne vais pas les appeler comme ça, c'est moche, mais en tout cas des bons ambassadeurs et qui font vendre. Et ça, ça va être, je pense, des problématiques qui arrivent.

  • Speaker #0

    Mais pour avoir un bon ambassadeur, on va reboucler un peu la boucle de sa vue du podcast, qui est il faut aussi trouver un influenceur qui soit en adéquation avec ta marque et qui soit convaincu de ton produit.

  • Speaker #1

    Ça, ça doit se trouver quand même.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    On en trouve beaucoup,

  • Speaker #0

    je te rassure. C'est la recette magique pour que ça fonctionne bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu crois que les influenceurs, si tu devais... te projeter un petit peu à 2, 3 ans, 4 ans, 5 ans ? Est-ce que c'est un levier qui va perdurer ? Est-ce que c'est un effet de mode ? Comment tu conçois l'influence telle qu'aujourd'hui c'est utilisé en marketing et en com ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, l'influence, elle est liée clairement au devenir des réseaux sociaux. Donc la question, elle est encore un peu plus vaste qu'uniquement sur les influenceurs. Et donc aujourd'hui, on voit que les réseaux sociaux ont pris une part plus qu'importante dans... l'information, dans le divertissement. Et du coup, on voit aussi qu'il y a certaines limites qu'on peut trouver. On parle beaucoup des fake news, on parle beaucoup des risques qu'on trouve sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, on a la chance quand même que l'Union européenne œuvre aussi beaucoup pour essayer de protéger les plus jeunes justement de tous ces déboires et de mettre en place une réglementation qui va permettre justement de donner un cadre autour de ces réseaux sociaux. Je dirais que déjà, si toutes ces cases-là sont cochées pour donner un cadre qui permette à l'ensemble des audiences, quel que soit l'âge, de pouvoir accéder à une information ou à du divertissement en sécurité, ce que je pense que c'est le point le plus important aujourd'hui, ça permettra d'avoir une vision très pérenne des réseaux sociaux. Pour moi, c'est un point très important. Ensuite, il y a un second point. qui est donc lié aux réseaux sociaux, qui est le métier de l'influenceur. Aujourd'hui, on voit que le métier d'influenceur évolue. Moi qui suis dans le métier depuis un petit moment maintenant, l'influenceur d'il y a dix ans n'est plus le même que l'influenceur d'aujourd'hui. On voit qu'il y a plusieurs typologies d'influenceurs, des gens, comme tu disais, qui sont... Plus ça m'aime à faire venir, de plus ça m'aime à faire vendre. Ça dépend aussi du contenu. Il y a des gens qui sont très sérieux, d'autres beaucoup moins. En fait, on trouve un petit peu de tout aujourd'hui dans ces métiers. C'est des métiers qui évoluent très rapidement puisqu'ils sont liés à un canal de communication qui est le réseau social. Donc, comment je vois aujourd'hui l'influence dans 5 ans ou 4 ans ou 5 ans ? Comme je suis quelqu'un de très optimiste, je vais partir du postulat que le cadre aura été posé, que les réseaux sociaux seront vraiment des endroits où on pourra s'y rendre une fois de plus en sécurité et qu'il y aura peut-être une meilleure maîtrise de l'information quelle qu'elle soit. Je ne parle pas de l'information quotidienne, je parle aussi de l'information des marques, de l'information sur les produits, comment on va communiquer autour d'un tel ou tel lancement. Donc si on part du postulat que tout ça est bien encadré et que ces réseaux peuvent continuer d'exister de manière saine et sereine, je pense que le métier d'influenceur est un métier qui est porteur, puisque c'est une amplification aujourd'hui de la visibilité pour une marque qui vient en complément vraiment des investissements médias.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord. Après, il y a quand même eu des lois en France, notamment sur la loi influenceur. qui encadrent pas mal de pratiques qui ont pu être... Bon, qui étaient quand même des pratiques assez marginales, mais qui avaient lieu, donc il fallait un peu réglementer. Qui maintenant, voilà, est complètement régulé. C'est un métier, entre guillemets, en ce moment, un métier. N'hésitez pas sur la fête d'un peu aux créateurs de contenu, mais en tout cas, c'est une pratique et c'est un usage qui est assez encadré. Et tant mieux. Et tant mieux. Il fallait le faire.

  • Speaker #0

    Et il fallait le faire, c'était sûr.

  • Speaker #1

    Et ensuite, les plateformes aussi, des fois, sont assez... vont rythmer un petit peu le succès de l'influence aussi en fonction de leur développement. On sait par exemple que TikTok, on ne peut pas faire de projection d'impression parce que l'algorithme est tellement ajardeux que finalement, on ne peut pas. On croise les doigts pour qu'on fasse des impressions. Donc on peut faire des moyennes, mais en même temps, on n'est pas sûr d'un contenu. C'est un peu la cuisine de chez TikTok qui est un peu des fois pas évidente à maîtriser. Mais en même temps, je trouve que quand TikTok est arrivé, plutôt post-Covid, ça a créé toute une génération de nouveaux types d'influenceurs qui ont apporté beaucoup de choses et des choses différentes que ce qu'il y avait avant. Et d'ailleurs, des anciens Instagrammeurs ont du mal à passer sur TikTok, inversement aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est très spécifique. On est en train de créer des couloirs bien identifiés. qui vont chacun jouer leur plateforme. Donc, on va avoir des plateformes favorites comme les Youtubers sont sur Youtube, les Instagramers plutôt sur Instagram,

  • Speaker #0

    les Talkers,

  • Speaker #1

    etc. et les Twitchers aussi qui existent. Et donc, je trouve ça intéressant parce qu'on est encore, pour moi en tout cas, en croissance sur un sujet qui a quand même débuté il y a presque 20 ans à peu près. Combien d'OP blogueurs j'ai fait ? C'était en 2005. Donc, ça fait presque 20 ans mais ça commençait comme ça. Et les plateformes sont arrivées il n'y a presque que 10 ans. Oui, c'est vrai. C'est restant finalement.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Pour les plus vieilles. Mais effectivement, moi, je sens que les marques aujourd'hui, en tout cas, ça répond à une question. C'est comment toucher ma cible. C'est vrai. Parce qu'aujourd'hui, on a des médias classiques, on a des RP. Ça fonctionne très bien. Mais il y a toujours cette question de, est-ce que j'ai touché ma cible ? Parce que finalement, en télé, on a du Médiamétrie, donc 1000 box. 50% ont regardé les TF1 donc c'est TF1 qui a 50% de part de marché est-ce que c'est vrai ou pas, on ne sait pas trop et à l'ère des data et des chiffres et des KPI et on doit tout justifier dans les investissements on a quand même la chance de pouvoir mesurer des choses réelles quasiment, parce que c'est les plateformes qui donnent ces chiffres mais on va les croire mais c'est quand même des chiffres qui sont assez pilotables aussi je trouve en marketing tu sens que ça a KPI-isé un tout petit peu plus les campagnes que vous faites ?

  • Speaker #0

    Après, sur les réseaux sociaux, c'est sûr qu'on a des KPI qui nous permettent de mesurer vraiment l'impact d'une campagne et du coup de calculer plus facilement son ROI. Après, sur des investissements ATL, c'est sûr que ce soit de l'affichage ou de la télé ou autre, tu as essentiellement le nombre d'impressions, le nombre de répétitions qui est important. En télé, tu as les GRP qui permettent de mesurer la puissance de ta campagne. On a quand même des indicateurs sur des campagnes ATL qui nous permettent aussi de mesurer plus l'impact que le ROI qu'on pourrait en avoir. C'est ça. Après, il est certain que sur des campagnes sur les réseaux sociaux, comme tu le disais tout à l'heure... En travaillant avec des influenceurs qui vont générer de la conversion, c'est quand même assez facile de voir qui a cliqué et qui a acheté. Aujourd'hui, on peut, non pas qui, mais combien de personnes, parce qu'on ne sait pas qui, je voudrais rectifier ça, mais en fait, combien de personnes ont cliqué et combien de personnes ont acheté le produit. Donc forcément, mesurer ta conversion sur du digital en général, il n'y a pas que sur les réseaux sociaux, c'est aussi vrai sur des campagnes de bannières, sur des carousels. sur du statique ou du dynamique, tu es capable aujourd'hui de suivre, en tout cas, le chemin jusqu'à la vente ou pas. Donc forcément, ça permet de mieux piloter ta conversion. Mais les KPIs sont différents en fonction du canal que tu vas utiliser. Donc aujourd'hui, c'est vrai que pour ça, le digital, en règle générale, est plus simple pour savoir si ta conversion a fonctionné. Puisqu'à la fin des fins, ce qu'on souhaite, c'est quand même de vendre le produit. Donc, surtout sur une campagne qui va générer de la conversion.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que le digital a capéisé, moi, je trouve qu'on a des ROI quasiment en temps réel, des chiffres qui sont assez importants aussi sur les influences, sur l'influence.

  • Speaker #0

    Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui. Ça se voit aussi dans les événements. Je ne sais pas si vous faites des événements sur lesquels les influences sont invitées ou viennent, mais nous, on voit que maintenant, le ROI d'un événement, c'est devenu l'influence.

  • Speaker #0

    D'accord, oui.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, qui vient déjà ? et qui a généré un nombre de vues importantes. On travaille notamment pour Magnum, qui est dans cet immeuble, la plage Magnum à Cannes. L'héroïde de la plage depuis six ans avec nous, c'est les influenceurs et le nombre d'impressions qu'on génère en temps réel.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne suis pas étonnée.

  • Speaker #1

    Qui avant étaient déplacés sur la presse ou autre chose, mais qui étaient aussi des choses qu'on regarde aujourd'hui. Ça reste quand même assez important. Mais effectivement, on sent, nous, que les marques se sont un tout petit peu cristallisées sur ce besoin de chiffres. et de data qui leur permet de valoriser leur investissement, de rationaliser aussi pas mal de choses et de se dire si c'est un succès ou pas. Parce que c'est quand même des sujets de levier marketing. On n'est pas que dans de la com. C'est pour ça que je mets toujours le marketing d'influence. C'est vrai. Parce que c'est entre le marketing et la com.

  • Speaker #0

    C'est un cheval entre les deux.

  • Speaker #1

    C'est un autre truc. C'est le marketing d'influence. C'est entre les deux. Mais je trouve que c'est intéressant. Comment tu vois le marché de l'influence en France aujourd'hui en termes de créateurs, en termes d'agences, de talents ? partenaires ? Est-ce que c'est un marché que tu décryptes assez facilement ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous, on a la chance d'être bien entourés. On a des agences qui sont, je trouve, très pertinentes, qui savent aussi un peu démocratiser certains et défricher un peu le marché, puisqu'une fois encore, les créateurs de contenu, il y en a énormément. Il y en a énormément avec différentes spécialisations, que ce soit sur les différentes plateformes, sur les lignes éditoriales, sur les formats de contenu. Sur la taille des communautés.

  • Speaker #1

    C'est un peu une jungle.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je parlais de défricher le terrain, parce qu'en fait, pour nous, annonceurs, c'est important d'être bien entourés et d'avoir des gens qui ne font presque que ça de leur journée et qui vont permettre à nous, en tant qu'annonceurs, de trouver le ou les influenceurs qui vont être les plus pertinents et les plus en adéquation avec l'esprit de la marque et le positionnement de la marque. Il en va de même quand on lance un produit. Tu imagines bien que quand on lance un produit qui est positionné à 1000 euros, par exemple, on ne va pas forcément toucher les mêmes personnes ou donner envie aux mêmes personnes que lorsqu'on va lancer un produit à 400 euros, par exemple. Donc, on va appuyer sur des leviers différents, sur des leviers de communication différents. Et donc, ça, être entouré d'une agence qui a bien compris le marché, en tout cas qui essaye de le comprendre autant que faire se peut, et de défricher vraiment le marché de l'influence, c'est très important.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est effectivement un sujet aussi de marché que j'essaye de travailler aussi. L'objectif du podcast aussi, au début, c'était de faire parler les deux publics, les marques et les influenceurs. Parce que finalement, ils ne se parlent quasi jamais. Ou en tout cas, ils ont une durée de discussion très limitée quand c'est en brief, etc. Pour aussi comprendre... les motivations des marques, les motivations des influenceurs pour que tout ça, finalement, fasse un écosystème un peu plus lisible. Parce que c'est vrai qu'il y a pas mal d'acteurs maintenant sur le marché. C'est un vrai marché. Il y a les acteurs, donc agences, talents, il y a des plateformes qui s'y mettent.

  • Speaker #0

    Il y a des agents aussi, des agents, d'influenceurs.

  • Speaker #1

    Influenceurs qui peuvent être positifs ou négatifs selon qui on parle parce que ça rajoute une couche quand même encore en plus. Avant, on faisait des briefs, et on en fait encore aujourd'hui, entre influenceurs, marques et agences, et on travaille ensemble. C'était plus simple, je trouve, pour passer le message, qu'à travers un intermédiaire qui peut ou pas. En tout cas, c'est un marché qui est construit, qui est organisé. Qui se structure. Qui se structure. Moi, je trouve ça très bien. Mais qui est nécessaire aussi pour que les marques puissent s'y retrouver. Parce qu'il y a quand même pas mal de marques qui, aujourd'hui, sont un peu perdues sur ces sujets. Alors, il y a des partenaires tout le temps, quasiment, aujourd'hui, sur ces sujets. Bien sûr. Ça évolue tellement vite et il faut quand même avoir une vie permanente, quasiment, sur ces sujets. Donc, c'est toujours bien d'être accompagné, je trouve. Et après, d'en voir aussi comment on va pouvoir... Travailler cette influence d'une manière nouvelle, d'une manière événementielle, contenue, expérientielle aussi. Parce que je trouve que c'est une des meilleures campagnes que j'ai pu voir, ou qu'on a pu faire aussi, quelque part, c'est quand tu mélanges un petit peu l'expérientiel et le virtuel. C'est-à-dire quand tu fais des événements, que les influenceurs soient là.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça donne envie.

  • Speaker #1

    Le contact humain est complètement important. De rencontrer la marque, de parler avec vous, même vous, ça vous nourrit en termes d'insight. et qui sont intéressants parce que c'est quand même après, c'est pas des médias c'est des relations humaines, c'est des gens donc ça c'est plutôt l'avantage par rapport à un média c'est qu'on a quelqu'un qui parle en face ça humanise un peu tout ça super le CES a lieu des nouveautés particulières ?

  • Speaker #0

    alors nous pendant le CES on...

  • Speaker #1

    On n'annonce rien de particulier.

  • Speaker #0

    On a eu notre annonce plutôt un mois avant, au mois de décembre, puisqu'en fait, Pantone a annoncé sa nouvelle couleur de l'année, qui est le Mocamus. On va mettre Alia. Le mousse de café, qui ressemble beaucoup à une couleur très élégante, un peu marron glacé, si je peux la franciser un petit peu, qui est très élégante. Et donc, on a la chance nous, d'avoir cette couleur en exclusivité sur nos produits. Et avec une campagne que tu ne vas pas tarder à voir sortir, puisqu'elle arrive dans quelques jours, peut-être une semaine maxi.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est une campagne Pantone ou c'est une campagne produit ?

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola.

  • Speaker #1

    Motorola, oui.

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola qui mettra en avant la couleur de l'année avec Pantone.

  • Speaker #1

    C'est bien. Ça, c'est super. Donc, vous avez l'exclusivité de la couleur sur la partie téléphone. Smartphone,

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Bon, ça, c'est bien. C'est un bon partenariat, Pantone, du coup. Ça fait des années que vous êtes... Là,

  • Speaker #0

    on est très contents. C'est une belle marque. Et surtout, au-delà d'un partenariat d'image, c'est un partenariat aussi dans la conception de nos produits. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très important. Oui, sur les matières que je vous expliquais, donc le cœur vegan, etc. Au-delà de la couleur, parce que vous êtes très connue pour son pantonnier, je suppose. Tout à fait. Donc, ses couleurs.

  • Speaker #0

    Les couleurs, mais aussi à l'intérieur du téléphone, par exemple, qui nous ont aidé à étalonner tous les rendus photos,

  • Speaker #1

    par exemple. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec eux pour ça. C'est assez poussé, quand même.

  • Speaker #0

    C'est assez poussé. C'est un vrai partenariat. Ce n'est pas qu'un effet d'annonce.

  • Speaker #1

    C'est monde, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. C'est un partenariat.

  • Speaker #1

    Un partenariat monde.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Super. J'ai une partie de l'interview où je te pose trois mots, tu m'en réponds trois. D'accord. Un mot, un mot.

  • Speaker #0

    Un mot, un mot. Oh là !

  • Speaker #1

    Question association d'idées. Bon, influence.

  • Speaker #0

    Visibilité.

  • Speaker #1

    Mobile.

  • Speaker #0

    Statut.

  • Speaker #1

    Futur.

  • Speaker #0

    Il y a.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est très bien. C'est simple, en fait. D'habitude, les gens sont perdus, mais c'est très bien. Parfait. Une autre partie un peu closing sur notre sujet. Toi, personnellement, qui as vécu des expériences en marketing aujourd'hui, qu'est-ce qui te passionne aujourd'hui dans le marketing ? Qu'est-ce qui t'inspire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing ? C'est une bonne question, ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est les dernières, elles ne sont plus...

  • Speaker #0

    Elles ne sont plus... Julien ne m'avait pas dit.

  • Speaker #1

    Non, non, non.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing aujourd'hui ? Je pense que le fait de ce nouveau challenge d'époussiérer une marque. Moi, je viens d'un leader. Et donc, du coup, j'étais plutôt dans la construction d'une marque avec des moyens vraiment importants. Là, on est dans un challenge qui est complètement différent puisqu'on est dans une situation où on a une marque qui est connue. mais qu'il faut redinaliser. Donc c'est une situation qui est complexe. Et ça, c'est un challenge qui est vraiment sympa parce que quand j'ai accepté de rejoindre Motorola, j'étais déjà conquise par la marque. Et donc, cette capacité, je dirais, à donner envie aux gens de croire de nouveau dans une marque, c'est un challenge de marketeur qui est assez intense. Tout ça avec des canaux de communication qui sont en constante évolution. On l'a évoqué tout à l'heure. Les réseaux sociaux, c'est à la fois un outil très puissant, mais c'est un outil qui peut être aussi instable, très changeant, qui, comme tu l'as dit, fait l'objet de pas mal de législations, de règles, en tout cas, qui se mettent en place au fur et à mesure. qu'il faut suivre et je trouve ça très bien d'y apporter un cadre. Du coup, je pense que répondre à ce nouveau challenge, c'est ce qui m'anime aujourd'hui.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est excitant je trouve, de reconstruire une marque, de relancer. C'est peut-être les phases les plus intéressantes en marketing.

  • Speaker #0

    Les phases les plus intenses en tout cas.

  • Speaker #1

    Intenses aussi, c'est évident, mais en tout cas intéressantes et intenses parce qu'on doit écrire une histoire.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et on ne doit pas forcément la continuer ou la maintenir. Tout à fait. Est-ce que tu aurais un conseil ? pour un jeune directeur marketing dans n'importe quelle industrie d'ailleurs qui débute ?

  • Speaker #0

    Alors, mon premier conseil pour un directeur marketing, c'est d'être proche de son équipe. Donc, pour moi, c'est vraiment le nerf de la guerre d'avoir une équipe qui soit performante, épanouie et solidaire. Vraiment, pour moi, c'est aujourd'hui ma priorité absolue en tant que directrice marketing, c'est vraiment l'équipe. Et si j'ai un deuxième conseil à lui donner, ça serait de rester alerte. sur notamment les tendances marketing qui évoluent beaucoup, de rester alerte sur ce que font les concurrents, ce que font aussi des marques très aspirantes, inspirantes, pardon, comme peuvent être certains équipementiers sportifs ou même là, il y a beaucoup de communication pendant les JO auprès d'acteurs qui n'étaient pas forcément attendus, mais qui ont créé des contenus très inspirants. Je pense que ça, c'est important de rester alerte sur les tendances. Et en redescendant un petit peu, je pense que si on revient à notre sujet qui est l'influence et les réseaux sociaux, c'est un sujet qui est un des plus volatiles, qui est un des plus difficiles à appréhender quand on n'est pas créateur de contenu, quand on travaille pour une marque et qu'on a des contraintes de vente. Parce que je reviens à des choses très terre à terre,

  • Speaker #1

    mais c'est ce qu'on regarde.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, de bien s'entourer d'agences qui soient pertinentes sur ce secteur. Et parfois, des petites agences sont super performantes. On a parfois tendance à avoir des gros groupes. Les petites agences sont souvent plus flexibles, comprennent bien certains sujets et surtout d'entretenir une relation de partenaire avec son agence. Je pense que c'est comme ça qu'il faut les considérer. Ils ne travaillent pas pour vous, mais avec vous pour faire avancer la marque. S'ils comprennent bien le projet, s'ils y adhèrent, c'est très important. Je pense que c'est un peu les ingrédients dont on a besoin pour pouvoir faire avancer et porter un projet.

  • Speaker #1

    Je peux être d'accord avec toi, évidemment. Mais surtout, c'est un sujet d'expertise, d'expérience, d'expertise surtout. Moi, je dis qu'on est des artisans du marketing, en fait, parce que dans cette influence, il n'y a pas des règles. Autant en marketing ou en pub, il y a certaines règles à respecter. Là, les règles bougent quasi toutes les semaines. Donc, ce qui était vrai hier n'est plus vrai demain. Donc, c'est en permanence. tout le temps. Et effectivement, il faut être expert de ce sujet-là, je trouve, parce que c'est tellement un sujet large, évolutif et en même temps technique des fois que ça nécessite une expertise à 100%. Et effectivement, je te rejoins aussi sur le côté partenariat que nous pratiquons depuis longtemps et que nos marques aussi pratiquent avec nous, mais c'est un sujet où certaines marques quand même peuvent voir ce levier d'influence comme un mix marketing bis. et de confondre ça avec des médias, des choses un peu froides, des sens d'expérience. Et que le partenaire est qu'un prestataire pour acheter des kilos d'influenceurs. Exactement. Mettre des produits en avant et mesurer tout ça. C'est un vrai sujet collectif, en tout cas, je trouve. Super, merci. Et alors, est-ce que tu aurais un livre ou une série que tu emporterais sur Annie de Déserte ?

  • Speaker #0

    Oh ! C'était une très très bonne question.

  • Speaker #1

    Les dernières sont terribles,

  • Speaker #0

    tu vas voir. Ah oui, oui. Mais on ne m'a pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Une série emportée sur une île des arts. En plus, j'adore les séries, je ne vais pas te mentir. Si je n'en emporte qu'une, laquelle je prends ? Je pense que je pourrais prendre Breaking Bad, je crois.

  • Speaker #1

    C'est assez commun. Mais c'est pas mal. C'est bien Breaking Bad. Voilà. Super. Dernière question.

  • Speaker #0

    Oula, tu me fais peur maintenant.

  • Speaker #1

    Tu sais, en fait, c'est la question qu'on ne prépare jamais parce qu'on ne va pas jusqu'au bout. En tout cas, on regarde tout l'ensemble du truc, mais est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au podcast ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu devrais rencontrer Sylvie Noulette, qui travaille juste de l'autre côté, qui est la directrice marketing de Lenovo. Une personne formidable. Et très intéressante, avec une bonne vision.

  • Speaker #1

    Très bien. On traverse le bureau pour y aller. Mais Sylvie, que je crois avoir reconnue ou rencontrée avec très grand plaisir, pour voir ce qu'elle est devenue, elle a marqué le nouveau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #0

    là où elle va.

  • Speaker #1

    Ah, ça c'est le futur. Elle peut nous en parler. On ne sait jamais des fois. Merci beaucoup. pour l'entretien.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, merci Adra.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant de replonger dans cette belle marque, de comprendre un petit peu mieux aussi l'évolution et les étapes où vous en êtes et les innovations que vous pouvez faire. Je retiens pas mal de choses, l'IA, Pantone, quand même,

  • Speaker #0

    c'est un sujet.

  • Speaker #1

    Et une gamme assez large, de 100 à 1200 euros produits, tout en gardant quand même l'ADN de Moto, Motorola on va dire. Qui est une continuité quand même dans le développement.

  • Speaker #0

    et surtout redonner une belle image et redorer le blason de cette belle marque iconique. Merci, Cyril, de m'avoir invité. Merci aux auditeurs de nous avoir écoutés aussi. J'espère que ça vous aura plu. Et puis à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j’ai le plaisir d’accueillir Camille Castinel, Directrice Marketing France et Benelux de Motorola de Motorola. Ensemble, nous plongeons au cœur des stratégies d’influence de la marque et explorons comment Motorola s’appuie sur le marketing d’influence pour renforcer son positionnement et toucher de nouvelles audiences.


Nous revenons également sur le partenariat inédit avec Pantone, qui marque une étape clé dans l’univers du design et de la technologie mobile.
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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et de marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Camille Castinelle, directrice marketing de Motorola France. Ensemble, nous allons parler de la transformation de Motorola sur le marché français, des stratégies innovantes mises en place pour répondre aux attentes des consommateurs et les nouveaux défis à relever dans un secteur des smartphones hyper concurrentiel. Camille partage également les secrets derrière la capacité de Motorola à tirer son épingle du jeu, en misant sur la confiance, l'innovation et une approche centrée sur les besoins des utilisateurs. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Alors l'influence aujourd'hui, on va la travailler par campagne dans un premier temps. Notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre... l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui souvent sont très attachés à la marque.

  • Speaker #0

    Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Camille.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir chez Motorola.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, c'est une boite à avoir avec nous.

  • Speaker #0

    Motorola, marque mythique, qui a accompagné toutes mes premières années de mobile, puisqu'évidemment, je suis un peu vieux, donc mes premiers téléphones portables étaient un Motorola.

  • Speaker #1

    J'espère que le suivant sera encore un Motorola.

  • Speaker #0

    C'est une marque en tout cas emblématique, on va en parler un petit peu plus tard, mais effectivement, c'est une marque que normalement tout le monde connaît ou que plus jeunes découvrent avec les nouveaux produits.

  • Speaker #1

    Une marque iconique, comme on aime à le dire.

  • Speaker #0

    Commençons l'épisode par le démarrage. Est-ce que tu peux te présenter pour nos auditeurs ?

  • Speaker #1

    Alors avec plaisir, moi je m'appelle Camille Castinelle et je suis en charge du marketing et de la communication. Pour la France, c'est pour le Benelux. Alors le Benelux, c'est la Belgique et les Pays-Bas et le Luxembourg.

  • Speaker #0

    Voilà, ce qui est dans le nord de la France.

  • Speaker #1

    Exact, c'est un peu plus au nord effectivement. J'ai rejoint Motorola il y a 4 ans maintenant, une belle aventure pour relancer la marque sur le marché français d'abord parce que je suis en charge du Benelux que depuis un an à peu près. Donc, quand j'ai rejoint l'aventure, c'était surtout un gros focus sur le marché français. Et l'idée était vraiment de rajeunir, faire revivre cette marque, comme tu l'as dit, qui est très iconique, qui est toujours dans la force de l'innovation et qui propose aujourd'hui une large gamme de produits pour contenter l'ensemble des consommateurs aujourd'hui.

  • Speaker #0

    C'est vrai parce que Motorola a eu 6 heures de gloire dans les années 2000, je vais dire des bêtises, mais en tout cas, il y a eu un moment donné. Une suprématie de Motorola quand même sur les téléphones portables. Un petit peu mou. Un rachat qui a eu lieu aussi par Lenovo en 2014, je crois. Tout à fait. Qui a été racheté à Google. Donc, il y avait déjà eu un premier switch. Et aujourd'hui, on a effectivement des produits qui sont hyper innovants. On va en parler aussi un peu plus tard. Mais du coup, c'est le renouveau de la marque. C'est ça, c'est le relancement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Tu as fait le bon historique de la marque. En fait, il faut savoir que Motorola, c'est la marque la plus ancienne en téléphonie. Même dans le milieu de la tech. puisqu'elle date de 1928. Alors, tu vois, ça nous rajoute peur. C'est vieux, tout ça.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est Motorola qui a inventé les talkie-walkie ?

  • Speaker #1

    Alors, inventer, je ne saurais pas te dire. En tout cas, une chose est sûre, c'est qu'ils ont été vraiment leaders sur ce segment-là. Et ils ont également fait des choses vraiment remarquables dans le temps, parce qu'en fait, ils ont accompagné notamment la NASA pour tout le système de télécommunication, avec notamment les voyages sur la Lune à l'époque. Donc Motorola était vraiment très présent. Et comme tu l'as dit, on a vraiment vécu des heures de gloire. Dans les années 2000, tout le monde était très fier de posséder son Razor. On voyait vraiment toutes les stars américaines avec le Razor, qui était ce portable pliant. Oui, mais c'était avant tout un clapet.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas le pliab d'aujourd'hui,

  • Speaker #1

    mais c'était un pliab d'avant. Le fameux clapet, comme on l'appelait à l'époque. On le retrouvait dans toutes les couleurs, c'était vraiment un produit très fin, très fashion, très tendance. Et donc c'est vrai que là, Motorola a vraiment émergé très fortement dans le monde. Et puis ensuite, il y a eu un petit tournant de smartphones qui a été un petit peu plus compliqué à prendre pour Motorola. un pari technologique qui n'a pas été pris sur un OS ouvert. Tu sais ce que c'est les OS ouverts, c'est un système d'exploitation qui te permet de télécharger des applications. Ça n'a pas été ce tournant qui a été choisi et malheureusement, ça a fait un petit peu décroître la marque, mais pas partout. Parce qu'en fait, en Europe, comme tu as cette perception, moi je l'ai eu aussi, mais dans toute la partie Amérique du Nord et Amérique latine, Motorola a continué à avoir des positions très fortes et à maintenir des positions très fortes. notamment aux Etats-Unis, puisqu'en fait, c'est Motorola qui équipe l'armée américaine. Donc forcément, avec un contrat avec autant d'enjeux,

  • Speaker #0

    ça permet de développer, d'innover.

  • Speaker #1

    Ça permet de rester exactement dans la course, entre guillemets. Et puis ensuite, tu l'as dit, deux rachats. Et puis Lenovo a vraiment souhaité faire renaître Motorola, continuer à investir en R&D, continuer à proposer des produits qui soient pertinents et justement relancer la marque. maintenant sur le la région européenne on va dire ça comme ça c'est pas très joliment dit mais c'est l'idée et plus spécifiquement en france donc là maintenant il ya quatre ans un peu moins de quatre ans qu'on a tout relancé on a remonté l'équipe on est reparti quasiment de zéro et il a fallu revenir dans la distribution re bien maîtriser le portfolio c'est à dire l'ensemble des produits qui vont être proposés ensuite au grand public et puis bah reconstruire la marque re communiquer Partir à la conquête d'une cible plus jeune qui ne nous connaissait pas ou mal. Et surtout aussi aller parler à ce public qui nous connaît, comme toi, qui a beaucoup d'affect pour la marque, puisqu'en fait c'est une marque qui a toujours été très clean, très aspirationnelle. Oui,

  • Speaker #0

    c'est vrai que c'est une marque qui a existé, mais qui a progressivement un tout petit peu s'est fait oublier. Mais je pense que tu l'as dit, c'est aussi les OS qui se sont développés à ce moment-là. L'iPhone est arrivé quand même, qui a quand même échangé pas mal de choses sur le marché du mobile. Les acteurs historiques, en tout cas, n'ont pas su ou en tout cas mal pris les tournants qu'il fallait au moment qu'il fallait. Mais il y a eu un bouleversement sur le marché, c'est sûr.

  • Speaker #1

    Et nous, le fait d'être passé entre les mains de Google, ça nous a permis de rattraper tout ce retard.

  • Speaker #0

    Pour Android, donc ça c'est bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc nous, on a un portfolio aujourd'hui, une offre de produits qui est exclusivement sur Android, côté Motorola. Et donc on... arrive aujourd'hui sur le marché avec des produits qui sont très pertinents. Les enjeux ont été à la fois des enjeux business, comme on dit, comment retourner correctement la distribution, réimplanter nos produits, se faire connaître par les clients, mais aussi par les vendeurs, d'avoir une sorte d'engouement autour de la marque. Et en fait, nous, chez Motorola, on a cette chance, c'est ce capital sympathique que dégage la marque. On n'a pas d'ardoise ou de casserole derrière nous. Ce qui permet d'avoir un terrain très sain pour revenir sur le marché et puis de reconstruire quelque chose. Donc ça, ça a été vraiment notre premier enjeu. Et là, à peu près depuis deux ans maintenant, on reconstruit la marque dans sa totalité. Je parle plutôt d'un aspect marketing communication pour justement reparler aux consommateurs directement, repositionner la marque de manière plus dynamique, plus dans l'air du temps. et y apporter de la fraîcheur et surtout de la désirabilité. Et c'est ce qu'on arrive bien à faire depuis maintenant deux ans.

  • Speaker #0

    Oui, parce que du coup, on a une gamme assez large, puisque si je ne me trompe pas, on a des téléphones de 50 à 1200, 1300, selon les options. Donc, on a une gamme qui est assez large.

  • Speaker #1

    Alors, on a une gamme très large. Alors, on commence notre entrée de gamme à plutôt une centaine d'euros, avec une super offre en termes de rapport qualité-prix. Et comme tu l'as dit, on va monter jusqu'à 1200 euros puisqu'aujourd'hui, on propose le Razer 50 Ultra, qui est donc notre produit pliant et cette fois-ci, un smartphone.

  • Speaker #0

    Le pliable moderne.

  • Speaker #1

    Exactement, moderne et qui, lui, est donc positionné à 1199 euros, qui est raccord avec l'ensemble des prix du marché pour un segment de produits tel que celui-ci. Oui,

  • Speaker #0

    c'est nouveau aussi parce que finalement, il y a pas mal de constructeurs qui ont choisi d'être dans le premium. qui est donc tout à fait un choix stratégique, un choix de produit, le gamme. Quelques acteurs plutôt chinois qui viennent avec une gamme assez large aussi, mais un historique de marque moins fort, j'imagine, et moins... Enfin, plus difficile à convaincre, ou en tout cas à expliquer. Et là, du coup, il y a une gamme assez large qui reprend finalement l'ADN de Motorola aussi. J'imagine que le mobile à 100 euros a quand même quelques héritages des mobiles premium. En tout cas, c'est un... C'est une offre qui est quand même assez sympa.

  • Speaker #1

    Alors, tu as bien résumé la situation.

  • Speaker #0

    Je t'en répète, moi, toi, là, mais j'imagine que c'est comme ça que c'est pensé.

  • Speaker #1

    Chez nous, c'est très facile. En fait, aujourd'hui, sur les produits, on n'a que quatre familles de produits. Donc, on a les Moto E qui sont l'entrée de gamme, les Moto G qui sont des produits iconiques parce que les Moto G existent depuis des lustres et qui sont novolumiques. Et puis ensuite, tu passes sur deux catégories qui sont les catégories premium, comme tu le dis. Donc, les Edge et les Razor. Les Razor, c'est un segment très spécifique. Ce sont des produits qui sont avec des écrans pliants, très haut de gamme et qui proposent une offre vraiment particulière, singulière.

  • Speaker #0

    on le connaît bien. Oui, là, ce n'est pas des gros volumes, j'imagine. C'est peut-être une population...

  • Speaker #1

    En fait, c'est juste un form factor qui est assez clivant. Soit tu aimes bien, soit tu détestes. Oui, c'est ça. En fait, soit tu aimes bien ce côté compact en pliant ton téléphone, tu le ranges dans ton sac à main ou dans ta poche. Soit, en fait, tu n'aimes pas trop et tu préfères avoir un form factor classique, juste en format monolithe, avec un grand écran. C'est plus clivant qu'autre chose. Et ensuite, tu as donc les Edge, qui sont donc nos produits premium. Et c'est vrai que... Sur l'ensemble de la gamme, tu retrouves vraiment une consistance en termes de design. Tu vas avoir des produits qui sont très bien finis, une durabilité du produit qui est vraiment intéressante. Aujourd'hui, on a un des taux de retour les plus bas du marché parce que nos produits sont robustes. Des produits qui proposent une autonomie vraiment très longue. Et ça, quand tu regardes un petit peu ce qu'attendent les gens lorsqu'ils achètent un téléphone, ça fait partie des critères d'achat les plus importants, même sur de l'entrée de gamme. Peu importe le prix que tu mets dans ton téléphone, c'est vraiment un des éléments que tu vas regarder en particulier. Et puis après, on a la chance, nous, d'avoir des partenariats qui sont forts. Puisque depuis deux ans maintenant, on a un partenariat fort avec Pantone. Donc Pantone, tu dois forcément connaître.

  • Speaker #0

    Le roi de la couleur.

  • Speaker #1

    Voilà, le roi de la couleur.

  • Speaker #0

    Qui donne le la dans la couleur, dans la mode, dans tout ce qu'on peut acheter aujourd'hui. Ça vient de Pantone, en gros. C'est lui qui décide les couleurs de l'année.

  • Speaker #1

    C'est tout à fait ça, qui donne les tendances. Et en fait, ils nous ont beaucoup aidé. C'était un partenaire très fort puisqu'en fait, ils nous ont aidé notamment à choisir. Alors, ça peut paraître un peu comme ça simple, mais c'est super important. En fait, l'ensemble de la colorimétrie de nos produits, donc toute la palette de couleurs qui est offerte sur nos téléphones, mais également les matières qui sont appliquées, puisqu'en fait, aujourd'hui, tu retrouves des produits avec ce qu'on appelle du cuir vegan. C'est parce qu'on n'utilise pas de cuir tout court. Le toucher, ça parait vraiment à un toucher un peu cuir. Ou d'autres matériaux, on a pas mal innové autour du bois, de l'acétate, etc. Et en fait, on va travailler avec eux pour avoir à la fois des matières qui soient différenciantes et des coloris qui viennent parler au consommateur. Et donc ça, en fait, tu vas le retrouver sur l'ensemble des produits, pas seulement sur l'entrée de gamme, mais tu vas aller jusqu'aux produits premium. Donc effectivement, tu retrouves un ADN de design commun. aux différents produits, quel que soit ton segment. Après, évidemment, quand tu rentres dans la machine, en fonction du prix que tu vas y mettre, tu auras des...

  • Speaker #0

    Une expérience différente.

  • Speaker #1

    Une expérience très différente.

  • Speaker #0

    C'est vrai que Motorola, je repars un peu en arrière, mais pour revenir en avant, c'était toujours le design. Je me rappelle du Razor à l'époque, il s'appelait déjà Razor. Non, tout à fait. C'était déjà super, très plat, mais très beau. En fait, c'était un bel objet.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    Ça faisait chic. on pouvait le poser largement c'est des produits statutaires à l'époque c'était ça, c'est statutaire juste avant il y avait le Startac qui était déjà un autre truc c'est les premiers téléphones moi je l'ai connu, c'était un Startac donc ça c'était aussi assez sympa mais c'était en fait l'effet Motorola je trouve était sympa parce que ça faisait waouh Dans le design, je parle. Oui, j'en sens. Et c'était ça qui était sympa à l'époque et qu'on retrouve, je crois, aujourd'hui quand même, parce que j'ai regardé quand même les nouveaux produits. On a cet ADN permanent, ce qui est plutôt un succès parce qu'il faut quand même arriver à le faire perdurer et à rénover un tout petit peu cet effet. Mais c'était l'effet Motorola.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Non, mais c'est vrai. Et on continue à le travailler. Et tu parles de, notamment, l'innovation, ce côté très chic. où on va essayer d'être un peu différent, de faire les choses différemment. J'ai deux exemples intéressants à partager avec toi, puisqu'en fait, depuis deux ans, Motorola travaille beaucoup autour de l'innovation, justement pour dépoussiérer son image, pour montrer qu'on continue d'innover, qu'on est investi en R&D. Et il se trouve qu'il y a deux ans, on a présenté un... Alors, on appelle ça en anglais une proof of concept. Alors, c'est un... Oui, alors, j'apparente... Je le dis. c'est pas trop joli. J'apparente souvent ça au concept car dans l'auto, rien qu'on peut retrouver. Et nous, en fait, on a nos concept phones, on peut dire, pour montrer qu'on est capable de créer quelque chose de différent et de montrer des prototypes qui sont fonctionnels. Et donc, on a eu autour de l'écran flexible, évidemment, et donc, on a eu un premier concept qui s'appelle, on l'avait appelé en nom de code, le Reaser, tu vois. un peu en écho au Razer, qui était en fait un téléphone relativement compact. Pour vous expliquer ça en podcast,

  • Speaker #0

    ce n'est pas évident. On mettra un lien vers la vidéo. J'imagine qu'il y a une vidéo produit.

  • Speaker #1

    Il y a une vidéo produit, mais en fait, l'écran vient s'enrouler autour du téléphone et vient se dérouler autour du smartphone pour garder un format compact. Et l'écran en tant que tel va aussi s'adapter. Donc si par exemple, tu es en train de regarder, je ne sais pas moi, une vidéo sur YouTube, nous, on y est tous. Le téléphone va comprendre que tu as besoin d'un format 16 neuvième. Donc, il va se dérouler tout seul au moment où tu vas lancer ta vidéo. De la même manière, si tu veux prendre un selfie, là, il va se rétracter un petit peu pour laisser apparaître la caméra frontale pour pouvoir te faire faire ton selfie comme tu veux. Donc, en fait, on a vraiment développé un nouveau form factor sur lequel on a pensé à des usages du quotidien. Parce qu'en fait... C'est toujours un peu l'enjeu quand tu proposes de nouveaux concepts technologiques, c'est « bah oui, mais qu'est-ce qu'on en fait ? »

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'il y a une attente ?

  • Speaker #1

    Est-ce qu'il y a un besoin ? Est-ce qu'au quotidien, ça va t'apporter quelque chose ou pas ? Et donc ça, c'est vrai qu'on avait présenté ce produit qui avait fait fureur il y a deux ans, parce que justement, il y avait toute une histoire et surtout quelque chose d'utile qu'on venait apporter aux consommateurs. L'année dernière, on a présenté un second concept, un second proof of concept, qui était cette fois-ci un écran. complètement flexible, un téléphone complètement flexible que tu pouvais retourner dans l'autre sens. C'est-à-dire que tu venais pas plier l'écran comme un petit poudrier à l'intérieur, mais plutôt dans l'autre sens. Tu venais vraiment le tordre à l'envers pour montrer qu'on pouvait positionner son téléphone, par exemple en mode petit pont ou en mode trépied. Alors trépied, c'est pas évident à...

  • Speaker #0

    Non, mais sur un support ? Non, en fait,

  • Speaker #1

    le téléphone devient le support.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Tu le mets vraiment comme ça. Et en fait, la prouesse technologique de ce concept est liée dans comment on arrive à plier une batterie. Aujourd'hui, sur ton téléphone, tu as la batterie qui est un bloc aujourd'hui qui est quand même très importante.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas tordre non plus.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas tordre, exactement.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas qu'elle sourde, il ne faut pas qu'elle devienne... Il ne faut pas qu'il explose.

  • Speaker #1

    Il ne faut pas que... Mais effectivement, c'est un bloc qui est compliqué à rendre flexible. Et là, nos chercheurs ont vraiment subdivisé la batterie en 17 petites languettes de batterie qu'ils ont chacune reliées les unes avec les autres pour pouvoir faire en sorte que le produit puisse se plier dans l'autre côté. Une autre prouesse, entre guillemets, c'est que le matériau utilisé était un matériau flexible. qui est apparenté un petit peu aux matériaux textiles que tu peux retrouver sur des baskets de sport ou des baskets de running, qui n'ont pas de couture essentiellement, et qui permettent surtout de maintenir l'ensemble des composants sans se détendre trop, qui permet également de plier le téléphone dans l'autre sens, tout en gardant l'ensemble du téléphone en sécurité et avec une forme acceptable. Et tout ça, ça a été travaillé. aussi avec Pantone, puisque le device en l'occurrence était à la couleur de l'année qui était Peach Fuzz l'année dernière.

  • Speaker #0

    Peach Fuzz, c'est quel couleur ?

  • Speaker #1

    Peach Fuzz, c'est pêche.

  • Speaker #0

    Pêche, ben oui.

  • Speaker #1

    Voilà, exactement. C'est plutôt une couleur un peu pêche.

  • Speaker #0

    Ça veut dire beaucoup d'innovation dans les composants, donc les écrans, du coup, les batteries, les matériaux qui composent l'appareil. C'est-à-dire qu'on parle forcément du métal, du titane ou de tout autre chose. Tout à fait. Ça, du coup, c'est des brevets en plus, j'imagine. déposées ou pas, mais en tout cas, c'est l'innovation Motorola.

  • Speaker #1

    Exactement, ça c'est vraiment propre à nous, c'est notre siège de la R&D est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    C'est toujours une marque américaine du coup.

  • Speaker #1

    C'est toujours une marque américaine. D'accord. Donc on appartient, comme tu l'as dit, au groupe Lenovo, mais aujourd'hui notre siège est toujours à Chicago.

  • Speaker #0

    Et Motorola a une division à part de Lenovo.

  • Speaker #1

    Tout à fait, on a la division smartphone. Aujourd'hui, on fait essentiellement que des smartphones et des tout ce qui est lié, comme les écouteurs sans fil ou les... essentiellement d'ailleurs les écouteurs les talkie-walkies tu as raison j'en ai je vois que tu es très fier de tes talkie-walkies non non je les ai retrouvés il n'y a pas longtemps et j'ai dit c'est les motards ça fonctionne mais on les voit souvent dans les séries américaines où ils filment même les policiers il n'y a

  • Speaker #0

    pas 36 il n'y a pas 36 marques là-dessus non non il n'y a pas 36 marques donc c'est vrai que c'est donc là c'est l'innovation produit technologique exactement qui pour l'instant sont à l'étape de concept mais que j'imagine petit à petit vont s'intégrer dans les nouveautés et peut-être pas à l'intégralité parce que c'est le principe des concepts faunes comme dans les concepts car on a une inspiration et une logique de design, technologique et après on voit ce qu'on peut adapter ce qu'on peut produire et ce qui marche etc Aujourd'hui, Motorola en France, juste pour revenir un tout petit peu sur le marché français, c'est un gros acteur sur le marché français en devenir, parce que ça fait 4 ans que vous avez remis en place la filiale et que ça redémarre, je dirais. C'est quoi aujourd'hui les objectifs pour la France ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, comme tu l'as dit, Motorola est un acteur qui est en croissance, qui continue son implantation, qui continue dans une phase de conquête, on va se dire ça, de reconquête, tu as raison. Et là, l'ambition, c'est vraiment de continuer à faire grandir la marque et surtout de la faire grandir de manière terrain. Donc, l'ambition du groupe, c'est de s'installer pour longtemps, de revenir avec un socle très sain et de venir reconquérir le cœur de ses utilisateurs. Donc, pour ce faire, comme on l'a dit, on a une gamme de produits qui est vraiment très sympa. On a des très bons rapports qualité-prix sur l'entrée et milieu de gamme. Et on a des produits très singuliers, très différents sur le haut de gamme, notamment avec le razor. Et ensuite, notre enjeu va être de véritablement redorer le blason de cette marque, de la faire connaître aux plus jeunes. Donc, les plus jeunes, c'est les moins de 24 ans à peu près. Pas évident quand même,

  • Speaker #0

    pas évident parce que c'est une cible hyper sollicitée.

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est une cible qui est très sollicitée, qui est très consommatrice aussi de contenu sur les réseaux sociaux. qui est très consommatrice de contenu sur le digital, qui ont des moyens de s'informer qui sont différents de notre génération. Et donc, en fait, il faut s'adapter. Et nous, on a vraiment beaucoup de chance pour ça, parce qu'en s'appelant Motorola, quand on a tout à faire ou à refaire, selon comment on voit les choses, on a aussi la chance d'avoir un logo super sympa, ce Batwing que tout le monde reconnaît et connaît, avec lequel, en fait, on peut... je dirais utiliser un terrain créatif. Exactement, ça laisse un terrain créatif très, très large. Et on peut jouer avec. Et on peut jouer avec en créant tout un tas de trucs, des petits contenus courts, des petites animations 3D. On peut également s'amuser avec notre signature sonore. J'imagine que tu connais très bien le Hello Moto.

  • Speaker #0

    Elle existe toujours.

  • Speaker #1

    Elle existe toujours. Elle est connue plus que jamais. Et en plus de ça... Pour la petite anecdote, on s'est rendu compte quand on a rejoint le groupe il y a à peu près 4 ans, quand il a fallu poser un diagnostic sur la marque, que Hello Moto était au même niveau de notoriété que Motorola. C'est-à-dire que les gens associent tout de suite le Hello Moto à Motorola. Il y a plein d'explications à ça. Tu l'as parlé, dans les heures de gloire de Motorola, c'était une signature sonore qui était extrêmement utilisée, qu'on a retrouvée partout. C'était la sonnerie de l'ensemble de nos téléphones, par défaut. Ce qui fait que... ça donne quand même des assets, comme on dit, en tout cas des éléments de reconnaissance de marque qui sont très forts. Que ce soit notre logo ou notre signature de marque, on est vraiment sur des éléments créatifs propres à la marque qui sont très forts. Donc du coup, on s'en est donné à cœur joie, tu imagines bien.

  • Speaker #0

    La liberté d'expression avec le logo, avec le sonore. C'est des éléments assez forts quand même qui manquent, je trouve. Ça, c'est mon avis perso. Il manque un certain constructeur asiatique ou autre qui n'a pas d'histoire de marque en fait, et qui sont obligés de remonter le fil avec les innovations à foison, un modèle tous les deux mois. C'est un monde d'innovation, mais où ils n'ont pas le fondement de marque. Et aujourd'hui, les marques sont quand même assez importantes, je trouve, malgré tout.

  • Speaker #1

    Nous, c'est vraiment quelque chose qu'on considère comme très important. Et pour repartir une fois de plus à la conquête d'un public plus jeune, on est convaincus. C'est vraiment des éléments sur lesquels il faut capitaliser. Et donc, pour ce faire, on a la chance d'avoir pu créer, notamment sur les réseaux sociaux, des campagnes, des campagnes qui ont eu beaucoup d'impact. La dernière sur laquelle je pourrais revenir, c'est celle qui a eu lieu en même temps que le lancement du Razor 50. Donc, en gros, on a lancé un produit.

  • Speaker #0

    C'était en 23, 24 ?

  • Speaker #1

    C'était là, il y a 6 mois. Donc fin juin, début juillet. Motorola annonce son nouveau Razr. Ça tombe bien, c'est le 20e anniversaire du premier Razr. Donc en plus, il y a quelque chose d'un peu spécial autour du lancement de ce produit-là. Beaucoup d'innovations autour de ce produit. Un produit avec une nouvelle charnière, IP68, des coloris très sympas, très fashion, avec des matériaux au dos du produit qui sont innovants. Je parlais du cuir vegan. C'est vraiment des choses qui sont très sympas au toucher et qui sont différenciantes. Une coque premium à l'intérieur de la boîte. Donc vraiment, un produit qui a une émulsion naturelle très forte et donc qui nous donne un terrain fertile à communiquer autour de la marque. Et donc pour ce faire, on se dit, parce qu'on n'en a pas trop parlé, on a parlé beaucoup des écrans, mais le fondement vraiment de l'innovation sur cette année, ça va être l'intelligence artificielle. Tout le monde en parle. On a aussi évidemment notre moto IA qui est intégrée à l'intérieur de nos téléphones, qui intègre de l'intelligence artificielle et qui offre des contenus d'IA à nos utilisateurs. Et donc, si je reviens à ce lancement de produit qui coche un petit peu toutes les cases et qui intègre aussi de l'intelligence artificielle à l'intérieur du device, on réfléchit et on se dit bon... qu'est-ce qu'on pourrait faire autour de l'IA, comment on pourrait un peu transformer l'IA ou utiliser l'IA pour la mettre au service de notre marque. On réfléchit, on se dit comment faire, comment on se positionne aujourd'hui. On a ce partenariat avec Pantone qui est très fort. On aime beaucoup la fashion parce que ça marche bien, ça nous ressemble. Tu l'as dit tout à l'heure, nos produits, ils ont ce côté statutaire dans l'esprit des gens. Il y a ce côté très fashion qui ressort aussi dans l'association de marque avec ce qu'on appelle les passion points. Alors, désolé pour l'anglicisme, mais on mettra une petite traduction parfaite. On met les centres d'intérêt, voilà exactement. Et on travaille avec une agence digitale qui nous propose un concept qu'on trouve génial, qui est comment on peut créer un défilé de mode autour des abris de la fashion, de la mode, en intégrant le batwing. Donc d'avoir des tenues qui intègrent vraiment ce logo dans le textile même. Et donc on va utiliser, on va entraîner une IA pour nous générer ça. Donc le projet a duré presque trois mois avant d'éclore. Il a été piloté chez moi par une talentueuse jeune femme qui s'appelle Mathilde Rousset, qui a piloté ça d'une main de maître et qui, en l'occurrence, a sorti cette campagne début juillet, qui était... uniquement à destination des réseaux sociaux et du digital et qui a permis de toucher une cible plus jeune avec des contenus frais, complètement différenciants. Personne n'avait jamais fait ça auparavant. Et donc, du coup, on a pu émerger grâce à ça. Et cette campagne, figure-toi, elle a reçu six prix, six prix dont cinq ors et un argent. Donc, c'est plutôt une belle campagne qui a plu aussi aux professionnels de la communication. On a eu des taux d'engagement qui étaient les plus élevés de toutes les campagnes qu'on a pu mettre en place autour de la marque et des lancements de produits. Et en fait, on a constaté aussi que lorsque tu communiques à la fois sur un produit et en même temps sur ta marque, en fait, tu as un effet boule de neige, une bonne émulsion qui se met en place. Et du coup, tu as des taux de mémorisation qui sont plus importants. Donc ça, c'est un bon enseignement pour nous. Ça montre... plusieurs choses. La première chose, c'est que il y a un vrai engouement autour de Motorola, y compris auprès des jeunes. Même s'ils ne nous connaissaient pas, le fait de leur proposer des contenus qui leur parlent, qui trouvent ça cool, avec de l'innovation, puisque là, vraiment, c'était la première fois qu'une IA avait pu être entraînée pour générer ces contenus-là. En fait, ça fonctionne bien. Ça, c'est le premier constat. Le second constat, c'est que Motorola continue d'innover. On est toujours dans la course. Ça, c'est vraiment important. de le souligner et ça demande beaucoup d'implication, beaucoup de jus de cerveau comme on dit, mais ça fonctionne parce que comme tu le disais tout à l'heure, une fois encore, Motorola a un capital sympathie vraiment important. Et aujourd'hui, on a la chance d'évoluer sur un socle qui est solide et du coup, c'est vrai que ça aide pour rallier un peu les gens autour de la marque et raviver un petit peu cette communauté.

  • Speaker #0

    Et en même temps, du coup, ça veut dire, donc là, je résume un tout petit peu, ça veut dire que vous avez fait travailler une IA, Pour imaginer un défilé avec les Batwing.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Donc, ça génère un film.

  • Speaker #1

    Exactement. Ou un contenu en IA. Un film, puis après, tu en as généré des gros.

  • Speaker #0

    Des gros contenus que vous avez diffusés sur vos réseaux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Il y a des influenceurs aussi qui vous ont aidé à relayer, j'imagine.

  • Speaker #1

    Alors, c'est très bien résumé. En fait, sur ce type de campagne, tu as le film dans son entièreté, sur lequel tu peux faire des cuts, que tu remets sur les différents canaux. Et bien évidemment, aujourd'hui, pour amplifier la médiatisation qu'on va appliquer à cette campagne, on travaille avec des influenceurs qui... Alors c'est très important pour nous qu'ils soient, un, en lien avec notre marque, c'est-à-dire qu'ils aient un affect par rapport à notre marque, qu'ils croient en nous. Ça, c'est vraiment très important. En tout cas, c'est dans la sélection.

  • Speaker #0

    C'est dans la tendance du moment. Il faut être authentique.

  • Speaker #1

    Exactement. Il faut que ce soit raccord entre leurs utilisateurs d'Android.

  • Speaker #0

    Motorola, premier.

  • Speaker #1

    Alors ça, ce serait encore mieux. On n'est pas exigeant, mais en tout cas...

  • Speaker #0

    Ça débarque le son. Ce qu'on demande nous aujourd'hui, quand on travaille avec des influenceurs, c'est vraiment qu'ils croient en notre projet, qu'ils soient convaincus que ce qu'on fait, comme tu l'as dit, est authentique, que ce ne soit pas du fake ou de je ne sais pas quoi.

  • Speaker #1

    Ils n'accepteraient pas aux gynos.

  • Speaker #0

    Je pense.

  • Speaker #1

    Pour rester sélectif en ce moment.

  • Speaker #0

    C'est vrai, tout à fait. Donc ça, c'était important. Et puis après, c'était aussi important par rapport à leur audience, à eux, d'avoir des contenus qui soient en lien avec leur ligne éditoriale, si je peux m'exprimer ainsi, pour vraiment qu'il y ait de la cohérence. entre des contenus qui vont relayer, qui sont des contenus sponsorisés, et des contenus qu'ils font créer eux-mêmes sur leur feed de manière classique.

  • Speaker #1

    Du coup, vous les avez impliqués dans la création aussi ou juste dans le relais ?

  • Speaker #0

    Plutôt dans le relais, parce qu'en fait, dans la création, on a vraiment travaillé avec une agence spécialisée. Donc ça, c'était plutôt le côté tambouille interne.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr, mais c'est pour la fin de marque.

  • Speaker #0

    Exactement. Et ensuite, par contre, dans la sélection, c'est vrai qu'on leur a présenté le programme. projets, ils adhèrent ou ils n'adhèrent pas, on se trouve ou on ne se trouve pas en fonction de ce qui est possible de faire avec eux dans leur feed ou dans leurs différentes niveaux en avant, sur leur story, etc. Et surtout, est-ce que l'audience qu'ils touchent correspond à l'audience que nous on souhaite toucher, côté Motorola ? Donc ça, c'est vrai que c'est des points qui sont intéressants à travailler, et on voit qu'aujourd'hui, les influenceurs ont quand même aussi ce capital sympathie pour nous, et on les remercie de croire en nous, parce que les... Les six influenceurs qui ont travaillé avec nous sur la campagne de l'IA, ils étaient super chouettes et très enthousiastes autour de ça.

  • Speaker #1

    Donc ça, c'est un petit mot pour les auditeurs. Ça existe d'avoir des influenceurs sympas, qui travaillent bien, qui aiment les marques et qui ne font pas que ça pour la finance ou pour les chèques. C'est vrai. C'est un combat permanent que j'ai depuis 15 ans. Donc c'est quand même quelque chose d'important, je le rappelle. Et après, on applique trois critères. Notre sélection est faite comme ça, c'est ceux qui aiment la marque.

  • Speaker #0

    Oui, tu vois.

  • Speaker #1

    Ceux qui ont une autorité, c'est-à-dire qui sont... légitime dans un domaine, on va choisir. Et le dernier critère, c'est les abonnés et la communauté. Le nombre de followers, engagement, tout ça, parce qu'aujourd'hui, c'est induit. Si on est quelqu'un de visible, on a cette communauté forte, mais je trouve que, et c'est très bien de le faire comme ça, parce que peu de marques finalement se disent « Est-ce que quelqu'un aime mes produits ? » Parce que sinon, passer d'un produit à l'autre aussi, alors du coup, ça peut créer une espèce de fidélité quand même qui est intéressante. Parce que du coup, il y a une relation, il y a un lien, il y a un usage produit, j'imagine. Et en même temps, ça crée une fidélité pour vous, ce qui est plutôt pas mal.

  • Speaker #0

    Et puis aussi, comme tu le disais, une authenticité. C'est-à-dire que si la personne est convaincue par ton projet ou qui se dit, ah bah tiens, ce téléphone, en fait, il est vraiment crédible, j'ai utilisé, je trouve que c'est sympa, je peux considérer. En fait, c'est ça qui fait la différence. Plutôt que de te dire, bon bah tu fais une collab pendant une ou deux semaines, et puis derrière, en fait, tu vas... reprendre ton iPhone et puis finalement, on va terminer, on n'en entend plus parler. Ce n'est pas trop l'idée qu'on a chez Motorola aujourd'hui dans la mise en place de nos projets.

  • Speaker #1

    C'est très bien. Du coup, on a parlé réseaux sociaux influenceurs, on va y revenir. Aujourd'hui, pour vous, réseaux sociaux, c'est quelle plateforme ? Vous êtes sur quelle plateforme et quelle est la plus prioritaire parmi...

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, en France, on est sur Meta, donc sur Facebook et sur Instagram. On est sur X également et on est sur LinkedIn.

  • Speaker #1

    TikTok, pas encore ?

  • Speaker #0

    Non, TikTok. pas encore. Aujourd'hui, TikTok, on travaille cette plateforme avec des influenceurs TikTok qui, eux, ont la légitimité. Tu en parlais un peu tout à l'heure. La légitimité, des lignes édito qui sont déjà bien implantées, des communautés qui sont fidèles. On considère aujourd'hui d'ouvrir notre chaîne TikTok, mais il faut qu'on soit prêt. C'est d'ailleurs quand je dis qu'il faut qu'on soit prêt, il faut qu'on ait le nombre de contenus qui soit suffisamment attractif pour être posté. Il faut qu'on comprenne bien où est-ce qu'on veut positionner la marque, parce qu'en fait, l'algorithme de TikTok, il est très volatile. Donc du coup, ça fait qu'il faut qu'on crée bien une sorte de ligne éditoriale qui soit propre à Motorola. Et aujourd'hui, on y réfléchit. C'est un projet qui est en cours, mais on n'est pas encore prêt à le faire.

  • Speaker #1

    Après TikTok, de mon avis, en tout cas, il n'y a pas l'inédito. C'est le seul réseau anti-inédito. algorithme et le search, surtout de TikTok, c'est vrai que c'est fort, va reprendre les contenus un peu naturellement et c'est presque la plateforme où il faut le plus lâcher la création ou le big headline. Parce que du coup, c'est là où c'est très spontané, en fait. Mais effectivement, aujourd'hui, on est dans une utilisation TikTok qui est d'abord pour les marques de passer à travers les créateurs qui sont sur la plateforme. Des fois, il y a du contenu naturel qui est posté par des gens. Ça, vous pouvez voir rapidement ce qui sort. Mais c'est un vrai sujet d'y aller aussi, parce qu'il faut créer des contenus. quand même. Tout à fait. Et c'est pas les contenus qu'on pourrait mettre sur Facebook ou Instagram. Tout à fait.

  • Speaker #0

    C'est très spécifique.

  • Speaker #1

    Donc, t'as un investissement en temps, en argent.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Et en même temps, après, de mesure. Mais après, TikTok est quand même assez intéressant parce qu'on peut aller aussi un peu plus loin que les autres plateformes. On peut aller jusqu'à l'achat.

  • Speaker #0

    Non mais c'est...

  • Speaker #1

    Sur des choses très profondes et en même temps, l'algorithme est assez généreux quand il veut, parce que ça dépend. Mais c'est plutôt une plateforme d'exploration encore, mais qui est assez tendante. tentante pour les marques.

  • Speaker #0

    Moi, je suis convaincue que c'est une plateforme très puissante aujourd'hui, sur laquelle il y a beaucoup de communautés qui sont créées, avec des centres d'intérêt, comme tu le dis, multiples. Maintenant, je suis aussi convaincue que si on s'en... Comme je te l'ai dit, on souhaite installer Motorola de manière pérenne, ça ne sert à rien de se précipiter.

  • Speaker #1

    Il faut faire bien.

  • Speaker #0

    Il faut faire les choses correctement. Aujourd'hui, on a retravaillé tout le feed d'Instagram. Aujourd'hui, on a un compte qui est... que je trouve magnifique, alors j'allais dire magnifique, mais que je trouve vraiment magnifique, et c'est vraiment encore, tu vois, je te partage une anecdote, là j'étais il y a quelques semaines à Milan pour un workshop Europe avec l'ensemble des directeurs marketing, et la France a été citée en best case devant tout le monde, notamment sur ce feed Instagram qui a été totalement recliné il y a à peu près deux ans et demi. Donc en fait, aujourd'hui, Instagram est vraiment notre vitrine. en termes de fashion, de mode de positionnement de marque, etc. Et puis, on va utiliser les autres canaux en fonction des messages qu'on veut adresser, également en fonction de l'audience qu'on veut toucher. Et après, on n'a pas parlé d'un autre canal qui est important pour nous, qui est LinkedIn. Nous, c'est un canal qui est important pour une raison très spécifique à Motorola, dont on parle peu, mais je vais te partager nos petits secrets. C'est que comme tu l'as dit, on appartient au groupe Lenovo. Lenovo, c'est un groupe qui est très B2B, sur lequel LinkedIn est très important, etc. Et nous, Motorola, le fait d'appartenir à ce groupe Lenovo, ça nous permet aussi d'être impliqués dans des appels d'offres, d'être impliqués sur des sujets B2B beaucoup plus larges et d'avoir une visibilité sur LinkedIn en tant que Motorola, c'est très important. Et d'avoir justement cette dichotomie qu'on peut retrouver entre le B2C et le B2B. Ce n'est pas propre à beaucoup de marques aujourd'hui, mais nous, on l'a et on le cultive beaucoup. On travaille très bien avec des partenaires opérateurs aujourd'hui qui nous font confiance, avec lesquels on attire des choses très sympas, même en termes de communication. C'est plus de la communication interne, c'est la communication B2B. Ça parle peut-être moins à nos auditeurs aujourd'hui, mais en tout cas...

  • Speaker #1

    Mais c'est une forme d'influence quelque part.

  • Speaker #0

    Exactement, c'est une forme d'influence qui est différente de celle qu'on connaît d'habitude et qui est importante pour Motorola et qu'on travaille beaucoup.

  • Speaker #1

    Après, c'est vrai que Lenovo... Moi, j'ai connu Lenovo, j'ai mal de le dire, mais il y a 20 ans. À l'époque, Lenovo a racheté IBM.

  • Speaker #0

    Oh là là, mais je n'étais même pas né.

  • Speaker #1

    Je rigole. Je m'occupais du Digital Europe de Lenovo, en agence. On pilotait tout d'ici, on mettait en place les programmes d'incentive avec les business partners, etc. Mais le B2B était très présent.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas étonné.

  • Speaker #1

    Et aujourd'hui, c'était le canal de distribution. Et je crois qu'aujourd'hui, ça n'a peut-être pas trop changé. Je pense que B2C est un peu à la marge sur les filipades, etc. Mais effectivement, aujourd'hui, tu as Innof qui est assez, je trouve, intéressante sur le marché, qui est donc le laptop ou les ordinateurs, les serveurs aussi, des trucs comme ça, mais surtout la mobilité avec le téléphone mobile, qui peut avoir du sens. Et LinkedIn est encore un territoire un peu vierge d'influence, de communication. Beaucoup de marques postent naturellement, organiquement leurs sujets, mais très peu utilisent aussi l'algorithme qui est encore plus généreux qu'ailleurs. sur des campagnes de comme B2B. On a fait des choses récemment avec des influenceurs B2B. Selon les domaines, par exemple dans les RH, il y a des anciens RH qui vont faire la promotion ou en tout cas donner leur avis sur la partie ticket restaurant, carte soie, quel est l'avantage, quel est l'incompte. Du coup, ça se développe. Je trouve que LinkedIn est sous-estimé par les marques alors qu'il y a une force incroyable. Et en plus, j'imagine aussi dans votre conquête de distributeurs, enfin, vos conquêtes, en tout cas pour les distributeurs, c'est aussi important qu'ils soient des populations qui sont très LinkedIn-orientées, même s'ils font aussi toutes les autres plateformes. Mais c'est bien de travailler sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Pour nous, c'est important, très important. Et comme je te le disais, on a une part du B2B qui est importante chez nous. Et donc, du coup, LinkedIn est pour nous un vecteur de communication très important.

  • Speaker #1

    qui ne reprend pas du tout les codes qu'on va retrouver avec la plateforme précédente.

  • Speaker #0

    Mais c'est une autre stratégie, une autre forme de communication. Mais qui reste importante pour la marque, exactement.

  • Speaker #1

    B2C, du coup, on revient sur les réseaux sociaux B2C. Twitch, c'est un sujet pour vous ou pas ? Parce que tout le monde veut en faire un peu aussi, tout le monde ne sait pas trop comment le faire, mais est-ce que vous avez essayé des choses là-dessus ?

  • Speaker #0

    Alors nous, on n'a pas encore trop utilisé des choses. Avant qu'on rejoigne le projet, il y a certains pays, notamment l'Allemagne, qui étaient présents parce qu'on travaille aussi très conjoints.

  • Speaker #1

    Oui, on aura bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc, Motorola en Allemagne, par exemple, faisait beaucoup de choses autour du gaming, justement de Twitch, etc. Nous, on n'est pas allé sur ce terrain pour le moment, pour la simple et bonne raison qu'il fallait bien aménager tout ce qui était déjà disponible, remettre un petit coup de clean, comme on dit, sur les différentes plateformes, et justement d'amplifier nos prises de parole et notre visibilité de manière très propre sur ces plateformes-là. A l'instant T, on ne l'a pas trop fait. Ce n'est pas quelque chose qu'on va s'interdire. Je connais très bien la puissance de Twitch aujourd'hui. Le milieu du gaming aussi, qui peut être vraiment en adéquation. Il y a une vraie appétence des gamers avec Motorola, l'univers Android. Oui,

  • Speaker #1

    ils sont assez Android. Ils sont PC Android.

  • Speaker #0

    Et puis, ils sont très tech. C'est un public qu'on adore parce qu'on parle le même langage. C'est des personnes avec qui on peut échanger, qui ont souvent des super feedbacks. Donc,

  • Speaker #1

    c'est une communauté qu'on a énormément,

  • Speaker #0

    mais qui, pour l'instant, qu'on ne touche pas encore directement pour le moment.

  • Speaker #1

    Tout à fait. OK. Donc, aujourd'hui, vos réseaux sociaux gérés en interne, j'imagine ? Tout à fait. Aujourd'hui, on travaille avec...

  • Speaker #0

    Une fois encore, je la recite, on a quelqu'un dans l'équipe, Mathilde, qui s'occupe exactement.

  • Speaker #1

    Une spéciale dédicace pour Mathilde.

  • Speaker #0

    Une spéciale dédicace pour Mathilde Rousset, exactement, qui est en charge de la com chez nous, qui intègre notamment la partie réseaux sociaux. Elle est épaulée par une agence avec laquelle on travaille depuis trois ans maintenant, qui est une agence très performante, qui a vraiment bien compris nos enjeux, qui nous accompagne. On a plus une relation de partenaire que de relation de client-agence. clients fournisseurs. De toute façon, dans les réseaux sociaux, c'est essentiel, puisque c'est eux qui nous aident à faire le community management. Donc forcément...

  • Speaker #1

    Et c'est les bonnes recettes. Moi, je dis que c'est la cuisine à quatre mains.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est exactement ça.

  • Speaker #1

    J'appelle mes clients, mes partenaires, parce qu'on est ensemble dans la cuisine et on pose tout sur la table. Et là, au dîner, on ne sait pas. Donc c'est plutôt des bonnes chances.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est notre approche et on a la chance d'avoir une équipe, l'équipe de Reda, en l'occurrence, qui est vraiment très chouette.

  • Speaker #1

    Ok, donc là, réseaux sociaux, c'est en place. Donc, on remet les fondamentaux.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    On a un bel Instagram, Facebook pour, j'imagine, avec du média pour cibler un petit peu plus précisément. Aujourd'hui, les influenceurs, du coup, comment est-ce que vous travaillez là-dessus ? Déjà, est-ce que c'est un sujet stratégique ou pas ? Est-ce que vous avez des influenceurs à l'année, toujours les mêmes ? Ou est-ce que, en fonction des produits, des lancements, vous vous permettez de changer de casting ou de partenaire ? Comment vous travaillez ça aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Alors, l'influence, aujourd'hui, on va la travailler... par campagne dans un premier temps. Une fois encore, notre priorité, c'est de trouver des adéquations entre l'audience de l'influenceur, l'appétence qu'il a pour la marque et ce que j'appelle sa ligne édito. Donc ça, il faut vraiment que ça vienne en synergie vraiment avec nous. Donc ça, ça va être la première chose, le premier critère, entre guillemets, pour travailler avec un influenceur. On va venir utiliser l'influence comme un amplificateur de médias. J'enfonce une porte ouverte, mais c'est vraiment pour nous de nerf de la guerre. Il y a du média paid classique. Et puis, les influenceurs aujourd'hui sont des amplificateurs de visibilité. Donc, typiquement, je vous donne un exemple. En début d'année dernière, lorsqu'on a annoncé la couleur de l'année, le fameux pitch fuzz.

  • Speaker #1

    Le pitch fuzz. Regardez ce que c'est.

  • Speaker #0

    En 2024, on a travaillé avec une influenceuse qui s'appelait Kayona, qui était une gagnante de la drag race, qui est venue justement travailler des contenus. autour de cette couleur, pitch fuzz, avec le téléphone qui était aux couleurs de l'année et qui était parfaitement intégré dans son univers. Donc là, on était vraiment sur une campagne qui était presque co-construite, co-créée pour avoir une amplification sur les réseaux sociaux. La campagne que j'évoquais tout à l'heure de l'IA, là, celle-ci, elle a été construite un peu différemment, comme tu l'as dit. On a d'abord construit notre film de marque en fonction de comment on voulait positionner la marque avec des éléments créatifs qui étaient forts. Ce fameux Batwing, notre logo qui se distingue beaucoup. Et là, on a évidemment amplifié la campagne avec des investissements médias payants classiques. Et on est venu faire une sélection d'influenceurs, donc six au total, pour venir relier la campagne sur les différentes communautés et lui donner un vrai élan de visibilité. Et dernièrement, on a toujours pour tirer le fil autour du batwing et de la créativité et de la mode, on a travaillé avec une influenceuse qui nous a carrément dessiné, redessiné notre logo dans son univers. Donc là, c'était vraiment elle qui a créé le contenu. On en a fait une ligne de t-shirts, puisqu'en fait, depuis quatre ans maintenant, on aime bien créer des collections capsules autour du textile. Ça marche très bien. Les gens adorent.

  • Speaker #1

    nous aussi c'est les codes de la Gen

  • Speaker #0

    Z et les plus vieux et nous aussi on aime bien donc on a créé des t-shirts on a créé des sweats des casquettes des bonnets des chaussettes des bonnets exactement bonnets et chaussettes c'est ce qui est revenu en 24 j'ai eu que ça les chaussettes on n'a pas fait mais bonnets on en a fait il y a deux ans même nous tu vois et en fait en quatre ans notre collection capsule est devenue en fait assez conséquente maintenant que j'y repense et elle nous a fait des t-shirts qui étaient bien lookés en reprenant notre Batwing, mais dans son univers. Donc là, une fois, on a co-créé cette campagne, puisque c'est vraiment elle qui a créé le contenu, qui a créé, entre guillemets, le t-shirt qui a fait ensuite du buzz. Et derrière, on est venu l'amplifier avec différents influenceurs qui vont porter le t-shirt, les intégrer dans leur univers à eux. Mais ce t-shirt, initialement, a été créé par une influenceuse avec laquelle nous avons travaillé. Donc en fait, tu vois, il y a plusieurs... Et le dernier point, j'allais oublier mon... dernière idée. On travaille aussi sur du long terme. Autant que faire se peut, on essaie de retravailler avec des influenceurs qui ont créé du contenu pour nous et qui, souvent, sont très attachés à la marque. Et du coup, dès qu'on peut, on essaie de continuer à travailler avec eux et d'installer une relation long-termiste. Et on a aussi de l'influence sur la partie tech. Il ne faut pas l'oublier. Notamment les youtubeurs, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Très puissants sur ce sujet-là.

  • Speaker #0

    Ils sont très puissants sur ce sujet-là. Et surtout... qui sont juste extraordinaires avec nous, qui croient en nous. Je pense notamment à André Martin, là, qui me vient, qui est quelqu'un qui nous accompagne, avec qui on travaille depuis presque deux ans maintenant, et qui est vraiment à la fois force de proposition, qui peut être critique aussi dans ses approches, s'il considère que là-dessus, il y a tel ou tel point. Donc, il est très honnête avec sa communauté, et ça, ça nous convient bien. Donc, des personnes comme ça, des youtubeurs comme ça, qui sont... sérieux, impliqués, authentiques et qui sont honnêtes, c'est des gens avec qui on aime travailler et qui, en plus, avec qui on entretient une relation particulière.

  • Speaker #1

    C'est vrai que les YouTuber Tech sont une catégorie à part de l'influence. C'était entre les anciens blogueurs, les anciens journalistes qui sont spécialisés sur une passion qui est la tech, en général, avec différents formats, les unboxings, les comparatifs.

  • Speaker #0

    entre tel et tel produit.

  • Speaker #1

    Les innovations qu'ils peuvent tester en avant-première en fonction des temps, les calendriers, ils vont aussi au CES, ils vont à l'IFA.

  • Speaker #0

    Exactement, au Mobile World Congress, etc.

  • Speaker #1

    Ils font tous ces événements tech qui sont quand même assez forts et qui ont une influence quand même, je trouve, un peu plus d'achat. C'est-à-dire que, de ma réflexion aujourd'hui, on se divertit sur les réseaux TikTok, Instagram et on place le produit dans un univers. Et donc ça c'est bien, ça travaille la notoriété et peut-être la considération, mais ça travaille en tout cas ce fenêtre. Et je trouve que quand on va regarder une vidéo YouTube qui va faire la démonstration, en tout cas l'explication d'un produit avec son propre avis, son propre langage, etc. Je trouve que l'internaute en face est presque prêt à l'acheter. C'est-à-dire qu'il veut vraiment, c'est la démo produit finale qui va peut-être le faire basculer.

  • Speaker #0

    En fait, je suis complètement d'accord avec cette approche et cette analyse. C'est la même qu'on a aujourd'hui et le même constat qu'on fait. Et j'irais même un peu plus loin. Même les YouTubers tech ont une influence aujourd'hui, même sur les vendeurs en magasin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est leur source d'informations.

  • Speaker #0

    Et les influenceurs tech qui ont une crédibilité, qui ont une astuce et qui ont une communauté souvent très fidèle, ont un pouvoir d'influence très important.

  • Speaker #1

    Moi, j'ai toujours dit que c'est... À une époque, on travaillait pour la FNAC et on avait proposé que tous les vendeurs ou tous les chefs de rayon se transforment en influenceurs pour qu'ils puissent déjà moins s'embêter dans les rayons et mettre en... exprimer leur expertise. Bon, ça n'a jamais été vraiment accepté parce que chacun a son job, etc. Mais en fait, aujourd'hui, ces vendeurs ont besoin de sources d'informations au-delà des fiches produits qu'ils reçoivent, etc. et qui ont besoin de se faire une culture sur le produit. Exactement. Beaucoup de marques, beaucoup de produits. ils n'ont pas trois heures par produit pour analyser la doc. Donc, ils vont au plus court, au plus vite et au plus pratique. Tout à fait. Aujourd'hui, YouTube, elle est peut-être 15 minutes max. On va savoir si c'est un bon produit ou pas. Et ça, c'est pas mal parce que c'est un autre canal. je trouve, d'influence qui est plus business, plus orientée aussi sur les ventes et sur les vendeurs et sur les revendeurs, mais qui va venir nourrir autre chose que de la notoriété.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Et en France, on est pas mal lotis, je trouve, sur la partie tech.

  • Speaker #0

    On a vraiment des guérisseurs très très forts.

  • Speaker #1

    Plein de formats différents. Chacun arrive à faire la liste produit, mais sans se redire ou sans faire la même chose. Donc ça, c'est pas mal. Et aujourd'hui, en termes de... Si on peut parler de Capilla et une mesure, par exemple... Aujourd'hui, quand vous faites une campagne d'influence, qu'est-ce que vous regardez et comment vous évaluez le succès d'une campagne ?

  • Speaker #0

    Alors déjà, on va avoir le nombre d'impressions.

  • Speaker #1

    Basique, mais il faut le dire,

  • Speaker #0

    c'est important. Basique, mais il faut le dire, exactement. Après, évidemment, le taux d'engagement, c'est le nombre de clics, le nombre de shares. C'est des choses qu'on va vraiment beaucoup regarder. La taille de la communauté aujourd'hui d'un influenceur ne suffit plus, en fait. Parce qu'on sait qu'il peut y avoir des biais sur ces tailles de communautés. Il y a eu des abus, on le sait. Il y en a beaucoup moins maintenant,

  • Speaker #1

    mais il y en a eu. Il y en a eu.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, le fait d'avoir un taux d'engagement qui soit pertinent, c'est très important. Donc, l'audience, le taux d'engagement et après, le repartage. On va voir le nombre de clics et le nombre de partages.

  • Speaker #1

    Les ventes via l'affiliation ou quoi ? C'est des choses que vous testez de temps en temps ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un très bon terme. C'est quelque chose qu'on teste.

  • Speaker #1

    C'est parce que c'est aussi l'air du temps de tester ces choses-là.

  • Speaker #0

    C'est tout à fait ça.

  • Speaker #1

    L'objectif premier. On est dans le test. Et en même temps, ça, c'est intéressant, je trouve. Ça, pour moi, c'est un peu le développement qu'on va avoir dans les prochaines années. Maintenant, c'est de l'influence business. Ça veut dire qu'on maîtrise bien les canaux pour la notoriété. Par contre, le business, c'est par exemple, on a une délice d'influenceurs qui font vendre.

  • Speaker #0

    Tu parles de conversion quand tu parles de business ? Conversion de vente. OK.

  • Speaker #1

    aujourd'hui il y a des influenceurs qui font venir quand on fait un événement un pop-up, on fait pas mal de pop-up en ce moment il faut faire venir les gens donc je sais qu'il y a des influenceurs qui ont une communauté qui les suit dans les conseils dans les découvertes il y en a qui font venir les gens, il y en a qui font voir qui ont une influence d'impression d'engagement très forte et il y en a maintenant qui font vendre c'est à dire qu'ils ont quand même cette capacité à notamment faire la promotion entre guillemets, la notoriété, mais surtout convaincre pour acheter le produit parce que ils le présentent bien, ils l'intègrent bien, ils sont assez honnêtes des fois aussi, ils ne disent pas que du positif, mais ils sont assez honnêtes dans la façon d'en parler. Et du coup, ça fait des revendeurs, je ne vais pas les appeler comme ça, c'est moche, mais en tout cas des bons ambassadeurs et qui font vendre. Et ça, ça va être, je pense, des problématiques qui arrivent.

  • Speaker #0

    Mais pour avoir un bon ambassadeur, on va reboucler un peu la boucle de sa vue du podcast, qui est il faut aussi trouver un influenceur qui soit en adéquation avec ta marque et qui soit convaincu de ton produit.

  • Speaker #1

    Ça, ça doit se trouver quand même.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    On en trouve beaucoup,

  • Speaker #0

    je te rassure. C'est la recette magique pour que ça fonctionne bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Tu crois que les influenceurs, si tu devais... te projeter un petit peu à 2, 3 ans, 4 ans, 5 ans ? Est-ce que c'est un levier qui va perdurer ? Est-ce que c'est un effet de mode ? Comment tu conçois l'influence telle qu'aujourd'hui c'est utilisé en marketing et en com ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, l'influence, elle est liée clairement au devenir des réseaux sociaux. Donc la question, elle est encore un peu plus vaste qu'uniquement sur les influenceurs. Et donc aujourd'hui, on voit que les réseaux sociaux ont pris une part plus qu'importante dans... l'information, dans le divertissement. Et du coup, on voit aussi qu'il y a certaines limites qu'on peut trouver. On parle beaucoup des fake news, on parle beaucoup des risques qu'on trouve sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, on a la chance quand même que l'Union européenne œuvre aussi beaucoup pour essayer de protéger les plus jeunes justement de tous ces déboires et de mettre en place une réglementation qui va permettre justement de donner un cadre autour de ces réseaux sociaux. Je dirais que déjà, si toutes ces cases-là sont cochées pour donner un cadre qui permette à l'ensemble des audiences, quel que soit l'âge, de pouvoir accéder à une information ou à du divertissement en sécurité, ce que je pense que c'est le point le plus important aujourd'hui, ça permettra d'avoir une vision très pérenne des réseaux sociaux. Pour moi, c'est un point très important. Ensuite, il y a un second point. qui est donc lié aux réseaux sociaux, qui est le métier de l'influenceur. Aujourd'hui, on voit que le métier d'influenceur évolue. Moi qui suis dans le métier depuis un petit moment maintenant, l'influenceur d'il y a dix ans n'est plus le même que l'influenceur d'aujourd'hui. On voit qu'il y a plusieurs typologies d'influenceurs, des gens, comme tu disais, qui sont... Plus ça m'aime à faire venir, de plus ça m'aime à faire vendre. Ça dépend aussi du contenu. Il y a des gens qui sont très sérieux, d'autres beaucoup moins. En fait, on trouve un petit peu de tout aujourd'hui dans ces métiers. C'est des métiers qui évoluent très rapidement puisqu'ils sont liés à un canal de communication qui est le réseau social. Donc, comment je vois aujourd'hui l'influence dans 5 ans ou 4 ans ou 5 ans ? Comme je suis quelqu'un de très optimiste, je vais partir du postulat que le cadre aura été posé, que les réseaux sociaux seront vraiment des endroits où on pourra s'y rendre une fois de plus en sécurité et qu'il y aura peut-être une meilleure maîtrise de l'information quelle qu'elle soit. Je ne parle pas de l'information quotidienne, je parle aussi de l'information des marques, de l'information sur les produits, comment on va communiquer autour d'un tel ou tel lancement. Donc si on part du postulat que tout ça est bien encadré et que ces réseaux peuvent continuer d'exister de manière saine et sereine, je pense que le métier d'influenceur est un métier qui est porteur, puisque c'est une amplification aujourd'hui de la visibilité pour une marque qui vient en complément vraiment des investissements médias.

  • Speaker #1

    Je suis assez d'accord. Après, il y a quand même eu des lois en France, notamment sur la loi influenceur. qui encadrent pas mal de pratiques qui ont pu être... Bon, qui étaient quand même des pratiques assez marginales, mais qui avaient lieu, donc il fallait un peu réglementer. Qui maintenant, voilà, est complètement régulé. C'est un métier, entre guillemets, en ce moment, un métier. N'hésitez pas sur la fête d'un peu aux créateurs de contenu, mais en tout cas, c'est une pratique et c'est un usage qui est assez encadré. Et tant mieux. Et tant mieux. Il fallait le faire.

  • Speaker #0

    Et il fallait le faire, c'était sûr.

  • Speaker #1

    Et ensuite, les plateformes aussi, des fois, sont assez... vont rythmer un petit peu le succès de l'influence aussi en fonction de leur développement. On sait par exemple que TikTok, on ne peut pas faire de projection d'impression parce que l'algorithme est tellement ajardeux que finalement, on ne peut pas. On croise les doigts pour qu'on fasse des impressions. Donc on peut faire des moyennes, mais en même temps, on n'est pas sûr d'un contenu. C'est un peu la cuisine de chez TikTok qui est un peu des fois pas évidente à maîtriser. Mais en même temps, je trouve que quand TikTok est arrivé, plutôt post-Covid, ça a créé toute une génération de nouveaux types d'influenceurs qui ont apporté beaucoup de choses et des choses différentes que ce qu'il y avait avant. Et d'ailleurs, des anciens Instagrammeurs ont du mal à passer sur TikTok, inversement aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai,

  • Speaker #1

    c'est très spécifique. On est en train de créer des couloirs bien identifiés. qui vont chacun jouer leur plateforme. Donc, on va avoir des plateformes favorites comme les Youtubers sont sur Youtube, les Instagramers plutôt sur Instagram,

  • Speaker #0

    les Talkers,

  • Speaker #1

    etc. et les Twitchers aussi qui existent. Et donc, je trouve ça intéressant parce qu'on est encore, pour moi en tout cas, en croissance sur un sujet qui a quand même débuté il y a presque 20 ans à peu près. Combien d'OP blogueurs j'ai fait ? C'était en 2005. Donc, ça fait presque 20 ans mais ça commençait comme ça. Et les plateformes sont arrivées il n'y a presque que 10 ans. Oui, c'est vrai. C'est restant finalement.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Pour les plus vieilles. Mais effectivement, moi, je sens que les marques aujourd'hui, en tout cas, ça répond à une question. C'est comment toucher ma cible. C'est vrai. Parce qu'aujourd'hui, on a des médias classiques, on a des RP. Ça fonctionne très bien. Mais il y a toujours cette question de, est-ce que j'ai touché ma cible ? Parce que finalement, en télé, on a du Médiamétrie, donc 1000 box. 50% ont regardé les TF1 donc c'est TF1 qui a 50% de part de marché est-ce que c'est vrai ou pas, on ne sait pas trop et à l'ère des data et des chiffres et des KPI et on doit tout justifier dans les investissements on a quand même la chance de pouvoir mesurer des choses réelles quasiment, parce que c'est les plateformes qui donnent ces chiffres mais on va les croire mais c'est quand même des chiffres qui sont assez pilotables aussi je trouve en marketing tu sens que ça a KPI-isé un tout petit peu plus les campagnes que vous faites ?

  • Speaker #0

    Après, sur les réseaux sociaux, c'est sûr qu'on a des KPI qui nous permettent de mesurer vraiment l'impact d'une campagne et du coup de calculer plus facilement son ROI. Après, sur des investissements ATL, c'est sûr que ce soit de l'affichage ou de la télé ou autre, tu as essentiellement le nombre d'impressions, le nombre de répétitions qui est important. En télé, tu as les GRP qui permettent de mesurer la puissance de ta campagne. On a quand même des indicateurs sur des campagnes ATL qui nous permettent aussi de mesurer plus l'impact que le ROI qu'on pourrait en avoir. C'est ça. Après, il est certain que sur des campagnes sur les réseaux sociaux, comme tu le disais tout à l'heure... En travaillant avec des influenceurs qui vont générer de la conversion, c'est quand même assez facile de voir qui a cliqué et qui a acheté. Aujourd'hui, on peut, non pas qui, mais combien de personnes, parce qu'on ne sait pas qui, je voudrais rectifier ça, mais en fait, combien de personnes ont cliqué et combien de personnes ont acheté le produit. Donc forcément, mesurer ta conversion sur du digital en général, il n'y a pas que sur les réseaux sociaux, c'est aussi vrai sur des campagnes de bannières, sur des carousels. sur du statique ou du dynamique, tu es capable aujourd'hui de suivre, en tout cas, le chemin jusqu'à la vente ou pas. Donc forcément, ça permet de mieux piloter ta conversion. Mais les KPIs sont différents en fonction du canal que tu vas utiliser. Donc aujourd'hui, c'est vrai que pour ça, le digital, en règle générale, est plus simple pour savoir si ta conversion a fonctionné. Puisqu'à la fin des fins, ce qu'on souhaite, c'est quand même de vendre le produit. Donc, surtout sur une campagne qui va générer de la conversion.

  • Speaker #1

    Donc, c'est vrai que le digital a capéisé, moi, je trouve qu'on a des ROI quasiment en temps réel, des chiffres qui sont assez importants aussi sur les influences, sur l'influence.

  • Speaker #0

    Tout à fait,

  • Speaker #1

    oui. Ça se voit aussi dans les événements. Je ne sais pas si vous faites des événements sur lesquels les influences sont invitées ou viennent, mais nous, on voit que maintenant, le ROI d'un événement, c'est devenu l'influence.

  • Speaker #0

    D'accord, oui.

  • Speaker #1

    Parce que finalement, qui vient déjà ? et qui a généré un nombre de vues importantes. On travaille notamment pour Magnum, qui est dans cet immeuble, la plage Magnum à Cannes. L'héroïde de la plage depuis six ans avec nous, c'est les influenceurs et le nombre d'impressions qu'on génère en temps réel.

  • Speaker #0

    Ah oui, je ne suis pas étonnée.

  • Speaker #1

    Qui avant étaient déplacés sur la presse ou autre chose, mais qui étaient aussi des choses qu'on regarde aujourd'hui. Ça reste quand même assez important. Mais effectivement, on sent, nous, que les marques se sont un tout petit peu cristallisées sur ce besoin de chiffres. et de data qui leur permet de valoriser leur investissement, de rationaliser aussi pas mal de choses et de se dire si c'est un succès ou pas. Parce que c'est quand même des sujets de levier marketing. On n'est pas que dans de la com. C'est pour ça que je mets toujours le marketing d'influence. C'est vrai. Parce que c'est entre le marketing et la com.

  • Speaker #0

    C'est un cheval entre les deux.

  • Speaker #1

    C'est un autre truc. C'est le marketing d'influence. C'est entre les deux. Mais je trouve que c'est intéressant. Comment tu vois le marché de l'influence en France aujourd'hui en termes de créateurs, en termes d'agences, de talents ? partenaires ? Est-ce que c'est un marché que tu décryptes assez facilement ?

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, nous, on a la chance d'être bien entourés. On a des agences qui sont, je trouve, très pertinentes, qui savent aussi un peu démocratiser certains et défricher un peu le marché, puisqu'une fois encore, les créateurs de contenu, il y en a énormément. Il y en a énormément avec différentes spécialisations, que ce soit sur les différentes plateformes, sur les lignes éditoriales, sur les formats de contenu. Sur la taille des communautés.

  • Speaker #1

    C'est un peu une jungle.

  • Speaker #0

    C'est pour ça que je parlais de défricher le terrain, parce qu'en fait, pour nous, annonceurs, c'est important d'être bien entourés et d'avoir des gens qui ne font presque que ça de leur journée et qui vont permettre à nous, en tant qu'annonceurs, de trouver le ou les influenceurs qui vont être les plus pertinents et les plus en adéquation avec l'esprit de la marque et le positionnement de la marque. Il en va de même quand on lance un produit. Tu imagines bien que quand on lance un produit qui est positionné à 1000 euros, par exemple, on ne va pas forcément toucher les mêmes personnes ou donner envie aux mêmes personnes que lorsqu'on va lancer un produit à 400 euros, par exemple. Donc, on va appuyer sur des leviers différents, sur des leviers de communication différents. Et donc, ça, être entouré d'une agence qui a bien compris le marché, en tout cas qui essaye de le comprendre autant que faire se peut, et de défricher vraiment le marché de l'influence, c'est très important.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est effectivement un sujet aussi de marché que j'essaye de travailler aussi. L'objectif du podcast aussi, au début, c'était de faire parler les deux publics, les marques et les influenceurs. Parce que finalement, ils ne se parlent quasi jamais. Ou en tout cas, ils ont une durée de discussion très limitée quand c'est en brief, etc. Pour aussi comprendre... les motivations des marques, les motivations des influenceurs pour que tout ça, finalement, fasse un écosystème un peu plus lisible. Parce que c'est vrai qu'il y a pas mal d'acteurs maintenant sur le marché. C'est un vrai marché. Il y a les acteurs, donc agences, talents, il y a des plateformes qui s'y mettent.

  • Speaker #0

    Il y a des agents aussi, des agents, d'influenceurs.

  • Speaker #1

    Influenceurs qui peuvent être positifs ou négatifs selon qui on parle parce que ça rajoute une couche quand même encore en plus. Avant, on faisait des briefs, et on en fait encore aujourd'hui, entre influenceurs, marques et agences, et on travaille ensemble. C'était plus simple, je trouve, pour passer le message, qu'à travers un intermédiaire qui peut ou pas. En tout cas, c'est un marché qui est construit, qui est organisé. Qui se structure. Qui se structure. Moi, je trouve ça très bien. Mais qui est nécessaire aussi pour que les marques puissent s'y retrouver. Parce qu'il y a quand même pas mal de marques qui, aujourd'hui, sont un peu perdues sur ces sujets. Alors, il y a des partenaires tout le temps, quasiment, aujourd'hui, sur ces sujets. Bien sûr. Ça évolue tellement vite et il faut quand même avoir une vie permanente, quasiment, sur ces sujets. Donc, c'est toujours bien d'être accompagné, je trouve. Et après, d'en voir aussi comment on va pouvoir... Travailler cette influence d'une manière nouvelle, d'une manière événementielle, contenue, expérientielle aussi. Parce que je trouve que c'est une des meilleures campagnes que j'ai pu voir, ou qu'on a pu faire aussi, quelque part, c'est quand tu mélanges un petit peu l'expérientiel et le virtuel. C'est-à-dire quand tu fais des événements, que les influenceurs soient là.

  • Speaker #0

    Exactement. Ça donne envie.

  • Speaker #1

    Le contact humain est complètement important. De rencontrer la marque, de parler avec vous, même vous, ça vous nourrit en termes d'insight. et qui sont intéressants parce que c'est quand même après, c'est pas des médias c'est des relations humaines, c'est des gens donc ça c'est plutôt l'avantage par rapport à un média c'est qu'on a quelqu'un qui parle en face ça humanise un peu tout ça super le CES a lieu des nouveautés particulières ?

  • Speaker #0

    alors nous pendant le CES on...

  • Speaker #1

    On n'annonce rien de particulier.

  • Speaker #0

    On a eu notre annonce plutôt un mois avant, au mois de décembre, puisqu'en fait, Pantone a annoncé sa nouvelle couleur de l'année, qui est le Mocamus. On va mettre Alia. Le mousse de café, qui ressemble beaucoup à une couleur très élégante, un peu marron glacé, si je peux la franciser un petit peu, qui est très élégante. Et donc, on a la chance nous, d'avoir cette couleur en exclusivité sur nos produits. Et avec une campagne que tu ne vas pas tarder à voir sortir, puisqu'elle arrive dans quelques jours, peut-être une semaine maxi.

  • Speaker #1

    Donc là, c'est une campagne Pantone ou c'est une campagne produit ?

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola.

  • Speaker #1

    Motorola, oui.

  • Speaker #0

    C'est une campagne Motorola qui mettra en avant la couleur de l'année avec Pantone.

  • Speaker #1

    C'est bien. Ça, c'est super. Donc, vous avez l'exclusivité de la couleur sur la partie téléphone. Smartphone,

  • Speaker #0

    exactement.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Bon, ça, c'est bien. C'est un bon partenariat, Pantone, du coup. Ça fait des années que vous êtes... Là,

  • Speaker #0

    on est très contents. C'est une belle marque. Et surtout, au-delà d'un partenariat d'image, c'est un partenariat aussi dans la conception de nos produits. Et ça,

  • Speaker #1

    c'est très important. Oui, sur les matières que je vous expliquais, donc le cœur vegan, etc. Au-delà de la couleur, parce que vous êtes très connue pour son pantonnier, je suppose. Tout à fait. Donc, ses couleurs.

  • Speaker #0

    Les couleurs, mais aussi à l'intérieur du téléphone, par exemple, qui nous ont aidé à étalonner tous les rendus photos,

  • Speaker #1

    par exemple. D'accord.

  • Speaker #0

    Donc oui,

  • Speaker #1

    on travaille avec eux pour ça. C'est assez poussé, quand même.

  • Speaker #0

    C'est assez poussé. C'est un vrai partenariat. Ce n'est pas qu'un effet d'annonce.

  • Speaker #1

    C'est monde, du coup. Oui,

  • Speaker #0

    tout à fait. C'est un partenariat.

  • Speaker #1

    Un partenariat monde.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #1

    Super. J'ai une partie de l'interview où je te pose trois mots, tu m'en réponds trois. D'accord. Un mot, un mot.

  • Speaker #0

    Un mot, un mot. Oh là !

  • Speaker #1

    Question association d'idées. Bon, influence.

  • Speaker #0

    Visibilité.

  • Speaker #1

    Mobile.

  • Speaker #0

    Statut.

  • Speaker #1

    Futur.

  • Speaker #0

    Il y a.

  • Speaker #1

    Très bien. C'est très bien. C'est simple, en fait. D'habitude, les gens sont perdus, mais c'est très bien. Parfait. Une autre partie un peu closing sur notre sujet. Toi, personnellement, qui as vécu des expériences en marketing aujourd'hui, qu'est-ce qui te passionne aujourd'hui dans le marketing ? Qu'est-ce qui t'inspire ?

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing ? C'est une bonne question, ça.

  • Speaker #1

    Ça, c'est les dernières, elles ne sont plus...

  • Speaker #0

    Elles ne sont plus... Julien ne m'avait pas dit.

  • Speaker #1

    Non, non, non.

  • Speaker #0

    Alors, qu'est-ce qui m'inspire dans le marketing aujourd'hui ? Je pense que le fait de ce nouveau challenge d'époussiérer une marque. Moi, je viens d'un leader. Et donc, du coup, j'étais plutôt dans la construction d'une marque avec des moyens vraiment importants. Là, on est dans un challenge qui est complètement différent puisqu'on est dans une situation où on a une marque qui est connue. mais qu'il faut redinaliser. Donc c'est une situation qui est complexe. Et ça, c'est un challenge qui est vraiment sympa parce que quand j'ai accepté de rejoindre Motorola, j'étais déjà conquise par la marque. Et donc, cette capacité, je dirais, à donner envie aux gens de croire de nouveau dans une marque, c'est un challenge de marketeur qui est assez intense. Tout ça avec des canaux de communication qui sont en constante évolution. On l'a évoqué tout à l'heure. Les réseaux sociaux, c'est à la fois un outil très puissant, mais c'est un outil qui peut être aussi instable, très changeant, qui, comme tu l'as dit, fait l'objet de pas mal de législations, de règles, en tout cas, qui se mettent en place au fur et à mesure. qu'il faut suivre et je trouve ça très bien d'y apporter un cadre. Du coup, je pense que répondre à ce nouveau challenge, c'est ce qui m'anime aujourd'hui.

  • Speaker #1

    En même temps, c'est excitant je trouve, de reconstruire une marque, de relancer. C'est peut-être les phases les plus intéressantes en marketing.

  • Speaker #0

    Les phases les plus intenses en tout cas.

  • Speaker #1

    Intenses aussi, c'est évident, mais en tout cas intéressantes et intenses parce qu'on doit écrire une histoire.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et on ne doit pas forcément la continuer ou la maintenir. Tout à fait. Est-ce que tu aurais un conseil ? pour un jeune directeur marketing dans n'importe quelle industrie d'ailleurs qui débute ?

  • Speaker #0

    Alors, mon premier conseil pour un directeur marketing, c'est d'être proche de son équipe. Donc, pour moi, c'est vraiment le nerf de la guerre d'avoir une équipe qui soit performante, épanouie et solidaire. Vraiment, pour moi, c'est aujourd'hui ma priorité absolue en tant que directrice marketing, c'est vraiment l'équipe. Et si j'ai un deuxième conseil à lui donner, ça serait de rester alerte. sur notamment les tendances marketing qui évoluent beaucoup, de rester alerte sur ce que font les concurrents, ce que font aussi des marques très aspirantes, inspirantes, pardon, comme peuvent être certains équipementiers sportifs ou même là, il y a beaucoup de communication pendant les JO auprès d'acteurs qui n'étaient pas forcément attendus, mais qui ont créé des contenus très inspirants. Je pense que ça, c'est important de rester alerte sur les tendances. Et en redescendant un petit peu, je pense que si on revient à notre sujet qui est l'influence et les réseaux sociaux, c'est un sujet qui est un des plus volatiles, qui est un des plus difficiles à appréhender quand on n'est pas créateur de contenu, quand on travaille pour une marque et qu'on a des contraintes de vente. Parce que je reviens à des choses très terre à terre,

  • Speaker #1

    mais c'est ce qu'on regarde.

  • Speaker #0

    Et donc, du coup, de bien s'entourer d'agences qui soient pertinentes sur ce secteur. Et parfois, des petites agences sont super performantes. On a parfois tendance à avoir des gros groupes. Les petites agences sont souvent plus flexibles, comprennent bien certains sujets et surtout d'entretenir une relation de partenaire avec son agence. Je pense que c'est comme ça qu'il faut les considérer. Ils ne travaillent pas pour vous, mais avec vous pour faire avancer la marque. S'ils comprennent bien le projet, s'ils y adhèrent, c'est très important. Je pense que c'est un peu les ingrédients dont on a besoin pour pouvoir faire avancer et porter un projet.

  • Speaker #1

    Je peux être d'accord avec toi, évidemment. Mais surtout, c'est un sujet d'expertise, d'expérience, d'expertise surtout. Moi, je dis qu'on est des artisans du marketing, en fait, parce que dans cette influence, il n'y a pas des règles. Autant en marketing ou en pub, il y a certaines règles à respecter. Là, les règles bougent quasi toutes les semaines. Donc, ce qui était vrai hier n'est plus vrai demain. Donc, c'est en permanence. tout le temps. Et effectivement, il faut être expert de ce sujet-là, je trouve, parce que c'est tellement un sujet large, évolutif et en même temps technique des fois que ça nécessite une expertise à 100%. Et effectivement, je te rejoins aussi sur le côté partenariat que nous pratiquons depuis longtemps et que nos marques aussi pratiquent avec nous, mais c'est un sujet où certaines marques quand même peuvent voir ce levier d'influence comme un mix marketing bis. et de confondre ça avec des médias, des choses un peu froides, des sens d'expérience. Et que le partenaire est qu'un prestataire pour acheter des kilos d'influenceurs. Exactement. Mettre des produits en avant et mesurer tout ça. C'est un vrai sujet collectif, en tout cas, je trouve. Super, merci. Et alors, est-ce que tu aurais un livre ou une série que tu emporterais sur Annie de Déserte ?

  • Speaker #0

    Oh ! C'était une très très bonne question.

  • Speaker #1

    Les dernières sont terribles,

  • Speaker #0

    tu vas voir. Ah oui, oui. Mais on ne m'a pas préparé à ça.

  • Speaker #1

    C'est ça qui est intéressant.

  • Speaker #0

    Une série emportée sur une île des arts. En plus, j'adore les séries, je ne vais pas te mentir. Si je n'en emporte qu'une, laquelle je prends ? Je pense que je pourrais prendre Breaking Bad, je crois.

  • Speaker #1

    C'est assez commun. Mais c'est pas mal. C'est bien Breaking Bad. Voilà. Super. Dernière question.

  • Speaker #0

    Oula, tu me fais peur maintenant.

  • Speaker #1

    Tu sais, en fait, c'est la question qu'on ne prépare jamais parce qu'on ne va pas jusqu'au bout. En tout cas, on regarde tout l'ensemble du truc, mais est-ce que tu aurais une personne à me conseiller pour venir au podcast ?

  • Speaker #0

    Oui, je pense que tu devrais rencontrer Sylvie Noulette, qui travaille juste de l'autre côté, qui est la directrice marketing de Lenovo. Une personne formidable. Et très intéressante, avec une bonne vision.

  • Speaker #1

    Très bien. On traverse le bureau pour y aller. Mais Sylvie, que je crois avoir reconnue ou rencontrée avec très grand plaisir, pour voir ce qu'elle est devenue, elle a marqué le nouveau.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et surtout,

  • Speaker #0

    là où elle va.

  • Speaker #1

    Ah, ça c'est le futur. Elle peut nous en parler. On ne sait jamais des fois. Merci beaucoup. pour l'entretien.

  • Speaker #0

    Avec grand plaisir, merci Adra.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant de replonger dans cette belle marque, de comprendre un petit peu mieux aussi l'évolution et les étapes où vous en êtes et les innovations que vous pouvez faire. Je retiens pas mal de choses, l'IA, Pantone, quand même,

  • Speaker #0

    c'est un sujet.

  • Speaker #1

    Et une gamme assez large, de 100 à 1200 euros produits, tout en gardant quand même l'ADN de Moto, Motorola on va dire. Qui est une continuité quand même dans le développement.

  • Speaker #0

    et surtout redonner une belle image et redorer le blason de cette belle marque iconique. Merci, Cyril, de m'avoir invité. Merci aux auditeurs de nous avoir écoutés aussi. J'espère que ça vous aura plu. Et puis à bientôt.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup. Au revoir. Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. Bientôt !

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