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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#81 - Harold Parisot - Chinese Business Club

#81 - Harold Parisot - Chinese Business Club

41min |17/06/2025
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Marketing & Influence - le podcast de Cyril Attias

#81 - Harold Parisot - Chinese Business Club

#81 - Harold Parisot - Chinese Business Club

41min |17/06/2025
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Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j'ai le plaisir de recevoir Harold Parisot, président et fondateur du Chinese Business Club, l’un des réseaux d’affaires les plus exclusifs de Paris. Créé en 2012, le club rassemble chaque mois plus de 130 entreprises membres, autour de déjeuners et cocktails premium, pour développer du business au plus haut niveau.


Harold dévoile les coulisses de ce réseau à la française, sa vision du networking efficace — entre dirigeants, politiques, médias et entrepreneurs — et partage son approche unique : pas de digital, tout repose sur la rencontre physique et la puissance du bouche-à-oreille.
Bon épisode

#Marketing #MarketingInfluence #Podcast #SocialMedia #ADMSParis #TikTok #Instagram #CyrilAttias #InfluenceMarketing #chineseBusinessClub
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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Harold Parizeau, fondateur du Chinese Business Club, un réseau d'affaires premium qui réunit chaque mois dirigeants, politiques et médias, autour de déjeuners ou soirées à Paris. Dans cet épisode, il partage sa vision du networking efficace, fondée sur la qualité des rencontres et la force du relationnel. Bonne écoute. Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Harold.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast.

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Merci à toi, je suis ravi de t'accueillir, pour une fois que c'est moi qui t'accueille. C'est vrai. Donc Harold, ce que je te propose, c'est que tu puisses te présenter. Qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu as fait en quelques minutes ? pour qu'on puisse comprendre qui tu es. Ok,

  • Speaker #1

    donc bonjour Cyril, mon nom est Harold Parizeau, je suis président fondateur du Chinese Business Club qui est un réseau d'affaires désormais franco-français, on va en parler après, mais que j'ai créé en 2012, donc c'était il y a 13 ans déjà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et l'idée c'est de réunir à peu près 130 sociétés membres tous les mois, une à deux fois par mois, sous forme de cocktails et de déjeuners avec systématiquement un invité d'honneur assez connu. soit un chef d'État, soit un patron du CAC 40, et de plus en plus des entrepreneurs à succès à l'origine de l'icorne française. Et donc, l'idée, c'est de faire du business et de développer son réseau à très haut niveau, tous les mois, sous forme de cocktails et de déjeuners networking à Paris.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est un business club à faire. Oui. Les membres s'inscrivent, viennent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas de particulier,

  • Speaker #1

    je n'ai que des entreprises. Que des entreprises. Je n'ai pas d'étudiants, je n'ai pas de chômeurs, je n'ai pas de retraités. C'est vraiment que des sociétés, que des marques, des startups, que des boîtes, etc. C'est vraiment que du B2B, 100% B2B,

  • Speaker #0

    business. Et qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ça ? Est-ce que c'était un rêve ? Pas de gosse, mais bon. Est-ce que c'était naturellement, par hasard ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ce club ?

  • Speaker #1

    Un peu par opportunité.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Le terme n'est pas péjoratif, mais avant, déjà, j'étais salarié. Un jour, j'ai eu un déclic entrepreneurial. donc j'ai fait une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur. Je me suis mis à mon compte en 2010, j'ai essayé de faire un peu d'immobilier, mais c'est vrai que c'est un univers qui est difficile, où il y a beaucoup de requins, avec que des one-shot, tu vois, il n'y a pas de pérennité. Mais l'avantage de cette expérience, c'est que ça m'a permis de rencontrer pas mal d'investisseurs et d'acheteurs asiatiques, notamment chinois, et à chaque fois, ils voulaient rencontrer des patrons français, des marques françaises à vendre, des journalistes français, ils voulaient rencontrer, je ne sais pas moi, Jean-Pierre Raffarin, par exemple. Et je me suis dit qu'il y avait une opportunité à saisir, comme on dit. donc j'ai sauté sur l'occasion et j'ai créé le Chinese Business Club en démarrant de zéro en 2012. J'ai créé et déposé cette marque qui n'était ni déposée ni protégée. Chinese, on sait quel pays c'est. Business, on sait qu'on n'est pas là pour enfiler des perles. Les clubs, on sait que c'est un club. Et voilà, donc c'est comme ça qu'est né le club en 2012. Après, il y a eu deux dates clés, si tu veux. Déjà, les trois premières années ont été un peu galères parce que je n'avais pas le réseau, etc. En 2015, j'ai réussi à faire venir Macron. en passant par le standard de Bercy, lorsqu'il était ministre de l'économie. Donc ça, ça a été un énorme coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Donc ça, ça marche. On appelle le standard et on peut l'avoir.

  • Speaker #1

    Non, ça ne marche pas. Là, je te réduis l'histoire, mais j'ai eu 15 interlocuteurs différents. J'ai arrêté un jour, il a fini par venir le 15 juin 2015. Clairement, c'est un avant-après. Et après, le deuxième avant-après, c'est le Covid. En 2020, il y a eu la crise sanitaire. Et donc, c'est vrai que depuis 2020, il n'y a plus de Chinois dans mon club. Je pense qu'ils reviendront un jour dans mon club, parce que je n'ai pas de concurrents sur ce créneau-là. Donc, ce serait une erreur stratégique de changer la marque, le branding, comme on dit. Donc, c'est pour ça que je n'ai pas changé la marque. Mais aujourd'hui, je te confirme que le club est franco-français à 90%, comme tu as pu le constater lorsque tu es venu à un des jeunesses.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu dis que les Chinois ne viennent plus depuis la crise sanitaire, ça veut dire qu'ils ne se dépassent plus ?

  • Speaker #1

    Ils sont moins... Déjà, il y a un contexte géopolitique qui est particulier. Il y a eu la crise sanitaire, etc. Donc, ils reviendront. mais c'est vrai qu'en attendant, il y a beaucoup moins de touristes chinois qu'avant. Il y a beaucoup moins d'investisseurs chinois, il y a moins de marques chinoises qu'avant. Il y en a quelques-unes, mais je ne sais pas ce que dire.

  • Speaker #0

    Donc, tu évolues aussi en fonction du contexte un peu géopolitique et sanitaire. En 2020,

  • Speaker #1

    je n'avais pas arrêté de travailler. Donc, plutôt que de changer de cible, j'ai décidé d'élargir la cible en ciblant les entrepreneurs, les startups, TPE, PME, ETI. Le message, c'est quoi ? C'est de dire à un chef d'entreprise qui a une petite boîte qui marche bien partout en France. Ta boîte, elle marche bien, c'est super, mais peut-être qu'avec un bon réseau et un bon carnet d'adresses, tu pourrais développer de façon exponentielle ton business. Et évidemment que ça parle aux gens, parce qu'il ne faut pas voir l'adhésion au club comme un coût, mais comme un investissement. On a aujourd'hui au Chain Business Club 90% de fidélité et de renouvellement des sociétés membres tous les ans. Tu te doutes bien que si les chefs d'entreprise qui venaient au club ne faisaient pas de business, ils ne renouvelleraient pas. Il n'y a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    J'en connais un qui fait pas mal de chiffres d'affaires. Il y a le club, Sébastien, on ne va pas le citer, mais Sébastien Alvarez, qui est très content et qui est un super ambassadeur. Moi, je le vois de façon extérieure, parce que je ne suis pas membre, on voit bien les choses. Mais du coup, c'est vrai que je sens qu'il y a une appétence de la part des membres, un intérêt qui s'y retrouve, parce que des fois, on est membre d'un club, mais on ne sait pas pourquoi et ça ne sert pas à grand-chose. Mais là, j'ai senti qu'il y avait un retour sur un investissement, parce que c'est un investissement qui était assez clair.

  • Speaker #1

    Alors Sébastien Alvarez que tu cites effectivement C'est un bon exemple mais j'ai envie de te dire C'est pas le seul Non mais bien sûr mais il y a 130 sociétés membres Et évidemment Qu'ils font tous du business Et c'est la seule chose qui les intéresse L'intérêt au club si tu veux c'est de retrouver Une à deux fois par mois Des patrons, des chefs d'entreprise, des milliardaires français Très connus comme les Bouygues, les Dassault, les Courte-Inclarance Qui viennent tous les mois Des business angels, des investisseurs Et plein de chefs d'entreprise comme Sébastien Alvarez dont tu as parlé, mais tous ces gens-là sont des décideurs. Donc, en gros, c'est oui ou c'est non, mais au moins, tu ne perds pas de temps. Et dans le business, on sait tous que le temps, c'est de l'argent. Donc, c'est ça qui vaut de l'or. Des clubs, il y en a des milliers partout en France. Ils sont tous très bien, mais je considère que nous avons des positionnements différents.

  • Speaker #0

    C'est combien de membres à peu près ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, au club, il y a à peu près 130 sociétés membres. On organise une quinzaine d'événements. par an à Paris, comme je te disais, de cocktail et de déjeuner. Et il y a un fort taux de fidélité et de renouvellement. Pour moi, ce taux de renouvellement, c'est un peu le taux de satisfaction.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est en retour.

  • Speaker #1

    Il n'y en a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien, parce que c'est un coût quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les adhésions démarrent quand même à 9500 euros hors taxes par an et par société. Donc, c'est un coût évidemment non négligeable. Mais en fait, une nouvelle fois, je parle plutôt d'investissement. Parce que je vais te dire, dès que tu fais 2, 3, 4 dossiers, le... L'adhésion est largement rentabilisée et tant mieux, c'est le but.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu dis une société membre, ça veut dire qu'ils peuvent venir à un, deux ou c'est pas... Alors,

  • Speaker #1

    les trois quarts des sociétés membres sont sous forme d'adhésion corporate classique pour une personne. Et un quart des sociétés sont partenaires du club avec des niveaux de tarifs qui sont beaucoup plus costauds. D'accord. Bronze 25K hors taxe, argent 50K hors taxe et or 75K hors taxe. Donc, oui,

  • Speaker #0

    il y a des tarifs costauds,

  • Speaker #1

    bien sûr. Mais cette grosse différence tarifaire s'explique par le fait que les partenaires ont systématiquement plusieurs places à la table d'honneur et peuvent choisir leurs voisins de droite, de gauche, d'en face, etc. Par exemple, si toi, Cyril, t'es partenaire bronze, tu me dis, ben voilà, moi, Harold, au prochain déjeuner avec Cyril Hanouna ou Yannick Bolloré, etc. J'ai envie d'avoir à ma droite le patron de Clarins, à ma gauche, Philippe Douste-Blazy ou Michel Elmary. Et en face de toi, je ne sais pas, moi, Jonathan Anglove ou Fred Mazzella. J'ai tout intérêt à faire en sorte que toute l'année, tu sois content de ton placement à la table d'honneur pour qu'à la fin de l'année, tu fasses partie des 9 boîtes sur 10 qui restent fidèles au club.

  • Speaker #0

    Donc super, c'est du matchmaking de façon un peu chirurgicale. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais c'est l'intérêt du club, en fait. Sinon, si c'est faire des déjeuners, des cocktails, bon, c'est sympa, mais ce n'est pas ton métier.

  • Speaker #1

    Moi, je ne veux pas avoir l'étiquette de champagne dans la main gauche et le petit four dans la main droite, ambiance cassette et tout. Moi, les gens viennent pour faire du business. Pour être en contact avec des gens qu'on ne croise pas à tous les coins de rue, avec Jean-Claude Arpau, dernier déjeuner, il y avait, alors après tu vas me dire, on ne fait pas spécialement de business avec eux, mais il y avait le patron du GIGN, le patron du Rennes, le patron de la BRI.

  • Speaker #0

    C'est du réseau.

  • Speaker #1

    Voilà, il y a pas mal d'ambassadeurs de grands pays, des sénateurs, des députés, des ambassadeurs de grands pays, des anciens premiers ministres. Voilà. Et puis les chefs d'entreprise, je te dis qu'ils vont nulle part ailleurs. Voilà, c'est ça. En fait, tout est une question de positionnement.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est la rareté d'avoir ces invités sur ton événement. C'est des gens qui sont difficilement en contact.

  • Speaker #1

    Ce ne sera pas du business avec tout le monde, mais globalement, tous les gens que tu auras, c'est du top niveau, qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Et après, c'est vrai que je pense que quand on creuse un petit peu, il y a toujours des opportunités, des synergies qui peuvent en ressortir. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, là, tu as cité beaucoup de politiques. Ça veut dire que du coup... Il y a quand même une mixité entre entreprises politiques. qui se mélangent ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, c'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Les politiques sont membres ou invités ? Alors,

  • Speaker #1

    je vais répondre à ta question. Déjà, j'essaye de respecter la parité entre femmes et hommes. Il y a quasiment autant de femmes que d'hommes, donc moi, c'est très sympa pour tout le monde. Et, pour répondre à ta question, il y a effectivement beaucoup de politiques qui viennent, parce que moi, j'aime bien mélanger public-privé. Je pense qu'il n'y a pas assez de communication entre les deux mondes, et je trouve ça très bien. que les politiques qui viennent au club sont en contact avec des chefs d'entreprise qui eux sont confrontés quand même au quotidien et à la réalité, ce qui n'est pas toujours le cas de nos politiques, très gentils. Mais voilà, c'est vrai que j'aime bien mélanger les deux. Pour répondre à ta question, les personnalités politiques sont comme les sénateurs, les députés, les ambassadeurs, etc., sont invités gracieusement au club. Mais ils me le rendent bien quand même.

  • Speaker #0

    Non, mais ça permet de faire le lien entre les deux mondes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est hyper important. Et les membres, il y a... De même qu'on n'en a pas parlé, mais il y a beaucoup de médias qui viennent au club. BFM, Challenge, Les Echos, Le Figaro, Le Point, etc. Il y a quasiment tous les déjeuners.

  • Speaker #0

    Ils sont partenaires médias, ils viennent couvrir l'événement.

  • Speaker #1

    Voilà. Et en fait, il y a un intérêt entre guillemets win-win-win parce que tout le monde est content. Moi, ils viennent couvrir l'événement, donc ça donne de la visibilité, de la notoriété au Chinese Business Club. Et puis, les membres se retrouvent régulièrement avec des portraits, articles, citations, interviews. Tu appelles ça comme tu veux, mais c'est… C'était gratuit.

  • Speaker #0

    Bien sûr, parce que du coup, ils peuvent avoir accès à eux et donc organiser des interviews, des papiers, des sujets sur lesquels ils sont intéressés.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, tout ça a une valeur immatérielle pour les membres.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est intéressant d'avoir rassemblé finalement un écosystème business qui existe et qui est difficile à rassembler finalement entre les politiques, entre les chefs d'entreprise, les médias.

  • Speaker #1

    Difficile oui et non parce que quand c'est

  • Speaker #0

    Difficile parce qu'ils ont un agenda Oui mais s'ils viennent Cyril c'est qu'ils ont un intérêt à venir Ils en trouvent un intérêt, ils viennent pas pour faire plaisir Exactement,

  • Speaker #1

    on est d'accord

  • Speaker #0

    C'est quoi ta plus grande fierté depuis alors presque 14 ans, 13 ans maintenant ?

  • Speaker #1

    Il y a une anecdote que tu retiens parmi toutes Il y en a plein mais franchement je suis pas peu fier d'avoir reçu Jean Dormeson en invité de l'heure Merci. Et ça, franchement, c'était un grand monsieur. Et l'anecdote est assez amusante parce que je l'avais rencontré complètement par hasard au parc de Bagatelle, à Neuilly. Et il ne me connaissait pas. Et donc, je lui avais demandé s'il voulait être l'invité d'honneur du Chinese Dance Club après Macron, après Sarkozy, après Albert de Monaco, etc. Je lui ai dit, écoutez, monsieur Parizeau, je ne vous connais pas, mais j'accepte votre invitation avec grand plaisir. Donc, il est venu. Je ne savais pas trop où il venait. Et donc, franchement, pour les membres qui étaient là et tout, c'était un moment magique. Je te parle de ça, c'était en 2016, je crois, 2015, 2016. Malheureusement, il nous a quittés depuis. Mais je suis vraiment content de l'avoir reçu. Il y en a d'autres que j'aurais aimé recevoir, comme Bernard Tapie, par exemple.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je m'y suis pris trop tard. Voilà, moi, je n'ai pas envie d'avoir de regrets dans la vie, donc j'avance. Mais oui, l'idée, c'est toujours d'avoir des invités d'honneur un peu charismatiques. Et comment tu les choisis ? Parfois clivants, d'ailleurs, parce que même où on n'aime pas, on est pour, on est contre. Mais moi, le club est à politique, mais j'essaye d'ouvrir le débat.

  • Speaker #0

    Et comment tu les choisis, justement ? Tu as une programmation qui est faite selon les sujets.

  • Speaker #1

    C'est un peu une actualité aussi. En plein Covid, on a reçu le professeur Raoult. En pleine élection, on a reçu Jordan Bardella. Je ne sais pas, moi, qui d'autre ? Voilà. Pendant l'émission Qui veut être mon associé, on a reçu Kelly Massol et Marc Simoncini.

  • Speaker #0

    Tu essaies quand même de matcher un tout petit peu l'actualité médias, politiques, en fonction des sujets.

  • Speaker #1

    J'essaye.

  • Speaker #0

    Pour avoir les invités qui correspondent, à peu près. Selon leur dispo, selon tes accès.

  • Speaker #1

    C'est un problème.

  • Speaker #0

    Il faut avoir accès à eux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Avec le réseau, on y arrive toujours.

  • Speaker #0

    Ça devrait marcher, oui.

  • Speaker #1

    Tout l'intérêt du réseau. Il faut voir le réseau, en fait, moi je le dis souvent. Comme un accélérateur de business. Et les gens ne réalisent pas l'importance du réseau, le gain de temps que c'est, le gain d'argent.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu es dans un cadre différent, même qu'une salle de réunion presque. Parce qu'en fait, c'est beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Puis les salles de réunion, ça en vient de tout le monde.

  • Speaker #0

    Non, mais je sais.

  • Speaker #1

    Là, l'intérêt au club, si tu veux, c'est que tu as un cocktail networking debout avant le déjeuner qui durera une heure et demie. Donc les gens arrivent en costard-cravate, d'ailleurs, je précise. Cravate obligatoire pour les hommes. Je sais que ça fait un peu vieux jeu, mais... Il n'y a pas de raison que les gens fassent des efforts vestimentaires uniquement pour les mariages. Je trouve que dans le cadre du business, c'est bien vis-à-vis de ses futurs clients. J'ai eu de prospects de bien présenter.

  • Speaker #0

    Costume cravate pour les hommes, déjeuner ou cocktail.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien d'être en costard cravate. Après, pour les cocktails, on est un peu plus cool, mais voilà, de faire un effort vestimentaire. Et donc, ce que je te disais, c'est qu'il y a un cocktail networking avant chaque déjeuner qui dure une heure, une heure et demie, de 11h30 jusqu'à quasiment 13h. où les gens sont debout, mobiles, accessibles et tout. Donc le but, c'est de repartir avec un maximum de contacts. à transformer, évidemment. Tu ne feras pas du business avec tout le monde. Ensuite, déjeuner assis de 13h à 14h. Tu vas t'asseoir à côté de qui tu veux. Si jamais tu as repéré pendant le cocktail des targets qui t'intéressent, tu vas évidemment t'asseoir à la même table que, sauf si tu es partenaire du club et dans ce cas-là, tu es à la table d'honneur.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    à 14h, une nouvelle fois, café debout pour que tout le monde continue d'échanger, de se rencontrer, etc. Vraiment, le but, c'est de repartir avec un maximum de nouveaux contacts. Mais derrière, il faut que ça soit suivi des faits, parce que personne ne signe rien. on s'en bat sur une première

  • Speaker #0

    C'est une première mise en place, mise en relation. Alors du coup, ça veut dire qu'on parle de business, mais il n'y a pas de... Tu sais, il y a des clubs business où il y a vraiment des choses, il y a des tables, des speed dating, entre guillemets. Mais là, on n'est plus sur la convivialité, la rencontre, la découverte. C'est vrai. Que vraiment, je te présente ce que je fais. Il n'y a pas de stand, évidemment. Je dis ça parce que des fois, on peut... Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, le but quand même, c'est de joindre l'utile à l'agréable. Oui. c'est sympa de faire du business mais c'est sympa de passer des moments sympas et puis voilà donc on peut effectivement de temps en temps avoir des stands de dégustation par exemple les 8 Gilardos sont membres donc on a droit à un stand d'8 Gilardos sur les événements le caviar Ultreya est membre depuis 10 ans du Chinese Esclaves donc on a la chance d'avoir un petit stand de dégustation de caviar Ultreya qui bosse avec plein de grands chefs et plein de restaurants partout en France et à Monaco d'ailleurs Le but, c'est effectivement de se connaître, de se reconnaître, de trouver des synergies, des opportunités, etc. Je n'ai pas envie de faire des tables par thème. T'imagines si je fais une table avec que des gens qui sont dans l'automobile et dans la table à côté. Mais exactement, c'est qu'ils sont tous concurrents et moi, je ne tiens pas du tout. Moi, je veux que les gens se sentent à l'aise au club, qu'ils se sentent chacun un peu unique sur leur créneau, sur leur secteur d'activité. Et puis, je veux que quand ils arrivent, ils s'aperçoivent que dans la liste des participants avec nom, prénom, fonction, société, ils disent, oh là là, dans cette belle liste, j'ai à peu près 90% de prospects. Donc, je veux qu'ils se disent qu'il y a un potentiel phénoménal. On le montre à la caméra,

  • Speaker #0

    mais on a quand même beaucoup de monde à chaque fois. Mais cela, c'est quand même le dernier déjeuner, donc il y a quand même pas mal de monde.

  • Speaker #1

    À chaque fois, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est normal.

  • Speaker #1

    250 couverts. Là, dans le listing que tu nous montres, Cyril, il y a effectivement la liste des participants présents avec nom, prénom, fonction, société. dans cette liste, je suis convaincu qu'il y a plein de prospects pour toi. Et tant mieux, les gens viennent au club. À mon avis, tu ne vas pas chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de gens. Et effectivement, c'est aussi bien de ne pas placer les gens, je trouve, parce que du coup, ça se fait plus par affinité.

  • Speaker #1

    Pour moi, je vais te dire...

  • Speaker #0

    C'est pas géré. Sinon, c'est comme un mariage.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est ingérable. Et puis, les gens sont toujours mécontents de leur placement. Donc là, au moins, je ne peux pas avoir de reproches. Ils s'assient où ils veulent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as travaillé le digital là-dessus ? Est-ce que tu as une application entre membres ? Est-ce qu'ils peuvent s'échanger des choses ou des programmations ?

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai l'image du club un peu old school et ça va bien. Une fois de plus, des clubs, il y a une semaine sans qu'il y ait la création d'un nouveau club, c'est très bien. Il y a de la place pour tout le monde, il n'y a aucun souci. Mais comme je te disais, on a des positionnements différents. Moi, j'ai une image un peu old school du réseau à l'ancienne où on se voit, où on est réveillé et surtout de façon physique, comme tu dis. Et donc, se voir une à deux fois par mois, je trouve que c'est redoutablement efficace. Il n'y a pas d'annuaire, il n'y a pas d'application, etc.

  • Speaker #0

    C'est une vraie volonté. On ne te le demande pas ou parce que c'est plus simple ?

  • Speaker #1

    Non, mais de même qu'on m'avait demandé une fois de mettre des étiquettes, mais tu... Enfin, ce n'est pas possible. Moi, tous les gens qui sont ultra-minétisés, je ne peux pas mettre une étiquette.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la Forte de Paris.

  • Speaker #1

    Après, je sais que ça existe dans d'autres clubs, mais une fois de plus... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça force les gens aussi à se présenter. Du coup...

  • Speaker #1

    On est là pour se présenter. C'est ça, c'est savoir se présenter en 10-15 secondes. On doit savoir comment tu t'appelles, ce que tu fais, ce que tu proposes, comme produit ou comme service, peu importe. Mais c'est le pitch élévateur.

  • Speaker #0

    Donc, Chinese Business Club. Donc, on a dit qu'il n'y avait plus trop de Chinois depuis le Covid. C'est vrai. Les gens qui viennent aujourd'hui, il y a quand même un lien avec la Chine, toujours, malgré tout, ou pas vraiment ?

  • Speaker #1

    Non, il y a beaucoup de liens avec la Chine. Alors, l'ambassadeur de Chine vient. J'ai quelques marques chinoises comme... Huawei, BYD, etc. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas obligé d'avoir un intérêt avec la Chine pour travailler ou faire du business, pour rentrer dans le club ?

  • Speaker #1

    Non, moi je te dis, parmi les sociétés membres, il y a 90%

  • Speaker #0

    qui ne travaillent pas sur la Chine.

  • Speaker #1

    Franco-français. Et qui travaillent avec la France, mais pas la Chine.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est... Ce n'est pas écrit dessus, mais en tout cas, il faut l'expliquer parce que c'est vrai que ça peut être un sujet.

  • Speaker #1

    La marque du club, effectivement, prête à confusion. Mais c'est bien parce que comme ça, ça incite les gens à...

  • Speaker #0

    C'est curieux.

  • Speaker #1

    Mais tant mieux, c'est fait exprès. Ça marche.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche. Et aujourd'hui, c'est que France ou tu as d'autres partenariats à l'étranger ou des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Avant le Covid, on avait un partenariat avec Shanghai, avec le Club 50, qui est le club des plus gros milliardaires de Shanghai. Donc, on a... un ou deux événements là-bas qui étaient complètement hallucinants. D'accord. C'est-à-dire que réussir à réunir quasiment une cinquantaine de milliardaires à une même soirée, etc. Enfin, dans le monde,

  • Speaker #0

    je pense que... Avec l'adresse.

  • Speaker #1

    Ouais, donc c'était bluffant. Bon, malheureusement, avec le COVID, il y a beaucoup de choses qui ont évolué. Je ne dis pas que ça reviendra, mais en attendant, moi, tu me connais, je ne vais pas m'arrêter de bosser, je continue d'avancer. Oui, bien sûr. Il y a des très orientés startups, TPE, PME et tout. Il y a des milliers de petites boîtes partout en France qui cartonnent. Les chefs d'entreprise ont la tête dans le guidon. C'est très bien, mais je pense que c'est important de ne pas oublier son réseau, son carrière d'adresse, etc. Et résultat, tous les mois, j'en ai qui viennent. des quatre coins de la France aux événements de club qui viennent même de Londres, de Luxembourg, de Bruxelles, de Genève, de Monaco, de Dubaï pour certains. Donc, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Ils ne sont pas obligés d'être français. C'est des boîtes étrangères qui viennent.

  • Speaker #1

    J'ai plein de sociétés étrangères qui sont membres de club, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc là, typiquement, quand tu parles de TPE, de start-up, tu les choisis quand même ou tu prends que des gens cooptés ? Est-ce que tu fais confiance aux parrains ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai la chance de ne pas faire de prospection.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est arrivé à un taux d'occupation élevé du club. Aujourd'hui, tu vois, on est 130 sociétés membres. On peut éventuellement passer à 140, 150. Enfin, on ne peut pas passer à 200, 300 ni plus, etc. Donc voilà, j'ai la chance, comme je te disais, de ne pas prospecter. Donc c'est vrai que les sociétés membres qui rejoignent le club aujourd'hui se font principalement par l'intermédiaire de membres qui eux-mêmes sont très contents du club, qui font du business, qui font du ROI. qui en parlent autour d'eux. Et au final, ce sont mes meilleurs ambassadeurs, en fait, du club. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu n'as pas de vue non plus sur les gens qu'eux peuvent ramener, même si tu leur fais confiance.

  • Speaker #1

    Un petit peu quand même, parce que le but, c'est que la société qui entre, ou la startup et tout, il y a un intérêt un peu pour les autres du club. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Évidemment, il faut qu'il y ait des intérêts mutuels.

  • Speaker #0

    Parce que là, c'est quand même des CAC 40, c'est multi secteurs.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Ah non, non, non. c'est pas du tout CAC 40, au contraire, moi il y a très peu de sociétés du CAC 40 et...

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #1

    Oui, tant mieux. Je vais te dire, mon club, une fois de plus, a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite société plutôt qu'un grand groupe. Le grand groupe, s'il est membre de mon club, ce n'est pas ça qui va changer son business. Je pense que le club a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite structure.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc aujourd'hui, ces startups qui viennent, par exemple, ont un prix startup ou sont comme tout le monde ? C'est un prix entreprise ?

  • Speaker #1

    L'adhésion est la même pour tout le monde. Malheureusement, il y a pas mal de demandes. alors après de temps en temps on... peut éventuellement faire une petite remise pour une jeune startup ou un jeune entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Parce que pour eux, c'est un vrai investissement pour le coup.

  • Speaker #1

    Non, mais j'en ai conscience. C'est pour ça que je fais de temps en temps un petit geste commercial. Mais voilà, oui, c'est important. Et puis moi, j'aime bien mélanger tout ce qui est d'un côté des jeunes startups avec de l'autre côté des business angels, des investisseurs qui sont un peu plus seniors, etc. Tout ça est très complémentaire.

  • Speaker #0

    T'as une vue sur leur business ou pas trop ? Ce qu'ils font entre eux ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Je découvre vraiment les trucs dans la presse. C'est ça. Je ne sais pas quoi.

  • Speaker #0

    Il y a des clubs comme ça qui sont très là-dessus en mode je ne vais pas prendre commission sur ce que vous faites. Moi, je ne prends aucune commission. Moi,

  • Speaker #1

    je ne prends aucune commission. La seule chose qui est obligatoire, c'est le membership qui est payable à l'avance, à l'adhésion. C'est 12 mois à compter du règlement et après, tous les événements sont gratuits. Les cocktails, les mises en relation, les déjeuners, etc. Je vous dis, c'est plus d'une quinzaine par an. Donc, c'est quand même un rythme qui est soutenu. ils peuvent faire autant de business qu'ils veulent. Je ne demande aucune commission. Je ne suis absolument pas au courant de tout ce qui se passe, sauf de ce qu'on me dit. Sinon, je ne peux pas l'inventer. De temps en temps, je découvre des trucs dans la presse. Donc, tant mieux. Mais de temps en temps, il y a des sacrés deals.

  • Speaker #0

    Comment tu vois le club évoluer par rapport à ce que tu as vécu avant ? Aujourd'hui, il y a eu une transition depuis le Covid.

  • Speaker #1

    Le but, c'est de monter en gamme au fur et à mesure. J'essaie toujours d'avoir le positionnement le plus premium. Moi, ce que je veux, c'est que les joueurs qui viennent au club et les faits waouh c'est à dire que voilà les gens qui viennent découvrir le club ce que je veux c'est qu'à l'issue de ce déjeuner test ils disent waouh non mais là vraiment il n'y a pas de photo il faut y aller il y a un potentiel énorme etc et tant mieux enfin voilà c'est un peu le but

  • Speaker #0

    recherché pas switcher sur des conférences sur des choses un peu plus thématiques plus compliquées ouais plus compliquées moins fun oui ça dépend si c'est exclusif avec une intervention d'arrivée.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, moi, les invités d'honneur à chaque événement de Chien Mises Club font une mini-conférence qui dure 10-15 minutes, donc c'est assez court. Et en fin de déjeuner, on enchaîne avec des questions-réponses avec les membres, avec la presse, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est assez rodé. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça est rodé. Ça fait 13 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, les invités d'honneur viennent facilement quand tu les invites ? Ils connaissent ? Oui, ils viennent.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, plus facilement en 2025 qu'en 2015, par exemple. Oui, quand tu dis un invité d'honneur potentiel, est-ce que vous voulez bien être mon invité d'honneur ? Avant vous, il y avait Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, Albert de Monaco, le PDG de L'Oréal, le PDG de Total, et les entrepreneurs à succès de Blabla Car, Conto, Ledger, Back Market, Doctoly, Berco, etc. globalement l'invité d'honneur potentiel a plus tendance à accepter la proposition la sollicitation là on est au début juin c'est quoi le prochain événement alors il ya plein on organise réellement mais le prochain déjeuner en tout cas c'est le 19 juin avec cyril en ou non d'accord à très bien peu dans l'actualité ah oui plus que d'actualité même et ensuite le déjeuner de rentrée sera le 23 septembre avec yannick bolloret d'accord donc donc on est dans les

  • Speaker #0

    donc Cyril va faire une intervention bien sûr va parler et va dire Hanouna et ensuite Yannick Bouloré ensuite Antoine Arnaud ensuite Nicolas Sarkozy pour la troisième fois d'accord t'as déjà un line-up qui est bien préparé à prendre à l'avance et puis ses invités d'honneur sont des agendas de ministre ou de président donc je suis un peu obligé de m'y prendre à l'avance ok donc ça c'est un format déjeuner Cyril Hanouna le 19 juin Oui. ça se passe où en général ? C'est dans des hôtels ?

  • Speaker #1

    On se balade dans des beaux hôtels parisiens. Donc, Westin, Place Vendôme, malheureusement, ils viennent fermer pour quelques temps de travaux. Mais Intercontinental Opéra, Hôtel du Collectionneur Courcel, etc. Des beaux hôtels centraux dans Paris. Il y en a plein.

  • Speaker #0

    Donc là, il faut la salle aussi qui recueille les 120 membres. Bien sûr. parce qu'il faut de la place.

  • Speaker #1

    Alors, 130, mais sur les déjeuners, on est plus de 250 couverts quand même.

  • Speaker #0

    À 250 ?

  • Speaker #1

    Oui, à chaque déjeuner, plus de 250 couverts. Tu sais, j'ai les politiques, j'ai la presse. Oui,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Et puis, j'ai des membres qui invitent certains de leurs clients, certains de leurs prospects pour faire venir découvrir le club. Enfin, voilà, comme on disait tout à l'heure, il y a beaucoup de cooptation, beaucoup de recommandations. Donc, le chiffre...

  • Speaker #0

    Oui, il faut aussi une cuisine qui tienne la route. Oui, exactement. Super. Écoute, on arrive à une phase de l'interview où je te pose un mot, tu m'en donnes un autre. Bien. Tac au tac comme ça. France.

  • Speaker #1

    Fierté.

  • Speaker #0

    Chine.

  • Speaker #1

    Amis.

  • Speaker #0

    Business.

  • Speaker #1

    Club.

  • Speaker #0

    Luxe.

  • Speaker #1

    LVMH.

  • Speaker #0

    Réseau social.

  • Speaker #1

    LinkedIn.

  • Speaker #0

    Leadership.

  • Speaker #1

    Là, je bug là.

  • Speaker #0

    Tu bug. Je ne sais pas. Joker. Joker. Joker. Et influence.

  • Speaker #1

    Réseau.

  • Speaker #0

    Réseau. Donc ça, c'est vraiment, je trouve en tout cas que le club d'affaires chez Amis Business Club finalement résume un peu tout ça. C'est-à-dire que tu as tous ces gens-là, tu as tout ce réseau qui est physique, qui n'est pas virtuel comme on peut le voir sur les plateformes et qui permet de relier les gens.

  • Speaker #1

    C'est un réseau qui vaut de l'or. Je sais que venant de moi, ce n'est certainement pas objectif.

  • Speaker #0

    Non, ça se voit.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne sont jamais venus au club et qui viennent pour la première fois, sont globalement assez bluffés par le positionnement du club. C'est pas un déjeuner, c'est une réunion. C'est une réunion d'affaires avec networking avant le déjeuner, déjeuner assis, ensuite café, networking, etc. Voilà, on repart avec des contacts qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Évidemment, on ne fera pas de business avec tout le monde. Ce n'est pas si facile que ça, sinon ça se saurait. Mais c'est vrai que... C'est ce qui explique d'ailleurs que j'ai de plus en plus de chefs d'entreprise qui viennent de provinces et de l'étranger. à Paris, enfin vraiment, sinon ils ne se déplaceraient pas, t'imagines, c'est quand même un coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, parce qu'il faut prévoir le déplacement pour ceux qui ne sont pas à Paris.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'ils viennent à Paris, c'est 24-48 heures minimum, logique.

  • Speaker #0

    Super, tu veux les couper ? Je te sens que tu veux couper les caméras.

  • Speaker #1

    Moi je voulais moucher, parce que...

  • Speaker #0

    Comment ? Non,

  • Speaker #1

    c'est bon.

  • Speaker #0

    Super. Donc oui, c'est un réseau quand même assez humain et assez différent. Aujourd'hui, moi, je pense qu'en plus, post-Covid, les gens ont besoin de se voir dans un cadre normé quelque part.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je pense que quand ils viennent au déjeuner ou au cocktail, ils savent où ils vont, ils savent dans quel format ils vont aussi. Et ce n'est pas un salon, ce n'est pas une conférence, c'est quelque chose d'assez informel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, c'est informel. Une nouvelle fois, le but, c'est vraiment de joindre l'utile à l'agréable. C'est hyper important de passer un moment. tout en faisant du business. Mais les gens, moi, ne se prennent pas au sérieux. C'est business first, évidemment, mais dans un contexte, c'est un cadre sympa et on rencontre plein de beaux mondes. Et quand on creuse un peu qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que je fais, comment on peut faire du business ensemble, il y a toujours des synergies possibles.

  • Speaker #0

    Tu n'as jamais voulu, toi, toi-même, à côté du club, je ne sais pas, investir dans des boîtes, faire en compré ou faire du business d'une manière ou d'une autre ? Bien sûr,

  • Speaker #1

    je suis un business contre elle dans une dizaine de startups.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    j'investis des petits tickets, parce que je ne suis pas Xavier Niel, mais voilà, j'accompagne des entrepreneurs et des startups.

  • Speaker #0

    Tu es connu via le...

  • Speaker #1

    Moi, qui me contacte en général via LinkedIn, je suis pas mal sollicité. Moi, pour moi, c'est hyper important en termes de... Tu vois, tu parles de réseau virtuel et physique. Le Chain Business Club est évidemment... un réseau d'affaires physique, avec des réunions physiques. Mais par contre, je pense que parallèlement, c'est extrêmement important et complémentaire d'avoir son profil LinkedIn, le réseau social pro, parfaitement à jour, être un petit peu actif, etc. Et donc, effectivement, j'ai l'occasion d'être souvent sollicité via LinkedIn pour des projets d'investissement en précide ou en cide, peu importe. Mais voilà, mais aujourd'hui, oui, j'accompagne... une dizaine de startups, d'entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Tu es aussi dans le business, toi aussi. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime bien. J'ai des projets qui démarrent de zéro. Et quand on se retourne, on voit le travail accompli, tout le chemin parcouru et tout. Donc, je trouve ça sympa. Et puis, au-delà d'apporter un ticket financier, moi, j'apporte surtout mon réseau et mon cas d'adresse et l'accès au Chain Business Club. Donc, tout ça réuni, ça vaut de l'or pour un jeune entrepreneur ou une startup ou une TPE.

  • Speaker #0

    T'aurais voulu faire quoi si elle n'avait pas fait ça ? Est-ce que tu devais lui poser la question ou pas ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question, Cyril. Merci beaucoup de me la poser. Je pense que ma réponse va te surprendre. J'aurais aimé être policier ou militaire, tu vois. Le problème, c'est que malheureusement, on vit une période compliquée. Et heureusement que je ne me suis pas engagé dans tout ça parce que je trouve qu'aujourd'hui, ceux qui nous défendent au quotidien se retrouvent avec des cibles dans le dos. Et en plus de ça, ils sont mal payés. Donc, franchement, je...

  • Speaker #0

    je les soutiens de différentes façons mais voilà voilà pour répondre à ta question ce que j'aurais d'accord donc tu vois le pic ouais c'est atypique mais en même temps bon bah tu étais passionné ça se voit par bonnet je suis pas aujourd'hui donc je fais la question et et

  • Speaker #1

    ça marche comme ça quoi donc c'est ça le business club marche très bien c'est un modèle qui est ultra rentable tu vois clôturer les dernières à plus d'un million et demi d'euros de chiffre d'affaires d'accord Je suis tout seul, je n'ai pas d'employé, je n'ai pas de salarié, je n'ai pas d'assistant, je n'ai même pas de bureau. En période de Covid, j'étais bien content de ne pas avoir de bureau, par exemple. Mais c'est vrai que les coûts et les charges sont réduits au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, et puis pour une efficacité qui est quand même prouvée. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Maintenant, il faut assurer la pérennité de tout ça. Il faut continuer à monter en gamme. Je donne de plus en plus de conférences sur l'entrepreneuriat, sur le passage de salarié à entrepreneur, parce que moi, j'ai connu les deux. Ils sont très bien.

  • Speaker #0

    C'est un monde différent.

  • Speaker #1

    Un monde très différent. Et c'est vrai que quand on passe dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est extrêmement difficile de faire une machine arrière. Et d'ailleurs, on n'a pas envie.

  • Speaker #0

    On n'en fait pas en général.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà. Et donc, je donne souvent des conférences dans les universités ou écoles de commerce sur comment développer son réseau et son carnet d'adresses et surtout comment l'entretenir avec des exemples concrets, des conseils pratiques. C'est souvent suivi de questions-réponses. Le but, c'est que ça soit vivant.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas encore écrit de livre ?

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #0

    Non ? Non, mais sur le réseau et sur le pouvoir du réseau par rapport à ce que tu as déjà vu. Oui, il y en a plein. Et par exemple, aujourd'hui, ce réseau, comment dire, tu le vis, tu le représentes. Oui. Est-ce qu'il a une vitrine aussi autonome ? Donc, j'imagine que tu as de la communication, même si tu n'as pas besoin de recruter. Mais comment tu communiques sur le réseau ? Tu fais des vidéos à chaque événement ?

  • Speaker #1

    Oui, alors… Sur chacun des déjeuners, on a des photos et des vidéos qu'on diffuse ensuite sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Notamment Instagram et une nouvelle fois LinkedIn et YouTube, bien entendu. Et voilà. Donc, en fait, c'est petites vidéos qui sont très courtes.

  • Speaker #0

    Qui résument l'événement.

  • Speaker #1

    Des vidéos d'une minute très courtes. Mais l'intérêt, c'est que ça permet de faire rayonner le Chain Business Club auprès du plus grand nombre via les réseaux sociaux. Et puis moi, le but, c'est que celui qui voit la vidéo et les fait une nouvelle fois waouh, en disant, c'est club, c'est quoi ? Comment ça se fait que j'y sois membre, etc. Et puis, au travers des réseaux sociaux comme Instagram, par exemple, même si ça touche une communauté qui est plus jeune, le but, c'est de vendre du rêve. Aujourd'hui, je te prends un exemple concret. Dior, Chanel, Hermès sont présents sur Instagram. Ils ciblent des adolescentes qui n'ont absolument pas les moyens. d'acheter un sac à main à plusieurs milliers d'euros, et c'est normal, mais il crée ce que j'appelle de la désirabilité. Il crée du rêve. Et moi, je veux faire la même chose avec le Chinese Business Club. C'est un club qui est très haut de gamme, qui est premium, avec un ticket d'entrée qui n'est pas neutre. Bien sûr. Moi, ce que je veux, c'est que les jeunes diplômés, les jeunes entrepreneurs, quand ils voient ça, ils se disent un jour, quand j'aurai les moyens, j'adhérerai au Chinese Business Club. Et tu rigoles, Cyril, mais je reçois souvent des messages sur Instagram ou sur LinkedIn en disant « Bonjour Harold, de... Dès que j'aurai les moyens, je serai membre de votre club, etc. Et ça fait vachement plaisir. Franchement, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ça veut dire que c'est vu, c'est compris. Et quelque part, c'est désiré. Comme tu disais, la désirabilité.

  • Speaker #1

    Comme les marques de luxe. Moi, j'essaye de faire un club de luxe. Alors, je n'aime pas beaucoup le mot.

  • Speaker #0

    Non, non, mais c'est...

  • Speaker #1

    Le mot luxe, mais voilà, comme les grandes maisons.

  • Speaker #0

    Oui, comme les grandes maisons.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas luxe, mais on dit grandes maisons.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, il faut quand même faire vivre la marque. Parce que l'air de rien, aujourd'hui, ceux qui n'y sont pas ne voient pas ce qu'il y a dedans. Donc il faut le faire vivre à l'extérieur. Il faut être quand même... toujours en recherche de conquêtes et peut-être de rajeunissement. L'air de rien, les membres peuvent aussi évoluer, déménager.

  • Speaker #1

    Surtout en 13 ans.

  • Speaker #0

    Voilà, en 13 ans. Donc, quand tu as une entreprise qui est membre, si le PDG change, il peut se reposer la question.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un problème.

  • Speaker #0

    Tu as quand même une fidélité ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi, dans les sociétés qui ne renouvellent pas, la plupart du temps, c'est parce qu'ils n'ont jamais le temps de venir.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et la deuxième excuse, et c'est insupportable, mais malheureusement, je ne peux pas faire grand-chose, c'est Un nouveau chef d'entreprise, un nouveau directeur général, qui fait l'inverse de son prédécesseur. Ah, mon prédécesseur était membre chez vous. Ah ben, pas moi.

  • Speaker #0

    C'est une convention.

  • Speaker #1

    Un peu comme en politique. Le politique qui arrive, il fait l'inverse de son prédécesseur. Et moi, là, je n'ai pas d'argument. Enfin, tu vois, je... Donc,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Deux gens déçus et pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, pas déçus, oui, mais qui renouvellent. Donc, ça, c'est bien aussi. C'est une marque de succès, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu conseillerais aujourd'hui à un jeune entrepreneur qui se lance, à part devenir membre du... Chinese Business Club. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    J'allais le dire, mais tu m'ôtes les mots de la bouche.

  • Speaker #0

    Je te vois dans la première liste, mais aujourd'hui, toi qui connais bien finalement le monde des entrepreneurs, des politiques, des grands patrons, et que tu évolues avec la géopolitique ambiante, qu'est-ce que tu conseillerais à un jeune entrepreneur aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir un site Internet qui est...

  • Speaker #0

    Qui fonctionne.

  • Speaker #1

    Parfaitement à jour et surtout qui est bien référencé en termes de CEO pour apparaître en première page Google, quel que soit le mot-clé recherché.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est toujours la visibilité minimum.

  • Speaker #1

    Google. D'avoir un profil LinkedIn, on l'a dit, parfaitement à jour et d'y être actif. Oui. C'est une très bonne visibilité.

  • Speaker #0

    C'est vrai que LinkedIn, c'est quand même le réseau qui est le plus…

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas d'autre.

  • Speaker #0

    Plus propre, entre guillemets aussi, parce qu'il n'y a pas de faux comptes, il n'y a pas de faux profits, comme on peut avoir sur tous les autres plateformes. Bien sûr. Et qui est quand même très développé aujourd'hui et qui est vraiment le vrai sujet.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et international.

  • Speaker #0

    OK, donc LinkedIn, le site Internet. Oui. Quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    De savoir se présenter en 10-15 secondes, le fameux pitch élévateur dont on parlait tout à l'heure, avoir des cartes de visite sur soi, virtuelles ou papiers, peu importe, mais il faut pouvoir échanger très rapidement ses coordonnées avec quelqu'un qu'on rencontre. Et puis, essayer toujours d'avoir une approche win-win, c'est-à-dire qu'il ne faut pas arriver en demandant quelque chose, il faut arriver en apportant quelque chose. Voilà, et puis après pour... Quand vous rencontrez quelqu'un, il faut que ça soit suivi des faits. Envoyer un petit mail en disant, ben voilà, ravi d'avoir fait votre connaissance, je vous redonne mes coordonnées, peut-être qu'on pourrait faire ça et ça ensemble, etc. Il faut que ça soit suivi des faits, tout ça. Rencontrer du monde, c'est facile, mais conserver le lien, c'est évidemment difficile.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, je suis d'accord avec toi, c'est-à-dire qu'on travaille beaucoup par réseau. Je pense qu'on est aussi dans une situation économique, où on a besoin d'être rassuré, on a besoin de ne pas se tromper. Et que finalement, le réseau est un bon filtre pour se dire, bon, je l'ai rencontré, je sais ce qu'ils font. Il y a plein de signaux qui vont se mettre autour.

  • Speaker #1

    Beaucoup de recommandations, etc.

  • Speaker #0

    Beaucoup de recommandations. Et moi, ça m'arrive dans le business aussi de se dire, tiens, qu'est-ce que tu penses de cette boîte-là ? Tu as déjà travaillé avec eux ? Parce qu'on a besoin, en fait, de se rassurer en permanence aujourd'hui, alors qu'avant, on était peut-être un peu plus… Bon, voilà, on laissait la chance, on avait le choix de se tromper, ou en tout cas, on pouvait. C'est une option, maintenant, c'est un peu difficile.

  • Speaker #1

    Le contexte est difficile. On vit une période incertaine en termes de business. Justement, le réseau n'a jamais, réseau, cooptation, recommandation, n'a jamais été aussi important et d'actualité.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Ok, super. On arrive aux deux dernières questions. Une question sur si tu étais sur une île déserte, quel livre ou série tu emmènerais avec toi ? Ça c'est des questions qu'on ne prépare jamais, en même temps je ne te les ai pas données. Oui,

  • Speaker #1

    de toute façon je pense qu'on voit bien que ce n'est pas préparé.

  • Speaker #0

    Un bouquin de chevet ou vraiment un truc qui t'a marqué aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, ou sinon, je sais pas, si j'étais vraiment tout seul, j'essayais de me changer les idées, donc j'emmènerais une comédie ou un film, tu vois, je sais pas, un film dans le sens de la fête.

  • Speaker #0

    D'accord, ouais, un truc qui te met un peu...

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que tout seul sur une île, ça fait pas rêver ton truc.

  • Speaker #0

    Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir d'ailleurs le micro ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui, bien sûr, j'en ai plein.

  • Speaker #0

    Une qui sort comme ça, que tu...

  • Speaker #1

    Je sais pas, Frédéric Mazella, par exemple.

  • Speaker #0

    Allez, BlaBlaCar. donc on va parler de l'entreprise ou sinon je pense il y en a plein bon bref c'est pas ça qui m'en fait allez on prend Fred bon les millions d'auditeurs t'écoutent ils sont en engagement ils t'engagent écoute

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci Cyril donc si on veut te contacter c'est LinkedIn j'ai compris oui c'est trop bien sinon il y a une rubrique contact sur la page chelsea.club.fr d'accord Il y a pas mal de photos des déjeuners, des petites vidéos très courtes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a la liste des sociétés membres qui est parfaitement à jour, parce que mon club n'est pas une secte.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Donc, la liste est impeccablement à jour sur Chaine Musée Club. Et enfin, il y a une rubrique contact. Génial. Et ça arrive directement dans ma boîte mail.

  • Speaker #0

    Écoute, on va voir le déjeuner Cyril Hanouna. Donc, on verra les photos et les vidéos qu'on fait après déjeuner, pour le coup. Et merci beaucoup d'être venu. Merci de nous avoir éclairé sur le Chinese Business Club qui, finalement, ne dit pas ce qu'il fait. C'est pas que le chinois. Et merci pour ton temps.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt !

Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j'ai le plaisir de recevoir Harold Parisot, président et fondateur du Chinese Business Club, l’un des réseaux d’affaires les plus exclusifs de Paris. Créé en 2012, le club rassemble chaque mois plus de 130 entreprises membres, autour de déjeuners et cocktails premium, pour développer du business au plus haut niveau.


Harold dévoile les coulisses de ce réseau à la française, sa vision du networking efficace — entre dirigeants, politiques, médias et entrepreneurs — et partage son approche unique : pas de digital, tout repose sur la rencontre physique et la puissance du bouche-à-oreille.
Bon épisode

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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Harold Parizeau, fondateur du Chinese Business Club, un réseau d'affaires premium qui réunit chaque mois dirigeants, politiques et médias, autour de déjeuners ou soirées à Paris. Dans cet épisode, il partage sa vision du networking efficace, fondée sur la qualité des rencontres et la force du relationnel. Bonne écoute. Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Harold.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast.

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Merci à toi, je suis ravi de t'accueillir, pour une fois que c'est moi qui t'accueille. C'est vrai. Donc Harold, ce que je te propose, c'est que tu puisses te présenter. Qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu as fait en quelques minutes ? pour qu'on puisse comprendre qui tu es. Ok,

  • Speaker #1

    donc bonjour Cyril, mon nom est Harold Parizeau, je suis président fondateur du Chinese Business Club qui est un réseau d'affaires désormais franco-français, on va en parler après, mais que j'ai créé en 2012, donc c'était il y a 13 ans déjà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et l'idée c'est de réunir à peu près 130 sociétés membres tous les mois, une à deux fois par mois, sous forme de cocktails et de déjeuners avec systématiquement un invité d'honneur assez connu. soit un chef d'État, soit un patron du CAC 40, et de plus en plus des entrepreneurs à succès à l'origine de l'icorne française. Et donc, l'idée, c'est de faire du business et de développer son réseau à très haut niveau, tous les mois, sous forme de cocktails et de déjeuners networking à Paris.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est un business club à faire. Oui. Les membres s'inscrivent, viennent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas de particulier,

  • Speaker #1

    je n'ai que des entreprises. Que des entreprises. Je n'ai pas d'étudiants, je n'ai pas de chômeurs, je n'ai pas de retraités. C'est vraiment que des sociétés, que des marques, des startups, que des boîtes, etc. C'est vraiment que du B2B, 100% B2B,

  • Speaker #0

    business. Et qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ça ? Est-ce que c'était un rêve ? Pas de gosse, mais bon. Est-ce que c'était naturellement, par hasard ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ce club ?

  • Speaker #1

    Un peu par opportunité.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Le terme n'est pas péjoratif, mais avant, déjà, j'étais salarié. Un jour, j'ai eu un déclic entrepreneurial. donc j'ai fait une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur. Je me suis mis à mon compte en 2010, j'ai essayé de faire un peu d'immobilier, mais c'est vrai que c'est un univers qui est difficile, où il y a beaucoup de requins, avec que des one-shot, tu vois, il n'y a pas de pérennité. Mais l'avantage de cette expérience, c'est que ça m'a permis de rencontrer pas mal d'investisseurs et d'acheteurs asiatiques, notamment chinois, et à chaque fois, ils voulaient rencontrer des patrons français, des marques françaises à vendre, des journalistes français, ils voulaient rencontrer, je ne sais pas moi, Jean-Pierre Raffarin, par exemple. Et je me suis dit qu'il y avait une opportunité à saisir, comme on dit. donc j'ai sauté sur l'occasion et j'ai créé le Chinese Business Club en démarrant de zéro en 2012. J'ai créé et déposé cette marque qui n'était ni déposée ni protégée. Chinese, on sait quel pays c'est. Business, on sait qu'on n'est pas là pour enfiler des perles. Les clubs, on sait que c'est un club. Et voilà, donc c'est comme ça qu'est né le club en 2012. Après, il y a eu deux dates clés, si tu veux. Déjà, les trois premières années ont été un peu galères parce que je n'avais pas le réseau, etc. En 2015, j'ai réussi à faire venir Macron. en passant par le standard de Bercy, lorsqu'il était ministre de l'économie. Donc ça, ça a été un énorme coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Donc ça, ça marche. On appelle le standard et on peut l'avoir.

  • Speaker #1

    Non, ça ne marche pas. Là, je te réduis l'histoire, mais j'ai eu 15 interlocuteurs différents. J'ai arrêté un jour, il a fini par venir le 15 juin 2015. Clairement, c'est un avant-après. Et après, le deuxième avant-après, c'est le Covid. En 2020, il y a eu la crise sanitaire. Et donc, c'est vrai que depuis 2020, il n'y a plus de Chinois dans mon club. Je pense qu'ils reviendront un jour dans mon club, parce que je n'ai pas de concurrents sur ce créneau-là. Donc, ce serait une erreur stratégique de changer la marque, le branding, comme on dit. Donc, c'est pour ça que je n'ai pas changé la marque. Mais aujourd'hui, je te confirme que le club est franco-français à 90%, comme tu as pu le constater lorsque tu es venu à un des jeunesses.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu dis que les Chinois ne viennent plus depuis la crise sanitaire, ça veut dire qu'ils ne se dépassent plus ?

  • Speaker #1

    Ils sont moins... Déjà, il y a un contexte géopolitique qui est particulier. Il y a eu la crise sanitaire, etc. Donc, ils reviendront. mais c'est vrai qu'en attendant, il y a beaucoup moins de touristes chinois qu'avant. Il y a beaucoup moins d'investisseurs chinois, il y a moins de marques chinoises qu'avant. Il y en a quelques-unes, mais je ne sais pas ce que dire.

  • Speaker #0

    Donc, tu évolues aussi en fonction du contexte un peu géopolitique et sanitaire. En 2020,

  • Speaker #1

    je n'avais pas arrêté de travailler. Donc, plutôt que de changer de cible, j'ai décidé d'élargir la cible en ciblant les entrepreneurs, les startups, TPE, PME, ETI. Le message, c'est quoi ? C'est de dire à un chef d'entreprise qui a une petite boîte qui marche bien partout en France. Ta boîte, elle marche bien, c'est super, mais peut-être qu'avec un bon réseau et un bon carnet d'adresses, tu pourrais développer de façon exponentielle ton business. Et évidemment que ça parle aux gens, parce qu'il ne faut pas voir l'adhésion au club comme un coût, mais comme un investissement. On a aujourd'hui au Chain Business Club 90% de fidélité et de renouvellement des sociétés membres tous les ans. Tu te doutes bien que si les chefs d'entreprise qui venaient au club ne faisaient pas de business, ils ne renouvelleraient pas. Il n'y a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    J'en connais un qui fait pas mal de chiffres d'affaires. Il y a le club, Sébastien, on ne va pas le citer, mais Sébastien Alvarez, qui est très content et qui est un super ambassadeur. Moi, je le vois de façon extérieure, parce que je ne suis pas membre, on voit bien les choses. Mais du coup, c'est vrai que je sens qu'il y a une appétence de la part des membres, un intérêt qui s'y retrouve, parce que des fois, on est membre d'un club, mais on ne sait pas pourquoi et ça ne sert pas à grand-chose. Mais là, j'ai senti qu'il y avait un retour sur un investissement, parce que c'est un investissement qui était assez clair.

  • Speaker #1

    Alors Sébastien Alvarez que tu cites effectivement C'est un bon exemple mais j'ai envie de te dire C'est pas le seul Non mais bien sûr mais il y a 130 sociétés membres Et évidemment Qu'ils font tous du business Et c'est la seule chose qui les intéresse L'intérêt au club si tu veux c'est de retrouver Une à deux fois par mois Des patrons, des chefs d'entreprise, des milliardaires français Très connus comme les Bouygues, les Dassault, les Courte-Inclarance Qui viennent tous les mois Des business angels, des investisseurs Et plein de chefs d'entreprise comme Sébastien Alvarez dont tu as parlé, mais tous ces gens-là sont des décideurs. Donc, en gros, c'est oui ou c'est non, mais au moins, tu ne perds pas de temps. Et dans le business, on sait tous que le temps, c'est de l'argent. Donc, c'est ça qui vaut de l'or. Des clubs, il y en a des milliers partout en France. Ils sont tous très bien, mais je considère que nous avons des positionnements différents.

  • Speaker #0

    C'est combien de membres à peu près ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, au club, il y a à peu près 130 sociétés membres. On organise une quinzaine d'événements. par an à Paris, comme je te disais, de cocktail et de déjeuner. Et il y a un fort taux de fidélité et de renouvellement. Pour moi, ce taux de renouvellement, c'est un peu le taux de satisfaction.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est en retour.

  • Speaker #1

    Il n'y en a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien, parce que c'est un coût quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les adhésions démarrent quand même à 9500 euros hors taxes par an et par société. Donc, c'est un coût évidemment non négligeable. Mais en fait, une nouvelle fois, je parle plutôt d'investissement. Parce que je vais te dire, dès que tu fais 2, 3, 4 dossiers, le... L'adhésion est largement rentabilisée et tant mieux, c'est le but.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu dis une société membre, ça veut dire qu'ils peuvent venir à un, deux ou c'est pas... Alors,

  • Speaker #1

    les trois quarts des sociétés membres sont sous forme d'adhésion corporate classique pour une personne. Et un quart des sociétés sont partenaires du club avec des niveaux de tarifs qui sont beaucoup plus costauds. D'accord. Bronze 25K hors taxe, argent 50K hors taxe et or 75K hors taxe. Donc, oui,

  • Speaker #0

    il y a des tarifs costauds,

  • Speaker #1

    bien sûr. Mais cette grosse différence tarifaire s'explique par le fait que les partenaires ont systématiquement plusieurs places à la table d'honneur et peuvent choisir leurs voisins de droite, de gauche, d'en face, etc. Par exemple, si toi, Cyril, t'es partenaire bronze, tu me dis, ben voilà, moi, Harold, au prochain déjeuner avec Cyril Hanouna ou Yannick Bolloré, etc. J'ai envie d'avoir à ma droite le patron de Clarins, à ma gauche, Philippe Douste-Blazy ou Michel Elmary. Et en face de toi, je ne sais pas, moi, Jonathan Anglove ou Fred Mazzella. J'ai tout intérêt à faire en sorte que toute l'année, tu sois content de ton placement à la table d'honneur pour qu'à la fin de l'année, tu fasses partie des 9 boîtes sur 10 qui restent fidèles au club.

  • Speaker #0

    Donc super, c'est du matchmaking de façon un peu chirurgicale. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais c'est l'intérêt du club, en fait. Sinon, si c'est faire des déjeuners, des cocktails, bon, c'est sympa, mais ce n'est pas ton métier.

  • Speaker #1

    Moi, je ne veux pas avoir l'étiquette de champagne dans la main gauche et le petit four dans la main droite, ambiance cassette et tout. Moi, les gens viennent pour faire du business. Pour être en contact avec des gens qu'on ne croise pas à tous les coins de rue, avec Jean-Claude Arpau, dernier déjeuner, il y avait, alors après tu vas me dire, on ne fait pas spécialement de business avec eux, mais il y avait le patron du GIGN, le patron du Rennes, le patron de la BRI.

  • Speaker #0

    C'est du réseau.

  • Speaker #1

    Voilà, il y a pas mal d'ambassadeurs de grands pays, des sénateurs, des députés, des ambassadeurs de grands pays, des anciens premiers ministres. Voilà. Et puis les chefs d'entreprise, je te dis qu'ils vont nulle part ailleurs. Voilà, c'est ça. En fait, tout est une question de positionnement.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est la rareté d'avoir ces invités sur ton événement. C'est des gens qui sont difficilement en contact.

  • Speaker #1

    Ce ne sera pas du business avec tout le monde, mais globalement, tous les gens que tu auras, c'est du top niveau, qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Et après, c'est vrai que je pense que quand on creuse un petit peu, il y a toujours des opportunités, des synergies qui peuvent en ressortir. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, là, tu as cité beaucoup de politiques. Ça veut dire que du coup... Il y a quand même une mixité entre entreprises politiques. qui se mélangent ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, c'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Les politiques sont membres ou invités ? Alors,

  • Speaker #1

    je vais répondre à ta question. Déjà, j'essaye de respecter la parité entre femmes et hommes. Il y a quasiment autant de femmes que d'hommes, donc moi, c'est très sympa pour tout le monde. Et, pour répondre à ta question, il y a effectivement beaucoup de politiques qui viennent, parce que moi, j'aime bien mélanger public-privé. Je pense qu'il n'y a pas assez de communication entre les deux mondes, et je trouve ça très bien. que les politiques qui viennent au club sont en contact avec des chefs d'entreprise qui eux sont confrontés quand même au quotidien et à la réalité, ce qui n'est pas toujours le cas de nos politiques, très gentils. Mais voilà, c'est vrai que j'aime bien mélanger les deux. Pour répondre à ta question, les personnalités politiques sont comme les sénateurs, les députés, les ambassadeurs, etc., sont invités gracieusement au club. Mais ils me le rendent bien quand même.

  • Speaker #0

    Non, mais ça permet de faire le lien entre les deux mondes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est hyper important. Et les membres, il y a... De même qu'on n'en a pas parlé, mais il y a beaucoup de médias qui viennent au club. BFM, Challenge, Les Echos, Le Figaro, Le Point, etc. Il y a quasiment tous les déjeuners.

  • Speaker #0

    Ils sont partenaires médias, ils viennent couvrir l'événement.

  • Speaker #1

    Voilà. Et en fait, il y a un intérêt entre guillemets win-win-win parce que tout le monde est content. Moi, ils viennent couvrir l'événement, donc ça donne de la visibilité, de la notoriété au Chinese Business Club. Et puis, les membres se retrouvent régulièrement avec des portraits, articles, citations, interviews. Tu appelles ça comme tu veux, mais c'est… C'était gratuit.

  • Speaker #0

    Bien sûr, parce que du coup, ils peuvent avoir accès à eux et donc organiser des interviews, des papiers, des sujets sur lesquels ils sont intéressés.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, tout ça a une valeur immatérielle pour les membres.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est intéressant d'avoir rassemblé finalement un écosystème business qui existe et qui est difficile à rassembler finalement entre les politiques, entre les chefs d'entreprise, les médias.

  • Speaker #1

    Difficile oui et non parce que quand c'est

  • Speaker #0

    Difficile parce qu'ils ont un agenda Oui mais s'ils viennent Cyril c'est qu'ils ont un intérêt à venir Ils en trouvent un intérêt, ils viennent pas pour faire plaisir Exactement,

  • Speaker #1

    on est d'accord

  • Speaker #0

    C'est quoi ta plus grande fierté depuis alors presque 14 ans, 13 ans maintenant ?

  • Speaker #1

    Il y a une anecdote que tu retiens parmi toutes Il y en a plein mais franchement je suis pas peu fier d'avoir reçu Jean Dormeson en invité de l'heure Merci. Et ça, franchement, c'était un grand monsieur. Et l'anecdote est assez amusante parce que je l'avais rencontré complètement par hasard au parc de Bagatelle, à Neuilly. Et il ne me connaissait pas. Et donc, je lui avais demandé s'il voulait être l'invité d'honneur du Chinese Dance Club après Macron, après Sarkozy, après Albert de Monaco, etc. Je lui ai dit, écoutez, monsieur Parizeau, je ne vous connais pas, mais j'accepte votre invitation avec grand plaisir. Donc, il est venu. Je ne savais pas trop où il venait. Et donc, franchement, pour les membres qui étaient là et tout, c'était un moment magique. Je te parle de ça, c'était en 2016, je crois, 2015, 2016. Malheureusement, il nous a quittés depuis. Mais je suis vraiment content de l'avoir reçu. Il y en a d'autres que j'aurais aimé recevoir, comme Bernard Tapie, par exemple.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je m'y suis pris trop tard. Voilà, moi, je n'ai pas envie d'avoir de regrets dans la vie, donc j'avance. Mais oui, l'idée, c'est toujours d'avoir des invités d'honneur un peu charismatiques. Et comment tu les choisis ? Parfois clivants, d'ailleurs, parce que même où on n'aime pas, on est pour, on est contre. Mais moi, le club est à politique, mais j'essaye d'ouvrir le débat.

  • Speaker #0

    Et comment tu les choisis, justement ? Tu as une programmation qui est faite selon les sujets.

  • Speaker #1

    C'est un peu une actualité aussi. En plein Covid, on a reçu le professeur Raoult. En pleine élection, on a reçu Jordan Bardella. Je ne sais pas, moi, qui d'autre ? Voilà. Pendant l'émission Qui veut être mon associé, on a reçu Kelly Massol et Marc Simoncini.

  • Speaker #0

    Tu essaies quand même de matcher un tout petit peu l'actualité médias, politiques, en fonction des sujets.

  • Speaker #1

    J'essaye.

  • Speaker #0

    Pour avoir les invités qui correspondent, à peu près. Selon leur dispo, selon tes accès.

  • Speaker #1

    C'est un problème.

  • Speaker #0

    Il faut avoir accès à eux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Avec le réseau, on y arrive toujours.

  • Speaker #0

    Ça devrait marcher, oui.

  • Speaker #1

    Tout l'intérêt du réseau. Il faut voir le réseau, en fait, moi je le dis souvent. Comme un accélérateur de business. Et les gens ne réalisent pas l'importance du réseau, le gain de temps que c'est, le gain d'argent.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu es dans un cadre différent, même qu'une salle de réunion presque. Parce qu'en fait, c'est beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Puis les salles de réunion, ça en vient de tout le monde.

  • Speaker #0

    Non, mais je sais.

  • Speaker #1

    Là, l'intérêt au club, si tu veux, c'est que tu as un cocktail networking debout avant le déjeuner qui durera une heure et demie. Donc les gens arrivent en costard-cravate, d'ailleurs, je précise. Cravate obligatoire pour les hommes. Je sais que ça fait un peu vieux jeu, mais... Il n'y a pas de raison que les gens fassent des efforts vestimentaires uniquement pour les mariages. Je trouve que dans le cadre du business, c'est bien vis-à-vis de ses futurs clients. J'ai eu de prospects de bien présenter.

  • Speaker #0

    Costume cravate pour les hommes, déjeuner ou cocktail.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien d'être en costard cravate. Après, pour les cocktails, on est un peu plus cool, mais voilà, de faire un effort vestimentaire. Et donc, ce que je te disais, c'est qu'il y a un cocktail networking avant chaque déjeuner qui dure une heure, une heure et demie, de 11h30 jusqu'à quasiment 13h. où les gens sont debout, mobiles, accessibles et tout. Donc le but, c'est de repartir avec un maximum de contacts. à transformer, évidemment. Tu ne feras pas du business avec tout le monde. Ensuite, déjeuner assis de 13h à 14h. Tu vas t'asseoir à côté de qui tu veux. Si jamais tu as repéré pendant le cocktail des targets qui t'intéressent, tu vas évidemment t'asseoir à la même table que, sauf si tu es partenaire du club et dans ce cas-là, tu es à la table d'honneur.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    à 14h, une nouvelle fois, café debout pour que tout le monde continue d'échanger, de se rencontrer, etc. Vraiment, le but, c'est de repartir avec un maximum de nouveaux contacts. Mais derrière, il faut que ça soit suivi des faits, parce que personne ne signe rien. on s'en bat sur une première

  • Speaker #0

    C'est une première mise en place, mise en relation. Alors du coup, ça veut dire qu'on parle de business, mais il n'y a pas de... Tu sais, il y a des clubs business où il y a vraiment des choses, il y a des tables, des speed dating, entre guillemets. Mais là, on n'est plus sur la convivialité, la rencontre, la découverte. C'est vrai. Que vraiment, je te présente ce que je fais. Il n'y a pas de stand, évidemment. Je dis ça parce que des fois, on peut... Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, le but quand même, c'est de joindre l'utile à l'agréable. Oui. c'est sympa de faire du business mais c'est sympa de passer des moments sympas et puis voilà donc on peut effectivement de temps en temps avoir des stands de dégustation par exemple les 8 Gilardos sont membres donc on a droit à un stand d'8 Gilardos sur les événements le caviar Ultreya est membre depuis 10 ans du Chinese Esclaves donc on a la chance d'avoir un petit stand de dégustation de caviar Ultreya qui bosse avec plein de grands chefs et plein de restaurants partout en France et à Monaco d'ailleurs Le but, c'est effectivement de se connaître, de se reconnaître, de trouver des synergies, des opportunités, etc. Je n'ai pas envie de faire des tables par thème. T'imagines si je fais une table avec que des gens qui sont dans l'automobile et dans la table à côté. Mais exactement, c'est qu'ils sont tous concurrents et moi, je ne tiens pas du tout. Moi, je veux que les gens se sentent à l'aise au club, qu'ils se sentent chacun un peu unique sur leur créneau, sur leur secteur d'activité. Et puis, je veux que quand ils arrivent, ils s'aperçoivent que dans la liste des participants avec nom, prénom, fonction, société, ils disent, oh là là, dans cette belle liste, j'ai à peu près 90% de prospects. Donc, je veux qu'ils se disent qu'il y a un potentiel phénoménal. On le montre à la caméra,

  • Speaker #0

    mais on a quand même beaucoup de monde à chaque fois. Mais cela, c'est quand même le dernier déjeuner, donc il y a quand même pas mal de monde.

  • Speaker #1

    À chaque fois, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est normal.

  • Speaker #1

    250 couverts. Là, dans le listing que tu nous montres, Cyril, il y a effectivement la liste des participants présents avec nom, prénom, fonction, société. dans cette liste, je suis convaincu qu'il y a plein de prospects pour toi. Et tant mieux, les gens viennent au club. À mon avis, tu ne vas pas chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de gens. Et effectivement, c'est aussi bien de ne pas placer les gens, je trouve, parce que du coup, ça se fait plus par affinité.

  • Speaker #1

    Pour moi, je vais te dire...

  • Speaker #0

    C'est pas géré. Sinon, c'est comme un mariage.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est ingérable. Et puis, les gens sont toujours mécontents de leur placement. Donc là, au moins, je ne peux pas avoir de reproches. Ils s'assient où ils veulent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as travaillé le digital là-dessus ? Est-ce que tu as une application entre membres ? Est-ce qu'ils peuvent s'échanger des choses ou des programmations ?

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai l'image du club un peu old school et ça va bien. Une fois de plus, des clubs, il y a une semaine sans qu'il y ait la création d'un nouveau club, c'est très bien. Il y a de la place pour tout le monde, il n'y a aucun souci. Mais comme je te disais, on a des positionnements différents. Moi, j'ai une image un peu old school du réseau à l'ancienne où on se voit, où on est réveillé et surtout de façon physique, comme tu dis. Et donc, se voir une à deux fois par mois, je trouve que c'est redoutablement efficace. Il n'y a pas d'annuaire, il n'y a pas d'application, etc.

  • Speaker #0

    C'est une vraie volonté. On ne te le demande pas ou parce que c'est plus simple ?

  • Speaker #1

    Non, mais de même qu'on m'avait demandé une fois de mettre des étiquettes, mais tu... Enfin, ce n'est pas possible. Moi, tous les gens qui sont ultra-minétisés, je ne peux pas mettre une étiquette.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la Forte de Paris.

  • Speaker #1

    Après, je sais que ça existe dans d'autres clubs, mais une fois de plus... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça force les gens aussi à se présenter. Du coup...

  • Speaker #1

    On est là pour se présenter. C'est ça, c'est savoir se présenter en 10-15 secondes. On doit savoir comment tu t'appelles, ce que tu fais, ce que tu proposes, comme produit ou comme service, peu importe. Mais c'est le pitch élévateur.

  • Speaker #0

    Donc, Chinese Business Club. Donc, on a dit qu'il n'y avait plus trop de Chinois depuis le Covid. C'est vrai. Les gens qui viennent aujourd'hui, il y a quand même un lien avec la Chine, toujours, malgré tout, ou pas vraiment ?

  • Speaker #1

    Non, il y a beaucoup de liens avec la Chine. Alors, l'ambassadeur de Chine vient. J'ai quelques marques chinoises comme... Huawei, BYD, etc. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas obligé d'avoir un intérêt avec la Chine pour travailler ou faire du business, pour rentrer dans le club ?

  • Speaker #1

    Non, moi je te dis, parmi les sociétés membres, il y a 90%

  • Speaker #0

    qui ne travaillent pas sur la Chine.

  • Speaker #1

    Franco-français. Et qui travaillent avec la France, mais pas la Chine.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est... Ce n'est pas écrit dessus, mais en tout cas, il faut l'expliquer parce que c'est vrai que ça peut être un sujet.

  • Speaker #1

    La marque du club, effectivement, prête à confusion. Mais c'est bien parce que comme ça, ça incite les gens à...

  • Speaker #0

    C'est curieux.

  • Speaker #1

    Mais tant mieux, c'est fait exprès. Ça marche.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche. Et aujourd'hui, c'est que France ou tu as d'autres partenariats à l'étranger ou des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Avant le Covid, on avait un partenariat avec Shanghai, avec le Club 50, qui est le club des plus gros milliardaires de Shanghai. Donc, on a... un ou deux événements là-bas qui étaient complètement hallucinants. D'accord. C'est-à-dire que réussir à réunir quasiment une cinquantaine de milliardaires à une même soirée, etc. Enfin, dans le monde,

  • Speaker #0

    je pense que... Avec l'adresse.

  • Speaker #1

    Ouais, donc c'était bluffant. Bon, malheureusement, avec le COVID, il y a beaucoup de choses qui ont évolué. Je ne dis pas que ça reviendra, mais en attendant, moi, tu me connais, je ne vais pas m'arrêter de bosser, je continue d'avancer. Oui, bien sûr. Il y a des très orientés startups, TPE, PME et tout. Il y a des milliers de petites boîtes partout en France qui cartonnent. Les chefs d'entreprise ont la tête dans le guidon. C'est très bien, mais je pense que c'est important de ne pas oublier son réseau, son carrière d'adresse, etc. Et résultat, tous les mois, j'en ai qui viennent. des quatre coins de la France aux événements de club qui viennent même de Londres, de Luxembourg, de Bruxelles, de Genève, de Monaco, de Dubaï pour certains. Donc, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Ils ne sont pas obligés d'être français. C'est des boîtes étrangères qui viennent.

  • Speaker #1

    J'ai plein de sociétés étrangères qui sont membres de club, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc là, typiquement, quand tu parles de TPE, de start-up, tu les choisis quand même ou tu prends que des gens cooptés ? Est-ce que tu fais confiance aux parrains ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai la chance de ne pas faire de prospection.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est arrivé à un taux d'occupation élevé du club. Aujourd'hui, tu vois, on est 130 sociétés membres. On peut éventuellement passer à 140, 150. Enfin, on ne peut pas passer à 200, 300 ni plus, etc. Donc voilà, j'ai la chance, comme je te disais, de ne pas prospecter. Donc c'est vrai que les sociétés membres qui rejoignent le club aujourd'hui se font principalement par l'intermédiaire de membres qui eux-mêmes sont très contents du club, qui font du business, qui font du ROI. qui en parlent autour d'eux. Et au final, ce sont mes meilleurs ambassadeurs, en fait, du club. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu n'as pas de vue non plus sur les gens qu'eux peuvent ramener, même si tu leur fais confiance.

  • Speaker #1

    Un petit peu quand même, parce que le but, c'est que la société qui entre, ou la startup et tout, il y a un intérêt un peu pour les autres du club. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Évidemment, il faut qu'il y ait des intérêts mutuels.

  • Speaker #0

    Parce que là, c'est quand même des CAC 40, c'est multi secteurs.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Ah non, non, non. c'est pas du tout CAC 40, au contraire, moi il y a très peu de sociétés du CAC 40 et...

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #1

    Oui, tant mieux. Je vais te dire, mon club, une fois de plus, a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite société plutôt qu'un grand groupe. Le grand groupe, s'il est membre de mon club, ce n'est pas ça qui va changer son business. Je pense que le club a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite structure.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc aujourd'hui, ces startups qui viennent, par exemple, ont un prix startup ou sont comme tout le monde ? C'est un prix entreprise ?

  • Speaker #1

    L'adhésion est la même pour tout le monde. Malheureusement, il y a pas mal de demandes. alors après de temps en temps on... peut éventuellement faire une petite remise pour une jeune startup ou un jeune entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Parce que pour eux, c'est un vrai investissement pour le coup.

  • Speaker #1

    Non, mais j'en ai conscience. C'est pour ça que je fais de temps en temps un petit geste commercial. Mais voilà, oui, c'est important. Et puis moi, j'aime bien mélanger tout ce qui est d'un côté des jeunes startups avec de l'autre côté des business angels, des investisseurs qui sont un peu plus seniors, etc. Tout ça est très complémentaire.

  • Speaker #0

    T'as une vue sur leur business ou pas trop ? Ce qu'ils font entre eux ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Je découvre vraiment les trucs dans la presse. C'est ça. Je ne sais pas quoi.

  • Speaker #0

    Il y a des clubs comme ça qui sont très là-dessus en mode je ne vais pas prendre commission sur ce que vous faites. Moi, je ne prends aucune commission. Moi,

  • Speaker #1

    je ne prends aucune commission. La seule chose qui est obligatoire, c'est le membership qui est payable à l'avance, à l'adhésion. C'est 12 mois à compter du règlement et après, tous les événements sont gratuits. Les cocktails, les mises en relation, les déjeuners, etc. Je vous dis, c'est plus d'une quinzaine par an. Donc, c'est quand même un rythme qui est soutenu. ils peuvent faire autant de business qu'ils veulent. Je ne demande aucune commission. Je ne suis absolument pas au courant de tout ce qui se passe, sauf de ce qu'on me dit. Sinon, je ne peux pas l'inventer. De temps en temps, je découvre des trucs dans la presse. Donc, tant mieux. Mais de temps en temps, il y a des sacrés deals.

  • Speaker #0

    Comment tu vois le club évoluer par rapport à ce que tu as vécu avant ? Aujourd'hui, il y a eu une transition depuis le Covid.

  • Speaker #1

    Le but, c'est de monter en gamme au fur et à mesure. J'essaie toujours d'avoir le positionnement le plus premium. Moi, ce que je veux, c'est que les joueurs qui viennent au club et les faits waouh c'est à dire que voilà les gens qui viennent découvrir le club ce que je veux c'est qu'à l'issue de ce déjeuner test ils disent waouh non mais là vraiment il n'y a pas de photo il faut y aller il y a un potentiel énorme etc et tant mieux enfin voilà c'est un peu le but

  • Speaker #0

    recherché pas switcher sur des conférences sur des choses un peu plus thématiques plus compliquées ouais plus compliquées moins fun oui ça dépend si c'est exclusif avec une intervention d'arrivée.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, moi, les invités d'honneur à chaque événement de Chien Mises Club font une mini-conférence qui dure 10-15 minutes, donc c'est assez court. Et en fin de déjeuner, on enchaîne avec des questions-réponses avec les membres, avec la presse, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est assez rodé. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça est rodé. Ça fait 13 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, les invités d'honneur viennent facilement quand tu les invites ? Ils connaissent ? Oui, ils viennent.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, plus facilement en 2025 qu'en 2015, par exemple. Oui, quand tu dis un invité d'honneur potentiel, est-ce que vous voulez bien être mon invité d'honneur ? Avant vous, il y avait Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, Albert de Monaco, le PDG de L'Oréal, le PDG de Total, et les entrepreneurs à succès de Blabla Car, Conto, Ledger, Back Market, Doctoly, Berco, etc. globalement l'invité d'honneur potentiel a plus tendance à accepter la proposition la sollicitation là on est au début juin c'est quoi le prochain événement alors il ya plein on organise réellement mais le prochain déjeuner en tout cas c'est le 19 juin avec cyril en ou non d'accord à très bien peu dans l'actualité ah oui plus que d'actualité même et ensuite le déjeuner de rentrée sera le 23 septembre avec yannick bolloret d'accord donc donc on est dans les

  • Speaker #0

    donc Cyril va faire une intervention bien sûr va parler et va dire Hanouna et ensuite Yannick Bouloré ensuite Antoine Arnaud ensuite Nicolas Sarkozy pour la troisième fois d'accord t'as déjà un line-up qui est bien préparé à prendre à l'avance et puis ses invités d'honneur sont des agendas de ministre ou de président donc je suis un peu obligé de m'y prendre à l'avance ok donc ça c'est un format déjeuner Cyril Hanouna le 19 juin Oui. ça se passe où en général ? C'est dans des hôtels ?

  • Speaker #1

    On se balade dans des beaux hôtels parisiens. Donc, Westin, Place Vendôme, malheureusement, ils viennent fermer pour quelques temps de travaux. Mais Intercontinental Opéra, Hôtel du Collectionneur Courcel, etc. Des beaux hôtels centraux dans Paris. Il y en a plein.

  • Speaker #0

    Donc là, il faut la salle aussi qui recueille les 120 membres. Bien sûr. parce qu'il faut de la place.

  • Speaker #1

    Alors, 130, mais sur les déjeuners, on est plus de 250 couverts quand même.

  • Speaker #0

    À 250 ?

  • Speaker #1

    Oui, à chaque déjeuner, plus de 250 couverts. Tu sais, j'ai les politiques, j'ai la presse. Oui,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Et puis, j'ai des membres qui invitent certains de leurs clients, certains de leurs prospects pour faire venir découvrir le club. Enfin, voilà, comme on disait tout à l'heure, il y a beaucoup de cooptation, beaucoup de recommandations. Donc, le chiffre...

  • Speaker #0

    Oui, il faut aussi une cuisine qui tienne la route. Oui, exactement. Super. Écoute, on arrive à une phase de l'interview où je te pose un mot, tu m'en donnes un autre. Bien. Tac au tac comme ça. France.

  • Speaker #1

    Fierté.

  • Speaker #0

    Chine.

  • Speaker #1

    Amis.

  • Speaker #0

    Business.

  • Speaker #1

    Club.

  • Speaker #0

    Luxe.

  • Speaker #1

    LVMH.

  • Speaker #0

    Réseau social.

  • Speaker #1

    LinkedIn.

  • Speaker #0

    Leadership.

  • Speaker #1

    Là, je bug là.

  • Speaker #0

    Tu bug. Je ne sais pas. Joker. Joker. Joker. Et influence.

  • Speaker #1

    Réseau.

  • Speaker #0

    Réseau. Donc ça, c'est vraiment, je trouve en tout cas que le club d'affaires chez Amis Business Club finalement résume un peu tout ça. C'est-à-dire que tu as tous ces gens-là, tu as tout ce réseau qui est physique, qui n'est pas virtuel comme on peut le voir sur les plateformes et qui permet de relier les gens.

  • Speaker #1

    C'est un réseau qui vaut de l'or. Je sais que venant de moi, ce n'est certainement pas objectif.

  • Speaker #0

    Non, ça se voit.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne sont jamais venus au club et qui viennent pour la première fois, sont globalement assez bluffés par le positionnement du club. C'est pas un déjeuner, c'est une réunion. C'est une réunion d'affaires avec networking avant le déjeuner, déjeuner assis, ensuite café, networking, etc. Voilà, on repart avec des contacts qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Évidemment, on ne fera pas de business avec tout le monde. Ce n'est pas si facile que ça, sinon ça se saurait. Mais c'est vrai que... C'est ce qui explique d'ailleurs que j'ai de plus en plus de chefs d'entreprise qui viennent de provinces et de l'étranger. à Paris, enfin vraiment, sinon ils ne se déplaceraient pas, t'imagines, c'est quand même un coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, parce qu'il faut prévoir le déplacement pour ceux qui ne sont pas à Paris.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'ils viennent à Paris, c'est 24-48 heures minimum, logique.

  • Speaker #0

    Super, tu veux les couper ? Je te sens que tu veux couper les caméras.

  • Speaker #1

    Moi je voulais moucher, parce que...

  • Speaker #0

    Comment ? Non,

  • Speaker #1

    c'est bon.

  • Speaker #0

    Super. Donc oui, c'est un réseau quand même assez humain et assez différent. Aujourd'hui, moi, je pense qu'en plus, post-Covid, les gens ont besoin de se voir dans un cadre normé quelque part.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je pense que quand ils viennent au déjeuner ou au cocktail, ils savent où ils vont, ils savent dans quel format ils vont aussi. Et ce n'est pas un salon, ce n'est pas une conférence, c'est quelque chose d'assez informel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, c'est informel. Une nouvelle fois, le but, c'est vraiment de joindre l'utile à l'agréable. C'est hyper important de passer un moment. tout en faisant du business. Mais les gens, moi, ne se prennent pas au sérieux. C'est business first, évidemment, mais dans un contexte, c'est un cadre sympa et on rencontre plein de beaux mondes. Et quand on creuse un peu qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que je fais, comment on peut faire du business ensemble, il y a toujours des synergies possibles.

  • Speaker #0

    Tu n'as jamais voulu, toi, toi-même, à côté du club, je ne sais pas, investir dans des boîtes, faire en compré ou faire du business d'une manière ou d'une autre ? Bien sûr,

  • Speaker #1

    je suis un business contre elle dans une dizaine de startups.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    j'investis des petits tickets, parce que je ne suis pas Xavier Niel, mais voilà, j'accompagne des entrepreneurs et des startups.

  • Speaker #0

    Tu es connu via le...

  • Speaker #1

    Moi, qui me contacte en général via LinkedIn, je suis pas mal sollicité. Moi, pour moi, c'est hyper important en termes de... Tu vois, tu parles de réseau virtuel et physique. Le Chain Business Club est évidemment... un réseau d'affaires physique, avec des réunions physiques. Mais par contre, je pense que parallèlement, c'est extrêmement important et complémentaire d'avoir son profil LinkedIn, le réseau social pro, parfaitement à jour, être un petit peu actif, etc. Et donc, effectivement, j'ai l'occasion d'être souvent sollicité via LinkedIn pour des projets d'investissement en précide ou en cide, peu importe. Mais voilà, mais aujourd'hui, oui, j'accompagne... une dizaine de startups, d'entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Tu es aussi dans le business, toi aussi. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime bien. J'ai des projets qui démarrent de zéro. Et quand on se retourne, on voit le travail accompli, tout le chemin parcouru et tout. Donc, je trouve ça sympa. Et puis, au-delà d'apporter un ticket financier, moi, j'apporte surtout mon réseau et mon cas d'adresse et l'accès au Chain Business Club. Donc, tout ça réuni, ça vaut de l'or pour un jeune entrepreneur ou une startup ou une TPE.

  • Speaker #0

    T'aurais voulu faire quoi si elle n'avait pas fait ça ? Est-ce que tu devais lui poser la question ou pas ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question, Cyril. Merci beaucoup de me la poser. Je pense que ma réponse va te surprendre. J'aurais aimé être policier ou militaire, tu vois. Le problème, c'est que malheureusement, on vit une période compliquée. Et heureusement que je ne me suis pas engagé dans tout ça parce que je trouve qu'aujourd'hui, ceux qui nous défendent au quotidien se retrouvent avec des cibles dans le dos. Et en plus de ça, ils sont mal payés. Donc, franchement, je...

  • Speaker #0

    je les soutiens de différentes façons mais voilà voilà pour répondre à ta question ce que j'aurais d'accord donc tu vois le pic ouais c'est atypique mais en même temps bon bah tu étais passionné ça se voit par bonnet je suis pas aujourd'hui donc je fais la question et et

  • Speaker #1

    ça marche comme ça quoi donc c'est ça le business club marche très bien c'est un modèle qui est ultra rentable tu vois clôturer les dernières à plus d'un million et demi d'euros de chiffre d'affaires d'accord Je suis tout seul, je n'ai pas d'employé, je n'ai pas de salarié, je n'ai pas d'assistant, je n'ai même pas de bureau. En période de Covid, j'étais bien content de ne pas avoir de bureau, par exemple. Mais c'est vrai que les coûts et les charges sont réduits au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, et puis pour une efficacité qui est quand même prouvée. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Maintenant, il faut assurer la pérennité de tout ça. Il faut continuer à monter en gamme. Je donne de plus en plus de conférences sur l'entrepreneuriat, sur le passage de salarié à entrepreneur, parce que moi, j'ai connu les deux. Ils sont très bien.

  • Speaker #0

    C'est un monde différent.

  • Speaker #1

    Un monde très différent. Et c'est vrai que quand on passe dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est extrêmement difficile de faire une machine arrière. Et d'ailleurs, on n'a pas envie.

  • Speaker #0

    On n'en fait pas en général.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà. Et donc, je donne souvent des conférences dans les universités ou écoles de commerce sur comment développer son réseau et son carnet d'adresses et surtout comment l'entretenir avec des exemples concrets, des conseils pratiques. C'est souvent suivi de questions-réponses. Le but, c'est que ça soit vivant.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas encore écrit de livre ?

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #0

    Non ? Non, mais sur le réseau et sur le pouvoir du réseau par rapport à ce que tu as déjà vu. Oui, il y en a plein. Et par exemple, aujourd'hui, ce réseau, comment dire, tu le vis, tu le représentes. Oui. Est-ce qu'il a une vitrine aussi autonome ? Donc, j'imagine que tu as de la communication, même si tu n'as pas besoin de recruter. Mais comment tu communiques sur le réseau ? Tu fais des vidéos à chaque événement ?

  • Speaker #1

    Oui, alors… Sur chacun des déjeuners, on a des photos et des vidéos qu'on diffuse ensuite sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Notamment Instagram et une nouvelle fois LinkedIn et YouTube, bien entendu. Et voilà. Donc, en fait, c'est petites vidéos qui sont très courtes.

  • Speaker #0

    Qui résument l'événement.

  • Speaker #1

    Des vidéos d'une minute très courtes. Mais l'intérêt, c'est que ça permet de faire rayonner le Chain Business Club auprès du plus grand nombre via les réseaux sociaux. Et puis moi, le but, c'est que celui qui voit la vidéo et les fait une nouvelle fois waouh, en disant, c'est club, c'est quoi ? Comment ça se fait que j'y sois membre, etc. Et puis, au travers des réseaux sociaux comme Instagram, par exemple, même si ça touche une communauté qui est plus jeune, le but, c'est de vendre du rêve. Aujourd'hui, je te prends un exemple concret. Dior, Chanel, Hermès sont présents sur Instagram. Ils ciblent des adolescentes qui n'ont absolument pas les moyens. d'acheter un sac à main à plusieurs milliers d'euros, et c'est normal, mais il crée ce que j'appelle de la désirabilité. Il crée du rêve. Et moi, je veux faire la même chose avec le Chinese Business Club. C'est un club qui est très haut de gamme, qui est premium, avec un ticket d'entrée qui n'est pas neutre. Bien sûr. Moi, ce que je veux, c'est que les jeunes diplômés, les jeunes entrepreneurs, quand ils voient ça, ils se disent un jour, quand j'aurai les moyens, j'adhérerai au Chinese Business Club. Et tu rigoles, Cyril, mais je reçois souvent des messages sur Instagram ou sur LinkedIn en disant « Bonjour Harold, de... Dès que j'aurai les moyens, je serai membre de votre club, etc. Et ça fait vachement plaisir. Franchement, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ça veut dire que c'est vu, c'est compris. Et quelque part, c'est désiré. Comme tu disais, la désirabilité.

  • Speaker #1

    Comme les marques de luxe. Moi, j'essaye de faire un club de luxe. Alors, je n'aime pas beaucoup le mot.

  • Speaker #0

    Non, non, mais c'est...

  • Speaker #1

    Le mot luxe, mais voilà, comme les grandes maisons.

  • Speaker #0

    Oui, comme les grandes maisons.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas luxe, mais on dit grandes maisons.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, il faut quand même faire vivre la marque. Parce que l'air de rien, aujourd'hui, ceux qui n'y sont pas ne voient pas ce qu'il y a dedans. Donc il faut le faire vivre à l'extérieur. Il faut être quand même... toujours en recherche de conquêtes et peut-être de rajeunissement. L'air de rien, les membres peuvent aussi évoluer, déménager.

  • Speaker #1

    Surtout en 13 ans.

  • Speaker #0

    Voilà, en 13 ans. Donc, quand tu as une entreprise qui est membre, si le PDG change, il peut se reposer la question.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un problème.

  • Speaker #0

    Tu as quand même une fidélité ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi, dans les sociétés qui ne renouvellent pas, la plupart du temps, c'est parce qu'ils n'ont jamais le temps de venir.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et la deuxième excuse, et c'est insupportable, mais malheureusement, je ne peux pas faire grand-chose, c'est Un nouveau chef d'entreprise, un nouveau directeur général, qui fait l'inverse de son prédécesseur. Ah, mon prédécesseur était membre chez vous. Ah ben, pas moi.

  • Speaker #0

    C'est une convention.

  • Speaker #1

    Un peu comme en politique. Le politique qui arrive, il fait l'inverse de son prédécesseur. Et moi, là, je n'ai pas d'argument. Enfin, tu vois, je... Donc,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Deux gens déçus et pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, pas déçus, oui, mais qui renouvellent. Donc, ça, c'est bien aussi. C'est une marque de succès, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu conseillerais aujourd'hui à un jeune entrepreneur qui se lance, à part devenir membre du... Chinese Business Club. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    J'allais le dire, mais tu m'ôtes les mots de la bouche.

  • Speaker #0

    Je te vois dans la première liste, mais aujourd'hui, toi qui connais bien finalement le monde des entrepreneurs, des politiques, des grands patrons, et que tu évolues avec la géopolitique ambiante, qu'est-ce que tu conseillerais à un jeune entrepreneur aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir un site Internet qui est...

  • Speaker #0

    Qui fonctionne.

  • Speaker #1

    Parfaitement à jour et surtout qui est bien référencé en termes de CEO pour apparaître en première page Google, quel que soit le mot-clé recherché.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est toujours la visibilité minimum.

  • Speaker #1

    Google. D'avoir un profil LinkedIn, on l'a dit, parfaitement à jour et d'y être actif. Oui. C'est une très bonne visibilité.

  • Speaker #0

    C'est vrai que LinkedIn, c'est quand même le réseau qui est le plus…

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas d'autre.

  • Speaker #0

    Plus propre, entre guillemets aussi, parce qu'il n'y a pas de faux comptes, il n'y a pas de faux profits, comme on peut avoir sur tous les autres plateformes. Bien sûr. Et qui est quand même très développé aujourd'hui et qui est vraiment le vrai sujet.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et international.

  • Speaker #0

    OK, donc LinkedIn, le site Internet. Oui. Quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    De savoir se présenter en 10-15 secondes, le fameux pitch élévateur dont on parlait tout à l'heure, avoir des cartes de visite sur soi, virtuelles ou papiers, peu importe, mais il faut pouvoir échanger très rapidement ses coordonnées avec quelqu'un qu'on rencontre. Et puis, essayer toujours d'avoir une approche win-win, c'est-à-dire qu'il ne faut pas arriver en demandant quelque chose, il faut arriver en apportant quelque chose. Voilà, et puis après pour... Quand vous rencontrez quelqu'un, il faut que ça soit suivi des faits. Envoyer un petit mail en disant, ben voilà, ravi d'avoir fait votre connaissance, je vous redonne mes coordonnées, peut-être qu'on pourrait faire ça et ça ensemble, etc. Il faut que ça soit suivi des faits, tout ça. Rencontrer du monde, c'est facile, mais conserver le lien, c'est évidemment difficile.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, je suis d'accord avec toi, c'est-à-dire qu'on travaille beaucoup par réseau. Je pense qu'on est aussi dans une situation économique, où on a besoin d'être rassuré, on a besoin de ne pas se tromper. Et que finalement, le réseau est un bon filtre pour se dire, bon, je l'ai rencontré, je sais ce qu'ils font. Il y a plein de signaux qui vont se mettre autour.

  • Speaker #1

    Beaucoup de recommandations, etc.

  • Speaker #0

    Beaucoup de recommandations. Et moi, ça m'arrive dans le business aussi de se dire, tiens, qu'est-ce que tu penses de cette boîte-là ? Tu as déjà travaillé avec eux ? Parce qu'on a besoin, en fait, de se rassurer en permanence aujourd'hui, alors qu'avant, on était peut-être un peu plus… Bon, voilà, on laissait la chance, on avait le choix de se tromper, ou en tout cas, on pouvait. C'est une option, maintenant, c'est un peu difficile.

  • Speaker #1

    Le contexte est difficile. On vit une période incertaine en termes de business. Justement, le réseau n'a jamais, réseau, cooptation, recommandation, n'a jamais été aussi important et d'actualité.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Ok, super. On arrive aux deux dernières questions. Une question sur si tu étais sur une île déserte, quel livre ou série tu emmènerais avec toi ? Ça c'est des questions qu'on ne prépare jamais, en même temps je ne te les ai pas données. Oui,

  • Speaker #1

    de toute façon je pense qu'on voit bien que ce n'est pas préparé.

  • Speaker #0

    Un bouquin de chevet ou vraiment un truc qui t'a marqué aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, ou sinon, je sais pas, si j'étais vraiment tout seul, j'essayais de me changer les idées, donc j'emmènerais une comédie ou un film, tu vois, je sais pas, un film dans le sens de la fête.

  • Speaker #0

    D'accord, ouais, un truc qui te met un peu...

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que tout seul sur une île, ça fait pas rêver ton truc.

  • Speaker #0

    Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir d'ailleurs le micro ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui, bien sûr, j'en ai plein.

  • Speaker #0

    Une qui sort comme ça, que tu...

  • Speaker #1

    Je sais pas, Frédéric Mazella, par exemple.

  • Speaker #0

    Allez, BlaBlaCar. donc on va parler de l'entreprise ou sinon je pense il y en a plein bon bref c'est pas ça qui m'en fait allez on prend Fred bon les millions d'auditeurs t'écoutent ils sont en engagement ils t'engagent écoute

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci Cyril donc si on veut te contacter c'est LinkedIn j'ai compris oui c'est trop bien sinon il y a une rubrique contact sur la page chelsea.club.fr d'accord Il y a pas mal de photos des déjeuners, des petites vidéos très courtes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a la liste des sociétés membres qui est parfaitement à jour, parce que mon club n'est pas une secte.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Donc, la liste est impeccablement à jour sur Chaine Musée Club. Et enfin, il y a une rubrique contact. Génial. Et ça arrive directement dans ma boîte mail.

  • Speaker #0

    Écoute, on va voir le déjeuner Cyril Hanouna. Donc, on verra les photos et les vidéos qu'on fait après déjeuner, pour le coup. Et merci beaucoup d'être venu. Merci de nous avoir éclairé sur le Chinese Business Club qui, finalement, ne dit pas ce qu'il fait. C'est pas que le chinois. Et merci pour ton temps.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt !

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Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j'ai le plaisir de recevoir Harold Parisot, président et fondateur du Chinese Business Club, l’un des réseaux d’affaires les plus exclusifs de Paris. Créé en 2012, le club rassemble chaque mois plus de 130 entreprises membres, autour de déjeuners et cocktails premium, pour développer du business au plus haut niveau.


Harold dévoile les coulisses de ce réseau à la française, sa vision du networking efficace — entre dirigeants, politiques, médias et entrepreneurs — et partage son approche unique : pas de digital, tout repose sur la rencontre physique et la puissance du bouche-à-oreille.
Bon épisode

#Marketing #MarketingInfluence #Podcast #SocialMedia #ADMSParis #TikTok #Instagram #CyrilAttias #InfluenceMarketing #chineseBusinessClub
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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Harold Parizeau, fondateur du Chinese Business Club, un réseau d'affaires premium qui réunit chaque mois dirigeants, politiques et médias, autour de déjeuners ou soirées à Paris. Dans cet épisode, il partage sa vision du networking efficace, fondée sur la qualité des rencontres et la force du relationnel. Bonne écoute. Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Harold.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast.

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Merci à toi, je suis ravi de t'accueillir, pour une fois que c'est moi qui t'accueille. C'est vrai. Donc Harold, ce que je te propose, c'est que tu puisses te présenter. Qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu as fait en quelques minutes ? pour qu'on puisse comprendre qui tu es. Ok,

  • Speaker #1

    donc bonjour Cyril, mon nom est Harold Parizeau, je suis président fondateur du Chinese Business Club qui est un réseau d'affaires désormais franco-français, on va en parler après, mais que j'ai créé en 2012, donc c'était il y a 13 ans déjà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et l'idée c'est de réunir à peu près 130 sociétés membres tous les mois, une à deux fois par mois, sous forme de cocktails et de déjeuners avec systématiquement un invité d'honneur assez connu. soit un chef d'État, soit un patron du CAC 40, et de plus en plus des entrepreneurs à succès à l'origine de l'icorne française. Et donc, l'idée, c'est de faire du business et de développer son réseau à très haut niveau, tous les mois, sous forme de cocktails et de déjeuners networking à Paris.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est un business club à faire. Oui. Les membres s'inscrivent, viennent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas de particulier,

  • Speaker #1

    je n'ai que des entreprises. Que des entreprises. Je n'ai pas d'étudiants, je n'ai pas de chômeurs, je n'ai pas de retraités. C'est vraiment que des sociétés, que des marques, des startups, que des boîtes, etc. C'est vraiment que du B2B, 100% B2B,

  • Speaker #0

    business. Et qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ça ? Est-ce que c'était un rêve ? Pas de gosse, mais bon. Est-ce que c'était naturellement, par hasard ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ce club ?

  • Speaker #1

    Un peu par opportunité.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Le terme n'est pas péjoratif, mais avant, déjà, j'étais salarié. Un jour, j'ai eu un déclic entrepreneurial. donc j'ai fait une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur. Je me suis mis à mon compte en 2010, j'ai essayé de faire un peu d'immobilier, mais c'est vrai que c'est un univers qui est difficile, où il y a beaucoup de requins, avec que des one-shot, tu vois, il n'y a pas de pérennité. Mais l'avantage de cette expérience, c'est que ça m'a permis de rencontrer pas mal d'investisseurs et d'acheteurs asiatiques, notamment chinois, et à chaque fois, ils voulaient rencontrer des patrons français, des marques françaises à vendre, des journalistes français, ils voulaient rencontrer, je ne sais pas moi, Jean-Pierre Raffarin, par exemple. Et je me suis dit qu'il y avait une opportunité à saisir, comme on dit. donc j'ai sauté sur l'occasion et j'ai créé le Chinese Business Club en démarrant de zéro en 2012. J'ai créé et déposé cette marque qui n'était ni déposée ni protégée. Chinese, on sait quel pays c'est. Business, on sait qu'on n'est pas là pour enfiler des perles. Les clubs, on sait que c'est un club. Et voilà, donc c'est comme ça qu'est né le club en 2012. Après, il y a eu deux dates clés, si tu veux. Déjà, les trois premières années ont été un peu galères parce que je n'avais pas le réseau, etc. En 2015, j'ai réussi à faire venir Macron. en passant par le standard de Bercy, lorsqu'il était ministre de l'économie. Donc ça, ça a été un énorme coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Donc ça, ça marche. On appelle le standard et on peut l'avoir.

  • Speaker #1

    Non, ça ne marche pas. Là, je te réduis l'histoire, mais j'ai eu 15 interlocuteurs différents. J'ai arrêté un jour, il a fini par venir le 15 juin 2015. Clairement, c'est un avant-après. Et après, le deuxième avant-après, c'est le Covid. En 2020, il y a eu la crise sanitaire. Et donc, c'est vrai que depuis 2020, il n'y a plus de Chinois dans mon club. Je pense qu'ils reviendront un jour dans mon club, parce que je n'ai pas de concurrents sur ce créneau-là. Donc, ce serait une erreur stratégique de changer la marque, le branding, comme on dit. Donc, c'est pour ça que je n'ai pas changé la marque. Mais aujourd'hui, je te confirme que le club est franco-français à 90%, comme tu as pu le constater lorsque tu es venu à un des jeunesses.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu dis que les Chinois ne viennent plus depuis la crise sanitaire, ça veut dire qu'ils ne se dépassent plus ?

  • Speaker #1

    Ils sont moins... Déjà, il y a un contexte géopolitique qui est particulier. Il y a eu la crise sanitaire, etc. Donc, ils reviendront. mais c'est vrai qu'en attendant, il y a beaucoup moins de touristes chinois qu'avant. Il y a beaucoup moins d'investisseurs chinois, il y a moins de marques chinoises qu'avant. Il y en a quelques-unes, mais je ne sais pas ce que dire.

  • Speaker #0

    Donc, tu évolues aussi en fonction du contexte un peu géopolitique et sanitaire. En 2020,

  • Speaker #1

    je n'avais pas arrêté de travailler. Donc, plutôt que de changer de cible, j'ai décidé d'élargir la cible en ciblant les entrepreneurs, les startups, TPE, PME, ETI. Le message, c'est quoi ? C'est de dire à un chef d'entreprise qui a une petite boîte qui marche bien partout en France. Ta boîte, elle marche bien, c'est super, mais peut-être qu'avec un bon réseau et un bon carnet d'adresses, tu pourrais développer de façon exponentielle ton business. Et évidemment que ça parle aux gens, parce qu'il ne faut pas voir l'adhésion au club comme un coût, mais comme un investissement. On a aujourd'hui au Chain Business Club 90% de fidélité et de renouvellement des sociétés membres tous les ans. Tu te doutes bien que si les chefs d'entreprise qui venaient au club ne faisaient pas de business, ils ne renouvelleraient pas. Il n'y a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    J'en connais un qui fait pas mal de chiffres d'affaires. Il y a le club, Sébastien, on ne va pas le citer, mais Sébastien Alvarez, qui est très content et qui est un super ambassadeur. Moi, je le vois de façon extérieure, parce que je ne suis pas membre, on voit bien les choses. Mais du coup, c'est vrai que je sens qu'il y a une appétence de la part des membres, un intérêt qui s'y retrouve, parce que des fois, on est membre d'un club, mais on ne sait pas pourquoi et ça ne sert pas à grand-chose. Mais là, j'ai senti qu'il y avait un retour sur un investissement, parce que c'est un investissement qui était assez clair.

  • Speaker #1

    Alors Sébastien Alvarez que tu cites effectivement C'est un bon exemple mais j'ai envie de te dire C'est pas le seul Non mais bien sûr mais il y a 130 sociétés membres Et évidemment Qu'ils font tous du business Et c'est la seule chose qui les intéresse L'intérêt au club si tu veux c'est de retrouver Une à deux fois par mois Des patrons, des chefs d'entreprise, des milliardaires français Très connus comme les Bouygues, les Dassault, les Courte-Inclarance Qui viennent tous les mois Des business angels, des investisseurs Et plein de chefs d'entreprise comme Sébastien Alvarez dont tu as parlé, mais tous ces gens-là sont des décideurs. Donc, en gros, c'est oui ou c'est non, mais au moins, tu ne perds pas de temps. Et dans le business, on sait tous que le temps, c'est de l'argent. Donc, c'est ça qui vaut de l'or. Des clubs, il y en a des milliers partout en France. Ils sont tous très bien, mais je considère que nous avons des positionnements différents.

  • Speaker #0

    C'est combien de membres à peu près ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, au club, il y a à peu près 130 sociétés membres. On organise une quinzaine d'événements. par an à Paris, comme je te disais, de cocktail et de déjeuner. Et il y a un fort taux de fidélité et de renouvellement. Pour moi, ce taux de renouvellement, c'est un peu le taux de satisfaction.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est en retour.

  • Speaker #1

    Il n'y en a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien, parce que c'est un coût quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les adhésions démarrent quand même à 9500 euros hors taxes par an et par société. Donc, c'est un coût évidemment non négligeable. Mais en fait, une nouvelle fois, je parle plutôt d'investissement. Parce que je vais te dire, dès que tu fais 2, 3, 4 dossiers, le... L'adhésion est largement rentabilisée et tant mieux, c'est le but.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu dis une société membre, ça veut dire qu'ils peuvent venir à un, deux ou c'est pas... Alors,

  • Speaker #1

    les trois quarts des sociétés membres sont sous forme d'adhésion corporate classique pour une personne. Et un quart des sociétés sont partenaires du club avec des niveaux de tarifs qui sont beaucoup plus costauds. D'accord. Bronze 25K hors taxe, argent 50K hors taxe et or 75K hors taxe. Donc, oui,

  • Speaker #0

    il y a des tarifs costauds,

  • Speaker #1

    bien sûr. Mais cette grosse différence tarifaire s'explique par le fait que les partenaires ont systématiquement plusieurs places à la table d'honneur et peuvent choisir leurs voisins de droite, de gauche, d'en face, etc. Par exemple, si toi, Cyril, t'es partenaire bronze, tu me dis, ben voilà, moi, Harold, au prochain déjeuner avec Cyril Hanouna ou Yannick Bolloré, etc. J'ai envie d'avoir à ma droite le patron de Clarins, à ma gauche, Philippe Douste-Blazy ou Michel Elmary. Et en face de toi, je ne sais pas, moi, Jonathan Anglove ou Fred Mazzella. J'ai tout intérêt à faire en sorte que toute l'année, tu sois content de ton placement à la table d'honneur pour qu'à la fin de l'année, tu fasses partie des 9 boîtes sur 10 qui restent fidèles au club.

  • Speaker #0

    Donc super, c'est du matchmaking de façon un peu chirurgicale. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais c'est l'intérêt du club, en fait. Sinon, si c'est faire des déjeuners, des cocktails, bon, c'est sympa, mais ce n'est pas ton métier.

  • Speaker #1

    Moi, je ne veux pas avoir l'étiquette de champagne dans la main gauche et le petit four dans la main droite, ambiance cassette et tout. Moi, les gens viennent pour faire du business. Pour être en contact avec des gens qu'on ne croise pas à tous les coins de rue, avec Jean-Claude Arpau, dernier déjeuner, il y avait, alors après tu vas me dire, on ne fait pas spécialement de business avec eux, mais il y avait le patron du GIGN, le patron du Rennes, le patron de la BRI.

  • Speaker #0

    C'est du réseau.

  • Speaker #1

    Voilà, il y a pas mal d'ambassadeurs de grands pays, des sénateurs, des députés, des ambassadeurs de grands pays, des anciens premiers ministres. Voilà. Et puis les chefs d'entreprise, je te dis qu'ils vont nulle part ailleurs. Voilà, c'est ça. En fait, tout est une question de positionnement.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est la rareté d'avoir ces invités sur ton événement. C'est des gens qui sont difficilement en contact.

  • Speaker #1

    Ce ne sera pas du business avec tout le monde, mais globalement, tous les gens que tu auras, c'est du top niveau, qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Et après, c'est vrai que je pense que quand on creuse un petit peu, il y a toujours des opportunités, des synergies qui peuvent en ressortir. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, là, tu as cité beaucoup de politiques. Ça veut dire que du coup... Il y a quand même une mixité entre entreprises politiques. qui se mélangent ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, c'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Les politiques sont membres ou invités ? Alors,

  • Speaker #1

    je vais répondre à ta question. Déjà, j'essaye de respecter la parité entre femmes et hommes. Il y a quasiment autant de femmes que d'hommes, donc moi, c'est très sympa pour tout le monde. Et, pour répondre à ta question, il y a effectivement beaucoup de politiques qui viennent, parce que moi, j'aime bien mélanger public-privé. Je pense qu'il n'y a pas assez de communication entre les deux mondes, et je trouve ça très bien. que les politiques qui viennent au club sont en contact avec des chefs d'entreprise qui eux sont confrontés quand même au quotidien et à la réalité, ce qui n'est pas toujours le cas de nos politiques, très gentils. Mais voilà, c'est vrai que j'aime bien mélanger les deux. Pour répondre à ta question, les personnalités politiques sont comme les sénateurs, les députés, les ambassadeurs, etc., sont invités gracieusement au club. Mais ils me le rendent bien quand même.

  • Speaker #0

    Non, mais ça permet de faire le lien entre les deux mondes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est hyper important. Et les membres, il y a... De même qu'on n'en a pas parlé, mais il y a beaucoup de médias qui viennent au club. BFM, Challenge, Les Echos, Le Figaro, Le Point, etc. Il y a quasiment tous les déjeuners.

  • Speaker #0

    Ils sont partenaires médias, ils viennent couvrir l'événement.

  • Speaker #1

    Voilà. Et en fait, il y a un intérêt entre guillemets win-win-win parce que tout le monde est content. Moi, ils viennent couvrir l'événement, donc ça donne de la visibilité, de la notoriété au Chinese Business Club. Et puis, les membres se retrouvent régulièrement avec des portraits, articles, citations, interviews. Tu appelles ça comme tu veux, mais c'est… C'était gratuit.

  • Speaker #0

    Bien sûr, parce que du coup, ils peuvent avoir accès à eux et donc organiser des interviews, des papiers, des sujets sur lesquels ils sont intéressés.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, tout ça a une valeur immatérielle pour les membres.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est intéressant d'avoir rassemblé finalement un écosystème business qui existe et qui est difficile à rassembler finalement entre les politiques, entre les chefs d'entreprise, les médias.

  • Speaker #1

    Difficile oui et non parce que quand c'est

  • Speaker #0

    Difficile parce qu'ils ont un agenda Oui mais s'ils viennent Cyril c'est qu'ils ont un intérêt à venir Ils en trouvent un intérêt, ils viennent pas pour faire plaisir Exactement,

  • Speaker #1

    on est d'accord

  • Speaker #0

    C'est quoi ta plus grande fierté depuis alors presque 14 ans, 13 ans maintenant ?

  • Speaker #1

    Il y a une anecdote que tu retiens parmi toutes Il y en a plein mais franchement je suis pas peu fier d'avoir reçu Jean Dormeson en invité de l'heure Merci. Et ça, franchement, c'était un grand monsieur. Et l'anecdote est assez amusante parce que je l'avais rencontré complètement par hasard au parc de Bagatelle, à Neuilly. Et il ne me connaissait pas. Et donc, je lui avais demandé s'il voulait être l'invité d'honneur du Chinese Dance Club après Macron, après Sarkozy, après Albert de Monaco, etc. Je lui ai dit, écoutez, monsieur Parizeau, je ne vous connais pas, mais j'accepte votre invitation avec grand plaisir. Donc, il est venu. Je ne savais pas trop où il venait. Et donc, franchement, pour les membres qui étaient là et tout, c'était un moment magique. Je te parle de ça, c'était en 2016, je crois, 2015, 2016. Malheureusement, il nous a quittés depuis. Mais je suis vraiment content de l'avoir reçu. Il y en a d'autres que j'aurais aimé recevoir, comme Bernard Tapie, par exemple.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je m'y suis pris trop tard. Voilà, moi, je n'ai pas envie d'avoir de regrets dans la vie, donc j'avance. Mais oui, l'idée, c'est toujours d'avoir des invités d'honneur un peu charismatiques. Et comment tu les choisis ? Parfois clivants, d'ailleurs, parce que même où on n'aime pas, on est pour, on est contre. Mais moi, le club est à politique, mais j'essaye d'ouvrir le débat.

  • Speaker #0

    Et comment tu les choisis, justement ? Tu as une programmation qui est faite selon les sujets.

  • Speaker #1

    C'est un peu une actualité aussi. En plein Covid, on a reçu le professeur Raoult. En pleine élection, on a reçu Jordan Bardella. Je ne sais pas, moi, qui d'autre ? Voilà. Pendant l'émission Qui veut être mon associé, on a reçu Kelly Massol et Marc Simoncini.

  • Speaker #0

    Tu essaies quand même de matcher un tout petit peu l'actualité médias, politiques, en fonction des sujets.

  • Speaker #1

    J'essaye.

  • Speaker #0

    Pour avoir les invités qui correspondent, à peu près. Selon leur dispo, selon tes accès.

  • Speaker #1

    C'est un problème.

  • Speaker #0

    Il faut avoir accès à eux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Avec le réseau, on y arrive toujours.

  • Speaker #0

    Ça devrait marcher, oui.

  • Speaker #1

    Tout l'intérêt du réseau. Il faut voir le réseau, en fait, moi je le dis souvent. Comme un accélérateur de business. Et les gens ne réalisent pas l'importance du réseau, le gain de temps que c'est, le gain d'argent.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu es dans un cadre différent, même qu'une salle de réunion presque. Parce qu'en fait, c'est beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Puis les salles de réunion, ça en vient de tout le monde.

  • Speaker #0

    Non, mais je sais.

  • Speaker #1

    Là, l'intérêt au club, si tu veux, c'est que tu as un cocktail networking debout avant le déjeuner qui durera une heure et demie. Donc les gens arrivent en costard-cravate, d'ailleurs, je précise. Cravate obligatoire pour les hommes. Je sais que ça fait un peu vieux jeu, mais... Il n'y a pas de raison que les gens fassent des efforts vestimentaires uniquement pour les mariages. Je trouve que dans le cadre du business, c'est bien vis-à-vis de ses futurs clients. J'ai eu de prospects de bien présenter.

  • Speaker #0

    Costume cravate pour les hommes, déjeuner ou cocktail.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien d'être en costard cravate. Après, pour les cocktails, on est un peu plus cool, mais voilà, de faire un effort vestimentaire. Et donc, ce que je te disais, c'est qu'il y a un cocktail networking avant chaque déjeuner qui dure une heure, une heure et demie, de 11h30 jusqu'à quasiment 13h. où les gens sont debout, mobiles, accessibles et tout. Donc le but, c'est de repartir avec un maximum de contacts. à transformer, évidemment. Tu ne feras pas du business avec tout le monde. Ensuite, déjeuner assis de 13h à 14h. Tu vas t'asseoir à côté de qui tu veux. Si jamais tu as repéré pendant le cocktail des targets qui t'intéressent, tu vas évidemment t'asseoir à la même table que, sauf si tu es partenaire du club et dans ce cas-là, tu es à la table d'honneur.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    à 14h, une nouvelle fois, café debout pour que tout le monde continue d'échanger, de se rencontrer, etc. Vraiment, le but, c'est de repartir avec un maximum de nouveaux contacts. Mais derrière, il faut que ça soit suivi des faits, parce que personne ne signe rien. on s'en bat sur une première

  • Speaker #0

    C'est une première mise en place, mise en relation. Alors du coup, ça veut dire qu'on parle de business, mais il n'y a pas de... Tu sais, il y a des clubs business où il y a vraiment des choses, il y a des tables, des speed dating, entre guillemets. Mais là, on n'est plus sur la convivialité, la rencontre, la découverte. C'est vrai. Que vraiment, je te présente ce que je fais. Il n'y a pas de stand, évidemment. Je dis ça parce que des fois, on peut... Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, le but quand même, c'est de joindre l'utile à l'agréable. Oui. c'est sympa de faire du business mais c'est sympa de passer des moments sympas et puis voilà donc on peut effectivement de temps en temps avoir des stands de dégustation par exemple les 8 Gilardos sont membres donc on a droit à un stand d'8 Gilardos sur les événements le caviar Ultreya est membre depuis 10 ans du Chinese Esclaves donc on a la chance d'avoir un petit stand de dégustation de caviar Ultreya qui bosse avec plein de grands chefs et plein de restaurants partout en France et à Monaco d'ailleurs Le but, c'est effectivement de se connaître, de se reconnaître, de trouver des synergies, des opportunités, etc. Je n'ai pas envie de faire des tables par thème. T'imagines si je fais une table avec que des gens qui sont dans l'automobile et dans la table à côté. Mais exactement, c'est qu'ils sont tous concurrents et moi, je ne tiens pas du tout. Moi, je veux que les gens se sentent à l'aise au club, qu'ils se sentent chacun un peu unique sur leur créneau, sur leur secteur d'activité. Et puis, je veux que quand ils arrivent, ils s'aperçoivent que dans la liste des participants avec nom, prénom, fonction, société, ils disent, oh là là, dans cette belle liste, j'ai à peu près 90% de prospects. Donc, je veux qu'ils se disent qu'il y a un potentiel phénoménal. On le montre à la caméra,

  • Speaker #0

    mais on a quand même beaucoup de monde à chaque fois. Mais cela, c'est quand même le dernier déjeuner, donc il y a quand même pas mal de monde.

  • Speaker #1

    À chaque fois, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est normal.

  • Speaker #1

    250 couverts. Là, dans le listing que tu nous montres, Cyril, il y a effectivement la liste des participants présents avec nom, prénom, fonction, société. dans cette liste, je suis convaincu qu'il y a plein de prospects pour toi. Et tant mieux, les gens viennent au club. À mon avis, tu ne vas pas chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de gens. Et effectivement, c'est aussi bien de ne pas placer les gens, je trouve, parce que du coup, ça se fait plus par affinité.

  • Speaker #1

    Pour moi, je vais te dire...

  • Speaker #0

    C'est pas géré. Sinon, c'est comme un mariage.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est ingérable. Et puis, les gens sont toujours mécontents de leur placement. Donc là, au moins, je ne peux pas avoir de reproches. Ils s'assient où ils veulent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as travaillé le digital là-dessus ? Est-ce que tu as une application entre membres ? Est-ce qu'ils peuvent s'échanger des choses ou des programmations ?

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai l'image du club un peu old school et ça va bien. Une fois de plus, des clubs, il y a une semaine sans qu'il y ait la création d'un nouveau club, c'est très bien. Il y a de la place pour tout le monde, il n'y a aucun souci. Mais comme je te disais, on a des positionnements différents. Moi, j'ai une image un peu old school du réseau à l'ancienne où on se voit, où on est réveillé et surtout de façon physique, comme tu dis. Et donc, se voir une à deux fois par mois, je trouve que c'est redoutablement efficace. Il n'y a pas d'annuaire, il n'y a pas d'application, etc.

  • Speaker #0

    C'est une vraie volonté. On ne te le demande pas ou parce que c'est plus simple ?

  • Speaker #1

    Non, mais de même qu'on m'avait demandé une fois de mettre des étiquettes, mais tu... Enfin, ce n'est pas possible. Moi, tous les gens qui sont ultra-minétisés, je ne peux pas mettre une étiquette.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la Forte de Paris.

  • Speaker #1

    Après, je sais que ça existe dans d'autres clubs, mais une fois de plus... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça force les gens aussi à se présenter. Du coup...

  • Speaker #1

    On est là pour se présenter. C'est ça, c'est savoir se présenter en 10-15 secondes. On doit savoir comment tu t'appelles, ce que tu fais, ce que tu proposes, comme produit ou comme service, peu importe. Mais c'est le pitch élévateur.

  • Speaker #0

    Donc, Chinese Business Club. Donc, on a dit qu'il n'y avait plus trop de Chinois depuis le Covid. C'est vrai. Les gens qui viennent aujourd'hui, il y a quand même un lien avec la Chine, toujours, malgré tout, ou pas vraiment ?

  • Speaker #1

    Non, il y a beaucoup de liens avec la Chine. Alors, l'ambassadeur de Chine vient. J'ai quelques marques chinoises comme... Huawei, BYD, etc. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas obligé d'avoir un intérêt avec la Chine pour travailler ou faire du business, pour rentrer dans le club ?

  • Speaker #1

    Non, moi je te dis, parmi les sociétés membres, il y a 90%

  • Speaker #0

    qui ne travaillent pas sur la Chine.

  • Speaker #1

    Franco-français. Et qui travaillent avec la France, mais pas la Chine.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est... Ce n'est pas écrit dessus, mais en tout cas, il faut l'expliquer parce que c'est vrai que ça peut être un sujet.

  • Speaker #1

    La marque du club, effectivement, prête à confusion. Mais c'est bien parce que comme ça, ça incite les gens à...

  • Speaker #0

    C'est curieux.

  • Speaker #1

    Mais tant mieux, c'est fait exprès. Ça marche.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche. Et aujourd'hui, c'est que France ou tu as d'autres partenariats à l'étranger ou des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Avant le Covid, on avait un partenariat avec Shanghai, avec le Club 50, qui est le club des plus gros milliardaires de Shanghai. Donc, on a... un ou deux événements là-bas qui étaient complètement hallucinants. D'accord. C'est-à-dire que réussir à réunir quasiment une cinquantaine de milliardaires à une même soirée, etc. Enfin, dans le monde,

  • Speaker #0

    je pense que... Avec l'adresse.

  • Speaker #1

    Ouais, donc c'était bluffant. Bon, malheureusement, avec le COVID, il y a beaucoup de choses qui ont évolué. Je ne dis pas que ça reviendra, mais en attendant, moi, tu me connais, je ne vais pas m'arrêter de bosser, je continue d'avancer. Oui, bien sûr. Il y a des très orientés startups, TPE, PME et tout. Il y a des milliers de petites boîtes partout en France qui cartonnent. Les chefs d'entreprise ont la tête dans le guidon. C'est très bien, mais je pense que c'est important de ne pas oublier son réseau, son carrière d'adresse, etc. Et résultat, tous les mois, j'en ai qui viennent. des quatre coins de la France aux événements de club qui viennent même de Londres, de Luxembourg, de Bruxelles, de Genève, de Monaco, de Dubaï pour certains. Donc, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Ils ne sont pas obligés d'être français. C'est des boîtes étrangères qui viennent.

  • Speaker #1

    J'ai plein de sociétés étrangères qui sont membres de club, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc là, typiquement, quand tu parles de TPE, de start-up, tu les choisis quand même ou tu prends que des gens cooptés ? Est-ce que tu fais confiance aux parrains ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai la chance de ne pas faire de prospection.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est arrivé à un taux d'occupation élevé du club. Aujourd'hui, tu vois, on est 130 sociétés membres. On peut éventuellement passer à 140, 150. Enfin, on ne peut pas passer à 200, 300 ni plus, etc. Donc voilà, j'ai la chance, comme je te disais, de ne pas prospecter. Donc c'est vrai que les sociétés membres qui rejoignent le club aujourd'hui se font principalement par l'intermédiaire de membres qui eux-mêmes sont très contents du club, qui font du business, qui font du ROI. qui en parlent autour d'eux. Et au final, ce sont mes meilleurs ambassadeurs, en fait, du club. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu n'as pas de vue non plus sur les gens qu'eux peuvent ramener, même si tu leur fais confiance.

  • Speaker #1

    Un petit peu quand même, parce que le but, c'est que la société qui entre, ou la startup et tout, il y a un intérêt un peu pour les autres du club. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Évidemment, il faut qu'il y ait des intérêts mutuels.

  • Speaker #0

    Parce que là, c'est quand même des CAC 40, c'est multi secteurs.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Ah non, non, non. c'est pas du tout CAC 40, au contraire, moi il y a très peu de sociétés du CAC 40 et...

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #1

    Oui, tant mieux. Je vais te dire, mon club, une fois de plus, a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite société plutôt qu'un grand groupe. Le grand groupe, s'il est membre de mon club, ce n'est pas ça qui va changer son business. Je pense que le club a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite structure.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc aujourd'hui, ces startups qui viennent, par exemple, ont un prix startup ou sont comme tout le monde ? C'est un prix entreprise ?

  • Speaker #1

    L'adhésion est la même pour tout le monde. Malheureusement, il y a pas mal de demandes. alors après de temps en temps on... peut éventuellement faire une petite remise pour une jeune startup ou un jeune entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Parce que pour eux, c'est un vrai investissement pour le coup.

  • Speaker #1

    Non, mais j'en ai conscience. C'est pour ça que je fais de temps en temps un petit geste commercial. Mais voilà, oui, c'est important. Et puis moi, j'aime bien mélanger tout ce qui est d'un côté des jeunes startups avec de l'autre côté des business angels, des investisseurs qui sont un peu plus seniors, etc. Tout ça est très complémentaire.

  • Speaker #0

    T'as une vue sur leur business ou pas trop ? Ce qu'ils font entre eux ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Je découvre vraiment les trucs dans la presse. C'est ça. Je ne sais pas quoi.

  • Speaker #0

    Il y a des clubs comme ça qui sont très là-dessus en mode je ne vais pas prendre commission sur ce que vous faites. Moi, je ne prends aucune commission. Moi,

  • Speaker #1

    je ne prends aucune commission. La seule chose qui est obligatoire, c'est le membership qui est payable à l'avance, à l'adhésion. C'est 12 mois à compter du règlement et après, tous les événements sont gratuits. Les cocktails, les mises en relation, les déjeuners, etc. Je vous dis, c'est plus d'une quinzaine par an. Donc, c'est quand même un rythme qui est soutenu. ils peuvent faire autant de business qu'ils veulent. Je ne demande aucune commission. Je ne suis absolument pas au courant de tout ce qui se passe, sauf de ce qu'on me dit. Sinon, je ne peux pas l'inventer. De temps en temps, je découvre des trucs dans la presse. Donc, tant mieux. Mais de temps en temps, il y a des sacrés deals.

  • Speaker #0

    Comment tu vois le club évoluer par rapport à ce que tu as vécu avant ? Aujourd'hui, il y a eu une transition depuis le Covid.

  • Speaker #1

    Le but, c'est de monter en gamme au fur et à mesure. J'essaie toujours d'avoir le positionnement le plus premium. Moi, ce que je veux, c'est que les joueurs qui viennent au club et les faits waouh c'est à dire que voilà les gens qui viennent découvrir le club ce que je veux c'est qu'à l'issue de ce déjeuner test ils disent waouh non mais là vraiment il n'y a pas de photo il faut y aller il y a un potentiel énorme etc et tant mieux enfin voilà c'est un peu le but

  • Speaker #0

    recherché pas switcher sur des conférences sur des choses un peu plus thématiques plus compliquées ouais plus compliquées moins fun oui ça dépend si c'est exclusif avec une intervention d'arrivée.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, moi, les invités d'honneur à chaque événement de Chien Mises Club font une mini-conférence qui dure 10-15 minutes, donc c'est assez court. Et en fin de déjeuner, on enchaîne avec des questions-réponses avec les membres, avec la presse, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est assez rodé. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça est rodé. Ça fait 13 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, les invités d'honneur viennent facilement quand tu les invites ? Ils connaissent ? Oui, ils viennent.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, plus facilement en 2025 qu'en 2015, par exemple. Oui, quand tu dis un invité d'honneur potentiel, est-ce que vous voulez bien être mon invité d'honneur ? Avant vous, il y avait Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, Albert de Monaco, le PDG de L'Oréal, le PDG de Total, et les entrepreneurs à succès de Blabla Car, Conto, Ledger, Back Market, Doctoly, Berco, etc. globalement l'invité d'honneur potentiel a plus tendance à accepter la proposition la sollicitation là on est au début juin c'est quoi le prochain événement alors il ya plein on organise réellement mais le prochain déjeuner en tout cas c'est le 19 juin avec cyril en ou non d'accord à très bien peu dans l'actualité ah oui plus que d'actualité même et ensuite le déjeuner de rentrée sera le 23 septembre avec yannick bolloret d'accord donc donc on est dans les

  • Speaker #0

    donc Cyril va faire une intervention bien sûr va parler et va dire Hanouna et ensuite Yannick Bouloré ensuite Antoine Arnaud ensuite Nicolas Sarkozy pour la troisième fois d'accord t'as déjà un line-up qui est bien préparé à prendre à l'avance et puis ses invités d'honneur sont des agendas de ministre ou de président donc je suis un peu obligé de m'y prendre à l'avance ok donc ça c'est un format déjeuner Cyril Hanouna le 19 juin Oui. ça se passe où en général ? C'est dans des hôtels ?

  • Speaker #1

    On se balade dans des beaux hôtels parisiens. Donc, Westin, Place Vendôme, malheureusement, ils viennent fermer pour quelques temps de travaux. Mais Intercontinental Opéra, Hôtel du Collectionneur Courcel, etc. Des beaux hôtels centraux dans Paris. Il y en a plein.

  • Speaker #0

    Donc là, il faut la salle aussi qui recueille les 120 membres. Bien sûr. parce qu'il faut de la place.

  • Speaker #1

    Alors, 130, mais sur les déjeuners, on est plus de 250 couverts quand même.

  • Speaker #0

    À 250 ?

  • Speaker #1

    Oui, à chaque déjeuner, plus de 250 couverts. Tu sais, j'ai les politiques, j'ai la presse. Oui,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Et puis, j'ai des membres qui invitent certains de leurs clients, certains de leurs prospects pour faire venir découvrir le club. Enfin, voilà, comme on disait tout à l'heure, il y a beaucoup de cooptation, beaucoup de recommandations. Donc, le chiffre...

  • Speaker #0

    Oui, il faut aussi une cuisine qui tienne la route. Oui, exactement. Super. Écoute, on arrive à une phase de l'interview où je te pose un mot, tu m'en donnes un autre. Bien. Tac au tac comme ça. France.

  • Speaker #1

    Fierté.

  • Speaker #0

    Chine.

  • Speaker #1

    Amis.

  • Speaker #0

    Business.

  • Speaker #1

    Club.

  • Speaker #0

    Luxe.

  • Speaker #1

    LVMH.

  • Speaker #0

    Réseau social.

  • Speaker #1

    LinkedIn.

  • Speaker #0

    Leadership.

  • Speaker #1

    Là, je bug là.

  • Speaker #0

    Tu bug. Je ne sais pas. Joker. Joker. Joker. Et influence.

  • Speaker #1

    Réseau.

  • Speaker #0

    Réseau. Donc ça, c'est vraiment, je trouve en tout cas que le club d'affaires chez Amis Business Club finalement résume un peu tout ça. C'est-à-dire que tu as tous ces gens-là, tu as tout ce réseau qui est physique, qui n'est pas virtuel comme on peut le voir sur les plateformes et qui permet de relier les gens.

  • Speaker #1

    C'est un réseau qui vaut de l'or. Je sais que venant de moi, ce n'est certainement pas objectif.

  • Speaker #0

    Non, ça se voit.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne sont jamais venus au club et qui viennent pour la première fois, sont globalement assez bluffés par le positionnement du club. C'est pas un déjeuner, c'est une réunion. C'est une réunion d'affaires avec networking avant le déjeuner, déjeuner assis, ensuite café, networking, etc. Voilà, on repart avec des contacts qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Évidemment, on ne fera pas de business avec tout le monde. Ce n'est pas si facile que ça, sinon ça se saurait. Mais c'est vrai que... C'est ce qui explique d'ailleurs que j'ai de plus en plus de chefs d'entreprise qui viennent de provinces et de l'étranger. à Paris, enfin vraiment, sinon ils ne se déplaceraient pas, t'imagines, c'est quand même un coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, parce qu'il faut prévoir le déplacement pour ceux qui ne sont pas à Paris.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'ils viennent à Paris, c'est 24-48 heures minimum, logique.

  • Speaker #0

    Super, tu veux les couper ? Je te sens que tu veux couper les caméras.

  • Speaker #1

    Moi je voulais moucher, parce que...

  • Speaker #0

    Comment ? Non,

  • Speaker #1

    c'est bon.

  • Speaker #0

    Super. Donc oui, c'est un réseau quand même assez humain et assez différent. Aujourd'hui, moi, je pense qu'en plus, post-Covid, les gens ont besoin de se voir dans un cadre normé quelque part.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je pense que quand ils viennent au déjeuner ou au cocktail, ils savent où ils vont, ils savent dans quel format ils vont aussi. Et ce n'est pas un salon, ce n'est pas une conférence, c'est quelque chose d'assez informel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, c'est informel. Une nouvelle fois, le but, c'est vraiment de joindre l'utile à l'agréable. C'est hyper important de passer un moment. tout en faisant du business. Mais les gens, moi, ne se prennent pas au sérieux. C'est business first, évidemment, mais dans un contexte, c'est un cadre sympa et on rencontre plein de beaux mondes. Et quand on creuse un peu qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que je fais, comment on peut faire du business ensemble, il y a toujours des synergies possibles.

  • Speaker #0

    Tu n'as jamais voulu, toi, toi-même, à côté du club, je ne sais pas, investir dans des boîtes, faire en compré ou faire du business d'une manière ou d'une autre ? Bien sûr,

  • Speaker #1

    je suis un business contre elle dans une dizaine de startups.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    j'investis des petits tickets, parce que je ne suis pas Xavier Niel, mais voilà, j'accompagne des entrepreneurs et des startups.

  • Speaker #0

    Tu es connu via le...

  • Speaker #1

    Moi, qui me contacte en général via LinkedIn, je suis pas mal sollicité. Moi, pour moi, c'est hyper important en termes de... Tu vois, tu parles de réseau virtuel et physique. Le Chain Business Club est évidemment... un réseau d'affaires physique, avec des réunions physiques. Mais par contre, je pense que parallèlement, c'est extrêmement important et complémentaire d'avoir son profil LinkedIn, le réseau social pro, parfaitement à jour, être un petit peu actif, etc. Et donc, effectivement, j'ai l'occasion d'être souvent sollicité via LinkedIn pour des projets d'investissement en précide ou en cide, peu importe. Mais voilà, mais aujourd'hui, oui, j'accompagne... une dizaine de startups, d'entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Tu es aussi dans le business, toi aussi. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime bien. J'ai des projets qui démarrent de zéro. Et quand on se retourne, on voit le travail accompli, tout le chemin parcouru et tout. Donc, je trouve ça sympa. Et puis, au-delà d'apporter un ticket financier, moi, j'apporte surtout mon réseau et mon cas d'adresse et l'accès au Chain Business Club. Donc, tout ça réuni, ça vaut de l'or pour un jeune entrepreneur ou une startup ou une TPE.

  • Speaker #0

    T'aurais voulu faire quoi si elle n'avait pas fait ça ? Est-ce que tu devais lui poser la question ou pas ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question, Cyril. Merci beaucoup de me la poser. Je pense que ma réponse va te surprendre. J'aurais aimé être policier ou militaire, tu vois. Le problème, c'est que malheureusement, on vit une période compliquée. Et heureusement que je ne me suis pas engagé dans tout ça parce que je trouve qu'aujourd'hui, ceux qui nous défendent au quotidien se retrouvent avec des cibles dans le dos. Et en plus de ça, ils sont mal payés. Donc, franchement, je...

  • Speaker #0

    je les soutiens de différentes façons mais voilà voilà pour répondre à ta question ce que j'aurais d'accord donc tu vois le pic ouais c'est atypique mais en même temps bon bah tu étais passionné ça se voit par bonnet je suis pas aujourd'hui donc je fais la question et et

  • Speaker #1

    ça marche comme ça quoi donc c'est ça le business club marche très bien c'est un modèle qui est ultra rentable tu vois clôturer les dernières à plus d'un million et demi d'euros de chiffre d'affaires d'accord Je suis tout seul, je n'ai pas d'employé, je n'ai pas de salarié, je n'ai pas d'assistant, je n'ai même pas de bureau. En période de Covid, j'étais bien content de ne pas avoir de bureau, par exemple. Mais c'est vrai que les coûts et les charges sont réduits au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, et puis pour une efficacité qui est quand même prouvée. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Maintenant, il faut assurer la pérennité de tout ça. Il faut continuer à monter en gamme. Je donne de plus en plus de conférences sur l'entrepreneuriat, sur le passage de salarié à entrepreneur, parce que moi, j'ai connu les deux. Ils sont très bien.

  • Speaker #0

    C'est un monde différent.

  • Speaker #1

    Un monde très différent. Et c'est vrai que quand on passe dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est extrêmement difficile de faire une machine arrière. Et d'ailleurs, on n'a pas envie.

  • Speaker #0

    On n'en fait pas en général.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà. Et donc, je donne souvent des conférences dans les universités ou écoles de commerce sur comment développer son réseau et son carnet d'adresses et surtout comment l'entretenir avec des exemples concrets, des conseils pratiques. C'est souvent suivi de questions-réponses. Le but, c'est que ça soit vivant.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas encore écrit de livre ?

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #0

    Non ? Non, mais sur le réseau et sur le pouvoir du réseau par rapport à ce que tu as déjà vu. Oui, il y en a plein. Et par exemple, aujourd'hui, ce réseau, comment dire, tu le vis, tu le représentes. Oui. Est-ce qu'il a une vitrine aussi autonome ? Donc, j'imagine que tu as de la communication, même si tu n'as pas besoin de recruter. Mais comment tu communiques sur le réseau ? Tu fais des vidéos à chaque événement ?

  • Speaker #1

    Oui, alors… Sur chacun des déjeuners, on a des photos et des vidéos qu'on diffuse ensuite sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Notamment Instagram et une nouvelle fois LinkedIn et YouTube, bien entendu. Et voilà. Donc, en fait, c'est petites vidéos qui sont très courtes.

  • Speaker #0

    Qui résument l'événement.

  • Speaker #1

    Des vidéos d'une minute très courtes. Mais l'intérêt, c'est que ça permet de faire rayonner le Chain Business Club auprès du plus grand nombre via les réseaux sociaux. Et puis moi, le but, c'est que celui qui voit la vidéo et les fait une nouvelle fois waouh, en disant, c'est club, c'est quoi ? Comment ça se fait que j'y sois membre, etc. Et puis, au travers des réseaux sociaux comme Instagram, par exemple, même si ça touche une communauté qui est plus jeune, le but, c'est de vendre du rêve. Aujourd'hui, je te prends un exemple concret. Dior, Chanel, Hermès sont présents sur Instagram. Ils ciblent des adolescentes qui n'ont absolument pas les moyens. d'acheter un sac à main à plusieurs milliers d'euros, et c'est normal, mais il crée ce que j'appelle de la désirabilité. Il crée du rêve. Et moi, je veux faire la même chose avec le Chinese Business Club. C'est un club qui est très haut de gamme, qui est premium, avec un ticket d'entrée qui n'est pas neutre. Bien sûr. Moi, ce que je veux, c'est que les jeunes diplômés, les jeunes entrepreneurs, quand ils voient ça, ils se disent un jour, quand j'aurai les moyens, j'adhérerai au Chinese Business Club. Et tu rigoles, Cyril, mais je reçois souvent des messages sur Instagram ou sur LinkedIn en disant « Bonjour Harold, de... Dès que j'aurai les moyens, je serai membre de votre club, etc. Et ça fait vachement plaisir. Franchement, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ça veut dire que c'est vu, c'est compris. Et quelque part, c'est désiré. Comme tu disais, la désirabilité.

  • Speaker #1

    Comme les marques de luxe. Moi, j'essaye de faire un club de luxe. Alors, je n'aime pas beaucoup le mot.

  • Speaker #0

    Non, non, mais c'est...

  • Speaker #1

    Le mot luxe, mais voilà, comme les grandes maisons.

  • Speaker #0

    Oui, comme les grandes maisons.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas luxe, mais on dit grandes maisons.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, il faut quand même faire vivre la marque. Parce que l'air de rien, aujourd'hui, ceux qui n'y sont pas ne voient pas ce qu'il y a dedans. Donc il faut le faire vivre à l'extérieur. Il faut être quand même... toujours en recherche de conquêtes et peut-être de rajeunissement. L'air de rien, les membres peuvent aussi évoluer, déménager.

  • Speaker #1

    Surtout en 13 ans.

  • Speaker #0

    Voilà, en 13 ans. Donc, quand tu as une entreprise qui est membre, si le PDG change, il peut se reposer la question.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un problème.

  • Speaker #0

    Tu as quand même une fidélité ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi, dans les sociétés qui ne renouvellent pas, la plupart du temps, c'est parce qu'ils n'ont jamais le temps de venir.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et la deuxième excuse, et c'est insupportable, mais malheureusement, je ne peux pas faire grand-chose, c'est Un nouveau chef d'entreprise, un nouveau directeur général, qui fait l'inverse de son prédécesseur. Ah, mon prédécesseur était membre chez vous. Ah ben, pas moi.

  • Speaker #0

    C'est une convention.

  • Speaker #1

    Un peu comme en politique. Le politique qui arrive, il fait l'inverse de son prédécesseur. Et moi, là, je n'ai pas d'argument. Enfin, tu vois, je... Donc,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Deux gens déçus et pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, pas déçus, oui, mais qui renouvellent. Donc, ça, c'est bien aussi. C'est une marque de succès, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu conseillerais aujourd'hui à un jeune entrepreneur qui se lance, à part devenir membre du... Chinese Business Club. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    J'allais le dire, mais tu m'ôtes les mots de la bouche.

  • Speaker #0

    Je te vois dans la première liste, mais aujourd'hui, toi qui connais bien finalement le monde des entrepreneurs, des politiques, des grands patrons, et que tu évolues avec la géopolitique ambiante, qu'est-ce que tu conseillerais à un jeune entrepreneur aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir un site Internet qui est...

  • Speaker #0

    Qui fonctionne.

  • Speaker #1

    Parfaitement à jour et surtout qui est bien référencé en termes de CEO pour apparaître en première page Google, quel que soit le mot-clé recherché.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est toujours la visibilité minimum.

  • Speaker #1

    Google. D'avoir un profil LinkedIn, on l'a dit, parfaitement à jour et d'y être actif. Oui. C'est une très bonne visibilité.

  • Speaker #0

    C'est vrai que LinkedIn, c'est quand même le réseau qui est le plus…

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas d'autre.

  • Speaker #0

    Plus propre, entre guillemets aussi, parce qu'il n'y a pas de faux comptes, il n'y a pas de faux profits, comme on peut avoir sur tous les autres plateformes. Bien sûr. Et qui est quand même très développé aujourd'hui et qui est vraiment le vrai sujet.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et international.

  • Speaker #0

    OK, donc LinkedIn, le site Internet. Oui. Quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    De savoir se présenter en 10-15 secondes, le fameux pitch élévateur dont on parlait tout à l'heure, avoir des cartes de visite sur soi, virtuelles ou papiers, peu importe, mais il faut pouvoir échanger très rapidement ses coordonnées avec quelqu'un qu'on rencontre. Et puis, essayer toujours d'avoir une approche win-win, c'est-à-dire qu'il ne faut pas arriver en demandant quelque chose, il faut arriver en apportant quelque chose. Voilà, et puis après pour... Quand vous rencontrez quelqu'un, il faut que ça soit suivi des faits. Envoyer un petit mail en disant, ben voilà, ravi d'avoir fait votre connaissance, je vous redonne mes coordonnées, peut-être qu'on pourrait faire ça et ça ensemble, etc. Il faut que ça soit suivi des faits, tout ça. Rencontrer du monde, c'est facile, mais conserver le lien, c'est évidemment difficile.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, je suis d'accord avec toi, c'est-à-dire qu'on travaille beaucoup par réseau. Je pense qu'on est aussi dans une situation économique, où on a besoin d'être rassuré, on a besoin de ne pas se tromper. Et que finalement, le réseau est un bon filtre pour se dire, bon, je l'ai rencontré, je sais ce qu'ils font. Il y a plein de signaux qui vont se mettre autour.

  • Speaker #1

    Beaucoup de recommandations, etc.

  • Speaker #0

    Beaucoup de recommandations. Et moi, ça m'arrive dans le business aussi de se dire, tiens, qu'est-ce que tu penses de cette boîte-là ? Tu as déjà travaillé avec eux ? Parce qu'on a besoin, en fait, de se rassurer en permanence aujourd'hui, alors qu'avant, on était peut-être un peu plus… Bon, voilà, on laissait la chance, on avait le choix de se tromper, ou en tout cas, on pouvait. C'est une option, maintenant, c'est un peu difficile.

  • Speaker #1

    Le contexte est difficile. On vit une période incertaine en termes de business. Justement, le réseau n'a jamais, réseau, cooptation, recommandation, n'a jamais été aussi important et d'actualité.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Ok, super. On arrive aux deux dernières questions. Une question sur si tu étais sur une île déserte, quel livre ou série tu emmènerais avec toi ? Ça c'est des questions qu'on ne prépare jamais, en même temps je ne te les ai pas données. Oui,

  • Speaker #1

    de toute façon je pense qu'on voit bien que ce n'est pas préparé.

  • Speaker #0

    Un bouquin de chevet ou vraiment un truc qui t'a marqué aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, ou sinon, je sais pas, si j'étais vraiment tout seul, j'essayais de me changer les idées, donc j'emmènerais une comédie ou un film, tu vois, je sais pas, un film dans le sens de la fête.

  • Speaker #0

    D'accord, ouais, un truc qui te met un peu...

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que tout seul sur une île, ça fait pas rêver ton truc.

  • Speaker #0

    Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir d'ailleurs le micro ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui, bien sûr, j'en ai plein.

  • Speaker #0

    Une qui sort comme ça, que tu...

  • Speaker #1

    Je sais pas, Frédéric Mazella, par exemple.

  • Speaker #0

    Allez, BlaBlaCar. donc on va parler de l'entreprise ou sinon je pense il y en a plein bon bref c'est pas ça qui m'en fait allez on prend Fred bon les millions d'auditeurs t'écoutent ils sont en engagement ils t'engagent écoute

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci Cyril donc si on veut te contacter c'est LinkedIn j'ai compris oui c'est trop bien sinon il y a une rubrique contact sur la page chelsea.club.fr d'accord Il y a pas mal de photos des déjeuners, des petites vidéos très courtes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a la liste des sociétés membres qui est parfaitement à jour, parce que mon club n'est pas une secte.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Donc, la liste est impeccablement à jour sur Chaine Musée Club. Et enfin, il y a une rubrique contact. Génial. Et ça arrive directement dans ma boîte mail.

  • Speaker #0

    Écoute, on va voir le déjeuner Cyril Hanouna. Donc, on verra les photos et les vidéos qu'on fait après déjeuner, pour le coup. Et merci beaucoup d'être venu. Merci de nous avoir éclairé sur le Chinese Business Club qui, finalement, ne dit pas ce qu'il fait. C'est pas que le chinois. Et merci pour ton temps.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt !

Description

Dans cet épisode de Marketing & Influence, j'ai le plaisir de recevoir Harold Parisot, président et fondateur du Chinese Business Club, l’un des réseaux d’affaires les plus exclusifs de Paris. Créé en 2012, le club rassemble chaque mois plus de 130 entreprises membres, autour de déjeuners et cocktails premium, pour développer du business au plus haut niveau.


Harold dévoile les coulisses de ce réseau à la française, sa vision du networking efficace — entre dirigeants, politiques, médias et entrepreneurs — et partage son approche unique : pas de digital, tout repose sur la rencontre physique et la puissance du bouche-à-oreille.
Bon épisode

#Marketing #MarketingInfluence #Podcast #SocialMedia #ADMSParis #TikTok #Instagram #CyrilAttias #InfluenceMarketing #chineseBusinessClub
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Cyril


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis Cyril Attias, fondateur d'ADMS.Paris. Après une carrière de plus de 20 ans dans le digital, je veux donner la parole à ceux qui tirent les ficelles du monde du marketing et de l'influence. Marketing et influence, c'est donc le podcast où l'on prend le temps d'analyser les stratégies marketing, social media et le marketing d'influence. Vous êtes influenceur, directeur marketing ou communication, créateur de contenu ou tout simplement curieux d'en apprendre davantage sur le marketing d'influence, TikTok, Instagram, Twitch ? Twitter et Facebook sont vos terrains de jeu ? Alors arrêtez-vous ici et tenez-vous prêts à découvrir le nouvel invité du jour. Bonjour, aujourd'hui je reçois Harold Parizeau, fondateur du Chinese Business Club, un réseau d'affaires premium qui réunit chaque mois dirigeants, politiques et médias, autour de déjeuners ou soirées à Paris. Dans cet épisode, il partage sa vision du networking efficace, fondée sur la qualité des rencontres et la force du relationnel. Bonne écoute. Ce podcast vous est présenté par ADMS.Paris, créateur de stratégies d'influence à impact. Bonjour Harold.

  • Speaker #1

    Bonjour Cyril.

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast.

  • Speaker #1

    Merci pour ton invitation.

  • Speaker #0

    Merci à toi, je suis ravi de t'accueillir, pour une fois que c'est moi qui t'accueille. C'est vrai. Donc Harold, ce que je te propose, c'est que tu puisses te présenter. Qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que tu as fait en quelques minutes ? pour qu'on puisse comprendre qui tu es. Ok,

  • Speaker #1

    donc bonjour Cyril, mon nom est Harold Parizeau, je suis président fondateur du Chinese Business Club qui est un réseau d'affaires désormais franco-français, on va en parler après, mais que j'ai créé en 2012, donc c'était il y a 13 ans déjà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et l'idée c'est de réunir à peu près 130 sociétés membres tous les mois, une à deux fois par mois, sous forme de cocktails et de déjeuners avec systématiquement un invité d'honneur assez connu. soit un chef d'État, soit un patron du CAC 40, et de plus en plus des entrepreneurs à succès à l'origine de l'icorne française. Et donc, l'idée, c'est de faire du business et de développer son réseau à très haut niveau, tous les mois, sous forme de cocktails et de déjeuners networking à Paris.

  • Speaker #0

    Ok, donc c'est un business club à faire. Oui. Les membres s'inscrivent, viennent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas de particulier,

  • Speaker #1

    je n'ai que des entreprises. Que des entreprises. Je n'ai pas d'étudiants, je n'ai pas de chômeurs, je n'ai pas de retraités. C'est vraiment que des sociétés, que des marques, des startups, que des boîtes, etc. C'est vraiment que du B2B, 100% B2B,

  • Speaker #0

    business. Et qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ça ? Est-ce que c'était un rêve ? Pas de gosse, mais bon. Est-ce que c'était naturellement, par hasard ? Qu'est-ce qui t'a donné envie de créer ce club ?

  • Speaker #1

    Un peu par opportunité.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Le terme n'est pas péjoratif, mais avant, déjà, j'étais salarié. Un jour, j'ai eu un déclic entrepreneurial. donc j'ai fait une rupture conventionnelle avec mon ancien employeur. Je me suis mis à mon compte en 2010, j'ai essayé de faire un peu d'immobilier, mais c'est vrai que c'est un univers qui est difficile, où il y a beaucoup de requins, avec que des one-shot, tu vois, il n'y a pas de pérennité. Mais l'avantage de cette expérience, c'est que ça m'a permis de rencontrer pas mal d'investisseurs et d'acheteurs asiatiques, notamment chinois, et à chaque fois, ils voulaient rencontrer des patrons français, des marques françaises à vendre, des journalistes français, ils voulaient rencontrer, je ne sais pas moi, Jean-Pierre Raffarin, par exemple. Et je me suis dit qu'il y avait une opportunité à saisir, comme on dit. donc j'ai sauté sur l'occasion et j'ai créé le Chinese Business Club en démarrant de zéro en 2012. J'ai créé et déposé cette marque qui n'était ni déposée ni protégée. Chinese, on sait quel pays c'est. Business, on sait qu'on n'est pas là pour enfiler des perles. Les clubs, on sait que c'est un club. Et voilà, donc c'est comme ça qu'est né le club en 2012. Après, il y a eu deux dates clés, si tu veux. Déjà, les trois premières années ont été un peu galères parce que je n'avais pas le réseau, etc. En 2015, j'ai réussi à faire venir Macron. en passant par le standard de Bercy, lorsqu'il était ministre de l'économie. Donc ça, ça a été un énorme coup de projecteur.

  • Speaker #0

    Donc ça, ça marche. On appelle le standard et on peut l'avoir.

  • Speaker #1

    Non, ça ne marche pas. Là, je te réduis l'histoire, mais j'ai eu 15 interlocuteurs différents. J'ai arrêté un jour, il a fini par venir le 15 juin 2015. Clairement, c'est un avant-après. Et après, le deuxième avant-après, c'est le Covid. En 2020, il y a eu la crise sanitaire. Et donc, c'est vrai que depuis 2020, il n'y a plus de Chinois dans mon club. Je pense qu'ils reviendront un jour dans mon club, parce que je n'ai pas de concurrents sur ce créneau-là. Donc, ce serait une erreur stratégique de changer la marque, le branding, comme on dit. Donc, c'est pour ça que je n'ai pas changé la marque. Mais aujourd'hui, je te confirme que le club est franco-français à 90%, comme tu as pu le constater lorsque tu es venu à un des jeunesses.

  • Speaker #0

    Exactement. Mais quand tu dis que les Chinois ne viennent plus depuis la crise sanitaire, ça veut dire qu'ils ne se dépassent plus ?

  • Speaker #1

    Ils sont moins... Déjà, il y a un contexte géopolitique qui est particulier. Il y a eu la crise sanitaire, etc. Donc, ils reviendront. mais c'est vrai qu'en attendant, il y a beaucoup moins de touristes chinois qu'avant. Il y a beaucoup moins d'investisseurs chinois, il y a moins de marques chinoises qu'avant. Il y en a quelques-unes, mais je ne sais pas ce que dire.

  • Speaker #0

    Donc, tu évolues aussi en fonction du contexte un peu géopolitique et sanitaire. En 2020,

  • Speaker #1

    je n'avais pas arrêté de travailler. Donc, plutôt que de changer de cible, j'ai décidé d'élargir la cible en ciblant les entrepreneurs, les startups, TPE, PME, ETI. Le message, c'est quoi ? C'est de dire à un chef d'entreprise qui a une petite boîte qui marche bien partout en France. Ta boîte, elle marche bien, c'est super, mais peut-être qu'avec un bon réseau et un bon carnet d'adresses, tu pourrais développer de façon exponentielle ton business. Et évidemment que ça parle aux gens, parce qu'il ne faut pas voir l'adhésion au club comme un coût, mais comme un investissement. On a aujourd'hui au Chain Business Club 90% de fidélité et de renouvellement des sociétés membres tous les ans. Tu te doutes bien que si les chefs d'entreprise qui venaient au club ne faisaient pas de business, ils ne renouvelleraient pas. Il n'y a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    J'en connais un qui fait pas mal de chiffres d'affaires. Il y a le club, Sébastien, on ne va pas le citer, mais Sébastien Alvarez, qui est très content et qui est un super ambassadeur. Moi, je le vois de façon extérieure, parce que je ne suis pas membre, on voit bien les choses. Mais du coup, c'est vrai que je sens qu'il y a une appétence de la part des membres, un intérêt qui s'y retrouve, parce que des fois, on est membre d'un club, mais on ne sait pas pourquoi et ça ne sert pas à grand-chose. Mais là, j'ai senti qu'il y avait un retour sur un investissement, parce que c'est un investissement qui était assez clair.

  • Speaker #1

    Alors Sébastien Alvarez que tu cites effectivement C'est un bon exemple mais j'ai envie de te dire C'est pas le seul Non mais bien sûr mais il y a 130 sociétés membres Et évidemment Qu'ils font tous du business Et c'est la seule chose qui les intéresse L'intérêt au club si tu veux c'est de retrouver Une à deux fois par mois Des patrons, des chefs d'entreprise, des milliardaires français Très connus comme les Bouygues, les Dassault, les Courte-Inclarance Qui viennent tous les mois Des business angels, des investisseurs Et plein de chefs d'entreprise comme Sébastien Alvarez dont tu as parlé, mais tous ces gens-là sont des décideurs. Donc, en gros, c'est oui ou c'est non, mais au moins, tu ne perds pas de temps. Et dans le business, on sait tous que le temps, c'est de l'argent. Donc, c'est ça qui vaut de l'or. Des clubs, il y en a des milliers partout en France. Ils sont tous très bien, mais je considère que nous avons des positionnements différents.

  • Speaker #0

    C'est combien de membres à peu près ?

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, au club, il y a à peu près 130 sociétés membres. On organise une quinzaine d'événements. par an à Paris, comme je te disais, de cocktail et de déjeuner. Et il y a un fort taux de fidélité et de renouvellement. Pour moi, ce taux de renouvellement, c'est un peu le taux de satisfaction.

  • Speaker #0

    Bien sûr, c'est en retour.

  • Speaker #1

    Il n'y en a aucun qui renouvelle pour me faire plaisir.

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine bien, parce que c'est un coût quand même.

  • Speaker #1

    Oui, parce que les adhésions démarrent quand même à 9500 euros hors taxes par an et par société. Donc, c'est un coût évidemment non négligeable. Mais en fait, une nouvelle fois, je parle plutôt d'investissement. Parce que je vais te dire, dès que tu fais 2, 3, 4 dossiers, le... L'adhésion est largement rentabilisée et tant mieux, c'est le but.

  • Speaker #0

    Et du coup, quand tu dis une société membre, ça veut dire qu'ils peuvent venir à un, deux ou c'est pas... Alors,

  • Speaker #1

    les trois quarts des sociétés membres sont sous forme d'adhésion corporate classique pour une personne. Et un quart des sociétés sont partenaires du club avec des niveaux de tarifs qui sont beaucoup plus costauds. D'accord. Bronze 25K hors taxe, argent 50K hors taxe et or 75K hors taxe. Donc, oui,

  • Speaker #0

    il y a des tarifs costauds,

  • Speaker #1

    bien sûr. Mais cette grosse différence tarifaire s'explique par le fait que les partenaires ont systématiquement plusieurs places à la table d'honneur et peuvent choisir leurs voisins de droite, de gauche, d'en face, etc. Par exemple, si toi, Cyril, t'es partenaire bronze, tu me dis, ben voilà, moi, Harold, au prochain déjeuner avec Cyril Hanouna ou Yannick Bolloré, etc. J'ai envie d'avoir à ma droite le patron de Clarins, à ma gauche, Philippe Douste-Blazy ou Michel Elmary. Et en face de toi, je ne sais pas, moi, Jonathan Anglove ou Fred Mazzella. J'ai tout intérêt à faire en sorte que toute l'année, tu sois content de ton placement à la table d'honneur pour qu'à la fin de l'année, tu fasses partie des 9 boîtes sur 10 qui restent fidèles au club.

  • Speaker #0

    Donc super, c'est du matchmaking de façon un peu chirurgicale. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais c'est l'intérêt du club, en fait. Sinon, si c'est faire des déjeuners, des cocktails, bon, c'est sympa, mais ce n'est pas ton métier.

  • Speaker #1

    Moi, je ne veux pas avoir l'étiquette de champagne dans la main gauche et le petit four dans la main droite, ambiance cassette et tout. Moi, les gens viennent pour faire du business. Pour être en contact avec des gens qu'on ne croise pas à tous les coins de rue, avec Jean-Claude Arpau, dernier déjeuner, il y avait, alors après tu vas me dire, on ne fait pas spécialement de business avec eux, mais il y avait le patron du GIGN, le patron du Rennes, le patron de la BRI.

  • Speaker #0

    C'est du réseau.

  • Speaker #1

    Voilà, il y a pas mal d'ambassadeurs de grands pays, des sénateurs, des députés, des ambassadeurs de grands pays, des anciens premiers ministres. Voilà. Et puis les chefs d'entreprise, je te dis qu'ils vont nulle part ailleurs. Voilà, c'est ça. En fait, tout est une question de positionnement.

  • Speaker #0

    Et puis, c'est la rareté d'avoir ces invités sur ton événement. C'est des gens qui sont difficilement en contact.

  • Speaker #1

    Ce ne sera pas du business avec tout le monde, mais globalement, tous les gens que tu auras, c'est du top niveau, qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Et après, c'est vrai que je pense que quand on creuse un petit peu, il y a toujours des opportunités, des synergies qui peuvent en ressortir. C'est intéressant.

  • Speaker #0

    Et en même temps, là, tu as cité beaucoup de politiques. Ça veut dire que du coup... Il y a quand même une mixité entre entreprises politiques. qui se mélangent ?

  • Speaker #1

    Alors, oui, c'est une bonne question.

  • Speaker #0

    Les politiques sont membres ou invités ? Alors,

  • Speaker #1

    je vais répondre à ta question. Déjà, j'essaye de respecter la parité entre femmes et hommes. Il y a quasiment autant de femmes que d'hommes, donc moi, c'est très sympa pour tout le monde. Et, pour répondre à ta question, il y a effectivement beaucoup de politiques qui viennent, parce que moi, j'aime bien mélanger public-privé. Je pense qu'il n'y a pas assez de communication entre les deux mondes, et je trouve ça très bien. que les politiques qui viennent au club sont en contact avec des chefs d'entreprise qui eux sont confrontés quand même au quotidien et à la réalité, ce qui n'est pas toujours le cas de nos politiques, très gentils. Mais voilà, c'est vrai que j'aime bien mélanger les deux. Pour répondre à ta question, les personnalités politiques sont comme les sénateurs, les députés, les ambassadeurs, etc., sont invités gracieusement au club. Mais ils me le rendent bien quand même.

  • Speaker #0

    Non, mais ça permet de faire le lien entre les deux mondes. Oui,

  • Speaker #1

    c'est hyper important. Et les membres, il y a... De même qu'on n'en a pas parlé, mais il y a beaucoup de médias qui viennent au club. BFM, Challenge, Les Echos, Le Figaro, Le Point, etc. Il y a quasiment tous les déjeuners.

  • Speaker #0

    Ils sont partenaires médias, ils viennent couvrir l'événement.

  • Speaker #1

    Voilà. Et en fait, il y a un intérêt entre guillemets win-win-win parce que tout le monde est content. Moi, ils viennent couvrir l'événement, donc ça donne de la visibilité, de la notoriété au Chinese Business Club. Et puis, les membres se retrouvent régulièrement avec des portraits, articles, citations, interviews. Tu appelles ça comme tu veux, mais c'est… C'était gratuit.

  • Speaker #0

    Bien sûr, parce que du coup, ils peuvent avoir accès à eux et donc organiser des interviews, des papiers, des sujets sur lesquels ils sont intéressés.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, tout ça a une valeur immatérielle pour les membres.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est intéressant d'avoir rassemblé finalement un écosystème business qui existe et qui est difficile à rassembler finalement entre les politiques, entre les chefs d'entreprise, les médias.

  • Speaker #1

    Difficile oui et non parce que quand c'est

  • Speaker #0

    Difficile parce qu'ils ont un agenda Oui mais s'ils viennent Cyril c'est qu'ils ont un intérêt à venir Ils en trouvent un intérêt, ils viennent pas pour faire plaisir Exactement,

  • Speaker #1

    on est d'accord

  • Speaker #0

    C'est quoi ta plus grande fierté depuis alors presque 14 ans, 13 ans maintenant ?

  • Speaker #1

    Il y a une anecdote que tu retiens parmi toutes Il y en a plein mais franchement je suis pas peu fier d'avoir reçu Jean Dormeson en invité de l'heure Merci. Et ça, franchement, c'était un grand monsieur. Et l'anecdote est assez amusante parce que je l'avais rencontré complètement par hasard au parc de Bagatelle, à Neuilly. Et il ne me connaissait pas. Et donc, je lui avais demandé s'il voulait être l'invité d'honneur du Chinese Dance Club après Macron, après Sarkozy, après Albert de Monaco, etc. Je lui ai dit, écoutez, monsieur Parizeau, je ne vous connais pas, mais j'accepte votre invitation avec grand plaisir. Donc, il est venu. Je ne savais pas trop où il venait. Et donc, franchement, pour les membres qui étaient là et tout, c'était un moment magique. Je te parle de ça, c'était en 2016, je crois, 2015, 2016. Malheureusement, il nous a quittés depuis. Mais je suis vraiment content de l'avoir reçu. Il y en a d'autres que j'aurais aimé recevoir, comme Bernard Tapie, par exemple.

  • Speaker #0

    Ça, c'est vrai.

  • Speaker #1

    Je m'y suis pris trop tard. Voilà, moi, je n'ai pas envie d'avoir de regrets dans la vie, donc j'avance. Mais oui, l'idée, c'est toujours d'avoir des invités d'honneur un peu charismatiques. Et comment tu les choisis ? Parfois clivants, d'ailleurs, parce que même où on n'aime pas, on est pour, on est contre. Mais moi, le club est à politique, mais j'essaye d'ouvrir le débat.

  • Speaker #0

    Et comment tu les choisis, justement ? Tu as une programmation qui est faite selon les sujets.

  • Speaker #1

    C'est un peu une actualité aussi. En plein Covid, on a reçu le professeur Raoult. En pleine élection, on a reçu Jordan Bardella. Je ne sais pas, moi, qui d'autre ? Voilà. Pendant l'émission Qui veut être mon associé, on a reçu Kelly Massol et Marc Simoncini.

  • Speaker #0

    Tu essaies quand même de matcher un tout petit peu l'actualité médias, politiques, en fonction des sujets.

  • Speaker #1

    J'essaye.

  • Speaker #0

    Pour avoir les invités qui correspondent, à peu près. Selon leur dispo, selon tes accès.

  • Speaker #1

    C'est un problème.

  • Speaker #0

    Il faut avoir accès à eux.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Avec le réseau, on y arrive toujours.

  • Speaker #0

    Ça devrait marcher, oui.

  • Speaker #1

    Tout l'intérêt du réseau. Il faut voir le réseau, en fait, moi je le dis souvent. Comme un accélérateur de business. Et les gens ne réalisent pas l'importance du réseau, le gain de temps que c'est, le gain d'argent.

  • Speaker #0

    Oui, puis tu es dans un cadre différent, même qu'une salle de réunion presque. Parce qu'en fait, c'est beaucoup plus...

  • Speaker #1

    Puis les salles de réunion, ça en vient de tout le monde.

  • Speaker #0

    Non, mais je sais.

  • Speaker #1

    Là, l'intérêt au club, si tu veux, c'est que tu as un cocktail networking debout avant le déjeuner qui durera une heure et demie. Donc les gens arrivent en costard-cravate, d'ailleurs, je précise. Cravate obligatoire pour les hommes. Je sais que ça fait un peu vieux jeu, mais... Il n'y a pas de raison que les gens fassent des efforts vestimentaires uniquement pour les mariages. Je trouve que dans le cadre du business, c'est bien vis-à-vis de ses futurs clients. J'ai eu de prospects de bien présenter.

  • Speaker #0

    Costume cravate pour les hommes, déjeuner ou cocktail.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien d'être en costard cravate. Après, pour les cocktails, on est un peu plus cool, mais voilà, de faire un effort vestimentaire. Et donc, ce que je te disais, c'est qu'il y a un cocktail networking avant chaque déjeuner qui dure une heure, une heure et demie, de 11h30 jusqu'à quasiment 13h. où les gens sont debout, mobiles, accessibles et tout. Donc le but, c'est de repartir avec un maximum de contacts. à transformer, évidemment. Tu ne feras pas du business avec tout le monde. Ensuite, déjeuner assis de 13h à 14h. Tu vas t'asseoir à côté de qui tu veux. Si jamais tu as repéré pendant le cocktail des targets qui t'intéressent, tu vas évidemment t'asseoir à la même table que, sauf si tu es partenaire du club et dans ce cas-là, tu es à la table d'honneur.

  • Speaker #0

    Et ensuite,

  • Speaker #1

    à 14h, une nouvelle fois, café debout pour que tout le monde continue d'échanger, de se rencontrer, etc. Vraiment, le but, c'est de repartir avec un maximum de nouveaux contacts. Mais derrière, il faut que ça soit suivi des faits, parce que personne ne signe rien. on s'en bat sur une première

  • Speaker #0

    C'est une première mise en place, mise en relation. Alors du coup, ça veut dire qu'on parle de business, mais il n'y a pas de... Tu sais, il y a des clubs business où il y a vraiment des choses, il y a des tables, des speed dating, entre guillemets. Mais là, on n'est plus sur la convivialité, la rencontre, la découverte. C'est vrai. Que vraiment, je te présente ce que je fais. Il n'y a pas de stand, évidemment. Je dis ça parce que des fois, on peut... Oui, oui.

  • Speaker #1

    Alors, le but quand même, c'est de joindre l'utile à l'agréable. Oui. c'est sympa de faire du business mais c'est sympa de passer des moments sympas et puis voilà donc on peut effectivement de temps en temps avoir des stands de dégustation par exemple les 8 Gilardos sont membres donc on a droit à un stand d'8 Gilardos sur les événements le caviar Ultreya est membre depuis 10 ans du Chinese Esclaves donc on a la chance d'avoir un petit stand de dégustation de caviar Ultreya qui bosse avec plein de grands chefs et plein de restaurants partout en France et à Monaco d'ailleurs Le but, c'est effectivement de se connaître, de se reconnaître, de trouver des synergies, des opportunités, etc. Je n'ai pas envie de faire des tables par thème. T'imagines si je fais une table avec que des gens qui sont dans l'automobile et dans la table à côté. Mais exactement, c'est qu'ils sont tous concurrents et moi, je ne tiens pas du tout. Moi, je veux que les gens se sentent à l'aise au club, qu'ils se sentent chacun un peu unique sur leur créneau, sur leur secteur d'activité. Et puis, je veux que quand ils arrivent, ils s'aperçoivent que dans la liste des participants avec nom, prénom, fonction, société, ils disent, oh là là, dans cette belle liste, j'ai à peu près 90% de prospects. Donc, je veux qu'ils se disent qu'il y a un potentiel phénoménal. On le montre à la caméra,

  • Speaker #0

    mais on a quand même beaucoup de monde à chaque fois. Mais cela, c'est quand même le dernier déjeuner, donc il y a quand même pas mal de monde.

  • Speaker #1

    À chaque fois, oui, voilà.

  • Speaker #0

    C'est normal.

  • Speaker #1

    250 couverts. Là, dans le listing que tu nous montres, Cyril, il y a effectivement la liste des participants présents avec nom, prénom, fonction, société. dans cette liste, je suis convaincu qu'il y a plein de prospects pour toi. Et tant mieux, les gens viennent au club. À mon avis, tu ne vas pas chercher longtemps.

  • Speaker #0

    Il y a beaucoup de gens. Et effectivement, c'est aussi bien de ne pas placer les gens, je trouve, parce que du coup, ça se fait plus par affinité.

  • Speaker #1

    Pour moi, je vais te dire...

  • Speaker #0

    C'est pas géré. Sinon, c'est comme un mariage.

  • Speaker #1

    Sinon, c'est ingérable. Et puis, les gens sont toujours mécontents de leur placement. Donc là, au moins, je ne peux pas avoir de reproches. Ils s'assient où ils veulent.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as travaillé le digital là-dessus ? Est-ce que tu as une application entre membres ? Est-ce qu'ils peuvent s'échanger des choses ou des programmations ?

  • Speaker #1

    Non, moi j'ai l'image du club un peu old school et ça va bien. Une fois de plus, des clubs, il y a une semaine sans qu'il y ait la création d'un nouveau club, c'est très bien. Il y a de la place pour tout le monde, il n'y a aucun souci. Mais comme je te disais, on a des positionnements différents. Moi, j'ai une image un peu old school du réseau à l'ancienne où on se voit, où on est réveillé et surtout de façon physique, comme tu dis. Et donc, se voir une à deux fois par mois, je trouve que c'est redoutablement efficace. Il n'y a pas d'annuaire, il n'y a pas d'application, etc.

  • Speaker #0

    C'est une vraie volonté. On ne te le demande pas ou parce que c'est plus simple ?

  • Speaker #1

    Non, mais de même qu'on m'avait demandé une fois de mettre des étiquettes, mais tu... Enfin, ce n'est pas possible. Moi, tous les gens qui sont ultra-minétisés, je ne peux pas mettre une étiquette.

  • Speaker #0

    Ça, c'est la Forte de Paris.

  • Speaker #1

    Après, je sais que ça existe dans d'autres clubs, mais une fois de plus... Oui,

  • Speaker #0

    mais ça force les gens aussi à se présenter. Du coup...

  • Speaker #1

    On est là pour se présenter. C'est ça, c'est savoir se présenter en 10-15 secondes. On doit savoir comment tu t'appelles, ce que tu fais, ce que tu proposes, comme produit ou comme service, peu importe. Mais c'est le pitch élévateur.

  • Speaker #0

    Donc, Chinese Business Club. Donc, on a dit qu'il n'y avait plus trop de Chinois depuis le Covid. C'est vrai. Les gens qui viennent aujourd'hui, il y a quand même un lien avec la Chine, toujours, malgré tout, ou pas vraiment ?

  • Speaker #1

    Non, il y a beaucoup de liens avec la Chine. Alors, l'ambassadeur de Chine vient. J'ai quelques marques chinoises comme... Huawei, BYD, etc. Mais voilà.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas obligé d'avoir un intérêt avec la Chine pour travailler ou faire du business, pour rentrer dans le club ?

  • Speaker #1

    Non, moi je te dis, parmi les sociétés membres, il y a 90%

  • Speaker #0

    qui ne travaillent pas sur la Chine.

  • Speaker #1

    Franco-français. Et qui travaillent avec la France, mais pas la Chine.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est... Ce n'est pas écrit dessus, mais en tout cas, il faut l'expliquer parce que c'est vrai que ça peut être un sujet.

  • Speaker #1

    La marque du club, effectivement, prête à confusion. Mais c'est bien parce que comme ça, ça incite les gens à...

  • Speaker #0

    C'est curieux.

  • Speaker #1

    Mais tant mieux, c'est fait exprès. Ça marche.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche. Et aujourd'hui, c'est que France ou tu as d'autres partenariats à l'étranger ou des choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Avant le Covid, on avait un partenariat avec Shanghai, avec le Club 50, qui est le club des plus gros milliardaires de Shanghai. Donc, on a... un ou deux événements là-bas qui étaient complètement hallucinants. D'accord. C'est-à-dire que réussir à réunir quasiment une cinquantaine de milliardaires à une même soirée, etc. Enfin, dans le monde,

  • Speaker #0

    je pense que... Avec l'adresse.

  • Speaker #1

    Ouais, donc c'était bluffant. Bon, malheureusement, avec le COVID, il y a beaucoup de choses qui ont évolué. Je ne dis pas que ça reviendra, mais en attendant, moi, tu me connais, je ne vais pas m'arrêter de bosser, je continue d'avancer. Oui, bien sûr. Il y a des très orientés startups, TPE, PME et tout. Il y a des milliers de petites boîtes partout en France qui cartonnent. Les chefs d'entreprise ont la tête dans le guidon. C'est très bien, mais je pense que c'est important de ne pas oublier son réseau, son carrière d'adresse, etc. Et résultat, tous les mois, j'en ai qui viennent. des quatre coins de la France aux événements de club qui viennent même de Londres, de Luxembourg, de Bruxelles, de Genève, de Monaco, de Dubaï pour certains. Donc, tu vois ce que je veux dire.

  • Speaker #0

    Ils ne sont pas obligés d'être français. C'est des boîtes étrangères qui viennent.

  • Speaker #1

    J'ai plein de sociétés étrangères qui sont membres de club, bien sûr.

  • Speaker #0

    Et donc là, typiquement, quand tu parles de TPE, de start-up, tu les choisis quand même ou tu prends que des gens cooptés ? Est-ce que tu fais confiance aux parrains ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai la chance de ne pas faire de prospection.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce qu'on est arrivé à un taux d'occupation élevé du club. Aujourd'hui, tu vois, on est 130 sociétés membres. On peut éventuellement passer à 140, 150. Enfin, on ne peut pas passer à 200, 300 ni plus, etc. Donc voilà, j'ai la chance, comme je te disais, de ne pas prospecter. Donc c'est vrai que les sociétés membres qui rejoignent le club aujourd'hui se font principalement par l'intermédiaire de membres qui eux-mêmes sont très contents du club, qui font du business, qui font du ROI. qui en parlent autour d'eux. Et au final, ce sont mes meilleurs ambassadeurs, en fait, du club. Bien sûr.

  • Speaker #0

    Mais du coup, tu n'as pas de vue non plus sur les gens qu'eux peuvent ramener, même si tu leur fais confiance.

  • Speaker #1

    Un petit peu quand même, parce que le but, c'est que la société qui entre, ou la startup et tout, il y a un intérêt un peu pour les autres du club. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Évidemment, il faut qu'il y ait des intérêts mutuels.

  • Speaker #0

    Parce que là, c'est quand même des CAC 40, c'est multi secteurs.

  • Speaker #1

    Pas du tout. Ah non, non, non. c'est pas du tout CAC 40, au contraire, moi il y a très peu de sociétés du CAC 40 et...

  • Speaker #0

    Tant mieux !

  • Speaker #1

    Oui, tant mieux. Je vais te dire, mon club, une fois de plus, a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite société plutôt qu'un grand groupe. Le grand groupe, s'il est membre de mon club, ce n'est pas ça qui va changer son business. Je pense que le club a beaucoup plus de valeur ajoutée pour une petite structure.

  • Speaker #0

    D'accord. Et donc aujourd'hui, ces startups qui viennent, par exemple, ont un prix startup ou sont comme tout le monde ? C'est un prix entreprise ?

  • Speaker #1

    L'adhésion est la même pour tout le monde. Malheureusement, il y a pas mal de demandes. alors après de temps en temps on... peut éventuellement faire une petite remise pour une jeune startup ou un jeune entrepreneur, etc.

  • Speaker #0

    Parce que pour eux, c'est un vrai investissement pour le coup.

  • Speaker #1

    Non, mais j'en ai conscience. C'est pour ça que je fais de temps en temps un petit geste commercial. Mais voilà, oui, c'est important. Et puis moi, j'aime bien mélanger tout ce qui est d'un côté des jeunes startups avec de l'autre côté des business angels, des investisseurs qui sont un peu plus seniors, etc. Tout ça est très complémentaire.

  • Speaker #0

    T'as une vue sur leur business ou pas trop ? Ce qu'ils font entre eux ?

  • Speaker #1

    Pas trop. Je découvre vraiment les trucs dans la presse. C'est ça. Je ne sais pas quoi.

  • Speaker #0

    Il y a des clubs comme ça qui sont très là-dessus en mode je ne vais pas prendre commission sur ce que vous faites. Moi, je ne prends aucune commission. Moi,

  • Speaker #1

    je ne prends aucune commission. La seule chose qui est obligatoire, c'est le membership qui est payable à l'avance, à l'adhésion. C'est 12 mois à compter du règlement et après, tous les événements sont gratuits. Les cocktails, les mises en relation, les déjeuners, etc. Je vous dis, c'est plus d'une quinzaine par an. Donc, c'est quand même un rythme qui est soutenu. ils peuvent faire autant de business qu'ils veulent. Je ne demande aucune commission. Je ne suis absolument pas au courant de tout ce qui se passe, sauf de ce qu'on me dit. Sinon, je ne peux pas l'inventer. De temps en temps, je découvre des trucs dans la presse. Donc, tant mieux. Mais de temps en temps, il y a des sacrés deals.

  • Speaker #0

    Comment tu vois le club évoluer par rapport à ce que tu as vécu avant ? Aujourd'hui, il y a eu une transition depuis le Covid.

  • Speaker #1

    Le but, c'est de monter en gamme au fur et à mesure. J'essaie toujours d'avoir le positionnement le plus premium. Moi, ce que je veux, c'est que les joueurs qui viennent au club et les faits waouh c'est à dire que voilà les gens qui viennent découvrir le club ce que je veux c'est qu'à l'issue de ce déjeuner test ils disent waouh non mais là vraiment il n'y a pas de photo il faut y aller il y a un potentiel énorme etc et tant mieux enfin voilà c'est un peu le but

  • Speaker #0

    recherché pas switcher sur des conférences sur des choses un peu plus thématiques plus compliquées ouais plus compliquées moins fun oui ça dépend si c'est exclusif avec une intervention d'arrivée.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Après, moi, les invités d'honneur à chaque événement de Chien Mises Club font une mini-conférence qui dure 10-15 minutes, donc c'est assez court. Et en fin de déjeuner, on enchaîne avec des questions-réponses avec les membres, avec la presse, etc.

  • Speaker #0

    D'accord. Donc ça, c'est assez rodé. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça est rodé. Ça fait 13 ans maintenant.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, les invités d'honneur viennent facilement quand tu les invites ? Ils connaissent ? Oui, ils viennent.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, plus facilement en 2025 qu'en 2015, par exemple. Oui, quand tu dis un invité d'honneur potentiel, est-ce que vous voulez bien être mon invité d'honneur ? Avant vous, il y avait Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, Albert de Monaco, le PDG de L'Oréal, le PDG de Total, et les entrepreneurs à succès de Blabla Car, Conto, Ledger, Back Market, Doctoly, Berco, etc. globalement l'invité d'honneur potentiel a plus tendance à accepter la proposition la sollicitation là on est au début juin c'est quoi le prochain événement alors il ya plein on organise réellement mais le prochain déjeuner en tout cas c'est le 19 juin avec cyril en ou non d'accord à très bien peu dans l'actualité ah oui plus que d'actualité même et ensuite le déjeuner de rentrée sera le 23 septembre avec yannick bolloret d'accord donc donc on est dans les

  • Speaker #0

    donc Cyril va faire une intervention bien sûr va parler et va dire Hanouna et ensuite Yannick Bouloré ensuite Antoine Arnaud ensuite Nicolas Sarkozy pour la troisième fois d'accord t'as déjà un line-up qui est bien préparé à prendre à l'avance et puis ses invités d'honneur sont des agendas de ministre ou de président donc je suis un peu obligé de m'y prendre à l'avance ok donc ça c'est un format déjeuner Cyril Hanouna le 19 juin Oui. ça se passe où en général ? C'est dans des hôtels ?

  • Speaker #1

    On se balade dans des beaux hôtels parisiens. Donc, Westin, Place Vendôme, malheureusement, ils viennent fermer pour quelques temps de travaux. Mais Intercontinental Opéra, Hôtel du Collectionneur Courcel, etc. Des beaux hôtels centraux dans Paris. Il y en a plein.

  • Speaker #0

    Donc là, il faut la salle aussi qui recueille les 120 membres. Bien sûr. parce qu'il faut de la place.

  • Speaker #1

    Alors, 130, mais sur les déjeuners, on est plus de 250 couverts quand même.

  • Speaker #0

    À 250 ?

  • Speaker #1

    Oui, à chaque déjeuner, plus de 250 couverts. Tu sais, j'ai les politiques, j'ai la presse. Oui,

  • Speaker #0

    il y a du monde.

  • Speaker #1

    Et puis, j'ai des membres qui invitent certains de leurs clients, certains de leurs prospects pour faire venir découvrir le club. Enfin, voilà, comme on disait tout à l'heure, il y a beaucoup de cooptation, beaucoup de recommandations. Donc, le chiffre...

  • Speaker #0

    Oui, il faut aussi une cuisine qui tienne la route. Oui, exactement. Super. Écoute, on arrive à une phase de l'interview où je te pose un mot, tu m'en donnes un autre. Bien. Tac au tac comme ça. France.

  • Speaker #1

    Fierté.

  • Speaker #0

    Chine.

  • Speaker #1

    Amis.

  • Speaker #0

    Business.

  • Speaker #1

    Club.

  • Speaker #0

    Luxe.

  • Speaker #1

    LVMH.

  • Speaker #0

    Réseau social.

  • Speaker #1

    LinkedIn.

  • Speaker #0

    Leadership.

  • Speaker #1

    Là, je bug là.

  • Speaker #0

    Tu bug. Je ne sais pas. Joker. Joker. Joker. Et influence.

  • Speaker #1

    Réseau.

  • Speaker #0

    Réseau. Donc ça, c'est vraiment, je trouve en tout cas que le club d'affaires chez Amis Business Club finalement résume un peu tout ça. C'est-à-dire que tu as tous ces gens-là, tu as tout ce réseau qui est physique, qui n'est pas virtuel comme on peut le voir sur les plateformes et qui permet de relier les gens.

  • Speaker #1

    C'est un réseau qui vaut de l'or. Je sais que venant de moi, ce n'est certainement pas objectif.

  • Speaker #0

    Non, ça se voit.

  • Speaker #1

    Les gens qui ne sont jamais venus au club et qui viennent pour la première fois, sont globalement assez bluffés par le positionnement du club. C'est pas un déjeuner, c'est une réunion. C'est une réunion d'affaires avec networking avant le déjeuner, déjeuner assis, ensuite café, networking, etc. Voilà, on repart avec des contacts qu'on ne croise pas à tous les coins de rue. Évidemment, on ne fera pas de business avec tout le monde. Ce n'est pas si facile que ça, sinon ça se saurait. Mais c'est vrai que... C'est ce qui explique d'ailleurs que j'ai de plus en plus de chefs d'entreprise qui viennent de provinces et de l'étranger. à Paris, enfin vraiment, sinon ils ne se déplaceraient pas, t'imagines, c'est quand même un coup.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça, parce qu'il faut prévoir le déplacement pour ceux qui ne sont pas à Paris.

  • Speaker #1

    À chaque fois qu'ils viennent à Paris, c'est 24-48 heures minimum, logique.

  • Speaker #0

    Super, tu veux les couper ? Je te sens que tu veux couper les caméras.

  • Speaker #1

    Moi je voulais moucher, parce que...

  • Speaker #0

    Comment ? Non,

  • Speaker #1

    c'est bon.

  • Speaker #0

    Super. Donc oui, c'est un réseau quand même assez humain et assez différent. Aujourd'hui, moi, je pense qu'en plus, post-Covid, les gens ont besoin de se voir dans un cadre normé quelque part.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Je pense que quand ils viennent au déjeuner ou au cocktail, ils savent où ils vont, ils savent dans quel format ils vont aussi. Et ce n'est pas un salon, ce n'est pas une conférence, c'est quelque chose d'assez informel.

  • Speaker #1

    Bien sûr, oui, c'est informel. Une nouvelle fois, le but, c'est vraiment de joindre l'utile à l'agréable. C'est hyper important de passer un moment. tout en faisant du business. Mais les gens, moi, ne se prennent pas au sérieux. C'est business first, évidemment, mais dans un contexte, c'est un cadre sympa et on rencontre plein de beaux mondes. Et quand on creuse un peu qu'est-ce que tu fais, qu'est-ce que je fais, comment on peut faire du business ensemble, il y a toujours des synergies possibles.

  • Speaker #0

    Tu n'as jamais voulu, toi, toi-même, à côté du club, je ne sais pas, investir dans des boîtes, faire en compré ou faire du business d'une manière ou d'une autre ? Bien sûr,

  • Speaker #1

    je suis un business contre elle dans une dizaine de startups.

  • Speaker #0

    Donc,

  • Speaker #1

    j'investis des petits tickets, parce que je ne suis pas Xavier Niel, mais voilà, j'accompagne des entrepreneurs et des startups.

  • Speaker #0

    Tu es connu via le...

  • Speaker #1

    Moi, qui me contacte en général via LinkedIn, je suis pas mal sollicité. Moi, pour moi, c'est hyper important en termes de... Tu vois, tu parles de réseau virtuel et physique. Le Chain Business Club est évidemment... un réseau d'affaires physique, avec des réunions physiques. Mais par contre, je pense que parallèlement, c'est extrêmement important et complémentaire d'avoir son profil LinkedIn, le réseau social pro, parfaitement à jour, être un petit peu actif, etc. Et donc, effectivement, j'ai l'occasion d'être souvent sollicité via LinkedIn pour des projets d'investissement en précide ou en cide, peu importe. Mais voilà, mais aujourd'hui, oui, j'accompagne... une dizaine de startups, d'entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Tu es aussi dans le business, toi aussi. Oui,

  • Speaker #1

    j'aime bien. J'ai des projets qui démarrent de zéro. Et quand on se retourne, on voit le travail accompli, tout le chemin parcouru et tout. Donc, je trouve ça sympa. Et puis, au-delà d'apporter un ticket financier, moi, j'apporte surtout mon réseau et mon cas d'adresse et l'accès au Chain Business Club. Donc, tout ça réuni, ça vaut de l'or pour un jeune entrepreneur ou une startup ou une TPE.

  • Speaker #0

    T'aurais voulu faire quoi si elle n'avait pas fait ça ? Est-ce que tu devais lui poser la question ou pas ?

  • Speaker #1

    J'aime bien cette question, Cyril. Merci beaucoup de me la poser. Je pense que ma réponse va te surprendre. J'aurais aimé être policier ou militaire, tu vois. Le problème, c'est que malheureusement, on vit une période compliquée. Et heureusement que je ne me suis pas engagé dans tout ça parce que je trouve qu'aujourd'hui, ceux qui nous défendent au quotidien se retrouvent avec des cibles dans le dos. Et en plus de ça, ils sont mal payés. Donc, franchement, je...

  • Speaker #0

    je les soutiens de différentes façons mais voilà voilà pour répondre à ta question ce que j'aurais d'accord donc tu vois le pic ouais c'est atypique mais en même temps bon bah tu étais passionné ça se voit par bonnet je suis pas aujourd'hui donc je fais la question et et

  • Speaker #1

    ça marche comme ça quoi donc c'est ça le business club marche très bien c'est un modèle qui est ultra rentable tu vois clôturer les dernières à plus d'un million et demi d'euros de chiffre d'affaires d'accord Je suis tout seul, je n'ai pas d'employé, je n'ai pas de salarié, je n'ai pas d'assistant, je n'ai même pas de bureau. En période de Covid, j'étais bien content de ne pas avoir de bureau, par exemple. Mais c'est vrai que les coûts et les charges sont réduits au maximum.

  • Speaker #0

    Oui, et puis pour une efficacité qui est quand même prouvée. Oui,

  • Speaker #1

    bien sûr. Maintenant, il faut assurer la pérennité de tout ça. Il faut continuer à monter en gamme. Je donne de plus en plus de conférences sur l'entrepreneuriat, sur le passage de salarié à entrepreneur, parce que moi, j'ai connu les deux. Ils sont très bien.

  • Speaker #0

    C'est un monde différent.

  • Speaker #1

    Un monde très différent. Et c'est vrai que quand on passe dans le monde de l'entrepreneuriat, c'est extrêmement difficile de faire une machine arrière. Et d'ailleurs, on n'a pas envie.

  • Speaker #0

    On n'en fait pas en général.

  • Speaker #1

    Non, mais voilà. Et donc, je donne souvent des conférences dans les universités ou écoles de commerce sur comment développer son réseau et son carnet d'adresses et surtout comment l'entretenir avec des exemples concrets, des conseils pratiques. C'est souvent suivi de questions-réponses. Le but, c'est que ça soit vivant.

  • Speaker #0

    Tu n'as pas encore écrit de livre ?

  • Speaker #1

    Ça ne m'intéresse pas.

  • Speaker #0

    Non ? Non, mais sur le réseau et sur le pouvoir du réseau par rapport à ce que tu as déjà vu. Oui, il y en a plein. Et par exemple, aujourd'hui, ce réseau, comment dire, tu le vis, tu le représentes. Oui. Est-ce qu'il a une vitrine aussi autonome ? Donc, j'imagine que tu as de la communication, même si tu n'as pas besoin de recruter. Mais comment tu communiques sur le réseau ? Tu fais des vidéos à chaque événement ?

  • Speaker #1

    Oui, alors… Sur chacun des déjeuners, on a des photos et des vidéos qu'on diffuse ensuite sur les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Notamment Instagram et une nouvelle fois LinkedIn et YouTube, bien entendu. Et voilà. Donc, en fait, c'est petites vidéos qui sont très courtes.

  • Speaker #0

    Qui résument l'événement.

  • Speaker #1

    Des vidéos d'une minute très courtes. Mais l'intérêt, c'est que ça permet de faire rayonner le Chain Business Club auprès du plus grand nombre via les réseaux sociaux. Et puis moi, le but, c'est que celui qui voit la vidéo et les fait une nouvelle fois waouh, en disant, c'est club, c'est quoi ? Comment ça se fait que j'y sois membre, etc. Et puis, au travers des réseaux sociaux comme Instagram, par exemple, même si ça touche une communauté qui est plus jeune, le but, c'est de vendre du rêve. Aujourd'hui, je te prends un exemple concret. Dior, Chanel, Hermès sont présents sur Instagram. Ils ciblent des adolescentes qui n'ont absolument pas les moyens. d'acheter un sac à main à plusieurs milliers d'euros, et c'est normal, mais il crée ce que j'appelle de la désirabilité. Il crée du rêve. Et moi, je veux faire la même chose avec le Chinese Business Club. C'est un club qui est très haut de gamme, qui est premium, avec un ticket d'entrée qui n'est pas neutre. Bien sûr. Moi, ce que je veux, c'est que les jeunes diplômés, les jeunes entrepreneurs, quand ils voient ça, ils se disent un jour, quand j'aurai les moyens, j'adhérerai au Chinese Business Club. Et tu rigoles, Cyril, mais je reçois souvent des messages sur Instagram ou sur LinkedIn en disant « Bonjour Harold, de... Dès que j'aurai les moyens, je serai membre de votre club, etc. Et ça fait vachement plaisir. Franchement, ça fait vachement plaisir.

  • Speaker #0

    C'est bien parce que ça veut dire que c'est vu, c'est compris. Et quelque part, c'est désiré. Comme tu disais, la désirabilité.

  • Speaker #1

    Comme les marques de luxe. Moi, j'essaye de faire un club de luxe. Alors, je n'aime pas beaucoup le mot.

  • Speaker #0

    Non, non, mais c'est...

  • Speaker #1

    Le mot luxe, mais voilà, comme les grandes maisons.

  • Speaker #0

    Oui, comme les grandes maisons.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas luxe, mais on dit grandes maisons.

  • Speaker #0

    Parce que du coup, il faut quand même faire vivre la marque. Parce que l'air de rien, aujourd'hui, ceux qui n'y sont pas ne voient pas ce qu'il y a dedans. Donc il faut le faire vivre à l'extérieur. Il faut être quand même... toujours en recherche de conquêtes et peut-être de rajeunissement. L'air de rien, les membres peuvent aussi évoluer, déménager.

  • Speaker #1

    Surtout en 13 ans.

  • Speaker #0

    Voilà, en 13 ans. Donc, quand tu as une entreprise qui est membre, si le PDG change, il peut se reposer la question.

  • Speaker #1

    Ça, c'est un problème.

  • Speaker #0

    Tu as quand même une fidélité ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi, dans les sociétés qui ne renouvellent pas, la plupart du temps, c'est parce qu'ils n'ont jamais le temps de venir.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et la deuxième excuse, et c'est insupportable, mais malheureusement, je ne peux pas faire grand-chose, c'est Un nouveau chef d'entreprise, un nouveau directeur général, qui fait l'inverse de son prédécesseur. Ah, mon prédécesseur était membre chez vous. Ah ben, pas moi.

  • Speaker #0

    C'est une convention.

  • Speaker #1

    Un peu comme en politique. Le politique qui arrive, il fait l'inverse de son prédécesseur. Et moi, là, je n'ai pas d'argument. Enfin, tu vois, je... Donc,

  • Speaker #0

    voilà.

  • Speaker #1

    Deux gens déçus et pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Non, pas déçus, oui, mais qui renouvellent. Donc, ça, c'est bien aussi. C'est une marque de succès, quoi.

  • Speaker #1

    Bien sûr.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que tu conseillerais aujourd'hui à un jeune entrepreneur qui se lance, à part devenir membre du... Chinese Business Club. C'est une évidence.

  • Speaker #1

    J'allais le dire, mais tu m'ôtes les mots de la bouche.

  • Speaker #0

    Je te vois dans la première liste, mais aujourd'hui, toi qui connais bien finalement le monde des entrepreneurs, des politiques, des grands patrons, et que tu évolues avec la géopolitique ambiante, qu'est-ce que tu conseillerais à un jeune entrepreneur aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Déjà, d'avoir un site Internet qui est...

  • Speaker #0

    Qui fonctionne.

  • Speaker #1

    Parfaitement à jour et surtout qui est bien référencé en termes de CEO pour apparaître en première page Google, quel que soit le mot-clé recherché.

  • Speaker #0

    Alors ça, c'est toujours la visibilité minimum.

  • Speaker #1

    Google. D'avoir un profil LinkedIn, on l'a dit, parfaitement à jour et d'y être actif. Oui. C'est une très bonne visibilité.

  • Speaker #0

    C'est vrai que LinkedIn, c'est quand même le réseau qui est le plus…

  • Speaker #1

    Oui, il n'y a pas d'autre.

  • Speaker #0

    Plus propre, entre guillemets aussi, parce qu'il n'y a pas de faux comptes, il n'y a pas de faux profits, comme on peut avoir sur tous les autres plateformes. Bien sûr. Et qui est quand même très développé aujourd'hui et qui est vraiment le vrai sujet.

  • Speaker #1

    Bien sûr, et international.

  • Speaker #0

    OK, donc LinkedIn, le site Internet. Oui. Quoi d'autre ?

  • Speaker #1

    De savoir se présenter en 10-15 secondes, le fameux pitch élévateur dont on parlait tout à l'heure, avoir des cartes de visite sur soi, virtuelles ou papiers, peu importe, mais il faut pouvoir échanger très rapidement ses coordonnées avec quelqu'un qu'on rencontre. Et puis, essayer toujours d'avoir une approche win-win, c'est-à-dire qu'il ne faut pas arriver en demandant quelque chose, il faut arriver en apportant quelque chose. Voilà, et puis après pour... Quand vous rencontrez quelqu'un, il faut que ça soit suivi des faits. Envoyer un petit mail en disant, ben voilà, ravi d'avoir fait votre connaissance, je vous redonne mes coordonnées, peut-être qu'on pourrait faire ça et ça ensemble, etc. Il faut que ça soit suivi des faits, tout ça. Rencontrer du monde, c'est facile, mais conserver le lien, c'est évidemment difficile.

  • Speaker #0

    Et aujourd'hui, je suis d'accord avec toi, c'est-à-dire qu'on travaille beaucoup par réseau. Je pense qu'on est aussi dans une situation économique, où on a besoin d'être rassuré, on a besoin de ne pas se tromper. Et que finalement, le réseau est un bon filtre pour se dire, bon, je l'ai rencontré, je sais ce qu'ils font. Il y a plein de signaux qui vont se mettre autour.

  • Speaker #1

    Beaucoup de recommandations, etc.

  • Speaker #0

    Beaucoup de recommandations. Et moi, ça m'arrive dans le business aussi de se dire, tiens, qu'est-ce que tu penses de cette boîte-là ? Tu as déjà travaillé avec eux ? Parce qu'on a besoin, en fait, de se rassurer en permanence aujourd'hui, alors qu'avant, on était peut-être un peu plus… Bon, voilà, on laissait la chance, on avait le choix de se tromper, ou en tout cas, on pouvait. C'est une option, maintenant, c'est un peu difficile.

  • Speaker #1

    Le contexte est difficile. On vit une période incertaine en termes de business. Justement, le réseau n'a jamais, réseau, cooptation, recommandation, n'a jamais été aussi important et d'actualité.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord. Ok, super. On arrive aux deux dernières questions. Une question sur si tu étais sur une île déserte, quel livre ou série tu emmènerais avec toi ? Ça c'est des questions qu'on ne prépare jamais, en même temps je ne te les ai pas données. Oui,

  • Speaker #1

    de toute façon je pense qu'on voit bien que ce n'est pas préparé.

  • Speaker #0

    Un bouquin de chevet ou vraiment un truc qui t'a marqué aussi ?

  • Speaker #1

    Ouais, ou sinon, je sais pas, si j'étais vraiment tout seul, j'essayais de me changer les idées, donc j'emmènerais une comédie ou un film, tu vois, je sais pas, un film dans le sens de la fête.

  • Speaker #0

    D'accord, ouais, un truc qui te met un peu...

  • Speaker #1

    Ah oui, parce que tout seul sur une île, ça fait pas rêver ton truc.

  • Speaker #0

    Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne à me recommander pour venir d'ailleurs le micro ?

  • Speaker #1

    Ah bah oui, bien sûr, j'en ai plein.

  • Speaker #0

    Une qui sort comme ça, que tu...

  • Speaker #1

    Je sais pas, Frédéric Mazella, par exemple.

  • Speaker #0

    Allez, BlaBlaCar. donc on va parler de l'entreprise ou sinon je pense il y en a plein bon bref c'est pas ça qui m'en fait allez on prend Fred bon les millions d'auditeurs t'écoutent ils sont en engagement ils t'engagent écoute

  • Speaker #1

    merci beaucoup merci Cyril donc si on veut te contacter c'est LinkedIn j'ai compris oui c'est trop bien sinon il y a une rubrique contact sur la page chelsea.club.fr d'accord Il y a pas mal de photos des déjeuners, des petites vidéos très courtes.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Et puis, il y a la liste des sociétés membres qui est parfaitement à jour, parce que mon club n'est pas une secte.

  • Speaker #0

    Non, non.

  • Speaker #1

    Donc, la liste est impeccablement à jour sur Chaine Musée Club. Et enfin, il y a une rubrique contact. Génial. Et ça arrive directement dans ma boîte mail.

  • Speaker #0

    Écoute, on va voir le déjeuner Cyril Hanouna. Donc, on verra les photos et les vidéos qu'on fait après déjeuner, pour le coup. Et merci beaucoup d'être venu. Merci de nous avoir éclairé sur le Chinese Business Club qui, finalement, ne dit pas ce qu'il fait. C'est pas que le chinois. Et merci pour ton temps.

  • Speaker #1

    Merci pour ton accueil.

  • Speaker #0

    Merci à toutes et à tous d'avoir écouté cet épisode. J'espère que l'émission vous a plu, inspiré ou diverti. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager avec vos proches, votre réseau, laisser un commentaire et mettre une note sur les plateformes d'écoute. Vous pouvez me contacter sur LinkedIn en tapant Cyril Atias ou m'envoyer un message sur podcast.marketinginfluence.fr. A bientôt !

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