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Megabar - Marque employeur, Ressources humaines, recrutement et culture d'entreprise

Soléna Busson-Mars (Radio France) : inclusion et transformation des ressources humaines dans le service public

Soléna Busson-Mars (Radio France) : inclusion et transformation des ressources humaines dans le service public

28min |06/10/2025
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Soléna Busson-Mars (Radio France) : inclusion et transformation des ressources humaines dans le service public

Soléna Busson-Mars (Radio France) : inclusion et transformation des ressources humaines dans le service public

28min |06/10/2025
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Description

Comment faire de l’inclusion un véritable levier RH dans une organisation aussi emblématique que Radio France ? Dans cet épisode, Soléna Busson-Mars, DRH & Gestion Nord-Ouest chez Radio France & Co-Présidente de l' ANDRH 44, partage une vision concrète et inspirante où inclusion, marque employeur et recrutement s’entremêlent pour transformer la culture d’entreprise.


Elle raconte comment l’inclusion est devenue un pilier stratégique de la marque employeur, en influençant directement les pratiques de recrutement et les parcours candidats. De la formation aux biais inconscients jusqu’aux programmes internes collaboratifs, chaque initiative illustre la manière dont un ou une DRH peut faire évoluer en profondeur les parcours candidats et renforcer la marque employeur.


Soléna revient aussi sur les enjeux spécifiques du recrutement dans un média public, la structuration des parcours candidats dans un univers exigeant, et le rôle central de l’inclusion dans la construction d’une marque employeur forte et cohérente.


Si vous avez aimé les podcasts RH les plus performants comme Happy Work, Les Equilibristes, ou Les Talenteux, vous aimerez cet épisode.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Megabar, le podcast des entreprises les plus attractives de France. Eh bien, une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de Megabar, l'agence qui se cache derrière ce podcast. Nous sommes, lui, expertes de la marque employeur et de l'influence RH. Et notre mission, c'est d'aider les directions RH à mieux engager leurs collaborateurs et leurs candidats. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de l'agence, et chaque épisode est l'occasion d'ouvrir le capot des entreprises qui nous font rêver. Avant de commencer, pensez à bien vous abonner, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter et on vous en remercie vraiment. Que vous soyez en recherche d'une entreprise qui vous ressemble ou un RH en quête d'inspiration, ici, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Megabar. Aujourd'hui, je vous propose une discussion toute en finesse, en nuance et en surprise. J'ai eu le plaisir d'échanger avec Solena Busson-Mars, DRH. et gestion, nord-ouest chez Radio France et coprésidente de l'ANDRH Loire-Atlantique. Une femme brillante, posée, engagée, qui manie aussi bien les sujets RH de fond que les clins d'œil inattendus. Une discussion toute smooth, oui, mais pas tiède. Si vous vous demandez le lien entre les RH, un sèche-cheveux d'Ison et une bouteille de mercurier, eh bien voilà, il faudra écouter parce que si, tout est lié. On parle inclusion, transformation, management dans le service public. mais aussi de style, d'énergie et de ce que ça veut dire aujourd'hui d'incarner une fonction RH, humaniste et exigeante à la fois. Un épisode, vous allez voir, qui donne envie de ralentir, de réfléchir et de déboucher le mode bouteille. Salut Soléna, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, bonjour Claire.

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps, dis donc, on ne s'est pas vues.

  • Speaker #1

    Ça fait un petit peu de temps, oui. Une semaine ?

  • Speaker #0

    Une semaine. Il y a une semaine, on était séquestrés dans une cave. Mais ça, c'est une autre histoire.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas racontable ici.

  • Speaker #0

    Non, en train de... En train de boire du vin. Voilà, comme ça, personne ne s'inquiète et on met quand même les gens sur la voie d'un truc légal parce que c'est vraiment la pire ouverture de podcast qu'on vient de faire, là, Soléna.

  • Speaker #1

    J'assume, j'assume. Les gens me reconnaîtront comme ça, Claire.

  • Speaker #0

    Eh bien, exactement. Alors, Soléna, peut-être que tu le sais, dans le podcast Mégabar, on a une coutume, c'est celle de faire passer un entretien d'embauche à notre invité. D'accord. tu es prête à passer sur le grill.

  • Speaker #1

    Eh bien, allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, en avant guingamp, c'est parti, Soléna.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je suis bretonne, donc en avant guingamp, ça me parle. De toute façon, c'est très bien. Donc moi, je suis RH, j'interviens depuis plus de 15 ans dans des environnements assez exigeants, au sein de structures privées, mais aussi au sein de structures assurant une mission de service public. On aura l'occasion d'en reparler tout à l'heure. au sein de secteurs très différents. J'ai travaillé actuellement dans les médias, dans la santé, dans la grande distribution, dans l'industrie et pour le numérique. Je suis aujourd'hui DRH et gestion chez Radio France sur le secteur nord-ouest. Et je suis aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Et j'ai aussi un mandat au niveau national, au bureau national de la NDRH. Dans mes différents postes, mon rôle est d'être a été d'accompagner les directions générales et opérationnelles sur tout ce qui est enjeux RH, donc stratégie, transformation, dialogue social, la partie budgétaire bien sûr, tout ce qui est SIRH. J'ai pas mal travaillé aussi sur tout ce qui est développement de talent et conduite du changement. Donc durant mon parcours, j'ai utilisé mes compétences en droit du travail et en droit social. J'ai une bonne capacité à manager des équipes pluridisciplinaires. Et je pense à fédérer dans des contextes assez complexes. Je travaillais dans des contextes multifit, multiconventions. Et je pense avoir une approche à la fois humaine, mais orientée résultat quand même.

  • Speaker #0

    Eh bien, je t'embauche direct.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es surprise ?

  • Speaker #0

    Oui, OK. Allez, on interview. À bientôt tout le monde. Et tu sais, je veux dire, tu nous as fait une présentation, Soléna. Je pense que si un jour tu cherches du taf, je t'enverrai l'extrait et t'enverrai ça, tu sais, avec ton CV.

  • Speaker #1

    Je vais bien. Je vais réessayer d'être aussi performante.

  • Speaker #0

    Allez, j'en suis sûre. Dis-moi, la première fois qu'on s'est rencontrées, on a discuté d'un sujet qui nous tient à cœur toutes les deux. Donc, la diversité, l'inclusion. Je ne sais pas si tu te souviens. Et on se disait, c'était une évidence pour nous que nos entreprises, elles ont énormément évolué sur le sujet en très peu de temps. Et je crois que tu aurais peut-être, toi, une histoire à nous partager là-dessus, un moment fort ou un déclic.

  • Speaker #1

    Durant l'une de mes expériences de DRH, j'ai constaté, dans l'entreprise où j'étais, Il y avait pas mal de collaborateurs issus de cultures diverses. Et en fait, cette richesse-là, elle était vraiment peu valorisée. C'était parfois source d'incompréhension. Donc avec mon équipe, j'ai proposé de piloter des programmes internes autour de la diversité culturelle et générationnelle, avec deux objectifs. Le premier, c'était de favoriser le vivre ensemble et renforcer l'inclusion au quotidien. Concrètement, on a mis en place des ateliers participatifs menés par des collaborateurs eux-mêmes autour de différentes thématiques comme les fêtes culturelles, les parcours de vie ou encore les représentations intergénérationnelles. Une charte de l'inclusion a été co-construite avec les partenaires sociaux, puis intégrée dans le parcours d'intégration. Donc ça, ça a été chouette parce que c'était vraiment une expérience où on travaillait de façon très collégiale avec les salariés. Et avec les partenaires sociaux, c'est vraiment des idées qui venaient du terrain et c'est vraiment ce que les gens vivaient. On a revu avec ça certains process RH, notamment en termes de mobilité, d'entretien annuel et de recrutement. On a vraiment intégré au processus RH des critères de vigilance sur les biens inconscients qu'on peut tous avoir. en fait. Le résultat, ça a été... qu'en un an, l'engagement des équipes a été mesuré dans le baromètre social. Il a progressé de 10 points. Il y avait beaucoup moins de tensions internes. Ça a laissé place à une belle cohésion. Ça démontre bien qu'au-delà des bonnes intentions, l'inclusion, c'est un sujet important. Ça s'incarne et ça permet d'améliorer tout simplement la productivité et puis l'ambiance et travailler dans des organisations durables.

  • Speaker #0

    Et puis c'est devenu, je pense aussi, un peu le rôle des entreprises aussi aujourd'hui d'accompagner le regard que posent les collaborateurs sur le monde. Je ne suis pas en train de dire l'entreprise sachante qui élève les collaborateurs ignorants, loin de là. Ce n'est vraiment pas du tout mon propos, mais je pense que quand même l'entreprise a ce rôle-là, ce rôle d'ouverture sur le monde.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en entreprise, on a tout intérêt à bien former les recruteurs et les managers. Je pense qu'il n'y a pas de secret pour favoriser notamment tout ce qui est notion de diversité et inclusion. Nous, c'est vrai que chez Radio France, dans notre programme Égalité 360 pour lutter contre les discriminations, on a participé à des cycles de formation, toutes les équipes RH, qui visent vraiment à faire... prendre conscience des biais et à s'approprier toutes les techniques pour limiter l'impact des biais dans nos pratiques RH. C'est une formation qui a été proposée au manager RH et qui sera déclinée ensuite sur tous les managers de Radio France. On a travaillé sur trois objectifs principaux, comprendre le cheminement et les potentiels biais cognitifs qu'on peut avoir, travailler sur tout ce qui est préjugé et stéréotype.

  • Speaker #0

    C'est quoi les stéréotypes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Les stéréotypes, c'est dire que tu as 58 ans, tu ne peux pas travailler derrière un ordinateur parce que tu ne sais pas l'utiliser. Alors que moi, je me souviens que j'ai recruté une journaliste pour une locale, une personne qui avait plus de 60 ans. Et en fait, sur le numérique, elle était hyper performante. C'est elle qui contribuait le plus. Elle était très Facebook. Aujourd'hui, cette personne est partie à la retraite. Je me souviens qu'on aurait pu se dire, cette personne ne contribuera pas. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était l'une des personnes qui contribuaient le plus dans la rédaction. Donc, c'est vraiment sortir des stéréotypes, se dire, cette personne, je ne vais pas la recruter puisqu'elle a trois enfants, donc elle finira ses journées à 16h30. C'est vraiment sortir de tous ces biais qui nous empêchent. de voir la qualité de la personne et de passer à côté d'un talent parce qu'on s'imagine des choses.

  • Speaker #0

    Je comprends. Dis-moi, toi, tu représentes aujourd'hui Radio France. C'est combien de personnes, finalement, Radio France, tout le monde connaît ? Et en même temps, si tu pouvais nous expliquer un petit peu les grands contours de ce géant, ce serait super.

  • Speaker #1

    Sur le territoire nord-ouest, on a huit radios locales situées en Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, sous la marque ICI. Et on a aussi un studio de création de podcasts. La direction territoriale nord-ouest est située sur l'île de Nantes. Ça regroupe les services RH, finances, communication, un pôle numérique côté programme et journaliste. Le siège social de Radio France, c'est la Maison de la Radio, qui est située dans le 16e arrondissement. On a environ 5000 salariés, avec à peu près 4000 permanents et à peu près un millier de collaborateurs au casinet. Ok. Chez Radio France, on a sept chaînes ici, qui est notre radio régionale. On a France Inter, France Info, France Culture et France Musique, FIP et Mouv', et on a aussi quatre formations musicales.

  • Speaker #0

    Ok. Et qui est-ce que tu recrutes en ce moment chez Radio France ? Quel métier ? Quel type de profil ?

  • Speaker #1

    On recrute en ce moment des journalistes, bien sûr. Toutes sortes de métiers, techniciens du son, animateurs radio, chargés d'accueil. On a un vrai enjeu, en fait, Claire, sur le numérique, parce qu'on souhaite faire un média global. Donc l'enjeu aujourd'hui, c'est le numérique. On a des podcasts natifs, mais on produit aussi des podcasts. Donc je dirais que voilà, des profits divers avec un vrai enjeu sur le numérique.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que tu dirais que Radio France, c'est un employeur attractif ou qu'au contraire ? tu fais face à une grosse pénurie de talent.

  • Speaker #1

    La pyramide des âges fait qu'en ce moment, nous avons des enjeux sur le recrutement des animateurs radio. On a fait d'ailleurs un partenariat avec l'INA pour s'assurer d'un vivier d'animateurs formés. L'autre enjeu, comme je te disais, c'est vraiment les métiers du numérique. En fait, sur nos métiers, il faut quand même avoir des compétences radiophoniques. Donc je dirais qu'on reste attractifs. Il y a des métiers sur lesquels on n'a pas de soucis de recrutement et sur lesquels on ne fait vraiment que du recrutement interne. Et puis, il y a d'autres métiers, notamment sur le numérique, où c'est peut-être un petit peu plus compliqué, en effet.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce qui donne envie, selon toi, de rejoindre une maison comme Radio France aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Radio France, en fait, on ne le sait pas toujours, mais c'est quand même un groupe radiophonique. qui a près de 15 millions d'auditeurs au quotidien, donc c'est pas mal. On a une vraie mission de service public qui est assez forte et très engagée. En fait, nous rejoindre, c'est donner du sens à son travail en participant vraiment à une mission d'intérêt général, en fait. On informe, on cultive, on divertit, on crée du lien social partout sur le territoire français et puis il y en a même qui nous écoutent à l'étranger. On est une vraie entreprise à impact. culturelle, sociale et sociétale. Radio France, c'est une maison qui défend la culture, la diversité, la liberté d'expression, l'égalité et l'inclusion. On en parlait en début d'échange. On travaille vraiment tous avec la conviction que les médias ont un rôle à jouer dans la société, notamment avec une info juste et vérifiée. Aujourd'hui, il y a beaucoup de médias qui se créent et l'info n'est pas toujours juste et vérifiée. C'est aussi un univers vraiment singulier, Radio France, où on croise des journalistes, des personnes qui créent, qui innovent. Je pense que peu d'entreprises réunissent autant de talents dans des domaines aussi variés, journalistes, musiciens, techniciens, producteurs, communicants. On vit une vraie richesse humaine et intellectuelle, je pense, on ne se retrouve pas ailleurs.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Alors, si on parle un petit peu plus de toi, Solena. J'ai cru comprendre, mon petit doigt m'a dit que tu étais fan des morning routines, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Donc c'est quoi, toi, si je te demande ? Alors, juste pour les auditeurs, Solena n'est plus du tout au courant maintenant des questions que je vais lui poser. On s'en va, on s'envole. Tu me prends la main, Solena, allez !

  • Speaker #1

    On y va, je suis prête, Claire. Fais-moi voyager.

  • Speaker #0

    Donc c'est quoi ta morning routine dans ton quotidien de DRH ?

  • Speaker #1

    Dans mon quotidien de DRH ? J'allais plus parler à titre perso, très skincare. Mais bon, ça, on mettra ça entre parenthèses et je te donnerai mes techniques après de bretonne.

  • Speaker #0

    C'est la question d'après, ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Ma morning routine, c'est de dire bonjour à tout le monde quand j'arrive et de me faire mon petit thé vert à la menthe et de consulter mon agenda de la journée et mes mails.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais passer des entretiens encore ? Oui. Ok, ça marche. Dis-moi, j'ai envie de revenir un tout petit peu sur ce que tu nous as dit en arrière. Tu as dit que pour faire face à la pénurie sur certains métiers, vous aviez noué ce partenariat avec l'INA. Oui. C'est quoi ? C'est une histoire de mentoring entre anciennes générations et la formation des nouveaux arrivants, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas exactement ça. En fait, l'INA, c'est aussi un établissement à mission. service public. L'INA, c'est aussi un centre de formation et aujourd'hui, ils font des formations depuis plusieurs années, des formations sur les postes d'animateurs radio et aujourd'hui, on en manque. En fait, il y a très très peu d'écoles. qui forment à l'animation. Et on a créé un partenariat avec eux où on recrute des personnes qui viennent de tout horizon et qui ont envie d'apprendre le métier d'animateur radio. Donc, c'est un système où ils sont à l'école et ils sont en contrat de professionnalisation au sein de Radio France.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, vous manquez en gros aujourd'hui d'animateurs radio et vous les formez dès leur plus jeune âge pour vous rejoindre.

  • Speaker #1

    Alina, oui. C'est vraiment un sujet qui est important. Quand vous postulez sur cette formation Alina avec un partenariat avec Radio France, vous pouvez venir, ce n'est pas notre slogan, mais vous pouvez venir comme vous êtes et vous pouvez venir vraiment de tout horizon professionnel. Nous, on vous forme et ensuite, du coup, vous avez une partie de théorie Alina et une partie pratique dans notre réseau ici.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. À bon entendeur, on recherche des animateurs. C'est vraiment un métier qui m'aurait bien intéressée. Tu disais que la fille qui fait sa liste de courses, vous faites studio aussi pour enregistrer des podcasts indépendants comme Megabar.

  • Speaker #1

    Exactement. On a un studio de création qui est à Nantes.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit en intro, tu es aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Qu'est-ce que ça t'apporte, ça, en plus de ton poste chez Radio France ?

  • Speaker #1

    Ça m'apporte beaucoup. J'ai, comme je te disais, deux mandats au sein de la NDRH. Un de coprésidente avec ma collègue Céline Rigaud et un autre mandat au bureau national dans l'équipe d'Audrey, qui est présidente de la NDRH et DRH du groupe Canal+. Ces deux mandats sont super structurants, en fait. Pour moi, c'est un vrai apport sur le plan professionnel, sur l'aspect leadership. c'est un un vrai impact dans nos quotidiens. Sur le plan professionnel, ça me permet d'être au cœur des grandes évolutions de la fonction RH et me remettre aussi à niveau sur des pratiques managériales. Je pense qu'en tant que manager, on apprend tout le temps. La MDRH, ça donne une vraie vision prospective, concrète et multisectorielle des enjeux auxquels font face les entreprises aujourd'hui. En fait, ce réseau-là, c'est plus de 6 000 adhérents. des DRH et des RRH et des chargés RH qui viennent vraiment de tout horizon. Donc, ça nourrit continuellement. Sur la partie leadership, nous, en Loire-Atlantique, on a 300 professionnels RH qui sont adhérents. Donc, on a la capacité de fédérer vraiment une petite communauté RH et on s'écoute beaucoup, on échange beaucoup. On est vraiment dans une posture où on peut... partage beaucoup, parce que c'est nous, en tant qu'RH, on n'a pas forcément toujours partagé. Là, c'est un vrai lieu de partage. Et puis, sur l'impact global, je pense que la NDRH, ça nous positionne comme acteurs du débat à RH, que ce soit sur la diversité, sur la qualité de vie au travail, tout ce qui est transition professionnelle, transformation managériale. Ça contribue vraiment à rapprocher les entreprises et les institutions. et vraiment à promouvoir l'attractivité RH.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai vraiment, je te jure, l'INDRH, l'Association Nationale des DRH, pour ceux qui ne l'avaient pas, je trouve que c'est une association, comme tu as parlé de communauté, mais vraiment, c'est vrai que je trouve que c'est assez communautaire dans le sens positif du terme. On sent que vous êtes hyper liés, je ne vais pas dire les unes aux autres, parce qu'il y a quand même beaucoup de messieurs aussi, mais on sent que c'est vraiment une communauté d'entraide et une communauté aussi, si tu veux, dans le sens où si tu n'es pas dans la communauté, tu n'es pas dans la communauté. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une vraie communauté. C'est ouvert à tous. À partir du moment où vous êtes professionnel RH, que vous soyez junior, intermédiaire ou senior, c'est ouvert. Souvent, les retraités restent aussi un petit peu dans le réseau. donc c'est vraiment une communauté où on est On est soudés. Je trouve que c'est hyper intéressant. Moi, je vais arrêter la pub pour la MDRH, mais c'est vraiment un réseau hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, je pense, effectivement. OK. Et si je te dis Dyson, ça ne t'évoque rien ?

  • Speaker #1

    Ben si. Dyson, c'est la vie, quoi. Je n'ai pas d'action. Ah oui,

  • Speaker #0

    non. Alors, précision pour les auditeurs. En fait, il faut que tu nous racontes cette anecdote parce qu'on n'est pas en train de parler du tout d'aspirateur, là, détrompez-vous. On est en train de parler de sèche-cheveux, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est vraiment dans la gamme en fait brushing. lisseur de pointe en fait, vraiment. Et avec ma coprésidente Céline de la NDRH, on ne savait pas, mais on avait une passion commune pour le même outil qui est le Hervrap. C'est un appareil qui sèche, qui lisse, qui fait des super brushings et vous avez le cheveu mais magnifique.

  • Speaker #0

    Je précise que cet épisode n'est pas sponsorisé non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser et je ne connais absolument personne chez Dyson et je ne connais même pas la DRH, ni le DRH chez Dyson.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça résonne comme un challenge. Je t'ai dit interview DRH Dyson. Ah ouais,

  • Speaker #1

    alors là, si tu le trouves, je veux que tu nous le présentes et qu'il nous présente toute son équipe

  • Speaker #0

    R&D. En tout cas, le Dyson, sachez que c'est une private joke interne à NDRH et que ceux qui savent se reconnaissent. Bon, dis-moi, j'ai une autre petite question, plus perso, qui n'était pas prévue du tout. Donc, j'ai eu effectivement, merci Céline Rigaud, qu'on embrasse des petites informations te concernant pour préparer cette interview. Puisque, comme je te le disais, Soléna, en fait, il y a quand même très peu de choses sur ton LinkedIn. C'est vraiment, il n'y a pas beaucoup d'informations.

  • Speaker #1

    Il faut que je travaille mon identité numérique. Effectivement, je ne communique pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Tu n'en ressens pas le besoin. Mais bon, j'ai appris que tu étais une grande fan de jazz. Je savais déjà que tu aimais bien le mercure. Et là, j'ai découvert que tu étais quelqu'un de sensible, voire même hyper sensible. Et je trouve que c'est un sujet qui est assez peu abordé dans l'entreprise. Et je me demandais si tu pouvais nous dire comment toi, tu le vis au quotidien au travail. Est-ce que tu considères que c'est une force dans ton quotidien de DRH ? Est-ce que tu penses qu'il y a des choses, on doit évoluer sur le regard qu'on pose sur l'hypersensibilité en entreprise ? Je voulais avoir un peu ton regard là-dessus.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je suis assez sensible. Après, ça peut être à la fois une force et une faiblesse. C'est une force parce que... j'identifie beaucoup de choses chez l'autre et ça permet parfois d'anticiper certaines situations délicates RH. Ensuite, ça peut être aussi une faiblesse dans le sens où j'emmagasine beaucoup de choses de l'humain et parfois, je repars avec ce petit bagage-là à la maison. Donc, ça, effectivement, il faut...

  • Speaker #0

    Vous le mercurez derrière.

  • Speaker #1

    Je travaille là-dessus, d'où les multiples bouteilles de mercure pour oublier, n'est-ce pas ? Oui, je suis sensible. Je ne sais pas si je suis hyper sensible au sens littéral luthère, mais en tout cas, j'ai une sensibilité qui est assez développée. Je trouve que ça a pu à la fois m'aider, mais peut-être aussi me desservir dans certaines situations. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, complète cette phrase, il ne faut pas venir chez Radio France si tu...

  • Speaker #1

    Alors, il ne faut pas venir chez Radio France si tu penses que la routine, c'est rassurant, si tu n'as pas envie de défendre une mission de service public avec conviction, si tu n'aimes pas travailler en équipe dans un environnement où les idées circulent autant que les ondes, parce que c'est vraiment ça, si tu ne crois pas à la force de la culture, de l'information libre et de la création pour... transformer la société. C'est un vrai sujet. Si tu n'es pas prêt à conjuguer exigence, responsabilité et innovation au quotidien, ce n'est pas la peine de venir chez Radio France.

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est sympa ça. Exigence, attends, redis, exigence...

  • Speaker #1

    Responsabilité, innovation.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Ça c'est vraiment ce que tu recherches chez les candidats. Ok, très bien. Et si tu devais me résumer justement la culture de Radio France en trois mots, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je dirais qu'engagée. Radio France porte une vraie mission de service public, informée, cultivée, rassemblée avec une vraie responsabilité sociale et citoyenne. Créativité, c'est une maison de talent, de voix, de musique, d'innovation éditoriale. Exigeante, ce que je disais tout à l'heure, on est vraiment exigeant dans la qualité des contenus, dans la rigueur du métier technique, créatif, journalistique et même RH. Donc voilà, trois mots, ce serait ça.

  • Speaker #0

    Et justement, tu parles du service public. C'est une mission, une exigence, une éthique. Comment est-ce que ça infuse dans la culture RH et de savoir si c'était plutôt un levier d'attractivité pour les candidats ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la mission de service public. Elle infuse sur la culture RH. Comme je te le disais, on est vraiment une entreprise où tout le monde peut postuler. On a... toutes sortes de métiers. On est beaucoup sur du recrutement qui peut laisser à penser qu'on est sur des métiers qui peuvent être un peu élitistes, mais il y a toutes sortes de métiers chez Radio France et ça a vraiment une vraie diversité, en fait, et une vraie possibilité d'évoluer. On a des process de recrutement assez méthodiques. D'ailleurs, on est à FNOR sur nos process de recrutement. Au niveau de la culture RH, On essaye vraiment d'accompagner les candidats et d'accompagner les personnes qu'on recrute. Il y a beaucoup de passerelles dans notre entreprise. Donc, il y a beaucoup de possibilités dans cette entreprise. Donc, moi, j'invite vraiment les candidats à postuler, à découvrir notre univers.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Ça donne envie. Alors, on a une dernière coutume dans cette interview puisqu'on arrive à la fin déjà de l'interview. C'est ce qu'on appelle le One Minute to Join. Donc là, c'est clairement à toi de jouer. Tu as à peu près une minute pour nous pitcher Radio France côté employeur et donner envie aux candidats qui nous écoutent de vous rejoindre. Est-ce que c'est bon pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    Travailler chez Radio France, c'est rejoindre une entreprise singulière à la croisée de la culture et de l'information. et de la création aussi. On contribue vraiment tous les jours à une mission de service public exigeant, comme je disais, informer, cultiver, divertir. Au-delà des ondes, c'est aussi un employeur engagé qui valorise la diversité, l'inclusion, la qualité de vie au travail et aussi l'innovation. On a des métiers variés, journalistes, techniciens, chroniqueurs, régisseurs, animateurs. On est vraiment dans un environnement de travail stimulant et on y vient pour le sens et on y reste pour les gens. Ça, c'est très important. C'est une entreprise où on fait de belles rencontres.

  • Speaker #0

    Trop bien. Écoute, ça donne vraiment envie de vous rejoindre, Solena. Eh bien, je te remercie infiniment pour le temps que tu as pris et l'attention que tu as apportée à Megabar pour nous expliquer ce qu'apportait Radio France aux candidats et puis quel type de candidat aussi vous recherchiez. Je te remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Merci à toi Claire de cette proposition. C'était très intéressant. Puis je vais te dire, c'est ma première. C'est mon premier podcast.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Tu vois, ça c'est fort quand même. Ça c'est hyper fort pour être trop bien. Je te remercie beaucoup Solena. Et puis je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne soirée. Au revoir.

  • Speaker #0

    Bonne soirée. Au revoir. Merci à Solena pour cet échange doux, sincère et inspirant. Donc vous l'aurez compris, Radio France Recruite peut être près de chez vous. Donc, si vous êtes animateur ou que vous rêvez de le devenir, n'hésitez pas à aller sur leur site pour candidater. Et puis, merci. Un grand, grand merci à vous. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter Megabar et on est vraiment pleinement dans la gratitude. Merci infiniment. Si l'épisode vous a plu, pensez à le partager autour de vous. On se retrouve très bientôt pour un nouveau rendez-vous.

  • Speaker #1

    Bisous.

Description

Comment faire de l’inclusion un véritable levier RH dans une organisation aussi emblématique que Radio France ? Dans cet épisode, Soléna Busson-Mars, DRH & Gestion Nord-Ouest chez Radio France & Co-Présidente de l' ANDRH 44, partage une vision concrète et inspirante où inclusion, marque employeur et recrutement s’entremêlent pour transformer la culture d’entreprise.


Elle raconte comment l’inclusion est devenue un pilier stratégique de la marque employeur, en influençant directement les pratiques de recrutement et les parcours candidats. De la formation aux biais inconscients jusqu’aux programmes internes collaboratifs, chaque initiative illustre la manière dont un ou une DRH peut faire évoluer en profondeur les parcours candidats et renforcer la marque employeur.


Soléna revient aussi sur les enjeux spécifiques du recrutement dans un média public, la structuration des parcours candidats dans un univers exigeant, et le rôle central de l’inclusion dans la construction d’une marque employeur forte et cohérente.


Si vous avez aimé les podcasts RH les plus performants comme Happy Work, Les Equilibristes, ou Les Talenteux, vous aimerez cet épisode.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Megabar, le podcast des entreprises les plus attractives de France. Eh bien, une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de Megabar, l'agence qui se cache derrière ce podcast. Nous sommes, lui, expertes de la marque employeur et de l'influence RH. Et notre mission, c'est d'aider les directions RH à mieux engager leurs collaborateurs et leurs candidats. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de l'agence, et chaque épisode est l'occasion d'ouvrir le capot des entreprises qui nous font rêver. Avant de commencer, pensez à bien vous abonner, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter et on vous en remercie vraiment. Que vous soyez en recherche d'une entreprise qui vous ressemble ou un RH en quête d'inspiration, ici, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Megabar. Aujourd'hui, je vous propose une discussion toute en finesse, en nuance et en surprise. J'ai eu le plaisir d'échanger avec Solena Busson-Mars, DRH. et gestion, nord-ouest chez Radio France et coprésidente de l'ANDRH Loire-Atlantique. Une femme brillante, posée, engagée, qui manie aussi bien les sujets RH de fond que les clins d'œil inattendus. Une discussion toute smooth, oui, mais pas tiède. Si vous vous demandez le lien entre les RH, un sèche-cheveux d'Ison et une bouteille de mercurier, eh bien voilà, il faudra écouter parce que si, tout est lié. On parle inclusion, transformation, management dans le service public. mais aussi de style, d'énergie et de ce que ça veut dire aujourd'hui d'incarner une fonction RH, humaniste et exigeante à la fois. Un épisode, vous allez voir, qui donne envie de ralentir, de réfléchir et de déboucher le mode bouteille. Salut Soléna, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, bonjour Claire.

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps, dis donc, on ne s'est pas vues.

  • Speaker #1

    Ça fait un petit peu de temps, oui. Une semaine ?

  • Speaker #0

    Une semaine. Il y a une semaine, on était séquestrés dans une cave. Mais ça, c'est une autre histoire.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas racontable ici.

  • Speaker #0

    Non, en train de... En train de boire du vin. Voilà, comme ça, personne ne s'inquiète et on met quand même les gens sur la voie d'un truc légal parce que c'est vraiment la pire ouverture de podcast qu'on vient de faire, là, Soléna.

  • Speaker #1

    J'assume, j'assume. Les gens me reconnaîtront comme ça, Claire.

  • Speaker #0

    Eh bien, exactement. Alors, Soléna, peut-être que tu le sais, dans le podcast Mégabar, on a une coutume, c'est celle de faire passer un entretien d'embauche à notre invité. D'accord. tu es prête à passer sur le grill.

  • Speaker #1

    Eh bien, allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, en avant guingamp, c'est parti, Soléna.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je suis bretonne, donc en avant guingamp, ça me parle. De toute façon, c'est très bien. Donc moi, je suis RH, j'interviens depuis plus de 15 ans dans des environnements assez exigeants, au sein de structures privées, mais aussi au sein de structures assurant une mission de service public. On aura l'occasion d'en reparler tout à l'heure. au sein de secteurs très différents. J'ai travaillé actuellement dans les médias, dans la santé, dans la grande distribution, dans l'industrie et pour le numérique. Je suis aujourd'hui DRH et gestion chez Radio France sur le secteur nord-ouest. Et je suis aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Et j'ai aussi un mandat au niveau national, au bureau national de la NDRH. Dans mes différents postes, mon rôle est d'être a été d'accompagner les directions générales et opérationnelles sur tout ce qui est enjeux RH, donc stratégie, transformation, dialogue social, la partie budgétaire bien sûr, tout ce qui est SIRH. J'ai pas mal travaillé aussi sur tout ce qui est développement de talent et conduite du changement. Donc durant mon parcours, j'ai utilisé mes compétences en droit du travail et en droit social. J'ai une bonne capacité à manager des équipes pluridisciplinaires. Et je pense à fédérer dans des contextes assez complexes. Je travaillais dans des contextes multifit, multiconventions. Et je pense avoir une approche à la fois humaine, mais orientée résultat quand même.

  • Speaker #0

    Eh bien, je t'embauche direct.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es surprise ?

  • Speaker #0

    Oui, OK. Allez, on interview. À bientôt tout le monde. Et tu sais, je veux dire, tu nous as fait une présentation, Soléna. Je pense que si un jour tu cherches du taf, je t'enverrai l'extrait et t'enverrai ça, tu sais, avec ton CV.

  • Speaker #1

    Je vais bien. Je vais réessayer d'être aussi performante.

  • Speaker #0

    Allez, j'en suis sûre. Dis-moi, la première fois qu'on s'est rencontrées, on a discuté d'un sujet qui nous tient à cœur toutes les deux. Donc, la diversité, l'inclusion. Je ne sais pas si tu te souviens. Et on se disait, c'était une évidence pour nous que nos entreprises, elles ont énormément évolué sur le sujet en très peu de temps. Et je crois que tu aurais peut-être, toi, une histoire à nous partager là-dessus, un moment fort ou un déclic.

  • Speaker #1

    Durant l'une de mes expériences de DRH, j'ai constaté, dans l'entreprise où j'étais, Il y avait pas mal de collaborateurs issus de cultures diverses. Et en fait, cette richesse-là, elle était vraiment peu valorisée. C'était parfois source d'incompréhension. Donc avec mon équipe, j'ai proposé de piloter des programmes internes autour de la diversité culturelle et générationnelle, avec deux objectifs. Le premier, c'était de favoriser le vivre ensemble et renforcer l'inclusion au quotidien. Concrètement, on a mis en place des ateliers participatifs menés par des collaborateurs eux-mêmes autour de différentes thématiques comme les fêtes culturelles, les parcours de vie ou encore les représentations intergénérationnelles. Une charte de l'inclusion a été co-construite avec les partenaires sociaux, puis intégrée dans le parcours d'intégration. Donc ça, ça a été chouette parce que c'était vraiment une expérience où on travaillait de façon très collégiale avec les salariés. Et avec les partenaires sociaux, c'est vraiment des idées qui venaient du terrain et c'est vraiment ce que les gens vivaient. On a revu avec ça certains process RH, notamment en termes de mobilité, d'entretien annuel et de recrutement. On a vraiment intégré au processus RH des critères de vigilance sur les biens inconscients qu'on peut tous avoir. en fait. Le résultat, ça a été... qu'en un an, l'engagement des équipes a été mesuré dans le baromètre social. Il a progressé de 10 points. Il y avait beaucoup moins de tensions internes. Ça a laissé place à une belle cohésion. Ça démontre bien qu'au-delà des bonnes intentions, l'inclusion, c'est un sujet important. Ça s'incarne et ça permet d'améliorer tout simplement la productivité et puis l'ambiance et travailler dans des organisations durables.

  • Speaker #0

    Et puis c'est devenu, je pense aussi, un peu le rôle des entreprises aussi aujourd'hui d'accompagner le regard que posent les collaborateurs sur le monde. Je ne suis pas en train de dire l'entreprise sachante qui élève les collaborateurs ignorants, loin de là. Ce n'est vraiment pas du tout mon propos, mais je pense que quand même l'entreprise a ce rôle-là, ce rôle d'ouverture sur le monde.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en entreprise, on a tout intérêt à bien former les recruteurs et les managers. Je pense qu'il n'y a pas de secret pour favoriser notamment tout ce qui est notion de diversité et inclusion. Nous, c'est vrai que chez Radio France, dans notre programme Égalité 360 pour lutter contre les discriminations, on a participé à des cycles de formation, toutes les équipes RH, qui visent vraiment à faire... prendre conscience des biais et à s'approprier toutes les techniques pour limiter l'impact des biais dans nos pratiques RH. C'est une formation qui a été proposée au manager RH et qui sera déclinée ensuite sur tous les managers de Radio France. On a travaillé sur trois objectifs principaux, comprendre le cheminement et les potentiels biais cognitifs qu'on peut avoir, travailler sur tout ce qui est préjugé et stéréotype.

  • Speaker #0

    C'est quoi les stéréotypes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Les stéréotypes, c'est dire que tu as 58 ans, tu ne peux pas travailler derrière un ordinateur parce que tu ne sais pas l'utiliser. Alors que moi, je me souviens que j'ai recruté une journaliste pour une locale, une personne qui avait plus de 60 ans. Et en fait, sur le numérique, elle était hyper performante. C'est elle qui contribuait le plus. Elle était très Facebook. Aujourd'hui, cette personne est partie à la retraite. Je me souviens qu'on aurait pu se dire, cette personne ne contribuera pas. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était l'une des personnes qui contribuaient le plus dans la rédaction. Donc, c'est vraiment sortir des stéréotypes, se dire, cette personne, je ne vais pas la recruter puisqu'elle a trois enfants, donc elle finira ses journées à 16h30. C'est vraiment sortir de tous ces biais qui nous empêchent. de voir la qualité de la personne et de passer à côté d'un talent parce qu'on s'imagine des choses.

  • Speaker #0

    Je comprends. Dis-moi, toi, tu représentes aujourd'hui Radio France. C'est combien de personnes, finalement, Radio France, tout le monde connaît ? Et en même temps, si tu pouvais nous expliquer un petit peu les grands contours de ce géant, ce serait super.

  • Speaker #1

    Sur le territoire nord-ouest, on a huit radios locales situées en Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, sous la marque ICI. Et on a aussi un studio de création de podcasts. La direction territoriale nord-ouest est située sur l'île de Nantes. Ça regroupe les services RH, finances, communication, un pôle numérique côté programme et journaliste. Le siège social de Radio France, c'est la Maison de la Radio, qui est située dans le 16e arrondissement. On a environ 5000 salariés, avec à peu près 4000 permanents et à peu près un millier de collaborateurs au casinet. Ok. Chez Radio France, on a sept chaînes ici, qui est notre radio régionale. On a France Inter, France Info, France Culture et France Musique, FIP et Mouv', et on a aussi quatre formations musicales.

  • Speaker #0

    Ok. Et qui est-ce que tu recrutes en ce moment chez Radio France ? Quel métier ? Quel type de profil ?

  • Speaker #1

    On recrute en ce moment des journalistes, bien sûr. Toutes sortes de métiers, techniciens du son, animateurs radio, chargés d'accueil. On a un vrai enjeu, en fait, Claire, sur le numérique, parce qu'on souhaite faire un média global. Donc l'enjeu aujourd'hui, c'est le numérique. On a des podcasts natifs, mais on produit aussi des podcasts. Donc je dirais que voilà, des profits divers avec un vrai enjeu sur le numérique.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que tu dirais que Radio France, c'est un employeur attractif ou qu'au contraire ? tu fais face à une grosse pénurie de talent.

  • Speaker #1

    La pyramide des âges fait qu'en ce moment, nous avons des enjeux sur le recrutement des animateurs radio. On a fait d'ailleurs un partenariat avec l'INA pour s'assurer d'un vivier d'animateurs formés. L'autre enjeu, comme je te disais, c'est vraiment les métiers du numérique. En fait, sur nos métiers, il faut quand même avoir des compétences radiophoniques. Donc je dirais qu'on reste attractifs. Il y a des métiers sur lesquels on n'a pas de soucis de recrutement et sur lesquels on ne fait vraiment que du recrutement interne. Et puis, il y a d'autres métiers, notamment sur le numérique, où c'est peut-être un petit peu plus compliqué, en effet.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce qui donne envie, selon toi, de rejoindre une maison comme Radio France aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Radio France, en fait, on ne le sait pas toujours, mais c'est quand même un groupe radiophonique. qui a près de 15 millions d'auditeurs au quotidien, donc c'est pas mal. On a une vraie mission de service public qui est assez forte et très engagée. En fait, nous rejoindre, c'est donner du sens à son travail en participant vraiment à une mission d'intérêt général, en fait. On informe, on cultive, on divertit, on crée du lien social partout sur le territoire français et puis il y en a même qui nous écoutent à l'étranger. On est une vraie entreprise à impact. culturelle, sociale et sociétale. Radio France, c'est une maison qui défend la culture, la diversité, la liberté d'expression, l'égalité et l'inclusion. On en parlait en début d'échange. On travaille vraiment tous avec la conviction que les médias ont un rôle à jouer dans la société, notamment avec une info juste et vérifiée. Aujourd'hui, il y a beaucoup de médias qui se créent et l'info n'est pas toujours juste et vérifiée. C'est aussi un univers vraiment singulier, Radio France, où on croise des journalistes, des personnes qui créent, qui innovent. Je pense que peu d'entreprises réunissent autant de talents dans des domaines aussi variés, journalistes, musiciens, techniciens, producteurs, communicants. On vit une vraie richesse humaine et intellectuelle, je pense, on ne se retrouve pas ailleurs.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Alors, si on parle un petit peu plus de toi, Solena. J'ai cru comprendre, mon petit doigt m'a dit que tu étais fan des morning routines, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Donc c'est quoi, toi, si je te demande ? Alors, juste pour les auditeurs, Solena n'est plus du tout au courant maintenant des questions que je vais lui poser. On s'en va, on s'envole. Tu me prends la main, Solena, allez !

  • Speaker #1

    On y va, je suis prête, Claire. Fais-moi voyager.

  • Speaker #0

    Donc c'est quoi ta morning routine dans ton quotidien de DRH ?

  • Speaker #1

    Dans mon quotidien de DRH ? J'allais plus parler à titre perso, très skincare. Mais bon, ça, on mettra ça entre parenthèses et je te donnerai mes techniques après de bretonne.

  • Speaker #0

    C'est la question d'après, ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Ma morning routine, c'est de dire bonjour à tout le monde quand j'arrive et de me faire mon petit thé vert à la menthe et de consulter mon agenda de la journée et mes mails.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais passer des entretiens encore ? Oui. Ok, ça marche. Dis-moi, j'ai envie de revenir un tout petit peu sur ce que tu nous as dit en arrière. Tu as dit que pour faire face à la pénurie sur certains métiers, vous aviez noué ce partenariat avec l'INA. Oui. C'est quoi ? C'est une histoire de mentoring entre anciennes générations et la formation des nouveaux arrivants, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas exactement ça. En fait, l'INA, c'est aussi un établissement à mission. service public. L'INA, c'est aussi un centre de formation et aujourd'hui, ils font des formations depuis plusieurs années, des formations sur les postes d'animateurs radio et aujourd'hui, on en manque. En fait, il y a très très peu d'écoles. qui forment à l'animation. Et on a créé un partenariat avec eux où on recrute des personnes qui viennent de tout horizon et qui ont envie d'apprendre le métier d'animateur radio. Donc, c'est un système où ils sont à l'école et ils sont en contrat de professionnalisation au sein de Radio France.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, vous manquez en gros aujourd'hui d'animateurs radio et vous les formez dès leur plus jeune âge pour vous rejoindre.

  • Speaker #1

    Alina, oui. C'est vraiment un sujet qui est important. Quand vous postulez sur cette formation Alina avec un partenariat avec Radio France, vous pouvez venir, ce n'est pas notre slogan, mais vous pouvez venir comme vous êtes et vous pouvez venir vraiment de tout horizon professionnel. Nous, on vous forme et ensuite, du coup, vous avez une partie de théorie Alina et une partie pratique dans notre réseau ici.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. À bon entendeur, on recherche des animateurs. C'est vraiment un métier qui m'aurait bien intéressée. Tu disais que la fille qui fait sa liste de courses, vous faites studio aussi pour enregistrer des podcasts indépendants comme Megabar.

  • Speaker #1

    Exactement. On a un studio de création qui est à Nantes.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit en intro, tu es aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Qu'est-ce que ça t'apporte, ça, en plus de ton poste chez Radio France ?

  • Speaker #1

    Ça m'apporte beaucoup. J'ai, comme je te disais, deux mandats au sein de la NDRH. Un de coprésidente avec ma collègue Céline Rigaud et un autre mandat au bureau national dans l'équipe d'Audrey, qui est présidente de la NDRH et DRH du groupe Canal+. Ces deux mandats sont super structurants, en fait. Pour moi, c'est un vrai apport sur le plan professionnel, sur l'aspect leadership. c'est un un vrai impact dans nos quotidiens. Sur le plan professionnel, ça me permet d'être au cœur des grandes évolutions de la fonction RH et me remettre aussi à niveau sur des pratiques managériales. Je pense qu'en tant que manager, on apprend tout le temps. La MDRH, ça donne une vraie vision prospective, concrète et multisectorielle des enjeux auxquels font face les entreprises aujourd'hui. En fait, ce réseau-là, c'est plus de 6 000 adhérents. des DRH et des RRH et des chargés RH qui viennent vraiment de tout horizon. Donc, ça nourrit continuellement. Sur la partie leadership, nous, en Loire-Atlantique, on a 300 professionnels RH qui sont adhérents. Donc, on a la capacité de fédérer vraiment une petite communauté RH et on s'écoute beaucoup, on échange beaucoup. On est vraiment dans une posture où on peut... partage beaucoup, parce que c'est nous, en tant qu'RH, on n'a pas forcément toujours partagé. Là, c'est un vrai lieu de partage. Et puis, sur l'impact global, je pense que la NDRH, ça nous positionne comme acteurs du débat à RH, que ce soit sur la diversité, sur la qualité de vie au travail, tout ce qui est transition professionnelle, transformation managériale. Ça contribue vraiment à rapprocher les entreprises et les institutions. et vraiment à promouvoir l'attractivité RH.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai vraiment, je te jure, l'INDRH, l'Association Nationale des DRH, pour ceux qui ne l'avaient pas, je trouve que c'est une association, comme tu as parlé de communauté, mais vraiment, c'est vrai que je trouve que c'est assez communautaire dans le sens positif du terme. On sent que vous êtes hyper liés, je ne vais pas dire les unes aux autres, parce qu'il y a quand même beaucoup de messieurs aussi, mais on sent que c'est vraiment une communauté d'entraide et une communauté aussi, si tu veux, dans le sens où si tu n'es pas dans la communauté, tu n'es pas dans la communauté. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une vraie communauté. C'est ouvert à tous. À partir du moment où vous êtes professionnel RH, que vous soyez junior, intermédiaire ou senior, c'est ouvert. Souvent, les retraités restent aussi un petit peu dans le réseau. donc c'est vraiment une communauté où on est On est soudés. Je trouve que c'est hyper intéressant. Moi, je vais arrêter la pub pour la MDRH, mais c'est vraiment un réseau hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, je pense, effectivement. OK. Et si je te dis Dyson, ça ne t'évoque rien ?

  • Speaker #1

    Ben si. Dyson, c'est la vie, quoi. Je n'ai pas d'action. Ah oui,

  • Speaker #0

    non. Alors, précision pour les auditeurs. En fait, il faut que tu nous racontes cette anecdote parce qu'on n'est pas en train de parler du tout d'aspirateur, là, détrompez-vous. On est en train de parler de sèche-cheveux, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est vraiment dans la gamme en fait brushing. lisseur de pointe en fait, vraiment. Et avec ma coprésidente Céline de la NDRH, on ne savait pas, mais on avait une passion commune pour le même outil qui est le Hervrap. C'est un appareil qui sèche, qui lisse, qui fait des super brushings et vous avez le cheveu mais magnifique.

  • Speaker #0

    Je précise que cet épisode n'est pas sponsorisé non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser et je ne connais absolument personne chez Dyson et je ne connais même pas la DRH, ni le DRH chez Dyson.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça résonne comme un challenge. Je t'ai dit interview DRH Dyson. Ah ouais,

  • Speaker #1

    alors là, si tu le trouves, je veux que tu nous le présentes et qu'il nous présente toute son équipe

  • Speaker #0

    R&D. En tout cas, le Dyson, sachez que c'est une private joke interne à NDRH et que ceux qui savent se reconnaissent. Bon, dis-moi, j'ai une autre petite question, plus perso, qui n'était pas prévue du tout. Donc, j'ai eu effectivement, merci Céline Rigaud, qu'on embrasse des petites informations te concernant pour préparer cette interview. Puisque, comme je te le disais, Soléna, en fait, il y a quand même très peu de choses sur ton LinkedIn. C'est vraiment, il n'y a pas beaucoup d'informations.

  • Speaker #1

    Il faut que je travaille mon identité numérique. Effectivement, je ne communique pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Tu n'en ressens pas le besoin. Mais bon, j'ai appris que tu étais une grande fan de jazz. Je savais déjà que tu aimais bien le mercure. Et là, j'ai découvert que tu étais quelqu'un de sensible, voire même hyper sensible. Et je trouve que c'est un sujet qui est assez peu abordé dans l'entreprise. Et je me demandais si tu pouvais nous dire comment toi, tu le vis au quotidien au travail. Est-ce que tu considères que c'est une force dans ton quotidien de DRH ? Est-ce que tu penses qu'il y a des choses, on doit évoluer sur le regard qu'on pose sur l'hypersensibilité en entreprise ? Je voulais avoir un peu ton regard là-dessus.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je suis assez sensible. Après, ça peut être à la fois une force et une faiblesse. C'est une force parce que... j'identifie beaucoup de choses chez l'autre et ça permet parfois d'anticiper certaines situations délicates RH. Ensuite, ça peut être aussi une faiblesse dans le sens où j'emmagasine beaucoup de choses de l'humain et parfois, je repars avec ce petit bagage-là à la maison. Donc, ça, effectivement, il faut...

  • Speaker #0

    Vous le mercurez derrière.

  • Speaker #1

    Je travaille là-dessus, d'où les multiples bouteilles de mercure pour oublier, n'est-ce pas ? Oui, je suis sensible. Je ne sais pas si je suis hyper sensible au sens littéral luthère, mais en tout cas, j'ai une sensibilité qui est assez développée. Je trouve que ça a pu à la fois m'aider, mais peut-être aussi me desservir dans certaines situations. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, complète cette phrase, il ne faut pas venir chez Radio France si tu...

  • Speaker #1

    Alors, il ne faut pas venir chez Radio France si tu penses que la routine, c'est rassurant, si tu n'as pas envie de défendre une mission de service public avec conviction, si tu n'aimes pas travailler en équipe dans un environnement où les idées circulent autant que les ondes, parce que c'est vraiment ça, si tu ne crois pas à la force de la culture, de l'information libre et de la création pour... transformer la société. C'est un vrai sujet. Si tu n'es pas prêt à conjuguer exigence, responsabilité et innovation au quotidien, ce n'est pas la peine de venir chez Radio France.

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est sympa ça. Exigence, attends, redis, exigence...

  • Speaker #1

    Responsabilité, innovation.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Ça c'est vraiment ce que tu recherches chez les candidats. Ok, très bien. Et si tu devais me résumer justement la culture de Radio France en trois mots, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je dirais qu'engagée. Radio France porte une vraie mission de service public, informée, cultivée, rassemblée avec une vraie responsabilité sociale et citoyenne. Créativité, c'est une maison de talent, de voix, de musique, d'innovation éditoriale. Exigeante, ce que je disais tout à l'heure, on est vraiment exigeant dans la qualité des contenus, dans la rigueur du métier technique, créatif, journalistique et même RH. Donc voilà, trois mots, ce serait ça.

  • Speaker #0

    Et justement, tu parles du service public. C'est une mission, une exigence, une éthique. Comment est-ce que ça infuse dans la culture RH et de savoir si c'était plutôt un levier d'attractivité pour les candidats ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la mission de service public. Elle infuse sur la culture RH. Comme je te le disais, on est vraiment une entreprise où tout le monde peut postuler. On a... toutes sortes de métiers. On est beaucoup sur du recrutement qui peut laisser à penser qu'on est sur des métiers qui peuvent être un peu élitistes, mais il y a toutes sortes de métiers chez Radio France et ça a vraiment une vraie diversité, en fait, et une vraie possibilité d'évoluer. On a des process de recrutement assez méthodiques. D'ailleurs, on est à FNOR sur nos process de recrutement. Au niveau de la culture RH, On essaye vraiment d'accompagner les candidats et d'accompagner les personnes qu'on recrute. Il y a beaucoup de passerelles dans notre entreprise. Donc, il y a beaucoup de possibilités dans cette entreprise. Donc, moi, j'invite vraiment les candidats à postuler, à découvrir notre univers.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Ça donne envie. Alors, on a une dernière coutume dans cette interview puisqu'on arrive à la fin déjà de l'interview. C'est ce qu'on appelle le One Minute to Join. Donc là, c'est clairement à toi de jouer. Tu as à peu près une minute pour nous pitcher Radio France côté employeur et donner envie aux candidats qui nous écoutent de vous rejoindre. Est-ce que c'est bon pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    Travailler chez Radio France, c'est rejoindre une entreprise singulière à la croisée de la culture et de l'information. et de la création aussi. On contribue vraiment tous les jours à une mission de service public exigeant, comme je disais, informer, cultiver, divertir. Au-delà des ondes, c'est aussi un employeur engagé qui valorise la diversité, l'inclusion, la qualité de vie au travail et aussi l'innovation. On a des métiers variés, journalistes, techniciens, chroniqueurs, régisseurs, animateurs. On est vraiment dans un environnement de travail stimulant et on y vient pour le sens et on y reste pour les gens. Ça, c'est très important. C'est une entreprise où on fait de belles rencontres.

  • Speaker #0

    Trop bien. Écoute, ça donne vraiment envie de vous rejoindre, Solena. Eh bien, je te remercie infiniment pour le temps que tu as pris et l'attention que tu as apportée à Megabar pour nous expliquer ce qu'apportait Radio France aux candidats et puis quel type de candidat aussi vous recherchiez. Je te remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Merci à toi Claire de cette proposition. C'était très intéressant. Puis je vais te dire, c'est ma première. C'est mon premier podcast.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Tu vois, ça c'est fort quand même. Ça c'est hyper fort pour être trop bien. Je te remercie beaucoup Solena. Et puis je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne soirée. Au revoir.

  • Speaker #0

    Bonne soirée. Au revoir. Merci à Solena pour cet échange doux, sincère et inspirant. Donc vous l'aurez compris, Radio France Recruite peut être près de chez vous. Donc, si vous êtes animateur ou que vous rêvez de le devenir, n'hésitez pas à aller sur leur site pour candidater. Et puis, merci. Un grand, grand merci à vous. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter Megabar et on est vraiment pleinement dans la gratitude. Merci infiniment. Si l'épisode vous a plu, pensez à le partager autour de vous. On se retrouve très bientôt pour un nouveau rendez-vous.

  • Speaker #1

    Bisous.

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Comment faire de l’inclusion un véritable levier RH dans une organisation aussi emblématique que Radio France ? Dans cet épisode, Soléna Busson-Mars, DRH & Gestion Nord-Ouest chez Radio France & Co-Présidente de l' ANDRH 44, partage une vision concrète et inspirante où inclusion, marque employeur et recrutement s’entremêlent pour transformer la culture d’entreprise.


Elle raconte comment l’inclusion est devenue un pilier stratégique de la marque employeur, en influençant directement les pratiques de recrutement et les parcours candidats. De la formation aux biais inconscients jusqu’aux programmes internes collaboratifs, chaque initiative illustre la manière dont un ou une DRH peut faire évoluer en profondeur les parcours candidats et renforcer la marque employeur.


Soléna revient aussi sur les enjeux spécifiques du recrutement dans un média public, la structuration des parcours candidats dans un univers exigeant, et le rôle central de l’inclusion dans la construction d’une marque employeur forte et cohérente.


Si vous avez aimé les podcasts RH les plus performants comme Happy Work, Les Equilibristes, ou Les Talenteux, vous aimerez cet épisode.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Megabar, le podcast des entreprises les plus attractives de France. Eh bien, une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de Megabar, l'agence qui se cache derrière ce podcast. Nous sommes, lui, expertes de la marque employeur et de l'influence RH. Et notre mission, c'est d'aider les directions RH à mieux engager leurs collaborateurs et leurs candidats. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de l'agence, et chaque épisode est l'occasion d'ouvrir le capot des entreprises qui nous font rêver. Avant de commencer, pensez à bien vous abonner, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter et on vous en remercie vraiment. Que vous soyez en recherche d'une entreprise qui vous ressemble ou un RH en quête d'inspiration, ici, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Megabar. Aujourd'hui, je vous propose une discussion toute en finesse, en nuance et en surprise. J'ai eu le plaisir d'échanger avec Solena Busson-Mars, DRH. et gestion, nord-ouest chez Radio France et coprésidente de l'ANDRH Loire-Atlantique. Une femme brillante, posée, engagée, qui manie aussi bien les sujets RH de fond que les clins d'œil inattendus. Une discussion toute smooth, oui, mais pas tiède. Si vous vous demandez le lien entre les RH, un sèche-cheveux d'Ison et une bouteille de mercurier, eh bien voilà, il faudra écouter parce que si, tout est lié. On parle inclusion, transformation, management dans le service public. mais aussi de style, d'énergie et de ce que ça veut dire aujourd'hui d'incarner une fonction RH, humaniste et exigeante à la fois. Un épisode, vous allez voir, qui donne envie de ralentir, de réfléchir et de déboucher le mode bouteille. Salut Soléna, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, bonjour Claire.

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps, dis donc, on ne s'est pas vues.

  • Speaker #1

    Ça fait un petit peu de temps, oui. Une semaine ?

  • Speaker #0

    Une semaine. Il y a une semaine, on était séquestrés dans une cave. Mais ça, c'est une autre histoire.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas racontable ici.

  • Speaker #0

    Non, en train de... En train de boire du vin. Voilà, comme ça, personne ne s'inquiète et on met quand même les gens sur la voie d'un truc légal parce que c'est vraiment la pire ouverture de podcast qu'on vient de faire, là, Soléna.

  • Speaker #1

    J'assume, j'assume. Les gens me reconnaîtront comme ça, Claire.

  • Speaker #0

    Eh bien, exactement. Alors, Soléna, peut-être que tu le sais, dans le podcast Mégabar, on a une coutume, c'est celle de faire passer un entretien d'embauche à notre invité. D'accord. tu es prête à passer sur le grill.

  • Speaker #1

    Eh bien, allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, en avant guingamp, c'est parti, Soléna.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je suis bretonne, donc en avant guingamp, ça me parle. De toute façon, c'est très bien. Donc moi, je suis RH, j'interviens depuis plus de 15 ans dans des environnements assez exigeants, au sein de structures privées, mais aussi au sein de structures assurant une mission de service public. On aura l'occasion d'en reparler tout à l'heure. au sein de secteurs très différents. J'ai travaillé actuellement dans les médias, dans la santé, dans la grande distribution, dans l'industrie et pour le numérique. Je suis aujourd'hui DRH et gestion chez Radio France sur le secteur nord-ouest. Et je suis aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Et j'ai aussi un mandat au niveau national, au bureau national de la NDRH. Dans mes différents postes, mon rôle est d'être a été d'accompagner les directions générales et opérationnelles sur tout ce qui est enjeux RH, donc stratégie, transformation, dialogue social, la partie budgétaire bien sûr, tout ce qui est SIRH. J'ai pas mal travaillé aussi sur tout ce qui est développement de talent et conduite du changement. Donc durant mon parcours, j'ai utilisé mes compétences en droit du travail et en droit social. J'ai une bonne capacité à manager des équipes pluridisciplinaires. Et je pense à fédérer dans des contextes assez complexes. Je travaillais dans des contextes multifit, multiconventions. Et je pense avoir une approche à la fois humaine, mais orientée résultat quand même.

  • Speaker #0

    Eh bien, je t'embauche direct.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es surprise ?

  • Speaker #0

    Oui, OK. Allez, on interview. À bientôt tout le monde. Et tu sais, je veux dire, tu nous as fait une présentation, Soléna. Je pense que si un jour tu cherches du taf, je t'enverrai l'extrait et t'enverrai ça, tu sais, avec ton CV.

  • Speaker #1

    Je vais bien. Je vais réessayer d'être aussi performante.

  • Speaker #0

    Allez, j'en suis sûre. Dis-moi, la première fois qu'on s'est rencontrées, on a discuté d'un sujet qui nous tient à cœur toutes les deux. Donc, la diversité, l'inclusion. Je ne sais pas si tu te souviens. Et on se disait, c'était une évidence pour nous que nos entreprises, elles ont énormément évolué sur le sujet en très peu de temps. Et je crois que tu aurais peut-être, toi, une histoire à nous partager là-dessus, un moment fort ou un déclic.

  • Speaker #1

    Durant l'une de mes expériences de DRH, j'ai constaté, dans l'entreprise où j'étais, Il y avait pas mal de collaborateurs issus de cultures diverses. Et en fait, cette richesse-là, elle était vraiment peu valorisée. C'était parfois source d'incompréhension. Donc avec mon équipe, j'ai proposé de piloter des programmes internes autour de la diversité culturelle et générationnelle, avec deux objectifs. Le premier, c'était de favoriser le vivre ensemble et renforcer l'inclusion au quotidien. Concrètement, on a mis en place des ateliers participatifs menés par des collaborateurs eux-mêmes autour de différentes thématiques comme les fêtes culturelles, les parcours de vie ou encore les représentations intergénérationnelles. Une charte de l'inclusion a été co-construite avec les partenaires sociaux, puis intégrée dans le parcours d'intégration. Donc ça, ça a été chouette parce que c'était vraiment une expérience où on travaillait de façon très collégiale avec les salariés. Et avec les partenaires sociaux, c'est vraiment des idées qui venaient du terrain et c'est vraiment ce que les gens vivaient. On a revu avec ça certains process RH, notamment en termes de mobilité, d'entretien annuel et de recrutement. On a vraiment intégré au processus RH des critères de vigilance sur les biens inconscients qu'on peut tous avoir. en fait. Le résultat, ça a été... qu'en un an, l'engagement des équipes a été mesuré dans le baromètre social. Il a progressé de 10 points. Il y avait beaucoup moins de tensions internes. Ça a laissé place à une belle cohésion. Ça démontre bien qu'au-delà des bonnes intentions, l'inclusion, c'est un sujet important. Ça s'incarne et ça permet d'améliorer tout simplement la productivité et puis l'ambiance et travailler dans des organisations durables.

  • Speaker #0

    Et puis c'est devenu, je pense aussi, un peu le rôle des entreprises aussi aujourd'hui d'accompagner le regard que posent les collaborateurs sur le monde. Je ne suis pas en train de dire l'entreprise sachante qui élève les collaborateurs ignorants, loin de là. Ce n'est vraiment pas du tout mon propos, mais je pense que quand même l'entreprise a ce rôle-là, ce rôle d'ouverture sur le monde.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en entreprise, on a tout intérêt à bien former les recruteurs et les managers. Je pense qu'il n'y a pas de secret pour favoriser notamment tout ce qui est notion de diversité et inclusion. Nous, c'est vrai que chez Radio France, dans notre programme Égalité 360 pour lutter contre les discriminations, on a participé à des cycles de formation, toutes les équipes RH, qui visent vraiment à faire... prendre conscience des biais et à s'approprier toutes les techniques pour limiter l'impact des biais dans nos pratiques RH. C'est une formation qui a été proposée au manager RH et qui sera déclinée ensuite sur tous les managers de Radio France. On a travaillé sur trois objectifs principaux, comprendre le cheminement et les potentiels biais cognitifs qu'on peut avoir, travailler sur tout ce qui est préjugé et stéréotype.

  • Speaker #0

    C'est quoi les stéréotypes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Les stéréotypes, c'est dire que tu as 58 ans, tu ne peux pas travailler derrière un ordinateur parce que tu ne sais pas l'utiliser. Alors que moi, je me souviens que j'ai recruté une journaliste pour une locale, une personne qui avait plus de 60 ans. Et en fait, sur le numérique, elle était hyper performante. C'est elle qui contribuait le plus. Elle était très Facebook. Aujourd'hui, cette personne est partie à la retraite. Je me souviens qu'on aurait pu se dire, cette personne ne contribuera pas. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était l'une des personnes qui contribuaient le plus dans la rédaction. Donc, c'est vraiment sortir des stéréotypes, se dire, cette personne, je ne vais pas la recruter puisqu'elle a trois enfants, donc elle finira ses journées à 16h30. C'est vraiment sortir de tous ces biais qui nous empêchent. de voir la qualité de la personne et de passer à côté d'un talent parce qu'on s'imagine des choses.

  • Speaker #0

    Je comprends. Dis-moi, toi, tu représentes aujourd'hui Radio France. C'est combien de personnes, finalement, Radio France, tout le monde connaît ? Et en même temps, si tu pouvais nous expliquer un petit peu les grands contours de ce géant, ce serait super.

  • Speaker #1

    Sur le territoire nord-ouest, on a huit radios locales situées en Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, sous la marque ICI. Et on a aussi un studio de création de podcasts. La direction territoriale nord-ouest est située sur l'île de Nantes. Ça regroupe les services RH, finances, communication, un pôle numérique côté programme et journaliste. Le siège social de Radio France, c'est la Maison de la Radio, qui est située dans le 16e arrondissement. On a environ 5000 salariés, avec à peu près 4000 permanents et à peu près un millier de collaborateurs au casinet. Ok. Chez Radio France, on a sept chaînes ici, qui est notre radio régionale. On a France Inter, France Info, France Culture et France Musique, FIP et Mouv', et on a aussi quatre formations musicales.

  • Speaker #0

    Ok. Et qui est-ce que tu recrutes en ce moment chez Radio France ? Quel métier ? Quel type de profil ?

  • Speaker #1

    On recrute en ce moment des journalistes, bien sûr. Toutes sortes de métiers, techniciens du son, animateurs radio, chargés d'accueil. On a un vrai enjeu, en fait, Claire, sur le numérique, parce qu'on souhaite faire un média global. Donc l'enjeu aujourd'hui, c'est le numérique. On a des podcasts natifs, mais on produit aussi des podcasts. Donc je dirais que voilà, des profits divers avec un vrai enjeu sur le numérique.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que tu dirais que Radio France, c'est un employeur attractif ou qu'au contraire ? tu fais face à une grosse pénurie de talent.

  • Speaker #1

    La pyramide des âges fait qu'en ce moment, nous avons des enjeux sur le recrutement des animateurs radio. On a fait d'ailleurs un partenariat avec l'INA pour s'assurer d'un vivier d'animateurs formés. L'autre enjeu, comme je te disais, c'est vraiment les métiers du numérique. En fait, sur nos métiers, il faut quand même avoir des compétences radiophoniques. Donc je dirais qu'on reste attractifs. Il y a des métiers sur lesquels on n'a pas de soucis de recrutement et sur lesquels on ne fait vraiment que du recrutement interne. Et puis, il y a d'autres métiers, notamment sur le numérique, où c'est peut-être un petit peu plus compliqué, en effet.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce qui donne envie, selon toi, de rejoindre une maison comme Radio France aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Radio France, en fait, on ne le sait pas toujours, mais c'est quand même un groupe radiophonique. qui a près de 15 millions d'auditeurs au quotidien, donc c'est pas mal. On a une vraie mission de service public qui est assez forte et très engagée. En fait, nous rejoindre, c'est donner du sens à son travail en participant vraiment à une mission d'intérêt général, en fait. On informe, on cultive, on divertit, on crée du lien social partout sur le territoire français et puis il y en a même qui nous écoutent à l'étranger. On est une vraie entreprise à impact. culturelle, sociale et sociétale. Radio France, c'est une maison qui défend la culture, la diversité, la liberté d'expression, l'égalité et l'inclusion. On en parlait en début d'échange. On travaille vraiment tous avec la conviction que les médias ont un rôle à jouer dans la société, notamment avec une info juste et vérifiée. Aujourd'hui, il y a beaucoup de médias qui se créent et l'info n'est pas toujours juste et vérifiée. C'est aussi un univers vraiment singulier, Radio France, où on croise des journalistes, des personnes qui créent, qui innovent. Je pense que peu d'entreprises réunissent autant de talents dans des domaines aussi variés, journalistes, musiciens, techniciens, producteurs, communicants. On vit une vraie richesse humaine et intellectuelle, je pense, on ne se retrouve pas ailleurs.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Alors, si on parle un petit peu plus de toi, Solena. J'ai cru comprendre, mon petit doigt m'a dit que tu étais fan des morning routines, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Donc c'est quoi, toi, si je te demande ? Alors, juste pour les auditeurs, Solena n'est plus du tout au courant maintenant des questions que je vais lui poser. On s'en va, on s'envole. Tu me prends la main, Solena, allez !

  • Speaker #1

    On y va, je suis prête, Claire. Fais-moi voyager.

  • Speaker #0

    Donc c'est quoi ta morning routine dans ton quotidien de DRH ?

  • Speaker #1

    Dans mon quotidien de DRH ? J'allais plus parler à titre perso, très skincare. Mais bon, ça, on mettra ça entre parenthèses et je te donnerai mes techniques après de bretonne.

  • Speaker #0

    C'est la question d'après, ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Ma morning routine, c'est de dire bonjour à tout le monde quand j'arrive et de me faire mon petit thé vert à la menthe et de consulter mon agenda de la journée et mes mails.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais passer des entretiens encore ? Oui. Ok, ça marche. Dis-moi, j'ai envie de revenir un tout petit peu sur ce que tu nous as dit en arrière. Tu as dit que pour faire face à la pénurie sur certains métiers, vous aviez noué ce partenariat avec l'INA. Oui. C'est quoi ? C'est une histoire de mentoring entre anciennes générations et la formation des nouveaux arrivants, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas exactement ça. En fait, l'INA, c'est aussi un établissement à mission. service public. L'INA, c'est aussi un centre de formation et aujourd'hui, ils font des formations depuis plusieurs années, des formations sur les postes d'animateurs radio et aujourd'hui, on en manque. En fait, il y a très très peu d'écoles. qui forment à l'animation. Et on a créé un partenariat avec eux où on recrute des personnes qui viennent de tout horizon et qui ont envie d'apprendre le métier d'animateur radio. Donc, c'est un système où ils sont à l'école et ils sont en contrat de professionnalisation au sein de Radio France.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, vous manquez en gros aujourd'hui d'animateurs radio et vous les formez dès leur plus jeune âge pour vous rejoindre.

  • Speaker #1

    Alina, oui. C'est vraiment un sujet qui est important. Quand vous postulez sur cette formation Alina avec un partenariat avec Radio France, vous pouvez venir, ce n'est pas notre slogan, mais vous pouvez venir comme vous êtes et vous pouvez venir vraiment de tout horizon professionnel. Nous, on vous forme et ensuite, du coup, vous avez une partie de théorie Alina et une partie pratique dans notre réseau ici.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. À bon entendeur, on recherche des animateurs. C'est vraiment un métier qui m'aurait bien intéressée. Tu disais que la fille qui fait sa liste de courses, vous faites studio aussi pour enregistrer des podcasts indépendants comme Megabar.

  • Speaker #1

    Exactement. On a un studio de création qui est à Nantes.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit en intro, tu es aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Qu'est-ce que ça t'apporte, ça, en plus de ton poste chez Radio France ?

  • Speaker #1

    Ça m'apporte beaucoup. J'ai, comme je te disais, deux mandats au sein de la NDRH. Un de coprésidente avec ma collègue Céline Rigaud et un autre mandat au bureau national dans l'équipe d'Audrey, qui est présidente de la NDRH et DRH du groupe Canal+. Ces deux mandats sont super structurants, en fait. Pour moi, c'est un vrai apport sur le plan professionnel, sur l'aspect leadership. c'est un un vrai impact dans nos quotidiens. Sur le plan professionnel, ça me permet d'être au cœur des grandes évolutions de la fonction RH et me remettre aussi à niveau sur des pratiques managériales. Je pense qu'en tant que manager, on apprend tout le temps. La MDRH, ça donne une vraie vision prospective, concrète et multisectorielle des enjeux auxquels font face les entreprises aujourd'hui. En fait, ce réseau-là, c'est plus de 6 000 adhérents. des DRH et des RRH et des chargés RH qui viennent vraiment de tout horizon. Donc, ça nourrit continuellement. Sur la partie leadership, nous, en Loire-Atlantique, on a 300 professionnels RH qui sont adhérents. Donc, on a la capacité de fédérer vraiment une petite communauté RH et on s'écoute beaucoup, on échange beaucoup. On est vraiment dans une posture où on peut... partage beaucoup, parce que c'est nous, en tant qu'RH, on n'a pas forcément toujours partagé. Là, c'est un vrai lieu de partage. Et puis, sur l'impact global, je pense que la NDRH, ça nous positionne comme acteurs du débat à RH, que ce soit sur la diversité, sur la qualité de vie au travail, tout ce qui est transition professionnelle, transformation managériale. Ça contribue vraiment à rapprocher les entreprises et les institutions. et vraiment à promouvoir l'attractivité RH.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai vraiment, je te jure, l'INDRH, l'Association Nationale des DRH, pour ceux qui ne l'avaient pas, je trouve que c'est une association, comme tu as parlé de communauté, mais vraiment, c'est vrai que je trouve que c'est assez communautaire dans le sens positif du terme. On sent que vous êtes hyper liés, je ne vais pas dire les unes aux autres, parce qu'il y a quand même beaucoup de messieurs aussi, mais on sent que c'est vraiment une communauté d'entraide et une communauté aussi, si tu veux, dans le sens où si tu n'es pas dans la communauté, tu n'es pas dans la communauté. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une vraie communauté. C'est ouvert à tous. À partir du moment où vous êtes professionnel RH, que vous soyez junior, intermédiaire ou senior, c'est ouvert. Souvent, les retraités restent aussi un petit peu dans le réseau. donc c'est vraiment une communauté où on est On est soudés. Je trouve que c'est hyper intéressant. Moi, je vais arrêter la pub pour la MDRH, mais c'est vraiment un réseau hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, je pense, effectivement. OK. Et si je te dis Dyson, ça ne t'évoque rien ?

  • Speaker #1

    Ben si. Dyson, c'est la vie, quoi. Je n'ai pas d'action. Ah oui,

  • Speaker #0

    non. Alors, précision pour les auditeurs. En fait, il faut que tu nous racontes cette anecdote parce qu'on n'est pas en train de parler du tout d'aspirateur, là, détrompez-vous. On est en train de parler de sèche-cheveux, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est vraiment dans la gamme en fait brushing. lisseur de pointe en fait, vraiment. Et avec ma coprésidente Céline de la NDRH, on ne savait pas, mais on avait une passion commune pour le même outil qui est le Hervrap. C'est un appareil qui sèche, qui lisse, qui fait des super brushings et vous avez le cheveu mais magnifique.

  • Speaker #0

    Je précise que cet épisode n'est pas sponsorisé non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser et je ne connais absolument personne chez Dyson et je ne connais même pas la DRH, ni le DRH chez Dyson.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça résonne comme un challenge. Je t'ai dit interview DRH Dyson. Ah ouais,

  • Speaker #1

    alors là, si tu le trouves, je veux que tu nous le présentes et qu'il nous présente toute son équipe

  • Speaker #0

    R&D. En tout cas, le Dyson, sachez que c'est une private joke interne à NDRH et que ceux qui savent se reconnaissent. Bon, dis-moi, j'ai une autre petite question, plus perso, qui n'était pas prévue du tout. Donc, j'ai eu effectivement, merci Céline Rigaud, qu'on embrasse des petites informations te concernant pour préparer cette interview. Puisque, comme je te le disais, Soléna, en fait, il y a quand même très peu de choses sur ton LinkedIn. C'est vraiment, il n'y a pas beaucoup d'informations.

  • Speaker #1

    Il faut que je travaille mon identité numérique. Effectivement, je ne communique pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Tu n'en ressens pas le besoin. Mais bon, j'ai appris que tu étais une grande fan de jazz. Je savais déjà que tu aimais bien le mercure. Et là, j'ai découvert que tu étais quelqu'un de sensible, voire même hyper sensible. Et je trouve que c'est un sujet qui est assez peu abordé dans l'entreprise. Et je me demandais si tu pouvais nous dire comment toi, tu le vis au quotidien au travail. Est-ce que tu considères que c'est une force dans ton quotidien de DRH ? Est-ce que tu penses qu'il y a des choses, on doit évoluer sur le regard qu'on pose sur l'hypersensibilité en entreprise ? Je voulais avoir un peu ton regard là-dessus.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je suis assez sensible. Après, ça peut être à la fois une force et une faiblesse. C'est une force parce que... j'identifie beaucoup de choses chez l'autre et ça permet parfois d'anticiper certaines situations délicates RH. Ensuite, ça peut être aussi une faiblesse dans le sens où j'emmagasine beaucoup de choses de l'humain et parfois, je repars avec ce petit bagage-là à la maison. Donc, ça, effectivement, il faut...

  • Speaker #0

    Vous le mercurez derrière.

  • Speaker #1

    Je travaille là-dessus, d'où les multiples bouteilles de mercure pour oublier, n'est-ce pas ? Oui, je suis sensible. Je ne sais pas si je suis hyper sensible au sens littéral luthère, mais en tout cas, j'ai une sensibilité qui est assez développée. Je trouve que ça a pu à la fois m'aider, mais peut-être aussi me desservir dans certaines situations. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, complète cette phrase, il ne faut pas venir chez Radio France si tu...

  • Speaker #1

    Alors, il ne faut pas venir chez Radio France si tu penses que la routine, c'est rassurant, si tu n'as pas envie de défendre une mission de service public avec conviction, si tu n'aimes pas travailler en équipe dans un environnement où les idées circulent autant que les ondes, parce que c'est vraiment ça, si tu ne crois pas à la force de la culture, de l'information libre et de la création pour... transformer la société. C'est un vrai sujet. Si tu n'es pas prêt à conjuguer exigence, responsabilité et innovation au quotidien, ce n'est pas la peine de venir chez Radio France.

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est sympa ça. Exigence, attends, redis, exigence...

  • Speaker #1

    Responsabilité, innovation.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Ça c'est vraiment ce que tu recherches chez les candidats. Ok, très bien. Et si tu devais me résumer justement la culture de Radio France en trois mots, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je dirais qu'engagée. Radio France porte une vraie mission de service public, informée, cultivée, rassemblée avec une vraie responsabilité sociale et citoyenne. Créativité, c'est une maison de talent, de voix, de musique, d'innovation éditoriale. Exigeante, ce que je disais tout à l'heure, on est vraiment exigeant dans la qualité des contenus, dans la rigueur du métier technique, créatif, journalistique et même RH. Donc voilà, trois mots, ce serait ça.

  • Speaker #0

    Et justement, tu parles du service public. C'est une mission, une exigence, une éthique. Comment est-ce que ça infuse dans la culture RH et de savoir si c'était plutôt un levier d'attractivité pour les candidats ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la mission de service public. Elle infuse sur la culture RH. Comme je te le disais, on est vraiment une entreprise où tout le monde peut postuler. On a... toutes sortes de métiers. On est beaucoup sur du recrutement qui peut laisser à penser qu'on est sur des métiers qui peuvent être un peu élitistes, mais il y a toutes sortes de métiers chez Radio France et ça a vraiment une vraie diversité, en fait, et une vraie possibilité d'évoluer. On a des process de recrutement assez méthodiques. D'ailleurs, on est à FNOR sur nos process de recrutement. Au niveau de la culture RH, On essaye vraiment d'accompagner les candidats et d'accompagner les personnes qu'on recrute. Il y a beaucoup de passerelles dans notre entreprise. Donc, il y a beaucoup de possibilités dans cette entreprise. Donc, moi, j'invite vraiment les candidats à postuler, à découvrir notre univers.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Ça donne envie. Alors, on a une dernière coutume dans cette interview puisqu'on arrive à la fin déjà de l'interview. C'est ce qu'on appelle le One Minute to Join. Donc là, c'est clairement à toi de jouer. Tu as à peu près une minute pour nous pitcher Radio France côté employeur et donner envie aux candidats qui nous écoutent de vous rejoindre. Est-ce que c'est bon pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    Travailler chez Radio France, c'est rejoindre une entreprise singulière à la croisée de la culture et de l'information. et de la création aussi. On contribue vraiment tous les jours à une mission de service public exigeant, comme je disais, informer, cultiver, divertir. Au-delà des ondes, c'est aussi un employeur engagé qui valorise la diversité, l'inclusion, la qualité de vie au travail et aussi l'innovation. On a des métiers variés, journalistes, techniciens, chroniqueurs, régisseurs, animateurs. On est vraiment dans un environnement de travail stimulant et on y vient pour le sens et on y reste pour les gens. Ça, c'est très important. C'est une entreprise où on fait de belles rencontres.

  • Speaker #0

    Trop bien. Écoute, ça donne vraiment envie de vous rejoindre, Solena. Eh bien, je te remercie infiniment pour le temps que tu as pris et l'attention que tu as apportée à Megabar pour nous expliquer ce qu'apportait Radio France aux candidats et puis quel type de candidat aussi vous recherchiez. Je te remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Merci à toi Claire de cette proposition. C'était très intéressant. Puis je vais te dire, c'est ma première. C'est mon premier podcast.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Tu vois, ça c'est fort quand même. Ça c'est hyper fort pour être trop bien. Je te remercie beaucoup Solena. Et puis je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne soirée. Au revoir.

  • Speaker #0

    Bonne soirée. Au revoir. Merci à Solena pour cet échange doux, sincère et inspirant. Donc vous l'aurez compris, Radio France Recruite peut être près de chez vous. Donc, si vous êtes animateur ou que vous rêvez de le devenir, n'hésitez pas à aller sur leur site pour candidater. Et puis, merci. Un grand, grand merci à vous. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter Megabar et on est vraiment pleinement dans la gratitude. Merci infiniment. Si l'épisode vous a plu, pensez à le partager autour de vous. On se retrouve très bientôt pour un nouveau rendez-vous.

  • Speaker #1

    Bisous.

Description

Comment faire de l’inclusion un véritable levier RH dans une organisation aussi emblématique que Radio France ? Dans cet épisode, Soléna Busson-Mars, DRH & Gestion Nord-Ouest chez Radio France & Co-Présidente de l' ANDRH 44, partage une vision concrète et inspirante où inclusion, marque employeur et recrutement s’entremêlent pour transformer la culture d’entreprise.


Elle raconte comment l’inclusion est devenue un pilier stratégique de la marque employeur, en influençant directement les pratiques de recrutement et les parcours candidats. De la formation aux biais inconscients jusqu’aux programmes internes collaboratifs, chaque initiative illustre la manière dont un ou une DRH peut faire évoluer en profondeur les parcours candidats et renforcer la marque employeur.


Soléna revient aussi sur les enjeux spécifiques du recrutement dans un média public, la structuration des parcours candidats dans un univers exigeant, et le rôle central de l’inclusion dans la construction d’une marque employeur forte et cohérente.


Si vous avez aimé les podcasts RH les plus performants comme Happy Work, Les Equilibristes, ou Les Talenteux, vous aimerez cet épisode.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Megabar, le podcast des entreprises les plus attractives de France. Eh bien, une fois n'est pas coutume, je vais vous parler de Megabar, l'agence qui se cache derrière ce podcast. Nous sommes, lui, expertes de la marque employeur et de l'influence RH. Et notre mission, c'est d'aider les directions RH à mieux engager leurs collaborateurs et leurs candidats. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de l'agence, et chaque épisode est l'occasion d'ouvrir le capot des entreprises qui nous font rêver. Avant de commencer, pensez à bien vous abonner, vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter et on vous en remercie vraiment. Que vous soyez en recherche d'une entreprise qui vous ressemble ou un RH en quête d'inspiration, ici, vous êtes au bon endroit. Bienvenue dans ce nouvel épisode de Megabar. Aujourd'hui, je vous propose une discussion toute en finesse, en nuance et en surprise. J'ai eu le plaisir d'échanger avec Solena Busson-Mars, DRH. et gestion, nord-ouest chez Radio France et coprésidente de l'ANDRH Loire-Atlantique. Une femme brillante, posée, engagée, qui manie aussi bien les sujets RH de fond que les clins d'œil inattendus. Une discussion toute smooth, oui, mais pas tiède. Si vous vous demandez le lien entre les RH, un sèche-cheveux d'Ison et une bouteille de mercurier, eh bien voilà, il faudra écouter parce que si, tout est lié. On parle inclusion, transformation, management dans le service public. mais aussi de style, d'énergie et de ce que ça veut dire aujourd'hui d'incarner une fonction RH, humaniste et exigeante à la fois. Un épisode, vous allez voir, qui donne envie de ralentir, de réfléchir et de déboucher le mode bouteille. Salut Soléna, comment vas-tu ?

  • Speaker #1

    Très bien, bonjour Claire.

  • Speaker #0

    Ça fait longtemps, dis donc, on ne s'est pas vues.

  • Speaker #1

    Ça fait un petit peu de temps, oui. Une semaine ?

  • Speaker #0

    Une semaine. Il y a une semaine, on était séquestrés dans une cave. Mais ça, c'est une autre histoire.

  • Speaker #1

    Ça, ce n'est pas racontable ici.

  • Speaker #0

    Non, en train de... En train de boire du vin. Voilà, comme ça, personne ne s'inquiète et on met quand même les gens sur la voie d'un truc légal parce que c'est vraiment la pire ouverture de podcast qu'on vient de faire, là, Soléna.

  • Speaker #1

    J'assume, j'assume. Les gens me reconnaîtront comme ça, Claire.

  • Speaker #0

    Eh bien, exactement. Alors, Soléna, peut-être que tu le sais, dans le podcast Mégabar, on a une coutume, c'est celle de faire passer un entretien d'embauche à notre invité. D'accord. tu es prête à passer sur le grill.

  • Speaker #1

    Eh bien, allons-y.

  • Speaker #0

    Allez, en avant guingamp, c'est parti, Soléna.

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, je suis bretonne, donc en avant guingamp, ça me parle. De toute façon, c'est très bien. Donc moi, je suis RH, j'interviens depuis plus de 15 ans dans des environnements assez exigeants, au sein de structures privées, mais aussi au sein de structures assurant une mission de service public. On aura l'occasion d'en reparler tout à l'heure. au sein de secteurs très différents. J'ai travaillé actuellement dans les médias, dans la santé, dans la grande distribution, dans l'industrie et pour le numérique. Je suis aujourd'hui DRH et gestion chez Radio France sur le secteur nord-ouest. Et je suis aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Et j'ai aussi un mandat au niveau national, au bureau national de la NDRH. Dans mes différents postes, mon rôle est d'être a été d'accompagner les directions générales et opérationnelles sur tout ce qui est enjeux RH, donc stratégie, transformation, dialogue social, la partie budgétaire bien sûr, tout ce qui est SIRH. J'ai pas mal travaillé aussi sur tout ce qui est développement de talent et conduite du changement. Donc durant mon parcours, j'ai utilisé mes compétences en droit du travail et en droit social. J'ai une bonne capacité à manager des équipes pluridisciplinaires. Et je pense à fédérer dans des contextes assez complexes. Je travaillais dans des contextes multifit, multiconventions. Et je pense avoir une approche à la fois humaine, mais orientée résultat quand même.

  • Speaker #0

    Eh bien, je t'embauche direct.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu es surprise ?

  • Speaker #0

    Oui, OK. Allez, on interview. À bientôt tout le monde. Et tu sais, je veux dire, tu nous as fait une présentation, Soléna. Je pense que si un jour tu cherches du taf, je t'enverrai l'extrait et t'enverrai ça, tu sais, avec ton CV.

  • Speaker #1

    Je vais bien. Je vais réessayer d'être aussi performante.

  • Speaker #0

    Allez, j'en suis sûre. Dis-moi, la première fois qu'on s'est rencontrées, on a discuté d'un sujet qui nous tient à cœur toutes les deux. Donc, la diversité, l'inclusion. Je ne sais pas si tu te souviens. Et on se disait, c'était une évidence pour nous que nos entreprises, elles ont énormément évolué sur le sujet en très peu de temps. Et je crois que tu aurais peut-être, toi, une histoire à nous partager là-dessus, un moment fort ou un déclic.

  • Speaker #1

    Durant l'une de mes expériences de DRH, j'ai constaté, dans l'entreprise où j'étais, Il y avait pas mal de collaborateurs issus de cultures diverses. Et en fait, cette richesse-là, elle était vraiment peu valorisée. C'était parfois source d'incompréhension. Donc avec mon équipe, j'ai proposé de piloter des programmes internes autour de la diversité culturelle et générationnelle, avec deux objectifs. Le premier, c'était de favoriser le vivre ensemble et renforcer l'inclusion au quotidien. Concrètement, on a mis en place des ateliers participatifs menés par des collaborateurs eux-mêmes autour de différentes thématiques comme les fêtes culturelles, les parcours de vie ou encore les représentations intergénérationnelles. Une charte de l'inclusion a été co-construite avec les partenaires sociaux, puis intégrée dans le parcours d'intégration. Donc ça, ça a été chouette parce que c'était vraiment une expérience où on travaillait de façon très collégiale avec les salariés. Et avec les partenaires sociaux, c'est vraiment des idées qui venaient du terrain et c'est vraiment ce que les gens vivaient. On a revu avec ça certains process RH, notamment en termes de mobilité, d'entretien annuel et de recrutement. On a vraiment intégré au processus RH des critères de vigilance sur les biens inconscients qu'on peut tous avoir. en fait. Le résultat, ça a été... qu'en un an, l'engagement des équipes a été mesuré dans le baromètre social. Il a progressé de 10 points. Il y avait beaucoup moins de tensions internes. Ça a laissé place à une belle cohésion. Ça démontre bien qu'au-delà des bonnes intentions, l'inclusion, c'est un sujet important. Ça s'incarne et ça permet d'améliorer tout simplement la productivité et puis l'ambiance et travailler dans des organisations durables.

  • Speaker #0

    Et puis c'est devenu, je pense aussi, un peu le rôle des entreprises aussi aujourd'hui d'accompagner le regard que posent les collaborateurs sur le monde. Je ne suis pas en train de dire l'entreprise sachante qui élève les collaborateurs ignorants, loin de là. Ce n'est vraiment pas du tout mon propos, mais je pense que quand même l'entreprise a ce rôle-là, ce rôle d'ouverture sur le monde.

  • Speaker #1

    Je pense qu'en entreprise, on a tout intérêt à bien former les recruteurs et les managers. Je pense qu'il n'y a pas de secret pour favoriser notamment tout ce qui est notion de diversité et inclusion. Nous, c'est vrai que chez Radio France, dans notre programme Égalité 360 pour lutter contre les discriminations, on a participé à des cycles de formation, toutes les équipes RH, qui visent vraiment à faire... prendre conscience des biais et à s'approprier toutes les techniques pour limiter l'impact des biais dans nos pratiques RH. C'est une formation qui a été proposée au manager RH et qui sera déclinée ensuite sur tous les managers de Radio France. On a travaillé sur trois objectifs principaux, comprendre le cheminement et les potentiels biais cognitifs qu'on peut avoir, travailler sur tout ce qui est préjugé et stéréotype.

  • Speaker #0

    C'est quoi les stéréotypes, par exemple ?

  • Speaker #1

    Les stéréotypes, c'est dire que tu as 58 ans, tu ne peux pas travailler derrière un ordinateur parce que tu ne sais pas l'utiliser. Alors que moi, je me souviens que j'ai recruté une journaliste pour une locale, une personne qui avait plus de 60 ans. Et en fait, sur le numérique, elle était hyper performante. C'est elle qui contribuait le plus. Elle était très Facebook. Aujourd'hui, cette personne est partie à la retraite. Je me souviens qu'on aurait pu se dire, cette personne ne contribuera pas. Et en fait, on s'est rendu compte que c'était l'une des personnes qui contribuaient le plus dans la rédaction. Donc, c'est vraiment sortir des stéréotypes, se dire, cette personne, je ne vais pas la recruter puisqu'elle a trois enfants, donc elle finira ses journées à 16h30. C'est vraiment sortir de tous ces biais qui nous empêchent. de voir la qualité de la personne et de passer à côté d'un talent parce qu'on s'imagine des choses.

  • Speaker #0

    Je comprends. Dis-moi, toi, tu représentes aujourd'hui Radio France. C'est combien de personnes, finalement, Radio France, tout le monde connaît ? Et en même temps, si tu pouvais nous expliquer un petit peu les grands contours de ce géant, ce serait super.

  • Speaker #1

    Sur le territoire nord-ouest, on a huit radios locales situées en Bretagne, Normandie et Pays de la Loire, sous la marque ICI. Et on a aussi un studio de création de podcasts. La direction territoriale nord-ouest est située sur l'île de Nantes. Ça regroupe les services RH, finances, communication, un pôle numérique côté programme et journaliste. Le siège social de Radio France, c'est la Maison de la Radio, qui est située dans le 16e arrondissement. On a environ 5000 salariés, avec à peu près 4000 permanents et à peu près un millier de collaborateurs au casinet. Ok. Chez Radio France, on a sept chaînes ici, qui est notre radio régionale. On a France Inter, France Info, France Culture et France Musique, FIP et Mouv', et on a aussi quatre formations musicales.

  • Speaker #0

    Ok. Et qui est-ce que tu recrutes en ce moment chez Radio France ? Quel métier ? Quel type de profil ?

  • Speaker #1

    On recrute en ce moment des journalistes, bien sûr. Toutes sortes de métiers, techniciens du son, animateurs radio, chargés d'accueil. On a un vrai enjeu, en fait, Claire, sur le numérique, parce qu'on souhaite faire un média global. Donc l'enjeu aujourd'hui, c'est le numérique. On a des podcasts natifs, mais on produit aussi des podcasts. Donc je dirais que voilà, des profits divers avec un vrai enjeu sur le numérique.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que tu dirais que Radio France, c'est un employeur attractif ou qu'au contraire ? tu fais face à une grosse pénurie de talent.

  • Speaker #1

    La pyramide des âges fait qu'en ce moment, nous avons des enjeux sur le recrutement des animateurs radio. On a fait d'ailleurs un partenariat avec l'INA pour s'assurer d'un vivier d'animateurs formés. L'autre enjeu, comme je te disais, c'est vraiment les métiers du numérique. En fait, sur nos métiers, il faut quand même avoir des compétences radiophoniques. Donc je dirais qu'on reste attractifs. Il y a des métiers sur lesquels on n'a pas de soucis de recrutement et sur lesquels on ne fait vraiment que du recrutement interne. Et puis, il y a d'autres métiers, notamment sur le numérique, où c'est peut-être un petit peu plus compliqué, en effet.

  • Speaker #0

    Ok. Qu'est-ce qui donne envie, selon toi, de rejoindre une maison comme Radio France aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Radio France, en fait, on ne le sait pas toujours, mais c'est quand même un groupe radiophonique. qui a près de 15 millions d'auditeurs au quotidien, donc c'est pas mal. On a une vraie mission de service public qui est assez forte et très engagée. En fait, nous rejoindre, c'est donner du sens à son travail en participant vraiment à une mission d'intérêt général, en fait. On informe, on cultive, on divertit, on crée du lien social partout sur le territoire français et puis il y en a même qui nous écoutent à l'étranger. On est une vraie entreprise à impact. culturelle, sociale et sociétale. Radio France, c'est une maison qui défend la culture, la diversité, la liberté d'expression, l'égalité et l'inclusion. On en parlait en début d'échange. On travaille vraiment tous avec la conviction que les médias ont un rôle à jouer dans la société, notamment avec une info juste et vérifiée. Aujourd'hui, il y a beaucoup de médias qui se créent et l'info n'est pas toujours juste et vérifiée. C'est aussi un univers vraiment singulier, Radio France, où on croise des journalistes, des personnes qui créent, qui innovent. Je pense que peu d'entreprises réunissent autant de talents dans des domaines aussi variés, journalistes, musiciens, techniciens, producteurs, communicants. On vit une vraie richesse humaine et intellectuelle, je pense, on ne se retrouve pas ailleurs.

  • Speaker #0

    Ok, trop bien. Alors, si on parle un petit peu plus de toi, Solena. J'ai cru comprendre, mon petit doigt m'a dit que tu étais fan des morning routines, n'est-ce pas ? Bien sûr ! Donc c'est quoi, toi, si je te demande ? Alors, juste pour les auditeurs, Solena n'est plus du tout au courant maintenant des questions que je vais lui poser. On s'en va, on s'envole. Tu me prends la main, Solena, allez !

  • Speaker #1

    On y va, je suis prête, Claire. Fais-moi voyager.

  • Speaker #0

    Donc c'est quoi ta morning routine dans ton quotidien de DRH ?

  • Speaker #1

    Dans mon quotidien de DRH ? J'allais plus parler à titre perso, très skincare. Mais bon, ça, on mettra ça entre parenthèses et je te donnerai mes techniques après de bretonne.

  • Speaker #0

    C'est la question d'après, ne t'inquiète pas.

  • Speaker #1

    Ma morning routine, c'est de dire bonjour à tout le monde quand j'arrive et de me faire mon petit thé vert à la menthe et de consulter mon agenda de la journée et mes mails.

  • Speaker #0

    Toi, tu fais passer des entretiens encore ? Oui. Ok, ça marche. Dis-moi, j'ai envie de revenir un tout petit peu sur ce que tu nous as dit en arrière. Tu as dit que pour faire face à la pénurie sur certains métiers, vous aviez noué ce partenariat avec l'INA. Oui. C'est quoi ? C'est une histoire de mentoring entre anciennes générations et la formation des nouveaux arrivants, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Ce n'est pas exactement ça. En fait, l'INA, c'est aussi un établissement à mission. service public. L'INA, c'est aussi un centre de formation et aujourd'hui, ils font des formations depuis plusieurs années, des formations sur les postes d'animateurs radio et aujourd'hui, on en manque. En fait, il y a très très peu d'écoles. qui forment à l'animation. Et on a créé un partenariat avec eux où on recrute des personnes qui viennent de tout horizon et qui ont envie d'apprendre le métier d'animateur radio. Donc, c'est un système où ils sont à l'école et ils sont en contrat de professionnalisation au sein de Radio France.

  • Speaker #0

    Ok. Donc, vous manquez en gros aujourd'hui d'animateurs radio et vous les formez dès leur plus jeune âge pour vous rejoindre.

  • Speaker #1

    Alina, oui. C'est vraiment un sujet qui est important. Quand vous postulez sur cette formation Alina avec un partenariat avec Radio France, vous pouvez venir, ce n'est pas notre slogan, mais vous pouvez venir comme vous êtes et vous pouvez venir vraiment de tout horizon professionnel. Nous, on vous forme et ensuite, du coup, vous avez une partie de théorie Alina et une partie pratique dans notre réseau ici.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. À bon entendeur, on recherche des animateurs. C'est vraiment un métier qui m'aurait bien intéressée. Tu disais que la fille qui fait sa liste de courses, vous faites studio aussi pour enregistrer des podcasts indépendants comme Megabar.

  • Speaker #1

    Exactement. On a un studio de création qui est à Nantes.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit en intro, tu es aussi coprésidente de la NDRH Loire-Atlantique. Qu'est-ce que ça t'apporte, ça, en plus de ton poste chez Radio France ?

  • Speaker #1

    Ça m'apporte beaucoup. J'ai, comme je te disais, deux mandats au sein de la NDRH. Un de coprésidente avec ma collègue Céline Rigaud et un autre mandat au bureau national dans l'équipe d'Audrey, qui est présidente de la NDRH et DRH du groupe Canal+. Ces deux mandats sont super structurants, en fait. Pour moi, c'est un vrai apport sur le plan professionnel, sur l'aspect leadership. c'est un un vrai impact dans nos quotidiens. Sur le plan professionnel, ça me permet d'être au cœur des grandes évolutions de la fonction RH et me remettre aussi à niveau sur des pratiques managériales. Je pense qu'en tant que manager, on apprend tout le temps. La MDRH, ça donne une vraie vision prospective, concrète et multisectorielle des enjeux auxquels font face les entreprises aujourd'hui. En fait, ce réseau-là, c'est plus de 6 000 adhérents. des DRH et des RRH et des chargés RH qui viennent vraiment de tout horizon. Donc, ça nourrit continuellement. Sur la partie leadership, nous, en Loire-Atlantique, on a 300 professionnels RH qui sont adhérents. Donc, on a la capacité de fédérer vraiment une petite communauté RH et on s'écoute beaucoup, on échange beaucoup. On est vraiment dans une posture où on peut... partage beaucoup, parce que c'est nous, en tant qu'RH, on n'a pas forcément toujours partagé. Là, c'est un vrai lieu de partage. Et puis, sur l'impact global, je pense que la NDRH, ça nous positionne comme acteurs du débat à RH, que ce soit sur la diversité, sur la qualité de vie au travail, tout ce qui est transition professionnelle, transformation managériale. Ça contribue vraiment à rapprocher les entreprises et les institutions. et vraiment à promouvoir l'attractivité RH.

  • Speaker #0

    Moi, j'ai vraiment, je te jure, l'INDRH, l'Association Nationale des DRH, pour ceux qui ne l'avaient pas, je trouve que c'est une association, comme tu as parlé de communauté, mais vraiment, c'est vrai que je trouve que c'est assez communautaire dans le sens positif du terme. On sent que vous êtes hyper liés, je ne vais pas dire les unes aux autres, parce qu'il y a quand même beaucoup de messieurs aussi, mais on sent que c'est vraiment une communauté d'entraide et une communauté aussi, si tu veux, dans le sens où si tu n'es pas dans la communauté, tu n'es pas dans la communauté. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une vraie communauté. C'est ouvert à tous. À partir du moment où vous êtes professionnel RH, que vous soyez junior, intermédiaire ou senior, c'est ouvert. Souvent, les retraités restent aussi un petit peu dans le réseau. donc c'est vraiment une communauté où on est On est soudés. Je trouve que c'est hyper intéressant. Moi, je vais arrêter la pub pour la MDRH, mais c'est vraiment un réseau hyper intéressant.

  • Speaker #0

    Oui, je pense, effectivement. OK. Et si je te dis Dyson, ça ne t'évoque rien ?

  • Speaker #1

    Ben si. Dyson, c'est la vie, quoi. Je n'ai pas d'action. Ah oui,

  • Speaker #0

    non. Alors, précision pour les auditeurs. En fait, il faut que tu nous racontes cette anecdote parce qu'on n'est pas en train de parler du tout d'aspirateur, là, détrompez-vous. On est en train de parler de sèche-cheveux, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, on est vraiment dans la gamme en fait brushing. lisseur de pointe en fait, vraiment. Et avec ma coprésidente Céline de la NDRH, on ne savait pas, mais on avait une passion commune pour le même outil qui est le Hervrap. C'est un appareil qui sèche, qui lisse, qui fait des super brushings et vous avez le cheveu mais magnifique.

  • Speaker #0

    Je précise que cet épisode n'est pas sponsorisé non plus.

  • Speaker #1

    C'est bien de le préciser et je ne connais absolument personne chez Dyson et je ne connais même pas la DRH, ni le DRH chez Dyson.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça résonne comme un challenge. Je t'ai dit interview DRH Dyson. Ah ouais,

  • Speaker #1

    alors là, si tu le trouves, je veux que tu nous le présentes et qu'il nous présente toute son équipe

  • Speaker #0

    R&D. En tout cas, le Dyson, sachez que c'est une private joke interne à NDRH et que ceux qui savent se reconnaissent. Bon, dis-moi, j'ai une autre petite question, plus perso, qui n'était pas prévue du tout. Donc, j'ai eu effectivement, merci Céline Rigaud, qu'on embrasse des petites informations te concernant pour préparer cette interview. Puisque, comme je te le disais, Soléna, en fait, il y a quand même très peu de choses sur ton LinkedIn. C'est vraiment, il n'y a pas beaucoup d'informations.

  • Speaker #1

    Il faut que je travaille mon identité numérique. Effectivement, je ne communique pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Tu n'en ressens pas le besoin. Mais bon, j'ai appris que tu étais une grande fan de jazz. Je savais déjà que tu aimais bien le mercure. Et là, j'ai découvert que tu étais quelqu'un de sensible, voire même hyper sensible. Et je trouve que c'est un sujet qui est assez peu abordé dans l'entreprise. Et je me demandais si tu pouvais nous dire comment toi, tu le vis au quotidien au travail. Est-ce que tu considères que c'est une force dans ton quotidien de DRH ? Est-ce que tu penses qu'il y a des choses, on doit évoluer sur le regard qu'on pose sur l'hypersensibilité en entreprise ? Je voulais avoir un peu ton regard là-dessus.

  • Speaker #1

    C'est vrai que je suis assez sensible. Après, ça peut être à la fois une force et une faiblesse. C'est une force parce que... j'identifie beaucoup de choses chez l'autre et ça permet parfois d'anticiper certaines situations délicates RH. Ensuite, ça peut être aussi une faiblesse dans le sens où j'emmagasine beaucoup de choses de l'humain et parfois, je repars avec ce petit bagage-là à la maison. Donc, ça, effectivement, il faut...

  • Speaker #0

    Vous le mercurez derrière.

  • Speaker #1

    Je travaille là-dessus, d'où les multiples bouteilles de mercure pour oublier, n'est-ce pas ? Oui, je suis sensible. Je ne sais pas si je suis hyper sensible au sens littéral luthère, mais en tout cas, j'ai une sensibilité qui est assez développée. Je trouve que ça a pu à la fois m'aider, mais peut-être aussi me desservir dans certaines situations. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, complète cette phrase, il ne faut pas venir chez Radio France si tu...

  • Speaker #1

    Alors, il ne faut pas venir chez Radio France si tu penses que la routine, c'est rassurant, si tu n'as pas envie de défendre une mission de service public avec conviction, si tu n'aimes pas travailler en équipe dans un environnement où les idées circulent autant que les ondes, parce que c'est vraiment ça, si tu ne crois pas à la force de la culture, de l'information libre et de la création pour... transformer la société. C'est un vrai sujet. Si tu n'es pas prêt à conjuguer exigence, responsabilité et innovation au quotidien, ce n'est pas la peine de venir chez Radio France.

  • Speaker #0

    Ah, ça c'est sympa ça. Exigence, attends, redis, exigence...

  • Speaker #1

    Responsabilité, innovation.

  • Speaker #0

    Ouais, ok. Ça c'est vraiment ce que tu recherches chez les candidats. Ok, très bien. Et si tu devais me résumer justement la culture de Radio France en trois mots, tu dirais quoi ?

  • Speaker #1

    Je dirais qu'engagée. Radio France porte une vraie mission de service public, informée, cultivée, rassemblée avec une vraie responsabilité sociale et citoyenne. Créativité, c'est une maison de talent, de voix, de musique, d'innovation éditoriale. Exigeante, ce que je disais tout à l'heure, on est vraiment exigeant dans la qualité des contenus, dans la rigueur du métier technique, créatif, journalistique et même RH. Donc voilà, trois mots, ce serait ça.

  • Speaker #0

    Et justement, tu parles du service public. C'est une mission, une exigence, une éthique. Comment est-ce que ça infuse dans la culture RH et de savoir si c'était plutôt un levier d'attractivité pour les candidats ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est la mission de service public. Elle infuse sur la culture RH. Comme je te le disais, on est vraiment une entreprise où tout le monde peut postuler. On a... toutes sortes de métiers. On est beaucoup sur du recrutement qui peut laisser à penser qu'on est sur des métiers qui peuvent être un peu élitistes, mais il y a toutes sortes de métiers chez Radio France et ça a vraiment une vraie diversité, en fait, et une vraie possibilité d'évoluer. On a des process de recrutement assez méthodiques. D'ailleurs, on est à FNOR sur nos process de recrutement. Au niveau de la culture RH, On essaye vraiment d'accompagner les candidats et d'accompagner les personnes qu'on recrute. Il y a beaucoup de passerelles dans notre entreprise. Donc, il y a beaucoup de possibilités dans cette entreprise. Donc, moi, j'invite vraiment les candidats à postuler, à découvrir notre univers.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Ça donne envie. Alors, on a une dernière coutume dans cette interview puisqu'on arrive à la fin déjà de l'interview. C'est ce qu'on appelle le One Minute to Join. Donc là, c'est clairement à toi de jouer. Tu as à peu près une minute pour nous pitcher Radio France côté employeur et donner envie aux candidats qui nous écoutent de vous rejoindre. Est-ce que c'est bon pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    C'est parti !

  • Speaker #1

    Travailler chez Radio France, c'est rejoindre une entreprise singulière à la croisée de la culture et de l'information. et de la création aussi. On contribue vraiment tous les jours à une mission de service public exigeant, comme je disais, informer, cultiver, divertir. Au-delà des ondes, c'est aussi un employeur engagé qui valorise la diversité, l'inclusion, la qualité de vie au travail et aussi l'innovation. On a des métiers variés, journalistes, techniciens, chroniqueurs, régisseurs, animateurs. On est vraiment dans un environnement de travail stimulant et on y vient pour le sens et on y reste pour les gens. Ça, c'est très important. C'est une entreprise où on fait de belles rencontres.

  • Speaker #0

    Trop bien. Écoute, ça donne vraiment envie de vous rejoindre, Solena. Eh bien, je te remercie infiniment pour le temps que tu as pris et l'attention que tu as apportée à Megabar pour nous expliquer ce qu'apportait Radio France aux candidats et puis quel type de candidat aussi vous recherchiez. Je te remercie infiniment.

  • Speaker #1

    Merci à toi Claire de cette proposition. C'était très intéressant. Puis je vais te dire, c'est ma première. C'est mon premier podcast.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Tu vois, ça c'est fort quand même. Ça c'est hyper fort pour être trop bien. Je te remercie beaucoup Solena. Et puis je te dis à bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne soirée. Au revoir.

  • Speaker #0

    Bonne soirée. Au revoir. Merci à Solena pour cet échange doux, sincère et inspirant. Donc vous l'aurez compris, Radio France Recruite peut être près de chez vous. Donc, si vous êtes animateur ou que vous rêvez de le devenir, n'hésitez pas à aller sur leur site pour candidater. Et puis, merci. Un grand, grand merci à vous. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter Megabar et on est vraiment pleinement dans la gratitude. Merci infiniment. Si l'épisode vous a plu, pensez à le partager autour de vous. On se retrouve très bientôt pour un nouveau rendez-vous.

  • Speaker #1

    Bisous.

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