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Marque employeur & recrutement : immersion avec Damien Ponsot (DRH de VVF) dans les coulisses du tourisme à impact social cover
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Megabar - Marque employeur, Ressources humaines, recrutement et culture d'entreprise

Marque employeur & recrutement : immersion avec Damien Ponsot (DRH de VVF) dans les coulisses du tourisme à impact social

Marque employeur & recrutement : immersion avec Damien Ponsot (DRH de VVF) dans les coulisses du tourisme à impact social

45min |09/12/2025
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Marque employeur & recrutement : immersion avec Damien Ponsot (DRH de VVF) dans les coulisses du tourisme à impact social

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45min |09/12/2025
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Description

Bienvenue dans Megabar, le podcast marque employeur qui ouvre les portes des entreprises les plus attractives de France.
Comme Les Couilles sur la Table, Travail en cours ou Build Your RH, ici on parle vrai : recrutement, marque employeur, culture d’entreprise, DRH et expérience collaborateurs, même dans les secteurs qu’on connaît trop peu… comme le tourisme.

Dans cet épisode, Claire Baruffi reçoit Damien Ponsot, DRH de VVF (400 salariés permanents, 3500 saisonniers en haute saison, 90 destinations partout en France). Un RH passionné, venu de l’animation et du terrain, qui porte un projet associatif rare : rendre les vacances accessibles aux 40 % de Français qui ne partent jamais.


Un échange sincère, généreux, et profondément tourné vers l’impact social.


Highlights de l’épisode :


• Comment passer de l’animation et du volley… à la direction des RH
• Les défis du recrutement dans le tourisme : cuisine, animation, petite enfance
• Les coulisses d’une marque employeur qui repose d’abord sur la mission et le sens
• La culture VVF : communication directe, droit à l’erreur, agilité et circuits courts
• L’expérience collaborateurs en saisonnier : logement, cadre de vie, inclusion, parentalité
• Les leviers RH pour attirer 3500 talents chaque été
• Les idées “vie ma vie en village vacances” pour recruter… parmi les vacanciers
• Un One Minute to Join qui donne envie de refaire sa valise immédiatement


À écouter si vous êtes passionné·e par : ressources humaines, DRH, marque employeur, recrutement, expérience collaborateur, saisonniers, tourisme, attractivité, management, inclusion, RSE, engagement, parcours collaborateurs, futur du travail, job, carrière, impact social.


Envie de découvrir les opportunités chez VVF ? 👉 recrutement.vvf.fr (à ajuster selon lien)

Megabar, c’est the podcast marque employeur qui explore les enjeux RH — du recrutement aux parcours collaborateurs, de l’expérience de travail aux transformations culturelles — mais c’est aussi le cabinet préféré des entreprises qui veulent mieux engager leurs candidats et leurs équipes. 


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Megabar, le podcast qui vous emmène dans les coulisses des entreprises les plus attractives de France. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de Megabar, l'agence qui accompagne les directions RH pour mieux engager les candidats et les collaborateurs et donner plus de résonance aux offres d'emploi. Abonnez-vous si ce n'est pas encore fait. Vous êtes chaque semaine de plus en plus nombreux à nous écouter et franchement, ça fait chaud au cœur. Ici, jetons le micro à des DRH et dirigeants qui nous ouvrent littéralement les portes de leur entreprise. L'objectif, comprendre le quotidien collaborateur et découvrir de l'intérieur ce qui rend ces entreprises vraiment attractives. Que vous soyez à la recherche d'un job ou RH en quête d'inspiration, ici vous allez découvrir ce qui fonctionne vraiment dans les meilleures entreprises de France. Bonjour à tous, aujourd'hui je vous emmène faire une plongée dans l'industrie du tourisme et dans le milieu associatif. Mon invité du jour, c'est Damien Ponzo, qui est TRH de VVF. Donc, un invité vraiment trop sympa. Vous allez voir, passionné de sport. Et puis, surtout quelqu'un d'une bienveillance communicative. Donc là, on est sur un épisode en mode concentré de Good Vibes. Damien nous ouvre aujourd'hui en grand les portes de VVF, une structure unique qui, rappelons-le, permet à des familles qui n'ont pas toujours de gros moyens de se payer des vacances dans des lieux magnifiques partout en France. Et pour vous donner une idée, VVF, c'est 400 salariés permanents et jusqu'à 3 500 salariés en haute saison. Donc, c'est une vraie ruche humaine qui s'active pour rendre le tourisme accessible au plus grand nombre, vous l'aurez compris. Et juste avant de vous laisser tout simplement écouter cet épisode, je voulais vous dire un grand merci. Vous êtes chaque épisode de plus en plus nombreux à écouter le podcast. Pour vous dire, on a littéralement pété les scores d'audience sur les derniers épisodes. Et voilà, ça, ça nous touche énormément. Alors, merci pour votre fidélité. Et sur ce, place à Damien et à cette immersion feel-good dans l'univers VVF. Bonjour Damien, je suis ravie de te recevoir ici.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour, mais moi aussi. Très heureux d'être avec toi, Claire.

  • Speaker #0

    Moi aussi, ça fait vraiment plaisir. Alors, on se suit, on s'observe depuis un moment.

  • Speaker #1

    On s'écoute.

  • Speaker #0

    On s'écoute aussi. Ça y est, nous y voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, on s'écoute aussi et on a des choses en commun. J'ai apprécié t'écouter sur quelques sujets. Voilà, donc je suis ravi d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Ah bah écoute, c'est vraiment plaisir partagé. On va apprendre à faire connaissance tous les deux. Je te propose, il y a vraiment une étape rituelle dans ce podcast, c'est ton entretien d'embauche. Donc ça te met, toi, dans la posture du candidat, moi dans la posture confortable du recruteur. Et donc c'est à toi de jouer, c'est ton entretien d'embauche. Est-ce que tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Toujours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est parti, je te laisse te présenter.

  • Speaker #1

    Eh bien, je m'appelle Damien, je travaille actuellement chez VVF. Ça fait bientôt deux ans que j'ai pris le poste de directeur des ressources humaines. Je ne suis pas un pur produit des ressources humaines.

  • Speaker #0

    Encore un ?

  • Speaker #1

    Eh oui, oui, oui, encore un. Je n'utiliserai pas ce terme de parcours atypique parce que je n'ai pas un parcours atypique. J'ai un parcours dans l'animation socio-culturelle. J'ai été pendant... très longtemps animateur, directeur de colonies de vacances, de groupes en France, à l'étranger avec des plus petits, des grands groupes. J'ai encadré tellement de publics différents, des enfants, des jeunes adultes, des publics en situations diverses. J'ai été aussi très longtemps serveur et j'ai un cursus dans la communication. J'ai un master en communication, j'ai un MBA en management du sport, parce que le sport a une place. a eu une place beaucoup plus importante, mais j'ai gardé beaucoup d'affect et je tire beaucoup de choses du sport. Et je suis entré dans les ressources humaines et plus spécifiquement dans le recrutement en 2014. Et là, je suis rentré dans quelque chose où j'ai pu mettre à profit mon goût pour les relations humaines, mes compétences en communication et j'ai mélangé plein de trucs et je me suis plutôt... bien pris sur le recrutement, sur la manière de communiquer, sur la manière d'aller chercher des profils dans des contextes difficiles, avec toujours très peu d'argent. Je suis issu du milieu associatif, et quand je suis arrivé chez VVF, en fait, c'est la première fois où je me suis dit, non mais en fait, j'ai commencé par un milieu associatif, j'arrive chez VVF qui est une association, je me dis, en fait, il n'y a pas de secret. Et donc, aujourd'hui, je... Je m'occupe de toute la fonction et des sujets RH pour VVF, opérateur associatif de vacances. On a 90 sites à travers la France, 1000 ETP, 3500 salariés sur la haute saison, et dans un secteur qui, je pense, a besoin qu'on le valorise, c'est-à-dire le tourisme, l'hôtellerie, la restauration. C'est un secteur qui a besoin qu'on lui donne de la visibilité, qu'on lui donne plein de belles choses pour redonner goût un petit peu à tout le monde à venir l'intégrer.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu as ton BAFA, du coup.

  • Speaker #1

    J'ai mon BAFA, j'ai mon BFD. J'ai eu, parce que c'est des recyclages, donc j'ai pu, mais j'ai eu des diplômes d'encadrement de la baignade.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'ai mes diplômes et certifications de sauveteur secouriste.

  • Speaker #0

    Tu es un peu le David Asseloff des RH, maintenant.

  • Speaker #1

    Le Mitch Buchanan. Écoute, alors oui, on a beaucoup rigolé quand on encadre tes groupes sur la plage, etc. C'est rigolo, mais pas du tout. Alors là, il faut... Tu vas me gêner à dire des choses comme ça, mais non, mais oui. Il y a un peu cet esprit-là, tu sais, en séjour de vacances avec tes jeunes, tu es au bout du monde. J'ai eu l'opportunité de faire des voyages de malades avec des groupes de jeunes. Ça peut être pris comme ça pour des...

  • Speaker #0

    Et tu disais que le sport avait une place importante dans ta vie. Alors raconte-nous, je sens qu'il y a un truc, je sens qu'il y a une histoire.

  • Speaker #1

    Ah ben bien sûr. C'est-à-dire que déjà, j'ai plus de 20 ans de foot dans les pattes. J'ai plus de 10 ans maintenant de volet. J'ai joué jusqu'en niveau région, j'ai joué encore au volet en région. Dès 17 ans, j'ai commencé à coacher, à prendre des équipes. J'ai encadré des tout-petits jusqu'à des très grands. J'ai passé mes diplômes dans le foot. Je me suis arrêté juste avant le brevet d'État. Pour ceux qui connaissent, à l'époque, c'était l'animateur senior. J'ai besoin de sport de toute façon au quotidien. Déjà maintenant, c'est un exutoire. Mais avant, c'était aussi un moyen de s'exprimer, d'apprendre énormément de choses. Les valeurs dans le sport, elles sont extraordinaires. Et c'est rigolo parce qu'on voit beaucoup de liens aujourd'hui entre le management, le sport. Mais oui, il y a énormément de choses à prendre et à adapter. Pas de la même manière, mais en tout cas à adapter dans le monde du travail. Et je pense que j'ai énormément de choses que j'utilise au quotidien ou comment je suis au quotidien. Et c'est lié à mon activité dans le sport.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu disais qu'en 2014, tu avais opéré ce switch dans ta carrière. Qui t'a donné ta chance à ce moment-là ? Qu'est-ce qui s'est passé en fait ?

  • Speaker #1

    En fait, tout est lié aussi à mon parcours dans l'animation socioculturelle. J'arrive dans une boîte qui fait des séjours pour mineurs et j'entre en tant que…

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas dire le nom de cette boîte ?

  • Speaker #1

    Si, elle s'appelle Téligo. D'accord. Téligo qui a été depuis racheté par l'UCPA.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et donc j'entre dans cette boîte par ce biais de mon expérience dans l'animation. Et je me forme sur le tas, j'ai un manager de dingue, Christophe, à l'époque, qui me forme sur cette partie recrutement, sur les outils de suivi, sur la manière de suivre aussi son activité à soi, de continuer à apprendre, etc. Moi, je prends le pli, je vais à fond dedans et en fait, je me prends vraiment au jeu du recrutement. Et le truc, c'est que j'ai un parcours, comme je te disais, dans la communication. Et donc, on recrutait des animateurs, des directeurs. Après, je me suis mis à recruter des profils sportifs, je me suis mis à recruter... à accompagner les équipes sur des profils de cuisine. J'ai un peu évolué où j'ai pris la partie séjour étranger, séjour France, linguistique. Et là, tu parles dans des profils un peu spécifiques avec les anglophones, etc. Et en fait, je me suis pris vraiment au jeu de mixer, moi, ma faculté à communiquer, créer des outils de com, aller réfléchir chaque recrutement avec un plan de communication dédié. Et j'ai adoré. Et j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Ça se voit. Dis-moi, je ne savais pas que VVF, c'était une association. Je pense que je vais être la seule personne de France à ignorer ça. Non, non,

  • Speaker #1

    non.

  • Speaker #0

    Tout le monde ne le sait pas. Justement, ça veut dire quoi aujourd'hui d'être DRH d'une association ? Qu'est-ce qui est différent d'une entreprise ? Même si pourtant, j'ai noté que tu parlais quand même de salariés.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Nous sommes une association avec une activité commerciale. Et à ce titre, c'est un peu particulier. On a zéro subvention. On ne recrute pas de bénévoles, etc., comme une association, entre guillemets, classique. Mais une association peut avoir des rentrées d'argent. Elle doit être à l'équilibre, etc. Le truc à savoir sur une asso, c'est que déjà, une asso n'a pas d'actionnaire et qu'une association qui dégage des bénéfices, c'est automatiquement reversé en interne. Voilà. Les infrastructures, les salariés, les projets, etc. Donc ça, c'est une première chose qui est intéressante. Bon, je pense que la différence entre... entreprise et association, tout le monde l'avait. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est le projet associatif et les missions qu'il y a dans ce projet associatif. Et aujourd'hui, l'idée, c'est que notre job et tout ce qu'on va développer doit être en relation avec ces missions. Donc, nos missions, c'est l'accessibilité aux vacances. On travaille sur 40% des personnes qui ne partent pas en vacances. Donc, on est premier partenaire de VACAF. Chaque vacances, on a des tarifs qui sont liés au quotient familial sur une partie neutre de nos stocks. Et ensuite, la deuxième mission, c'est l'accompagnement des territoires dans leur développement. Aujourd'hui, il faut savoir qu'un village implanté sur un territoire, un site, s'il fait un million de chiffres d'affaires, c'est 600 000 euros qui sont créés pour les territoires. Le recrutement local, les producteurs locaux, la découverte des alentours par les vacanciers, les touristes, etc. Et donc ça, quelque part... Ça te guide au quotidien. Et donc, nos valeurs qui sont liées à l'accessibilité, la solidarité, finalement, tout ce que tu vas proposer, et même, finalement, au quotidien, comment tu vas communiquer, interagir, mettre en place, notamment, ton expérience collaborateur ou collaboratrice dans notre cas d'ERH, il faut avoir ça en tête. Et c'est quelque chose, oui, qui nous anime au quotidien. On a un sens qui est plutôt présent dans nos missions au quotidien.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu peux essayer de nous détailler un peu la culture du point de vue collaborateur de VVF ?

  • Speaker #1

    Totalement. On en parle régulièrement. On a une communication tout azimut. C'est-à-dire que, aussi bien comme une structure, un employeur classique, tu as une direction générale, des managers qui communiquent vers leurs équipes, mais ça va également dans l'autre sens. C'est-à-dire que, aisément, n'importe quel salarié peut communiquer. de manière ascendante vers le codire, vers la direction générale, de manière transverse. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a un espace d'expression au sein de l'assaut qui peut des fois peut-être déstabiliser, mais quelque part qui fait partie de la culture. J'ai régulièrement des saisonniers ou des saisonnières sur les sites au téléphone. Donc, mes coordonnées sont plus ou moins partout. De la même manière que je peux avoir un collègue au téléphone que j'ai appelé pour voir deux, trois trucs. Et ça, en fait, c'est la culture de l'assaut. c'est aussi cette question de fonction support au service de l'exploitation et des sites, qui est très forte.

  • Speaker #0

    Ok. C'est quoi le truc qui t'a le plus étonné, toi, quand tu es arrivé chez VVF ?

  • Speaker #1

    C'est la chance de pouvoir avoir un impact direct et rapide. Alors, quand je suis arrivé chez VVF, j'étais responsable recrutement, responsable du développement RH. Donc, tu prends un petit peu le pli, tu fais un petit peu ton audit de la situation, tu prends un peu tes indicateurs, RH, tout ça. Tu vois qu'il y a des choses qui sont à travailler plutôt très clairement. Quand tu prends les indicateurs, tu vas un peu solliciter tes collègues. Tu mets en place des questionnaires, des enquêtes internes. Tu prends leur retour, leurs besoins. Et là, ce qui est intéressant, c'est que très vite, quand tu vas développer, quand tu vas mettre en place des choses, tu peux avoir des résultats qui sont rapides. Les validations, forcément, il y a un petit peu moins de strats. Et donc, ce qui fait qu'on peut aller plus vite dans un déploiement, dans la mise en place. Et je trouve que... Alors, je n'ai pas été étonné, mais c'est même plutôt satisfaisant de se dire qu'on peut avoir un vrai impact réel, mesurable. et plutôt direct quand on va mettre en place des actions.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Donc, toi, c'est vraiment les circuits courts et l'agilité, en fait, pour résumer.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça peut se résumer comme ça. Exactement. Et j'aime beaucoup, moi, cette façon, finalement, de voir que, tu vois, pour te donner des exemples peut-être plus précis, difficulté de recrutement, difficulté de visibilité sur certains métiers, difficulté à faire le lien avec les profils qui postulent l'ensemble des sites. Tu vois, très vite, tu mets en place quelques outils très simples pour communiquer, on va dire, de manière concertée et collective. Et on voit que tout de suite, les retours des équipes, c'est « c'est bon, j'ai eu mes personnes, c'est bon, on a avancé, la saison, elle est partie » . Et je trouve que ça, finalement, en fait, c'est ce qu'il y a de plutôt valorisant dans ce que tu peux mettre en place. Et très vite, ça veut dire que très vite, tu sais quand ça ne fonctionne absolument pas. Et là aussi, c'est plutôt super intéressant. OK, là, ça ne fonctionne pas. Bon, très bien, pas de problème. On va passer à autre chose. On se remet en ordre de match. On sollicite les gens et on y va. Et donc ça, c'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Toi, tu dois avoir forcément, puisque toi, c'est vraiment de l'emploi saisonnier, tu dois avoir une période de rush. C'est quoi ta période de rush dans l'année ?

  • Speaker #1

    La grosse période de rush, c'est vraiment mai-juin, où en gros, on est dans les derniers préparatifs de l'été. Les équipes sont quasi finalisées, mais il reste encore quelques postes à pourvoir. On a forcément quelques problématiques sur certains sites, donc on s'y attache précisément. On pourrait apporter forcément des solutions spécifiques, tout ça. Là, c'est vraiment les deux mois où on sait que ça va être chaud. Et pour peu qu'il y ait un incident qui vienne parce qu'il peut y en avoir, eh bien oui, tu prends le jus et on sait. En tout cas, pour nous, les fonctions support. Et moi, sur la partie orange spécifique.

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était 3 500 salariés sur la haute saison.

  • Speaker #1

    Oui, juillet-août.

  • Speaker #0

    Donc, ça représente quoi en termes de répartition déjà entre les salariés saisonniers et le reste de l'équipe, les salariés permanents ?

  • Speaker #1

    Alors, on est environ 350-400 permanents. Donc, ça fait quasi 3000 personnes que tu recrutes pour la haute saison.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toi qui t'en occupes avec ton équipe ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a deux choses. Il y a une première chose, et ça, on a une convention qui est très particulière sur cet aspect-là, c'est qu'on a une partie de nos collègues qui ont un statut de titulaire. Un peu à la manière de la fonction publique, à partir d'une certaine ancienneté, tu deviens titulaire de ton poste.

  • Speaker #0

    Comme dans l'intérim, un peu.

  • Speaker #1

    Exactement, et c'est exactement ça qui est cadré dans notre convention. Donc, à partir d'un certain nombre de mois de contrat sur une durée donnée, tu deviens titulaire de ton poste. Donc ça fait qu'on a déjà une population qui revient année après année sur les...

  • Speaker #0

    De fidèles.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'on est entre 600 et 700 saisonniers titulaires, peut-être un peu plus. Et ensuite, après, c'est du recrutement en externe. On a un outil dédié qui nous permet de diffuser en masse, de gagner en visibilité. Donc je m'occupe en direct des fonctions support. Mais bon, finalement, sur une activité saisonnière touristique, ce n'est pas l'enjeu sur la haute saison. Et ensuite, en local, chaque directeur, directrice... s'occupe du recrutement de son équipe. Voilà, il a son réseau, il a l'outil. Et nous aussi, on essaie aussi de travailler sur les événements un petit peu spécifiques selon les besoins pour aller chercher aussi d'autres profils et donner un peu de visibilité à nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Toi, tu disais, en fait, toi, tu as vraiment eu toujours un parcours. Donc, tu disais l'animation, mais en fait, au global, c'est le tourisme. C'est un secteur, selon toi, qui mérite qu'on en parle, qu'on fasse la lumière là-dessus. Je sais que ce n'est pas... En tout cas, tu vois, pour travailler sur les enjeux de recrutement et d'attractivité depuis quelques années, le tourisme, c'est vraiment très, très compliqué. Est-ce que tu veux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #1

    On a vécu une période très compliquée avec le Covid, où le tourisme a été déclaré activité non essentielle. Donc, tu as toute cette activité qui s'est retrouvée à zéro, à l'arrêt. Ça, ça a été un vrai choc pour tous les métiers et tous les employeurs du secteur. Il faut savoir quand même que le tourisme, c'est quasi 10 points dans le PIB de la France. Quand tu vois un peu les chiffres des vacanciers, des visiteurs locaux ou étrangers qui viennent visiter la France, c'est énorme. Et donc, quelque part, on a un secteur qui pèse dans l'économie du pays. Et avec ce Covid, on a eu un renouvellement, je pense, massif des personnes qui ont bossé dans ce secteur. Et donc forcément, un renouvellement malheureusement pas aussi rapide des compétences. Aujourd'hui, on constate une vraie crise de compétences. globalement dans le tourisme. Et on a énormément de choses à faire. Et donc oui, c'est un secteur qui mérite de s'y attarder parce que les métiers, les parcours sont multiples. On peut construire des parcours qui sont uniques. J'ai des dizaines d'histoires de personnes qui ont fini vraiment avec des postes à très grande responsabilité en étant partie des premiers niveaux hiérarchiques. Et il y a énormément de choses à faire. Et c'est là où je trouve qu'on peut s'y attarder, c'est qu'en termes de relations clients, en termes de relations humaines, en termes de formation, de compétences, de développement, moi, en tout cas, je prends beaucoup de plaisir à évoluer dans le tourisme parce que, justement, il y a énormément de choses à faire.

  • Speaker #0

    Alors que c'est vrai que quand on pense tourisme, parfois, on pense à des postes, comme on dit, saisonniers, en fait, c'est-à-dire des postes que tu fais peut-être en début de carrière, en attendant ou quand t'es jeune et on n'imagine pas construire un parcours court dans la durée, en fait.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Alors que vous pouvez très bien commencer animateur, continuer à manager une équipe d'animateurs, d'animatrices sur un site, de prendre la direction du site quelques années plus tard. Pourquoi pas chapeauter plusieurs sites quelques années plus tard parce que vous avez fait le tour d'un périmètre et qu'il vous faut un petit peu plus de place. Et pourquoi pas prendre la direction des opérations d'une petite structure, d'une grande structure après. Et il y a Merci. énormément de parcours qui sont comme ça. J'ai des collègues référents de périmètre qui gèrent plusieurs sites sur une région donnée qui ont commencé vraiment animateurs, responsables d'hébergement, responsables d'animation qui ont monté comme ça et aujourd'hui qui ont vraiment des grosses responsabilités. Et je trouve ça intéressant parce que dans beaucoup de secteurs, c'est pas seulement dans le tourisme qu'on peut construire des parcours, mais aujourd'hui avec ce renouvellement un petit peu de population et de compétences dans le tourisme, je pense qu'on a Euh... qu'on a vraiment énormément de choses à proposer aux jeunes, aux moins jeunes, parce que ce n'est pas qu'une question de jeunesse, de commencer un parcours. On a énormément de personnes en reconversion aussi. C'est super intéressant de pouvoir proposer autant de choses.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'il faut que je te fasse une confession, Damien.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas me dire ?

  • Speaker #0

    Je te jure, j'y ai pensé. Mais juste à l'instant, en t'écoutant, en fait, j'ai démarré en tant qu'animatrice dans un camping.

  • Speaker #1

    Mais voilà,

  • Speaker #0

    tu vois. C'était vraiment l'expérience, mais... Mais d'ailleurs, je n'ai pas démarré comme ça. J'ai démarré derrière le bar. Après, j'ai évolué. J'ai décroché le titre de chef de l'animation. Et c'est vrai que franchement, c'était une super… Mais quelle expérience de fou, même pour ma vie professionnelle future.

  • Speaker #1

    Je pense qu'énormément de choses que j'ai apprises et que, encore une fois, j'applique au quotidien. On a parlé du sport. Moi, l'animation, quand tu dois organiser un séjour au bout du monde avec un groupe de 40 personnes, il faut un minimum d'organisation, un minimum de projection et d'anticipation aussi. Ça, c'est la base. Et ça démarre comme ça. Mais oui, je suis tout à fait d'accord avec toi. Énormément de choses qui sont transposables.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Et puis, c'est... Mais alors, on était, je te jure, le soir, on était fatigué. Non, mais c'est tellement... Ça te prend tellement d'énergie, c'est fou.

  • Speaker #1

    Et le plaisir de passer du temps avec plein de gens comme toi, dans le même bateau. Carrément,

  • Speaker #0

    c'était des vrais équipes. Ah là là, trop bien. Comment il s'appelle ce film ? Tu ne te souviens pas de ce film qui parle justement d'une colonie ? Comment c'est ? Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je le ressens, bien sûr. Je me souviens de ce film qui allait me parler. Mais bien sûr. Mais c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu 4 ou 5 fois. L'Anique Gautry.

  • Speaker #1

    Non, mais il est tellement cliché, ce film. Mais il est tellement réel.

  • Speaker #0

    Il est tellement cool.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas un animateur ou un directeur de colo ou directrice de colo qui n'a pas vécu au moins un des événements.

  • Speaker #0

    Oui, non, c'est vrai. Mais les acteurs, ils sont mis.

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, le casting, il est dingue. Et non, vraiment, c'est top, ce film. C'est un de mes films préférés.

  • Speaker #0

    Moi aussi, j'adore. Et dis-moi, tu sais, on parle souvent, Nicolas Cantenou, Patrick Bruel, qui était G.O. au Club Med. Vous aussi, vous avez des stars de l'animation. Tu as des petites anecdotes de collab. Là, tu nous disais qu'il y avait des parcours de dingue de personnes qui ont commencé, entre guillemets, tout en bas de l'échelle pour avoir des gros postes derrière de commandement. Est-ce que tu as des petites infos croustillantes pour nous ?

  • Speaker #1

    Franchement ? Je vais décevoir et en même temps, je vais faire plaisir à notre présidente. Je crois que la personne la plus connue de notre asso, en tout cas, moi, à mon niveau, c'est notre présidente.

  • Speaker #0

    Ah bah, trop bien !

  • Speaker #1

    Écoute, notre présidente, qui s'appelle Martine Pinville, je lui fais un gros coucou. En plus, je l'ai croisée il n'y a pas longtemps. Ça m'a fait vraiment plaisir. C'est une ancienne secrétaire d'État au gouvernement de François Hollande qui s'occupait de plein de sujets liés à l'économie sociale et solidaire, à l'artisanat. Et je pense que c'est notre personnalité publique.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. pour l'écouter. Après, peut-être que si nos auditeurs nous écoutent, il y en a peut-être qui disent « Mais si, moi j'y étais. » J'adorerais. J'adorerais savoir ça. Voilà, appel aux auditeurs. J'adore. OK, c'est noté. Dis-moi, du coup, comme tu disais, tu as vraiment cet amour, on l'entend, pour l'animation, pour le sport. Donc forcément, le tourisme s'est imposé à toi. Enfin, c'était comme une suite logique. Tu penses que tu seras toujours dans le tourisme, toi ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, non.

  • Speaker #0

    Tu te verrais…

  • Speaker #1

    Ouais, ailleurs. Non, dans le sens où ce n'est même pas une question que je me pose. Aujourd'hui, en fait, je pense que ce qui m'intéresse dans le tourisme, c'est le tourisme, il y a vraiment un truc qui est lié aux relations humaines. Tu vois, tu t'accueilles des vacanciers, tu dois t'en occuper, un peu les chouchouter, tout ça. Donc là-dessus, il y a quelque chose qui forcément guide un peu ma voie. Mais globalement, il y a énormément de secteurs qui sont liés comme ça à ces relations humaines. Si je dois rester dans le tourisme, j'y serais. Et si je dois changer, je changerai. Je n'ai pas de souci avec ça. Aujourd'hui, je suis dans un secteur qu'on voit bouger quasiment d'année après année, qui évolue, peut-être pas assez vite pour certains. Moi, je le vois quand même évoluer plutôt rapidement. Et c'est peut-être ça, finalement, qui m'intéresse. Il y a les relations humaines, mais il y a aussi le côté, encore une fois, impact qu'on peut avoir et on verra.

  • Speaker #0

    OK. C'est quoi, aujourd'hui, tes grands chantiers RH en ce moment, en termes de… je ne sais pas, de transfo ou pour VVF ?

  • Speaker #1

    On a un sujet qui est très général d'expérience collaborateur, qui est important parce que c'est, je pense, ce qui nous fait défaut à certains niveaux et notamment à nos difficultés à créer du lien avec nos saisonniers, par exemple. Donc ça, c'est un vrai sujet qu'on travaille depuis quelques temps et on commence à y amener quelques briques. On a un gros sujet en ce moment de digitalisation. On a la paye d'un côté, le déploiement d'un SI RH de l'autre. Et donc ça, ça va nous prendre au moins jusqu'à la fin du premier semestre 2026. Au moins, si tout se passe bien. Et avec ce sujet-là, on a un sujet majeur sur le pilotage RH. Et cette data, et comment on va rendre ce pilotage clair avec des indicateurs qui soient calés, et qu'on va pouvoir gérer avec le plus de réactivité possible. Donc, on a un vrai enjeu aussi sur le pilotage RH.

  • Speaker #0

    Ok. Toi, tu disais tout à l'heure que tu avais en moyenne 600 à 700 personnes qui reviennent chaque saison. Voilà, vous sont fidèles et reviennent naturellement. Donc, ça veut dire que tu as quand même beaucoup de personnes à aller attirer, même si ce n'est pas toi qui t'occupes en direct des recrutements à l'accompli, c'est plutôt les responsables de village. Ça fait. Ça veut dire que la marque employeur, elle est entre tes mains et... Et tu es attendue là-dessus par les directeurs des villages ?

  • Speaker #1

    Oui, et pour te faire l'historique, quand je suis arrivé chez VVF, donc fin 2021, c'est vraiment cet enjeu-là de marque employeur qui, je pense, a fait la différence par rapport à d'autres candidats ou candidates. La direction générale à l'époque et mon prédécesseur, ils ont compris rapidement, ou en tout cas à ce moment-là, à la sortie de Covid, que l'enjeu de la marque employeur, il était stratégique. Et donc oui, aujourd'hui, la marque employeur, c'est un petit peu moi qui la pilote, qui l'incarne aussi régulièrement. Et à ce titre, oui, je prends ce sujet. à bras-le-corps, je garde en direct les relations écoles, j'essaye de bosser sur tout ce qui est comérage interne. On va vraiment se lancer très sérieusement. Alors, c'est déjà le cas, mais là, on va structurer toute notre communication sur nos saisonniers et nos viviers, parce qu'on a pu aussi commencer à travailler avec des viviers. Et oui, c'est moi qui ai un petit peu la marque employeur. Et justement, tu vois, le lien avec le tourisme aujourd'hui, c'est que on a besoin de visibilité. Et après, on peut appeler ça comme tu veux, mais là, on parle de marque employeur. Je trouve que c'est aujourd'hui capital pour nos boîtes et nos métiers de bien travailler sa marque employeur.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est capital, en fait, dans ce que j'entends que tu me dis, à la fois parce qu'il y a un enjeu, c'est-à-dire que la compétition est rude pour les collaborateurs saisonniers, mais aussi pour la filière, en fait, pour donner envie au global. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et je pense qu'on n'est encore pas assez, même si on le fait, chacun à notre niveau, un petit peu, avec nos moyens, tout ça. On va être clair. Et je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. On a absolument besoin de donner goût aux candidats, candidats de potentiel, d'aller voir ce qui se passe dans le tourisme. C'est un enjeu majeur. On a vraiment besoin de monde. Et oui, pour moi, c'est un sujet qui est ultra important.

  • Speaker #0

    Vous faites de la marque employeur auprès de vos clients en village ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est plus de la relation client que de la marque employeur.

  • Speaker #0

    Non, tu vois, je me dis, ça se trouve, dans tes clients, dans tes ados, tu vois, dans tes ados, tu as peut-être tes futurs saisonniers.

  • Speaker #1

    Tu sais qu'on en a des directeurs, des directrices. J'en pense à un, chaque année, il recrute des collègues dans les vacancés.

  • Speaker #0

    Mais moi, je ferais ça. Viens, on fait ça, Damien. Viens, on invente un programme là-dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, on fait… On essaye de... J'ai deux formats. Soit on se fait un truc genre « Vie ma vie » , tu vois, tu viens en vacances et sur des sessions, très courtes, en mode un peu fun, parce qu'ils sont quand même en vacances, un truc genre « Vie ma vie » . Tu veux savoir c'est quoi le job d'un animateur ?

  • Speaker #0

    Je pense que...

  • Speaker #1

    Tu veux savoir c'est quoi le job d'un réceptionniste ou d'une réceptionniste en vacances ? Tu vois, on peut faire un petit programme.

  • Speaker #0

    Excellente idée. Je pense que... Moi, pour avoir des ados à la maison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Je vais devoir le noter. Non,

  • Speaker #0

    non, mais attends, on développe ça ensemble.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, mais tu sais que ça pourrait... Je suis sûr que ça pourrait fonctionner.

  • Speaker #0

    Attends, ça, c'était ta première idée.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Deuxième idée.

  • Speaker #1

    La deuxième idée, je pense que c'est aujourd'hui de mettre en place des ambassadeurs par site, par village. Peut-être des ambassadeurs métiers ou alors juste de site. et trouver les personnes qui vont un petit peu communiquer sur c'est quoi de bosser en village vacances, c'est quoi de bosser chez VVF. Tu vois, un genre d'un peu mix employé-advocatie, mais vis-à-vis des clients et directement sur place.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu alignes tout. Et je pense que c'est sur place que ça se joue. C'est sur place quand tu es bien dans le... Non, mais c'est vrai quand tu es... Alors oui, c'est vrai, tu es en vacances, mais du coup, tu as aussi ton espace de... Comment dire ? tu es totalement disponible, tu es en conscience. Et c'est là où tes chakras sont ouverts. Et c'est là où, en vacances, tu peux te projeter sur les années qui suivent. Tu vois, je t'ai dit encore une fois, tu es ado ou tu es parent d'ado. Ton gamin ou toi, tu as, je ne sais pas, 16, 17 ans. En fait, ça va être vite de trouver quelque chose, tu vois, pour l'année d'après. Et je pense que ton idée de « vie ma vie » , elle est top. Et l'idée d'aligner discours client en s'appuyant sur la marque employeur, c'est-à-dire qu'en fait, tu viens affirmer ton identité auprès de tes clients. Mais c'est génial, j'adore.

  • Speaker #1

    Bon, je t'avouerai que j'avais déjà réfléchi un peu à ça, mais tu dis quelque chose qui est ultra important là-dedans. C'est que moi, je suis quelque part… Alors, oui et non, mais on a notre projet associatif, on a nos valeurs. On a les équipes commerciales qui vont à la rencontre de nos futurs vacanciers ou alors des prescripteurs, etc. Et moi, je fais en sorte d'être aligné avec ça.

  • Speaker #0

    Donc globalement, quand tu arrives sur place, les vacanciers, normalement, ils doivent avoir une partie déjà du discours ou en tout cas des valeurs qui sont entre guillemets connues. On a beaucoup d'indives aussi et il faut voir le truc. Mais avoir des personnes sur place qui viennent te donner et te communiquer sur les valeurs qu'on a et le sens qu'on essaye de donner aux vacances, mais oui, ça peut marcher. Je pense que ça peut marcher. Sans par contre, comme tu as dit, il ne faut pas non plus trop leur prendre la tête.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je trouve qu'en fait, en faisant ça, tu t'adresses à des gens qui sont déjà acquis à ta cause.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #1

    Tu vois ce que je veux dire ? Ils vivent l'expérience, ils adhèrent à une partie du concept puisqu'ils sont clients. Donc en fait, tu vois, et puis ça peut… Non mais, je te jure, on rediscute de ça.

  • Speaker #0

    On rediscutera, mais on va se revoir, on va en discuter.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Vous recrutez… Alors, c'est une question hyper large, mais vous recrutez quel type de poste ? C'est quoi, toi, les postes ? On va dire, si on devait faire deux questions en une, les postes que tu recrutes le plus et les postes qui sont les plus durs à recruter.

  • Speaker #0

    Ok, alors je vais commencer par un peu l'état d'esprit qu'on recherche. Parce qu'il y a un truc aussi qui est intéressant pour nous, c'est l'état d'esprit. C'est qu'aujourd'hui, on aime les personnes qui ont un relationnel qui est plutôt avenant, qui aiment discuter avec les gens, qui aiment prendre des nouvelles des gens. qui aiment m'accompagner et leur demander « Alors, vous avez fait quoi aujourd'hui ? » « Ah, c'est trop bien ! » « Bah écoutez, demain, je peux aussi vous conseiller de faire ça, etc. » Nous, on aime ces personnes-là. Ce qui fait que ça, pour nous, quelque part, c'est un peu la base. Et ensuite, pour répondre plus précisément à tes questions, les profils qui sont compliqués à toucher, on en a forcément identifié. Il y a le personnel de cuisine. C'est ces compétences un peu techniques où on est de multiples employeurs. et de secteurs de destinations différentes à rechercher. Les chefs de cuisine, les secondes cuisines, les cuisiniers, c'est vraiment des profils qui ne sont pas évidents à fidéliser. Donc ça, c'est une première chose. Un autre public qui n'est pas évident à recruter, et je fais une grosse dédicace à toutes les crèches, les accueils collectifs de mineurs, et je pense surtout à la petite enfance, c'est les auxiliaires de puriculture. On a des baby clubs, donc on accueille sur environ une trentaine de nos sites, je pense que c'est ça, une trentaine de nos sites, des enfants de 3 mois à 3 ans.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dès 3 mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, dès 3 mois, on a des baby clubs.

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Recruter du personnel qualifié sur ces métiers-là, c'est pas évident. Et aujourd'hui, les crèches ont aussi des difficultés et on ne veut pas leur prendre aussi leur... publique, parce qu'on connaît l'importance des crèches aujourd'hui au quotidien pour les familles. Mais oui, c'est des pertes qui sont très difficiles à recruter.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans tes villages, tu as des villages où parfois, malheureusement, tu es obligé de dire le baby club. Enfin, ça commence au mini club, par exemple. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a pu arriver. Malheureusement, ça a pu arriver. Et c'est jamais sur des longues périodes. Tu vois, on arrive à avoir des trous d'une ou deux semaines. Bon, c'est rare. C'est rare, mais ça se joue beaucoup au réseau. Et donc oui, mais on sent les difficultés sur ce public-là. Ça, tu peux passer par les meilleures agences d'intérim du monde. Quelque part, il y a ce public, si je ne dis pas de bêtises, c'est qu'aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup plus de besoins en auxiliaire de puriculture que de personnes disponibles sur le marché haussien. Donc bon, il y a tout ça. Donc ça, c'est les postes compliqués. Et donc, je pense que tous les pros du tourisme ou de notre secteur se reconnaîtront. Est-ce qu'on recrute le plus ? On recrute beaucoup d'animateurs et d'animatrices. Dans une grande partie de nos sites, on a des clubs animation qui vont de 3 ans jusqu'à 17 ans. Et on fait aussi de l'animation adulte. Donc ça, pendant les vacances scolaires, c'est un public qu'on recrute énormément. Et ensuite, c'est le personnel qui est lié au service en salle, donc à nos restaurants, les serveurs, qu'on recrute beaucoup aussi. Serveurs, serveuses et du personnel entretien, ménage. Forcément, on a des sites plus ou moins grands. Et donc là aussi, on recrute beaucoup de... beaucoup de personnes sur ces métiers-là.

  • Speaker #1

    Ok. Il y a combien, tu disais, de villages en France ?

  • Speaker #0

    On a globalement 90 destinations, ce qui représente 75-80 villages. Parce qu'on a des campings qui sont liés des fois à des villages. Donc, on a en gros 90 destinations.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi tes bestes, toi ? Ton top 3 ? Parce que tu dois bien les connaître, j'imagine. Non, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas ? Non,

  • Speaker #0

    je ne peux pas te dire mon top 3. Mais comment il va le prendre, celui qui est quatrième ou cinquième ?

  • Speaker #1

    Il ne sait pas. Il ne sait pas qui est quatrième.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Je ne te demande pas un classement des quatre.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'aime trop mes collègues en plus pour poser des choses comme ça. Après, de toute façon, très clairement, en fait, on a des sites qui sont en montagne. On a des sites qui sont à la mer, qui sont en campagne. On a des sites qui sont sur... sur le sud-est, sur le sud-ouest, en Côte Basque, en Bretagne. en Alsace. Donc, à un moment donné, moi, peut-être que j'ai plus d'affection pour telle ou telle région. Je sais que j'ai des collègues qui ont plus d'affection sur d'autres choses. Il y en a qui ne veulent qu'aller à la montagne. Et très bien.

  • Speaker #1

    C'est été comme hiver ?

  • Speaker #0

    Oui, on a l'ensemble des sites qui sont ouverts l'été. Et l'hiver, on doit ouvrir entre 40 et 50 % de nos sites.

  • Speaker #1

    OK. Bon, tu me diras après. Tu me diras ton top. Oui,

  • Speaker #0

    je te dirai. Non, non, non, je ne peux pas. Non, mais on a des... C'est vraiment top de se dire que pour découvrir la France, je pense qu'on est la bonne asso. Tu as vraiment de nombreux trucs à aller découvrir.

  • Speaker #1

    Et puis, ça existe depuis longtemps. Donc, j'imagine qu'en fait, vous avez vraiment des territoires d'exception. En fait, vous avez certainement des emplacements vraiment ultra privilégiés.

  • Speaker #0

    On a, ouais, quand on est sur la côte aquitaine avec des sites sur l'Île-de-Ré, sur l'Èche-Cap-Ferret ou vraiment en Alsace, dans des coins vraiment jolis, il y a vraiment des sites qui sont top. On a aussi des sites qui sont placés sur les plus beaux villages de France. Ça crée vraiment un petit peu de l'animation sur ces sites et de l'attrait aussi. On ne va pas le cacher, c'est chouette. Donc ouais, on a vraiment un petit peu tout. On en a vraiment pour tous les goûts. J'aime bien... culture un petit peu du partage et du pour tous qu'on a sur nos sites.

  • Speaker #1

    Ah bah écoute, ça t'honore. Ça paye bien ?

  • Speaker #0

    Bah pas toujours. Bah non, mais autant qu'on se le dise. Non, malheureusement, on est... Alors déjà, si on parle des métiers saisonniers, on est plutôt plus ou moins tous sur les mêmes salaires. Après, quand on commence à partir sur des compétences techniques ou des responsabilités, on peut évoluer sur les salaires. Alors nous, c'est simple, tu prends notre convention, t'as notre grille. Donc, ça veut dire que tu as la grille de salaire. Et globalement, sur ces métiers-là, ce ne sont pas des salaires qui sont ultra élevés. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est que tu peux être logé. Tu as la restauration qui est comprise. Tu peux être sur des coins cools où l'hiver, tu peux faire un peu de ski, visiter. Et l'été, pourquoi pas profiter de la mer ?

  • Speaker #1

    Oui, tu as des avantages immatériels,

  • Speaker #0

    en fait. Exactement. Donc, on travaille beaucoup sur ce qu'on peut apporter justement à nos collègues en termes d'équilibre vie pro-perso, en termes de cadre de travail. en termes d'accompagnement, on forme les managers aussi. On sait qu'on n'a pas tous les leviers pour proposer des salaires qui sont intéressants ou plus intéressants par rapport à d'autres acteurs du secteur. Mais on essaye de jouer aussi avec nos armes et avec ce qu'on peut proposer. Donc, on active d'autres leviers.

  • Speaker #1

    OK, trop bien. J'avais prévu de te poser la question des avantages, mais en fait, tu viens d'y répondre. C'est-à-dire, effectivement, Le fait de travailler et vivre dans des lieux de fous, de pouvoir avoir accès à des activités vraiment exclusives, privilégiées, c'est un peu ça finalement.

  • Speaker #0

    Il y a ça. Dans l'expérience de la saison, c'est vraiment ce qui est mis en avant. Et puis, on n'est pas les seuls à mettre ça en avant. Je veux dire, c'est logique. C'était un peu la com' qu'on avait fait avec la branche de notre convention il y a quelque temps. C'est ça, c'est que c'est une vraie expérience. L'été à la mer, l'hiver à la montagne, ou si tu veux passer ton été à la campagne, il n'y a pas de problème. Après, on essaie d'aller chercher du spécifique aussi. On a travaillé sur la parentalité, on a travaillé sur l'inclusion, on a travaillé sur l'accessibilité. Il n'y a pas que le cadre, entre guillemets, naturel. Oui,

  • Speaker #1

    tu as une politique, tu as mis en place une politique RH.

  • Speaker #0

    On a beaucoup travaillé là-dessus et je suis super fier de bosser avec mes collègues représentants du personnel, avec l'ADG qui nous... qui nous suit sur ces éléments-là. Et c'est appréciable aussi d'avoir aussi ces leviers-là pour travailler un petit peu sur le social. On a travaillé sur les proches aidants, on a travaillé sur la précarité menstruelle, on a mis à dispo les protections hygiéniques dans tous nos sites et au siège pour nos salariés. On essaye en tout cas de faire avancer les choses et de proposer des choses qui soient accessibles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Donc, bon sens. utilité, pragmatisme, mais innovation aussi, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on progresse socialement. Après, l'innovation, qu'on soit clair, on n'a rien inventé. Par contre, on a su l'adapter à nos besoins. Parce que bon, ça vient forcément des salariés. Et donc, on a su l'adapter.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il ne faut pas venir travailler chez VVF si...

  • Speaker #0

    Si tu n'aimes pas discuter avec les gens. Si tu n'aimes pas la relation avec les vacanciers.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Bon bah écoute on arrive un peu au terme de cette interview là c'est ton moment tu sais c'est le final c'est ce qu'on appelle le one minute to join donc en gros là tu vas devoir pitcher VVF à un parterre de candidats qui t'écoutent donc t'as une minute pour les convaincre de rejoindre l'aventure VVF t'es prêt ?

  • Speaker #0

    On y va

  • Speaker #1

    Allez c'est parti

  • Speaker #0

    J'ai la chance de bosser au quotidien dans une structure et chez un employeur qui donne du sens à ce qu'il fait, et par le biais de son projet associatif et de ses missions, qui permet à de nombreuses personnes qui n'ont pas forcément les moyens au quotidien de partir en vacances. Et ça, je trouve qu'au quotidien, de savoir qu'on travaille pour cet objectif-là, déjà, moi, ça me motive. Et j'ai aussi cette chance de côtoyer des personnes au quotidien qui ont des valeurs humaines qui sont très présentes. Et je trouve qu'on a la chance d'être soutenus, d'être écoutés. d'être accompagné si on a besoin, de savoir qu'on a le droit de ne pas être d'accord et qu'on a le droit d'échouer. Et ça, je trouve que c'est plutôt unique. Et en tout cas, nous, on fait attention, avec l'équipe RH, que ça ne soit pas que des mots et que ça soit vraiment ressenti au quotidien. Donc voilà, ces deux éléments-là font que je suis plutôt aligné et satisfait de bosser au quotidien pour VVF et surtout avec les collègues avec qui je travaille. Vraiment, vraiment. Ce n'est pas juste des mots et c'est toujours un plaisir. de pouvoir croiser du monde et côtoyer les équipes.

  • Speaker #1

    Oh là là, trop bien. Merci Damien.

  • Speaker #0

    Je pense vraiment.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai une limite à l'armée. Je pense que j'ai un peu sensible. Mais non, je trouve que tu... Je te crois. Je trouve que ça a l'air vraiment chouette. Je pense que ça doit être génial aussi, effectivement, parce que la vie en entreprise ou là, en l'occurrence, dans une association, c'est pas toujours facile. et effectivement le fait de savoir que tu fais ça aussi pour le bien commun que tu permets à des gens comme tu disais d'avoir accès à des vacances alors que c'est très compliqué que ça bénéficie au territoire comme tu le disais tout à l'heure je trouve que ça doit te rattraper parfois quand tu as des petits coups de moins bien bah

  • Speaker #0

    oui en tout cas faut s'y rattacher et moi je suis content de voir que tu vois le côté un peu humain Mais en fait, il est quand même présent. Et que, bah oui, alors c'est pas rose tous les jours. On va pas non plus, c'est pas le monde des bisounours. Il y a une activité commerciale, il y a du business, il y a des enjeux. C'est pas évident tous les jours où il y a des problématiques. Mais par contre, je sais qu'on peut se rattacher à son collègue. On peut aller le voir, on peut aller discuter. Nous, on est toujours dispo. Et moi, je trouve que ça, c'est pas partout. Donc moi, j'apprécie justement ce plaisir-là de rencontrer les gens. On a notre bilan de fin de saison qui approche. J'ai trop hâte de voir tout le monde, tous mes collègues que je n'ai pas vus depuis 6-8 mois. J'ai vraiment hâte de les voir.

  • Speaker #1

    C'est quoi ça ? C'est un grand rassemblement en fait ? Vous serez combien ? Vous faites quoi ?

  • Speaker #0

    On sera bien une bonne centaine. Et l'idée, c'est d'avoir les équipes de l'exploit qui nous remontent leurs problématiques, qu'on puisse les récupérer sans imprégner et commencer à bosser sur la saison suivante. Ça, c'est l'objectif principal. Mais l'objectif secondaire, c'est de se retrouver tous, c'est de partager, c'est de souffler aussi. Parce que c'est un peu le point de la fin de saison d'été. Il y en a qui commencent en plus juste après sur la saison d'hiver, mais au moins, ça marque une coupure. et puis de se retrouver tous ensemble se retrouver tous ensemble et là on va aller sur un site où on se rassemble rarement qui est dans le nord de la France à Blériot exactement et je suis super heureux qu'on aille se retrouver là-bas trop

  • Speaker #1

    bien, bah écoutez moi je sais pas vous mais moi ça donne déjà ça m'a envie de partir en vacances non mais je te jure Ça donne envie de partir en vacances, ça donne envie de découvrir votre site Internet. Toutes tes offres d'emploi, elles sont facilement accessibles depuis votre site Internet ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tu vas sur notre site Internet, même commercial. On a deux sites, mais même le site commercial, tu vas tout en bas, recrutement, et tu atterris sur la page avec nos offres. Et un peu même tout ce qu'on fait au quotidien. Bon, c'est un peu siglé marque employeur, mais quelque part, c'est… C'est notre vie interne. Il y a pas mal de choses. C'est sympa.

  • Speaker #1

    OK. On va aller voir ça. De toute façon, en description de cet épisode, on vous met le lien vers les différents sites. On vous met également les trois meilleures destinations de Damien.

  • Speaker #0

    OK. OK.

  • Speaker #1

    OK. Non, je déconne. Et écoute, Damien, merci du fond du cœur. C'était vraiment un plaisir de parler avec toi aujourd'hui. Merci à toi, Claire.

  • Speaker #0

    Merci à toi et merci pour l'assaut. Merci vraiment. Moi, je dis merci pour VVF aussi parce qu'on mérite d'avoir un peu de visibilité sur ce qu'on fait. Et donc, merci de l'invitation, vraiment.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. À bientôt, Damien.

  • Speaker #0

    yes à bientôt Au plaisir.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode avec Damien Ponzo. J'ai parlé avec Damien, j'ai récupéré le top 3 des meilleures destinations de VVF et c'est donc... Je ne vous le dirai pas. En tout cas, merci beaucoup Damien. On a vraiment besoin de cette belle énergie positive que tu dégages et de cette authenticité. Un grand merci pour ta confiance. Si vous avez aimé cette conversation, n'hésitez pas à la partager autour de vous, à nous laisser des belles étoiles et puis à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite pour une nouvelle immersion dans les coulisses des entreprises les plus inspirantes de France. Bisous !

Description

Bienvenue dans Megabar, le podcast marque employeur qui ouvre les portes des entreprises les plus attractives de France.
Comme Les Couilles sur la Table, Travail en cours ou Build Your RH, ici on parle vrai : recrutement, marque employeur, culture d’entreprise, DRH et expérience collaborateurs, même dans les secteurs qu’on connaît trop peu… comme le tourisme.

Dans cet épisode, Claire Baruffi reçoit Damien Ponsot, DRH de VVF (400 salariés permanents, 3500 saisonniers en haute saison, 90 destinations partout en France). Un RH passionné, venu de l’animation et du terrain, qui porte un projet associatif rare : rendre les vacances accessibles aux 40 % de Français qui ne partent jamais.


Un échange sincère, généreux, et profondément tourné vers l’impact social.


Highlights de l’épisode :


• Comment passer de l’animation et du volley… à la direction des RH
• Les défis du recrutement dans le tourisme : cuisine, animation, petite enfance
• Les coulisses d’une marque employeur qui repose d’abord sur la mission et le sens
• La culture VVF : communication directe, droit à l’erreur, agilité et circuits courts
• L’expérience collaborateurs en saisonnier : logement, cadre de vie, inclusion, parentalité
• Les leviers RH pour attirer 3500 talents chaque été
• Les idées “vie ma vie en village vacances” pour recruter… parmi les vacanciers
• Un One Minute to Join qui donne envie de refaire sa valise immédiatement


À écouter si vous êtes passionné·e par : ressources humaines, DRH, marque employeur, recrutement, expérience collaborateur, saisonniers, tourisme, attractivité, management, inclusion, RSE, engagement, parcours collaborateurs, futur du travail, job, carrière, impact social.


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Megabar, c’est the podcast marque employeur qui explore les enjeux RH — du recrutement aux parcours collaborateurs, de l’expérience de travail aux transformations culturelles — mais c’est aussi le cabinet préféré des entreprises qui veulent mieux engager leurs candidats et leurs équipes. 


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Megabar, le podcast qui vous emmène dans les coulisses des entreprises les plus attractives de France. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de Megabar, l'agence qui accompagne les directions RH pour mieux engager les candidats et les collaborateurs et donner plus de résonance aux offres d'emploi. Abonnez-vous si ce n'est pas encore fait. Vous êtes chaque semaine de plus en plus nombreux à nous écouter et franchement, ça fait chaud au cœur. Ici, jetons le micro à des DRH et dirigeants qui nous ouvrent littéralement les portes de leur entreprise. L'objectif, comprendre le quotidien collaborateur et découvrir de l'intérieur ce qui rend ces entreprises vraiment attractives. Que vous soyez à la recherche d'un job ou RH en quête d'inspiration, ici vous allez découvrir ce qui fonctionne vraiment dans les meilleures entreprises de France. Bonjour à tous, aujourd'hui je vous emmène faire une plongée dans l'industrie du tourisme et dans le milieu associatif. Mon invité du jour, c'est Damien Ponzo, qui est TRH de VVF. Donc, un invité vraiment trop sympa. Vous allez voir, passionné de sport. Et puis, surtout quelqu'un d'une bienveillance communicative. Donc là, on est sur un épisode en mode concentré de Good Vibes. Damien nous ouvre aujourd'hui en grand les portes de VVF, une structure unique qui, rappelons-le, permet à des familles qui n'ont pas toujours de gros moyens de se payer des vacances dans des lieux magnifiques partout en France. Et pour vous donner une idée, VVF, c'est 400 salariés permanents et jusqu'à 3 500 salariés en haute saison. Donc, c'est une vraie ruche humaine qui s'active pour rendre le tourisme accessible au plus grand nombre, vous l'aurez compris. Et juste avant de vous laisser tout simplement écouter cet épisode, je voulais vous dire un grand merci. Vous êtes chaque épisode de plus en plus nombreux à écouter le podcast. Pour vous dire, on a littéralement pété les scores d'audience sur les derniers épisodes. Et voilà, ça, ça nous touche énormément. Alors, merci pour votre fidélité. Et sur ce, place à Damien et à cette immersion feel-good dans l'univers VVF. Bonjour Damien, je suis ravie de te recevoir ici.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour, mais moi aussi. Très heureux d'être avec toi, Claire.

  • Speaker #0

    Moi aussi, ça fait vraiment plaisir. Alors, on se suit, on s'observe depuis un moment.

  • Speaker #1

    On s'écoute.

  • Speaker #0

    On s'écoute aussi. Ça y est, nous y voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, on s'écoute aussi et on a des choses en commun. J'ai apprécié t'écouter sur quelques sujets. Voilà, donc je suis ravi d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Ah bah écoute, c'est vraiment plaisir partagé. On va apprendre à faire connaissance tous les deux. Je te propose, il y a vraiment une étape rituelle dans ce podcast, c'est ton entretien d'embauche. Donc ça te met, toi, dans la posture du candidat, moi dans la posture confortable du recruteur. Et donc c'est à toi de jouer, c'est ton entretien d'embauche. Est-ce que tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Toujours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est parti, je te laisse te présenter.

  • Speaker #1

    Eh bien, je m'appelle Damien, je travaille actuellement chez VVF. Ça fait bientôt deux ans que j'ai pris le poste de directeur des ressources humaines. Je ne suis pas un pur produit des ressources humaines.

  • Speaker #0

    Encore un ?

  • Speaker #1

    Eh oui, oui, oui, encore un. Je n'utiliserai pas ce terme de parcours atypique parce que je n'ai pas un parcours atypique. J'ai un parcours dans l'animation socio-culturelle. J'ai été pendant... très longtemps animateur, directeur de colonies de vacances, de groupes en France, à l'étranger avec des plus petits, des grands groupes. J'ai encadré tellement de publics différents, des enfants, des jeunes adultes, des publics en situations diverses. J'ai été aussi très longtemps serveur et j'ai un cursus dans la communication. J'ai un master en communication, j'ai un MBA en management du sport, parce que le sport a une place. a eu une place beaucoup plus importante, mais j'ai gardé beaucoup d'affect et je tire beaucoup de choses du sport. Et je suis entré dans les ressources humaines et plus spécifiquement dans le recrutement en 2014. Et là, je suis rentré dans quelque chose où j'ai pu mettre à profit mon goût pour les relations humaines, mes compétences en communication et j'ai mélangé plein de trucs et je me suis plutôt... bien pris sur le recrutement, sur la manière de communiquer, sur la manière d'aller chercher des profils dans des contextes difficiles, avec toujours très peu d'argent. Je suis issu du milieu associatif, et quand je suis arrivé chez VVF, en fait, c'est la première fois où je me suis dit, non mais en fait, j'ai commencé par un milieu associatif, j'arrive chez VVF qui est une association, je me dis, en fait, il n'y a pas de secret. Et donc, aujourd'hui, je... Je m'occupe de toute la fonction et des sujets RH pour VVF, opérateur associatif de vacances. On a 90 sites à travers la France, 1000 ETP, 3500 salariés sur la haute saison, et dans un secteur qui, je pense, a besoin qu'on le valorise, c'est-à-dire le tourisme, l'hôtellerie, la restauration. C'est un secteur qui a besoin qu'on lui donne de la visibilité, qu'on lui donne plein de belles choses pour redonner goût un petit peu à tout le monde à venir l'intégrer.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu as ton BAFA, du coup.

  • Speaker #1

    J'ai mon BAFA, j'ai mon BFD. J'ai eu, parce que c'est des recyclages, donc j'ai pu, mais j'ai eu des diplômes d'encadrement de la baignade.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'ai mes diplômes et certifications de sauveteur secouriste.

  • Speaker #0

    Tu es un peu le David Asseloff des RH, maintenant.

  • Speaker #1

    Le Mitch Buchanan. Écoute, alors oui, on a beaucoup rigolé quand on encadre tes groupes sur la plage, etc. C'est rigolo, mais pas du tout. Alors là, il faut... Tu vas me gêner à dire des choses comme ça, mais non, mais oui. Il y a un peu cet esprit-là, tu sais, en séjour de vacances avec tes jeunes, tu es au bout du monde. J'ai eu l'opportunité de faire des voyages de malades avec des groupes de jeunes. Ça peut être pris comme ça pour des...

  • Speaker #0

    Et tu disais que le sport avait une place importante dans ta vie. Alors raconte-nous, je sens qu'il y a un truc, je sens qu'il y a une histoire.

  • Speaker #1

    Ah ben bien sûr. C'est-à-dire que déjà, j'ai plus de 20 ans de foot dans les pattes. J'ai plus de 10 ans maintenant de volet. J'ai joué jusqu'en niveau région, j'ai joué encore au volet en région. Dès 17 ans, j'ai commencé à coacher, à prendre des équipes. J'ai encadré des tout-petits jusqu'à des très grands. J'ai passé mes diplômes dans le foot. Je me suis arrêté juste avant le brevet d'État. Pour ceux qui connaissent, à l'époque, c'était l'animateur senior. J'ai besoin de sport de toute façon au quotidien. Déjà maintenant, c'est un exutoire. Mais avant, c'était aussi un moyen de s'exprimer, d'apprendre énormément de choses. Les valeurs dans le sport, elles sont extraordinaires. Et c'est rigolo parce qu'on voit beaucoup de liens aujourd'hui entre le management, le sport. Mais oui, il y a énormément de choses à prendre et à adapter. Pas de la même manière, mais en tout cas à adapter dans le monde du travail. Et je pense que j'ai énormément de choses que j'utilise au quotidien ou comment je suis au quotidien. Et c'est lié à mon activité dans le sport.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu disais qu'en 2014, tu avais opéré ce switch dans ta carrière. Qui t'a donné ta chance à ce moment-là ? Qu'est-ce qui s'est passé en fait ?

  • Speaker #1

    En fait, tout est lié aussi à mon parcours dans l'animation socioculturelle. J'arrive dans une boîte qui fait des séjours pour mineurs et j'entre en tant que…

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas dire le nom de cette boîte ?

  • Speaker #1

    Si, elle s'appelle Téligo. D'accord. Téligo qui a été depuis racheté par l'UCPA.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et donc j'entre dans cette boîte par ce biais de mon expérience dans l'animation. Et je me forme sur le tas, j'ai un manager de dingue, Christophe, à l'époque, qui me forme sur cette partie recrutement, sur les outils de suivi, sur la manière de suivre aussi son activité à soi, de continuer à apprendre, etc. Moi, je prends le pli, je vais à fond dedans et en fait, je me prends vraiment au jeu du recrutement. Et le truc, c'est que j'ai un parcours, comme je te disais, dans la communication. Et donc, on recrutait des animateurs, des directeurs. Après, je me suis mis à recruter des profils sportifs, je me suis mis à recruter... à accompagner les équipes sur des profils de cuisine. J'ai un peu évolué où j'ai pris la partie séjour étranger, séjour France, linguistique. Et là, tu parles dans des profils un peu spécifiques avec les anglophones, etc. Et en fait, je me suis pris vraiment au jeu de mixer, moi, ma faculté à communiquer, créer des outils de com, aller réfléchir chaque recrutement avec un plan de communication dédié. Et j'ai adoré. Et j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Ça se voit. Dis-moi, je ne savais pas que VVF, c'était une association. Je pense que je vais être la seule personne de France à ignorer ça. Non, non,

  • Speaker #1

    non.

  • Speaker #0

    Tout le monde ne le sait pas. Justement, ça veut dire quoi aujourd'hui d'être DRH d'une association ? Qu'est-ce qui est différent d'une entreprise ? Même si pourtant, j'ai noté que tu parlais quand même de salariés.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Nous sommes une association avec une activité commerciale. Et à ce titre, c'est un peu particulier. On a zéro subvention. On ne recrute pas de bénévoles, etc., comme une association, entre guillemets, classique. Mais une association peut avoir des rentrées d'argent. Elle doit être à l'équilibre, etc. Le truc à savoir sur une asso, c'est que déjà, une asso n'a pas d'actionnaire et qu'une association qui dégage des bénéfices, c'est automatiquement reversé en interne. Voilà. Les infrastructures, les salariés, les projets, etc. Donc ça, c'est une première chose qui est intéressante. Bon, je pense que la différence entre... entreprise et association, tout le monde l'avait. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est le projet associatif et les missions qu'il y a dans ce projet associatif. Et aujourd'hui, l'idée, c'est que notre job et tout ce qu'on va développer doit être en relation avec ces missions. Donc, nos missions, c'est l'accessibilité aux vacances. On travaille sur 40% des personnes qui ne partent pas en vacances. Donc, on est premier partenaire de VACAF. Chaque vacances, on a des tarifs qui sont liés au quotient familial sur une partie neutre de nos stocks. Et ensuite, la deuxième mission, c'est l'accompagnement des territoires dans leur développement. Aujourd'hui, il faut savoir qu'un village implanté sur un territoire, un site, s'il fait un million de chiffres d'affaires, c'est 600 000 euros qui sont créés pour les territoires. Le recrutement local, les producteurs locaux, la découverte des alentours par les vacanciers, les touristes, etc. Et donc ça, quelque part... Ça te guide au quotidien. Et donc, nos valeurs qui sont liées à l'accessibilité, la solidarité, finalement, tout ce que tu vas proposer, et même, finalement, au quotidien, comment tu vas communiquer, interagir, mettre en place, notamment, ton expérience collaborateur ou collaboratrice dans notre cas d'ERH, il faut avoir ça en tête. Et c'est quelque chose, oui, qui nous anime au quotidien. On a un sens qui est plutôt présent dans nos missions au quotidien.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu peux essayer de nous détailler un peu la culture du point de vue collaborateur de VVF ?

  • Speaker #1

    Totalement. On en parle régulièrement. On a une communication tout azimut. C'est-à-dire que, aussi bien comme une structure, un employeur classique, tu as une direction générale, des managers qui communiquent vers leurs équipes, mais ça va également dans l'autre sens. C'est-à-dire que, aisément, n'importe quel salarié peut communiquer. de manière ascendante vers le codire, vers la direction générale, de manière transverse. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a un espace d'expression au sein de l'assaut qui peut des fois peut-être déstabiliser, mais quelque part qui fait partie de la culture. J'ai régulièrement des saisonniers ou des saisonnières sur les sites au téléphone. Donc, mes coordonnées sont plus ou moins partout. De la même manière que je peux avoir un collègue au téléphone que j'ai appelé pour voir deux, trois trucs. Et ça, en fait, c'est la culture de l'assaut. c'est aussi cette question de fonction support au service de l'exploitation et des sites, qui est très forte.

  • Speaker #0

    Ok. C'est quoi le truc qui t'a le plus étonné, toi, quand tu es arrivé chez VVF ?

  • Speaker #1

    C'est la chance de pouvoir avoir un impact direct et rapide. Alors, quand je suis arrivé chez VVF, j'étais responsable recrutement, responsable du développement RH. Donc, tu prends un petit peu le pli, tu fais un petit peu ton audit de la situation, tu prends un peu tes indicateurs, RH, tout ça. Tu vois qu'il y a des choses qui sont à travailler plutôt très clairement. Quand tu prends les indicateurs, tu vas un peu solliciter tes collègues. Tu mets en place des questionnaires, des enquêtes internes. Tu prends leur retour, leurs besoins. Et là, ce qui est intéressant, c'est que très vite, quand tu vas développer, quand tu vas mettre en place des choses, tu peux avoir des résultats qui sont rapides. Les validations, forcément, il y a un petit peu moins de strats. Et donc, ce qui fait qu'on peut aller plus vite dans un déploiement, dans la mise en place. Et je trouve que... Alors, je n'ai pas été étonné, mais c'est même plutôt satisfaisant de se dire qu'on peut avoir un vrai impact réel, mesurable. et plutôt direct quand on va mettre en place des actions.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Donc, toi, c'est vraiment les circuits courts et l'agilité, en fait, pour résumer.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça peut se résumer comme ça. Exactement. Et j'aime beaucoup, moi, cette façon, finalement, de voir que, tu vois, pour te donner des exemples peut-être plus précis, difficulté de recrutement, difficulté de visibilité sur certains métiers, difficulté à faire le lien avec les profils qui postulent l'ensemble des sites. Tu vois, très vite, tu mets en place quelques outils très simples pour communiquer, on va dire, de manière concertée et collective. Et on voit que tout de suite, les retours des équipes, c'est « c'est bon, j'ai eu mes personnes, c'est bon, on a avancé, la saison, elle est partie » . Et je trouve que ça, finalement, en fait, c'est ce qu'il y a de plutôt valorisant dans ce que tu peux mettre en place. Et très vite, ça veut dire que très vite, tu sais quand ça ne fonctionne absolument pas. Et là aussi, c'est plutôt super intéressant. OK, là, ça ne fonctionne pas. Bon, très bien, pas de problème. On va passer à autre chose. On se remet en ordre de match. On sollicite les gens et on y va. Et donc ça, c'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Toi, tu dois avoir forcément, puisque toi, c'est vraiment de l'emploi saisonnier, tu dois avoir une période de rush. C'est quoi ta période de rush dans l'année ?

  • Speaker #1

    La grosse période de rush, c'est vraiment mai-juin, où en gros, on est dans les derniers préparatifs de l'été. Les équipes sont quasi finalisées, mais il reste encore quelques postes à pourvoir. On a forcément quelques problématiques sur certains sites, donc on s'y attache précisément. On pourrait apporter forcément des solutions spécifiques, tout ça. Là, c'est vraiment les deux mois où on sait que ça va être chaud. Et pour peu qu'il y ait un incident qui vienne parce qu'il peut y en avoir, eh bien oui, tu prends le jus et on sait. En tout cas, pour nous, les fonctions support. Et moi, sur la partie orange spécifique.

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était 3 500 salariés sur la haute saison.

  • Speaker #1

    Oui, juillet-août.

  • Speaker #0

    Donc, ça représente quoi en termes de répartition déjà entre les salariés saisonniers et le reste de l'équipe, les salariés permanents ?

  • Speaker #1

    Alors, on est environ 350-400 permanents. Donc, ça fait quasi 3000 personnes que tu recrutes pour la haute saison.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toi qui t'en occupes avec ton équipe ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a deux choses. Il y a une première chose, et ça, on a une convention qui est très particulière sur cet aspect-là, c'est qu'on a une partie de nos collègues qui ont un statut de titulaire. Un peu à la manière de la fonction publique, à partir d'une certaine ancienneté, tu deviens titulaire de ton poste.

  • Speaker #0

    Comme dans l'intérim, un peu.

  • Speaker #1

    Exactement, et c'est exactement ça qui est cadré dans notre convention. Donc, à partir d'un certain nombre de mois de contrat sur une durée donnée, tu deviens titulaire de ton poste. Donc ça fait qu'on a déjà une population qui revient année après année sur les...

  • Speaker #0

    De fidèles.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'on est entre 600 et 700 saisonniers titulaires, peut-être un peu plus. Et ensuite, après, c'est du recrutement en externe. On a un outil dédié qui nous permet de diffuser en masse, de gagner en visibilité. Donc je m'occupe en direct des fonctions support. Mais bon, finalement, sur une activité saisonnière touristique, ce n'est pas l'enjeu sur la haute saison. Et ensuite, en local, chaque directeur, directrice... s'occupe du recrutement de son équipe. Voilà, il a son réseau, il a l'outil. Et nous aussi, on essaie aussi de travailler sur les événements un petit peu spécifiques selon les besoins pour aller chercher aussi d'autres profils et donner un peu de visibilité à nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Toi, tu disais, en fait, toi, tu as vraiment eu toujours un parcours. Donc, tu disais l'animation, mais en fait, au global, c'est le tourisme. C'est un secteur, selon toi, qui mérite qu'on en parle, qu'on fasse la lumière là-dessus. Je sais que ce n'est pas... En tout cas, tu vois, pour travailler sur les enjeux de recrutement et d'attractivité depuis quelques années, le tourisme, c'est vraiment très, très compliqué. Est-ce que tu veux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #1

    On a vécu une période très compliquée avec le Covid, où le tourisme a été déclaré activité non essentielle. Donc, tu as toute cette activité qui s'est retrouvée à zéro, à l'arrêt. Ça, ça a été un vrai choc pour tous les métiers et tous les employeurs du secteur. Il faut savoir quand même que le tourisme, c'est quasi 10 points dans le PIB de la France. Quand tu vois un peu les chiffres des vacanciers, des visiteurs locaux ou étrangers qui viennent visiter la France, c'est énorme. Et donc, quelque part, on a un secteur qui pèse dans l'économie du pays. Et avec ce Covid, on a eu un renouvellement, je pense, massif des personnes qui ont bossé dans ce secteur. Et donc forcément, un renouvellement malheureusement pas aussi rapide des compétences. Aujourd'hui, on constate une vraie crise de compétences. globalement dans le tourisme. Et on a énormément de choses à faire. Et donc oui, c'est un secteur qui mérite de s'y attarder parce que les métiers, les parcours sont multiples. On peut construire des parcours qui sont uniques. J'ai des dizaines d'histoires de personnes qui ont fini vraiment avec des postes à très grande responsabilité en étant partie des premiers niveaux hiérarchiques. Et il y a énormément de choses à faire. Et c'est là où je trouve qu'on peut s'y attarder, c'est qu'en termes de relations clients, en termes de relations humaines, en termes de formation, de compétences, de développement, moi, en tout cas, je prends beaucoup de plaisir à évoluer dans le tourisme parce que, justement, il y a énormément de choses à faire.

  • Speaker #0

    Alors que c'est vrai que quand on pense tourisme, parfois, on pense à des postes, comme on dit, saisonniers, en fait, c'est-à-dire des postes que tu fais peut-être en début de carrière, en attendant ou quand t'es jeune et on n'imagine pas construire un parcours court dans la durée, en fait.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Alors que vous pouvez très bien commencer animateur, continuer à manager une équipe d'animateurs, d'animatrices sur un site, de prendre la direction du site quelques années plus tard. Pourquoi pas chapeauter plusieurs sites quelques années plus tard parce que vous avez fait le tour d'un périmètre et qu'il vous faut un petit peu plus de place. Et pourquoi pas prendre la direction des opérations d'une petite structure, d'une grande structure après. Et il y a Merci. énormément de parcours qui sont comme ça. J'ai des collègues référents de périmètre qui gèrent plusieurs sites sur une région donnée qui ont commencé vraiment animateurs, responsables d'hébergement, responsables d'animation qui ont monté comme ça et aujourd'hui qui ont vraiment des grosses responsabilités. Et je trouve ça intéressant parce que dans beaucoup de secteurs, c'est pas seulement dans le tourisme qu'on peut construire des parcours, mais aujourd'hui avec ce renouvellement un petit peu de population et de compétences dans le tourisme, je pense qu'on a Euh... qu'on a vraiment énormément de choses à proposer aux jeunes, aux moins jeunes, parce que ce n'est pas qu'une question de jeunesse, de commencer un parcours. On a énormément de personnes en reconversion aussi. C'est super intéressant de pouvoir proposer autant de choses.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'il faut que je te fasse une confession, Damien.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas me dire ?

  • Speaker #0

    Je te jure, j'y ai pensé. Mais juste à l'instant, en t'écoutant, en fait, j'ai démarré en tant qu'animatrice dans un camping.

  • Speaker #1

    Mais voilà,

  • Speaker #0

    tu vois. C'était vraiment l'expérience, mais... Mais d'ailleurs, je n'ai pas démarré comme ça. J'ai démarré derrière le bar. Après, j'ai évolué. J'ai décroché le titre de chef de l'animation. Et c'est vrai que franchement, c'était une super… Mais quelle expérience de fou, même pour ma vie professionnelle future.

  • Speaker #1

    Je pense qu'énormément de choses que j'ai apprises et que, encore une fois, j'applique au quotidien. On a parlé du sport. Moi, l'animation, quand tu dois organiser un séjour au bout du monde avec un groupe de 40 personnes, il faut un minimum d'organisation, un minimum de projection et d'anticipation aussi. Ça, c'est la base. Et ça démarre comme ça. Mais oui, je suis tout à fait d'accord avec toi. Énormément de choses qui sont transposables.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Et puis, c'est... Mais alors, on était, je te jure, le soir, on était fatigué. Non, mais c'est tellement... Ça te prend tellement d'énergie, c'est fou.

  • Speaker #1

    Et le plaisir de passer du temps avec plein de gens comme toi, dans le même bateau. Carrément,

  • Speaker #0

    c'était des vrais équipes. Ah là là, trop bien. Comment il s'appelle ce film ? Tu ne te souviens pas de ce film qui parle justement d'une colonie ? Comment c'est ? Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je le ressens, bien sûr. Je me souviens de ce film qui allait me parler. Mais bien sûr. Mais c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu 4 ou 5 fois. L'Anique Gautry.

  • Speaker #1

    Non, mais il est tellement cliché, ce film. Mais il est tellement réel.

  • Speaker #0

    Il est tellement cool.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas un animateur ou un directeur de colo ou directrice de colo qui n'a pas vécu au moins un des événements.

  • Speaker #0

    Oui, non, c'est vrai. Mais les acteurs, ils sont mis.

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, le casting, il est dingue. Et non, vraiment, c'est top, ce film. C'est un de mes films préférés.

  • Speaker #0

    Moi aussi, j'adore. Et dis-moi, tu sais, on parle souvent, Nicolas Cantenou, Patrick Bruel, qui était G.O. au Club Med. Vous aussi, vous avez des stars de l'animation. Tu as des petites anecdotes de collab. Là, tu nous disais qu'il y avait des parcours de dingue de personnes qui ont commencé, entre guillemets, tout en bas de l'échelle pour avoir des gros postes derrière de commandement. Est-ce que tu as des petites infos croustillantes pour nous ?

  • Speaker #1

    Franchement ? Je vais décevoir et en même temps, je vais faire plaisir à notre présidente. Je crois que la personne la plus connue de notre asso, en tout cas, moi, à mon niveau, c'est notre présidente.

  • Speaker #0

    Ah bah, trop bien !

  • Speaker #1

    Écoute, notre présidente, qui s'appelle Martine Pinville, je lui fais un gros coucou. En plus, je l'ai croisée il n'y a pas longtemps. Ça m'a fait vraiment plaisir. C'est une ancienne secrétaire d'État au gouvernement de François Hollande qui s'occupait de plein de sujets liés à l'économie sociale et solidaire, à l'artisanat. Et je pense que c'est notre personnalité publique.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. pour l'écouter. Après, peut-être que si nos auditeurs nous écoutent, il y en a peut-être qui disent « Mais si, moi j'y étais. » J'adorerais. J'adorerais savoir ça. Voilà, appel aux auditeurs. J'adore. OK, c'est noté. Dis-moi, du coup, comme tu disais, tu as vraiment cet amour, on l'entend, pour l'animation, pour le sport. Donc forcément, le tourisme s'est imposé à toi. Enfin, c'était comme une suite logique. Tu penses que tu seras toujours dans le tourisme, toi ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, non.

  • Speaker #0

    Tu te verrais…

  • Speaker #1

    Ouais, ailleurs. Non, dans le sens où ce n'est même pas une question que je me pose. Aujourd'hui, en fait, je pense que ce qui m'intéresse dans le tourisme, c'est le tourisme, il y a vraiment un truc qui est lié aux relations humaines. Tu vois, tu t'accueilles des vacanciers, tu dois t'en occuper, un peu les chouchouter, tout ça. Donc là-dessus, il y a quelque chose qui forcément guide un peu ma voie. Mais globalement, il y a énormément de secteurs qui sont liés comme ça à ces relations humaines. Si je dois rester dans le tourisme, j'y serais. Et si je dois changer, je changerai. Je n'ai pas de souci avec ça. Aujourd'hui, je suis dans un secteur qu'on voit bouger quasiment d'année après année, qui évolue, peut-être pas assez vite pour certains. Moi, je le vois quand même évoluer plutôt rapidement. Et c'est peut-être ça, finalement, qui m'intéresse. Il y a les relations humaines, mais il y a aussi le côté, encore une fois, impact qu'on peut avoir et on verra.

  • Speaker #0

    OK. C'est quoi, aujourd'hui, tes grands chantiers RH en ce moment, en termes de… je ne sais pas, de transfo ou pour VVF ?

  • Speaker #1

    On a un sujet qui est très général d'expérience collaborateur, qui est important parce que c'est, je pense, ce qui nous fait défaut à certains niveaux et notamment à nos difficultés à créer du lien avec nos saisonniers, par exemple. Donc ça, c'est un vrai sujet qu'on travaille depuis quelques temps et on commence à y amener quelques briques. On a un gros sujet en ce moment de digitalisation. On a la paye d'un côté, le déploiement d'un SI RH de l'autre. Et donc ça, ça va nous prendre au moins jusqu'à la fin du premier semestre 2026. Au moins, si tout se passe bien. Et avec ce sujet-là, on a un sujet majeur sur le pilotage RH. Et cette data, et comment on va rendre ce pilotage clair avec des indicateurs qui soient calés, et qu'on va pouvoir gérer avec le plus de réactivité possible. Donc, on a un vrai enjeu aussi sur le pilotage RH.

  • Speaker #0

    Ok. Toi, tu disais tout à l'heure que tu avais en moyenne 600 à 700 personnes qui reviennent chaque saison. Voilà, vous sont fidèles et reviennent naturellement. Donc, ça veut dire que tu as quand même beaucoup de personnes à aller attirer, même si ce n'est pas toi qui t'occupes en direct des recrutements à l'accompli, c'est plutôt les responsables de village. Ça fait. Ça veut dire que la marque employeur, elle est entre tes mains et... Et tu es attendue là-dessus par les directeurs des villages ?

  • Speaker #1

    Oui, et pour te faire l'historique, quand je suis arrivé chez VVF, donc fin 2021, c'est vraiment cet enjeu-là de marque employeur qui, je pense, a fait la différence par rapport à d'autres candidats ou candidates. La direction générale à l'époque et mon prédécesseur, ils ont compris rapidement, ou en tout cas à ce moment-là, à la sortie de Covid, que l'enjeu de la marque employeur, il était stratégique. Et donc oui, aujourd'hui, la marque employeur, c'est un petit peu moi qui la pilote, qui l'incarne aussi régulièrement. Et à ce titre, oui, je prends ce sujet. à bras-le-corps, je garde en direct les relations écoles, j'essaye de bosser sur tout ce qui est comérage interne. On va vraiment se lancer très sérieusement. Alors, c'est déjà le cas, mais là, on va structurer toute notre communication sur nos saisonniers et nos viviers, parce qu'on a pu aussi commencer à travailler avec des viviers. Et oui, c'est moi qui ai un petit peu la marque employeur. Et justement, tu vois, le lien avec le tourisme aujourd'hui, c'est que on a besoin de visibilité. Et après, on peut appeler ça comme tu veux, mais là, on parle de marque employeur. Je trouve que c'est aujourd'hui capital pour nos boîtes et nos métiers de bien travailler sa marque employeur.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est capital, en fait, dans ce que j'entends que tu me dis, à la fois parce qu'il y a un enjeu, c'est-à-dire que la compétition est rude pour les collaborateurs saisonniers, mais aussi pour la filière, en fait, pour donner envie au global. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et je pense qu'on n'est encore pas assez, même si on le fait, chacun à notre niveau, un petit peu, avec nos moyens, tout ça. On va être clair. Et je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. On a absolument besoin de donner goût aux candidats, candidats de potentiel, d'aller voir ce qui se passe dans le tourisme. C'est un enjeu majeur. On a vraiment besoin de monde. Et oui, pour moi, c'est un sujet qui est ultra important.

  • Speaker #0

    Vous faites de la marque employeur auprès de vos clients en village ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est plus de la relation client que de la marque employeur.

  • Speaker #0

    Non, tu vois, je me dis, ça se trouve, dans tes clients, dans tes ados, tu vois, dans tes ados, tu as peut-être tes futurs saisonniers.

  • Speaker #1

    Tu sais qu'on en a des directeurs, des directrices. J'en pense à un, chaque année, il recrute des collègues dans les vacancés.

  • Speaker #0

    Mais moi, je ferais ça. Viens, on fait ça, Damien. Viens, on invente un programme là-dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, on fait… On essaye de... J'ai deux formats. Soit on se fait un truc genre « Vie ma vie » , tu vois, tu viens en vacances et sur des sessions, très courtes, en mode un peu fun, parce qu'ils sont quand même en vacances, un truc genre « Vie ma vie » . Tu veux savoir c'est quoi le job d'un animateur ?

  • Speaker #0

    Je pense que...

  • Speaker #1

    Tu veux savoir c'est quoi le job d'un réceptionniste ou d'une réceptionniste en vacances ? Tu vois, on peut faire un petit programme.

  • Speaker #0

    Excellente idée. Je pense que... Moi, pour avoir des ados à la maison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Je vais devoir le noter. Non,

  • Speaker #0

    non, mais attends, on développe ça ensemble.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, mais tu sais que ça pourrait... Je suis sûr que ça pourrait fonctionner.

  • Speaker #0

    Attends, ça, c'était ta première idée.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Deuxième idée.

  • Speaker #1

    La deuxième idée, je pense que c'est aujourd'hui de mettre en place des ambassadeurs par site, par village. Peut-être des ambassadeurs métiers ou alors juste de site. et trouver les personnes qui vont un petit peu communiquer sur c'est quoi de bosser en village vacances, c'est quoi de bosser chez VVF. Tu vois, un genre d'un peu mix employé-advocatie, mais vis-à-vis des clients et directement sur place.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu alignes tout. Et je pense que c'est sur place que ça se joue. C'est sur place quand tu es bien dans le... Non, mais c'est vrai quand tu es... Alors oui, c'est vrai, tu es en vacances, mais du coup, tu as aussi ton espace de... Comment dire ? tu es totalement disponible, tu es en conscience. Et c'est là où tes chakras sont ouverts. Et c'est là où, en vacances, tu peux te projeter sur les années qui suivent. Tu vois, je t'ai dit encore une fois, tu es ado ou tu es parent d'ado. Ton gamin ou toi, tu as, je ne sais pas, 16, 17 ans. En fait, ça va être vite de trouver quelque chose, tu vois, pour l'année d'après. Et je pense que ton idée de « vie ma vie » , elle est top. Et l'idée d'aligner discours client en s'appuyant sur la marque employeur, c'est-à-dire qu'en fait, tu viens affirmer ton identité auprès de tes clients. Mais c'est génial, j'adore.

  • Speaker #1

    Bon, je t'avouerai que j'avais déjà réfléchi un peu à ça, mais tu dis quelque chose qui est ultra important là-dedans. C'est que moi, je suis quelque part… Alors, oui et non, mais on a notre projet associatif, on a nos valeurs. On a les équipes commerciales qui vont à la rencontre de nos futurs vacanciers ou alors des prescripteurs, etc. Et moi, je fais en sorte d'être aligné avec ça.

  • Speaker #0

    Donc globalement, quand tu arrives sur place, les vacanciers, normalement, ils doivent avoir une partie déjà du discours ou en tout cas des valeurs qui sont entre guillemets connues. On a beaucoup d'indives aussi et il faut voir le truc. Mais avoir des personnes sur place qui viennent te donner et te communiquer sur les valeurs qu'on a et le sens qu'on essaye de donner aux vacances, mais oui, ça peut marcher. Je pense que ça peut marcher. Sans par contre, comme tu as dit, il ne faut pas non plus trop leur prendre la tête.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je trouve qu'en fait, en faisant ça, tu t'adresses à des gens qui sont déjà acquis à ta cause.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #1

    Tu vois ce que je veux dire ? Ils vivent l'expérience, ils adhèrent à une partie du concept puisqu'ils sont clients. Donc en fait, tu vois, et puis ça peut… Non mais, je te jure, on rediscute de ça.

  • Speaker #0

    On rediscutera, mais on va se revoir, on va en discuter.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Vous recrutez… Alors, c'est une question hyper large, mais vous recrutez quel type de poste ? C'est quoi, toi, les postes ? On va dire, si on devait faire deux questions en une, les postes que tu recrutes le plus et les postes qui sont les plus durs à recruter.

  • Speaker #0

    Ok, alors je vais commencer par un peu l'état d'esprit qu'on recherche. Parce qu'il y a un truc aussi qui est intéressant pour nous, c'est l'état d'esprit. C'est qu'aujourd'hui, on aime les personnes qui ont un relationnel qui est plutôt avenant, qui aiment discuter avec les gens, qui aiment prendre des nouvelles des gens. qui aiment m'accompagner et leur demander « Alors, vous avez fait quoi aujourd'hui ? » « Ah, c'est trop bien ! » « Bah écoutez, demain, je peux aussi vous conseiller de faire ça, etc. » Nous, on aime ces personnes-là. Ce qui fait que ça, pour nous, quelque part, c'est un peu la base. Et ensuite, pour répondre plus précisément à tes questions, les profils qui sont compliqués à toucher, on en a forcément identifié. Il y a le personnel de cuisine. C'est ces compétences un peu techniques où on est de multiples employeurs. et de secteurs de destinations différentes à rechercher. Les chefs de cuisine, les secondes cuisines, les cuisiniers, c'est vraiment des profils qui ne sont pas évidents à fidéliser. Donc ça, c'est une première chose. Un autre public qui n'est pas évident à recruter, et je fais une grosse dédicace à toutes les crèches, les accueils collectifs de mineurs, et je pense surtout à la petite enfance, c'est les auxiliaires de puriculture. On a des baby clubs, donc on accueille sur environ une trentaine de nos sites, je pense que c'est ça, une trentaine de nos sites, des enfants de 3 mois à 3 ans.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dès 3 mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, dès 3 mois, on a des baby clubs.

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Recruter du personnel qualifié sur ces métiers-là, c'est pas évident. Et aujourd'hui, les crèches ont aussi des difficultés et on ne veut pas leur prendre aussi leur... publique, parce qu'on connaît l'importance des crèches aujourd'hui au quotidien pour les familles. Mais oui, c'est des pertes qui sont très difficiles à recruter.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans tes villages, tu as des villages où parfois, malheureusement, tu es obligé de dire le baby club. Enfin, ça commence au mini club, par exemple. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a pu arriver. Malheureusement, ça a pu arriver. Et c'est jamais sur des longues périodes. Tu vois, on arrive à avoir des trous d'une ou deux semaines. Bon, c'est rare. C'est rare, mais ça se joue beaucoup au réseau. Et donc oui, mais on sent les difficultés sur ce public-là. Ça, tu peux passer par les meilleures agences d'intérim du monde. Quelque part, il y a ce public, si je ne dis pas de bêtises, c'est qu'aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup plus de besoins en auxiliaire de puriculture que de personnes disponibles sur le marché haussien. Donc bon, il y a tout ça. Donc ça, c'est les postes compliqués. Et donc, je pense que tous les pros du tourisme ou de notre secteur se reconnaîtront. Est-ce qu'on recrute le plus ? On recrute beaucoup d'animateurs et d'animatrices. Dans une grande partie de nos sites, on a des clubs animation qui vont de 3 ans jusqu'à 17 ans. Et on fait aussi de l'animation adulte. Donc ça, pendant les vacances scolaires, c'est un public qu'on recrute énormément. Et ensuite, c'est le personnel qui est lié au service en salle, donc à nos restaurants, les serveurs, qu'on recrute beaucoup aussi. Serveurs, serveuses et du personnel entretien, ménage. Forcément, on a des sites plus ou moins grands. Et donc là aussi, on recrute beaucoup de... beaucoup de personnes sur ces métiers-là.

  • Speaker #1

    Ok. Il y a combien, tu disais, de villages en France ?

  • Speaker #0

    On a globalement 90 destinations, ce qui représente 75-80 villages. Parce qu'on a des campings qui sont liés des fois à des villages. Donc, on a en gros 90 destinations.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi tes bestes, toi ? Ton top 3 ? Parce que tu dois bien les connaître, j'imagine. Non, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas ? Non,

  • Speaker #0

    je ne peux pas te dire mon top 3. Mais comment il va le prendre, celui qui est quatrième ou cinquième ?

  • Speaker #1

    Il ne sait pas. Il ne sait pas qui est quatrième.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Je ne te demande pas un classement des quatre.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'aime trop mes collègues en plus pour poser des choses comme ça. Après, de toute façon, très clairement, en fait, on a des sites qui sont en montagne. On a des sites qui sont à la mer, qui sont en campagne. On a des sites qui sont sur... sur le sud-est, sur le sud-ouest, en Côte Basque, en Bretagne. en Alsace. Donc, à un moment donné, moi, peut-être que j'ai plus d'affection pour telle ou telle région. Je sais que j'ai des collègues qui ont plus d'affection sur d'autres choses. Il y en a qui ne veulent qu'aller à la montagne. Et très bien.

  • Speaker #1

    C'est été comme hiver ?

  • Speaker #0

    Oui, on a l'ensemble des sites qui sont ouverts l'été. Et l'hiver, on doit ouvrir entre 40 et 50 % de nos sites.

  • Speaker #1

    OK. Bon, tu me diras après. Tu me diras ton top. Oui,

  • Speaker #0

    je te dirai. Non, non, non, je ne peux pas. Non, mais on a des... C'est vraiment top de se dire que pour découvrir la France, je pense qu'on est la bonne asso. Tu as vraiment de nombreux trucs à aller découvrir.

  • Speaker #1

    Et puis, ça existe depuis longtemps. Donc, j'imagine qu'en fait, vous avez vraiment des territoires d'exception. En fait, vous avez certainement des emplacements vraiment ultra privilégiés.

  • Speaker #0

    On a, ouais, quand on est sur la côte aquitaine avec des sites sur l'Île-de-Ré, sur l'Èche-Cap-Ferret ou vraiment en Alsace, dans des coins vraiment jolis, il y a vraiment des sites qui sont top. On a aussi des sites qui sont placés sur les plus beaux villages de France. Ça crée vraiment un petit peu de l'animation sur ces sites et de l'attrait aussi. On ne va pas le cacher, c'est chouette. Donc ouais, on a vraiment un petit peu tout. On en a vraiment pour tous les goûts. J'aime bien... culture un petit peu du partage et du pour tous qu'on a sur nos sites.

  • Speaker #1

    Ah bah écoute, ça t'honore. Ça paye bien ?

  • Speaker #0

    Bah pas toujours. Bah non, mais autant qu'on se le dise. Non, malheureusement, on est... Alors déjà, si on parle des métiers saisonniers, on est plutôt plus ou moins tous sur les mêmes salaires. Après, quand on commence à partir sur des compétences techniques ou des responsabilités, on peut évoluer sur les salaires. Alors nous, c'est simple, tu prends notre convention, t'as notre grille. Donc, ça veut dire que tu as la grille de salaire. Et globalement, sur ces métiers-là, ce ne sont pas des salaires qui sont ultra élevés. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est que tu peux être logé. Tu as la restauration qui est comprise. Tu peux être sur des coins cools où l'hiver, tu peux faire un peu de ski, visiter. Et l'été, pourquoi pas profiter de la mer ?

  • Speaker #1

    Oui, tu as des avantages immatériels,

  • Speaker #0

    en fait. Exactement. Donc, on travaille beaucoup sur ce qu'on peut apporter justement à nos collègues en termes d'équilibre vie pro-perso, en termes de cadre de travail. en termes d'accompagnement, on forme les managers aussi. On sait qu'on n'a pas tous les leviers pour proposer des salaires qui sont intéressants ou plus intéressants par rapport à d'autres acteurs du secteur. Mais on essaye de jouer aussi avec nos armes et avec ce qu'on peut proposer. Donc, on active d'autres leviers.

  • Speaker #1

    OK, trop bien. J'avais prévu de te poser la question des avantages, mais en fait, tu viens d'y répondre. C'est-à-dire, effectivement, Le fait de travailler et vivre dans des lieux de fous, de pouvoir avoir accès à des activités vraiment exclusives, privilégiées, c'est un peu ça finalement.

  • Speaker #0

    Il y a ça. Dans l'expérience de la saison, c'est vraiment ce qui est mis en avant. Et puis, on n'est pas les seuls à mettre ça en avant. Je veux dire, c'est logique. C'était un peu la com' qu'on avait fait avec la branche de notre convention il y a quelque temps. C'est ça, c'est que c'est une vraie expérience. L'été à la mer, l'hiver à la montagne, ou si tu veux passer ton été à la campagne, il n'y a pas de problème. Après, on essaie d'aller chercher du spécifique aussi. On a travaillé sur la parentalité, on a travaillé sur l'inclusion, on a travaillé sur l'accessibilité. Il n'y a pas que le cadre, entre guillemets, naturel. Oui,

  • Speaker #1

    tu as une politique, tu as mis en place une politique RH.

  • Speaker #0

    On a beaucoup travaillé là-dessus et je suis super fier de bosser avec mes collègues représentants du personnel, avec l'ADG qui nous... qui nous suit sur ces éléments-là. Et c'est appréciable aussi d'avoir aussi ces leviers-là pour travailler un petit peu sur le social. On a travaillé sur les proches aidants, on a travaillé sur la précarité menstruelle, on a mis à dispo les protections hygiéniques dans tous nos sites et au siège pour nos salariés. On essaye en tout cas de faire avancer les choses et de proposer des choses qui soient accessibles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Donc, bon sens. utilité, pragmatisme, mais innovation aussi, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on progresse socialement. Après, l'innovation, qu'on soit clair, on n'a rien inventé. Par contre, on a su l'adapter à nos besoins. Parce que bon, ça vient forcément des salariés. Et donc, on a su l'adapter.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il ne faut pas venir travailler chez VVF si...

  • Speaker #0

    Si tu n'aimes pas discuter avec les gens. Si tu n'aimes pas la relation avec les vacanciers.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Bon bah écoute on arrive un peu au terme de cette interview là c'est ton moment tu sais c'est le final c'est ce qu'on appelle le one minute to join donc en gros là tu vas devoir pitcher VVF à un parterre de candidats qui t'écoutent donc t'as une minute pour les convaincre de rejoindre l'aventure VVF t'es prêt ?

  • Speaker #0

    On y va

  • Speaker #1

    Allez c'est parti

  • Speaker #0

    J'ai la chance de bosser au quotidien dans une structure et chez un employeur qui donne du sens à ce qu'il fait, et par le biais de son projet associatif et de ses missions, qui permet à de nombreuses personnes qui n'ont pas forcément les moyens au quotidien de partir en vacances. Et ça, je trouve qu'au quotidien, de savoir qu'on travaille pour cet objectif-là, déjà, moi, ça me motive. Et j'ai aussi cette chance de côtoyer des personnes au quotidien qui ont des valeurs humaines qui sont très présentes. Et je trouve qu'on a la chance d'être soutenus, d'être écoutés. d'être accompagné si on a besoin, de savoir qu'on a le droit de ne pas être d'accord et qu'on a le droit d'échouer. Et ça, je trouve que c'est plutôt unique. Et en tout cas, nous, on fait attention, avec l'équipe RH, que ça ne soit pas que des mots et que ça soit vraiment ressenti au quotidien. Donc voilà, ces deux éléments-là font que je suis plutôt aligné et satisfait de bosser au quotidien pour VVF et surtout avec les collègues avec qui je travaille. Vraiment, vraiment. Ce n'est pas juste des mots et c'est toujours un plaisir. de pouvoir croiser du monde et côtoyer les équipes.

  • Speaker #1

    Oh là là, trop bien. Merci Damien.

  • Speaker #0

    Je pense vraiment.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai une limite à l'armée. Je pense que j'ai un peu sensible. Mais non, je trouve que tu... Je te crois. Je trouve que ça a l'air vraiment chouette. Je pense que ça doit être génial aussi, effectivement, parce que la vie en entreprise ou là, en l'occurrence, dans une association, c'est pas toujours facile. et effectivement le fait de savoir que tu fais ça aussi pour le bien commun que tu permets à des gens comme tu disais d'avoir accès à des vacances alors que c'est très compliqué que ça bénéficie au territoire comme tu le disais tout à l'heure je trouve que ça doit te rattraper parfois quand tu as des petits coups de moins bien bah

  • Speaker #0

    oui en tout cas faut s'y rattacher et moi je suis content de voir que tu vois le côté un peu humain Mais en fait, il est quand même présent. Et que, bah oui, alors c'est pas rose tous les jours. On va pas non plus, c'est pas le monde des bisounours. Il y a une activité commerciale, il y a du business, il y a des enjeux. C'est pas évident tous les jours où il y a des problématiques. Mais par contre, je sais qu'on peut se rattacher à son collègue. On peut aller le voir, on peut aller discuter. Nous, on est toujours dispo. Et moi, je trouve que ça, c'est pas partout. Donc moi, j'apprécie justement ce plaisir-là de rencontrer les gens. On a notre bilan de fin de saison qui approche. J'ai trop hâte de voir tout le monde, tous mes collègues que je n'ai pas vus depuis 6-8 mois. J'ai vraiment hâte de les voir.

  • Speaker #1

    C'est quoi ça ? C'est un grand rassemblement en fait ? Vous serez combien ? Vous faites quoi ?

  • Speaker #0

    On sera bien une bonne centaine. Et l'idée, c'est d'avoir les équipes de l'exploit qui nous remontent leurs problématiques, qu'on puisse les récupérer sans imprégner et commencer à bosser sur la saison suivante. Ça, c'est l'objectif principal. Mais l'objectif secondaire, c'est de se retrouver tous, c'est de partager, c'est de souffler aussi. Parce que c'est un peu le point de la fin de saison d'été. Il y en a qui commencent en plus juste après sur la saison d'hiver, mais au moins, ça marque une coupure. et puis de se retrouver tous ensemble se retrouver tous ensemble et là on va aller sur un site où on se rassemble rarement qui est dans le nord de la France à Blériot exactement et je suis super heureux qu'on aille se retrouver là-bas trop

  • Speaker #1

    bien, bah écoutez moi je sais pas vous mais moi ça donne déjà ça m'a envie de partir en vacances non mais je te jure Ça donne envie de partir en vacances, ça donne envie de découvrir votre site Internet. Toutes tes offres d'emploi, elles sont facilement accessibles depuis votre site Internet ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tu vas sur notre site Internet, même commercial. On a deux sites, mais même le site commercial, tu vas tout en bas, recrutement, et tu atterris sur la page avec nos offres. Et un peu même tout ce qu'on fait au quotidien. Bon, c'est un peu siglé marque employeur, mais quelque part, c'est… C'est notre vie interne. Il y a pas mal de choses. C'est sympa.

  • Speaker #1

    OK. On va aller voir ça. De toute façon, en description de cet épisode, on vous met le lien vers les différents sites. On vous met également les trois meilleures destinations de Damien.

  • Speaker #0

    OK. OK.

  • Speaker #1

    OK. Non, je déconne. Et écoute, Damien, merci du fond du cœur. C'était vraiment un plaisir de parler avec toi aujourd'hui. Merci à toi, Claire.

  • Speaker #0

    Merci à toi et merci pour l'assaut. Merci vraiment. Moi, je dis merci pour VVF aussi parce qu'on mérite d'avoir un peu de visibilité sur ce qu'on fait. Et donc, merci de l'invitation, vraiment.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. À bientôt, Damien.

  • Speaker #0

    yes à bientôt Au plaisir.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode avec Damien Ponzo. J'ai parlé avec Damien, j'ai récupéré le top 3 des meilleures destinations de VVF et c'est donc... Je ne vous le dirai pas. En tout cas, merci beaucoup Damien. On a vraiment besoin de cette belle énergie positive que tu dégages et de cette authenticité. Un grand merci pour ta confiance. Si vous avez aimé cette conversation, n'hésitez pas à la partager autour de vous, à nous laisser des belles étoiles et puis à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite pour une nouvelle immersion dans les coulisses des entreprises les plus inspirantes de France. Bisous !

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Description

Bienvenue dans Megabar, le podcast marque employeur qui ouvre les portes des entreprises les plus attractives de France.
Comme Les Couilles sur la Table, Travail en cours ou Build Your RH, ici on parle vrai : recrutement, marque employeur, culture d’entreprise, DRH et expérience collaborateurs, même dans les secteurs qu’on connaît trop peu… comme le tourisme.

Dans cet épisode, Claire Baruffi reçoit Damien Ponsot, DRH de VVF (400 salariés permanents, 3500 saisonniers en haute saison, 90 destinations partout en France). Un RH passionné, venu de l’animation et du terrain, qui porte un projet associatif rare : rendre les vacances accessibles aux 40 % de Français qui ne partent jamais.


Un échange sincère, généreux, et profondément tourné vers l’impact social.


Highlights de l’épisode :


• Comment passer de l’animation et du volley… à la direction des RH
• Les défis du recrutement dans le tourisme : cuisine, animation, petite enfance
• Les coulisses d’une marque employeur qui repose d’abord sur la mission et le sens
• La culture VVF : communication directe, droit à l’erreur, agilité et circuits courts
• L’expérience collaborateurs en saisonnier : logement, cadre de vie, inclusion, parentalité
• Les leviers RH pour attirer 3500 talents chaque été
• Les idées “vie ma vie en village vacances” pour recruter… parmi les vacanciers
• Un One Minute to Join qui donne envie de refaire sa valise immédiatement


À écouter si vous êtes passionné·e par : ressources humaines, DRH, marque employeur, recrutement, expérience collaborateur, saisonniers, tourisme, attractivité, management, inclusion, RSE, engagement, parcours collaborateurs, futur du travail, job, carrière, impact social.


Envie de découvrir les opportunités chez VVF ? 👉 recrutement.vvf.fr (à ajuster selon lien)

Megabar, c’est the podcast marque employeur qui explore les enjeux RH — du recrutement aux parcours collaborateurs, de l’expérience de travail aux transformations culturelles — mais c’est aussi le cabinet préféré des entreprises qui veulent mieux engager leurs candidats et leurs équipes. 


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Megabar, le podcast qui vous emmène dans les coulisses des entreprises les plus attractives de France. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de Megabar, l'agence qui accompagne les directions RH pour mieux engager les candidats et les collaborateurs et donner plus de résonance aux offres d'emploi. Abonnez-vous si ce n'est pas encore fait. Vous êtes chaque semaine de plus en plus nombreux à nous écouter et franchement, ça fait chaud au cœur. Ici, jetons le micro à des DRH et dirigeants qui nous ouvrent littéralement les portes de leur entreprise. L'objectif, comprendre le quotidien collaborateur et découvrir de l'intérieur ce qui rend ces entreprises vraiment attractives. Que vous soyez à la recherche d'un job ou RH en quête d'inspiration, ici vous allez découvrir ce qui fonctionne vraiment dans les meilleures entreprises de France. Bonjour à tous, aujourd'hui je vous emmène faire une plongée dans l'industrie du tourisme et dans le milieu associatif. Mon invité du jour, c'est Damien Ponzo, qui est TRH de VVF. Donc, un invité vraiment trop sympa. Vous allez voir, passionné de sport. Et puis, surtout quelqu'un d'une bienveillance communicative. Donc là, on est sur un épisode en mode concentré de Good Vibes. Damien nous ouvre aujourd'hui en grand les portes de VVF, une structure unique qui, rappelons-le, permet à des familles qui n'ont pas toujours de gros moyens de se payer des vacances dans des lieux magnifiques partout en France. Et pour vous donner une idée, VVF, c'est 400 salariés permanents et jusqu'à 3 500 salariés en haute saison. Donc, c'est une vraie ruche humaine qui s'active pour rendre le tourisme accessible au plus grand nombre, vous l'aurez compris. Et juste avant de vous laisser tout simplement écouter cet épisode, je voulais vous dire un grand merci. Vous êtes chaque épisode de plus en plus nombreux à écouter le podcast. Pour vous dire, on a littéralement pété les scores d'audience sur les derniers épisodes. Et voilà, ça, ça nous touche énormément. Alors, merci pour votre fidélité. Et sur ce, place à Damien et à cette immersion feel-good dans l'univers VVF. Bonjour Damien, je suis ravie de te recevoir ici.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour, mais moi aussi. Très heureux d'être avec toi, Claire.

  • Speaker #0

    Moi aussi, ça fait vraiment plaisir. Alors, on se suit, on s'observe depuis un moment.

  • Speaker #1

    On s'écoute.

  • Speaker #0

    On s'écoute aussi. Ça y est, nous y voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, on s'écoute aussi et on a des choses en commun. J'ai apprécié t'écouter sur quelques sujets. Voilà, donc je suis ravi d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Ah bah écoute, c'est vraiment plaisir partagé. On va apprendre à faire connaissance tous les deux. Je te propose, il y a vraiment une étape rituelle dans ce podcast, c'est ton entretien d'embauche. Donc ça te met, toi, dans la posture du candidat, moi dans la posture confortable du recruteur. Et donc c'est à toi de jouer, c'est ton entretien d'embauche. Est-ce que tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Toujours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est parti, je te laisse te présenter.

  • Speaker #1

    Eh bien, je m'appelle Damien, je travaille actuellement chez VVF. Ça fait bientôt deux ans que j'ai pris le poste de directeur des ressources humaines. Je ne suis pas un pur produit des ressources humaines.

  • Speaker #0

    Encore un ?

  • Speaker #1

    Eh oui, oui, oui, encore un. Je n'utiliserai pas ce terme de parcours atypique parce que je n'ai pas un parcours atypique. J'ai un parcours dans l'animation socio-culturelle. J'ai été pendant... très longtemps animateur, directeur de colonies de vacances, de groupes en France, à l'étranger avec des plus petits, des grands groupes. J'ai encadré tellement de publics différents, des enfants, des jeunes adultes, des publics en situations diverses. J'ai été aussi très longtemps serveur et j'ai un cursus dans la communication. J'ai un master en communication, j'ai un MBA en management du sport, parce que le sport a une place. a eu une place beaucoup plus importante, mais j'ai gardé beaucoup d'affect et je tire beaucoup de choses du sport. Et je suis entré dans les ressources humaines et plus spécifiquement dans le recrutement en 2014. Et là, je suis rentré dans quelque chose où j'ai pu mettre à profit mon goût pour les relations humaines, mes compétences en communication et j'ai mélangé plein de trucs et je me suis plutôt... bien pris sur le recrutement, sur la manière de communiquer, sur la manière d'aller chercher des profils dans des contextes difficiles, avec toujours très peu d'argent. Je suis issu du milieu associatif, et quand je suis arrivé chez VVF, en fait, c'est la première fois où je me suis dit, non mais en fait, j'ai commencé par un milieu associatif, j'arrive chez VVF qui est une association, je me dis, en fait, il n'y a pas de secret. Et donc, aujourd'hui, je... Je m'occupe de toute la fonction et des sujets RH pour VVF, opérateur associatif de vacances. On a 90 sites à travers la France, 1000 ETP, 3500 salariés sur la haute saison, et dans un secteur qui, je pense, a besoin qu'on le valorise, c'est-à-dire le tourisme, l'hôtellerie, la restauration. C'est un secteur qui a besoin qu'on lui donne de la visibilité, qu'on lui donne plein de belles choses pour redonner goût un petit peu à tout le monde à venir l'intégrer.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu as ton BAFA, du coup.

  • Speaker #1

    J'ai mon BAFA, j'ai mon BFD. J'ai eu, parce que c'est des recyclages, donc j'ai pu, mais j'ai eu des diplômes d'encadrement de la baignade.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'ai mes diplômes et certifications de sauveteur secouriste.

  • Speaker #0

    Tu es un peu le David Asseloff des RH, maintenant.

  • Speaker #1

    Le Mitch Buchanan. Écoute, alors oui, on a beaucoup rigolé quand on encadre tes groupes sur la plage, etc. C'est rigolo, mais pas du tout. Alors là, il faut... Tu vas me gêner à dire des choses comme ça, mais non, mais oui. Il y a un peu cet esprit-là, tu sais, en séjour de vacances avec tes jeunes, tu es au bout du monde. J'ai eu l'opportunité de faire des voyages de malades avec des groupes de jeunes. Ça peut être pris comme ça pour des...

  • Speaker #0

    Et tu disais que le sport avait une place importante dans ta vie. Alors raconte-nous, je sens qu'il y a un truc, je sens qu'il y a une histoire.

  • Speaker #1

    Ah ben bien sûr. C'est-à-dire que déjà, j'ai plus de 20 ans de foot dans les pattes. J'ai plus de 10 ans maintenant de volet. J'ai joué jusqu'en niveau région, j'ai joué encore au volet en région. Dès 17 ans, j'ai commencé à coacher, à prendre des équipes. J'ai encadré des tout-petits jusqu'à des très grands. J'ai passé mes diplômes dans le foot. Je me suis arrêté juste avant le brevet d'État. Pour ceux qui connaissent, à l'époque, c'était l'animateur senior. J'ai besoin de sport de toute façon au quotidien. Déjà maintenant, c'est un exutoire. Mais avant, c'était aussi un moyen de s'exprimer, d'apprendre énormément de choses. Les valeurs dans le sport, elles sont extraordinaires. Et c'est rigolo parce qu'on voit beaucoup de liens aujourd'hui entre le management, le sport. Mais oui, il y a énormément de choses à prendre et à adapter. Pas de la même manière, mais en tout cas à adapter dans le monde du travail. Et je pense que j'ai énormément de choses que j'utilise au quotidien ou comment je suis au quotidien. Et c'est lié à mon activité dans le sport.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu disais qu'en 2014, tu avais opéré ce switch dans ta carrière. Qui t'a donné ta chance à ce moment-là ? Qu'est-ce qui s'est passé en fait ?

  • Speaker #1

    En fait, tout est lié aussi à mon parcours dans l'animation socioculturelle. J'arrive dans une boîte qui fait des séjours pour mineurs et j'entre en tant que…

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas dire le nom de cette boîte ?

  • Speaker #1

    Si, elle s'appelle Téligo. D'accord. Téligo qui a été depuis racheté par l'UCPA.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et donc j'entre dans cette boîte par ce biais de mon expérience dans l'animation. Et je me forme sur le tas, j'ai un manager de dingue, Christophe, à l'époque, qui me forme sur cette partie recrutement, sur les outils de suivi, sur la manière de suivre aussi son activité à soi, de continuer à apprendre, etc. Moi, je prends le pli, je vais à fond dedans et en fait, je me prends vraiment au jeu du recrutement. Et le truc, c'est que j'ai un parcours, comme je te disais, dans la communication. Et donc, on recrutait des animateurs, des directeurs. Après, je me suis mis à recruter des profils sportifs, je me suis mis à recruter... à accompagner les équipes sur des profils de cuisine. J'ai un peu évolué où j'ai pris la partie séjour étranger, séjour France, linguistique. Et là, tu parles dans des profils un peu spécifiques avec les anglophones, etc. Et en fait, je me suis pris vraiment au jeu de mixer, moi, ma faculté à communiquer, créer des outils de com, aller réfléchir chaque recrutement avec un plan de communication dédié. Et j'ai adoré. Et j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Ça se voit. Dis-moi, je ne savais pas que VVF, c'était une association. Je pense que je vais être la seule personne de France à ignorer ça. Non, non,

  • Speaker #1

    non.

  • Speaker #0

    Tout le monde ne le sait pas. Justement, ça veut dire quoi aujourd'hui d'être DRH d'une association ? Qu'est-ce qui est différent d'une entreprise ? Même si pourtant, j'ai noté que tu parlais quand même de salariés.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Nous sommes une association avec une activité commerciale. Et à ce titre, c'est un peu particulier. On a zéro subvention. On ne recrute pas de bénévoles, etc., comme une association, entre guillemets, classique. Mais une association peut avoir des rentrées d'argent. Elle doit être à l'équilibre, etc. Le truc à savoir sur une asso, c'est que déjà, une asso n'a pas d'actionnaire et qu'une association qui dégage des bénéfices, c'est automatiquement reversé en interne. Voilà. Les infrastructures, les salariés, les projets, etc. Donc ça, c'est une première chose qui est intéressante. Bon, je pense que la différence entre... entreprise et association, tout le monde l'avait. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est le projet associatif et les missions qu'il y a dans ce projet associatif. Et aujourd'hui, l'idée, c'est que notre job et tout ce qu'on va développer doit être en relation avec ces missions. Donc, nos missions, c'est l'accessibilité aux vacances. On travaille sur 40% des personnes qui ne partent pas en vacances. Donc, on est premier partenaire de VACAF. Chaque vacances, on a des tarifs qui sont liés au quotient familial sur une partie neutre de nos stocks. Et ensuite, la deuxième mission, c'est l'accompagnement des territoires dans leur développement. Aujourd'hui, il faut savoir qu'un village implanté sur un territoire, un site, s'il fait un million de chiffres d'affaires, c'est 600 000 euros qui sont créés pour les territoires. Le recrutement local, les producteurs locaux, la découverte des alentours par les vacanciers, les touristes, etc. Et donc ça, quelque part... Ça te guide au quotidien. Et donc, nos valeurs qui sont liées à l'accessibilité, la solidarité, finalement, tout ce que tu vas proposer, et même, finalement, au quotidien, comment tu vas communiquer, interagir, mettre en place, notamment, ton expérience collaborateur ou collaboratrice dans notre cas d'ERH, il faut avoir ça en tête. Et c'est quelque chose, oui, qui nous anime au quotidien. On a un sens qui est plutôt présent dans nos missions au quotidien.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu peux essayer de nous détailler un peu la culture du point de vue collaborateur de VVF ?

  • Speaker #1

    Totalement. On en parle régulièrement. On a une communication tout azimut. C'est-à-dire que, aussi bien comme une structure, un employeur classique, tu as une direction générale, des managers qui communiquent vers leurs équipes, mais ça va également dans l'autre sens. C'est-à-dire que, aisément, n'importe quel salarié peut communiquer. de manière ascendante vers le codire, vers la direction générale, de manière transverse. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a un espace d'expression au sein de l'assaut qui peut des fois peut-être déstabiliser, mais quelque part qui fait partie de la culture. J'ai régulièrement des saisonniers ou des saisonnières sur les sites au téléphone. Donc, mes coordonnées sont plus ou moins partout. De la même manière que je peux avoir un collègue au téléphone que j'ai appelé pour voir deux, trois trucs. Et ça, en fait, c'est la culture de l'assaut. c'est aussi cette question de fonction support au service de l'exploitation et des sites, qui est très forte.

  • Speaker #0

    Ok. C'est quoi le truc qui t'a le plus étonné, toi, quand tu es arrivé chez VVF ?

  • Speaker #1

    C'est la chance de pouvoir avoir un impact direct et rapide. Alors, quand je suis arrivé chez VVF, j'étais responsable recrutement, responsable du développement RH. Donc, tu prends un petit peu le pli, tu fais un petit peu ton audit de la situation, tu prends un peu tes indicateurs, RH, tout ça. Tu vois qu'il y a des choses qui sont à travailler plutôt très clairement. Quand tu prends les indicateurs, tu vas un peu solliciter tes collègues. Tu mets en place des questionnaires, des enquêtes internes. Tu prends leur retour, leurs besoins. Et là, ce qui est intéressant, c'est que très vite, quand tu vas développer, quand tu vas mettre en place des choses, tu peux avoir des résultats qui sont rapides. Les validations, forcément, il y a un petit peu moins de strats. Et donc, ce qui fait qu'on peut aller plus vite dans un déploiement, dans la mise en place. Et je trouve que... Alors, je n'ai pas été étonné, mais c'est même plutôt satisfaisant de se dire qu'on peut avoir un vrai impact réel, mesurable. et plutôt direct quand on va mettre en place des actions.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Donc, toi, c'est vraiment les circuits courts et l'agilité, en fait, pour résumer.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça peut se résumer comme ça. Exactement. Et j'aime beaucoup, moi, cette façon, finalement, de voir que, tu vois, pour te donner des exemples peut-être plus précis, difficulté de recrutement, difficulté de visibilité sur certains métiers, difficulté à faire le lien avec les profils qui postulent l'ensemble des sites. Tu vois, très vite, tu mets en place quelques outils très simples pour communiquer, on va dire, de manière concertée et collective. Et on voit que tout de suite, les retours des équipes, c'est « c'est bon, j'ai eu mes personnes, c'est bon, on a avancé, la saison, elle est partie » . Et je trouve que ça, finalement, en fait, c'est ce qu'il y a de plutôt valorisant dans ce que tu peux mettre en place. Et très vite, ça veut dire que très vite, tu sais quand ça ne fonctionne absolument pas. Et là aussi, c'est plutôt super intéressant. OK, là, ça ne fonctionne pas. Bon, très bien, pas de problème. On va passer à autre chose. On se remet en ordre de match. On sollicite les gens et on y va. Et donc ça, c'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Toi, tu dois avoir forcément, puisque toi, c'est vraiment de l'emploi saisonnier, tu dois avoir une période de rush. C'est quoi ta période de rush dans l'année ?

  • Speaker #1

    La grosse période de rush, c'est vraiment mai-juin, où en gros, on est dans les derniers préparatifs de l'été. Les équipes sont quasi finalisées, mais il reste encore quelques postes à pourvoir. On a forcément quelques problématiques sur certains sites, donc on s'y attache précisément. On pourrait apporter forcément des solutions spécifiques, tout ça. Là, c'est vraiment les deux mois où on sait que ça va être chaud. Et pour peu qu'il y ait un incident qui vienne parce qu'il peut y en avoir, eh bien oui, tu prends le jus et on sait. En tout cas, pour nous, les fonctions support. Et moi, sur la partie orange spécifique.

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était 3 500 salariés sur la haute saison.

  • Speaker #1

    Oui, juillet-août.

  • Speaker #0

    Donc, ça représente quoi en termes de répartition déjà entre les salariés saisonniers et le reste de l'équipe, les salariés permanents ?

  • Speaker #1

    Alors, on est environ 350-400 permanents. Donc, ça fait quasi 3000 personnes que tu recrutes pour la haute saison.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toi qui t'en occupes avec ton équipe ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a deux choses. Il y a une première chose, et ça, on a une convention qui est très particulière sur cet aspect-là, c'est qu'on a une partie de nos collègues qui ont un statut de titulaire. Un peu à la manière de la fonction publique, à partir d'une certaine ancienneté, tu deviens titulaire de ton poste.

  • Speaker #0

    Comme dans l'intérim, un peu.

  • Speaker #1

    Exactement, et c'est exactement ça qui est cadré dans notre convention. Donc, à partir d'un certain nombre de mois de contrat sur une durée donnée, tu deviens titulaire de ton poste. Donc ça fait qu'on a déjà une population qui revient année après année sur les...

  • Speaker #0

    De fidèles.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'on est entre 600 et 700 saisonniers titulaires, peut-être un peu plus. Et ensuite, après, c'est du recrutement en externe. On a un outil dédié qui nous permet de diffuser en masse, de gagner en visibilité. Donc je m'occupe en direct des fonctions support. Mais bon, finalement, sur une activité saisonnière touristique, ce n'est pas l'enjeu sur la haute saison. Et ensuite, en local, chaque directeur, directrice... s'occupe du recrutement de son équipe. Voilà, il a son réseau, il a l'outil. Et nous aussi, on essaie aussi de travailler sur les événements un petit peu spécifiques selon les besoins pour aller chercher aussi d'autres profils et donner un peu de visibilité à nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Toi, tu disais, en fait, toi, tu as vraiment eu toujours un parcours. Donc, tu disais l'animation, mais en fait, au global, c'est le tourisme. C'est un secteur, selon toi, qui mérite qu'on en parle, qu'on fasse la lumière là-dessus. Je sais que ce n'est pas... En tout cas, tu vois, pour travailler sur les enjeux de recrutement et d'attractivité depuis quelques années, le tourisme, c'est vraiment très, très compliqué. Est-ce que tu veux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #1

    On a vécu une période très compliquée avec le Covid, où le tourisme a été déclaré activité non essentielle. Donc, tu as toute cette activité qui s'est retrouvée à zéro, à l'arrêt. Ça, ça a été un vrai choc pour tous les métiers et tous les employeurs du secteur. Il faut savoir quand même que le tourisme, c'est quasi 10 points dans le PIB de la France. Quand tu vois un peu les chiffres des vacanciers, des visiteurs locaux ou étrangers qui viennent visiter la France, c'est énorme. Et donc, quelque part, on a un secteur qui pèse dans l'économie du pays. Et avec ce Covid, on a eu un renouvellement, je pense, massif des personnes qui ont bossé dans ce secteur. Et donc forcément, un renouvellement malheureusement pas aussi rapide des compétences. Aujourd'hui, on constate une vraie crise de compétences. globalement dans le tourisme. Et on a énormément de choses à faire. Et donc oui, c'est un secteur qui mérite de s'y attarder parce que les métiers, les parcours sont multiples. On peut construire des parcours qui sont uniques. J'ai des dizaines d'histoires de personnes qui ont fini vraiment avec des postes à très grande responsabilité en étant partie des premiers niveaux hiérarchiques. Et il y a énormément de choses à faire. Et c'est là où je trouve qu'on peut s'y attarder, c'est qu'en termes de relations clients, en termes de relations humaines, en termes de formation, de compétences, de développement, moi, en tout cas, je prends beaucoup de plaisir à évoluer dans le tourisme parce que, justement, il y a énormément de choses à faire.

  • Speaker #0

    Alors que c'est vrai que quand on pense tourisme, parfois, on pense à des postes, comme on dit, saisonniers, en fait, c'est-à-dire des postes que tu fais peut-être en début de carrière, en attendant ou quand t'es jeune et on n'imagine pas construire un parcours court dans la durée, en fait.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Alors que vous pouvez très bien commencer animateur, continuer à manager une équipe d'animateurs, d'animatrices sur un site, de prendre la direction du site quelques années plus tard. Pourquoi pas chapeauter plusieurs sites quelques années plus tard parce que vous avez fait le tour d'un périmètre et qu'il vous faut un petit peu plus de place. Et pourquoi pas prendre la direction des opérations d'une petite structure, d'une grande structure après. Et il y a Merci. énormément de parcours qui sont comme ça. J'ai des collègues référents de périmètre qui gèrent plusieurs sites sur une région donnée qui ont commencé vraiment animateurs, responsables d'hébergement, responsables d'animation qui ont monté comme ça et aujourd'hui qui ont vraiment des grosses responsabilités. Et je trouve ça intéressant parce que dans beaucoup de secteurs, c'est pas seulement dans le tourisme qu'on peut construire des parcours, mais aujourd'hui avec ce renouvellement un petit peu de population et de compétences dans le tourisme, je pense qu'on a Euh... qu'on a vraiment énormément de choses à proposer aux jeunes, aux moins jeunes, parce que ce n'est pas qu'une question de jeunesse, de commencer un parcours. On a énormément de personnes en reconversion aussi. C'est super intéressant de pouvoir proposer autant de choses.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'il faut que je te fasse une confession, Damien.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas me dire ?

  • Speaker #0

    Je te jure, j'y ai pensé. Mais juste à l'instant, en t'écoutant, en fait, j'ai démarré en tant qu'animatrice dans un camping.

  • Speaker #1

    Mais voilà,

  • Speaker #0

    tu vois. C'était vraiment l'expérience, mais... Mais d'ailleurs, je n'ai pas démarré comme ça. J'ai démarré derrière le bar. Après, j'ai évolué. J'ai décroché le titre de chef de l'animation. Et c'est vrai que franchement, c'était une super… Mais quelle expérience de fou, même pour ma vie professionnelle future.

  • Speaker #1

    Je pense qu'énormément de choses que j'ai apprises et que, encore une fois, j'applique au quotidien. On a parlé du sport. Moi, l'animation, quand tu dois organiser un séjour au bout du monde avec un groupe de 40 personnes, il faut un minimum d'organisation, un minimum de projection et d'anticipation aussi. Ça, c'est la base. Et ça démarre comme ça. Mais oui, je suis tout à fait d'accord avec toi. Énormément de choses qui sont transposables.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Et puis, c'est... Mais alors, on était, je te jure, le soir, on était fatigué. Non, mais c'est tellement... Ça te prend tellement d'énergie, c'est fou.

  • Speaker #1

    Et le plaisir de passer du temps avec plein de gens comme toi, dans le même bateau. Carrément,

  • Speaker #0

    c'était des vrais équipes. Ah là là, trop bien. Comment il s'appelle ce film ? Tu ne te souviens pas de ce film qui parle justement d'une colonie ? Comment c'est ? Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je le ressens, bien sûr. Je me souviens de ce film qui allait me parler. Mais bien sûr. Mais c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu 4 ou 5 fois. L'Anique Gautry.

  • Speaker #1

    Non, mais il est tellement cliché, ce film. Mais il est tellement réel.

  • Speaker #0

    Il est tellement cool.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas un animateur ou un directeur de colo ou directrice de colo qui n'a pas vécu au moins un des événements.

  • Speaker #0

    Oui, non, c'est vrai. Mais les acteurs, ils sont mis.

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, le casting, il est dingue. Et non, vraiment, c'est top, ce film. C'est un de mes films préférés.

  • Speaker #0

    Moi aussi, j'adore. Et dis-moi, tu sais, on parle souvent, Nicolas Cantenou, Patrick Bruel, qui était G.O. au Club Med. Vous aussi, vous avez des stars de l'animation. Tu as des petites anecdotes de collab. Là, tu nous disais qu'il y avait des parcours de dingue de personnes qui ont commencé, entre guillemets, tout en bas de l'échelle pour avoir des gros postes derrière de commandement. Est-ce que tu as des petites infos croustillantes pour nous ?

  • Speaker #1

    Franchement ? Je vais décevoir et en même temps, je vais faire plaisir à notre présidente. Je crois que la personne la plus connue de notre asso, en tout cas, moi, à mon niveau, c'est notre présidente.

  • Speaker #0

    Ah bah, trop bien !

  • Speaker #1

    Écoute, notre présidente, qui s'appelle Martine Pinville, je lui fais un gros coucou. En plus, je l'ai croisée il n'y a pas longtemps. Ça m'a fait vraiment plaisir. C'est une ancienne secrétaire d'État au gouvernement de François Hollande qui s'occupait de plein de sujets liés à l'économie sociale et solidaire, à l'artisanat. Et je pense que c'est notre personnalité publique.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. pour l'écouter. Après, peut-être que si nos auditeurs nous écoutent, il y en a peut-être qui disent « Mais si, moi j'y étais. » J'adorerais. J'adorerais savoir ça. Voilà, appel aux auditeurs. J'adore. OK, c'est noté. Dis-moi, du coup, comme tu disais, tu as vraiment cet amour, on l'entend, pour l'animation, pour le sport. Donc forcément, le tourisme s'est imposé à toi. Enfin, c'était comme une suite logique. Tu penses que tu seras toujours dans le tourisme, toi ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, non.

  • Speaker #0

    Tu te verrais…

  • Speaker #1

    Ouais, ailleurs. Non, dans le sens où ce n'est même pas une question que je me pose. Aujourd'hui, en fait, je pense que ce qui m'intéresse dans le tourisme, c'est le tourisme, il y a vraiment un truc qui est lié aux relations humaines. Tu vois, tu t'accueilles des vacanciers, tu dois t'en occuper, un peu les chouchouter, tout ça. Donc là-dessus, il y a quelque chose qui forcément guide un peu ma voie. Mais globalement, il y a énormément de secteurs qui sont liés comme ça à ces relations humaines. Si je dois rester dans le tourisme, j'y serais. Et si je dois changer, je changerai. Je n'ai pas de souci avec ça. Aujourd'hui, je suis dans un secteur qu'on voit bouger quasiment d'année après année, qui évolue, peut-être pas assez vite pour certains. Moi, je le vois quand même évoluer plutôt rapidement. Et c'est peut-être ça, finalement, qui m'intéresse. Il y a les relations humaines, mais il y a aussi le côté, encore une fois, impact qu'on peut avoir et on verra.

  • Speaker #0

    OK. C'est quoi, aujourd'hui, tes grands chantiers RH en ce moment, en termes de… je ne sais pas, de transfo ou pour VVF ?

  • Speaker #1

    On a un sujet qui est très général d'expérience collaborateur, qui est important parce que c'est, je pense, ce qui nous fait défaut à certains niveaux et notamment à nos difficultés à créer du lien avec nos saisonniers, par exemple. Donc ça, c'est un vrai sujet qu'on travaille depuis quelques temps et on commence à y amener quelques briques. On a un gros sujet en ce moment de digitalisation. On a la paye d'un côté, le déploiement d'un SI RH de l'autre. Et donc ça, ça va nous prendre au moins jusqu'à la fin du premier semestre 2026. Au moins, si tout se passe bien. Et avec ce sujet-là, on a un sujet majeur sur le pilotage RH. Et cette data, et comment on va rendre ce pilotage clair avec des indicateurs qui soient calés, et qu'on va pouvoir gérer avec le plus de réactivité possible. Donc, on a un vrai enjeu aussi sur le pilotage RH.

  • Speaker #0

    Ok. Toi, tu disais tout à l'heure que tu avais en moyenne 600 à 700 personnes qui reviennent chaque saison. Voilà, vous sont fidèles et reviennent naturellement. Donc, ça veut dire que tu as quand même beaucoup de personnes à aller attirer, même si ce n'est pas toi qui t'occupes en direct des recrutements à l'accompli, c'est plutôt les responsables de village. Ça fait. Ça veut dire que la marque employeur, elle est entre tes mains et... Et tu es attendue là-dessus par les directeurs des villages ?

  • Speaker #1

    Oui, et pour te faire l'historique, quand je suis arrivé chez VVF, donc fin 2021, c'est vraiment cet enjeu-là de marque employeur qui, je pense, a fait la différence par rapport à d'autres candidats ou candidates. La direction générale à l'époque et mon prédécesseur, ils ont compris rapidement, ou en tout cas à ce moment-là, à la sortie de Covid, que l'enjeu de la marque employeur, il était stratégique. Et donc oui, aujourd'hui, la marque employeur, c'est un petit peu moi qui la pilote, qui l'incarne aussi régulièrement. Et à ce titre, oui, je prends ce sujet. à bras-le-corps, je garde en direct les relations écoles, j'essaye de bosser sur tout ce qui est comérage interne. On va vraiment se lancer très sérieusement. Alors, c'est déjà le cas, mais là, on va structurer toute notre communication sur nos saisonniers et nos viviers, parce qu'on a pu aussi commencer à travailler avec des viviers. Et oui, c'est moi qui ai un petit peu la marque employeur. Et justement, tu vois, le lien avec le tourisme aujourd'hui, c'est que on a besoin de visibilité. Et après, on peut appeler ça comme tu veux, mais là, on parle de marque employeur. Je trouve que c'est aujourd'hui capital pour nos boîtes et nos métiers de bien travailler sa marque employeur.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est capital, en fait, dans ce que j'entends que tu me dis, à la fois parce qu'il y a un enjeu, c'est-à-dire que la compétition est rude pour les collaborateurs saisonniers, mais aussi pour la filière, en fait, pour donner envie au global. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et je pense qu'on n'est encore pas assez, même si on le fait, chacun à notre niveau, un petit peu, avec nos moyens, tout ça. On va être clair. Et je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. On a absolument besoin de donner goût aux candidats, candidats de potentiel, d'aller voir ce qui se passe dans le tourisme. C'est un enjeu majeur. On a vraiment besoin de monde. Et oui, pour moi, c'est un sujet qui est ultra important.

  • Speaker #0

    Vous faites de la marque employeur auprès de vos clients en village ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est plus de la relation client que de la marque employeur.

  • Speaker #0

    Non, tu vois, je me dis, ça se trouve, dans tes clients, dans tes ados, tu vois, dans tes ados, tu as peut-être tes futurs saisonniers.

  • Speaker #1

    Tu sais qu'on en a des directeurs, des directrices. J'en pense à un, chaque année, il recrute des collègues dans les vacancés.

  • Speaker #0

    Mais moi, je ferais ça. Viens, on fait ça, Damien. Viens, on invente un programme là-dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, on fait… On essaye de... J'ai deux formats. Soit on se fait un truc genre « Vie ma vie » , tu vois, tu viens en vacances et sur des sessions, très courtes, en mode un peu fun, parce qu'ils sont quand même en vacances, un truc genre « Vie ma vie » . Tu veux savoir c'est quoi le job d'un animateur ?

  • Speaker #0

    Je pense que...

  • Speaker #1

    Tu veux savoir c'est quoi le job d'un réceptionniste ou d'une réceptionniste en vacances ? Tu vois, on peut faire un petit programme.

  • Speaker #0

    Excellente idée. Je pense que... Moi, pour avoir des ados à la maison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Je vais devoir le noter. Non,

  • Speaker #0

    non, mais attends, on développe ça ensemble.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, mais tu sais que ça pourrait... Je suis sûr que ça pourrait fonctionner.

  • Speaker #0

    Attends, ça, c'était ta première idée.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Deuxième idée.

  • Speaker #1

    La deuxième idée, je pense que c'est aujourd'hui de mettre en place des ambassadeurs par site, par village. Peut-être des ambassadeurs métiers ou alors juste de site. et trouver les personnes qui vont un petit peu communiquer sur c'est quoi de bosser en village vacances, c'est quoi de bosser chez VVF. Tu vois, un genre d'un peu mix employé-advocatie, mais vis-à-vis des clients et directement sur place.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu alignes tout. Et je pense que c'est sur place que ça se joue. C'est sur place quand tu es bien dans le... Non, mais c'est vrai quand tu es... Alors oui, c'est vrai, tu es en vacances, mais du coup, tu as aussi ton espace de... Comment dire ? tu es totalement disponible, tu es en conscience. Et c'est là où tes chakras sont ouverts. Et c'est là où, en vacances, tu peux te projeter sur les années qui suivent. Tu vois, je t'ai dit encore une fois, tu es ado ou tu es parent d'ado. Ton gamin ou toi, tu as, je ne sais pas, 16, 17 ans. En fait, ça va être vite de trouver quelque chose, tu vois, pour l'année d'après. Et je pense que ton idée de « vie ma vie » , elle est top. Et l'idée d'aligner discours client en s'appuyant sur la marque employeur, c'est-à-dire qu'en fait, tu viens affirmer ton identité auprès de tes clients. Mais c'est génial, j'adore.

  • Speaker #1

    Bon, je t'avouerai que j'avais déjà réfléchi un peu à ça, mais tu dis quelque chose qui est ultra important là-dedans. C'est que moi, je suis quelque part… Alors, oui et non, mais on a notre projet associatif, on a nos valeurs. On a les équipes commerciales qui vont à la rencontre de nos futurs vacanciers ou alors des prescripteurs, etc. Et moi, je fais en sorte d'être aligné avec ça.

  • Speaker #0

    Donc globalement, quand tu arrives sur place, les vacanciers, normalement, ils doivent avoir une partie déjà du discours ou en tout cas des valeurs qui sont entre guillemets connues. On a beaucoup d'indives aussi et il faut voir le truc. Mais avoir des personnes sur place qui viennent te donner et te communiquer sur les valeurs qu'on a et le sens qu'on essaye de donner aux vacances, mais oui, ça peut marcher. Je pense que ça peut marcher. Sans par contre, comme tu as dit, il ne faut pas non plus trop leur prendre la tête.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je trouve qu'en fait, en faisant ça, tu t'adresses à des gens qui sont déjà acquis à ta cause.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #1

    Tu vois ce que je veux dire ? Ils vivent l'expérience, ils adhèrent à une partie du concept puisqu'ils sont clients. Donc en fait, tu vois, et puis ça peut… Non mais, je te jure, on rediscute de ça.

  • Speaker #0

    On rediscutera, mais on va se revoir, on va en discuter.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Vous recrutez… Alors, c'est une question hyper large, mais vous recrutez quel type de poste ? C'est quoi, toi, les postes ? On va dire, si on devait faire deux questions en une, les postes que tu recrutes le plus et les postes qui sont les plus durs à recruter.

  • Speaker #0

    Ok, alors je vais commencer par un peu l'état d'esprit qu'on recherche. Parce qu'il y a un truc aussi qui est intéressant pour nous, c'est l'état d'esprit. C'est qu'aujourd'hui, on aime les personnes qui ont un relationnel qui est plutôt avenant, qui aiment discuter avec les gens, qui aiment prendre des nouvelles des gens. qui aiment m'accompagner et leur demander « Alors, vous avez fait quoi aujourd'hui ? » « Ah, c'est trop bien ! » « Bah écoutez, demain, je peux aussi vous conseiller de faire ça, etc. » Nous, on aime ces personnes-là. Ce qui fait que ça, pour nous, quelque part, c'est un peu la base. Et ensuite, pour répondre plus précisément à tes questions, les profils qui sont compliqués à toucher, on en a forcément identifié. Il y a le personnel de cuisine. C'est ces compétences un peu techniques où on est de multiples employeurs. et de secteurs de destinations différentes à rechercher. Les chefs de cuisine, les secondes cuisines, les cuisiniers, c'est vraiment des profils qui ne sont pas évidents à fidéliser. Donc ça, c'est une première chose. Un autre public qui n'est pas évident à recruter, et je fais une grosse dédicace à toutes les crèches, les accueils collectifs de mineurs, et je pense surtout à la petite enfance, c'est les auxiliaires de puriculture. On a des baby clubs, donc on accueille sur environ une trentaine de nos sites, je pense que c'est ça, une trentaine de nos sites, des enfants de 3 mois à 3 ans.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dès 3 mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, dès 3 mois, on a des baby clubs.

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Recruter du personnel qualifié sur ces métiers-là, c'est pas évident. Et aujourd'hui, les crèches ont aussi des difficultés et on ne veut pas leur prendre aussi leur... publique, parce qu'on connaît l'importance des crèches aujourd'hui au quotidien pour les familles. Mais oui, c'est des pertes qui sont très difficiles à recruter.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans tes villages, tu as des villages où parfois, malheureusement, tu es obligé de dire le baby club. Enfin, ça commence au mini club, par exemple. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a pu arriver. Malheureusement, ça a pu arriver. Et c'est jamais sur des longues périodes. Tu vois, on arrive à avoir des trous d'une ou deux semaines. Bon, c'est rare. C'est rare, mais ça se joue beaucoup au réseau. Et donc oui, mais on sent les difficultés sur ce public-là. Ça, tu peux passer par les meilleures agences d'intérim du monde. Quelque part, il y a ce public, si je ne dis pas de bêtises, c'est qu'aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup plus de besoins en auxiliaire de puriculture que de personnes disponibles sur le marché haussien. Donc bon, il y a tout ça. Donc ça, c'est les postes compliqués. Et donc, je pense que tous les pros du tourisme ou de notre secteur se reconnaîtront. Est-ce qu'on recrute le plus ? On recrute beaucoup d'animateurs et d'animatrices. Dans une grande partie de nos sites, on a des clubs animation qui vont de 3 ans jusqu'à 17 ans. Et on fait aussi de l'animation adulte. Donc ça, pendant les vacances scolaires, c'est un public qu'on recrute énormément. Et ensuite, c'est le personnel qui est lié au service en salle, donc à nos restaurants, les serveurs, qu'on recrute beaucoup aussi. Serveurs, serveuses et du personnel entretien, ménage. Forcément, on a des sites plus ou moins grands. Et donc là aussi, on recrute beaucoup de... beaucoup de personnes sur ces métiers-là.

  • Speaker #1

    Ok. Il y a combien, tu disais, de villages en France ?

  • Speaker #0

    On a globalement 90 destinations, ce qui représente 75-80 villages. Parce qu'on a des campings qui sont liés des fois à des villages. Donc, on a en gros 90 destinations.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi tes bestes, toi ? Ton top 3 ? Parce que tu dois bien les connaître, j'imagine. Non, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas ? Non,

  • Speaker #0

    je ne peux pas te dire mon top 3. Mais comment il va le prendre, celui qui est quatrième ou cinquième ?

  • Speaker #1

    Il ne sait pas. Il ne sait pas qui est quatrième.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Je ne te demande pas un classement des quatre.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'aime trop mes collègues en plus pour poser des choses comme ça. Après, de toute façon, très clairement, en fait, on a des sites qui sont en montagne. On a des sites qui sont à la mer, qui sont en campagne. On a des sites qui sont sur... sur le sud-est, sur le sud-ouest, en Côte Basque, en Bretagne. en Alsace. Donc, à un moment donné, moi, peut-être que j'ai plus d'affection pour telle ou telle région. Je sais que j'ai des collègues qui ont plus d'affection sur d'autres choses. Il y en a qui ne veulent qu'aller à la montagne. Et très bien.

  • Speaker #1

    C'est été comme hiver ?

  • Speaker #0

    Oui, on a l'ensemble des sites qui sont ouverts l'été. Et l'hiver, on doit ouvrir entre 40 et 50 % de nos sites.

  • Speaker #1

    OK. Bon, tu me diras après. Tu me diras ton top. Oui,

  • Speaker #0

    je te dirai. Non, non, non, je ne peux pas. Non, mais on a des... C'est vraiment top de se dire que pour découvrir la France, je pense qu'on est la bonne asso. Tu as vraiment de nombreux trucs à aller découvrir.

  • Speaker #1

    Et puis, ça existe depuis longtemps. Donc, j'imagine qu'en fait, vous avez vraiment des territoires d'exception. En fait, vous avez certainement des emplacements vraiment ultra privilégiés.

  • Speaker #0

    On a, ouais, quand on est sur la côte aquitaine avec des sites sur l'Île-de-Ré, sur l'Èche-Cap-Ferret ou vraiment en Alsace, dans des coins vraiment jolis, il y a vraiment des sites qui sont top. On a aussi des sites qui sont placés sur les plus beaux villages de France. Ça crée vraiment un petit peu de l'animation sur ces sites et de l'attrait aussi. On ne va pas le cacher, c'est chouette. Donc ouais, on a vraiment un petit peu tout. On en a vraiment pour tous les goûts. J'aime bien... culture un petit peu du partage et du pour tous qu'on a sur nos sites.

  • Speaker #1

    Ah bah écoute, ça t'honore. Ça paye bien ?

  • Speaker #0

    Bah pas toujours. Bah non, mais autant qu'on se le dise. Non, malheureusement, on est... Alors déjà, si on parle des métiers saisonniers, on est plutôt plus ou moins tous sur les mêmes salaires. Après, quand on commence à partir sur des compétences techniques ou des responsabilités, on peut évoluer sur les salaires. Alors nous, c'est simple, tu prends notre convention, t'as notre grille. Donc, ça veut dire que tu as la grille de salaire. Et globalement, sur ces métiers-là, ce ne sont pas des salaires qui sont ultra élevés. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est que tu peux être logé. Tu as la restauration qui est comprise. Tu peux être sur des coins cools où l'hiver, tu peux faire un peu de ski, visiter. Et l'été, pourquoi pas profiter de la mer ?

  • Speaker #1

    Oui, tu as des avantages immatériels,

  • Speaker #0

    en fait. Exactement. Donc, on travaille beaucoup sur ce qu'on peut apporter justement à nos collègues en termes d'équilibre vie pro-perso, en termes de cadre de travail. en termes d'accompagnement, on forme les managers aussi. On sait qu'on n'a pas tous les leviers pour proposer des salaires qui sont intéressants ou plus intéressants par rapport à d'autres acteurs du secteur. Mais on essaye de jouer aussi avec nos armes et avec ce qu'on peut proposer. Donc, on active d'autres leviers.

  • Speaker #1

    OK, trop bien. J'avais prévu de te poser la question des avantages, mais en fait, tu viens d'y répondre. C'est-à-dire, effectivement, Le fait de travailler et vivre dans des lieux de fous, de pouvoir avoir accès à des activités vraiment exclusives, privilégiées, c'est un peu ça finalement.

  • Speaker #0

    Il y a ça. Dans l'expérience de la saison, c'est vraiment ce qui est mis en avant. Et puis, on n'est pas les seuls à mettre ça en avant. Je veux dire, c'est logique. C'était un peu la com' qu'on avait fait avec la branche de notre convention il y a quelque temps. C'est ça, c'est que c'est une vraie expérience. L'été à la mer, l'hiver à la montagne, ou si tu veux passer ton été à la campagne, il n'y a pas de problème. Après, on essaie d'aller chercher du spécifique aussi. On a travaillé sur la parentalité, on a travaillé sur l'inclusion, on a travaillé sur l'accessibilité. Il n'y a pas que le cadre, entre guillemets, naturel. Oui,

  • Speaker #1

    tu as une politique, tu as mis en place une politique RH.

  • Speaker #0

    On a beaucoup travaillé là-dessus et je suis super fier de bosser avec mes collègues représentants du personnel, avec l'ADG qui nous... qui nous suit sur ces éléments-là. Et c'est appréciable aussi d'avoir aussi ces leviers-là pour travailler un petit peu sur le social. On a travaillé sur les proches aidants, on a travaillé sur la précarité menstruelle, on a mis à dispo les protections hygiéniques dans tous nos sites et au siège pour nos salariés. On essaye en tout cas de faire avancer les choses et de proposer des choses qui soient accessibles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Donc, bon sens. utilité, pragmatisme, mais innovation aussi, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on progresse socialement. Après, l'innovation, qu'on soit clair, on n'a rien inventé. Par contre, on a su l'adapter à nos besoins. Parce que bon, ça vient forcément des salariés. Et donc, on a su l'adapter.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il ne faut pas venir travailler chez VVF si...

  • Speaker #0

    Si tu n'aimes pas discuter avec les gens. Si tu n'aimes pas la relation avec les vacanciers.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Bon bah écoute on arrive un peu au terme de cette interview là c'est ton moment tu sais c'est le final c'est ce qu'on appelle le one minute to join donc en gros là tu vas devoir pitcher VVF à un parterre de candidats qui t'écoutent donc t'as une minute pour les convaincre de rejoindre l'aventure VVF t'es prêt ?

  • Speaker #0

    On y va

  • Speaker #1

    Allez c'est parti

  • Speaker #0

    J'ai la chance de bosser au quotidien dans une structure et chez un employeur qui donne du sens à ce qu'il fait, et par le biais de son projet associatif et de ses missions, qui permet à de nombreuses personnes qui n'ont pas forcément les moyens au quotidien de partir en vacances. Et ça, je trouve qu'au quotidien, de savoir qu'on travaille pour cet objectif-là, déjà, moi, ça me motive. Et j'ai aussi cette chance de côtoyer des personnes au quotidien qui ont des valeurs humaines qui sont très présentes. Et je trouve qu'on a la chance d'être soutenus, d'être écoutés. d'être accompagné si on a besoin, de savoir qu'on a le droit de ne pas être d'accord et qu'on a le droit d'échouer. Et ça, je trouve que c'est plutôt unique. Et en tout cas, nous, on fait attention, avec l'équipe RH, que ça ne soit pas que des mots et que ça soit vraiment ressenti au quotidien. Donc voilà, ces deux éléments-là font que je suis plutôt aligné et satisfait de bosser au quotidien pour VVF et surtout avec les collègues avec qui je travaille. Vraiment, vraiment. Ce n'est pas juste des mots et c'est toujours un plaisir. de pouvoir croiser du monde et côtoyer les équipes.

  • Speaker #1

    Oh là là, trop bien. Merci Damien.

  • Speaker #0

    Je pense vraiment.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai une limite à l'armée. Je pense que j'ai un peu sensible. Mais non, je trouve que tu... Je te crois. Je trouve que ça a l'air vraiment chouette. Je pense que ça doit être génial aussi, effectivement, parce que la vie en entreprise ou là, en l'occurrence, dans une association, c'est pas toujours facile. et effectivement le fait de savoir que tu fais ça aussi pour le bien commun que tu permets à des gens comme tu disais d'avoir accès à des vacances alors que c'est très compliqué que ça bénéficie au territoire comme tu le disais tout à l'heure je trouve que ça doit te rattraper parfois quand tu as des petits coups de moins bien bah

  • Speaker #0

    oui en tout cas faut s'y rattacher et moi je suis content de voir que tu vois le côté un peu humain Mais en fait, il est quand même présent. Et que, bah oui, alors c'est pas rose tous les jours. On va pas non plus, c'est pas le monde des bisounours. Il y a une activité commerciale, il y a du business, il y a des enjeux. C'est pas évident tous les jours où il y a des problématiques. Mais par contre, je sais qu'on peut se rattacher à son collègue. On peut aller le voir, on peut aller discuter. Nous, on est toujours dispo. Et moi, je trouve que ça, c'est pas partout. Donc moi, j'apprécie justement ce plaisir-là de rencontrer les gens. On a notre bilan de fin de saison qui approche. J'ai trop hâte de voir tout le monde, tous mes collègues que je n'ai pas vus depuis 6-8 mois. J'ai vraiment hâte de les voir.

  • Speaker #1

    C'est quoi ça ? C'est un grand rassemblement en fait ? Vous serez combien ? Vous faites quoi ?

  • Speaker #0

    On sera bien une bonne centaine. Et l'idée, c'est d'avoir les équipes de l'exploit qui nous remontent leurs problématiques, qu'on puisse les récupérer sans imprégner et commencer à bosser sur la saison suivante. Ça, c'est l'objectif principal. Mais l'objectif secondaire, c'est de se retrouver tous, c'est de partager, c'est de souffler aussi. Parce que c'est un peu le point de la fin de saison d'été. Il y en a qui commencent en plus juste après sur la saison d'hiver, mais au moins, ça marque une coupure. et puis de se retrouver tous ensemble se retrouver tous ensemble et là on va aller sur un site où on se rassemble rarement qui est dans le nord de la France à Blériot exactement et je suis super heureux qu'on aille se retrouver là-bas trop

  • Speaker #1

    bien, bah écoutez moi je sais pas vous mais moi ça donne déjà ça m'a envie de partir en vacances non mais je te jure Ça donne envie de partir en vacances, ça donne envie de découvrir votre site Internet. Toutes tes offres d'emploi, elles sont facilement accessibles depuis votre site Internet ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tu vas sur notre site Internet, même commercial. On a deux sites, mais même le site commercial, tu vas tout en bas, recrutement, et tu atterris sur la page avec nos offres. Et un peu même tout ce qu'on fait au quotidien. Bon, c'est un peu siglé marque employeur, mais quelque part, c'est… C'est notre vie interne. Il y a pas mal de choses. C'est sympa.

  • Speaker #1

    OK. On va aller voir ça. De toute façon, en description de cet épisode, on vous met le lien vers les différents sites. On vous met également les trois meilleures destinations de Damien.

  • Speaker #0

    OK. OK.

  • Speaker #1

    OK. Non, je déconne. Et écoute, Damien, merci du fond du cœur. C'était vraiment un plaisir de parler avec toi aujourd'hui. Merci à toi, Claire.

  • Speaker #0

    Merci à toi et merci pour l'assaut. Merci vraiment. Moi, je dis merci pour VVF aussi parce qu'on mérite d'avoir un peu de visibilité sur ce qu'on fait. Et donc, merci de l'invitation, vraiment.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. À bientôt, Damien.

  • Speaker #0

    yes à bientôt Au plaisir.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode avec Damien Ponzo. J'ai parlé avec Damien, j'ai récupéré le top 3 des meilleures destinations de VVF et c'est donc... Je ne vous le dirai pas. En tout cas, merci beaucoup Damien. On a vraiment besoin de cette belle énergie positive que tu dégages et de cette authenticité. Un grand merci pour ta confiance. Si vous avez aimé cette conversation, n'hésitez pas à la partager autour de vous, à nous laisser des belles étoiles et puis à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite pour une nouvelle immersion dans les coulisses des entreprises les plus inspirantes de France. Bisous !

Description

Bienvenue dans Megabar, le podcast marque employeur qui ouvre les portes des entreprises les plus attractives de France.
Comme Les Couilles sur la Table, Travail en cours ou Build Your RH, ici on parle vrai : recrutement, marque employeur, culture d’entreprise, DRH et expérience collaborateurs, même dans les secteurs qu’on connaît trop peu… comme le tourisme.

Dans cet épisode, Claire Baruffi reçoit Damien Ponsot, DRH de VVF (400 salariés permanents, 3500 saisonniers en haute saison, 90 destinations partout en France). Un RH passionné, venu de l’animation et du terrain, qui porte un projet associatif rare : rendre les vacances accessibles aux 40 % de Français qui ne partent jamais.


Un échange sincère, généreux, et profondément tourné vers l’impact social.


Highlights de l’épisode :


• Comment passer de l’animation et du volley… à la direction des RH
• Les défis du recrutement dans le tourisme : cuisine, animation, petite enfance
• Les coulisses d’une marque employeur qui repose d’abord sur la mission et le sens
• La culture VVF : communication directe, droit à l’erreur, agilité et circuits courts
• L’expérience collaborateurs en saisonnier : logement, cadre de vie, inclusion, parentalité
• Les leviers RH pour attirer 3500 talents chaque été
• Les idées “vie ma vie en village vacances” pour recruter… parmi les vacanciers
• Un One Minute to Join qui donne envie de refaire sa valise immédiatement


À écouter si vous êtes passionné·e par : ressources humaines, DRH, marque employeur, recrutement, expérience collaborateur, saisonniers, tourisme, attractivité, management, inclusion, RSE, engagement, parcours collaborateurs, futur du travail, job, carrière, impact social.


Envie de découvrir les opportunités chez VVF ? 👉 recrutement.vvf.fr (à ajuster selon lien)

Megabar, c’est the podcast marque employeur qui explore les enjeux RH — du recrutement aux parcours collaborateurs, de l’expérience de travail aux transformations culturelles — mais c’est aussi le cabinet préféré des entreprises qui veulent mieux engager leurs candidats et leurs équipes. 


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut et bienvenue dans Megabar, le podcast qui vous emmène dans les coulisses des entreprises les plus attractives de France. Je suis Claire Baruchy, fondatrice de Megabar, l'agence qui accompagne les directions RH pour mieux engager les candidats et les collaborateurs et donner plus de résonance aux offres d'emploi. Abonnez-vous si ce n'est pas encore fait. Vous êtes chaque semaine de plus en plus nombreux à nous écouter et franchement, ça fait chaud au cœur. Ici, jetons le micro à des DRH et dirigeants qui nous ouvrent littéralement les portes de leur entreprise. L'objectif, comprendre le quotidien collaborateur et découvrir de l'intérieur ce qui rend ces entreprises vraiment attractives. Que vous soyez à la recherche d'un job ou RH en quête d'inspiration, ici vous allez découvrir ce qui fonctionne vraiment dans les meilleures entreprises de France. Bonjour à tous, aujourd'hui je vous emmène faire une plongée dans l'industrie du tourisme et dans le milieu associatif. Mon invité du jour, c'est Damien Ponzo, qui est TRH de VVF. Donc, un invité vraiment trop sympa. Vous allez voir, passionné de sport. Et puis, surtout quelqu'un d'une bienveillance communicative. Donc là, on est sur un épisode en mode concentré de Good Vibes. Damien nous ouvre aujourd'hui en grand les portes de VVF, une structure unique qui, rappelons-le, permet à des familles qui n'ont pas toujours de gros moyens de se payer des vacances dans des lieux magnifiques partout en France. Et pour vous donner une idée, VVF, c'est 400 salariés permanents et jusqu'à 3 500 salariés en haute saison. Donc, c'est une vraie ruche humaine qui s'active pour rendre le tourisme accessible au plus grand nombre, vous l'aurez compris. Et juste avant de vous laisser tout simplement écouter cet épisode, je voulais vous dire un grand merci. Vous êtes chaque épisode de plus en plus nombreux à écouter le podcast. Pour vous dire, on a littéralement pété les scores d'audience sur les derniers épisodes. Et voilà, ça, ça nous touche énormément. Alors, merci pour votre fidélité. Et sur ce, place à Damien et à cette immersion feel-good dans l'univers VVF. Bonjour Damien, je suis ravie de te recevoir ici.

  • Speaker #1

    Bonjour, bonjour, mais moi aussi. Très heureux d'être avec toi, Claire.

  • Speaker #0

    Moi aussi, ça fait vraiment plaisir. Alors, on se suit, on s'observe depuis un moment.

  • Speaker #1

    On s'écoute.

  • Speaker #0

    On s'écoute aussi. Ça y est, nous y voilà.

  • Speaker #1

    Ouais, on s'écoute aussi et on a des choses en commun. J'ai apprécié t'écouter sur quelques sujets. Voilà, donc je suis ravi d'être avec toi.

  • Speaker #0

    Ah bah écoute, c'est vraiment plaisir partagé. On va apprendre à faire connaissance tous les deux. Je te propose, il y a vraiment une étape rituelle dans ce podcast, c'est ton entretien d'embauche. Donc ça te met, toi, dans la posture du candidat, moi dans la posture confortable du recruteur. Et donc c'est à toi de jouer, c'est ton entretien d'embauche. Est-ce que tu es prêt ?

  • Speaker #1

    Toujours.

  • Speaker #0

    Ok, c'est parti, je te laisse te présenter.

  • Speaker #1

    Eh bien, je m'appelle Damien, je travaille actuellement chez VVF. Ça fait bientôt deux ans que j'ai pris le poste de directeur des ressources humaines. Je ne suis pas un pur produit des ressources humaines.

  • Speaker #0

    Encore un ?

  • Speaker #1

    Eh oui, oui, oui, encore un. Je n'utiliserai pas ce terme de parcours atypique parce que je n'ai pas un parcours atypique. J'ai un parcours dans l'animation socio-culturelle. J'ai été pendant... très longtemps animateur, directeur de colonies de vacances, de groupes en France, à l'étranger avec des plus petits, des grands groupes. J'ai encadré tellement de publics différents, des enfants, des jeunes adultes, des publics en situations diverses. J'ai été aussi très longtemps serveur et j'ai un cursus dans la communication. J'ai un master en communication, j'ai un MBA en management du sport, parce que le sport a une place. a eu une place beaucoup plus importante, mais j'ai gardé beaucoup d'affect et je tire beaucoup de choses du sport. Et je suis entré dans les ressources humaines et plus spécifiquement dans le recrutement en 2014. Et là, je suis rentré dans quelque chose où j'ai pu mettre à profit mon goût pour les relations humaines, mes compétences en communication et j'ai mélangé plein de trucs et je me suis plutôt... bien pris sur le recrutement, sur la manière de communiquer, sur la manière d'aller chercher des profils dans des contextes difficiles, avec toujours très peu d'argent. Je suis issu du milieu associatif, et quand je suis arrivé chez VVF, en fait, c'est la première fois où je me suis dit, non mais en fait, j'ai commencé par un milieu associatif, j'arrive chez VVF qui est une association, je me dis, en fait, il n'y a pas de secret. Et donc, aujourd'hui, je... Je m'occupe de toute la fonction et des sujets RH pour VVF, opérateur associatif de vacances. On a 90 sites à travers la France, 1000 ETP, 3500 salariés sur la haute saison, et dans un secteur qui, je pense, a besoin qu'on le valorise, c'est-à-dire le tourisme, l'hôtellerie, la restauration. C'est un secteur qui a besoin qu'on lui donne de la visibilité, qu'on lui donne plein de belles choses pour redonner goût un petit peu à tout le monde à venir l'intégrer.

  • Speaker #0

    Trop bien. Tu as ton BAFA, du coup.

  • Speaker #1

    J'ai mon BAFA, j'ai mon BFD. J'ai eu, parce que c'est des recyclages, donc j'ai pu, mais j'ai eu des diplômes d'encadrement de la baignade.

  • Speaker #0

    Ah oui ?

  • Speaker #1

    J'ai mes diplômes et certifications de sauveteur secouriste.

  • Speaker #0

    Tu es un peu le David Asseloff des RH, maintenant.

  • Speaker #1

    Le Mitch Buchanan. Écoute, alors oui, on a beaucoup rigolé quand on encadre tes groupes sur la plage, etc. C'est rigolo, mais pas du tout. Alors là, il faut... Tu vas me gêner à dire des choses comme ça, mais non, mais oui. Il y a un peu cet esprit-là, tu sais, en séjour de vacances avec tes jeunes, tu es au bout du monde. J'ai eu l'opportunité de faire des voyages de malades avec des groupes de jeunes. Ça peut être pris comme ça pour des...

  • Speaker #0

    Et tu disais que le sport avait une place importante dans ta vie. Alors raconte-nous, je sens qu'il y a un truc, je sens qu'il y a une histoire.

  • Speaker #1

    Ah ben bien sûr. C'est-à-dire que déjà, j'ai plus de 20 ans de foot dans les pattes. J'ai plus de 10 ans maintenant de volet. J'ai joué jusqu'en niveau région, j'ai joué encore au volet en région. Dès 17 ans, j'ai commencé à coacher, à prendre des équipes. J'ai encadré des tout-petits jusqu'à des très grands. J'ai passé mes diplômes dans le foot. Je me suis arrêté juste avant le brevet d'État. Pour ceux qui connaissent, à l'époque, c'était l'animateur senior. J'ai besoin de sport de toute façon au quotidien. Déjà maintenant, c'est un exutoire. Mais avant, c'était aussi un moyen de s'exprimer, d'apprendre énormément de choses. Les valeurs dans le sport, elles sont extraordinaires. Et c'est rigolo parce qu'on voit beaucoup de liens aujourd'hui entre le management, le sport. Mais oui, il y a énormément de choses à prendre et à adapter. Pas de la même manière, mais en tout cas à adapter dans le monde du travail. Et je pense que j'ai énormément de choses que j'utilise au quotidien ou comment je suis au quotidien. Et c'est lié à mon activité dans le sport.

  • Speaker #0

    D'accord. Tu disais qu'en 2014, tu avais opéré ce switch dans ta carrière. Qui t'a donné ta chance à ce moment-là ? Qu'est-ce qui s'est passé en fait ?

  • Speaker #1

    En fait, tout est lié aussi à mon parcours dans l'animation socioculturelle. J'arrive dans une boîte qui fait des séjours pour mineurs et j'entre en tant que…

  • Speaker #0

    Tu ne peux pas dire le nom de cette boîte ?

  • Speaker #1

    Si, elle s'appelle Téligo. D'accord. Téligo qui a été depuis racheté par l'UCPA.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Et donc j'entre dans cette boîte par ce biais de mon expérience dans l'animation. Et je me forme sur le tas, j'ai un manager de dingue, Christophe, à l'époque, qui me forme sur cette partie recrutement, sur les outils de suivi, sur la manière de suivre aussi son activité à soi, de continuer à apprendre, etc. Moi, je prends le pli, je vais à fond dedans et en fait, je me prends vraiment au jeu du recrutement. Et le truc, c'est que j'ai un parcours, comme je te disais, dans la communication. Et donc, on recrutait des animateurs, des directeurs. Après, je me suis mis à recruter des profils sportifs, je me suis mis à recruter... à accompagner les équipes sur des profils de cuisine. J'ai un peu évolué où j'ai pris la partie séjour étranger, séjour France, linguistique. Et là, tu parles dans des profils un peu spécifiques avec les anglophones, etc. Et en fait, je me suis pris vraiment au jeu de mixer, moi, ma faculté à communiquer, créer des outils de com, aller réfléchir chaque recrutement avec un plan de communication dédié. Et j'ai adoré. Et j'ai adoré.

  • Speaker #0

    Ah, trop bien. Ça se voit. Dis-moi, je ne savais pas que VVF, c'était une association. Je pense que je vais être la seule personne de France à ignorer ça. Non, non,

  • Speaker #1

    non.

  • Speaker #0

    Tout le monde ne le sait pas. Justement, ça veut dire quoi aujourd'hui d'être DRH d'une association ? Qu'est-ce qui est différent d'une entreprise ? Même si pourtant, j'ai noté que tu parlais quand même de salariés.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Nous sommes une association avec une activité commerciale. Et à ce titre, c'est un peu particulier. On a zéro subvention. On ne recrute pas de bénévoles, etc., comme une association, entre guillemets, classique. Mais une association peut avoir des rentrées d'argent. Elle doit être à l'équilibre, etc. Le truc à savoir sur une asso, c'est que déjà, une asso n'a pas d'actionnaire et qu'une association qui dégage des bénéfices, c'est automatiquement reversé en interne. Voilà. Les infrastructures, les salariés, les projets, etc. Donc ça, c'est une première chose qui est intéressante. Bon, je pense que la différence entre... entreprise et association, tout le monde l'avait. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est le projet associatif et les missions qu'il y a dans ce projet associatif. Et aujourd'hui, l'idée, c'est que notre job et tout ce qu'on va développer doit être en relation avec ces missions. Donc, nos missions, c'est l'accessibilité aux vacances. On travaille sur 40% des personnes qui ne partent pas en vacances. Donc, on est premier partenaire de VACAF. Chaque vacances, on a des tarifs qui sont liés au quotient familial sur une partie neutre de nos stocks. Et ensuite, la deuxième mission, c'est l'accompagnement des territoires dans leur développement. Aujourd'hui, il faut savoir qu'un village implanté sur un territoire, un site, s'il fait un million de chiffres d'affaires, c'est 600 000 euros qui sont créés pour les territoires. Le recrutement local, les producteurs locaux, la découverte des alentours par les vacanciers, les touristes, etc. Et donc ça, quelque part... Ça te guide au quotidien. Et donc, nos valeurs qui sont liées à l'accessibilité, la solidarité, finalement, tout ce que tu vas proposer, et même, finalement, au quotidien, comment tu vas communiquer, interagir, mettre en place, notamment, ton expérience collaborateur ou collaboratrice dans notre cas d'ERH, il faut avoir ça en tête. Et c'est quelque chose, oui, qui nous anime au quotidien. On a un sens qui est plutôt présent dans nos missions au quotidien.

  • Speaker #0

    D'accord. Est-ce que tu peux essayer de nous détailler un peu la culture du point de vue collaborateur de VVF ?

  • Speaker #1

    Totalement. On en parle régulièrement. On a une communication tout azimut. C'est-à-dire que, aussi bien comme une structure, un employeur classique, tu as une direction générale, des managers qui communiquent vers leurs équipes, mais ça va également dans l'autre sens. C'est-à-dire que, aisément, n'importe quel salarié peut communiquer. de manière ascendante vers le codire, vers la direction générale, de manière transverse. Et ça, c'est vraiment intéressant. On a un espace d'expression au sein de l'assaut qui peut des fois peut-être déstabiliser, mais quelque part qui fait partie de la culture. J'ai régulièrement des saisonniers ou des saisonnières sur les sites au téléphone. Donc, mes coordonnées sont plus ou moins partout. De la même manière que je peux avoir un collègue au téléphone que j'ai appelé pour voir deux, trois trucs. Et ça, en fait, c'est la culture de l'assaut. c'est aussi cette question de fonction support au service de l'exploitation et des sites, qui est très forte.

  • Speaker #0

    Ok. C'est quoi le truc qui t'a le plus étonné, toi, quand tu es arrivé chez VVF ?

  • Speaker #1

    C'est la chance de pouvoir avoir un impact direct et rapide. Alors, quand je suis arrivé chez VVF, j'étais responsable recrutement, responsable du développement RH. Donc, tu prends un petit peu le pli, tu fais un petit peu ton audit de la situation, tu prends un peu tes indicateurs, RH, tout ça. Tu vois qu'il y a des choses qui sont à travailler plutôt très clairement. Quand tu prends les indicateurs, tu vas un peu solliciter tes collègues. Tu mets en place des questionnaires, des enquêtes internes. Tu prends leur retour, leurs besoins. Et là, ce qui est intéressant, c'est que très vite, quand tu vas développer, quand tu vas mettre en place des choses, tu peux avoir des résultats qui sont rapides. Les validations, forcément, il y a un petit peu moins de strats. Et donc, ce qui fait qu'on peut aller plus vite dans un déploiement, dans la mise en place. Et je trouve que... Alors, je n'ai pas été étonné, mais c'est même plutôt satisfaisant de se dire qu'on peut avoir un vrai impact réel, mesurable. et plutôt direct quand on va mettre en place des actions.

  • Speaker #0

    Oui, je comprends. Donc, toi, c'est vraiment les circuits courts et l'agilité, en fait, pour résumer.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça peut se résumer comme ça. Exactement. Et j'aime beaucoup, moi, cette façon, finalement, de voir que, tu vois, pour te donner des exemples peut-être plus précis, difficulté de recrutement, difficulté de visibilité sur certains métiers, difficulté à faire le lien avec les profils qui postulent l'ensemble des sites. Tu vois, très vite, tu mets en place quelques outils très simples pour communiquer, on va dire, de manière concertée et collective. Et on voit que tout de suite, les retours des équipes, c'est « c'est bon, j'ai eu mes personnes, c'est bon, on a avancé, la saison, elle est partie » . Et je trouve que ça, finalement, en fait, c'est ce qu'il y a de plutôt valorisant dans ce que tu peux mettre en place. Et très vite, ça veut dire que très vite, tu sais quand ça ne fonctionne absolument pas. Et là aussi, c'est plutôt super intéressant. OK, là, ça ne fonctionne pas. Bon, très bien, pas de problème. On va passer à autre chose. On se remet en ordre de match. On sollicite les gens et on y va. Et donc ça, c'est plutôt intéressant.

  • Speaker #0

    Toi, tu dois avoir forcément, puisque toi, c'est vraiment de l'emploi saisonnier, tu dois avoir une période de rush. C'est quoi ta période de rush dans l'année ?

  • Speaker #1

    La grosse période de rush, c'est vraiment mai-juin, où en gros, on est dans les derniers préparatifs de l'été. Les équipes sont quasi finalisées, mais il reste encore quelques postes à pourvoir. On a forcément quelques problématiques sur certains sites, donc on s'y attache précisément. On pourrait apporter forcément des solutions spécifiques, tout ça. Là, c'est vraiment les deux mois où on sait que ça va être chaud. Et pour peu qu'il y ait un incident qui vienne parce qu'il peut y en avoir, eh bien oui, tu prends le jus et on sait. En tout cas, pour nous, les fonctions support. Et moi, sur la partie orange spécifique.

  • Speaker #0

    Tu disais que c'était 3 500 salariés sur la haute saison.

  • Speaker #1

    Oui, juillet-août.

  • Speaker #0

    Donc, ça représente quoi en termes de répartition déjà entre les salariés saisonniers et le reste de l'équipe, les salariés permanents ?

  • Speaker #1

    Alors, on est environ 350-400 permanents. Donc, ça fait quasi 3000 personnes que tu recrutes pour la haute saison.

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toi qui t'en occupes avec ton équipe ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a deux choses. Il y a une première chose, et ça, on a une convention qui est très particulière sur cet aspect-là, c'est qu'on a une partie de nos collègues qui ont un statut de titulaire. Un peu à la manière de la fonction publique, à partir d'une certaine ancienneté, tu deviens titulaire de ton poste.

  • Speaker #0

    Comme dans l'intérim, un peu.

  • Speaker #1

    Exactement, et c'est exactement ça qui est cadré dans notre convention. Donc, à partir d'un certain nombre de mois de contrat sur une durée donnée, tu deviens titulaire de ton poste. Donc ça fait qu'on a déjà une population qui revient année après année sur les...

  • Speaker #0

    De fidèles.

  • Speaker #1

    Ouais, je crois qu'on est entre 600 et 700 saisonniers titulaires, peut-être un peu plus. Et ensuite, après, c'est du recrutement en externe. On a un outil dédié qui nous permet de diffuser en masse, de gagner en visibilité. Donc je m'occupe en direct des fonctions support. Mais bon, finalement, sur une activité saisonnière touristique, ce n'est pas l'enjeu sur la haute saison. Et ensuite, en local, chaque directeur, directrice... s'occupe du recrutement de son équipe. Voilà, il a son réseau, il a l'outil. Et nous aussi, on essaie aussi de travailler sur les événements un petit peu spécifiques selon les besoins pour aller chercher aussi d'autres profils et donner un peu de visibilité à nos besoins.

  • Speaker #0

    OK. Toi, tu disais, en fait, toi, tu as vraiment eu toujours un parcours. Donc, tu disais l'animation, mais en fait, au global, c'est le tourisme. C'est un secteur, selon toi, qui mérite qu'on en parle, qu'on fasse la lumière là-dessus. Je sais que ce n'est pas... En tout cas, tu vois, pour travailler sur les enjeux de recrutement et d'attractivité depuis quelques années, le tourisme, c'est vraiment très, très compliqué. Est-ce que tu veux nous en parler un petit peu ?

  • Speaker #1

    On a vécu une période très compliquée avec le Covid, où le tourisme a été déclaré activité non essentielle. Donc, tu as toute cette activité qui s'est retrouvée à zéro, à l'arrêt. Ça, ça a été un vrai choc pour tous les métiers et tous les employeurs du secteur. Il faut savoir quand même que le tourisme, c'est quasi 10 points dans le PIB de la France. Quand tu vois un peu les chiffres des vacanciers, des visiteurs locaux ou étrangers qui viennent visiter la France, c'est énorme. Et donc, quelque part, on a un secteur qui pèse dans l'économie du pays. Et avec ce Covid, on a eu un renouvellement, je pense, massif des personnes qui ont bossé dans ce secteur. Et donc forcément, un renouvellement malheureusement pas aussi rapide des compétences. Aujourd'hui, on constate une vraie crise de compétences. globalement dans le tourisme. Et on a énormément de choses à faire. Et donc oui, c'est un secteur qui mérite de s'y attarder parce que les métiers, les parcours sont multiples. On peut construire des parcours qui sont uniques. J'ai des dizaines d'histoires de personnes qui ont fini vraiment avec des postes à très grande responsabilité en étant partie des premiers niveaux hiérarchiques. Et il y a énormément de choses à faire. Et c'est là où je trouve qu'on peut s'y attarder, c'est qu'en termes de relations clients, en termes de relations humaines, en termes de formation, de compétences, de développement, moi, en tout cas, je prends beaucoup de plaisir à évoluer dans le tourisme parce que, justement, il y a énormément de choses à faire.

  • Speaker #0

    Alors que c'est vrai que quand on pense tourisme, parfois, on pense à des postes, comme on dit, saisonniers, en fait, c'est-à-dire des postes que tu fais peut-être en début de carrière, en attendant ou quand t'es jeune et on n'imagine pas construire un parcours court dans la durée, en fait.

  • Speaker #1

    Eh bien, c'est exactement ça. Alors que vous pouvez très bien commencer animateur, continuer à manager une équipe d'animateurs, d'animatrices sur un site, de prendre la direction du site quelques années plus tard. Pourquoi pas chapeauter plusieurs sites quelques années plus tard parce que vous avez fait le tour d'un périmètre et qu'il vous faut un petit peu plus de place. Et pourquoi pas prendre la direction des opérations d'une petite structure, d'une grande structure après. Et il y a Merci. énormément de parcours qui sont comme ça. J'ai des collègues référents de périmètre qui gèrent plusieurs sites sur une région donnée qui ont commencé vraiment animateurs, responsables d'hébergement, responsables d'animation qui ont monté comme ça et aujourd'hui qui ont vraiment des grosses responsabilités. Et je trouve ça intéressant parce que dans beaucoup de secteurs, c'est pas seulement dans le tourisme qu'on peut construire des parcours, mais aujourd'hui avec ce renouvellement un petit peu de population et de compétences dans le tourisme, je pense qu'on a Euh... qu'on a vraiment énormément de choses à proposer aux jeunes, aux moins jeunes, parce que ce n'est pas qu'une question de jeunesse, de commencer un parcours. On a énormément de personnes en reconversion aussi. C'est super intéressant de pouvoir proposer autant de choses.

  • Speaker #0

    Tu sais qu'il faut que je te fasse une confession, Damien.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas me dire ?

  • Speaker #0

    Je te jure, j'y ai pensé. Mais juste à l'instant, en t'écoutant, en fait, j'ai démarré en tant qu'animatrice dans un camping.

  • Speaker #1

    Mais voilà,

  • Speaker #0

    tu vois. C'était vraiment l'expérience, mais... Mais d'ailleurs, je n'ai pas démarré comme ça. J'ai démarré derrière le bar. Après, j'ai évolué. J'ai décroché le titre de chef de l'animation. Et c'est vrai que franchement, c'était une super… Mais quelle expérience de fou, même pour ma vie professionnelle future.

  • Speaker #1

    Je pense qu'énormément de choses que j'ai apprises et que, encore une fois, j'applique au quotidien. On a parlé du sport. Moi, l'animation, quand tu dois organiser un séjour au bout du monde avec un groupe de 40 personnes, il faut un minimum d'organisation, un minimum de projection et d'anticipation aussi. Ça, c'est la base. Et ça démarre comme ça. Mais oui, je suis tout à fait d'accord avec toi. Énormément de choses qui sont transposables.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Et puis, c'est... Mais alors, on était, je te jure, le soir, on était fatigué. Non, mais c'est tellement... Ça te prend tellement d'énergie, c'est fou.

  • Speaker #1

    Et le plaisir de passer du temps avec plein de gens comme toi, dans le même bateau. Carrément,

  • Speaker #0

    c'était des vrais équipes. Ah là là, trop bien. Comment il s'appelle ce film ? Tu ne te souviens pas de ce film qui parle justement d'une colonie ? Comment c'est ? Tu vois ?

  • Speaker #1

    Je le ressens, bien sûr. Je me souviens de ce film qui allait me parler. Mais bien sûr. Mais c'est extraordinaire.

  • Speaker #0

    Je l'ai vu 4 ou 5 fois. L'Anique Gautry.

  • Speaker #1

    Non, mais il est tellement cliché, ce film. Mais il est tellement réel.

  • Speaker #0

    Il est tellement cool.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas un animateur ou un directeur de colo ou directrice de colo qui n'a pas vécu au moins un des événements.

  • Speaker #0

    Oui, non, c'est vrai. Mais les acteurs, ils sont mis.

  • Speaker #1

    Non, mais en plus, le casting, il est dingue. Et non, vraiment, c'est top, ce film. C'est un de mes films préférés.

  • Speaker #0

    Moi aussi, j'adore. Et dis-moi, tu sais, on parle souvent, Nicolas Cantenou, Patrick Bruel, qui était G.O. au Club Med. Vous aussi, vous avez des stars de l'animation. Tu as des petites anecdotes de collab. Là, tu nous disais qu'il y avait des parcours de dingue de personnes qui ont commencé, entre guillemets, tout en bas de l'échelle pour avoir des gros postes derrière de commandement. Est-ce que tu as des petites infos croustillantes pour nous ?

  • Speaker #1

    Franchement ? Je vais décevoir et en même temps, je vais faire plaisir à notre présidente. Je crois que la personne la plus connue de notre asso, en tout cas, moi, à mon niveau, c'est notre présidente.

  • Speaker #0

    Ah bah, trop bien !

  • Speaker #1

    Écoute, notre présidente, qui s'appelle Martine Pinville, je lui fais un gros coucou. En plus, je l'ai croisée il n'y a pas longtemps. Ça m'a fait vraiment plaisir. C'est une ancienne secrétaire d'État au gouvernement de François Hollande qui s'occupait de plein de sujets liés à l'économie sociale et solidaire, à l'artisanat. Et je pense que c'est notre personnalité publique.

  • Speaker #0

    Ok, ça marche. pour l'écouter. Après, peut-être que si nos auditeurs nous écoutent, il y en a peut-être qui disent « Mais si, moi j'y étais. » J'adorerais. J'adorerais savoir ça. Voilà, appel aux auditeurs. J'adore. OK, c'est noté. Dis-moi, du coup, comme tu disais, tu as vraiment cet amour, on l'entend, pour l'animation, pour le sport. Donc forcément, le tourisme s'est imposé à toi. Enfin, c'était comme une suite logique. Tu penses que tu seras toujours dans le tourisme, toi ?

  • Speaker #1

    Très honnêtement, non.

  • Speaker #0

    Tu te verrais…

  • Speaker #1

    Ouais, ailleurs. Non, dans le sens où ce n'est même pas une question que je me pose. Aujourd'hui, en fait, je pense que ce qui m'intéresse dans le tourisme, c'est le tourisme, il y a vraiment un truc qui est lié aux relations humaines. Tu vois, tu t'accueilles des vacanciers, tu dois t'en occuper, un peu les chouchouter, tout ça. Donc là-dessus, il y a quelque chose qui forcément guide un peu ma voie. Mais globalement, il y a énormément de secteurs qui sont liés comme ça à ces relations humaines. Si je dois rester dans le tourisme, j'y serais. Et si je dois changer, je changerai. Je n'ai pas de souci avec ça. Aujourd'hui, je suis dans un secteur qu'on voit bouger quasiment d'année après année, qui évolue, peut-être pas assez vite pour certains. Moi, je le vois quand même évoluer plutôt rapidement. Et c'est peut-être ça, finalement, qui m'intéresse. Il y a les relations humaines, mais il y a aussi le côté, encore une fois, impact qu'on peut avoir et on verra.

  • Speaker #0

    OK. C'est quoi, aujourd'hui, tes grands chantiers RH en ce moment, en termes de… je ne sais pas, de transfo ou pour VVF ?

  • Speaker #1

    On a un sujet qui est très général d'expérience collaborateur, qui est important parce que c'est, je pense, ce qui nous fait défaut à certains niveaux et notamment à nos difficultés à créer du lien avec nos saisonniers, par exemple. Donc ça, c'est un vrai sujet qu'on travaille depuis quelques temps et on commence à y amener quelques briques. On a un gros sujet en ce moment de digitalisation. On a la paye d'un côté, le déploiement d'un SI RH de l'autre. Et donc ça, ça va nous prendre au moins jusqu'à la fin du premier semestre 2026. Au moins, si tout se passe bien. Et avec ce sujet-là, on a un sujet majeur sur le pilotage RH. Et cette data, et comment on va rendre ce pilotage clair avec des indicateurs qui soient calés, et qu'on va pouvoir gérer avec le plus de réactivité possible. Donc, on a un vrai enjeu aussi sur le pilotage RH.

  • Speaker #0

    Ok. Toi, tu disais tout à l'heure que tu avais en moyenne 600 à 700 personnes qui reviennent chaque saison. Voilà, vous sont fidèles et reviennent naturellement. Donc, ça veut dire que tu as quand même beaucoup de personnes à aller attirer, même si ce n'est pas toi qui t'occupes en direct des recrutements à l'accompli, c'est plutôt les responsables de village. Ça fait. Ça veut dire que la marque employeur, elle est entre tes mains et... Et tu es attendue là-dessus par les directeurs des villages ?

  • Speaker #1

    Oui, et pour te faire l'historique, quand je suis arrivé chez VVF, donc fin 2021, c'est vraiment cet enjeu-là de marque employeur qui, je pense, a fait la différence par rapport à d'autres candidats ou candidates. La direction générale à l'époque et mon prédécesseur, ils ont compris rapidement, ou en tout cas à ce moment-là, à la sortie de Covid, que l'enjeu de la marque employeur, il était stratégique. Et donc oui, aujourd'hui, la marque employeur, c'est un petit peu moi qui la pilote, qui l'incarne aussi régulièrement. Et à ce titre, oui, je prends ce sujet. à bras-le-corps, je garde en direct les relations écoles, j'essaye de bosser sur tout ce qui est comérage interne. On va vraiment se lancer très sérieusement. Alors, c'est déjà le cas, mais là, on va structurer toute notre communication sur nos saisonniers et nos viviers, parce qu'on a pu aussi commencer à travailler avec des viviers. Et oui, c'est moi qui ai un petit peu la marque employeur. Et justement, tu vois, le lien avec le tourisme aujourd'hui, c'est que on a besoin de visibilité. Et après, on peut appeler ça comme tu veux, mais là, on parle de marque employeur. Je trouve que c'est aujourd'hui capital pour nos boîtes et nos métiers de bien travailler sa marque employeur.

  • Speaker #0

    Je comprends. C'est capital, en fait, dans ce que j'entends que tu me dis, à la fois parce qu'il y a un enjeu, c'est-à-dire que la compétition est rude pour les collaborateurs saisonniers, mais aussi pour la filière, en fait, pour donner envie au global. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. Et je pense qu'on n'est encore pas assez, même si on le fait, chacun à notre niveau, un petit peu, avec nos moyens, tout ça. On va être clair. Et je pense qu'on peut aller beaucoup plus loin. On a absolument besoin de donner goût aux candidats, candidats de potentiel, d'aller voir ce qui se passe dans le tourisme. C'est un enjeu majeur. On a vraiment besoin de monde. Et oui, pour moi, c'est un sujet qui est ultra important.

  • Speaker #0

    Vous faites de la marque employeur auprès de vos clients en village ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est plus de la relation client que de la marque employeur.

  • Speaker #0

    Non, tu vois, je me dis, ça se trouve, dans tes clients, dans tes ados, tu vois, dans tes ados, tu as peut-être tes futurs saisonniers.

  • Speaker #1

    Tu sais qu'on en a des directeurs, des directrices. J'en pense à un, chaque année, il recrute des collègues dans les vacancés.

  • Speaker #0

    Mais moi, je ferais ça. Viens, on fait ça, Damien. Viens, on invente un programme là-dessus.

  • Speaker #1

    Écoute, on fait… On essaye de... J'ai deux formats. Soit on se fait un truc genre « Vie ma vie » , tu vois, tu viens en vacances et sur des sessions, très courtes, en mode un peu fun, parce qu'ils sont quand même en vacances, un truc genre « Vie ma vie » . Tu veux savoir c'est quoi le job d'un animateur ?

  • Speaker #0

    Je pense que...

  • Speaker #1

    Tu veux savoir c'est quoi le job d'un réceptionniste ou d'une réceptionniste en vacances ? Tu vois, on peut faire un petit programme.

  • Speaker #0

    Excellente idée. Je pense que... Moi, pour avoir des ados à la maison, je pense que c'est...

  • Speaker #1

    Je vais devoir le noter. Non,

  • Speaker #0

    non, mais attends, on développe ça ensemble.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, mais tu sais que ça pourrait... Je suis sûr que ça pourrait fonctionner.

  • Speaker #0

    Attends, ça, c'était ta première idée.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    Deuxième idée.

  • Speaker #1

    La deuxième idée, je pense que c'est aujourd'hui de mettre en place des ambassadeurs par site, par village. Peut-être des ambassadeurs métiers ou alors juste de site. et trouver les personnes qui vont un petit peu communiquer sur c'est quoi de bosser en village vacances, c'est quoi de bosser chez VVF. Tu vois, un genre d'un peu mix employé-advocatie, mais vis-à-vis des clients et directement sur place.

  • Speaker #0

    Bien sûr, tu alignes tout. Et je pense que c'est sur place que ça se joue. C'est sur place quand tu es bien dans le... Non, mais c'est vrai quand tu es... Alors oui, c'est vrai, tu es en vacances, mais du coup, tu as aussi ton espace de... Comment dire ? tu es totalement disponible, tu es en conscience. Et c'est là où tes chakras sont ouverts. Et c'est là où, en vacances, tu peux te projeter sur les années qui suivent. Tu vois, je t'ai dit encore une fois, tu es ado ou tu es parent d'ado. Ton gamin ou toi, tu as, je ne sais pas, 16, 17 ans. En fait, ça va être vite de trouver quelque chose, tu vois, pour l'année d'après. Et je pense que ton idée de « vie ma vie » , elle est top. Et l'idée d'aligner discours client en s'appuyant sur la marque employeur, c'est-à-dire qu'en fait, tu viens affirmer ton identité auprès de tes clients. Mais c'est génial, j'adore.

  • Speaker #1

    Bon, je t'avouerai que j'avais déjà réfléchi un peu à ça, mais tu dis quelque chose qui est ultra important là-dedans. C'est que moi, je suis quelque part… Alors, oui et non, mais on a notre projet associatif, on a nos valeurs. On a les équipes commerciales qui vont à la rencontre de nos futurs vacanciers ou alors des prescripteurs, etc. Et moi, je fais en sorte d'être aligné avec ça.

  • Speaker #0

    Donc globalement, quand tu arrives sur place, les vacanciers, normalement, ils doivent avoir une partie déjà du discours ou en tout cas des valeurs qui sont entre guillemets connues. On a beaucoup d'indives aussi et il faut voir le truc. Mais avoir des personnes sur place qui viennent te donner et te communiquer sur les valeurs qu'on a et le sens qu'on essaye de donner aux vacances, mais oui, ça peut marcher. Je pense que ça peut marcher. Sans par contre, comme tu as dit, il ne faut pas non plus trop leur prendre la tête.

  • Speaker #1

    Non, non, non. Je trouve qu'en fait, en faisant ça, tu t'adresses à des gens qui sont déjà acquis à ta cause.

  • Speaker #0

    Quelque part.

  • Speaker #1

    Tu vois ce que je veux dire ? Ils vivent l'expérience, ils adhèrent à une partie du concept puisqu'ils sont clients. Donc en fait, tu vois, et puis ça peut… Non mais, je te jure, on rediscute de ça.

  • Speaker #0

    On rediscutera, mais on va se revoir, on va en discuter.

  • Speaker #1

    Ah bah oui. Vous recrutez… Alors, c'est une question hyper large, mais vous recrutez quel type de poste ? C'est quoi, toi, les postes ? On va dire, si on devait faire deux questions en une, les postes que tu recrutes le plus et les postes qui sont les plus durs à recruter.

  • Speaker #0

    Ok, alors je vais commencer par un peu l'état d'esprit qu'on recherche. Parce qu'il y a un truc aussi qui est intéressant pour nous, c'est l'état d'esprit. C'est qu'aujourd'hui, on aime les personnes qui ont un relationnel qui est plutôt avenant, qui aiment discuter avec les gens, qui aiment prendre des nouvelles des gens. qui aiment m'accompagner et leur demander « Alors, vous avez fait quoi aujourd'hui ? » « Ah, c'est trop bien ! » « Bah écoutez, demain, je peux aussi vous conseiller de faire ça, etc. » Nous, on aime ces personnes-là. Ce qui fait que ça, pour nous, quelque part, c'est un peu la base. Et ensuite, pour répondre plus précisément à tes questions, les profils qui sont compliqués à toucher, on en a forcément identifié. Il y a le personnel de cuisine. C'est ces compétences un peu techniques où on est de multiples employeurs. et de secteurs de destinations différentes à rechercher. Les chefs de cuisine, les secondes cuisines, les cuisiniers, c'est vraiment des profils qui ne sont pas évidents à fidéliser. Donc ça, c'est une première chose. Un autre public qui n'est pas évident à recruter, et je fais une grosse dédicace à toutes les crèches, les accueils collectifs de mineurs, et je pense surtout à la petite enfance, c'est les auxiliaires de puriculture. On a des baby clubs, donc on accueille sur environ une trentaine de nos sites, je pense que c'est ça, une trentaine de nos sites, des enfants de 3 mois à 3 ans.

  • Speaker #1

    Ah ouais, dès 3 mois ?

  • Speaker #0

    Ouais, dès 3 mois, on a des baby clubs.

  • Speaker #1

    Ah bon ?

  • Speaker #0

    Ouais, ça fonctionne bien. Ça fonctionne bien. Recruter du personnel qualifié sur ces métiers-là, c'est pas évident. Et aujourd'hui, les crèches ont aussi des difficultés et on ne veut pas leur prendre aussi leur... publique, parce qu'on connaît l'importance des crèches aujourd'hui au quotidien pour les familles. Mais oui, c'est des pertes qui sont très difficiles à recruter.

  • Speaker #1

    Ça, ça veut dire que dans tes villages, tu as des villages où parfois, malheureusement, tu es obligé de dire le baby club. Enfin, ça commence au mini club, par exemple. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et ça a pu arriver. Malheureusement, ça a pu arriver. Et c'est jamais sur des longues périodes. Tu vois, on arrive à avoir des trous d'une ou deux semaines. Bon, c'est rare. C'est rare, mais ça se joue beaucoup au réseau. Et donc oui, mais on sent les difficultés sur ce public-là. Ça, tu peux passer par les meilleures agences d'intérim du monde. Quelque part, il y a ce public, si je ne dis pas de bêtises, c'est qu'aujourd'hui, je pense qu'il y a beaucoup plus de besoins en auxiliaire de puriculture que de personnes disponibles sur le marché haussien. Donc bon, il y a tout ça. Donc ça, c'est les postes compliqués. Et donc, je pense que tous les pros du tourisme ou de notre secteur se reconnaîtront. Est-ce qu'on recrute le plus ? On recrute beaucoup d'animateurs et d'animatrices. Dans une grande partie de nos sites, on a des clubs animation qui vont de 3 ans jusqu'à 17 ans. Et on fait aussi de l'animation adulte. Donc ça, pendant les vacances scolaires, c'est un public qu'on recrute énormément. Et ensuite, c'est le personnel qui est lié au service en salle, donc à nos restaurants, les serveurs, qu'on recrute beaucoup aussi. Serveurs, serveuses et du personnel entretien, ménage. Forcément, on a des sites plus ou moins grands. Et donc là aussi, on recrute beaucoup de... beaucoup de personnes sur ces métiers-là.

  • Speaker #1

    Ok. Il y a combien, tu disais, de villages en France ?

  • Speaker #0

    On a globalement 90 destinations, ce qui représente 75-80 villages. Parce qu'on a des campings qui sont liés des fois à des villages. Donc, on a en gros 90 destinations.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi tes bestes, toi ? Ton top 3 ? Parce que tu dois bien les connaître, j'imagine. Non, je ne peux pas.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Tu ne peux pas ? Non,

  • Speaker #0

    je ne peux pas te dire mon top 3. Mais comment il va le prendre, celui qui est quatrième ou cinquième ?

  • Speaker #1

    Il ne sait pas. Il ne sait pas qui est quatrième.

  • Speaker #0

    Mais non, je ne peux pas.

  • Speaker #1

    Je ne te demande pas un classement des quatre.

  • Speaker #0

    Non, parce que j'aime trop mes collègues en plus pour poser des choses comme ça. Après, de toute façon, très clairement, en fait, on a des sites qui sont en montagne. On a des sites qui sont à la mer, qui sont en campagne. On a des sites qui sont sur... sur le sud-est, sur le sud-ouest, en Côte Basque, en Bretagne. en Alsace. Donc, à un moment donné, moi, peut-être que j'ai plus d'affection pour telle ou telle région. Je sais que j'ai des collègues qui ont plus d'affection sur d'autres choses. Il y en a qui ne veulent qu'aller à la montagne. Et très bien.

  • Speaker #1

    C'est été comme hiver ?

  • Speaker #0

    Oui, on a l'ensemble des sites qui sont ouverts l'été. Et l'hiver, on doit ouvrir entre 40 et 50 % de nos sites.

  • Speaker #1

    OK. Bon, tu me diras après. Tu me diras ton top. Oui,

  • Speaker #0

    je te dirai. Non, non, non, je ne peux pas. Non, mais on a des... C'est vraiment top de se dire que pour découvrir la France, je pense qu'on est la bonne asso. Tu as vraiment de nombreux trucs à aller découvrir.

  • Speaker #1

    Et puis, ça existe depuis longtemps. Donc, j'imagine qu'en fait, vous avez vraiment des territoires d'exception. En fait, vous avez certainement des emplacements vraiment ultra privilégiés.

  • Speaker #0

    On a, ouais, quand on est sur la côte aquitaine avec des sites sur l'Île-de-Ré, sur l'Èche-Cap-Ferret ou vraiment en Alsace, dans des coins vraiment jolis, il y a vraiment des sites qui sont top. On a aussi des sites qui sont placés sur les plus beaux villages de France. Ça crée vraiment un petit peu de l'animation sur ces sites et de l'attrait aussi. On ne va pas le cacher, c'est chouette. Donc ouais, on a vraiment un petit peu tout. On en a vraiment pour tous les goûts. J'aime bien... culture un petit peu du partage et du pour tous qu'on a sur nos sites.

  • Speaker #1

    Ah bah écoute, ça t'honore. Ça paye bien ?

  • Speaker #0

    Bah pas toujours. Bah non, mais autant qu'on se le dise. Non, malheureusement, on est... Alors déjà, si on parle des métiers saisonniers, on est plutôt plus ou moins tous sur les mêmes salaires. Après, quand on commence à partir sur des compétences techniques ou des responsabilités, on peut évoluer sur les salaires. Alors nous, c'est simple, tu prends notre convention, t'as notre grille. Donc, ça veut dire que tu as la grille de salaire. Et globalement, sur ces métiers-là, ce ne sont pas des salaires qui sont ultra élevés. Maintenant, ce qui est intéressant, c'est que tu peux être logé. Tu as la restauration qui est comprise. Tu peux être sur des coins cools où l'hiver, tu peux faire un peu de ski, visiter. Et l'été, pourquoi pas profiter de la mer ?

  • Speaker #1

    Oui, tu as des avantages immatériels,

  • Speaker #0

    en fait. Exactement. Donc, on travaille beaucoup sur ce qu'on peut apporter justement à nos collègues en termes d'équilibre vie pro-perso, en termes de cadre de travail. en termes d'accompagnement, on forme les managers aussi. On sait qu'on n'a pas tous les leviers pour proposer des salaires qui sont intéressants ou plus intéressants par rapport à d'autres acteurs du secteur. Mais on essaye de jouer aussi avec nos armes et avec ce qu'on peut proposer. Donc, on active d'autres leviers.

  • Speaker #1

    OK, trop bien. J'avais prévu de te poser la question des avantages, mais en fait, tu viens d'y répondre. C'est-à-dire, effectivement, Le fait de travailler et vivre dans des lieux de fous, de pouvoir avoir accès à des activités vraiment exclusives, privilégiées, c'est un peu ça finalement.

  • Speaker #0

    Il y a ça. Dans l'expérience de la saison, c'est vraiment ce qui est mis en avant. Et puis, on n'est pas les seuls à mettre ça en avant. Je veux dire, c'est logique. C'était un peu la com' qu'on avait fait avec la branche de notre convention il y a quelque temps. C'est ça, c'est que c'est une vraie expérience. L'été à la mer, l'hiver à la montagne, ou si tu veux passer ton été à la campagne, il n'y a pas de problème. Après, on essaie d'aller chercher du spécifique aussi. On a travaillé sur la parentalité, on a travaillé sur l'inclusion, on a travaillé sur l'accessibilité. Il n'y a pas que le cadre, entre guillemets, naturel. Oui,

  • Speaker #1

    tu as une politique, tu as mis en place une politique RH.

  • Speaker #0

    On a beaucoup travaillé là-dessus et je suis super fier de bosser avec mes collègues représentants du personnel, avec l'ADG qui nous... qui nous suit sur ces éléments-là. Et c'est appréciable aussi d'avoir aussi ces leviers-là pour travailler un petit peu sur le social. On a travaillé sur les proches aidants, on a travaillé sur la précarité menstruelle, on a mis à dispo les protections hygiéniques dans tous nos sites et au siège pour nos salariés. On essaye en tout cas de faire avancer les choses et de proposer des choses qui soient accessibles.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Donc, bon sens. utilité, pragmatisme, mais innovation aussi, finalement.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on progresse socialement. Après, l'innovation, qu'on soit clair, on n'a rien inventé. Par contre, on a su l'adapter à nos besoins. Parce que bon, ça vient forcément des salariés. Et donc, on a su l'adapter.

  • Speaker #1

    Trop bien. Il ne faut pas venir travailler chez VVF si...

  • Speaker #0

    Si tu n'aimes pas discuter avec les gens. Si tu n'aimes pas la relation avec les vacanciers.

  • Speaker #1

    Ok, très bien. Bon bah écoute on arrive un peu au terme de cette interview là c'est ton moment tu sais c'est le final c'est ce qu'on appelle le one minute to join donc en gros là tu vas devoir pitcher VVF à un parterre de candidats qui t'écoutent donc t'as une minute pour les convaincre de rejoindre l'aventure VVF t'es prêt ?

  • Speaker #0

    On y va

  • Speaker #1

    Allez c'est parti

  • Speaker #0

    J'ai la chance de bosser au quotidien dans une structure et chez un employeur qui donne du sens à ce qu'il fait, et par le biais de son projet associatif et de ses missions, qui permet à de nombreuses personnes qui n'ont pas forcément les moyens au quotidien de partir en vacances. Et ça, je trouve qu'au quotidien, de savoir qu'on travaille pour cet objectif-là, déjà, moi, ça me motive. Et j'ai aussi cette chance de côtoyer des personnes au quotidien qui ont des valeurs humaines qui sont très présentes. Et je trouve qu'on a la chance d'être soutenus, d'être écoutés. d'être accompagné si on a besoin, de savoir qu'on a le droit de ne pas être d'accord et qu'on a le droit d'échouer. Et ça, je trouve que c'est plutôt unique. Et en tout cas, nous, on fait attention, avec l'équipe RH, que ça ne soit pas que des mots et que ça soit vraiment ressenti au quotidien. Donc voilà, ces deux éléments-là font que je suis plutôt aligné et satisfait de bosser au quotidien pour VVF et surtout avec les collègues avec qui je travaille. Vraiment, vraiment. Ce n'est pas juste des mots et c'est toujours un plaisir. de pouvoir croiser du monde et côtoyer les équipes.

  • Speaker #1

    Oh là là, trop bien. Merci Damien.

  • Speaker #0

    Je pense vraiment.

  • Speaker #1

    Tu sais que j'ai une limite à l'armée. Je pense que j'ai un peu sensible. Mais non, je trouve que tu... Je te crois. Je trouve que ça a l'air vraiment chouette. Je pense que ça doit être génial aussi, effectivement, parce que la vie en entreprise ou là, en l'occurrence, dans une association, c'est pas toujours facile. et effectivement le fait de savoir que tu fais ça aussi pour le bien commun que tu permets à des gens comme tu disais d'avoir accès à des vacances alors que c'est très compliqué que ça bénéficie au territoire comme tu le disais tout à l'heure je trouve que ça doit te rattraper parfois quand tu as des petits coups de moins bien bah

  • Speaker #0

    oui en tout cas faut s'y rattacher et moi je suis content de voir que tu vois le côté un peu humain Mais en fait, il est quand même présent. Et que, bah oui, alors c'est pas rose tous les jours. On va pas non plus, c'est pas le monde des bisounours. Il y a une activité commerciale, il y a du business, il y a des enjeux. C'est pas évident tous les jours où il y a des problématiques. Mais par contre, je sais qu'on peut se rattacher à son collègue. On peut aller le voir, on peut aller discuter. Nous, on est toujours dispo. Et moi, je trouve que ça, c'est pas partout. Donc moi, j'apprécie justement ce plaisir-là de rencontrer les gens. On a notre bilan de fin de saison qui approche. J'ai trop hâte de voir tout le monde, tous mes collègues que je n'ai pas vus depuis 6-8 mois. J'ai vraiment hâte de les voir.

  • Speaker #1

    C'est quoi ça ? C'est un grand rassemblement en fait ? Vous serez combien ? Vous faites quoi ?

  • Speaker #0

    On sera bien une bonne centaine. Et l'idée, c'est d'avoir les équipes de l'exploit qui nous remontent leurs problématiques, qu'on puisse les récupérer sans imprégner et commencer à bosser sur la saison suivante. Ça, c'est l'objectif principal. Mais l'objectif secondaire, c'est de se retrouver tous, c'est de partager, c'est de souffler aussi. Parce que c'est un peu le point de la fin de saison d'été. Il y en a qui commencent en plus juste après sur la saison d'hiver, mais au moins, ça marque une coupure. et puis de se retrouver tous ensemble se retrouver tous ensemble et là on va aller sur un site où on se rassemble rarement qui est dans le nord de la France à Blériot exactement et je suis super heureux qu'on aille se retrouver là-bas trop

  • Speaker #1

    bien, bah écoutez moi je sais pas vous mais moi ça donne déjà ça m'a envie de partir en vacances non mais je te jure Ça donne envie de partir en vacances, ça donne envie de découvrir votre site Internet. Toutes tes offres d'emploi, elles sont facilement accessibles depuis votre site Internet ?

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait. Tu vas sur notre site Internet, même commercial. On a deux sites, mais même le site commercial, tu vas tout en bas, recrutement, et tu atterris sur la page avec nos offres. Et un peu même tout ce qu'on fait au quotidien. Bon, c'est un peu siglé marque employeur, mais quelque part, c'est… C'est notre vie interne. Il y a pas mal de choses. C'est sympa.

  • Speaker #1

    OK. On va aller voir ça. De toute façon, en description de cet épisode, on vous met le lien vers les différents sites. On vous met également les trois meilleures destinations de Damien.

  • Speaker #0

    OK. OK.

  • Speaker #1

    OK. Non, je déconne. Et écoute, Damien, merci du fond du cœur. C'était vraiment un plaisir de parler avec toi aujourd'hui. Merci à toi, Claire.

  • Speaker #0

    Merci à toi et merci pour l'assaut. Merci vraiment. Moi, je dis merci pour VVF aussi parce qu'on mérite d'avoir un peu de visibilité sur ce qu'on fait. Et donc, merci de l'invitation, vraiment.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir. À bientôt, Damien.

  • Speaker #0

    yes à bientôt Au plaisir.

  • Speaker #1

    Merci à tous d'avoir écouté cet épisode avec Damien Ponzo. J'ai parlé avec Damien, j'ai récupéré le top 3 des meilleures destinations de VVF et c'est donc... Je ne vous le dirai pas. En tout cas, merci beaucoup Damien. On a vraiment besoin de cette belle énergie positive que tu dégages et de cette authenticité. Un grand merci pour ta confiance. Si vous avez aimé cette conversation, n'hésitez pas à la partager autour de vous, à nous laisser des belles étoiles et puis à vous abonner pour ne rien manquer des prochains épisodes. À très vite pour une nouvelle immersion dans les coulisses des entreprises les plus inspirantes de France. Bisous !

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