Speaker #0Bonjour à tous, ici Justine, vous écoutez Melting Ball, le podcast où on parle de tous les sujets. Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode. Let's go ! Salut vous ! Ça va ? Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode de podcast. Et ça fait très longtemps que j'ai pas enregistré d'épisodes. Les autres étaient tous enregistrés, donc là j'ai un peu perdu la main. J'espère que vous m'en voudrez pas et que ça ne s'entend pas. Mais bref, j'espère que tout le monde va bien. Aujourd'hui... on se retrouve pour un nouvel épisode et j'ai pas d'invité aujourd'hui, je suis toute seule. Donc oui, ça fait très longtemps en plus que j'ai pas enregistré d'épisode toute seule, donc ça me fait très bizarre. Mais là, aujourd'hui, pour parler d'un sujet qui est très cool, qui divise un peu les gens, mais en même temps un sujet que moi j'aime beaucoup, c'est roulement de tambour. Pourquoi est-ce que je suis devenue végétarienne il y a maintenant 5 ans, je crois ? Là, je vais avoir 23 ans et je suis devenue végétarienne quand j'étais en terminale. Je crois que c'est ça, donc ça fait 1, 2, 3, 4, 5, un peu plus de 5 ans. Donc déjà, ça fait déjà 5 ans que je suis végétarienne et donc on m'a parlé de pourquoi, comment, où est-ce que j'en suis aujourd'hui, les raisons et voilà. Pour commencer du coup mon histoire avec le végétarisme, pour dégrossir le truc, je pense que j'ai commencé à être végétarienne pour la trend. Franchement, on va pas se le cacher, il y a un peu une trend il y a 5 ans, des premières personnes qui devenaient végétariennes, enfin je parle pas vraiment des personnes qui sont vraiment végétariennes par leur nature et tout, moi chez moi on a toujours mangé de la viande, ma famille est assez viandarde, on en mange beaucoup moins maintenant, mais à l'époque on mangeait quasiment tous les repas. J'ai été levée avec de la viande, j'ai mangé tout un tas de la viande, tous types de viande, j'ai mangé un peu d'escargot, du foie gras, enfin vraiment tout ce qui englobe vraiment. l'alimentation animale. Du coup, je n'ai pas du tout eu une éducation végétarienne du tout. Et je pense que j'ai eu plusieurs choses. J'ai eu une prise de conscience écologique qui s'est faite du coup, il y a 5 ans. Je pense avec l'avance aussi des réseaux sociaux, on voyait de plus en plus forcément tout ce qui est L214 qui montrait des vidéos. Il y avait plein aussi de... de reportages sur Netflix qui sont hyper cools, qui montrent comment ça se passe la surpêche dans les océans, comment ça se passe les abattoirs, des fois des choses qu'on ne veut pas voir et qu'on ne sait pas vraiment comment ça se passe. Et du coup, j'ai commencé un petit peu à m'enseigner là-dessus. Donc, je pense qu'il y a eu cette prise de conscience-là qui s'est passée. Et à côté, je dirais, là c'est vraiment trendy de fou, mais EnjoyPhoenix, l'influenceuse star à l'époque qu'on suivait toutes à Lyon. et pas que, elle est devenue végétarienne, elle a commencé à parler d'écologie, et forcément, quand t'es ado, tu suis un peu les tendances. Et je suis devenue végétarienne une première fois, entre guillemets, où du jour au lendemain, sans prévenir personne, sans prévenir ma mère, j'ai arrêté tout type de viande. Et pendant dix jours, je n'ai mangé plus aucun aliment, même, je crois, c'est même plus aucun aliment d'animaux, mais sans bien sûr faire de transition, ni remplacer les aliments, quoi. Et je suis tombée en carence très rapidement. J'étais ultra fatiguée. Mon corps ne comprenait plus trop ce qui se passait. Et donc, du coup, après, j'ai repris de la viande, enfin, repris un régime alimentaire classique, on va dire. Du coup, quand j'ai commencé à me renseigner un peu plus, faire les choses de manière plus logique, de manière plus mature, où on s'interroge un peu plus, j'ai commencé à regarder comment remplacer mes sources de protéines animales avec des choses végétales, par exemple des lentilles. Des pois chiches, tous les super aliments aussi. Il y a aussi des compléments alimentaires qui peuvent aider à ne pas tomber en carence. Comme par exemple la spiruline qui est hyper bonne. Je ne dis pas que je suis un exemple aujourd'hui. Loin de là. Franchement, la transition, des fois, je ne prends pas forcément de super aliments ou des choses comme ça. Je suis pesto-végétarienne. Pour un peu, je mange encore du poisson. Je vous expliquerai après pourquoi. Et je mange aussi des œufs. Parce que les oeufs, moi j'estime que je ne tue pas l'animal. Je prends toujours des oeufs 0 et 1, pour ceux qui ne connaissent pas. C'est pour décrire le type d'élevage dans lequel les poules ont grandi. Du coup, 0 c'est élevé en plein air, et 1 c'est aussi élevé en plein air, mais elles peuvent rentrer à l'intérieur, il y a tout un tiers comme ça. Donc il faut prendre des oeufs 0 et 1, même si c'est plus cher, s'il vous plaît, prenez des oeufs comme ça. Bref, on passe les oeufs. Mais je reviens sur le sujet. Du coup, quand j'ai fait ma transition alimentaire, finalement, j'ai commencé à faire un peu plus attention sur ce que je mangeais ou ce que je mangeais pas. J'avais déjà un peu commencé, quand j'étais petite, à réduire certains types de viande. Par exemple, le lapin, j'en mangeais plus. parce que j'avais eu un lapin. Et pour moi, il était hors de question de manger noisettes ou réglisses, mais de lapin. Donc ça, j'avais arrêté. Tout ce qui est sangliers, chevreuils et tout, je n'avais jamais trop kiffé. Donc ça, je n'en mangeais plus. Ça faisait déjà bien longtemps. Donc c'était plus bœuf, poulet. C'était dur, le poulet. Et en fait, ce qui était dur, c'est que tout le monde me dit « Mais comment tu fais le saucisson ? » Moi, j'ai toujours aimé le saucisson. J'ai toujours aimé manger de la viande. Mais pour autant, pour ma santé et pour l'écologie, j'ai fait le choix aujourd'hui de devenir végétarienne. Et franchement, je ne le regrette pas du tout parce qu'aujourd'hui, on voit tellement de choses là-dessus. Surtout sur les conditions animales, c'est ça ma raison le plus qui m'a confortée dans mon choix. Et qu'aujourd'hui, je me suis dit, je suis végétarienne. Et quand je vois tout ce qui se passe, je me dis, ok, j'ai pris la bonne décision il y a cinq ans. Pour continuer du coup ma condition. Aujourd'hui, je dirais que j'ai fait en 5 ans peut-être plusieurs carences en fer. Normalement, il est conseillé de faire au moins une prise de sang une fois par an pour vérifier si tout va bien. Si on ne fait pas de carences et tout, moi, est-ce que je le fais ? Non, bien sûr que non. Là, il faudrait que je le fasse parce que je suis assez fatiguée, donc peut-être que ça peut être lié à ça. Je ne sais pas, mais en tout cas, on va dire qu'on le ressent vite. En plus de ça... Moi, je suis du coup sportive et j'ai aussi la musculation. Donc, normalement, on est censé aussi augmenter notre quota de protéines pour prendre du muscle. Ce qui n'est pas forcément mon cas. Après, je n'avais pas forcément des objectifs physiques qui me demandaient d'augmenter forcément mon quota de protéines aussi intensément. Je vais peut-être avoir des objectifs physiques qui vont me demander d'augmenter mon quota de protéines. Donc, forcément, je vais voir comment je peux faire. pour augmenter tout en restant dans du végétal. Donc soit avec de la poudre, dans des shakers, des trucs comme ça. Mais en tout cas, je ne veux pas repasser à une alimentation animale. En sachant que, si vous n'êtes pas au courant, la quantité de protéines est beaucoup moins importante dans les végétaux que dans les animaux. C'est ça qui est un peu dur à compenser, malheureusement. Mais en soi... C'est un choix. Et voilà. Après, je prends aussi tout ce qui est un peu substitut. Des steaks de soja qui, des fois, peuvent être dégueux. Je peux l'avouer. Mais des fois, peuvent être très bons. Donc, voilà. C'est un peu la simplicité parce que, en fait, quand tu es végétarien, il faut plus cuisiner pour avoir des meilleurs plats. Parce qu'il y a plein de gens qui me disent que la vie est fade. La vie n'est pas fade quand on est végétarien. Je vous l'assure. Au contraire, il y a plein de plats super bons à faire. Il y a plein de trucs à tester. Et bon, il faut aimer cuisiner. Voilà, ce qui n'est pas tout le temps mon cas. Mais franchement, on peut s'éclater tout en étant végétarien. Et même si la période des barbecues est très compliquée, je dois l'avouer, moi j'arrive avec mes saucisses sous le coude, mes saucisses végétales sous le coude. Et voilà, ça fait le taf. Après moi je mange encore du poisson, donc du coup j'arrive avec mon poisson, mes crevettes. Et voilà, ça fait très bien le taf. Je vais amener du coup le sujet sur pourquoi j'ai arrêté la viande. Je vous ai dit globalement que c'était pour une raison, les conditions animales, l'écologie. Mais souvent l'écologie, on n'arrive pas forcément à comprendre réellement pourquoi manger de la viande est responsable du réchauffement climatique. Mais aujourd'hui, l'élevage animal est responsable d'une très grande partie des émissions du gaz à effet de serre. Donc c'est 14,5%, ce qui est vraiment assez énorme. Et si vous ne le savez pas, les vaches dégagent du CH4, donc du méthane, en pétant, en rotant. Donc c'est un gaz qu'elles vont produire, c'est des ruminants. Et ce gaz-là participe au réchauffement climatique. Voilà, donc les vaches en pétant font le réchauffement climatique. C'est super, mais c'est une partie des causes, parce qu'en fait c'est assez partiel. Il y a plein de raisons à ce changement climatique. Pourquoi l'élevage participe à ça ? Parce que si je grossis le truc, on est en surpopulation. Du coup, il faut surproduire des animaux. Donc du coup, déjà, les vaches qui pètent, premièrement. Deuxièmement, il faut de plus en plus de parcelles, donc de terrain pour pouvoir poser les animaux. Donc du coup, il faut faire de la déforestation. Donc, du coup, destruction d'habitats, d'animaux, de biodiversité et d'arbres qui sont sur les poumons de la planète. Et il faut aussi trouver des parcelles pour faire pousser tout ce qui est blé, soja, tout ce qui sera alimentation. direct des animaux, des ruminants, des vaches, des bœufs, toute la clique là, les brebis, enfin tout ce que vous voulez. Et du coup encore une fois on va venir déforester, donc réduire le poumon de la planète pour pouvoir faire pousser le soja et tout ça. Bien que dans mes steaks de soja, il y a du soja, mais il y a un intermédiaire en moins, l'animal. Moi du coup je vais directement manger le soja. Pour un kilo de bœuf, on utilise 15 000 litres d'eau. C'est assez énorme. Au-delà de la déforestation, c'est tout ce qui est lié à l'eau. Ça, c'est des questions qu'on ne se pose pas forcément beaucoup. Il y a des normes aussi qui sont respectées en France, en Europe, mais qui ne sont pas les mêmes dans tous les pays. Je pense surtout aux pays d'Amérique latine qui font pas mal d'élevage des animaux. Et on a pas mal de viande qui est importée. Et ça, on a très peu de recul là-dessus. Les législations ne sont pas les mêmes. On me demande souvent si je critique les non-végétariens, si je critique les personnes qui consomment encore de la viande. Pas du tout. Parce que déjà, j'ai mangé de la viande. J'ai aimé manger de la viande. Ce qui n'est plus mon cas aujourd'hui. Mais j'en ai consommé. Donc je ne vois pas pourquoi je devrais punir les personnes qui mangent de la viande. Par contre, je me permets de dire pourquoi je suis végétarienne, que déjà on respecte mon choix, que ce soit un respect mutuel des deux côtés, et que je leur dis, mais vous savez que vous pouvez chacun faire un effort, pas forcément en arrêtant la viande directement, mais en réduisant votre consommation de viande, en améliorant votre consommation de viande, en améliorant, par exemple, le fait de manger plus de viande à tous les repas, en diminuant et en achetant de la viande de meilleure qualité. Au niveau prix, on s'y retrouve forcément, mais vous achetez de la viande chez votre boucher du quartier, ou de la viande qui, vous savez, provient du producteur ou de l'éleveur qui n'habite pas très loin, forcément déjà, la viande sera bien meilleure pour vous. Et en plus de ça, vous avez déjà un circuit court, vous savez que les animaux sont quand même bien traités, et ça réduit considérablement tout ce qui est gaz à effet de serre, tout ce qui est mauvais, on va dire, vous l'avez considérablement réduit. Ça, c'est un peu comme le régime flexitarien, où vous mangez de la viande de temps en temps, où vous pouvez manger aussi bien des plats végétariens que des plats carnivores, entre guillemets. Vous verrez, les plats végétariens, des fois, peuvent être très bons et c'est très surprenant. Donc voilà, par rapport au régime flexitarien. Alors, la question, pourquoi j'ai gardé le poisson ? Il y a plusieurs réponses à ça. Je dirais déjà pour simplifier ma vie, parce que je reste quelqu'un de normal qui sort du restaurant. Et on va dire que maintenant, c'est beaucoup plus simple de manger végétarien. Il y a beaucoup plus d'options végétariennes dans tous les restaurants, que ce soit dans le restaurant 5 étoiles gastronomique. 5 étoiles, c'est peut-être beaucoup, mais dans un restaurant gastro, j'ai toujours eu des options végétariennes. Et pour venir au... au McDo, je peux aussi avoir des options végées, qui d'ailleurs, sont vachement plus douées que le McDo. Mais voilà, vous avez quand même très souvent des options végétariennes, mais malheureusement, ce n'est pas tout le temps le cas. Personnellement, je n'ai pas envie de me faire chier mes potes parce que je suis végétarienne, et voilà. Pour qu'on puisse se priver d'un restaurant parce que je suis végée. Donc, j'ai gardé le poisson parce qu'en mode, dans un restaurant, il y a toujours au moins un plat bon poisson. Donc, je peux au moins manger comme ça. Aussi, la deuxième réponse, c'est pour mes grands-mères. Parce que quand je vais manger chez elles, du coup, je n'ai pas le droit à la viande. Je ne mange pas la viande. Mais si je leur dis que j'arrête le poisson, elles pensent que je ne mange plus rien. Elles ne sauront plus quoi me faire à manger. Là, au moins, ils me font un poisson. Et puis, basta, au moins, c'est fait. Donc, voilà, c'est les principales raisons pourquoi j'ai gardé le poisson. Hormis que j'aime aussi le goût du poisson et tout, je suis consciente de tout ce qui se passe niveau marin, au niveau de la surpêche, au niveau de tous les écosystèmes qui sont détruits par la surpêche et la mauvaise pêche aussi. C'est hyper intéressant à creuser. Il y a pas mal de documentaires sur Netflix sur les types de pêche. Je n'ai plus le nom du type de pêche, mais avec les chalutiers qui vont venir prendre avec des grands filets. On va dire qu'ils vont venir récurer tous les fonds. Du coup, déjà, tout ce qui est tortue, cétacé, donc dauphins, baleines et tout, ils sont tous capturés alors qu'ils n'ont rien à faire dans les chelets. Et en plus de ça, ils détruisent tous les fonds marins, les rochers, les coraux, tout ce qui est habitat naturel de nombreux poissons. Et voilà, c'est un peu une catastrophe là-dessus. Donc oui, moi, à terme, je n'ai rien acheté de poisson. Après, quand je suis chez moi, je n'ai pas une consommation de poisson qui est très, très grande. Donc, ce n'est pas très dérangeant. Mais voilà, j'ai quand même gardé le poisson pour ces raisons-là. Donc, du coup, je vous ai dit, j'ai arrêté la viande pour des raisons écologiques. Je n'irai pas économique parce que forcément, quand on aime la viande, on ne compte pas forcément malgré le prix. Et dernière chose aussi de pourquoi j'ai choisi d'arrêter la viande, c'est pour réduire aussi tout ce qui est souffrance animale. Je m'explique. Comme je vous l'ai dit, il y a des législations en France et en Europe sur les types d'abattoirs, sur les types d'abattage, sur les conditions d'abattage. Et c'est des conditions qui ne sont pas respectées de partout, déjà en France. J'ai Renier sur L214 qui est une... Une association qui vise à mettre en lumière des mauvaises conditions animales sur plein de points différents, et en particulier dans les abattoirs. Elle montre pas mal de scènes de maltraitance animale, que ce soit des cochons, des vaches, des bœufs, des veaux, et des élevages et des abattoirs qui... ... sont dans des états catastrophiques avec une maltraitance physique des animaux qui est vraiment désastreuse. Je ne sais pas si vous êtes déjà tombés sur des images, mais vraiment, c'est hyper dur. J'ai beaucoup d'amis. En fait, moi, c'est des images qui m'ont... Ça fait longtemps que je suis dessus, que je vois ces images-là. Donc, je ne vais pas dire que ça ne me choque plus. Ma tête est habituée à voir ces images-là. Mais quand j'ai des amis qui sont là, ah ouais, ça se passe comme ça et tout, je dis bah oui, en fait, c'est ça aujourd'hui, la triste réalité des abattoirs et des certains élevages. Encore en presse, j'ai fait des articles il n'y a pas très longtemps sur certains abattoirs en France où les porcelets, je ne fais que dire porciniers au lieu de dire porcelets, c'est horrible. À peine nés, ils n'ont pas de place pour s'épanouir, ils n'ont pas de place pour grandir, même si c'est des animaux qui sont destinés à la viande. et à une durée de vie limitée et réduite. J'estime qu'ils ont le droit de grandir dans de bonnes conditions. Même au-delà pour ça, pour la viande, la viande sera de bien meilleure qualité en ayant des élevages de qualité pour un respect de l'animal, de sa naissance à sa mort finalement. Donc bref, il y a plein de raisons autour de ça. Mais je trouve que les abattoirs aujourd'hui, déjà il y a des risques sanitaires, qu'on n'en parle pas même s'ils sont... très surveillés et tout, il y a quand même des risques sanitaires. Je pense que je vous laisserai aller voir toutes ces vidéos sur L214. C'est assez dur d'expliquer, mais il se passe tellement de choses à l'intérieur qu'on ne voit pas. Puis même, par exemple, le transport aussi. Aujourd'hui, il y a de moins en moins d'abattoirs en France où on transporte les animaux d'un point A à un point B, animaux vivants, bien sûr, pendant des heures de voyage. voire même des jours, parce que par exemple il y a certains animaux qui viennent d'autres pays pour venir livrer la France. Donc les animaux, le bétail, traversent des fois même à bateau, entassés et tout. Et ça c'est des choses pour moi qui sont intolérables, que je n'ai pas envie de faire vivre à des animaux et que je n'ai pas envie aussi de fermer les yeux là-dessus. Et que pour moi il est important de voir les choses comme elles sont. et ne pas avoir le bout de viande dans son assiette et dire « ok, c'est juste un bout de viande » . Non, avant d'être un bout de viande, cet animal a eu une vie, il a grandi dans telle ou telle condition, il a souffert ou il a pu souffrir. Il y a plein de raisons que moi, que j'estime que ce bout de viande dans mon assiette n'est pas qu'un bout de viande. Et au contraire, il y a eu toutes des choses en amont et que j'ai envie de prendre soin. Et voilà, du coup, qui explique mon choix. de vraiment arrêter de la viande. Alors pour certains, ça peut paraître aberrant et très loin de leur pensée, mais on va dire encore une fois, chacun ses pensées et chacun ses idées là-dessus. Moi, j'estime que c'est mon choix et que je ne vous dis pas que je ne reviendrai jamais en arrière, mais en tout cas, je ne reviendrai jamais en arrière sur ma réflexion et sur le fait que j'ai envie de consommer mieux. Et voilà. Mais en tout cas, sur la réduction de la souffrance animale, on va dire que c'est la... partie globale de pourquoi j'ai voulu arrêter la viande. Pour finir du coup si aujourd'hui je regrette ou pas d'être végétarienne, j'étais rire. Pas du tout. Aujourd'hui, c'est de lui-même une habitude. Par exemple, quand je fais mes courses, c'est les rayons de la viande que je passe et je ne regarde même plus. C'est d'une logique pour moi d'ouvrir mon frigo et de ne pas avoir de viande et de faire à manger sans. C'est d'une logique pour moi dans les cartes au restaurant de passer toutes les viandes et de dire ça c'est non. Est-ce que la viande me manque aujourd'hui ? Je dirais que non parce qu'aujourd'hui j'ai oublié. le goût de la viande au bout de 5 ans. J'ai encore certaines textures en bouche qui me rappellent ce que forcément j'ai grandi avec. Mais ça me donne plus envie. Aujourd'hui même, j'ai certains dégoûts de la viande qu'avant je n'avais pas. Avant, je pouvais même cuisiner de la viande pour mes parents. Ça ne me dérangeait pas du tout. Maintenant, j'ai beaucoup plus de mal. Au contraire, ça me dégoûte un peu. Après, je ne dégoûte pas les autres. Chacun fait ce qu'il veut et tout. Mais franchement, c'est devenu vraiment une habitude. Et puis comme je disais, pour les restaurants aujourd'hui, c'est de plus en plus simple. Donc voilà, ce ne sont pas des sujets que j'ai l'habitude de faire, mais je pense qu'ils sont importants. Je vous conseille vraiment de vous renseigner. Déjà, si vous songez à devenir végétarien, ou du moins flexitarien, ou d'améliorer votre consommation de viande, renseignez-vous. Déjà pour plusieurs choses, si vous souhaitez devenir végétarien, renseignez-vous auprès d'un médecin de vous faire suivre. Moi, je sais que mon médecin, on a essayé de regarder pour être un peu plus suivi que les autres. Parce que même par rapport à plein de choses, il faut bien dire qu'on a un régime végétarien parce qu'on est un peu différent des autres. Donc là-dessus, c'est important de se faire suivre, de ne pas tomber en carence parce qu'après, c'est un peu compliqué. Et les carences peuvent être... très dangereuse quand même pour notre corps, donc il est important de ne pas être en carence. Donc d'un point de vue médical, mais aussi renseignez-vous par rapport à où vous consommez. Sur les boîtes des aliments, il y a tout marqué dessus. Donc voilà, n'hésitez pas à vous renseigner sur ce que vous consommez, mais aussi du coup sur les abattoirs, enfin on va être la réalité des choses, et essayez d'ouvrir un peu les yeux sur la réalité. Je ne vous dis pas qu'il faut tous devenir gestes à rien faire du tout. C'était un podcast à titre informatif. Moi, aujourd'hui, je le suis depuis cinq ans. Je ne le regrette pas. Et j'ai pris conscience de certaines choses, et même de manière écologique en général. Je suis loin d'être parfaite du tout. Mais je pense que chaque petit pas pour l'écologie est bien. Je vous ferai un autre épisode, un de ces quatre, je pense, sur la fast fashion. C'est des petites facettes de ma vie que je pense que j'aime bien vous montrer et que vous découvrez un petit peu. Et qui sont surtout très intéressantes et importantes à mettre en lumière. Bref, voilà, j'espère que l'épisode vous a plu. Nous, on se retrouve dans deux semaines pour un prochain épisode. Sur ce, bye !