- Speaker #0
Bonjour à tous, ici Justine, vous écoutez MeltyMood, le podcast où on parle de tous les sujets. Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode. Let's go Salut vous Ça va Aujourd'hui, on se retrouve pour un nouvel épisode de podcast et je reçois un nouvel invité. Yanis, bonjour
- Speaker #1
Salut Ça va Ça va, ça va, super et toi Oui,
- Speaker #0
merci. Tu viens de Nîmes Ouais. Tu viens du Sud, tu viens du Soleil. T'es venu à Lyon, pour l'épisode de podcast
- Speaker #1
déjà est-ce que t'aimes bien Lyon pas tellement pas quand même j'avais un petit bugé quand je suis arrivé je suis venu 2-3 fois ouais mais ouais non c'est pas trop ma ville de coeur je crois t'aimes pas quoi t'aimes pas le soleil t'aimes pas les gens bah y'a pas beaucoup de soleil tu viens pas la voir y'a pas beaucoup de soleil moins que chez moi en tout cas ouais mais après j'ai pas pris le temps de bien voir aussi je pense c'est peut-être que je rencontre des gens que je parle et tout c'est ça y'a plein de bonnes choses quand même à Lyon surtout la gastronomie le podcast c'est déjà pas mal c'est bien tu commences bien
- Speaker #0
Tu viens sur le podcast pour me raconter une période de ta vie, pour raconter un peu ce qui t'est arrivé. On va faire un peu chronologiquement. Qu'est-ce qui t'est arrivé C'était il y a déjà deux ans
- Speaker #1
C'était un peu moins de deux ans. C'était mars 2023.
- Speaker #0
Ok, je te laisse nous raconter.
- Speaker #1
C'était un match de rugby. Moi j'ai fait du rugby depuis que je suis tout petit, je faisais anime. Et après quand j'avais 20 ans, je suis parti en Belgique pour faire des études de kiné. Donc là-bas, j'ai continué le rugby aussi. Et c'était pas vraiment pareil parce que, tu sais, à Nîmes, on était un peu... Un peu... Pas un mauvais niveau, mais plutôt bon niveau, tu vois. Donc on s'entraînait sérieusement et tout. Et après, je suis parti là-bas. Là-bas, c'était plus loisirs, on rigole, on va boire des coques-lits, etc. Et donc moi, ça me plaisait plus trop parce que j'avais besoin de mettre un 100% dans le truc. Du coup, j'ai dit j'arrête. Et ils m'ont dit Ouais, non, on fait un dernier match, ça va revenir, ça va revenir. Je pense que j'aurais pas dû, parce que du coup, je suis allé. Et du coup, en gros, on me fait la passe. J'arrive à fondre. t'as les deux pieds qui sont là et moi j'arrive entre les deux c'est quoi ton poste moi je jouais centre et en gros j'arrive donc je me souviens pas trop c'est un peu flou mais je rentre dans les deux il y en a un qui tombe un peu par terre et l'autre en fait il essaye de m'arracher le ballon donc en me tenant debout et lui son but c'est que je tombe pas et en gros l'autre en tombant il tombe sur ma jambe et du coup je suis bloqué parce que l'autre me tient et je peux pas me défaire je peux pas bouger et du coup je sens vraiment son poids sur mon genou qui tisse à pouce à pouce et il me dit POP je suis un truc qui lâche et en fait en gros j'ai le genou qui s'est plié mais pas comme ça sur l'extérieur dans le mauvais sens et donc en gros à ce moment là c'était genre une douleur mais genre t'as des douleurs où tu sais que c'est pas grand chose et il y a des moments où tu te dis ouais ouais là c'était atroce genre vraiment je pensais c'était surtout la forme de la douleur genre là ça me brûlait dans toute la jambe et je me disais mais c'est pas normal genre j'ai fait des entorses des trucs j'en ai fait mais là c'était genre brûlures partout, je comprenais pas, ça me faisait tellement mal j'arrachais la pelouse, c'était abominable et donc en vrai j'ai eu de la chance parce qu'on jouait genre vraiment à 2000 de l'hôpital, du coup ça les pompiers sont vivites, on met la morphine et après du coup en gros à l'hôpital là-bas ils m'ont dit ouais là je pouvais plus bouger mon pied donc après tu te dis bon peut-être c'est une fracture et du coup forcément tu bouges plus trop et tout moi au début je pensais que j'avais fait une petite bâpée au nez et je sentais plus déjà un peu sur ma jambe et comme j'étais un peu dans les études de kiné j'avais à peu près compris que c'était possiblement nerveux. Et du coup, je leur ai dit je pense que j'ai fait ça, ça a sectionné mon air et que là, je ne peux pas bouger, c'est bizarre. Et du coup là, en bas de combat, tout le monde me dit ouais, on va t'opérer en urgence. Puis c'était trop bizarre, tu sais, moi j'étais un peu sur la morphine et tout. Et ils me disent on va t'opérer, on va te suturer le nerf et tout. Et sauf qu'ils me disent bon, on va quand même faire une radio de contrôle. Je fais la radio, il n'y a rien du tout. Donc là, je suis en gros passé de il faut qu'on t'opère en urgence parce que c'est grave à... Pas grand-chose, tu passes la nuit à l'hôpital, c'est une confusion, t'as le genou gonflé, et puis ça va te débloquer au bout d'une semaine. Je repars, ils me mettent un plâtre, je sais même pas pourquoi ils me mettent un plâtre. Et au final, je crois que c'était deux semaines après, je repasse à l'hôpital pour refaire des examens, et je vois la chirurgienne, et qui me dit, mais c'est pas normal, quand t'es pas fait passer d'examen en plus, si tu peux pas bouger ton pied en plus, c'est trop bizarre. Du coup, j'ai passé l'IRM en urgence, elle a fait décaler rendez-vous tout le monde, en mode, faut vite faire quelque chose.
- Speaker #0
Ça faisait combien de temps après l'accident
- Speaker #1
Ça faisait deux semaines, je pense.
- Speaker #0
Ouais, donc il a déjà traîné quelque chose pendant deux semaines C'est ça,
- Speaker #1
mais surtout, en fait, quand t'as un membre qui bouge pas, il faut quand même vérifier ce que c'est. Et du coup, après, IRM, et quand on a résoutu un gros, on a compris qu'en fait, je m'étais arraché tous les ligaments du genou. Donc l'interne, les deux croisés, les ligaments interne et externe. J'ai un ischio qui s'est désinséré. Et le truc, c'est que j'ai le nerf sciatique. qui passe sur l'extérieur du genou, et donc t'as une branche qui passe là qui s'appelle le nerf fibulaire, qui lui s'est arraché. Complètement, quand ça s'est ouvert, ça a trop mis en tension et ça a lâché. Et ce qui est complexe avec le nerf, c'est que c'est un truc qui repousse pas forcément bien, voire pas du tout, parce que ça n'a pas repris. Ça peut faire des grèves, non Ouais, en fait, en fonction de... Tu peux faire soit des grèves, soit des sutures. Mais c'est super compliqué, c'est un peu de l'aléatoire, en fait. Du coup, moi, j'ai eu suture, mais ça n'a pas pris, et puis je suis resté comme ça, en profil.
- Speaker #0
Ok, mais là, aujourd'hui, t'as fait quoi T'as pas été opéré
- Speaker #1
Bah si, j'ai été opéré une première fois. En gros, c'était un peu complexe puisque je suis parti de la Belgique pour me faire opérer en urgence pour rentrer chez mes parents parce que sinon, c'était trop la galère. Par un concours de circonstances, je me suis fait opérer à Monaco en urgence. Et à ce moment-là, on ne savait pas vraiment le nerf. On savait qu'il y avait une atteinte, mais on ne savait pas si c'était complètement sectionné ou s'il y avait encore un petit filament ou quelque chose. Du coup, ils m'ont dit que la seule manière de savoir, on va ouvrir et on va voir ce qu'il en est. Du coup, là-bas, ils m'ont opéré une première fois. Ils m'ont fait réparer un peu les ligaments, sauf le croisé antérieur. En gros, lui, il a retrouvé un seul des deux moignons du nerf. Parce qu'en gros, ça faisait deux mois que j'avais eu mon accident. Et quand tu laisses comme ça une lésion nerveuse, en fait, les deux bouts se rétractent. Et donc, il y en a une partie qui était remontée trop dans ma cuisse et qu'il n'a pas pu retrouver. Et donc, après, lui m'a renvoyé chez un autre chirurgien. Je me suis opéré à Montpellier. Et lui, en gros, lui, il a rouvert plus haut dans ma cuisse. pour pouvoir retrouver le deuxième bout. Il m'a dit qu'il avait tiré assez fort pour que le bout puisse se rejoindre. Puis il a fait une suture. Et après, il faut juste s'attendre, en fait. Tu ne sais pas vraiment si ça va prendre ou si ça va prendre.
- Speaker #0
Ok. Du coup, pendant tout ce temps, tu ne pouvais pas marcher
- Speaker #1
Non. J'étais en plâtre pendant un moment. Après, en gros, j'ai eu, je crois, trois semaines entre les deux opérations. Et du coup, j'ai eu, je crois, quatre mois où j'étais gros satellite au plâtre et béquille.
- Speaker #0
Ok. Après toutes tes opérations
- Speaker #1
La fin de l'idée, c'était qu'il fallait juste attendre après. Ok.
- Speaker #0
Voir comment tu réagissais.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Et puis savoir si la suture allait prendre, si ça allait pouvoir repousser. Et en gros, là, ils te disent, tu peux attendre un an d'espérer que ça repousse. Et moi, j'ai attendu très longtemps et ça n'a pas repoussé du tout. Pendant les premiers mois, j'ai senti... Tu as aussi, je pense, ce truc de... Tu as envie que ça arrive. Du coup, tu te fais un peu défile. Moi, j'ai l'impression que je peux bouger mes pieds. Ouais. Et en fait, ça a repoussé pendant peut-être un ou deux mois, donc sur deux centimètres. Et après, ça s'est complètement arrêté, je n'ai plus rien vu.
- Speaker #0
Ok, tu avais mal pendant ce temps-là
- Speaker #1
Pendant la période des opérations, oui. C'était vraiment dur parce que, déjà, avoir deux opérations, c'est une opération assez lourde, aussi proche, avec anesthésie générale, en fait, j'étais complètement cramé. Et après, tu as la cicatrice. Moi, j'ai eu des complications avec la cicatrice parce que, gros, on m'a mis un plâtre. pour pas que ça bouge, pour être sûr, pour la sueur nerveuse. Et le problème, c'est que, en fait, ton chemin ne plie sous l'enclas, tu peux pas te traiter. Maman, ça a pourri, c'était dégueulasse. Donc ouais, c'était compliqué, ça faisait mal.
- Speaker #0
Ouais, bien long et compliqué.
- Speaker #1
Ouais,
- Speaker #0
bien long et dur. Et du coup, une fois qu'il s'est passé tout ça, toi, en encore, tu pouvais pas marcher, t'attendais juste de savoir ce qui allait se passer après.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça, moi j'attendais pour le nerf, mais après, là où je pense que j'étais un peu... Enfin, je savais parce que j'avais fait les études de kinésiologie. Moi, je savais, j'avais tué un peu le nerf et je savais qu'il y avait peu de chances que ça arrive. Mais tu as quand même un peu l'espoir de dire, bon, peut-être, ah, mais je sens ça, je sens ça.
- Speaker #0
Tu étais pessimiste, du coup, là-dessus Ouais,
- Speaker #1
pessimiste. Dès le début, quand j'ai compris que c'était nerveux, je savais que... En plus, quand les chirurgiens, ils ne veulent pas se prononcer sur des trucs comme ça. Et si le chirurgien ne dit pas que ça va bien aller, tu te comprends qu'il ne veut pas se mouiller. Il n'y a pas trop de chances que ça marche.
- Speaker #0
Et psychologiquement, tu l'as vécu comment
- Speaker #1
Au début, plutôt, le coup de me dire que c'était nerveux. Quand j'ai appris le diagnostic, là, j'ai pris un gros coup. Je me suis dit, putain, la vie, elle a changé, tu vois, je comprends. Et après, j'ai fait un déni de, ok, c'est un passé, je fais ma vie comme avant, je fais ma vie comme avant, c'est un passé.
- Speaker #0
Donc, t'étais en fauteuil, béquille
- Speaker #1
J'étais béquille pendant longtemps. Et puis après, début de l'été, j'ai pu enlever les béquilles. Et donc, j'ai fait ma vie en été, genre, moi, c'est un passé, je fais ma vie normale.
- Speaker #0
Et tu marchais comment
- Speaker #1
J'avais le truc qui m'est passé au hôpital, ils te passent une sorte de semelle en plastique que tu mets, parce que moi du coup le pied ne bouge plus, plus relevé. Et donc ils me passent un truc en plastique que tu mets dans ta chaussure, une semelle, et qui te permet d'avoir le pied toujours relevé. Mais ouais c'était pas le mieux en fait, ça te ronge la peau, tu t'y mets avec des gros enfous et tout.
- Speaker #0
Psychologiquement assez dur
- Speaker #1
Ouais dur, enfin sur le coup non. Parce que je suis en mode, c'est bon, ça va, ça va passer. Puis pareil, l'espoir déjà que ça va pousser, donc je suis en mode, ça va. Et puis je n'avais pas plus le temps de réfléchir à ce qui s'était passé. J'étais juste reparti faire la fête avec les copains et dehors, sans vraiment réfléchir. Et c'est après, au bout de 5-6 mois, quand tout est fini, que tu te trouves un peu tout seul, tu te dis putain merde, c'est plus comme avant. Là, il y a quelque chose qui a changé.
- Speaker #0
Puis tu réalises aussi que ça ne reviendra pas comme avant.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Tu te rends compte un peu de tout le truc que tu as perdu. Moi, j'étais très... Avec mes amis, on jouait tout le temps au foot. On va faire des trucs comme ça. Le sport, c'est vraiment le truc qui fait qu'on est ensemble et qu'on s'amuse. Là, je suis avec mes potes, on fait un foot et je dis je ne peux pas. Du coup, c'est chiant pour moi, c'est chiant pour eux parce qu'on adore jouer au foot. Je suis en mode, c'est chiant. Et puis, pareil, le rugby, ça fait... Depuis que j'ai 8 ans, je m'entraîne toutes les semaines, quasiment tous les jours. Et d'un coup, plus rien. Je dis, qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui Pourquoi je suis là Je pose plein de questions. Je dis, mais c'est dans aucun sens ce qui se passe. Et du coup, au bout d'un moment, je dis, je sais pas.
- Speaker #0
Et du coup, après toute cette période, t'as eu de la rééducation
- Speaker #1
J'ai eu de la rééducation, mais pareil, j'ai fait un peu déni de ne plus avoir d'hôpital, je ne veux plus aucun rendez-vous.
- Speaker #0
Tu as fait combien de temps à cette période-là
- Speaker #1
J'ai eu mon accident en mars, j'ai eu ma dernière opération en juin, début juin. Mais en gros, la période intense a duré trois mois où je ne pouvais pas bouger. Mais après, même jusqu'à maintenant, aujourd'hui, je fais toujours toutes les semaines, j'ai un rendez-vous. un prothésiste, un rendez-vous chez un podologue parce que j'ai des trucs au pied. Ça ne s'arrête jamais, mais juste lâche.
- Speaker #0
C'est un suivi plus que des rendez-vous.
- Speaker #1
C'est ça. Pendant 8 mois, toutes les semaines, j'allais à l'hôpital pour vérifier, passer des examens et tout.
- Speaker #0
Et du coup, maintenant, tu as récupéré un peu ce côté positif. À quel moment tu t'es dit Ok, s'il m'est arrivé ça, maintenant j'essaie d'aller de l'avant.
- Speaker #1
Je pense que c'était un peu direct. Je sais qu'entre mes deux opérations, En fait, je savais que j'allais me remettre physiquement. Je n'avais pas trop d'autres sur ça. Et du coup, je m'étais dit que j'allais faire le marathon direct après.
- Speaker #0
Déjà, à quel moment tu t'es dit que tu allais faire un marathon alors que tu ne pouvais pas courir
- Speaker #1
En fait, c'est venu de quand je me réveillais de la première opération. Moi, je vais voir le chirurgien. Enfin, le chirurgien vient. Moi, je suis encore... Je sors du bloc et tout. Il commence à me parler. Je fais un malaise vagal en plus. Après, il re-rentre pour me parler. Et du coup, je lui dis, ouais, mais du coup, c'est quoi les espérances de récupération et tout Et il me dit, ouais, bah, déjà, rapprends marcher, tu verras après. Du coup, je lui dis, ouais, mais je ne pourrai plus jouer au foot. Il me dit, non, le foot, tu t'oublies. Après, je lui dis, mais je pourrais quand même aller courir, tout ça. Il me dit, bah, remarche. Et puis, de toute façon, même si tu remarches, tu iras vraiment juste en ville, quoi, sur le béton et tout. Et du coup, là, je lui dis, mais lui, il me prend pour qui Je sais ce que je vais faire. Et du coup, entre les deux opérations, je lui dis, bah, là, c'est sûr, le marathon de Paris, c'est dans un an. Et je vais faire ça et c'est sûr que je vais le faire, tu vois. Tu l'as dit, maintenant Non. J'ai plus aucun contact avec lui. Ce qui était très spécial. Peut-être qu'il était sympa, mais moi, je regarde dans mes souvenirs, du coup.
- Speaker #0
Après, les fois, on n'accroche pas, en vrai.
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. Non, il était spécial. Après, j'ai eu de repérer une deuxième fois. Du coup, là, c'était le suivi nerveux, lui, plus souvent. Mais sinon, après...
- Speaker #0
Quand tu lui as dit que tu allais faire le marathon, il t'a pris pour un barge Je ne l'ai pas dit à ce moment-là.
- Speaker #1
Je ne l'ai dit à personne.
- Speaker #0
C'est juste toi, dans ta tête, tu t'es dit, je vais faire le marathon, quoi.
- Speaker #1
Ouais. OK. Et après, tout l'été, j'ai essayé de courir, mais ça ne marchait pas. J'avais du mal et puis ça me faisait mal Parce que là t'avais la telle J'avais la telle et puis je commençais à Tu dois chercher des alternatives parce que c'est pas Le bon truc Donc t'achètes des trucs que tu trouves en pharmacie Moi j'avais deux gros élastiques J'accrochais sur ma chaussure Et j'accrochais à ma fille, ça tirait en gros, ça te remonte le pied Sans que t'aies d'efforts à faire Et du coup je cherchais un peu les bons systèmes Je courais 30 minutes, ça me faisait mal Puis au fur et à mesure j'ai fait un peu plus Un peu plus, un peu plus, un peu plus Et je crois qu'en En septembre, octobre, je commençais un peu à m'entraîner plus sérieusement.
- Speaker #0
Et il était quand le marathon Quel mois Il était en avril,
- Speaker #1
début avril 2024. Ok. Donc là, on était septembre septembre. C'est 6 mois après. Et du coup, je me suis dit j'y vais et je faisais n'importe quoi. En fait, tu avais le truc de j'ai envie de courir, j'ai envie de courir. Du coup, tu fais 15 km. Puis après, le lendemain, t'es cramé, tu reprends jamais. Et puis en plus, je réfléchissais pas, j'avais juste à courir. Et après, du coup, je me suis mis sérieusement. J'ai pris un plan, j'ai fait ça, ça, ça. Donc, ouais, décembre, janvier, février, mars et après le marathon d'avril. t'as commencé par un 10km ou un semi quoi j'ai fait un semi en fait j'en avais fait quand j'ai commencé à m'entraîner je me suis dit bah je vais me tester direct pour un semi marathon du coup je l'ai fait tout seul de mon côté genre sur la voie verte à côté de chez moi et genre j'avais fait je crois deux heures un truc comme ça mais j'avais même pas bu j'avais rien pris juste tout seul au soleil truc de con et après du coup j'en ai refait un en avril là où j'étais préparé et tout t'avais fait deux heures au semi ouais t'es plus rapide que moi ok ça va bien et après du coup le marathon et après le marathon ouais du coup à Avril Mais en gros, moi, je savais déjà que j'allais le faire. Je sais qu'il n'y avait pas trop de problèmes. Et du coup, je me suis dit, quitte à faire un marathon, genre là, je sais que je vais le faire. Il n'y a même plus de... Je ne veux pas être minimisateur, mais il n'y a même plus de défi de marathon. Je sais que ça va le faire. Du coup, je me suis dit, je vais vraiment tenter un truc. Je me suis dit, je vais essayer de faire moins de 3 heures. Je passe la braille 3 heures, tu es vraiment quelqu'un.
- Speaker #0
Tu étais en handi Non.
- Speaker #1
Parce que pendant très longtemps, je ne voulais pas me dire que j'étais handi. Et du coup, je n'avais fait aucune démarche. Je me suis dit, je vais... Je suis reconnu en vie depuis la semaine dernière. Ok. Parce que je n'avais pas fait les démarches.
- Speaker #0
C'est des démarches qu'il faut faire pour être en e-sport.
- Speaker #1
Ouais, il faut aller à la MDPH, dans chaque département, tu fais tout ton dossier. Avec un médecin qui atteste, tu as tel handicap, tel handicap, tel handicap. Et après, ça prend six mois, un truc comme ça, pour qu'il te réponde. Mais c'est une galère. C'est une grosse, grosse galère.
- Speaker #0
Du coup, le marathon n'était pas en e-sport
- Speaker #1
Non. Ok. Mais non, toujours pas. Et après, du coup, le marathon, j'ai dû le faire en trois heures. Mais je me suis brûlé les ailes de fou. Ouais, je suis parti à fond et j'ai vite compris que ça n'allait pas le faire du tout. Donc, au 15ème kilomètre, j'ai dit OK, il faut vite que je ralentisse, sinon je vais vraiment finir sur les genoux. Donc j'ai fini après, sans même regarder le temps, en courant en plein.
- Speaker #0
Déjà de finir en sachant que ça faisait un an que tu as eu ton accident, c'est déjà incroyable.
- Speaker #1
Ouais, c'était bien, mais en fait, je m'étais fait tellement de films, j'y pensais, j'y pensais, j'y pensais. Et du coup, c'était beaucoup moins bien que tous les films que je m'étais fait. Du coup j'étais déçu à la fin, j'ai fini en 3h27 je crois.
- Speaker #0
Ce qui est déjà très bien pour un marathon.
- Speaker #1
C'est bien, mais j'étais tellement déçu parce que je sais que je pouvais faire beaucoup mieux. Et genre à la fin je me dis, je sais pas, j'ai pas le sentiment de...
- Speaker #0
De la satisfaction de ton objectif.
- Speaker #1
Je me dis, c'est bon là j'ai réussi. Non j'étais en mode, je sais pas, pas satisfait.
- Speaker #0
Alors que quand tu regardes les mecs du recul, ce que tu fais c'est incroyable par rapport à ton accident qu'il y a eu quand même un an avant.
- Speaker #1
Ouais, c'est bien. C'est bien. Après, il y a plein de personnes, Andy, qui font des trucs incroyables aussi. Ça te donne une force où je peux tirer des choses quand ça va pas. Tu sais où tu replonges et tu retrouves les bonnes choses pour avancer.
- Speaker #0
Carrément. C'est à rebooster Enfin, toi, avec le recul de dire aujourd'hui sur Nord du Sport, c'est de donner un truc en plus ou pas
- Speaker #1
Ouais. En fait, là, surtout maintenant où je fais du trail et du long, il y a un moment où je suis... mentalement en fait c'est juste ton corps qui avance donc au bout d'un moment et du coup à un moment il faut trouver ton corps il n'y a plus rien, il faut trouver les ressources pour continuer à avancer et moi je me dis à un moment à la base t'es pas censé être là, c'est juste du bonus t'es même pas censé être sur cette course t'es pas censé pouvoir le faire donc tais-toi, arrête de te plaindre c'est juste fini, c'est ça tu peux juste être content, c'est juste du bonheur le fait d'avoir mal tu prépares l'UTMB ouais
- Speaker #0
C'est quoi C'est combien de kilomètres C'est combien de temps
- Speaker #1
L'UTMB, c'est pour l'Ultra Trail du Mont-Blanc. C'est du coup le tour du Mont-Blanc depuis Chamonix jusqu'à Chamonix. Donc, tu fais Suisse, Italie, enfin Italie-Suisse, je ne sais pas dans quel sens. Et donc, c'est genre 175 kilomètres et 10 000 mètres d'énergie positive et négative.
- Speaker #0
C'est en train de bien tuer les genoux, ça.
- Speaker #1
Ouais, là, t'es mort. Ouais, t'es foutu. Et ouais, c'est...
- Speaker #0
T'es en train d'être prêt de course
- Speaker #1
La barrière horaire, donc tu peux faire un maximum 46 heures.
- Speaker #0
Ok. Tu t'es donné un temps toi ou pas du tout Ou si tu voulais le finir Déjà,
- Speaker #1
en fait, je me dis, là, je n'ai pas fait un meurtre au marathon. Mettre un objectif inatteignable. Je me dis, déjà finir, je suis très très heureux. Après, si je peux faire un bon temps, tant mieux. Mais je sais qu'en dessous de 40 heures, je serai déjà content. Ok. Et après, 35, 36. Mais vraiment, le temps, je m'en fous.
- Speaker #0
Déjà, le finir, ça serait pas un sens incroyable.
- Speaker #1
ça combien de participants qui le font je crois que sur l'UTMB il y a 2500 places disponibles parce qu'en gros c'est sélectif et tu peux pas juste payer c'est la course la plus reconnue donc t'as plein plein plein de demandes c'est le monde ou France ou Europe c'est le monde entier qui va en gros c'est l'organisation de trade la plus grosse l'UTMB et t'as un système de qualification pour atterrir à l'UTMB Une fois que tu remplis les conditions pour être pris, ils organisent un grand tirage au sort pour récupérer 2500 places pour la course.
- Speaker #0
Et en handisport
- Speaker #1
L'avantage d'en être en handisport, c'est que tu ne passes pas par le tirage au sort. Parce qu'ils veulent un peu plus d'inclusivité, que l'handi soit représenté. Et du coup, une fois que tu remplis les conditions, tu es pris directement sans passer par le tirage au sort.
- Speaker #0
C'est davantage du coup.
- Speaker #1
C'est davantage, oui.
- Speaker #0
Et toi, tu as voulu passer en handisport Par rapport à ça, rien à voir Parce que t'as voulu être reconnu
- Speaker #1
Moi, la base, c'était surtout pour être pris directement.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Mais après, en fait, t'as pas de... t'as pas de privilèges pendant la course. T'as le droit en cours hors guille, si tu veux. Et t'as certaines choses que tu peux faire dans les zones de ravitaillement et tout. Mais sinon, tu fais la course comme tout le monde et tu dois remplir les mêmes conditions que tout le monde. Donc, t'es juste égal avec tout le monde.
- Speaker #0
Ok. Tu te prépares comment pour l'UTMB
- Speaker #1
Il faut courir beaucoup, beaucoup, beaucoup. Il faut souvent longtemps.
- Speaker #0
J'imagine.
- Speaker #1
Ouais. Et du coup, j'ai essayé de... C'est comme... Tu peux pas viser l'UTMB. C'est le rêve de tous les trailers. Et tu peux pas te dire, ma première course sera du Thème. Non, c'est pas possible. Faut que tu te qualifies. Mais tu sais, faut pas se brûler les ailes en allant directement faire des courses très très longues. Parce que tu dégoûtes très très vite. Si t'aimes pas ça, si tu fais 12h dans le froid dehors, t'auras plus jamais envie de recourir. Du coup, j'ai commencé par la petite distance. J'ai fait du 30.
- Speaker #0
Saint-Élion, c'est combien
- Speaker #1
Saint-Élion, c'est 82 stands. C'était une édition spéciale.
- Speaker #0
Ok, et ça fait combien de temps à peu près
- Speaker #1
Moi j'ai mis 12 heures pour la Saint-Élion.
- Speaker #0
Donc c'est quasiment, enfin c'est le double UTMB. Ouais,
- Speaker #1
mais après c'est pas le même terrain. Plus du double non Ouais plus du double, mais c'est pas le même terrain tu vois. La Saint-Élion c'est quand même plutôt plat quand tu comptes pas. Parce que t'as 2500 je crois de dénivelé. Sur 80 km à l'UTMB t'en as 10000 pour 175. Donc c'est vraiment pas pareil. Ok. Ouais non.
- Speaker #0
Pourquoi tu fais ça Pourquoi tu t'infliges ça
- Speaker #1
Je sais pas.
- Speaker #0
C'est un moyen de te... Est-ce qu'avant ton accident, c'est quelque chose qui t'aurait intéressé ou pas du tout
- Speaker #1
Pas du tout. Vraiment, parce que même après l'accident, je m'entraînais pour le marathon. Je me rappelle, je disais, dès que j'ai fini le marathon, je ne recours plus jamais, je ne vais plus faire ça.
- Speaker #0
Je pense qu'il y a un côté addictif avec les...
- Speaker #1
Mais ouais, c'est ça.
- Speaker #0
Tu augmentes, plus tu as envie de...
- Speaker #1
C'est ça, par contre, tu as envie de toucher la limite, de voir où tu peux t'arrêter. Mais en même temps, je me disais, après le marathon, soit j'arrête, soit je fais l'UTMB. C'est ça que je me disais, genre l'UTMB, c'était vraiment... À la base, je le disais pour rire, tu vois, avec un pote à moi. Je disais, bah après, je fais l'UTMB. Pour moi, c'était vraiment un truc de suren, c'était infaisable. Après, je me suis dit, mais en fait, si, pourquoi pas, on va le faire.
- Speaker #0
Toujours plus après, après,
- Speaker #1
après.
- Speaker #0
Donc ouais, depuis l'accident, tu t'es comme re-challengé de fou.
- Speaker #1
Ouais. Ouais, bah il faut, sinon, tu sais, t'as très vite de me refondre sur toi-même. Et puis, tu tournes en rond, tu sais pas quoi faire. Et moi, je me suis dit, tu vois, plutôt que de le voir comme... une fatalité que tu peux pas changer, tu te dis, j'ai un truc qui fait que maintenant, ce que je faisais, c'est encore plus mis en valeur. C'est plus dur, ce que je fais. Du coup, c'est encore mieux. Je fais des marathons, et c'est déjà très bien. Je fais des trails, je fais des 80 km. C'est déjà énorme.
- Speaker #0
Du coup, t'as une aide médicale au niveau de ta jambe Ouais,
- Speaker #1
j'ai une orthèse. En gros, c'est un truc en carbone que tu mets dans la chaussure, ce que je disais tout à l'heure, mais là, c'est un truc sur mesure que j'ai fait. Et en gros tu mets ça dans ta chaussure et ça te remonte le pied sans que tu aies à faire des fois. Mais t'as plein de trucs différents et c'est assez compliqué genre tu peux faire des trucs sur mesure comme je t'ai dit ou t'as des trucs du marché avec des élastiques genre et aussi. Enfin y'a plein plein plein de choses et c'est assez complexe.
- Speaker #0
Aujourd'hui t'en es où dans ta préparation Euh là j'ai euh...
- Speaker #1
Je suis pris. J'ai payé ma place pour l'ITMB.
- Speaker #0
T'écoutes combien Cher.
- Speaker #1
450 je crois. Ah ouais Ouais non ça coûte.
- Speaker #0
Après au moins c'est... Dissuade aussi beaucoup de personnes peut-être de s'inscrire
- Speaker #1
Aussi, ouais aussi parce que en fait c'est un peu un truc où les gens ils vont et se crament les ailes le taux d'abandon est quand même élevé, après c'est vraiment dur, mais il ne faut pas y aller en disant il faut être conscient du truc que c'est donc ouais, après je pense une fois que tu remplis les conditions, tu es déjà bien au courant de ce que c'est de se mettre dans le match Ouais c'est ça Tu es en train de me préparer, bah là là je vais faire en avril je fais le grand raid du Ventoux C'est 120 km au Mont Ventoux avec 6000 de dénivelé. Donc c'est ma dernière course préparative. Donc là j'ai commencé, j'ai fait 30, 50, 80 à Saint-Élion. Après là je vais faire du coup le Mont Ventoux. Là il y a pas mal de dénivelé, ça me permettra un peu de jauger la vitesse que je pourrais avoir à l'UTMB. Et après, prochaine course après le Ventoux, UTMB en août. Août Fin août et août Fin août, 29 août exactement.
- Speaker #0
Juste après les vacances en plus
- Speaker #1
Ouais, la reprise va faire mal après je pense. Ouais,
- Speaker #0
carrément.
- Speaker #1
Je vais dormir.
- Speaker #0
Aujourd'hui, pour l'histoire, je t'ai repéré sur TikTok, sur un TikTok que t'as fait. Pourquoi aujourd'hui t'as envie de documenter ce que tu fais
- Speaker #1
Parce que moi je pense que quand on est en situation de handicap, qu'il nous arrive quelque chose, c'est assez dur de... de relativiser et aussi de se dire qu'on n'est pas seul. Il y a un moment où quand tu t'arrêtes avec quelque chose comme ça, tu te dis... Là, je reçois du soutien à droite, à gauche, tout le monde se prend soin de moi, mais ils ne comprennent pas ce que c'est que de perdre la fonctionnalité d'un membre, perdre un membre carrément pour une personne. Donc je pense que c'est super important de se rendre compte qu'on n'est pas tout seul, il y a des témoignages et qu'on peut trouver... En fait, c'est super inspirant. Genre moi, quand j'étais dans le jour, j'ai écouté beaucoup de témoignages et en fait, c'est des trucs où je me suis dit, je peux faire ce que je veux. Ça n'a pas changé ma vie tant que ça. Il n'y a pas de limite. C'est ça. Et je pense que c'est super important que des personnes puissent entendre des témoignages comme ça. Après, je ne suis pas un exemplaire du tout, mais si des personnes peuvent se sentir touchées par une histoire comme ça, c'est super. Et puis, moi, je suis convaincu que ça marche parce que même sur les réseaux, je ne suis pas quelqu'un de grand, mais je reçois souvent des messages de personnes. Ce matin, j'ai reçu un message d'un mec qui a exactement la même chose que moi. qui fait du trait exactement comme moi et qui me parlait, il me disait Ouais, je sais pas ce que t'as comme matériel et tout. Et en fait, c'est super bien, tu vois, la semaine dernière, il y a une fille qui m'a envoyé un message pareil en me disant qu'elle s'était fait mal au dos et que elle voulait se relever, elle fait du vélo et enfin... En fait, c'est une force mutuelle qu'on se donne,
- Speaker #0
tu vois. Ça te donne de la force
- Speaker #1
Bien sûr, moi, quand je reçois des messages de mecs qui me disent Ouais, j'ai vu tes vidéos, ça me fait plaisir, ça me donne de la force c'est le meilleur truc pour le monde, tu vois.
- Speaker #0
Carrément. Tu le documentes
- Speaker #1
Ouais. Si,
- Speaker #0
t'aimerais... T'aimerais quoi pour ce documentaire
- Speaker #1
Pour le documentaire, ouais. En gros, on va filmer un peu les courses. On va commencer à filmer les courses. On va filmer l'UTMB, qui est chez moi un peu à Nîmes. Et en gros, on va essayer de retracer l'histoire. Pas simplement en mode, on va faire des belles images à la montagne. Parce que des personnes en vie qui font des grandes choses, il y en a plein. J'ai rien d'exceptionnel à faire ce que je fais. Mais ce qu'on aimerait bien montrer, c'est... la partie un peu mentale et psychologique de l'acceptation et de comprendre qu'il faut accepter cette situation mais en même temps pas la prendre comme une fatalité et que tu peux quand même continuer à avancer de toute façon tu n'as pas le choix il faut répondre directement directement ça prend du temps mais le but du documentaire c'est de dire ok il se passe quelque chose, c'est pas une fatalité il faut repartir et aussi montrer que le plus gros combat physiquement c'est facile de se remettre mais mentalement c'est là où c'est compliqué aujourd'hui t'es fier de toi de ta réflexion de comment t'as évolué ou pas ouais assez sportivement oui après j'ai fait plein de choses que je regrette un peu des fois tu comprends pas trop ce qui se passe j'ai arrêté mes études je me dis j'aurais peut-être pas dû le faire mais Mais ça fait partie de l'histoire aussi, et c'est ça qu'on veut documenter aussi, c'est que des fois tu fais des erreurs et que ça va avec.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour la suite
- Speaker #1
Réussir l'UTMB. Oui. Et là je serais déjà très heureux. Et puis après, pour moi je pense que ça va. Je n'ai pas grand-chose à souhaiter, je suis déjà très content comme ça. Mais oui, qu'on puisse faire entendre un peu cette histoire. au-delà d'un petit compte Instagram ou TikTok et que ça puisse parler à du monde et que ça puisse servir aux autres aussi. C'est le mieux.
- Speaker #0
Merci Yannis.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
J'espère que l'épisode vous a plu. Nous, on se retrouve la semaine prochaine pour un prochain épisode. Sur ce, tu veux dire au revoir avec moi Vas-y. Bye