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Mes Sorties Culture

Une bestiole

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03min |31/05/2025
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Description

Aujourd’hui, je vais vous parler d'une bestiole

  

Crédit image : Study for Mouth of the River, James Whistler. Domaine public

Texte : Isa B.

Voix : Odile Dussaucy 

Production, réalisation : MesSortiesCulture  

Le texte de cet épisode, avec son visuel est sur TartinesDeCulture, ici.

Abonnez-vous à nos podcasts, ici

  

A bientôt pour un nouvel épisode! 

  

Retrouvez nos #mardidevinette et #enigmeduvendredi sur Facebook et Instagram

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tim Tim, bois sec, yé cric, yé crac, est-ce que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas. Yé, Misty Cric, yé, Misty Crac. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Mes Sorties Culture. Connaissez-vous le lien entre Dali et les fourmis et à quoi celles-ci nous ramènent ? Écoutez jusqu'à la fin pour le découvrir. Aujourd'hui, je vais vous parler de bestioles. Vous pouvez retrouver le visuel sur internet, entre autres sur nos tartines de culture. Le lien vers l'article est dans la description. Les araignées ne sont pas toujours petites. Celle de Louise Bourgeois est même gigantesque, sculpture en bronze d'environ 10 mètres de hauteur et de largeur. Sous son corps, un sac contenant 26 œufs en marbre. Et son nom ? Maman. Eh oui, la mère de l'artiste réparait des tapisseries dans un atelier de restauration textile. L'œuvre lui est dédiée, l'araignée étant une métaphore du filage et du tissage, tout en faisant référence à la protection maternelle. En plus des installations temporaires, l'araignée-maman est visible entre autres à la Tate Moderne à Londres, au Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, au Musée de l'Hermitage à Saint-Pétersbourg, au Musée Guggenheim à Bilbao. Mais à chacun sa bestiole. James Whistler est un peintre et graveur nord-américain (né en 1834 et mort en 1903), qui est lié au mouvement symboliste et impressionniste. Sur certains de ses tableaux, il signe d'un papillon. Il transforme le W de son nom en une figure de papillon. Mais ce dernier n'a pas la même forme d'un tableau à l'autre. Dans les années 1870, c'est devenu un élément très important dans ses œuvres et il l'utilise même dans sa correspondance. Le symbole papillon devient si populaire que les gens ramènent des peintures achetées avant qu'ils ne signent d'un papillon, afin qu'il en rajoute un. Au fil des ans, le papillon est passé de simple à très complexe, et parfois, Whistler lui a ajouté une queue piquante. Ses œuvres sont visibles majoritairement aux États-Unis, même si certaines sont en Europe, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni. Yé cric ! Yé crac ! Tim tim ! Bois sec ! Mais encore une fois... A chacun sa bestiole. Salvator Dali rencontre les fourmis la première fois dans son enfance en observant les restes décomposés de petits animaux dévorés par elles. Il les observe avec répulsion et les utilise dans son œuvre comme symbole de pourriture, décomposition, décadence. Pour preuve, une procession de minuscules et frénétiques fourmis, emblème de la mort, se promène dans toute son œuvre. N'hésitez pas à les chercher. Dans le tableau « Transformation (femme au miroir) » réalisé en 1974, la belle du XVIe siècle attend du miroir la confirmation de sa jeunesse et de sa beauté. Mais l'image revoyée n'est pas celle qu'elle espère. Le démon qui lui tire la langue et les fourmis parsemant une robe qui se veut immaculée, la ramènent, que dis-je, nous ramène au temps qui passe, au temps qui fuit. Je vous remercie pour votre écoute. J'espère que cette découverte culturelle vous a plu. Je vous invite à aller sur la plateforme d'écoute de votre choix pour nous laisser 5 étoiles ou un avis. Nous nous retrouverons dans deux semaines pour un nouvel épisode. Abonnez-vous à notre podcast « Mes sorties culture » pour ne rater aucun épisode. D'ici là, vous pouvez aller sur le site web messortiesculture.com pour trouver des visites guidées pour découvrir notre patrimoine culturel et aussi répondre à nos #mardidevinette et à nos #énigmeduvendredi toutes les semaines sur Instagram. et Facebook. Tous les liens sont dans la description. A bientôt !

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Aujourd’hui, je vais vous parler d'une bestiole

  

Crédit image : Study for Mouth of the River, James Whistler. Domaine public

Texte : Isa B.

Voix : Odile Dussaucy 

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Le texte de cet épisode, avec son visuel est sur TartinesDeCulture, ici.

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    Tim Tim, bois sec, yé cric, yé crac, est-ce que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas. Yé, Misty Cric, yé, Misty Crac. Bonjour à tous et bienvenue sur le podcast Mes Sorties Culture. Connaissez-vous le lien entre Dali et les fourmis et à quoi celles-ci nous ramènent ? Écoutez jusqu'à la fin pour le découvrir. Aujourd'hui, je vais vous parler de bestioles. Vous pouvez retrouver le visuel sur internet, entre autres sur nos tartines de culture. Le lien vers l'article est dans la description. Les araignées ne sont pas toujours petites. Celle de Louise Bourgeois est même gigantesque, sculpture en bronze d'environ 10 mètres de hauteur et de largeur. Sous son corps, un sac contenant 26 œufs en marbre. Et son nom ? Maman. Eh oui, la mère de l'artiste réparait des tapisseries dans un atelier de restauration textile. L'œuvre lui est dédiée, l'araignée étant une métaphore du filage et du tissage, tout en faisant référence à la protection maternelle. En plus des installations temporaires, l'araignée-maman est visible entre autres à la Tate Moderne à Londres, au Musée des Beaux-Arts du Canada à Ottawa, au Musée de l'Hermitage à Saint-Pétersbourg, au Musée Guggenheim à Bilbao. Mais à chacun sa bestiole. James Whistler est un peintre et graveur nord-américain (né en 1834 et mort en 1903), qui est lié au mouvement symboliste et impressionniste. Sur certains de ses tableaux, il signe d'un papillon. Il transforme le W de son nom en une figure de papillon. Mais ce dernier n'a pas la même forme d'un tableau à l'autre. Dans les années 1870, c'est devenu un élément très important dans ses œuvres et il l'utilise même dans sa correspondance. Le symbole papillon devient si populaire que les gens ramènent des peintures achetées avant qu'ils ne signent d'un papillon, afin qu'il en rajoute un. Au fil des ans, le papillon est passé de simple à très complexe, et parfois, Whistler lui a ajouté une queue piquante. Ses œuvres sont visibles majoritairement aux États-Unis, même si certaines sont en Europe, en France, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni. Yé cric ! Yé crac ! Tim tim ! Bois sec ! Mais encore une fois... A chacun sa bestiole. Salvator Dali rencontre les fourmis la première fois dans son enfance en observant les restes décomposés de petits animaux dévorés par elles. Il les observe avec répulsion et les utilise dans son œuvre comme symbole de pourriture, décomposition, décadence. Pour preuve, une procession de minuscules et frénétiques fourmis, emblème de la mort, se promène dans toute son œuvre. N'hésitez pas à les chercher. Dans le tableau « Transformation (femme au miroir) » réalisé en 1974, la belle du XVIe siècle attend du miroir la confirmation de sa jeunesse et de sa beauté. Mais l'image revoyée n'est pas celle qu'elle espère. Le démon qui lui tire la langue et les fourmis parsemant une robe qui se veut immaculée, la ramènent, que dis-je, nous ramène au temps qui passe, au temps qui fuit. Je vous remercie pour votre écoute. J'espère que cette découverte culturelle vous a plu. Je vous invite à aller sur la plateforme d'écoute de votre choix pour nous laisser 5 étoiles ou un avis. Nous nous retrouverons dans deux semaines pour un nouvel épisode. Abonnez-vous à notre podcast « Mes sorties culture » pour ne rater aucun épisode. D'ici là, vous pouvez aller sur le site web messortiesculture.com pour trouver des visites guidées pour découvrir notre patrimoine culturel et aussi répondre à nos #mardidevinette et à nos #énigmeduvendredi toutes les semaines sur Instagram. et Facebook. Tous les liens sont dans la description. A bientôt !

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