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Gerald Fontanel : croire en ses rêves et au pouvoir de l'intention

Gerald Fontanel : croire en ses rêves et au pouvoir de l'intention

41min |02/09/2024
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Gerald Fontanel : croire en ses rêves et au pouvoir de l'intention

41min |02/09/2024
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Description

Dans cet épisode de Metastory, Sébastien Meunier reçoit Gérald Fontanel, un homme aux multiples talents, pour discuter de la puissance des rêves et de l'intention. Gérald, un promoteur immobilier, pilote de rallye sur glace et professeur de sport, partage son parcours exceptionnel et ses réflexions profondes sur l'importance de croire en soi et en ses rêves.

Au fil de la conversation, Gérald évoque ses débuts modestes, ses rêves d'enfance, et comment il a su transformer ses ambitions en réalité grâce à une combinaison de détermination et de bienveillance. Il souligne que le pouvoir de l'intention, lorsqu'il est accompagné de préparation et de persévérance, peut littéralement soulever des montagnes. Pour lui, la transmission de valeurs et de savoir est essentielle pour laisser une empreinte durable, même après la mort.

Gérald partage également des anecdotes sur ses expériences dans le monde du rallye rally sur glace, où il a su se démarquer. Ses histoires montrent que le doute n'est pas un obstacle, mais une force motrice qui pousse à avancer et à se dépasser.

Cet épisode inspirant est une véritable leçon de vie pour tous ceux qui cherchent à réaliser leurs rêves et à comprendre l'importance de l'intention dans leurs actions quotidiennes.

Écoutez cet épisode pour découvrir comment Gérald Fontanel a su transformer ses rêves en réalité et comment vous pouvez faire de même en croyant en vos propres intentions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Medialab Factory

  • Speaker #1

    Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention, avec de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir. pouvoir d'intention. Mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. La transmission, c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre. ses valeurs et son savoir. J'ai essayé de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans. Je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, j'ai eu de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. En 1995, je suis invité par la société Lafarge. Ils me demandent si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de classe, parce qu'à l'époque j'avais pas beaucoup de moyens. Ils étaient tous plus pilotes que des pilotes. Et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis monté dans la voiture, ça m'a paru naturel, et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir, il me dit, mais t'as jamais roulé toi ? J'ai dit bah, jamais. Il m'a dit bah tu devrais rouler un peu. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. En présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit ben non. Je lui dis ben t'as de la chance parce que moi j'ai peur. Le doute c'est ce qui te fait avancer. Si t'as pas de doute, t'avances pas. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit général de Dijon pour s'utérer. Donc tu n'arrêtes jamais en fait.

  • Speaker #0

    Gérald, merci de m'accueillir aujourd'hui pour un premier épisode d'un nouveau projet que j'ai qui va aller à la rencontre des personnes, des entrepreneurs, des gens qui ont des histoires à raconter parce que finalement, on a tous des histoires à raconter, des bonnes, des moins bonnes et on a tous des parcours parfois un peu atypiques. Et le vôtre, on va parler, alors, vous êtes dans la promotion immobilière, dans le rallye automobile et vous avez aussi un parcours dans le sport avant. Avant de commencer, Gérald, je voudrais que vous vous présentiez, mais pas... pas n'importe qui, à Gérald. Le Gérald qui a une dizaine d'années, qui est potentiellement plein de rêves, plein d'envie. Qu'est-ce que vous lui diriez ? Comment vous présenteriez à ce petit garçon ?

  • Speaker #1

    Belle question. Alors tout d'abord, bonjour Sébastien, je vois que vous allez bien. Alors, le Gérald de 10 ans, qu'est-ce que je lui dirais aujourd'hui ? Vraiment, c'est une belle question. C'est vraiment une très belle question. Ce n'est pas facile. Parce que je suis en train d'essayer de me remémorer ce que je pensais à 10 ans. Et ce n'est pas si simple. Je crois qu'on pense toujours les mêmes choses. Je dirais simplement, vis ta vie comme une aventure. Ce qui était déjà le cas à 10 ans. Quand on est gamin, on s'invente des tas d'aventures. Et je crois qu'il y en a qui restent avec cet esprit un peu aventurier, inconscient. et d'autres qui rentrent plus dans le modèle dans lequel on veut nous faire rentrer. Tout simplement, je suis issu d'une famille de trois garçons. Mon père, mes parents, moi j'ai 20 ans d'écart avec ma mère et j'ai un frère aîné. On n'était plutôt pas attendus. Mon père sortait de l'armée, il a créé son entreprise, il était tout seul. Et aujourd'hui, c'est une entreprise qui a pignon sur rue. Je crois que c'est le rêve qui guide toujours chacun. Les circonstances de la vie font qu'on est obligé ou pas. Mais je crois que c'est vraiment le rêve qui guide la vie de chacun. Je crois qu'au Gérald de 10 ans, je lui dirais, poursuis tes rêves. Ce que tu rêves, un jour ou l'autre, tu pourras le faire. Mets-toi en route. Il va y avoir des périodes de doute, bien entendu. Mais le doute est indispensable, c'est ce qui nous fait avancer. Et surtout, sors de ta zone de confort, ne reste jamais dans ton confort. Voilà ce que je lui dirais.

  • Speaker #0

    Alors si on devait juste se présenter finalement, vous dire aujourd'hui, Gérald, mais qui êtes-vous ? Comment vous... Présenteriez à ce petit garçon, je suis Gérald, j'ai... Vous êtes en pleine transmission de l'entreprise, c'est fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui c'est fait, c'est fait depuis le 27 mars 2024. Oui, moi je suis Gérald Fontanel, aujourd'hui je suis encore président de Fontanel Investissement, qui est une holding qui détient plusieurs sociétés, dont Fontanel Promotion qui est la société mère. J'ai repris cette entreprise, je l'ai rachetée en 1999, elle ne valait rien, mais bon, on est en France, c'est une société, il ne fallait pas que ce soit une succession déguisée, donc ça ne valait rien, mais j'étais obligé de racheter quand même. Voilà, ça fait partie des petites joies de la fiscalité française.

  • Speaker #0

    On a essayé de voir qui vous étiez finalement, mais peut-être, est-ce que ça vous dérange si on se tutoie ?

  • Speaker #1

    On fait comme tu veux.

  • Speaker #0

    On va faire comme ça alors. Gérald, tu as finalement plusieurs facettes. Tu as cette facette de promoteur immobilier et maintenant d'investisseur dans ces différentes entreprises. Et tu as aussi une facette plutôt liée au sport et au sport sur glace.

  • Speaker #1

    Alors, je vais reprendre du début. Voilà. Effectivement, moi, je suis de formation. J'ai fait une formation de prof de gym. J'ai fait du reps à l'époque. Et très rapidement, je me suis rendu compte que, pas l'enseignement, mais les enseignants, c'était pas mon truc. Voilà, pour une petite aparté, quand on faisait des stages en collège, à l'intercours, on était avec les profs. Et moi, très rapidement, j'entendais des gens qui disaient c'est pas normal, c'est pas normal, c'est pas normal Tellement qu'aujourd'hui, moi, les profs, je les appelle c'est pas normal Et à un moment je me suis dit, on ne peut pas me dire que ce n'est pas normal toute ma vie, je me suis suicidé. Donc j'ai dit, je vais faire autre chose. Et dans le sport, j'ai voulu monter des salles de sport. Donc j'ai travaillé très rapidement après l'armée, j'ai travaillé à Athéno Club à Tassin, à Gymnose Club à Dijon. Maintenant que j'ai vu comment on faisait dans une grande ville Lyon, une petite ville Dijon, je vais essayer de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans, je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, je lui ai donné de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. Et après, je suis rentré en administration des ventes chez mon père. Et en 1992, pendant la crise de l'immobilier, mon père avait une société qui s'appelait Sardis Construction et qui faisait de la promotion immobilière. Et là, c'était la vraie crise de l'immobilier. C'est-à-dire que pendant trois ans, on n'a rien vendu. Donc il a fallu licencier tout le monde. Et il fallait quand même garder cette société, puisqu'il y avait 5 millions de francs de pertes à l'époque quand on était enfant, 18 millions de francs de fonds propres bloqués dans les opérations. Et moi je dis à mon père, comme je ne sais pas faire grand chose, je vais regarder ça. Et en fait, de 1992 à 1999, j'ai remonté les pertes, les fonds propres. Et en 1999, j'ai dit, je rachète. Ça ne valait rien, puisqu'il n'y avait rien dedans, pas de fonds propres, pas d'opérations. Mais on est en France, ce que je disais tout à l'heure. Et il a fallu racheter, donc j'ai emprunté 360 000 francs à l'époque pour redémarrer. Et bon an, mal an, j'ai commencé par faire 8 logements, 12 logements, 16 logements. Et aujourd'hui, on est sur un trend d'à peu près 35 millions de chiffres d'affaires par an. Et on est organisé, je pense qu'on peut aller jusqu'à 100 millions, mais ça, c'est mes enfants qui vont s'en occuper, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    C'est ça, donc tu as transmis. On va venir sur la transmission. Moi, j'aime beaucoup cette idée de transmission parce que... Quand on te connaît un petit peu, t'es souvent dans ça, dans la transmission. Comment ça se passe quand finalement on transmet presque un enfant, c'est un bébé, tu l'as remonté, tu l'as accompagné jusqu'à reprendre cette société en 99 ? Et dans quel état d'esprit on est quelques années plus tard, quand on transmet ça à ses enfants ? Comment ça se passe une transmission d'entreprise ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai connu ma femme assez tôt, puisque j'avais 18 ans. Et on faisait pas mal, on habitait à Dijon, donc on faisait pas mal de voyages en voiture. Et moi je me disais, de toute façon, je vais monter une société. Et à 50 ans, comme tout le monde, je la vends, on aura de l'argent, et puis on partira en voyage, on verra bien ce qu'on fait avec l'argent. Enfin voilà, chaque entrepreneur a ça en tête quand il démarre, c'est normal. Et arrivé à 50 ans, j'aurais pu vendre ma société, moins qu'aujourd'hui, mais j'aurais pu la vendre. Mes enfants travaillaient dedans, Romain notamment, Julien arrivait. Je me suis dit, bon, l'argent c'est une chose, la transmission c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. On n'est pas éternel, ça va relativement vite, même si on vit une centaine d'années maintenant, je prendrais l'âge, 100 ans à l'échelle de l'humanité c'est rien du tout. Au bout de deux générations on nous oublie. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre ses valeurs et son savoir. C'est le valeur et son savoir.

  • Speaker #0

    Si tu avais deux valeurs à nous partager, ça serait lesquelles ?

  • Speaker #1

    La résilience, parce que je crois que c'est la valeur clé pour réussir dans quelque entreprise que ce soit. Il faut être résilient, c'est ce qui manque d'ailleurs aujourd'hui. C'est une chose qu'on apprend en armée. Quand même, c'est à l'armée, c'est tout bête, mais quand vous faites vos classes, enfin quand tu fais tes classes et que tu as un caporal-chef qui est plutôt un peu moins câblé que toi et qui t'explique la vie et que tu es obligé de t'empérer, c'est pas normal, mais il faut le faire. Et ça, il faut l'apprendre. Et quand je disais à les profs, c'est pas normal, je crois que la problématique de l'enseignement français, c'est qu'ils ne sont pas résilients. Donc je pense que la première qualité qu'il faut avoir, c'est la résilience. Et la deuxième, c'est le rêve. Le rêve, tout ce qu'on imagine, on est capable de le faire. Vraiment, il faut que ce soit bienveillant.

  • Speaker #0

    Alors quand on discutait tout à l'heure, tu me disais que non, tu n'avais pas réalisé tous tes rêves. Si là, je pouvais prendre une baguette magique et tout de suite nous transporter quelque part ou réaliser ton rêve, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Pilote de chasse, mais c'était impossible pour moi puisque je suis daltonien. Quand on m'a appris ça, c'est arrivé. Je ferai autre chose, ma vie sera autre chose que ça.

  • Speaker #0

    Donc tu as été quand même pilote, parce que là je vois, je suis dans ton bureau, pour vous décrire un petit peu l'environnement, on est dans un bureau très sympathique, avec du bois, on a quelques tableaux, et puis surtout on a au mur des photos de voitures sur glace, parce que Gérald tu es aussi pilote, non pas de chasse, quoique des fois ça doit être un peu la chasse sur la glace, quand on va aller chercher le concurrent de devant, comment un jour on se dit, on prend le volant sur glace ? Qu'est-ce qui t'a amené à ce monde du rallye ?

  • Speaker #1

    Alors, comme tout ce que j'ai fait dans la vie, c'était une opportunité à un moment. Quand j'étais en 1995, je suis invité par la société Lafarge. Je n'avais jamais rien fait, ni de karting, ni rien sur le terrain. en matière automobile, j'adorais ça j'avais plutôt un beau coup de volant sur la route mais enfin les kékés sur la route on les connait tous j'en faisais partie on roule prudemment aussi voilà exactement on roule prudemment oui non mais nous on roule toujours prudemment c'est vrai Il me demande si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield, organisé par la Farge, avec des gens du bâtiment. Je lui dis, autant demander aux chiens s'ils aiment les os. Je viens. Et en fait, je suis arrivé. Pourquoi je dis ça ? Parce que la suite est importante. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de place, parce qu'à l'époque je n'avais pas beaucoup de moyens, et ils étaient tous plus pilotes que les pilotes, et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis mort. dans la voiture, ça m'a paru naturel et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Je suis monté dedans, ça marchait tout de suite mais il y avait un écart de 10 secondes autour, c'était énorme. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir et me dit mais tu n'as jamais roulé toi ? Je lui dis jamais, je n'ai même jamais fait de cartes, j'ai fait de la moto, mais même pas sur circuit, sur la route. Il me dit tu devrais rouler un peu. On en reste là. Je croise un ami qui s'appelle Alain Gounod, qui faisait la coupe AX à l'époque. Je l'aide un petit peu, je sponsorise. Et puis...... Il me dit, j'arrête, je n'ai plus d'argent. Je lui écoute, avec le coût de vente que tu as, on va monter une association, je vais essayer de te trouver un petit peu d'argent. Et j'ai trouvé tellement d'argent que finalement on a pu rouler tous les deux. Il m'a dit, non mais il faut que tu roules. Donc j'ai commencé en faisant la coupe à X. la coupe Saxo et quand la coupe Saxo s'est arrêtée j'ai fait de l'endurance en Peugeot, en 206 Peugeot, les rencontres Peugeot avec un ami qui s'appelle Jacques Mongarni et un jour on va voir rouler Alain Prost qui... qui était arrivé sur le trophée Andros, à l'Anse-en-Vercors, puisque c'était à côté. J'ai dit, tiens, on va voir le trophée Andros. Et Jacques était à côté de moi. On va passer Muller, on va passer Prost. Je lui ai dit, non, ce que fait Yvan Muller, arriver en marche arrière comme ça, on ne sait pas faire ça. Il me dit, non, on ne sait pas faire. Je lui ai dit, par contre, ce qu'est fait Prost, arriver droit, retourner la voiture et repartir droit, même moins vite, on devrait savoir faire. Il me dit, oui, ça, on devrait savoir faire. Je lui ai dit, si j'achète une voiture, tu roules avec moi l'année prochaine ? Il ne m'a pas cru, il me dit, oui. le lendemain j'achetais la voiture et ça a démarré comme ça et comme à l'époque j'avais pas le temps donc j'ai confié la voiture en préparateur, on est arrivé, là on est dans les anecdotes, on est arrivé sur le trophée Andros à la présentation presse. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche, parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. Vous m'expliquez comment ça marche et puis on verra. Et là, en présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit bah non. Je lui dis bah t'as de la chance parce que moi j'ai peur.

  • Speaker #0

    Oui parce que ça... Comment on pourrait définir ça, cette conduite sur glace ? On vous voit passer, moi j'ai vu des vidéos de toi sur internet, il y en a une des dernières je crois, où on te voit tracé devant tout le peloton et tout ça. Comment ça se comporte cette voiture ? elle glisse, c'est maîtrisé ?

  • Speaker #1

    Sur la glace, ça glisse, c'est normal. En fait, c'est le principe du pilotage, que ce soit une brouette, un vélo, une moto, une voiture, on n'accélère que quand on a les roues droites. Donc en fait la voiture n'est jamais droite mais il faut tout le temps avoir les roues droites. Voilà une fois que j'ai dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai tout dit. C'est ça le secret pour gagner. Parce que du coup tu as eu pas mal de victoires. Tu me disais tout à l'heure que tu es arrivé devant un champion du monde de rallye peut-être.

  • Speaker #1

    Oui alors il ne faut pas me demander de le refaire. Si si dans le cadre du Trofran Dros j'ai pu faire une joute avec Sébastien Lope qui est parti en pôle. Je suis parti en deuxième position. et un, il revenait de dehors dans la nuit, il était fatigué. Deux, les voitures qu'on a, ce sont des outils bien particuliers, des roues directrices, tant qu'on n'a pas compris comment ça marche derrière. Je ne sais pas si tu as essayé de conduire un Fenwick un jour, pour aller droit, c'est très compliqué. Ce n'est pas facile. Nous, c'est pareil. Et en fait, comme on a les roues directrices devant aussi, on arrive à compenser, mais si tu rentres... dans les roues directrices arrière, toute la ligne droite tu fais rien de droit. 1 tu fais plus de kilomètres, enfin plus de mètres, et 2 tu rentres mécaniquement dans les différentiels chaque fois, donc ça ralentit, ça force sur le moteur, et sur une ligne droite de 200 mètres tu perds une seconde. Donc il n'avait pas compris ça tout de suite, au troisième tour, ou quatrième je crois, j'ai pu le doubler, et après il était derrière, il a compris, et là il a fallu le tenir jusqu'à la fin, j'étais content quand ça s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    ne me compare surtout pas à Sébastien Loeb il y a un océan d'équerre en pilotage,

  • Speaker #0

    vraiment parce que c'est ça ce qui était aussi intéressant parce que c'est arrêté le trophée Ambrose c'est ça, c'est fini cette année oui ce qui était bien avec ce trophée c'était qu'on avait aussi pas mal de gens qui étaient plutôt des gens qui étaient intéressés par le pilotage, qui n'étaient pas forcément des pilotes il y en a eu qui est Jean-Pierre Pernaut, qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? Tu as conduit avec toutes ces personnes-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi je suis arrivé, j'ai eu 20 ans de trophée Andros, je suis arrivé en 2004, donc après les, comment ils s'appellent là, ceux qui, De Chavannes, après les De Chavannes, est vraiment la période star. Moi, je suis arrivé sur la période où les pilotes de Renon sont arrivés. Donc, il a fallu se bagarrer contre les pilotes de Renon. Alors, effectivement, il y avait Jean-Pierre Pernod à l'époque, il y avait quelques stars comme ça. Moi, je faisais partie des amateurs aussi, pour que l'on dise. Ce qui ne m'a pas empêché de gagner une course au scratch, quand même, sur l'Andros. De battre tout le monde.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est des victoires. Et si on... Parce qu'on a cette impression, en fait, il n'y a pas de copilote dans le Trophée Andros. On est seul à bord de la voiture.

  • Speaker #1

    Alors, on n'est pas seul puisqu'on a la radio maintenant. On est toujours coaché. On a un spotter. Voilà, mon spotter, c'est Marcel Tares. Mais pour revenir à la petite anecdote, c'est que j'ai eu comme ingénieur piste sur le Trophée Andros quand j'étais chez Saint-Éloch, Fred Galizie. Et Fred Galizie, c'était l'instructeur. de Winfield qui était venu me voir en me disant mais t'as jamais roulé toi ? et je l'ai retrouvé

  • Speaker #0

    20 ans après et c'est devenu mon ingénieur piste et c'est un ami surtout et donc du coup on a l'impression que tu es seul au volant mais tu as une équipe derrière et est-ce que ce qu'on finalement on vit sur glace avec cette comme tu disais gestion de la direction tout ça est-ce qu'on peut faire un pendant avec l'entreprise c'est à dire que l'entreprise parfois les entrepreneurs pensent souvent au sous solopreneurs ou aux gens qui finalement sont seuls. Est-ce qu'on peut faire un pendant entre ça, l'entrepreneuriat et la conduite sur glace ?

  • Speaker #1

    Tu peux faire le parallèle avec n'importe quel sport, n'importe quelle activité. Quelle que soit l'activité, c'est 80% de préparation, 20% de réalisation. Quoi qu'on en dise, moi, la loi de Pareto, j'ai toujours vu ça. Il y a peut-être quelques niches qui fonctionnent différemment, mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. On prend pour moi les fusées. Quand on envoie une fusée dans l'espace, 80% de l'énergie, c'est pour décoller de l'attraction terrestre. Après le reste, c'est 20% qui sont très importants. Mais si on n'a pas fait les 80% avant, on ne fait rien du tout.

  • Speaker #0

    Tu as déjà vraiment douté que ce soit dans le rallye ou dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Tous les jours. Mais le doute, c'est ce qui te fait avancer. Si tu n'as pas de doute, tu n'avances pas. Essaye d'imaginer une journée sans doute. Tout va bien, tu ne fais rien. Ça s'appelle les vacances à la plage. Ne rien faire, c'est un métier, il faut le faire bien. Mais si tu n'as pas de doute, tu ne fais rien. Quoi que tu fasses dans la vie, pourquoi l'humanité a avancé ? Parce qu'il y a toujours des gens qui sont sortis de leur zone de confort. Si tu ne sors pas de ta zone de confort... On parlait de la résilience, le rêve et surtout sortir de sa zone de confort en permanence.

  • Speaker #0

    D'essayer d'aller plus loin, de faire des choses. Tu es quelqu'un de curieux.

  • Speaker #1

    Oui, j'aime bien tout. J'aime bien trouver une explication à tout et quand il n'y en a pas, je me dis finalement l'univers est bien fait.

  • Speaker #0

    L'univers est bien fait, c'est certain. Je reviens juste un petit peu sur les coupes. Je regarde ces voitures. Toi, c'est lequel ? C'est celui de droite ? Non, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est la droite ou gauche ? Non, c'est la jaune. C'est celle qui double.

  • Speaker #0

    C'est celle qui double. Oui, parce que ce n'est pas facile à voir. Pour imaginer, pour ceux qui nous écoutent, on a deux voitures en parallèle. En face, il y a un mur et donc c'est dans un tournant du Trophée Andros. Donc là, c'est une mini.

  • Speaker #1

    C'est une épingle à gros cheveux. Moi j'avais une Mini à l'époque, j'étais accompagné par Goduel, qui m'ont accompagné pendant de nombreuses années, je les remercie d'ailleurs. Et Sébastien Loeb, lui, était bien entendu sur une

  • Speaker #0

    DS3. Donc c'est Sébastien Loeb à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand je suis en train de doubler.

  • Speaker #0

    C'est une belle performance.

  • Speaker #1

    On met les photos qui nous intéressent. Les nombreuses photos où je perds,

  • Speaker #0

    je ne les ai pas mises. Pourquoi les... On en discutait tout à l'heure. Je disais, en fait, quand tu regardes sur les réseaux sociaux, LinkedIn notamment, tu as l'impression que tous les entrepreneurs sont vraiment trop géniaux. Ils ont tous des tonnes de clients. Ils ont tous plein de réussites tout le temps. Est-ce que parfois, il ne faudrait pas montrer un peu nos échecs aussi ? Tu t'es planté dans un mur de glace ?

  • Speaker #1

    En course ? Souvent. Tu as cassé la voiture ? Très peu, mais quand je casse une voiture, je ne la casse pas.

  • Speaker #0

    Tu la casses bien. Tu devrais mettre des photos de voitures cassées aussi.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très positif. J'ai eu deux gros accidents en course automobile. Une fois à Nogaro, j'ai tapé une voiture à 140. Il avait fait un tête-à-queue, j'ai pris plein ferme face à face. Et au Trophée Andros, j'ai fait un latéral dans un mur en béton à 80. 80 km heure, ça m'a descendu à 1. Oui,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est pas très positif.

  • Speaker #0

    On va pas mettre les radios tout de suite.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Si je reviens sur la promotion immobilière, sur la création, on sait qu'il y a beaucoup d'innovations dans la fabrication, toutes les normes et tout ça qui me dépassent. RT 2012,

  • Speaker #1

    ainsi de suite. RE2020 aujourd'hui. Voilà, il y en a tout un tas. RE2025.

  • Speaker #0

    Des acronymes un peu chiants,

  • Speaker #1

    on va dire. Il y a des incompétents qui ont réfléchi.

  • Speaker #0

    comment on met de l'innovation dans les bâtiments pourquoi je te pose la question parce que je me suis dit que je mettrais un petit peu d'IA dans ce podcast en proposant à ChatGPT de te poser des questions bon finalement après je me suis dit on verra pour plus tard cela dit il avait une question qui était un peu rigolote que j'ai envie de te poser des projets immobiliers, tu en as, avec ton équipe, designé un sacré paquet, j'imagine. Et Chad GPT, je lui ai demandé de me renseigner sur toi et de te poser des questions. Et il veut te poser une question. Il se demandait si tu avais déjà imaginé mettre une piste de course dans une de tes résidences.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    C'est une idée, c'est un nouveau concept.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau concept. Il va falloir avoir beaucoup de place.

  • Speaker #0

    Il faut faire la résidence trophée Andros, et puis on aurait une piste de glace au milieu de l'Alpe d'Huez. C'était une question rigolote. parce qu'on le voit dans des gros projets américains, je ne sais pas, Tom Cruise qui a des pistes d'avion qui arrivent chez lui il me semble que c'est John Travolta parce qu'il est pilote,

  • Speaker #1

    il a deux avions dont un Boeing d'ailleurs il peut poser son Boeing dans le jardin

  • Speaker #0

    jardin. Et du coup, c'est vrai que cette question, toi qui es fan de sport auto,

  • Speaker #1

    pouvait se poser. C'est étonnant que Tchab et GPT posent cette question parce que tout ce qui touche au sport automobile, même en électrique, c'est pas très bien vu. Et là, on parlait d'innovation plutôt écologique pour nos bâtiments. Donc voilà. Non, il faudrait si, peut-être faire un jour un complexe avec du logement, de l'hôtel, une couronne, piste de cartes électriques ou autres, oui pourquoi pas, ça peut.

  • Speaker #0

    C'est une idée en tout cas, peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, mais finalement, ça éclaire quelque chose.

  • Speaker #0

    Il y a possibilité de... Oui, c'est ça, parce qu'on est quand même toujours... Donc là, maintenant, on t'a transmis, tu arrêtes tout, tu gardes un oeil sur...

  • Speaker #1

    sur l'évolution. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit Gérald de 10 ans, poursuis tes rêves. Donc, tu n'arrêtes jamais, en fait. Par contre, dans la transmission, ce qui est important, c'est la mission. c'est une mission de transmettre. Vraiment, tu transmets. Romain, ça fait depuis mon fils aîné, ça fait depuis 2012 qu'il est chez nous. Julien est arrivé en 2017. Delphine est arrivée en début 2018. Donc, on a passé notre temps à leur donner ce qu'on sait. Et ils vont réussir avec leurs qualités et leurs défauts, qui ne sont pas nos qualités et nos défauts. Donc, il faut qu'on s'interdise d'intervenir nous. Vraiment, il faut qu'on s'efface. Et ça, dans la transmission, il faut comprendre qu'on disparaît.

  • Speaker #0

    Hum.

  • Speaker #1

    c'est ça pour mieux renaître puisque tu fais perdurer ton entreprise quelque part tu seras toujours là tu as amené quelque chose à tes enfants qui amèneront quelque chose j'espère à leurs enfants donc tes petits enfants tu as amené quelque chose à l'humanité et c'est ce qui te fera perdurer

  • Speaker #0

    dans l'éternité quelque part oui tu le disais Fontanel la marque Fontanel il y a aussi Fontanel tes frères qui eux sont...

  • Speaker #1

    constructeur ? Ils ont développé l'entreprise de mon père en 99, il y a eu une transmission qui était faite quand même, voilà, et eux ont récupéré l'entreprise, moi j'ai récupéré d'autres choses et j'ai racheté ma boîte et voilà j'ai redémarré vraiment. Vraiment la satisfaction que j'ai c'est que moi j'ai pu monter mon entreprise sans l'aide de l'entreprise familiale au départ. vraiment j'ai fait en autodidacte à Z. Voilà. C'était important pour moi. Ça ne veut pas dire que je ne renie rien du tout, bien au contraire, mais c'était important de le faire tout seul. Voilà. C'est... Je veux dire, je suis capable de faire ça.

  • Speaker #0

    J'aime bien ce mot autodidacte. Est-ce que tu penses... Ça a pu faire le terme d'un podcast aussi, ça. Est-ce que tu penses qu'il faut se méfier des autodidactes ?

  • Speaker #1

    Au contraire. au sens positif l'autodidacte réagit du bon sens et de la résilience et le bon sens c'est la chose la mieux partagée au monde c'est pour ça que tout le monde en a si peu est-ce

  • Speaker #0

    que tu vois quelque chose si on reste sur la transmission comment ça se prépare une transmission tu vois est-ce que on a plein de doutes mais tu le disais c'est des Tes enfants ont intégré l'entreprise il y a quelques années, donc ils ont vu l'évolution. Tu les as accompagnés en te disant, je veux les préparer pour dans... 2012 est arrivé le premier ?

  • Speaker #1

    C'est Romain qui est arrivé en premier.

  • Speaker #0

    En te disant que tu vas laisser les rênes de la société quelques années plus tard. Comment ça se prépare, une transmission ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai fait simple. Romain est arrivé, il m'a dit, j'aimerais bien reprendre l'entreprise. Donc Julien est arrivé après. Et moi, je lui ai dit, tu veux reprendre l'entreprise ? Très bien. Donc il y a... Et en 2012, il est né en 89, il avait 23 ans. Je lui ai dit, c'est simple, s'il m'arrivait quelque chose, tu serais obligé de gérer la boîte. Je vais te montrer comment ça marche, très rapidement. Tu vas gérer la boîte, notamment la trésorerie. Et puis, moi, je te laisse faire. Si tu as besoin, tu me demandes. Si tu n'as pas besoin, tu ne me demandes pas.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça, la transmission, c'est montrer, être là à l'écoute s'il y a un besoin particulier. Mais c'est aussi laisser la main tout de suite, rapidement, pour que là...

  • Speaker #1

    C'est être présent et rien dire.

  • Speaker #0

    C'est ça. Juste réajuster les bidons si des fois il y a des...

  • Speaker #1

    Là, nous, on est organisé, on fait des conseils de holding, on fait des conseils de famille.

  • Speaker #0

    On donne rarement notre avis à mon épouse. On les écoute. En fait, c'est marrant parce que quand ils ont un problème, ils arrivent dans mon bureau. Ils disent, voilà, j'ai tel problème. Donc, ils tournent en rond. Ils m'expliquent leurs problèmes. Puis, les solutions qu'ils voudraient amener. Moi, je ne dis rien. J'écoute. Puis après, ils repartent. Ils sont contents. Comme je n'ai rien dit, j'ai validé. Voilà. En fait, je n'ai pas tout compris.

  • Speaker #1

    Tu sers de validateur, quoi. ne dit rien.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un confort qui est énorme.

  • Speaker #1

    Et tu ne seras jamais très loin quand même.

  • Speaker #0

    Non, d'abord j'habite à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que Gérald habite juste au bout du petit parc.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas embêté le matin pour venir au boulot.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de place pour mettre un circuit de karting peut-être ?

  • Speaker #0

    C'est interdit. On est dans un espace classé voisé, on est plutôt bien. On est dans un parc. C'est très beau,

  • Speaker #1

    c'est très agréable. Il y a des petits oiseaux derrière, je ne sais pas si on les entendra. Non, on a fermé les fenêtres. La course automobile, du coup, le trophée Andros s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais toi, tu as toujours les voitures. Il n'y a pas d'autres trophées sur glace dans le monde ?

  • Speaker #0

    Si, il y a quelques courses sur glace en Italie. Donc peut-être que je ferai une course sur glace. de temps en temps. Reprendre un véhicule thermique serait sympathique. Aujourd'hui, on entend véhicule électrique, ça marche très bien, mais pas longtemps. Le bruit, on me dira ce qu'on veut, mais la vibration d'un moteur thermique, c'est quelque chose qui fait résonance. L'électrique, ça ne fait pas résonance. Je pense qu'il y a des taux vibratoires qui sont vraiment différents. Non, on parle de taux vibratoire de voiture.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on ressent, en fait, tout n'est que des vibrations. Tu m'en parlais encore, je parlais avec quelqu'un de la musique. La musique, j'adore, la musique c'est la vie, c'est des vibrations, c'est des choses qu'on ressent, qu'on vit finalement, toutes ces secousses, j'imagine qu'on... on se voit glisser, qu'on doit rattraper, ça doit être aussi des sensations qui sont agréables. Une espèce de légèreté en fait.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un rythme. La course sur glace ou la course sur tombe rubide, quoi qu'on fasse, il y a un rythme. prend des courants de 100 mètres, ils ont un rythme. Même si on l'accélère, on pourrait faire des recherches là-dessus, le GPT pourrait le faire, mais à ce rythme, on va retrouver des fréquences peut-être sacrées, mais il y a beaucoup de choses, pour moi, il y a beaucoup de choses similaires dans tout ce qu'on fait, vraiment, en matière de fréquences, de rythmes, de vibrations.

  • Speaker #1

    Et donc, ce n'est pas terminé. Peut-être qu'on va te revoir sur PIS dans pas très longtemps.

  • Speaker #0

    Pour tout dire, j'essaie d'aider en ce moment un potentiel repreneur du trophée Andros en essayant de trouver des annonceurs. C'est simple. trophées Andros pour que ça fonctionne, il faut soulever 3 millions d'euros par an. Donc il faut qu'on trouve au moins deux annonceurs à 1,5 million. On travaille là-dessus si on y arrive. Je pense que cette année ça va être un peu tard, mais l'année prochaine peut-être que ça redéfinira.

  • Speaker #1

    des capacités de financement à hauteur d'un million cinq, n'hésitez pas à me contacter ou à contacter Gérald Fontanel. On mettra tous les contacts. C'est vrai que ça... C'est une institution. Moi, quand tu m'as dit Ah ben non, le Trophée Andros, ça arrête. Je suis allé voir sur Internet. Mais pourquoi ça s'arrête ? C'est un truc, c'est dans l'inconscient collectif des jeunes, même si j'ai jamais, je dois l'avouer, trop regardé le Trophée Andros. Enfin, le Trophée Andros, c'est...

  • Speaker #0

    Tout le monde en a entendu parler au moins une fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, non mais c'est... Enfin, quand tu as quand ça commence à glisser... qui a de la neige sur Lyon, la meilleure expression qui sort, c'est le trophée Andros.

  • Speaker #0

    Frédéric Gervoson, le patron d'Andros, explique qu'ils ne sont pas présents, c'est une boîte familiale, de partout en France. Il y a des Andros en France qui connaissent le trophée Andros, ils ne savent pas ce que c'est qu'Andros. Pourquoi ça s'arrête ? Parce que Maxime Amers, l'organisateur, qui est ami avec Frédéric Gervoson, à 80 ans, il était divan, si je dois repartir sur encore un programme de 10 ans j'aurai 90 ans ça va j'ai fait ma part il n'a pas trouvé quelqu'un pour alors c'est c'est voilà c'est le principe de la transmission quand on garde tout pour soi on ne peut pas transmettre et Max était tellement perfectionniste ça fonctionnait parce que c'était Max Mammers un mec extraordinaire mais il a tout gardé pour lui et la transmission elle ne s'est pas faite et du coup, toujours,

  • Speaker #1

    on doit transmettre, on se retrouve avec...

  • Speaker #0

    Les gens qui travaillaient pour lui étaient totalement inféodés à son service, et c'est pour ça que ça a fonctionné. Si on veut transmettre, c'est le chef d'entreprise qui transmet, qui doit se mettre au service de l'entreprise pour qu'elle puisse continuer. C'est important à comprendre. Pour l'ego, de temps en temps, ça pique un peu.

  • Speaker #1

    Il faut travailler son égo.

  • Speaker #0

    C'est indiscipliné. Dans les qualités pour être chef d'entreprise, je pense que l'humilité, pour un autodidacte surtout, il faut avoir beaucoup d'humilité parce que des claques, on va en prendre.

  • Speaker #1

    Et tu en as pris des claques ?

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai rarement donné d'ailleurs. Mais j'en ai pris parce que je les méritais. On apprend de ses échecs. Et j'ai une phrase magique pour me sortir de tout ça. Une fois que c'est terminé, je dis toujours, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc. Hannibal

  • Speaker #1

    Smith, qui a bercé aussi les années 80. Tu n'as pas un cigare peut-être ? Non,

  • Speaker #0

    je fume plus de 25 heures. Ça c'est bien,

  • Speaker #1

    il ne faut pas fumer aussi. Il faut rouler doucement sur la route, on peut rouler vite sur le Trophée Andros et sur les pistes de rallye. Est-ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter sur tout ça ? ça fait une très belle intro.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, on était parti sur le petit garçon de 10 ans qui a des rêves. J'en ai réalisé que je n'imaginais pas.

  • Speaker #1

    Comme quoi, par exemple ?

  • Speaker #0

    La course automobile, à l'époque, je n'imaginais pas. Par contre, j'ai fait du sport, j'ai fait du ski, je m'étais posé la question d'être moniteur de ski ou pas. J'ai fait des trucs... Toujours proche de l'aviation, enfin proche, à un moment j'ai voulu faire du planor, puis finalement ça n'a pas pu se faire, donc je me dis que ce n'était vraiment pas mon karma. Donc je laisse tomber tout ce qui se passe en trois dimensions, je vais rester sur les deux dimensions, je ne suis peut-être pas assez câblé pour faire de la voltige, on ne sait pas. Après, je crois que quand on a fait du sport et de la compétition, C'est un gros atout pour être chef d'entreprise indépendant, ou pas d'ailleurs, mais on va jusqu'au bout. En général, on va jusqu'au bout de ce qu'on fait. Et moi, quand je vois des gens qui arrivent, s'ils ont fait du sport, notamment du sport de haut niveau, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes, si tu veux de même citer une personne qui t'inspire ou qui t'a inspiré, vraiment la première personne qui te vient à l'esprit, quelqu'un...

  • Speaker #0

    Je dirais mon père, on est tous un peu comme ça, mais ça a été un sacré parcours avec toutes ses qualités, tous ses défauts. Pendant un long moment, on n'a pas été bien d'accord. Il y a une chose que toutes les valeurs que j'ai transmises à mes enfants, c'est lui qui me les a transmises. En fait, quand on reste dans la transmission, en prenant du recul comme ça, il m'a transmis ses valeurs depuis tout petit. depuis qu'on est nés avec mes frères, on a tous les mêmes valeurs. On les transmet à nos enfants. J'espère qu'ils les transmettront à leurs enfants. En même temps, on s'en occupe un peu des petits-enfants.

  • Speaker #1

    Maintenant, tu vas avoir du temps.

  • Speaker #0

    Ça y est, on commence à s'en occuper un peu. Genre acheter des petites voitures. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Quel genre de voiture ? Des voitures de sport ?

  • Speaker #0

    Non, des petites voitures électriques pour gamins. 4 ans et demi, 2 ans. Ils se débrouillent pas mal.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. imaginer que la l'écurie l'écurie fontanelle de prof et pourquoi pas un jour de cutting pour moi et pour conclure est ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter que voudrais transmettre à quelqu'un la transmission dire à quelqu'un si Si finalement, tu vois, on est parti de ce petit Gérald de 10 ans, on a beaucoup, finalement, on a beaucoup discuté là, pendant quasiment 40 minutes. On lui pourrait lui raconter quoi maintenant ? C'est peut-être plus clair pour nous présenter.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que... Le petit garçon. Le petit garçon, quel que soit, enfin, les petits garçons aujourd'hui, ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention et de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir de l'intention.

  • Speaker #1

    Ça fait une belle conclusion ça.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Avec tous les 40 minutes d'échange, je pense que c'est ça, les rêves et l'intention. Si on a de la bienveillance, tout fonctionne derrière. C'est peut-être le moyen d'être heureux. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est beau ce qu'il vient de nous dire. Je garde ça, ça fera peut-être une belle phrase d'accroche.

  • Speaker #0

    Un autre podcast.

  • Speaker #1

    Tu peux revenir quand tu veux, tu es le bienvenu. Merci en tout cas d'avoir accepté de faire ce premier épisode, qui d'ailleurs, je dois le rappeler, n'a pas de titre au moment où on discute là. Voilà, je ne sais pas exactement le titre que je vais lui donner. Je voulais avoir cette discussion avec Gérard, avec toi, pour peut-être me mettre sur la voie, sur la bonne piste du titre que j'allais lui trouver à ce podcast. Il y aura d'autres épisodes, avec d'autres personnes aussi que je trouve inspirantes. autodidactes parfois, qui vont jusqu'au bout de leurs rêves, qui poussent les autres aussi à se dépasser et à découvrir des nouvelles choses. Je ne sais pas le rythme de publication de ces discussions, mensuelles, bimensuelles, je ne sais pas, on verra. Si tu avais, à l'issue de cette expérience-là qu'on vient de faire, c'était une première pour toi, l'enregistrement d'un podcast comme ça ? Oui. Est-ce que tu verrais quelqu'un que je pourrais inviter ?

  • Speaker #0

    Il faut me laisser un petit peu de temps, oui, mais je vais te trouver ça.

  • Speaker #1

    Tu vois quelqu'un un peu d'inspirant, qui est dans l'entrepreneuriat, qui sait poser des questions, qui a un profil peut-être atypique.

  • Speaker #0

    Qui a une vie un petit peu... un petit peu... normes, on va dire. Je vais te trouver ça. Je vais te trouver ça. Laisse-moi deux, trois minutes. Je te dirai ça en voix off. Ah, en off.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, en tout cas, pour ton accueil dans ce magnifique bureau. On a tout un tas de choses. On va prendre quelques petites photos pour partager sur les réseaux et faire une jolie couverture.

  • Speaker #0

    Parfait. Merci à toi, Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #0

    à très bientôt. Et n'oublie pas, on se tutoie ou on se vouvoie.

  • Speaker #1

    On va continuer à se tutoyer maintenant.

  • Speaker #0

    Allez. A bientôt. Bonne journée.

  • Speaker #1

    Medialab Factory.

Description

Dans cet épisode de Metastory, Sébastien Meunier reçoit Gérald Fontanel, un homme aux multiples talents, pour discuter de la puissance des rêves et de l'intention. Gérald, un promoteur immobilier, pilote de rallye sur glace et professeur de sport, partage son parcours exceptionnel et ses réflexions profondes sur l'importance de croire en soi et en ses rêves.

Au fil de la conversation, Gérald évoque ses débuts modestes, ses rêves d'enfance, et comment il a su transformer ses ambitions en réalité grâce à une combinaison de détermination et de bienveillance. Il souligne que le pouvoir de l'intention, lorsqu'il est accompagné de préparation et de persévérance, peut littéralement soulever des montagnes. Pour lui, la transmission de valeurs et de savoir est essentielle pour laisser une empreinte durable, même après la mort.

Gérald partage également des anecdotes sur ses expériences dans le monde du rallye rally sur glace, où il a su se démarquer. Ses histoires montrent que le doute n'est pas un obstacle, mais une force motrice qui pousse à avancer et à se dépasser.

Cet épisode inspirant est une véritable leçon de vie pour tous ceux qui cherchent à réaliser leurs rêves et à comprendre l'importance de l'intention dans leurs actions quotidiennes.

Écoutez cet épisode pour découvrir comment Gérald Fontanel a su transformer ses rêves en réalité et comment vous pouvez faire de même en croyant en vos propres intentions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Medialab Factory

  • Speaker #1

    Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention, avec de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir. pouvoir d'intention. Mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. La transmission, c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre. ses valeurs et son savoir. J'ai essayé de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans. Je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, j'ai eu de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. En 1995, je suis invité par la société Lafarge. Ils me demandent si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de classe, parce qu'à l'époque j'avais pas beaucoup de moyens. Ils étaient tous plus pilotes que des pilotes. Et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis monté dans la voiture, ça m'a paru naturel, et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir, il me dit, mais t'as jamais roulé toi ? J'ai dit bah, jamais. Il m'a dit bah tu devrais rouler un peu. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. En présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit ben non. Je lui dis ben t'as de la chance parce que moi j'ai peur. Le doute c'est ce qui te fait avancer. Si t'as pas de doute, t'avances pas. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit général de Dijon pour s'utérer. Donc tu n'arrêtes jamais en fait.

  • Speaker #0

    Gérald, merci de m'accueillir aujourd'hui pour un premier épisode d'un nouveau projet que j'ai qui va aller à la rencontre des personnes, des entrepreneurs, des gens qui ont des histoires à raconter parce que finalement, on a tous des histoires à raconter, des bonnes, des moins bonnes et on a tous des parcours parfois un peu atypiques. Et le vôtre, on va parler, alors, vous êtes dans la promotion immobilière, dans le rallye automobile et vous avez aussi un parcours dans le sport avant. Avant de commencer, Gérald, je voudrais que vous vous présentiez, mais pas... pas n'importe qui, à Gérald. Le Gérald qui a une dizaine d'années, qui est potentiellement plein de rêves, plein d'envie. Qu'est-ce que vous lui diriez ? Comment vous présenteriez à ce petit garçon ?

  • Speaker #1

    Belle question. Alors tout d'abord, bonjour Sébastien, je vois que vous allez bien. Alors, le Gérald de 10 ans, qu'est-ce que je lui dirais aujourd'hui ? Vraiment, c'est une belle question. C'est vraiment une très belle question. Ce n'est pas facile. Parce que je suis en train d'essayer de me remémorer ce que je pensais à 10 ans. Et ce n'est pas si simple. Je crois qu'on pense toujours les mêmes choses. Je dirais simplement, vis ta vie comme une aventure. Ce qui était déjà le cas à 10 ans. Quand on est gamin, on s'invente des tas d'aventures. Et je crois qu'il y en a qui restent avec cet esprit un peu aventurier, inconscient. et d'autres qui rentrent plus dans le modèle dans lequel on veut nous faire rentrer. Tout simplement, je suis issu d'une famille de trois garçons. Mon père, mes parents, moi j'ai 20 ans d'écart avec ma mère et j'ai un frère aîné. On n'était plutôt pas attendus. Mon père sortait de l'armée, il a créé son entreprise, il était tout seul. Et aujourd'hui, c'est une entreprise qui a pignon sur rue. Je crois que c'est le rêve qui guide toujours chacun. Les circonstances de la vie font qu'on est obligé ou pas. Mais je crois que c'est vraiment le rêve qui guide la vie de chacun. Je crois qu'au Gérald de 10 ans, je lui dirais, poursuis tes rêves. Ce que tu rêves, un jour ou l'autre, tu pourras le faire. Mets-toi en route. Il va y avoir des périodes de doute, bien entendu. Mais le doute est indispensable, c'est ce qui nous fait avancer. Et surtout, sors de ta zone de confort, ne reste jamais dans ton confort. Voilà ce que je lui dirais.

  • Speaker #0

    Alors si on devait juste se présenter finalement, vous dire aujourd'hui, Gérald, mais qui êtes-vous ? Comment vous... Présenteriez à ce petit garçon, je suis Gérald, j'ai... Vous êtes en pleine transmission de l'entreprise, c'est fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui c'est fait, c'est fait depuis le 27 mars 2024. Oui, moi je suis Gérald Fontanel, aujourd'hui je suis encore président de Fontanel Investissement, qui est une holding qui détient plusieurs sociétés, dont Fontanel Promotion qui est la société mère. J'ai repris cette entreprise, je l'ai rachetée en 1999, elle ne valait rien, mais bon, on est en France, c'est une société, il ne fallait pas que ce soit une succession déguisée, donc ça ne valait rien, mais j'étais obligé de racheter quand même. Voilà, ça fait partie des petites joies de la fiscalité française.

  • Speaker #0

    On a essayé de voir qui vous étiez finalement, mais peut-être, est-ce que ça vous dérange si on se tutoie ?

  • Speaker #1

    On fait comme tu veux.

  • Speaker #0

    On va faire comme ça alors. Gérald, tu as finalement plusieurs facettes. Tu as cette facette de promoteur immobilier et maintenant d'investisseur dans ces différentes entreprises. Et tu as aussi une facette plutôt liée au sport et au sport sur glace.

  • Speaker #1

    Alors, je vais reprendre du début. Voilà. Effectivement, moi, je suis de formation. J'ai fait une formation de prof de gym. J'ai fait du reps à l'époque. Et très rapidement, je me suis rendu compte que, pas l'enseignement, mais les enseignants, c'était pas mon truc. Voilà, pour une petite aparté, quand on faisait des stages en collège, à l'intercours, on était avec les profs. Et moi, très rapidement, j'entendais des gens qui disaient c'est pas normal, c'est pas normal, c'est pas normal Tellement qu'aujourd'hui, moi, les profs, je les appelle c'est pas normal Et à un moment je me suis dit, on ne peut pas me dire que ce n'est pas normal toute ma vie, je me suis suicidé. Donc j'ai dit, je vais faire autre chose. Et dans le sport, j'ai voulu monter des salles de sport. Donc j'ai travaillé très rapidement après l'armée, j'ai travaillé à Athéno Club à Tassin, à Gymnose Club à Dijon. Maintenant que j'ai vu comment on faisait dans une grande ville Lyon, une petite ville Dijon, je vais essayer de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans, je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, je lui ai donné de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. Et après, je suis rentré en administration des ventes chez mon père. Et en 1992, pendant la crise de l'immobilier, mon père avait une société qui s'appelait Sardis Construction et qui faisait de la promotion immobilière. Et là, c'était la vraie crise de l'immobilier. C'est-à-dire que pendant trois ans, on n'a rien vendu. Donc il a fallu licencier tout le monde. Et il fallait quand même garder cette société, puisqu'il y avait 5 millions de francs de pertes à l'époque quand on était enfant, 18 millions de francs de fonds propres bloqués dans les opérations. Et moi je dis à mon père, comme je ne sais pas faire grand chose, je vais regarder ça. Et en fait, de 1992 à 1999, j'ai remonté les pertes, les fonds propres. Et en 1999, j'ai dit, je rachète. Ça ne valait rien, puisqu'il n'y avait rien dedans, pas de fonds propres, pas d'opérations. Mais on est en France, ce que je disais tout à l'heure. Et il a fallu racheter, donc j'ai emprunté 360 000 francs à l'époque pour redémarrer. Et bon an, mal an, j'ai commencé par faire 8 logements, 12 logements, 16 logements. Et aujourd'hui, on est sur un trend d'à peu près 35 millions de chiffres d'affaires par an. Et on est organisé, je pense qu'on peut aller jusqu'à 100 millions, mais ça, c'est mes enfants qui vont s'en occuper, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    C'est ça, donc tu as transmis. On va venir sur la transmission. Moi, j'aime beaucoup cette idée de transmission parce que... Quand on te connaît un petit peu, t'es souvent dans ça, dans la transmission. Comment ça se passe quand finalement on transmet presque un enfant, c'est un bébé, tu l'as remonté, tu l'as accompagné jusqu'à reprendre cette société en 99 ? Et dans quel état d'esprit on est quelques années plus tard, quand on transmet ça à ses enfants ? Comment ça se passe une transmission d'entreprise ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai connu ma femme assez tôt, puisque j'avais 18 ans. Et on faisait pas mal, on habitait à Dijon, donc on faisait pas mal de voyages en voiture. Et moi je me disais, de toute façon, je vais monter une société. Et à 50 ans, comme tout le monde, je la vends, on aura de l'argent, et puis on partira en voyage, on verra bien ce qu'on fait avec l'argent. Enfin voilà, chaque entrepreneur a ça en tête quand il démarre, c'est normal. Et arrivé à 50 ans, j'aurais pu vendre ma société, moins qu'aujourd'hui, mais j'aurais pu la vendre. Mes enfants travaillaient dedans, Romain notamment, Julien arrivait. Je me suis dit, bon, l'argent c'est une chose, la transmission c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. On n'est pas éternel, ça va relativement vite, même si on vit une centaine d'années maintenant, je prendrais l'âge, 100 ans à l'échelle de l'humanité c'est rien du tout. Au bout de deux générations on nous oublie. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre ses valeurs et son savoir. C'est le valeur et son savoir.

  • Speaker #0

    Si tu avais deux valeurs à nous partager, ça serait lesquelles ?

  • Speaker #1

    La résilience, parce que je crois que c'est la valeur clé pour réussir dans quelque entreprise que ce soit. Il faut être résilient, c'est ce qui manque d'ailleurs aujourd'hui. C'est une chose qu'on apprend en armée. Quand même, c'est à l'armée, c'est tout bête, mais quand vous faites vos classes, enfin quand tu fais tes classes et que tu as un caporal-chef qui est plutôt un peu moins câblé que toi et qui t'explique la vie et que tu es obligé de t'empérer, c'est pas normal, mais il faut le faire. Et ça, il faut l'apprendre. Et quand je disais à les profs, c'est pas normal, je crois que la problématique de l'enseignement français, c'est qu'ils ne sont pas résilients. Donc je pense que la première qualité qu'il faut avoir, c'est la résilience. Et la deuxième, c'est le rêve. Le rêve, tout ce qu'on imagine, on est capable de le faire. Vraiment, il faut que ce soit bienveillant.

  • Speaker #0

    Alors quand on discutait tout à l'heure, tu me disais que non, tu n'avais pas réalisé tous tes rêves. Si là, je pouvais prendre une baguette magique et tout de suite nous transporter quelque part ou réaliser ton rêve, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Pilote de chasse, mais c'était impossible pour moi puisque je suis daltonien. Quand on m'a appris ça, c'est arrivé. Je ferai autre chose, ma vie sera autre chose que ça.

  • Speaker #0

    Donc tu as été quand même pilote, parce que là je vois, je suis dans ton bureau, pour vous décrire un petit peu l'environnement, on est dans un bureau très sympathique, avec du bois, on a quelques tableaux, et puis surtout on a au mur des photos de voitures sur glace, parce que Gérald tu es aussi pilote, non pas de chasse, quoique des fois ça doit être un peu la chasse sur la glace, quand on va aller chercher le concurrent de devant, comment un jour on se dit, on prend le volant sur glace ? Qu'est-ce qui t'a amené à ce monde du rallye ?

  • Speaker #1

    Alors, comme tout ce que j'ai fait dans la vie, c'était une opportunité à un moment. Quand j'étais en 1995, je suis invité par la société Lafarge. Je n'avais jamais rien fait, ni de karting, ni rien sur le terrain. en matière automobile, j'adorais ça j'avais plutôt un beau coup de volant sur la route mais enfin les kékés sur la route on les connait tous j'en faisais partie on roule prudemment aussi voilà exactement on roule prudemment oui non mais nous on roule toujours prudemment c'est vrai Il me demande si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield, organisé par la Farge, avec des gens du bâtiment. Je lui dis, autant demander aux chiens s'ils aiment les os. Je viens. Et en fait, je suis arrivé. Pourquoi je dis ça ? Parce que la suite est importante. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de place, parce qu'à l'époque je n'avais pas beaucoup de moyens, et ils étaient tous plus pilotes que les pilotes, et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis mort. dans la voiture, ça m'a paru naturel et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Je suis monté dedans, ça marchait tout de suite mais il y avait un écart de 10 secondes autour, c'était énorme. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir et me dit mais tu n'as jamais roulé toi ? Je lui dis jamais, je n'ai même jamais fait de cartes, j'ai fait de la moto, mais même pas sur circuit, sur la route. Il me dit tu devrais rouler un peu. On en reste là. Je croise un ami qui s'appelle Alain Gounod, qui faisait la coupe AX à l'époque. Je l'aide un petit peu, je sponsorise. Et puis...... Il me dit, j'arrête, je n'ai plus d'argent. Je lui écoute, avec le coût de vente que tu as, on va monter une association, je vais essayer de te trouver un petit peu d'argent. Et j'ai trouvé tellement d'argent que finalement on a pu rouler tous les deux. Il m'a dit, non mais il faut que tu roules. Donc j'ai commencé en faisant la coupe à X. la coupe Saxo et quand la coupe Saxo s'est arrêtée j'ai fait de l'endurance en Peugeot, en 206 Peugeot, les rencontres Peugeot avec un ami qui s'appelle Jacques Mongarni et un jour on va voir rouler Alain Prost qui... qui était arrivé sur le trophée Andros, à l'Anse-en-Vercors, puisque c'était à côté. J'ai dit, tiens, on va voir le trophée Andros. Et Jacques était à côté de moi. On va passer Muller, on va passer Prost. Je lui ai dit, non, ce que fait Yvan Muller, arriver en marche arrière comme ça, on ne sait pas faire ça. Il me dit, non, on ne sait pas faire. Je lui ai dit, par contre, ce qu'est fait Prost, arriver droit, retourner la voiture et repartir droit, même moins vite, on devrait savoir faire. Il me dit, oui, ça, on devrait savoir faire. Je lui ai dit, si j'achète une voiture, tu roules avec moi l'année prochaine ? Il ne m'a pas cru, il me dit, oui. le lendemain j'achetais la voiture et ça a démarré comme ça et comme à l'époque j'avais pas le temps donc j'ai confié la voiture en préparateur, on est arrivé, là on est dans les anecdotes, on est arrivé sur le trophée Andros à la présentation presse. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche, parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. Vous m'expliquez comment ça marche et puis on verra. Et là, en présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit bah non. Je lui dis bah t'as de la chance parce que moi j'ai peur.

  • Speaker #0

    Oui parce que ça... Comment on pourrait définir ça, cette conduite sur glace ? On vous voit passer, moi j'ai vu des vidéos de toi sur internet, il y en a une des dernières je crois, où on te voit tracé devant tout le peloton et tout ça. Comment ça se comporte cette voiture ? elle glisse, c'est maîtrisé ?

  • Speaker #1

    Sur la glace, ça glisse, c'est normal. En fait, c'est le principe du pilotage, que ce soit une brouette, un vélo, une moto, une voiture, on n'accélère que quand on a les roues droites. Donc en fait la voiture n'est jamais droite mais il faut tout le temps avoir les roues droites. Voilà une fois que j'ai dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai tout dit. C'est ça le secret pour gagner. Parce que du coup tu as eu pas mal de victoires. Tu me disais tout à l'heure que tu es arrivé devant un champion du monde de rallye peut-être.

  • Speaker #1

    Oui alors il ne faut pas me demander de le refaire. Si si dans le cadre du Trofran Dros j'ai pu faire une joute avec Sébastien Lope qui est parti en pôle. Je suis parti en deuxième position. et un, il revenait de dehors dans la nuit, il était fatigué. Deux, les voitures qu'on a, ce sont des outils bien particuliers, des roues directrices, tant qu'on n'a pas compris comment ça marche derrière. Je ne sais pas si tu as essayé de conduire un Fenwick un jour, pour aller droit, c'est très compliqué. Ce n'est pas facile. Nous, c'est pareil. Et en fait, comme on a les roues directrices devant aussi, on arrive à compenser, mais si tu rentres... dans les roues directrices arrière, toute la ligne droite tu fais rien de droit. 1 tu fais plus de kilomètres, enfin plus de mètres, et 2 tu rentres mécaniquement dans les différentiels chaque fois, donc ça ralentit, ça force sur le moteur, et sur une ligne droite de 200 mètres tu perds une seconde. Donc il n'avait pas compris ça tout de suite, au troisième tour, ou quatrième je crois, j'ai pu le doubler, et après il était derrière, il a compris, et là il a fallu le tenir jusqu'à la fin, j'étais content quand ça s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    ne me compare surtout pas à Sébastien Loeb il y a un océan d'équerre en pilotage,

  • Speaker #0

    vraiment parce que c'est ça ce qui était aussi intéressant parce que c'est arrêté le trophée Ambrose c'est ça, c'est fini cette année oui ce qui était bien avec ce trophée c'était qu'on avait aussi pas mal de gens qui étaient plutôt des gens qui étaient intéressés par le pilotage, qui n'étaient pas forcément des pilotes il y en a eu qui est Jean-Pierre Pernaut, qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? Tu as conduit avec toutes ces personnes-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi je suis arrivé, j'ai eu 20 ans de trophée Andros, je suis arrivé en 2004, donc après les, comment ils s'appellent là, ceux qui, De Chavannes, après les De Chavannes, est vraiment la période star. Moi, je suis arrivé sur la période où les pilotes de Renon sont arrivés. Donc, il a fallu se bagarrer contre les pilotes de Renon. Alors, effectivement, il y avait Jean-Pierre Pernod à l'époque, il y avait quelques stars comme ça. Moi, je faisais partie des amateurs aussi, pour que l'on dise. Ce qui ne m'a pas empêché de gagner une course au scratch, quand même, sur l'Andros. De battre tout le monde.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est des victoires. Et si on... Parce qu'on a cette impression, en fait, il n'y a pas de copilote dans le Trophée Andros. On est seul à bord de la voiture.

  • Speaker #1

    Alors, on n'est pas seul puisqu'on a la radio maintenant. On est toujours coaché. On a un spotter. Voilà, mon spotter, c'est Marcel Tares. Mais pour revenir à la petite anecdote, c'est que j'ai eu comme ingénieur piste sur le Trophée Andros quand j'étais chez Saint-Éloch, Fred Galizie. Et Fred Galizie, c'était l'instructeur. de Winfield qui était venu me voir en me disant mais t'as jamais roulé toi ? et je l'ai retrouvé

  • Speaker #0

    20 ans après et c'est devenu mon ingénieur piste et c'est un ami surtout et donc du coup on a l'impression que tu es seul au volant mais tu as une équipe derrière et est-ce que ce qu'on finalement on vit sur glace avec cette comme tu disais gestion de la direction tout ça est-ce qu'on peut faire un pendant avec l'entreprise c'est à dire que l'entreprise parfois les entrepreneurs pensent souvent au sous solopreneurs ou aux gens qui finalement sont seuls. Est-ce qu'on peut faire un pendant entre ça, l'entrepreneuriat et la conduite sur glace ?

  • Speaker #1

    Tu peux faire le parallèle avec n'importe quel sport, n'importe quelle activité. Quelle que soit l'activité, c'est 80% de préparation, 20% de réalisation. Quoi qu'on en dise, moi, la loi de Pareto, j'ai toujours vu ça. Il y a peut-être quelques niches qui fonctionnent différemment, mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. On prend pour moi les fusées. Quand on envoie une fusée dans l'espace, 80% de l'énergie, c'est pour décoller de l'attraction terrestre. Après le reste, c'est 20% qui sont très importants. Mais si on n'a pas fait les 80% avant, on ne fait rien du tout.

  • Speaker #0

    Tu as déjà vraiment douté que ce soit dans le rallye ou dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Tous les jours. Mais le doute, c'est ce qui te fait avancer. Si tu n'as pas de doute, tu n'avances pas. Essaye d'imaginer une journée sans doute. Tout va bien, tu ne fais rien. Ça s'appelle les vacances à la plage. Ne rien faire, c'est un métier, il faut le faire bien. Mais si tu n'as pas de doute, tu ne fais rien. Quoi que tu fasses dans la vie, pourquoi l'humanité a avancé ? Parce qu'il y a toujours des gens qui sont sortis de leur zone de confort. Si tu ne sors pas de ta zone de confort... On parlait de la résilience, le rêve et surtout sortir de sa zone de confort en permanence.

  • Speaker #0

    D'essayer d'aller plus loin, de faire des choses. Tu es quelqu'un de curieux.

  • Speaker #1

    Oui, j'aime bien tout. J'aime bien trouver une explication à tout et quand il n'y en a pas, je me dis finalement l'univers est bien fait.

  • Speaker #0

    L'univers est bien fait, c'est certain. Je reviens juste un petit peu sur les coupes. Je regarde ces voitures. Toi, c'est lequel ? C'est celui de droite ? Non, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est la droite ou gauche ? Non, c'est la jaune. C'est celle qui double.

  • Speaker #0

    C'est celle qui double. Oui, parce que ce n'est pas facile à voir. Pour imaginer, pour ceux qui nous écoutent, on a deux voitures en parallèle. En face, il y a un mur et donc c'est dans un tournant du Trophée Andros. Donc là, c'est une mini.

  • Speaker #1

    C'est une épingle à gros cheveux. Moi j'avais une Mini à l'époque, j'étais accompagné par Goduel, qui m'ont accompagné pendant de nombreuses années, je les remercie d'ailleurs. Et Sébastien Loeb, lui, était bien entendu sur une

  • Speaker #0

    DS3. Donc c'est Sébastien Loeb à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand je suis en train de doubler.

  • Speaker #0

    C'est une belle performance.

  • Speaker #1

    On met les photos qui nous intéressent. Les nombreuses photos où je perds,

  • Speaker #0

    je ne les ai pas mises. Pourquoi les... On en discutait tout à l'heure. Je disais, en fait, quand tu regardes sur les réseaux sociaux, LinkedIn notamment, tu as l'impression que tous les entrepreneurs sont vraiment trop géniaux. Ils ont tous des tonnes de clients. Ils ont tous plein de réussites tout le temps. Est-ce que parfois, il ne faudrait pas montrer un peu nos échecs aussi ? Tu t'es planté dans un mur de glace ?

  • Speaker #1

    En course ? Souvent. Tu as cassé la voiture ? Très peu, mais quand je casse une voiture, je ne la casse pas.

  • Speaker #0

    Tu la casses bien. Tu devrais mettre des photos de voitures cassées aussi.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très positif. J'ai eu deux gros accidents en course automobile. Une fois à Nogaro, j'ai tapé une voiture à 140. Il avait fait un tête-à-queue, j'ai pris plein ferme face à face. Et au Trophée Andros, j'ai fait un latéral dans un mur en béton à 80. 80 km heure, ça m'a descendu à 1. Oui,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est pas très positif.

  • Speaker #0

    On va pas mettre les radios tout de suite.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Si je reviens sur la promotion immobilière, sur la création, on sait qu'il y a beaucoup d'innovations dans la fabrication, toutes les normes et tout ça qui me dépassent. RT 2012,

  • Speaker #1

    ainsi de suite. RE2020 aujourd'hui. Voilà, il y en a tout un tas. RE2025.

  • Speaker #0

    Des acronymes un peu chiants,

  • Speaker #1

    on va dire. Il y a des incompétents qui ont réfléchi.

  • Speaker #0

    comment on met de l'innovation dans les bâtiments pourquoi je te pose la question parce que je me suis dit que je mettrais un petit peu d'IA dans ce podcast en proposant à ChatGPT de te poser des questions bon finalement après je me suis dit on verra pour plus tard cela dit il avait une question qui était un peu rigolote que j'ai envie de te poser des projets immobiliers, tu en as, avec ton équipe, designé un sacré paquet, j'imagine. Et Chad GPT, je lui ai demandé de me renseigner sur toi et de te poser des questions. Et il veut te poser une question. Il se demandait si tu avais déjà imaginé mettre une piste de course dans une de tes résidences.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    C'est une idée, c'est un nouveau concept.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau concept. Il va falloir avoir beaucoup de place.

  • Speaker #0

    Il faut faire la résidence trophée Andros, et puis on aurait une piste de glace au milieu de l'Alpe d'Huez. C'était une question rigolote. parce qu'on le voit dans des gros projets américains, je ne sais pas, Tom Cruise qui a des pistes d'avion qui arrivent chez lui il me semble que c'est John Travolta parce qu'il est pilote,

  • Speaker #1

    il a deux avions dont un Boeing d'ailleurs il peut poser son Boeing dans le jardin

  • Speaker #0

    jardin. Et du coup, c'est vrai que cette question, toi qui es fan de sport auto,

  • Speaker #1

    pouvait se poser. C'est étonnant que Tchab et GPT posent cette question parce que tout ce qui touche au sport automobile, même en électrique, c'est pas très bien vu. Et là, on parlait d'innovation plutôt écologique pour nos bâtiments. Donc voilà. Non, il faudrait si, peut-être faire un jour un complexe avec du logement, de l'hôtel, une couronne, piste de cartes électriques ou autres, oui pourquoi pas, ça peut.

  • Speaker #0

    C'est une idée en tout cas, peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, mais finalement, ça éclaire quelque chose.

  • Speaker #0

    Il y a possibilité de... Oui, c'est ça, parce qu'on est quand même toujours... Donc là, maintenant, on t'a transmis, tu arrêtes tout, tu gardes un oeil sur...

  • Speaker #1

    sur l'évolution. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit Gérald de 10 ans, poursuis tes rêves. Donc, tu n'arrêtes jamais, en fait. Par contre, dans la transmission, ce qui est important, c'est la mission. c'est une mission de transmettre. Vraiment, tu transmets. Romain, ça fait depuis mon fils aîné, ça fait depuis 2012 qu'il est chez nous. Julien est arrivé en 2017. Delphine est arrivée en début 2018. Donc, on a passé notre temps à leur donner ce qu'on sait. Et ils vont réussir avec leurs qualités et leurs défauts, qui ne sont pas nos qualités et nos défauts. Donc, il faut qu'on s'interdise d'intervenir nous. Vraiment, il faut qu'on s'efface. Et ça, dans la transmission, il faut comprendre qu'on disparaît.

  • Speaker #0

    Hum.

  • Speaker #1

    c'est ça pour mieux renaître puisque tu fais perdurer ton entreprise quelque part tu seras toujours là tu as amené quelque chose à tes enfants qui amèneront quelque chose j'espère à leurs enfants donc tes petits enfants tu as amené quelque chose à l'humanité et c'est ce qui te fera perdurer

  • Speaker #0

    dans l'éternité quelque part oui tu le disais Fontanel la marque Fontanel il y a aussi Fontanel tes frères qui eux sont...

  • Speaker #1

    constructeur ? Ils ont développé l'entreprise de mon père en 99, il y a eu une transmission qui était faite quand même, voilà, et eux ont récupéré l'entreprise, moi j'ai récupéré d'autres choses et j'ai racheté ma boîte et voilà j'ai redémarré vraiment. Vraiment la satisfaction que j'ai c'est que moi j'ai pu monter mon entreprise sans l'aide de l'entreprise familiale au départ. vraiment j'ai fait en autodidacte à Z. Voilà. C'était important pour moi. Ça ne veut pas dire que je ne renie rien du tout, bien au contraire, mais c'était important de le faire tout seul. Voilà. C'est... Je veux dire, je suis capable de faire ça.

  • Speaker #0

    J'aime bien ce mot autodidacte. Est-ce que tu penses... Ça a pu faire le terme d'un podcast aussi, ça. Est-ce que tu penses qu'il faut se méfier des autodidactes ?

  • Speaker #1

    Au contraire. au sens positif l'autodidacte réagit du bon sens et de la résilience et le bon sens c'est la chose la mieux partagée au monde c'est pour ça que tout le monde en a si peu est-ce

  • Speaker #0

    que tu vois quelque chose si on reste sur la transmission comment ça se prépare une transmission tu vois est-ce que on a plein de doutes mais tu le disais c'est des Tes enfants ont intégré l'entreprise il y a quelques années, donc ils ont vu l'évolution. Tu les as accompagnés en te disant, je veux les préparer pour dans... 2012 est arrivé le premier ?

  • Speaker #1

    C'est Romain qui est arrivé en premier.

  • Speaker #0

    En te disant que tu vas laisser les rênes de la société quelques années plus tard. Comment ça se prépare, une transmission ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai fait simple. Romain est arrivé, il m'a dit, j'aimerais bien reprendre l'entreprise. Donc Julien est arrivé après. Et moi, je lui ai dit, tu veux reprendre l'entreprise ? Très bien. Donc il y a... Et en 2012, il est né en 89, il avait 23 ans. Je lui ai dit, c'est simple, s'il m'arrivait quelque chose, tu serais obligé de gérer la boîte. Je vais te montrer comment ça marche, très rapidement. Tu vas gérer la boîte, notamment la trésorerie. Et puis, moi, je te laisse faire. Si tu as besoin, tu me demandes. Si tu n'as pas besoin, tu ne me demandes pas.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça, la transmission, c'est montrer, être là à l'écoute s'il y a un besoin particulier. Mais c'est aussi laisser la main tout de suite, rapidement, pour que là...

  • Speaker #1

    C'est être présent et rien dire.

  • Speaker #0

    C'est ça. Juste réajuster les bidons si des fois il y a des...

  • Speaker #1

    Là, nous, on est organisé, on fait des conseils de holding, on fait des conseils de famille.

  • Speaker #0

    On donne rarement notre avis à mon épouse. On les écoute. En fait, c'est marrant parce que quand ils ont un problème, ils arrivent dans mon bureau. Ils disent, voilà, j'ai tel problème. Donc, ils tournent en rond. Ils m'expliquent leurs problèmes. Puis, les solutions qu'ils voudraient amener. Moi, je ne dis rien. J'écoute. Puis après, ils repartent. Ils sont contents. Comme je n'ai rien dit, j'ai validé. Voilà. En fait, je n'ai pas tout compris.

  • Speaker #1

    Tu sers de validateur, quoi. ne dit rien.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un confort qui est énorme.

  • Speaker #1

    Et tu ne seras jamais très loin quand même.

  • Speaker #0

    Non, d'abord j'habite à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que Gérald habite juste au bout du petit parc.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas embêté le matin pour venir au boulot.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de place pour mettre un circuit de karting peut-être ?

  • Speaker #0

    C'est interdit. On est dans un espace classé voisé, on est plutôt bien. On est dans un parc. C'est très beau,

  • Speaker #1

    c'est très agréable. Il y a des petits oiseaux derrière, je ne sais pas si on les entendra. Non, on a fermé les fenêtres. La course automobile, du coup, le trophée Andros s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais toi, tu as toujours les voitures. Il n'y a pas d'autres trophées sur glace dans le monde ?

  • Speaker #0

    Si, il y a quelques courses sur glace en Italie. Donc peut-être que je ferai une course sur glace. de temps en temps. Reprendre un véhicule thermique serait sympathique. Aujourd'hui, on entend véhicule électrique, ça marche très bien, mais pas longtemps. Le bruit, on me dira ce qu'on veut, mais la vibration d'un moteur thermique, c'est quelque chose qui fait résonance. L'électrique, ça ne fait pas résonance. Je pense qu'il y a des taux vibratoires qui sont vraiment différents. Non, on parle de taux vibratoire de voiture.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on ressent, en fait, tout n'est que des vibrations. Tu m'en parlais encore, je parlais avec quelqu'un de la musique. La musique, j'adore, la musique c'est la vie, c'est des vibrations, c'est des choses qu'on ressent, qu'on vit finalement, toutes ces secousses, j'imagine qu'on... on se voit glisser, qu'on doit rattraper, ça doit être aussi des sensations qui sont agréables. Une espèce de légèreté en fait.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un rythme. La course sur glace ou la course sur tombe rubide, quoi qu'on fasse, il y a un rythme. prend des courants de 100 mètres, ils ont un rythme. Même si on l'accélère, on pourrait faire des recherches là-dessus, le GPT pourrait le faire, mais à ce rythme, on va retrouver des fréquences peut-être sacrées, mais il y a beaucoup de choses, pour moi, il y a beaucoup de choses similaires dans tout ce qu'on fait, vraiment, en matière de fréquences, de rythmes, de vibrations.

  • Speaker #1

    Et donc, ce n'est pas terminé. Peut-être qu'on va te revoir sur PIS dans pas très longtemps.

  • Speaker #0

    Pour tout dire, j'essaie d'aider en ce moment un potentiel repreneur du trophée Andros en essayant de trouver des annonceurs. C'est simple. trophées Andros pour que ça fonctionne, il faut soulever 3 millions d'euros par an. Donc il faut qu'on trouve au moins deux annonceurs à 1,5 million. On travaille là-dessus si on y arrive. Je pense que cette année ça va être un peu tard, mais l'année prochaine peut-être que ça redéfinira.

  • Speaker #1

    des capacités de financement à hauteur d'un million cinq, n'hésitez pas à me contacter ou à contacter Gérald Fontanel. On mettra tous les contacts. C'est vrai que ça... C'est une institution. Moi, quand tu m'as dit Ah ben non, le Trophée Andros, ça arrête. Je suis allé voir sur Internet. Mais pourquoi ça s'arrête ? C'est un truc, c'est dans l'inconscient collectif des jeunes, même si j'ai jamais, je dois l'avouer, trop regardé le Trophée Andros. Enfin, le Trophée Andros, c'est...

  • Speaker #0

    Tout le monde en a entendu parler au moins une fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, non mais c'est... Enfin, quand tu as quand ça commence à glisser... qui a de la neige sur Lyon, la meilleure expression qui sort, c'est le trophée Andros.

  • Speaker #0

    Frédéric Gervoson, le patron d'Andros, explique qu'ils ne sont pas présents, c'est une boîte familiale, de partout en France. Il y a des Andros en France qui connaissent le trophée Andros, ils ne savent pas ce que c'est qu'Andros. Pourquoi ça s'arrête ? Parce que Maxime Amers, l'organisateur, qui est ami avec Frédéric Gervoson, à 80 ans, il était divan, si je dois repartir sur encore un programme de 10 ans j'aurai 90 ans ça va j'ai fait ma part il n'a pas trouvé quelqu'un pour alors c'est c'est voilà c'est le principe de la transmission quand on garde tout pour soi on ne peut pas transmettre et Max était tellement perfectionniste ça fonctionnait parce que c'était Max Mammers un mec extraordinaire mais il a tout gardé pour lui et la transmission elle ne s'est pas faite et du coup, toujours,

  • Speaker #1

    on doit transmettre, on se retrouve avec...

  • Speaker #0

    Les gens qui travaillaient pour lui étaient totalement inféodés à son service, et c'est pour ça que ça a fonctionné. Si on veut transmettre, c'est le chef d'entreprise qui transmet, qui doit se mettre au service de l'entreprise pour qu'elle puisse continuer. C'est important à comprendre. Pour l'ego, de temps en temps, ça pique un peu.

  • Speaker #1

    Il faut travailler son égo.

  • Speaker #0

    C'est indiscipliné. Dans les qualités pour être chef d'entreprise, je pense que l'humilité, pour un autodidacte surtout, il faut avoir beaucoup d'humilité parce que des claques, on va en prendre.

  • Speaker #1

    Et tu en as pris des claques ?

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai rarement donné d'ailleurs. Mais j'en ai pris parce que je les méritais. On apprend de ses échecs. Et j'ai une phrase magique pour me sortir de tout ça. Une fois que c'est terminé, je dis toujours, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc. Hannibal

  • Speaker #1

    Smith, qui a bercé aussi les années 80. Tu n'as pas un cigare peut-être ? Non,

  • Speaker #0

    je fume plus de 25 heures. Ça c'est bien,

  • Speaker #1

    il ne faut pas fumer aussi. Il faut rouler doucement sur la route, on peut rouler vite sur le Trophée Andros et sur les pistes de rallye. Est-ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter sur tout ça ? ça fait une très belle intro.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, on était parti sur le petit garçon de 10 ans qui a des rêves. J'en ai réalisé que je n'imaginais pas.

  • Speaker #1

    Comme quoi, par exemple ?

  • Speaker #0

    La course automobile, à l'époque, je n'imaginais pas. Par contre, j'ai fait du sport, j'ai fait du ski, je m'étais posé la question d'être moniteur de ski ou pas. J'ai fait des trucs... Toujours proche de l'aviation, enfin proche, à un moment j'ai voulu faire du planor, puis finalement ça n'a pas pu se faire, donc je me dis que ce n'était vraiment pas mon karma. Donc je laisse tomber tout ce qui se passe en trois dimensions, je vais rester sur les deux dimensions, je ne suis peut-être pas assez câblé pour faire de la voltige, on ne sait pas. Après, je crois que quand on a fait du sport et de la compétition, C'est un gros atout pour être chef d'entreprise indépendant, ou pas d'ailleurs, mais on va jusqu'au bout. En général, on va jusqu'au bout de ce qu'on fait. Et moi, quand je vois des gens qui arrivent, s'ils ont fait du sport, notamment du sport de haut niveau, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes, si tu veux de même citer une personne qui t'inspire ou qui t'a inspiré, vraiment la première personne qui te vient à l'esprit, quelqu'un...

  • Speaker #0

    Je dirais mon père, on est tous un peu comme ça, mais ça a été un sacré parcours avec toutes ses qualités, tous ses défauts. Pendant un long moment, on n'a pas été bien d'accord. Il y a une chose que toutes les valeurs que j'ai transmises à mes enfants, c'est lui qui me les a transmises. En fait, quand on reste dans la transmission, en prenant du recul comme ça, il m'a transmis ses valeurs depuis tout petit. depuis qu'on est nés avec mes frères, on a tous les mêmes valeurs. On les transmet à nos enfants. J'espère qu'ils les transmettront à leurs enfants. En même temps, on s'en occupe un peu des petits-enfants.

  • Speaker #1

    Maintenant, tu vas avoir du temps.

  • Speaker #0

    Ça y est, on commence à s'en occuper un peu. Genre acheter des petites voitures. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Quel genre de voiture ? Des voitures de sport ?

  • Speaker #0

    Non, des petites voitures électriques pour gamins. 4 ans et demi, 2 ans. Ils se débrouillent pas mal.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. imaginer que la l'écurie l'écurie fontanelle de prof et pourquoi pas un jour de cutting pour moi et pour conclure est ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter que voudrais transmettre à quelqu'un la transmission dire à quelqu'un si Si finalement, tu vois, on est parti de ce petit Gérald de 10 ans, on a beaucoup, finalement, on a beaucoup discuté là, pendant quasiment 40 minutes. On lui pourrait lui raconter quoi maintenant ? C'est peut-être plus clair pour nous présenter.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que... Le petit garçon. Le petit garçon, quel que soit, enfin, les petits garçons aujourd'hui, ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention et de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir de l'intention.

  • Speaker #1

    Ça fait une belle conclusion ça.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Avec tous les 40 minutes d'échange, je pense que c'est ça, les rêves et l'intention. Si on a de la bienveillance, tout fonctionne derrière. C'est peut-être le moyen d'être heureux. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est beau ce qu'il vient de nous dire. Je garde ça, ça fera peut-être une belle phrase d'accroche.

  • Speaker #0

    Un autre podcast.

  • Speaker #1

    Tu peux revenir quand tu veux, tu es le bienvenu. Merci en tout cas d'avoir accepté de faire ce premier épisode, qui d'ailleurs, je dois le rappeler, n'a pas de titre au moment où on discute là. Voilà, je ne sais pas exactement le titre que je vais lui donner. Je voulais avoir cette discussion avec Gérard, avec toi, pour peut-être me mettre sur la voie, sur la bonne piste du titre que j'allais lui trouver à ce podcast. Il y aura d'autres épisodes, avec d'autres personnes aussi que je trouve inspirantes. autodidactes parfois, qui vont jusqu'au bout de leurs rêves, qui poussent les autres aussi à se dépasser et à découvrir des nouvelles choses. Je ne sais pas le rythme de publication de ces discussions, mensuelles, bimensuelles, je ne sais pas, on verra. Si tu avais, à l'issue de cette expérience-là qu'on vient de faire, c'était une première pour toi, l'enregistrement d'un podcast comme ça ? Oui. Est-ce que tu verrais quelqu'un que je pourrais inviter ?

  • Speaker #0

    Il faut me laisser un petit peu de temps, oui, mais je vais te trouver ça.

  • Speaker #1

    Tu vois quelqu'un un peu d'inspirant, qui est dans l'entrepreneuriat, qui sait poser des questions, qui a un profil peut-être atypique.

  • Speaker #0

    Qui a une vie un petit peu... un petit peu... normes, on va dire. Je vais te trouver ça. Je vais te trouver ça. Laisse-moi deux, trois minutes. Je te dirai ça en voix off. Ah, en off.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, en tout cas, pour ton accueil dans ce magnifique bureau. On a tout un tas de choses. On va prendre quelques petites photos pour partager sur les réseaux et faire une jolie couverture.

  • Speaker #0

    Parfait. Merci à toi, Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #0

    à très bientôt. Et n'oublie pas, on se tutoie ou on se vouvoie.

  • Speaker #1

    On va continuer à se tutoyer maintenant.

  • Speaker #0

    Allez. A bientôt. Bonne journée.

  • Speaker #1

    Medialab Factory.

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Description

Dans cet épisode de Metastory, Sébastien Meunier reçoit Gérald Fontanel, un homme aux multiples talents, pour discuter de la puissance des rêves et de l'intention. Gérald, un promoteur immobilier, pilote de rallye sur glace et professeur de sport, partage son parcours exceptionnel et ses réflexions profondes sur l'importance de croire en soi et en ses rêves.

Au fil de la conversation, Gérald évoque ses débuts modestes, ses rêves d'enfance, et comment il a su transformer ses ambitions en réalité grâce à une combinaison de détermination et de bienveillance. Il souligne que le pouvoir de l'intention, lorsqu'il est accompagné de préparation et de persévérance, peut littéralement soulever des montagnes. Pour lui, la transmission de valeurs et de savoir est essentielle pour laisser une empreinte durable, même après la mort.

Gérald partage également des anecdotes sur ses expériences dans le monde du rallye rally sur glace, où il a su se démarquer. Ses histoires montrent que le doute n'est pas un obstacle, mais une force motrice qui pousse à avancer et à se dépasser.

Cet épisode inspirant est une véritable leçon de vie pour tous ceux qui cherchent à réaliser leurs rêves et à comprendre l'importance de l'intention dans leurs actions quotidiennes.

Écoutez cet épisode pour découvrir comment Gérald Fontanel a su transformer ses rêves en réalité et comment vous pouvez faire de même en croyant en vos propres intentions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Medialab Factory

  • Speaker #1

    Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention, avec de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir. pouvoir d'intention. Mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. La transmission, c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre. ses valeurs et son savoir. J'ai essayé de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans. Je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, j'ai eu de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. En 1995, je suis invité par la société Lafarge. Ils me demandent si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de classe, parce qu'à l'époque j'avais pas beaucoup de moyens. Ils étaient tous plus pilotes que des pilotes. Et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis monté dans la voiture, ça m'a paru naturel, et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir, il me dit, mais t'as jamais roulé toi ? J'ai dit bah, jamais. Il m'a dit bah tu devrais rouler un peu. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. En présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit ben non. Je lui dis ben t'as de la chance parce que moi j'ai peur. Le doute c'est ce qui te fait avancer. Si t'as pas de doute, t'avances pas. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit général de Dijon pour s'utérer. Donc tu n'arrêtes jamais en fait.

  • Speaker #0

    Gérald, merci de m'accueillir aujourd'hui pour un premier épisode d'un nouveau projet que j'ai qui va aller à la rencontre des personnes, des entrepreneurs, des gens qui ont des histoires à raconter parce que finalement, on a tous des histoires à raconter, des bonnes, des moins bonnes et on a tous des parcours parfois un peu atypiques. Et le vôtre, on va parler, alors, vous êtes dans la promotion immobilière, dans le rallye automobile et vous avez aussi un parcours dans le sport avant. Avant de commencer, Gérald, je voudrais que vous vous présentiez, mais pas... pas n'importe qui, à Gérald. Le Gérald qui a une dizaine d'années, qui est potentiellement plein de rêves, plein d'envie. Qu'est-ce que vous lui diriez ? Comment vous présenteriez à ce petit garçon ?

  • Speaker #1

    Belle question. Alors tout d'abord, bonjour Sébastien, je vois que vous allez bien. Alors, le Gérald de 10 ans, qu'est-ce que je lui dirais aujourd'hui ? Vraiment, c'est une belle question. C'est vraiment une très belle question. Ce n'est pas facile. Parce que je suis en train d'essayer de me remémorer ce que je pensais à 10 ans. Et ce n'est pas si simple. Je crois qu'on pense toujours les mêmes choses. Je dirais simplement, vis ta vie comme une aventure. Ce qui était déjà le cas à 10 ans. Quand on est gamin, on s'invente des tas d'aventures. Et je crois qu'il y en a qui restent avec cet esprit un peu aventurier, inconscient. et d'autres qui rentrent plus dans le modèle dans lequel on veut nous faire rentrer. Tout simplement, je suis issu d'une famille de trois garçons. Mon père, mes parents, moi j'ai 20 ans d'écart avec ma mère et j'ai un frère aîné. On n'était plutôt pas attendus. Mon père sortait de l'armée, il a créé son entreprise, il était tout seul. Et aujourd'hui, c'est une entreprise qui a pignon sur rue. Je crois que c'est le rêve qui guide toujours chacun. Les circonstances de la vie font qu'on est obligé ou pas. Mais je crois que c'est vraiment le rêve qui guide la vie de chacun. Je crois qu'au Gérald de 10 ans, je lui dirais, poursuis tes rêves. Ce que tu rêves, un jour ou l'autre, tu pourras le faire. Mets-toi en route. Il va y avoir des périodes de doute, bien entendu. Mais le doute est indispensable, c'est ce qui nous fait avancer. Et surtout, sors de ta zone de confort, ne reste jamais dans ton confort. Voilà ce que je lui dirais.

  • Speaker #0

    Alors si on devait juste se présenter finalement, vous dire aujourd'hui, Gérald, mais qui êtes-vous ? Comment vous... Présenteriez à ce petit garçon, je suis Gérald, j'ai... Vous êtes en pleine transmission de l'entreprise, c'est fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui c'est fait, c'est fait depuis le 27 mars 2024. Oui, moi je suis Gérald Fontanel, aujourd'hui je suis encore président de Fontanel Investissement, qui est une holding qui détient plusieurs sociétés, dont Fontanel Promotion qui est la société mère. J'ai repris cette entreprise, je l'ai rachetée en 1999, elle ne valait rien, mais bon, on est en France, c'est une société, il ne fallait pas que ce soit une succession déguisée, donc ça ne valait rien, mais j'étais obligé de racheter quand même. Voilà, ça fait partie des petites joies de la fiscalité française.

  • Speaker #0

    On a essayé de voir qui vous étiez finalement, mais peut-être, est-ce que ça vous dérange si on se tutoie ?

  • Speaker #1

    On fait comme tu veux.

  • Speaker #0

    On va faire comme ça alors. Gérald, tu as finalement plusieurs facettes. Tu as cette facette de promoteur immobilier et maintenant d'investisseur dans ces différentes entreprises. Et tu as aussi une facette plutôt liée au sport et au sport sur glace.

  • Speaker #1

    Alors, je vais reprendre du début. Voilà. Effectivement, moi, je suis de formation. J'ai fait une formation de prof de gym. J'ai fait du reps à l'époque. Et très rapidement, je me suis rendu compte que, pas l'enseignement, mais les enseignants, c'était pas mon truc. Voilà, pour une petite aparté, quand on faisait des stages en collège, à l'intercours, on était avec les profs. Et moi, très rapidement, j'entendais des gens qui disaient c'est pas normal, c'est pas normal, c'est pas normal Tellement qu'aujourd'hui, moi, les profs, je les appelle c'est pas normal Et à un moment je me suis dit, on ne peut pas me dire que ce n'est pas normal toute ma vie, je me suis suicidé. Donc j'ai dit, je vais faire autre chose. Et dans le sport, j'ai voulu monter des salles de sport. Donc j'ai travaillé très rapidement après l'armée, j'ai travaillé à Athéno Club à Tassin, à Gymnose Club à Dijon. Maintenant que j'ai vu comment on faisait dans une grande ville Lyon, une petite ville Dijon, je vais essayer de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans, je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, je lui ai donné de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. Et après, je suis rentré en administration des ventes chez mon père. Et en 1992, pendant la crise de l'immobilier, mon père avait une société qui s'appelait Sardis Construction et qui faisait de la promotion immobilière. Et là, c'était la vraie crise de l'immobilier. C'est-à-dire que pendant trois ans, on n'a rien vendu. Donc il a fallu licencier tout le monde. Et il fallait quand même garder cette société, puisqu'il y avait 5 millions de francs de pertes à l'époque quand on était enfant, 18 millions de francs de fonds propres bloqués dans les opérations. Et moi je dis à mon père, comme je ne sais pas faire grand chose, je vais regarder ça. Et en fait, de 1992 à 1999, j'ai remonté les pertes, les fonds propres. Et en 1999, j'ai dit, je rachète. Ça ne valait rien, puisqu'il n'y avait rien dedans, pas de fonds propres, pas d'opérations. Mais on est en France, ce que je disais tout à l'heure. Et il a fallu racheter, donc j'ai emprunté 360 000 francs à l'époque pour redémarrer. Et bon an, mal an, j'ai commencé par faire 8 logements, 12 logements, 16 logements. Et aujourd'hui, on est sur un trend d'à peu près 35 millions de chiffres d'affaires par an. Et on est organisé, je pense qu'on peut aller jusqu'à 100 millions, mais ça, c'est mes enfants qui vont s'en occuper, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    C'est ça, donc tu as transmis. On va venir sur la transmission. Moi, j'aime beaucoup cette idée de transmission parce que... Quand on te connaît un petit peu, t'es souvent dans ça, dans la transmission. Comment ça se passe quand finalement on transmet presque un enfant, c'est un bébé, tu l'as remonté, tu l'as accompagné jusqu'à reprendre cette société en 99 ? Et dans quel état d'esprit on est quelques années plus tard, quand on transmet ça à ses enfants ? Comment ça se passe une transmission d'entreprise ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai connu ma femme assez tôt, puisque j'avais 18 ans. Et on faisait pas mal, on habitait à Dijon, donc on faisait pas mal de voyages en voiture. Et moi je me disais, de toute façon, je vais monter une société. Et à 50 ans, comme tout le monde, je la vends, on aura de l'argent, et puis on partira en voyage, on verra bien ce qu'on fait avec l'argent. Enfin voilà, chaque entrepreneur a ça en tête quand il démarre, c'est normal. Et arrivé à 50 ans, j'aurais pu vendre ma société, moins qu'aujourd'hui, mais j'aurais pu la vendre. Mes enfants travaillaient dedans, Romain notamment, Julien arrivait. Je me suis dit, bon, l'argent c'est une chose, la transmission c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. On n'est pas éternel, ça va relativement vite, même si on vit une centaine d'années maintenant, je prendrais l'âge, 100 ans à l'échelle de l'humanité c'est rien du tout. Au bout de deux générations on nous oublie. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre ses valeurs et son savoir. C'est le valeur et son savoir.

  • Speaker #0

    Si tu avais deux valeurs à nous partager, ça serait lesquelles ?

  • Speaker #1

    La résilience, parce que je crois que c'est la valeur clé pour réussir dans quelque entreprise que ce soit. Il faut être résilient, c'est ce qui manque d'ailleurs aujourd'hui. C'est une chose qu'on apprend en armée. Quand même, c'est à l'armée, c'est tout bête, mais quand vous faites vos classes, enfin quand tu fais tes classes et que tu as un caporal-chef qui est plutôt un peu moins câblé que toi et qui t'explique la vie et que tu es obligé de t'empérer, c'est pas normal, mais il faut le faire. Et ça, il faut l'apprendre. Et quand je disais à les profs, c'est pas normal, je crois que la problématique de l'enseignement français, c'est qu'ils ne sont pas résilients. Donc je pense que la première qualité qu'il faut avoir, c'est la résilience. Et la deuxième, c'est le rêve. Le rêve, tout ce qu'on imagine, on est capable de le faire. Vraiment, il faut que ce soit bienveillant.

  • Speaker #0

    Alors quand on discutait tout à l'heure, tu me disais que non, tu n'avais pas réalisé tous tes rêves. Si là, je pouvais prendre une baguette magique et tout de suite nous transporter quelque part ou réaliser ton rêve, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Pilote de chasse, mais c'était impossible pour moi puisque je suis daltonien. Quand on m'a appris ça, c'est arrivé. Je ferai autre chose, ma vie sera autre chose que ça.

  • Speaker #0

    Donc tu as été quand même pilote, parce que là je vois, je suis dans ton bureau, pour vous décrire un petit peu l'environnement, on est dans un bureau très sympathique, avec du bois, on a quelques tableaux, et puis surtout on a au mur des photos de voitures sur glace, parce que Gérald tu es aussi pilote, non pas de chasse, quoique des fois ça doit être un peu la chasse sur la glace, quand on va aller chercher le concurrent de devant, comment un jour on se dit, on prend le volant sur glace ? Qu'est-ce qui t'a amené à ce monde du rallye ?

  • Speaker #1

    Alors, comme tout ce que j'ai fait dans la vie, c'était une opportunité à un moment. Quand j'étais en 1995, je suis invité par la société Lafarge. Je n'avais jamais rien fait, ni de karting, ni rien sur le terrain. en matière automobile, j'adorais ça j'avais plutôt un beau coup de volant sur la route mais enfin les kékés sur la route on les connait tous j'en faisais partie on roule prudemment aussi voilà exactement on roule prudemment oui non mais nous on roule toujours prudemment c'est vrai Il me demande si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield, organisé par la Farge, avec des gens du bâtiment. Je lui dis, autant demander aux chiens s'ils aiment les os. Je viens. Et en fait, je suis arrivé. Pourquoi je dis ça ? Parce que la suite est importante. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de place, parce qu'à l'époque je n'avais pas beaucoup de moyens, et ils étaient tous plus pilotes que les pilotes, et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis mort. dans la voiture, ça m'a paru naturel et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Je suis monté dedans, ça marchait tout de suite mais il y avait un écart de 10 secondes autour, c'était énorme. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir et me dit mais tu n'as jamais roulé toi ? Je lui dis jamais, je n'ai même jamais fait de cartes, j'ai fait de la moto, mais même pas sur circuit, sur la route. Il me dit tu devrais rouler un peu. On en reste là. Je croise un ami qui s'appelle Alain Gounod, qui faisait la coupe AX à l'époque. Je l'aide un petit peu, je sponsorise. Et puis...... Il me dit, j'arrête, je n'ai plus d'argent. Je lui écoute, avec le coût de vente que tu as, on va monter une association, je vais essayer de te trouver un petit peu d'argent. Et j'ai trouvé tellement d'argent que finalement on a pu rouler tous les deux. Il m'a dit, non mais il faut que tu roules. Donc j'ai commencé en faisant la coupe à X. la coupe Saxo et quand la coupe Saxo s'est arrêtée j'ai fait de l'endurance en Peugeot, en 206 Peugeot, les rencontres Peugeot avec un ami qui s'appelle Jacques Mongarni et un jour on va voir rouler Alain Prost qui... qui était arrivé sur le trophée Andros, à l'Anse-en-Vercors, puisque c'était à côté. J'ai dit, tiens, on va voir le trophée Andros. Et Jacques était à côté de moi. On va passer Muller, on va passer Prost. Je lui ai dit, non, ce que fait Yvan Muller, arriver en marche arrière comme ça, on ne sait pas faire ça. Il me dit, non, on ne sait pas faire. Je lui ai dit, par contre, ce qu'est fait Prost, arriver droit, retourner la voiture et repartir droit, même moins vite, on devrait savoir faire. Il me dit, oui, ça, on devrait savoir faire. Je lui ai dit, si j'achète une voiture, tu roules avec moi l'année prochaine ? Il ne m'a pas cru, il me dit, oui. le lendemain j'achetais la voiture et ça a démarré comme ça et comme à l'époque j'avais pas le temps donc j'ai confié la voiture en préparateur, on est arrivé, là on est dans les anecdotes, on est arrivé sur le trophée Andros à la présentation presse. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche, parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. Vous m'expliquez comment ça marche et puis on verra. Et là, en présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit bah non. Je lui dis bah t'as de la chance parce que moi j'ai peur.

  • Speaker #0

    Oui parce que ça... Comment on pourrait définir ça, cette conduite sur glace ? On vous voit passer, moi j'ai vu des vidéos de toi sur internet, il y en a une des dernières je crois, où on te voit tracé devant tout le peloton et tout ça. Comment ça se comporte cette voiture ? elle glisse, c'est maîtrisé ?

  • Speaker #1

    Sur la glace, ça glisse, c'est normal. En fait, c'est le principe du pilotage, que ce soit une brouette, un vélo, une moto, une voiture, on n'accélère que quand on a les roues droites. Donc en fait la voiture n'est jamais droite mais il faut tout le temps avoir les roues droites. Voilà une fois que j'ai dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai tout dit. C'est ça le secret pour gagner. Parce que du coup tu as eu pas mal de victoires. Tu me disais tout à l'heure que tu es arrivé devant un champion du monde de rallye peut-être.

  • Speaker #1

    Oui alors il ne faut pas me demander de le refaire. Si si dans le cadre du Trofran Dros j'ai pu faire une joute avec Sébastien Lope qui est parti en pôle. Je suis parti en deuxième position. et un, il revenait de dehors dans la nuit, il était fatigué. Deux, les voitures qu'on a, ce sont des outils bien particuliers, des roues directrices, tant qu'on n'a pas compris comment ça marche derrière. Je ne sais pas si tu as essayé de conduire un Fenwick un jour, pour aller droit, c'est très compliqué. Ce n'est pas facile. Nous, c'est pareil. Et en fait, comme on a les roues directrices devant aussi, on arrive à compenser, mais si tu rentres... dans les roues directrices arrière, toute la ligne droite tu fais rien de droit. 1 tu fais plus de kilomètres, enfin plus de mètres, et 2 tu rentres mécaniquement dans les différentiels chaque fois, donc ça ralentit, ça force sur le moteur, et sur une ligne droite de 200 mètres tu perds une seconde. Donc il n'avait pas compris ça tout de suite, au troisième tour, ou quatrième je crois, j'ai pu le doubler, et après il était derrière, il a compris, et là il a fallu le tenir jusqu'à la fin, j'étais content quand ça s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    ne me compare surtout pas à Sébastien Loeb il y a un océan d'équerre en pilotage,

  • Speaker #0

    vraiment parce que c'est ça ce qui était aussi intéressant parce que c'est arrêté le trophée Ambrose c'est ça, c'est fini cette année oui ce qui était bien avec ce trophée c'était qu'on avait aussi pas mal de gens qui étaient plutôt des gens qui étaient intéressés par le pilotage, qui n'étaient pas forcément des pilotes il y en a eu qui est Jean-Pierre Pernaut, qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? Tu as conduit avec toutes ces personnes-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi je suis arrivé, j'ai eu 20 ans de trophée Andros, je suis arrivé en 2004, donc après les, comment ils s'appellent là, ceux qui, De Chavannes, après les De Chavannes, est vraiment la période star. Moi, je suis arrivé sur la période où les pilotes de Renon sont arrivés. Donc, il a fallu se bagarrer contre les pilotes de Renon. Alors, effectivement, il y avait Jean-Pierre Pernod à l'époque, il y avait quelques stars comme ça. Moi, je faisais partie des amateurs aussi, pour que l'on dise. Ce qui ne m'a pas empêché de gagner une course au scratch, quand même, sur l'Andros. De battre tout le monde.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est des victoires. Et si on... Parce qu'on a cette impression, en fait, il n'y a pas de copilote dans le Trophée Andros. On est seul à bord de la voiture.

  • Speaker #1

    Alors, on n'est pas seul puisqu'on a la radio maintenant. On est toujours coaché. On a un spotter. Voilà, mon spotter, c'est Marcel Tares. Mais pour revenir à la petite anecdote, c'est que j'ai eu comme ingénieur piste sur le Trophée Andros quand j'étais chez Saint-Éloch, Fred Galizie. Et Fred Galizie, c'était l'instructeur. de Winfield qui était venu me voir en me disant mais t'as jamais roulé toi ? et je l'ai retrouvé

  • Speaker #0

    20 ans après et c'est devenu mon ingénieur piste et c'est un ami surtout et donc du coup on a l'impression que tu es seul au volant mais tu as une équipe derrière et est-ce que ce qu'on finalement on vit sur glace avec cette comme tu disais gestion de la direction tout ça est-ce qu'on peut faire un pendant avec l'entreprise c'est à dire que l'entreprise parfois les entrepreneurs pensent souvent au sous solopreneurs ou aux gens qui finalement sont seuls. Est-ce qu'on peut faire un pendant entre ça, l'entrepreneuriat et la conduite sur glace ?

  • Speaker #1

    Tu peux faire le parallèle avec n'importe quel sport, n'importe quelle activité. Quelle que soit l'activité, c'est 80% de préparation, 20% de réalisation. Quoi qu'on en dise, moi, la loi de Pareto, j'ai toujours vu ça. Il y a peut-être quelques niches qui fonctionnent différemment, mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. On prend pour moi les fusées. Quand on envoie une fusée dans l'espace, 80% de l'énergie, c'est pour décoller de l'attraction terrestre. Après le reste, c'est 20% qui sont très importants. Mais si on n'a pas fait les 80% avant, on ne fait rien du tout.

  • Speaker #0

    Tu as déjà vraiment douté que ce soit dans le rallye ou dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Tous les jours. Mais le doute, c'est ce qui te fait avancer. Si tu n'as pas de doute, tu n'avances pas. Essaye d'imaginer une journée sans doute. Tout va bien, tu ne fais rien. Ça s'appelle les vacances à la plage. Ne rien faire, c'est un métier, il faut le faire bien. Mais si tu n'as pas de doute, tu ne fais rien. Quoi que tu fasses dans la vie, pourquoi l'humanité a avancé ? Parce qu'il y a toujours des gens qui sont sortis de leur zone de confort. Si tu ne sors pas de ta zone de confort... On parlait de la résilience, le rêve et surtout sortir de sa zone de confort en permanence.

  • Speaker #0

    D'essayer d'aller plus loin, de faire des choses. Tu es quelqu'un de curieux.

  • Speaker #1

    Oui, j'aime bien tout. J'aime bien trouver une explication à tout et quand il n'y en a pas, je me dis finalement l'univers est bien fait.

  • Speaker #0

    L'univers est bien fait, c'est certain. Je reviens juste un petit peu sur les coupes. Je regarde ces voitures. Toi, c'est lequel ? C'est celui de droite ? Non, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est la droite ou gauche ? Non, c'est la jaune. C'est celle qui double.

  • Speaker #0

    C'est celle qui double. Oui, parce que ce n'est pas facile à voir. Pour imaginer, pour ceux qui nous écoutent, on a deux voitures en parallèle. En face, il y a un mur et donc c'est dans un tournant du Trophée Andros. Donc là, c'est une mini.

  • Speaker #1

    C'est une épingle à gros cheveux. Moi j'avais une Mini à l'époque, j'étais accompagné par Goduel, qui m'ont accompagné pendant de nombreuses années, je les remercie d'ailleurs. Et Sébastien Loeb, lui, était bien entendu sur une

  • Speaker #0

    DS3. Donc c'est Sébastien Loeb à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand je suis en train de doubler.

  • Speaker #0

    C'est une belle performance.

  • Speaker #1

    On met les photos qui nous intéressent. Les nombreuses photos où je perds,

  • Speaker #0

    je ne les ai pas mises. Pourquoi les... On en discutait tout à l'heure. Je disais, en fait, quand tu regardes sur les réseaux sociaux, LinkedIn notamment, tu as l'impression que tous les entrepreneurs sont vraiment trop géniaux. Ils ont tous des tonnes de clients. Ils ont tous plein de réussites tout le temps. Est-ce que parfois, il ne faudrait pas montrer un peu nos échecs aussi ? Tu t'es planté dans un mur de glace ?

  • Speaker #1

    En course ? Souvent. Tu as cassé la voiture ? Très peu, mais quand je casse une voiture, je ne la casse pas.

  • Speaker #0

    Tu la casses bien. Tu devrais mettre des photos de voitures cassées aussi.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très positif. J'ai eu deux gros accidents en course automobile. Une fois à Nogaro, j'ai tapé une voiture à 140. Il avait fait un tête-à-queue, j'ai pris plein ferme face à face. Et au Trophée Andros, j'ai fait un latéral dans un mur en béton à 80. 80 km heure, ça m'a descendu à 1. Oui,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est pas très positif.

  • Speaker #0

    On va pas mettre les radios tout de suite.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Si je reviens sur la promotion immobilière, sur la création, on sait qu'il y a beaucoup d'innovations dans la fabrication, toutes les normes et tout ça qui me dépassent. RT 2012,

  • Speaker #1

    ainsi de suite. RE2020 aujourd'hui. Voilà, il y en a tout un tas. RE2025.

  • Speaker #0

    Des acronymes un peu chiants,

  • Speaker #1

    on va dire. Il y a des incompétents qui ont réfléchi.

  • Speaker #0

    comment on met de l'innovation dans les bâtiments pourquoi je te pose la question parce que je me suis dit que je mettrais un petit peu d'IA dans ce podcast en proposant à ChatGPT de te poser des questions bon finalement après je me suis dit on verra pour plus tard cela dit il avait une question qui était un peu rigolote que j'ai envie de te poser des projets immobiliers, tu en as, avec ton équipe, designé un sacré paquet, j'imagine. Et Chad GPT, je lui ai demandé de me renseigner sur toi et de te poser des questions. Et il veut te poser une question. Il se demandait si tu avais déjà imaginé mettre une piste de course dans une de tes résidences.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    C'est une idée, c'est un nouveau concept.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau concept. Il va falloir avoir beaucoup de place.

  • Speaker #0

    Il faut faire la résidence trophée Andros, et puis on aurait une piste de glace au milieu de l'Alpe d'Huez. C'était une question rigolote. parce qu'on le voit dans des gros projets américains, je ne sais pas, Tom Cruise qui a des pistes d'avion qui arrivent chez lui il me semble que c'est John Travolta parce qu'il est pilote,

  • Speaker #1

    il a deux avions dont un Boeing d'ailleurs il peut poser son Boeing dans le jardin

  • Speaker #0

    jardin. Et du coup, c'est vrai que cette question, toi qui es fan de sport auto,

  • Speaker #1

    pouvait se poser. C'est étonnant que Tchab et GPT posent cette question parce que tout ce qui touche au sport automobile, même en électrique, c'est pas très bien vu. Et là, on parlait d'innovation plutôt écologique pour nos bâtiments. Donc voilà. Non, il faudrait si, peut-être faire un jour un complexe avec du logement, de l'hôtel, une couronne, piste de cartes électriques ou autres, oui pourquoi pas, ça peut.

  • Speaker #0

    C'est une idée en tout cas, peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, mais finalement, ça éclaire quelque chose.

  • Speaker #0

    Il y a possibilité de... Oui, c'est ça, parce qu'on est quand même toujours... Donc là, maintenant, on t'a transmis, tu arrêtes tout, tu gardes un oeil sur...

  • Speaker #1

    sur l'évolution. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit Gérald de 10 ans, poursuis tes rêves. Donc, tu n'arrêtes jamais, en fait. Par contre, dans la transmission, ce qui est important, c'est la mission. c'est une mission de transmettre. Vraiment, tu transmets. Romain, ça fait depuis mon fils aîné, ça fait depuis 2012 qu'il est chez nous. Julien est arrivé en 2017. Delphine est arrivée en début 2018. Donc, on a passé notre temps à leur donner ce qu'on sait. Et ils vont réussir avec leurs qualités et leurs défauts, qui ne sont pas nos qualités et nos défauts. Donc, il faut qu'on s'interdise d'intervenir nous. Vraiment, il faut qu'on s'efface. Et ça, dans la transmission, il faut comprendre qu'on disparaît.

  • Speaker #0

    Hum.

  • Speaker #1

    c'est ça pour mieux renaître puisque tu fais perdurer ton entreprise quelque part tu seras toujours là tu as amené quelque chose à tes enfants qui amèneront quelque chose j'espère à leurs enfants donc tes petits enfants tu as amené quelque chose à l'humanité et c'est ce qui te fera perdurer

  • Speaker #0

    dans l'éternité quelque part oui tu le disais Fontanel la marque Fontanel il y a aussi Fontanel tes frères qui eux sont...

  • Speaker #1

    constructeur ? Ils ont développé l'entreprise de mon père en 99, il y a eu une transmission qui était faite quand même, voilà, et eux ont récupéré l'entreprise, moi j'ai récupéré d'autres choses et j'ai racheté ma boîte et voilà j'ai redémarré vraiment. Vraiment la satisfaction que j'ai c'est que moi j'ai pu monter mon entreprise sans l'aide de l'entreprise familiale au départ. vraiment j'ai fait en autodidacte à Z. Voilà. C'était important pour moi. Ça ne veut pas dire que je ne renie rien du tout, bien au contraire, mais c'était important de le faire tout seul. Voilà. C'est... Je veux dire, je suis capable de faire ça.

  • Speaker #0

    J'aime bien ce mot autodidacte. Est-ce que tu penses... Ça a pu faire le terme d'un podcast aussi, ça. Est-ce que tu penses qu'il faut se méfier des autodidactes ?

  • Speaker #1

    Au contraire. au sens positif l'autodidacte réagit du bon sens et de la résilience et le bon sens c'est la chose la mieux partagée au monde c'est pour ça que tout le monde en a si peu est-ce

  • Speaker #0

    que tu vois quelque chose si on reste sur la transmission comment ça se prépare une transmission tu vois est-ce que on a plein de doutes mais tu le disais c'est des Tes enfants ont intégré l'entreprise il y a quelques années, donc ils ont vu l'évolution. Tu les as accompagnés en te disant, je veux les préparer pour dans... 2012 est arrivé le premier ?

  • Speaker #1

    C'est Romain qui est arrivé en premier.

  • Speaker #0

    En te disant que tu vas laisser les rênes de la société quelques années plus tard. Comment ça se prépare, une transmission ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai fait simple. Romain est arrivé, il m'a dit, j'aimerais bien reprendre l'entreprise. Donc Julien est arrivé après. Et moi, je lui ai dit, tu veux reprendre l'entreprise ? Très bien. Donc il y a... Et en 2012, il est né en 89, il avait 23 ans. Je lui ai dit, c'est simple, s'il m'arrivait quelque chose, tu serais obligé de gérer la boîte. Je vais te montrer comment ça marche, très rapidement. Tu vas gérer la boîte, notamment la trésorerie. Et puis, moi, je te laisse faire. Si tu as besoin, tu me demandes. Si tu n'as pas besoin, tu ne me demandes pas.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça, la transmission, c'est montrer, être là à l'écoute s'il y a un besoin particulier. Mais c'est aussi laisser la main tout de suite, rapidement, pour que là...

  • Speaker #1

    C'est être présent et rien dire.

  • Speaker #0

    C'est ça. Juste réajuster les bidons si des fois il y a des...

  • Speaker #1

    Là, nous, on est organisé, on fait des conseils de holding, on fait des conseils de famille.

  • Speaker #0

    On donne rarement notre avis à mon épouse. On les écoute. En fait, c'est marrant parce que quand ils ont un problème, ils arrivent dans mon bureau. Ils disent, voilà, j'ai tel problème. Donc, ils tournent en rond. Ils m'expliquent leurs problèmes. Puis, les solutions qu'ils voudraient amener. Moi, je ne dis rien. J'écoute. Puis après, ils repartent. Ils sont contents. Comme je n'ai rien dit, j'ai validé. Voilà. En fait, je n'ai pas tout compris.

  • Speaker #1

    Tu sers de validateur, quoi. ne dit rien.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un confort qui est énorme.

  • Speaker #1

    Et tu ne seras jamais très loin quand même.

  • Speaker #0

    Non, d'abord j'habite à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que Gérald habite juste au bout du petit parc.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas embêté le matin pour venir au boulot.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de place pour mettre un circuit de karting peut-être ?

  • Speaker #0

    C'est interdit. On est dans un espace classé voisé, on est plutôt bien. On est dans un parc. C'est très beau,

  • Speaker #1

    c'est très agréable. Il y a des petits oiseaux derrière, je ne sais pas si on les entendra. Non, on a fermé les fenêtres. La course automobile, du coup, le trophée Andros s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais toi, tu as toujours les voitures. Il n'y a pas d'autres trophées sur glace dans le monde ?

  • Speaker #0

    Si, il y a quelques courses sur glace en Italie. Donc peut-être que je ferai une course sur glace. de temps en temps. Reprendre un véhicule thermique serait sympathique. Aujourd'hui, on entend véhicule électrique, ça marche très bien, mais pas longtemps. Le bruit, on me dira ce qu'on veut, mais la vibration d'un moteur thermique, c'est quelque chose qui fait résonance. L'électrique, ça ne fait pas résonance. Je pense qu'il y a des taux vibratoires qui sont vraiment différents. Non, on parle de taux vibratoire de voiture.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on ressent, en fait, tout n'est que des vibrations. Tu m'en parlais encore, je parlais avec quelqu'un de la musique. La musique, j'adore, la musique c'est la vie, c'est des vibrations, c'est des choses qu'on ressent, qu'on vit finalement, toutes ces secousses, j'imagine qu'on... on se voit glisser, qu'on doit rattraper, ça doit être aussi des sensations qui sont agréables. Une espèce de légèreté en fait.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un rythme. La course sur glace ou la course sur tombe rubide, quoi qu'on fasse, il y a un rythme. prend des courants de 100 mètres, ils ont un rythme. Même si on l'accélère, on pourrait faire des recherches là-dessus, le GPT pourrait le faire, mais à ce rythme, on va retrouver des fréquences peut-être sacrées, mais il y a beaucoup de choses, pour moi, il y a beaucoup de choses similaires dans tout ce qu'on fait, vraiment, en matière de fréquences, de rythmes, de vibrations.

  • Speaker #1

    Et donc, ce n'est pas terminé. Peut-être qu'on va te revoir sur PIS dans pas très longtemps.

  • Speaker #0

    Pour tout dire, j'essaie d'aider en ce moment un potentiel repreneur du trophée Andros en essayant de trouver des annonceurs. C'est simple. trophées Andros pour que ça fonctionne, il faut soulever 3 millions d'euros par an. Donc il faut qu'on trouve au moins deux annonceurs à 1,5 million. On travaille là-dessus si on y arrive. Je pense que cette année ça va être un peu tard, mais l'année prochaine peut-être que ça redéfinira.

  • Speaker #1

    des capacités de financement à hauteur d'un million cinq, n'hésitez pas à me contacter ou à contacter Gérald Fontanel. On mettra tous les contacts. C'est vrai que ça... C'est une institution. Moi, quand tu m'as dit Ah ben non, le Trophée Andros, ça arrête. Je suis allé voir sur Internet. Mais pourquoi ça s'arrête ? C'est un truc, c'est dans l'inconscient collectif des jeunes, même si j'ai jamais, je dois l'avouer, trop regardé le Trophée Andros. Enfin, le Trophée Andros, c'est...

  • Speaker #0

    Tout le monde en a entendu parler au moins une fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, non mais c'est... Enfin, quand tu as quand ça commence à glisser... qui a de la neige sur Lyon, la meilleure expression qui sort, c'est le trophée Andros.

  • Speaker #0

    Frédéric Gervoson, le patron d'Andros, explique qu'ils ne sont pas présents, c'est une boîte familiale, de partout en France. Il y a des Andros en France qui connaissent le trophée Andros, ils ne savent pas ce que c'est qu'Andros. Pourquoi ça s'arrête ? Parce que Maxime Amers, l'organisateur, qui est ami avec Frédéric Gervoson, à 80 ans, il était divan, si je dois repartir sur encore un programme de 10 ans j'aurai 90 ans ça va j'ai fait ma part il n'a pas trouvé quelqu'un pour alors c'est c'est voilà c'est le principe de la transmission quand on garde tout pour soi on ne peut pas transmettre et Max était tellement perfectionniste ça fonctionnait parce que c'était Max Mammers un mec extraordinaire mais il a tout gardé pour lui et la transmission elle ne s'est pas faite et du coup, toujours,

  • Speaker #1

    on doit transmettre, on se retrouve avec...

  • Speaker #0

    Les gens qui travaillaient pour lui étaient totalement inféodés à son service, et c'est pour ça que ça a fonctionné. Si on veut transmettre, c'est le chef d'entreprise qui transmet, qui doit se mettre au service de l'entreprise pour qu'elle puisse continuer. C'est important à comprendre. Pour l'ego, de temps en temps, ça pique un peu.

  • Speaker #1

    Il faut travailler son égo.

  • Speaker #0

    C'est indiscipliné. Dans les qualités pour être chef d'entreprise, je pense que l'humilité, pour un autodidacte surtout, il faut avoir beaucoup d'humilité parce que des claques, on va en prendre.

  • Speaker #1

    Et tu en as pris des claques ?

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai rarement donné d'ailleurs. Mais j'en ai pris parce que je les méritais. On apprend de ses échecs. Et j'ai une phrase magique pour me sortir de tout ça. Une fois que c'est terminé, je dis toujours, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc. Hannibal

  • Speaker #1

    Smith, qui a bercé aussi les années 80. Tu n'as pas un cigare peut-être ? Non,

  • Speaker #0

    je fume plus de 25 heures. Ça c'est bien,

  • Speaker #1

    il ne faut pas fumer aussi. Il faut rouler doucement sur la route, on peut rouler vite sur le Trophée Andros et sur les pistes de rallye. Est-ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter sur tout ça ? ça fait une très belle intro.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, on était parti sur le petit garçon de 10 ans qui a des rêves. J'en ai réalisé que je n'imaginais pas.

  • Speaker #1

    Comme quoi, par exemple ?

  • Speaker #0

    La course automobile, à l'époque, je n'imaginais pas. Par contre, j'ai fait du sport, j'ai fait du ski, je m'étais posé la question d'être moniteur de ski ou pas. J'ai fait des trucs... Toujours proche de l'aviation, enfin proche, à un moment j'ai voulu faire du planor, puis finalement ça n'a pas pu se faire, donc je me dis que ce n'était vraiment pas mon karma. Donc je laisse tomber tout ce qui se passe en trois dimensions, je vais rester sur les deux dimensions, je ne suis peut-être pas assez câblé pour faire de la voltige, on ne sait pas. Après, je crois que quand on a fait du sport et de la compétition, C'est un gros atout pour être chef d'entreprise indépendant, ou pas d'ailleurs, mais on va jusqu'au bout. En général, on va jusqu'au bout de ce qu'on fait. Et moi, quand je vois des gens qui arrivent, s'ils ont fait du sport, notamment du sport de haut niveau, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes, si tu veux de même citer une personne qui t'inspire ou qui t'a inspiré, vraiment la première personne qui te vient à l'esprit, quelqu'un...

  • Speaker #0

    Je dirais mon père, on est tous un peu comme ça, mais ça a été un sacré parcours avec toutes ses qualités, tous ses défauts. Pendant un long moment, on n'a pas été bien d'accord. Il y a une chose que toutes les valeurs que j'ai transmises à mes enfants, c'est lui qui me les a transmises. En fait, quand on reste dans la transmission, en prenant du recul comme ça, il m'a transmis ses valeurs depuis tout petit. depuis qu'on est nés avec mes frères, on a tous les mêmes valeurs. On les transmet à nos enfants. J'espère qu'ils les transmettront à leurs enfants. En même temps, on s'en occupe un peu des petits-enfants.

  • Speaker #1

    Maintenant, tu vas avoir du temps.

  • Speaker #0

    Ça y est, on commence à s'en occuper un peu. Genre acheter des petites voitures. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Quel genre de voiture ? Des voitures de sport ?

  • Speaker #0

    Non, des petites voitures électriques pour gamins. 4 ans et demi, 2 ans. Ils se débrouillent pas mal.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. imaginer que la l'écurie l'écurie fontanelle de prof et pourquoi pas un jour de cutting pour moi et pour conclure est ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter que voudrais transmettre à quelqu'un la transmission dire à quelqu'un si Si finalement, tu vois, on est parti de ce petit Gérald de 10 ans, on a beaucoup, finalement, on a beaucoup discuté là, pendant quasiment 40 minutes. On lui pourrait lui raconter quoi maintenant ? C'est peut-être plus clair pour nous présenter.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que... Le petit garçon. Le petit garçon, quel que soit, enfin, les petits garçons aujourd'hui, ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention et de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir de l'intention.

  • Speaker #1

    Ça fait une belle conclusion ça.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Avec tous les 40 minutes d'échange, je pense que c'est ça, les rêves et l'intention. Si on a de la bienveillance, tout fonctionne derrière. C'est peut-être le moyen d'être heureux. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est beau ce qu'il vient de nous dire. Je garde ça, ça fera peut-être une belle phrase d'accroche.

  • Speaker #0

    Un autre podcast.

  • Speaker #1

    Tu peux revenir quand tu veux, tu es le bienvenu. Merci en tout cas d'avoir accepté de faire ce premier épisode, qui d'ailleurs, je dois le rappeler, n'a pas de titre au moment où on discute là. Voilà, je ne sais pas exactement le titre que je vais lui donner. Je voulais avoir cette discussion avec Gérard, avec toi, pour peut-être me mettre sur la voie, sur la bonne piste du titre que j'allais lui trouver à ce podcast. Il y aura d'autres épisodes, avec d'autres personnes aussi que je trouve inspirantes. autodidactes parfois, qui vont jusqu'au bout de leurs rêves, qui poussent les autres aussi à se dépasser et à découvrir des nouvelles choses. Je ne sais pas le rythme de publication de ces discussions, mensuelles, bimensuelles, je ne sais pas, on verra. Si tu avais, à l'issue de cette expérience-là qu'on vient de faire, c'était une première pour toi, l'enregistrement d'un podcast comme ça ? Oui. Est-ce que tu verrais quelqu'un que je pourrais inviter ?

  • Speaker #0

    Il faut me laisser un petit peu de temps, oui, mais je vais te trouver ça.

  • Speaker #1

    Tu vois quelqu'un un peu d'inspirant, qui est dans l'entrepreneuriat, qui sait poser des questions, qui a un profil peut-être atypique.

  • Speaker #0

    Qui a une vie un petit peu... un petit peu... normes, on va dire. Je vais te trouver ça. Je vais te trouver ça. Laisse-moi deux, trois minutes. Je te dirai ça en voix off. Ah, en off.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, en tout cas, pour ton accueil dans ce magnifique bureau. On a tout un tas de choses. On va prendre quelques petites photos pour partager sur les réseaux et faire une jolie couverture.

  • Speaker #0

    Parfait. Merci à toi, Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #0

    à très bientôt. Et n'oublie pas, on se tutoie ou on se vouvoie.

  • Speaker #1

    On va continuer à se tutoyer maintenant.

  • Speaker #0

    Allez. A bientôt. Bonne journée.

  • Speaker #1

    Medialab Factory.

Description

Dans cet épisode de Metastory, Sébastien Meunier reçoit Gérald Fontanel, un homme aux multiples talents, pour discuter de la puissance des rêves et de l'intention. Gérald, un promoteur immobilier, pilote de rallye sur glace et professeur de sport, partage son parcours exceptionnel et ses réflexions profondes sur l'importance de croire en soi et en ses rêves.

Au fil de la conversation, Gérald évoque ses débuts modestes, ses rêves d'enfance, et comment il a su transformer ses ambitions en réalité grâce à une combinaison de détermination et de bienveillance. Il souligne que le pouvoir de l'intention, lorsqu'il est accompagné de préparation et de persévérance, peut littéralement soulever des montagnes. Pour lui, la transmission de valeurs et de savoir est essentielle pour laisser une empreinte durable, même après la mort.

Gérald partage également des anecdotes sur ses expériences dans le monde du rallye rally sur glace, où il a su se démarquer. Ses histoires montrent que le doute n'est pas un obstacle, mais une force motrice qui pousse à avancer et à se dépasser.

Cet épisode inspirant est une véritable leçon de vie pour tous ceux qui cherchent à réaliser leurs rêves et à comprendre l'importance de l'intention dans leurs actions quotidiennes.

Écoutez cet épisode pour découvrir comment Gérald Fontanel a su transformer ses rêves en réalité et comment vous pouvez faire de même en croyant en vos propres intentions.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Medialab Factory

  • Speaker #1

    Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention, avec de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir. pouvoir d'intention. Mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. La transmission, c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre. ses valeurs et son savoir. J'ai essayé de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans. Je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, j'ai eu de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. En 1995, je suis invité par la société Lafarge. Ils me demandent si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de classe, parce qu'à l'époque j'avais pas beaucoup de moyens. Ils étaient tous plus pilotes que des pilotes. Et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis monté dans la voiture, ça m'a paru naturel, et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir, il me dit, mais t'as jamais roulé toi ? J'ai dit bah, jamais. Il m'a dit bah tu devrais rouler un peu. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. En présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit ben non. Je lui dis ben t'as de la chance parce que moi j'ai peur. Le doute c'est ce qui te fait avancer. Si t'as pas de doute, t'avances pas. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit général de Dijon pour s'utérer. Donc tu n'arrêtes jamais en fait.

  • Speaker #0

    Gérald, merci de m'accueillir aujourd'hui pour un premier épisode d'un nouveau projet que j'ai qui va aller à la rencontre des personnes, des entrepreneurs, des gens qui ont des histoires à raconter parce que finalement, on a tous des histoires à raconter, des bonnes, des moins bonnes et on a tous des parcours parfois un peu atypiques. Et le vôtre, on va parler, alors, vous êtes dans la promotion immobilière, dans le rallye automobile et vous avez aussi un parcours dans le sport avant. Avant de commencer, Gérald, je voudrais que vous vous présentiez, mais pas... pas n'importe qui, à Gérald. Le Gérald qui a une dizaine d'années, qui est potentiellement plein de rêves, plein d'envie. Qu'est-ce que vous lui diriez ? Comment vous présenteriez à ce petit garçon ?

  • Speaker #1

    Belle question. Alors tout d'abord, bonjour Sébastien, je vois que vous allez bien. Alors, le Gérald de 10 ans, qu'est-ce que je lui dirais aujourd'hui ? Vraiment, c'est une belle question. C'est vraiment une très belle question. Ce n'est pas facile. Parce que je suis en train d'essayer de me remémorer ce que je pensais à 10 ans. Et ce n'est pas si simple. Je crois qu'on pense toujours les mêmes choses. Je dirais simplement, vis ta vie comme une aventure. Ce qui était déjà le cas à 10 ans. Quand on est gamin, on s'invente des tas d'aventures. Et je crois qu'il y en a qui restent avec cet esprit un peu aventurier, inconscient. et d'autres qui rentrent plus dans le modèle dans lequel on veut nous faire rentrer. Tout simplement, je suis issu d'une famille de trois garçons. Mon père, mes parents, moi j'ai 20 ans d'écart avec ma mère et j'ai un frère aîné. On n'était plutôt pas attendus. Mon père sortait de l'armée, il a créé son entreprise, il était tout seul. Et aujourd'hui, c'est une entreprise qui a pignon sur rue. Je crois que c'est le rêve qui guide toujours chacun. Les circonstances de la vie font qu'on est obligé ou pas. Mais je crois que c'est vraiment le rêve qui guide la vie de chacun. Je crois qu'au Gérald de 10 ans, je lui dirais, poursuis tes rêves. Ce que tu rêves, un jour ou l'autre, tu pourras le faire. Mets-toi en route. Il va y avoir des périodes de doute, bien entendu. Mais le doute est indispensable, c'est ce qui nous fait avancer. Et surtout, sors de ta zone de confort, ne reste jamais dans ton confort. Voilà ce que je lui dirais.

  • Speaker #0

    Alors si on devait juste se présenter finalement, vous dire aujourd'hui, Gérald, mais qui êtes-vous ? Comment vous... Présenteriez à ce petit garçon, je suis Gérald, j'ai... Vous êtes en pleine transmission de l'entreprise, c'est fait d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui c'est fait, c'est fait depuis le 27 mars 2024. Oui, moi je suis Gérald Fontanel, aujourd'hui je suis encore président de Fontanel Investissement, qui est une holding qui détient plusieurs sociétés, dont Fontanel Promotion qui est la société mère. J'ai repris cette entreprise, je l'ai rachetée en 1999, elle ne valait rien, mais bon, on est en France, c'est une société, il ne fallait pas que ce soit une succession déguisée, donc ça ne valait rien, mais j'étais obligé de racheter quand même. Voilà, ça fait partie des petites joies de la fiscalité française.

  • Speaker #0

    On a essayé de voir qui vous étiez finalement, mais peut-être, est-ce que ça vous dérange si on se tutoie ?

  • Speaker #1

    On fait comme tu veux.

  • Speaker #0

    On va faire comme ça alors. Gérald, tu as finalement plusieurs facettes. Tu as cette facette de promoteur immobilier et maintenant d'investisseur dans ces différentes entreprises. Et tu as aussi une facette plutôt liée au sport et au sport sur glace.

  • Speaker #1

    Alors, je vais reprendre du début. Voilà. Effectivement, moi, je suis de formation. J'ai fait une formation de prof de gym. J'ai fait du reps à l'époque. Et très rapidement, je me suis rendu compte que, pas l'enseignement, mais les enseignants, c'était pas mon truc. Voilà, pour une petite aparté, quand on faisait des stages en collège, à l'intercours, on était avec les profs. Et moi, très rapidement, j'entendais des gens qui disaient c'est pas normal, c'est pas normal, c'est pas normal Tellement qu'aujourd'hui, moi, les profs, je les appelle c'est pas normal Et à un moment je me suis dit, on ne peut pas me dire que ce n'est pas normal toute ma vie, je me suis suicidé. Donc j'ai dit, je vais faire autre chose. Et dans le sport, j'ai voulu monter des salles de sport. Donc j'ai travaillé très rapidement après l'armée, j'ai travaillé à Athéno Club à Tassin, à Gymnose Club à Dijon. Maintenant que j'ai vu comment on faisait dans une grande ville Lyon, une petite ville Dijon, je vais essayer de monter une salle de sport. J'ai commencé à faire mes premiers business plans, je me suis rendu compte que ça ne marcherait pas. J'ai dit, il faut que je fasse autre chose. J'ai appelé mon père, je lui ai donné de la place sur les chantiers, il faut que je change de métier. Donc j'ai fait maçon pendant deux ans. Et après, je suis rentré en administration des ventes chez mon père. Et en 1992, pendant la crise de l'immobilier, mon père avait une société qui s'appelait Sardis Construction et qui faisait de la promotion immobilière. Et là, c'était la vraie crise de l'immobilier. C'est-à-dire que pendant trois ans, on n'a rien vendu. Donc il a fallu licencier tout le monde. Et il fallait quand même garder cette société, puisqu'il y avait 5 millions de francs de pertes à l'époque quand on était enfant, 18 millions de francs de fonds propres bloqués dans les opérations. Et moi je dis à mon père, comme je ne sais pas faire grand chose, je vais regarder ça. Et en fait, de 1992 à 1999, j'ai remonté les pertes, les fonds propres. Et en 1999, j'ai dit, je rachète. Ça ne valait rien, puisqu'il n'y avait rien dedans, pas de fonds propres, pas d'opérations. Mais on est en France, ce que je disais tout à l'heure. Et il a fallu racheter, donc j'ai emprunté 360 000 francs à l'époque pour redémarrer. Et bon an, mal an, j'ai commencé par faire 8 logements, 12 logements, 16 logements. Et aujourd'hui, on est sur un trend d'à peu près 35 millions de chiffres d'affaires par an. Et on est organisé, je pense qu'on peut aller jusqu'à 100 millions, mais ça, c'est mes enfants qui vont s'en occuper, c'est pas moi.

  • Speaker #0

    C'est ça, donc tu as transmis. On va venir sur la transmission. Moi, j'aime beaucoup cette idée de transmission parce que... Quand on te connaît un petit peu, t'es souvent dans ça, dans la transmission. Comment ça se passe quand finalement on transmet presque un enfant, c'est un bébé, tu l'as remonté, tu l'as accompagné jusqu'à reprendre cette société en 99 ? Et dans quel état d'esprit on est quelques années plus tard, quand on transmet ça à ses enfants ? Comment ça se passe une transmission d'entreprise ?

  • Speaker #1

    En fait, moi j'ai connu ma femme assez tôt, puisque j'avais 18 ans. Et on faisait pas mal, on habitait à Dijon, donc on faisait pas mal de voyages en voiture. Et moi je me disais, de toute façon, je vais monter une société. Et à 50 ans, comme tout le monde, je la vends, on aura de l'argent, et puis on partira en voyage, on verra bien ce qu'on fait avec l'argent. Enfin voilà, chaque entrepreneur a ça en tête quand il démarre, c'est normal. Et arrivé à 50 ans, j'aurais pu vendre ma société, moins qu'aujourd'hui, mais j'aurais pu la vendre. Mes enfants travaillaient dedans, Romain notamment, Julien arrivait. Je me suis dit, bon, l'argent c'est une chose, la transmission c'est ce qui nous permet de rester en vie même après la mort. C'est tout bête. On n'est pas éternel, ça va relativement vite, même si on vit une centaine d'années maintenant, je prendrais l'âge, 100 ans à l'échelle de l'humanité c'est rien du tout. Au bout de deux générations on nous oublie. La seule chose qui va faire qu'on ne va pas être oublié, c'est d'apporter quelque chose à l'humanité. Et la chose qu'on doit apporter à l'humanité, pour moi, c'est de transmettre ses valeurs et son savoir. C'est le valeur et son savoir.

  • Speaker #0

    Si tu avais deux valeurs à nous partager, ça serait lesquelles ?

  • Speaker #1

    La résilience, parce que je crois que c'est la valeur clé pour réussir dans quelque entreprise que ce soit. Il faut être résilient, c'est ce qui manque d'ailleurs aujourd'hui. C'est une chose qu'on apprend en armée. Quand même, c'est à l'armée, c'est tout bête, mais quand vous faites vos classes, enfin quand tu fais tes classes et que tu as un caporal-chef qui est plutôt un peu moins câblé que toi et qui t'explique la vie et que tu es obligé de t'empérer, c'est pas normal, mais il faut le faire. Et ça, il faut l'apprendre. Et quand je disais à les profs, c'est pas normal, je crois que la problématique de l'enseignement français, c'est qu'ils ne sont pas résilients. Donc je pense que la première qualité qu'il faut avoir, c'est la résilience. Et la deuxième, c'est le rêve. Le rêve, tout ce qu'on imagine, on est capable de le faire. Vraiment, il faut que ce soit bienveillant.

  • Speaker #0

    Alors quand on discutait tout à l'heure, tu me disais que non, tu n'avais pas réalisé tous tes rêves. Si là, je pouvais prendre une baguette magique et tout de suite nous transporter quelque part ou réaliser ton rêve, ça serait quoi ?

  • Speaker #1

    Pilote de chasse, mais c'était impossible pour moi puisque je suis daltonien. Quand on m'a appris ça, c'est arrivé. Je ferai autre chose, ma vie sera autre chose que ça.

  • Speaker #0

    Donc tu as été quand même pilote, parce que là je vois, je suis dans ton bureau, pour vous décrire un petit peu l'environnement, on est dans un bureau très sympathique, avec du bois, on a quelques tableaux, et puis surtout on a au mur des photos de voitures sur glace, parce que Gérald tu es aussi pilote, non pas de chasse, quoique des fois ça doit être un peu la chasse sur la glace, quand on va aller chercher le concurrent de devant, comment un jour on se dit, on prend le volant sur glace ? Qu'est-ce qui t'a amené à ce monde du rallye ?

  • Speaker #1

    Alors, comme tout ce que j'ai fait dans la vie, c'était une opportunité à un moment. Quand j'étais en 1995, je suis invité par la société Lafarge. Je n'avais jamais rien fait, ni de karting, ni rien sur le terrain. en matière automobile, j'adorais ça j'avais plutôt un beau coup de volant sur la route mais enfin les kékés sur la route on les connait tous j'en faisais partie on roule prudemment aussi voilà exactement on roule prudemment oui non mais nous on roule toujours prudemment c'est vrai Il me demande si je serais au PON pour aller faire un stage de pilotage à Manicourt, le stage Winfield, organisé par la Farge, avec des gens du bâtiment. Je lui dis, autant demander aux chiens s'ils aiment les os. Je viens. Et en fait, je suis arrivé. Pourquoi je dis ça ? Parce que la suite est importante. J'arrive, tous mes copains avaient des grosses voitures, moi j'avais une petite Clio de place, parce qu'à l'époque je n'avais pas beaucoup de moyens, et ils étaient tous plus pilotes que les pilotes, et moi comme je ne savais pas, j'ai écouté ce qu'on m'a dit, je suis mort. dans la voiture, ça m'a paru naturel et entre guillemets j'ai atomisé tout le monde. Je suis monté dedans, ça marchait tout de suite mais il y avait un écart de 10 secondes autour, c'était énorme. Il y a un instructeur de l'école Winfield qui vient me voir et me dit mais tu n'as jamais roulé toi ? Je lui dis jamais, je n'ai même jamais fait de cartes, j'ai fait de la moto, mais même pas sur circuit, sur la route. Il me dit tu devrais rouler un peu. On en reste là. Je croise un ami qui s'appelle Alain Gounod, qui faisait la coupe AX à l'époque. Je l'aide un petit peu, je sponsorise. Et puis...... Il me dit, j'arrête, je n'ai plus d'argent. Je lui écoute, avec le coût de vente que tu as, on va monter une association, je vais essayer de te trouver un petit peu d'argent. Et j'ai trouvé tellement d'argent que finalement on a pu rouler tous les deux. Il m'a dit, non mais il faut que tu roules. Donc j'ai commencé en faisant la coupe à X. la coupe Saxo et quand la coupe Saxo s'est arrêtée j'ai fait de l'endurance en Peugeot, en 206 Peugeot, les rencontres Peugeot avec un ami qui s'appelle Jacques Mongarni et un jour on va voir rouler Alain Prost qui... qui était arrivé sur le trophée Andros, à l'Anse-en-Vercors, puisque c'était à côté. J'ai dit, tiens, on va voir le trophée Andros. Et Jacques était à côté de moi. On va passer Muller, on va passer Prost. Je lui ai dit, non, ce que fait Yvan Muller, arriver en marche arrière comme ça, on ne sait pas faire ça. Il me dit, non, on ne sait pas faire. Je lui ai dit, par contre, ce qu'est fait Prost, arriver droit, retourner la voiture et repartir droit, même moins vite, on devrait savoir faire. Il me dit, oui, ça, on devrait savoir faire. Je lui ai dit, si j'achète une voiture, tu roules avec moi l'année prochaine ? Il ne m'a pas cru, il me dit, oui. le lendemain j'achetais la voiture et ça a démarré comme ça et comme à l'époque j'avais pas le temps donc j'ai confié la voiture en préparateur, on est arrivé, là on est dans les anecdotes, on est arrivé sur le trophée Andros à la présentation presse. Je monte dans la voiture et je dis maintenant vous m'expliquez comment ça marche, parce que je n'avais jamais roulé sur la glace. Vous m'expliquez comment ça marche et puis on verra. Et là, en présentation presse, on emmenait un journaliste en permanence dans le baquet d'à côté. On met un journaliste à côté, je le regarde, je lui dis t'as peur toi ? Il me dit bah non. Je lui dis bah t'as de la chance parce que moi j'ai peur.

  • Speaker #0

    Oui parce que ça... Comment on pourrait définir ça, cette conduite sur glace ? On vous voit passer, moi j'ai vu des vidéos de toi sur internet, il y en a une des dernières je crois, où on te voit tracé devant tout le peloton et tout ça. Comment ça se comporte cette voiture ? elle glisse, c'est maîtrisé ?

  • Speaker #1

    Sur la glace, ça glisse, c'est normal. En fait, c'est le principe du pilotage, que ce soit une brouette, un vélo, une moto, une voiture, on n'accélère que quand on a les roues droites. Donc en fait la voiture n'est jamais droite mais il faut tout le temps avoir les roues droites. Voilà une fois que j'ai dit ça.

  • Speaker #0

    J'ai tout dit. C'est ça le secret pour gagner. Parce que du coup tu as eu pas mal de victoires. Tu me disais tout à l'heure que tu es arrivé devant un champion du monde de rallye peut-être.

  • Speaker #1

    Oui alors il ne faut pas me demander de le refaire. Si si dans le cadre du Trofran Dros j'ai pu faire une joute avec Sébastien Lope qui est parti en pôle. Je suis parti en deuxième position. et un, il revenait de dehors dans la nuit, il était fatigué. Deux, les voitures qu'on a, ce sont des outils bien particuliers, des roues directrices, tant qu'on n'a pas compris comment ça marche derrière. Je ne sais pas si tu as essayé de conduire un Fenwick un jour, pour aller droit, c'est très compliqué. Ce n'est pas facile. Nous, c'est pareil. Et en fait, comme on a les roues directrices devant aussi, on arrive à compenser, mais si tu rentres... dans les roues directrices arrière, toute la ligne droite tu fais rien de droit. 1 tu fais plus de kilomètres, enfin plus de mètres, et 2 tu rentres mécaniquement dans les différentiels chaque fois, donc ça ralentit, ça force sur le moteur, et sur une ligne droite de 200 mètres tu perds une seconde. Donc il n'avait pas compris ça tout de suite, au troisième tour, ou quatrième je crois, j'ai pu le doubler, et après il était derrière, il a compris, et là il a fallu le tenir jusqu'à la fin, j'étais content quand ça s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça.

  • Speaker #1

    ne me compare surtout pas à Sébastien Loeb il y a un océan d'équerre en pilotage,

  • Speaker #0

    vraiment parce que c'est ça ce qui était aussi intéressant parce que c'est arrêté le trophée Ambrose c'est ça, c'est fini cette année oui ce qui était bien avec ce trophée c'était qu'on avait aussi pas mal de gens qui étaient plutôt des gens qui étaient intéressés par le pilotage, qui n'étaient pas forcément des pilotes il y en a eu qui est Jean-Pierre Pernaut, qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? Tu as conduit avec toutes ces personnes-là ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, moi je suis arrivé, j'ai eu 20 ans de trophée Andros, je suis arrivé en 2004, donc après les, comment ils s'appellent là, ceux qui, De Chavannes, après les De Chavannes, est vraiment la période star. Moi, je suis arrivé sur la période où les pilotes de Renon sont arrivés. Donc, il a fallu se bagarrer contre les pilotes de Renon. Alors, effectivement, il y avait Jean-Pierre Pernod à l'époque, il y avait quelques stars comme ça. Moi, je faisais partie des amateurs aussi, pour que l'on dise. Ce qui ne m'a pas empêché de gagner une course au scratch, quand même, sur l'Andros. De battre tout le monde.

  • Speaker #0

    Bravo !

  • Speaker #1

    Alors,

  • Speaker #0

    c'est des victoires. Et si on... Parce qu'on a cette impression, en fait, il n'y a pas de copilote dans le Trophée Andros. On est seul à bord de la voiture.

  • Speaker #1

    Alors, on n'est pas seul puisqu'on a la radio maintenant. On est toujours coaché. On a un spotter. Voilà, mon spotter, c'est Marcel Tares. Mais pour revenir à la petite anecdote, c'est que j'ai eu comme ingénieur piste sur le Trophée Andros quand j'étais chez Saint-Éloch, Fred Galizie. Et Fred Galizie, c'était l'instructeur. de Winfield qui était venu me voir en me disant mais t'as jamais roulé toi ? et je l'ai retrouvé

  • Speaker #0

    20 ans après et c'est devenu mon ingénieur piste et c'est un ami surtout et donc du coup on a l'impression que tu es seul au volant mais tu as une équipe derrière et est-ce que ce qu'on finalement on vit sur glace avec cette comme tu disais gestion de la direction tout ça est-ce qu'on peut faire un pendant avec l'entreprise c'est à dire que l'entreprise parfois les entrepreneurs pensent souvent au sous solopreneurs ou aux gens qui finalement sont seuls. Est-ce qu'on peut faire un pendant entre ça, l'entrepreneuriat et la conduite sur glace ?

  • Speaker #1

    Tu peux faire le parallèle avec n'importe quel sport, n'importe quelle activité. Quelle que soit l'activité, c'est 80% de préparation, 20% de réalisation. Quoi qu'on en dise, moi, la loi de Pareto, j'ai toujours vu ça. Il y a peut-être quelques niches qui fonctionnent différemment, mais quoi qu'on fasse dans la vie, c'est 80% de préparation et 20% de réalisation. On prend pour moi les fusées. Quand on envoie une fusée dans l'espace, 80% de l'énergie, c'est pour décoller de l'attraction terrestre. Après le reste, c'est 20% qui sont très importants. Mais si on n'a pas fait les 80% avant, on ne fait rien du tout.

  • Speaker #0

    Tu as déjà vraiment douté que ce soit dans le rallye ou dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #1

    Tous les jours. Mais le doute, c'est ce qui te fait avancer. Si tu n'as pas de doute, tu n'avances pas. Essaye d'imaginer une journée sans doute. Tout va bien, tu ne fais rien. Ça s'appelle les vacances à la plage. Ne rien faire, c'est un métier, il faut le faire bien. Mais si tu n'as pas de doute, tu ne fais rien. Quoi que tu fasses dans la vie, pourquoi l'humanité a avancé ? Parce qu'il y a toujours des gens qui sont sortis de leur zone de confort. Si tu ne sors pas de ta zone de confort... On parlait de la résilience, le rêve et surtout sortir de sa zone de confort en permanence.

  • Speaker #0

    D'essayer d'aller plus loin, de faire des choses. Tu es quelqu'un de curieux.

  • Speaker #1

    Oui, j'aime bien tout. J'aime bien trouver une explication à tout et quand il n'y en a pas, je me dis finalement l'univers est bien fait.

  • Speaker #0

    L'univers est bien fait, c'est certain. Je reviens juste un petit peu sur les coupes. Je regarde ces voitures. Toi, c'est lequel ? C'est celui de droite ? Non, c'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est la droite ou gauche ? Non, c'est la jaune. C'est celle qui double.

  • Speaker #0

    C'est celle qui double. Oui, parce que ce n'est pas facile à voir. Pour imaginer, pour ceux qui nous écoutent, on a deux voitures en parallèle. En face, il y a un mur et donc c'est dans un tournant du Trophée Andros. Donc là, c'est une mini.

  • Speaker #1

    C'est une épingle à gros cheveux. Moi j'avais une Mini à l'époque, j'étais accompagné par Goduel, qui m'ont accompagné pendant de nombreuses années, je les remercie d'ailleurs. Et Sébastien Loeb, lui, était bien entendu sur une

  • Speaker #0

    DS3. Donc c'est Sébastien Loeb à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est quand je suis en train de doubler.

  • Speaker #0

    C'est une belle performance.

  • Speaker #1

    On met les photos qui nous intéressent. Les nombreuses photos où je perds,

  • Speaker #0

    je ne les ai pas mises. Pourquoi les... On en discutait tout à l'heure. Je disais, en fait, quand tu regardes sur les réseaux sociaux, LinkedIn notamment, tu as l'impression que tous les entrepreneurs sont vraiment trop géniaux. Ils ont tous des tonnes de clients. Ils ont tous plein de réussites tout le temps. Est-ce que parfois, il ne faudrait pas montrer un peu nos échecs aussi ? Tu t'es planté dans un mur de glace ?

  • Speaker #1

    En course ? Souvent. Tu as cassé la voiture ? Très peu, mais quand je casse une voiture, je ne la casse pas.

  • Speaker #0

    Tu la casses bien. Tu devrais mettre des photos de voitures cassées aussi.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très positif. J'ai eu deux gros accidents en course automobile. Une fois à Nogaro, j'ai tapé une voiture à 140. Il avait fait un tête-à-queue, j'ai pris plein ferme face à face. Et au Trophée Andros, j'ai fait un latéral dans un mur en béton à 80. 80 km heure, ça m'a descendu à 1. Oui,

  • Speaker #0

    non,

  • Speaker #1

    c'est bon. C'est pas très positif.

  • Speaker #0

    On va pas mettre les radios tout de suite.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    oui. Si je reviens sur la promotion immobilière, sur la création, on sait qu'il y a beaucoup d'innovations dans la fabrication, toutes les normes et tout ça qui me dépassent. RT 2012,

  • Speaker #1

    ainsi de suite. RE2020 aujourd'hui. Voilà, il y en a tout un tas. RE2025.

  • Speaker #0

    Des acronymes un peu chiants,

  • Speaker #1

    on va dire. Il y a des incompétents qui ont réfléchi.

  • Speaker #0

    comment on met de l'innovation dans les bâtiments pourquoi je te pose la question parce que je me suis dit que je mettrais un petit peu d'IA dans ce podcast en proposant à ChatGPT de te poser des questions bon finalement après je me suis dit on verra pour plus tard cela dit il avait une question qui était un peu rigolote que j'ai envie de te poser des projets immobiliers, tu en as, avec ton équipe, designé un sacré paquet, j'imagine. Et Chad GPT, je lui ai demandé de me renseigner sur toi et de te poser des questions. Et il veut te poser une question. Il se demandait si tu avais déjà imaginé mettre une piste de course dans une de tes résidences.

  • Speaker #1

    Franchement, non.

  • Speaker #0

    C'est une idée, c'est un nouveau concept.

  • Speaker #1

    C'est un nouveau concept. Il va falloir avoir beaucoup de place.

  • Speaker #0

    Il faut faire la résidence trophée Andros, et puis on aurait une piste de glace au milieu de l'Alpe d'Huez. C'était une question rigolote. parce qu'on le voit dans des gros projets américains, je ne sais pas, Tom Cruise qui a des pistes d'avion qui arrivent chez lui il me semble que c'est John Travolta parce qu'il est pilote,

  • Speaker #1

    il a deux avions dont un Boeing d'ailleurs il peut poser son Boeing dans le jardin

  • Speaker #0

    jardin. Et du coup, c'est vrai que cette question, toi qui es fan de sport auto,

  • Speaker #1

    pouvait se poser. C'est étonnant que Tchab et GPT posent cette question parce que tout ce qui touche au sport automobile, même en électrique, c'est pas très bien vu. Et là, on parlait d'innovation plutôt écologique pour nos bâtiments. Donc voilà. Non, il faudrait si, peut-être faire un jour un complexe avec du logement, de l'hôtel, une couronne, piste de cartes électriques ou autres, oui pourquoi pas, ça peut.

  • Speaker #0

    C'est une idée en tout cas, peut-être.

  • Speaker #1

    Oui, mais finalement, ça éclaire quelque chose.

  • Speaker #0

    Il y a possibilité de... Oui, c'est ça, parce qu'on est quand même toujours... Donc là, maintenant, on t'a transmis, tu arrêtes tout, tu gardes un oeil sur...

  • Speaker #1

    sur l'évolution. N'oublie pas ce qu'on a dit au petit Gérald de 10 ans, poursuis tes rêves. Donc, tu n'arrêtes jamais, en fait. Par contre, dans la transmission, ce qui est important, c'est la mission. c'est une mission de transmettre. Vraiment, tu transmets. Romain, ça fait depuis mon fils aîné, ça fait depuis 2012 qu'il est chez nous. Julien est arrivé en 2017. Delphine est arrivée en début 2018. Donc, on a passé notre temps à leur donner ce qu'on sait. Et ils vont réussir avec leurs qualités et leurs défauts, qui ne sont pas nos qualités et nos défauts. Donc, il faut qu'on s'interdise d'intervenir nous. Vraiment, il faut qu'on s'efface. Et ça, dans la transmission, il faut comprendre qu'on disparaît.

  • Speaker #0

    Hum.

  • Speaker #1

    c'est ça pour mieux renaître puisque tu fais perdurer ton entreprise quelque part tu seras toujours là tu as amené quelque chose à tes enfants qui amèneront quelque chose j'espère à leurs enfants donc tes petits enfants tu as amené quelque chose à l'humanité et c'est ce qui te fera perdurer

  • Speaker #0

    dans l'éternité quelque part oui tu le disais Fontanel la marque Fontanel il y a aussi Fontanel tes frères qui eux sont...

  • Speaker #1

    constructeur ? Ils ont développé l'entreprise de mon père en 99, il y a eu une transmission qui était faite quand même, voilà, et eux ont récupéré l'entreprise, moi j'ai récupéré d'autres choses et j'ai racheté ma boîte et voilà j'ai redémarré vraiment. Vraiment la satisfaction que j'ai c'est que moi j'ai pu monter mon entreprise sans l'aide de l'entreprise familiale au départ. vraiment j'ai fait en autodidacte à Z. Voilà. C'était important pour moi. Ça ne veut pas dire que je ne renie rien du tout, bien au contraire, mais c'était important de le faire tout seul. Voilà. C'est... Je veux dire, je suis capable de faire ça.

  • Speaker #0

    J'aime bien ce mot autodidacte. Est-ce que tu penses... Ça a pu faire le terme d'un podcast aussi, ça. Est-ce que tu penses qu'il faut se méfier des autodidactes ?

  • Speaker #1

    Au contraire. au sens positif l'autodidacte réagit du bon sens et de la résilience et le bon sens c'est la chose la mieux partagée au monde c'est pour ça que tout le monde en a si peu est-ce

  • Speaker #0

    que tu vois quelque chose si on reste sur la transmission comment ça se prépare une transmission tu vois est-ce que on a plein de doutes mais tu le disais c'est des Tes enfants ont intégré l'entreprise il y a quelques années, donc ils ont vu l'évolution. Tu les as accompagnés en te disant, je veux les préparer pour dans... 2012 est arrivé le premier ?

  • Speaker #1

    C'est Romain qui est arrivé en premier.

  • Speaker #0

    En te disant que tu vas laisser les rênes de la société quelques années plus tard. Comment ça se prépare, une transmission ?

  • Speaker #1

    Moi, j'ai fait simple. Romain est arrivé, il m'a dit, j'aimerais bien reprendre l'entreprise. Donc Julien est arrivé après. Et moi, je lui ai dit, tu veux reprendre l'entreprise ? Très bien. Donc il y a... Et en 2012, il est né en 89, il avait 23 ans. Je lui ai dit, c'est simple, s'il m'arrivait quelque chose, tu serais obligé de gérer la boîte. Je vais te montrer comment ça marche, très rapidement. Tu vas gérer la boîte, notamment la trésorerie. Et puis, moi, je te laisse faire. Si tu as besoin, tu me demandes. Si tu n'as pas besoin, tu ne me demandes pas.

  • Speaker #0

    Donc c'est ça, la transmission, c'est montrer, être là à l'écoute s'il y a un besoin particulier. Mais c'est aussi laisser la main tout de suite, rapidement, pour que là...

  • Speaker #1

    C'est être présent et rien dire.

  • Speaker #0

    C'est ça. Juste réajuster les bidons si des fois il y a des...

  • Speaker #1

    Là, nous, on est organisé, on fait des conseils de holding, on fait des conseils de famille.

  • Speaker #0

    On donne rarement notre avis à mon épouse. On les écoute. En fait, c'est marrant parce que quand ils ont un problème, ils arrivent dans mon bureau. Ils disent, voilà, j'ai tel problème. Donc, ils tournent en rond. Ils m'expliquent leurs problèmes. Puis, les solutions qu'ils voudraient amener. Moi, je ne dis rien. J'écoute. Puis après, ils repartent. Ils sont contents. Comme je n'ai rien dit, j'ai validé. Voilà. En fait, je n'ai pas tout compris.

  • Speaker #1

    Tu sers de validateur, quoi. ne dit rien.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un confort qui est énorme.

  • Speaker #1

    Et tu ne seras jamais très loin quand même.

  • Speaker #0

    Non, d'abord j'habite à côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, parce que Gérald habite juste au bout du petit parc.

  • Speaker #0

    Je ne suis pas embêté le matin pour venir au boulot.

  • Speaker #1

    Il n'y a pas de place pour mettre un circuit de karting peut-être ?

  • Speaker #0

    C'est interdit. On est dans un espace classé voisé, on est plutôt bien. On est dans un parc. C'est très beau,

  • Speaker #1

    c'est très agréable. Il y a des petits oiseaux derrière, je ne sais pas si on les entendra. Non, on a fermé les fenêtres. La course automobile, du coup, le trophée Andros s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Mais toi, tu as toujours les voitures. Il n'y a pas d'autres trophées sur glace dans le monde ?

  • Speaker #0

    Si, il y a quelques courses sur glace en Italie. Donc peut-être que je ferai une course sur glace. de temps en temps. Reprendre un véhicule thermique serait sympathique. Aujourd'hui, on entend véhicule électrique, ça marche très bien, mais pas longtemps. Le bruit, on me dira ce qu'on veut, mais la vibration d'un moteur thermique, c'est quelque chose qui fait résonance. L'électrique, ça ne fait pas résonance. Je pense qu'il y a des taux vibratoires qui sont vraiment différents. Non, on parle de taux vibratoire de voiture.

  • Speaker #1

    C'est ce qu'on ressent, en fait, tout n'est que des vibrations. Tu m'en parlais encore, je parlais avec quelqu'un de la musique. La musique, j'adore, la musique c'est la vie, c'est des vibrations, c'est des choses qu'on ressent, qu'on vit finalement, toutes ces secousses, j'imagine qu'on... on se voit glisser, qu'on doit rattraper, ça doit être aussi des sensations qui sont agréables. Une espèce de légèreté en fait.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un rythme. La course sur glace ou la course sur tombe rubide, quoi qu'on fasse, il y a un rythme. prend des courants de 100 mètres, ils ont un rythme. Même si on l'accélère, on pourrait faire des recherches là-dessus, le GPT pourrait le faire, mais à ce rythme, on va retrouver des fréquences peut-être sacrées, mais il y a beaucoup de choses, pour moi, il y a beaucoup de choses similaires dans tout ce qu'on fait, vraiment, en matière de fréquences, de rythmes, de vibrations.

  • Speaker #1

    Et donc, ce n'est pas terminé. Peut-être qu'on va te revoir sur PIS dans pas très longtemps.

  • Speaker #0

    Pour tout dire, j'essaie d'aider en ce moment un potentiel repreneur du trophée Andros en essayant de trouver des annonceurs. C'est simple. trophées Andros pour que ça fonctionne, il faut soulever 3 millions d'euros par an. Donc il faut qu'on trouve au moins deux annonceurs à 1,5 million. On travaille là-dessus si on y arrive. Je pense que cette année ça va être un peu tard, mais l'année prochaine peut-être que ça redéfinira.

  • Speaker #1

    des capacités de financement à hauteur d'un million cinq, n'hésitez pas à me contacter ou à contacter Gérald Fontanel. On mettra tous les contacts. C'est vrai que ça... C'est une institution. Moi, quand tu m'as dit Ah ben non, le Trophée Andros, ça arrête. Je suis allé voir sur Internet. Mais pourquoi ça s'arrête ? C'est un truc, c'est dans l'inconscient collectif des jeunes, même si j'ai jamais, je dois l'avouer, trop regardé le Trophée Andros. Enfin, le Trophée Andros, c'est...

  • Speaker #0

    Tout le monde en a entendu parler au moins une fois.

  • Speaker #1

    Ah oui, non mais c'est... Enfin, quand tu as quand ça commence à glisser... qui a de la neige sur Lyon, la meilleure expression qui sort, c'est le trophée Andros.

  • Speaker #0

    Frédéric Gervoson, le patron d'Andros, explique qu'ils ne sont pas présents, c'est une boîte familiale, de partout en France. Il y a des Andros en France qui connaissent le trophée Andros, ils ne savent pas ce que c'est qu'Andros. Pourquoi ça s'arrête ? Parce que Maxime Amers, l'organisateur, qui est ami avec Frédéric Gervoson, à 80 ans, il était divan, si je dois repartir sur encore un programme de 10 ans j'aurai 90 ans ça va j'ai fait ma part il n'a pas trouvé quelqu'un pour alors c'est c'est voilà c'est le principe de la transmission quand on garde tout pour soi on ne peut pas transmettre et Max était tellement perfectionniste ça fonctionnait parce que c'était Max Mammers un mec extraordinaire mais il a tout gardé pour lui et la transmission elle ne s'est pas faite et du coup, toujours,

  • Speaker #1

    on doit transmettre, on se retrouve avec...

  • Speaker #0

    Les gens qui travaillaient pour lui étaient totalement inféodés à son service, et c'est pour ça que ça a fonctionné. Si on veut transmettre, c'est le chef d'entreprise qui transmet, qui doit se mettre au service de l'entreprise pour qu'elle puisse continuer. C'est important à comprendre. Pour l'ego, de temps en temps, ça pique un peu.

  • Speaker #1

    Il faut travailler son égo.

  • Speaker #0

    C'est indiscipliné. Dans les qualités pour être chef d'entreprise, je pense que l'humilité, pour un autodidacte surtout, il faut avoir beaucoup d'humilité parce que des claques, on va en prendre.

  • Speaker #1

    Et tu en as pris des claques ?

  • Speaker #0

    Oui, j'en ai rarement donné d'ailleurs. Mais j'en ai pris parce que je les méritais. On apprend de ses échecs. Et j'ai une phrase magique pour me sortir de tout ça. Une fois que c'est terminé, je dis toujours, j'adore qu'un plan se déroule sans accroc. Hannibal

  • Speaker #1

    Smith, qui a bercé aussi les années 80. Tu n'as pas un cigare peut-être ? Non,

  • Speaker #0

    je fume plus de 25 heures. Ça c'est bien,

  • Speaker #1

    il ne faut pas fumer aussi. Il faut rouler doucement sur la route, on peut rouler vite sur le Trophée Andros et sur les pistes de rallye. Est-ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter sur tout ça ? ça fait une très belle intro.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, on était parti sur le petit garçon de 10 ans qui a des rêves. J'en ai réalisé que je n'imaginais pas.

  • Speaker #1

    Comme quoi, par exemple ?

  • Speaker #0

    La course automobile, à l'époque, je n'imaginais pas. Par contre, j'ai fait du sport, j'ai fait du ski, je m'étais posé la question d'être moniteur de ski ou pas. J'ai fait des trucs... Toujours proche de l'aviation, enfin proche, à un moment j'ai voulu faire du planor, puis finalement ça n'a pas pu se faire, donc je me dis que ce n'était vraiment pas mon karma. Donc je laisse tomber tout ce qui se passe en trois dimensions, je vais rester sur les deux dimensions, je ne suis peut-être pas assez câblé pour faire de la voltige, on ne sait pas. Après, je crois que quand on a fait du sport et de la compétition, C'est un gros atout pour être chef d'entreprise indépendant, ou pas d'ailleurs, mais on va jusqu'au bout. En général, on va jusqu'au bout de ce qu'on fait. Et moi, quand je vois des gens qui arrivent, s'ils ont fait du sport, notamment du sport de haut niveau, ça m'intéresse.

  • Speaker #1

    Il y a des personnes, si tu veux de même citer une personne qui t'inspire ou qui t'a inspiré, vraiment la première personne qui te vient à l'esprit, quelqu'un...

  • Speaker #0

    Je dirais mon père, on est tous un peu comme ça, mais ça a été un sacré parcours avec toutes ses qualités, tous ses défauts. Pendant un long moment, on n'a pas été bien d'accord. Il y a une chose que toutes les valeurs que j'ai transmises à mes enfants, c'est lui qui me les a transmises. En fait, quand on reste dans la transmission, en prenant du recul comme ça, il m'a transmis ses valeurs depuis tout petit. depuis qu'on est nés avec mes frères, on a tous les mêmes valeurs. On les transmet à nos enfants. J'espère qu'ils les transmettront à leurs enfants. En même temps, on s'en occupe un peu des petits-enfants.

  • Speaker #1

    Maintenant, tu vas avoir du temps.

  • Speaker #0

    Ça y est, on commence à s'en occuper un peu. Genre acheter des petites voitures. C'est vrai ?

  • Speaker #1

    Quel genre de voiture ? Des voitures de sport ?

  • Speaker #0

    Non, des petites voitures électriques pour gamins. 4 ans et demi, 2 ans. Ils se débrouillent pas mal.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est ça. imaginer que la l'écurie l'écurie fontanelle de prof et pourquoi pas un jour de cutting pour moi et pour conclure est ce que tu vois des choses que tu voudrais rajouter que voudrais transmettre à quelqu'un la transmission dire à quelqu'un si Si finalement, tu vois, on est parti de ce petit Gérald de 10 ans, on a beaucoup, finalement, on a beaucoup discuté là, pendant quasiment 40 minutes. On lui pourrait lui raconter quoi maintenant ? C'est peut-être plus clair pour nous présenter.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que... Le petit garçon. Le petit garçon, quel que soit, enfin, les petits garçons aujourd'hui, ne jamais sous-estimer le pouvoir de l'intention. Quand on a vraiment la bonne intention et de la bienveillance et de l'énergie, on arrive à soulever des montagnes. Il faut croire en ses rêves et croire au pouvoir de l'intention.

  • Speaker #1

    Ça fait une belle conclusion ça.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être. Avec tous les 40 minutes d'échange, je pense que c'est ça, les rêves et l'intention. Si on a de la bienveillance, tout fonctionne derrière. C'est peut-être le moyen d'être heureux. C'est ça,

  • Speaker #1

    c'est beau ce qu'il vient de nous dire. Je garde ça, ça fera peut-être une belle phrase d'accroche.

  • Speaker #0

    Un autre podcast.

  • Speaker #1

    Tu peux revenir quand tu veux, tu es le bienvenu. Merci en tout cas d'avoir accepté de faire ce premier épisode, qui d'ailleurs, je dois le rappeler, n'a pas de titre au moment où on discute là. Voilà, je ne sais pas exactement le titre que je vais lui donner. Je voulais avoir cette discussion avec Gérard, avec toi, pour peut-être me mettre sur la voie, sur la bonne piste du titre que j'allais lui trouver à ce podcast. Il y aura d'autres épisodes, avec d'autres personnes aussi que je trouve inspirantes. autodidactes parfois, qui vont jusqu'au bout de leurs rêves, qui poussent les autres aussi à se dépasser et à découvrir des nouvelles choses. Je ne sais pas le rythme de publication de ces discussions, mensuelles, bimensuelles, je ne sais pas, on verra. Si tu avais, à l'issue de cette expérience-là qu'on vient de faire, c'était une première pour toi, l'enregistrement d'un podcast comme ça ? Oui. Est-ce que tu verrais quelqu'un que je pourrais inviter ?

  • Speaker #0

    Il faut me laisser un petit peu de temps, oui, mais je vais te trouver ça.

  • Speaker #1

    Tu vois quelqu'un un peu d'inspirant, qui est dans l'entrepreneuriat, qui sait poser des questions, qui a un profil peut-être atypique.

  • Speaker #0

    Qui a une vie un petit peu... un petit peu... normes, on va dire. Je vais te trouver ça. Je vais te trouver ça. Laisse-moi deux, trois minutes. Je te dirai ça en voix off. Ah, en off.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, en tout cas, pour ton accueil dans ce magnifique bureau. On a tout un tas de choses. On va prendre quelques petites photos pour partager sur les réseaux et faire une jolie couverture.

  • Speaker #0

    Parfait. Merci à toi, Sébastien.

  • Speaker #1

    Merci,

  • Speaker #0

    à très bientôt. Et n'oublie pas, on se tutoie ou on se vouvoie.

  • Speaker #1

    On va continuer à se tutoyer maintenant.

  • Speaker #0

    Allez. A bientôt. Bonne journée.

  • Speaker #1

    Medialab Factory.

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