- Speaker #0
Pour moi, geek, comment je le définis, c'est des gens qui ne se prennent pas au sérieux. Pour moi, c'est un trait de caractère qui est hyper, hyper important. Via cet incubateur, les Galeries Lafayette nous avaient identifiés. Notre tagline, c'est un truc vraiment qui nous intéresse. Donc, vous venez pitcher, on faisait des colis vraiment nous à la main. On faisait tout livrer au bureau, on expédiait tout depuis le bureau.
- Speaker #1
Vous avez fait de la folie à un moment donné ?
- Speaker #0
Non, je n'ai aucun réseau social. Je fuis un peu les réseaux sociaux. Je n'ai que LinkedIn ou parce qu'on poste avec mon compte le contenu de la boîte.
- Speaker #2
Bonsoir à toutes et à tous. Aujourd'hui, on a le plaisir de recevoir Elliot Jabès, fondateur et CEO de Stockly. Bienvenue.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #3
Salut Elliot.
- Speaker #1
Salut Elliot.
- Speaker #2
Alors Stockly, petite pépite de la tech française qui s'attaque au marché du e-commerce par la gestion des stocks. Donc on va détailler ce que ça veut dire. C'est une société qui a été fondée en 2018 et qui essaie de tacler un problème qui est assez intéressant, qui est la mutualisation des stocks des e-commerçants pour permettre de vendre un produit sans nécessairement détenir le stock. C'est ça le point pivot qui est intéressant qu'on va creuser ensemble. C'est une solution qui séduit déjà des grandes... enseignent du retail type Gary Lafayette, GoSport, Fnac Darty, mais aussi des e-commerçants type Rakuten. Il y a 50 millions de produits qui sont aujourd'hui distribués grâce à Stockly. Vous êtes probablement, sans le savoir, utilisateur de cette solution, qui est une solution pack-in qu'on ne voit pas quand on la consomme, mais qui est utilisée par ces sociétés-là. Il y a plus de 400 partenaires qui l'utilisent. C'est une société qui commence à une croissance extrêmement forte en Europe. On est ravis d'accueillir Edlot aujourd'hui, qui a annoncé il y a quelques jours sa levée de fonds.
- Speaker #1
Vous êtes combien dans l'équipe ?
- Speaker #0
On est une centaine maintenant dans l'équipe. On vient d'ouvrir... Une trentaine de postes à peu près.
- Speaker #1
Ah d'accord, ça va faire presque x2 dans pas longtemps.
- Speaker #0
100 plus 30, ça ne fait pas exactement x2 encore.
- Speaker #2
Attends, c'est Julien Masson.
- Speaker #1
Moi je suis le matheux, tu as compris ?
- Speaker #2
Tu verras.
- Speaker #1
Si tu veux des sous, tu me demandes à moi. Je suis le comptable.
- Speaker #2
C'est ça. Donc dans le podcast, on va parler du 0 to 1, que nous explique un petit peu les débuts. D'ailleurs, j'en profite pour remercier Jean-Antoine de John Stories qui nous connecte. Ensuite, on aura une partie sur le scale, on va creuser des points précis qu'on a préparé ensemble avec Aymeric. Et la dernière partie, c'est la partie sur le next game. En fait, finalement, tu fais tout ça, tu te lèves tôt, tu te couches tard, pourquoi ? Et peut-être à la fin, rebondir sur des gens que tu aimerais bien inviter dans le podcast, les livres que tu lis, etc. Voilà, donc bienvenue !
- Speaker #0
Merci beaucoup ! Pour corriger un petit peu, petit truc, si je puis me permettre, je ne me lève pas tôt. On pourra en parler, mais je ne me lève pas tôt du tout.
- Speaker #2
Ça dépend ce que tu dis, pas tôt.
- Speaker #0
Moi, c'est... En gros, je ne prends pas de meeting avant 11h. Normalement, avant 11h, je n'existe pas trop. Après, je peux me réveiller vers 10h, 9h30, 10h, mais...
- Speaker #2
On oublie cette partie de la légende pour se concentrer sur le 0 to 1. Si on se remet sur 2018, comment se fait les débuts, en fait ? Peut-être le tâtonnement, pourquoi tu te lances ?
- Speaker #0
Ouais, on a lancé en fait tout de suite à la sortie de l'école avec Oscar, mon cofondateur. On s'est rencontrés en prépa quand on avait 17-18 ans. Et moi j'ai fait une école d'ingénieur, lui il a fait une école de maths. Et en dernière année, j'avais pas trop envie de retourner en amphi dans des cours magistraux et tout. Donc je l'ai appelé, je lui ai dit viens on monte une boîte, on verra un peu ce qui se passe sur la route. Je lui ai pitché 2-3 idées. et notamment une des idées c'était de monter un comparateur de prix pour les chaussures donc un truc un peu aucun rapport mais on est parti là dessus et voilà et puis quelques pivots plus tard on s'est retrouvé un mois peut-être un an et demi après à lancer stockly après avoir essayé plein plein de trucs t'as quand même écouté
- Speaker #2
de son diplôme âgé.
- Speaker #0
Ouais ouais ouais, j'ai obtenu mon diplôme mais j'ai pas fini ma scolarité au pont en fait j'étais au pont et bon pour plein de raisons je n'avais plus envie d'aller là-bas et j'ai fini j'ai fait ma dernière année à la télécom où on m'a super bien accueilli j'étais genre auditorible là-bas et puis ils m'ont tamponné mon diplôme des ponts donc oui je suis tout à fait ingénieur.
- Speaker #2
On ferait la pub pour cette école.
- Speaker #1
Comment t'es identifié à Stockly ? Comment c'est venu à travers, bon tu vas pas raconter tous les pivots mais comment t'as compris qu'il y avait ce problème ?
- Speaker #0
Ouais... Au début, on aimait bien le marché du commerce parce que c'était un marché dans lequel on croyait bien, ça grossissait vite, on voyait que c'était un marché qui était en train de prendre. Et surtout, on aimait bien le fait qu'on pouvait tester assez facilement, facilement entre guillemets, mais l'attraction. Plutôt que de faire, dans les autres idées que j'avais, c'était faire des apps consumer ou des choses comme ça où c'est un peu des boîtes nord. Tu ne sais pas trop comment ça marche, tu ne sais pas si tu vas un jour le monétiser. On aimait bien l'idée du e-commerce parce que le comparateur de prix, dans l'occurrence, on pouvait tester l'attraction, le truc, les coups par clic, la rentabilité assez vite du modèle. Donc on a commencé par ça, après on s'est rendu compte que le modèle du comparateur de prix c'était un modèle dans lequel on ne croyait pas trop pour l'avenir de façon générale. On a essayé de proposer un peu les bouts de produits qu'on avait, on s'est dit à quoi ça peut servir, on s'est dit pourquoi pas fournir une application. pour les boutiques physiques qui vendent des chaussures, parce qu'on était sur la chaussure, pour qu'ils puissent vendre des produits en plus dans leur magasin, qui est une petite tablette où tu peux vendre des produits en plus quand le consommateur vient dans ta boutique et tu n'as pas ce qu'il veut. Parce qu'on se disait, en fait, l'e-commerce, tu as tellement plus de produits que ce que tu peux stocker dans un magasin, on peut peut-être leur apporter cette force de frappe. On a fait plein de pivots comme ça. À chaque fois, on voyait des... des freins, des barrières et d'un autre côté on identifiait des opportunités donc par petites itérations.
- Speaker #3
C'était vivant c'était avec toi ?
- Speaker #0
Ouais quasiment tous les mois on testait nos codes et on testait peut-être 2-3 idées en même temps. Et vraiment tous les mois on changeait de truc et on se butait, on repartait sur le code tous les deux et après on...
- Speaker #2
Et puis il développe le suivi ?
- Speaker #0
Oscar et moi tous les deux on développait au début, après quand on a lancé Stockly... une fois qu'on s'est un peu fixé sur cette première idée, qu'on s'est dit, ok, là, on va commencer à chercher un peu de financement pour vraiment aller sur cette idée à fond, là, j'ai complètement raté de coder. Donc c'est lui qui a repris cette casquette. Oui,
- Speaker #1
il a un profil mathématicien, tu l'as dit.
- Speaker #0
Et puis il est beaucoup plus intelligent que moi, donc c'est très bien qu'il fasse ça.
- Speaker #2
Le moment où se fait le dernier pivot, qu'est-ce qui vous convainc qu'il faut vraiment foncer sur Stockly ? il y a un premier client,
- Speaker #0
une première approche En fait plus on avance vers l'idée de Stockly plus les pivots ralentissent parce qu'on se rend compte qu'on touche peu à peu, ça converge quoi on se rend compte que peu à peu on touche à une idée vraiment grosse sur laquelle on croit on affine notre positionnement jusqu'au moment où on est contacté par les Galeries Lafayette qui a identifié notre truc, parce qu'on faisait on avait fait un premier incubateur qui nous fournissait des bureaux gratuits donc pour nous c'était super, on pouvait avoir un endroit où bosser etc Via cet incubateur, les Galeries Lafayette nous avaient identifié. Ils ont dit ok, en fait, votre tagline, c'est un truc vraiment qui nous intéresse. Donc venez pitcher. C'était à l'époque, via leur accélérateur, Lafayette Plug & Play. On est allé pitcher. On a été pris dans leur batch. Ils avaient une promo de, je ne sais pas, une dizaine, quinzaine de startups comme ça par an, peut-être deux fois par an, pour essayer de bosser avec les galeries. Et très vite, on s'est rendu compte qu'ils étaient hyper chauds, que le truc était pertinent.
- Speaker #1
Donc ils l'ont vraiment mis en œuvre, ce n'était pas que du vent.
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Et franchement, ça a été notre premier... On bossait, on avait un petit produit qui tournait avec des tout petits sites e-commerce ou des boutiques physiques même, à qui nous-mêmes, on avait développé le site e-commerce pour pouvoir tester le modèle et faire les premières ventes sur le modèle opératoire qu'on essayait de développer. Mais notre premier client de taille moyenne plus plus, c'est vraiment les galeries. qui nous a donné notre chance en premier.
- Speaker #1
C'était quoi ta tagline à l'époque ?
- Speaker #0
Non, c'était... Ouais, si, maintenant c'est un peu plus large. Avant, on était vraiment focalisé sur les ruptures de stock. On disait continuez à vendre même quand vous êtes en rupture de stock. Maintenant, on fait des choses un peu plus larges, dans le sens où on permet à un site e-commerce de vendre un produit stockly. Quand il est en rupture de stock, aussi potentiellement, il peut élargir son catalogue, vendre des produits qu'il n'a jamais eu en stock, même jamais eu sur son site.
- Speaker #3
Expliquez concrètement pour nos auditeurs comment ça fonctionne. Ils ne sont pas forcément familiers d'ailleurs avec le e-commerce, la façon dont ça fonctionne et justement le point où tu viens les aider. Parce qu'en fait, comme tu le disais, c'est vraiment plutôt back-end, c'est plutôt dans l'organisation de la vision des stocks. Alors, on comprend l'utilité parce que du coup, si on comprend bien, c'est que ça te permet aussi de vendre des choses que tu n'as pas. Et donc derrière, il faut que tu t'assures qu'à un moment, tu vas pouvoir les délivrer. Donc si tu peux rentrer un peu dans le délire.
- Speaker #0
Ouais, bien sûr, avec plaisir. une transaction stockique comment ça marche, toi en tant que consommateur tu vas sur site a.com, on va prendre l'exemple des galeries, tu vas sur le site galerielafayette.com tu vas acheter un produit qui est potentiellement pas dans leur inventaire physique soit parce qu'il est érupté en rupture de stock, soit parce que c'est carrément un produit qu'il n'y avait pas avant, mais tu vas avoir le produit comme disponible sur le site comme s'il était...
- Speaker #1
Donc là il l'affiche comme disponible il l'affiche,
- Speaker #0
tu l'achètes sur galerielafayette.com à un prix... un prix normal comme si le produit était là. Exactement. Et derrière, la commande tombe chez nous, derrière, backstage. On va attribuer la commande au meilleur fournisseur du réseau qui a l'exact bon produit en stock et qui matche les conditions de service, etc. Qui a le meilleur port.
- Speaker #1
Le top du réseau,
- Speaker #3
le prix auquel tu l'as vendu.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Après, c'est nous ça, on fait notre tambouille. Et c'est ce fournisseur qui va directement l'expédier chez toi en marque blanche. Et de cette façon-là, toi, tu vas avoir ton produit livré au bon prix avec les mêmes conditions de service qu'on appelle les SLA en e-commerce. Et Galerie à Fêtes et le fournisseur, les deux vont partager la marge sur la transaction.
- Speaker #3
Donc le client a l'impression qu'il achète via Gary Lafayette. Il a pris le produit, il a payé son prix et il ne s'aperçoit pas qu'à l'instant où il a acheté, Gary n'avait pas le produit. Et toi, tu t'es arrangé pour trouver le produit qui matche l'offre et les délais.
- Speaker #0
Exactement comme quand tu achètes sur une marketplace. C'est sensiblement la même expérience. comme quand tu achètes sur Amazon et que ça vient d'un vendeur tiers, tu vas être livré par un tiers. Donc là, c'est vraiment exactement la même expérience que tu vas vivre en tant que consommateur.
- Speaker #3
Grosse technicité derrière, parce que du coup, il faut que tu aies plein de revendeurs ou de fournisseurs potentiels, tu es obligé d'aller taper dans leur stock pour voir...
- Speaker #1
C'est le réseau, c'est ce que tu appelles le réseau.
- Speaker #0
Je suis en train de me dire, comme ça je réponds à ta question au passage, que j'ai un peu, excuse-moi, pas attrapé. On a en effet, dans chaque transaction stock-lead, vous avez compris, il y a deux parties. Il y a le demandeur, c'est la marketplace sur laquelle on va vendre le produit, et le supplier, c'est le site fournisseur qui va mettre à disposition son stock, qui va mettre son stock à disposition des autres. On a des centaines de suppliers qui sont branchés à Stockly. On va scanner en live leur catalogue. Ils vont nous transmettre leur information de stock. On regarde les produits. A chaque item, chaque produit qu'il va nous mettre à disposition, on va attacher ce qu'on appelle une shipping contract. C'est-à-dire qu'on sait que tel produit est expédiable dans telle liste de pays, à tel prix pour chaque pays, avec telle condition de livraison, telle condition de retour, etc. Et en face, côté demand, on va scanner les catalogues. On va regarder partout où est-ce qu'on peut pousser du stock qui n'est pas déconnant. On va identifier parfois des concepts de prix de target price, c'est-à-dire de prix cible et des choses comme ça. On va faire ce matching et ensuite, on va pousser les offres sur les marketplaces.
- Speaker #1
Oui, ça se fait automatiquement tout ça. Ce n'est pas le domaine d'offres qu'il va choisir sur un catalogue. Non,
- Speaker #0
non, bien sûr. Tout ça, ça se fait automatiquement et de façon très quantitative. Tu as dit en effet, on avait des dizaines de millions de produits. Maintenant, je crois qu'on a dépassé très récemment, excuse-moi, je n'étais peut-être pas au catalogue, mais on a dépassé les 100 millions de références qu'on a dans notre entrepôt virtuel. Donc c'est en effet une approche très quantitative et automatisée.
- Speaker #1
Et le business model d'ailleurs il est autour de ça j'imagine pour les demandeurs ?
- Speaker #0
Oui alors...
- Speaker #1
Ils achètent ce stock, enfin l'accès à ce stock ?
- Speaker #0
Le demandeur lui va prendre une commission sur la vente. Donc quand on va vendre le produit à toi, on va te vendre un pull sur galerielafait.com à 100€, Galerielafait va prendre une commission là-dessus sur ces 100€, et nous avec le reste de l'argent on achète un instant de raison après le produit chez notre fournisseur, et on te l'expédie et nous on prend du coup une marge entre les deux.
- Speaker #2
Et du coup, d'un point d'expérience client, est-ce que ton colis ressemble à Galerie Lafayette ? Vous allez jusqu'à personnaliser le carton ?
- Speaker #0
Non, c'est des colis neutres. Comme sur une marketplace. C'est vraiment le standard de marché qui est en train de se développer.
- Speaker #2
Tu dois quand même avoir des conditions de retour qui sont liées à la marque,
- Speaker #0
ce genre de choses ? Non, tu as ce qu'on appelle une pack list, une packing list. Tu as une liste de ce qu'il y a dans ton colis. Après on travaille qu'à l'intérieur de l'Union Européenne, donc t'as pas de zone douanière, donc t'as pas besoin d'avoir de trucs avec le prix, t'as pas de complexité de documents comme ça dans les colis. Donc c'est vraiment des colis neutres, une box sans marque, et pour une demande de retour tu vas tout recevoir par email directement, pas physiquement dans le colis.
- Speaker #2
Je vais craquer ce truc là pour que ça rentre pas dans le carton.
- Speaker #1
Quand t'as lancé le produit c'était quoi la grosse key future que t'as dû craquer ?
- Speaker #0
C'est un peu ça, parce que c'était très compliqué au début. Déjà, on voyait qu'on a fait le pari de se dire que c'était le standard qui allait se mettre en place dans l'e-commerce, ce qui était un pari gagnant, parce que 5 ans plus tard ou 6 ans plus tard...
- Speaker #1
Oui, c'était pas gagné à l'époque.
- Speaker #0
On voyait que ça commençait à se mettre, parce que c'était un peu le standard Amazon & Co de dire « En fait, quand tu fais expédier le produit par quelqu'un d'autre, c'est pas nous qui avons inventé le concept du 3P, c'est-à-dire de faire expédier un colis par un vendeur tiers. » Et on voyait que le standard qui était en train de s'imposer sur le marché des marketplaces, qui nous paraissait évident, c'est le colisage neutre. C'est trop compliqué de faire du... De le retyper, ouais. Exactement.
- Speaker #2
Sauf sur les marques assez premium. Trop premium.
- Speaker #0
Ouais, mais même elle commence... Enfin, en tout cas, c'est... Et donc, c'était pas évident, parce qu'au début, même nos fournisseurs ne voulaient pas faire du neutre. Parce qu'ils voulaient... Il y avait plein de fournisseurs qu'on avait, avec qui on signait qu'il y avait des super stocks, et ils voulaient pas... Bah ouais, il disait, bah ouais, moi j'ai mes trucs brandés, je suis pas habitué à vendre sur des marketplaces, donc j'en sais rien, moi j'étais...
- Speaker #1
Un frein technologique, c'était un frein un peu...
- Speaker #0
Ouais, mais c'est un peu techno aussi, parce que tu dois quand même, dans leur système de logistique, faut qu'ils puissent distinguer les commandes pour dire, ok, mais là je veux un emballage différent, t'as un frein business que t'as déjà à faire. Ouais, et quand t'es petit, le mec il a pas envie de faire l'effort pour toi, d'aller mettre un truc spécifique dans son entrepôt, etc. Donc ça, ce n'était pas évident. Au début, on a un peu vaqué le truc. On passait par un entrepôt. Hier, on a trouvé un partenaire qui faisait ça. On faisait du cross doc. On faisait livrer les colis quelque part. On neutralisait le colis, c'est à dire qu'on faisait en sorte que le colis soit plus brandé et on le réexpédiait jour même.
- Speaker #2
Tu récupérais le colis avec le carton du client et tu le sortais pour le mettre dans un colis. Ouais,
- Speaker #0
ou alors on enlevait le scotch brandé ou un truc comme ça. On a un processus de.
- Speaker #1
On ne voit pas dans l'aventure au départ.
- Speaker #0
Ah ouais, mais c'était. Et d'ailleurs, au début, ce centre, ce qu'on appelle dans notre tech, dans notre tech, on appelle ça un centre de repackaging. C'est un concept du coup qu'on a dû informatiser. euh... Au début, c'était les bureaux. Donc, on faisait les colis vraiment nous à la main. On faisait tout livrer au bureau.
- Speaker #1
Tu changeais les colis ?
- Speaker #0
Ah ouais, on faisait tout nous. On expédiait tout depuis le bureau.
- Speaker #1
C'était de la folie à un moment donné.
- Speaker #0
Ouais, ouais. Mais maintenant, 99,9% des colis qu'on expédie maintenant sont directement du fournisseur au client final. Et le 0,1% restant, c'est des cas hyper particuliers aussi pour analyser nous, parce qu'on fait des checks pour vérifier que les suppliers respectent bien leurs engagements. Donc, parfois, on fait aussi des vérifications, etc.
- Speaker #3
Justement, si on passe au scale, c'est un enjeu que j'avais envie de creuser parce que... Tu l'as dit, ton business model, en fait, c'est de prendre une commission sur les ventes. Et donc, en fait, il faut tout de suite que tu penses à la massification parce que ton business model va être diable que si jamais tu fais beaucoup, beaucoup de ventes. Et donc, tu m'avais dit dans notre échange que tu avais directement essayé de concevoir un système qui va à ce qu'elle est, où tu dis je peux faire x20. Et donc, en fait, tu as pris pas mal d'étapes et tu les as pensées en disant de toute façon, je n'aurai pas le choix. Il faudra vraiment que je ne pourrais pas faire ça dans mon bureau tout seul. Tu peux revenir un peu sur les étapes et sur les méthodes que tu as mises en interne parce que j'imagine que tous les entrepreneurs qui nous écoutent ils ont aussi envie de scaler ils savent aussi c'est la partie un peu compliquée ta rigueur d'ingénieur comment tu l'as mis ?
- Speaker #0
C'est gentil bon déjà je pense qu'on est encore au tout début et j'espère en toute humilité mais je pense qu'on est encore au tout début du scale de Stockly donc le plus dur reste à faire donc je veux pas prétendre faire le gourou en mode j'ai scalé super bien prenez exemple en vrai je pense qu'on est encore au tout début et qu'on est au millième j'espère des problèmes qu'on va rencontrer alors ceci étant dit je pense qu'il y a deux niveaux différents sur le scale il y a le scale technologique ... Et il y a le scale organisationnel. Sur la technologie, tant qu'on n'était pas serein sur le produit qu'on lançait, c'est-à-dire les pivots, mais même au début, les trois, quatre premiers mois de vraiment stockly, après la suite de pivots, on faisait les langages les plus rapides et les plus faciles à itérer. C'est-à-dire qu'on bossait en full JavaScript, le backend était en Node, donc c'était... très flexible, c'était un langage qui était très propice à introduire des bugs, mais on s'en foutait parce qu'on voulait juste chipper des trucs rapidement. Et dès qu'on s'est dit OK, là, on passe en mode scale, c'est à dire qu'on va vraiment livrer un produit pour de vrai, un vrai partenaire, etc. Donc, au Galerie, on a senti que notre produit, voilà, on commençait à se faire une grosse conviction sur le produit qu'on était en train de développer.
- Speaker #3
On a tout fait,
- Speaker #0
on a tout mis sur Rust, on a tout bougé en Rust.
- Speaker #1
Donc on a réfléchi à tout pour les auditeurs.
- Speaker #0
Rust, c'est un langage bas niveau qui est extrêmement fiable, avec une gestion des erreurs qui est très précise et sur lequel c'est difficile d'introduire des bugs. C'est plus dur de coder qu'un langage comme JavaScript, mais par contre, tu ne peux pas introduire de bugs, déjà parce que c'est typé, sans rentrer trop dans la technique, mais en bref, c'est un langage plus rigide et beaucoup plus moderne. à la fois et donc tu repars de zéro c'est à dire que tu as ton produit qui marche bien et tu refais le refacto ouais sur une grosse partie sur toute la partie coeur après les parties un peu externe qui communiquaient avec l'extérieur notamment on avait beaucoup de scrappers à l'époque pour aller récupérer des données un peu à l'arrache chez nos fournisseurs et tout ça on l'avait laissé en javascript ça marchait bien mais tout le comme si on avait refait de zéro un système de core banking tu vois ou de trading ouais tu dis que ça se passe super solide dès le départ exactement donc ça ça a été un choix fort en effet on s'est dit direct là on va pas blaguer on est là pour faire un gros truc donc on va pas commencer à avoir de la dette compliquée.
- Speaker #1
Explose ta techno 1 pour en faire une V2 de France Crash.
- Speaker #0
Ouais, dès le début. Après, sur le côté organisationnel, en effet, je pense qu'on a une culture où on aime bien se voir toujours 10 ou 20 fois plus gros que ce qu'on est vraiment. Ça a des avantages et des défauts. Parfois, on a tendance peut-être à surprocesser un petit peu. Alors, pas au sens où on... Pas dans la lourdeur, mais dans le sens où on se pose... pose beaucoup de questions, on se dit est-ce qu'on doit faire ça, ça, ça, même sur des petits détails.
- Speaker #3
C'est un bon point parce que souvent, on nous pose justement mettre des process, avoir de la rigueur avec en fait l'agilité et la flexibilité dont tu as besoin dans ces orgues. Tu peux revenir là-dessus et je sais que vous avez mis pas mal de petites choses, email, zéro email box, inbox zéro, exactement, j'aime bien ça. Pareil, il y a pas mal de choses comme ça où tu as essayé de penser en te disant c'est pas forcément du process, mais il va falloir que ça... Il faudrait que ça pulse et donc du coup j'y pense au départ.
- Speaker #0
Ouais je pense que assez tôt dans l'aventure, après je pense qu'on a cette culture là avec Oscar et avec les premières personnes dont on s'est entouré qui nous ont rejoint dans l'aventure, mais on essaye de faire des trucs un peu carrés et assez vite on a des finitions. les concepts de travail autour desquels on voulait travailler.
- Speaker #1
Tu as quelques exemples concrets ?
- Speaker #0
Oui, bien sûr. Inbox Zero, c'est un super.
- Speaker #1
Inbox Zero, c'est à dire zéro mail dans toute la boîte.
- Speaker #0
Ça veut dire qu'une fois par jour, tout le monde a l'obligation d'avoir 100% de ses notifications Notion et ses emails archivés. Ta boîte mail doit être vide. Archivé, pas traité forcément, archivé. Ça veut dire que ta boîte mail doit être vide. Tu peux snoozer, tu as des règles après, on a une documentation qui est publique d'ailleurs, je pourrais vous partager.
- Speaker #2
Tu peux renvoyer le mail à plus tard.
- Speaker #0
Tu peux le renvoyer le mail à plus tard, par contre si c'est plus de deux jours après, tu dois acknowledge le fait que tu as reçu le mail auprès de ton interlocuteur, dire ok je te répondrai à telle date et t'engager sur une date. Tu as des règles comme ça assez précises de comment tu gères tes notifications. C'est pareil pour l'email, c'est pour communiquer avec l'extérieur. En interne, on n'échange pas de mail, on n'a pas le droit. On ne parle qu'en asynchrone via des notifications Notion principalement. Notion c'est un outil de collaboration que la plupart des gens connaissent maintenant. On l'a mis en place en 2018 dans la boîte, je crois qu'on était vraiment parmi les premières boîtes en Europe à le tester. De cette façon-là, tu peux être sûr que l'organisation va toujours te donner une réponse dans les 24 heures. Parce que tu ne vas jamais être bloqué, parce que tu n'as pas une réponse quoi, parce que tu as la garantie que tous tes collaborateurs, une fois par jour, ont traité l'intégralité de leurs notifications, ou que tu as eu une réponse, ou que si il n'y a pas une réponse qui est possible d'avoir tout de suite, tu vas avoir une deadline qui va être communiquée par... par la personne dont tu as besoin, etc.
- Speaker #3
C'était devenu une vraie culture d'entreprise ?
- Speaker #0
Oui, c'est vraiment très important, et c'est un peu la culture de l'asynchrone. Parce qu'être inbox zéro, ça ne veut surtout pas dire passer sa journée à dépiler des notifications. C'est exactement l'inverse, en fait. C'est exactement l'inverse, ça veut dire que tu dois avoir des créneaux dédiés dans ton agenda pour dépiler tes notifications, et le reste du temps, tu ne vas pas être dérangé, parce que, par définition, c'est asynchrone. Tu vas dépiler tes trucs, mais par contre, le reste du temps où tu n'es pas en train de dépiler tes mails ou tes notifications Notion, tu es en train de te concentrer sur tes sujets. Ouais,
- Speaker #1
c'est une discipline.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et Notion, il vous sert à quoi dans la boîte ? Parce que tu es un des précurseurs à le mettre en place.
- Speaker #0
Vraiment, il y a deux gros volets. Il y a le volet documentation. Et le volet exécution. Le volet documentation, c'est tout le savoir de l'entreprise qui est centralisé dans plein de documents, dans des pages, etc. Des sous-domaines. Donc là, c'est vraiment...
- Speaker #3
Comment tu fais vivre ça ? C'est un sujet qu'on a pas mal. Tout le monde commence à faire des knowledge base, puis en fait, tu complètes partout, puis en fait, ça fait une arborescence, tu commences à avoir des trucs partout. Et t'as une culture là-dessus pour essayer de trier un peu et de faire un peu de nettoyage. J'ai un peu l'impression, quand je vois pas mal d'organisations, que ça s'accumule. Heureusement maintenant on commence à avoir les bots pour pouvoir les interroger, mais ça s'accumule et du coup vous avez une rigueur aussi pour cleaner un peu les...
- Speaker #0
Moi je pense que ça passe par deux choses, c'est de la formation et du process. Formation ça veut dire que tous les nouveaux qui arrivent ils ont un training sur Notion, on leur explique comment il faut s'y prendre, comment l'espace marche et comment c'est quoi les règles d'hygiène sur Notion, mais comme sur Drive ou je sais pas sur Teams ou Microsoft. Voilà, je sers pas un truc, tes documents, bah t'as des règles sur comment tu ranges les dossiers, les trucs et tout. Sur Notion, c'est pareil. Il y a des règles, il y a de la formation, les personnes qui arrivent, elles ont un training sur Notion pour dire, ok, c'est comme ça qu'on gère les documents, c'est les règles, les footers, les headers, les trucs, les titres doivent être comme ça.
- Speaker #1
Ouais, c'est clean, quoi.
- Speaker #0
Ça, voilà, il y a eu les gens...
- Speaker #1
Le environnement de travail, il est méga...
- Speaker #0
Exactement, on leur apprend, et on apprend à tout le monde, tous les nouveaux arrivants, à comment gérer ça de façon propre.
- Speaker #1
Et la deuxième partie, c'était l'exécution, faut pas qu'on la rate.
- Speaker #0
Ouais, ouais, t'inquiète. et la deuxième clé pour maintenir un espace propre c'est du process, faire en sorte que chaque page ait un honneur un propriétaire, un responsable et qu'il y ait des process de review de revues récurrentes de ces pages là qui repassent derrière, qu'en fonction de l'importance de la page cette revue peut être plus ou moins fréquente mais derrière normalement si tu mets ces deux trucs là bien en place tu as un rythmé de hygiène parce que je trouve que ça dérive pas mal,
- Speaker #3
on voit quand même beaucoup de gens qui l'utilisent c'est une bonne tip c'est un bon tip je trouve
- Speaker #0
d'aller voir les pages régulièrement et déjà d'avoir un honneur par espace ouais ouais en fait c'est marrant on avait mis ça en place peut-être en 2019 ou 2020 le principe donc nous c'était dans le footer de chaque page t'as un honneur désolé pour toute la boîte on est complètement documenté en anglais donc quand je fais des zombies ici c'est pas pour faire le relou qui parle anglais c'est vraiment juste je dis les mots qu'on dit dans ouais c'est ça je me l'appelle mais et donc chaque page a un responsable et après à côté il y a un tag avec un mémo qui va générer une notification chez lui en fonction de la prochaine fois qu'il doit revoir la page et depuis Notion, 2-3 ans plus tard a mis en place directement dans Notion cette fonctionnalité ça s'appelle un Notion Wiki, on peut transformer une page avec cette fonctionnalité et donc chaque page dans Notion peut nativement avoir un responsable et un reminder d'aller vérifier c'est super intéressant,
- Speaker #3
il y a un autre truc qui m'avait amusé ... Parce que je trouvais que c'était assez inédit, c'était de mettre des tickets entre les équipes en interne. Et finalement, quelque part, je trouve ça assez simple.
- Speaker #1
Tu peux expliquer ce que c'est peut-être la notion de ticket ?
- Speaker #3
Alors, je pense qu'il expliquera bien mieux que moi, mais si j'ai bien compris, c'est qu'en fait, tu as des équipes en interne qui travaillent ensemble et qui peuvent avoir à délivrer. Et quelque part, tu les considères comme un client. Et donc, en interne, ce n'est pas parce que tu es dans la même boîte que ce n'est pas la même chose. Tu dois délivrer quelque chose. Donc, du coup, tu fais du ticketing.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Et ce qui fait une très bonne transition parce que c'est exactement typiquement le volet exécution de Compenser de Notion AC. Les tickets, les projets, tout ça c'est vraiment de l'exécution, c'est pas du savoir en soi, c'est du travail à faire, des projets, des pages, des tâches. Donc le concept de Tiki, alors moi je ne suis que le messager, c'est pas moi qui ai fait ce concept là, ni qui l'ai créé ni qui l'ai implémenté à Stockly, franchement moi je suis vraiment que le messager de ce truc là. C'est Pierre Vigan qui nous a rejoint très tôt dans l'aventure. en 2019 ou 2020, qui venait de chez Amazon, qui a mis en place assez vite, avec Oscar aussi, tous ces concepts de Inter-Team Communications, comment les équipes doivent interagir entre elles. Et à l'époque, on était... On était 12-13, donc ça peut paraître complètement abstrait. On était 3-4 équipes de 3-4 personnes.
- Speaker #1
Tu dis que tu aurais pu te parler dans le bureau.
- Speaker #0
Oui, on se parle dans le bureau. En plus, on a une culture hyper présentielle à Stockley, donc c'est le cas. Mais on voulait que ce soit hyper carré et mettre en place dès le début une vraie culture de l'écrit, une vraie culture asynchrone, les deux.
- Speaker #2
Si vous voulez creuser le sujet, il y a le livre Working Backwards sur Amazon de Colin Breyer, qui est le chief of staff de Jeff Bezos, qui décrit ce système. C'est assez intéressant.
- Speaker #0
Il en parlera peut-être mieux que moi. Non,
- Speaker #2
mais ça pourrait le plonger vraiment dans le total. Mais d'avoir un truc concret qui n'est pas chez Amazon, c'est ça qui est intéressant,
- Speaker #3
je trouve. Qu'est-ce que ça change dans une boîte maintenant ? Du coup, ça a mis du process. Les équipes, peut-être celui qui arrive, il se dit, voilà, attends, les mecs sont 15 et ils commencent à mettre du ticketing. Mais du coup, ça demande de la rigueur. Ça impose de suivre le process. Qu'est-ce que tu as gagné vraiment avec ça ?
- Speaker #0
En fait, ça allège tout le monde parce que déjà, ça te force à... templé été énormément ça veut dire que dès que tu as une demande qui est récurrente une table de tickets tu vas tout de suite créé un déclin tu t'as deux trois fois le même ticket à créer pour une autre équipe de prendre un exemple comme ça pour un exemple je vous ai un soude couron tout bon tu demandes tu veux un congé payé tu veux poser un congé tu vas faire un ticket à l'équipe people même si à l'époque avec une personne dans l'équipe people tu as et mais tu fais un ticket dans la table people on a la première fois que j'ai payé ces gens un ticket custom bon internet en fonction, t'as des niveaux de sévérité, 1, 2, 3, 4, 5, en fonction de l'urgence du truc. Donc un congé payé, c'est typiquement un truc sévérité basse, parce qu'il n'y a aucune urgence à traiter le truc, il pose son congé à la personne, et puis voilà, après on peut le traiter plus tard. Mais la deuxième fois qu'on te pose, la personne de l'équipe R.A. va dire, bon bah, oui, en fait, ça c'est une demande récurrente, donc je vais créer un template. Donc quand la personne, elle va créer un ticket, elle va créer le template directement, elle a juste à renseigner sa date et et taguer son manager. Et après, c'est fini. Lui, il n'a plus rien à penser et il fait confiance à l'équipe People, l'équipe ERH, pour gérer le truc propre. Et les étapes de résolution du ticket, c'est-à-dire aller dans Payfit pour renseigner le congé payé, prévenir ça, ça, ça, enlever son agenda, il faut faire ça, ça, ça, dedans pour prévenir les autres. Tout ça, c'est documenté directement dans le template du ticket.
- Speaker #3
Et qui a pensé à tout ça ?
- Speaker #0
Ça se fait assez naturellement. C'est-à-dire que ce qui est important, c'est les axiomes de comment tu communiques entre les équipes. Et après derrière, l'intelligence collective, elle fait son travail.
- Speaker #1
C'est-à-dire que la personne du people, pour prendre cet exemple, il est libre d'imaginer son template.
- Speaker #0
Exactement. Et chacun crée ses templates. Maintenant, en people, il va y avoir peut-être 100 templates de TK People. En fonction de ce truc, tu cherches dans les templates. Ah ouais, ok, pour un arrêt maladie, c'est ça. Tu cliques.
- Speaker #1
C'est un petit esprit geek un peu à tous les étages, dans le bon sens du terme de la boîte.
- Speaker #3
C'est ça, ouais. Il y a d'autres choses que vous avez mises en place, qui vous ont aidé après, avec le recul, à bien scaler. Et du coup, tu es content de te dire, maintenant, on est 100. Heureusement qu'on a mis ça en place.
- Speaker #0
Honnêtement, je ne suis pas très bon pour regarder dans ce sens-là. J'ai plutôt l'habitude de regarder dans le sens, qu'est-ce qui va péter quand on sera à 200 ou 300 ? Sur ça, j'ai plus l'habitude de réfléchir dans ce sens-là. Maintenant, je pense que de façon générale, peut-être que ça répondra aussi un peu à ta question d'avant, c'est-à-dire, est-ce que les gens disent que ce n'est pas trop lourd ? Par moment, on peut s'emmerder sur des détails. On pourrait se dire, ok, mais attends, telle ligne, on peut aller challenger telle ligne, tel truc, telle étape 8 de résolution de ce ticket dans le template. Est-ce qu'on est sûr qu'il ne faut pas la faire avant l'étape 9 ? Et en fait, on pourrait juste s'en foutre et ce n'est pas grave et on avance. Mais au final, c'est une culture, déjà pour l'instant, qui nous a relativement bien réussi. La boîte se passe bien. Et ensuite, je pense que c'est en effet grâce à ça, en partie grâce à ça, que ça n'a jamais pété sur rien. On ne s'est jamais senti grandir trop vite. par rapport aux capacités de travail de l'organisation.
- Speaker #3
Est-ce que ça a un impact sur tes recrutements ? Dans le sens, est-ce que du coup, tu vas recruter des gens qui peuvent être sensibles à ça, ou en fait, les gens vont le devenir parce qu'ils vont se mettre avec la culture ?
- Speaker #1
Parce que t'as un esprit un peu nerd, quand je t'entends.
- Speaker #0
Ouais, je suis un gros geekos. Franchement, moi, je ne suis pas du tout un geekos dans la team. Tu vois, je suis le moins geekos de la team. C'est un bon point, ouais, sur le recrutement. Franchement, ça fait qu'on est très sensibles à l'attention au détail, en fait. Bon non seulement, après on aime bien, les geeks en général c'est sympa parce que... Pour moi, geek, comment je le définis, c'est des gens qui ne se prennent pas au sérieux. Et pour moi, c'est un trait de caractère qui est hyper important. Je pense que c'est probablement dans les valeurs humaines qu'on recherche chez les gens. Alors, il y a d'autres critères dans le recrutement, mais c'est vraiment des gens qui ne se prennent pas trop au sérieux.
- Speaker #1
Qui aiment bien essayer des choses.
- Speaker #0
Oui, qui aiment bien essayer des choses et qui sont low ego, qui ne sont pas en mode, qui se la pètent, qui croient qu'ils sont au-dessus. Parce que tout le monde parle de tout, on parle de tout. C'est trop marrant d'avoir des passions random. Comme nous, les devs et les... business qui n'ont jamais vu une ligne de code, ils peuvent être meilleurs potes et rigoler, aller à l'escalade ensemble et parler de films croates. Enfin, tu vois, chacun ses délires et ouais, on se prend pas au sérieux. Et ça, c'est vraiment un truc.
- Speaker #3
Donc c'est ça que tu retaches en premier.
- Speaker #0
Donc ça, en tout cas, c'est un truc, c'est un truc assez important. C'est assez important. C'est pour illustrer quand tu parles de culture geek. Pour moi, c'est vraiment lié à ça. Tu vois, c'est genre il n'y a pas de, il n'y a pas de. Sujets plus ou moins importants que d'autres. D'ailleurs, dans nos process de recrutement, on fait systématiquement des exercices de logique. Et nos exercices de logique sont très, très absurdes. Enfin, en apparence, tu vois, c'est genre des trucs un peu...
- Speaker #1
Tu veux un exemple ?
- Speaker #0
Bah non, je peux pas les donner, après on va se... Ouais, ils vont s'exploser. D'accord, mais je peux te donner un exemple, c'est genre, je sais pas, des exos de logique de base. À au moins, t'as des chevaux qui courent à des vitesses différentes, tu dois savoir... Il y a un village,
- Speaker #2
machin, nan, nan...
- Speaker #0
Ouais, des exos de logique, mais des exos de logique... C'est pas avec des tricks un peu bizarres. C'est vraiment des...
- Speaker #1
T'es pas sûr que Google a résoutu des algorithmes à dormir debout ?
- Speaker #0
Ouais, c'est un des exos où tu peux vraiment collaborer avec la personne pour essayer de trouver la meilleure solution. C'est des réseaux en général qui sont assez progressifs, donc tu peux avancer vers une solution peu à peu de mieux en mieux. Il n'y a pas une seule solution. Et du coup, ça nous permet aussi de voir si les gens se prennent au sérieux, en mode, c'est quoi cet exo de merde, ça m'emmerde, ça fait que ton énigme... Ouais, bien sûr, ça arrive plein de fois. Et c'est pas grave, tu vois. Ouais, grave, c'est pas grave. Parce qu'en fait, la personne, quand elle va être chez nous, elle va se prendre la tête sur des détails, sur des tickets, sur des process, sur des trucs. Donc, le fait qu'on teste un peu sa capacité à se prendre la tête sur un truc.
- Speaker #3
C'est un vrai recrutement quand même. Oui,
- Speaker #0
carrément. C'est incroyable.
- Speaker #3
J'ai une autre question qui n'a pas forcément grand-chose à voir, mais un autre point que j'avais envie de creuser avec toi. On voit souvent des organisations qui sont créées par des ingénieurs, pensées par des ingénieurs qui ont un produit très fort. Et ça pêche souvent du côté des ventes. C'est difficile d'avoir une culture très vente, très commerce, très marketing dans des organisations qui sont très ingées. Et la question que j'ai envie de te poser, parce que je sais que tu as un cycle de vente qui est assez court, c'est comment vous avez palié à ça quand vous avez un produit qui marche super bien ? Comment vous avez travaillé vos cycles de vente et comment vous avez favorisé cette vente dans une culture très geek ingénieur ? Oui.
- Speaker #0
A part te dire que je suis un tueur en vente, tu accueilles des gars beaucoup plus forts que moi, des gars au défi beaucoup plus forts que moi en vente, c'est sûr. Je pense qu'on a, dès le début, et avec le temps, construit un produit où c'était très facile de faire ton premier euro de chiffre en tant que retailer avec Stockly. On a fait en sorte que l'intégration soit extrêmement simple à tester. L'intégration, ce n'est pas 0 ou 1. Soit tu es branché à Stockly, tout est automatique et tu fais des millions, ou alors tu fais 0. C'est vraiment assez progressif et on peut... On peut commencer à faire du chiffre facilement et on a construit un produit où les retailers des deux côtés, que ce soit les demandeurs, c'est-à-dire les marketplaces qui ont plus de stock, ou les suppliers, ceux qui mettent du stock à disposition des autres, les deux sont globalement très incentivés à travailler avec nous. Donc les cycles de vente sont courts parce que le produit se met facilement en place. Il est adapté aux besoins du marché et après derrière, c'est pas grave si au début on fait quelques milliers d'euros avec les gars.
- Speaker #1
peu à peu on va monter et monter jusqu'à faire plusieurs millions c'est quoi comme dans les arts martiaux tu leur fais passer des ceintures ou des fonctionnalités ?
- Speaker #0
non c'est plus on va automatiser des trucs donc ça va baisser les coûts donc ça va augmenter la compétitivité donc il y aura plus de matching ça va ouvrir des nouveaux pays,
- Speaker #3
des nouvelles catégories bon ça peut être c'est quasiment un game c'est intéressant ça veut dire qu'en fait dans la culture de vente que vous avez chez vous Très facile au début, et vous avez une grosse culture de l'upsell, aller vendre plus chez le client, suivre, traquer, pour du coup faire monter l'utilisage.
- Speaker #0
Exactement. Et c'est vraiment exactement ça ce que tu as dit, c'est monter l'usage. Plus que upsell, parce qu'on ne vend pas des produits différents, mais c'est qu'on met le pied pour montrer qu'on apporte de la valeur, qu'on fait du vrai business, et après on va optimiser les paramètres peu à peu pour vraiment doubler, tripler le chiffre d'une année.
- Speaker #1
Donc monter l'usage, ça veut dire que tu vas leur en donner un peu plus à chaque fois, mais de manière très progressive, c'est-à-dire que tu ne leur mets pas tout de suite toutes les fonctionnalités à disposition.
- Speaker #0
Et ouais. et puis on va automatiser les opérations avec eux de plus en plus, on va automatiser la façon dont on gère le support client on branche comme des petits modules peu à peu et comme ça la montée en charge est progressive et en même temps ça nous permet de passer du temps sur ceux avec qui on sait qu'on fait du bis
- Speaker #3
Autre sujet qui n'a rien à voir mais on est dans un marché où on a beaucoup parlé, le marché de la tech il a quand même été pas mal chamboulé. On a eu beaucoup de choses autour des relations avec les fonds, on a eu beaucoup de sociétés qui ont été bootstrappées ici et du coup on a vu aussi les vertus d'avoir...
- Speaker #1
Tu peux expliquer bootstrap ?
- Speaker #3
Bien sûr, on a eu Superprof qui a une croissance incroyable, qui s'est auto-financée. et qui du coup était très content d'être seul au capital et d'ailleurs de ne pas avoir été poussé sur des valos complètement délirantes. Et paradoxalement, tu as des fonds de VC qui accompagnent beaucoup et qui aident beaucoup à pivoter, à lever de l'argent quand il y en a besoin. Toi, tu as une super expérience et tu as annoncé une levée, tu vas peut-être nous en parler un peu plus. Mais j'aimerais bien qu'on revienne là-dessus parce que finalement, il n'y a pas que le modèle bootstrap, il y a un modèle qui se passe bien aussi. Alors tu as la chance d'avoir un métier qui est... Une boîte qui marche bien, donc je pense que tout le monde est content. Mais tu peux revenir un peu là-dessus, sur tes relations avec tes investisseurs, comment ça fonctionne, et puis ta levée que tu as faite.
- Speaker #0
Oui, avec plaisir. Sur le financement, franchement, on a eu beaucoup de chance. Ça s'est toujours hyper bien passé. On a fait le choix de... On a joué le jeu des levées de fonds, de ne pas être complètement tout seul au capital. Et il y a des contraintes potentiellement qui peuvent aller avec, mais nous, on n'a jamais vraiment vécu comme une contrainte. En effet, comme tu l'as dit, la boîte, ça passe bien, donc c'est facile à dire. les relations avec les actionnaires était plutôt frère que demandeur ouais elle est toujours elle est toujours facile quand ça se passe bien et en effet on a toujours eu chaque tour de table qu'on a fait on avait beaucoup beaucoup plus de gens qui voulaient investir que de cash qu'on était prêt à ouvrir donc ça a toujours été assez naturel maintenant pour ma relation avec avec mes investisseurs on a la chance d'avoir les deux fonds qui nous qui ont qui ont fait notre notre site et notre série assez daphné eurasio ces deux fonds qui ont vraiment une super réputation de travail nature on travaille avec des partenaires qui sont d'ailleurs tu me fais un peu penser à un autre jeu de l'idéal et non ça se passe bien parce que c'est des gens qui connaissent bien leur métier, qui savent qu'ils sont là pour faire un bet c'est à dire faire un pari sur une société ils sont pas là pour monter la société à notre place sinon ils l'auraient fait eux ils nous font confiance et ça se passe très bien parce que ils mouillent le maillot quand on leur demande c'est à dire qu'il y a des moments où on a besoin d'eux sur des trucs des conseils sur certains éléments sous-connectés en général ils sont experts, il y a peu de sujets sur lesquels ils sont experts mais ils arrivent à se connecter à des personnes super experts super pointues sur des domaines donc on les sollicite pour ça par exemple on avait un sujet paiement où il fallait qu'on comprenne super bien un sujet sur un PSP, sur des prestataires de paiement hyper pointus et tout, bon ben voilà ils m'ont connecté à 3 gars et le ceinture et le crack atomique du sujet c'est des gars qui ont du réseau en plus exactement donc ça c'est vraiment cool hum Et donc, c'est comme ça, on se sert de leur force de frappe et de leur cerveau ponctuellement sur des sujets précis. Et ils nous font confiance globalement pour gérer la boîte proprement.
- Speaker #3
Et ils t'ont aidé dans les différentes levées ?
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Je les ai sollicitées, c'est un peu similaire. J'ai sollicité leur expertise, on va dire, et leur connaissance là-dessus. Après les levées, tu es obligé de les faire toi-même. Je ne m'attends pas de mes investisseurs qui fassent la levée à ma place, comme ce n'est pas eux qui vont signer les deals à ma place. En plus, on a une histoire un peu particulière. C'est que... Tous les tours qu'on a fait avant la série B, on a annoncé hier matin une série B.
- Speaker #1
La série B c'est...
- Speaker #0
Alors hier, parce que je ne sais pas quand ça va être publié.
- Speaker #1
Tu l'as mis sur LinkedIn, je l'ai vu.
- Speaker #0
Ouais, c'est ça, il n'y a pas très longtemps, une série B de 26 millions d'euros avec...
- Speaker #1
B c'est quoi, c'est au-dessus de 15, 20 ?
- Speaker #0
Ouais, il n'y a pas vraiment de règles, les nomenclatures de tours c'est du marketing.
- Speaker #1
Ouais, B ça commence à devenir sérieux quoi.
- Speaker #0
Ouais, est-ce que c'est sérieux vraiment un jour ?
- Speaker #3
Non mais c'est intéressant, donc tu avais fait ce qu'on appelle le CID au départ.
- Speaker #0
Ouais, en fait tous nos tours avant celui-là étaient préemptifs. On a été, c'est des fonds qu'on a rencontrés un peu avant de partir en roadshow, c'est-à-dire avant de décider d'aller rencontrer tous les fonds. On a rencontré Daphne Horazio, présentée par un de nos business angels des premiers jours, qui avait dit « parle assez de gala avant de… » et Daphne Horazio ont un peu sauté sur le truc et sont rentrées dans l'entreprise avant tout le monde, avant que j'aille voir d'autres fonds.
- Speaker #3
Donc très tôt, sur le CID ?
- Speaker #0
Ouais, sur le CID, assez tôt, ouais. et un an après ils ont préempté la série A c'est à dire qu'ils ont dit les gars on veut pas attendre que dans 6 mois taille levé avec quelqu'un d'autre donc en fait c'est nous qui allons faire le tour maintenant donc on s'est mis d'accord avec eux sur les termes et trucs et voilà et donc la série B c'était mon premier vrai roadshow et ça allait, on a eu la chance ça allait super vite en quelques semaines on avait 3 termes sheets sur la table et après on a closé très rapidement.
- Speaker #1
C'est à l'échelle européenne aujourd'hui ton business ?
- Speaker #0
Ouais on est présent dans 25 pays Merci On est tous basés en France, à Paris, mais on opère dans 25 pays. Et du coup,
- Speaker #3
tu as pris un fonds étranger ?
- Speaker #0
Oui, on a pris le fonds 83 North, qui a l'idée de 83 Nord. Si j'enlève mon accroche. Donc l'appartement avec lequel on travaille, il s'appelle Laurel Bowden. Elle est de base sud-africaine d'origine, mais elle est basée à Londres.
- Speaker #3
Super, bon, quel parcours,
- Speaker #1
bravo.
- Speaker #2
C'est quoi la suite ? Ça sert à de quoi ? C'est quoi ton rêve avec la boîte ?
- Speaker #0
Je ne sais pas, je pense qu'on a envie de faire quelque chose de très gros et de très impactant. Je pense que ce qui nous anime un peu tous, c'est d'aller faire un business qui change vraiment le marché sur lequel on s'est positionné, qui apporte beaucoup de valeur au city commerce en général. Évidemment, on aimerait éviter une situation monopolistique d'un acteur pro-bro qui viendrait écraser tout le monde. On pense qu'apporter de la liquidité comme ça, avec cette technologie qu'on apporte sur le marché, ça va permettre à tous les sites e-commerce d'avoir une compétition un peu plus parfaite et à tout le monde de prospérer mieux et plus équitablement. Donc on a envie de bosser avec tous les sites e-commerce en Europe et encore beaucoup grossir, j'espère.
- Speaker #2
Tu disais que tu lisais pas beaucoup, lentement tout à l'heure, comme Aymeric avant de se faire coacher par l'excellent Jérôme Waro. Mais est-ce que tu as quand même des livres ou des médias que tu recommandes à lire ou à consommer ?
- Speaker #0
Alors vraiment des livres, je vais être le pire pour ça. Moi je suis plutôt, c'est plus avec mes oreilles que ma créativité elle se développe. Un podcast hein ? Ouais même podcast franchement, j'écoute beaucoup de médias.
- Speaker #1
Une série de Netflix ?
- Speaker #0
Ouais, ça une Netflix. Ouais franchement je sais pas tu kiffes quoi ?
- Speaker #1
Moi je kiff tout, moi je suis très 90 moi.
- Speaker #2
Non mais lui il écoute Nostalgie dans sa bagnole.
- Speaker #0
90 écoute Rammstein c'est super. Mais ouais non après après, médias, j'essaye de... Bon après je sais pas si ça va vraiment aller dans le sens de ta question mais je fuis un peu les réseaux sociaux, tu vois j'ai que LinkedIn ou parce qu'on poste avec mon compte le contenu de la boîte pour un peu montrer ce qu'il y a sous le capot, etc. Non j'ai aucun réseau social. J'ai aucun réseau social et je lis les news du coup j'ai un truc super qui s'appelle Brief.me que je pourrais conseiller à... Brief.me c'est une newsletter qui tombe sur ta boîte mail tous les jours à 6h, entre 6h et 6h30 et qui te résume les news dans le monde.
- Speaker #1
Là que tu es quoi ?
- Speaker #3
Ça prend 5-6 minutes à lire et c'est comme TTSO.
- Speaker #0
C'est Mathieu de l'équipe Stockly qui m'a recommandé ce truc et je suis devenu complètement accro c'est vraiment top.
- Speaker #2
Donc Brief.me c'est ton...
- Speaker #0
C'est quoi ton truc direct ?
- Speaker #2
Je me demande juste comment je viens d'écrire Brief.me ça me... Je ne sais pas. ça m'intéresse en sept minutes et est ce que tu as quelqu'un de ton réseau que tu pourrais nous recommander et qui viendrait à la suite raconter son jeu peut parler de wesh en est 3 4 en tête faut que j'en dise qu'on me rends compte je veux aller minimum un ok bah
- Speaker #0
top of mine je pense mes potes de chez groover romain palmieri je sais pas si vous les avez reçus mais non vraiment des groover marketplace pour promouvoir la musique des artistes indépendants vraiment vraiment top boîte Mes potes de chez AZ Med aussi, Julien Vidal et Alexandre Attia qui sont franchement très très forts et qui sont en train de transformer la radiologie médicale avec de l'IA. Et deux femmes, comme ça. Oui, très bien. Je penserais à Déborah Elbaz de Yad Paris, qui est d'ailleurs une cliente de Join que vous avez reçue il n'y a pas longtemps. Elle a développé une marque d'eau collant aujourd'hui. Elle fait, je ne sais pas si elle m'en voudrait dire ses chiffres, mais franchement, cartonne bien. Déborah ? Déborah Elbaz, Yad Paris. yade-paris.fr et franchement il y a une marque qui déchire et la dernière peut-être Nina Mandelson qui a créé
- Speaker #3
Palomano c'est des parcs de loisirs pour enfants en Paris une histoire de mal ça cartonne Palomano c'est une histoire de mal j'ai un enfant de 6 ans ouais franchement c'est super et peut-être on a skippé tes routines tu nous disais au début que t'étais pas calme c'est un lefto je vis beaucoup beaucoup de sport le
- Speaker #0
sport ouais le sport ouais c'est bon est-ce que t'es comme le PSG Non, non, j'ai arrêté le foot. Non, mais tu vois, je suis pas sur les réseaux sociaux, qu'est-ce que tu veux que je regarde le PSG ? C'est les Kardashians le truc. Ça m'intéresse pas.
- Speaker #2
Tu touches mon cœur.
- Speaker #0
Non, non, ça m'intéresse pas. J'étais abonné au parc depuis que je suis psy et tout, et à 4-5 ans j'ai décidé à arrêter.
- Speaker #1
Donc c'est quoi tes kiffs, perso, en dehors du taf ?
- Speaker #0
Non, la musique.
- Speaker #1
La musique,
- Speaker #0
voilà. Et je joue au foot. Je joue au foot 3 fois par semaine, donc c'est vraiment un truc important pour moi, pour mon hygiène.
- Speaker #1
Conclusion, il y avait deux points, franchement, que j'ai kiffés dans ce que t'as dit. Le premier, moi j'aime bien, on a parlé de ces cultures geeks, mais dans le bon sens du terme, parce que tu sais, on a souvent l'image du geek un peu négatif. Mais j'aime bien comment tu as cultivé ça dès le day one. Enfin, dans ta boîte, ça se sent à tous les étages, quoi. Les RH et tout ça, où tu les autonomises beaucoup à essayer d'automatiser pas mal de choses. Et j'ai bien aimé la vision du produit, l'upsell sur l'usage. Ça, je ne l'avais jamais entendu au podcast. Comment tu les fais monter graduellement en puissance sur l'utilisation du service. Ça, c'est super smart. Surtout que tu as craqué le fait qu'ils onboardent vachement vite dans le produit. Ça, c'est un vrai hack pour le coup.
- Speaker #3
Bravo, c'est super.
- Speaker #0
C'est hyper important.
- Speaker #2
On est très content que vous ayez donné un petit peu de temps.
- Speaker #3
J'ai mon bon brief letter qui m'a donné un petit peu de temps.
- Speaker #1
T'as vu le brief ?
- Speaker #2
Si vous avez aimé l'épisode, commentez sur vos plateformes préférées. Mettez 5 étoiles. On a besoin. On a 30% de notre rémunération qui vient du podcast. S'il vous plaît, aidez-nous. Aidez-nous à partir en vacances.
- Speaker #0
Mettez un pour voir. Mettez un pour voir.
- Speaker #2
et à bientôt sur les ondes merci beaucoup allez merci beaucoup c'est chouette