- Speaker #0
complètement en passant par une école de commerce. Il a ensuite cofondé BiziApp, une entreprise où il a accompagné pendant 12 ans plus d'une centaine de dirigeants dans l'optimisation de leur processus opérationnel. Aujourd'hui, Christopher met son expertise au service des dirigeants de TPE et PME qui souhaitent transformer leur processus pour gagner en efficacité et en sérénité. Christopher, merci beaucoup d'être avec nous aujourd'hui pour partager ton histoire et tes insights. Avant de rentrer dans le dur de l'interview, est-ce que tu peux
- Speaker #1
te présenter rapidement s'il te plaît Merci Stéphane merci de me recevoir et merci pour cette présentation Christopher Mesquita j'ai 41 ans, je suis le fondateur aujourd'hui de Rocket Solutions et donc comme tu l'as évoqué ton podcast sert à expliquer comment on peut rebondir et j'ai rebondi j'ai dû rebondir très souvent et plusieurs fois dans ma vie donc donc Je vais en parler aujourd'hui et donc je vais détailler un petit peu plus chacun des différents moments de ma vie. Et comme tu l'as dit aujourd'hui, à 41h, après un parcours un petit peu atypique, on reviendra là-dessus, j'accompagne des dirigeants de TPE et PME principalement sur la transfo digitale et je me suis spécialisé, ça fait maintenant 15 ans que je fais ça notamment, au travers de mon expérience chez BizApps sur l'automatisation de processus. J'ai une vraie passion pour ça. Et donc, on reviendra un petit peu plus en détail là-dessus un peu plus tard.
- Speaker #0
Christopher, tu as mentionné qu'à 12 ans, tu as quitté le domicile familial. Est-ce que tu peux nous parler de cette période charnière et de comment ça a fonctionné et comment ça a façonné surtout ton caractère ?
- Speaker #1
Ouais, disons que je suis dans le sport et dans le foot en particulier depuis que j'ai l'âge de 5 ans. Ça, c'est une tradition un petit peu familiale, puisqu'on a beaucoup de foot. Et donc, j'ai eu la chance d'évoluer au PSG depuis que j'ai l'âge de 5 ans, dans toutes ces catégories. C'est encore une fois le hasard, puisque ma mère travaillait à Saint-Germain-en-Laye et je voulais jouer au foot. Et ce qui, de base, c'était juste le côté pratique de la chose. Donc, vraiment du pur plaisir, jusqu'à ce qu'effectivement... Mon frère s'attend plus que moi, il était éducateur, donc on a baigné dans cette ancienne version du PSG pendant très longtemps. Et donc à 12 ans, effectivement, c'est devenu un petit peu plus sérieux, puisqu'on m'a proposé de faire des détections dans l'élite à l'époque, enfin, qu'il est toujours, mais un petit peu moins, mais l'élite de la préformation de football. C'était très précurseur à l'époque, puisqu'il fallait démarrer à l'âge de 12 ans, ce qui, pour ceux qui ont des enfants, prendront conscience que partir de chez soi à 12 ans, ce n'est pas forcément très simple. J'ai eu la chance pour le coup que mes parents acceptent, parce qu'il faut énormément de... Alors, je vais parler de mes sacrifices, de ce que j'ai pu vivre, mais on va dire que moi, j'ai le côté positif de tout ça. Il faut avoir la chance d'avoir des parents qui vous accompagnent, pour vous emmener à Rambouillet tous les week-ends, venir vous chercher, etc. Donc voilà, il faut avoir la chance d'avoir des parents comme j'ai pu l'avoir. Mais effectivement, partir à 12 ans, ce n'est pas simple. Ça te forge un caractère. Avec un peu de recul, tu te rends compte que tu n'as pas eu une enfance comme les autres. Et donc, tu y passes quand même de... J'y ai passé de mes 12 à mes 15 ans. Donc, c'est vraiment ta pré-adolescence. Donc, ça reste un internat. Même si tu es dans l'élite du foot, ça reste un internat. Tu es avec 90 mecs. Donc voilà, beaucoup de testostérone. Et quand tu as 12 ans et que ça va jusqu'à l'époque 16-17 ans, c'est la vie d'un internat. Donc tu forges ton caractère. Oui, c'est ça. Donc ça te forge un caractère, puisqu'il faut montrer des dents. Et en même temps, tu es là pour jouer au foot. Tu commences à réaliser que tu peux avoir une carrière. Et tu te mets dans le moule. Là, officiellement, j'étais dans le moule. c'est ça que je veux faire et je vais en faire mon métier. Parallèle de ça, c'est aussi une des forces de l'INF, c'est que tu dois assurer l'école. Donc voilà, c'est vraiment... Tu vas en cours jusqu'à 16h et tu t'entraînes tous les soirs. Tu fais ça pendant trois ans. C'était une vraie belle première expérience. La première année a été très dure. Je n'ai plus honte de dire qu'il y a quelques soirs où tu pleures et tu appelles tes parents et tu te dis est-ce que tout va ça ? Tu as deux doigts des fois d'arrêter. Mais tu as la chance d'avoir un ballon. parce qu'à l'époque on te donne un ballon avec tes initiales donc c'est ton meilleur ami pendant un moment et puis avec tes crampons au final tu vis quand même ta passion à fond et puis après au final tu te lances et ça y est t'es
- Speaker #0
dans le moule on va dire après c'est clair que tout est pas tout rose, on idéalise toujours ce genre de choses mais on oublie l'autre verre de la médaille qui est tous les sacrifices que ça engendre on l'a En préparant un peu l'interview, tu m'as écrit que ton père spirituel t'a dit que ce qui se passe entre 12 et 15 ans détermine l'homme qu'on devient. Et du coup, en quoi cette philosophie s'est avérée vraie dans ton cas ?
- Speaker #1
Oui, effectivement. Mon père spirituel, je ne sais pas si mon père écoutera ce podcast, mais qu'il le prenne pas mal. Mais effectivement, quand tu pars de ton domicile entre tes 12 et tes 15 ans, entre 12 et 15 ans, il faut bien que tu te rattaches à une figure paternelle. Et pour le coup, c'est notre coach. On en parle souvent avec tous mes copains de Pierrefontaine, parce que pour le coup, tu y vas par génération, ou même plusieurs générations, et je les côtoie encore beaucoup. C'est notre entraîneur qui était Francisco Filho, qui est une star du ballon rond brésilien, qui a côtoyé Pelé, etc. Pelé va plus parler que Francisco Filho, mais pour nous, ça a été notre père. Et effectivement, il nous a toujours dit que la manière dont on allait se... Se comporter, la manière dont on allait absorber tout ce qu'on allait apprendre, l'exigence, l'école et le sport, l'exigence, le respect. On a appris énormément de choses entre ces 12 et 15 ans. Le fait de jamais abandonner, comme je t'ai dit, il y a plusieurs moments où tu penses que tu en as marre, une mauvaise blessure. Il y a beaucoup de choses, beaucoup de résilience déjà entre tes 12 et 15 ans. la performance et l'excellence tous les jours. Parce qu'en fait, c'est ça qui fait la force aussi à l'époque de l'INF, c'est l'exigence tous les jours, demander le meilleur de toi-même en permanence, la concurrence. Tu fais face à une concurrence, parce que c'est tout simplement les meilleurs joueurs qui se réunissent au même endroit. Forcément, ça a un impact important.
- Speaker #0
Finalement, vous êtes en compétition les uns contre les autres pour déboucher sur une carrière potentielle. Exactement.
- Speaker #1
d'être copain d'un côté et de l'autre côté il y a de la concurrence ouais c'est un mélange mais dans le sport de haut niveau c'est un mélange assez particulier c'est parce que t'es une bande de copains et t'as en même temps entre certains joueurs une rivalité entre un défenseur et un attaquant t'as peu de rivalité mais voilà donc c'est un mélange de tout ça et donc Clark Simmons a toujours répété que qu'il fallait prendre tout ce qu'il y avait à prendre maintenant et que ça allait faire de nous des hommes un peu plus tôt que prévu, mais que ça allait nous servir tout au long de notre quotidien. C'est savoir littéralement te relever une fois que tu es tombé, que ce soit sur le terrain ou après un mauvais coup, peu importe. Cette métaphore, tu la retrouves finalement tout au long de ta vie. Ça m'a beaucoup servi, puisque j'ai eu un parcours atypique, mais ça m'a permis tout simplement d'avoir de la résilience à des moments où ce n'est pas toujours très simple.
- Speaker #0
Ce qui rejoint un peu la question d'après, c'est quelles sont les principales qualités et adaptations et sérieuses forces de caractère que tu as pu développer du coup de très jeune et qui te servent encore aujourd'hui ? C'est un petit peu tout ce que tu disais, ce côté résilience, de ne pas lâcher, de s'accrocher quoi qu'il arrive, de ne pas perdre de vue l'objectif.
- Speaker #1
C'est ça. À chaque fois, on partait à chaque début d'année avec un objectif en tête. On nous donnait un objectif chaque année. Déjà, il fallait rester d'année en année. Donc, ça te donne un bel objectif parce que tu peux être viré. On a des copains qui ont quand même fait carrière derrière. Donc, l'un n'empêche pas l'autre. Mais voilà, tu as quand même l'objectif déjà de ne pas te faire virer la première année, la deuxième année et d'aller jusqu'au bout de tout ça. Donc, effectivement, on a toujours été matrixé, si je peux m'exprimer ainsi, sur... tu as un objectif et il faut l'atteindre. Et pour atteindre cet objectif, tout simplement, tu as des paliers de progression. On avait des cycles, des thématiques sur lesquelles il fallait qu'on progresse. Et donc finalement, tout au long de mon parcours, ça a été ça, c'est de me fixer des objectifs, de regarder ce qu'il fallait faire pour les atteindre. Après, je dirais que malgré tout, et ça, en tout cas, moi, c'est mon mode de fonctionnement. J'ai eu la chance de toujours être plutôt capitaine de mes équipes depuis que je suis tout petit. Pas forcément parce que je suis le meilleur. Ce n'est même pas le critère qui définit le fait que tu sois capitaine ou pas. C'est plutôt ta capacité à emmener les hommes. C'est ce que j'allais dire. C'est ça. Et du coup, j'ai toujours eu un bon feeling avec mon coach parce que j'ai cette capacité à absorber ce qu'on me donne. et à le retransmettre. J'ai toujours eu ce plaisir d'emmener des équipes. L'équipe, quand tu es capitaine, tu l'emmènes. Tu as la motivation, tu as le discours d'avant-match, tu as vraiment le lien entre ton coach et les gars. Tu absorbes aussi les critiques du coach puisque tu fais toujours une analyse un peu plus approfondie quand tu es capitaine. Tu prends un peu plus sur la gueule que les autres. C'est tout ça qui, finalement, tu le retrouves derrière dans ton parcours.
- Speaker #0
C'est plus pour toi aussi, du coup ?
- Speaker #1
Oui, clairement. Les réussites, tu es mis en avant. L'idée, c'est d'être mis en avant sans l'être trop. C'est vraiment très particulier comme poste. Tu prends les coups et il faut savoir plutôt mettre tes coéquipiers en avant. C'est ce qui a fait, pour le coup, que j'ai toujours... Je pense que ce que je retiens le plus, c'est vraiment ce côté modernum. J'ai toujours aimé ça. Et la vie en communauté, enfin voilà, ce côté vraiment, travailler en équipe pour un objectif commun. Ça, ça a toujours été un truc que j'ai beaucoup aimé.
- Speaker #0
Du coup, t'as amorcé un petit peu tout ça, mais comment on se construit mentalement quand on doit faire preuve d'autonomie aussitôt dans la vie, avec aussi du coup des responsabilités, puisque t'as ce rôle de capitaine, ça fait beaucoup. pour quelqu'un qui en plus se construit tout court, c'est-à-dire que l'adolescence, c'est quand même des gros changements à tout point de vue, et effectivement, c'est des étapes clés pour la construction d'un individu. Et du coup, comment mentalement tu arrives à te construire et à gagner avec cette autonomie vraiment tout de suite ?
- Speaker #1
Après, je pense que ce qui change, ce qui est important de retenir, c'est que tu fais ça pour un objectif qui est assez clair dans ta tête au départ, c'est que tu veux être footballeur professionnel. Et donc finalement, vraiment, moi, quand je prends du recul, sur vraiment toute ma carrière, je vois très peu de sacrifices au moment où, quand j'étais dedans, je ne me rendais pas du tout compte de... de l'écart de vie que j'avais avec mes copains tout simplement d'enfance. Mais parce que t'es dedans, comme je dis, t'es dans un moule, tu fais ce que t'as à faire et c'est tellement compliqué, il y a tellement de concurrence qu'en fait t'as presque pas le temps de réfléchir à est-ce que c'est normal ce que tu fais ou pas. Moi, il y a un truc qui m'avait marqué, mon frère, comme je disais, qui a 7 ans de plus que moi, il m'a pas vraiment raconté, c'est quand tu parles de comment tu deviens tout de suite un homme, c'est donc à 12 ans, tu rentrais tous les week-ends. Et il m'a dit qu'au bout d'un mois... là où avant le premier mois quand je rentrais j'allais tout de suite jouer j'avais ce que t'es vraiment t'es content tu retrouves ta chambre voilà tu vas jouer etc bah au bout d'un mois un mois et demi je rentrais je me posais je m'asseyais sur le canapé avec mes parents et on se mettait à discuter et tu vois juste ça a été hyper finalement hyper rapide dans le mode où enfin ils m'ont dit t'as changé presque pas du jour au lendemain mais presque et on a tout de suite voilà t'as tout de suite senti pivoter mais on revient toujours même c'est l'exigence tu rentres dans un moule où tu où Ouais, t'es formaté et c'est avec le recul. Encore une fois, tu effaces exprès tout ce qui te dure parce que t'as un objectif en tête. Mais quand tes copains, le week-end sortent en boîte, bah t'y vas pas. Alors pas entre 12 et 15 ans, mais entre 12 et 15 ans, c'est plutôt tes potes qui partent en vacances, qui organisent des vacances. T'as jamais de vacances pour le coup. Ça, c'est un truc que les gens ne se rendent pas compte. Parce qu'encore une fois, oui, être footballeur professionnel, pour une infime partie, c'est beaucoup d'argent, etc. Et qui emmène d'autres sacrifices. Mais pour la majeure partie, ça reste quand même, tu passes tes journées à t'entraîner, tes week-ends, t'es dehors, tu pars, etc. Donc, tu as très peu de vie personnelle. Tu n'as pas de vacances, très peu. Ou alors en décalé. Et donc quand tes copains entre 12 et 15 ans partent en vacances juillet-août, toi tu es en train de cravacher, tu fais ta reprise, tu vomis en ce temps d'entraide. Tu ne te rends pas compte, mais c'est vrai, c'est dans ces moments-là. Et après, en grandissant, tu ne vas pas en boîte parce que tes copains vivront. t'as une certaine rigueur. Mais encore une fois, c'est dit, ça a été assez naturel dans le sens où tu te mets dans un moule et t'as un objectif qui est très clair et de toute façon, c'est tellement compliqué que si tu dérives un petit peu, le sport est cruel et je l'ai vécu d'ailleurs. Le sport est cruel et t'es vite mis de côté. C'est aussi ça qui t'oblige à très vite devenir un homme, même à l'âge de 13 ou 14 ans.
- Speaker #0
De toute façon,
- Speaker #1
c'est des similitudes qu'on voit
- Speaker #0
tous les sportifs de haut niveau et ma femme étant danseuse professionnelle, je vois très bien le même mood. Le climat est globalement le même et on voit la même chose chez les gros entrepreneurs avec des succès assez fulgurants, c'est pareil, ils sont la tête dans le guidon, peu importe ce qui se passe autour, ils ne perdent pas l'objectif. Il faut s'accrocher.
- Speaker #1
Oui, parce que j'ai reconnecté avec mes copains d'enfance, mais il est vrai que tu es tellement dans un moule que pendant un moment, tu en reviens, parce que tu te recrées aussi des copains, avec le même objectif. Mais oui, que ce soit le sport, le foot, où j'ai pas mal d'amis qui ont fait du sport à haut niveau avec d'autres sports, ou peu importe, comme ta femme dans la danse, c'est la même exigence. C'est vraiment ça qui t'emmène derrière. prendre les choses un peu différemment plus tard. Et après, un des derniers points qui, je pense, m'a beaucoup aidé, c'est l'entourage. Je reviens souvent, j'ai dit que j'avais eu la chance que mes parents m'accompagnent pour tout ça, mais derrière, mon frère, j'ai beaucoup de gens, mon cousin, j'ai des gens qui sont très proches de moi et qui m'ont toujours accompagné dans les bons et les mauvais moments. Et pour le coup, je l'ai vu, il y a des gens qui ne sont pas très bien entourés. Et ça, ça joue aussi dans ta construction et dans le fait que tu te sens aussi que si tu tombes, il y a quand même des gens qui sont là pour te retenir. Et ça, ça fait quand même une grosse différence. Ouais,
- Speaker #0
t'es accompagné, t'es dérelativisé aussi dans les moments compliqués. Ouais,
- Speaker #1
très clairement. Et puis c'est des milieux qu'ils ne connaissent pas, donc ils font ce qu'ils peuvent. Moi, mes parents, je suis fils d'immigré, le foot, à part être là... Tu pleures, ils te disent, on est là, si tu veux tout arrêter, on est là. Ça a toujours été ça, en fait. Peu importe ce que tu veux, on sera là. Et ça, c'est vrai que ça t'aide beaucoup. Ça t'aide beaucoup. Ça fait partie des piliers qui te permettent d'avancer.
- Speaker #0
Quels ont été tes modèles ou mentors qui t'ont guidé pendant ces années de formation ?
- Speaker #1
Je ne te cache pas que je vais revenir à Francisco Figlio, mais... Pendant très longtemps, on vivait le foot au travers de lui. Pour le coup, c'était une bible du football, en termes surtout de formation. On a bu ses paroles. Jusqu'à aujourd'hui, je n'avais pas pris l'idée d'en parler, mais je refais partie d'une académie de foot avec des copains de Clairefontaine. J'ai un copain qui a fait une très belle carrière et qui a ouvert une académie. Et l'objectif de l'académie, c'est de reproduire ce que ce coach nous a appris. Voilà, c'est exactement. On est vraiment sur de la transmission. Donc voilà, c'est pour ça. Ça me tient à cœur, en tout cas. Il n'écoutera pas le podcast, mais en tout cas, de le mettre en avant parce qu'il nous a beaucoup aidé et beaucoup transmis. Et après, moi, je suis la génération, tu sais. J'ai été à Clairefontaine pendant la Coupe du Monde 98. C'est vraiment ma dernière année. Et donc, on était là-bas pendant que les Bleus y étaient. Alors après, ils ont viré tout le monde de Pierre-Frontaine quand c'est devenu sérieux. Donc, on a dû libérer les pendants crêts longtemps sur toute la phase de préparation. Il y avait les Bleus. Enfin, on était dans l'environnement. Donc, j'ai grandi. Je suis un bébé de France 98, parce que j'avais 14 ans. Donc, c'était vraiment la dernière année. Et donc, après, moi, j'ai grandi avec... Avec Zizou, tous ces mecs-là qui m'ont longtemps fait rêver. Après, c'est vrai que j'avais des modèles. Beaucoup étaient Zidane. J'ai adoré Zizou. Thierry Henry, c'était un de mes mentors pendant Clairefontaine, parce qu'on avait le même coach, etc. Mais moi, j'avais beaucoup d'amour pour tout ce qui était défenseur. Si tu as des gens un peu sur dans le besogneux, c'était un peu mon rôle aussi. Donc, j'ai eu beaucoup de mentors comme ça.
- Speaker #0
Donc toutes ces années de formation et du coup tu arrives sur une carrière. Est-ce que tu peux nous parler des moments les plus marquants ?
- Speaker #1
Oui, il y en a eu quelques-uns. L'effet marquant, c'est quand tu signes ton premier contrat. Tu as ta première prime de signature. À l'époque, ça fait quand même beaucoup de choses. Pour le coup, quand j'étais au PSG, ça nous arrivait de nous entraîner. J'étais jusqu'à la réserve professionnelle du PSG. Tu commences à vraiment côtoyer. Donc, quand tu fais tes premiers entraînements, et tu... Bon, ça ne va pas parler à tout le monde, mais tu côtoies certaines stars. Moi, il y avait Ronaldinho, Didier Ausha à l'époque, au PSG. Donc, tu les côtoies régulièrement, etc. Donc, c'était ton premier contact avec le monde professionnel. Donc, c'est assez marquant. Et après, je suis parti à l'étranger, au Portugal. Je suis franco-portugais, même si j'ai joué en équipe de France en étant junior, entre mes 15 et mes 18 ans. Ce n'est pas encore officiel. Il y a toujours des sujets sur les binationaux et j'en fais partie. Je briguais la sélection portugaise. Il y avait un côté aussi de fierté, de faire les parents. Il y a beaucoup de choses qui rentrent en compte quand tu fais ça. quand tu fais certains choix. Donc voilà, il y a eu quelques événements comme ça qui ont été marquants. C'est vraiment le premier contrat, tes premiers gros matchs que tu vas faire, tes premiers matchs aussi devant du public, devant des caméras. C'est des choses qui forcément te marquent en tant qu'homme,
- Speaker #0
puisque ça fait beaucoup de premières fois.
- Speaker #1
Oui, en fait, pendant... plein d'années, il y a plein de fois où c'était première fois et c'est vrai que ça fait beaucoup à encaisser chaque année et après là où je t'ai dit où le foot est brutal c'est que c'est là où tu probablement après je vais anticiper peut-être des moments d'après mais quand tu dis qu'est-ce qui te forge etc c'est que je suis parti justement à l'étranger donc au Portugal et à juste un an et c'est comme ça pas passé exactement comme je l'entendais. Je suis revenu en France et ça, c'est le lot du très français comme attitude, mais quand tu pars, on t'oublie. C'est assez lunaire comme concept, mais tu vois, à l'Académie, on en reparlait avec certains de mes copains qui, même aujourd'hui, beaucoup de jeunes tentent l'aventure à l'étranger et quand ça se passe bien, tant mieux. Quand ça se passe un peu moins bien, cherche à revenir. Je ne pourrais pas te l'expliquer, mais quand tu quittes les circuits français, quand tu reviens pour t'y remettre dedans, c'est très compliqué. Je suis parti avec un niveau professionnel de la France et je suis revenu. C'était comme s'il fallait que je reparte presque à zéro. J'ai rebondi en CFA, en national. C'est un niveau entre amateur et professionnel. Mais une fois que tu es là-dedans, tu ne sais pas. plus quand est-ce que tu vas tu dois en sortir tu vois c'est pour ça que je dis que le le faut faut être offert attention à ce qu'on voit parce que ce qu'on voit du foot du sport à haut niveau je vais même parler alors je connais principalement le foot mais du sport au niveau c'est qu'on imagine on idéalise beaucoup de choses mais vous dire que chaque année votre situation est remise en compte d'accord donc on va aller un coup de pierre ben c'est on le voit dans d'autres sports plus médiatisé
- Speaker #0
Tu regardes la Formule 1, moi je suis fan depuis très longtemps, quand tu vois comment certains se font dégager et il n'y a pas de sentiment, tu n'es pas là de hors point. C'est ça, on prend un autre, de toute façon il y en a 500 devant la porte qui n'attendent que ça.
- Speaker #1
C'est exactement ça, la place au sentiment, ça ça a été un point, moi je suis très famille, je suis très... Pour le coup, ça, c'est aux antipodes de ma manière de fonctionner. Même la concurrence malsaine, il y en a, je la comprends, et j'ai été dedans. Mais tu vois, moi, c'est ça, le côté... Et pour le coup, c'est partout pareil. Je veux dire, peu importe où tu vas, c'est pas que t'as un numéro, mais si à un moment, elle se fait se débarrasser de toi, ou si t'es blessé, ou si t'as un manque de performance, salut, au revoir, peu importe ce que t'as fait avant. Encore une fois, je te parle pas de limite du football, je te parle vraiment du 80 ans. tu vois voir 90 10 donc c'est assez brutal franchement c'est un milieu qui est assez brutale je passe ta vue le fin des films de jamil de bouze qui qui sur le l'envers du décor du monde professionnel qui vient de sortir non pas les gens quand ouais non mais c'est juste pour faire des rares avoir mis le nez dedans sur l'envers du décor qui se passe et tu vois le fait de bacté était était de la chair pendant montée de la chair qui était en numéro 2 et ouais ouais et mais c'est pas toujours très évident surtout quand toi tu vis une passion c'est toi c'est plein de paradoxes tu vis ta passion et d'autres voies du business c'est ça parce qu'encore une fois il faut te dire j'ai 41 ans c'est pas en vouloir faire le vieux rabat-joie mais c'était une époque où la plupart étaient moins prédominants dans le football parce qu'il faut mettre ça en parallèle avec ce qui se passe aujourd'hui c'est que les sommes qu'on gagnait à l'époque sont pas du tout les sommes au même âge que les enfants gagnent aujourd'hui donc c'est pour ça t'avais beaucoup plus de place à la passion que de te dire je fais ça pour être millionnaire, vraiment J'insiste là-dessus. Mais par contre, dans le foot, c'était déjà le business first. Et donc, c'est encore une fois une dichotomie entre ce que toi, tu vis depuis que tu as 12 ans et tous les claques que tu peux te prendre durant ton parcours.
- Speaker #0
C'est un peu la question d'après. Le sport, justement, c'est un milieu exigeant, un cruel. qui est souvent éphémère, les carrières sportives, on le sait, ça ne dure pas des millions d'années. Et du coup, fort de tout ce que tu viens de nous dire, et du coup, tu as déjà un peu avancé sur le sujet, comment tu te prépares mentalement à l'après-carrière ? C'est-à-dire que tu as une désillusion et du coup, tu le dis, tu es un peu paumé, tu ne sais pas trop comment les choses vont évoluer. Du coup, comment tu te prépares potentiellement à la... à l'arrêt qui est finalement peut-être pas si loin que ça.
- Speaker #1
Pour le coup, je vais parler du mien, mais qui n'est pas celui de... qui est encore une fois une des histoires parmi tous ceux qui ont eu une carrière comme j'ai pu l'avoir, et d'autres des carrières plus longues, plus importantes, etc. Et chacun a une fin de carrière qui est plus ou moins compliquée. Parce que ça, c'est un des... Un des points importants, c'est qu'on ne te prépare pas ou très peu, un peu plus maintenant, ou en tout cas, on essaie de sensibiliser les gens. C'est justement l'après-carrière. Parce que quand elle arrive, si elle arrive le plus tard possible et que du coup, tu le sens venir et que tu as le temps de devoir venir, ça peut aller, encore que. Tout ça pour dire que rien n'est simple. En tous les cas. Moi, elle a été un peu plus... Alors, elle a été décidée... de mon côté, mais malgré tout plus brutale. C'est-à-dire que moi, j'ai décidé d'arrêter... Alors, il y a eu plein de facteurs qui se sont mélangés. Donc, il y avait des grosses blessures qui m'étaient arrivées. Alors, particulièrement, à chaque fois, les gens me disaient les genoux, les genoux. Non, c'était les épaules. C'était les épaules. Et donc, j'étais plutôt bien dans ma carrière, sauf que je devais me faire opérer. Et donc, il y avait un mélange. Il y a un truc qui te... Là, il y a certains... quand tu fais du sport à haut niveau, mais que tu n'as pas passé le câble du très haut niveau. Je relative encore moi ma carrière, même si j'en suis fier, mais tu n'es pas dans la carrière du très haut niveau. Quand tu fais du foot, tu as une nébuleuse, ce qui existe entre, je te dis, le format semi-pro-pro, que je vais classer entre la CFA, à l'époque, et nationale. Tu es vraiment dans cette nébuleuse-là où tu gagnes ta vie, mais tu sais très bien que tu peux faire ta carrière dans cette nébuleuse-là. et qui est honnêtement très compliqué. Même mentalement, tu ne gagnes pas très bien ta vie, c'est beaucoup de sacrifices. Et moi, mentalement, je n'étais pas prêt. C'est là où il y a encore une fois un gros paradoxe. Moi, je n'ai pas été préparé mentalement à vivre cette expérience-là. Parce que depuis que je suis 12 ans, je suis dans l'élite. Et tu aurais été dans les meilleures équipes, etc. Et donc, en fait, quand tu te prends une première claque comme ça, tu y es pendant 3-4 ans. tu commences à te poser de sérieuses questions, comment tu fais pour passer l'étape d'après. Tu vois, c'est vrai que quand une boîte, elle veut escaler, etc. Tu vois, si tu n'y arrives pas avec ce fameux plafond de verre, c'est très compliqué. Donc, j'ai eu un mélange de me dire, attends, je vais faire ça jusqu'à mes 30, 35 ans, mélanger ça à des blessures. Enfin, tu vois, je suis arrivé à un moment, donc j'avais 24 ans, où c'était hyper compliqué là-dessus. Et finalement, c'est l'obligation de me faire opérer, slash l'interdiction de mon club de le faire.
- Speaker #0
qui a mis fin à ma carrière. C'est aussi bête que ça. Je devais me faire absolument opérer parce que j'étais vraiment dans le risque de perdre mon bras. Une fois que les chirurgiens m'ont dit ça, tu priorises un peu les choses dans la vie. À se déboîter, je pouvais éternuer, mon épaule se déboîtait. Je passais mon temps, même en match, à me déboîter l'épaule, à me la remettre. Tous ceux qui ont regardé L'Arme Fatale, c'est faux. Il faut arrêter avec ce mythe de... tu tapes contre un mur. Ça n'existe pas. Je me la remettais tout seul, mais c'est pas comme ça que tu te remets une épaule. Mais donc, t'es pas prêt à ça. Même si c'est ta décision, etc., c'est hyper violent. En fait, c'est d'une violence extrême. Pourquoi ? Parce qu'en fait, je suis préparé pour faire que ça depuis que j'ai 12 ans. Mais vraiment. Donc ça fait plus de 10 ans et j'étais même déjà un peu conditionné avant mes mains dire que ça démarre à 12 ans. Pendant plus d'une année, t'es préparé à quelque chose, tu te bats pour, tu fais tous tes sacrifices pour, et donc du jour au lendemain, ça s'arrête. Que tu l'aies décidé ou non, ou un mélange de choses, peu importe, que j'ai plein de copains qui ont fait des très belles carrières, et même comme ça, eux, ça a été très compliqué d'arrêter, exactement, et t'es très rarement prêt, surtout à l'époque, très rarement prêt à ce qui va se passer derrière. Et donc là, je veux pas te cacher, c'est deux choses. Alors, y'a eu... une chute vertigineuse vraiment mais vraiment où tu veux plus voir un match de foot tu parles à tes potes tu veux plus rien avoir limite c'est un tu veux tirer le plus gros trait de ta vie quoi voilà tu fais un 180 violents et après on en revient ce qui m'a beaucoup aidé c'est mon entourage passé c'est sûr pareil donc là pour le coup ça a été autant tu vois le c'est assez à mes 12 ans ma forêt Pourtant, ce qui s'est passé à mes 24, ça a terminé ma préparation à tout ce qui pouvait m'arriver derrière dans la vie. C'est-à-dire que là, peut-être la plus grosse claque que j'ai prise dans ma vie en me disant « je ne serai plus footballeur professionnel » . Tu vois ce que je veux dire ? Oui,
- Speaker #1
c'est vrai. C'est vraiment. Oui,
- Speaker #0
exactement. Et c'est « qu'est-ce que tu fais derrière ? » Et là, si tu es tout seul, franchement, si tu es tout seul, c'est pour ça qu'il y a des histoires très tristes. Le but n'est pas de tomber le podcast. Mais on a autour de nous, et je connais des histoires très tristes, des gens qui n'ont pas été accompagnés. Et quand tu es au bout, tu es au bout. Encore une fois, j'ai eu la chance, que ce soit au travers de plusieurs, de mes parents, de mon frère et d'autres personnes de ma famille, de m'accompagner à un moment où tu es au plus bas, et donc il faut te relever. Et c'est là où le virage a été assez radical. C'est vrai que quand je dis que mon parcours est atypique, c'est que... J'avais la chance d'avoir un BTS en poche, avec le Kned, etc. Je poursuivais ce truc-là. Mes parents, mon frère m'ont forcé, heureusement finalement. Et donc là, gros virage, après quelques mois, voire une année où tu fais rien, juste tu subis la vie, on va dire, tu essayes de te lever le matin, c'est de faire une école de commerce. Là, c'est quand je te parle de 180. et tu pars de carrière de footballeur, bon, finalement, tantôt une école de commerce. Donc voilà, ça, c'est la moitié de ma vie. Là, pour le coup, tu viens d'avoir la moitié de ma vie et l'autre moitié, à partir du moment où j'ai décidé de me remettre dans un nouveau moule, se remettre à aller à l'école. Quand ça fait un bon moment que tu as arrêté, parce que tout... toute ma formation, je l'ai faite, tu vois, on a des horaires adaptés. À un moment donné, carrément, t'arrêtes et t'es avec le CNED. Donc, je sais pas si les gens savent comment ça fonctionne, mais en gros, on t'envoie un cahier que tu dois remplir toi-même, quoi. On t'envoie des exercices. Donc, j'ai passé ma première, mon bac comme ça. J'ai eu mon bac avec le CNED. Donc, je gère l'école, ça faisait longtemps que je l'avais quitté. Et donc, voilà, il a fallu se remettre dans un mode où il faut pouvoir réapprendre à faire plein de choses, réapprendre à l'école.
- Speaker #1
ce que je disais dans ce que j'avais préparé c'est quel défi t'as rencontré tu l'as déjà dit retourner à l'école quand ça fait des années que tu n'y es pas allé et du coup quelle compétence grâce aussi à la mentalité acquise au sport t'as pu transférer de cette école de commerce jusqu'au monde des affaires aujourd'hui déjà tu sais que t'es capable de relever des défis t'es capable de
- Speaker #0
repartir de zéro parce qu'en fait c'est ça je dirais que moi mon parcours aujourd'hui c'est tu vois dans les boîtes on parle souvent des boîtes ont pivoté parce que ça fonctionnait pas ou parce qu'il y avait un plafond de verre il y a plein de boîtes qui ont pivoté c'était quelque chose à début ça marchait pas une fois qu'ils ont fait le pivot ils ont cartonné c'est au niveau d'une entreprise je parle pas forcément de ma carrière mais disons que le vrai truc c'est de savoir repartir de zéro et encore une fois te donner un objectif là une fois que je l'avais décidé pour le coup ils avaient l'objectif de réussir d'aller jusqu'en master 2, enfin voilà, de réussir une école de commerce. J'ai toujours aimé, pour le coup, j'ai toujours aimé un peu le digital. Avec mon frère, on montait nos propres ordis, pour le call-off, etc. Donc voilà, on faisait des LAN, donc j'étais un peu geek sur les bords, en plus du sport. Et donc, j'avais un peu cette trajectoire de me dire, tiens, il y a quelque chose à faire pour aller chercher une autre, une nouvelle passion, en fait. Je marche beaucoup par passion. et donc donc voilà c'est objectif qu'est ce qu'il faut faire pour atteindre cette cet objectif et donc bah écoute c'est là où c'est intéressant c'est que c'est vraiment je pense que cette capacité cette résilience à dire ce qui paraît insurmontable les pas forcément en tout cas tu te donnes les moyens d'y arriver donc j'ai réussi à avoir donc j'ai fait mon école de commerce tu vois comme quoi la roue est fait que la roue tourne et des fois c'est positif c'est là où j'ai en rencontrer ma femme. Après, c'est d'autres histoires que tu racontes. Aujourd'hui, j'ai deux enfants, je suis heureux. C'est pour ça qu'encore une fois, chaque parcours mérite d'être vécu. Je regarde très peu derrière moi. Ça me sert beaucoup, mais je regarde très peu derrière moi. Même si j'ai vécu un an très difficile à l'arrêt de ma carrière, derrière, j'ai très sincèrement très vite rebondi et je suis passé à autre chose. Une fois que j'ai décidé de passer à autre chose, j'ai appris ce qu'il y avait de positif dans ce qui m'est arrivé. C'est tout bête, mais ça m'a permis de me payer mon école de commerce. C'est bête, mais c'est des choses que tu ne démarres pas non plus. C'est plein de petites choses comme ça. J'ai un réseau, j'ai plein de copains. On réussit, ça fait partie de ma vie. Et derrière, nouvelle passion, le digital. Donc tu te remets à fond. Moi, j'ai toujours eu une âme d'entrepreneur. J'adore entreprendre, j'adore écouter les gens qui entreprennent. J'ai toujours aimé ça. J'ai toujours été assez fan des gens qui étaient capables de monter un business. Peu importe le business, mais vraiment, j'ai toujours aimé ça. Des gens qui se lancent, tout simplement, qui osent. Et oui, exactement, qui font. Et du coup, en sortant d'école de commerce, j'ai bossé en agence digitale. Mais très rapidement, j'ai voulu avoir mes propres clients. J'ai monté à l'époque un statut d'auto-entrepreneur. Très rapidement, une fois que j'avais acquis un petit peu d'expérience malgré tout, parce que c'est bien beau de vouloir entreprendre, mais il faut quand même pouvoir apporter de la valeur à tes clients. Mais j'ai très rapidement, sur des choses un peu basiques, mais des créations de sites internet, du SEO à l'époque, etc., ou de l'AdWords, j'ai tout de suite voulu avoir mes propres clients en parallèle de mes activités. J'avais cette âme d'entrepreneur. Et donc, on va dire cinq ans après l'école de commerce, j'ai pu monter sur le projet d'e-sops que j'ai co-créé. Et donc, c'est pareil, c'est parti d'un brainstorm autour de... Enfin, on m'a proposé un concept d'application. Donc, l'idée ne vient pas de moi en tant que tel, mais on m'a proposé un mock-up. Autour d'un verre de vin, un peu de fromage, l'aventure a démarré comme ça. En parallèle au départ, comme beaucoup de business, tu le démarres. Tu as plusieurs business en parallèle. À l'époque, j'avais trois business en parallèle. C'était assez chargé. J'avais ma vie de directeur de projet en agence. J'avais mes clients que je devais suivre et le lancement de Bizops. Tu ne dors pas beaucoup quand c'est comme ça. Mais encore une fois, c'est la passion. Tu vois, c'est la passion d'entreprendre, d'apprendre aussi, tout simplement. Et de te dire, tu construis quelque chose. Et donc, cette capacité à démarrer de rien. Donc, tu vois, BizApps, on a démarré à 3, enfin, on est à 2-3 en partant de zéro. Vraiment, j'ai eu un croquis sur c'était quoi la vision. Et de là, il y a une première version de l'app qui est sortie. Et voilà, c'était parti, quoi. Tu vois, et donc... et donc j'ai fait ça pendant 12 ans on a monté on a créé une belle boîte pour essayer là d'ailleurs qu'on s'est connus toi et moi c'était au travers de travers de visite comme quoi tu vois encore pour avoir testé beaucoup de d'appli en long en large en travers dans tous les sens pour essayer d'optimiser
- Speaker #1
d'optimiser mes tâches et j'ai toujours pas craqué le code mais ce après il ya d'autres contraintes aussi qui sont liés aux ans à ce que quand c'est bien sûr et voilà faire attention à ce qu'on fait alors aujourd'hui encore plus avec les ias et tout donc c'est c'est compliqué mon ange je bosse aussi dans des choses oui j'ai je gère des informations sensibles donc forcément ça ça ça complexifie un peu les choses mais très bonne application je vous invite à les ça facilite grandement la vie. Du coup, tu as accompagné beaucoup de dirigeants, notamment avec ces parties-là. Et quelles sont les problématiques que tu as pu observer, les problématiques un peu récurrentes que tu observes chez Senidor ?
- Speaker #0
Oui, effectivement. Au départ, BizApps, enfin Bizi pour le coup, l'application, c'est vraiment du pur B2B, même si au départ on s'adressait à l'individu. Peu importe sa casquette qui gère des projets, des clients. À partir du moment où tu as des choses à faire, des réunions, etc. C'était très une problématique individuelle, mais on a toujours été porté sur faire gagner du temps aux gens, qu'est-ce qu'on pouvait automatiser par rapport aux tâches chronophages, etc. Ça fait maintenant 15 ans que je suis picousé à faire gagner du temps, optimiser mon temps. C'est presque maladif parce que même dans ma vie, Je vais chercher des trucs tout bêtes à chaque fois, et me dire si je fais ça, dans ça, ça me permet de gagner du temps. Je vais dire, au moment où c'est... C'était vraiment presque trop.
- Speaker #1
On devient un peu toqué avec ce genre de...
- Speaker #0
Ouais, ouais, non, mais vraiment, pour le coup, vraiment. Mais pour en revenir à ta question, déjà, il y a un truc qui est vieux comme le monde, et que tout le monde est au courant, mais c'est... C'est vraiment ce que la réunionite... Parce que nous, on était très orientés réunion. La grande force de Bizi, c'était, partant du principe que tu te vois pour tout et pour rien, que tu passes ton temps, tu es un manager, tu passes ton temps en réunion. C'est ce que tu dois vivre encore toi aujourd'hui, tu passes ton temps en réunion. Et donc, ma femme en parlait il n'y a pas si longtemps que ça. Elle me dit, mais j'ai tellement de choses à faire, mais de 9h à 18h, je suis en réunion. Qu'est-ce qui ressort des réunions, les comptes rendus ? Enfin, voilà. Et donc, nous, c'était un des... On s'est vraiment penché là-dessus. C'était ce... Qu'est-ce qu'on pouvait automatiser autour de cela. Et donc, on a fait un gros boulot pour faire gagner du temps sur tout ce qui était chronophage. Et donc, le paradoxe, quand tu mets des choses en place comme ça, c'est que tout le monde veut gagner du temps. Quand tu dis aux gens, est-ce que ça vous intéresse de gagner du temps pour faire quelque chose qui te prend peut-être deux jours, si je te permets de le faire en une heure, alors tout le monde va te dire oui. Mais vraiment, tout le monde. Il n'y a pas de sujet. Et en fait, si tu te rends compte, après 12 ans de ça, c'est que changer les habitudes des gens, c'est une tannée. Mais vraiment, une tannée. Quand tu as des mauvaises habitudes, te réussir à changer, c'est très compliqué. Je peux y arriver. Donc je mets un effort quand même assez important, je peux y arriver. Par une semaine en vacances, il faut être sûr que la difficulté elle est là, c'est que les gens reprennent ces mauvaises habitudes. Nous ça a été un combat de tous les gens, c'est-à-dire que je suis capable d'optimiser ta gestion de ta boîte mail. J'optimise comment tu... qu'est-ce qui se passe pendant et après tes réunions. Je gère, optimise tes tâches. Vraiment on est sur tes reporting. Tu optimises tout ce qu'il veut comme ça. Et bien même comme ça, les gens reprennent leurs mauvaises habitudes. Tu vois, j'ai eu plein de gens qui revenaient sur leur cahier. Ouais, mais ça me rassure. En fait, le truc, c'est qu'en période de stress, moi, c'est certainement un truc qui m'avait assez choqué, c'est que quand tu es dans un mood, tu vois, tu déploies la solution. OK, on a nos bonnes habitudes. OK, c'est bon, on met les choses en place, etc. Et puis après, petit à petit, le quotidien de tes projets reprend un peu le dessus. Donc, c'est bien beau, tu as fait ton déploiement, on a un nouvel outil. top on a vu l'expert mais derrière dès que le stress revient tout ça les gens c'est quoi moi mon notebook qui me rassure et donc du coup en fait là où je te dis que tu vas gagner x heures parce que tu as déjà fait les choses dans le système bas les gens n'ont tu reviens puisque tu reprends tes notes il est enfin vrai et donc ça c'est un combat qui est quand même est quand même assez assez fin qu'a été assez assez impressionnant et très dur en tout cas de combattre ça Ça, c'était vraiment le changement des habitudes. Et un peu dans la même veine, c'est que tu as beau convaincre le patron, tu vois que nous, à la base, on attaquait souvent ça. d'un point de vue du manager, alors manager d'une boîte, de projet, qui derrière a des équipes. Et lui a beau être convaincu, parce que lui il voit l'output, il voit l'outcome de ce qui va ressortir de l'usage d'une solution, de l'optimisation de ses process, etc. Et bien, convaincre ses équipes, ce n'est pas une mince affaire. C'est vraiment assez hallucinant de voir ça, parce que tu vas changer les habitudes de tes équipes, ça ne plaît pas beaucoup, tu vois un peu plus ce qui se passe. donc tu vois tu peux un peu moins aussi te cacher tu vois tu rentres vraiment dans des problématiques très souvent humaines c'est ça qui est fou c'est que exactement tu mets en place des solutions tu mets en place des outils des workflows des process mais tu vois tu viens après te confronter à l'humain qui est ce qu'il est et donc qui est réfractaire qui quand tu changes tes habitudes ça paie pas Ah oui mais là attends, là c'est des grossoirs, tout le monde sait ce qu'on fait etc. Enfin tu vois, donc t'es confronté. Donc ça aussi ça a été très compliqué, c'est que c'est pas parce que t'as convaincu le patron que pour autant c'est gagné. Parce qu'au début de Bizaf c'était pas comme ça mais plus ça allait, et plus, alors ce que je trouve malgré tout positif, c'est qu'un outil est de moins en moins imposé. Tu vois ce que je veux dire c'est que tu... Il y a des outils qui s'imposent d'eux-mêmes. Et c'est là où tu vois la force de l'IA, de sa GPT. Il s'est imposé de... Donc c'est là où tu vois qu'il y a des outils qui révolutionnent la manière de faire. Mais malgré tout, tu vois, un boss qui impose un outil, ça se fait de moins en moins, voire ça ne se fait plus. Et donc, tu as ce côté. Moi, je l'ai notamment dans mes nouvelles activités. Et pour le coup, on avait pris la date en business, c'était d'impliquer les équipes. tu vois la transition qu'on a faite nous dans l'onboarding c'était typiquement au début on faisait tout avec le boss on mettait tous les process en place etc tu vois tous les workshops on déployait tout on formait les équipes et c'était parti et en fait les équipes c'est comme ça que ça va se passer tu vois il n'y avait pas d'implication là-dessus et donc on a vraiment changé le break-in en se disant mais en fait il faut impliquer tout le monde toutes les parties prenantes parce que quand tu changes les process et puis finalement pourquoi aussi c'est que c'est eux qui aujourd'hui assument leurs process qu'ils soient bien ou pas bien C'est eux qui les portent, les process. Et donc, il faut que tu les... Tu fais un step back, tu les prends, tu dis comment ça se passe chez vous aujourd'hui ? Qu'est-ce qui va ? Qu'est-ce qui ne va pas ? C'est tout de suite une autre approche. Et donc, ça aussi a été super intéressant dans l'évolution de notre manière de tout simplement mettre des process et faciliter le quotidien de tous ces managers et de leurs équipes.
- Speaker #1
Tu as ça, tu as le côté aussi... On a toujours fait comme ça.
- Speaker #0
Oui, beaucoup. Ça, c'est clair.
- Speaker #1
J'arrivais dans ma boîte. Au tout début, je ne faisais pas les activités que je fais aujourd'hui. Ils gèrent des dossiers d'une quantité incroyable. Et donc, chaque dossier a un numéro unique. Et un jour, je ne sais plus, j'en cherche un. Et on me dit, il est là-bas, dans la pile. Je regarde, je dis, mais je ne vais pas passer une heure à me taper la pile pour trouver le dossier de Madame Michu,
- Speaker #0
quoi.
- Speaker #1
Et on dit, si, on a toujours fait comme ça. Oui, alors, on va se sauver. Et j'ai mis en place un système tout bête que j'ai piqué chez mon père, qui lui était véto et qui gérait ses dossiers pareil, avec des numéros sur le côté. Donc, il faisait une enveloppe, il collait des étiquettes dessus avec le numéro. Et tu retrouvais ton truc en deux secondes, quoi.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Je dis ça à mon boss de l'époque, il me dit, ça va pas la tête. On va pas payer les gens à coller des gommettes. Bon, never. Si, on va le faire. Et du jour au lendemain, j'arrive à poser le truc quand même en disant, mais... Alors tout le monde se fout de ma gueule au début en mode non mais t'es gentil, t'es gommette et tout. Et puis arrivent les audits, les trucs comme ça un peu chiant. Et sortez-moi le dossier machin.
- Speaker #0
Ah putain,
- Speaker #1
ça va vachement plus vite.
- Speaker #0
Non mais c'est marrant ce que tu dis. Tu vois,
- Speaker #1
c'est le final, prouve le gain.
- Speaker #0
Non mais ton analogie est top parce qu'elle est ultra basique dans l'approche. C'est-à-dire que... Ah oui, c'est ça. Par éveil, qu'un truc, tu vois. Mais c'est ça qui est fort. Non mais limite, c'est ça qui est fort. c'est que t'es pas arrivé avec un truc ultra compliqué à déployer, d'accord ? Et pour autant, bah, t'as résolu un pain, et t'as eu, derrière le ROI, limite, il s'est vu, à la première confrontation, le ROI était là, et finalement, tu vois, c'est ça, limite, un des secrets, c'est comment tu... ces petits trucs-là qui vont te faire percevoir la valeur, même si au début, il faut l'en faire compte. Ouais, parce qu'en fait, le pain, toi, tu l'as vu tout de suite, mais tous tes collègues l'avaient pas parce qu'ils disent ouah mais ça toujours fonctionné comme ça pourquoi faire l'effort finalement de changer regardeur à chercher le dossier je fais pas de coups et non mais c'est ça c'est ça et donc en fait tu sais enfin la magie est bonne parce qu'en fait c'est vraiment enfin pour le coup ça c'est mon quotidien maintenant c'est ce côté c'est très très très rapidement mais vraiment très très rapidement c'est faire percevoir la valeur que tu vas apporter c'est quand tu fais de la transfo digitale, quand tu veux automatiser des process on fait comme ça jusqu'à maintenant, c'est la base de la première discussion, je veux dire c'est très rare, ça arrive, mais que les gens se disent ok, il y a quelque chose qui va pas donc t'arrives en disant, enfin oui, il y a déjà un problème donc là c'est un peu plus facile tu creuses et tu regardes et tu regardes là où les optimisations ne sont pas bonnes ou fort justement tu peux apporter des l'optim des automatisations un outil ou des choses comme ça mais comparé souvent le boss c'est qu'il ya quelque chose qui va pas et derrière tu vas chercher tu vas tirer les ficelles ont forcément c'est comme ça que tu tu tu tu démarres par service tu regardes ok bah vous comment vous travaillez extra bon on fait comme ça bon ça marche à priori non parce ah ouais mais ça il y a Micheline qui des fois fait pas comme ça et en fait c'est comme ça c'est pas tu vois c'est là-bas et donc le but c'est de les emmener vers ok mais en fait si on arrive à faire ça et donc de leur donner tu vois ta vision l'objectif mais qui doit être mesurable parce que si c'est juste vous allez mieux travailler oui tu vois c'est pas perfectif c'est pas terrible c'est pas comme ça que tu vas mais ça va les attirer, dès que tu mets ça en place, en tout cas si tu arrives à faire carceloir la valeur que tu vas apporter, le gain de temps, un taux de transfert plus important, un niveau de réponse à tes clients plus rapide, donc un taux de satisfaction. Dès que tu vas mettre un ROI mesurable, quantifiable, tout de suite, l'implication est différente et tu arrives à faire pour le coup des choses plutôt intéressantes. Plutôt intéressantes, clairement.
- Speaker #1
On va y revenir justement sur cette activité que tu as maintenant. Avant, comment tu définirais une entreprise efficace et sereine aujourd'hui ? Tu parlais de réunionnites, de mails, c'est un peu les maladies de nos entreprises d'aujourd'hui. Ça serait quoi ta définition ?
- Speaker #0
Une entreprise parfaite, c'est ce que tu disais.
- Speaker #1
Pas parfaite, c'est peut-être un peu au point,
- Speaker #0
mais efficace et sereine. Oui, efficace et sereine, c'est une bonne question. Je pense, alors moi, pour le coup, je vais prendre un peu de ce que fait un peu ma femme, c'est-à-dire que dans son taf, il y a le côté s'assurer que la vision d'en haut soit connue de tous. Et tu vois que, parce qu'en fait, et j'en reviendrai après avec la dichotomie, c'est que moi je vis un peu plus de manière opérationnelle, parce qu'on n'a pas le même niveau, un peu bossé avec Accor, moi j'aimais plutôt être sur la TPE, PME, donc c'est malgré tout différent, mais on va se rejoindre à un certain niveau, c'est que quand la vision des boss n'est pas partagée, tu peux être sûr que déjà tu vas, enfin je veux dire, tu cours à l'échec. parce que les gens ne savent pas pourquoi ils sont en train de se battre ou pourquoi on leur donne des objectifs de malade ou pourquoi ils sont en train de faire les choses. Moi, ce que j'ai toujours aimé, même au niveau de Bizav, c'est que la transparence sur les objectifs que les fondateurs vont avoir, plus tu es transparent sur ce que tu veux faire, sur tes objectifs, donc plus tu le transmets à tes équipes, plus tu les impliques, plus elles vont se sentir impliquées et investir limite d'une mission. tu peux en arriver là, même dans une grosse boîte, tu peux bosser sous forme de petite startup. Enfin, tu vois, tu es déjà dans un grand groupe. Et je trouve que les grands groupes aiment bien revenir sur, oui, on est plein de petites startups un peu partout. Tu vois, essayer d'avoir cette logique-là pour attirer du monde. Moi, je dirais que je trouve que ça, c'est important parce que ça ne met pas tout le monde au même niveau. hiérarchiquement, mais au moins sur la connaissance et sur la vision de la boîte, je trouve que c'est super important. Et après, dans l'idéal, c'est de faire le boulot nécessaire pour que c'est top-down et bottom-up. Pour moi, ça, c'est quelque chose qui je trouve est assez... te permet d'avoir une boîte qui est assez sereine. Après, encore une fois, en fonction de la taille, etc., c'est plus ou moins réalisable, mais je trouve que ça, ça te permet d'avoir ce côté un peu plus... C'est une sorte. Je le vois beaucoup et beaucoup dans moi. Moi, j'ai moins de réunions parce que j'ai rebasculé dans un monde un peu plus seul. Mais même quand on est monté jusqu'à 15, on se battait pour qu'il y ait le moins de réunions possibles. En tout cas, il y avait des plages réservées pour éviter justement, si tu parlais des réunionites, pour moi, c'est un fléau parce que il n'avance pas beaucoup. Et j'invite les gens à regarder, t'as Amazon, t'as quelques boîtes comme ça qui ont sorti des templates de réunions, qui ont imposé des formats de réunions pour justement éviter qu'on se voit à 15 pendant 4 heures et il ne ressort rien de la réunion. Et donc, ils avaient obligation d'avoir, tu sais, il y avait un objectif dans la réunion, c'était de timer. Enfin, tu vois, c'est des choses assez basiques pour ce genre de choses. Mais après, pour parler des heures et on n'a pas le temps, mais moi déjà... En tout cas, je trouve que pour un peu ce côté un peu serein et que les choses se passent bien, je trouve que c'est parce que du coup, tout le monde porte, tout le monde pousse de la même façon, avec un objectif commun et on sait pourquoi on le fait. Et après, ce qui est bien aussi, c'est qu'il faut que les gens portent des sujets. Je trouve que ça, c'est important. Nous, on avait... Moi, tu vois, j'ai des gens dans mon équipe où j'ai eu des gens dans mon équipe, ils portaient un sujet. Et tu le portes et tu le portes jusqu'au bout. Je suis là pour t'aider si tu as besoin de le porter, mais tu portes le sujet. Et ça, c'est pareil, c'est le côté responsabiliser les gens dans ce qu'ils ont à faire. Ça les fait progresser, ça les responsabilise. Et c'est comme tout, quand tu as des responsabilités et que tu as le sentiment de porter quelque chose de concret, et que tu le présentes. Je ne présente pas le boulot de mes équipes. Moi, c'est quelque chose que je l'ai vu faire, des fois, je le vois faire en réunion. C'est, tiens, il y a Pierre qui m'a préparé mes slides. Il y a encore des boîtes qui fonctionnent comme ça. Donc, le mec, il a bûché, c'est son truc, mais c'est son patron qui va tout présenter derrière. Moi, en tout cas, je trouve ça horrible. Responsabiliser, chacun porte ses sujets et tu les portes jusqu'au bout. Même si tu dois présenter ça devant les boss, ce n'est pas grave, ça va bien se passer. Ça va bien se passer.
- Speaker #1
Il n'y a pas de raison.
- Speaker #0
Non, mais c'est ça.
- Speaker #1
Du coup, pour revenir sur des choses plus concrètes aujourd'hui, tu accompagnes des dirigeants de TPE et de PME qui souhaitent optimiser leur processus. Tu peux nous parler un peu de ton approche et j'étends un peu plus parce que ça viendra peut-être avec derrière. Tu fais référence aussi à de la veille technologique permanente aujourd'hui et plus que jamais avec l'IA qui arrive. Quelles innovations te semblent prometteuses ? pour notamment ces TPE, PME en plus, toujours dans cette optique d'accompagner le dirigeant aujourd'hui.
- Speaker #0
Ouais, bah écoute, déjà je vois, je viens même, pour le coup, la veille, c'est quelque chose qui est très important, qui l'a toujours été, qui l'est d'autant plus maintenant. Il y a, il y a un peu perturbé, tu vois, alors très bien, et en même temps c'est très perturbant, parce qu'il y a un nombre d'infos. Chaque jour, tu as l'impression d'être tout le temps à la barre. Vraiment, moi qui suis l'actualité de l'IA quasi quotidiennement, je rate 4-5 jours, tu as l'impression que tu as accumulé un retard déjà de ce qui se passe. Pour des gens qui font de la veille et qui sont dedans, comme moi, mais comme bien d'autres, et il y a des gens encore plus à la page que ça, c'est déjà impressionnant. Pour des gens dont ce n'est pas... Qu'ils prennent ça en mode Saint-Gilles, c'est assez violent. Donc, j'essaie de mettre un peu un tampon par rapport à tout ça, dans le sens où, pour revenir sur... Moi, par exemple, je ne vais pas vendre de l'IA pour vendre de l'IA. Je ne vais pas dire qu'il faut de l'IA pour le côté, c'est bluffant, il faut que ça s'applique concrètement aux dirigeants et à ses équipes. Et moi, aujourd'hui, sur la veille techno, sur les outils, sur la transfo, sur la TPE, PME, pour le coup, ce que je vois le plus, c'est entre la vision. Quand tu es une TPE, PME, alors une PME de, et encore, je suis sur un projet d'une PME de 250 personnes, mais en fait, entre la vision du boss, de comment sa boîte doit tourner. souvent des fois il l'a créé il l'a fait monter etc la vision qu'il a Et limite presque de chaque département, même s'il n'est pas spécialisé, mais il a fallu créer certains départements. Entre la vision, comment lui, les choses doivent fonctionner, et comment ses équipes feront pour faire fonctionner sa vision. Il y a une dichotomie qui est gigantesque. Moi, je commence par ça, c'est d'essayer de faire exprimer. J'aime bien faire parler le patron sur comment il vit. Pour lui, c'est quoi sa boîte, comment il vit. Le faire parler, ça vient démarrer par lui tout seul. Parce que c'est toujours bien d'avoir sa vision des choses. Parce que lui va assez facilement te dire ce qui ne va pas. C'est la force d'un patron. Normalement, c'est de mauvais cimes. Quand je dis que ça ne va pas, c'est qu'est-ce qu'il voudrait optimiser. Normalement,
- Speaker #1
les points d'accroche...
- Speaker #0
Lui, il le voit assez facilement. Il a l'aspect financier. On lui fait des reportings. On est capable de voir assez facilement, quand c'est un bon dirigeant, ce qui ne va pas. Et après, tu vas discuter avec les équipes. Tu as la vision du boss et tu vas discuter après avec les équipes. Et là, assez naturellement, ce qui est intéressant, c'est que tu vois le différentiel qui se met en place. Et donc, tu comprends assez rapidement pourquoi tu essaies de faire rentrer un rond dans un carré. Donc, moi, j'aime bien avoir cette approche. de séparer parce que si tu mets tout le monde dans la même salle il y a le patron qui va parler parce que voilà qui va peut-être pas oser ça va dépendre du patron mais dire ce qui va pas devant ses équipes parce que ça peut être assez brutal ce qu'on prend mais voilà et à l'inverse les équipes vont pas forcément oser parler parce que si tu dis quelque chose et qui a ton patron encore une fois ça dépend de la typologie de patron que tu as la couleur qu'il a c'est ça un rouge si c'est un vert donc ça aussi c'est des choses qui sont hyper intéressantes je lui fais un épisode complet là dessus je l'ai écouté parce que ça peut changer ton approche ou la manière dont tu vas en aller derrière emmener les choses et finalement quand t'arrives à avoir la vision du patron la vision des équipes ça fait pas pour autant que tu vas trouver Tout de suite, comment consolider les deux ? Parce qu'il faut réussir à ce qu'il y ait un objectif commun. On en revient à ça. Il a sa vision, mais c'est comment on peut atteindre cet objectif. Est-ce que toi, patron, t'imagines que tes équipes peuvent le faire ? Entre avec les moyens que tu leur donnes, est-ce que c'est réalisable ? Tu vas bosser là-dessus. Après, moi, je suis vraiment dans l'automatisation de processus. Je suis là pour poser les process actuels qui sont en place, quand il y en a. comprendre pourquoi ils ne fonctionnent pas. Un des enjeux, on sait que très souvent, alors c'est ce qui est énorme, mais ils sont... Deux fois, c'est... Et c'est là où tu te rends compte, c'est que finalement, ouais mais attends, on en a discuté. Tu ne sais pas trop, c'est ouais, mais on en a discuté de ça. C'est quoi ? C'est tes process, c'est parce que tu en as discuté et que... C'est tout ça que tu vas creuser. Ok, on a mis... Ouais, mais on a mis un Excel en place. Donc ton process, c'est un fichier Excel que les gens doivent suivre. Tu as plein de choses comme ça et du coup, tu lui fais aussi comprendre que la vision qu'il a, lui, il ne l'a pas bien partagée, bien comprise à ses équipes. Et donc, c'est tout ce travail-là que tu mets en place. Et derrière, tu peux avoir des outils qui viennent t'aider en fonction de la problématique qui a été perçue. D'accord ? Je te donne deux, trois exemples par rapport à l'outil qui vient le faire. Je bosse sur une problématique avec des concessions automobiles. D'accord ? Et donc, c'est pour ça que ton exemple tout à l'heure m'a fait rêver, parce qu'en fait, un des problèmes des patrons, c'est les audits. Ce qu'on auditait par les constructeurs. D'accord ? Parce que là, c'est un réseau de... un réseau de concessions automobiles. D'accord ? Multimar, mais bon, peu importe. Et donc, t'as... les patrons qui disent, mais attends, on se fait allumer par les constructeurs, parce qu'à chaque fois qu'on sort un audit, on n'est pas capable de répondre en temps et en heure. On n'est pas capable de répondre. Et donc, on se fait allumer. Tu as des pénalités. Du coup, quand tu renégocies des contrats, vous n'êtes pas capable de faire ceci, etc. Donc, tu as le problème qui est là-haut. Et ça, c'est le mec qui s'occupe de ça. C'est le vendeur. La source de la donnée, c'est le vendeur qui s'en occupe. Et le vendeur, ce n'est pas lui qui gère les objets. Donc, tu vois la diagonale que tu dois tracer. entre le problème qui a été évoqué, qui dit, ouais, mais attends, nous, nos process, c'est trop manuel. Ok, donc ça c'est le middle management. L'autre là-haut c'est, ouais mais nous nos audits, elles sont foiruses, du coup on se fait allumer, du coup les négoces sont pas bonnes, etc. Et t'as le vendeur qui est là, qui lui, son objectif c'est de vendre le plus de voitures possible. Voilà, ça c'est typiquement le cas quand j'arrive dans une boîte comme ça. Tu vois, et donc il faut parler avec les... Si je mets tout le monde au même endroit, il va pas sortir grand-chose. Par contre, voilà, mais tu vois j'ai des problématiques différentes, d'accord ? Et donc tu poses tout à plat. commence à écrire des procédures, etc. Puis en fait, tu réfléchis à ce qui va permettre de régler ça. Donc là, on va mettre en place un outil GED, qui va automatiser toute la procédure de vente de véhicules, parce que c'est que des multitudes de documents de validation, tu vois, à droite, à gauche, ça redémonte, ça redémonte, et puis ça en fait un dossier, et ton dossier derrière, ton audit, elle est bouclée tranquillement, tu vois. Et donc ça, c'est typiquement le bon exemple où tu as trois niveaux t'as trois niveaux donc ok on va dire simplement tu as le vendeur le middle management et le top management ils ont tous les trois des objectifs différents mais pour le coup tu as un outil et une procédure alors une très très grosse procédure mais une procédure en workflow global qui va répondre à la problématique de tout le monde c'est ça c'est ça que j'aime c'est ça que j'aime faire C'est comme ça que tu vois dans la méthode O et dans l'approche que je mets en place. Et là sur la boîte, ça va être un mélange d'outils. Et là j'ai un patron qui maîtrise son sujet sur le bout des doigts. Vraiment c'est un tueur. Utilisateur de Bizi, c'est aussi comme ça que je l'ai connu. Ça fait cinq ans qu'on travaille ensemble dans Bizi. Et donc là on va attaquer d'autres problématiques. Lui, il a mis, donc ils sont 250, c'est une boîte luxembourgeoise, Putman pour ne pas les citer. Le boulot, ça a été de mettre à plat tous les process de la boîte. 9 mètres, 9 mètres de pages blanches. On a collé, puisqu'en fait, on a commencé à dessiner. 9 mètres, je suis toujours un 9 mètres, de feuilles de process. Parce que quand tu commences à écrire, c'est hyper complexe, c'est de l'électricité faible courant fort, courant faible, enfin bon, tu rentres là-dedans, tu vois, et le mec connaît ça sur le bout des doigts, c'est monstrueux, mais c'est monstrueux, donc le mec gère une boîte qui fait des millions, il y a 250 personnes et il connaît, lui, sa vision, mais ce qui était fort là, ce qui est génial, et que tu sais que tu vas avancer, c'est que lui, et puis lui, là, il est conscient qu'il défaille, etc., il est capable de te dire, suite à ça, que... c'est combien on facture, on est censé facturer 8 heures par jour, aujourd'hui on a un facture-temps, l'objectif c'est de faire tant, c'est très clair, une soin qui s'est sortie de ça. Donc là on a mis à plat, service par service, etc. Donc on a fait big picture, service par service, donc c'était du travail qui est en cours. Et donc là ça va être un mélange d'outils parce qu'il faut du pur process, tu es sur du pur process qui, et là il en a conscience, aujourd'hui est géré par l'humain. Quand c'est géré uniquement par l'humain, tu as des erreurs. Parce que tu vois, entre deux services qui doivent communiquer, tu as un service qui s'arrête et l'autre qui doit reprendre, mais il ne se parle pas. Voilà, c'est comme ça. Bon, tu vois, tu as plein de poteries comme ça. Et là, tu as des outils. Je ne sais pas si tu es familier avec ça, de BPM, Business Process Management, qui vraiment, c'est pour enverrer du process. Et c'est renier les outils, les process et l'humain. Et tu vois, tu mets tout ça dans ton outil et ça va... modéliser et te permettre de faire tourner tes process, de savoir où tu en es sur tes process, si tu es en retard, etc. Donc c'est l'humain qui lance les process, mais c'est la machine qui s'assure qu'ils sont... Tu vois, c'est donc voilà, c'est un mélange de tout ça et il y aura aussi de la jet parce que bah quand tu gères 15000 documents sur un projet, bon OneDrive c'est bien mais ça fait pas tout quoi. Que la jet ça sert à rien aussi. Voilà.
- Speaker #1
C'est pareil, je pense que tu le rencontres aussi. Plus il y a de gens, et pire ça devient, c'est de l'éducation. C'est-à-dire que tout le monde n'est pas câblé de la même manière. Tu as des gens qui savent gérer des tout doux, il y en a, c'est une armée de post-it, il y en a, c'est dans leur tête. Et puis il y en a qui rangent leur chambre, il y en a d'autres, on s'en fout. De toute façon, j'ai un exemple. C'est con, mais ma boîte mail, je n'ai pas de dossier de rangement.
- Speaker #0
Moi,
- Speaker #1
j'ai des collègues qui rangent dans des sous-dossiers. Je dis, non, mais vous savez, en haut, il y a une barre de recherche. En l'ensemble, ça marche quand même plutôt pas mal. Ce n'est pas parfait, mais... globalement tu mets le nom du mec le sujet pour ça ça devrait bien se passer quoi et oui il permet un temps à ranger dans leur truc oui mais comme ça je retrouve mon match ok moi j'ai deux dossiers en cours archives ouais non mais c'est ça
- Speaker #0
ça fait partie tu vois des alors après tu as tu il ya des études là dessus parce qu'en fait tu as plein de syndrome comme par exemple je me bats contre ça mais j'ai le syndrome de la boîte vide boîte mail vide tu vois Je sais, c'est comme ça, c'est peut être de lutter contre, mais je ne supporte pas d'avoir des mails non lus dans ma boîte mail. C'est comme ça. Alors après, j'ai mis des choses pour faire face à ça. Et donc moi, un mail, souvent une action à faire. Donc, tu vois, au travers de Bizi, je vais expliquer beaucoup aux gens comment gérer leur boîte mail. Et donc, il y a une action derrière. Et donc, s'il y a une action, c'est que ça doit être logé quelque part. Parce qu'un mail non lu ne te dit absolument rien. Tu vois, donc c'est Donc c'est tout ça, tu vois, c'est bon. Après ça, on est sur de la micro-productivité, mais je vois bien ce que tu dis. Ouais, ouais. Mais ça,
- Speaker #1
c'est dramatique. Tout le monde partage tout dans tous les sens. C'est pas en V. C'est en V, tu es dans cette espèce de bloubi-boulga de truc.
- Speaker #0
Non, mais tu vois, la jet, par exemple, on fait pas mal de projets de jet, notamment pour ça, mais en fait, la force d'une jet, c'est que tu ne t'organises pas. Parce que les gens... Parce qu'en fait, tu as autant de façons d'organiser tes dossiers qu'il n'y a personne. Et donc, partant de ce principe-là, il se passe quoi dans tes OneDrive ? C'est qu'il y a une ou plusieurs personnes qui vont être chargées d'essayer de mettre une hiérarchie, une structure en place. D'accord ? Qui va tant bien que mal essayer de chiter à tout le monde. Ou tu vas imposer la hiérarchie. Ça, ça tient un moment. Et en fait, tu vas commencer à dupliquer des docs. Il va y avoir des shadows orga à l'intérieur. Elle n'est pas parfaite parce que, bah ouais, mais toi, tu as un angle par projet. Moi, j'ai envie de rentrer par pays. C'est un bordel, ça. Et donc, ça, c'est aussi, ça, c'est des problèmes qu'on voit assez souvent. Et donc, là, typiquement, pareil, une GED, c'est top parce que les belles GED et les bonnes GED qui ne t'organisent pas. Alors, tu peux mettre en place des dossiers si tu en as envie, si tu veux te faire plaisir. Mais le principe, c'est que la GED organise et structure les documents pour toi. Et après, tu les retrouves. Un peu ce que tu disais avec ta boîte mail, tu as des recherches, tu as des métadonnées, tu as l'IA maintenant, qui fait que derrière, tu retrouves tout à la petite tière de centaines de critères. Et donc, tu n'as plus à t'embêter avec tout ça. Plus tu mets des process de validation, de correction, de plein de trucs en place pour automatiser. Après, là, tu rentres plus dans du process métier. Typiquement, le...
- Speaker #1
la concession enfin le groupement de concession automobile c'est dans ce c'est dans cette logique là quoi mais ouais à l'humain et à prendre un autre domaine on arrive à la fin de l'épisode de deux questions pour finir si tu pouvais parler à ton mois de 12 ans qu'est ce que tu lui dirais
- Speaker #0
Je regardais rarement vers l'arrière. Qu'est-ce que je pourrais lui dire, au mois de 12 ans ? Non, d'encore plus profiter, de plus profiter, de prendre conscience de la chance que j'ai eue de vivre ce que j'ai vécu. Je pense que je lui dirais d'encore plus profiter. Franchement, j'ai été quand même chanceux. Encore une fois, même comme ça, je peux te lister. plein de choses, plein de sacrifices. On va pas refaire tout le débat, mais mon mois de 12 ans, je lui dirais de... Je lui donnerais peut-être des numéros de loto, si je l'essaie. Ça, ça peut être sympa. Ça peut changer un petit peu la vie, c'est toujours agréable. Non, mais voilà. Je lui dis, non, non, profite. Profite de ce que tu as, de ce que tu agives, là, sur les dix années qui arrivent. Ça reste, honnêtement, ça reste... incroyable de pouvoir vivre et vivre et vivre de ta passion pendant autant de temps honnêtement c'est une chance que peu de gens ont la chance d'avoir et donc voilà je lui dirais juste kiff et prend conscience de ce que de la chance que tu as et deuxième question c'est comment définit le succès aujourd'hui après tu es toutes ces vies professionnelles que tu as pu avoir fait un peu bateau c'est le fameux le succès c'est vraiment le quand on me dit merci ou quand je vois que ce qu'on a mis en place fonctionne et que le ROI est validé. c'est parce que t'as toujours cette crainte que malgré tout tu l'évoquais j'avais une réunion ce matin avec un de mes prestats aussi on apprend tous les jours pourtant je discute avec un mec brillant qui a vendu deux boîtes il a fait du coaching et le mec te dit encore qu'il apprend tous les jours donc ça je trouve que c'est du coup quand t'es dans ce mode là t'es content que ouais ça marche, merci voilà Pour moi, le succès, il est là. Et après, pour une approche, moi, en tout cas, beaucoup plus personnelle, parce que là, c'est pour la réussite de mes projets. C'est assez bateau, mais voilà. Moi, aujourd'hui, ma réussite, c'est pour le coup de trouver mon équilibre. Parce que ce n'est pas quelque chose qui est simple. Et donc, j'ai... Je tente, parce que ça fait qu'un an que je suis à nouveau maître à 100% de mon quotidien. Non, mais c'est de trouver l'équilibre pro, perso, de choisir aussi tes projets. Ça, c'est un truc qui... Tu vois, je te parlais de l'académie, c'est quelque chose que je n'aurais jamais pu faire avant. Là, je prends la liberté, une semaine de vacances de... de tout arrêter et pendant une semaine j'entraîne des gamins avec mes copains j'ai fait ça pendant les vacances d'octobre on avait 125 gamins pendant une semaine et on les a coachés c'est moi ma réussite aujourd'hui en tout cas elle l'est c'est ce que je voudrais garder si vraiment j'avais un truc que je voudrais garder c'est pouvoir profiter de mes enfants de bosser sur des projets qui me plaisent, ça c'est une certitude et de choisir aussi certains projets un peu plus perso, mais qui font que je trouve mon équilibre. Tu vois, ça ne me dérange pas, on est là à bosser, ça reste du boulot, on fait ce podcast, toi tu bosses, tu vas bosser derrière, tu vas faire ta prod, mais qu'on a la chance quand on aime ce qu'on fait, de ne pas compter forcément nos heures, mais pour autant, tu vois, déposer mes enfants, aller les chercher quand c'est nécessaire, prendre une semaine pour aller entraîner des gamins et revivre ma passion et retransmettre ce que j'ai eu. Moi, ça aujourd'hui, c'est... c'est ma nouvelle réussite que j'aimerais garder le plus longtemps possible voilà
- Speaker #1
Christopher merci à toi c'était top merci à tous d'avoir écouté cet épisode j'espère qu'il vous aura plu et on se retrouve très vite pour un prochain épisode merci à tous merci infiniment de m'avoir rejoint pour cet épisode de Mindways j'espère que tu as apprécié cet épisode autant que j'ai adoré le faire Explorer de nouvelles perspectives et idées est ce qui fait battre le cœur de ce podcast. Si tu as aimé cet épisode, n'oublie pas de t'abonner à Mindways ou à la newsletter pour ne pas manquer mes futurs sujets. Tu peux le faire sur ta plateforme de podcast préférée et si tu souhaites rester à jour avec les dernières nouvelles et mises à jour, suis-moi sur les réseaux sociaux. Tu me trouveras sous S. Corlouer, sur Instagram et X pour des discussions et des aperçus exclusifs. Ton soutien est la clé de la poursuite de cette aventure. Les commentaires, avis et partages sont toujours appréciés. Merci encore d'être à mes côtés. Reste curieux, reste connecté. N'hésite pas à m'envoyer des questions ou idées ou suggestions pour de nouveaux épisodes. C'est un voyage que nous faisons ensemble et j'ai hâte de continuer de le partager avec toi. Prends soin de toi, que ton esprit continue de s'épanouir. A bientôt.