- Speaker #0
Ce que nous avons vécu dans le ventre de notre mère ne reste jamais enfermé là. Cela s'inscrit en nous, dans notre propre corps, et ça nous façonne. Et si libérer les émotions d'un enfant, c'était aussi l'aider à se réapproprier son histoire depuis le tout début. Aujourd'hui, j'ai la joie de recevoir Audrey May, kinésiologue et auteur. Elle a créé la méthode « Raconte-moi mon histoire » , une approche de libération émotionnelle à partir de l'histoire de vie de l'enfant, dès la conception et même avant. C'est une méthode qu'elle a développée à partir de son propre vécu et qu'elle transmet aujourd'hui à travers des formations, des séances et un travail de fond sur les émotions précoces. Dans cet échange, on parle de son parcours, de sa vision et surtout de ce que cette méthode peut venir transformer dans le quotidien des enfants et de leurs parents. Je vous souhaite une très belle écoute avec beaucoup de clés de compréhension. Bonjour et bienvenue sur le podcast Mise en Lumière Holistique, l'émission qui éclaire votre chemin intérieur vers le bien-être et la transformation. Je suis Véronique Thorezin, mentor spirituel et thérapeute holistique. Derrière chaque épisode se cache un peu de mon histoire, de mon parcours avec une maladie inflammatoire neurologique, une sclérose en plaques, de ma résilience, de mes découvertes et apprentissages personnels qui sont devenus aujourd'hui mon expertise en tant que thérapeute dans ce cheminement de spiritualité, de développement personnel, de guérison et surtout de connaissance de soi-même. Venez récupérer des pièces de votre puzzle au travers de l'énergie de la médecine traditionnelle chinoise, de mindset, de symbolique de maladie, évidemment d'ancrage et de lâcher prise, et bien d'autres pratiques pour vous permettre d'avancer, de comprendre et d'œuvrer sur vous-même. Chaque semaine, que ce soit seul ou avec des invités inspirants, nous explorerons divers aspects pour vous apporter des clés essentielles de compréhension dans votre épanouissement. Préparez-vous à illuminer votre chemin vers une vie consciente, ancrée et harmonieuse. Je vous souhaite la bienvenue pour ce moment d'écoute où vous découvrirez que vous êtes un corps, mais également une âme et un esprit. Préparez-vous à plonger dans une aventure transformative chaque semaine avec Mise en Lumière Holistique. Bonjour Audrey, je suis vraiment ravie de te recevoir pour ce nouvel épisode du podcast Mise en Lumière Holistique. Et en plus, vraiment un gros clin d'œil parce que tu as été l'une des premières à me faire confiance sur... sur Mise en lumière holistique, puisque tu étais dans les toutes premières invitées. Et j'ai encore des retours de cet épisode, car tu as permis à beaucoup de personnes de découvrir la kinésiologie. Donc merci déjà pour ça, et merci de nouveau de revenir sur Mise en lumière holistique pour parler d'un sujet passionnant.
- Speaker #1
Bonjour Véronique, bonjour à tous. Tu m'as mis des frissons juste à me dire ça, donc je suis vraiment en joie quand tu m'as dit on refait un deuxième épisode, mais avec grand plaisir Véronique. Merci pour cette invitation.
- Speaker #0
Et j'ai le souvenir qu'on avait évoqué justement ton livre à l'époque, parce que tu étais en cours d'écriture, je crois, et qu'on s'était dit, peut-être rendez-vous pour un prochain épisode. J'aurais mis le temps pour t'inviter, je m'en excuse. Mais au final, on fait cet épisode et j'en suis ravie. Surtout un sujet passionnant. On en parlait un peu en off tout à l'heure, mais un peu tabou aussi sur certains aspects, puisqu'on va quand même parler des enfants. Tu es kinésiologue, mais est-ce qu'on peut dire spécialisée sur l'enfance ?
- Speaker #1
Je dirais spécialisée en libération de mémoire de vie intra-utérine.
- Speaker #0
Ok, ça marche. Déjà, je vais te laisser le temps de te présenter, même s'il y avait beaucoup d'informations déjà dans le premier épisode, mais je te laisse te présenter.
- Speaker #1
Je suis Audrey May, je suis une kinésithérapeute qui a fini par devenir kinésiologue. Et à la suite d'un secret de famille, où j'ai appris à 36 ans que mon père n'était pas mon géniteur, je me suis dit, il faut absolument faire quelque chose pour ces parents qui ne savent pas dire les choses. Et je suis devenue la créatrice de la méthode Raconte-moi mon histoire. Et je transmets mon savoir et mes connaissances dans mes deux livres. Donc le premier, c'est le grand livre de la kinésiologie spéciale enfants, aux éditions Le Duc. Et le deuxième qui est sorti, ça s'appelle Les bienfaits insoupçonnés de la kinésiologie, toujours aux éditions Le Duc.
- Speaker #0
Parfait. Justement, raconte-moi mon histoire. C'est quoi la genèse de cette formation ? Qu'est-ce qui t'a amenée à un moment donné, suite à tes séances de kinésiologie, de te dire... Alors, tu viens de le dire par rapport à ta propre histoire, mais qu'est-ce qui t'a poussée vraiment à aller approfondir, de dire qu'il y a quelque chose quand même à faire vis-à-vis des enfants ?
- Speaker #1
En fait, moi, quand j'ai appris le secret, parce que moi, pendant 36 ans, je me suis vraiment posé des questions, je sentais à l'intérieur de moi qu'il y avait quelque chose et tout ça, donc il y avait vraiment cette envie de me dire mais moi si je ressens ça, ça veut dire qu'il y a d'autres enfants. Donc avec cette notion de je n'ai pas envie que d'autres enfants ou d'autres adultes vivent ce que moi j'ai vécu. Donc ça, c'est mon pourquoi. Et puis en tant que thérapeute, que ce soit en tant que kinésithérapeute ou kinésiologue, eh bien... Je me suis rendu compte quand même que c'était compliqué d'accueillir des nourrissons parce que ça pleure, parce que des fois ça dort, parce qu'on n'a pas forcément besoin ou le temps de les manipuler parce que... Mais ils ne se laissent pas faire, ça peut être des enfants qui vont, à 2-3 ans, qui vont vous déboulonner tout le cabinet, les adolescents qui sont dans leur fauteuil en mode « qu'est-ce que je fais là, j'ai pas envie » , et on se retrouve impuissants et on a beau avoir... plein de techniques, on peut se sentir facilement démuni face à cette population. Et je me suis dit, il faut absolument que je trouve quelque chose de ludique. Et je me suis dit, eh bien, pourquoi pas raconter l'histoire en utilisant des peluches et des objets. En fait, je suis formée à la méthode ESPER, E-S-P-E-R-E, de Jacques Salomé, qui utilise des objets. Et je me suis dit, mais en fait, je vais combiner ce que j'ai appris, et en traduction de bébé, et en kinésiologie, et en méthode ESPER. Et c'est là qu'est née la méthode raconte. Raconte-moi mon histoire, où en fait, je vais poser énormément de questions aux parents. Parce que depuis qu'on est dans le ventre de notre mère, eh bien, l'enfant se fait sa propre vérité, qui est loin de la vérité. Et en posant des questions aux parents sur est-ce qu'il y a eu des fausses couches, des IVG, tout ça, le fait de poser des objets au sol, ça va permettre déjà aux parents de prendre du recul sur l'histoire. Ça va permettre aussi à l'enfant, eh bien, peut-être de plus facilement exprimer des émotions. Mais comme ça, il n'y a pas besoin de le toucher, il n'y a pas besoin de le manipuler. Et puis même si l'adolescent, il est au fond de son fauteuil, qu'il est en mode, ouais, qu'est-ce que je fais ? Eh bien, il va quand même jeter un oeil à ce qui se passe parce qu'il n'aura pas forcément besoin de parler. Et les enfants qui me démontaient tout le cabinet, eh bien, à partir du moment où on sort les peluches, eh bien, il va y avoir un vrai intérêt.
- Speaker #0
Ça les calme parce que justement, ils sont focus sur quelque chose.
- Speaker #1
Oui, puis on est en train de leur raconter une histoire. Puis en plus, on est en train de leur raconter leur histoire. Donc souvent, je leur dis, eh, j'ai besoin que tu regardes, on est en train de parler de ton histoire waouh
- Speaker #0
Chose importante, mais je pense qu'on y reviendra tout à l'heure sur ce que tu viens de dire. L'histoire des enfants n'est pas l'histoire des parents. Et il faut que les parents gardent ça en tête. Ce n'est pas parce que les parents ont vécu quelque chose que ça signifie que leurs enfants l'ont interprété de la même manière. Au contraire, ils l'ont interprété à l'âge qu'ils ont et avec les compréhensions qu'ils ont. Et ça, c'est quelque chose qui est très important par rapport à toutes les croyances, à tous les traumatismes, blocages qui vont se créer au fur et à mesure. Jusqu'à la maladie, on peut arriver à ce stade-là, qui vont se créer plus tard. Donc, point quand même relativement important pour justement bien faire comprendre aux parents que non, ce n'est pas parce que vous l'avez vécu de cette manière-là que tout le monde l'a vécu de cette manière-là, et encore moins vos enfants. Donc, je pense qu'on appuiera sur ça tout à l'heure. Ce qui est intéressant, c'est que ce fameux secret de famille, tu avais au plus profond de toi-même la sensation déjà de le savoir ?
- Speaker #1
Depuis le début. Alors, je ne savais pas quoi, mais depuis le début, très tôt, moi, je me suis... Je ne me sentais pas à ma place. J'étais persuadée qu'on avait interverti les bébés à la maternité. Je me suis renseignée, mais très tôt, dans les livres de médecine et du corps humain sur comment on fait les yeux bleus, parce que mon frère et moi avons les yeux bleus, mais pas mes parents. Sur les groupes sanguins, j'ai fini par poser des... Enfin, j'étais omnubilée, c'est-à-dire que ça me prenait une charge mentale de dingue. J'étais persuadée que j'étais stérile. J'ai fait des tests, je n'étais pas stérile. En discutant avec mon frère, il me disait, oui, moi aussi, je croyais que j'étais stérile. Au fur et à mesure, il y a toutes les pièces du puzzle qui se sont mises en place, mais à l'intérieur de moi, c'était déjà là. Et au fur et à mesure où j'avançais et j'apprenais des choses, ça pulsait de plus en plus dans mes cellules. L'enfant, en fait, il sait tout. Moi, je dis toujours qu'il est en mode Wi-Fi avec l'ensemble. Il ressent, il capte, dès que ce n'est pas la vérité. quand on lui dit ou quand on lui fait des choses qui sont décalées avec la vérité, ça crée un désordre à l'intérieur du corps.
- Speaker #0
Et tu parles de ton frère, ça signifie que ton frère avait les mêmes ressentis que toi ?
- Speaker #1
Quand je lui... Parce qu'au fur et à mesure, j'étais là, c'est quand même bizarre, je trouve quand même que... Lui, il n'était pas du tout là-dedans. Mais lui, il était persuadé d'être stérile. Et en fait, ce qui est fou, c'est que la même année, on a fait chacun de notre côté, sans se concerter, Et pas du tout. Donc moi, ça m'a rassurée. Je me suis dit je suis pas stérile. Et mon frère, ça a été un déclic pour lui. Il s'est rendu compte qu'il était pas stérile. Et à la suite de ça, il a pu avoir ses deux enfants. Mais jamais, on n'en avait jamais parlé. C'est au cours d'un repas où on s'est dit ah, mais en fait, on était tous les deux persuadés qu'on était stérile. Et la même année, on a fait un test. J'en ai encore des frissons. Alors que ça fait tellement d'années, mais c'est ouais.
- Speaker #0
mais ce qui est intéressant voilà c'est qu'au final tu savais au plus profond de toi-même qu'effectivement il y avait quelque chose entre guillemets pardon de l'expression qui clochait que c'était pas aligné justement tu l'as dit tu te sentais pas à ta place c'est à dire qu'effectivement dans ce cas là tu te dis bon il y a quelque chose que je comprends pas mais voilà moi je pourrais faire un peu le comparatif alors pas sur l'histoire de je me sens pas à ma place mais c'est d'ailleurs une kinésiologue qui m'a permis de confirmer lors d'une séance, moi, j'étais persuadée, enfin, je savais au plus profond de moi-même que j'allais déclencher une sclérose en plaques. Puisque ma mère en a une, et j'ai toujours su depuis mon adolescence que j'allais en avoir une. Donc finalement, quand j'ai l'annonce de ma sclérose en plaques, comme je dis, en fait, c'est une non-annonce pour moi, parce que c'est comme si je le savais déjà. Et une séance de kinésiologie m'a permis même de trouver l'âge à laquelle j'ai trouvé les clés pour débloquer le process en me disant, quand je veux, en claquant des doigts, je déclenche une poussée. Donc c'est ça qui est super intéressant. Donc on sait au plus profond de ces cellules finalement qu'il y a quelque chose quand même qui bloque, qui peut être bloquant. Et par rapport à ta propre histoire, quand tu as commencé justement en sciences de kinésiologie à avoir des enfants, tu as commencé à faire un parallèle justement entre ton histoire et certaines histoires que pouvaient te raconter certains enfants. C'est comme ça qu'en fait tu as commencé à te dire, il y a peut-être quelque chose vis-à-vis des enfants, des choses à libérer.
- Speaker #1
Non, c'est vraiment le « je n'ai pas envie que d'autres enfants vivent ce que moi j'ai vécu, parce que moi ça m'a pourri la vie, parce que ça me crée une charge mentale. » Puis toutes les pensées limitantes, c'est comme si tant que je ne connais pas la vérité, je ne peux pas avancer dans ma vie. Et quand j'ai appris la vérité à 36 ans, le temps de digérer un petit peu, à 38 ans je me suis dit « bon, c'est bon, je me sens prête pour avoir des enfants. » Mais avant c'était impossible. Et depuis que j'en parle, j'ai énormément de témoignages de personnes qui me disent « Mais en fait, comme toi Audrey, je sentais qu'il y avait quelque chose à l'intérieur de moi et j'ai fini par poser des questions et tout. » En fait, à l'intérieur de nous, on sait.
- Speaker #0
L'échange avec tes parents a été évident et ça a été libérateur pour toi ?
- Speaker #1
À 35 ans, j'avais appelé ma mère en lui disant « Est-ce que mon père est mon père ? » Elle m'avait dit « Mais bien sûr Audrey, tu nous poses tout le temps plein de questions. » Et en fait, à 36 ans, je suis allée voir mes parents et je leur ai dit « Mais voilà maintenant, est-ce que vous pouvez me dire la vérité ? » Et c'est mon père qui m'a dit « En fait, je suis stérile. » Il était pompier, donc j'avais peur qu'on se moque de moi, j'avais peur de ne pas être considéré comme un homme et tout ça. Et je me suis dit, mais en fait, mes parents ont souffert pendant 36 ans, alors qu'en fait, c'était une histoire d'amour. Et cette méthode, elle est pour les enfants, mais elle est aussi pour tous les adultes, pour qu'ils portent des choses en eux et qu'ils sont persuadés que c'est mieux de ne pas dire la vérité. Avec le recul, je vois bien que mes parents ont souffert toute leur vie. Et ça aurait pu être tellement... Je pleurais. Ça aurait pu être tellement être évité si on les avait accompagnés. Mais voilà, à l'époque, on était en 79, les médecins ont dit mais ça sert à rien de dire la vérité.
- Speaker #0
Et on n'avait pas les connaissances qu'on a aujourd'hui.
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
Et les outils aussi.
- Speaker #1
Voilà, donc c'est pour ça que je milite. C'est vraiment... Quand je dis milite, c'est vraiment militer. C'est vraiment parler à vos enfants, dites les choses. Et souvent, on me dit « Ah, Maudrey, je vais pas parler à mon bébé ou je vais pas lui dire ça. » L'enfant, il sait déjà. de tout. Donc le fait de poser des mots, ça va libérer tout le monde.
- Speaker #0
Exactement, moi c'est ce que j'explique. Bon après, on aura l'occasion, mais moi il y a des choses qui se sont déclenchées dès l'accouchement de ma mère, des croyances que j'ai enregistrées, et à peine, j'ai même pas quelques jours, de se dire, mais comment on peut enregistrer ça dès le départ ? C'est ça qui est toujours incompréhensible, je pense, pour les parents, de se dire, mais non, c'est anodin. Non, en fait, c'est pas si anodin que ça. Dans ta méthode, tu en parlais tout à l'heure, tu t'es formée auprès de la méthode de Jacques Salomé. À un moment donné, comment tu as eu l'idée de combiner ça et de dire je vais approfondir ce sujet-là et qu'est-ce que je vais mettre en place ? Parce que toi, tu étais formée dans kinésiologie. Et de te dire comment je peux mixer tout ça et comment je peux venir accompagner ces enfants ?
- Speaker #1
J'en sais rien.
- Speaker #0
Voilà, merci, cet épisode est fini.
- Speaker #1
C'est-à-dire que, en fait, je n'arrive pas à te dire à quel moment... En fait, c'est comme si, à partir du moment où j'ai su la vérité, où je me suis dit, non, mais on y va, j'ai mon pourquoi, c'est comme si, naturellement, la méthode s'était créée. Tu vois, il n'y a pas eu de... Ça s'est fait...
- Speaker #0
Le plus naturellement possible.
- Speaker #1
Ouais, ça n'a pas été calculé, en fait. C'est ça, le truc. C'est que c'est... C'est comme si c'était naturel. Mais je le redis, pourquoi il était tellement fort. Il y avait vraiment cette envie. Ça n'a pas été réfléchi, ça a été pensé avec mon cœur. C'est très pompeux. Je ne sais pas si c'est pompeux de dire ça, mais en fait, ce n'est pas passé par la tête. C'est l'élan du cœur.
- Speaker #0
C'est ça qui est encore plus beau. On va commencer par le début, finalement. se déroule, alors peut-être pas tout, mais quand même beaucoup de choses se déroulent dès la vie intra-utérine.
- Speaker #1
Pour moi, la vie n'est qu'une suite de répétition. Donc tout ce qui se passe, déjà, dans les neuf mois avant la conception, dans la vie de la mère et du père, fait partie du programme génétique de l'enfant. Donc souvent, on me dit, mais n'importe quoi, l'enfant, il n'a pas existé. Ben ouais, sauf que dans notre tête, ça fait peut-être déjà pas mal d'années où on se dit, j'ai envie d'avoir une fille, j'ai envie d'avoir un garçon. Si j'ai un garçon, il va s'appeler comme ça. Et en fait, il y a ce projet sens. il y a Philippe Brébion dans son livre L'empreinte de naissance qui en parle donc Et après, voilà, pour moi, c'est tout 100 grammes à ce moment-là, entre les neuf mois avant la conception, la grossesse, l'accouchement. Et après, la vie n'est qu'une suite de répétition, c'est-à-dire que tant qu'on n'a pas compris, la vie, elle nous le répète. Et encore, et encore, et encore. Et des fois, j'ai des parents qui me disent « Ah, mais mon enfant, ça fait que deux ans qu'il a des troubles du sommeil » . Ben oui, mais peut-être qu'il y a eu un élément déclencheur il y a deux ans. Mais en fait, l'origine, elle était déjà peut-être en vie intra-utérine. mais c'est souvent ce qui se passe. C'est pour ça que j'ai envie aussi de sensibiliser et les parents et les thérapeutes, parce que bien souvent, quand on va voir un thérapeute, le thérapeute va s'arrêter sur l'événement qu'on est en train de lui dire, c'est-à-dire, mon fils ne dort pas depuis deux ans. Alors que si on allait chercher dès le début, ça permettrait de libérer à la racine.
- Speaker #0
Oui, là, tu me rappelles une cliente que j'ai eue où, par rapport à une problématique, une phobie, au fur et à mesure de remonter l'histoire, on est revenu jusqu'au jour de l'accouchement. Alors que c'est une phobie qui n'a strictement rien à voir, enfin un truc totalement improbable, alors que finalement la genèse se situe au niveau de l'accouchement. Donc le truc improbable sur le papier, quoi. Mais en fait, tout est parfaitement logique par rapport à sa vie. Quelles sont les choses que tu peux observer le plus ? Justement, là tu parles par exemple des troubles du sommeil. C'est la chose, si on devait le mettre en top 1, pardon, ça fait presque, je ne sais pas, marchandise, quels sont les troubles, qu'est-ce qui peut alerter un parent par exemple, de dire, waouh, là j'ai besoin, l'enfant a besoin ?
- Speaker #1
Déjà, moi ils arrivent dans mon cabinet, souvent ça fait trois ans qu'ils ne dorment pas, ils ont des grosses cernes et ils me disent, vous êtes nos derniers recours, parce que bien souvent ils vont voir l'ostéo, ils vont voir le pédiatre, ils vont voir d'autres choses, et puis la kinésiologie, et raccourci à mon histoire, vient un peu en dernier. En fait, un bébé, c'est normal qu'il dorme, donc à partir du moment où il se réveille, ou qu'il a besoin des bras, ou qu'il hurle en pleine nuit, c'est qu'il y a quelque chose. En fait, derrière les troubles du sommeil, il y a généralement tout ce qui est en lien avec la mort, puisque le fait d'être allongé, les yeux fermés, l'inconscient, il associe ça à la mort. Donc c'est en quoi j'ai eu peur de mourir quand j'étais dans le ventre de ma mère, en quoi mes parents ont eu peur que je meure pendant que j'étais dans le ventre, à l'accouchement. Ça peut être aussi la faim de quelque chose, la faim de l'allaitement, le fait de naître, on est dans la faim de quelque chose. Un enfant, il peut vouloir se dire, je me réveille la nuit pour prouver à mes parents que je suis bien vivant. Et ça fait aussi, je suis persuadée que je suis là pour prendre soin des émotions de ma mère ou de mon père et je vais me réveiller. Si ma mère, elle s'est sentie seule pendant toute sa grossesse, eh bien, je ne vais pas réussir à dormir parce que je vais me dire, il faut absolument que je tienne compagnie à maman.
- Speaker #0
Oui, j'avais vu un partage que tu avais fait aussi une fois que les parents avaient dit à l'aîné, c'est bien, il faut que tu t'occupes de ta petite sœur ou de ton petit frère. On compte sur toi. Et du coup, lui, il avait enregistré qu'il devait s'occuper de sa petite sœur ou son petit frère, même la nuit.
- Speaker #1
C'est ça, complètement. Il disait, je profite. Il était tout petit, il avait 7-8 ans. Il me fait, moi, je profite quand il fait la sieste. Mais t'as 7-8 ans, ce n'est pas... En fait, il y a ça, on se dit, ah, mais t'es le grand, t'es l'aîné, tu dois t'occuper de ta sœur. Donc en fait on va donner un rôle à un enfant Et moi, je suis toujours là en disant, non, non, c'est pas son rôle. Ce rôle, à la mine, c'est de jouer avec son frère ou sa soeur, mais de le surveiller, de le protéger, non.
- Speaker #0
On a parlé du sommeil. Quels troubles tu peux observer, par exemple, quand tu as des enfants qui viennent ?
- Speaker #1
Pipioli, énormément. Souvent, on se retrouve aussi avec une insécurité. Il y a souvent la peur de la séparation, la peur de la mort derrière tout ça. L'encomprisie, de plus en plus, avec des enfants qui ont des difficultés à faire caca, et puis en fait, les médecins et les pédiatres mettent ces enfants sous l'axatif depuis des années en disant « c'est normal » . Donc non, ce n'est pas normal derrière un enfant qui ne veut pas faire caca. On est aussi sur la peur de la mort, parce que l'enfant, à chaque fois qu'il fait caca, il est persuadé que c'est une partie de lui qui s'en va. Donc tout ce qui est en lien avec la mort, avec la séparation, avec la difficulté à lâcher prise, et bien souvent, l'enfant somatise ce qui n'est pas exprimé par les parents.
- Speaker #0
Sachant que tout ce qui va être urine est en lien avec le rein, et effectivement la peur en médecine chinoise, et tout ce qui va être effectivement les excréments, ça va être aussi en lien par exemple avec le gros intestin, puisque c'est la notion de lâcher prise, justement c'est ça qui nous permet d'expulser. Donc effectivement en médecine chinoise, on peut retrouver des aspects qui peuvent s'y retrouver.
- Speaker #1
Mais ça peut être aussi, je vois très souvent sur des femmes qui ont peur de faire caca à l'accouchement.
- Speaker #0
Ah oui !
- Speaker #1
Donc l'enfant il va intégrer, l'enfant il est censé naître, donc la mère elle est censée accoucher de son enfant, donc faire sortir quelque chose de son ventre, et elle est en mode, faut pas que je fasse caca, donc il y a une notion de, un, le caca c'est pas bien, le caca c'est la honte, mais je suis censée sortir quelque chose mais je le garde, et j'ai eu énormément d'enfants qui présentaient de l'encoprésie, avec des mamans qui avaient eu peur de faire caca à l'accouchement.
- Speaker #0
Super, et plus tard ça déclenche une blessure d'humiliation. Je referme la parenthèse.
- Speaker #1
Exactement !
- Speaker #0
et en fait la méthode raconte-moi mon histoire on le dira peut-être plus tard mais en fait elle est valable pour tout le monde parce qu'on a tous été un bébé dans le ventre de notre mère oui parce que là on parle des enfants mais évidemment comme tu dis toujours c'est les enfants qui viennent les parents t'amènent les enfants mais à la fin de la séance tu as le réflexe de remercier l'enfant de dire merci d'être venu mais aussi merci d'avoir amené tes parents parce que la problématique est en reflet quand les enfants ont des problématiques très souvent pour... pas dire dans 100% des cas, ils sont le reflet de leurs propres parents.
- Speaker #1
Oui, ils vont somatiser ce qui n'est pas exprimé et libéré par les parents. Et en fait, quand je fais des séances de raconte-moi mon histoire, je vais demander s'il y a eu des fausses couches, des IVG. Et en fait, on se rend bien compte qu'il y a des émotions en disant... Souvent, je dis, est-ce que le deuil de cet IVG est fait ? Oui, oui. Et la personne, elle fend en larmes, que ce soit la mère ou le père, et on se rend compte que l'émotion n'a pas été libérée. et en fait l'enfant capte ça et l'enfant va peu somatiser. Donc, faire des troubles du sommeil, des neurisies, l'encoprisie, des RGO ou autre chose, parce qu'il exprime par son corps ce qui n'est pas exprimé et libéré par les parents. Et ça, je le vois dans quasiment chaque séance. Donc, chers parents, prenez soin de vos émotions et de vos blessures.
- Speaker #0
Oui, ne pensez pas que aux enfants.
- Speaker #1
Non, parce que souvent, moi, je le vois, ça fait quand même plus de 20 ans que je suis thérapeute. et en fait on va emmener l'enfant de thérapeute en thérapeute. L'enfant il va intégrer qu'en fait c'est lui le problème. Alors qu'en creusant un petit peu, il vient prendre soin de la peur que maman a, que j'ai de mourir, ou si papa se sent seul, ou s'il culpabilise d'être au travail et de ne pas passer de temps avec son enfant, cet enfant va avoir des difficultés de sommeil ou il va avoir des difficultés de séparation parce qu'il va capter que papa est culpabilisé d'aller au travail, donc lui va vouloir récupérer du temps avec son père.
- Speaker #0
Et ce que tu disais tout à l'heure que tu as amené, c'est qu'il faut bien comprendre que ce qui va être vécu va être interprété différemment par les enfants. C'est-à-dire qu'il va y avoir un fait, un événement, mais qui va être interprété par les deux parents et qui va être interprété également par les enfants. Et même s'il y a, par exemple, plusieurs dans la fratrie, il va y avoir plusieurs interprétations totalement différentes.
- Speaker #1
Complètement. Je parle souvent de cette maman qui stimule son bébé quand elle est enceinte, ce qui est normal pour une maman. Elle a besoin de savoir si son bébé est vivant. Le bébé, lui, il peut intégrer. Maman a besoin que je bouge pour lui montrer que je suis bien vivant. Donc on va avoir des enfants qui vont être très romants. Il peut associer de maman à la peur que je meurs, donc il va falloir que je lui prouve que je suis bien vivant. Donc l'enfant, il va se réveiller tout le temps, il va avoir des difficultés à se séparer. Souvent, j'ai des parents qui me disent « Ah, ben avec moi, ça va, mais avec mon mari, en fait, par exemple, il se réveille la nuit, et si j'y vais, il ne se passe rien, alors que si c'est mon mari qui y va, en fait, mon bébé arrête de pleurer. » Parce que l'enfant, il a intégré qu'il devait rassurer son père.
- Speaker #0
Ah !
- Speaker #1
Ça, c'est hyper important parce que souvent, la mère va dire « Oui, de toute façon, moi, ça ne cherche rien. Il y en a que pour son père. » Ben oui, mais en fait, Cocotte, c'est que si toi, tu y vas, ça ne va pas répondre aux besoins de l'enfant qui est « Je dois rassurer mon père. » Alors que si c'est le père qui va et qui endort son enfant, c'est juste que l'enfant, il s'est dit « Voilà, j'ai rassuré papa ou je passe du temps avec papa. »
- Speaker #0
Ok. Oui, donc l'enfant, il faut garder en tête que l'enfant va avoir des comportements différents selon la mère ou selon le père.
- Speaker #1
Complètement. Si c'est la mère qui a toujours eu peur que son bébé meure et que le père est hyper confiant, l'enfant va avoir plus de 10 mâles à se séparer de sa mère, parce qu'il est persuadé qu'il est là pour lui montrer qu'il est bien vivant. Par exemple, si elle l'emmène à la crèche, il ne va pas vouloir. Si c'est le papa qui l'emmène à la crèche, ça va bien se passer. L'enfant peut se dire, si je suis loin de ma mère, comment je vais faire pour rassurer ma mère ? Et l'enfant ne va jamais vouloir aller à la crèche.
- Speaker #0
C'est dingue.
- Speaker #1
C'est sa mère qui le dépose, par exemple.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Donc, quand par exemple tu reçois une famille ou un enfant, comment ça se passe ? C'est-à-dire que tu es avec les deux parents, tu prends l'enfant avec un des deux parents pour voir justement la différence quand c'est papa ou quand c'est maman, si je peux me permettre le problème. Alors, s'il faut, c'est les deux, mais... Non,
- Speaker #1
en fait, idéal. Donc, obligatoirement, j'ai besoin de la maman. Obligatoirement. Sauf si c'est un couple séparé et c'est le papa qui prend rendez-vous, je ne lui demande pas forcément de ramener son ex en séance, mais Plutôt la maman obligatoire, il sait encore mieux s'il y a les deux pères, les deux parents. Pourquoi ? Parce que bien souvent, j'ai eu des papas en séance, et quand je leur demandais est-ce qu'il y a eu des fausses couches avant, Je sais pas, est-ce que votre femme a eu peur de faire une fausse couche ? Est-ce qu'il y a eu des petits saignements au début de grossesse ? Je ne sais pas. Je ne vais pas généraliser. Il y a des papas qui sont au top et qui ont bien pris conscience de tout ce qui se passait pendant la grossesse. Mais c'est vrai qu'idéalement, j'ai en priorité besoin de la maman. Et c'est encore mieux s'il y a le papa.
- Speaker #0
Et tu discutes principalement avec l'enfant ou tu parles d'abord avant tout avec les parents pour dégrossir la problématique ?
- Speaker #1
Je commence toujours par l'enfant. Je vais d'abord me présenter à l'enfant. Je vais d'abord lui dire que je m'appelle Audrey. Je vais lui dire, tu vas pouvoir rester avec papa et maman. J'ai besoin de le sécuriser. Il ne me connaît pas. Je vais lui dire, je ne vais pas t'ausculter. Je ne vais pas te toucher. Je vais poser des questions à papa et maman. Si tu as besoin d'être dans leurs bras, tu peux. Je vais d'abord m'adresser à lui parce que c'est lui qui a rendez-vous avec moi. Et s'il est en âge de parler, je vais lui dire, est-ce que tu sais pourquoi tu es là ? Et bien souvent, on va dire non. Et les parents vont se mettre, mais si, on en a parlé dans la voiture. Donc je le sécurise, je lui dis comment je suis, qui je suis, ce qui va se passer pendant la séance. Et déjà, ça va le détendre. Et après, je vais demander aux parents pourquoi ils sont là, qu'est-ce qu'ils attendent de la séance. Et à partir de ce moment-là, ils vont me parler par exemple d'une problématique, par exemple les troubles du sommeil ou les neurésies. Je vais leur dire tout ce qui peut se cacher derrière cette problématique-là. Et puis on va commencer l'histoire. Donc je vais commencer à poser des peluches en mettant déjà les bases. Est-ce qu'il y a d'autres frères et sœurs ? Je vais demander aussi qu'est-ce qui s'est passé du côté de la maman et du côté du papa, parce que bien souvent, il peut y avoir des événements qui sont importants à nommer avant de commencer l'histoire de l'enfant. Par exemple, si la mère, son père est mort quand elle avait deux ans, ça peut avoir un impact pour l'enfant. L'enfant, il peut se dire, si ma mère, quand elle avait deux ans, son père est mort, ça veut dire que moi, quand je vais avoir deux ans, mon père, il peut mourir.
- Speaker #0
Wow, ok.
- Speaker #1
Donc c'est hyper important et de plus en plus je travaille en transgénérationnel, c'est-à-dire que je vais vraiment poser tout ce qui est hyper important. Si par exemple on me dit « moi dans ma famille j'avais peur d'avoir un garçon parce que dans ma famille tous les garçons se sont suicidés » , je vais poser tous les hommes qui se sont suicidés et on va couper la loyauté familiale en disant « ce n'est pas parce que dans ta famille tous les hommes se sont suicidés que c'est ce qui va se passer pour ton père, que c'est ce qui va se passer pour toi et tout ça » . De plus en plus j'intègre tout ce qui est transgénérationnel. Et déjà même avant de commencer l'histoire de l'enfant.
- Speaker #0
Oui, parce que le transgénérationnel, c'est les fameuses valises quand tu nais et que tu arrives avec les valises déjà des parents, mais aussi des grands-parents, des arrière-grands-parents, et qui font que ça va avoir un impact sur ta vie. Dans mon cas, je l'ai déjà évoqué dans certains épisodes. Par exemple, je portais la mémoire d'une... Alors là, on remonte à cinq générations avant quand même. Mais c'est si j'ai un enfant, je meurs en couche. J'avais cette mémoire-là. Donc, en fait, moi, depuis l'âge de mes 10 ans jusqu'à mes 35, jusqu'à ce que j'en ai conscience, j'ai toujours dit « Ah non, mais je ne veux surtout pas d'enfants. » Mais je ne savais pas pourquoi je ne voulais pas. Depuis l'âge de 35 ans, je sais pourquoi j'en veux pas. Mais comme je dis, c'est Véro qui sait pourquoi elle n'en veut pas. Alors qu'avant, ce n'était pas moi qui parlais. En fait, c'était effectivement mes cellules au travers de la fameuse Bernadette qui est morte.
- Speaker #1
Par loyauté familiale, de toute manière, on va toujours vouloir faire partie du clan. Et faire partie du clan, si être un homme est suicidé, on est dans une jolie loyauté. Et tant que je fais comme ma famille, je fais partie du clan. Alléluia !
- Speaker #0
C'est ça !
- Speaker #1
Le but de raconter mon histoire, c'est qu'on va couper, on va dire, c'est pas parce que papy était alcoolique que tous les hommes sont alcooliques. On va rendre l'alcoolisme à papy, on va rendre tout plein de choses. Et ensuite, on va pouvoir commencer l'histoire de l'enfant, mais on va poser les fausses couches, on va poser les IVG, on va poser les émotions en lien avec ces débuts de bébé. Je vais demander aussi à la mère et au père qu'est-ce que j'ai besoin de dire à ce début de bébé, qu'est-ce que j'aimerais que ce début de bébé se dise. Donc il y a tout un travail de libération émotionnelle. Et souvent, des fois, il y a tellement de choses à dire avant l'histoire de l'enfant. Souvent, plusieurs séances sont nécessaires.
- Speaker #0
Oui, je me souviens toujours de ma première séance de kinésiologie. où j'y suis vraiment allée comme ça en disant bonjour vous venez pourquoi parce que je m'a dit que c'était super donc je connais pas mais vraiment ça s'est vraiment passé comme ça c'est un peu comme si j'avais vu la lumière j'ai et je vais tester parce que j'en avais tellement entendu parler du bien et et à la fin de la séance bon évidemment pour les séances vous avez toujours besoin d'un point un axe donc j'avais quand même trouvé un axe et à la fin de la séance je me souviens toujours la kinésiologue qui me regarde qui me dit bon la prochaine fois on viendra travailler quand même sur la culpabilité vis-à-vis de maman et Et là, moi, je la regarde en me disant... De quoi vous me parlez ? Quelle culpabilité vis-à-vis de ma mère ? Et là, d'un seul coup, ça a enclenché le process. Et de comprendre finalement que j'avais enregistré dès ma naissance si ma mère est malade, c'est à cause de moi. et on est venu à tout déprogrammer, mais voilà, c'est parce que comme ma mère est tombée malade à ma naissance, j'avais enregistré, ma mère est tombée malade à cause de moi, et ma mère ne m'aime pas depuis ma naissance. Et ça a été, quand moi j'ai fait ce travail en kinésiologie, pas que en kinésiologie, avec ma boîte à outils aussi à portée de main, j'ai encore le souvenir que, quand j'en parle, et pourtant pour que mon père se souvienne de certaines choses, c'était, mon Dieu, c'était grandiose. Je leur ai demandé qu'ils me racontent finalement les premiers mois quand ma mère est tombée malade. Et j'ai toujours entendu dire, par exemple, que quand j'étais bébé, ma mère ne pouvait pas me tenir dans les bras. Et qu'un jour, le bras avait lâché et que j'étais tombée par terre. Ce qui peut expliquer beaucoup de choses aujourd'hui, je referme la parenthèse. Et donc, du coup, j'en parle avec mes parents. Je les questionnais par rapport à certaines choses. Et là, mon père me dit, ah non, mais en fait, c'est on empêchait. ta mère de te tenir dans les bras parce qu'elle ne pouvait pas te tenir, mais tu ne pouvais pas savoir comme elle était malheureuse parce qu'elle ne rêvait que de ça en fait. Et moi, j'avais enregistré ma mère ne m'aime pas parce qu'elle ne me tient pas dans ses bras, alors qu'au final, elle, c'était, mais mon Dieu, je suis tellement malheureuse de ne pas pouvoir m'occuper de toi parce qu'elle, elle était en fauteuil roulant et qu'elle avait autre chose à faire à ce moment-là, sincèrement, que de s'occuper de moi. Et que j'avais totalement zappé qu'il y avait mon père qui s'occupait de moi, il y avait mes grands-parents qui s'occupaient de moi, mais moi, bébé, j'ai enregistré, ma mère ne m'aime pas. Donc je ne te dis pas évidemment tous les liens de loyauté plus tard.
- Speaker #1
Mais oui, c'est comme ma mère. Ma mère m'a toujours dit, j'ai tellement souffert pour t'avoir, j'ai tellement souffert pour t'avoir, on a attendu tellement longtemps pour t'avoir. Moi, j'ai associé avoir des enfants à souffrance, où ça prend du temps et c'est compliqué et tout ça. Alors qu'en fait, il y a 4-36 ans, j'ai compris que ma mère avait souffert émotionnellement. Elle n'avait pas souffert physiquement, sachant que peu de temps avant que je découvre le secret, elle m'avait dit, en plus, j'ai eu la péridurale. j'étais là mais comment ça la péridurale ? elle me fait bah oui j'ai rien senti Et dans ma tête, ça buguait parce que j'étais là, mais en fait, toute ma vie, elle m'a dit qu'elle avait souffert et là, elle me dit qu'elle a eu la péridurale. Mais dans tout ce qui est maternité ou autre, je sais que toutes les paroles qu'on peut dire, on peut jouer là-dessus. Je supporte pas d'être en retard. Pour moi, être à l'heure, ça va être parfait parce que comme j'ai fait attendre mes parents pendant sept ans, pour moi, je peux pas faire attendre les gens.
- Speaker #0
C'est long quand même
- Speaker #1
Puis ça peut être, je dois être parfaite, on m'a attendu 7 ans, donc je ne dois pas aller décevoir. Enfin, il y a énormément de choses comme ça. C'est comme, je parle souvent, souvent avec mes élèves de soit la conception, soit de la naissance. Mais si j'ai été conçue très rapidement et que mes parents ont été déçus que j'arrive rapidement, vous pouvez avoir des enfants qui vont tout faire lentement.
- Speaker #0
Oh, intéressant.
- Speaker #1
Et à l'inverse, si la conception a été longue, que l'accouchement a été long, l'enfant, il va se dire... Prendre du temps, ça ne fait pas plaisir à papa et maman. Et vous allez avoir des enfants qui vont tout faire vite.
- Speaker #0
Il faut qu'ils rattrapent le temps.
- Speaker #1
Ça, où ils ont associé, quand ça prend du temps, ça ne fait pas plaisir à mes parents. Donc, pour faire plaisir à mes parents, je vais le faire tout vite. Ça va être des enfants qui vont faire tout vite, qui vont tout bâcler. Et on va leur dire, prends ton temps. Et dans le cerveau des enfants, ça va buguer.
- Speaker #0
Et plus tard, sur la symbolique émotionnelle des maladies, ça peut donner des troubles de la thyroïde.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
C'est en lien avec le temps. Je vais trop vite ou trop lentement ? La thyroïde est vraiment axée sur ça. J'allais dire, quel impact ça va avoir sur les enfants ? Mais ces prises de conscience, justement, ça va être vraiment, l'enfant va mieux dormir, sera moins turbulent, ce qu'on appelle turbulent, je veux dire, justement, où il sera... Il sera mieux connecté à ses parents ? Enfin, ou différemment ?
- Speaker #1
Oui, parce que l'enfant, il va intégrer, il va se dire « Ah ok, quand j'étais dans le ventre de maman, maman, elle pouvait pas me voir, donc c'est pour ça qu'elle me stimulait tout le temps. » Je peux dire à l'enfant, tu sais, quand t'étais dans le ventre de maman, maman, elle pouvait pas savoir que t'étais bien vivant. Donc tant qu'elle te voyait pas, elle a peur. Maintenant que tu es née, elle te voit, elle t'entend, même quand tu dors. Tu peux dormir tranquillement. c'est à maman de venir dans ta chambre pour voir que t'es bien vivant et du coup l'enfant il comprend que Il comprend pourquoi maman a eu peur qu'il meure. Et il comprend que maman n'a plus peur qu'il meure. Donc ça, il comprend ça. Il comprend aussi que c'est à l'adulte de prendre soin de ses émotions. Il comprend que c'est à la limite à son père et à sa mère de vérifier qu'il est bien vivant. Je lui fais aussi comprendre que ce n'est pas à lui de prendre soin de ses émotions, des émotions de ses parents. Il y a une compréhension. Et généralement, l'enfant, il s'appelle, j'ai déjà vu une adolescente, en pleine séance, qui s'est endormie.
- Speaker #0
Ouais
- Speaker #1
Parce qu'en fait, on avait apaisé tout ça, elle s'est mise en fœtus sur le canapé, elle s'est endormie. En fait, il va y avoir une compréhension et l'enfant va intégrer.
- Speaker #0
Une compréhension que l'histoire qu'ils se sont racontées n'est pas forcément la bonne version, et surtout que ça ne leur appartient pas.
- Speaker #1
Complètement. Mais quand je dis à des enfants, ce n'est pas à toi de prendre soin des émotions de papa et de maman, ça les met en colère. L'enfant est persuadé qu'il est là pour prendre soin des émotions de ses parents, mais ça les met en colère, que ce soit des nourrissons, des tout-petits ou des plus grands, parce qu'avec cette notion de « je vais faire quoi, moi, maintenant ? » Ouais,
- Speaker #0
ok.
- Speaker #1
Donc je vais redonner le rôle à l'enfant. Un enfant, ça dort, ça mange, ça s'amuse, ça se fait des copains, ça se fait des copines, ça fait du sport, ça apprend. Ça, c'est le rôle de l'enfant. Mais ça peut prendre du temps qu'ils intègrent que ce n'est pas eux de prendre soin des émotions de leurs parents.
- Speaker #0
La question qui fâche, les parents, ils le prennent comment, généralement ?
- Speaker #1
Ça dépend. Il y a des personnes qui se disent... Parce que souvent, quand je leur dis... Je reviens souvent sur les troubles du sommeil ou les neurysmes et tout ce qui est en lien avec la mort. les parents vont me dire, non, non, il n'y a rien avec la mort, non, non, ça ne me dit rien. Puis en fait, on va poser une IVG, on va poser trois fausses couches, on va poser la peur de faire une fausse couche, on va poser une amiosynthèse, on va poser un accouchement qui est difficile, on va parler de l'AVC de la grand-mère ou de je ne sais quoi. Et les parents vont me dire, ah oui, en fait, la mort, elle est tout le temps là. Donc, il va y avoir déjà une prise de conscience. Il va y avoir aussi une libération parce qu'ils vont se rendre compte qu'il y avait des émotions qui étaient bloquées, qui n'avaient pas encore assez conscience. J'ai oublié la question. Et puis quand je leur dis que ce serait bien de prendre soin de vos émotions, donc il y a ceux qui en ont conscience et qui se disent « ok » , et il y en a d'autres qui vont se fermer et qui vont se dire « mais moi je suis venue là pour mon enfant, je ne suis pas venue pour moi » . Parce qu'à mon avis, ça vient appuyer sur ce qu'on appelle la culpabilité, qui est « si elle me dit ça, c'est que j'ai fait quelque chose de mal, c'est que je n'aurais pas dû faire autrement » . Ça vient appuyer sur des blessures, donc je peux avoir des personnes qui peuvent peut-être se sentir vexées ou ça vient réveiller trop de choses. donc souvent je dis aux parents, vous avez fait au mieux que vous pouviez. Si vous aviez pu faire autrement, vous le feriez autrement. Il n'y a aucune personne, à part les malades, qui se dise « Ah, je vais faire ça, ça va bien pourrir la vie de mon enfant. »
- Speaker #0
Oui, on est bien d'accord. Chaque parent fait avec les moyens qu'ils ont et les connaissances qu'ils ont à l'instant
- Speaker #1
T. C'est souvent ce que je dis à mes élèves ou même à mes clients, c'est la culpabilité, c'est être coupable, être coupable, c'est vouloir consciemment du mal à quelqu'un. Donc je vais demander à cette mère ou à ce père, est-ce que vous vouliez consciemment faire du mal à votre bébé ? Non. Donc vous n'êtes pas coupable. Si vous n'êtes pas coupable, il n'y a pas de culpabilité. Donc chers parents ou chères personnes, à chaque fois que vous culpabilisez, demandez-vous, est-ce que consciemment, je voulais faire du mal à cette personne ?
- Speaker #0
Et surtout de garder en tête que par rapport à l'événement, il va y avoir une multitude d'interprétations. Complètement. Moi, je prends tout.
- Speaker #1
Parce que je stimule mon bébé dans le ventre, que ça va faire un enfant hyperactif, remuant, ou qui a des problèmes de sommeil. En fait, pour moi, on arrive dans le ventre avec des problématiques à travailler en tant qu'être humain, mais ça, on n'est plus dans la spiritualité. Et de toute façon, pour y avoir de même grossesse, vous auriez deux enfants complètement différents.
- Speaker #0
Exactement. Et vraiment, moi, c'est ce que je répète toujours, parce que des fois, j'ai des parents qui me disent « Ah non, mais moi, avec les enfants, je fais absolument l'inverse de ce que j'ai eu comme éducation. » Je dis « Bah, ça tombe bien. de toute façon tu es en train de déclencher de nouvelles blessures Donc, c'est le process, en fait. Si tu peux faire tout ce que tu veux, c'est le jeu de cette terre. Il doit y avoir, on doit se construire sur ces blessures pour après les déconstruire, ce qui est ridicule, mais c'est le jeu. Donc, quoi qu'on fasse, de toute façon, on va créer des blessures. Et même si on pense, ou si le parent est persuadé d'avoir fait de son mieux, mais c'est qu'il l'a fait de son mieux. Mais après, il n'est pas forcément responsable de comment son enfant va l'interpréter. et comment il va le vivre plus tard. Moi, je prends toujours cet exemple de style, par exemple, une remise de diplôme où tu as l'enfant qui est sur la scène. Alors, on est plus le côté américain pour ça, du coup. Mais que tu as le parent qui est dans la salle, super content, qui va montrer sa joie que son enfant a son diplôme. Et puis, l'enfant sur la scène, en disant, « Ah non, mais tais-toi, mais tu me fais honte. » Et pourtant, c'est le même événement. Et deux interprétations totalement différentes. Et que le parent ne comprendra jamais que son enfant lui en veuille, parce qu'il va dire, mais quand même, j'étais super fière de toi, j'étais super content. Alors que l'enfant, lui, il leur dit, ben non, en fait, justement, on a vu que toi, on a entendu que toi, tu m'as fait honte. Donc, c'est toujours garder en tête qu'il y a un événement et il va y avoir une multitude d'interprétations, même au travers de différentes fratries.
- Speaker #1
Complètement. J'avais une cliente qui était venue parce qu'en fait, elle n'arrivait pas. Elle me dit, Audrey, j'ai toujours besoin de l'approbation des autres. Donc, c'était en kinésiologie. Et au final, on revient à sa naissance. Et en fait, à sa naissance, elle me dit, mais tout le monde m'a dit que la naissance s'était bien passée. Et du coup, je lui ai demandé de fermer les yeux. Elle s'est mise en auto-hypnose. Et en fait, elle, elle avait très mal vécu sa naissance. Pour elle, ça avait été compliqué, ça avait été douloureux et tout ça. Mais comme tout le monde avait dit, la naissance s'est bien passée, c'est comme si... Ben, on n'avait pas pris en compte ce qu'elle ressentait. Du coup, cette petite fille s'était dit, tout ce que je dis, tout ce que je ressens, tout ce que je peux vivre dans mon corps n'a pas de valeur parce que les autres savent mieux que moi. Et ça donnait une personne qui avait toujours besoin de l'approbation des autres.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Donc, on a redonné le pouvoir à cette petite fille de se dire, oui, ça a été compliqué, oui, ça a été douloureux, oui, j'ai vécu ça et tout ça, pour qu'elle se réapproprie ses émotions et ce qu'elle ressentait.
- Speaker #0
Oui, par rapport à un événement, quand tu es un adulte qui peut minimiser en disant « ça va, c'est juste une araignée » , tu vois, un truc comme ça. Alors que ça peut être une énorme frayeur parce que pour l'enfant, il n'a pas la même vision, il n'a pas la même taille de l'araignée. C'est d'un seul coup, elle est beaucoup plus grosse que toi quand tu es adulte.
- Speaker #1
Complètement. Hier, je me promenais et il y avait un enfant qui était en poussette et qui était là « mais j'ai mal et j'ai mal ! » Et la mère lui dit « mais non, t'as mal, t'as rien, je vais te couper une jambe, tu verras ce que c'est que d'avoir mal.
- Speaker #0
Pardon.
- Speaker #1
Et j'étais là, j'aurais tellement envie d'aller voir ces personnes-là. Mais en fait, dans ma tête, je me disais, mais c'est comme si tu souffres parce que tu as vécu un gros chagrin d'amour et que tu disais à ta meilleure amie, je souffre tellement, il m'a quitté, je souffre. Et que ta meilleure amie te disait, mais je vais te planter un couteau dans le cœur, tu vas voir ce que c'est que de souffrir. Enfin, on ne se permettrait pas de dire ça à un adulte, mais on se le permet avec les enfants.
- Speaker #0
Ah ouais, et puis c'est violent. L'ancrage va en prendre un coup quand même si on lui coupe une jambe. Voilà, je referme la parenthèse. Tu me donnes et après, ça fait un enfant qui va boiter toute sa vie. Il ne saura même pas pourquoi. Voilà, merci maman. Bref. Pourquoi il te tient à cœur justement de former ? Parce que tu as ta clientèle, tu as les enfants puisque tu es kinésiologue depuis 20 ans. Tu l'as dit effectivement que tu ne voulais pas que les enfants vivent ce que toi tu as vécu, donc tu as créé ta propre formation, raconte-moi une histoire. Et quels types de personnes viennent vers toi par exemple ? Est-ce que c'est que des kinésiologues ?
- Speaker #1
Alors en fait à la base c'est que je n'étais pas du tout prête, enfin moi j'ai écrit ma méthode, j'étais contente, sauf que je me suis retrouvée à avoir un an de délai dans mon agenda, parce que toutes les crèches et les pédiatres m'envoyaient du monde, parce que... En une ou plusieurs séances, j'arrivais à faire dormir les enfants. Donc à partir du moment où on fait dormir les enfants, on a tout le monde.
- Speaker #0
Tu étais Dieu.
- Speaker #1
Voilà. Et en fait, j'ai fini par faire des crises d'angoisse en ouvrant mon agenda ou en ouvrant mon téléphone parce que je me retrouvais à dire non à ces parents qui étaient désœuvrés. Et je me suis dit, il faut absolument que je transmette cette méthode à d'autres professionnels. Et c'est comme ça qu'est née la formation Consultant en émotions. Et la méthode, elle s'appelle bien Raconte-moi mon histoire. Et je forme toutes les personnes, tous les thérapeutes. qui ont des enfants en sciences, donc les kinésiologues, mais aussi les ostéos, les orthophonistes, les kinésithérapeutes. J'ai pas mal d'éducs P, les doulas, les sages-femmes.
- Speaker #0
C'est bien que tout le monde s'ouvre à ça, je trouve.
- Speaker #1
Oui, parce qu'il nous manque, quand on est thérapeute, tout ce qui est vie intra-utérine et comment prendre soin et s'occuper des enfants. Souvent, on se sent démuni face aux enfants. On n'a pas les connaissances. Et bien souvent, les thérapeutes me disent « Oui, j'ai plein de techniques, mais dès que les enfants ont moins de 6-7 ans, je ne sais pas faire. Je ne sais pas comment poser un cadre, je ne sais pas comment me positionner, je ne sais pas quoi dire, quoi faire. » C'est comme si la plupart des thérapeutes que je forme ont cette peur face à l'enfant ou face aux parents. Je me sens démunie, je n'ai pas assez d'outils.
- Speaker #0
Parce que ça me manque dans les formations en général. Par exemple, si tu prends ton cas en kinésiologie, le sujet est abordé ou pas du tout ?
- Speaker #1
Rapidement. On nous dit, vous faites le test musculaire sur le parent. En gros, en kinésiologie, on utilise le test musculaire pour interroger la mémoire cellulaire. Quand l'enfant est trop petit, on ne peut pas le faire sur l'enfant. Donc, on va le faire en transfert. C'est-à-dire qu'on va prendre le bras du parent et on va faire le test musculaire sur le parent. Et en fait, moi, je ne me sentais pas à l'aise de faire ça. Je n'étais pas... Même si je sais que ça fonctionne, je n'étais pas à l'aise avec ça. Et en fait, on n'a pas de technique sur les enfants. On ne nous apprend pas à poser un cadre, on ne nous apprend pas à accueillir les enfants, on ne nous apprend pas plein de choses. C'est-à-dire qu'on peut être bon avec les adultes, avec les enfants, ça peut être compliqué. Rien que le fait de poser un cadre et de se présenter à l'enfant, on ne l'apprend pas à l'école. Et ça, j'axe énormément la formation là-dessus, sur comment je me présente à l'enfant, comment je pose un cadre, comment j'ai interagi avec l'enfant.
- Speaker #0
Déjà pour le rassurer. Chose que peut-être justement, ses parents, dans ce cadre-là, ne sont pas capables de faire dans certains cas.
- Speaker #1
Complètement. C'est comment se positionner aussi face au regard des parents. Moi, je sais que dans mes premières années, j'aimais bien mettre les parents dans la salle d'attente. Parce que je me sentais une petite fille où j'avais peur d'être jugée par les parents, donc ça m'arrangeait. Sauf qu'avant 6 ans, j'ai besoin des parents. et dans la méthode raconte-moi mon histoire, ils font partie intégrante de la séance les parents. Donc j'ai travaillé énormément sur moi. J'ai fait beaucoup de séances pour avoir confiance en moi aussi face aux parents. Il peut y avoir aussi cette peur du regard, peur du jugement.
- Speaker #0
Peur du jugement et surtout ce qu'on disait tout à l'heure, quand tu abordes le sujet en disant vous en êtes peut-être un peu responsable aussi, là d'un seul coup, c'est aussi une remise en question de la part des parents et on va être très cash. Tous les parents ne sont pas capables de se remettre en question. Et ce n'est pas forcément une question de génération. Même des parents jeunes aujourd'hui ne sont pas forcément capables de se remettre en question par rapport à certaines choses. Ou alors de se dire que c'est des choses, c'est normal. La fameuse phrase, c'est normal, c'est comme ça.
- Speaker #1
Il y a cette notion de poser un cadre aussi, avec tout ce qui est Montessori et tout ça, il y a eu plein de dérives où en fait il y a une notion où ça a dévié, où en mode il faut dire oui à tout, alors qu'en fait non, l'enfant il a besoin d'un nom, il a besoin d'un cadre, c'est ce qui va le sécuriser, et c'est parce qu'il va y avoir un nom, un cadre, que l'enfant va pouvoir plus facilement exprimer ses émotions et tout ça. Et là je le vois beaucoup avec les parents qui ont peur de passer pour le méchant ou la méchante, qui ont peur de poser un cadre, qui ont peur de toutes ces choses-là, sauf que l'enfant il finit par être tyrannique. dans ce que j'ai pu voir ces dernières années.
- Speaker #0
Ah ouais, mais on parlait, je vois pas mal de choses sur les réseaux où ils disaient, c'était des psychologues qui parlaient de l'enfant roi il y a quelques années, et aujourd'hui ils ont changé le mot, ils parlent de l'enfant Dieu, où tout lui est accordé, et justement, en t'écoutant, ça me faisait penser à la frustration. Je vois pas mal de choses maintenant sur les parents qui disent, ah non, mais il ne faut pas frustrer l'enfant. En kinésiologie, ça peut donner quoi, ça, justement ? Cette notion de frustration. Est-ce que l'enfant a besoin quand même d'être frustré ?
- Speaker #1
Je ne sais pas si c'est frustré, mais en tout cas, de poser un cadre et de dire non. En fait, dans la vie, on n'aura pas toujours tout le temps oui. Et souvent, de ce que je vois aussi dans mon entourage et vis-à-vis de mes clients, c'est qu'on va laisser beaucoup de choix à l'enfant. Non, mais ça va être toi qui décides. Mais qu'est-ce qu'on va faire et tout ça ? Et en fait, c'est remettre l'enfant en première ligne.
- Speaker #0
Et dans un rôle d'adulte ? Moi, je le vois comme ça. En lui donnant la possibilité de faire des choix, tu le mets à la place d'un adulte. C'est un adulte qui fait des choix.
- Speaker #1
C'est ça. Donc, ça peut être un choix dans le non-choix. C'est-à-dire, est-ce que tu veux une compote ou un yaourt ? Et du coup, est-ce que tu veux aller au pain ? Je sens que je vais être maladroite dans ce que je vais dire, mais laisser trop de choix à l'enfant. Ça, c'est l'enfant. Après, je ne sais pas si ce sera la radio, mais en fait, si je suis le parent, c'est moi qui décide et du coup, on va faire ça. Et du coup, l'enfant, il est derrière, il est protégé. Mais si on met tout le temps l'enfant en mode, c'est toi qui choisis, c'est toi qui fais. En fait, l'enfant, il va avancer en aveugle et en fait, c'est le parent qui va être derrière. Et c'est comment poser un cadre, comment poser des limites, mais que ce soit quand même le parent qui... Sinon, c'est insécurisant pour l'enfant.
- Speaker #0
Oui, et puis face à la multitude de choix, surtout dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui...
- Speaker #1
ça peut être vite compliqué parce qu'il y a trop de choix j'arrive pas à poser les mots pour pas que ce soit mal vu ou mal perçu ou que ce soit clair c'est surmise en lumière holistique je crois que j'ai bien fait pire donc ça peut y aller c'est poser un cadre, savoir dire non et que le parent reste le parent ce qui n'empêche pas d'écouter l'émotion de l'enfant les besoins de l'enfant et tout ça mais l'enfant il a quand même besoin de son repère et que ce soit le parent qui soit là pour le guider
- Speaker #0
Oui, mais ce qui est intéressant, justement, dans l'image que tu donnais tout à l'heure, c'est que le parent doit rester l'adulte responsable par rapport à l'enfant. L'enfant n'est pas responsable, il n'est pas considéré comme responsable, et c'est surtout l'adulte qui doit, justement, par rapport à ce cadre-là, venir sécuriser cet enfant-là. Seulement, par rapport à l'image que tu donnais, si c'est lui qui est en première ligne, si c'est cet enfant qui est en première ligne, il n'est pas sécurisé, c'est au contraire, c'est lui qui va venir sécuriser le parent. Or, ce n'est pas son rôle.
- Speaker #1
Mais en faisant ça, le parent, il est... Ce que souvent, derrière la problématique, c'est, quand je le vois chez les adultes, c'est, je n'arrive pas à dire non. Parce que si je dis non, je passe pour le méchant. Je n'arrive pas à poser de cadre, je n'arrive pas à poser de limites. Mais ça, on va le retrouver aussi chez l'adulte dans son environnement. Donc, dans ces cas-là, parce que l'enfant, il va vouloir tester toujours les limites. Il va vouloir savoir où sont les murs, où sont les fenêtres, où sont les portes. Et en fait, il va pousser l'adulte à se positionner. Ce qui fait qu'on va avoir un enfant qui va crier, qui va hurler, qui va avoir des troubles du sommeil, qui va avoir des comportements pas agréables. Et souvent, je vais rediriger les séances vers l'adulte en disant, on va aller axer la séance sur, je me positionne, je sais dire non, je me positionne en tant qu'adulte.
- Speaker #0
Même face à son propre enfant.
- Speaker #1
Oui, mais bien souvent, ça vient réveiller tellement de choses chez le parent.
- Speaker #0
Oui, comme tu l'as dit, par exemple, le regard de l'autre. me faire rejeter et donc là ça vient taper automatiquement des blessures en résonance par rapport à eux.
- Speaker #1
Complètement, donc plutôt que de me faire rejeter, je vais dire oui à l'enfant, comme ça il va m'aimer.
- Speaker #0
Beaucoup plus complexe que ça.
- Speaker #1
Oui, oui.
- Speaker #0
Mais je trouve intéressant que justement, il y ait quand même une belle palette de métiers qui se forment à ta méthode. Parce que je trouve que ça peut être super complémentaire par rapport à toutes les méthodes.
- Speaker #1
Moi, idéalement, j'aimerais aller en maternité et être avec les obstétriciens, les gynécos, tout le personnel. Parce qu'en fait, pour poser des mots à l'enfant dès la naissance, c'est-à-dire que... Je ne sais pas si maman est complètement endormie parce qu'il y a une césarienne. Bien dire à l'enfant, tu n'as pas pu aller dans les bras de maman, mais ne t'inquiète pas, on est en train de s'occuper de elle. Nous, on est les médecins. Ou si on met les forceps en disant, peut-être que ça a été douloureux pour toi, mais on a fait ça pour t'aider. Ça ne veut pas forcément dire que tout le monde va être douloureux avec toi. Il peut y avoir tellement une peur du monde extérieur avec les forceps, avec les ventouses, avec la césarienne.
- Speaker #0
C'est quoi la symbolique de la césarienne, par exemple ?
- Speaker #1
La césarienne, on décide à ma place.
- Speaker #0
Ah oui !
- Speaker #1
On ne laisse pas l'enfant faire. L'enfant peut se dire que les autres savent mieux que moi, donc je peux avoir une difficulté à avoir confiance en moi. Il peut y avoir une notion de « le monde extérieur est dangereux » . Il peut y avoir une notion de « on m'arrache à ma mère » . Il peut y avoir une notion de « ma mère ne m'a pas sécurisée puisque ma mère laisse les autres me prendre » . Il peut y avoir tout ce qui est en lien avec le cambriolage, le rapte d'enfant. c'est-à-dire qu'on est venu prendre l'enfant de sa mère, donc il peut y avoir toutes les peurs de... Je sais, quand on vole les enfants, quand on les kidnappe.
- Speaker #0
Qu'ils me l'imposent, d'accord.
- Speaker #1
Les kidnappings. Il peut y avoir aussi cette notion de « Oh, on est venu me chercher » , donc ça peut avoir des enfants et des adultes qui n'ont pas le goût de l'effort.
- Speaker #0
Oui, OK.
- Speaker #1
On viendra toujours les chercher à la dernière minute. Vous savez, vous avez des enfants ou des adultes un peu assistés ou en mode « Je sais toujours qu'il y aura quelqu'un qui viendra me secourir » .
- Speaker #0
Ah ouais, effectivement.
- Speaker #1
Et du coup, à l'inverse, il peut y avoir cette notion de « comme on ne m'a pas laissé le choix, je vais toujours choisir » . Donc on va avoir des enfants qui vont dire « c'est moi qui choisis, c'est moi qui fais » . Vous allez avoir des personnes qui, parce qu'on les a aidées, vont vouloir faire tout tout seul. Donc vous allez avoir des enfants qui vont dire « non, moi tout tout seul » . Ou alors des gens, une fois adultes, qui sont entrepreneurs, dirigeants ou autres, qui vont vouloir prouver à la terre entière qu'ils peuvent faire tout tout seul et qui ont du mal à déléguer,
- Speaker #0
par exemple. Ça va aller jusque-là.
- Speaker #1
tout est possible Le ventre représente symboliquement l'utérus, le ventre représente la maison, la voiture, tout ce qui est en lien avec le ventre. On peut avoir des peurs en voiture, des peurs dans la maison,
- Speaker #0
dans l'éolage.
- Speaker #1
Les tocs, quand je vérifie tout le temps que mes portes dans ma maison sont bien fermées ou que le gaz est bien fermé, c'est qu'à mon avis, quand j'étais dans le ventre de ma mère, j'ai eu peur de mourir.
- Speaker #0
Ok, mais effectivement cette notion de... La maison, je le dis toujours déjà, notre corps c'est notre véhicule terrestre, mais c'est là où on est censé se sentir en sécurité. Et que la maison, alors on l'avait vu même en Feng Shui avec Charlotte à l'époque, que notre maison, c'est un peu comme si c'était la protection de notre corps. Donc si déjà, quand il y a des personnes, moi je le vois, quand elles ne se sentent bien que dans leur maison, c'est de se poser la question, est-ce que déjà toi tu te sens en sécurité dans ton corps ? Et très souvent, la réponse est non, en fait. C'est-à-dire qu'elles ont besoin de cet élément extérieur, c'est-à-dire leur maison ou leur appartement, pour se sentir en sécurité, parce que tout simplement, dans leur propre corps, elles se sentent en totale insécurité.
- Speaker #1
Complètement. Je reviens sur la césarienne, parce que j'ai énormément d'enfants qui se font harceler, qui sont harceleurs. Mais si je suis dans le ventre de ma mère, et qu'en fait, on vient ouvrir le ventre, et qu'on vient me prendre, ça veut dire qu'on ne respecte pas mon rythme, on ne respecte pas mon corps, on ne respecte pas mes limites. Il peut y avoir cette notion de c'est normal qu'on... qu'on me harcèle, c'est normal qu'on vienne dans mon corps, c'est normal qu'on vienne pas respecter ma bulle et tout ça.
- Speaker #0
Parce qu'on est venu chercher.
- Speaker #1
Je suis la personne qui est harcelée, soit parce que j'ai vécu ça, je vais être le harceleur.
- Speaker #0
Waouh, ok.
- Speaker #1
On pourrait en parler des heures et des heures et demi.
- Speaker #0
Ah ouais, non mais c'est ça qui est passionnant, c'est de dire un simple événement, parce qu'on est d'accord qu'une césarienne aujourd'hui, c'est commun, d'accord, c'est pas quelque chose d'exceptionnel, mais juste un simple événement comme ça. peut avoir d'énormes conséquences sur la vie enfant et adolescent et adulte même, parce que ce qui est super intéressant, ce que tu disais tout à l'heure par rapport à ça, c'est que même, par exemple, quelqu'un qui est chef d'entreprise, les conséquences que ça peut avoir. Et moi, je dis toujours, on ne peut pas séparer sa vie perso, sa vie pro, sa vie amoureuse, tout est en lien, en fait, déjà depuis notre enfance, de tout ce qu'on a vécu depuis notre enfance, et même intra-autorite, comme tu l'as dit tout à l'heure. Et que si par exemple tu as un certain comportement en tant que chef d'entreprise, ou alors si tu n'as pas confiance, mais ce n'est pas en tant que chef d'entreprise que tu n'as pas confiance, c'est qu'il y a quelque chose depuis ton enfance où tu n'as pas confiance. C'est la personne que tu es qui n'a pas confiance, où il y a un événement qui a fait que tu as perdu cette confiance-là.
- Speaker #1
Complètement, mais le truc c'est que si je suis pas désirée, ou que je suis désirée mais que je suis une fille mais qu'on attendait un garçon, il va y avoir cette notion de je peux pas être aimée pour qui je suis, donc déjà j'ai pas confiance en moi. Si j'ai été déclenchée, on m'a pas laissé le choix, ça veut dire que les autres savent mieux que moi. Après il y a eu Forceps ou Ventouse ou Césarienne, les autres savent mieux que moi. Et déjà l'enfant est même pas né, il a déjà pas confiance en lui. Donc après il a cette grosse pancarte, j'ai pas confiance en moi. Et après la vie vient taper, Ah oui, toujours. Pour intercepter cette belle pensée limitante. Et puis, comme on attire ça, ça va grossir. Et plus ça grossit, plus on attire ça. Puis on va se dire, c'est normal, je n'ai pas confiance en moi, c'est toute ma vie.
- Speaker #0
Oui, et puis comme les pensées créent les croyances et tu reproduis toujours les mêmes croyances. Tu vois, je te l'avais dit. Oui, mais en même temps, tu nourris cette croyance. Donc automatiquement, tu continueras à la vivre. D'autres cas, par exemple ? Là, on vient de parler des césariennes. Il y a des choses qui t'ont surprise, par exemple, dans tes connaissances, dans ce que tu as pu voir sur certains enfants ?
- Speaker #1
Je vais souvent revenir sur le syndrome du jumeau perdu.
- Speaker #0
Ah oui.
- Speaker #1
On en parle énormément à toutes les modes en mode. Tu as forcément eu un jumeau. Il faut savoir que si je suis dans le ventre de ma mère et que j'ai eu un jumeau ou une jumelle et que mon frère ou ma sœur est décédé, je peux me dire que l'autre est parti à cause de moi. je suis responsable de la mort de l'autre je ne peux pas être aimé donc il peut y avoir une culpabilité à être en vie donc on va se retrouver avec des gens qui vont saboter leur vie qui vont se dire tout le jour oh pardon je suis désolé en gros je suis désolé d'être là il peut y avoir cette notion de je me sens pas complète parce que quand on est dans le ventre de notre mère on peut se dire si on est deux on est complet mais sauf que l'autre il est parti donc on va chercher sa vie à compléter c'est comme ça qu'on se retrouve avec des dépendances affectives c'est comme ça qu'on se retrouve Souvent vous allez avoir des enfants qui vont avoir qu'un copain ou qu'une copine à l'école en mode fusion, c'est qu'à mon avis ils recherchent à être deux, avec les addictions, la nourriture. Et pourquoi je vous dis ça ? Parce que je le vois beaucoup dans les dépendances affectives ou dans ces enfants qui ont des troubles du sommeil ou avec des copains imaginaires et des choses comme ça. Donc pour moi c'est hyper important. Les chiffres ne sont pas d'accord, ça va de 10% à 20% à plus des grossesses ou au début de grossesse on est deux.
- Speaker #0
J'en ai parlé justement dans un épisode récemment avec Anne Chantal Junot où on est venu à parler de ça et où même je lui ai apporté une notion que moi je connais parce que c'est ma vie personnelle sur les jumeaux cellulaires. Parce que moi c'est mon cas, c'est-à-dire que je suis arrivée dans les 9 mois précédents, ma mère a fait une fausse couche avant, et moi je suis arrivée en fait dans les 9 mois où le bébé aurait dû être là. Et les chiffres, moi, j'avais lu qu'officiellement, effectivement, il y a jusqu'à 40% de grossesses gémellaires, mais il n'y en a que 10% qui arrivent à terme. Pourquoi ? Parce que, justement, très souvent, au début, les femmes ne savent pas qu'il y a deux fœtus et que quand il y a des saignements et qu'on va vérifier, on va dire, non, c'est bon, le fœtus est toujours là. Oui, un, mais le deuxième est malheureusement parti. Et que par contre, du point de vue cellulaire, les grossesses pouvaient arriver jusqu'à 80%. Donc c'est vraiment... Et tu vois, ce qui est très intéressant, par exemple, en médecine chinoise, quand tu vas voir le thérapeute pour la première fois, il va poser des questions. Au début, il y a toujours un questionnement. Et dans les questions, surtout quand ça... Ça ne peut que concerner les femmes, mais c'est combien avez-vous d'enfants ? Et combien avez-vous eu de fausses couches ou d'IVG ? Parce que du point de vue mémoire cellulaire, c'est... considéré comme une grossesse. C'est-à-dire que si tu as eu deux enfants et deux fausses couches, la médecine chinoise va considérer que tu as eu quatre enfants.
- Speaker #1
Complètement. Et c'est hyper important. Et dans la méthode raconte-moi mon histoire, on va vraiment poser dans le cercle familial, c'est-à-dire on va poser le père, la mère, et je vais poser les IVG, les fausses couches, dans l'ordre auquel c'est arrivé. Parce qu'en fait, je peux être l'aîné, mais peut-être que je suis pas l'aîné, parce qu'avant moi, il y en a eu deux ou trois, et du coup ça change tout. Parce que si toute ma vie, on me dit que je suis la première, mais qu'au final, je ne suis pas la première, je suis la troisième, je peux me battre toute ma vie pour être la première. Je ne sais pas si je suis...
- Speaker #0
Oui, oui, si, si. Moi, je suis dans ce cas-là, donc...
- Speaker #1
Je suis officiellement la troisième. Donc, tu vas vouloir te dire, maintenant, je suis première, sauf que dans la réalité, tu es la numéro 3, et tu vas te battre toute ta vie pour être la première, et tu vas dire, mais je ne comprends pas, je n'arrive jamais à être la première, ou c'est dur d'être la première. Oui, parce que tes cellules, elles sont au courant que t'es pas la première.
- Speaker #0
Ouais, je confirme, j'ai jamais été la première.
- Speaker #1
Je peux le culpabiliser d'être en vie, c'est-à-dire que si les deux autres avaient été là, peut-être que je ne serais pas là. Donc on va se retrouver avec des gens qui vont s'excuser tout le temps, qui vont s'interdire de boire de l'eau, par exemple. L'eau, c'est la vie, donc si les personnes qui nous écoutent ne boivent pas d'eau, c'est intéressant de se dire, peut-être que je m'interdis de vivre ou je culpabilise d'être en vie.
- Speaker #0
Oui, sachant en plus que du point de vue énergétique, l'eau est en lien avec le chakra sacré. Donc la zone de l'utérus justement, puisqu'on a quand même, moi je tiens à rappeler, pardon mais on a vécu 9 mois quand même dans le ventre de notre mère dans de l'eau. Alors oui du liquide amniotique mais ça reste de l'eau. Et moi je le dis toujours d'ailleurs, les personnes qui ont une problématique de rapport avec l'eau, j'aime pas l'eau, boire ou même me baigner, me doucher ou juste aller nager, c'est qu'il y a une problématique depuis la naissance avec justement cette relation maternelle.
- Speaker #1
Complètement, en fait si je suis dans le ventre de ma mère Et que je baigne dans le liquide mais qu'avant moi il y a eu des fausses couches Des IVG ou qu'il y a eu une amiosynthèse, ou qu'il y a eu je ne sais quoi, l'enfant et puis l'adulte va associer l'eau à la mort. Il ne va pas vouloir ni boire, ni se baigner, ni quoi que ce soit.
- Speaker #0
On l'évoquait tout à l'heure un peu par rapport à mon histoire aussi et ce que tu disais. Par exemple, les symboliques par rapport à que ce soit l'IVG ou les fausses couches, parce qu'on vit quand même dans un monde où il y en a quand même beaucoup. Comment faire ? déculpabiliser, pourquoi pas, les mamans, parce que très souvent, il y a quand même une culpabilité derrière, presque d'auto-flagellation, de dire, mon Dieu, mais j'en suis responsable. Et quelles sont les conséquences que ça peut avoir ? Je ne sais pas si je suis claire dans...
- Speaker #1
Souvent, déjà, je me demandais au père et à la mère pourquoi il y a eu ce choix-là. Et en fait, à chaque fois, je vais remettre dans le contexte, c'est est-ce qu'à ce moment-là, si vous avez fait ce choix à ce moment-là, et j'insiste toujours sur à ce moment-là, c'est que vous ne pouviez pas faire autrement. Ça, c'est la première chose. La deuxième chose, c'est qu'est-ce que j'ai envie de dire à ce début de bébé ? Et rien que le fait de verbaliser, je suis désolée, pardon et tout ça. La deuxième chose, la troisième chose, c'est qu'est-ce que j'aurais envie que ce début de bébé me dise ? Et du coup, ça peut être aussi une autre libération. Et ça peut être aussi qu'est-ce que la mère d'aujourd'hui ou qu'est-ce que le père d'aujourd'hui aurait besoin de dire qui fait du bien à l'adulte de l'époque ? Et déjà par ça, on va libérer déjà énormément de choses dans la matière et tout ça. si les personnes qui nous écoutent ou que je reçois sont plus dans la spiritualité je veux dire que ce début de bébé qui s'est incarné, il s'est juste incarné pour vivre juste ça et il s'est dit pouf, moi j'ai pas envie de me taper toute une vie à me faire chier je fais juste ça, mais là on est plus dans l'incarnation, dans la spiritualité on est dans un autre plan de...
- Speaker #0
C'est un souvenir que j'ai gravé de mes cours justement de MTC qui disait que quand c'est une vieille, une très très vieille âme ... Parfois, ça peut être juste ton but, c'est-à-dire que je viens et puis finalement, je m'en vais par le biais d'une fausse couche parce que c'est peut-être la seule incarnation que je n'ai pas vécue. Et que j'avais besoin de, pardon de l'image, mais de checker ça en fait, de vivre ça. Et bon, voilà. Mais évidemment, en tant que parent, on va faire comprendre ça à un parent. Ça peut être un peu compliqué.
- Speaker #1
Voilà, c'est pour ça que pour moi, je reste terre à terre. Qu'est-ce qu'il y aurait besoin de lui dire ? Qu'est-ce que vous auriez envie qu'il vous dise ? Qu'est-ce que vous auriez envie de dire aux parents que vous avez été ? Et si vous avez fait ce choix-là, à ce moment-là, c'est que c'était le meilleur choix pour vous à ce moment-là. Oui, mais non, sinon vous auriez fait autrement.
- Speaker #0
De garder vraiment, de se mettre, de se rappeler que vous n'êtes pas la personne, que actuellement, vous n'êtes pas la personne que vous étiez à ce moment-là et à ce choix-là.
- Speaker #1
Complètement. Et souvent, je dis que ce soit lui ou un autre bébé, vous auriez eu la même décision. Donc en fait, ça n'a rien à voir avec l'embryon, c'est en lien avec la situation. Et en séance, quand je pose les débuts de bébé, les IVG et tout ça, la personne dit « Ah, ça c'est enfin ma famille » . Le fait de les positionner, de les symboliser, ça redonne à chacun sa juste place. Et ça, je sais que visuellement, les parents me disent « Ah, ma famille est réunie » . En fait, c'est ça. Visuellement, c'est important.
- Speaker #0
Comme il peut y avoir souvent aussi des enfants qui savent. qui ressentent qu'il y a eu un grand frère ou une grande sœur alors qu'ils sont premiers par exemple. Ils vont dessiner deux frères en disant « mais non, tu n'en as qu'un » . « Si, si, j'en ai deux » . Et finalement, ils savent au plus profond d'eux-mêmes qu'il y a eu une fausse couche ou un IVG.
- Speaker #1
Les enfants sentent tout. Donc après 7 ans, ils sont un peu plus dans la conscience. Mais si vous faites dessiner vos enfants très tôt, ils le savent.
- Speaker #0
Donc on revient toujours au même sujet, ne rien cacher à ses enfants.
- Speaker #1
Non.
- Speaker #0
Moi, j'avoue que...
- Speaker #1
C'est le début même, quand le bébé est dans le ventre. Vraiment, c'est avant que toi, il y a eu un début de bébé. Ce début de bébé, il est mort. C'est son histoire, ça lui appartient. C'est pas parce que ce début de bébé est mort dans mon ventre que c'est ce qui va se passer pour toi. Vraiment, dès le début, quoi. Il faut imaginer que vous arrivez dans un appart et le propriétaire vous dit, l'autre avant vous, il est mort, salut, je vous donne les clés. Forcément, il va le sentir en insécurité. En fait, tout petit, l'enfant peut être figé. On parlait des réflexes archaïques avec Lucas Bourguignon il y a quelques jours. En fait, on peut déjà se figer dans son corps en début de grossesse parce qu'avant nous, il y a un début de bébé qui est décédé.
- Speaker #0
Oui, mais alors l'image que tu viens de donner, elle est violente, mais tellement parlante.
- Speaker #1
effectivement désolé pour ceux qui nous écoutent mais c'est important et ça permet de mieux comprendre ce que vit l'enfant tout à fait,
- Speaker #0
là au moins comme ça quand on te donne les clés,
- Speaker #1
fais oui alors je vais peut-être réfléchir finalement c'est comme les mamans qui ont des contractions rapidement dans la grossesse qui me disent je comprends pas et tout ça est-ce qu'avant vous il y a eu des fausses couches est-ce qu'avant vous il y a eu des IVG, est-ce qu'avant vous il y a eu une IMG oui, bien souvent l'enfant il se dit pop il y a eu une fausse couche à 4 mois de grossesse peut-être qu'il va y avoir des contractions avant les 4 mois les contractions c'est quand l'enfant est persuadé c'est quand l'enfant est prêt à sortir peut-être que lui il est en train de se dire avant les 4 mois il faut que je sorte la mère va avoir des contractions c'est juste que l'enfant a besoin de sortir parce qu'il a senti qu'il y avait un danger dans le ventre de sa mère moi
- Speaker #0
par rapport à mon histoire justement on l'avait trouvé avec la séance de kinésiologie elle m'a dit qu'est-ce qui s'est passé à 3 mois de grossesse et moi là j'éclate de rire en lui disant j'y étais mais je sais pas ce qui s'est passé et c'est en discutant avec les parents et là les deux en même temps en me disant t'es la seule à avoir passé le cap des 3 mois et là je me dis ok je comprends beaucoup de choses sur moi c'est je m'accroche il faut que je tienne il faut que je résiste parce que moi je dois passer et il faut que je sois forte qui va créer effectivement plus tard plein de Bon, une cèpe, accessoirement, mais des détails, quoi. C'est très bien,
- Speaker #1
parce que ça, c'est important sur « je dois m'accrocher » . Quand on est enceinte, on peut se dire à son bébé Ausha, Ausha . L'enfant, il peut associer « je m'accroche » . Du coup, on va se retrouver avec « je serre mes poings » , sachant qu'on est avec le réflexe palmoub-anthony qui fait que je vais serrer mes mâchoires. On peut se retrouver avec des enfants et des adultes qui bégayent, qui grincent des dents et qui ont des difficultés à lâcher prise parce qu'il y a une notion de Ausha . C'est ça,
- Speaker #0
exactement. Non, ça va, j'ai bien lâché. Mais qui bégaye, alors je bégaye pas forcément, mais qui a pu avoir des troubles, effectivement, de la parole enfant, quoi. Le côté dyslexique, où je change les syllabes, effectivement, il y a pu avoir ce trouble qui peut y être encore adulte de temps en temps.
- Speaker #1
D'ailleurs, je me permets de disgrisser, mais vous savez, quand les enfants, ils prennent les objets et ils les lâchent, et on n'arrête pas de dire, ah, mais en fait, cet enfant joue avec mes nerfs. Non, c'est juste qu'on a le réflexe. C'est-à-dire que quand on est bébé et qu'on met le doigt dans la main, l'enfant va serrer la main. Ça s'appelle un réflexe. Et pour désactiver ce réflexe, le fait de prendre des objets et de jeter, il va désactiver ce réflexe-là qui est normal. Donc l'enfant ne joue pas avec vos nerfs, il est juste en train de désactiver ce réflexe-là. Donc c'est normal.
- Speaker #0
On ne s'inquiète pas.
- Speaker #1
On ne s'inquiète pas et on ne lui dit pas « Ah, tu me saoules ! »
- Speaker #0
Le but, c'est de décoder justement tous les messages qu'il y a derrière.
- Speaker #1
Mais souvent, les parents ne sont pas au courant, donc on peut facilement dire qu'ils le fassent exprès. Non, c'est juste que naturellement, l'enfant sait qu'il va désactiver ce réflexe.
- Speaker #0
Moi, j'ai le souvenir, c'était un ami ostéopathe qui avait reçu un enfant dit hyperactif. Et en l'étudiant, en le regardant et en l'observant, parce que c'était un enfant, il prenait le moindre objet, il tapait partout. Et dans le cabinet, du coup, il avait observé et en fait, il s'est aperçu que le fait de prendre l'objet, de taper sur tout, ça lui libérait, ça lâchait en fait un de ses nerfs qui était coincé. Alors que du point de vue de la médecine, il était catégorisé enfant hyperactif et à la limite de prendre le fameux traitement pour les enfants hyperactifs et que sa mère ne voulait pas passer cette étape-là, alors que des séances d'ostéopathie en suffit. pour que l'enfant n'ait plus besoin de se libérer, de se décharger énergétiquement.
- Speaker #1
L'enfant, il fait tout comme il faut.
- Speaker #0
C'est l'adulte qui le fait moins bien, c'est ça ?
- Speaker #1
C'est l'adulte qui interprète.
- Speaker #0
Très bonne réflexion. Comme pour tout. On a parlé de la méthode, donc raconte-moi mon histoire. Il y a le livre également, si au cas où les parents veulent, à la suite de cet épisode, rentrer un peu plus profondément. Donc le livre que tu as écrit, le grand livre de la kinesiologie spéciale enfant.
- Speaker #1
Vraiment, et en fait, ça reprend tout ce qui peut se passer depuis les neuf mois avant la conception. Donc c'est, quelles sont les pensées limitantes que l'enfant a pu mettre en place, les conséquences, et quoi dire à l'enfant. Par exemple, si on a vécu une fausse couche, une IVG, si on a peur de faire une fausse couche, si l'enfant n'a pas été désiré, si on voulait une fille mais qu'on voulait un garçon. En fait, je reprends vraiment tout étape par étape de la grossesse, de l'accouchement pour pouvoir mieux comprendre son enfant et surtout quoi lui dire. J'ai de plus en plus de thérapeutes qui l'utilisent. Donc, soit avec le test musculaire, soit autre chose, genre au pif, tiens, qu'est-ce que je vais avoir besoin de dire à l'enfant ? Et en fait, vous avez vraiment sur comment mettre des mots, et à chaque fois, vous savez quoi dire à l'enfant.
- Speaker #0
Sachant que les mots MOTS peuvent créer plus tard des mots MAUX, donc d'où l'importance des mots MOTS.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et il y a le petit dernier, le petit bébé ?
- Speaker #1
Le dernier, oui.
- Speaker #0
Et lui est vraiment sur la kinésiologie en tant que tel ? Là, parce qu'on a parlé quand même... Pas du tout, mais... Non, mais je veux dire... Non, mais par rapport au sujet, là, on a parlé principalement des enfants. Là, voilà, ça reste dans le même thème de la kinésiologie, mais un peu moins axé sur l'enfant.
- Speaker #1
Oui, là, c'est vraiment, j'ai regroupé mes 20 années d'études et de pratiques, mais la maison d'édition veut à chaque fois que je mette kinésiologie. C'est tout, sauf de la kinésiologie. Il y a des techniques de kinésiologie, mais il y a surtout tous les conseils que je donne à mes patients et mes clients depuis plus de 20 ans. Donc c'est se reconnecter à son corps, à sa respiration, mais aussi surtout comment se libérer des vieux schémas et comment communiquer. C'est plutôt un... J'appelle ça un guide pour pouvoir se libérer.
- Speaker #0
Ok. Et pas forcément par le biais de la kinésiologie.
- Speaker #1
Non, mais... C'est comme le premier. Le premier s'appelle le grand livre de la kinésiologie. Ce n'est pas de la kinésiologie, mais... Voilà. Je n'ai pas eu le dernier mot avec ma maison d'édition.
- Speaker #0
On referme la parenthèse. magnifique ouvrage qui permet de compléter totalement ce qu'on vient de dire durant cet épisode dédié aux enfants principalement aujourd'hui et sinon je vous laisserai écouter qui doit être dans les quasi premiers épisodes où on avait parlé justement de la kinésiologie un peu plus profondément et au cas où vous avez justement le deuxième livre d'Audrey qui vous permet de compléter tout ce qu'on aura dit mais hors cadre kinésiologie du coup On arrive à la fin de cet épisode. Donc déjà, merci infiniment de toutes ces informations. Et je trouve ça tellement passionnant de se dire, waouh, toujours pareil, des problématiques, une fois adulte, de se dire que ça peut venir juste de ce petit détail qui peut sembler un détail, mais qui finalement prend toute son importance quand on le met en lumière. Je trouve ça toujours fascinant. Et vraiment de comprendre et de voir la complexité finalement humaine. Moi, ça me fascine toujours autant. Donc, merci infiniment pour cet échange. Et je te laisse la conclusion de cet épisode. Qu'est-ce que tu voudrais amener, justement, soit pour les enfants qui vont peut-être écouter cet épisode, si les parents l'écoutent, je ne sais pas, dans la voiture, par exemple, et que les enfants sont à l'arrière ? Ou alors, qu'est-ce que tu voudrais dire, justement, aux parents pour qu'ils déculpabilisent et leur dire qu'il y a toujours des solutions ?
- Speaker #1
Je dirais à tout le monde qu'on a tous été un bébé dans le ventre de notre maman, que la vie n'est qu'une suite de répétition, que bien souvent tout prend racine en vie intra-utérine, et que ça peut être bien de poser des mots, parce qu'on sait créer notre propre vérité, qui est parfois loin de la vérité, que ce soit dans le livre ou dans la méthode racontement de mon histoire, c'est comment on va poser l'histoire, comment on va dire les choses. Pour moi c'est important de dire la vérité. C'est important de dire la vérité. Voilà, donc si vous êtes thérapeute, je peux vous former à la méthode raconte-moi mon histoire. Et sinon, j'ai formé plus de 600 personnes. Vous pourrez retrouver l'annuaire des personnes que j'ai formées à cette méthode.
- Speaker #0
Il y aura tous les détails de toute façon dans le descriptif sous l'épisode du podcast. Donc, il n'y a aucun problème. Et puis, on peut te retrouver sur les réseaux sociaux. Tu es sur Instagram. Tu as ta chaîne YouTube également où tu reçois des personnes, des personnalités en live. Justement, tu as parlé des réflexes archaïques. thème qui peut-être se retrouvera un jour sur mise en lumière holistique également où comme ça tu abordes d'autres sujets et parfaitement complémentaires avec ta méthode et ton métier carrément,
- Speaker #1
je vais me transmettre un grand merci à tous et un grand merci pour toi Véronique pour cette deuxième invitation franchement je me suis régalée
- Speaker #0
on se laisse la porte ouverte pour une troisième invitation on ne sait pas parce qu'apparemment je dois avoir une vingtaine de saisons de mise en lumière holistique donc on verra pour une prochaine fois on trouvera bien un thème évidemment puisque ces sujets sont toujours passionnants à mes oreilles passionnants et fascinants de me dire la complexité de l'humain je suis toujours très intéressée par ces sujets là merci infiniment Audrey et j'ai été ravie très heureuse de passer ce moment avec toi
- Speaker #1
Merci beaucoup, merci, merci.
- Speaker #0
N'hésitez pas à vous inscrire à ma newsletter mensuelle pour recevoir des nouvelles énergétiques tous les mois dans la vérolution, et lors de votre inscription, récupérez gratuitement mon tout nouvel e-book sur le pouvoir du mental et ses croyances. Une plongée profonde pour comprendre l'impact de nos schémas de pensée et comment les transformer afin de retrouver plus de clarté et d'alignement dans votre vie. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où je partage mon expertise au quotidien et également toutes mes prestations, mon accompagnement Conscience en crash sur 3 mois. les initiations Reiki en ligne ou en présentiel, et même les soins audio-hypno-méditatifs sur mon site internet www.veronictoraisin.fr. Tous les liens pour me retrouver seront dans le descriptif de l'épisode. Vous pouvez écouter tous les autres épisodes sur les différentes plateformes d'écoute ainsi que sur ma chaîne YouTube. Et si cet épisode vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner, commenter, noter et même partager le podcast Mise en Lumière Holistique. À nos prochaines écoutes, à vos prochaines prises de conscience, merveilleux moment à vous, à très vite ! Pour un prochain épisode, vous êtes un corps, une âme et un esprit et n'oubliez jamais, vous êtes précieux.