Speaker #0Hello et bienvenue dans Mode d'emploi, le podcast incontournable des marques engagées. Je suis Audrey, styliste, consultante et hackeuse au service des entrepreneurs mode et lifestyle. Depuis 2018, j'accompagne les créateurs et créatrices pour donner vie à leurs projets en partageant les conseils et les secrets bien gardés des grandes marques pour réussir. Dans ce podcast, nous allons pirater les techniques et méthodes de l'industrie pour les mettre entre les mains de marques indépendantes comme la vôtre. Alors que vous souhaitez créer votre marque en partant de zéro ou lui donner un coup de boost en vendant plus et mieux, vous êtes au bon endroit. Mes très chères créatrices et créateurs, je suis ravie de vous retrouver pour un tout nouvel épisode de Mode d'Emploi. J'espère que vous allez bien, que votre rentrée se passe bien et que vous êtes motivés pour votre projet de création de marque ou pour développer votre marque en vivre et vendre plus. Avant de commencer avec cet épisode... Je voulais remercier toutes celles qui ont pris le temps ces dernières semaines et durant cet été de laisser des commentaires et des notations sur Apple Podcasts et sur Spotify notamment. Sachez que vous pouvez commenter chaque épisode sur Spotify. Moi, ça m'aide vraiment, ça me motive et puis ça permet à l'algorithme de comprendre que vous êtes contente de la qualité de ces épisodes. Et du coup, ça permet au podcast Mode d'Emploi de se développer, de se faire connaître. et à moi de créer toujours plus de contenu de qualité. Maintenant, on va pouvoir commencer avec le sujet de l'épisode du jour, à savoir comment savoir si ton idée de marque tient la route. Tu as une idée, ça c'est ok, mais est-ce que c'est une bonne idée ? Est-ce que ça vaut la peine de se lancer ? Est-ce qu'il est préférable de peut-être affiner cette idée, de prendre un virage ? On va voir ensemble les red flags et les green flags pour savoir si... ton idée en vaut la peine. On est parti pour l'épisode du jour. Je vais commencer cet épisode par les red flags, ceux qui montrent en gros que ton idée elle est bancale, qu'elle est peut-être pas bonne ou pas assez bonne encore et qu'il va falloir la retravailler ou l'affiner pour en faire une idée de marque viable. Donc on commence par le premier red flag qui est que tu crées pour faire joli entre guillemets sans client ou cliente en tête et sans vision spécifique. C'est-à-dire que ton idée de marque, c'est pas simplement, et ça ne doit pas être simplement, de créer de jolis looks et de jolis vêtements juste pour l'amour de la mode. Il faut avoir identifié en fait un besoin ou des besoins, il faut avoir identifié une clientèle cible. Il faut savoir aussi quels sont tes points différenciants ou ton point différenciant, j'en parlais dans l'épisode de la semaine dernière, l'épisode 64. et il faut aussi connaître tes valeurs, ta mission de marque, etc. En clair... Il faut avoir une stratégie de marque et pas seulement une approche esthétique et l'idée de faire du joli, faire du beau et faire juste de la mode. Si tu veux juste faire ça, je te conseille de faire styliste personnel ou de faire autre chose. Mais si ton but c'est simplement de faire du joli et de faire du beau, je te conseille de retravailler ton idée de marque ou de ne pas sortir d'idée de marque tout simplement. donc Faire joli ou suivre un faux besoin, ça n'est pas viable. C'est-à-dire que c'est pas comme ça que tu vas vendre. Parce que je te rappelle que si tu crées une marque de vêtements, c'est pour vendre. Ou une marque d'accessoires, c'est pour vendre derrière. C'est pour trouver ta cible, c'est pour apporter quelque chose à ta clientèle. Et donc pour ça, il faut avoir identifié ses envies, ses besoins, ses frustrations, etc. Qui est ta clientèle, etc. Et pas simplement proposer du joli. Donc fais attention à ça. Et surtout, fais attention aussi aux faux besoins. C'est-à-dire, des fois, on va se trouver un besoin parce qu'on se dit effectivement j'ai juste envie de faire de la mode, mais je peux pas dire ça comme ça, je peux pas dire bah moi je veux juste faire du beau, il faut que j'identifie un besoin parce qu'on entend ça à droite, à gauche, etc. Et donc on va se trouver un truc en mode bah j'ai des amis qui trouvent qu'on peut pas trouver de jolies pièces en magasin. Et ça c'est un faux besoin, c'est-à-dire que c'est une fausse frustration puisqu'en soi il existe des tonnes de marques de vêtements. en France, à l'étranger, en magasin, en ligne, etc. Et normalement, tout le monde peut trouver chaussures à son pied. Sauf, enfin, tout le monde peut trouver chaussures à son pied de manière assez généraliste. Bien évidemment qu'il y a des vrais besoins, des vraies frustrations, et c'est ça que tu dois aller identifier. Mais si ton objectif, c'est de faire comme beaucoup de marques, dis-toi que les marques sont déjà là pour ça, et qu'on n'a pas besoin d'autres marques pour ça. Donc attention à ne pas... te baser sur un faux besoin ou un faux problème ou quelque chose que tu aurais un peu imaginé ou idéalisé. Parce que le risque c'est vraiment d'aller te positionner finalement sur un marché qui est hyper concurrentiel, où personne ne t'attend et où la réponse est déjà full. Et du coup où tu ne trouveras pas ton positionnement, tu ne trouveras pas ta place et tu ne pourras pas prendre de part du marché. Attention voilà à ces deux points, faire joli et le faux besoin, qui je trouve des fois découle un peu de l'envie de juste créer quelque chose de sympa et pas spécialement de créer quelque chose qui va apporter quelque chose à ta clientèle. Donc voilà pour le premier red flag, attention si toi dans ta tête tu veux juste faire de la mode, attention à ça, essaye d'affiner ou alors essaye de retravailler ce que tu veux, ton projet, etc. Deuxième red flag, si personne ne comprend vraiment ce que tu veux proposer. Donc si tu te mets à expliquer ce que tu souhaites faire et qu'en face tu sens que c'est un peu dubitatif, qu'on ne comprend pas trop, qu'on pose beaucoup de questions, que ça a l'air compliqué de comprendre ton projet, Alors clairement, on est sur la red flag, c'est pas du tout un bon signe. Puisque si en théorie, ton projet n'est pas viable, donc de manière simplement théorique, alors en pratique, et donc en réel, dans la vraie vie, il sera pas viable non plus. Il risque de l'être encore moins, parce que appliquer en pratique quelque chose de théorique, c'est déjà compliqué, on perd quand même pas mal de choses. Mais du coup, si la théorie n'est déjà pas simple à comprendre, et que ton projet paraît un peu bancal, et qu'on ne comprend pas ce que tu veux faire, ou alors qu'on ne comprend pas la différence, le point différenciant et ce que tu vas apporter de plus, alors il faut faire attention à ça. Alors bien évidemment, quand je dis ça, il faut faire attention à qui ne comprend pas. C'est-à-dire, si tu parles de ton projet et que tout le monde, absolument tout le monde, ne comprend pas et a l'air un peu perdu, bon ben il faut se poser des questions. Si tu échanges avec moi par exemple lors d'un appel découverte et que tu m'exposes ton idée et que... je te dis clairement que c'est difficilement compréhensible, que je comprends pas trop où tu vas aller bon ben là faut se poser des questions. Par contre si tu parles à des personnes qui sont absolument pas concernées par l'entrepreneuriat, par la mode et le vêtement et que tu parles uniquement à des personnes comme ça qui ont du mal à comprendre ça peut être normal parce qu'en fait elles sont pas, elles n'ont pas une âme d'entrepreneurs, elles n'ont pas une âme de créatrice etc et donc ça peut être compliqué à faire comprendre. Par contre Normalement, il y a des professionnels ou des personnes qui ont plus un profil entrepreneur à qui tu vas t'adresser et qui vont probablement comprendre, mieux comprendre ou qui peuvent mieux comprendre et qui peuvent te dire bon bah peut-être que ton idée faut que tu l'affines mais ok je vois où tu veux en venir. Voilà, fais attention à prendre en compte les retours des bonnes personnes et à pas te fier uniquement à des retours négatifs. Faut savoir voilà qui a dit ce retour négatif et Il faut savoir donner un peu plus d'importance des fois à des avis qui sont un peu plus viables et un peu plus objectifs. Puisque quand on crée un projet, on va parler du projet, souvent les personnes vont nous répondre avec leur propre frustration à elles, leur propre projection à elles, et ça peut être difficile de faire entendre raison, entre guillemets. La seule preuve concrète, ça va être de le faire. Mais donc fais attention, si personne, absolument personne ne comprend ce que tu veux proposer, c'est un red flag. Si des personnes professionnelles ou intéressées par l'entrepreneuriat comprennent Methodist Daffiné, alors on n'est pas sur un red flag, on est au contraire sur, je dirais presque un green flag, mais avec une nouvelle direction à prendre et un travail à faire sur ton idée. Ensuite, troisième red flag qui va montrer que ton idée elle est bancale et que tu dois la retravailler, c'est que tu as envie de plaire à tout le monde. Si tu échanges avec quelqu'un, comme moi par exemple, lors d'un appel découverte et que je te demande à qui tu souhaites t'adresser. Si ta réponse, c'est les femmes ou les mamans, alors ta clientèle, elle est trop large. Ton idée s'adresse à une clientèle beaucoup trop large. Je sais que souvent, on entend qu'il faut se nicher, qu'il faut trouver une cible et une niche. Et c'est très frustrant. Et on se dit, non, moi, je ne veux pas parce que je veux vendre. Sinon, je vais tourner en rond, etc. J'en parle déjà dans pas mal d'épisodes de podcast sur mode d'emploi. Mais en fait, une niche, ce n'est pas 10 personnes. Une niche, c'est plusieurs milliers de personnes qui ont une problématique ou qui ont quelque chose en commun. Ça ne veut pas dire, une niche, que tu vas t'adresser à 3 femmes et que ces 3 femmes, ce sera tes 3 seules clientes et qu'il n'y en aura pas d'autres. Attention à ne pas tout confondre, d'accord ? Donc, si ton idée s'adresse à une clientèle qui est trop large, et quand je dis les femmes, c'est une clientèle extrêmement large, ça concerne la moitié de la population mondiale. quand je dis les mamans c'est pareil c'est beaucoup trop large, on n'a pas de... une maman ne sera pas la même que la voisine qui est maman aussi, d'accord ? On est des personnes très différentes, et donc, tu t'adresses à une clientèle qui est beaucoup trop large, dans ce cas-là, tu peux encore affiner, et tu dois. Affiner ton idée de marque et affiner ta cliente cible pour aller trouver une cible un peu plus restreinte, mais surtout une cible plus facile à identifier. Parce que oui, c'est facile d'identifier toutes les mamans du monde entier, mais si tu devais toutes les réunir quelque part, il y en aurait beaucoup trop. Alors que si tu vises les mamans en quête, ou les mamans solo par exemple, ou les mamans en quête d'une vie... plus minimaliste et les mamans de petits garçons requête d'une vie plus minimaliste là tu vas commencer à avoir vraiment une niche et aller t'adresser à quelques personnes qui sont bien plus ciblées donc tu ne dois surtout pas rester au stade de s'adresser à tout le monde tu dois creuser pour pouvoir te différencier et pour pouvoir avoir une idée et une marque viable tout simplement donc les trois red flag que je t'ai donné c'est créer juste pour faire joli sans vision spécifique en tête. Si personne ne comprend vraiment ce que tu veux proposer quand tu essayes de l'expliquer, ou si tu as du mal à l'expliquer. Et enfin, le dernier red flag, tu veux plaire à tout le monde et tu n'as pas envie de te nicher. Alors là, je te dis, attention. Voilà pour les trois red flags. Maintenant, on va passer au green flag, bien plus sympa, qui montre, en gros, ce sont des indices qui vont montrer que ton idée, elle est viable et que, d'après moi, tu dois y aller. J'en ai identifié quatre. Le premier, ça va être que tu as trouvé et identifié un besoin ou une frustration réelle. Tout à l'heure, je te parlais du faux besoin ou de la fausse frustration. Là, ton idée, elle est partie d'un besoin ou d'une frustration que tu aurais identifié. Tu as clairement trouvé un besoin, une envie, une frustration chez quelqu'un, que ce soit chez toi, mais aussi chez des amis ou dans une cible particulière. Là, c'est important parce que identifier un besoin, ça veut dire identifier... Un marché, ça veut dire identifier une réponse. Ça veut dire aller chercher et aller créer quelque chose qui va vraiment aider les personnes que tu auras identifiées et les personnes à qui tu parles. Et ça, c'est important. Là, on est vraiment sur une idée viable et on est vraiment sur un... Tu tiens quelque chose, en gros. Par contre, il y a une nuance. Il y a le côté, j'identifie ce besoin ou cette envie, cette frustration, etc. Et du coup, une réponse, donc un produit. Et là, je vais regarder s'il y a des marques. qui existent et qui s'adressent à la même cible et qui répondent aux mêmes besoins, à la même envie, à la même frustration, etc. S'il n'y a aucune marque qui existe sur ce marché-là, parfois ça peut être un mauvais signe. C'est-à-dire que ça peut dire que techniquement ce n'est pas possible ou que ce n'est pas viable ou que des personnes l'ont déjà fait et que ça ne fonctionne pas et du coup que ce besoin que tu auras identifié ... la réponse n'existe pas ou alors est beaucoup trop complexe pour être une réponse viable et que finalement ce besoin est mené à ne pas être assouvi quoi en gros. Ça c'est donc dans le pire des cas tu as identifié un besoin une frustration tu te rends compte qu'il y a aucune marque qui existe et en fait tu te rends compte qu'elle n'existe pas parce que techniquement c'est pas possible. Le pire des cas. Ensuite il y a un autre cas qui est d'identifier un besoin une frustration etc tu regardes il existe déjà des marques là dessus Mais tu as de la place, toi, pour te nicher et pour aller te mettre sur ce marché-là. Ça, on en parlera plus tard. Mais il y a un cas aussi où il n'y a aucune marque qui existe et où tu te dis, tiens, c'est bizarre, j'ai identifié un besoin, il n'y a aucune marque qui s'adresse à telle cible pour répondre à tel besoin. C'est étrange, ça veut dire que c'est peut-être pas possible, ça peut faire peur. Et pourtant, ça peut être une autoroute parce qu'en fait, aucune marque n'a... osé y aller ou aucune marque n'avait identifié et c'est possible que tu aies eu du flair tout simplement et que tu aies réfléchi un peu différemment. Je donne un exemple, quand les culottes menstruelles sont sorties, donc les culottes menstruelles ça permet aux femmes de ne plus porter ou de moins porter de tampons ou de protections hygiéniques qui peuvent être dangereuses pour la santé mais simplement de porter une culotte adaptée pendant leurs règles quand le marché de la culotte menstruelle a explosé au début il n'y avait que des petites marques qui en fait allaient ... chercher une solution qui a existé il y a très longtemps avant que l'industrie sorte des protections hygiéniques jetables et on aurait pu se dire il y a quelques années quand on était une marque qui se disait bah tiens j'ai une idée j'aimerais remettre au goût du jour la culotte menstruelle parce que moi je trouve que c'est bien etc ça permet de ne pas faire du jetable mais il n'y a personne qui fait ça même les nanas ou les grosses marques qui font de la protection hygiénique on aurait pu se dire bah c'est un gros red flag puisqu'il n'y a aucune marque qui existe Et pourtant, en fait, c'est juste que ça n'allait pas dans le sens commun de la mode ou de la consommation, tout simplement. Et donc, à aller à contre-courant, ça paraissait pas viable et financièrement rentable pour les grosses marques. Par contre, ça l'a été pour des plus petites marques qui sont arrivées sur le marché et qui ont finalement fait exploser ce marché et ont fait bouger les choses chez les plus grosses marques. Aujourd'hui, des étames, des nanas, etc. font de la culotte menstruelle. Donc là c'est un exemple assez concret de aucune marque n'existait ou alors le marché n'était vraiment pas développé. Pour autant, c'était le moment d'y aller. Pareil pour les vêtements d'allaitement, qui sont des vêtements adaptés aux femmes allaitantes, avec des systèmes d'ouverture, de zip, de boutons, etc. Il y a quelques années, ça n'existait pas sur le marché, on n'en voyait pas du tout en France, et pourtant, il y a certaines marques qui ont commencé à en faire, qui ont identifié un vrai besoin, une vraie envie, une vraie frustration, et qui se sont dit, je vais le faire, même s'il n'y a aucune marque qui existe, et aujourd'hui, des H&M, des Mango, etc. font... des vêtements d'allaitement pour le marché français par exemple. Donc en gros, si tu identifies un besoin et que tu ne vois pas de marque en face, il y a deux solutions. Soit ça veut dire que tu vas droit dans le mur dans le pire des cas, parce qu'en fait c'est déjà sorti à un moment donné, c'était techniquement pas possible, ou la réponse est trop complexe, etc. Mais il faut vraiment qu'il y ait déjà eu une expérience d'une marque de ce côté-là. Il faut vraiment... analyser ton idée et le besoin, la frustration pour être certaine que ça peut être une mauvaise idée dans le sens où tu vas aller droit dans le mur, soit c'est une autoroute parce qu'en fait personne n'a osé y aller, parce que ça va peut-être à contre-courant de la consommation, mais aller à contre-courant de la consommation c'est souvent une bonne chose. Donc voilà, un indice que ton idée est viable c'est que tu as identifié clairement un besoin, une envie, une frustration et que potentiellement aucune marque n'existe là-dessus. Ensuite, deuxième green flag, ton concept est compréhensible en une phrase. Si tu arrives à résumer et à expliquer ton concept en une phrase simple, alors c'est un bingo, ça veut dire que tu as une idée assez claire pour que cette idée soit perçue comme bonne et pour que tu puisses la rendre viable. Puisque si tu arrives à l'expliquer simplement, ça veut dire que tu vas pouvoir la mettre en place plus facilement et que tu vas pouvoir aller droit au but avec une vision et donc vendre assez facilement. C'est plus simple de vendre à quelqu'un en expliquant... quelque chose de manière simple, plutôt qu'en passant par quatre chemins, en essayant de lui montrer des avantages qu'on a du mal à expliquer, etc. La personne, elle va fuir. Alors que là, si toi, tu arrives à résumer et expliquer ton concept en une phrase, bon, alors ça veut dire que tu sais où tu vas, que ton idée, elle est concrète, qu'elle est viable et que c'est en soi une bonne idée. Et surtout, il y a le troisième green flag. Les gens réagissent positivement lorsque tu dis cette phrase ou lorsque tu expliques ton projet de manière assez simple. En face, tu as des réactions positives, que ce soit pendant des échanges, des discussions, mais aussi des sondages, des questionnaires, etc. Et tout ça, bien sûr, au-delà de ton entourage, puisque comme je te disais, ton entourage va avoir une vision un peu biaisée, parce qu'ils vont oser peut-être réagir avec leur propre expérience, leur propre histoire, leur propre frustration, leur propre peur aussi. Donc au-delà de ton entourage, tu identifies, par exemple sur les réseaux sociaux, ou via des sondages et des questionnaires, tu identifies des réponses positives et ton concept a l'air de plaire quand tu l'expliques. Tu peux aller regarder des forums ou regarder les hashtags par exemple sur les réseaux sociaux qui vont te permettre de trouver par exemple une communauté qui commence à exister ou qui semble déjà exister sur ton projet et sur ta clientèle cible. Ça, ça va vraiment te permettre d'avoir des réponses positives ou en tout cas d'avoir des réponses qui peuvent être du coup positives si ton idée est bonne. Donc voilà, des réactions positives et une communauté existante autour de cette problématique, de ce projet ou de cet univers, ça montre clairement que ton idée elle est viable et que tu peux et que pour moi tu dois y aller. Et enfin, le dernier green flag dont je te parlais un tout petit peu tout à l'heure, c'est que le marché existe. Donc par exemple, tu as identifié un besoin, une frustration, une clientèle, le marché est déjà existant, mais il reste une place pour ta différence à toi. C'est toujours mieux des fois quand le marché existe, puisque industriellement c'est plus viable, et en plus t'as moins d'éducation à faire, t'as moins de changements à faire pour faire comprendre à tes clientes que tu es une solution. Si le marché existe déjà, ça veut dire que c'est déjà assez populaire, et industriellement c'est plus simple à faire. Mais il faut qu'il reste une place pour ta différence à toi. Et c'est pour ça d'ailleurs que tu dois l'identifier ou trouver ta différence, c'est ce dont je parle dans l'épisode 64. Si tu as un point différenciant et que peu ou pas de marques sont sur ce marché avec ce point différenciant, alors tu es unique et alors tu peux devenir la seule solution aux yeux de ta clientèle cible. Si tu n'as pas de point différenciant, alors il y a beaucoup de solutions pour ta clientèle cible et du coup tu entres en concurrence avec plein d'autres marques. C'est pour ça que le point différenciant est important pour éviter la concurrence directe et être aux yeux de ta cliente. la solution idéale et la seule solution sur le marché pour elle, en fonction de ses valeurs, de ses besoins, de ses frustrations, etc. Donc je te rappelle les quatre green flags. Tu as identifié un besoin, une frustration réelle ou une envie. Ton concept est compréhensible en une phrase simple. Les gens réagissent positivement à cette phrase ou à ton concept. Et enfin, le marché existe, mais il reste une place pour ta différence. Et donc, tu as identifié un point différenciant important. Voilà, une idée qui tient la route, ce n'est pas forcément une idée révolutionnaire, mais c'est une idée claire adressée à des gens précis qui ont vraiment envie d'acheter. Ça, c'est important, je le redis. C'est une idée claire qui s'adresse à des gens précis et qui ont vraiment envie d'acheter. Ça, c'est une idée qui tient la route. Voilà, on arrive déjà à la fin de cet épisode. J'espère que ces conseils et ces red flags et green flags t'auront été utiles. Si cet épisode t'a plu, tu peux me laisser 5 étoiles et un commentaire sur la plateforme d'écoute de ton choix. Ça aide le podcast à se faire connaître et puis moi, ça me motive. Mes très chères créatrices et créateurs, merci d'avoir été à l'écoute. Continuez de transformer vos rêves en réalité. Prenez soin de vous et à bientôt pour un nouvel épisode.