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Mon cher cerveau : le podcast qui fournit la notice d'utilisation !

Votre cerveau procrastine ! Aidez-le ! (Rediffusion)

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55min |22/07/2024
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Description

Mon cher cerveau, le podcast de Ludovic Savariello qui fournit la notice d'utilisation de cette fabuleuse machine en vous emmenant à la découverte de vous-même et de vos pouvoirs cachés. De façon simple et efficace, chaque podcast aborde une problématique directement générée par votre cerveau et propose des solutions concrètes à tester en live avec des séances de relaxation, de méditations et de respiration ! 

Podcast 27 : 🎙️VOTRE CERVEAU PROCRASTINE ! AIDEZ-LE !

Vous avez du mal à faire certaines choses en les remettant constamment à plus tard ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul(e) ! En effet, sur 100 personnes prises au hasard dans la rue, 20 d’entre elles seront des procrastinateurs chroniques et environ 50 d'entre elles, environ, des procrastinateurs occasionnels. 

Et vous, vous êtes plutôt chroniques ou occasionnels ? Dans ce podcast, vous allez découvrir pourquoi votre cerveau vous oblige à procrastiner. Vous allez aussi découvrir vos propres clés personnelles de fonctionnement qui seront la base de votre changement DÉFINITIF ! La seule chose à faire pour l’instant c’est de ne pas remettre à plus tard l'écoute de ce podcast ! 


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Bonne écoute.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et coucou et bienvenue dans le podcast mon cher cerveau, le podcast qui vous donne la notice d'utilisation de votre cerveau car c'est lui qui contrôle tout de votre vie, toutes vos pensées, tous vos choix, tous vos gestes et aussi tout ce que vous ne faites pas. Et oui, si vous avez tendance à remettre au lendemain, à retarder le plus tard possible tout ce que vous faites qui ne vous motive pas ou des tâches importantes, et bien vous faites partie de la famille des procrastineurs. Et il y en a de plus en plus actuellement car le cerveau... et le responsable de ce phénomène qui s'appelle la procrastination. Alors c'est un mot un peu barbare, mais en fait c'est très simple. Si vous retardez au plus tard les choses ou certaines choses que vous ne faites même jamais, et bien vous faites partie de cette famille-là. L'objectif de ce podcast, c'est de découvrir non seulement comment fonctionne la procrastination pour votre cerveau, puisque c'est votre cerveau qui est responsable de ce comportement-là, mais surtout de s'arrêter de procrastiner. Alors ne pensez pas trouver dans ce podcast la formule magique qui va vous permettre d'arrêter de procrastiner, elle n'existe pas. Si c'était si simple, je pense qu'on ne parlerait plus de ce phénomène et qui pourtant devient de plus en plus important. L'objectif de ce podcast, c'est que vous trouviez non seulement vos clés personnelles, puisque vous êtes tous et toutes uniques, donc dans ce podcast, vous allez trouver vos clés personnelles qui vont vous permettre à vous d'arrêter de procrastiner en fonction de... comment vous êtes configuré. Et c'est tout l'objectif de ce podcast. Alors pour bien commencer, comme je vous l'ai dit, l'objectif c'est de trouver vos propres clés personnelles. Qu'est-ce qui vous pousse ? Qu'est-ce qui pousse votre cerveau à ? procrastiner. Et alors quand je dis votre cerveau, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vous pourrez d'ailleurs regarder un peu plus en détail et écouter plus en détail un podcast dans mon Cher C'est Vau qui est d'ailleurs dédié uniquement à ce sujet-là, mais il faut savoir que dans le fonctionnement de votre cerveau, il y a deux types de fonctionnement. Il y a un fonctionnement conscient, ça, ce fonctionnement conscient, c'est ce que vous êtes en train de faire actuellement en écoutant ce podcast. Vous êtes conscient que vous écoutez le podcast, vous êtes conscient de ce que vous entendez et vous... Vous pensez à ce que je dis, vous réfléchissez, il y a peut-être des pensées qui apparaissent à vous directement. Eh bien ça, c'est le fonctionnement conscient de votre cerveau. Mais à côté de ça, il y a un deuxième fonctionnement. Ce fonctionnement est dit inconscient. Ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, c'est toutes les tâches masquées que fait votre cerveau pendant que vous vous faites autre chose. Par exemple, actuellement, de façon masquée, votre cerveau contrôle. votre rythme respiratoire, il contrôle aussi les battements de votre cœur, mais il ne fait pas que contrôler des versions et des fonctions physiologiques de votre corps, mais il fait aussi certains contrôles inconscients dont vous n'avez pas forcément accès tout de suite. Exemple, il y a peut-être des comportements, vous n'avez même pas forcément accès, qui sont en train de se faire. Par exemple, si vous bougez la main, si vous tenez droit, et bien ça, cette posture, ce comportement, est un fonctionnement inconscient. Alors pourquoi je vous dis tout ça ? Simplement parce que quand on regarde la proportion de fonctionnement de votre cerveau entre le conscient et l'inconscient, grosso modo, et c'est vraiment une grosse maille, mais c'est pour que vous puissiez justement en prendre conscience, c'est 10% de fonctionnement conscient pour 90% de fonctionnement inconscient. Donc une proportion qui n'a rien à voir entre le fonctionnement conscient et le fonctionnement inconscient. Et donc, si déjà vous prenez conscience de ce fonctionnement-là de votre cerveau, et que vous réalisez que finalement, souvent, ce comportement de procrastination, de remettre à plus tard ce que vous pouvez faire aujourd'hui, puis même peut-être aller jusqu'au bout de ne pas le faire, eh bien souvent c'est un fonctionnement dit inconscient. C'est-à-dire qu'il y a un comportement que votre cerveau a réalisé, a mis en place, pour pouvoir justement faire en sorte d'éviter quelque chose qui fait encore plus mal. Alors pourquoi je dis ça ? Parce que souvent, Les comportements, quels que soient vos comportements, que ce soit de comportements que vous pouvez juger comme positifs ou des comportements que vous pouvez juger comme négatifs, je prends l'exemple de la procrastination, si pour vous c'est un comportement négatif bien entendu, et bien par rapport à ça il faut savoir que le fonctionnement inconscient de votre cerveau a toujours toujours une intention positive. C'est à dire qu'il y a toujours un bénéfice à faire ce qui vous fait faire votre cerveau, même si c'est un comportement négatif. La procrastination il y a peut-être... un bénéfice positif de effectivement de fonctionner comme ça dont vous n'avez pas forcément conscience vous avez compris puisque c'est un fonctionnement inconscient j'espère que je vous ai toujours pas perdu j'espère vous êtes toujours là donc très concrètement je vous donne un exemple et c'est qu'un exemple puisque comme Je l'ai dit au début du podcast, vous êtes tous et toutes uniques, mais par exemple, eh bien, pour certains, la procrastination, eh bien, le bénéfice positif de ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, eh bien, c'est peut-être d'éviter à être confronté à un échec. Peut-être que certains ou certains d'entre vous, eh bien, ont peur de ne pas réaliser ou mal réaliser une tâche importante. Et souvent, eh bien, le meilleur moyen pour éviter... de échouer, en tout cas la façon dont c'est perçu. d'avoir à affronter, et je dis bien affronter entre guillemets un échec, et bien peut-être que le meilleur moyen pour votre fonctionnement inconscient de votre cerveau, et bien c'est de ne pas le faire, pour vous éviter de vivre cet échec là. Encore une fois, ce n'est qu'un exemple, et donc ça ne s'applique pas à tout le monde. Mais c'est pour que vous puissiez comprendre à ce niveau là, que la procrastination, et bien c'est un comportement, et que ce comportement, peut être dictée par un bénéfice positif du fonctionnement inconscient de votre cerveau. Alors, ce qui serait intéressant à ce niveau-là du podcast, c'est que vous le mettiez en pause. Voilà, on commence déjà à mettre les podcasts en pause. Et puis, prendre un papier et un stylo. Et je dis bien un papier et un stylo et pas un téléphone. Alors, pourquoi je dis ça ? Parce que quand vous prenez un papier et un stylo, que vous allez écrire avec votre stylo sur le papier, eh bien, ça engage des processus dans votre cerveau de reconnaissance, de prise de conscience. qui sont totalement différents et surtout beaucoup plus efficaces que le fait d'aller pianoter sur son téléphone ou sur son ordinateur. Donc, ce que je vous propose de faire, c'est de prendre un stylo, de prendre un papier et de lister typiquement le type de choses que vous remettez à plus tard qui vous font de façon générale procrastiner. Alors, quand je parle de type, c'est quoi ? Est-ce que ça peut être des tâches importantes qui peuvent vous motiver mais qui sont importantes, qui sont avec un fort enjeu ? Ça peut être... peut-être un groupe de tâches. Est-ce que ce sont des tâches qui ne vous motivent pas du tout, qui sont des tâches routinières et désagréables ? Ça peut être un deuxième groupe de type de tâches. Et vous pouvez bien sûr être présent aussi sur un groupe ou deux, ou plusieurs groupes à la fois. Ce n'est pas un sujet. Le plus important, c'est que vous puissiez déterminer ces tâches-là et le marquer noir sur blanc. Donc, premier groupe, et c'est qu'un exemple. Vous pouvez peut-être trouver d'autres groupes. Mais premier groupe. des tâches importantes qui vous motivent, vous êtes intéressé à les faire, mais elles sont importantes, elles ont un fort enjeu, en tout cas dans votre tête. Deuxième groupe, des tâches qui ne peuvent pas forcément avoir un fort enjeu, mais par contre qui sont désagréables, vous n'avez pas envie de les faire, donc vous les remettez à plus tard. Ça peut être aussi d'autres tâches pour lesquelles vous pouvez être ni plus ni moins, ne soit pas trop motivé, pas trop, on va dire... vous ne les considérez pas forcément comme des tâches désagréables, on va dire qu'elles sont neutres, ces tâches-là, et comme elles sont neutres, vous n'avez pas forcément envie de les faire, ça peut être un troisième groupe. Vous pouvez encore définir d'autres groupes. Ce qui est important, c'est de marquer le nom de ces groupes, de le définir, c'est-à-dire dire, voilà, ça c'est les tâches importantes, qui me motivent, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont désagréables, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont importantes, ça c'est par exemple des tâches qui sont neutres, ni importantes, ni désagréables, mais bon, voilà. Et donc vous mettez dans ces groupes-là le type de tâches que vous remettez à plus tard. Par exemple, si vous remettez à plus tard des tâches administratives et que vous considérez ces tâches comme neutres, c'est-à-dire pas trop importantes et pas forcément trop désagréables, vous mettez dans le bon groupe et vous marquez la tâche administrative de type, je ne sais pas moi, déclaration d'impôt par exemple. Voilà, donc prenez le temps de faire ça avec un papier et un stylo, vous avez compris maintenant pourquoi, et puis de vraiment en voir sous les yeux finalement comme une carte. Une carte de comment vous fonctionnez déjà avec quels sont les éléments qui vous poussent à procrastiner. Donc ça, c'est vraiment la première étape qui est indispensable si vous voulez trouver finalement vos propres clés personnelles qui vont vous permettre d'arrêter de procrastiner parce que c'est tout ce qui vient ensuite dans le podcast. Donc faites-le, mettez-le en pause et ensuite, on se retrouve tout de suite après la pause. Alors voilà, vous venez maintenant d'avoir sous les yeux, sur un papier... votre fonctionnement personnel. Vous savez, en regardant ce papier, qu'il y a certaines tâches, certaines qui peuvent peut-être vous motiver, mais que vous ne faites pas, d'autres qui vous semblent désagréables et que vous ne faites pas non plus, donc qui ne vous motivent pas forcément, peut-être d'autres qui sont plus ou moins neutres et qui n'amènent rien, et peut-être vous avez trouvé d'autres tâches dans d'autres contextes. Ce qu'il faut comprendre, c'est que finalement, la procrastination Elle dépend finalement de trois grands domaines. Le premier, c'est la motivation. Vous doutez bien que... Lorsqu'on n'est pas motivé à faire quelque chose, c'est compliqué de le faire. Et donc c'est ce qui peut nous pousser à procrastiner. Je vais vous expliquer d'ailleurs pourquoi ça se passe comme ça dans notre cerveau et qu'est-ce qu'on peut faire justement pour y remédier. Ça c'est le premier point. Deuxième point, vous pouvez aussi comprendre que à ce stade-là, si vous avez à faire quelque chose d'important, à un fort impact, ce que moi j'appelle des tâches importantes, c'est comme ça que je les ai définies juste avant que vous fassiez votre pause, et bien... que peut-être la peur de ne pas y arriver va vous pousser à procrastiner. Ça, c'est autre chose. Vous pouvez être motivé à faire ces tâches importantes, mais la peur prend le dessus et donc ça va vous empêcher de faire les choses. Ça, c'est le deuxième point important. C'est en fait la peur de l'échec. Et vous allez comprendre comment fonctionne votre cerveau à ce sujet-là et vous allez même avoir des clés pour pouvoir le reprogrammer. Vous allez comprendre d'ailleurs comment faire. Troisième point. important c'est le contexte c'est à dire le contexte dans lequel vous allez réaliser ces tâches là parce que des fois le contexte et bien il vous empêche de réaliser certaines tâches quand je parle de contexte et la façon dont c'est où vous vous trouvez comment vous faites les choses et là le pire c'est que si vous mélangez deux domaines alors c'est encore plus difficile d'arrêter de procrastiner je vous donne un exemple vous devez faire quelque chose qui vous motive pas déjà c'est mal barré 2 deuxième chose deuxième domaine le contexte vous devez faire quelque chose qui vous motive pas dans un contexte dans lequel vous êtes dérangé toutes les cinq minutes alors soit par des appels téléphoniques soit par votre téléphone soit par des gens qui viennent vous voir ou quoi que ce soit d'autre et bien là ça va être encore plus compliqué vous venez de réaliser que il ya trois grands domaines donc le la motivation il y à la peur de l'échec troisième domaine le contexte votre environnement et si vous mélangez Deux domaines importants, voire les trois, vous doutez bien que là, c'est compliqué pour pouvoir réaliser quelque chose. Et c'est normal que vous procrastiniez, j'ai envie de dire, parce que votre cerveau, lui, il se met en alerte, il se met en bug et il ne veut pas faire. C'est presque même évident. Donc l'objectif, maintenant, maintenant que vous avez identifié sur votre papier les grands groupes de tâches que vous ne faites pas, ou en tout cas que vous remettez à plus tard. Maintenant que vous avez pris conscience qu'il y a trois grands domaines. la motivation, la peur de l'échec et l'environnement dans lequel vous allez réaliser ces tâches, eh bien, je vous propose de travailler sur chacun des domaines. Peut-être qu'un domaine ne vous concerne pas, je vous conseille notamment et malgré tout de l'écouter. Parce qu'en fait, ça pourra vous aider peut-être pour le futur. Si jamais vous voyez, vous apercevez, vous prenez conscience que finalement vous êtes dans une tâche nouvelle, dans ce domaine-là que vous n'aviez jamais expérimenté. Exemple. un environnement qui n'est pas forcément adéquat pour faire votre tâche. Et ce n'est qu'un exemple, ça peut être un autre domaine, bien entendu. Donc voilà, l'objectif maintenant, c'est de pouvoir venir agir sur chacun des domaines. Donc, je vais reprendre ces domaines-là dans l'ordre dans lequel je vous les ai explicités. Donc, 1, la motivation, 2, la peur de l'échec, 3, l'environnement. Commençons donc par le 1, la motivation. Alors, concernant la motivation, bien entendu... Ça part d'où ? Ça part du cerveau, encore une fois, c'est lui le patron. Pour ce qui est de la motivation, c'est très simple. La motivation pour votre cerveau et donc pour vous, eh bien c'est égal à une seule chose, c'est égal à une récompense. C'est aussi simple que ça. S'il n'y a pas de récompense, il n'y a pas de motivation. On est exactement comme un chien qu'on dresse. Lorsque vous apprenez à un chien s'asseoir, à rester debout, à marcher haut ou pas... ainsi de suite, ou un autre animal d'ailleurs, domestique, vous pouvez vous apercevoir, s'il n'est pas habitué de dresser les animaux, regardez autour de vous, que typiquement, lorsque l'animal répond en apprentissage, qu'est-ce qu'on fait pour le féliciter ? On lui donne quelque chose à manger, c'est une récompense. Nous, on fonctionne exactement pareil. Alors, vous n'êtes pas obligé de manger quelque chose à chaque fois, mais il faut quand même une récompense. Et la partie, on va dire, spécifique, de votre cerveau sur la récompense, c'est que ce n'est pas une récompense dans 3 jours, dans 4 jours, dans 6 jours. Non, ça ne marche pas comme ça. Il faut que la récompense soit rapide et immédiate. C'est-à-dire que motivation égale récompense à court terme. Et court terme pour le cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc, moins d'une journée. Donc, effectivement, si vous manquez de motivation dans les tâches, peut-être que vous avez listé sur votre papier, regardez s'il y a derrière, au bout de la récompense. S'il n'y a pas de récompense, on comprend pourquoi vous n'êtes pas motivé, parce que votre cerveau, encore une fois, motivation égale récompense. Donc, il faut trouver du plaisir. Pour trouver du plaisir, il faut vous donner une récompense. Alors, vous allez me dire, Mais attendez, là, c'est compliqué l'histoire, parce que là, je ne serai jamais motivé à faire telle ou telle tâche. Ok, d'accord. Mais votre cerveau ne fonctionne pas comme ça. Votre cerveau, si vous lui dites qu'une fois qu'il a fait cette tâche, il va y avoir une récompense qui n'a peut-être rien à voir avec le résultat de votre action, je vous donne un exemple, la déclaration d'impôt. Effectivement, je ne connais pas grand monde qui soit motivé pour faire une déclaration d'impôt. Mais le fait est, c'est que si... et moi c'est ce que je fais, c'est-à-dire que franchement, c'est gonflant une déclaration d'impôt, eh bien, je me dis, je me dis, quand tu l'as faite, eh bien, tu vas te donner une récompense. Par exemple, allez, quand tu auras fini ta déclaration d'impôt, tu vas aller pouvoir te faire plaisir, par exemple, en mon cas, c'est personnel, c'est le suivant, eh bien, tu vas aller marcher une demi-heure à tel endroit dans la forêt avec ton chien. Voilà, et là, tu vas être super content. tu pourras le faire que si tu as fini ta déclaration d'impôt. Voilà. Qu'est-ce que je fais ? En fait, finalement, je respecte le fonctionnement du circuit, il s'appelle le circuit de la récompense de mon cerveau. Et tous les cerveaux humains fonctionnent comme ça. Alors là, je peux vous le garantir, autant vous avez chacun vos clés personnelles, mais là, pour ce qui est du circuit de récompense, on fonctionne tous et toutes comme ça. Motivation égale récompense à court terme, moins de 24 heures. Donc, première chose. Si vous avez pris conscience en identifiant les différents groupes de tâches que vous avez mis sur votre papier, qu'il y a des tâches dans lesquelles vous manquez de motivation, la première chose à faire, c'est de vous mettre, de définir une récompense qui vous fasse plaisir, bien entendu. Il ne faut pas que ce soit une récompense comme ça, qui soit factice, pour dire, il m'a dit de mettre une récompense, j'en ai mis une, mais si la récompense ne vous donne pas envie de faire les choses, ce n'est pas une vraie récompense. Quelque chose qui vous fasse plaisir. Ne prenez pas en référence mon exemple personnel. Mon exemple personnel d'aller se balader dans la forêt avec mon chien, il est personnel. Peut-être que vous, ce sera autre chose. Et ça doit être une récompense qui doit être facile à mettre en œuvre. Je ne peux pas vous dire, quand j'ai fini, je me ferai ma récompense dans une semaine. Ce n'est pas possible. Parce que, je viens de vous dire que, pour votre cerveau, motivation égale récompense à court terme. Et que le court terme pour votre cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc vous ne pouvez pas vous dire quand j'ai fini ça, dans 4 jours je vais me faire ma récompense. Ça ne marche pas. Vous ne pourrez même pas commencer à faire ces tâches-là. Donc ça c'est vraiment le premier point qui est indispensable. Trouver de la récompense, apporter du plaisir à votre cerveau et puis finalement vous apporter vous-même du plaisir. Parce que votre cerveau c'est quand même vous. Et du coup l'objectif c'est de pouvoir mettre ces récompenses-là qui vont vous motiver à faire les choses. Même si la chose en tant que telle, la tâche en tant que telle n'est pas motivante. Et vous avez bien compris qu'on peut décorréler, c'est-à-dire séparer la tâche de la récompense. Et ça, c'est vraiment la première chose à comprendre et qui sera vraiment un axe majeur de changement de votre façon de fonctionner. Alors, je sais qu'au début, quand je dis ça, les gens ont du mal à définir une récompense. Je leur dis, mais voilà, pourtant, ce n'est pas compliqué. Il faut que ce soit un truc qui soit facile à faire, qui dure, je ne sais pas, moi, 10 minutes, un quart d'heure. 20 minutes, mais pas 3 heures, parce que souvent, on n'a pas 3 heures à accorder, c'est bien malheureux, à sa récompense dans la journée. Donc il faut quand même que ce soit réaliste par rapport à vos journées. Et puis si vous dites, moi je n'ai même pas le temps de me récompenser pendant 5 minutes, là c'est un vrai problème d'organisation, parce que de toute façon, la base de votre fonctionnement, quel qu'il soit, c'est quand même le circuit de récompense, c'est la motivation. Donc il va falloir changer votre organisation pour avoir au moins 5 minutes pour vous faire une récompense. Et ça, c'est quand même important que vous preniez conscience de cette organisation-là, parce que c'est le premier domaine de votre procrastination, c'est le manque de motivation. Voilà, ça, c'est le premier point. Deuxième point, je vous ai parlé de la peur de l'échec. Là, typiquement, si vous regardez votre papier, si vous avez identifié certaines tâches qui peuvent vous motiver, qui sont des tâches motivantes, mais qui sont des tâches importantes, quand je parle de tâches importantes, c'est des tâches... elles sont réalisées, qu'elles sont bien réalisées, il va y avoir des conséquences positives. Donc elles ont un fort impact. Mais de l'autre côté, si vous les réalisez mal, pour vous, en tout cas dans votre tête, il y aura un impact négatif. Donc là, on est dans un deuxième domaine qui est de dire, voilà, là il y a votre cerveau d'une façon ou d'une autre, qui vous évite de faire faire cette tâche parce que si jamais vous n'y arrivez pas correctement, vous allez vivre. entre guillemets un échec, et vous voulez pas vivre un échec, donc vous les faites pas. Je vous ramène quelques minutes auparavant dans ce podcast où je vous parlais du fonctionnement... conscient de votre cerveau, qu'il peut avoir et qu'il a systématiquement une intention positive, même sur des comportements négatifs. Si vous jugez la procrastination comme un comportement négatif, et bien typiquement on est dans ce cas-là, puisque qu'est-ce qu'il va vous faire faire inconsciemment ? Il va vous faire retarder les tâches, la réalisation de ces tâches-là, pour éviter de connaître peut-être ce que lui peut-être a vécu une fois, comme quelque chose de dur, un échec, il ne veut pas vous le faire revivre, donc il vous protège, et en vous protégeant, il vous pousse à... à faire, à remettre à plus tard ces tâches-là, tâches importantes. Et des fois même, il vous plonge dans un contexte, un environnement dans lequel vous n'allez pas pouvoir faire ces tâches. Ça, c'est le troisième domaine. On verra, oui, même votre inconscient arrive à faire des ponts sur plusieurs domaines. Et puis même, des fois certains, il peut même vous enlever la motivation en disant, mais voilà, comme ça au moins il n'est pas motivé, il ne le fera pas, vous voyez. Donc il peut même jouer sur les trois domaines. D'où l'importance aussi de prendre conscience de ce mode de fonctionnement-là et Maintenant, vous allez prendre conscience, et je vous ai dit dans le podcast, que vous allez même pouvoir vous reprogrammer, de savoir comment ça se passe chez vous, la peur de l'échec. De remettre à plus tard des tâches qui sont pour vous importantes, qui vous motivent, mais vous avez peur de les faire. Alors, maintenant, pour que vous compreniez ce que je suis en train de dire, la notion de reprogrammer, et bien vous allez comprendre, et je vais garder ce vocabulaire, On va dire d'un ordinateur, on va garder le champ sémantique de l'informatique pour faire simple. Reprogrammer, c'est vrai qu'on parle de reprogrammer, on pense à un ordinateur. Alors je vais garder cette image-là qui n'est qu'une image bien entendu. Notre ordinateur personnel est beaucoup moins performant que notre cerveau. Notre cerveau est beaucoup plus complexe qu'un simple ordinateur. Mais on va dire que là, pour le coup, l'image est bonne. L'objectif, c'est de comprendre comment votre cerveau... Programme code enregistre l'échec. Je vais vous expliquer comment faire. Lorsque vous savez comment votre cerveau, votre ordinateur personnel, enregistre dans la mémoire l'échec, vous avez la possibilité, consciemment, avec le fonctionnement conscient de votre cerveau, de vous dire, je vais changer ce codage, je vais changer cet enregistrement de ce souvenir d'échec. Et en changeant, en retraitant le souvenir, vous avez la possibilité finalement de faire baisser l'émotion qui arrive suite à ce souvenir d'échec. Donc finalement, au total, vous allez baisser l'impact négatif. et la façon dont votre cerveau enregistre l'échec. C'est ça l'objectif. Alors, pour que vous puissiez comprendre comment vous fonctionnez, pour le faire, je vais vous demander de vous mettre dans un endroit calme. dans lequel vous n'allez pas être dérangé pendant au moins 3-4 minutes. Si vous avez des écouteurs, c'est mieux. Maintenant, pour ceux et celles qui ont l'habitude d'écouter les podcasts, mon cher cerveau, c'est toujours à peu près le même contexte. Si vous conduisez, si vous faites autre chose, arrêtez. Pour conduire, n'arrêtez pas tout tout de suite, vous mettez sur le bas-côté, vous ferez ça plus tard, mais ne faites pas plusieurs choses à la fois, parce qu'il faut être totalement concentré sur ce que vous faites et la façon dont votre cerveau fonctionne. Détrompez-vous, votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, en tout cas consciemment. Donc, si vous voulez être efficace, il faut vous poser là maintenant. Vous pouvez le faire assis, allongé, peu importe. Je vais vous demander de fermer les yeux. Vous verrez qu'à terme, avec un peu d'entraînement, vous n'aurez peut-être plus besoin de fermer les yeux. Mais, comme tout entraînement, il y a une progression. Et comme toute progression, on va du plus facile au plus difficile. Et le plus facile pour comprendre comment on marche. le codage de votre cerveau et bien c'est de fermer les yeux du coup maintenant vous savez que vous devez vous arrêter de faire toutes les autres tâches que vous êtes vous étiez peut-être en train de faire maintenant vous savez que le fait d'avoir des écouteurs sur les oreilles c'est mieux maintenant vous savez que vous devez dans un endroit dans lequel on va pas vous déranger pendant quelques minutes et maintenant vous savez que vous allez apprendre Là, maintenant, à comprendre comment votre cerveau fonctionne sur le traitement de l'échec, je vais vous demander maintenant de fermer les yeux et de porter toute votre attention dans un premier temps, simplement pour pouvoir rentrer à l'intérieur de vous-même, être plus proche de vos fonctionnements intérieurs, de porter votre attention justement à un fonctionnement intérieur, qui est votre respiration. Et je vais vous demander de porter toute votre attention sur votre respiration. Si vous pouvez, respirez par le nez. Si votre nez est bouché, pas de souci, respirez par la bouche. Dans tous les cas, je vais vous demander de porter toute votre attention... à votre respiration un peu comme si chaque fois que vous inspirez vous avez la possibilité de suivre chaque particule d'air qui à l'inspiration rentre par votre nez ou par votre bouche va jusqu'à votre gorge et vous suivez ces particules là jusqu'à ce que ces particules aillent jusqu'à vos poumons Et puis à chaque expiration, vous allez encore une fois suivre toutes ces particules d'air qui sortent de vos poumons, passent par votre gorge, et sortent par votre nez ou votre bouche. Maintenant je vais vous laisser quelques instants simplement pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre respiration. Les yeux fermés. Pour plus d'aisance, je vais vous demander simplement, si vous êtes assis, de ne pas croiser les jambes, de poser vos deux pieds au contact avec le sol et poser vos deux mains sur vos deux cuisses. Si vous êtes allongé, restez allongé. Et voilà. Maintenant que vous avez déjà, finalement, pris un lien, mis un lien avec vous-même, à l'intérieur de vous-même. Eh bien, je vais vous demander simplement de vous souvenir d'un moment dans votre vie dans lequel vous avez perçu ce moment-là comme finalement le résultat d'un échec. Alors vous pouvez constater que simplement le fait d'appeler ce souvenir, et je vous laisse le temps si ce n'est pas encore fait, mais le fait d'appeler ce souvenir, et bien votre cerveau, vous, vous avez ce souvenir avec vos yeux fermés, et bien sous forme d'image. Alors peut-être que certains voient du noir ou du blanc, mais ça c'est une image aussi. Quel que soit le type d'image, que ce soit une photo ou un film, prenez le temps simplement d'observer ce que vous êtes en train de voir là maintenant. Alors, prenez le temps. rentrer dans les détails de ce souvenir. Quand je parle de détails, ce n'est pas uniquement des détails de ce que vous allez observer dans l'image, mais surtout des détails de comment est cette image. Je m'explique. Déjà, prenez le temps tout en restant comme ça les yeux fermés. d'observer où se situe cette image, que ce soit une photo ou un film, par rapport à votre visage. Est-ce que l'image est tout près de votre visage, au niveau de votre nez ? Est-ce qu'elle est beaucoup plus loin ? Est-ce que cette image est petite, elle est grosse ? Est-ce qu'elle est centrée face à vos yeux ? Est-ce qu'elle est sur le côté ? Déjà, vous voyez, vous pouvez prendre conscience que finalement vous êtes en train de dialoguer avec ce souvenir-là, simplement en identifiant la façon dont est réalisée cette image. Et ce que je vais vous demander, c'est de faire... Et d'essayer de voir ce que ça fait si vous faites le contraire de ce que votre cerveau vous a servi. Je m'explique. Par exemple, si vous voyez que cette image est grande, grande, vraiment très grande, et bien vous allez essayer déjà, dans un premier temps, cette image-là, de la rendre plus petite. Si l'image est petite, essayez de la grandir, mais dans tous les cas, cette transformation-là, si vous sentez que vous ressentez encore plus cette gêne liée à l'échec, vous arrêtez tout, tout de suite. Si ça vous soulage un peu plus, par exemple, si le fait de rendre l'image plus petite, vous sentez que ce sentiment que vous avez à l'intérieur de vous, lié à cet échec diminue alors vous gardez cette transformation là c'est très important si vous voyez que ça empire vous arrêtez tout vous revenez par exemple vous pouvez tester une autre chose aussi vous éloignez cette image de vous très loin Si vous voyez que le fait d'éloigner l'image, ça diminue encore une fois cet état lié à cet échec, vous gardez cette transformation. Ce n'est pas le cas, vous revenez juste avant, vous la remettez à la même distance. Si par exemple votre image n'était pas centrée, vous essayez de la remettre à la même distance. Essayez de la centrer tout en l'éloignant. Si elle était centrée, vous essayez de la mettre à gauche ou à droite, en haut ou en bas, un peu comme sur un écran d'ordinateur. Si vous voyez que ça fait des choses qui sont positives pour vous, c'est-à-dire que finalement, ça baisse ce sentiment lié à l'échec, vous gardez. Si vous voyez que ça augmente ou ça ne fait rien, vous revenez juste avant. Vous ne gardez pas une transformation qui ne fait rien ou qui fait moins bien. Même chose sur cette image, je vous propose de la passer en noir et blanc. Si vous voyez que le fait d'appasser en noir et blanc, ça baisse ce sentiment d'échec, il y a l'échec, vous gardez cette transformation. Si elle était déjà en noir et blanc, gardez-la en noir et blanc. Vous pouvez essayer la couleur, si vous voyez que la couleur ça vous aide, et que ça baisse ce sentiment d'échec, vous pouvez aussi le faire. Encore une fois, vous ne gardez que ce qui marche chez vous. Et ce qui marche chez vous, je vous le redis, c'est ce qui vous permet de vous sentir mieux. maintenant vous allez essayer de flouter cette image là vous le rendez flou et vous gardez toutes les transformations au préalable qui ont marché chez vous si le fait d'éloigner si le fait de la rendre en noir et blanc ça marchait chez vous gardez et vous rajoutez du flou maintenant vous allez faire encore quelque chose de supplémentaire cette image là Vous allez imaginer soit que vous l'amenez très très très très très très très loin à l'infini jusqu'à ce que ce soit un petit point noir et bouf, ce point-là disparaisse à l'horizon. Ou vous imaginez que cette image-là, c'est comme sur un écran d'ordinateur avec une fenêtre ouverte. Vous la prenez, vous la mettez à la poubelle, en bas à droite ou en bas à gauche. Voilà. Maintenant je vais vous demander progressivement de réouvrir les yeux, de reprendre conscience de là où vous êtes. Et je vais vous expliquer maintenant qu'est-ce que vous venez de faire et qu'est-ce que vous pouvez faire avec ça. Alors voilà, donc qu'est-ce que vous venez de faire ? Eh bien, vous venez de découvrir comment votre cerveau, et je mets des guillemets puisque c'est un parallèle, on va dire, sémantique avec l'ordinateur, code vos souvenirs d'échecs. Je m'explique. Peut-être que vous avez, et c'est qu'un exemple parce que vous l'avez compris, chacun est unique, mais peut-être que pour certains, ils ont découvert que l'image qu'il avait juste devant le nez, elle était grande, oppressante, et que peut-être que c'était une image en couleur. qu'un exemple. Encore une fois, ça doit marcher peut-être, l'exemple que je viens de vous donner, ça doit marcher peut-être sur une personne sur 100. Peut-être que vous, c'est pas ça et l'objectif, c'est justement de ce podcast c'est que vous trouviez vos propres clés. Et c'est ce que vous venez de faire maintenant. Mais pour que vous compreniez... prends cet exemple là mais il faut pas oublier le vôtre plus important c'est ce que vous venez de découvrir et si vous avez besoin de mettre le podcast en pause pour marquer les caractéristiques cette image là de la façon dont votre cerveau code l'échec faites le c'est à dire que si vous avez besoin de dire voilà moi chaque fois que je vais en tout cas là pour le coup pour l'expérience que j'ai réalisé j'ai vu que l'image elle était petite ou grande elle était à gauche à droite elle était centrée elle était en couleur c'était un film mais c'était pas une image, c'était pas une photo, j'entendais des sons, vous voyez, toutes ces choses-là, vous pouvez marquer, tous ces détails-là. Ce que je vous demande, c'est pas de marquer les détails de ce que vous avez vu, qu'est-ce que vous faisiez, il y avait qui, vous voyez, c'est pas ça. Je vous demande de donner les caractéristiques de cette image. Est-ce que c'est une image fixe ? Est-ce que c'est un film ? Est-ce qu'elle est nette ? Est-ce qu'elle est floue ? Est-ce qu'elle est en couleur ? Est-ce qu'elle est en noir et blanc ? Est-ce qu'elle est petite ? Est-ce qu'elle est grande ? Est-ce qu'elle est proche de vous, par rapport à votre visage ? Est-ce qu'elle est loin ? Vous voyez ? Est-ce qu'il y a du... sens qui a pas de son voilà donc ça pour le mettre en pause maintenant votre podcast et puis vous marquez tout ça encore sur le même papier pour lui alors juste que je vous conseille de le faire c'est peut-être si vous savez pas marqué quelque chose au recto, ben vous faites voilà, recto verso, vous avez votre papier, vous avez fait l'analyse de vos tâches qui vous poussent à procrastiner, puis de l'autre côté, la façon dont code votre cerveau l'échec. Donc, maintenant que vous venez de marquer ces éléments-là de caractéristiques de vos images, la façon dont votre cerveau code l'échec, et bien, ce que vous avez fait... A travers ces différents tests, je vous ai demandé de faire le contraire de ce que faisait votre cerveau naturellement. Je m'explique. Si vous avez noté que, par exemple, typiquement, le souvenir est arrivé avec une image très proche de vous, et que le fait d'éloigner cette image-là de vous, ça vous soulage, et bien qu'est-ce que vous venez de faire ? Votre cerveau naturellement, il code l'échec par un souvenir avec une image qui est devant vous, très proche de vous. Vous savez, souvent, quand quelqu'un nous oppresse, le premier réflexe que l'on a, c'est qu'on s'éloigne de cette personne. Là, vous avez fait pareil. Peut-être que l'image était oppressante. Qu'est-ce que vous avez fait ? Vous avez éloigné l'image. Et donc, si vous avez noté que le fait d'éloigner l'image, ça avait une conséquence positive sur votre ressenti intérieur, c'est-à-dire que vous vous sentez plus à l'aise, vous sentez l'échec moins présent et bien moins pesant aussi, eh bien, vous avez... Tout intérêt à finalement dire, ben voilà, moi je sais que là, si j'éloigne l'image, je vais me soulager. Si, et je donne encore une fois un autre exemple, et chaque exemple est unique par rapport à ce que vous êtes, si le fait de passer l'image en noir et blanc, ça vous soulage, gardez ça en tête. Si vous avez, vous êtes aperçu que le fait de la flouter, eh bien ça vous soulagez, gardez cet élément en tête. Si vous êtes aperçu que le fait de l'éloigner très très loin, que ce soit un tout petit point jusqu'à l'horizon, ça vous soulagez aussi, gardez aussi cet élément-là. Si vous êtes aperçu que c'est bouf, c'est plutôt l'image de la petite image qu'on met bouf à la poubelle, comme sur un écran d'ordinateur, gardez cette image-là. Alors vous avez compris que vous donnez des fonctions, vous modifiez le souvenir de l'échec dans votre cerveau, en modifiant l'image c'est ça que ça veut dire c'est à dire que vous avez modifié au départ il ya l'image de votre souvenir d'échec qui arrive naturellement votre cerveau vous ressort une image et vous c'est en modifiant les caractéristiques de cette image et j'ai pas parlé de contenu j'ai toujours pas parlé de contenu j'ai pas dit ce que vous y à l'intérieur oui vous changez même pas le contenu c'est à dire vous changer les caractéristiques de l'image elle est plus petite vous la rendez plus petite vous la mettez plus loin vous la mettez en noir et blanc vous la foutez et si de suite ainsi de suite eh bien ça ça vous permet de vous sentir mieux C'est quand même extraordinaire. Et là, vous n'avez rien fait. Vous étiez juste assis ou assis sur une chaise ou allongé. Et là, vous avez changé finalement le souvenir et surtout la valeur émotionnelle de ce que vous avez ressenti en vous replongeant dans ce souvenir d'échec. Donc, à partir d'aujourd'hui, vous avez sur votre papier les éléments qui agissent sur vos souvenirs d'échec, sur votre cerveau, et qui vont permettre... à votre cerveau de baisser cette valeur émotionnelle négative, bien entendu, puisqu'on parle d'échec, et puis pour la majeure partie, malheureusement, d'entre nous, l'échec est toujours associé à quelque chose de négatif, alors que l'échec, c'est ni plus ni moins une occasion d'apprendre. Mais bon, en tout cas, si vous le vivez mal, là, pour le coup, vous avez la possibilité, avec ce papier-là, et les tâches que vous venez, et les caractéristiques que vous venez de définir, de finalement baisser cette valeur émotionnelle. Alors, maintenant, vous allez faire quoi avec ça ? Vous allez simplement, et c'est le deuxième domaine, rappelez-vous, le premier c'est le manque de motivation, le deuxième c'est la peur d'échec pour la procrastination. Et bien chaque fois que vous avez à faire une tâche importante, qui a un fort impact, mais qui peut vous motiver ou pas d'ailleurs, motivation maintenant vous savez comment faire pour la prendre, mais quand c'est une tâche à fort impact, et bien qu'est-ce que vous allez faire ? Vous allez fermer les yeux, vous mettre dans l'état dans lequel vous étiez juste il y a quelques minutes. concentrer sur votre respiration dans un premier temps par le nez si possible c'est plus efficace vous regardez comment le souvenir arrive et vous allez changer la caractéristique de cette image avec ce que vous venez de découvrir par exemple en l'éloignant par exemple en la passant en noir et blanc par exemple en le rendant flou quand je dis par exemple vous pouvez bien entendu je vous conseille fortement de faire plusieurs transformations n'a pas qu'une Et donc là, c'est un exemple encore une fois, mais vous l'éloignez, vous le rendez flou, vous la passez en noir et blanc, ça peut être une succession de modifications qui font qu'à la fin, vous vous sentez mieux. Eh bien, vous allez faire ça. Et pourquoi vous allez faire ça ? Eh bien, parce que vous allez en fait finalement recoder la peur de cet échec en baissant la valeur émotionnelle de cette peur. Et en baissant la valeur émotionnelle de cette peur, vous allez forcément, finalement, pouvoir faire cette tâche-là. Alors, vous pouvez le faire une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Quand vous ressentez ce malaise, vous refermez les yeux, vous regardez comment ça se passe au niveau du souvenir et vous refaites. Après, je vous dis de refaire, refaire, refaire parce que simplement, votre cerveau a pris une habitude. Il a pris une habitude, et j'ai envie de dire, si on regarde à l'intérieur de votre cerveau, si on avait la possibilité de regarder, quand vous pensez à un souvenir d'échec, qu'est-ce qui est activé dans votre cerveau, eh bien on s'apercevrait, grosso modo, qu'il y a toujours à peu près le même chemin qui est activé dans votre cerveau. Chemin, c'est un chemin, c'est imagé encore, mais c'est des neurones qui s'allument, qui s'activent, et hop, il y a un chemin. Alors, qu'est-ce qui se passe ? Il se passe que là, en modifiant l'image... vous allez dire à votre cerveau de changer de chemin. Et vous doutez bien que quand on prend une mauvaise habitude, il faut peut-être répéter, répéter, pour que finalement le cerveau comprenne que ce n'est plus ce chemin-là qu'il faut prendre, mais c'est un autre. Et l'autre chemin, c'est celui qui va vous permettre de baisser cette valeur émotionnelle de l'échec. Et ça, c'est énorme. Et c'est indispensable. Pour, en tout cas, les catégories de tâches qui sont importantes pour vous et que vous remettez à plus tard. Et ça, c'était donc le deuxième domaine. Vous avez donc votre papier sur lequel vous avez identifié, d'une part, les types de tâches que vous remettez à plus tard, pour lesquelles vous vous êtes poussé à procrastiner. Vous avez identifié sur votre papier aussi les éléments qui vous permettent de contrer cette peur de l'échec. Donc, en recodant le souvenir de l'échec dans votre cerveau, c'est le deuxième domaine. Et il y a le troisième domaine qui est le contexte ou votre environnement. Alors, en ce qui concerne le contexte et l'environnement, il faut savoir que, effectivement, si vous voulez faire des choses sans les remettre à plus tard, il faut que l'environnement et le contexte dans lequel vous les réalisez soient finalement positifs pour vous et vous poussent à le faire. Et pour cela, je vais vous donner plusieurs conseils. Alors, première chose, dans ce que j'appelle l'environnement, le contexte, déjà il faut que vous puissiez vous fixer à vous-même des objectifs qui soient clairs et réalisables. Parce que des fois, procrastiner, c'est simplement parce qu'on s'est fixé des tâches, des objectifs qui ne sont pas clairs, et peut-être qui sont trop importants. Comme je vous l'ai dit, votre inconscient a toujours une intention positive. Si ça, ce n'est pas clair, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va vous retarder, retarder, retarder, parce qu'il y a un vrai bug dans l'analyse de l'objectif qui n'est pas clair et qui n'est pas réalisable. Donc déjà, il faut vous poser la question, quand vous avez quelque chose à faire, est-ce que c'est clair déjà pour moi ? Est-ce que je sais exactement ce que je dois faire ? Parce que si ce n'est pas clair, il y a de l'incertitude. S'il y a de l'incertitude, il y a en fait une impossibilité de se voir dans le futur une fois que la tâche sera réalisée. Et ça aussi, c'est le propre de votre cerveau, c'est toujours trouver du sens. Je vous ramène au podcast juste avant sur... Non, c'est juste deux podcasts avant, pardon, sur comment votre cerveau cherche du sens. C'est indispensable. Donc si vous... Si vos objectifs ne sont pas clairs et encore plus ils sont irréalisables, vous doutez bien que la procrastination va arriver naturellement. Donc ça fait partie du contexte de votre environnement. Il faut que ce soit écologique pour vous. Pour que ce soit écologique, il faut que ces objectifs soient réalistes, réalisables et clairs. Ensuite, et c'est aussi comme ça que fonctionne le cerveau, il faut que peut-être en fonction des tâches que vous êtes fixées, décomposez ces tâches en petites étapes. Pourquoi je dis ça ? Parce qu'en fait, peut-être certains et certaines l'ont déjà entendu dans un de mes podcasts, mais c'est comme ça que fonctionne le cerveau, donc je vais redonner cette image-là. En fait, votre cerveau, quand il s'agit de réaliser des tâches, c'est un peu comme quand vous faites tomber des dominos. Il faut savoir que physiquement, un domino peut faire tomber au maximum le suivant qui fait le double de sa hauteur. C'est le maximum qu'il peut faire. C'est-à-dire qu'un domino de 3 cm peut faire tomber au maximum... un domino qui fait 6 cm, donc le double de sa hauteur. Et donc le domino de 6 va faire tomber au maximum celui qui fait une hauteur de 12 cm, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Si vous faites le calcul, vous allez vous apercevoir qu'au 57ème, vous arrivez à la hauteur de l'Himalaya, en partant du premier domino qui fait 3 cm. Eh bien, ça veut dire quoi ? C'est très imagé, mais on arrive très vite à comprendre comment fonctionnent les cerveaux dans ce qui concerne la réalisation des tâches. Souvent... Si vous regardez que le 57ème, vous voyez que l'Himalaya. Forcément, faire tomber un seul domino, le 57ème, qui fait la hauteur de l'Himalaya, tout seul, c'est impossible. Et lorsque vous ne décomposez pas vos objectifs en petites étapes, vous faites la même chose avec votre cerveau, c'est-à-dire que vous lui montrez le 57ème domino, et vous lui dites, voilà, celui-là, il est aussi au climat, il faut le faire. tomber maintenant tout seul c'est impossible c'est normal que vous procrastinez pour ça par contre si maintenant vous mettez le domino de 3 qui va faire tomber le domino de 6 qui va faire tomber le domino de 12 et ainsi de suite et ainsi de suite forcément le 57ème va tomber. D'où l'intérêt et la nécessité de définir chacun des dominos, du premier au 57ème. D'où l'intérêt de, lorsque vous avez votre objectif qui est clair, qui est réaliste et réalisable, de le décomposer en étape intermédiaire qui, une fois passée, va rendre l'étape suivante plus facile, voire même quasiment caduque. Je dis ça parce qu'en fait, lorsque le premier domino 3 cm tombe, il fait tomber... suite 6 et ainsi de suite et ainsi de suite voyez c'est une réaction en chaîne et donc ça ça va vous aider considérablement et en plus de ça ça va aussi augmenter votre motivation puisque finalement on a beaucoup plus de motivation à voir un domino de 3 qui fait tomber suite 6 de 12 de 24 et ainsi de suite et ainsi de suite que se dire il ya le 57e domino il est tout seul il à la hauteur de l'himalaya faut que je le fasse tomber et comme vous savez maintenant que le premier domaine dit à la procrastination c'est le manque de motivation et que votre cerveau a besoin de de plaisir, de récompense pour y arriver, le fait de diminuer et de décomposer votre objectif en différentes tâches, en petites étapes, c'est indispensable pour lui. Autre chose en termes d'environnement et de contexte, il faut savoir que votre environnement doit être propice à ce que vous allez faire. Si vous êtes tout le temps dérangé, et il n'y a pas uniquement que des personnes qui peuvent vous déranger, dérangez faut savoir que naturellement votre téléphone il vous dérange si vous laissez votre téléphone en mode normal il va y avoir des notifications il va se mettre à vibrer même si vous dites non mais je regarde pas oui vous regardez pas mais lorsque sa vivre lorsque ça fait bip votre cerveau lui regarde pas mais par contre il porte son attention sur ce qui vient de se passer et votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois consciemment ça veut dire que lorsqu'il ya un bip ou votre téléphone se met à vibrer et bien votre cerveau l'espace d'une demi seconde il va analyser le bruit va dire oui bon ça c'est le téléphone qui vibre et hop il va revenir sur ce que vous faites et lui il n'est pas fait pour faire ça et le problème c'est que chaque fois vous faites des allers retours comme ça avec votre attention à chaque fois vous vous épuisez et donc à chaque fois vous allez vous épuisez bien à chaque fois eh bien vous allez perdre en énergie et donc forcément vous allez aussi perdre en motivation et vous n'allez jamais arriver jusqu'au but d'où la procrastination donc c'est indispensable que vous puissiez être dans un environnement dans lequel vous n'êtes pas dérangé et par les appels téléphoniques et par les gens et par votre téléphone mais non Tous les téléphones ont des modes concentration travail, alors il faut les mettre, et vous avez par exemple dans le mode concentration travail la possibilité uniquement d'avoir les appels urgents de vos enfants, de votre mari ou quoi que ce soit d'autre, ou qui que ce soit d'autre pardon, et donc par rapport à ça vous avez la possibilité justement de rester concentré. Donc c'est très important, très important, sinon vous n'allez pas arriver à faire ces tâches-là. Autre chose, une technique qui est très importante aussi, qui est très efficace pour rester concentré, c'est ce qu'on appelle la technique du Pomodoro. Alors Pomodoro, c'est, vous savez, le petit minuteur qu'on utilise pour faire la cuisine. Donc, en fait, c'est une technique qui va vous permettre, comme je viens de vous le dire, c'est-à-dire que votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, de rester focus sur ce que vous êtes en train de faire. Bien sûr, cette technique ne marche que si vous appliquez le conseil précédent qui est d'être dans un environnement calme. Si vous vous mettez dans un environnement où vous vous interrompez toutes les 3 minutes, la technique du pot de modoro ne marchera pas. La technique du pot de modoro, vous l'utilisez déjà quand vous êtes dans un endroit qui est calme et avec votre téléphone en mode concentration. Ce qui veut dire que, qu'est-ce que vous allez faire ? Là, encore une fois, un papier et un stylo, toujours la même chose. Vous allez, donc vous avez quelque chose à faire, donc voilà, qu'est-ce que vous faites ? Vous allez mettre votre mode. Votre téléphone en mode ne pas déranger. Vous allez mettre un chronomètre à votre téléphone. 25 minutes. Et là, vous ne regardez plus votre téléphone. Mais sur votre ordinateur, si vous ne travaillez pas sur votre ordinateur, vous arrêtez toutes les notifications, des mails, enfin, toutes les choses qui peuvent vous déranger. Et là, pendant 25 minutes, qu'est-ce que vous allez faire ? Eh bien, vous allez faire ce que vous avez à faire, votre tâche. D'accord ? Si, pendant ces 25 minutes, il y a quelque chose qui vous passe par la tête, qui n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, c'est là où il y a le papier et le stylo. qui interviennent, vous marquez sur le papier ce à quoi vous avez pensé. Comme ça, vous pouvez ensuite librement l'oublier, puisque de toute façon, il est marqué sur le papier. Donc ça ne partira pas à la poubelle. Et vous continuez. Vous continuez à faire votre tâche. Et ainsi de suite, quand vous êtes, on va dire, arrêté par vos pensées qui n'ont rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, ces pensées, vous les marquez sur le papier avec votre stylo. Et là, au bout de 25 minutes, ça se met à sonner. Qu'est-ce qui se passe ? Vous pouvez faire une pause de 5 minutes. Vous faites ce que vous voulez. Vous vous détendez, vous regardez votre téléphone, vous faites ce que vous avez envie, qui vous change des idées ou qui vous a manqué en tout cas. Et là, vous reprenez un cycle encore. 25 minutes. Même chose, papier, stylo, le téléphone en mode ne pas déranger, vous marquez les pensées qui vous passent par la tête, si ça n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire. Même chose encore, ça ressonne, 25 minutes, 5 minutes de pause. Et vous refaites encore ça, un autre cycle. Donc ça vous fait, vous voyez, là on a fait déjà 1h, vous pouvez faire 1h30. Donc vous arrivez sur 25 minutes encore, 5 minutes de pause. À part que là, la dernière 5 minutes de pause, vous pouvez les transformer en 15 minutes de pause. Vous faites une pause beaucoup plus longue, voire même 20 minutes, voire 25 minutes. C'est-à-dire que vous avez travaillé quasiment 1h30, 1h30 et vous faites 25 minutes de grosse pause. Vous faites ce que vous voulez, vous changez les idées. Et vous allez voir à quelle vitesse vous allez travailler. Mais vraiment, faites le test. Alors bien entendu, il faut que le contexte... l'environnement soit propice si vous êtes dérangé cinq minutes ça marchera pas mais si vous faites ça dans un cadre que vous avez aménagé pour votre attention votre concentration vous utilisez la technique du pombo d'oro ça va être vraiment super super efficace et puis dernière chose qui est aussi très importante c'est que avant dernière chose pardon et lorsque vous y arrivez maintenant à faire des choses que peut-être qu'avant vous retardiez sur lesquels vous procrastine y est mais il faut prendre le temps de vous arrêter et de célébrer ses réussites et de vous récompenser encore une fois vous faire plaisir en disant c'est la première fois que je vais jusqu'au bout sur cette tâche là je me fais plaisir je suis content de moi je suis fier de moi et maintenant je vais me faire mon kiff ma récompense c'est indispensable vous avez vu on travaille toujours les mêmes trois domaines mais on les renforce cette fois ci c'est ça qui est très important autre chose aussi je le dis quand même c'est important c'est que temps en temps faut apprendre aussi à déléguer C'est-à-dire que quand vous allez décomposer vos objectifs en différentes étapes indispensables, il y a des choses que peut-être que vous allez pouvoir déléguer, peut-être des choses qui vous motivent moins, peut-être des choses sur lesquelles d'autres personnes sont plus performantes que vous, et c'est possible de déléguer, bien entendu. Et donc là, vous allez mettre aussi en place ce système-là qui va vous soulager, vous alléger et vous rapprocher à chaque fois de vos objectifs, de vos réalisations. C'est ça le plus important. Et voilà, le podcast se termine. Vous êtes allé jusqu'au bout de ce podcast. C'est super. Donc, vous n'avez pas... procrastiner au moins pour ce podcast et j'espère que justement ce sera le début d'une nouvelle vie pour vous vous l'avez compris la procrastination il n'y a pas de formule magique pour l'arrêter il ya juste finalement à comprendre déjà vous comment vous fonctionnez c'était l'objectif de ce podcast de comprendre finalement qu'il ya trois grands domaines qui vous empêche des fois d'aller jusqu'au bout à la fois le domaine de la motivation le domaine de la peur de l'échec et l'environnement le contexte dans lequel vous travaillez et que si vous travaillez sur ces trois domaines là où ou que sur deux, en fonction de ce que vous avez établi dans la façon dont vous fonctionnez sur ce fameux papier et avec votre stylo, vous allez voir que progressivement les choses vont changer. Quand je dis progressivement, vous allez peut-être être surpris de la vitesse où ça change. Parce que lorsqu'on trouve finalement la bonne notice d'utilisation de son cerveau, et c'est l'objectif de ces podcasts, on comprend que finalement, on réalise aussi que... Pendant des années, on ne l'a pas utilisé comme on aurait dû l'utiliser. Si on avait eu la notice avant, c'est bien dommage d'ailleurs qu'on ait pas ces notices-là à l'école, au tout début, pour comprendre comment on fonctionne, qu'est-ce qu'on a à faire pour l'utiliser le mieux possible, et bien c'est vrai que la vie est beaucoup plus facile quand on fait comme ça. Et c'est l'objectif de ces podcasts. Donc, si vous pensez que ce podcast doit être diffusé à quelqu'un que vous connaissez, transféré à quelqu'un que vous connaissez parce qu'il a aussi des problèmes de procrastination, n'hésitez pas. Si vous voulez que ces podcasts soient diffusés plus largement, vous le savez maintenant, en fait, il n'y a qu'une solution pour qu'ils soient connus du plus grand nombre à travers les plateformes sur lesquelles ils sont présents, eh bien, c'est d'évaluer ces podcasts, de mettre une note, si possible, à maxi, si vous le souhaitez, avec un commentaire. Et c'est vrai qu'au plus il y a des commentaires, au plus il y a des notes, eh bien, ces podcasts sont diffusés. C'est, en tout cas, tout ce que je souhaite pour le plus grand nombre, en tout cas, si ça vous a plu. Dans tous les cas, je vous dis à très bientôt.

Description

Mon cher cerveau, le podcast de Ludovic Savariello qui fournit la notice d'utilisation de cette fabuleuse machine en vous emmenant à la découverte de vous-même et de vos pouvoirs cachés. De façon simple et efficace, chaque podcast aborde une problématique directement générée par votre cerveau et propose des solutions concrètes à tester en live avec des séances de relaxation, de méditations et de respiration ! 

Podcast 27 : 🎙️VOTRE CERVEAU PROCRASTINE ! AIDEZ-LE !

Vous avez du mal à faire certaines choses en les remettant constamment à plus tard ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul(e) ! En effet, sur 100 personnes prises au hasard dans la rue, 20 d’entre elles seront des procrastinateurs chroniques et environ 50 d'entre elles, environ, des procrastinateurs occasionnels. 

Et vous, vous êtes plutôt chroniques ou occasionnels ? Dans ce podcast, vous allez découvrir pourquoi votre cerveau vous oblige à procrastiner. Vous allez aussi découvrir vos propres clés personnelles de fonctionnement qui seront la base de votre changement DÉFINITIF ! La seule chose à faire pour l’instant c’est de ne pas remettre à plus tard l'écoute de ce podcast ! 


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Transcription

  • Speaker #0

    Et coucou et bienvenue dans le podcast mon cher cerveau, le podcast qui vous donne la notice d'utilisation de votre cerveau car c'est lui qui contrôle tout de votre vie, toutes vos pensées, tous vos choix, tous vos gestes et aussi tout ce que vous ne faites pas. Et oui, si vous avez tendance à remettre au lendemain, à retarder le plus tard possible tout ce que vous faites qui ne vous motive pas ou des tâches importantes, et bien vous faites partie de la famille des procrastineurs. Et il y en a de plus en plus actuellement car le cerveau... et le responsable de ce phénomène qui s'appelle la procrastination. Alors c'est un mot un peu barbare, mais en fait c'est très simple. Si vous retardez au plus tard les choses ou certaines choses que vous ne faites même jamais, et bien vous faites partie de cette famille-là. L'objectif de ce podcast, c'est de découvrir non seulement comment fonctionne la procrastination pour votre cerveau, puisque c'est votre cerveau qui est responsable de ce comportement-là, mais surtout de s'arrêter de procrastiner. Alors ne pensez pas trouver dans ce podcast la formule magique qui va vous permettre d'arrêter de procrastiner, elle n'existe pas. Si c'était si simple, je pense qu'on ne parlerait plus de ce phénomène et qui pourtant devient de plus en plus important. L'objectif de ce podcast, c'est que vous trouviez non seulement vos clés personnelles, puisque vous êtes tous et toutes uniques, donc dans ce podcast, vous allez trouver vos clés personnelles qui vont vous permettre à vous d'arrêter de procrastiner en fonction de... comment vous êtes configuré. Et c'est tout l'objectif de ce podcast. Alors pour bien commencer, comme je vous l'ai dit, l'objectif c'est de trouver vos propres clés personnelles. Qu'est-ce qui vous pousse ? Qu'est-ce qui pousse votre cerveau à ? procrastiner. Et alors quand je dis votre cerveau, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vous pourrez d'ailleurs regarder un peu plus en détail et écouter plus en détail un podcast dans mon Cher C'est Vau qui est d'ailleurs dédié uniquement à ce sujet-là, mais il faut savoir que dans le fonctionnement de votre cerveau, il y a deux types de fonctionnement. Il y a un fonctionnement conscient, ça, ce fonctionnement conscient, c'est ce que vous êtes en train de faire actuellement en écoutant ce podcast. Vous êtes conscient que vous écoutez le podcast, vous êtes conscient de ce que vous entendez et vous... Vous pensez à ce que je dis, vous réfléchissez, il y a peut-être des pensées qui apparaissent à vous directement. Eh bien ça, c'est le fonctionnement conscient de votre cerveau. Mais à côté de ça, il y a un deuxième fonctionnement. Ce fonctionnement est dit inconscient. Ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, c'est toutes les tâches masquées que fait votre cerveau pendant que vous vous faites autre chose. Par exemple, actuellement, de façon masquée, votre cerveau contrôle. votre rythme respiratoire, il contrôle aussi les battements de votre cœur, mais il ne fait pas que contrôler des versions et des fonctions physiologiques de votre corps, mais il fait aussi certains contrôles inconscients dont vous n'avez pas forcément accès tout de suite. Exemple, il y a peut-être des comportements, vous n'avez même pas forcément accès, qui sont en train de se faire. Par exemple, si vous bougez la main, si vous tenez droit, et bien ça, cette posture, ce comportement, est un fonctionnement inconscient. Alors pourquoi je vous dis tout ça ? Simplement parce que quand on regarde la proportion de fonctionnement de votre cerveau entre le conscient et l'inconscient, grosso modo, et c'est vraiment une grosse maille, mais c'est pour que vous puissiez justement en prendre conscience, c'est 10% de fonctionnement conscient pour 90% de fonctionnement inconscient. Donc une proportion qui n'a rien à voir entre le fonctionnement conscient et le fonctionnement inconscient. Et donc, si déjà vous prenez conscience de ce fonctionnement-là de votre cerveau, et que vous réalisez que finalement, souvent, ce comportement de procrastination, de remettre à plus tard ce que vous pouvez faire aujourd'hui, puis même peut-être aller jusqu'au bout de ne pas le faire, eh bien souvent c'est un fonctionnement dit inconscient. C'est-à-dire qu'il y a un comportement que votre cerveau a réalisé, a mis en place, pour pouvoir justement faire en sorte d'éviter quelque chose qui fait encore plus mal. Alors pourquoi je dis ça ? Parce que souvent, Les comportements, quels que soient vos comportements, que ce soit de comportements que vous pouvez juger comme positifs ou des comportements que vous pouvez juger comme négatifs, je prends l'exemple de la procrastination, si pour vous c'est un comportement négatif bien entendu, et bien par rapport à ça il faut savoir que le fonctionnement inconscient de votre cerveau a toujours toujours une intention positive. C'est à dire qu'il y a toujours un bénéfice à faire ce qui vous fait faire votre cerveau, même si c'est un comportement négatif. La procrastination il y a peut-être... un bénéfice positif de effectivement de fonctionner comme ça dont vous n'avez pas forcément conscience vous avez compris puisque c'est un fonctionnement inconscient j'espère que je vous ai toujours pas perdu j'espère vous êtes toujours là donc très concrètement je vous donne un exemple et c'est qu'un exemple puisque comme Je l'ai dit au début du podcast, vous êtes tous et toutes uniques, mais par exemple, eh bien, pour certains, la procrastination, eh bien, le bénéfice positif de ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, eh bien, c'est peut-être d'éviter à être confronté à un échec. Peut-être que certains ou certains d'entre vous, eh bien, ont peur de ne pas réaliser ou mal réaliser une tâche importante. Et souvent, eh bien, le meilleur moyen pour éviter... de échouer, en tout cas la façon dont c'est perçu. d'avoir à affronter, et je dis bien affronter entre guillemets un échec, et bien peut-être que le meilleur moyen pour votre fonctionnement inconscient de votre cerveau, et bien c'est de ne pas le faire, pour vous éviter de vivre cet échec là. Encore une fois, ce n'est qu'un exemple, et donc ça ne s'applique pas à tout le monde. Mais c'est pour que vous puissiez comprendre à ce niveau là, que la procrastination, et bien c'est un comportement, et que ce comportement, peut être dictée par un bénéfice positif du fonctionnement inconscient de votre cerveau. Alors, ce qui serait intéressant à ce niveau-là du podcast, c'est que vous le mettiez en pause. Voilà, on commence déjà à mettre les podcasts en pause. Et puis, prendre un papier et un stylo. Et je dis bien un papier et un stylo et pas un téléphone. Alors, pourquoi je dis ça ? Parce que quand vous prenez un papier et un stylo, que vous allez écrire avec votre stylo sur le papier, eh bien, ça engage des processus dans votre cerveau de reconnaissance, de prise de conscience. qui sont totalement différents et surtout beaucoup plus efficaces que le fait d'aller pianoter sur son téléphone ou sur son ordinateur. Donc, ce que je vous propose de faire, c'est de prendre un stylo, de prendre un papier et de lister typiquement le type de choses que vous remettez à plus tard qui vous font de façon générale procrastiner. Alors, quand je parle de type, c'est quoi ? Est-ce que ça peut être des tâches importantes qui peuvent vous motiver mais qui sont importantes, qui sont avec un fort enjeu ? Ça peut être... peut-être un groupe de tâches. Est-ce que ce sont des tâches qui ne vous motivent pas du tout, qui sont des tâches routinières et désagréables ? Ça peut être un deuxième groupe de type de tâches. Et vous pouvez bien sûr être présent aussi sur un groupe ou deux, ou plusieurs groupes à la fois. Ce n'est pas un sujet. Le plus important, c'est que vous puissiez déterminer ces tâches-là et le marquer noir sur blanc. Donc, premier groupe, et c'est qu'un exemple. Vous pouvez peut-être trouver d'autres groupes. Mais premier groupe. des tâches importantes qui vous motivent, vous êtes intéressé à les faire, mais elles sont importantes, elles ont un fort enjeu, en tout cas dans votre tête. Deuxième groupe, des tâches qui ne peuvent pas forcément avoir un fort enjeu, mais par contre qui sont désagréables, vous n'avez pas envie de les faire, donc vous les remettez à plus tard. Ça peut être aussi d'autres tâches pour lesquelles vous pouvez être ni plus ni moins, ne soit pas trop motivé, pas trop, on va dire... vous ne les considérez pas forcément comme des tâches désagréables, on va dire qu'elles sont neutres, ces tâches-là, et comme elles sont neutres, vous n'avez pas forcément envie de les faire, ça peut être un troisième groupe. Vous pouvez encore définir d'autres groupes. Ce qui est important, c'est de marquer le nom de ces groupes, de le définir, c'est-à-dire dire, voilà, ça c'est les tâches importantes, qui me motivent, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont désagréables, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont importantes, ça c'est par exemple des tâches qui sont neutres, ni importantes, ni désagréables, mais bon, voilà. Et donc vous mettez dans ces groupes-là le type de tâches que vous remettez à plus tard. Par exemple, si vous remettez à plus tard des tâches administratives et que vous considérez ces tâches comme neutres, c'est-à-dire pas trop importantes et pas forcément trop désagréables, vous mettez dans le bon groupe et vous marquez la tâche administrative de type, je ne sais pas moi, déclaration d'impôt par exemple. Voilà, donc prenez le temps de faire ça avec un papier et un stylo, vous avez compris maintenant pourquoi, et puis de vraiment en voir sous les yeux finalement comme une carte. Une carte de comment vous fonctionnez déjà avec quels sont les éléments qui vous poussent à procrastiner. Donc ça, c'est vraiment la première étape qui est indispensable si vous voulez trouver finalement vos propres clés personnelles qui vont vous permettre d'arrêter de procrastiner parce que c'est tout ce qui vient ensuite dans le podcast. Donc faites-le, mettez-le en pause et ensuite, on se retrouve tout de suite après la pause. Alors voilà, vous venez maintenant d'avoir sous les yeux, sur un papier... votre fonctionnement personnel. Vous savez, en regardant ce papier, qu'il y a certaines tâches, certaines qui peuvent peut-être vous motiver, mais que vous ne faites pas, d'autres qui vous semblent désagréables et que vous ne faites pas non plus, donc qui ne vous motivent pas forcément, peut-être d'autres qui sont plus ou moins neutres et qui n'amènent rien, et peut-être vous avez trouvé d'autres tâches dans d'autres contextes. Ce qu'il faut comprendre, c'est que finalement, la procrastination Elle dépend finalement de trois grands domaines. Le premier, c'est la motivation. Vous doutez bien que... Lorsqu'on n'est pas motivé à faire quelque chose, c'est compliqué de le faire. Et donc c'est ce qui peut nous pousser à procrastiner. Je vais vous expliquer d'ailleurs pourquoi ça se passe comme ça dans notre cerveau et qu'est-ce qu'on peut faire justement pour y remédier. Ça c'est le premier point. Deuxième point, vous pouvez aussi comprendre que à ce stade-là, si vous avez à faire quelque chose d'important, à un fort impact, ce que moi j'appelle des tâches importantes, c'est comme ça que je les ai définies juste avant que vous fassiez votre pause, et bien... que peut-être la peur de ne pas y arriver va vous pousser à procrastiner. Ça, c'est autre chose. Vous pouvez être motivé à faire ces tâches importantes, mais la peur prend le dessus et donc ça va vous empêcher de faire les choses. Ça, c'est le deuxième point important. C'est en fait la peur de l'échec. Et vous allez comprendre comment fonctionne votre cerveau à ce sujet-là et vous allez même avoir des clés pour pouvoir le reprogrammer. Vous allez comprendre d'ailleurs comment faire. Troisième point. important c'est le contexte c'est à dire le contexte dans lequel vous allez réaliser ces tâches là parce que des fois le contexte et bien il vous empêche de réaliser certaines tâches quand je parle de contexte et la façon dont c'est où vous vous trouvez comment vous faites les choses et là le pire c'est que si vous mélangez deux domaines alors c'est encore plus difficile d'arrêter de procrastiner je vous donne un exemple vous devez faire quelque chose qui vous motive pas déjà c'est mal barré 2 deuxième chose deuxième domaine le contexte vous devez faire quelque chose qui vous motive pas dans un contexte dans lequel vous êtes dérangé toutes les cinq minutes alors soit par des appels téléphoniques soit par votre téléphone soit par des gens qui viennent vous voir ou quoi que ce soit d'autre et bien là ça va être encore plus compliqué vous venez de réaliser que il ya trois grands domaines donc le la motivation il y à la peur de l'échec troisième domaine le contexte votre environnement et si vous mélangez Deux domaines importants, voire les trois, vous doutez bien que là, c'est compliqué pour pouvoir réaliser quelque chose. Et c'est normal que vous procrastiniez, j'ai envie de dire, parce que votre cerveau, lui, il se met en alerte, il se met en bug et il ne veut pas faire. C'est presque même évident. Donc l'objectif, maintenant, maintenant que vous avez identifié sur votre papier les grands groupes de tâches que vous ne faites pas, ou en tout cas que vous remettez à plus tard. Maintenant que vous avez pris conscience qu'il y a trois grands domaines. la motivation, la peur de l'échec et l'environnement dans lequel vous allez réaliser ces tâches, eh bien, je vous propose de travailler sur chacun des domaines. Peut-être qu'un domaine ne vous concerne pas, je vous conseille notamment et malgré tout de l'écouter. Parce qu'en fait, ça pourra vous aider peut-être pour le futur. Si jamais vous voyez, vous apercevez, vous prenez conscience que finalement vous êtes dans une tâche nouvelle, dans ce domaine-là que vous n'aviez jamais expérimenté. Exemple. un environnement qui n'est pas forcément adéquat pour faire votre tâche. Et ce n'est qu'un exemple, ça peut être un autre domaine, bien entendu. Donc voilà, l'objectif maintenant, c'est de pouvoir venir agir sur chacun des domaines. Donc, je vais reprendre ces domaines-là dans l'ordre dans lequel je vous les ai explicités. Donc, 1, la motivation, 2, la peur de l'échec, 3, l'environnement. Commençons donc par le 1, la motivation. Alors, concernant la motivation, bien entendu... Ça part d'où ? Ça part du cerveau, encore une fois, c'est lui le patron. Pour ce qui est de la motivation, c'est très simple. La motivation pour votre cerveau et donc pour vous, eh bien c'est égal à une seule chose, c'est égal à une récompense. C'est aussi simple que ça. S'il n'y a pas de récompense, il n'y a pas de motivation. On est exactement comme un chien qu'on dresse. Lorsque vous apprenez à un chien s'asseoir, à rester debout, à marcher haut ou pas... ainsi de suite, ou un autre animal d'ailleurs, domestique, vous pouvez vous apercevoir, s'il n'est pas habitué de dresser les animaux, regardez autour de vous, que typiquement, lorsque l'animal répond en apprentissage, qu'est-ce qu'on fait pour le féliciter ? On lui donne quelque chose à manger, c'est une récompense. Nous, on fonctionne exactement pareil. Alors, vous n'êtes pas obligé de manger quelque chose à chaque fois, mais il faut quand même une récompense. Et la partie, on va dire, spécifique, de votre cerveau sur la récompense, c'est que ce n'est pas une récompense dans 3 jours, dans 4 jours, dans 6 jours. Non, ça ne marche pas comme ça. Il faut que la récompense soit rapide et immédiate. C'est-à-dire que motivation égale récompense à court terme. Et court terme pour le cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc, moins d'une journée. Donc, effectivement, si vous manquez de motivation dans les tâches, peut-être que vous avez listé sur votre papier, regardez s'il y a derrière, au bout de la récompense. S'il n'y a pas de récompense, on comprend pourquoi vous n'êtes pas motivé, parce que votre cerveau, encore une fois, motivation égale récompense. Donc, il faut trouver du plaisir. Pour trouver du plaisir, il faut vous donner une récompense. Alors, vous allez me dire, Mais attendez, là, c'est compliqué l'histoire, parce que là, je ne serai jamais motivé à faire telle ou telle tâche. Ok, d'accord. Mais votre cerveau ne fonctionne pas comme ça. Votre cerveau, si vous lui dites qu'une fois qu'il a fait cette tâche, il va y avoir une récompense qui n'a peut-être rien à voir avec le résultat de votre action, je vous donne un exemple, la déclaration d'impôt. Effectivement, je ne connais pas grand monde qui soit motivé pour faire une déclaration d'impôt. Mais le fait est, c'est que si... et moi c'est ce que je fais, c'est-à-dire que franchement, c'est gonflant une déclaration d'impôt, eh bien, je me dis, je me dis, quand tu l'as faite, eh bien, tu vas te donner une récompense. Par exemple, allez, quand tu auras fini ta déclaration d'impôt, tu vas aller pouvoir te faire plaisir, par exemple, en mon cas, c'est personnel, c'est le suivant, eh bien, tu vas aller marcher une demi-heure à tel endroit dans la forêt avec ton chien. Voilà, et là, tu vas être super content. tu pourras le faire que si tu as fini ta déclaration d'impôt. Voilà. Qu'est-ce que je fais ? En fait, finalement, je respecte le fonctionnement du circuit, il s'appelle le circuit de la récompense de mon cerveau. Et tous les cerveaux humains fonctionnent comme ça. Alors là, je peux vous le garantir, autant vous avez chacun vos clés personnelles, mais là, pour ce qui est du circuit de récompense, on fonctionne tous et toutes comme ça. Motivation égale récompense à court terme, moins de 24 heures. Donc, première chose. Si vous avez pris conscience en identifiant les différents groupes de tâches que vous avez mis sur votre papier, qu'il y a des tâches dans lesquelles vous manquez de motivation, la première chose à faire, c'est de vous mettre, de définir une récompense qui vous fasse plaisir, bien entendu. Il ne faut pas que ce soit une récompense comme ça, qui soit factice, pour dire, il m'a dit de mettre une récompense, j'en ai mis une, mais si la récompense ne vous donne pas envie de faire les choses, ce n'est pas une vraie récompense. Quelque chose qui vous fasse plaisir. Ne prenez pas en référence mon exemple personnel. Mon exemple personnel d'aller se balader dans la forêt avec mon chien, il est personnel. Peut-être que vous, ce sera autre chose. Et ça doit être une récompense qui doit être facile à mettre en œuvre. Je ne peux pas vous dire, quand j'ai fini, je me ferai ma récompense dans une semaine. Ce n'est pas possible. Parce que, je viens de vous dire que, pour votre cerveau, motivation égale récompense à court terme. Et que le court terme pour votre cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc vous ne pouvez pas vous dire quand j'ai fini ça, dans 4 jours je vais me faire ma récompense. Ça ne marche pas. Vous ne pourrez même pas commencer à faire ces tâches-là. Donc ça c'est vraiment le premier point qui est indispensable. Trouver de la récompense, apporter du plaisir à votre cerveau et puis finalement vous apporter vous-même du plaisir. Parce que votre cerveau c'est quand même vous. Et du coup l'objectif c'est de pouvoir mettre ces récompenses-là qui vont vous motiver à faire les choses. Même si la chose en tant que telle, la tâche en tant que telle n'est pas motivante. Et vous avez bien compris qu'on peut décorréler, c'est-à-dire séparer la tâche de la récompense. Et ça, c'est vraiment la première chose à comprendre et qui sera vraiment un axe majeur de changement de votre façon de fonctionner. Alors, je sais qu'au début, quand je dis ça, les gens ont du mal à définir une récompense. Je leur dis, mais voilà, pourtant, ce n'est pas compliqué. Il faut que ce soit un truc qui soit facile à faire, qui dure, je ne sais pas, moi, 10 minutes, un quart d'heure. 20 minutes, mais pas 3 heures, parce que souvent, on n'a pas 3 heures à accorder, c'est bien malheureux, à sa récompense dans la journée. Donc il faut quand même que ce soit réaliste par rapport à vos journées. Et puis si vous dites, moi je n'ai même pas le temps de me récompenser pendant 5 minutes, là c'est un vrai problème d'organisation, parce que de toute façon, la base de votre fonctionnement, quel qu'il soit, c'est quand même le circuit de récompense, c'est la motivation. Donc il va falloir changer votre organisation pour avoir au moins 5 minutes pour vous faire une récompense. Et ça, c'est quand même important que vous preniez conscience de cette organisation-là, parce que c'est le premier domaine de votre procrastination, c'est le manque de motivation. Voilà, ça, c'est le premier point. Deuxième point, je vous ai parlé de la peur de l'échec. Là, typiquement, si vous regardez votre papier, si vous avez identifié certaines tâches qui peuvent vous motiver, qui sont des tâches motivantes, mais qui sont des tâches importantes, quand je parle de tâches importantes, c'est des tâches... elles sont réalisées, qu'elles sont bien réalisées, il va y avoir des conséquences positives. Donc elles ont un fort impact. Mais de l'autre côté, si vous les réalisez mal, pour vous, en tout cas dans votre tête, il y aura un impact négatif. Donc là, on est dans un deuxième domaine qui est de dire, voilà, là il y a votre cerveau d'une façon ou d'une autre, qui vous évite de faire faire cette tâche parce que si jamais vous n'y arrivez pas correctement, vous allez vivre. entre guillemets un échec, et vous voulez pas vivre un échec, donc vous les faites pas. Je vous ramène quelques minutes auparavant dans ce podcast où je vous parlais du fonctionnement... conscient de votre cerveau, qu'il peut avoir et qu'il a systématiquement une intention positive, même sur des comportements négatifs. Si vous jugez la procrastination comme un comportement négatif, et bien typiquement on est dans ce cas-là, puisque qu'est-ce qu'il va vous faire faire inconsciemment ? Il va vous faire retarder les tâches, la réalisation de ces tâches-là, pour éviter de connaître peut-être ce que lui peut-être a vécu une fois, comme quelque chose de dur, un échec, il ne veut pas vous le faire revivre, donc il vous protège, et en vous protégeant, il vous pousse à... à faire, à remettre à plus tard ces tâches-là, tâches importantes. Et des fois même, il vous plonge dans un contexte, un environnement dans lequel vous n'allez pas pouvoir faire ces tâches. Ça, c'est le troisième domaine. On verra, oui, même votre inconscient arrive à faire des ponts sur plusieurs domaines. Et puis même, des fois certains, il peut même vous enlever la motivation en disant, mais voilà, comme ça au moins il n'est pas motivé, il ne le fera pas, vous voyez. Donc il peut même jouer sur les trois domaines. D'où l'importance aussi de prendre conscience de ce mode de fonctionnement-là et Maintenant, vous allez prendre conscience, et je vous ai dit dans le podcast, que vous allez même pouvoir vous reprogrammer, de savoir comment ça se passe chez vous, la peur de l'échec. De remettre à plus tard des tâches qui sont pour vous importantes, qui vous motivent, mais vous avez peur de les faire. Alors, maintenant, pour que vous compreniez ce que je suis en train de dire, la notion de reprogrammer, et bien vous allez comprendre, et je vais garder ce vocabulaire, On va dire d'un ordinateur, on va garder le champ sémantique de l'informatique pour faire simple. Reprogrammer, c'est vrai qu'on parle de reprogrammer, on pense à un ordinateur. Alors je vais garder cette image-là qui n'est qu'une image bien entendu. Notre ordinateur personnel est beaucoup moins performant que notre cerveau. Notre cerveau est beaucoup plus complexe qu'un simple ordinateur. Mais on va dire que là, pour le coup, l'image est bonne. L'objectif, c'est de comprendre comment votre cerveau... Programme code enregistre l'échec. Je vais vous expliquer comment faire. Lorsque vous savez comment votre cerveau, votre ordinateur personnel, enregistre dans la mémoire l'échec, vous avez la possibilité, consciemment, avec le fonctionnement conscient de votre cerveau, de vous dire, je vais changer ce codage, je vais changer cet enregistrement de ce souvenir d'échec. Et en changeant, en retraitant le souvenir, vous avez la possibilité finalement de faire baisser l'émotion qui arrive suite à ce souvenir d'échec. Donc finalement, au total, vous allez baisser l'impact négatif. et la façon dont votre cerveau enregistre l'échec. C'est ça l'objectif. Alors, pour que vous puissiez comprendre comment vous fonctionnez, pour le faire, je vais vous demander de vous mettre dans un endroit calme. dans lequel vous n'allez pas être dérangé pendant au moins 3-4 minutes. Si vous avez des écouteurs, c'est mieux. Maintenant, pour ceux et celles qui ont l'habitude d'écouter les podcasts, mon cher cerveau, c'est toujours à peu près le même contexte. Si vous conduisez, si vous faites autre chose, arrêtez. Pour conduire, n'arrêtez pas tout tout de suite, vous mettez sur le bas-côté, vous ferez ça plus tard, mais ne faites pas plusieurs choses à la fois, parce qu'il faut être totalement concentré sur ce que vous faites et la façon dont votre cerveau fonctionne. Détrompez-vous, votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, en tout cas consciemment. Donc, si vous voulez être efficace, il faut vous poser là maintenant. Vous pouvez le faire assis, allongé, peu importe. Je vais vous demander de fermer les yeux. Vous verrez qu'à terme, avec un peu d'entraînement, vous n'aurez peut-être plus besoin de fermer les yeux. Mais, comme tout entraînement, il y a une progression. Et comme toute progression, on va du plus facile au plus difficile. Et le plus facile pour comprendre comment on marche. le codage de votre cerveau et bien c'est de fermer les yeux du coup maintenant vous savez que vous devez vous arrêter de faire toutes les autres tâches que vous êtes vous étiez peut-être en train de faire maintenant vous savez que le fait d'avoir des écouteurs sur les oreilles c'est mieux maintenant vous savez que vous devez dans un endroit dans lequel on va pas vous déranger pendant quelques minutes et maintenant vous savez que vous allez apprendre Là, maintenant, à comprendre comment votre cerveau fonctionne sur le traitement de l'échec, je vais vous demander maintenant de fermer les yeux et de porter toute votre attention dans un premier temps, simplement pour pouvoir rentrer à l'intérieur de vous-même, être plus proche de vos fonctionnements intérieurs, de porter votre attention justement à un fonctionnement intérieur, qui est votre respiration. Et je vais vous demander de porter toute votre attention sur votre respiration. Si vous pouvez, respirez par le nez. Si votre nez est bouché, pas de souci, respirez par la bouche. Dans tous les cas, je vais vous demander de porter toute votre attention... à votre respiration un peu comme si chaque fois que vous inspirez vous avez la possibilité de suivre chaque particule d'air qui à l'inspiration rentre par votre nez ou par votre bouche va jusqu'à votre gorge et vous suivez ces particules là jusqu'à ce que ces particules aillent jusqu'à vos poumons Et puis à chaque expiration, vous allez encore une fois suivre toutes ces particules d'air qui sortent de vos poumons, passent par votre gorge, et sortent par votre nez ou votre bouche. Maintenant je vais vous laisser quelques instants simplement pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre respiration. Les yeux fermés. Pour plus d'aisance, je vais vous demander simplement, si vous êtes assis, de ne pas croiser les jambes, de poser vos deux pieds au contact avec le sol et poser vos deux mains sur vos deux cuisses. Si vous êtes allongé, restez allongé. Et voilà. Maintenant que vous avez déjà, finalement, pris un lien, mis un lien avec vous-même, à l'intérieur de vous-même. Eh bien, je vais vous demander simplement de vous souvenir d'un moment dans votre vie dans lequel vous avez perçu ce moment-là comme finalement le résultat d'un échec. Alors vous pouvez constater que simplement le fait d'appeler ce souvenir, et je vous laisse le temps si ce n'est pas encore fait, mais le fait d'appeler ce souvenir, et bien votre cerveau, vous, vous avez ce souvenir avec vos yeux fermés, et bien sous forme d'image. Alors peut-être que certains voient du noir ou du blanc, mais ça c'est une image aussi. Quel que soit le type d'image, que ce soit une photo ou un film, prenez le temps simplement d'observer ce que vous êtes en train de voir là maintenant. Alors, prenez le temps. rentrer dans les détails de ce souvenir. Quand je parle de détails, ce n'est pas uniquement des détails de ce que vous allez observer dans l'image, mais surtout des détails de comment est cette image. Je m'explique. Déjà, prenez le temps tout en restant comme ça les yeux fermés. d'observer où se situe cette image, que ce soit une photo ou un film, par rapport à votre visage. Est-ce que l'image est tout près de votre visage, au niveau de votre nez ? Est-ce qu'elle est beaucoup plus loin ? Est-ce que cette image est petite, elle est grosse ? Est-ce qu'elle est centrée face à vos yeux ? Est-ce qu'elle est sur le côté ? Déjà, vous voyez, vous pouvez prendre conscience que finalement vous êtes en train de dialoguer avec ce souvenir-là, simplement en identifiant la façon dont est réalisée cette image. Et ce que je vais vous demander, c'est de faire... Et d'essayer de voir ce que ça fait si vous faites le contraire de ce que votre cerveau vous a servi. Je m'explique. Par exemple, si vous voyez que cette image est grande, grande, vraiment très grande, et bien vous allez essayer déjà, dans un premier temps, cette image-là, de la rendre plus petite. Si l'image est petite, essayez de la grandir, mais dans tous les cas, cette transformation-là, si vous sentez que vous ressentez encore plus cette gêne liée à l'échec, vous arrêtez tout, tout de suite. Si ça vous soulage un peu plus, par exemple, si le fait de rendre l'image plus petite, vous sentez que ce sentiment que vous avez à l'intérieur de vous, lié à cet échec diminue alors vous gardez cette transformation là c'est très important si vous voyez que ça empire vous arrêtez tout vous revenez par exemple vous pouvez tester une autre chose aussi vous éloignez cette image de vous très loin Si vous voyez que le fait d'éloigner l'image, ça diminue encore une fois cet état lié à cet échec, vous gardez cette transformation. Ce n'est pas le cas, vous revenez juste avant, vous la remettez à la même distance. Si par exemple votre image n'était pas centrée, vous essayez de la remettre à la même distance. Essayez de la centrer tout en l'éloignant. Si elle était centrée, vous essayez de la mettre à gauche ou à droite, en haut ou en bas, un peu comme sur un écran d'ordinateur. Si vous voyez que ça fait des choses qui sont positives pour vous, c'est-à-dire que finalement, ça baisse ce sentiment lié à l'échec, vous gardez. Si vous voyez que ça augmente ou ça ne fait rien, vous revenez juste avant. Vous ne gardez pas une transformation qui ne fait rien ou qui fait moins bien. Même chose sur cette image, je vous propose de la passer en noir et blanc. Si vous voyez que le fait d'appasser en noir et blanc, ça baisse ce sentiment d'échec, il y a l'échec, vous gardez cette transformation. Si elle était déjà en noir et blanc, gardez-la en noir et blanc. Vous pouvez essayer la couleur, si vous voyez que la couleur ça vous aide, et que ça baisse ce sentiment d'échec, vous pouvez aussi le faire. Encore une fois, vous ne gardez que ce qui marche chez vous. Et ce qui marche chez vous, je vous le redis, c'est ce qui vous permet de vous sentir mieux. maintenant vous allez essayer de flouter cette image là vous le rendez flou et vous gardez toutes les transformations au préalable qui ont marché chez vous si le fait d'éloigner si le fait de la rendre en noir et blanc ça marchait chez vous gardez et vous rajoutez du flou maintenant vous allez faire encore quelque chose de supplémentaire cette image là Vous allez imaginer soit que vous l'amenez très très très très très très très loin à l'infini jusqu'à ce que ce soit un petit point noir et bouf, ce point-là disparaisse à l'horizon. Ou vous imaginez que cette image-là, c'est comme sur un écran d'ordinateur avec une fenêtre ouverte. Vous la prenez, vous la mettez à la poubelle, en bas à droite ou en bas à gauche. Voilà. Maintenant je vais vous demander progressivement de réouvrir les yeux, de reprendre conscience de là où vous êtes. Et je vais vous expliquer maintenant qu'est-ce que vous venez de faire et qu'est-ce que vous pouvez faire avec ça. Alors voilà, donc qu'est-ce que vous venez de faire ? Eh bien, vous venez de découvrir comment votre cerveau, et je mets des guillemets puisque c'est un parallèle, on va dire, sémantique avec l'ordinateur, code vos souvenirs d'échecs. Je m'explique. Peut-être que vous avez, et c'est qu'un exemple parce que vous l'avez compris, chacun est unique, mais peut-être que pour certains, ils ont découvert que l'image qu'il avait juste devant le nez, elle était grande, oppressante, et que peut-être que c'était une image en couleur. qu'un exemple. Encore une fois, ça doit marcher peut-être, l'exemple que je viens de vous donner, ça doit marcher peut-être sur une personne sur 100. Peut-être que vous, c'est pas ça et l'objectif, c'est justement de ce podcast c'est que vous trouviez vos propres clés. Et c'est ce que vous venez de faire maintenant. Mais pour que vous compreniez... prends cet exemple là mais il faut pas oublier le vôtre plus important c'est ce que vous venez de découvrir et si vous avez besoin de mettre le podcast en pause pour marquer les caractéristiques cette image là de la façon dont votre cerveau code l'échec faites le c'est à dire que si vous avez besoin de dire voilà moi chaque fois que je vais en tout cas là pour le coup pour l'expérience que j'ai réalisé j'ai vu que l'image elle était petite ou grande elle était à gauche à droite elle était centrée elle était en couleur c'était un film mais c'était pas une image, c'était pas une photo, j'entendais des sons, vous voyez, toutes ces choses-là, vous pouvez marquer, tous ces détails-là. Ce que je vous demande, c'est pas de marquer les détails de ce que vous avez vu, qu'est-ce que vous faisiez, il y avait qui, vous voyez, c'est pas ça. Je vous demande de donner les caractéristiques de cette image. Est-ce que c'est une image fixe ? Est-ce que c'est un film ? Est-ce qu'elle est nette ? Est-ce qu'elle est floue ? Est-ce qu'elle est en couleur ? Est-ce qu'elle est en noir et blanc ? Est-ce qu'elle est petite ? Est-ce qu'elle est grande ? Est-ce qu'elle est proche de vous, par rapport à votre visage ? Est-ce qu'elle est loin ? Vous voyez ? Est-ce qu'il y a du... sens qui a pas de son voilà donc ça pour le mettre en pause maintenant votre podcast et puis vous marquez tout ça encore sur le même papier pour lui alors juste que je vous conseille de le faire c'est peut-être si vous savez pas marqué quelque chose au recto, ben vous faites voilà, recto verso, vous avez votre papier, vous avez fait l'analyse de vos tâches qui vous poussent à procrastiner, puis de l'autre côté, la façon dont code votre cerveau l'échec. Donc, maintenant que vous venez de marquer ces éléments-là de caractéristiques de vos images, la façon dont votre cerveau code l'échec, et bien, ce que vous avez fait... A travers ces différents tests, je vous ai demandé de faire le contraire de ce que faisait votre cerveau naturellement. Je m'explique. Si vous avez noté que, par exemple, typiquement, le souvenir est arrivé avec une image très proche de vous, et que le fait d'éloigner cette image-là de vous, ça vous soulage, et bien qu'est-ce que vous venez de faire ? Votre cerveau naturellement, il code l'échec par un souvenir avec une image qui est devant vous, très proche de vous. Vous savez, souvent, quand quelqu'un nous oppresse, le premier réflexe que l'on a, c'est qu'on s'éloigne de cette personne. Là, vous avez fait pareil. Peut-être que l'image était oppressante. Qu'est-ce que vous avez fait ? Vous avez éloigné l'image. Et donc, si vous avez noté que le fait d'éloigner l'image, ça avait une conséquence positive sur votre ressenti intérieur, c'est-à-dire que vous vous sentez plus à l'aise, vous sentez l'échec moins présent et bien moins pesant aussi, eh bien, vous avez... Tout intérêt à finalement dire, ben voilà, moi je sais que là, si j'éloigne l'image, je vais me soulager. Si, et je donne encore une fois un autre exemple, et chaque exemple est unique par rapport à ce que vous êtes, si le fait de passer l'image en noir et blanc, ça vous soulage, gardez ça en tête. Si vous avez, vous êtes aperçu que le fait de la flouter, eh bien ça vous soulagez, gardez cet élément en tête. Si vous êtes aperçu que le fait de l'éloigner très très loin, que ce soit un tout petit point jusqu'à l'horizon, ça vous soulagez aussi, gardez aussi cet élément-là. Si vous êtes aperçu que c'est bouf, c'est plutôt l'image de la petite image qu'on met bouf à la poubelle, comme sur un écran d'ordinateur, gardez cette image-là. Alors vous avez compris que vous donnez des fonctions, vous modifiez le souvenir de l'échec dans votre cerveau, en modifiant l'image c'est ça que ça veut dire c'est à dire que vous avez modifié au départ il ya l'image de votre souvenir d'échec qui arrive naturellement votre cerveau vous ressort une image et vous c'est en modifiant les caractéristiques de cette image et j'ai pas parlé de contenu j'ai toujours pas parlé de contenu j'ai pas dit ce que vous y à l'intérieur oui vous changez même pas le contenu c'est à dire vous changer les caractéristiques de l'image elle est plus petite vous la rendez plus petite vous la mettez plus loin vous la mettez en noir et blanc vous la foutez et si de suite ainsi de suite eh bien ça ça vous permet de vous sentir mieux C'est quand même extraordinaire. Et là, vous n'avez rien fait. Vous étiez juste assis ou assis sur une chaise ou allongé. Et là, vous avez changé finalement le souvenir et surtout la valeur émotionnelle de ce que vous avez ressenti en vous replongeant dans ce souvenir d'échec. Donc, à partir d'aujourd'hui, vous avez sur votre papier les éléments qui agissent sur vos souvenirs d'échec, sur votre cerveau, et qui vont permettre... à votre cerveau de baisser cette valeur émotionnelle négative, bien entendu, puisqu'on parle d'échec, et puis pour la majeure partie, malheureusement, d'entre nous, l'échec est toujours associé à quelque chose de négatif, alors que l'échec, c'est ni plus ni moins une occasion d'apprendre. Mais bon, en tout cas, si vous le vivez mal, là, pour le coup, vous avez la possibilité, avec ce papier-là, et les tâches que vous venez, et les caractéristiques que vous venez de définir, de finalement baisser cette valeur émotionnelle. Alors, maintenant, vous allez faire quoi avec ça ? Vous allez simplement, et c'est le deuxième domaine, rappelez-vous, le premier c'est le manque de motivation, le deuxième c'est la peur d'échec pour la procrastination. Et bien chaque fois que vous avez à faire une tâche importante, qui a un fort impact, mais qui peut vous motiver ou pas d'ailleurs, motivation maintenant vous savez comment faire pour la prendre, mais quand c'est une tâche à fort impact, et bien qu'est-ce que vous allez faire ? Vous allez fermer les yeux, vous mettre dans l'état dans lequel vous étiez juste il y a quelques minutes. concentrer sur votre respiration dans un premier temps par le nez si possible c'est plus efficace vous regardez comment le souvenir arrive et vous allez changer la caractéristique de cette image avec ce que vous venez de découvrir par exemple en l'éloignant par exemple en la passant en noir et blanc par exemple en le rendant flou quand je dis par exemple vous pouvez bien entendu je vous conseille fortement de faire plusieurs transformations n'a pas qu'une Et donc là, c'est un exemple encore une fois, mais vous l'éloignez, vous le rendez flou, vous la passez en noir et blanc, ça peut être une succession de modifications qui font qu'à la fin, vous vous sentez mieux. Eh bien, vous allez faire ça. Et pourquoi vous allez faire ça ? Eh bien, parce que vous allez en fait finalement recoder la peur de cet échec en baissant la valeur émotionnelle de cette peur. Et en baissant la valeur émotionnelle de cette peur, vous allez forcément, finalement, pouvoir faire cette tâche-là. Alors, vous pouvez le faire une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Quand vous ressentez ce malaise, vous refermez les yeux, vous regardez comment ça se passe au niveau du souvenir et vous refaites. Après, je vous dis de refaire, refaire, refaire parce que simplement, votre cerveau a pris une habitude. Il a pris une habitude, et j'ai envie de dire, si on regarde à l'intérieur de votre cerveau, si on avait la possibilité de regarder, quand vous pensez à un souvenir d'échec, qu'est-ce qui est activé dans votre cerveau, eh bien on s'apercevrait, grosso modo, qu'il y a toujours à peu près le même chemin qui est activé dans votre cerveau. Chemin, c'est un chemin, c'est imagé encore, mais c'est des neurones qui s'allument, qui s'activent, et hop, il y a un chemin. Alors, qu'est-ce qui se passe ? Il se passe que là, en modifiant l'image... vous allez dire à votre cerveau de changer de chemin. Et vous doutez bien que quand on prend une mauvaise habitude, il faut peut-être répéter, répéter, pour que finalement le cerveau comprenne que ce n'est plus ce chemin-là qu'il faut prendre, mais c'est un autre. Et l'autre chemin, c'est celui qui va vous permettre de baisser cette valeur émotionnelle de l'échec. Et ça, c'est énorme. Et c'est indispensable. Pour, en tout cas, les catégories de tâches qui sont importantes pour vous et que vous remettez à plus tard. Et ça, c'était donc le deuxième domaine. Vous avez donc votre papier sur lequel vous avez identifié, d'une part, les types de tâches que vous remettez à plus tard, pour lesquelles vous vous êtes poussé à procrastiner. Vous avez identifié sur votre papier aussi les éléments qui vous permettent de contrer cette peur de l'échec. Donc, en recodant le souvenir de l'échec dans votre cerveau, c'est le deuxième domaine. Et il y a le troisième domaine qui est le contexte ou votre environnement. Alors, en ce qui concerne le contexte et l'environnement, il faut savoir que, effectivement, si vous voulez faire des choses sans les remettre à plus tard, il faut que l'environnement et le contexte dans lequel vous les réalisez soient finalement positifs pour vous et vous poussent à le faire. Et pour cela, je vais vous donner plusieurs conseils. Alors, première chose, dans ce que j'appelle l'environnement, le contexte, déjà il faut que vous puissiez vous fixer à vous-même des objectifs qui soient clairs et réalisables. Parce que des fois, procrastiner, c'est simplement parce qu'on s'est fixé des tâches, des objectifs qui ne sont pas clairs, et peut-être qui sont trop importants. Comme je vous l'ai dit, votre inconscient a toujours une intention positive. Si ça, ce n'est pas clair, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va vous retarder, retarder, retarder, parce qu'il y a un vrai bug dans l'analyse de l'objectif qui n'est pas clair et qui n'est pas réalisable. Donc déjà, il faut vous poser la question, quand vous avez quelque chose à faire, est-ce que c'est clair déjà pour moi ? Est-ce que je sais exactement ce que je dois faire ? Parce que si ce n'est pas clair, il y a de l'incertitude. S'il y a de l'incertitude, il y a en fait une impossibilité de se voir dans le futur une fois que la tâche sera réalisée. Et ça aussi, c'est le propre de votre cerveau, c'est toujours trouver du sens. Je vous ramène au podcast juste avant sur... Non, c'est juste deux podcasts avant, pardon, sur comment votre cerveau cherche du sens. C'est indispensable. Donc si vous... Si vos objectifs ne sont pas clairs et encore plus ils sont irréalisables, vous doutez bien que la procrastination va arriver naturellement. Donc ça fait partie du contexte de votre environnement. Il faut que ce soit écologique pour vous. Pour que ce soit écologique, il faut que ces objectifs soient réalistes, réalisables et clairs. Ensuite, et c'est aussi comme ça que fonctionne le cerveau, il faut que peut-être en fonction des tâches que vous êtes fixées, décomposez ces tâches en petites étapes. Pourquoi je dis ça ? Parce qu'en fait, peut-être certains et certaines l'ont déjà entendu dans un de mes podcasts, mais c'est comme ça que fonctionne le cerveau, donc je vais redonner cette image-là. En fait, votre cerveau, quand il s'agit de réaliser des tâches, c'est un peu comme quand vous faites tomber des dominos. Il faut savoir que physiquement, un domino peut faire tomber au maximum le suivant qui fait le double de sa hauteur. C'est le maximum qu'il peut faire. C'est-à-dire qu'un domino de 3 cm peut faire tomber au maximum... un domino qui fait 6 cm, donc le double de sa hauteur. Et donc le domino de 6 va faire tomber au maximum celui qui fait une hauteur de 12 cm, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Si vous faites le calcul, vous allez vous apercevoir qu'au 57ème, vous arrivez à la hauteur de l'Himalaya, en partant du premier domino qui fait 3 cm. Eh bien, ça veut dire quoi ? C'est très imagé, mais on arrive très vite à comprendre comment fonctionnent les cerveaux dans ce qui concerne la réalisation des tâches. Souvent... Si vous regardez que le 57ème, vous voyez que l'Himalaya. Forcément, faire tomber un seul domino, le 57ème, qui fait la hauteur de l'Himalaya, tout seul, c'est impossible. Et lorsque vous ne décomposez pas vos objectifs en petites étapes, vous faites la même chose avec votre cerveau, c'est-à-dire que vous lui montrez le 57ème domino, et vous lui dites, voilà, celui-là, il est aussi au climat, il faut le faire. tomber maintenant tout seul c'est impossible c'est normal que vous procrastinez pour ça par contre si maintenant vous mettez le domino de 3 qui va faire tomber le domino de 6 qui va faire tomber le domino de 12 et ainsi de suite et ainsi de suite forcément le 57ème va tomber. D'où l'intérêt et la nécessité de définir chacun des dominos, du premier au 57ème. D'où l'intérêt de, lorsque vous avez votre objectif qui est clair, qui est réaliste et réalisable, de le décomposer en étape intermédiaire qui, une fois passée, va rendre l'étape suivante plus facile, voire même quasiment caduque. Je dis ça parce qu'en fait, lorsque le premier domino 3 cm tombe, il fait tomber... suite 6 et ainsi de suite et ainsi de suite voyez c'est une réaction en chaîne et donc ça ça va vous aider considérablement et en plus de ça ça va aussi augmenter votre motivation puisque finalement on a beaucoup plus de motivation à voir un domino de 3 qui fait tomber suite 6 de 12 de 24 et ainsi de suite et ainsi de suite que se dire il ya le 57e domino il est tout seul il à la hauteur de l'himalaya faut que je le fasse tomber et comme vous savez maintenant que le premier domaine dit à la procrastination c'est le manque de motivation et que votre cerveau a besoin de de plaisir, de récompense pour y arriver, le fait de diminuer et de décomposer votre objectif en différentes tâches, en petites étapes, c'est indispensable pour lui. Autre chose en termes d'environnement et de contexte, il faut savoir que votre environnement doit être propice à ce que vous allez faire. Si vous êtes tout le temps dérangé, et il n'y a pas uniquement que des personnes qui peuvent vous déranger, dérangez faut savoir que naturellement votre téléphone il vous dérange si vous laissez votre téléphone en mode normal il va y avoir des notifications il va se mettre à vibrer même si vous dites non mais je regarde pas oui vous regardez pas mais lorsque sa vivre lorsque ça fait bip votre cerveau lui regarde pas mais par contre il porte son attention sur ce qui vient de se passer et votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois consciemment ça veut dire que lorsqu'il ya un bip ou votre téléphone se met à vibrer et bien votre cerveau l'espace d'une demi seconde il va analyser le bruit va dire oui bon ça c'est le téléphone qui vibre et hop il va revenir sur ce que vous faites et lui il n'est pas fait pour faire ça et le problème c'est que chaque fois vous faites des allers retours comme ça avec votre attention à chaque fois vous vous épuisez et donc à chaque fois vous allez vous épuisez bien à chaque fois eh bien vous allez perdre en énergie et donc forcément vous allez aussi perdre en motivation et vous n'allez jamais arriver jusqu'au but d'où la procrastination donc c'est indispensable que vous puissiez être dans un environnement dans lequel vous n'êtes pas dérangé et par les appels téléphoniques et par les gens et par votre téléphone mais non Tous les téléphones ont des modes concentration travail, alors il faut les mettre, et vous avez par exemple dans le mode concentration travail la possibilité uniquement d'avoir les appels urgents de vos enfants, de votre mari ou quoi que ce soit d'autre, ou qui que ce soit d'autre pardon, et donc par rapport à ça vous avez la possibilité justement de rester concentré. Donc c'est très important, très important, sinon vous n'allez pas arriver à faire ces tâches-là. Autre chose, une technique qui est très importante aussi, qui est très efficace pour rester concentré, c'est ce qu'on appelle la technique du Pomodoro. Alors Pomodoro, c'est, vous savez, le petit minuteur qu'on utilise pour faire la cuisine. Donc, en fait, c'est une technique qui va vous permettre, comme je viens de vous le dire, c'est-à-dire que votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, de rester focus sur ce que vous êtes en train de faire. Bien sûr, cette technique ne marche que si vous appliquez le conseil précédent qui est d'être dans un environnement calme. Si vous vous mettez dans un environnement où vous vous interrompez toutes les 3 minutes, la technique du pot de modoro ne marchera pas. La technique du pot de modoro, vous l'utilisez déjà quand vous êtes dans un endroit qui est calme et avec votre téléphone en mode concentration. Ce qui veut dire que, qu'est-ce que vous allez faire ? Là, encore une fois, un papier et un stylo, toujours la même chose. Vous allez, donc vous avez quelque chose à faire, donc voilà, qu'est-ce que vous faites ? Vous allez mettre votre mode. Votre téléphone en mode ne pas déranger. Vous allez mettre un chronomètre à votre téléphone. 25 minutes. Et là, vous ne regardez plus votre téléphone. Mais sur votre ordinateur, si vous ne travaillez pas sur votre ordinateur, vous arrêtez toutes les notifications, des mails, enfin, toutes les choses qui peuvent vous déranger. Et là, pendant 25 minutes, qu'est-ce que vous allez faire ? Eh bien, vous allez faire ce que vous avez à faire, votre tâche. D'accord ? Si, pendant ces 25 minutes, il y a quelque chose qui vous passe par la tête, qui n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, c'est là où il y a le papier et le stylo. qui interviennent, vous marquez sur le papier ce à quoi vous avez pensé. Comme ça, vous pouvez ensuite librement l'oublier, puisque de toute façon, il est marqué sur le papier. Donc ça ne partira pas à la poubelle. Et vous continuez. Vous continuez à faire votre tâche. Et ainsi de suite, quand vous êtes, on va dire, arrêté par vos pensées qui n'ont rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, ces pensées, vous les marquez sur le papier avec votre stylo. Et là, au bout de 25 minutes, ça se met à sonner. Qu'est-ce qui se passe ? Vous pouvez faire une pause de 5 minutes. Vous faites ce que vous voulez. Vous vous détendez, vous regardez votre téléphone, vous faites ce que vous avez envie, qui vous change des idées ou qui vous a manqué en tout cas. Et là, vous reprenez un cycle encore. 25 minutes. Même chose, papier, stylo, le téléphone en mode ne pas déranger, vous marquez les pensées qui vous passent par la tête, si ça n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire. Même chose encore, ça ressonne, 25 minutes, 5 minutes de pause. Et vous refaites encore ça, un autre cycle. Donc ça vous fait, vous voyez, là on a fait déjà 1h, vous pouvez faire 1h30. Donc vous arrivez sur 25 minutes encore, 5 minutes de pause. À part que là, la dernière 5 minutes de pause, vous pouvez les transformer en 15 minutes de pause. Vous faites une pause beaucoup plus longue, voire même 20 minutes, voire 25 minutes. C'est-à-dire que vous avez travaillé quasiment 1h30, 1h30 et vous faites 25 minutes de grosse pause. Vous faites ce que vous voulez, vous changez les idées. Et vous allez voir à quelle vitesse vous allez travailler. Mais vraiment, faites le test. Alors bien entendu, il faut que le contexte... l'environnement soit propice si vous êtes dérangé cinq minutes ça marchera pas mais si vous faites ça dans un cadre que vous avez aménagé pour votre attention votre concentration vous utilisez la technique du pombo d'oro ça va être vraiment super super efficace et puis dernière chose qui est aussi très importante c'est que avant dernière chose pardon et lorsque vous y arrivez maintenant à faire des choses que peut-être qu'avant vous retardiez sur lesquels vous procrastine y est mais il faut prendre le temps de vous arrêter et de célébrer ses réussites et de vous récompenser encore une fois vous faire plaisir en disant c'est la première fois que je vais jusqu'au bout sur cette tâche là je me fais plaisir je suis content de moi je suis fier de moi et maintenant je vais me faire mon kiff ma récompense c'est indispensable vous avez vu on travaille toujours les mêmes trois domaines mais on les renforce cette fois ci c'est ça qui est très important autre chose aussi je le dis quand même c'est important c'est que temps en temps faut apprendre aussi à déléguer C'est-à-dire que quand vous allez décomposer vos objectifs en différentes étapes indispensables, il y a des choses que peut-être que vous allez pouvoir déléguer, peut-être des choses qui vous motivent moins, peut-être des choses sur lesquelles d'autres personnes sont plus performantes que vous, et c'est possible de déléguer, bien entendu. Et donc là, vous allez mettre aussi en place ce système-là qui va vous soulager, vous alléger et vous rapprocher à chaque fois de vos objectifs, de vos réalisations. C'est ça le plus important. Et voilà, le podcast se termine. Vous êtes allé jusqu'au bout de ce podcast. C'est super. Donc, vous n'avez pas... procrastiner au moins pour ce podcast et j'espère que justement ce sera le début d'une nouvelle vie pour vous vous l'avez compris la procrastination il n'y a pas de formule magique pour l'arrêter il ya juste finalement à comprendre déjà vous comment vous fonctionnez c'était l'objectif de ce podcast de comprendre finalement qu'il ya trois grands domaines qui vous empêche des fois d'aller jusqu'au bout à la fois le domaine de la motivation le domaine de la peur de l'échec et l'environnement le contexte dans lequel vous travaillez et que si vous travaillez sur ces trois domaines là où ou que sur deux, en fonction de ce que vous avez établi dans la façon dont vous fonctionnez sur ce fameux papier et avec votre stylo, vous allez voir que progressivement les choses vont changer. Quand je dis progressivement, vous allez peut-être être surpris de la vitesse où ça change. Parce que lorsqu'on trouve finalement la bonne notice d'utilisation de son cerveau, et c'est l'objectif de ces podcasts, on comprend que finalement, on réalise aussi que... Pendant des années, on ne l'a pas utilisé comme on aurait dû l'utiliser. Si on avait eu la notice avant, c'est bien dommage d'ailleurs qu'on ait pas ces notices-là à l'école, au tout début, pour comprendre comment on fonctionne, qu'est-ce qu'on a à faire pour l'utiliser le mieux possible, et bien c'est vrai que la vie est beaucoup plus facile quand on fait comme ça. Et c'est l'objectif de ces podcasts. Donc, si vous pensez que ce podcast doit être diffusé à quelqu'un que vous connaissez, transféré à quelqu'un que vous connaissez parce qu'il a aussi des problèmes de procrastination, n'hésitez pas. Si vous voulez que ces podcasts soient diffusés plus largement, vous le savez maintenant, en fait, il n'y a qu'une solution pour qu'ils soient connus du plus grand nombre à travers les plateformes sur lesquelles ils sont présents, eh bien, c'est d'évaluer ces podcasts, de mettre une note, si possible, à maxi, si vous le souhaitez, avec un commentaire. Et c'est vrai qu'au plus il y a des commentaires, au plus il y a des notes, eh bien, ces podcasts sont diffusés. C'est, en tout cas, tout ce que je souhaite pour le plus grand nombre, en tout cas, si ça vous a plu. Dans tous les cas, je vous dis à très bientôt.

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Mon cher cerveau, le podcast de Ludovic Savariello qui fournit la notice d'utilisation de cette fabuleuse machine en vous emmenant à la découverte de vous-même et de vos pouvoirs cachés. De façon simple et efficace, chaque podcast aborde une problématique directement générée par votre cerveau et propose des solutions concrètes à tester en live avec des séances de relaxation, de méditations et de respiration ! 

Podcast 27 : 🎙️VOTRE CERVEAU PROCRASTINE ! AIDEZ-LE !

Vous avez du mal à faire certaines choses en les remettant constamment à plus tard ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul(e) ! En effet, sur 100 personnes prises au hasard dans la rue, 20 d’entre elles seront des procrastinateurs chroniques et environ 50 d'entre elles, environ, des procrastinateurs occasionnels. 

Et vous, vous êtes plutôt chroniques ou occasionnels ? Dans ce podcast, vous allez découvrir pourquoi votre cerveau vous oblige à procrastiner. Vous allez aussi découvrir vos propres clés personnelles de fonctionnement qui seront la base de votre changement DÉFINITIF ! La seule chose à faire pour l’instant c’est de ne pas remettre à plus tard l'écoute de ce podcast ! 


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Transcription

  • Speaker #0

    Et coucou et bienvenue dans le podcast mon cher cerveau, le podcast qui vous donne la notice d'utilisation de votre cerveau car c'est lui qui contrôle tout de votre vie, toutes vos pensées, tous vos choix, tous vos gestes et aussi tout ce que vous ne faites pas. Et oui, si vous avez tendance à remettre au lendemain, à retarder le plus tard possible tout ce que vous faites qui ne vous motive pas ou des tâches importantes, et bien vous faites partie de la famille des procrastineurs. Et il y en a de plus en plus actuellement car le cerveau... et le responsable de ce phénomène qui s'appelle la procrastination. Alors c'est un mot un peu barbare, mais en fait c'est très simple. Si vous retardez au plus tard les choses ou certaines choses que vous ne faites même jamais, et bien vous faites partie de cette famille-là. L'objectif de ce podcast, c'est de découvrir non seulement comment fonctionne la procrastination pour votre cerveau, puisque c'est votre cerveau qui est responsable de ce comportement-là, mais surtout de s'arrêter de procrastiner. Alors ne pensez pas trouver dans ce podcast la formule magique qui va vous permettre d'arrêter de procrastiner, elle n'existe pas. Si c'était si simple, je pense qu'on ne parlerait plus de ce phénomène et qui pourtant devient de plus en plus important. L'objectif de ce podcast, c'est que vous trouviez non seulement vos clés personnelles, puisque vous êtes tous et toutes uniques, donc dans ce podcast, vous allez trouver vos clés personnelles qui vont vous permettre à vous d'arrêter de procrastiner en fonction de... comment vous êtes configuré. Et c'est tout l'objectif de ce podcast. Alors pour bien commencer, comme je vous l'ai dit, l'objectif c'est de trouver vos propres clés personnelles. Qu'est-ce qui vous pousse ? Qu'est-ce qui pousse votre cerveau à ? procrastiner. Et alors quand je dis votre cerveau, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vous pourrez d'ailleurs regarder un peu plus en détail et écouter plus en détail un podcast dans mon Cher C'est Vau qui est d'ailleurs dédié uniquement à ce sujet-là, mais il faut savoir que dans le fonctionnement de votre cerveau, il y a deux types de fonctionnement. Il y a un fonctionnement conscient, ça, ce fonctionnement conscient, c'est ce que vous êtes en train de faire actuellement en écoutant ce podcast. Vous êtes conscient que vous écoutez le podcast, vous êtes conscient de ce que vous entendez et vous... Vous pensez à ce que je dis, vous réfléchissez, il y a peut-être des pensées qui apparaissent à vous directement. Eh bien ça, c'est le fonctionnement conscient de votre cerveau. Mais à côté de ça, il y a un deuxième fonctionnement. Ce fonctionnement est dit inconscient. Ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, c'est toutes les tâches masquées que fait votre cerveau pendant que vous vous faites autre chose. Par exemple, actuellement, de façon masquée, votre cerveau contrôle. votre rythme respiratoire, il contrôle aussi les battements de votre cœur, mais il ne fait pas que contrôler des versions et des fonctions physiologiques de votre corps, mais il fait aussi certains contrôles inconscients dont vous n'avez pas forcément accès tout de suite. Exemple, il y a peut-être des comportements, vous n'avez même pas forcément accès, qui sont en train de se faire. Par exemple, si vous bougez la main, si vous tenez droit, et bien ça, cette posture, ce comportement, est un fonctionnement inconscient. Alors pourquoi je vous dis tout ça ? Simplement parce que quand on regarde la proportion de fonctionnement de votre cerveau entre le conscient et l'inconscient, grosso modo, et c'est vraiment une grosse maille, mais c'est pour que vous puissiez justement en prendre conscience, c'est 10% de fonctionnement conscient pour 90% de fonctionnement inconscient. Donc une proportion qui n'a rien à voir entre le fonctionnement conscient et le fonctionnement inconscient. Et donc, si déjà vous prenez conscience de ce fonctionnement-là de votre cerveau, et que vous réalisez que finalement, souvent, ce comportement de procrastination, de remettre à plus tard ce que vous pouvez faire aujourd'hui, puis même peut-être aller jusqu'au bout de ne pas le faire, eh bien souvent c'est un fonctionnement dit inconscient. C'est-à-dire qu'il y a un comportement que votre cerveau a réalisé, a mis en place, pour pouvoir justement faire en sorte d'éviter quelque chose qui fait encore plus mal. Alors pourquoi je dis ça ? Parce que souvent, Les comportements, quels que soient vos comportements, que ce soit de comportements que vous pouvez juger comme positifs ou des comportements que vous pouvez juger comme négatifs, je prends l'exemple de la procrastination, si pour vous c'est un comportement négatif bien entendu, et bien par rapport à ça il faut savoir que le fonctionnement inconscient de votre cerveau a toujours toujours une intention positive. C'est à dire qu'il y a toujours un bénéfice à faire ce qui vous fait faire votre cerveau, même si c'est un comportement négatif. La procrastination il y a peut-être... un bénéfice positif de effectivement de fonctionner comme ça dont vous n'avez pas forcément conscience vous avez compris puisque c'est un fonctionnement inconscient j'espère que je vous ai toujours pas perdu j'espère vous êtes toujours là donc très concrètement je vous donne un exemple et c'est qu'un exemple puisque comme Je l'ai dit au début du podcast, vous êtes tous et toutes uniques, mais par exemple, eh bien, pour certains, la procrastination, eh bien, le bénéfice positif de ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, eh bien, c'est peut-être d'éviter à être confronté à un échec. Peut-être que certains ou certains d'entre vous, eh bien, ont peur de ne pas réaliser ou mal réaliser une tâche importante. Et souvent, eh bien, le meilleur moyen pour éviter... de échouer, en tout cas la façon dont c'est perçu. d'avoir à affronter, et je dis bien affronter entre guillemets un échec, et bien peut-être que le meilleur moyen pour votre fonctionnement inconscient de votre cerveau, et bien c'est de ne pas le faire, pour vous éviter de vivre cet échec là. Encore une fois, ce n'est qu'un exemple, et donc ça ne s'applique pas à tout le monde. Mais c'est pour que vous puissiez comprendre à ce niveau là, que la procrastination, et bien c'est un comportement, et que ce comportement, peut être dictée par un bénéfice positif du fonctionnement inconscient de votre cerveau. Alors, ce qui serait intéressant à ce niveau-là du podcast, c'est que vous le mettiez en pause. Voilà, on commence déjà à mettre les podcasts en pause. Et puis, prendre un papier et un stylo. Et je dis bien un papier et un stylo et pas un téléphone. Alors, pourquoi je dis ça ? Parce que quand vous prenez un papier et un stylo, que vous allez écrire avec votre stylo sur le papier, eh bien, ça engage des processus dans votre cerveau de reconnaissance, de prise de conscience. qui sont totalement différents et surtout beaucoup plus efficaces que le fait d'aller pianoter sur son téléphone ou sur son ordinateur. Donc, ce que je vous propose de faire, c'est de prendre un stylo, de prendre un papier et de lister typiquement le type de choses que vous remettez à plus tard qui vous font de façon générale procrastiner. Alors, quand je parle de type, c'est quoi ? Est-ce que ça peut être des tâches importantes qui peuvent vous motiver mais qui sont importantes, qui sont avec un fort enjeu ? Ça peut être... peut-être un groupe de tâches. Est-ce que ce sont des tâches qui ne vous motivent pas du tout, qui sont des tâches routinières et désagréables ? Ça peut être un deuxième groupe de type de tâches. Et vous pouvez bien sûr être présent aussi sur un groupe ou deux, ou plusieurs groupes à la fois. Ce n'est pas un sujet. Le plus important, c'est que vous puissiez déterminer ces tâches-là et le marquer noir sur blanc. Donc, premier groupe, et c'est qu'un exemple. Vous pouvez peut-être trouver d'autres groupes. Mais premier groupe. des tâches importantes qui vous motivent, vous êtes intéressé à les faire, mais elles sont importantes, elles ont un fort enjeu, en tout cas dans votre tête. Deuxième groupe, des tâches qui ne peuvent pas forcément avoir un fort enjeu, mais par contre qui sont désagréables, vous n'avez pas envie de les faire, donc vous les remettez à plus tard. Ça peut être aussi d'autres tâches pour lesquelles vous pouvez être ni plus ni moins, ne soit pas trop motivé, pas trop, on va dire... vous ne les considérez pas forcément comme des tâches désagréables, on va dire qu'elles sont neutres, ces tâches-là, et comme elles sont neutres, vous n'avez pas forcément envie de les faire, ça peut être un troisième groupe. Vous pouvez encore définir d'autres groupes. Ce qui est important, c'est de marquer le nom de ces groupes, de le définir, c'est-à-dire dire, voilà, ça c'est les tâches importantes, qui me motivent, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont désagréables, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont importantes, ça c'est par exemple des tâches qui sont neutres, ni importantes, ni désagréables, mais bon, voilà. Et donc vous mettez dans ces groupes-là le type de tâches que vous remettez à plus tard. Par exemple, si vous remettez à plus tard des tâches administratives et que vous considérez ces tâches comme neutres, c'est-à-dire pas trop importantes et pas forcément trop désagréables, vous mettez dans le bon groupe et vous marquez la tâche administrative de type, je ne sais pas moi, déclaration d'impôt par exemple. Voilà, donc prenez le temps de faire ça avec un papier et un stylo, vous avez compris maintenant pourquoi, et puis de vraiment en voir sous les yeux finalement comme une carte. Une carte de comment vous fonctionnez déjà avec quels sont les éléments qui vous poussent à procrastiner. Donc ça, c'est vraiment la première étape qui est indispensable si vous voulez trouver finalement vos propres clés personnelles qui vont vous permettre d'arrêter de procrastiner parce que c'est tout ce qui vient ensuite dans le podcast. Donc faites-le, mettez-le en pause et ensuite, on se retrouve tout de suite après la pause. Alors voilà, vous venez maintenant d'avoir sous les yeux, sur un papier... votre fonctionnement personnel. Vous savez, en regardant ce papier, qu'il y a certaines tâches, certaines qui peuvent peut-être vous motiver, mais que vous ne faites pas, d'autres qui vous semblent désagréables et que vous ne faites pas non plus, donc qui ne vous motivent pas forcément, peut-être d'autres qui sont plus ou moins neutres et qui n'amènent rien, et peut-être vous avez trouvé d'autres tâches dans d'autres contextes. Ce qu'il faut comprendre, c'est que finalement, la procrastination Elle dépend finalement de trois grands domaines. Le premier, c'est la motivation. Vous doutez bien que... Lorsqu'on n'est pas motivé à faire quelque chose, c'est compliqué de le faire. Et donc c'est ce qui peut nous pousser à procrastiner. Je vais vous expliquer d'ailleurs pourquoi ça se passe comme ça dans notre cerveau et qu'est-ce qu'on peut faire justement pour y remédier. Ça c'est le premier point. Deuxième point, vous pouvez aussi comprendre que à ce stade-là, si vous avez à faire quelque chose d'important, à un fort impact, ce que moi j'appelle des tâches importantes, c'est comme ça que je les ai définies juste avant que vous fassiez votre pause, et bien... que peut-être la peur de ne pas y arriver va vous pousser à procrastiner. Ça, c'est autre chose. Vous pouvez être motivé à faire ces tâches importantes, mais la peur prend le dessus et donc ça va vous empêcher de faire les choses. Ça, c'est le deuxième point important. C'est en fait la peur de l'échec. Et vous allez comprendre comment fonctionne votre cerveau à ce sujet-là et vous allez même avoir des clés pour pouvoir le reprogrammer. Vous allez comprendre d'ailleurs comment faire. Troisième point. important c'est le contexte c'est à dire le contexte dans lequel vous allez réaliser ces tâches là parce que des fois le contexte et bien il vous empêche de réaliser certaines tâches quand je parle de contexte et la façon dont c'est où vous vous trouvez comment vous faites les choses et là le pire c'est que si vous mélangez deux domaines alors c'est encore plus difficile d'arrêter de procrastiner je vous donne un exemple vous devez faire quelque chose qui vous motive pas déjà c'est mal barré 2 deuxième chose deuxième domaine le contexte vous devez faire quelque chose qui vous motive pas dans un contexte dans lequel vous êtes dérangé toutes les cinq minutes alors soit par des appels téléphoniques soit par votre téléphone soit par des gens qui viennent vous voir ou quoi que ce soit d'autre et bien là ça va être encore plus compliqué vous venez de réaliser que il ya trois grands domaines donc le la motivation il y à la peur de l'échec troisième domaine le contexte votre environnement et si vous mélangez Deux domaines importants, voire les trois, vous doutez bien que là, c'est compliqué pour pouvoir réaliser quelque chose. Et c'est normal que vous procrastiniez, j'ai envie de dire, parce que votre cerveau, lui, il se met en alerte, il se met en bug et il ne veut pas faire. C'est presque même évident. Donc l'objectif, maintenant, maintenant que vous avez identifié sur votre papier les grands groupes de tâches que vous ne faites pas, ou en tout cas que vous remettez à plus tard. Maintenant que vous avez pris conscience qu'il y a trois grands domaines. la motivation, la peur de l'échec et l'environnement dans lequel vous allez réaliser ces tâches, eh bien, je vous propose de travailler sur chacun des domaines. Peut-être qu'un domaine ne vous concerne pas, je vous conseille notamment et malgré tout de l'écouter. Parce qu'en fait, ça pourra vous aider peut-être pour le futur. Si jamais vous voyez, vous apercevez, vous prenez conscience que finalement vous êtes dans une tâche nouvelle, dans ce domaine-là que vous n'aviez jamais expérimenté. Exemple. un environnement qui n'est pas forcément adéquat pour faire votre tâche. Et ce n'est qu'un exemple, ça peut être un autre domaine, bien entendu. Donc voilà, l'objectif maintenant, c'est de pouvoir venir agir sur chacun des domaines. Donc, je vais reprendre ces domaines-là dans l'ordre dans lequel je vous les ai explicités. Donc, 1, la motivation, 2, la peur de l'échec, 3, l'environnement. Commençons donc par le 1, la motivation. Alors, concernant la motivation, bien entendu... Ça part d'où ? Ça part du cerveau, encore une fois, c'est lui le patron. Pour ce qui est de la motivation, c'est très simple. La motivation pour votre cerveau et donc pour vous, eh bien c'est égal à une seule chose, c'est égal à une récompense. C'est aussi simple que ça. S'il n'y a pas de récompense, il n'y a pas de motivation. On est exactement comme un chien qu'on dresse. Lorsque vous apprenez à un chien s'asseoir, à rester debout, à marcher haut ou pas... ainsi de suite, ou un autre animal d'ailleurs, domestique, vous pouvez vous apercevoir, s'il n'est pas habitué de dresser les animaux, regardez autour de vous, que typiquement, lorsque l'animal répond en apprentissage, qu'est-ce qu'on fait pour le féliciter ? On lui donne quelque chose à manger, c'est une récompense. Nous, on fonctionne exactement pareil. Alors, vous n'êtes pas obligé de manger quelque chose à chaque fois, mais il faut quand même une récompense. Et la partie, on va dire, spécifique, de votre cerveau sur la récompense, c'est que ce n'est pas une récompense dans 3 jours, dans 4 jours, dans 6 jours. Non, ça ne marche pas comme ça. Il faut que la récompense soit rapide et immédiate. C'est-à-dire que motivation égale récompense à court terme. Et court terme pour le cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc, moins d'une journée. Donc, effectivement, si vous manquez de motivation dans les tâches, peut-être que vous avez listé sur votre papier, regardez s'il y a derrière, au bout de la récompense. S'il n'y a pas de récompense, on comprend pourquoi vous n'êtes pas motivé, parce que votre cerveau, encore une fois, motivation égale récompense. Donc, il faut trouver du plaisir. Pour trouver du plaisir, il faut vous donner une récompense. Alors, vous allez me dire, Mais attendez, là, c'est compliqué l'histoire, parce que là, je ne serai jamais motivé à faire telle ou telle tâche. Ok, d'accord. Mais votre cerveau ne fonctionne pas comme ça. Votre cerveau, si vous lui dites qu'une fois qu'il a fait cette tâche, il va y avoir une récompense qui n'a peut-être rien à voir avec le résultat de votre action, je vous donne un exemple, la déclaration d'impôt. Effectivement, je ne connais pas grand monde qui soit motivé pour faire une déclaration d'impôt. Mais le fait est, c'est que si... et moi c'est ce que je fais, c'est-à-dire que franchement, c'est gonflant une déclaration d'impôt, eh bien, je me dis, je me dis, quand tu l'as faite, eh bien, tu vas te donner une récompense. Par exemple, allez, quand tu auras fini ta déclaration d'impôt, tu vas aller pouvoir te faire plaisir, par exemple, en mon cas, c'est personnel, c'est le suivant, eh bien, tu vas aller marcher une demi-heure à tel endroit dans la forêt avec ton chien. Voilà, et là, tu vas être super content. tu pourras le faire que si tu as fini ta déclaration d'impôt. Voilà. Qu'est-ce que je fais ? En fait, finalement, je respecte le fonctionnement du circuit, il s'appelle le circuit de la récompense de mon cerveau. Et tous les cerveaux humains fonctionnent comme ça. Alors là, je peux vous le garantir, autant vous avez chacun vos clés personnelles, mais là, pour ce qui est du circuit de récompense, on fonctionne tous et toutes comme ça. Motivation égale récompense à court terme, moins de 24 heures. Donc, première chose. Si vous avez pris conscience en identifiant les différents groupes de tâches que vous avez mis sur votre papier, qu'il y a des tâches dans lesquelles vous manquez de motivation, la première chose à faire, c'est de vous mettre, de définir une récompense qui vous fasse plaisir, bien entendu. Il ne faut pas que ce soit une récompense comme ça, qui soit factice, pour dire, il m'a dit de mettre une récompense, j'en ai mis une, mais si la récompense ne vous donne pas envie de faire les choses, ce n'est pas une vraie récompense. Quelque chose qui vous fasse plaisir. Ne prenez pas en référence mon exemple personnel. Mon exemple personnel d'aller se balader dans la forêt avec mon chien, il est personnel. Peut-être que vous, ce sera autre chose. Et ça doit être une récompense qui doit être facile à mettre en œuvre. Je ne peux pas vous dire, quand j'ai fini, je me ferai ma récompense dans une semaine. Ce n'est pas possible. Parce que, je viens de vous dire que, pour votre cerveau, motivation égale récompense à court terme. Et que le court terme pour votre cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc vous ne pouvez pas vous dire quand j'ai fini ça, dans 4 jours je vais me faire ma récompense. Ça ne marche pas. Vous ne pourrez même pas commencer à faire ces tâches-là. Donc ça c'est vraiment le premier point qui est indispensable. Trouver de la récompense, apporter du plaisir à votre cerveau et puis finalement vous apporter vous-même du plaisir. Parce que votre cerveau c'est quand même vous. Et du coup l'objectif c'est de pouvoir mettre ces récompenses-là qui vont vous motiver à faire les choses. Même si la chose en tant que telle, la tâche en tant que telle n'est pas motivante. Et vous avez bien compris qu'on peut décorréler, c'est-à-dire séparer la tâche de la récompense. Et ça, c'est vraiment la première chose à comprendre et qui sera vraiment un axe majeur de changement de votre façon de fonctionner. Alors, je sais qu'au début, quand je dis ça, les gens ont du mal à définir une récompense. Je leur dis, mais voilà, pourtant, ce n'est pas compliqué. Il faut que ce soit un truc qui soit facile à faire, qui dure, je ne sais pas, moi, 10 minutes, un quart d'heure. 20 minutes, mais pas 3 heures, parce que souvent, on n'a pas 3 heures à accorder, c'est bien malheureux, à sa récompense dans la journée. Donc il faut quand même que ce soit réaliste par rapport à vos journées. Et puis si vous dites, moi je n'ai même pas le temps de me récompenser pendant 5 minutes, là c'est un vrai problème d'organisation, parce que de toute façon, la base de votre fonctionnement, quel qu'il soit, c'est quand même le circuit de récompense, c'est la motivation. Donc il va falloir changer votre organisation pour avoir au moins 5 minutes pour vous faire une récompense. Et ça, c'est quand même important que vous preniez conscience de cette organisation-là, parce que c'est le premier domaine de votre procrastination, c'est le manque de motivation. Voilà, ça, c'est le premier point. Deuxième point, je vous ai parlé de la peur de l'échec. Là, typiquement, si vous regardez votre papier, si vous avez identifié certaines tâches qui peuvent vous motiver, qui sont des tâches motivantes, mais qui sont des tâches importantes, quand je parle de tâches importantes, c'est des tâches... elles sont réalisées, qu'elles sont bien réalisées, il va y avoir des conséquences positives. Donc elles ont un fort impact. Mais de l'autre côté, si vous les réalisez mal, pour vous, en tout cas dans votre tête, il y aura un impact négatif. Donc là, on est dans un deuxième domaine qui est de dire, voilà, là il y a votre cerveau d'une façon ou d'une autre, qui vous évite de faire faire cette tâche parce que si jamais vous n'y arrivez pas correctement, vous allez vivre. entre guillemets un échec, et vous voulez pas vivre un échec, donc vous les faites pas. Je vous ramène quelques minutes auparavant dans ce podcast où je vous parlais du fonctionnement... conscient de votre cerveau, qu'il peut avoir et qu'il a systématiquement une intention positive, même sur des comportements négatifs. Si vous jugez la procrastination comme un comportement négatif, et bien typiquement on est dans ce cas-là, puisque qu'est-ce qu'il va vous faire faire inconsciemment ? Il va vous faire retarder les tâches, la réalisation de ces tâches-là, pour éviter de connaître peut-être ce que lui peut-être a vécu une fois, comme quelque chose de dur, un échec, il ne veut pas vous le faire revivre, donc il vous protège, et en vous protégeant, il vous pousse à... à faire, à remettre à plus tard ces tâches-là, tâches importantes. Et des fois même, il vous plonge dans un contexte, un environnement dans lequel vous n'allez pas pouvoir faire ces tâches. Ça, c'est le troisième domaine. On verra, oui, même votre inconscient arrive à faire des ponts sur plusieurs domaines. Et puis même, des fois certains, il peut même vous enlever la motivation en disant, mais voilà, comme ça au moins il n'est pas motivé, il ne le fera pas, vous voyez. Donc il peut même jouer sur les trois domaines. D'où l'importance aussi de prendre conscience de ce mode de fonctionnement-là et Maintenant, vous allez prendre conscience, et je vous ai dit dans le podcast, que vous allez même pouvoir vous reprogrammer, de savoir comment ça se passe chez vous, la peur de l'échec. De remettre à plus tard des tâches qui sont pour vous importantes, qui vous motivent, mais vous avez peur de les faire. Alors, maintenant, pour que vous compreniez ce que je suis en train de dire, la notion de reprogrammer, et bien vous allez comprendre, et je vais garder ce vocabulaire, On va dire d'un ordinateur, on va garder le champ sémantique de l'informatique pour faire simple. Reprogrammer, c'est vrai qu'on parle de reprogrammer, on pense à un ordinateur. Alors je vais garder cette image-là qui n'est qu'une image bien entendu. Notre ordinateur personnel est beaucoup moins performant que notre cerveau. Notre cerveau est beaucoup plus complexe qu'un simple ordinateur. Mais on va dire que là, pour le coup, l'image est bonne. L'objectif, c'est de comprendre comment votre cerveau... Programme code enregistre l'échec. Je vais vous expliquer comment faire. Lorsque vous savez comment votre cerveau, votre ordinateur personnel, enregistre dans la mémoire l'échec, vous avez la possibilité, consciemment, avec le fonctionnement conscient de votre cerveau, de vous dire, je vais changer ce codage, je vais changer cet enregistrement de ce souvenir d'échec. Et en changeant, en retraitant le souvenir, vous avez la possibilité finalement de faire baisser l'émotion qui arrive suite à ce souvenir d'échec. Donc finalement, au total, vous allez baisser l'impact négatif. et la façon dont votre cerveau enregistre l'échec. C'est ça l'objectif. Alors, pour que vous puissiez comprendre comment vous fonctionnez, pour le faire, je vais vous demander de vous mettre dans un endroit calme. dans lequel vous n'allez pas être dérangé pendant au moins 3-4 minutes. Si vous avez des écouteurs, c'est mieux. Maintenant, pour ceux et celles qui ont l'habitude d'écouter les podcasts, mon cher cerveau, c'est toujours à peu près le même contexte. Si vous conduisez, si vous faites autre chose, arrêtez. Pour conduire, n'arrêtez pas tout tout de suite, vous mettez sur le bas-côté, vous ferez ça plus tard, mais ne faites pas plusieurs choses à la fois, parce qu'il faut être totalement concentré sur ce que vous faites et la façon dont votre cerveau fonctionne. Détrompez-vous, votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, en tout cas consciemment. Donc, si vous voulez être efficace, il faut vous poser là maintenant. Vous pouvez le faire assis, allongé, peu importe. Je vais vous demander de fermer les yeux. Vous verrez qu'à terme, avec un peu d'entraînement, vous n'aurez peut-être plus besoin de fermer les yeux. Mais, comme tout entraînement, il y a une progression. Et comme toute progression, on va du plus facile au plus difficile. Et le plus facile pour comprendre comment on marche. le codage de votre cerveau et bien c'est de fermer les yeux du coup maintenant vous savez que vous devez vous arrêter de faire toutes les autres tâches que vous êtes vous étiez peut-être en train de faire maintenant vous savez que le fait d'avoir des écouteurs sur les oreilles c'est mieux maintenant vous savez que vous devez dans un endroit dans lequel on va pas vous déranger pendant quelques minutes et maintenant vous savez que vous allez apprendre Là, maintenant, à comprendre comment votre cerveau fonctionne sur le traitement de l'échec, je vais vous demander maintenant de fermer les yeux et de porter toute votre attention dans un premier temps, simplement pour pouvoir rentrer à l'intérieur de vous-même, être plus proche de vos fonctionnements intérieurs, de porter votre attention justement à un fonctionnement intérieur, qui est votre respiration. Et je vais vous demander de porter toute votre attention sur votre respiration. Si vous pouvez, respirez par le nez. Si votre nez est bouché, pas de souci, respirez par la bouche. Dans tous les cas, je vais vous demander de porter toute votre attention... à votre respiration un peu comme si chaque fois que vous inspirez vous avez la possibilité de suivre chaque particule d'air qui à l'inspiration rentre par votre nez ou par votre bouche va jusqu'à votre gorge et vous suivez ces particules là jusqu'à ce que ces particules aillent jusqu'à vos poumons Et puis à chaque expiration, vous allez encore une fois suivre toutes ces particules d'air qui sortent de vos poumons, passent par votre gorge, et sortent par votre nez ou votre bouche. Maintenant je vais vous laisser quelques instants simplement pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre respiration. Les yeux fermés. Pour plus d'aisance, je vais vous demander simplement, si vous êtes assis, de ne pas croiser les jambes, de poser vos deux pieds au contact avec le sol et poser vos deux mains sur vos deux cuisses. Si vous êtes allongé, restez allongé. Et voilà. Maintenant que vous avez déjà, finalement, pris un lien, mis un lien avec vous-même, à l'intérieur de vous-même. Eh bien, je vais vous demander simplement de vous souvenir d'un moment dans votre vie dans lequel vous avez perçu ce moment-là comme finalement le résultat d'un échec. Alors vous pouvez constater que simplement le fait d'appeler ce souvenir, et je vous laisse le temps si ce n'est pas encore fait, mais le fait d'appeler ce souvenir, et bien votre cerveau, vous, vous avez ce souvenir avec vos yeux fermés, et bien sous forme d'image. Alors peut-être que certains voient du noir ou du blanc, mais ça c'est une image aussi. Quel que soit le type d'image, que ce soit une photo ou un film, prenez le temps simplement d'observer ce que vous êtes en train de voir là maintenant. Alors, prenez le temps. rentrer dans les détails de ce souvenir. Quand je parle de détails, ce n'est pas uniquement des détails de ce que vous allez observer dans l'image, mais surtout des détails de comment est cette image. Je m'explique. Déjà, prenez le temps tout en restant comme ça les yeux fermés. d'observer où se situe cette image, que ce soit une photo ou un film, par rapport à votre visage. Est-ce que l'image est tout près de votre visage, au niveau de votre nez ? Est-ce qu'elle est beaucoup plus loin ? Est-ce que cette image est petite, elle est grosse ? Est-ce qu'elle est centrée face à vos yeux ? Est-ce qu'elle est sur le côté ? Déjà, vous voyez, vous pouvez prendre conscience que finalement vous êtes en train de dialoguer avec ce souvenir-là, simplement en identifiant la façon dont est réalisée cette image. Et ce que je vais vous demander, c'est de faire... Et d'essayer de voir ce que ça fait si vous faites le contraire de ce que votre cerveau vous a servi. Je m'explique. Par exemple, si vous voyez que cette image est grande, grande, vraiment très grande, et bien vous allez essayer déjà, dans un premier temps, cette image-là, de la rendre plus petite. Si l'image est petite, essayez de la grandir, mais dans tous les cas, cette transformation-là, si vous sentez que vous ressentez encore plus cette gêne liée à l'échec, vous arrêtez tout, tout de suite. Si ça vous soulage un peu plus, par exemple, si le fait de rendre l'image plus petite, vous sentez que ce sentiment que vous avez à l'intérieur de vous, lié à cet échec diminue alors vous gardez cette transformation là c'est très important si vous voyez que ça empire vous arrêtez tout vous revenez par exemple vous pouvez tester une autre chose aussi vous éloignez cette image de vous très loin Si vous voyez que le fait d'éloigner l'image, ça diminue encore une fois cet état lié à cet échec, vous gardez cette transformation. Ce n'est pas le cas, vous revenez juste avant, vous la remettez à la même distance. Si par exemple votre image n'était pas centrée, vous essayez de la remettre à la même distance. Essayez de la centrer tout en l'éloignant. Si elle était centrée, vous essayez de la mettre à gauche ou à droite, en haut ou en bas, un peu comme sur un écran d'ordinateur. Si vous voyez que ça fait des choses qui sont positives pour vous, c'est-à-dire que finalement, ça baisse ce sentiment lié à l'échec, vous gardez. Si vous voyez que ça augmente ou ça ne fait rien, vous revenez juste avant. Vous ne gardez pas une transformation qui ne fait rien ou qui fait moins bien. Même chose sur cette image, je vous propose de la passer en noir et blanc. Si vous voyez que le fait d'appasser en noir et blanc, ça baisse ce sentiment d'échec, il y a l'échec, vous gardez cette transformation. Si elle était déjà en noir et blanc, gardez-la en noir et blanc. Vous pouvez essayer la couleur, si vous voyez que la couleur ça vous aide, et que ça baisse ce sentiment d'échec, vous pouvez aussi le faire. Encore une fois, vous ne gardez que ce qui marche chez vous. Et ce qui marche chez vous, je vous le redis, c'est ce qui vous permet de vous sentir mieux. maintenant vous allez essayer de flouter cette image là vous le rendez flou et vous gardez toutes les transformations au préalable qui ont marché chez vous si le fait d'éloigner si le fait de la rendre en noir et blanc ça marchait chez vous gardez et vous rajoutez du flou maintenant vous allez faire encore quelque chose de supplémentaire cette image là Vous allez imaginer soit que vous l'amenez très très très très très très très loin à l'infini jusqu'à ce que ce soit un petit point noir et bouf, ce point-là disparaisse à l'horizon. Ou vous imaginez que cette image-là, c'est comme sur un écran d'ordinateur avec une fenêtre ouverte. Vous la prenez, vous la mettez à la poubelle, en bas à droite ou en bas à gauche. Voilà. Maintenant je vais vous demander progressivement de réouvrir les yeux, de reprendre conscience de là où vous êtes. Et je vais vous expliquer maintenant qu'est-ce que vous venez de faire et qu'est-ce que vous pouvez faire avec ça. Alors voilà, donc qu'est-ce que vous venez de faire ? Eh bien, vous venez de découvrir comment votre cerveau, et je mets des guillemets puisque c'est un parallèle, on va dire, sémantique avec l'ordinateur, code vos souvenirs d'échecs. Je m'explique. Peut-être que vous avez, et c'est qu'un exemple parce que vous l'avez compris, chacun est unique, mais peut-être que pour certains, ils ont découvert que l'image qu'il avait juste devant le nez, elle était grande, oppressante, et que peut-être que c'était une image en couleur. qu'un exemple. Encore une fois, ça doit marcher peut-être, l'exemple que je viens de vous donner, ça doit marcher peut-être sur une personne sur 100. Peut-être que vous, c'est pas ça et l'objectif, c'est justement de ce podcast c'est que vous trouviez vos propres clés. Et c'est ce que vous venez de faire maintenant. Mais pour que vous compreniez... prends cet exemple là mais il faut pas oublier le vôtre plus important c'est ce que vous venez de découvrir et si vous avez besoin de mettre le podcast en pause pour marquer les caractéristiques cette image là de la façon dont votre cerveau code l'échec faites le c'est à dire que si vous avez besoin de dire voilà moi chaque fois que je vais en tout cas là pour le coup pour l'expérience que j'ai réalisé j'ai vu que l'image elle était petite ou grande elle était à gauche à droite elle était centrée elle était en couleur c'était un film mais c'était pas une image, c'était pas une photo, j'entendais des sons, vous voyez, toutes ces choses-là, vous pouvez marquer, tous ces détails-là. Ce que je vous demande, c'est pas de marquer les détails de ce que vous avez vu, qu'est-ce que vous faisiez, il y avait qui, vous voyez, c'est pas ça. Je vous demande de donner les caractéristiques de cette image. Est-ce que c'est une image fixe ? Est-ce que c'est un film ? Est-ce qu'elle est nette ? Est-ce qu'elle est floue ? Est-ce qu'elle est en couleur ? Est-ce qu'elle est en noir et blanc ? Est-ce qu'elle est petite ? Est-ce qu'elle est grande ? Est-ce qu'elle est proche de vous, par rapport à votre visage ? Est-ce qu'elle est loin ? Vous voyez ? Est-ce qu'il y a du... sens qui a pas de son voilà donc ça pour le mettre en pause maintenant votre podcast et puis vous marquez tout ça encore sur le même papier pour lui alors juste que je vous conseille de le faire c'est peut-être si vous savez pas marqué quelque chose au recto, ben vous faites voilà, recto verso, vous avez votre papier, vous avez fait l'analyse de vos tâches qui vous poussent à procrastiner, puis de l'autre côté, la façon dont code votre cerveau l'échec. Donc, maintenant que vous venez de marquer ces éléments-là de caractéristiques de vos images, la façon dont votre cerveau code l'échec, et bien, ce que vous avez fait... A travers ces différents tests, je vous ai demandé de faire le contraire de ce que faisait votre cerveau naturellement. Je m'explique. Si vous avez noté que, par exemple, typiquement, le souvenir est arrivé avec une image très proche de vous, et que le fait d'éloigner cette image-là de vous, ça vous soulage, et bien qu'est-ce que vous venez de faire ? Votre cerveau naturellement, il code l'échec par un souvenir avec une image qui est devant vous, très proche de vous. Vous savez, souvent, quand quelqu'un nous oppresse, le premier réflexe que l'on a, c'est qu'on s'éloigne de cette personne. Là, vous avez fait pareil. Peut-être que l'image était oppressante. Qu'est-ce que vous avez fait ? Vous avez éloigné l'image. Et donc, si vous avez noté que le fait d'éloigner l'image, ça avait une conséquence positive sur votre ressenti intérieur, c'est-à-dire que vous vous sentez plus à l'aise, vous sentez l'échec moins présent et bien moins pesant aussi, eh bien, vous avez... Tout intérêt à finalement dire, ben voilà, moi je sais que là, si j'éloigne l'image, je vais me soulager. Si, et je donne encore une fois un autre exemple, et chaque exemple est unique par rapport à ce que vous êtes, si le fait de passer l'image en noir et blanc, ça vous soulage, gardez ça en tête. Si vous avez, vous êtes aperçu que le fait de la flouter, eh bien ça vous soulagez, gardez cet élément en tête. Si vous êtes aperçu que le fait de l'éloigner très très loin, que ce soit un tout petit point jusqu'à l'horizon, ça vous soulagez aussi, gardez aussi cet élément-là. Si vous êtes aperçu que c'est bouf, c'est plutôt l'image de la petite image qu'on met bouf à la poubelle, comme sur un écran d'ordinateur, gardez cette image-là. Alors vous avez compris que vous donnez des fonctions, vous modifiez le souvenir de l'échec dans votre cerveau, en modifiant l'image c'est ça que ça veut dire c'est à dire que vous avez modifié au départ il ya l'image de votre souvenir d'échec qui arrive naturellement votre cerveau vous ressort une image et vous c'est en modifiant les caractéristiques de cette image et j'ai pas parlé de contenu j'ai toujours pas parlé de contenu j'ai pas dit ce que vous y à l'intérieur oui vous changez même pas le contenu c'est à dire vous changer les caractéristiques de l'image elle est plus petite vous la rendez plus petite vous la mettez plus loin vous la mettez en noir et blanc vous la foutez et si de suite ainsi de suite eh bien ça ça vous permet de vous sentir mieux C'est quand même extraordinaire. Et là, vous n'avez rien fait. Vous étiez juste assis ou assis sur une chaise ou allongé. Et là, vous avez changé finalement le souvenir et surtout la valeur émotionnelle de ce que vous avez ressenti en vous replongeant dans ce souvenir d'échec. Donc, à partir d'aujourd'hui, vous avez sur votre papier les éléments qui agissent sur vos souvenirs d'échec, sur votre cerveau, et qui vont permettre... à votre cerveau de baisser cette valeur émotionnelle négative, bien entendu, puisqu'on parle d'échec, et puis pour la majeure partie, malheureusement, d'entre nous, l'échec est toujours associé à quelque chose de négatif, alors que l'échec, c'est ni plus ni moins une occasion d'apprendre. Mais bon, en tout cas, si vous le vivez mal, là, pour le coup, vous avez la possibilité, avec ce papier-là, et les tâches que vous venez, et les caractéristiques que vous venez de définir, de finalement baisser cette valeur émotionnelle. Alors, maintenant, vous allez faire quoi avec ça ? Vous allez simplement, et c'est le deuxième domaine, rappelez-vous, le premier c'est le manque de motivation, le deuxième c'est la peur d'échec pour la procrastination. Et bien chaque fois que vous avez à faire une tâche importante, qui a un fort impact, mais qui peut vous motiver ou pas d'ailleurs, motivation maintenant vous savez comment faire pour la prendre, mais quand c'est une tâche à fort impact, et bien qu'est-ce que vous allez faire ? Vous allez fermer les yeux, vous mettre dans l'état dans lequel vous étiez juste il y a quelques minutes. concentrer sur votre respiration dans un premier temps par le nez si possible c'est plus efficace vous regardez comment le souvenir arrive et vous allez changer la caractéristique de cette image avec ce que vous venez de découvrir par exemple en l'éloignant par exemple en la passant en noir et blanc par exemple en le rendant flou quand je dis par exemple vous pouvez bien entendu je vous conseille fortement de faire plusieurs transformations n'a pas qu'une Et donc là, c'est un exemple encore une fois, mais vous l'éloignez, vous le rendez flou, vous la passez en noir et blanc, ça peut être une succession de modifications qui font qu'à la fin, vous vous sentez mieux. Eh bien, vous allez faire ça. Et pourquoi vous allez faire ça ? Eh bien, parce que vous allez en fait finalement recoder la peur de cet échec en baissant la valeur émotionnelle de cette peur. Et en baissant la valeur émotionnelle de cette peur, vous allez forcément, finalement, pouvoir faire cette tâche-là. Alors, vous pouvez le faire une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Quand vous ressentez ce malaise, vous refermez les yeux, vous regardez comment ça se passe au niveau du souvenir et vous refaites. Après, je vous dis de refaire, refaire, refaire parce que simplement, votre cerveau a pris une habitude. Il a pris une habitude, et j'ai envie de dire, si on regarde à l'intérieur de votre cerveau, si on avait la possibilité de regarder, quand vous pensez à un souvenir d'échec, qu'est-ce qui est activé dans votre cerveau, eh bien on s'apercevrait, grosso modo, qu'il y a toujours à peu près le même chemin qui est activé dans votre cerveau. Chemin, c'est un chemin, c'est imagé encore, mais c'est des neurones qui s'allument, qui s'activent, et hop, il y a un chemin. Alors, qu'est-ce qui se passe ? Il se passe que là, en modifiant l'image... vous allez dire à votre cerveau de changer de chemin. Et vous doutez bien que quand on prend une mauvaise habitude, il faut peut-être répéter, répéter, pour que finalement le cerveau comprenne que ce n'est plus ce chemin-là qu'il faut prendre, mais c'est un autre. Et l'autre chemin, c'est celui qui va vous permettre de baisser cette valeur émotionnelle de l'échec. Et ça, c'est énorme. Et c'est indispensable. Pour, en tout cas, les catégories de tâches qui sont importantes pour vous et que vous remettez à plus tard. Et ça, c'était donc le deuxième domaine. Vous avez donc votre papier sur lequel vous avez identifié, d'une part, les types de tâches que vous remettez à plus tard, pour lesquelles vous vous êtes poussé à procrastiner. Vous avez identifié sur votre papier aussi les éléments qui vous permettent de contrer cette peur de l'échec. Donc, en recodant le souvenir de l'échec dans votre cerveau, c'est le deuxième domaine. Et il y a le troisième domaine qui est le contexte ou votre environnement. Alors, en ce qui concerne le contexte et l'environnement, il faut savoir que, effectivement, si vous voulez faire des choses sans les remettre à plus tard, il faut que l'environnement et le contexte dans lequel vous les réalisez soient finalement positifs pour vous et vous poussent à le faire. Et pour cela, je vais vous donner plusieurs conseils. Alors, première chose, dans ce que j'appelle l'environnement, le contexte, déjà il faut que vous puissiez vous fixer à vous-même des objectifs qui soient clairs et réalisables. Parce que des fois, procrastiner, c'est simplement parce qu'on s'est fixé des tâches, des objectifs qui ne sont pas clairs, et peut-être qui sont trop importants. Comme je vous l'ai dit, votre inconscient a toujours une intention positive. Si ça, ce n'est pas clair, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va vous retarder, retarder, retarder, parce qu'il y a un vrai bug dans l'analyse de l'objectif qui n'est pas clair et qui n'est pas réalisable. Donc déjà, il faut vous poser la question, quand vous avez quelque chose à faire, est-ce que c'est clair déjà pour moi ? Est-ce que je sais exactement ce que je dois faire ? Parce que si ce n'est pas clair, il y a de l'incertitude. S'il y a de l'incertitude, il y a en fait une impossibilité de se voir dans le futur une fois que la tâche sera réalisée. Et ça aussi, c'est le propre de votre cerveau, c'est toujours trouver du sens. Je vous ramène au podcast juste avant sur... Non, c'est juste deux podcasts avant, pardon, sur comment votre cerveau cherche du sens. C'est indispensable. Donc si vous... Si vos objectifs ne sont pas clairs et encore plus ils sont irréalisables, vous doutez bien que la procrastination va arriver naturellement. Donc ça fait partie du contexte de votre environnement. Il faut que ce soit écologique pour vous. Pour que ce soit écologique, il faut que ces objectifs soient réalistes, réalisables et clairs. Ensuite, et c'est aussi comme ça que fonctionne le cerveau, il faut que peut-être en fonction des tâches que vous êtes fixées, décomposez ces tâches en petites étapes. Pourquoi je dis ça ? Parce qu'en fait, peut-être certains et certaines l'ont déjà entendu dans un de mes podcasts, mais c'est comme ça que fonctionne le cerveau, donc je vais redonner cette image-là. En fait, votre cerveau, quand il s'agit de réaliser des tâches, c'est un peu comme quand vous faites tomber des dominos. Il faut savoir que physiquement, un domino peut faire tomber au maximum le suivant qui fait le double de sa hauteur. C'est le maximum qu'il peut faire. C'est-à-dire qu'un domino de 3 cm peut faire tomber au maximum... un domino qui fait 6 cm, donc le double de sa hauteur. Et donc le domino de 6 va faire tomber au maximum celui qui fait une hauteur de 12 cm, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Si vous faites le calcul, vous allez vous apercevoir qu'au 57ème, vous arrivez à la hauteur de l'Himalaya, en partant du premier domino qui fait 3 cm. Eh bien, ça veut dire quoi ? C'est très imagé, mais on arrive très vite à comprendre comment fonctionnent les cerveaux dans ce qui concerne la réalisation des tâches. Souvent... Si vous regardez que le 57ème, vous voyez que l'Himalaya. Forcément, faire tomber un seul domino, le 57ème, qui fait la hauteur de l'Himalaya, tout seul, c'est impossible. Et lorsque vous ne décomposez pas vos objectifs en petites étapes, vous faites la même chose avec votre cerveau, c'est-à-dire que vous lui montrez le 57ème domino, et vous lui dites, voilà, celui-là, il est aussi au climat, il faut le faire. tomber maintenant tout seul c'est impossible c'est normal que vous procrastinez pour ça par contre si maintenant vous mettez le domino de 3 qui va faire tomber le domino de 6 qui va faire tomber le domino de 12 et ainsi de suite et ainsi de suite forcément le 57ème va tomber. D'où l'intérêt et la nécessité de définir chacun des dominos, du premier au 57ème. D'où l'intérêt de, lorsque vous avez votre objectif qui est clair, qui est réaliste et réalisable, de le décomposer en étape intermédiaire qui, une fois passée, va rendre l'étape suivante plus facile, voire même quasiment caduque. Je dis ça parce qu'en fait, lorsque le premier domino 3 cm tombe, il fait tomber... suite 6 et ainsi de suite et ainsi de suite voyez c'est une réaction en chaîne et donc ça ça va vous aider considérablement et en plus de ça ça va aussi augmenter votre motivation puisque finalement on a beaucoup plus de motivation à voir un domino de 3 qui fait tomber suite 6 de 12 de 24 et ainsi de suite et ainsi de suite que se dire il ya le 57e domino il est tout seul il à la hauteur de l'himalaya faut que je le fasse tomber et comme vous savez maintenant que le premier domaine dit à la procrastination c'est le manque de motivation et que votre cerveau a besoin de de plaisir, de récompense pour y arriver, le fait de diminuer et de décomposer votre objectif en différentes tâches, en petites étapes, c'est indispensable pour lui. Autre chose en termes d'environnement et de contexte, il faut savoir que votre environnement doit être propice à ce que vous allez faire. Si vous êtes tout le temps dérangé, et il n'y a pas uniquement que des personnes qui peuvent vous déranger, dérangez faut savoir que naturellement votre téléphone il vous dérange si vous laissez votre téléphone en mode normal il va y avoir des notifications il va se mettre à vibrer même si vous dites non mais je regarde pas oui vous regardez pas mais lorsque sa vivre lorsque ça fait bip votre cerveau lui regarde pas mais par contre il porte son attention sur ce qui vient de se passer et votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois consciemment ça veut dire que lorsqu'il ya un bip ou votre téléphone se met à vibrer et bien votre cerveau l'espace d'une demi seconde il va analyser le bruit va dire oui bon ça c'est le téléphone qui vibre et hop il va revenir sur ce que vous faites et lui il n'est pas fait pour faire ça et le problème c'est que chaque fois vous faites des allers retours comme ça avec votre attention à chaque fois vous vous épuisez et donc à chaque fois vous allez vous épuisez bien à chaque fois eh bien vous allez perdre en énergie et donc forcément vous allez aussi perdre en motivation et vous n'allez jamais arriver jusqu'au but d'où la procrastination donc c'est indispensable que vous puissiez être dans un environnement dans lequel vous n'êtes pas dérangé et par les appels téléphoniques et par les gens et par votre téléphone mais non Tous les téléphones ont des modes concentration travail, alors il faut les mettre, et vous avez par exemple dans le mode concentration travail la possibilité uniquement d'avoir les appels urgents de vos enfants, de votre mari ou quoi que ce soit d'autre, ou qui que ce soit d'autre pardon, et donc par rapport à ça vous avez la possibilité justement de rester concentré. Donc c'est très important, très important, sinon vous n'allez pas arriver à faire ces tâches-là. Autre chose, une technique qui est très importante aussi, qui est très efficace pour rester concentré, c'est ce qu'on appelle la technique du Pomodoro. Alors Pomodoro, c'est, vous savez, le petit minuteur qu'on utilise pour faire la cuisine. Donc, en fait, c'est une technique qui va vous permettre, comme je viens de vous le dire, c'est-à-dire que votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, de rester focus sur ce que vous êtes en train de faire. Bien sûr, cette technique ne marche que si vous appliquez le conseil précédent qui est d'être dans un environnement calme. Si vous vous mettez dans un environnement où vous vous interrompez toutes les 3 minutes, la technique du pot de modoro ne marchera pas. La technique du pot de modoro, vous l'utilisez déjà quand vous êtes dans un endroit qui est calme et avec votre téléphone en mode concentration. Ce qui veut dire que, qu'est-ce que vous allez faire ? Là, encore une fois, un papier et un stylo, toujours la même chose. Vous allez, donc vous avez quelque chose à faire, donc voilà, qu'est-ce que vous faites ? Vous allez mettre votre mode. Votre téléphone en mode ne pas déranger. Vous allez mettre un chronomètre à votre téléphone. 25 minutes. Et là, vous ne regardez plus votre téléphone. Mais sur votre ordinateur, si vous ne travaillez pas sur votre ordinateur, vous arrêtez toutes les notifications, des mails, enfin, toutes les choses qui peuvent vous déranger. Et là, pendant 25 minutes, qu'est-ce que vous allez faire ? Eh bien, vous allez faire ce que vous avez à faire, votre tâche. D'accord ? Si, pendant ces 25 minutes, il y a quelque chose qui vous passe par la tête, qui n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, c'est là où il y a le papier et le stylo. qui interviennent, vous marquez sur le papier ce à quoi vous avez pensé. Comme ça, vous pouvez ensuite librement l'oublier, puisque de toute façon, il est marqué sur le papier. Donc ça ne partira pas à la poubelle. Et vous continuez. Vous continuez à faire votre tâche. Et ainsi de suite, quand vous êtes, on va dire, arrêté par vos pensées qui n'ont rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, ces pensées, vous les marquez sur le papier avec votre stylo. Et là, au bout de 25 minutes, ça se met à sonner. Qu'est-ce qui se passe ? Vous pouvez faire une pause de 5 minutes. Vous faites ce que vous voulez. Vous vous détendez, vous regardez votre téléphone, vous faites ce que vous avez envie, qui vous change des idées ou qui vous a manqué en tout cas. Et là, vous reprenez un cycle encore. 25 minutes. Même chose, papier, stylo, le téléphone en mode ne pas déranger, vous marquez les pensées qui vous passent par la tête, si ça n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire. Même chose encore, ça ressonne, 25 minutes, 5 minutes de pause. Et vous refaites encore ça, un autre cycle. Donc ça vous fait, vous voyez, là on a fait déjà 1h, vous pouvez faire 1h30. Donc vous arrivez sur 25 minutes encore, 5 minutes de pause. À part que là, la dernière 5 minutes de pause, vous pouvez les transformer en 15 minutes de pause. Vous faites une pause beaucoup plus longue, voire même 20 minutes, voire 25 minutes. C'est-à-dire que vous avez travaillé quasiment 1h30, 1h30 et vous faites 25 minutes de grosse pause. Vous faites ce que vous voulez, vous changez les idées. Et vous allez voir à quelle vitesse vous allez travailler. Mais vraiment, faites le test. Alors bien entendu, il faut que le contexte... l'environnement soit propice si vous êtes dérangé cinq minutes ça marchera pas mais si vous faites ça dans un cadre que vous avez aménagé pour votre attention votre concentration vous utilisez la technique du pombo d'oro ça va être vraiment super super efficace et puis dernière chose qui est aussi très importante c'est que avant dernière chose pardon et lorsque vous y arrivez maintenant à faire des choses que peut-être qu'avant vous retardiez sur lesquels vous procrastine y est mais il faut prendre le temps de vous arrêter et de célébrer ses réussites et de vous récompenser encore une fois vous faire plaisir en disant c'est la première fois que je vais jusqu'au bout sur cette tâche là je me fais plaisir je suis content de moi je suis fier de moi et maintenant je vais me faire mon kiff ma récompense c'est indispensable vous avez vu on travaille toujours les mêmes trois domaines mais on les renforce cette fois ci c'est ça qui est très important autre chose aussi je le dis quand même c'est important c'est que temps en temps faut apprendre aussi à déléguer C'est-à-dire que quand vous allez décomposer vos objectifs en différentes étapes indispensables, il y a des choses que peut-être que vous allez pouvoir déléguer, peut-être des choses qui vous motivent moins, peut-être des choses sur lesquelles d'autres personnes sont plus performantes que vous, et c'est possible de déléguer, bien entendu. Et donc là, vous allez mettre aussi en place ce système-là qui va vous soulager, vous alléger et vous rapprocher à chaque fois de vos objectifs, de vos réalisations. C'est ça le plus important. Et voilà, le podcast se termine. Vous êtes allé jusqu'au bout de ce podcast. C'est super. Donc, vous n'avez pas... procrastiner au moins pour ce podcast et j'espère que justement ce sera le début d'une nouvelle vie pour vous vous l'avez compris la procrastination il n'y a pas de formule magique pour l'arrêter il ya juste finalement à comprendre déjà vous comment vous fonctionnez c'était l'objectif de ce podcast de comprendre finalement qu'il ya trois grands domaines qui vous empêche des fois d'aller jusqu'au bout à la fois le domaine de la motivation le domaine de la peur de l'échec et l'environnement le contexte dans lequel vous travaillez et que si vous travaillez sur ces trois domaines là où ou que sur deux, en fonction de ce que vous avez établi dans la façon dont vous fonctionnez sur ce fameux papier et avec votre stylo, vous allez voir que progressivement les choses vont changer. Quand je dis progressivement, vous allez peut-être être surpris de la vitesse où ça change. Parce que lorsqu'on trouve finalement la bonne notice d'utilisation de son cerveau, et c'est l'objectif de ces podcasts, on comprend que finalement, on réalise aussi que... Pendant des années, on ne l'a pas utilisé comme on aurait dû l'utiliser. Si on avait eu la notice avant, c'est bien dommage d'ailleurs qu'on ait pas ces notices-là à l'école, au tout début, pour comprendre comment on fonctionne, qu'est-ce qu'on a à faire pour l'utiliser le mieux possible, et bien c'est vrai que la vie est beaucoup plus facile quand on fait comme ça. Et c'est l'objectif de ces podcasts. Donc, si vous pensez que ce podcast doit être diffusé à quelqu'un que vous connaissez, transféré à quelqu'un que vous connaissez parce qu'il a aussi des problèmes de procrastination, n'hésitez pas. Si vous voulez que ces podcasts soient diffusés plus largement, vous le savez maintenant, en fait, il n'y a qu'une solution pour qu'ils soient connus du plus grand nombre à travers les plateformes sur lesquelles ils sont présents, eh bien, c'est d'évaluer ces podcasts, de mettre une note, si possible, à maxi, si vous le souhaitez, avec un commentaire. Et c'est vrai qu'au plus il y a des commentaires, au plus il y a des notes, eh bien, ces podcasts sont diffusés. C'est, en tout cas, tout ce que je souhaite pour le plus grand nombre, en tout cas, si ça vous a plu. Dans tous les cas, je vous dis à très bientôt.

Description

Mon cher cerveau, le podcast de Ludovic Savariello qui fournit la notice d'utilisation de cette fabuleuse machine en vous emmenant à la découverte de vous-même et de vos pouvoirs cachés. De façon simple et efficace, chaque podcast aborde une problématique directement générée par votre cerveau et propose des solutions concrètes à tester en live avec des séances de relaxation, de méditations et de respiration ! 

Podcast 27 : 🎙️VOTRE CERVEAU PROCRASTINE ! AIDEZ-LE !

Vous avez du mal à faire certaines choses en les remettant constamment à plus tard ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul(e) ! En effet, sur 100 personnes prises au hasard dans la rue, 20 d’entre elles seront des procrastinateurs chroniques et environ 50 d'entre elles, environ, des procrastinateurs occasionnels. 

Et vous, vous êtes plutôt chroniques ou occasionnels ? Dans ce podcast, vous allez découvrir pourquoi votre cerveau vous oblige à procrastiner. Vous allez aussi découvrir vos propres clés personnelles de fonctionnement qui seront la base de votre changement DÉFINITIF ! La seule chose à faire pour l’instant c’est de ne pas remettre à plus tard l'écoute de ce podcast ! 


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Transcription

  • Speaker #0

    Et coucou et bienvenue dans le podcast mon cher cerveau, le podcast qui vous donne la notice d'utilisation de votre cerveau car c'est lui qui contrôle tout de votre vie, toutes vos pensées, tous vos choix, tous vos gestes et aussi tout ce que vous ne faites pas. Et oui, si vous avez tendance à remettre au lendemain, à retarder le plus tard possible tout ce que vous faites qui ne vous motive pas ou des tâches importantes, et bien vous faites partie de la famille des procrastineurs. Et il y en a de plus en plus actuellement car le cerveau... et le responsable de ce phénomène qui s'appelle la procrastination. Alors c'est un mot un peu barbare, mais en fait c'est très simple. Si vous retardez au plus tard les choses ou certaines choses que vous ne faites même jamais, et bien vous faites partie de cette famille-là. L'objectif de ce podcast, c'est de découvrir non seulement comment fonctionne la procrastination pour votre cerveau, puisque c'est votre cerveau qui est responsable de ce comportement-là, mais surtout de s'arrêter de procrastiner. Alors ne pensez pas trouver dans ce podcast la formule magique qui va vous permettre d'arrêter de procrastiner, elle n'existe pas. Si c'était si simple, je pense qu'on ne parlerait plus de ce phénomène et qui pourtant devient de plus en plus important. L'objectif de ce podcast, c'est que vous trouviez non seulement vos clés personnelles, puisque vous êtes tous et toutes uniques, donc dans ce podcast, vous allez trouver vos clés personnelles qui vont vous permettre à vous d'arrêter de procrastiner en fonction de... comment vous êtes configuré. Et c'est tout l'objectif de ce podcast. Alors pour bien commencer, comme je vous l'ai dit, l'objectif c'est de trouver vos propres clés personnelles. Qu'est-ce qui vous pousse ? Qu'est-ce qui pousse votre cerveau à ? procrastiner. Et alors quand je dis votre cerveau, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais vous pourrez d'ailleurs regarder un peu plus en détail et écouter plus en détail un podcast dans mon Cher C'est Vau qui est d'ailleurs dédié uniquement à ce sujet-là, mais il faut savoir que dans le fonctionnement de votre cerveau, il y a deux types de fonctionnement. Il y a un fonctionnement conscient, ça, ce fonctionnement conscient, c'est ce que vous êtes en train de faire actuellement en écoutant ce podcast. Vous êtes conscient que vous écoutez le podcast, vous êtes conscient de ce que vous entendez et vous... Vous pensez à ce que je dis, vous réfléchissez, il y a peut-être des pensées qui apparaissent à vous directement. Eh bien ça, c'est le fonctionnement conscient de votre cerveau. Mais à côté de ça, il y a un deuxième fonctionnement. Ce fonctionnement est dit inconscient. Ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, c'est toutes les tâches masquées que fait votre cerveau pendant que vous vous faites autre chose. Par exemple, actuellement, de façon masquée, votre cerveau contrôle. votre rythme respiratoire, il contrôle aussi les battements de votre cœur, mais il ne fait pas que contrôler des versions et des fonctions physiologiques de votre corps, mais il fait aussi certains contrôles inconscients dont vous n'avez pas forcément accès tout de suite. Exemple, il y a peut-être des comportements, vous n'avez même pas forcément accès, qui sont en train de se faire. Par exemple, si vous bougez la main, si vous tenez droit, et bien ça, cette posture, ce comportement, est un fonctionnement inconscient. Alors pourquoi je vous dis tout ça ? Simplement parce que quand on regarde la proportion de fonctionnement de votre cerveau entre le conscient et l'inconscient, grosso modo, et c'est vraiment une grosse maille, mais c'est pour que vous puissiez justement en prendre conscience, c'est 10% de fonctionnement conscient pour 90% de fonctionnement inconscient. Donc une proportion qui n'a rien à voir entre le fonctionnement conscient et le fonctionnement inconscient. Et donc, si déjà vous prenez conscience de ce fonctionnement-là de votre cerveau, et que vous réalisez que finalement, souvent, ce comportement de procrastination, de remettre à plus tard ce que vous pouvez faire aujourd'hui, puis même peut-être aller jusqu'au bout de ne pas le faire, eh bien souvent c'est un fonctionnement dit inconscient. C'est-à-dire qu'il y a un comportement que votre cerveau a réalisé, a mis en place, pour pouvoir justement faire en sorte d'éviter quelque chose qui fait encore plus mal. Alors pourquoi je dis ça ? Parce que souvent, Les comportements, quels que soient vos comportements, que ce soit de comportements que vous pouvez juger comme positifs ou des comportements que vous pouvez juger comme négatifs, je prends l'exemple de la procrastination, si pour vous c'est un comportement négatif bien entendu, et bien par rapport à ça il faut savoir que le fonctionnement inconscient de votre cerveau a toujours toujours une intention positive. C'est à dire qu'il y a toujours un bénéfice à faire ce qui vous fait faire votre cerveau, même si c'est un comportement négatif. La procrastination il y a peut-être... un bénéfice positif de effectivement de fonctionner comme ça dont vous n'avez pas forcément conscience vous avez compris puisque c'est un fonctionnement inconscient j'espère que je vous ai toujours pas perdu j'espère vous êtes toujours là donc très concrètement je vous donne un exemple et c'est qu'un exemple puisque comme Je l'ai dit au début du podcast, vous êtes tous et toutes uniques, mais par exemple, eh bien, pour certains, la procrastination, eh bien, le bénéfice positif de ce fonctionnement inconscient de votre cerveau, eh bien, c'est peut-être d'éviter à être confronté à un échec. Peut-être que certains ou certains d'entre vous, eh bien, ont peur de ne pas réaliser ou mal réaliser une tâche importante. Et souvent, eh bien, le meilleur moyen pour éviter... de échouer, en tout cas la façon dont c'est perçu. d'avoir à affronter, et je dis bien affronter entre guillemets un échec, et bien peut-être que le meilleur moyen pour votre fonctionnement inconscient de votre cerveau, et bien c'est de ne pas le faire, pour vous éviter de vivre cet échec là. Encore une fois, ce n'est qu'un exemple, et donc ça ne s'applique pas à tout le monde. Mais c'est pour que vous puissiez comprendre à ce niveau là, que la procrastination, et bien c'est un comportement, et que ce comportement, peut être dictée par un bénéfice positif du fonctionnement inconscient de votre cerveau. Alors, ce qui serait intéressant à ce niveau-là du podcast, c'est que vous le mettiez en pause. Voilà, on commence déjà à mettre les podcasts en pause. Et puis, prendre un papier et un stylo. Et je dis bien un papier et un stylo et pas un téléphone. Alors, pourquoi je dis ça ? Parce que quand vous prenez un papier et un stylo, que vous allez écrire avec votre stylo sur le papier, eh bien, ça engage des processus dans votre cerveau de reconnaissance, de prise de conscience. qui sont totalement différents et surtout beaucoup plus efficaces que le fait d'aller pianoter sur son téléphone ou sur son ordinateur. Donc, ce que je vous propose de faire, c'est de prendre un stylo, de prendre un papier et de lister typiquement le type de choses que vous remettez à plus tard qui vous font de façon générale procrastiner. Alors, quand je parle de type, c'est quoi ? Est-ce que ça peut être des tâches importantes qui peuvent vous motiver mais qui sont importantes, qui sont avec un fort enjeu ? Ça peut être... peut-être un groupe de tâches. Est-ce que ce sont des tâches qui ne vous motivent pas du tout, qui sont des tâches routinières et désagréables ? Ça peut être un deuxième groupe de type de tâches. Et vous pouvez bien sûr être présent aussi sur un groupe ou deux, ou plusieurs groupes à la fois. Ce n'est pas un sujet. Le plus important, c'est que vous puissiez déterminer ces tâches-là et le marquer noir sur blanc. Donc, premier groupe, et c'est qu'un exemple. Vous pouvez peut-être trouver d'autres groupes. Mais premier groupe. des tâches importantes qui vous motivent, vous êtes intéressé à les faire, mais elles sont importantes, elles ont un fort enjeu, en tout cas dans votre tête. Deuxième groupe, des tâches qui ne peuvent pas forcément avoir un fort enjeu, mais par contre qui sont désagréables, vous n'avez pas envie de les faire, donc vous les remettez à plus tard. Ça peut être aussi d'autres tâches pour lesquelles vous pouvez être ni plus ni moins, ne soit pas trop motivé, pas trop, on va dire... vous ne les considérez pas forcément comme des tâches désagréables, on va dire qu'elles sont neutres, ces tâches-là, et comme elles sont neutres, vous n'avez pas forcément envie de les faire, ça peut être un troisième groupe. Vous pouvez encore définir d'autres groupes. Ce qui est important, c'est de marquer le nom de ces groupes, de le définir, c'est-à-dire dire, voilà, ça c'est les tâches importantes, qui me motivent, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont désagréables, ça c'est des tâches qui ne me motivent pas, et qui sont importantes, ça c'est par exemple des tâches qui sont neutres, ni importantes, ni désagréables, mais bon, voilà. Et donc vous mettez dans ces groupes-là le type de tâches que vous remettez à plus tard. Par exemple, si vous remettez à plus tard des tâches administratives et que vous considérez ces tâches comme neutres, c'est-à-dire pas trop importantes et pas forcément trop désagréables, vous mettez dans le bon groupe et vous marquez la tâche administrative de type, je ne sais pas moi, déclaration d'impôt par exemple. Voilà, donc prenez le temps de faire ça avec un papier et un stylo, vous avez compris maintenant pourquoi, et puis de vraiment en voir sous les yeux finalement comme une carte. Une carte de comment vous fonctionnez déjà avec quels sont les éléments qui vous poussent à procrastiner. Donc ça, c'est vraiment la première étape qui est indispensable si vous voulez trouver finalement vos propres clés personnelles qui vont vous permettre d'arrêter de procrastiner parce que c'est tout ce qui vient ensuite dans le podcast. Donc faites-le, mettez-le en pause et ensuite, on se retrouve tout de suite après la pause. Alors voilà, vous venez maintenant d'avoir sous les yeux, sur un papier... votre fonctionnement personnel. Vous savez, en regardant ce papier, qu'il y a certaines tâches, certaines qui peuvent peut-être vous motiver, mais que vous ne faites pas, d'autres qui vous semblent désagréables et que vous ne faites pas non plus, donc qui ne vous motivent pas forcément, peut-être d'autres qui sont plus ou moins neutres et qui n'amènent rien, et peut-être vous avez trouvé d'autres tâches dans d'autres contextes. Ce qu'il faut comprendre, c'est que finalement, la procrastination Elle dépend finalement de trois grands domaines. Le premier, c'est la motivation. Vous doutez bien que... Lorsqu'on n'est pas motivé à faire quelque chose, c'est compliqué de le faire. Et donc c'est ce qui peut nous pousser à procrastiner. Je vais vous expliquer d'ailleurs pourquoi ça se passe comme ça dans notre cerveau et qu'est-ce qu'on peut faire justement pour y remédier. Ça c'est le premier point. Deuxième point, vous pouvez aussi comprendre que à ce stade-là, si vous avez à faire quelque chose d'important, à un fort impact, ce que moi j'appelle des tâches importantes, c'est comme ça que je les ai définies juste avant que vous fassiez votre pause, et bien... que peut-être la peur de ne pas y arriver va vous pousser à procrastiner. Ça, c'est autre chose. Vous pouvez être motivé à faire ces tâches importantes, mais la peur prend le dessus et donc ça va vous empêcher de faire les choses. Ça, c'est le deuxième point important. C'est en fait la peur de l'échec. Et vous allez comprendre comment fonctionne votre cerveau à ce sujet-là et vous allez même avoir des clés pour pouvoir le reprogrammer. Vous allez comprendre d'ailleurs comment faire. Troisième point. important c'est le contexte c'est à dire le contexte dans lequel vous allez réaliser ces tâches là parce que des fois le contexte et bien il vous empêche de réaliser certaines tâches quand je parle de contexte et la façon dont c'est où vous vous trouvez comment vous faites les choses et là le pire c'est que si vous mélangez deux domaines alors c'est encore plus difficile d'arrêter de procrastiner je vous donne un exemple vous devez faire quelque chose qui vous motive pas déjà c'est mal barré 2 deuxième chose deuxième domaine le contexte vous devez faire quelque chose qui vous motive pas dans un contexte dans lequel vous êtes dérangé toutes les cinq minutes alors soit par des appels téléphoniques soit par votre téléphone soit par des gens qui viennent vous voir ou quoi que ce soit d'autre et bien là ça va être encore plus compliqué vous venez de réaliser que il ya trois grands domaines donc le la motivation il y à la peur de l'échec troisième domaine le contexte votre environnement et si vous mélangez Deux domaines importants, voire les trois, vous doutez bien que là, c'est compliqué pour pouvoir réaliser quelque chose. Et c'est normal que vous procrastiniez, j'ai envie de dire, parce que votre cerveau, lui, il se met en alerte, il se met en bug et il ne veut pas faire. C'est presque même évident. Donc l'objectif, maintenant, maintenant que vous avez identifié sur votre papier les grands groupes de tâches que vous ne faites pas, ou en tout cas que vous remettez à plus tard. Maintenant que vous avez pris conscience qu'il y a trois grands domaines. la motivation, la peur de l'échec et l'environnement dans lequel vous allez réaliser ces tâches, eh bien, je vous propose de travailler sur chacun des domaines. Peut-être qu'un domaine ne vous concerne pas, je vous conseille notamment et malgré tout de l'écouter. Parce qu'en fait, ça pourra vous aider peut-être pour le futur. Si jamais vous voyez, vous apercevez, vous prenez conscience que finalement vous êtes dans une tâche nouvelle, dans ce domaine-là que vous n'aviez jamais expérimenté. Exemple. un environnement qui n'est pas forcément adéquat pour faire votre tâche. Et ce n'est qu'un exemple, ça peut être un autre domaine, bien entendu. Donc voilà, l'objectif maintenant, c'est de pouvoir venir agir sur chacun des domaines. Donc, je vais reprendre ces domaines-là dans l'ordre dans lequel je vous les ai explicités. Donc, 1, la motivation, 2, la peur de l'échec, 3, l'environnement. Commençons donc par le 1, la motivation. Alors, concernant la motivation, bien entendu... Ça part d'où ? Ça part du cerveau, encore une fois, c'est lui le patron. Pour ce qui est de la motivation, c'est très simple. La motivation pour votre cerveau et donc pour vous, eh bien c'est égal à une seule chose, c'est égal à une récompense. C'est aussi simple que ça. S'il n'y a pas de récompense, il n'y a pas de motivation. On est exactement comme un chien qu'on dresse. Lorsque vous apprenez à un chien s'asseoir, à rester debout, à marcher haut ou pas... ainsi de suite, ou un autre animal d'ailleurs, domestique, vous pouvez vous apercevoir, s'il n'est pas habitué de dresser les animaux, regardez autour de vous, que typiquement, lorsque l'animal répond en apprentissage, qu'est-ce qu'on fait pour le féliciter ? On lui donne quelque chose à manger, c'est une récompense. Nous, on fonctionne exactement pareil. Alors, vous n'êtes pas obligé de manger quelque chose à chaque fois, mais il faut quand même une récompense. Et la partie, on va dire, spécifique, de votre cerveau sur la récompense, c'est que ce n'est pas une récompense dans 3 jours, dans 4 jours, dans 6 jours. Non, ça ne marche pas comme ça. Il faut que la récompense soit rapide et immédiate. C'est-à-dire que motivation égale récompense à court terme. Et court terme pour le cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc, moins d'une journée. Donc, effectivement, si vous manquez de motivation dans les tâches, peut-être que vous avez listé sur votre papier, regardez s'il y a derrière, au bout de la récompense. S'il n'y a pas de récompense, on comprend pourquoi vous n'êtes pas motivé, parce que votre cerveau, encore une fois, motivation égale récompense. Donc, il faut trouver du plaisir. Pour trouver du plaisir, il faut vous donner une récompense. Alors, vous allez me dire, Mais attendez, là, c'est compliqué l'histoire, parce que là, je ne serai jamais motivé à faire telle ou telle tâche. Ok, d'accord. Mais votre cerveau ne fonctionne pas comme ça. Votre cerveau, si vous lui dites qu'une fois qu'il a fait cette tâche, il va y avoir une récompense qui n'a peut-être rien à voir avec le résultat de votre action, je vous donne un exemple, la déclaration d'impôt. Effectivement, je ne connais pas grand monde qui soit motivé pour faire une déclaration d'impôt. Mais le fait est, c'est que si... et moi c'est ce que je fais, c'est-à-dire que franchement, c'est gonflant une déclaration d'impôt, eh bien, je me dis, je me dis, quand tu l'as faite, eh bien, tu vas te donner une récompense. Par exemple, allez, quand tu auras fini ta déclaration d'impôt, tu vas aller pouvoir te faire plaisir, par exemple, en mon cas, c'est personnel, c'est le suivant, eh bien, tu vas aller marcher une demi-heure à tel endroit dans la forêt avec ton chien. Voilà, et là, tu vas être super content. tu pourras le faire que si tu as fini ta déclaration d'impôt. Voilà. Qu'est-ce que je fais ? En fait, finalement, je respecte le fonctionnement du circuit, il s'appelle le circuit de la récompense de mon cerveau. Et tous les cerveaux humains fonctionnent comme ça. Alors là, je peux vous le garantir, autant vous avez chacun vos clés personnelles, mais là, pour ce qui est du circuit de récompense, on fonctionne tous et toutes comme ça. Motivation égale récompense à court terme, moins de 24 heures. Donc, première chose. Si vous avez pris conscience en identifiant les différents groupes de tâches que vous avez mis sur votre papier, qu'il y a des tâches dans lesquelles vous manquez de motivation, la première chose à faire, c'est de vous mettre, de définir une récompense qui vous fasse plaisir, bien entendu. Il ne faut pas que ce soit une récompense comme ça, qui soit factice, pour dire, il m'a dit de mettre une récompense, j'en ai mis une, mais si la récompense ne vous donne pas envie de faire les choses, ce n'est pas une vraie récompense. Quelque chose qui vous fasse plaisir. Ne prenez pas en référence mon exemple personnel. Mon exemple personnel d'aller se balader dans la forêt avec mon chien, il est personnel. Peut-être que vous, ce sera autre chose. Et ça doit être une récompense qui doit être facile à mettre en œuvre. Je ne peux pas vous dire, quand j'ai fini, je me ferai ma récompense dans une semaine. Ce n'est pas possible. Parce que, je viens de vous dire que, pour votre cerveau, motivation égale récompense à court terme. Et que le court terme pour votre cerveau, c'est moins de 24 heures. Donc vous ne pouvez pas vous dire quand j'ai fini ça, dans 4 jours je vais me faire ma récompense. Ça ne marche pas. Vous ne pourrez même pas commencer à faire ces tâches-là. Donc ça c'est vraiment le premier point qui est indispensable. Trouver de la récompense, apporter du plaisir à votre cerveau et puis finalement vous apporter vous-même du plaisir. Parce que votre cerveau c'est quand même vous. Et du coup l'objectif c'est de pouvoir mettre ces récompenses-là qui vont vous motiver à faire les choses. Même si la chose en tant que telle, la tâche en tant que telle n'est pas motivante. Et vous avez bien compris qu'on peut décorréler, c'est-à-dire séparer la tâche de la récompense. Et ça, c'est vraiment la première chose à comprendre et qui sera vraiment un axe majeur de changement de votre façon de fonctionner. Alors, je sais qu'au début, quand je dis ça, les gens ont du mal à définir une récompense. Je leur dis, mais voilà, pourtant, ce n'est pas compliqué. Il faut que ce soit un truc qui soit facile à faire, qui dure, je ne sais pas, moi, 10 minutes, un quart d'heure. 20 minutes, mais pas 3 heures, parce que souvent, on n'a pas 3 heures à accorder, c'est bien malheureux, à sa récompense dans la journée. Donc il faut quand même que ce soit réaliste par rapport à vos journées. Et puis si vous dites, moi je n'ai même pas le temps de me récompenser pendant 5 minutes, là c'est un vrai problème d'organisation, parce que de toute façon, la base de votre fonctionnement, quel qu'il soit, c'est quand même le circuit de récompense, c'est la motivation. Donc il va falloir changer votre organisation pour avoir au moins 5 minutes pour vous faire une récompense. Et ça, c'est quand même important que vous preniez conscience de cette organisation-là, parce que c'est le premier domaine de votre procrastination, c'est le manque de motivation. Voilà, ça, c'est le premier point. Deuxième point, je vous ai parlé de la peur de l'échec. Là, typiquement, si vous regardez votre papier, si vous avez identifié certaines tâches qui peuvent vous motiver, qui sont des tâches motivantes, mais qui sont des tâches importantes, quand je parle de tâches importantes, c'est des tâches... elles sont réalisées, qu'elles sont bien réalisées, il va y avoir des conséquences positives. Donc elles ont un fort impact. Mais de l'autre côté, si vous les réalisez mal, pour vous, en tout cas dans votre tête, il y aura un impact négatif. Donc là, on est dans un deuxième domaine qui est de dire, voilà, là il y a votre cerveau d'une façon ou d'une autre, qui vous évite de faire faire cette tâche parce que si jamais vous n'y arrivez pas correctement, vous allez vivre. entre guillemets un échec, et vous voulez pas vivre un échec, donc vous les faites pas. Je vous ramène quelques minutes auparavant dans ce podcast où je vous parlais du fonctionnement... conscient de votre cerveau, qu'il peut avoir et qu'il a systématiquement une intention positive, même sur des comportements négatifs. Si vous jugez la procrastination comme un comportement négatif, et bien typiquement on est dans ce cas-là, puisque qu'est-ce qu'il va vous faire faire inconsciemment ? Il va vous faire retarder les tâches, la réalisation de ces tâches-là, pour éviter de connaître peut-être ce que lui peut-être a vécu une fois, comme quelque chose de dur, un échec, il ne veut pas vous le faire revivre, donc il vous protège, et en vous protégeant, il vous pousse à... à faire, à remettre à plus tard ces tâches-là, tâches importantes. Et des fois même, il vous plonge dans un contexte, un environnement dans lequel vous n'allez pas pouvoir faire ces tâches. Ça, c'est le troisième domaine. On verra, oui, même votre inconscient arrive à faire des ponts sur plusieurs domaines. Et puis même, des fois certains, il peut même vous enlever la motivation en disant, mais voilà, comme ça au moins il n'est pas motivé, il ne le fera pas, vous voyez. Donc il peut même jouer sur les trois domaines. D'où l'importance aussi de prendre conscience de ce mode de fonctionnement-là et Maintenant, vous allez prendre conscience, et je vous ai dit dans le podcast, que vous allez même pouvoir vous reprogrammer, de savoir comment ça se passe chez vous, la peur de l'échec. De remettre à plus tard des tâches qui sont pour vous importantes, qui vous motivent, mais vous avez peur de les faire. Alors, maintenant, pour que vous compreniez ce que je suis en train de dire, la notion de reprogrammer, et bien vous allez comprendre, et je vais garder ce vocabulaire, On va dire d'un ordinateur, on va garder le champ sémantique de l'informatique pour faire simple. Reprogrammer, c'est vrai qu'on parle de reprogrammer, on pense à un ordinateur. Alors je vais garder cette image-là qui n'est qu'une image bien entendu. Notre ordinateur personnel est beaucoup moins performant que notre cerveau. Notre cerveau est beaucoup plus complexe qu'un simple ordinateur. Mais on va dire que là, pour le coup, l'image est bonne. L'objectif, c'est de comprendre comment votre cerveau... Programme code enregistre l'échec. Je vais vous expliquer comment faire. Lorsque vous savez comment votre cerveau, votre ordinateur personnel, enregistre dans la mémoire l'échec, vous avez la possibilité, consciemment, avec le fonctionnement conscient de votre cerveau, de vous dire, je vais changer ce codage, je vais changer cet enregistrement de ce souvenir d'échec. Et en changeant, en retraitant le souvenir, vous avez la possibilité finalement de faire baisser l'émotion qui arrive suite à ce souvenir d'échec. Donc finalement, au total, vous allez baisser l'impact négatif. et la façon dont votre cerveau enregistre l'échec. C'est ça l'objectif. Alors, pour que vous puissiez comprendre comment vous fonctionnez, pour le faire, je vais vous demander de vous mettre dans un endroit calme. dans lequel vous n'allez pas être dérangé pendant au moins 3-4 minutes. Si vous avez des écouteurs, c'est mieux. Maintenant, pour ceux et celles qui ont l'habitude d'écouter les podcasts, mon cher cerveau, c'est toujours à peu près le même contexte. Si vous conduisez, si vous faites autre chose, arrêtez. Pour conduire, n'arrêtez pas tout tout de suite, vous mettez sur le bas-côté, vous ferez ça plus tard, mais ne faites pas plusieurs choses à la fois, parce qu'il faut être totalement concentré sur ce que vous faites et la façon dont votre cerveau fonctionne. Détrompez-vous, votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, en tout cas consciemment. Donc, si vous voulez être efficace, il faut vous poser là maintenant. Vous pouvez le faire assis, allongé, peu importe. Je vais vous demander de fermer les yeux. Vous verrez qu'à terme, avec un peu d'entraînement, vous n'aurez peut-être plus besoin de fermer les yeux. Mais, comme tout entraînement, il y a une progression. Et comme toute progression, on va du plus facile au plus difficile. Et le plus facile pour comprendre comment on marche. le codage de votre cerveau et bien c'est de fermer les yeux du coup maintenant vous savez que vous devez vous arrêter de faire toutes les autres tâches que vous êtes vous étiez peut-être en train de faire maintenant vous savez que le fait d'avoir des écouteurs sur les oreilles c'est mieux maintenant vous savez que vous devez dans un endroit dans lequel on va pas vous déranger pendant quelques minutes et maintenant vous savez que vous allez apprendre Là, maintenant, à comprendre comment votre cerveau fonctionne sur le traitement de l'échec, je vais vous demander maintenant de fermer les yeux et de porter toute votre attention dans un premier temps, simplement pour pouvoir rentrer à l'intérieur de vous-même, être plus proche de vos fonctionnements intérieurs, de porter votre attention justement à un fonctionnement intérieur, qui est votre respiration. Et je vais vous demander de porter toute votre attention sur votre respiration. Si vous pouvez, respirez par le nez. Si votre nez est bouché, pas de souci, respirez par la bouche. Dans tous les cas, je vais vous demander de porter toute votre attention... à votre respiration un peu comme si chaque fois que vous inspirez vous avez la possibilité de suivre chaque particule d'air qui à l'inspiration rentre par votre nez ou par votre bouche va jusqu'à votre gorge et vous suivez ces particules là jusqu'à ce que ces particules aillent jusqu'à vos poumons Et puis à chaque expiration, vous allez encore une fois suivre toutes ces particules d'air qui sortent de vos poumons, passent par votre gorge, et sortent par votre nez ou votre bouche. Maintenant je vais vous laisser quelques instants simplement pour vous reconnecter avec vous-même, avec votre respiration. Les yeux fermés. Pour plus d'aisance, je vais vous demander simplement, si vous êtes assis, de ne pas croiser les jambes, de poser vos deux pieds au contact avec le sol et poser vos deux mains sur vos deux cuisses. Si vous êtes allongé, restez allongé. Et voilà. Maintenant que vous avez déjà, finalement, pris un lien, mis un lien avec vous-même, à l'intérieur de vous-même. Eh bien, je vais vous demander simplement de vous souvenir d'un moment dans votre vie dans lequel vous avez perçu ce moment-là comme finalement le résultat d'un échec. Alors vous pouvez constater que simplement le fait d'appeler ce souvenir, et je vous laisse le temps si ce n'est pas encore fait, mais le fait d'appeler ce souvenir, et bien votre cerveau, vous, vous avez ce souvenir avec vos yeux fermés, et bien sous forme d'image. Alors peut-être que certains voient du noir ou du blanc, mais ça c'est une image aussi. Quel que soit le type d'image, que ce soit une photo ou un film, prenez le temps simplement d'observer ce que vous êtes en train de voir là maintenant. Alors, prenez le temps. rentrer dans les détails de ce souvenir. Quand je parle de détails, ce n'est pas uniquement des détails de ce que vous allez observer dans l'image, mais surtout des détails de comment est cette image. Je m'explique. Déjà, prenez le temps tout en restant comme ça les yeux fermés. d'observer où se situe cette image, que ce soit une photo ou un film, par rapport à votre visage. Est-ce que l'image est tout près de votre visage, au niveau de votre nez ? Est-ce qu'elle est beaucoup plus loin ? Est-ce que cette image est petite, elle est grosse ? Est-ce qu'elle est centrée face à vos yeux ? Est-ce qu'elle est sur le côté ? Déjà, vous voyez, vous pouvez prendre conscience que finalement vous êtes en train de dialoguer avec ce souvenir-là, simplement en identifiant la façon dont est réalisée cette image. Et ce que je vais vous demander, c'est de faire... Et d'essayer de voir ce que ça fait si vous faites le contraire de ce que votre cerveau vous a servi. Je m'explique. Par exemple, si vous voyez que cette image est grande, grande, vraiment très grande, et bien vous allez essayer déjà, dans un premier temps, cette image-là, de la rendre plus petite. Si l'image est petite, essayez de la grandir, mais dans tous les cas, cette transformation-là, si vous sentez que vous ressentez encore plus cette gêne liée à l'échec, vous arrêtez tout, tout de suite. Si ça vous soulage un peu plus, par exemple, si le fait de rendre l'image plus petite, vous sentez que ce sentiment que vous avez à l'intérieur de vous, lié à cet échec diminue alors vous gardez cette transformation là c'est très important si vous voyez que ça empire vous arrêtez tout vous revenez par exemple vous pouvez tester une autre chose aussi vous éloignez cette image de vous très loin Si vous voyez que le fait d'éloigner l'image, ça diminue encore une fois cet état lié à cet échec, vous gardez cette transformation. Ce n'est pas le cas, vous revenez juste avant, vous la remettez à la même distance. Si par exemple votre image n'était pas centrée, vous essayez de la remettre à la même distance. Essayez de la centrer tout en l'éloignant. Si elle était centrée, vous essayez de la mettre à gauche ou à droite, en haut ou en bas, un peu comme sur un écran d'ordinateur. Si vous voyez que ça fait des choses qui sont positives pour vous, c'est-à-dire que finalement, ça baisse ce sentiment lié à l'échec, vous gardez. Si vous voyez que ça augmente ou ça ne fait rien, vous revenez juste avant. Vous ne gardez pas une transformation qui ne fait rien ou qui fait moins bien. Même chose sur cette image, je vous propose de la passer en noir et blanc. Si vous voyez que le fait d'appasser en noir et blanc, ça baisse ce sentiment d'échec, il y a l'échec, vous gardez cette transformation. Si elle était déjà en noir et blanc, gardez-la en noir et blanc. Vous pouvez essayer la couleur, si vous voyez que la couleur ça vous aide, et que ça baisse ce sentiment d'échec, vous pouvez aussi le faire. Encore une fois, vous ne gardez que ce qui marche chez vous. Et ce qui marche chez vous, je vous le redis, c'est ce qui vous permet de vous sentir mieux. maintenant vous allez essayer de flouter cette image là vous le rendez flou et vous gardez toutes les transformations au préalable qui ont marché chez vous si le fait d'éloigner si le fait de la rendre en noir et blanc ça marchait chez vous gardez et vous rajoutez du flou maintenant vous allez faire encore quelque chose de supplémentaire cette image là Vous allez imaginer soit que vous l'amenez très très très très très très très loin à l'infini jusqu'à ce que ce soit un petit point noir et bouf, ce point-là disparaisse à l'horizon. Ou vous imaginez que cette image-là, c'est comme sur un écran d'ordinateur avec une fenêtre ouverte. Vous la prenez, vous la mettez à la poubelle, en bas à droite ou en bas à gauche. Voilà. Maintenant je vais vous demander progressivement de réouvrir les yeux, de reprendre conscience de là où vous êtes. Et je vais vous expliquer maintenant qu'est-ce que vous venez de faire et qu'est-ce que vous pouvez faire avec ça. Alors voilà, donc qu'est-ce que vous venez de faire ? Eh bien, vous venez de découvrir comment votre cerveau, et je mets des guillemets puisque c'est un parallèle, on va dire, sémantique avec l'ordinateur, code vos souvenirs d'échecs. Je m'explique. Peut-être que vous avez, et c'est qu'un exemple parce que vous l'avez compris, chacun est unique, mais peut-être que pour certains, ils ont découvert que l'image qu'il avait juste devant le nez, elle était grande, oppressante, et que peut-être que c'était une image en couleur. qu'un exemple. Encore une fois, ça doit marcher peut-être, l'exemple que je viens de vous donner, ça doit marcher peut-être sur une personne sur 100. Peut-être que vous, c'est pas ça et l'objectif, c'est justement de ce podcast c'est que vous trouviez vos propres clés. Et c'est ce que vous venez de faire maintenant. Mais pour que vous compreniez... prends cet exemple là mais il faut pas oublier le vôtre plus important c'est ce que vous venez de découvrir et si vous avez besoin de mettre le podcast en pause pour marquer les caractéristiques cette image là de la façon dont votre cerveau code l'échec faites le c'est à dire que si vous avez besoin de dire voilà moi chaque fois que je vais en tout cas là pour le coup pour l'expérience que j'ai réalisé j'ai vu que l'image elle était petite ou grande elle était à gauche à droite elle était centrée elle était en couleur c'était un film mais c'était pas une image, c'était pas une photo, j'entendais des sons, vous voyez, toutes ces choses-là, vous pouvez marquer, tous ces détails-là. Ce que je vous demande, c'est pas de marquer les détails de ce que vous avez vu, qu'est-ce que vous faisiez, il y avait qui, vous voyez, c'est pas ça. Je vous demande de donner les caractéristiques de cette image. Est-ce que c'est une image fixe ? Est-ce que c'est un film ? Est-ce qu'elle est nette ? Est-ce qu'elle est floue ? Est-ce qu'elle est en couleur ? Est-ce qu'elle est en noir et blanc ? Est-ce qu'elle est petite ? Est-ce qu'elle est grande ? Est-ce qu'elle est proche de vous, par rapport à votre visage ? Est-ce qu'elle est loin ? Vous voyez ? Est-ce qu'il y a du... sens qui a pas de son voilà donc ça pour le mettre en pause maintenant votre podcast et puis vous marquez tout ça encore sur le même papier pour lui alors juste que je vous conseille de le faire c'est peut-être si vous savez pas marqué quelque chose au recto, ben vous faites voilà, recto verso, vous avez votre papier, vous avez fait l'analyse de vos tâches qui vous poussent à procrastiner, puis de l'autre côté, la façon dont code votre cerveau l'échec. Donc, maintenant que vous venez de marquer ces éléments-là de caractéristiques de vos images, la façon dont votre cerveau code l'échec, et bien, ce que vous avez fait... A travers ces différents tests, je vous ai demandé de faire le contraire de ce que faisait votre cerveau naturellement. Je m'explique. Si vous avez noté que, par exemple, typiquement, le souvenir est arrivé avec une image très proche de vous, et que le fait d'éloigner cette image-là de vous, ça vous soulage, et bien qu'est-ce que vous venez de faire ? Votre cerveau naturellement, il code l'échec par un souvenir avec une image qui est devant vous, très proche de vous. Vous savez, souvent, quand quelqu'un nous oppresse, le premier réflexe que l'on a, c'est qu'on s'éloigne de cette personne. Là, vous avez fait pareil. Peut-être que l'image était oppressante. Qu'est-ce que vous avez fait ? Vous avez éloigné l'image. Et donc, si vous avez noté que le fait d'éloigner l'image, ça avait une conséquence positive sur votre ressenti intérieur, c'est-à-dire que vous vous sentez plus à l'aise, vous sentez l'échec moins présent et bien moins pesant aussi, eh bien, vous avez... Tout intérêt à finalement dire, ben voilà, moi je sais que là, si j'éloigne l'image, je vais me soulager. Si, et je donne encore une fois un autre exemple, et chaque exemple est unique par rapport à ce que vous êtes, si le fait de passer l'image en noir et blanc, ça vous soulage, gardez ça en tête. Si vous avez, vous êtes aperçu que le fait de la flouter, eh bien ça vous soulagez, gardez cet élément en tête. Si vous êtes aperçu que le fait de l'éloigner très très loin, que ce soit un tout petit point jusqu'à l'horizon, ça vous soulagez aussi, gardez aussi cet élément-là. Si vous êtes aperçu que c'est bouf, c'est plutôt l'image de la petite image qu'on met bouf à la poubelle, comme sur un écran d'ordinateur, gardez cette image-là. Alors vous avez compris que vous donnez des fonctions, vous modifiez le souvenir de l'échec dans votre cerveau, en modifiant l'image c'est ça que ça veut dire c'est à dire que vous avez modifié au départ il ya l'image de votre souvenir d'échec qui arrive naturellement votre cerveau vous ressort une image et vous c'est en modifiant les caractéristiques de cette image et j'ai pas parlé de contenu j'ai toujours pas parlé de contenu j'ai pas dit ce que vous y à l'intérieur oui vous changez même pas le contenu c'est à dire vous changer les caractéristiques de l'image elle est plus petite vous la rendez plus petite vous la mettez plus loin vous la mettez en noir et blanc vous la foutez et si de suite ainsi de suite eh bien ça ça vous permet de vous sentir mieux C'est quand même extraordinaire. Et là, vous n'avez rien fait. Vous étiez juste assis ou assis sur une chaise ou allongé. Et là, vous avez changé finalement le souvenir et surtout la valeur émotionnelle de ce que vous avez ressenti en vous replongeant dans ce souvenir d'échec. Donc, à partir d'aujourd'hui, vous avez sur votre papier les éléments qui agissent sur vos souvenirs d'échec, sur votre cerveau, et qui vont permettre... à votre cerveau de baisser cette valeur émotionnelle négative, bien entendu, puisqu'on parle d'échec, et puis pour la majeure partie, malheureusement, d'entre nous, l'échec est toujours associé à quelque chose de négatif, alors que l'échec, c'est ni plus ni moins une occasion d'apprendre. Mais bon, en tout cas, si vous le vivez mal, là, pour le coup, vous avez la possibilité, avec ce papier-là, et les tâches que vous venez, et les caractéristiques que vous venez de définir, de finalement baisser cette valeur émotionnelle. Alors, maintenant, vous allez faire quoi avec ça ? Vous allez simplement, et c'est le deuxième domaine, rappelez-vous, le premier c'est le manque de motivation, le deuxième c'est la peur d'échec pour la procrastination. Et bien chaque fois que vous avez à faire une tâche importante, qui a un fort impact, mais qui peut vous motiver ou pas d'ailleurs, motivation maintenant vous savez comment faire pour la prendre, mais quand c'est une tâche à fort impact, et bien qu'est-ce que vous allez faire ? Vous allez fermer les yeux, vous mettre dans l'état dans lequel vous étiez juste il y a quelques minutes. concentrer sur votre respiration dans un premier temps par le nez si possible c'est plus efficace vous regardez comment le souvenir arrive et vous allez changer la caractéristique de cette image avec ce que vous venez de découvrir par exemple en l'éloignant par exemple en la passant en noir et blanc par exemple en le rendant flou quand je dis par exemple vous pouvez bien entendu je vous conseille fortement de faire plusieurs transformations n'a pas qu'une Et donc là, c'est un exemple encore une fois, mais vous l'éloignez, vous le rendez flou, vous la passez en noir et blanc, ça peut être une succession de modifications qui font qu'à la fin, vous vous sentez mieux. Eh bien, vous allez faire ça. Et pourquoi vous allez faire ça ? Eh bien, parce que vous allez en fait finalement recoder la peur de cet échec en baissant la valeur émotionnelle de cette peur. Et en baissant la valeur émotionnelle de cette peur, vous allez forcément, finalement, pouvoir faire cette tâche-là. Alors, vous pouvez le faire une fois, deux fois, trois fois, quatre fois. Quand vous ressentez ce malaise, vous refermez les yeux, vous regardez comment ça se passe au niveau du souvenir et vous refaites. Après, je vous dis de refaire, refaire, refaire parce que simplement, votre cerveau a pris une habitude. Il a pris une habitude, et j'ai envie de dire, si on regarde à l'intérieur de votre cerveau, si on avait la possibilité de regarder, quand vous pensez à un souvenir d'échec, qu'est-ce qui est activé dans votre cerveau, eh bien on s'apercevrait, grosso modo, qu'il y a toujours à peu près le même chemin qui est activé dans votre cerveau. Chemin, c'est un chemin, c'est imagé encore, mais c'est des neurones qui s'allument, qui s'activent, et hop, il y a un chemin. Alors, qu'est-ce qui se passe ? Il se passe que là, en modifiant l'image... vous allez dire à votre cerveau de changer de chemin. Et vous doutez bien que quand on prend une mauvaise habitude, il faut peut-être répéter, répéter, pour que finalement le cerveau comprenne que ce n'est plus ce chemin-là qu'il faut prendre, mais c'est un autre. Et l'autre chemin, c'est celui qui va vous permettre de baisser cette valeur émotionnelle de l'échec. Et ça, c'est énorme. Et c'est indispensable. Pour, en tout cas, les catégories de tâches qui sont importantes pour vous et que vous remettez à plus tard. Et ça, c'était donc le deuxième domaine. Vous avez donc votre papier sur lequel vous avez identifié, d'une part, les types de tâches que vous remettez à plus tard, pour lesquelles vous vous êtes poussé à procrastiner. Vous avez identifié sur votre papier aussi les éléments qui vous permettent de contrer cette peur de l'échec. Donc, en recodant le souvenir de l'échec dans votre cerveau, c'est le deuxième domaine. Et il y a le troisième domaine qui est le contexte ou votre environnement. Alors, en ce qui concerne le contexte et l'environnement, il faut savoir que, effectivement, si vous voulez faire des choses sans les remettre à plus tard, il faut que l'environnement et le contexte dans lequel vous les réalisez soient finalement positifs pour vous et vous poussent à le faire. Et pour cela, je vais vous donner plusieurs conseils. Alors, première chose, dans ce que j'appelle l'environnement, le contexte, déjà il faut que vous puissiez vous fixer à vous-même des objectifs qui soient clairs et réalisables. Parce que des fois, procrastiner, c'est simplement parce qu'on s'est fixé des tâches, des objectifs qui ne sont pas clairs, et peut-être qui sont trop importants. Comme je vous l'ai dit, votre inconscient a toujours une intention positive. Si ça, ce n'est pas clair, qu'est-ce qu'il va faire ? Il va vous retarder, retarder, retarder, parce qu'il y a un vrai bug dans l'analyse de l'objectif qui n'est pas clair et qui n'est pas réalisable. Donc déjà, il faut vous poser la question, quand vous avez quelque chose à faire, est-ce que c'est clair déjà pour moi ? Est-ce que je sais exactement ce que je dois faire ? Parce que si ce n'est pas clair, il y a de l'incertitude. S'il y a de l'incertitude, il y a en fait une impossibilité de se voir dans le futur une fois que la tâche sera réalisée. Et ça aussi, c'est le propre de votre cerveau, c'est toujours trouver du sens. Je vous ramène au podcast juste avant sur... Non, c'est juste deux podcasts avant, pardon, sur comment votre cerveau cherche du sens. C'est indispensable. Donc si vous... Si vos objectifs ne sont pas clairs et encore plus ils sont irréalisables, vous doutez bien que la procrastination va arriver naturellement. Donc ça fait partie du contexte de votre environnement. Il faut que ce soit écologique pour vous. Pour que ce soit écologique, il faut que ces objectifs soient réalistes, réalisables et clairs. Ensuite, et c'est aussi comme ça que fonctionne le cerveau, il faut que peut-être en fonction des tâches que vous êtes fixées, décomposez ces tâches en petites étapes. Pourquoi je dis ça ? Parce qu'en fait, peut-être certains et certaines l'ont déjà entendu dans un de mes podcasts, mais c'est comme ça que fonctionne le cerveau, donc je vais redonner cette image-là. En fait, votre cerveau, quand il s'agit de réaliser des tâches, c'est un peu comme quand vous faites tomber des dominos. Il faut savoir que physiquement, un domino peut faire tomber au maximum le suivant qui fait le double de sa hauteur. C'est le maximum qu'il peut faire. C'est-à-dire qu'un domino de 3 cm peut faire tomber au maximum... un domino qui fait 6 cm, donc le double de sa hauteur. Et donc le domino de 6 va faire tomber au maximum celui qui fait une hauteur de 12 cm, et ainsi de suite, et ainsi de suite. Si vous faites le calcul, vous allez vous apercevoir qu'au 57ème, vous arrivez à la hauteur de l'Himalaya, en partant du premier domino qui fait 3 cm. Eh bien, ça veut dire quoi ? C'est très imagé, mais on arrive très vite à comprendre comment fonctionnent les cerveaux dans ce qui concerne la réalisation des tâches. Souvent... Si vous regardez que le 57ème, vous voyez que l'Himalaya. Forcément, faire tomber un seul domino, le 57ème, qui fait la hauteur de l'Himalaya, tout seul, c'est impossible. Et lorsque vous ne décomposez pas vos objectifs en petites étapes, vous faites la même chose avec votre cerveau, c'est-à-dire que vous lui montrez le 57ème domino, et vous lui dites, voilà, celui-là, il est aussi au climat, il faut le faire. tomber maintenant tout seul c'est impossible c'est normal que vous procrastinez pour ça par contre si maintenant vous mettez le domino de 3 qui va faire tomber le domino de 6 qui va faire tomber le domino de 12 et ainsi de suite et ainsi de suite forcément le 57ème va tomber. D'où l'intérêt et la nécessité de définir chacun des dominos, du premier au 57ème. D'où l'intérêt de, lorsque vous avez votre objectif qui est clair, qui est réaliste et réalisable, de le décomposer en étape intermédiaire qui, une fois passée, va rendre l'étape suivante plus facile, voire même quasiment caduque. Je dis ça parce qu'en fait, lorsque le premier domino 3 cm tombe, il fait tomber... suite 6 et ainsi de suite et ainsi de suite voyez c'est une réaction en chaîne et donc ça ça va vous aider considérablement et en plus de ça ça va aussi augmenter votre motivation puisque finalement on a beaucoup plus de motivation à voir un domino de 3 qui fait tomber suite 6 de 12 de 24 et ainsi de suite et ainsi de suite que se dire il ya le 57e domino il est tout seul il à la hauteur de l'himalaya faut que je le fasse tomber et comme vous savez maintenant que le premier domaine dit à la procrastination c'est le manque de motivation et que votre cerveau a besoin de de plaisir, de récompense pour y arriver, le fait de diminuer et de décomposer votre objectif en différentes tâches, en petites étapes, c'est indispensable pour lui. Autre chose en termes d'environnement et de contexte, il faut savoir que votre environnement doit être propice à ce que vous allez faire. Si vous êtes tout le temps dérangé, et il n'y a pas uniquement que des personnes qui peuvent vous déranger, dérangez faut savoir que naturellement votre téléphone il vous dérange si vous laissez votre téléphone en mode normal il va y avoir des notifications il va se mettre à vibrer même si vous dites non mais je regarde pas oui vous regardez pas mais lorsque sa vivre lorsque ça fait bip votre cerveau lui regarde pas mais par contre il porte son attention sur ce qui vient de se passer et votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois consciemment ça veut dire que lorsqu'il ya un bip ou votre téléphone se met à vibrer et bien votre cerveau l'espace d'une demi seconde il va analyser le bruit va dire oui bon ça c'est le téléphone qui vibre et hop il va revenir sur ce que vous faites et lui il n'est pas fait pour faire ça et le problème c'est que chaque fois vous faites des allers retours comme ça avec votre attention à chaque fois vous vous épuisez et donc à chaque fois vous allez vous épuisez bien à chaque fois eh bien vous allez perdre en énergie et donc forcément vous allez aussi perdre en motivation et vous n'allez jamais arriver jusqu'au but d'où la procrastination donc c'est indispensable que vous puissiez être dans un environnement dans lequel vous n'êtes pas dérangé et par les appels téléphoniques et par les gens et par votre téléphone mais non Tous les téléphones ont des modes concentration travail, alors il faut les mettre, et vous avez par exemple dans le mode concentration travail la possibilité uniquement d'avoir les appels urgents de vos enfants, de votre mari ou quoi que ce soit d'autre, ou qui que ce soit d'autre pardon, et donc par rapport à ça vous avez la possibilité justement de rester concentré. Donc c'est très important, très important, sinon vous n'allez pas arriver à faire ces tâches-là. Autre chose, une technique qui est très importante aussi, qui est très efficace pour rester concentré, c'est ce qu'on appelle la technique du Pomodoro. Alors Pomodoro, c'est, vous savez, le petit minuteur qu'on utilise pour faire la cuisine. Donc, en fait, c'est une technique qui va vous permettre, comme je viens de vous le dire, c'est-à-dire que votre cerveau ne sait pas faire plusieurs choses à la fois, de rester focus sur ce que vous êtes en train de faire. Bien sûr, cette technique ne marche que si vous appliquez le conseil précédent qui est d'être dans un environnement calme. Si vous vous mettez dans un environnement où vous vous interrompez toutes les 3 minutes, la technique du pot de modoro ne marchera pas. La technique du pot de modoro, vous l'utilisez déjà quand vous êtes dans un endroit qui est calme et avec votre téléphone en mode concentration. Ce qui veut dire que, qu'est-ce que vous allez faire ? Là, encore une fois, un papier et un stylo, toujours la même chose. Vous allez, donc vous avez quelque chose à faire, donc voilà, qu'est-ce que vous faites ? Vous allez mettre votre mode. Votre téléphone en mode ne pas déranger. Vous allez mettre un chronomètre à votre téléphone. 25 minutes. Et là, vous ne regardez plus votre téléphone. Mais sur votre ordinateur, si vous ne travaillez pas sur votre ordinateur, vous arrêtez toutes les notifications, des mails, enfin, toutes les choses qui peuvent vous déranger. Et là, pendant 25 minutes, qu'est-ce que vous allez faire ? Eh bien, vous allez faire ce que vous avez à faire, votre tâche. D'accord ? Si, pendant ces 25 minutes, il y a quelque chose qui vous passe par la tête, qui n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, c'est là où il y a le papier et le stylo. qui interviennent, vous marquez sur le papier ce à quoi vous avez pensé. Comme ça, vous pouvez ensuite librement l'oublier, puisque de toute façon, il est marqué sur le papier. Donc ça ne partira pas à la poubelle. Et vous continuez. Vous continuez à faire votre tâche. Et ainsi de suite, quand vous êtes, on va dire, arrêté par vos pensées qui n'ont rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire, ces pensées, vous les marquez sur le papier avec votre stylo. Et là, au bout de 25 minutes, ça se met à sonner. Qu'est-ce qui se passe ? Vous pouvez faire une pause de 5 minutes. Vous faites ce que vous voulez. Vous vous détendez, vous regardez votre téléphone, vous faites ce que vous avez envie, qui vous change des idées ou qui vous a manqué en tout cas. Et là, vous reprenez un cycle encore. 25 minutes. Même chose, papier, stylo, le téléphone en mode ne pas déranger, vous marquez les pensées qui vous passent par la tête, si ça n'a rien à voir avec ce que vous êtes en train de faire. Même chose encore, ça ressonne, 25 minutes, 5 minutes de pause. Et vous refaites encore ça, un autre cycle. Donc ça vous fait, vous voyez, là on a fait déjà 1h, vous pouvez faire 1h30. Donc vous arrivez sur 25 minutes encore, 5 minutes de pause. À part que là, la dernière 5 minutes de pause, vous pouvez les transformer en 15 minutes de pause. Vous faites une pause beaucoup plus longue, voire même 20 minutes, voire 25 minutes. C'est-à-dire que vous avez travaillé quasiment 1h30, 1h30 et vous faites 25 minutes de grosse pause. Vous faites ce que vous voulez, vous changez les idées. Et vous allez voir à quelle vitesse vous allez travailler. Mais vraiment, faites le test. Alors bien entendu, il faut que le contexte... l'environnement soit propice si vous êtes dérangé cinq minutes ça marchera pas mais si vous faites ça dans un cadre que vous avez aménagé pour votre attention votre concentration vous utilisez la technique du pombo d'oro ça va être vraiment super super efficace et puis dernière chose qui est aussi très importante c'est que avant dernière chose pardon et lorsque vous y arrivez maintenant à faire des choses que peut-être qu'avant vous retardiez sur lesquels vous procrastine y est mais il faut prendre le temps de vous arrêter et de célébrer ses réussites et de vous récompenser encore une fois vous faire plaisir en disant c'est la première fois que je vais jusqu'au bout sur cette tâche là je me fais plaisir je suis content de moi je suis fier de moi et maintenant je vais me faire mon kiff ma récompense c'est indispensable vous avez vu on travaille toujours les mêmes trois domaines mais on les renforce cette fois ci c'est ça qui est très important autre chose aussi je le dis quand même c'est important c'est que temps en temps faut apprendre aussi à déléguer C'est-à-dire que quand vous allez décomposer vos objectifs en différentes étapes indispensables, il y a des choses que peut-être que vous allez pouvoir déléguer, peut-être des choses qui vous motivent moins, peut-être des choses sur lesquelles d'autres personnes sont plus performantes que vous, et c'est possible de déléguer, bien entendu. Et donc là, vous allez mettre aussi en place ce système-là qui va vous soulager, vous alléger et vous rapprocher à chaque fois de vos objectifs, de vos réalisations. C'est ça le plus important. Et voilà, le podcast se termine. Vous êtes allé jusqu'au bout de ce podcast. C'est super. Donc, vous n'avez pas... procrastiner au moins pour ce podcast et j'espère que justement ce sera le début d'une nouvelle vie pour vous vous l'avez compris la procrastination il n'y a pas de formule magique pour l'arrêter il ya juste finalement à comprendre déjà vous comment vous fonctionnez c'était l'objectif de ce podcast de comprendre finalement qu'il ya trois grands domaines qui vous empêche des fois d'aller jusqu'au bout à la fois le domaine de la motivation le domaine de la peur de l'échec et l'environnement le contexte dans lequel vous travaillez et que si vous travaillez sur ces trois domaines là où ou que sur deux, en fonction de ce que vous avez établi dans la façon dont vous fonctionnez sur ce fameux papier et avec votre stylo, vous allez voir que progressivement les choses vont changer. Quand je dis progressivement, vous allez peut-être être surpris de la vitesse où ça change. Parce que lorsqu'on trouve finalement la bonne notice d'utilisation de son cerveau, et c'est l'objectif de ces podcasts, on comprend que finalement, on réalise aussi que... Pendant des années, on ne l'a pas utilisé comme on aurait dû l'utiliser. Si on avait eu la notice avant, c'est bien dommage d'ailleurs qu'on ait pas ces notices-là à l'école, au tout début, pour comprendre comment on fonctionne, qu'est-ce qu'on a à faire pour l'utiliser le mieux possible, et bien c'est vrai que la vie est beaucoup plus facile quand on fait comme ça. Et c'est l'objectif de ces podcasts. Donc, si vous pensez que ce podcast doit être diffusé à quelqu'un que vous connaissez, transféré à quelqu'un que vous connaissez parce qu'il a aussi des problèmes de procrastination, n'hésitez pas. Si vous voulez que ces podcasts soient diffusés plus largement, vous le savez maintenant, en fait, il n'y a qu'une solution pour qu'ils soient connus du plus grand nombre à travers les plateformes sur lesquelles ils sont présents, eh bien, c'est d'évaluer ces podcasts, de mettre une note, si possible, à maxi, si vous le souhaitez, avec un commentaire. Et c'est vrai qu'au plus il y a des commentaires, au plus il y a des notes, eh bien, ces podcasts sont diffusés. C'est, en tout cas, tout ce que je souhaite pour le plus grand nombre, en tout cas, si ça vous a plu. Dans tous les cas, je vous dis à très bientôt.

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