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Mouvemental

#43 Gérer sa vie d'entrepreneur sans sacrifier le sport : l'expérience de Margaux

#43 Gérer sa vie d'entrepreneur sans sacrifier le sport : l'expérience de Margaux

54min |09/03/2025
Play
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54min |09/03/2025
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Description

Comment concilier sport et vie d'entrepreneur quand les journées filent à toute vitesse ?


Dans cet épisode, Margaux Khann, Directrice Générale chez W.O.M. Office, partage son expérience : ses défis, ses astuces et sa façon de gérer une vie bien remplie sans sacrifier son équilibre physique.

Un échange authentique et inspirant pour celles et ceux qui veulent rester actifs malgré un emploi du temps chargé...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Pour en savoir + sur W.O.M. Office, concepteur de lieux de vie :


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Comment concilier une activité sportive ou tout simplement faire de l'exercice et une vie d'entrepreneur ? C'est tout l'objet de cet épisode aujourd'hui. Et je suis juste plus que ravie de vous proposer un nouvel épisode avec une invitée, puisque ça fait des semaines que je n'en ai pas sorti. Vous ne faites que de m'entendre parler solo et je pense qu'au bout d'un moment, on a besoin de nouveautés. Et là, je suis trop contente tout simplement de pouvoir... vous proposer un nouvel épisode aux côtés de Margot Kahn, qui est mon amie, avec qui on va justement parler de ce sujet-là, de vie submergée, de comment faire pour intégrer un peu d'activité physique quand on a une vie qui fonce à 3000 à l'heure, quand on a plein de passions, que ce soit les voyages, la vie de famille, la vie sociale. Comment on fait tout ça ? Et je te remercie d'avoir accepté de me rejoindre derrière le micro. Bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Et je te propose tout de suite... En fait, pour commencer, puisque de toute manière, on va te connaître petit à petit au fur et à mesure de l'épisode, je te propose déjà de te présenter, sachant que je ne l'ai pas dit au départ, mais tu es directrice générale, si je ne dis pas de bêtises, de WOM Office, spécialisée dans l'aménagement de bureaux. Je te laisse en dire un peu plus parce que c'est quand même ton domaine. Oui,

  • Speaker #1

    alors moi, j'ai créé une société il y a un peu plus de trois ans maintenant, trois ans et demi exactement. autour de l'aménagement de bureaux. Donc, j'appartiens à un groupe qui sont des professionnels de l'immobilier d'entreprise. Et aujourd'hui, nous sommes sept. Donc, le siège social du groupe est basé à Chambéry. Et je gravite un petit peu dans tout Rhône-Alpes pour aménager des bureaux.

  • Speaker #0

    Excellent ! Et de toute manière, peut-être qu'on en reparlera un peu au fur et à mesure. Est-ce que j'aimerais que tu... commence à nous partager, puisque moi, je sais que tu es née avec la balle orange dans la main, le ballon de basket, bien sûr. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu comment ça s'est passé pour toi quand tu étais jeune ? Comment t'en es arrivée à faire du basket ? Et petit à petit, on va aller mieux comprendre où t'en es en termes de pratique aujourd'hui, en parlant aussi du boulot et de tout ce qui gravite autour.

  • Speaker #1

    Oui, alors ça a été... Je suis vraiment née dedans, dans le sens où toute ma famille... J'ai une famille de sportifs, donc les garçons font du rugby, la majorité, et les filles sont au basket. Quand je suis née, ma mère était déjà sportive de haut niveau et était entraîneur de basket, donc je suis née vraiment dans les gymnases. Toutes les filles de ma famille faisaient déjà du basket, donc j'ai commencé, je pense, à l'âge de 4 ans. Je pense que c'est... Le plus jeune âge où on peut commencer. Et en fait, je suis toujours restée dedans. Je n'ai jamais arrêté quasiment avant vraiment ma première année où je suis partie à l'étranger. Sinon, j'ai toujours fait du basket.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu as fait autre chose ? Ou tu n'es restée que dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, il me semble que j'ai fait de la gym. Je pense à 4-5 ans, quelque chose comme ça. Je pense que je n'étais pas hyper douée. Il me manquait un peu de classe. Donc du coup, j'étais quand même... plus balle et clairement plus sport qu'au.

  • Speaker #0

    Pas de grands souvenirs de la gym, quoi ?

  • Speaker #1

    Non, clairement pas. Après, j'ai fait beaucoup, beaucoup de... Alors, jamais de l'athlétisme en club, mais par contre, depuis petite, je marche beaucoup et j'ai toujours aimé courir aussi. Donc, en termes de sport, tout ce qui est sport outdoor, j'en ai toujours fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, pour en revenir un peu au basket, est-ce que finalement, c'est un sport qu'on t'a transmis, tu vois ? Et en même temps, parfois il peut y avoir un peu ce truc de oui, tout le monde a fait du basket dans ma famille, je suis un peu le moule, mais j'aurais bien aimé faire autre chose. Est-ce que toi, tu as déjà vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que finalement, je pense que c'est le sport qui me convient le plus en termes à la fois de valeur humaine et de compète. Je pense qu'après, clairement, je serais née dans une famille qui aurait fait du volet ou un autre sport, je m'y serais mise aussi. Après, je n'avais pas à proprement parler. talent physique pour faire du basket plus qu'autre chose, à part que je suis plutôt grande. Mais je pense que ça aurait été un autre sport et ça ne m'aurait pas dérangé de faire un autre sport co. Les sports individuels, ça me plaît, mais je n'aurais jamais été autant investie que ce que je l'ai été au travers du basket.

  • Speaker #0

    C'est quoi, du coup, tu dirais, le truc qui te plaît le plus dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, outre la compète, parce que je déteste perdre et je pense qu'il faut avoir quand même... Alors, peut-être pas pour pratiquer le sport à bas niveau, entre guillemets, mais pour aller un petit peu à haut niveau et être performant, je pense qu'il faut aimer la compète. Mais après, au travers du basket, c'est vraiment l'esprit d'équipe. L'esprit d'équipe, le challenge, apprendre, travailler et surtout gagner des matchs ensemble.

  • Speaker #0

    En même temps que je t'écoute, je me dis... Il y a tellement de parallèles avec ta vie de maintenant, ta vie d'entrepreneur. Le fait d'aimer la compète, d'aimer les challenges, etc. En fait, c'est carrément ce que tu retrouves dans ta vie au boulot.

  • Speaker #1

    Oui, et puis bien avant ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui a été un plus dans ma carrière pro. J'ai le souvenir que dès mes premiers emplois, c'était clairement ce dont on me parlait plus à mes entretiens d'embauche. C'est-à-dire que les gens, ils s'en foutaient de mes expériences parce que clairement, j'en avais pas. Mais ils me parlaient souvent du basket, de où j'ai joué, de pourquoi je faisais ça, qu'est-ce que c'était pour moi. Et je pense que oui, pour les employeurs, c'est vraiment des valeurs qu'ils connaissent et qui sont représentatives des qualités d'un candidat. Donc moi, ça m'a vraiment porté cet esprit-là. Et aujourd'hui, c'est aussi en plus quand je recrute. et que je vois que quelqu'un a fait des sports co, oui, j'ai envie en tout cas d'en parler, de savoir pourquoi, pour voir si on se rejoint là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tu fais tout de suite les parallèles, puisque c'est clair que dans les sports co particulièrement, il y a énormément de valeurs, que ce soit liées au collectif, mais que ce soit aussi derrière l'individualité dans le collectif, puisque chacun a sa place. Et mine de rien, dans une entreprise, c'est ça aussi, tu as le collectif où tout le monde avance ensemble. Mais toi aussi, chaque individu, comment est-ce qu'il se comporte pour nourrir un peu l'ensemble de l'équipe ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis après, le côté individuel, pour moi, il est beaucoup plus présent quand on touche le haut niveau. Quand on touche le bas niveau, en tout cas quand on fait du sport d'un peu tranquille, je pense qu'on recherche vraiment le fait de se faire du bien. mais aussi avec ses copains et copines. Je connais très peu de monde qui fait du sport co, pour autant que ce soit qu'un objectif individuel et qui n'apprécie pas forcément ses potes avec qui il va en faire. Quand c'est vraiment de l'amateurisme, on y va, on va faire du foot, parce qu'on est content d'aller voir ses copains. Quand on est dans le haut niveau, je pense qu'il y a une visue un peu plus individuelle, qui est qu'on va rechercher sa propre performance, son propre envie, besoin. au service du collectif, mais la vision indive est plus présente.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est finalement pas négatif. C'est hyper intéressant d'avoir cette qualité-là. Parce que tu sais que derrière, oui, ça te nourrit toi, mais ça nourrit aussi tout le monde et le reste de l'équipe. Oui, c'est très bien. Et pour en revenir encore à quand tu étais vraiment toute jeune, tu allais comment au basket ? Tu allais un peu en trainant les pieds ou c'était vraiment trop bien ? Tu attendais que ça ? C'était quoi ta vision un peu de

  • Speaker #1

    Jusport ? Alors jusqu'à, je pense que jusqu'à 16 ans, c'était, je vivais, pas je vivais pour ça, mais en tout cas j'étais, j'adorais ça et j'avais hâte et j'étais contente de retrouver mes amis. Et puis nous c'est un million, donc c'est aussi, j'étais dans un club d'une petite ville, donc mes copines et mes amis étaient à la fois à l'école et au basket avec moi. Donc du coup on partageait tout et on vibrait pour ça et on regardait, on allait voir les matchs des grands. on vivait une passion commune, donc on se nourrissait du basket. Donc je ne voyais même pas ma vie sans. C'est à partir du moment où, après le bac, je pense, ou peut-être un petit peu avant, où j'ai commencé à connaître la vie, où là, c'était de plus en plus contraignant, parce que j'avais envie de faire d'autres choses que d'être à l'entraînement tous les soirs. Et les contraintes basket prenaient trop de place pour la nouvelle vie dans laquelle je me projetais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est d'un côté un environnement hyper facilitant pour... pratiquer de manière régulière un sport, notamment le basket, mais derrière, il y a aussi des limites parce que tu peux moins faire de choses à côté parce que tu as tout simplement beaucoup de contraintes dans un sport collectif. Donc du coup, à partir du bac ou un peu après, quelle a été ta trajectoire en matière sportive ? Est-ce qu'il y a eu d'abord une coupure, peut-être aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors pas vraiment. Après le bac, je crois en bac plus 2, j'ai eu une opportunité d'aller justement dans un petit club à côté de Grenoble où je faisais mes études, donc avec un logement, etc. Donc à Saint-Martin-d'Erre. Et pour le coup, j'étais à côté et j'avais que deux entraînements par semaine, alors que j'en avais quatre à Voiron. Donc c'était ma manière de baisser un peu de niveau. de continuer de jouer à un niveau correct, mais d'avoir que deux entraînements par semaine et de pouvoir vivre ma vie étudiante correctement. Et après, petit à petit, je suis restée toujours à ce niveau-là, c'est-à-dire deux entraînements par semaine. Et ça m'allait bien sur un niveau N3 pré-nats. Et bon, après, je n'avais pas forcément la capacité de jouer bien plus haut, donc ce n'était pas plus mal. Je peux dire que c'était un choix, mais pas tant. mais en tout cas ça m'allait bien et j'ai toujours réussi à m'épanouir sur ce rythme là j'ai cessé de jouer au basket et encore quand j'ai fait mon tour du monde parce qu'on jouait à droite à gauche mais je pouvais plus évidemment en faire et après je suis partie vivre à Caen 2-3 ans et vu que je rentrais souvent les week-ends je m'étais inscrite dans un club mais où je faisais juste les entraînements, j'avais pas la possibilité de faire les matchs mais voilà j'ai jamais trop arrêté, c'était plutôt en fonction de mes déménagements où j'avais une année un peu... off par rapport à ça. C'est juste là, dernièrement, où j'ai eu ma petite-fille et du coup, j'ai repris une ou deux années un peu intenses à Châles et derrière, là, je me suis inscrite dans ce qu'on appelle notre team Toto. C'est une petite équipe où on a créé l'équipe pour avoir zéro contrainte et se dire, on part avec un effectif plus large et c'est que du plaisir et on y va que quand on veut et quand on peut. Et si on veut aller jouer, c'est parce qu'on est trop contentes d'aller à l'entraînement ou de faire le sport ensemble. Encore une autre optique.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas le côté contrainte qu'on pourrait s'imaginer de devoir être toujours présente à tous les enseignements ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, on n'a même pas de coach. Pas de coach à titrer. Donc, au moins, ça nous permet d'avoir des gens qui veulent être là et qui sont contents d'être là. Et c'était vraiment ça le choix que j'ai fait, parce que je ne voulais plus justement avoir cette contrainte-là. Et l'engagement que ça implique, pas que je veuille pas, c'est que j'en ai pas la possibilité et que c'est trop compliqué aujourd'hui au vu de mon orga.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi en fait ce qui te motive à continuer, tu vois ? Parce qu'en soi, t'aurais pu arrêter à plein de reprises, comme tu l'as expliqué, t'as déménagé, t'as fait le tour du monde, là t'as ta vie aussi d'entrepreneur, mais qu'est-ce qui fait que tu maintiens ce sport-là ?

  • Speaker #1

    Le manque. Le manque, j'ai essayé d'arrêter, je me dis bon, j'ai plus le temps. temps, mais en fait ça me manque, clairement et par trois aspects il y a l'aspect physique, l'air de rien autant l'été je suis hyper active je fais toujours du sport le matin, le soir autant l'hiver je vois heureusement que j'ai le basket, sinon ce serait beaucoup plus compliqué de me motiver et de faire du sport, il y a l'aspect challenge, compète, parce que pareil je fais plein de sports indives mais ce fait d'avoir les matchs ça stimule ... Et ça me crée des coupures aussi avec le boulot, parce que c'est un des seuls moments où vraiment il y a une rupture. Et après, évidemment, les filles avec qui je joue, c'est de la fraîcheur, je joue avec plein de petites jeunes, donc elles me font du bien, je les apprécie beaucoup. Donc c'est tout ce que je partage avec elles et je suis trop contente d'aller les retrouver.

  • Speaker #0

    Trop bien. Franchement, c'est incroyable, je trouve, que tu arrives à maintenir ce sport-là, peu importe ce qui se passe finalement dans ta vie. En fait, quoi qu'il arrive, tu trouves toujours un moyen de le maintenir. une solution. Ça a été pendant une période de t'entraîner à un endroit, de jouer les matchs peut-être ailleurs. Peu importe, tu te débrouilles toujours pour que ça marche. Là, tout de suite, quel est le rythme que tu as en ce moment ? Là,

  • Speaker #1

    je m'entraîne une fois par semaine et un match par week-end, dans le meilleur des cas. Non, il y a des fois où je n'arrive pas à faire le seul entraînement qu'on s'est imposé ou en tout cas qu'on s'est donné. Après, je loupe quelques matchs quand je ne suis pas là le week-end. Mais je suis un. quasi assidu sur ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et je te connais quand même un peu, beaucoup. Je sais que tu fais aussi un peu de course à pied, ou en tout cas, tu en as fait, je ne sais pas ce qu'il en est là maintenant, mais ça a peut-être aussi été le truc qui permettait de, quand tu ne peux pas peut-être aller à l'entraînement, il y a d'autres moments où tu peux caler une séance. Évidemment,

  • Speaker #1

    l'été, je pense que je fais au moins quatre séances par semaine, que ce soit de la course, de la nage, peu importe le type de sport, mais ou de la muscu un peu. Tout type de sport l'été, beaucoup. L'hiver, je suis à deux séances. Je fais beaucoup de ski aussi, ou même de la marche. Donc, je suis à deux séances de basket, plus une séance autre, généralement.

  • Speaker #0

    Et ça, comment tu fais pour l'intégrer, alors que tu cours tout le temps, tu vois ? Tu cours tout le temps, même avec le boulot, ne serait-ce que le boulot, on n'a pas parlé de la vie de famille ou autre, mais comment tu fais pour te permettre, entre guillemets, de caler quand même ces rendez-vous avec toi-même, alors que ça reste compliqué ? Faut pas le cacher.

  • Speaker #1

    En fait, c'est un besoin. Il y a différents types de sports qui m'apportent des choses dont j'ai besoin. Parfois, je ressens vraiment au niveau pro ou même au niveau perso que j'ai besoin de couper et d'aller courir, que ce soit un besoin physique ou justement de mettre mon cerveau off parce que justement je suis plus productive. Je me rends compte de ça et aussi pour mon bien-être mental, vraiment j'ai besoin de me dépenser physiquement. Donc il y a des fois où psychologiquement, si je sais que je ne suis pas allée à l'entraînement et que je n'ai rien fait, ce n'est même pas où je me dis « je vais grossir » . C'est juste que mentalement, j'ai besoin de me dépenser et de transpirer et de penser à autre chose. Donc, je me cale un peu comme ça et je sais en tout cas que je ne suis pas bien si je ne le fais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, tu n'as pas à l'inverse la culpabilité de le faire alors que tu as plein d'autres trucs à faire à côté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et puis, ça me fait tellement du bien. Après, Et je sais que je suis fraîche, dans le sens où, que ce soit perso ou pro, je suis reboostée et ça me rend plus productive.

  • Speaker #0

    Ça te sert carrément dans le boulot, mais au-delà du boulot et dans le boulot aussi. C'est juste indispensable, au final.

  • Speaker #1

    Il y a des fois où, au boulot, ça c'est plus la course à pied, parce que le basket, c'est justement quand j'ai besoin de mettre mon cerveau en mode off. Je sais qu'aux entraînements, je ne pense pas au boulot, donc ça me permet de créer des coupures. Par contre, il y a des fois où quand je vais courir toute seule, je veux le faire toute seule ou marcher toute seule parce que j'ai des décisions à prendre ou j'ai des choses sur lesquelles il faut que je me pose les bonnes questions et que je prenne du recul. Et ça, ça me permet parfois, ce type de sport me permet ça. C'est-à-dire que j'ai la tête dans le guidon, j'ai quatre décisions à prendre et je n'arrive pas et je me pose mille questions et je me dis en fait, je vais courir. Alors j'y pense, parce que quand je cours seule, avec ou sans musique, mon cerveau cogite. Mais ça me permet des fois de prendre la bonne décision.

  • Speaker #0

    Ça active ta créativité, ta créativité, justement ta réflexion. Moi, c'est exactement ce que je vis. Tu sais, quand je marche sur mon tapis en même temps que je bosse, c'est juste incroyable. Et la majorité des tâches où justement il faut que ça avance, où il faut qu'il y ait soit une décision, soit au contraire les idées qui viennent et qui fusent, en fait, en étant en mouvement, ça change carrément tout. en tout cas souvent ça réveille mon cerveau et ça me fait avancer et c'est tellement agréable de vivre ça parce qu'après tu ne te sens pas bloqué alors que sinon tu aurais pu rester bloqué pendant trois heures sur le même truc sans savoir comment réfléchir alors que là ça vient presque naturellement enfin je veux dire tu es en train de réfléchir mais ça vient la réflexion vient naturellement Le processus de réflexion.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est juste la prise de recul nécessaire où quand tu es devant ton PC, devant ton truc, ça ne vient pas et derrière, le physique fait que ça débloque.

  • Speaker #0

    Et comment, tu vois, donc toi, en plus, vu que tu es à la tête de Home Office, ce qui est chouette, c'est que d'un côté, tu diffuses une certaine image et tu diffuses peut-être aussi cette image qu'on peut concilier entreprise et sport. Comment est-ce que ça se diffuse au sein de ton entreprise ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se produit chez tes salariés ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je n'ai pas du tout recruté mes salariés. Je n'ai pas recruté que des sportifs. On n'est pas tous sportifs, mais par contre, il y en a beaucoup qui font du sport. Donc, on s'organise souvent des petites courses. Je vais beaucoup courir avec mes salariés. Donc, forcément, il y a un mood qui est que je suis conciliante. Après, ils sont très libres dans leurs organisations respectives. Donc, s'il y en a qui vont courir et qui reviennent 15 minutes après ou qui partent 15 minutes plus tôt pour aller courir, on le fait naturellement et on organise souvent des sessions autour de ça. Donc, il y a un mood aussi qui est dans ce sens-là. L'été, on va pique-niquer au bord du lac et avant, on va courir ou on va nager. Donc, c'est... automatique et je pense qu'ils ont aussi les valeurs intrinsèquement, naturellement.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne les as pas recrutés non plus n'importe comment.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas que des sportifs, mais ils ont quand même la mentalité.

  • Speaker #0

    Et toi, peut-être que tu les encourages mine de rien. Je ne sais pas si c'est direct ou pas, mais est-ce que tu vous en parlais d'ailleurs ? Tu les encourages à faire des breaks un peu de ce genre ?

  • Speaker #1

    Alors beaucoup. Après, je ne provoque pas tant. parce que je pourrais mettre en place, on l'avait déjà évoqué, faire venir un coach sportif, mettre en place ce genre de choses. Après, la difficulté, c'est qu'on est multi-sites et que les sportifs sont un peu éclatés. J'ai une agence à Grenoble, il y en a une qui est à Annecy. Donc, il faudrait que les animations sportives soient que quand on est tous sur Chambéry et c'est le moment où on a quand même beaucoup, beaucoup de choses à gérer. Donc, c'est compliqué à organiser. je pourrais largement le faire parce qu'il serait trop content. Je pense que ce serait aussi un autre vecteur de productivité et de plaisir pour les collabs.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être à faire mûrir la réflexion. C'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai des amis qui pourraient être, je pense, des bonnes cibles pour la fafadisphare.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Mais c'est trop bien. Et donc là, je te parlais un peu de comment finalement tu transmets de manière directe ou pas ce genre de comportement. Il y a aussi le fait de transmettre au sein de ta famille et de ta fille particulièrement. Comment tu vois le sport pour elle et qu'est-ce que tu as envie de lui apporter à ce niveau ?

  • Speaker #1

    Je veux qu'elle fasse du sport, ça c'est sûr, parce que vu tout ce que ça me procure, clairement je ne supporterais pas et je ne pense pas qu'elle pourrait être une non-sportive. Après, le type de sport, je pense que c'est très propre à... Ça peut être l'éducation, mais ça peut être aussi à comment, ce qu'elle aime. Donc demain, si elle me dit qu'elle veut faire du surlingue bâton, eh bien avec plaisir. Ce sera quoi ? Je pense que je ne lui imposerai pas un sport. J'aimerais beaucoup qu'elle fasse un sport co. Voir si elle veut faire deux sports, ce n'est pas gênant. Mais en tout cas, j'aimerais beaucoup qu'elle goûte au moins au sport co pour en tout cas qu'elle ait ces valeurs-là. Mais après, en ce moment-là, elle a démarré en faisant de la danse. Elle ne veut pas faire du basket parce qu'elle a très peur de la mascotte et elle est persuadée. qu'en allant faire du basket, la mascotte va venir. Donc pour l'instant, elle est butée dessus. Mais son papa fait du hand, donc je ne la forcerai pas à faire tel ou tel sport. Elle fera ce qu'elle voudra. On verra bien. Mais en tout cas, je souhaite qu'elle fasse du sport.

  • Speaker #0

    Et elle, elle est plutôt à vouloir en faire aussi, au final ? Ou tu sens que tu as besoin de la pousser un peu ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, elle veut tout faire. Elle est hyper curieuse. Donc après, c'est sûr que s'il y a ses copines, s'il y a une de ses copines, c'est plus facile. Mais là, je l'ai mise au ski, elle adore ça. On y va tout le temps. La gym, elle a essayé la danse. La danse, elle a essayé, elle adore ça. Et je suis sûre que si le basket, elle essaye, elle va adorer ça. C'est juste que pour l'instant, elle n'a pas passé la barrière et je ne veux pas la forcer. Donc, on verra. Mais bon, elle adore aller au basket. Elle adore regarder. Quand elle y est, elle va à l'entraînement avec son père. Elle fait des parcours, elle court partout. Donc, je pense qu'elle a quand même ça dans le sang.

  • Speaker #0

    Oui, elle est sur la bonne voie. Elle aura en principe. pas à galérer derrière pour réussir à être sportive si elle a déjà les bases maintenant. Je pense que ça se joue beaucoup, en fait, à cet âge-là, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Elle a déjà... Voilà, on sent qu'avec le ballon, elle n'est pas tôt de ses mains. Je pense qu'elle va avoir le truc et après, peut-être qu'elle n'aimera pas ça, mais en tout cas, je pense qu'elle sera plutôt dégourdie.

  • Speaker #0

    Et comment toi, tu arrives, du coup, à concilier en plus ? ton sport, alors qu'il y a aussi ta fille à gérer, ta vie de famille. Tu arrives à te fixer des créneaux assez facilement. Il y a l'entraînement qui est déjà calé par rapport au basket, puisque c'est une équipe, donc c'est forcément à telle heure, tel jour. Mais pour le reste, que ce soit la course à pied ou d'autres choses, comment tu fais un peu pour...

  • Speaker #1

    C'est une gestion des priorités. Pour moi, le sport peut être une priorité à partir du moment où, justement, j'y suis pas allée une ou deux fois. Oui, j'ai la chance d'avoir le basket qui fait qu'il y a une récurrence qui est calée. Et je sais tellement que ça me fait du bien que je me l'impose, même si parfois j'ai des événements qui font que je ne peux pas y aller. Mais déjà, j'ai cette récurrence-là. Et ensuite, je m'organise tout le temps pour avoir deux hypothèses de séance pendant la semaine. Donc moi, toute ma semaine est faite comme ça, que ce soit perso, pro. Le dimanche soir, je me cale et je sais comment je gère ma fille, comment je gère mes sorties. comment je gère... Des fois, c'est la veille pour le lendemain, mais généralement, le dimanche soir, je sais déjà dans quelle ville je vais, etc. Dans quelle ville je travaille. Donc, en fonction de ça, je calme mes potentielles séances et généralement, je me fais accompagner, dans le sens où j'ai pas mal de monde qui court avec moi. Donc, on se dit, jeudi soir, on va se faire un footing ou mercredi midi, on va courir. Et derrière, parfois, je les annule au dernier moment parce qu'il y a des impératifs. Mais quand j'en ai annulé une, je me tiens à celle du lendemain parce que j'ai besoin de faire une deuxième séance.

  • Speaker #0

    Oui. Il y en a au moins une qui se fera dans tous les cas. Et pour toi, ça serait donc une astuce de convier quelqu'un pour justement, tu vois, fixer comme un créneau et se dire, là, on s'est engagé un peu mutuellement à faire la séance.

  • Speaker #1

    On se motive.

  • Speaker #0

    C'est ça ?

  • Speaker #1

    On se motive. Et puis même moi, de nature, si je vois l'autre un peu craquer, ça me motive presque encore plus. Parce que je me dis, purée, il faut que je la motive parce que si moi aussi, je m'échappe, on ne va pas le faire. Donc, généralement, quand je ne le fais pas, ce n'est pas un manque de volonté, mais c'est plutôt où vraiment j'ai des contraintes, des boulots qui font que je mets rarement de la motivation.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu vois, au final, tu parles indirectement de l'environnement, le fait de trouver des gens pour pratiquer, le fait de... On parle un peu de la famille, etc. Juste... Là, je fais une micro-pause parce que j'en parle beaucoup dans mes précédents épisodes, à quel point c'est important de se bâtir un environnement qui aide, qui est facilitant par rapport à la pratique sportive. Toi, en fait, on voit là juste par rapport à ce que tu as dit depuis le début, que dans ton entourage proche et même un peu boulot et tout, finalement, tu es entouré de gens qui en font un peu, tu vois. Et ça, ça aide énormément. C'est juste, si tu n'étais qu'avec des gens qui ne bougeaient pas du tout, ça serait peut-être différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, ça, j'ai l'avantage, c'est que c'est sûr que ce soit mes amis, ma famille, mes collègues, tous ou plus ou moins aiment le sport. Et du coup, dans chacun de mes repères, je peux aller faire du sport et je peux trouver quelqu'un avec qui aller. Donc, c'est quand même un plus.

  • Speaker #0

    Si on regarde un peu toute ta durée de vie, c'est horrible de le dire comme ça,

  • Speaker #1

    mais si on regarde depuis le début. Ça me revient.

  • Speaker #0

    Désolée, c'était pas très beau. 25 ans. Comme t'as que 25 ans, ça va. C'est ça. De le dire comme ça, c'est un peu horrible. Mais ce que je voulais dire, c'est que souvent, nos motivations, elles évoluent un peu au fil du temps. Maintenant, t'as plus de motivation, peut-être dans le sens où... Plus de motivation à le faire aussi pour le boulot, pour couper, pour être mieux dans ta tête, etc. Avant, c'était pas les mêmes motivations.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    C'était quoi ?

  • Speaker #1

    d'être au top physiquement là maintenant c'est le dernier non je vais pas dire que c'est le dernier de mes soucis mais honnêtement avant oui je faisais de la muscu parce que je voulais des abdos l'été des choses comme ça et je voulais être fit au niveau de mes cuisses je regardais vraiment plus les aspects physiques en tout cas autant j'avais le basket pour et après le sport que je faisais à côté c'était plutôt pour me sculpter là aujourd'hui c'est plus du tout le sujet C'est un peu triste.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Je ne sais pas si c'est triste, mais maintenant, il y a d'autres choses. Donc là, ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    Là, c'est pour me faire du bien, mentalement. Alors que je n'avais pas cette notion-là. Je l'avais, mais c'était au travers du basket et parce que c'était le challenge, la compète. Mais j'avais moins ce besoin physique de me dépenser et de lâcher et de couper. Parce que finalement, quand j'étais étudiante ou quand je m'entraînais beaucoup, je n'avais pas de problème.

  • Speaker #0

    Tu n'avais pas de choses à gérer.

  • Speaker #1

    non, j'avais pas de responsabilité j'avais l'impression que j'en avais plein mais en fait j'en avais aucune, j'avais aucun souci pas de responsabilité la vie était plutôt douce donc j'avais pas ce besoin de vraiment mettre mon cerveau en mode off et me ressourcer pour dire ok,

  • Speaker #0

    on coupe et là je me fais du bien est-ce que tu vois une différence entre ce genre de motivation que t'as maintenant et motivation d'avant, sur à quel point finalement ça te motive tout court à en faire est-ce que c'est plus simple pour toi de te motiver par rapport au fait de devoir te décharger mentalement ? Ou est-ce que c'était plus simple de te motiver avant quand tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Plus simple maintenant, parce que là, j'ai beaucoup plus de résultats qu'avant. dans le sens, je sais pas on se dit tous, quand on était jeunes quand je faisais vraiment du sport pour me sculpter, en fait je vais raconter une connerie mais c'est drôle je faisais une fixation sur mes mollets parce que je voulais vraiment prendre de la masse au niveau des mollets et je m'imposais des trucs qui étaient horribles ça me saoulait, etc et je le faisais vraiment sans plaisir mais tous les jours, j'allais monter des marches d'escalier et en fait, les résultats ils étaient tellement minimes et Alors, parce que, voilà, c'est des résultats qui restent, sans dire qu'ils étaient inatteignables, mais ça demandait beaucoup plus d'efforts et moins de plaisir pour atteindre ces résultats-là, qui finalement étaient sans valeur, parce que je pense que personne voyait que j'avais des petits mollets à part moi. Et alors que maintenant, le bien-être, il est imminent. C'est plus facile d'y aller parce que je sais le bien que ça me fait et le résultat, il est décuplé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des gros résultats par rapport aux mollets.

  • Speaker #1

    Plus instantanés, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui. Non, carrément, je vois trop les bénéfices que tu peux avoir direct quand tu pratiques là, c'est juste incroyable. Et par rapport à la pression, pression au sens large, c'est-à-dire pression boulot, pression famille, pression, pression. Parce que justement, en fait, c'est ultra intense ton mode de vie. Et du coup, je me dis, est-ce que pour toi, là, c'est suffisant ? Tu pourrais le dire comme ça, que c'est suffisant, ou en tout cas que ça t'aide énormément de faire un sport ? Juste ne serait-ce que pour... Tu vas faire baisser un peu le niveau de tension et de pression que tu te mets ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est encore pire. C'est-à-dire que plus je suis dans un niveau de stress, plus j'en ai besoin. Plus j'ai besoin de couper, plus j'ai besoin de ça pour souffler. Là, c'est un peu le cas depuis quelques semaines. Clairement, j'ai... Alors, souvent, ça va de pair, mais le rythme est beaucoup plus intense parce que qui dit situation de stress dit besoin de plus travailler ou du moins... de voir plus de monde, d'analyser les situations. Donc là, j'ai encore plus besoin de ces moments-là où je coupe et où je me dépense.

  • Speaker #0

    C'est bien que tu dises ça, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont un gros rythme aussi de vie, qui sont très stressés, machin, mais qui ne se rendent pas compte à quel point juste d'aller faire un peu de sport, c'est peut-être... Je le dis de manière un peu, comment dire, diminuée, mais juste de faire du sport, à quel point ça peut quand même... aider à gérer cette pression et ce stress.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun est différent. Mais moi, j'ai besoin aussi, par exemple, dans ces moments-là, de faire du sport plus intensément. Dans le sens où plus le sport va être dur, plus je vais transpirer, plus mentalement ça va être dur, plus ça va m'aider.

  • Speaker #0

    Oui, je partage ça aussi. Mais en même temps, quand tu es hyper stressée, est-ce que ça ne t'empêche pas parfois d'en faire ? Parce que trop à devoir gérer plein de trucs, beaucoup de boulot, encore plus ?

  • Speaker #1

    Ben si, ça m'empêche, mais juste pour une question d'organisation et de manque de temps. Mais finalement, vu que j'en ai plus besoin, je vais le prendre. Je vais le prendre et je vais m'organiser pour. Et au contraire, des fois, j'ai la tête dans le guidon et j'ai très peu vu ma fille ou alors je n'ai pas pris un temps pour... Et au final, je vais dire, je vais quand même au basket. Parce que j'ai besoin de ce moment-là, même si certaines personnes pourraient penser que ce n'est pas forcément la priorité. Mais moi, c'est une priorité. À ce moment-là, j'ai besoin de me défouler.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça t'évite de rentrer à la maison, peut-être dans tous tes états, tu vois, quand tu imagines. C'est un peu le sas de décompression. Oui,

  • Speaker #1

    décompression, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fixes des objectifs par rapport au sport, justement ?

  • Speaker #1

    Non, ce ne sont pas des objectifs, ce sont des challenges.

  • Speaker #0

    J'aime, j'adore m'en lancer des nouveaux dans le sens où, par exemple, j'ai fait un semi-marathon. Je suis trop contente, c'était mon challenge. OK, c'est bien, c'est fait. Je ne vais pas en faire dix dans l'année. Ça ne me fait pas vibrer. Donc, je n'ai pas trop d'objectifs sur la durée, mais plutôt de toujours faire un peu plus. J'ai fait un trail l'année dernière. Là, j'ai envie d'en refaire un, mais un peu plus dur. J'ai envie de faire un triathlon. J'ai envie de faire un marathon. J'ai envie de faire des nouveaux trucs. Parce que, et tout ce que je pense... où je me dis, je ne sais pas si je vais être capable, c'est aussi un défi que je me donne. Et ça, ça me fait plus vibrer que me donner des objectifs quotidiens ou mensuels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus quelques objectifs dans l'année, des objectifs de challenge, comme tu dis, et où finalement, tu viens te tester. Et j'imagine qu'à chaque fois, tu checkes le truc, tu vois ? Tu checkes le truc et derrière, ça te fait dire, j'en suis capable, donc je vais aller chercher plus loin, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Et puis me dépasser, finalement. C'est toujours me dire, OK, ça va être dur. Après, je me donne quand même beaucoup les moyens d'avoir ce que je veux. Je ne pense pas, en tout cas, manquer d'efforts nécessaires pour atteindre les objectifs. Mais oui, c'est clairement ça. C'est toujours qu'il soit plus haut et me prouver à moi-même que j'y arrive.

  • Speaker #1

    Et ça t'apporte quoi, toi, de prouver à toi-même que justement, t'en es capable ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas si c'est de la fierté, c'est juste une satisfaction personnelle. Forcément, c'est un peu de confiance en soi, mais je pense que c'est vraiment la soif du challenge et de l'accomplissement.

  • Speaker #1

    Et tu sens que ça, ça te sert derrière, après, dans tes autres domaines de vie ? Que ce soit boulot, par exemple ?

  • Speaker #0

    Oui, après, je pense que c'est un trait de caractère, parce que je suis pareille dans le boulot. Je suis pareille dans ma vie perso, je suis pareille un peu dans tous les domaines. C'est-à-dire que j'ai toujours un peu envie de plus. Ok, ça, je me suis prouvé à moi-même que je savais faire. C'est quoi le prochain objectif ? C'est quoi la prochaine mission ? On va où ? On fait quoi ? Après, ça peut être vite un défaut aussi. Mais je peux me lasser. J'ai besoin de renouveau, de nouveaux challenges et d'atteindre toujours un palier de plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une forme de motivation. Une motivation à aller toujours plus loin et à continuer d'avancer. Puis en fait, finalement, comme là, tu n'as plus le basket avec la notion de performance parce qu'il n'y a pas de grosses compétitions, de gros enjeux, tu as remplacé.

  • Speaker #0

    On peut être quand même championne de l'ISER cette année. On a eu toute la suite dernière et là, on vise de doubler.

  • Speaker #1

    On est invaincus. Tu veux nous dire où est-ce que tu joues plus précisément ? Il y aura peut-être une équipe de supporters à tes prochains matchs.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il n'y a pas de notion de performance. Peu importe le niveau, quand tu fais un sport-co, tu as toujours envie de gagner,

  • Speaker #1

    tu vois. Bien sûr, mais tu vois, ce n'est pas le même enjeu que d'autres niveaux auxquels tu as pu jouer par le passé. Mais surtout, là, en fait, de te fixer des challenges, ça te donne envie de continuer à être dans un peu la compète. Oui,

  • Speaker #0

    et puis c'est peut-être pour les gens qui font aussi un peu moins de sport. Je pense que c'est plutôt, alors je parle là en objectif individuel, c'est une façon aussi de se motiver. Parce que quand on s'est inscrit à un semi-marathon ou un marathon, je pense qu'on se dit, OK, si je veux y aller, il va falloir que je crée un peu de la récurrence et que je me bouge. Sinon, on sait qu'on va mal finir.

  • Speaker #1

    On va manger le sol. Oui, c'est clair. Non, mais c'est aussi pour ça qu'on se fixe tous des petits défis. Sinon, on a vite fait de lâcher et de dire, c'est bon, je ferai ma séance demain. Ou non, allez, je mets un peu moins d'intensité. Ou de reporter un peu plus, c'est facile.

  • Speaker #0

    En plus, sur ce type d'objectif-là, moi, sur le trail que j'ai fait l'année dernière, il y avait pas mal. On avait installé des applis sur notre téléphone. qui nous donnait des objectifs de séance, de récurrence, etc. pour qu'on sente bien le jour du trail. Et clairement, quand tu loupes une séance, tu te dis, aïe, ça fait la première, la deuxième, le trail va commencer à être dur. Donc, même s'il y en a que j'ai loupé, inconsciemment, tu te motives à la troisième parce que sinon, tu te dis, je vais commencer à être à la rue.

  • Speaker #1

    Oui, parce que s'il y a genre 30 séances de prévues et que tu ne peux pas te faire faire que tu dis ça.

  • Speaker #0

    Ça te met des petits rappels en plus.

  • Speaker #1

    C'est une bonne astuce de trouver des applis. Si tu ne peux pas te faire accompagner par un coach ou par je ne sais trop qui, trouve une appli. Et ce serait quoi les conseils que tu pourrais donner à d'autres gens qui ont le même profit, qui sont soit à la tête d'une entreprise, soit qui ont un agenda vraiment surchargé ? Quels sont les premiers conseils qui te viendraient en tête pour maintenir un certain rythme d'activité physique ou continuer d'inscrire une activité physique ?

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui sont dans des clubs, qui aiment des sports où ils peuvent s'engager, prendre une licence, etc., je trouve que le move collectif est le mieux parce que l'air de rien, on s'impose un rythme. Ce n'est pas forcément un sport co, mais par exemple des cours collectifs en salle. Je prends l'exemple du crossfit. Il y a beaucoup de chefs d'entreprise aujourd'hui qui font du crossfit parce que c'est des sessions courtes, donc avec des rythmes qui sont assez intenses. Il y a un peu cet esprit performance, se faire du mal pour se faire du bien. Il y a des petites astuces comme ça. Et en plus, c'est collectif, donc on peut y aller ensemble, on peut se motiver. Je pense que ça, c'est peut-être pas mal en astuce. Et sinon, oui, c'est plutôt se donner des objectifs de compét' individuels. pour derrière s'organiser et se trouver un créneau qui nous va le mieux. Je sais, moi j'ai une chef d'entreprise que je connais, alors moi je n'ai pas passé le cap encore, mais j'aimerais y venir. Elle court tous les matins à 5h30 du mat pendant une heure. C'est son rythme de vie et elle adore ça. Là, on a passé un step. Mais voilà, il y en a qui font ça spécifiquement entre midi et deux et d'autres qui courent le soir avant de se coucher. Chacun son truc.

  • Speaker #1

    Pourquoi t'aimerais faire ça toi ?

  • Speaker #0

    Le matin ?

  • Speaker #1

    Ou le matin, ou en tout cas, je ne sais pas ce qui t'intéresse le plus dans son truc, si c'est le matin ou la régularité.

  • Speaker #0

    En fait, j'adorerais ça parce que je n'ai jamais assez de temps. Mes journées sont trop courtes et du coup, je me dis, purée, si j'avais la possibilité que mon corps accepte que je dors moins, que je me lève à 5h pour courir de 5h30 à 6h30, et que du coup, je ne perds pas de temps sur ma journée après et sur l'aspect pro-perso. Moi, c'est mon cheval de bataille. C'est toujours quel temps je vais prendre, pour quoi faire, qu'est-ce qui me va le mieux, comment je répartis mon temps. Donc, si je pouvais avoir ce temps-là et courir et commencer ma journée, je trouve ça trop bien de faire du sport le matin. Derrière, t'es fraîche.

  • Speaker #1

    Oui, t'es grave prêt à affronter la suite de la journée. Mais comment elle fait, du coup, cette personne que tu connais ? Est-ce qu'elle a réduit son temps de sommeil ? Oui. C'est ça qu'elle a fait ?

  • Speaker #0

    Mais oui, après, elle se couche à 22h et elle se lève à 5h30. Moi, j'arrive... Après, j'ai une fille en bas âge aussi, mais je n'arrive jamais à me coucher avant 23h. C'est très compliqué. Et clairement, j'ai du mal à avoir moins de... Je me lève à 6h le matin, j'ai du mal à avoir moins de 7h de sommeil. Donc forcément, c'est toujours le temps, soit se coucher plus tôt. En tout cas, aujourd'hui, je ne passe pas le câble. Si j'ai moins de 7 heures de sommeil, je le ressens et je suis morte. Oui,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ce serait la meilleure idée non plus. Oui, c'est ça. D'enchaîner comme d'enchaîner. En plus de ça, rajouter...

  • Speaker #0

    Le mieux, ce serait de se coucher plus tôt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. La complexité. Ou de courir une demi-heure au lieu d'une heure.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De faire un peu moins.

  • Speaker #0

    Commencer le boulot à 9h, à 8h30 au lieu de 7h30.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu... Par exemple, oui. Mais ça pourrait être juste courir moins longtemps. Tu vois, moi, je me fais souvent des petits runs de 20 minutes. Et en fait, le fait d'y aller avec régularité, mais ça fait vraiment la diff. Et en 20 minutes, tu peux mettre de l'intensité, tu vois. C'est pas juste, je cours tranquillou. Ça arrive à tous les bénis.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Mais moi, c'est toujours l'optimisation du temps. Et l'air de rien, tu vas me prendre pour une malade. Mais vu que je me dis... temps de la préparation et de la douche, tu vois le truc, parce que je suis un peu une toquée, il faut que je me lave les cheveux si je fais du sport après. Donc je me dis, si je fais 20 minutes tous les matins potentiellement,

  • Speaker #1

    ça double le temps de salir les cheveux. C'est bon,

  • Speaker #0

    regarde,

  • Speaker #1

    je suis grignée.

  • Speaker #0

    Du coup, tu vois, je préfère aller à la mitzvah et faire 2-3 fois par semaine une heure que tous les matins.

  • Speaker #1

    c'est parce que je me dis que il faut plus de motivation tous les matins que de 3 fois par semaine c'est vrai je reviens juste sur la notion de priorisation parce que mine de rien c'est ça aussi le truc Il a optimisé son temps, trouvé des moments, machin, mais c'est une question de priorité. Parce qu'en soi, tu pourrais toujours, là, en l'état, combler le temps que tu utilises pour le sport par d'autres choses. Et j'ai envie de souligner un peu ce truc-là pour les personnes qui écoutent. À un moment donné, c'est vraiment une question de priorité. Et ça me fait vraiment repenser à un patient que j'avais accompagné à l'époque, qui vivait à fond boulot, boulot, boulot, boulot, tu vois. Et quand on avait parlé de sport, d'activité physique, il m'avait dit, ouais, mais là, je vois... Je ne pense pas que ce soit important d'en faire maintenant. En tout cas, j'en ferai plus tard quand ça n'ira pas. C'était une logique un peu inverse. Alors que moi, j'essayais de lui faire comprendre que peut-être tu réduis ton temps de travail d'une demi-heure de temps en temps, tu as plus d'efficacité, tout ce que tu as décrit tout à l'heure. Et en plus de ça, ça te permet de tenir dans la durée, d'être plus endurant au niveau pro, mais aussi d'être plus endurant dans ton bien-être, plus endurant sur toute la ligne. D'être plus écolo. Une certaine manière aussi.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que le seul moyen pour que ces personnes-là passent le cap, c'est qu'ils se lancent. Et c'est ça qui est dur, parce que je pense que derrière, une fois que quelqu'un y a goûté pendant deux, trois mois, de lui-même, il voit les bienfaits, il voit comment il se sent, et il voit les gains que ça a. Je ne vois pas comment quelqu'un qui n'a jamais été habitué à faire du sport peut... parce que c'est un ressenti, en fait. Donc, du coup... À part que toi, tu leur dises ou qu'il y ait des témoignages ou des gens qui leur montrent ou leur disent que tout est bien fait. À partir du moment où ils ne l'ont pas ressenti, c'est dur. Donc là, c'est juste, ok, ben, tente le truc et tu verras.

  • Speaker #1

    Et tu verras, oui, c'est ça. Après, tant que tu n'as pas ressenti, effectivement, le bénéfice, c'est dur de te rendre compte de ce que ça va t'apporter. Mais peut-être que... tant que tu ne ressens pas ce bénéfice, tu ressens aussi toutes les problématiques à ne pas en faire. Et je pense que c'est un peu ça, le premier truc sur lequel vous pouvez vous focaliser, pour toutes les personnes qui nous écoutent, c'est si vous n'avez pas de repères en matière de sport ou d'activité physique, de ressenti parce que vous n'avez jamais vraiment pratiqué par le passé, pensez à tous ces inconvénients que vous vivez en ce moment, à cette douleur, cette fatigue, cette charge mentale, cette pression, tous ces trucs qui vous pèsent depuis des mois, voire des années. Et... Peut-être qu'il y a quelque chose à faire, en fait. C'est ça que je veux dire, c'est que c'est des signaux d'alarme qui font qu'à un moment donné, il faut tenter quelque chose. Et s'il y a le sport ou l'activité physique qui peut aider, franchement, il faut tester.

  • Speaker #0

    Et le sport, peut-être avec quelqu'un. Là, j'ai déjà cité ça, mais pour moi, il y a vraiment deux aspects. Il y a l'aspect se dépenser physiquement qui fait du bien, mais aussi l'aspect penser à autre chose. Et pour moi, ça, c'est essentiel. Quelqu'un qui fait, alors peu importe si son job, c'est de voir du monde toute la journée, ou au contraire être développeur web et d'être tout le temps sur un PC seul. Je pense que cette dimension-là de faire du sport avec quelqu'un ou d'avoir un coach ou d'aller faire du sport co qui permet qu'on n'a pas le choix, on est obligé de déconnecter, je pense que c'est aussi important. Et de rencontrer des gens aussi socialement qui sont hors giron pro, parfois qui sont totalement différents de nous. Mais ça ouvre un peu les yeux et ça fait décoller un peu du boulot.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ça ouvre l'état d'esprit, ça donne d'autres perspectives. Puis en plus, ça permet, comme tu disais, de prendre du recul sur ta propre vie. Et c'est juste, je pense, ultra important. Là, on va approcher un peu de la fin de l'épisode. Et en même temps, je ne t'ai jamais demandé... si tu t'étais vraiment blessée à un moment donné ou s'il y avait eu une rupture un peu dans ta pratique relativement importante, tu vois, au point de te dire, ouais, ça va être compliqué de reprendre. J'aimerais bien que tu nous parles un peu de ça ou que tu nous parles peut-être des difficultés que tu as pu rencontrer justement dans ta pratique par le passé.

  • Speaker #0

    Touche du bois. C'est un signe. Je n'ai jamais eu de grosses blessures. Je me suis fait la cheville peut-être 3-4 fois où j'ai eu 3 mois d'arrêt, mais je ne me suis jamais fait opérer. Donc quand j'ai mes blessures à la cheville, je suis assez exécrable. Donc voilà, c'est là où je me dis, et c'est là où on voit qu'effectivement, quand on ne fait pas de sport, oui, je suis plus tendue, je supporte moins de choses, je ne suis pas forcément bien dans ma tête ni dans mon corps. Donc là, c'est une certitude. Après, il y a eu ma grossesse, quand même, pendant... Alors honnêtement, j'ai fait du sport jusqu'à 5-6 mois. Donc je n'ai pas eu... Un an totalement d'arrêt, mais je pense bien sept mois, c'est là où je me suis arrêtée le plus. Et ça va parce que je m'occupais de l'esprit avec autre chose et parce que je n'avais pas la question de... Mais clairement, c'est ce qui me fait le plus peur et c'est presque ce qui me ferait arrêter le basket. Dans le sens où je vois les vieilles qui se blessent de plus en plus, les gens de mon âge où on a du mal à avoir de la récurrence ou de la régularité sur les entraînements. qui se font des blessures qui sont graves et qui, du coup, ne peuvent plus faire du tout de sport pendant une année, une année et demie. Le talon d'Achille, les croisés, le machin. On ne peut plus faire de ski, on ne peut plus aller courir, on ne peut plus faire de marche. Et je pense que ça, ça pourrait me tuer. Donc, c'est pour ça que, voilà, si l'année prochaine, j'arrête le basket ou des choses comme ça, c'est presque lié à ça en me disant, purée, si je me fais une grosse blessure, je ne vais plus pouvoir me dépenser.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, toi, pour toi, ça serait plus la... crainte de mal vivre le fait de ne pas en faire, que la crainte d'à un moment donné te dire je ne vais jamais reprendre si je coupe pendant un an. Tu serais plus dans le manque que dans la peur de jamais reprendre ou de te lâcher complètement. Oui,

  • Speaker #0

    parce que de toute ma vie, à chaque fois que j'ai eu un moment où j'ai arrêté, je languissais tout de suite. En fait, j'ai toujours eu envie de reprendre le plus vite possible. J'ai rarement d'ailleurs respecté les prescriptions des kinés. Il ne faut pas le dire.

  • Speaker #1

    On ne dira rien. Je comprends, mais c'est trop intéressant. Et en fait, par rapport à tout ce que tu as dit depuis le début, ça n'a juste que du sens que tu en sois là. Et je pense que c'est ce qui te maintiendra toute ta vie dans un moule relativement actif. Parce que sans ça, on sent que tu es dans un déséquilibre total. Oui,

  • Speaker #0

    tant que mon corps tient, c'est ça. Je pense que c'est aussi le sujet des sportifs qui en font toute leur vie. On a envie d'en faire le plus possible. Après, je pense qu'on change de sport.

  • Speaker #1

    On finit par le pilates,

  • Speaker #0

    sans dire que le pilates est un sport de vieux. Mais voilà, je pense qu'on se calme un peu sur les sports. On fait moins de crossfit passé un certain âge. Mais voilà, en tout cas, j'ai la volonté d'en faire le plus longtemps possible. Et après, c'est le corps qui envoie des signaux.

  • Speaker #1

    Tu sais, après, tu pourras partir dans le basket de santé. Oui,

  • Speaker #0

    dès l'année prochaine, à moins d'être...

  • Speaker #1

    Là, on y est ! Ce qui est cool, c'est qu'en fait, de toute manière, toutes les activités sont adaptables. Après, bien sûr, passer sur du basket santé et faire un détour un peu différent pour continuer à faire des sports peut-être un peu plus intensifs. En fait, il y a tellement d'activités qui existent que quoi qu'il arrive, je pense que peu importe ce qui se passe, que tu te blesses ou pas, que tu vieillisses, machin, en fait, il y aura toujours une activité. Et de là à arriver... que aux pilates ou que à des activités très douces pour toi, je pense que tu as vraiment le temps. Oui,

  • Speaker #0

    il y a le temps. Et puis, il y a l'aspect, on n'en a pas trop parlé, mais il y a l'aspect quand même nature. Je pense qu'il y en a qui sont... Être dehors, tu veux dire ? Être dehors. Il y en a qui sont moins attachés à ça. Moi, j'ai besoin de ça. Donc, il y a des... Que ce soit la marche, que ce soit le paddle, que ce soit... Voilà, j'adore l'eau, j'adore nager. Donc, toutes ces activités, l'été, je suis tout le temps à l'extérieur. Donc, forcément, ça m'amène à faire du sport. peut-être plus doux, mais à faire du sport.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, peu importe la manière dont tu vas pratiquer, l'idée, c'est que déjà, tu y trouves du plaisir, puis que t'es toujours, en fait, une activité de secours, presque, tu vois. C'est trop bien. C'est d'ailleurs pour ça que c'est important, je pense, de tester différentes activités. Toi, t'as fait beaucoup de basket et tu fais encore du basket, mais d'un côté, c'est bien que t'aies déjà testé plein d'autres trucs, parce que le jour où, effectivement, t'arrêtes le basket, tu seras pas complètement déboussolé de qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que machin. En fait, tu sais déjà ce que t'aimes et le style d'activité. Donc ça, c'est trop bien. Est-ce que tu as eu des difficultés particulières jusque-là ? Je ne sais même pas, comme ça, je n'ai pas d'idée particulière, mais est-ce que tu as déjà rencontré des difficultés dans cette régularité ? Alors, on comprend qu'à travers ta vie pro, finalement, tu t'imposes quand même une certaine régularité, et tu te fixes des créneaux, machin. Mais est-ce que ça a déjà été difficile, notamment au début, quand tu as démarré ton activité en tant qu'entrepreneur ? Parce que c'est encore différent de quand tu étais salarié. Tu as de nouvelles responsabilités, tu as une organisation qu'il faut aussi gérer. Tu pourrais faire des heures à la rallonge. Est-ce qu'il y a eu un moment de flottement où c'était plus compliqué ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en vois deux moments. Il y en a un, ce n'est pas tout à fait lié à mon job de chef d'entreprise. C'était quand je suis partie à Caen pour le boulot. J'avais un boulot très, très prenant, mais j'avais aussi une complexité qui était que je ne connaissais personne. Donc, j'étais seule là-bas avec des soucis de météo. Parce que Caen, ce n'est pas qu'un mythe. Donc, effectivement, se motiver solo à aller courir sous la pluie. c'était un peu plus compliqué mais c'est pour ça que je me suis rapidement inscrite aussi à IF pour faire des entraînements avec elle mais là où je pense que j'ai eu un petit moment de latence et c'était plus compliqué de m'y mettre et après quand j'ai créé la boîte et que j'avais Charlie qui était toute petite aussi, là ça a été le rythme a été complexe mais j'ai eu quand même, au bout de 6 mois je me sentais pas hyper bien et pareil j'ai repris le basket en fait donc oui à chaque fois il y a eu un moment où où je n'avais pas le temps, où j'ai eu du mal à m'organiser ou trouver. Mais j'ai eu besoin justement de rattaquer.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as toujours su qu'en fait, ça reviendrait. Tu vois, même si c'est des moments où...

  • Speaker #0

    J'ai eu zéro doute.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça en fait qui fait aussi la différence. Au bout d'un moment, quand tu as l'état d'esprit où tu sais que quoi qu'il arrive, ça reviendra, quand tu t'arrêtes une semaine, un mois, ça ne fait pas le même effet que si à chaque fois que tu t'arrêtes un peu, tu doutes de ce que ça va donner. Pour terminer, est-ce que tu aurais un dernier conseil que tu aimerais partager à des personnes qui ont un peu le même profil, comme je disais, que toi, ou qui sont juste surchargées par la famille, par la vie sociale, par la vie tout court ?

  • Speaker #0

    Le conseil, c'est forcément de s'organiser pour faire du sport, pour trouver le temps. Peu importe l'exercice, peu importe ce dont vous avez besoin, est-ce que c'est un besoin justement de vous dépenser physiquement ou de mettre votre cerveau en off ? En tout cas, il y a toujours une bonne raison pour trouver du moment pour faire du sport. Et après, c'est juste trouver le temps, donc une question d'organisation, et après une question de motivation et de récurrence, donc les gens ou un challenge perso. C'est les conseils que j'aurais envie de donner, en tout cas c'est ceux que je m'applique à moi-même.

  • Speaker #1

    Et puis du coup, il y a un super recours aussi, c'est de venir chercher Mouvementale pour aller se faire aider si jamais c'est trop compliqué. Exactement,

  • Speaker #0

    s'il y a une petite faille, si on doute que, voilà, il faut appeler Mike, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je me ferai un grand plaisir de pouvoir vous aider. On va s'arrêter sur ces dernières paroles. Merci encore à toi d'avoir parlé de toute ton histoire autour de l'activité physique. Et je te souhaite une belle continuation, encore plein de défis et plein de challenges. Encore du basket le plus longtemps possible. Et je te retrouve bientôt. Bye bye.

  • Speaker #0

    Merci, avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

Description

Comment concilier sport et vie d'entrepreneur quand les journées filent à toute vitesse ?


Dans cet épisode, Margaux Khann, Directrice Générale chez W.O.M. Office, partage son expérience : ses défis, ses astuces et sa façon de gérer une vie bien remplie sans sacrifier son équilibre physique.

Un échange authentique et inspirant pour celles et ceux qui veulent rester actifs malgré un emploi du temps chargé...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Comment concilier une activité sportive ou tout simplement faire de l'exercice et une vie d'entrepreneur ? C'est tout l'objet de cet épisode aujourd'hui. Et je suis juste plus que ravie de vous proposer un nouvel épisode avec une invitée, puisque ça fait des semaines que je n'en ai pas sorti. Vous ne faites que de m'entendre parler solo et je pense qu'au bout d'un moment, on a besoin de nouveautés. Et là, je suis trop contente tout simplement de pouvoir... vous proposer un nouvel épisode aux côtés de Margot Kahn, qui est mon amie, avec qui on va justement parler de ce sujet-là, de vie submergée, de comment faire pour intégrer un peu d'activité physique quand on a une vie qui fonce à 3000 à l'heure, quand on a plein de passions, que ce soit les voyages, la vie de famille, la vie sociale. Comment on fait tout ça ? Et je te remercie d'avoir accepté de me rejoindre derrière le micro. Bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Et je te propose tout de suite... En fait, pour commencer, puisque de toute manière, on va te connaître petit à petit au fur et à mesure de l'épisode, je te propose déjà de te présenter, sachant que je ne l'ai pas dit au départ, mais tu es directrice générale, si je ne dis pas de bêtises, de WOM Office, spécialisée dans l'aménagement de bureaux. Je te laisse en dire un peu plus parce que c'est quand même ton domaine. Oui,

  • Speaker #1

    alors moi, j'ai créé une société il y a un peu plus de trois ans maintenant, trois ans et demi exactement. autour de l'aménagement de bureaux. Donc, j'appartiens à un groupe qui sont des professionnels de l'immobilier d'entreprise. Et aujourd'hui, nous sommes sept. Donc, le siège social du groupe est basé à Chambéry. Et je gravite un petit peu dans tout Rhône-Alpes pour aménager des bureaux.

  • Speaker #0

    Excellent ! Et de toute manière, peut-être qu'on en reparlera un peu au fur et à mesure. Est-ce que j'aimerais que tu... commence à nous partager, puisque moi, je sais que tu es née avec la balle orange dans la main, le ballon de basket, bien sûr. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu comment ça s'est passé pour toi quand tu étais jeune ? Comment t'en es arrivée à faire du basket ? Et petit à petit, on va aller mieux comprendre où t'en es en termes de pratique aujourd'hui, en parlant aussi du boulot et de tout ce qui gravite autour.

  • Speaker #1

    Oui, alors ça a été... Je suis vraiment née dedans, dans le sens où toute ma famille... J'ai une famille de sportifs, donc les garçons font du rugby, la majorité, et les filles sont au basket. Quand je suis née, ma mère était déjà sportive de haut niveau et était entraîneur de basket, donc je suis née vraiment dans les gymnases. Toutes les filles de ma famille faisaient déjà du basket, donc j'ai commencé, je pense, à l'âge de 4 ans. Je pense que c'est... Le plus jeune âge où on peut commencer. Et en fait, je suis toujours restée dedans. Je n'ai jamais arrêté quasiment avant vraiment ma première année où je suis partie à l'étranger. Sinon, j'ai toujours fait du basket.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu as fait autre chose ? Ou tu n'es restée que dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, il me semble que j'ai fait de la gym. Je pense à 4-5 ans, quelque chose comme ça. Je pense que je n'étais pas hyper douée. Il me manquait un peu de classe. Donc du coup, j'étais quand même... plus balle et clairement plus sport qu'au.

  • Speaker #0

    Pas de grands souvenirs de la gym, quoi ?

  • Speaker #1

    Non, clairement pas. Après, j'ai fait beaucoup, beaucoup de... Alors, jamais de l'athlétisme en club, mais par contre, depuis petite, je marche beaucoup et j'ai toujours aimé courir aussi. Donc, en termes de sport, tout ce qui est sport outdoor, j'en ai toujours fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, pour en revenir un peu au basket, est-ce que finalement, c'est un sport qu'on t'a transmis, tu vois ? Et en même temps, parfois il peut y avoir un peu ce truc de oui, tout le monde a fait du basket dans ma famille, je suis un peu le moule, mais j'aurais bien aimé faire autre chose. Est-ce que toi, tu as déjà vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que finalement, je pense que c'est le sport qui me convient le plus en termes à la fois de valeur humaine et de compète. Je pense qu'après, clairement, je serais née dans une famille qui aurait fait du volet ou un autre sport, je m'y serais mise aussi. Après, je n'avais pas à proprement parler. talent physique pour faire du basket plus qu'autre chose, à part que je suis plutôt grande. Mais je pense que ça aurait été un autre sport et ça ne m'aurait pas dérangé de faire un autre sport co. Les sports individuels, ça me plaît, mais je n'aurais jamais été autant investie que ce que je l'ai été au travers du basket.

  • Speaker #0

    C'est quoi, du coup, tu dirais, le truc qui te plaît le plus dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, outre la compète, parce que je déteste perdre et je pense qu'il faut avoir quand même... Alors, peut-être pas pour pratiquer le sport à bas niveau, entre guillemets, mais pour aller un petit peu à haut niveau et être performant, je pense qu'il faut aimer la compète. Mais après, au travers du basket, c'est vraiment l'esprit d'équipe. L'esprit d'équipe, le challenge, apprendre, travailler et surtout gagner des matchs ensemble.

  • Speaker #0

    En même temps que je t'écoute, je me dis... Il y a tellement de parallèles avec ta vie de maintenant, ta vie d'entrepreneur. Le fait d'aimer la compète, d'aimer les challenges, etc. En fait, c'est carrément ce que tu retrouves dans ta vie au boulot.

  • Speaker #1

    Oui, et puis bien avant ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui a été un plus dans ma carrière pro. J'ai le souvenir que dès mes premiers emplois, c'était clairement ce dont on me parlait plus à mes entretiens d'embauche. C'est-à-dire que les gens, ils s'en foutaient de mes expériences parce que clairement, j'en avais pas. Mais ils me parlaient souvent du basket, de où j'ai joué, de pourquoi je faisais ça, qu'est-ce que c'était pour moi. Et je pense que oui, pour les employeurs, c'est vraiment des valeurs qu'ils connaissent et qui sont représentatives des qualités d'un candidat. Donc moi, ça m'a vraiment porté cet esprit-là. Et aujourd'hui, c'est aussi en plus quand je recrute. et que je vois que quelqu'un a fait des sports co, oui, j'ai envie en tout cas d'en parler, de savoir pourquoi, pour voir si on se rejoint là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tu fais tout de suite les parallèles, puisque c'est clair que dans les sports co particulièrement, il y a énormément de valeurs, que ce soit liées au collectif, mais que ce soit aussi derrière l'individualité dans le collectif, puisque chacun a sa place. Et mine de rien, dans une entreprise, c'est ça aussi, tu as le collectif où tout le monde avance ensemble. Mais toi aussi, chaque individu, comment est-ce qu'il se comporte pour nourrir un peu l'ensemble de l'équipe ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis après, le côté individuel, pour moi, il est beaucoup plus présent quand on touche le haut niveau. Quand on touche le bas niveau, en tout cas quand on fait du sport d'un peu tranquille, je pense qu'on recherche vraiment le fait de se faire du bien. mais aussi avec ses copains et copines. Je connais très peu de monde qui fait du sport co, pour autant que ce soit qu'un objectif individuel et qui n'apprécie pas forcément ses potes avec qui il va en faire. Quand c'est vraiment de l'amateurisme, on y va, on va faire du foot, parce qu'on est content d'aller voir ses copains. Quand on est dans le haut niveau, je pense qu'il y a une visue un peu plus individuelle, qui est qu'on va rechercher sa propre performance, son propre envie, besoin. au service du collectif, mais la vision indive est plus présente.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est finalement pas négatif. C'est hyper intéressant d'avoir cette qualité-là. Parce que tu sais que derrière, oui, ça te nourrit toi, mais ça nourrit aussi tout le monde et le reste de l'équipe. Oui, c'est très bien. Et pour en revenir encore à quand tu étais vraiment toute jeune, tu allais comment au basket ? Tu allais un peu en trainant les pieds ou c'était vraiment trop bien ? Tu attendais que ça ? C'était quoi ta vision un peu de

  • Speaker #1

    Jusport ? Alors jusqu'à, je pense que jusqu'à 16 ans, c'était, je vivais, pas je vivais pour ça, mais en tout cas j'étais, j'adorais ça et j'avais hâte et j'étais contente de retrouver mes amis. Et puis nous c'est un million, donc c'est aussi, j'étais dans un club d'une petite ville, donc mes copines et mes amis étaient à la fois à l'école et au basket avec moi. Donc du coup on partageait tout et on vibrait pour ça et on regardait, on allait voir les matchs des grands. on vivait une passion commune, donc on se nourrissait du basket. Donc je ne voyais même pas ma vie sans. C'est à partir du moment où, après le bac, je pense, ou peut-être un petit peu avant, où j'ai commencé à connaître la vie, où là, c'était de plus en plus contraignant, parce que j'avais envie de faire d'autres choses que d'être à l'entraînement tous les soirs. Et les contraintes basket prenaient trop de place pour la nouvelle vie dans laquelle je me projetais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est d'un côté un environnement hyper facilitant pour... pratiquer de manière régulière un sport, notamment le basket, mais derrière, il y a aussi des limites parce que tu peux moins faire de choses à côté parce que tu as tout simplement beaucoup de contraintes dans un sport collectif. Donc du coup, à partir du bac ou un peu après, quelle a été ta trajectoire en matière sportive ? Est-ce qu'il y a eu d'abord une coupure, peut-être aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors pas vraiment. Après le bac, je crois en bac plus 2, j'ai eu une opportunité d'aller justement dans un petit club à côté de Grenoble où je faisais mes études, donc avec un logement, etc. Donc à Saint-Martin-d'Erre. Et pour le coup, j'étais à côté et j'avais que deux entraînements par semaine, alors que j'en avais quatre à Voiron. Donc c'était ma manière de baisser un peu de niveau. de continuer de jouer à un niveau correct, mais d'avoir que deux entraînements par semaine et de pouvoir vivre ma vie étudiante correctement. Et après, petit à petit, je suis restée toujours à ce niveau-là, c'est-à-dire deux entraînements par semaine. Et ça m'allait bien sur un niveau N3 pré-nats. Et bon, après, je n'avais pas forcément la capacité de jouer bien plus haut, donc ce n'était pas plus mal. Je peux dire que c'était un choix, mais pas tant. mais en tout cas ça m'allait bien et j'ai toujours réussi à m'épanouir sur ce rythme là j'ai cessé de jouer au basket et encore quand j'ai fait mon tour du monde parce qu'on jouait à droite à gauche mais je pouvais plus évidemment en faire et après je suis partie vivre à Caen 2-3 ans et vu que je rentrais souvent les week-ends je m'étais inscrite dans un club mais où je faisais juste les entraînements, j'avais pas la possibilité de faire les matchs mais voilà j'ai jamais trop arrêté, c'était plutôt en fonction de mes déménagements où j'avais une année un peu... off par rapport à ça. C'est juste là, dernièrement, où j'ai eu ma petite-fille et du coup, j'ai repris une ou deux années un peu intenses à Châles et derrière, là, je me suis inscrite dans ce qu'on appelle notre team Toto. C'est une petite équipe où on a créé l'équipe pour avoir zéro contrainte et se dire, on part avec un effectif plus large et c'est que du plaisir et on y va que quand on veut et quand on peut. Et si on veut aller jouer, c'est parce qu'on est trop contentes d'aller à l'entraînement ou de faire le sport ensemble. Encore une autre optique.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas le côté contrainte qu'on pourrait s'imaginer de devoir être toujours présente à tous les enseignements ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, on n'a même pas de coach. Pas de coach à titrer. Donc, au moins, ça nous permet d'avoir des gens qui veulent être là et qui sont contents d'être là. Et c'était vraiment ça le choix que j'ai fait, parce que je ne voulais plus justement avoir cette contrainte-là. Et l'engagement que ça implique, pas que je veuille pas, c'est que j'en ai pas la possibilité et que c'est trop compliqué aujourd'hui au vu de mon orga.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi en fait ce qui te motive à continuer, tu vois ? Parce qu'en soi, t'aurais pu arrêter à plein de reprises, comme tu l'as expliqué, t'as déménagé, t'as fait le tour du monde, là t'as ta vie aussi d'entrepreneur, mais qu'est-ce qui fait que tu maintiens ce sport-là ?

  • Speaker #1

    Le manque. Le manque, j'ai essayé d'arrêter, je me dis bon, j'ai plus le temps. temps, mais en fait ça me manque, clairement et par trois aspects il y a l'aspect physique, l'air de rien autant l'été je suis hyper active je fais toujours du sport le matin, le soir autant l'hiver je vois heureusement que j'ai le basket, sinon ce serait beaucoup plus compliqué de me motiver et de faire du sport, il y a l'aspect challenge, compète, parce que pareil je fais plein de sports indives mais ce fait d'avoir les matchs ça stimule ... Et ça me crée des coupures aussi avec le boulot, parce que c'est un des seuls moments où vraiment il y a une rupture. Et après, évidemment, les filles avec qui je joue, c'est de la fraîcheur, je joue avec plein de petites jeunes, donc elles me font du bien, je les apprécie beaucoup. Donc c'est tout ce que je partage avec elles et je suis trop contente d'aller les retrouver.

  • Speaker #0

    Trop bien. Franchement, c'est incroyable, je trouve, que tu arrives à maintenir ce sport-là, peu importe ce qui se passe finalement dans ta vie. En fait, quoi qu'il arrive, tu trouves toujours un moyen de le maintenir. une solution. Ça a été pendant une période de t'entraîner à un endroit, de jouer les matchs peut-être ailleurs. Peu importe, tu te débrouilles toujours pour que ça marche. Là, tout de suite, quel est le rythme que tu as en ce moment ? Là,

  • Speaker #1

    je m'entraîne une fois par semaine et un match par week-end, dans le meilleur des cas. Non, il y a des fois où je n'arrive pas à faire le seul entraînement qu'on s'est imposé ou en tout cas qu'on s'est donné. Après, je loupe quelques matchs quand je ne suis pas là le week-end. Mais je suis un. quasi assidu sur ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et je te connais quand même un peu, beaucoup. Je sais que tu fais aussi un peu de course à pied, ou en tout cas, tu en as fait, je ne sais pas ce qu'il en est là maintenant, mais ça a peut-être aussi été le truc qui permettait de, quand tu ne peux pas peut-être aller à l'entraînement, il y a d'autres moments où tu peux caler une séance. Évidemment,

  • Speaker #1

    l'été, je pense que je fais au moins quatre séances par semaine, que ce soit de la course, de la nage, peu importe le type de sport, mais ou de la muscu un peu. Tout type de sport l'été, beaucoup. L'hiver, je suis à deux séances. Je fais beaucoup de ski aussi, ou même de la marche. Donc, je suis à deux séances de basket, plus une séance autre, généralement.

  • Speaker #0

    Et ça, comment tu fais pour l'intégrer, alors que tu cours tout le temps, tu vois ? Tu cours tout le temps, même avec le boulot, ne serait-ce que le boulot, on n'a pas parlé de la vie de famille ou autre, mais comment tu fais pour te permettre, entre guillemets, de caler quand même ces rendez-vous avec toi-même, alors que ça reste compliqué ? Faut pas le cacher.

  • Speaker #1

    En fait, c'est un besoin. Il y a différents types de sports qui m'apportent des choses dont j'ai besoin. Parfois, je ressens vraiment au niveau pro ou même au niveau perso que j'ai besoin de couper et d'aller courir, que ce soit un besoin physique ou justement de mettre mon cerveau off parce que justement je suis plus productive. Je me rends compte de ça et aussi pour mon bien-être mental, vraiment j'ai besoin de me dépenser physiquement. Donc il y a des fois où psychologiquement, si je sais que je ne suis pas allée à l'entraînement et que je n'ai rien fait, ce n'est même pas où je me dis « je vais grossir » . C'est juste que mentalement, j'ai besoin de me dépenser et de transpirer et de penser à autre chose. Donc, je me cale un peu comme ça et je sais en tout cas que je ne suis pas bien si je ne le fais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, tu n'as pas à l'inverse la culpabilité de le faire alors que tu as plein d'autres trucs à faire à côté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et puis, ça me fait tellement du bien. Après, Et je sais que je suis fraîche, dans le sens où, que ce soit perso ou pro, je suis reboostée et ça me rend plus productive.

  • Speaker #0

    Ça te sert carrément dans le boulot, mais au-delà du boulot et dans le boulot aussi. C'est juste indispensable, au final.

  • Speaker #1

    Il y a des fois où, au boulot, ça c'est plus la course à pied, parce que le basket, c'est justement quand j'ai besoin de mettre mon cerveau en mode off. Je sais qu'aux entraînements, je ne pense pas au boulot, donc ça me permet de créer des coupures. Par contre, il y a des fois où quand je vais courir toute seule, je veux le faire toute seule ou marcher toute seule parce que j'ai des décisions à prendre ou j'ai des choses sur lesquelles il faut que je me pose les bonnes questions et que je prenne du recul. Et ça, ça me permet parfois, ce type de sport me permet ça. C'est-à-dire que j'ai la tête dans le guidon, j'ai quatre décisions à prendre et je n'arrive pas et je me pose mille questions et je me dis en fait, je vais courir. Alors j'y pense, parce que quand je cours seule, avec ou sans musique, mon cerveau cogite. Mais ça me permet des fois de prendre la bonne décision.

  • Speaker #0

    Ça active ta créativité, ta créativité, justement ta réflexion. Moi, c'est exactement ce que je vis. Tu sais, quand je marche sur mon tapis en même temps que je bosse, c'est juste incroyable. Et la majorité des tâches où justement il faut que ça avance, où il faut qu'il y ait soit une décision, soit au contraire les idées qui viennent et qui fusent, en fait, en étant en mouvement, ça change carrément tout. en tout cas souvent ça réveille mon cerveau et ça me fait avancer et c'est tellement agréable de vivre ça parce qu'après tu ne te sens pas bloqué alors que sinon tu aurais pu rester bloqué pendant trois heures sur le même truc sans savoir comment réfléchir alors que là ça vient presque naturellement enfin je veux dire tu es en train de réfléchir mais ça vient la réflexion vient naturellement Le processus de réflexion.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est juste la prise de recul nécessaire où quand tu es devant ton PC, devant ton truc, ça ne vient pas et derrière, le physique fait que ça débloque.

  • Speaker #0

    Et comment, tu vois, donc toi, en plus, vu que tu es à la tête de Home Office, ce qui est chouette, c'est que d'un côté, tu diffuses une certaine image et tu diffuses peut-être aussi cette image qu'on peut concilier entreprise et sport. Comment est-ce que ça se diffuse au sein de ton entreprise ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se produit chez tes salariés ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je n'ai pas du tout recruté mes salariés. Je n'ai pas recruté que des sportifs. On n'est pas tous sportifs, mais par contre, il y en a beaucoup qui font du sport. Donc, on s'organise souvent des petites courses. Je vais beaucoup courir avec mes salariés. Donc, forcément, il y a un mood qui est que je suis conciliante. Après, ils sont très libres dans leurs organisations respectives. Donc, s'il y en a qui vont courir et qui reviennent 15 minutes après ou qui partent 15 minutes plus tôt pour aller courir, on le fait naturellement et on organise souvent des sessions autour de ça. Donc, il y a un mood aussi qui est dans ce sens-là. L'été, on va pique-niquer au bord du lac et avant, on va courir ou on va nager. Donc, c'est... automatique et je pense qu'ils ont aussi les valeurs intrinsèquement, naturellement.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne les as pas recrutés non plus n'importe comment.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas que des sportifs, mais ils ont quand même la mentalité.

  • Speaker #0

    Et toi, peut-être que tu les encourages mine de rien. Je ne sais pas si c'est direct ou pas, mais est-ce que tu vous en parlais d'ailleurs ? Tu les encourages à faire des breaks un peu de ce genre ?

  • Speaker #1

    Alors beaucoup. Après, je ne provoque pas tant. parce que je pourrais mettre en place, on l'avait déjà évoqué, faire venir un coach sportif, mettre en place ce genre de choses. Après, la difficulté, c'est qu'on est multi-sites et que les sportifs sont un peu éclatés. J'ai une agence à Grenoble, il y en a une qui est à Annecy. Donc, il faudrait que les animations sportives soient que quand on est tous sur Chambéry et c'est le moment où on a quand même beaucoup, beaucoup de choses à gérer. Donc, c'est compliqué à organiser. je pourrais largement le faire parce qu'il serait trop content. Je pense que ce serait aussi un autre vecteur de productivité et de plaisir pour les collabs.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être à faire mûrir la réflexion. C'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai des amis qui pourraient être, je pense, des bonnes cibles pour la fafadisphare.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Mais c'est trop bien. Et donc là, je te parlais un peu de comment finalement tu transmets de manière directe ou pas ce genre de comportement. Il y a aussi le fait de transmettre au sein de ta famille et de ta fille particulièrement. Comment tu vois le sport pour elle et qu'est-ce que tu as envie de lui apporter à ce niveau ?

  • Speaker #1

    Je veux qu'elle fasse du sport, ça c'est sûr, parce que vu tout ce que ça me procure, clairement je ne supporterais pas et je ne pense pas qu'elle pourrait être une non-sportive. Après, le type de sport, je pense que c'est très propre à... Ça peut être l'éducation, mais ça peut être aussi à comment, ce qu'elle aime. Donc demain, si elle me dit qu'elle veut faire du surlingue bâton, eh bien avec plaisir. Ce sera quoi ? Je pense que je ne lui imposerai pas un sport. J'aimerais beaucoup qu'elle fasse un sport co. Voir si elle veut faire deux sports, ce n'est pas gênant. Mais en tout cas, j'aimerais beaucoup qu'elle goûte au moins au sport co pour en tout cas qu'elle ait ces valeurs-là. Mais après, en ce moment-là, elle a démarré en faisant de la danse. Elle ne veut pas faire du basket parce qu'elle a très peur de la mascotte et elle est persuadée. qu'en allant faire du basket, la mascotte va venir. Donc pour l'instant, elle est butée dessus. Mais son papa fait du hand, donc je ne la forcerai pas à faire tel ou tel sport. Elle fera ce qu'elle voudra. On verra bien. Mais en tout cas, je souhaite qu'elle fasse du sport.

  • Speaker #0

    Et elle, elle est plutôt à vouloir en faire aussi, au final ? Ou tu sens que tu as besoin de la pousser un peu ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, elle veut tout faire. Elle est hyper curieuse. Donc après, c'est sûr que s'il y a ses copines, s'il y a une de ses copines, c'est plus facile. Mais là, je l'ai mise au ski, elle adore ça. On y va tout le temps. La gym, elle a essayé la danse. La danse, elle a essayé, elle adore ça. Et je suis sûre que si le basket, elle essaye, elle va adorer ça. C'est juste que pour l'instant, elle n'a pas passé la barrière et je ne veux pas la forcer. Donc, on verra. Mais bon, elle adore aller au basket. Elle adore regarder. Quand elle y est, elle va à l'entraînement avec son père. Elle fait des parcours, elle court partout. Donc, je pense qu'elle a quand même ça dans le sang.

  • Speaker #0

    Oui, elle est sur la bonne voie. Elle aura en principe. pas à galérer derrière pour réussir à être sportive si elle a déjà les bases maintenant. Je pense que ça se joue beaucoup, en fait, à cet âge-là, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Elle a déjà... Voilà, on sent qu'avec le ballon, elle n'est pas tôt de ses mains. Je pense qu'elle va avoir le truc et après, peut-être qu'elle n'aimera pas ça, mais en tout cas, je pense qu'elle sera plutôt dégourdie.

  • Speaker #0

    Et comment toi, tu arrives, du coup, à concilier en plus ? ton sport, alors qu'il y a aussi ta fille à gérer, ta vie de famille. Tu arrives à te fixer des créneaux assez facilement. Il y a l'entraînement qui est déjà calé par rapport au basket, puisque c'est une équipe, donc c'est forcément à telle heure, tel jour. Mais pour le reste, que ce soit la course à pied ou d'autres choses, comment tu fais un peu pour...

  • Speaker #1

    C'est une gestion des priorités. Pour moi, le sport peut être une priorité à partir du moment où, justement, j'y suis pas allée une ou deux fois. Oui, j'ai la chance d'avoir le basket qui fait qu'il y a une récurrence qui est calée. Et je sais tellement que ça me fait du bien que je me l'impose, même si parfois j'ai des événements qui font que je ne peux pas y aller. Mais déjà, j'ai cette récurrence-là. Et ensuite, je m'organise tout le temps pour avoir deux hypothèses de séance pendant la semaine. Donc moi, toute ma semaine est faite comme ça, que ce soit perso, pro. Le dimanche soir, je me cale et je sais comment je gère ma fille, comment je gère mes sorties. comment je gère... Des fois, c'est la veille pour le lendemain, mais généralement, le dimanche soir, je sais déjà dans quelle ville je vais, etc. Dans quelle ville je travaille. Donc, en fonction de ça, je calme mes potentielles séances et généralement, je me fais accompagner, dans le sens où j'ai pas mal de monde qui court avec moi. Donc, on se dit, jeudi soir, on va se faire un footing ou mercredi midi, on va courir. Et derrière, parfois, je les annule au dernier moment parce qu'il y a des impératifs. Mais quand j'en ai annulé une, je me tiens à celle du lendemain parce que j'ai besoin de faire une deuxième séance.

  • Speaker #0

    Oui. Il y en a au moins une qui se fera dans tous les cas. Et pour toi, ça serait donc une astuce de convier quelqu'un pour justement, tu vois, fixer comme un créneau et se dire, là, on s'est engagé un peu mutuellement à faire la séance.

  • Speaker #1

    On se motive.

  • Speaker #0

    C'est ça ?

  • Speaker #1

    On se motive. Et puis même moi, de nature, si je vois l'autre un peu craquer, ça me motive presque encore plus. Parce que je me dis, purée, il faut que je la motive parce que si moi aussi, je m'échappe, on ne va pas le faire. Donc, généralement, quand je ne le fais pas, ce n'est pas un manque de volonté, mais c'est plutôt où vraiment j'ai des contraintes, des boulots qui font que je mets rarement de la motivation.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu vois, au final, tu parles indirectement de l'environnement, le fait de trouver des gens pour pratiquer, le fait de... On parle un peu de la famille, etc. Juste... Là, je fais une micro-pause parce que j'en parle beaucoup dans mes précédents épisodes, à quel point c'est important de se bâtir un environnement qui aide, qui est facilitant par rapport à la pratique sportive. Toi, en fait, on voit là juste par rapport à ce que tu as dit depuis le début, que dans ton entourage proche et même un peu boulot et tout, finalement, tu es entouré de gens qui en font un peu, tu vois. Et ça, ça aide énormément. C'est juste, si tu n'étais qu'avec des gens qui ne bougeaient pas du tout, ça serait peut-être différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, ça, j'ai l'avantage, c'est que c'est sûr que ce soit mes amis, ma famille, mes collègues, tous ou plus ou moins aiment le sport. Et du coup, dans chacun de mes repères, je peux aller faire du sport et je peux trouver quelqu'un avec qui aller. Donc, c'est quand même un plus.

  • Speaker #0

    Si on regarde un peu toute ta durée de vie, c'est horrible de le dire comme ça,

  • Speaker #1

    mais si on regarde depuis le début. Ça me revient.

  • Speaker #0

    Désolée, c'était pas très beau. 25 ans. Comme t'as que 25 ans, ça va. C'est ça. De le dire comme ça, c'est un peu horrible. Mais ce que je voulais dire, c'est que souvent, nos motivations, elles évoluent un peu au fil du temps. Maintenant, t'as plus de motivation, peut-être dans le sens où... Plus de motivation à le faire aussi pour le boulot, pour couper, pour être mieux dans ta tête, etc. Avant, c'était pas les mêmes motivations.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    C'était quoi ?

  • Speaker #1

    d'être au top physiquement là maintenant c'est le dernier non je vais pas dire que c'est le dernier de mes soucis mais honnêtement avant oui je faisais de la muscu parce que je voulais des abdos l'été des choses comme ça et je voulais être fit au niveau de mes cuisses je regardais vraiment plus les aspects physiques en tout cas autant j'avais le basket pour et après le sport que je faisais à côté c'était plutôt pour me sculpter là aujourd'hui c'est plus du tout le sujet C'est un peu triste.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Je ne sais pas si c'est triste, mais maintenant, il y a d'autres choses. Donc là, ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    Là, c'est pour me faire du bien, mentalement. Alors que je n'avais pas cette notion-là. Je l'avais, mais c'était au travers du basket et parce que c'était le challenge, la compète. Mais j'avais moins ce besoin physique de me dépenser et de lâcher et de couper. Parce que finalement, quand j'étais étudiante ou quand je m'entraînais beaucoup, je n'avais pas de problème.

  • Speaker #0

    Tu n'avais pas de choses à gérer.

  • Speaker #1

    non, j'avais pas de responsabilité j'avais l'impression que j'en avais plein mais en fait j'en avais aucune, j'avais aucun souci pas de responsabilité la vie était plutôt douce donc j'avais pas ce besoin de vraiment mettre mon cerveau en mode off et me ressourcer pour dire ok,

  • Speaker #0

    on coupe et là je me fais du bien est-ce que tu vois une différence entre ce genre de motivation que t'as maintenant et motivation d'avant, sur à quel point finalement ça te motive tout court à en faire est-ce que c'est plus simple pour toi de te motiver par rapport au fait de devoir te décharger mentalement ? Ou est-ce que c'était plus simple de te motiver avant quand tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Plus simple maintenant, parce que là, j'ai beaucoup plus de résultats qu'avant. dans le sens, je sais pas on se dit tous, quand on était jeunes quand je faisais vraiment du sport pour me sculpter, en fait je vais raconter une connerie mais c'est drôle je faisais une fixation sur mes mollets parce que je voulais vraiment prendre de la masse au niveau des mollets et je m'imposais des trucs qui étaient horribles ça me saoulait, etc et je le faisais vraiment sans plaisir mais tous les jours, j'allais monter des marches d'escalier et en fait, les résultats ils étaient tellement minimes et Alors, parce que, voilà, c'est des résultats qui restent, sans dire qu'ils étaient inatteignables, mais ça demandait beaucoup plus d'efforts et moins de plaisir pour atteindre ces résultats-là, qui finalement étaient sans valeur, parce que je pense que personne voyait que j'avais des petits mollets à part moi. Et alors que maintenant, le bien-être, il est imminent. C'est plus facile d'y aller parce que je sais le bien que ça me fait et le résultat, il est décuplé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des gros résultats par rapport aux mollets.

  • Speaker #1

    Plus instantanés, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui. Non, carrément, je vois trop les bénéfices que tu peux avoir direct quand tu pratiques là, c'est juste incroyable. Et par rapport à la pression, pression au sens large, c'est-à-dire pression boulot, pression famille, pression, pression. Parce que justement, en fait, c'est ultra intense ton mode de vie. Et du coup, je me dis, est-ce que pour toi, là, c'est suffisant ? Tu pourrais le dire comme ça, que c'est suffisant, ou en tout cas que ça t'aide énormément de faire un sport ? Juste ne serait-ce que pour... Tu vas faire baisser un peu le niveau de tension et de pression que tu te mets ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est encore pire. C'est-à-dire que plus je suis dans un niveau de stress, plus j'en ai besoin. Plus j'ai besoin de couper, plus j'ai besoin de ça pour souffler. Là, c'est un peu le cas depuis quelques semaines. Clairement, j'ai... Alors, souvent, ça va de pair, mais le rythme est beaucoup plus intense parce que qui dit situation de stress dit besoin de plus travailler ou du moins... de voir plus de monde, d'analyser les situations. Donc là, j'ai encore plus besoin de ces moments-là où je coupe et où je me dépense.

  • Speaker #0

    C'est bien que tu dises ça, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont un gros rythme aussi de vie, qui sont très stressés, machin, mais qui ne se rendent pas compte à quel point juste d'aller faire un peu de sport, c'est peut-être... Je le dis de manière un peu, comment dire, diminuée, mais juste de faire du sport, à quel point ça peut quand même... aider à gérer cette pression et ce stress.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun est différent. Mais moi, j'ai besoin aussi, par exemple, dans ces moments-là, de faire du sport plus intensément. Dans le sens où plus le sport va être dur, plus je vais transpirer, plus mentalement ça va être dur, plus ça va m'aider.

  • Speaker #0

    Oui, je partage ça aussi. Mais en même temps, quand tu es hyper stressée, est-ce que ça ne t'empêche pas parfois d'en faire ? Parce que trop à devoir gérer plein de trucs, beaucoup de boulot, encore plus ?

  • Speaker #1

    Ben si, ça m'empêche, mais juste pour une question d'organisation et de manque de temps. Mais finalement, vu que j'en ai plus besoin, je vais le prendre. Je vais le prendre et je vais m'organiser pour. Et au contraire, des fois, j'ai la tête dans le guidon et j'ai très peu vu ma fille ou alors je n'ai pas pris un temps pour... Et au final, je vais dire, je vais quand même au basket. Parce que j'ai besoin de ce moment-là, même si certaines personnes pourraient penser que ce n'est pas forcément la priorité. Mais moi, c'est une priorité. À ce moment-là, j'ai besoin de me défouler.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça t'évite de rentrer à la maison, peut-être dans tous tes états, tu vois, quand tu imagines. C'est un peu le sas de décompression. Oui,

  • Speaker #1

    décompression, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fixes des objectifs par rapport au sport, justement ?

  • Speaker #1

    Non, ce ne sont pas des objectifs, ce sont des challenges.

  • Speaker #0

    J'aime, j'adore m'en lancer des nouveaux dans le sens où, par exemple, j'ai fait un semi-marathon. Je suis trop contente, c'était mon challenge. OK, c'est bien, c'est fait. Je ne vais pas en faire dix dans l'année. Ça ne me fait pas vibrer. Donc, je n'ai pas trop d'objectifs sur la durée, mais plutôt de toujours faire un peu plus. J'ai fait un trail l'année dernière. Là, j'ai envie d'en refaire un, mais un peu plus dur. J'ai envie de faire un triathlon. J'ai envie de faire un marathon. J'ai envie de faire des nouveaux trucs. Parce que, et tout ce que je pense... où je me dis, je ne sais pas si je vais être capable, c'est aussi un défi que je me donne. Et ça, ça me fait plus vibrer que me donner des objectifs quotidiens ou mensuels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus quelques objectifs dans l'année, des objectifs de challenge, comme tu dis, et où finalement, tu viens te tester. Et j'imagine qu'à chaque fois, tu checkes le truc, tu vois ? Tu checkes le truc et derrière, ça te fait dire, j'en suis capable, donc je vais aller chercher plus loin, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Et puis me dépasser, finalement. C'est toujours me dire, OK, ça va être dur. Après, je me donne quand même beaucoup les moyens d'avoir ce que je veux. Je ne pense pas, en tout cas, manquer d'efforts nécessaires pour atteindre les objectifs. Mais oui, c'est clairement ça. C'est toujours qu'il soit plus haut et me prouver à moi-même que j'y arrive.

  • Speaker #1

    Et ça t'apporte quoi, toi, de prouver à toi-même que justement, t'en es capable ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas si c'est de la fierté, c'est juste une satisfaction personnelle. Forcément, c'est un peu de confiance en soi, mais je pense que c'est vraiment la soif du challenge et de l'accomplissement.

  • Speaker #1

    Et tu sens que ça, ça te sert derrière, après, dans tes autres domaines de vie ? Que ce soit boulot, par exemple ?

  • Speaker #0

    Oui, après, je pense que c'est un trait de caractère, parce que je suis pareille dans le boulot. Je suis pareille dans ma vie perso, je suis pareille un peu dans tous les domaines. C'est-à-dire que j'ai toujours un peu envie de plus. Ok, ça, je me suis prouvé à moi-même que je savais faire. C'est quoi le prochain objectif ? C'est quoi la prochaine mission ? On va où ? On fait quoi ? Après, ça peut être vite un défaut aussi. Mais je peux me lasser. J'ai besoin de renouveau, de nouveaux challenges et d'atteindre toujours un palier de plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une forme de motivation. Une motivation à aller toujours plus loin et à continuer d'avancer. Puis en fait, finalement, comme là, tu n'as plus le basket avec la notion de performance parce qu'il n'y a pas de grosses compétitions, de gros enjeux, tu as remplacé.

  • Speaker #0

    On peut être quand même championne de l'ISER cette année. On a eu toute la suite dernière et là, on vise de doubler.

  • Speaker #1

    On est invaincus. Tu veux nous dire où est-ce que tu joues plus précisément ? Il y aura peut-être une équipe de supporters à tes prochains matchs.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il n'y a pas de notion de performance. Peu importe le niveau, quand tu fais un sport-co, tu as toujours envie de gagner,

  • Speaker #1

    tu vois. Bien sûr, mais tu vois, ce n'est pas le même enjeu que d'autres niveaux auxquels tu as pu jouer par le passé. Mais surtout, là, en fait, de te fixer des challenges, ça te donne envie de continuer à être dans un peu la compète. Oui,

  • Speaker #0

    et puis c'est peut-être pour les gens qui font aussi un peu moins de sport. Je pense que c'est plutôt, alors je parle là en objectif individuel, c'est une façon aussi de se motiver. Parce que quand on s'est inscrit à un semi-marathon ou un marathon, je pense qu'on se dit, OK, si je veux y aller, il va falloir que je crée un peu de la récurrence et que je me bouge. Sinon, on sait qu'on va mal finir.

  • Speaker #1

    On va manger le sol. Oui, c'est clair. Non, mais c'est aussi pour ça qu'on se fixe tous des petits défis. Sinon, on a vite fait de lâcher et de dire, c'est bon, je ferai ma séance demain. Ou non, allez, je mets un peu moins d'intensité. Ou de reporter un peu plus, c'est facile.

  • Speaker #0

    En plus, sur ce type d'objectif-là, moi, sur le trail que j'ai fait l'année dernière, il y avait pas mal. On avait installé des applis sur notre téléphone. qui nous donnait des objectifs de séance, de récurrence, etc. pour qu'on sente bien le jour du trail. Et clairement, quand tu loupes une séance, tu te dis, aïe, ça fait la première, la deuxième, le trail va commencer à être dur. Donc, même s'il y en a que j'ai loupé, inconsciemment, tu te motives à la troisième parce que sinon, tu te dis, je vais commencer à être à la rue.

  • Speaker #1

    Oui, parce que s'il y a genre 30 séances de prévues et que tu ne peux pas te faire faire que tu dis ça.

  • Speaker #0

    Ça te met des petits rappels en plus.

  • Speaker #1

    C'est une bonne astuce de trouver des applis. Si tu ne peux pas te faire accompagner par un coach ou par je ne sais trop qui, trouve une appli. Et ce serait quoi les conseils que tu pourrais donner à d'autres gens qui ont le même profit, qui sont soit à la tête d'une entreprise, soit qui ont un agenda vraiment surchargé ? Quels sont les premiers conseils qui te viendraient en tête pour maintenir un certain rythme d'activité physique ou continuer d'inscrire une activité physique ?

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui sont dans des clubs, qui aiment des sports où ils peuvent s'engager, prendre une licence, etc., je trouve que le move collectif est le mieux parce que l'air de rien, on s'impose un rythme. Ce n'est pas forcément un sport co, mais par exemple des cours collectifs en salle. Je prends l'exemple du crossfit. Il y a beaucoup de chefs d'entreprise aujourd'hui qui font du crossfit parce que c'est des sessions courtes, donc avec des rythmes qui sont assez intenses. Il y a un peu cet esprit performance, se faire du mal pour se faire du bien. Il y a des petites astuces comme ça. Et en plus, c'est collectif, donc on peut y aller ensemble, on peut se motiver. Je pense que ça, c'est peut-être pas mal en astuce. Et sinon, oui, c'est plutôt se donner des objectifs de compét' individuels. pour derrière s'organiser et se trouver un créneau qui nous va le mieux. Je sais, moi j'ai une chef d'entreprise que je connais, alors moi je n'ai pas passé le cap encore, mais j'aimerais y venir. Elle court tous les matins à 5h30 du mat pendant une heure. C'est son rythme de vie et elle adore ça. Là, on a passé un step. Mais voilà, il y en a qui font ça spécifiquement entre midi et deux et d'autres qui courent le soir avant de se coucher. Chacun son truc.

  • Speaker #1

    Pourquoi t'aimerais faire ça toi ?

  • Speaker #0

    Le matin ?

  • Speaker #1

    Ou le matin, ou en tout cas, je ne sais pas ce qui t'intéresse le plus dans son truc, si c'est le matin ou la régularité.

  • Speaker #0

    En fait, j'adorerais ça parce que je n'ai jamais assez de temps. Mes journées sont trop courtes et du coup, je me dis, purée, si j'avais la possibilité que mon corps accepte que je dors moins, que je me lève à 5h pour courir de 5h30 à 6h30, et que du coup, je ne perds pas de temps sur ma journée après et sur l'aspect pro-perso. Moi, c'est mon cheval de bataille. C'est toujours quel temps je vais prendre, pour quoi faire, qu'est-ce qui me va le mieux, comment je répartis mon temps. Donc, si je pouvais avoir ce temps-là et courir et commencer ma journée, je trouve ça trop bien de faire du sport le matin. Derrière, t'es fraîche.

  • Speaker #1

    Oui, t'es grave prêt à affronter la suite de la journée. Mais comment elle fait, du coup, cette personne que tu connais ? Est-ce qu'elle a réduit son temps de sommeil ? Oui. C'est ça qu'elle a fait ?

  • Speaker #0

    Mais oui, après, elle se couche à 22h et elle se lève à 5h30. Moi, j'arrive... Après, j'ai une fille en bas âge aussi, mais je n'arrive jamais à me coucher avant 23h. C'est très compliqué. Et clairement, j'ai du mal à avoir moins de... Je me lève à 6h le matin, j'ai du mal à avoir moins de 7h de sommeil. Donc forcément, c'est toujours le temps, soit se coucher plus tôt. En tout cas, aujourd'hui, je ne passe pas le câble. Si j'ai moins de 7 heures de sommeil, je le ressens et je suis morte. Oui,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ce serait la meilleure idée non plus. Oui, c'est ça. D'enchaîner comme d'enchaîner. En plus de ça, rajouter...

  • Speaker #0

    Le mieux, ce serait de se coucher plus tôt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. La complexité. Ou de courir une demi-heure au lieu d'une heure.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De faire un peu moins.

  • Speaker #0

    Commencer le boulot à 9h, à 8h30 au lieu de 7h30.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu... Par exemple, oui. Mais ça pourrait être juste courir moins longtemps. Tu vois, moi, je me fais souvent des petits runs de 20 minutes. Et en fait, le fait d'y aller avec régularité, mais ça fait vraiment la diff. Et en 20 minutes, tu peux mettre de l'intensité, tu vois. C'est pas juste, je cours tranquillou. Ça arrive à tous les bénis.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Mais moi, c'est toujours l'optimisation du temps. Et l'air de rien, tu vas me prendre pour une malade. Mais vu que je me dis... temps de la préparation et de la douche, tu vois le truc, parce que je suis un peu une toquée, il faut que je me lave les cheveux si je fais du sport après. Donc je me dis, si je fais 20 minutes tous les matins potentiellement,

  • Speaker #1

    ça double le temps de salir les cheveux. C'est bon,

  • Speaker #0

    regarde,

  • Speaker #1

    je suis grignée.

  • Speaker #0

    Du coup, tu vois, je préfère aller à la mitzvah et faire 2-3 fois par semaine une heure que tous les matins.

  • Speaker #1

    c'est parce que je me dis que il faut plus de motivation tous les matins que de 3 fois par semaine c'est vrai je reviens juste sur la notion de priorisation parce que mine de rien c'est ça aussi le truc Il a optimisé son temps, trouvé des moments, machin, mais c'est une question de priorité. Parce qu'en soi, tu pourrais toujours, là, en l'état, combler le temps que tu utilises pour le sport par d'autres choses. Et j'ai envie de souligner un peu ce truc-là pour les personnes qui écoutent. À un moment donné, c'est vraiment une question de priorité. Et ça me fait vraiment repenser à un patient que j'avais accompagné à l'époque, qui vivait à fond boulot, boulot, boulot, boulot, tu vois. Et quand on avait parlé de sport, d'activité physique, il m'avait dit, ouais, mais là, je vois... Je ne pense pas que ce soit important d'en faire maintenant. En tout cas, j'en ferai plus tard quand ça n'ira pas. C'était une logique un peu inverse. Alors que moi, j'essayais de lui faire comprendre que peut-être tu réduis ton temps de travail d'une demi-heure de temps en temps, tu as plus d'efficacité, tout ce que tu as décrit tout à l'heure. Et en plus de ça, ça te permet de tenir dans la durée, d'être plus endurant au niveau pro, mais aussi d'être plus endurant dans ton bien-être, plus endurant sur toute la ligne. D'être plus écolo. Une certaine manière aussi.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que le seul moyen pour que ces personnes-là passent le cap, c'est qu'ils se lancent. Et c'est ça qui est dur, parce que je pense que derrière, une fois que quelqu'un y a goûté pendant deux, trois mois, de lui-même, il voit les bienfaits, il voit comment il se sent, et il voit les gains que ça a. Je ne vois pas comment quelqu'un qui n'a jamais été habitué à faire du sport peut... parce que c'est un ressenti, en fait. Donc, du coup... À part que toi, tu leur dises ou qu'il y ait des témoignages ou des gens qui leur montrent ou leur disent que tout est bien fait. À partir du moment où ils ne l'ont pas ressenti, c'est dur. Donc là, c'est juste, ok, ben, tente le truc et tu verras.

  • Speaker #1

    Et tu verras, oui, c'est ça. Après, tant que tu n'as pas ressenti, effectivement, le bénéfice, c'est dur de te rendre compte de ce que ça va t'apporter. Mais peut-être que... tant que tu ne ressens pas ce bénéfice, tu ressens aussi toutes les problématiques à ne pas en faire. Et je pense que c'est un peu ça, le premier truc sur lequel vous pouvez vous focaliser, pour toutes les personnes qui nous écoutent, c'est si vous n'avez pas de repères en matière de sport ou d'activité physique, de ressenti parce que vous n'avez jamais vraiment pratiqué par le passé, pensez à tous ces inconvénients que vous vivez en ce moment, à cette douleur, cette fatigue, cette charge mentale, cette pression, tous ces trucs qui vous pèsent depuis des mois, voire des années. Et... Peut-être qu'il y a quelque chose à faire, en fait. C'est ça que je veux dire, c'est que c'est des signaux d'alarme qui font qu'à un moment donné, il faut tenter quelque chose. Et s'il y a le sport ou l'activité physique qui peut aider, franchement, il faut tester.

  • Speaker #0

    Et le sport, peut-être avec quelqu'un. Là, j'ai déjà cité ça, mais pour moi, il y a vraiment deux aspects. Il y a l'aspect se dépenser physiquement qui fait du bien, mais aussi l'aspect penser à autre chose. Et pour moi, ça, c'est essentiel. Quelqu'un qui fait, alors peu importe si son job, c'est de voir du monde toute la journée, ou au contraire être développeur web et d'être tout le temps sur un PC seul. Je pense que cette dimension-là de faire du sport avec quelqu'un ou d'avoir un coach ou d'aller faire du sport co qui permet qu'on n'a pas le choix, on est obligé de déconnecter, je pense que c'est aussi important. Et de rencontrer des gens aussi socialement qui sont hors giron pro, parfois qui sont totalement différents de nous. Mais ça ouvre un peu les yeux et ça fait décoller un peu du boulot.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ça ouvre l'état d'esprit, ça donne d'autres perspectives. Puis en plus, ça permet, comme tu disais, de prendre du recul sur ta propre vie. Et c'est juste, je pense, ultra important. Là, on va approcher un peu de la fin de l'épisode. Et en même temps, je ne t'ai jamais demandé... si tu t'étais vraiment blessée à un moment donné ou s'il y avait eu une rupture un peu dans ta pratique relativement importante, tu vois, au point de te dire, ouais, ça va être compliqué de reprendre. J'aimerais bien que tu nous parles un peu de ça ou que tu nous parles peut-être des difficultés que tu as pu rencontrer justement dans ta pratique par le passé.

  • Speaker #0

    Touche du bois. C'est un signe. Je n'ai jamais eu de grosses blessures. Je me suis fait la cheville peut-être 3-4 fois où j'ai eu 3 mois d'arrêt, mais je ne me suis jamais fait opérer. Donc quand j'ai mes blessures à la cheville, je suis assez exécrable. Donc voilà, c'est là où je me dis, et c'est là où on voit qu'effectivement, quand on ne fait pas de sport, oui, je suis plus tendue, je supporte moins de choses, je ne suis pas forcément bien dans ma tête ni dans mon corps. Donc là, c'est une certitude. Après, il y a eu ma grossesse, quand même, pendant... Alors honnêtement, j'ai fait du sport jusqu'à 5-6 mois. Donc je n'ai pas eu... Un an totalement d'arrêt, mais je pense bien sept mois, c'est là où je me suis arrêtée le plus. Et ça va parce que je m'occupais de l'esprit avec autre chose et parce que je n'avais pas la question de... Mais clairement, c'est ce qui me fait le plus peur et c'est presque ce qui me ferait arrêter le basket. Dans le sens où je vois les vieilles qui se blessent de plus en plus, les gens de mon âge où on a du mal à avoir de la récurrence ou de la régularité sur les entraînements. qui se font des blessures qui sont graves et qui, du coup, ne peuvent plus faire du tout de sport pendant une année, une année et demie. Le talon d'Achille, les croisés, le machin. On ne peut plus faire de ski, on ne peut plus aller courir, on ne peut plus faire de marche. Et je pense que ça, ça pourrait me tuer. Donc, c'est pour ça que, voilà, si l'année prochaine, j'arrête le basket ou des choses comme ça, c'est presque lié à ça en me disant, purée, si je me fais une grosse blessure, je ne vais plus pouvoir me dépenser.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, toi, pour toi, ça serait plus la... crainte de mal vivre le fait de ne pas en faire, que la crainte d'à un moment donné te dire je ne vais jamais reprendre si je coupe pendant un an. Tu serais plus dans le manque que dans la peur de jamais reprendre ou de te lâcher complètement. Oui,

  • Speaker #0

    parce que de toute ma vie, à chaque fois que j'ai eu un moment où j'ai arrêté, je languissais tout de suite. En fait, j'ai toujours eu envie de reprendre le plus vite possible. J'ai rarement d'ailleurs respecté les prescriptions des kinés. Il ne faut pas le dire.

  • Speaker #1

    On ne dira rien. Je comprends, mais c'est trop intéressant. Et en fait, par rapport à tout ce que tu as dit depuis le début, ça n'a juste que du sens que tu en sois là. Et je pense que c'est ce qui te maintiendra toute ta vie dans un moule relativement actif. Parce que sans ça, on sent que tu es dans un déséquilibre total. Oui,

  • Speaker #0

    tant que mon corps tient, c'est ça. Je pense que c'est aussi le sujet des sportifs qui en font toute leur vie. On a envie d'en faire le plus possible. Après, je pense qu'on change de sport.

  • Speaker #1

    On finit par le pilates,

  • Speaker #0

    sans dire que le pilates est un sport de vieux. Mais voilà, je pense qu'on se calme un peu sur les sports. On fait moins de crossfit passé un certain âge. Mais voilà, en tout cas, j'ai la volonté d'en faire le plus longtemps possible. Et après, c'est le corps qui envoie des signaux.

  • Speaker #1

    Tu sais, après, tu pourras partir dans le basket de santé. Oui,

  • Speaker #0

    dès l'année prochaine, à moins d'être...

  • Speaker #1

    Là, on y est ! Ce qui est cool, c'est qu'en fait, de toute manière, toutes les activités sont adaptables. Après, bien sûr, passer sur du basket santé et faire un détour un peu différent pour continuer à faire des sports peut-être un peu plus intensifs. En fait, il y a tellement d'activités qui existent que quoi qu'il arrive, je pense que peu importe ce qui se passe, que tu te blesses ou pas, que tu vieillisses, machin, en fait, il y aura toujours une activité. Et de là à arriver... que aux pilates ou que à des activités très douces pour toi, je pense que tu as vraiment le temps. Oui,

  • Speaker #0

    il y a le temps. Et puis, il y a l'aspect, on n'en a pas trop parlé, mais il y a l'aspect quand même nature. Je pense qu'il y en a qui sont... Être dehors, tu veux dire ? Être dehors. Il y en a qui sont moins attachés à ça. Moi, j'ai besoin de ça. Donc, il y a des... Que ce soit la marche, que ce soit le paddle, que ce soit... Voilà, j'adore l'eau, j'adore nager. Donc, toutes ces activités, l'été, je suis tout le temps à l'extérieur. Donc, forcément, ça m'amène à faire du sport. peut-être plus doux, mais à faire du sport.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, peu importe la manière dont tu vas pratiquer, l'idée, c'est que déjà, tu y trouves du plaisir, puis que t'es toujours, en fait, une activité de secours, presque, tu vois. C'est trop bien. C'est d'ailleurs pour ça que c'est important, je pense, de tester différentes activités. Toi, t'as fait beaucoup de basket et tu fais encore du basket, mais d'un côté, c'est bien que t'aies déjà testé plein d'autres trucs, parce que le jour où, effectivement, t'arrêtes le basket, tu seras pas complètement déboussolé de qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que machin. En fait, tu sais déjà ce que t'aimes et le style d'activité. Donc ça, c'est trop bien. Est-ce que tu as eu des difficultés particulières jusque-là ? Je ne sais même pas, comme ça, je n'ai pas d'idée particulière, mais est-ce que tu as déjà rencontré des difficultés dans cette régularité ? Alors, on comprend qu'à travers ta vie pro, finalement, tu t'imposes quand même une certaine régularité, et tu te fixes des créneaux, machin. Mais est-ce que ça a déjà été difficile, notamment au début, quand tu as démarré ton activité en tant qu'entrepreneur ? Parce que c'est encore différent de quand tu étais salarié. Tu as de nouvelles responsabilités, tu as une organisation qu'il faut aussi gérer. Tu pourrais faire des heures à la rallonge. Est-ce qu'il y a eu un moment de flottement où c'était plus compliqué ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en vois deux moments. Il y en a un, ce n'est pas tout à fait lié à mon job de chef d'entreprise. C'était quand je suis partie à Caen pour le boulot. J'avais un boulot très, très prenant, mais j'avais aussi une complexité qui était que je ne connaissais personne. Donc, j'étais seule là-bas avec des soucis de météo. Parce que Caen, ce n'est pas qu'un mythe. Donc, effectivement, se motiver solo à aller courir sous la pluie. c'était un peu plus compliqué mais c'est pour ça que je me suis rapidement inscrite aussi à IF pour faire des entraînements avec elle mais là où je pense que j'ai eu un petit moment de latence et c'était plus compliqué de m'y mettre et après quand j'ai créé la boîte et que j'avais Charlie qui était toute petite aussi, là ça a été le rythme a été complexe mais j'ai eu quand même, au bout de 6 mois je me sentais pas hyper bien et pareil j'ai repris le basket en fait donc oui à chaque fois il y a eu un moment où où je n'avais pas le temps, où j'ai eu du mal à m'organiser ou trouver. Mais j'ai eu besoin justement de rattaquer.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as toujours su qu'en fait, ça reviendrait. Tu vois, même si c'est des moments où...

  • Speaker #0

    J'ai eu zéro doute.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça en fait qui fait aussi la différence. Au bout d'un moment, quand tu as l'état d'esprit où tu sais que quoi qu'il arrive, ça reviendra, quand tu t'arrêtes une semaine, un mois, ça ne fait pas le même effet que si à chaque fois que tu t'arrêtes un peu, tu doutes de ce que ça va donner. Pour terminer, est-ce que tu aurais un dernier conseil que tu aimerais partager à des personnes qui ont un peu le même profil, comme je disais, que toi, ou qui sont juste surchargées par la famille, par la vie sociale, par la vie tout court ?

  • Speaker #0

    Le conseil, c'est forcément de s'organiser pour faire du sport, pour trouver le temps. Peu importe l'exercice, peu importe ce dont vous avez besoin, est-ce que c'est un besoin justement de vous dépenser physiquement ou de mettre votre cerveau en off ? En tout cas, il y a toujours une bonne raison pour trouver du moment pour faire du sport. Et après, c'est juste trouver le temps, donc une question d'organisation, et après une question de motivation et de récurrence, donc les gens ou un challenge perso. C'est les conseils que j'aurais envie de donner, en tout cas c'est ceux que je m'applique à moi-même.

  • Speaker #1

    Et puis du coup, il y a un super recours aussi, c'est de venir chercher Mouvementale pour aller se faire aider si jamais c'est trop compliqué. Exactement,

  • Speaker #0

    s'il y a une petite faille, si on doute que, voilà, il faut appeler Mike, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je me ferai un grand plaisir de pouvoir vous aider. On va s'arrêter sur ces dernières paroles. Merci encore à toi d'avoir parlé de toute ton histoire autour de l'activité physique. Et je te souhaite une belle continuation, encore plein de défis et plein de challenges. Encore du basket le plus longtemps possible. Et je te retrouve bientôt. Bye bye.

  • Speaker #0

    Merci, avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

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Description

Comment concilier sport et vie d'entrepreneur quand les journées filent à toute vitesse ?


Dans cet épisode, Margaux Khann, Directrice Générale chez W.O.M. Office, partage son expérience : ses défis, ses astuces et sa façon de gérer une vie bien remplie sans sacrifier son équilibre physique.

Un échange authentique et inspirant pour celles et ceux qui veulent rester actifs malgré un emploi du temps chargé...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Comment concilier une activité sportive ou tout simplement faire de l'exercice et une vie d'entrepreneur ? C'est tout l'objet de cet épisode aujourd'hui. Et je suis juste plus que ravie de vous proposer un nouvel épisode avec une invitée, puisque ça fait des semaines que je n'en ai pas sorti. Vous ne faites que de m'entendre parler solo et je pense qu'au bout d'un moment, on a besoin de nouveautés. Et là, je suis trop contente tout simplement de pouvoir... vous proposer un nouvel épisode aux côtés de Margot Kahn, qui est mon amie, avec qui on va justement parler de ce sujet-là, de vie submergée, de comment faire pour intégrer un peu d'activité physique quand on a une vie qui fonce à 3000 à l'heure, quand on a plein de passions, que ce soit les voyages, la vie de famille, la vie sociale. Comment on fait tout ça ? Et je te remercie d'avoir accepté de me rejoindre derrière le micro. Bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Et je te propose tout de suite... En fait, pour commencer, puisque de toute manière, on va te connaître petit à petit au fur et à mesure de l'épisode, je te propose déjà de te présenter, sachant que je ne l'ai pas dit au départ, mais tu es directrice générale, si je ne dis pas de bêtises, de WOM Office, spécialisée dans l'aménagement de bureaux. Je te laisse en dire un peu plus parce que c'est quand même ton domaine. Oui,

  • Speaker #1

    alors moi, j'ai créé une société il y a un peu plus de trois ans maintenant, trois ans et demi exactement. autour de l'aménagement de bureaux. Donc, j'appartiens à un groupe qui sont des professionnels de l'immobilier d'entreprise. Et aujourd'hui, nous sommes sept. Donc, le siège social du groupe est basé à Chambéry. Et je gravite un petit peu dans tout Rhône-Alpes pour aménager des bureaux.

  • Speaker #0

    Excellent ! Et de toute manière, peut-être qu'on en reparlera un peu au fur et à mesure. Est-ce que j'aimerais que tu... commence à nous partager, puisque moi, je sais que tu es née avec la balle orange dans la main, le ballon de basket, bien sûr. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu comment ça s'est passé pour toi quand tu étais jeune ? Comment t'en es arrivée à faire du basket ? Et petit à petit, on va aller mieux comprendre où t'en es en termes de pratique aujourd'hui, en parlant aussi du boulot et de tout ce qui gravite autour.

  • Speaker #1

    Oui, alors ça a été... Je suis vraiment née dedans, dans le sens où toute ma famille... J'ai une famille de sportifs, donc les garçons font du rugby, la majorité, et les filles sont au basket. Quand je suis née, ma mère était déjà sportive de haut niveau et était entraîneur de basket, donc je suis née vraiment dans les gymnases. Toutes les filles de ma famille faisaient déjà du basket, donc j'ai commencé, je pense, à l'âge de 4 ans. Je pense que c'est... Le plus jeune âge où on peut commencer. Et en fait, je suis toujours restée dedans. Je n'ai jamais arrêté quasiment avant vraiment ma première année où je suis partie à l'étranger. Sinon, j'ai toujours fait du basket.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu as fait autre chose ? Ou tu n'es restée que dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, il me semble que j'ai fait de la gym. Je pense à 4-5 ans, quelque chose comme ça. Je pense que je n'étais pas hyper douée. Il me manquait un peu de classe. Donc du coup, j'étais quand même... plus balle et clairement plus sport qu'au.

  • Speaker #0

    Pas de grands souvenirs de la gym, quoi ?

  • Speaker #1

    Non, clairement pas. Après, j'ai fait beaucoup, beaucoup de... Alors, jamais de l'athlétisme en club, mais par contre, depuis petite, je marche beaucoup et j'ai toujours aimé courir aussi. Donc, en termes de sport, tout ce qui est sport outdoor, j'en ai toujours fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, pour en revenir un peu au basket, est-ce que finalement, c'est un sport qu'on t'a transmis, tu vois ? Et en même temps, parfois il peut y avoir un peu ce truc de oui, tout le monde a fait du basket dans ma famille, je suis un peu le moule, mais j'aurais bien aimé faire autre chose. Est-ce que toi, tu as déjà vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que finalement, je pense que c'est le sport qui me convient le plus en termes à la fois de valeur humaine et de compète. Je pense qu'après, clairement, je serais née dans une famille qui aurait fait du volet ou un autre sport, je m'y serais mise aussi. Après, je n'avais pas à proprement parler. talent physique pour faire du basket plus qu'autre chose, à part que je suis plutôt grande. Mais je pense que ça aurait été un autre sport et ça ne m'aurait pas dérangé de faire un autre sport co. Les sports individuels, ça me plaît, mais je n'aurais jamais été autant investie que ce que je l'ai été au travers du basket.

  • Speaker #0

    C'est quoi, du coup, tu dirais, le truc qui te plaît le plus dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, outre la compète, parce que je déteste perdre et je pense qu'il faut avoir quand même... Alors, peut-être pas pour pratiquer le sport à bas niveau, entre guillemets, mais pour aller un petit peu à haut niveau et être performant, je pense qu'il faut aimer la compète. Mais après, au travers du basket, c'est vraiment l'esprit d'équipe. L'esprit d'équipe, le challenge, apprendre, travailler et surtout gagner des matchs ensemble.

  • Speaker #0

    En même temps que je t'écoute, je me dis... Il y a tellement de parallèles avec ta vie de maintenant, ta vie d'entrepreneur. Le fait d'aimer la compète, d'aimer les challenges, etc. En fait, c'est carrément ce que tu retrouves dans ta vie au boulot.

  • Speaker #1

    Oui, et puis bien avant ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui a été un plus dans ma carrière pro. J'ai le souvenir que dès mes premiers emplois, c'était clairement ce dont on me parlait plus à mes entretiens d'embauche. C'est-à-dire que les gens, ils s'en foutaient de mes expériences parce que clairement, j'en avais pas. Mais ils me parlaient souvent du basket, de où j'ai joué, de pourquoi je faisais ça, qu'est-ce que c'était pour moi. Et je pense que oui, pour les employeurs, c'est vraiment des valeurs qu'ils connaissent et qui sont représentatives des qualités d'un candidat. Donc moi, ça m'a vraiment porté cet esprit-là. Et aujourd'hui, c'est aussi en plus quand je recrute. et que je vois que quelqu'un a fait des sports co, oui, j'ai envie en tout cas d'en parler, de savoir pourquoi, pour voir si on se rejoint là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tu fais tout de suite les parallèles, puisque c'est clair que dans les sports co particulièrement, il y a énormément de valeurs, que ce soit liées au collectif, mais que ce soit aussi derrière l'individualité dans le collectif, puisque chacun a sa place. Et mine de rien, dans une entreprise, c'est ça aussi, tu as le collectif où tout le monde avance ensemble. Mais toi aussi, chaque individu, comment est-ce qu'il se comporte pour nourrir un peu l'ensemble de l'équipe ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis après, le côté individuel, pour moi, il est beaucoup plus présent quand on touche le haut niveau. Quand on touche le bas niveau, en tout cas quand on fait du sport d'un peu tranquille, je pense qu'on recherche vraiment le fait de se faire du bien. mais aussi avec ses copains et copines. Je connais très peu de monde qui fait du sport co, pour autant que ce soit qu'un objectif individuel et qui n'apprécie pas forcément ses potes avec qui il va en faire. Quand c'est vraiment de l'amateurisme, on y va, on va faire du foot, parce qu'on est content d'aller voir ses copains. Quand on est dans le haut niveau, je pense qu'il y a une visue un peu plus individuelle, qui est qu'on va rechercher sa propre performance, son propre envie, besoin. au service du collectif, mais la vision indive est plus présente.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est finalement pas négatif. C'est hyper intéressant d'avoir cette qualité-là. Parce que tu sais que derrière, oui, ça te nourrit toi, mais ça nourrit aussi tout le monde et le reste de l'équipe. Oui, c'est très bien. Et pour en revenir encore à quand tu étais vraiment toute jeune, tu allais comment au basket ? Tu allais un peu en trainant les pieds ou c'était vraiment trop bien ? Tu attendais que ça ? C'était quoi ta vision un peu de

  • Speaker #1

    Jusport ? Alors jusqu'à, je pense que jusqu'à 16 ans, c'était, je vivais, pas je vivais pour ça, mais en tout cas j'étais, j'adorais ça et j'avais hâte et j'étais contente de retrouver mes amis. Et puis nous c'est un million, donc c'est aussi, j'étais dans un club d'une petite ville, donc mes copines et mes amis étaient à la fois à l'école et au basket avec moi. Donc du coup on partageait tout et on vibrait pour ça et on regardait, on allait voir les matchs des grands. on vivait une passion commune, donc on se nourrissait du basket. Donc je ne voyais même pas ma vie sans. C'est à partir du moment où, après le bac, je pense, ou peut-être un petit peu avant, où j'ai commencé à connaître la vie, où là, c'était de plus en plus contraignant, parce que j'avais envie de faire d'autres choses que d'être à l'entraînement tous les soirs. Et les contraintes basket prenaient trop de place pour la nouvelle vie dans laquelle je me projetais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est d'un côté un environnement hyper facilitant pour... pratiquer de manière régulière un sport, notamment le basket, mais derrière, il y a aussi des limites parce que tu peux moins faire de choses à côté parce que tu as tout simplement beaucoup de contraintes dans un sport collectif. Donc du coup, à partir du bac ou un peu après, quelle a été ta trajectoire en matière sportive ? Est-ce qu'il y a eu d'abord une coupure, peut-être aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors pas vraiment. Après le bac, je crois en bac plus 2, j'ai eu une opportunité d'aller justement dans un petit club à côté de Grenoble où je faisais mes études, donc avec un logement, etc. Donc à Saint-Martin-d'Erre. Et pour le coup, j'étais à côté et j'avais que deux entraînements par semaine, alors que j'en avais quatre à Voiron. Donc c'était ma manière de baisser un peu de niveau. de continuer de jouer à un niveau correct, mais d'avoir que deux entraînements par semaine et de pouvoir vivre ma vie étudiante correctement. Et après, petit à petit, je suis restée toujours à ce niveau-là, c'est-à-dire deux entraînements par semaine. Et ça m'allait bien sur un niveau N3 pré-nats. Et bon, après, je n'avais pas forcément la capacité de jouer bien plus haut, donc ce n'était pas plus mal. Je peux dire que c'était un choix, mais pas tant. mais en tout cas ça m'allait bien et j'ai toujours réussi à m'épanouir sur ce rythme là j'ai cessé de jouer au basket et encore quand j'ai fait mon tour du monde parce qu'on jouait à droite à gauche mais je pouvais plus évidemment en faire et après je suis partie vivre à Caen 2-3 ans et vu que je rentrais souvent les week-ends je m'étais inscrite dans un club mais où je faisais juste les entraînements, j'avais pas la possibilité de faire les matchs mais voilà j'ai jamais trop arrêté, c'était plutôt en fonction de mes déménagements où j'avais une année un peu... off par rapport à ça. C'est juste là, dernièrement, où j'ai eu ma petite-fille et du coup, j'ai repris une ou deux années un peu intenses à Châles et derrière, là, je me suis inscrite dans ce qu'on appelle notre team Toto. C'est une petite équipe où on a créé l'équipe pour avoir zéro contrainte et se dire, on part avec un effectif plus large et c'est que du plaisir et on y va que quand on veut et quand on peut. Et si on veut aller jouer, c'est parce qu'on est trop contentes d'aller à l'entraînement ou de faire le sport ensemble. Encore une autre optique.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas le côté contrainte qu'on pourrait s'imaginer de devoir être toujours présente à tous les enseignements ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, on n'a même pas de coach. Pas de coach à titrer. Donc, au moins, ça nous permet d'avoir des gens qui veulent être là et qui sont contents d'être là. Et c'était vraiment ça le choix que j'ai fait, parce que je ne voulais plus justement avoir cette contrainte-là. Et l'engagement que ça implique, pas que je veuille pas, c'est que j'en ai pas la possibilité et que c'est trop compliqué aujourd'hui au vu de mon orga.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi en fait ce qui te motive à continuer, tu vois ? Parce qu'en soi, t'aurais pu arrêter à plein de reprises, comme tu l'as expliqué, t'as déménagé, t'as fait le tour du monde, là t'as ta vie aussi d'entrepreneur, mais qu'est-ce qui fait que tu maintiens ce sport-là ?

  • Speaker #1

    Le manque. Le manque, j'ai essayé d'arrêter, je me dis bon, j'ai plus le temps. temps, mais en fait ça me manque, clairement et par trois aspects il y a l'aspect physique, l'air de rien autant l'été je suis hyper active je fais toujours du sport le matin, le soir autant l'hiver je vois heureusement que j'ai le basket, sinon ce serait beaucoup plus compliqué de me motiver et de faire du sport, il y a l'aspect challenge, compète, parce que pareil je fais plein de sports indives mais ce fait d'avoir les matchs ça stimule ... Et ça me crée des coupures aussi avec le boulot, parce que c'est un des seuls moments où vraiment il y a une rupture. Et après, évidemment, les filles avec qui je joue, c'est de la fraîcheur, je joue avec plein de petites jeunes, donc elles me font du bien, je les apprécie beaucoup. Donc c'est tout ce que je partage avec elles et je suis trop contente d'aller les retrouver.

  • Speaker #0

    Trop bien. Franchement, c'est incroyable, je trouve, que tu arrives à maintenir ce sport-là, peu importe ce qui se passe finalement dans ta vie. En fait, quoi qu'il arrive, tu trouves toujours un moyen de le maintenir. une solution. Ça a été pendant une période de t'entraîner à un endroit, de jouer les matchs peut-être ailleurs. Peu importe, tu te débrouilles toujours pour que ça marche. Là, tout de suite, quel est le rythme que tu as en ce moment ? Là,

  • Speaker #1

    je m'entraîne une fois par semaine et un match par week-end, dans le meilleur des cas. Non, il y a des fois où je n'arrive pas à faire le seul entraînement qu'on s'est imposé ou en tout cas qu'on s'est donné. Après, je loupe quelques matchs quand je ne suis pas là le week-end. Mais je suis un. quasi assidu sur ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et je te connais quand même un peu, beaucoup. Je sais que tu fais aussi un peu de course à pied, ou en tout cas, tu en as fait, je ne sais pas ce qu'il en est là maintenant, mais ça a peut-être aussi été le truc qui permettait de, quand tu ne peux pas peut-être aller à l'entraînement, il y a d'autres moments où tu peux caler une séance. Évidemment,

  • Speaker #1

    l'été, je pense que je fais au moins quatre séances par semaine, que ce soit de la course, de la nage, peu importe le type de sport, mais ou de la muscu un peu. Tout type de sport l'été, beaucoup. L'hiver, je suis à deux séances. Je fais beaucoup de ski aussi, ou même de la marche. Donc, je suis à deux séances de basket, plus une séance autre, généralement.

  • Speaker #0

    Et ça, comment tu fais pour l'intégrer, alors que tu cours tout le temps, tu vois ? Tu cours tout le temps, même avec le boulot, ne serait-ce que le boulot, on n'a pas parlé de la vie de famille ou autre, mais comment tu fais pour te permettre, entre guillemets, de caler quand même ces rendez-vous avec toi-même, alors que ça reste compliqué ? Faut pas le cacher.

  • Speaker #1

    En fait, c'est un besoin. Il y a différents types de sports qui m'apportent des choses dont j'ai besoin. Parfois, je ressens vraiment au niveau pro ou même au niveau perso que j'ai besoin de couper et d'aller courir, que ce soit un besoin physique ou justement de mettre mon cerveau off parce que justement je suis plus productive. Je me rends compte de ça et aussi pour mon bien-être mental, vraiment j'ai besoin de me dépenser physiquement. Donc il y a des fois où psychologiquement, si je sais que je ne suis pas allée à l'entraînement et que je n'ai rien fait, ce n'est même pas où je me dis « je vais grossir » . C'est juste que mentalement, j'ai besoin de me dépenser et de transpirer et de penser à autre chose. Donc, je me cale un peu comme ça et je sais en tout cas que je ne suis pas bien si je ne le fais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, tu n'as pas à l'inverse la culpabilité de le faire alors que tu as plein d'autres trucs à faire à côté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et puis, ça me fait tellement du bien. Après, Et je sais que je suis fraîche, dans le sens où, que ce soit perso ou pro, je suis reboostée et ça me rend plus productive.

  • Speaker #0

    Ça te sert carrément dans le boulot, mais au-delà du boulot et dans le boulot aussi. C'est juste indispensable, au final.

  • Speaker #1

    Il y a des fois où, au boulot, ça c'est plus la course à pied, parce que le basket, c'est justement quand j'ai besoin de mettre mon cerveau en mode off. Je sais qu'aux entraînements, je ne pense pas au boulot, donc ça me permet de créer des coupures. Par contre, il y a des fois où quand je vais courir toute seule, je veux le faire toute seule ou marcher toute seule parce que j'ai des décisions à prendre ou j'ai des choses sur lesquelles il faut que je me pose les bonnes questions et que je prenne du recul. Et ça, ça me permet parfois, ce type de sport me permet ça. C'est-à-dire que j'ai la tête dans le guidon, j'ai quatre décisions à prendre et je n'arrive pas et je me pose mille questions et je me dis en fait, je vais courir. Alors j'y pense, parce que quand je cours seule, avec ou sans musique, mon cerveau cogite. Mais ça me permet des fois de prendre la bonne décision.

  • Speaker #0

    Ça active ta créativité, ta créativité, justement ta réflexion. Moi, c'est exactement ce que je vis. Tu sais, quand je marche sur mon tapis en même temps que je bosse, c'est juste incroyable. Et la majorité des tâches où justement il faut que ça avance, où il faut qu'il y ait soit une décision, soit au contraire les idées qui viennent et qui fusent, en fait, en étant en mouvement, ça change carrément tout. en tout cas souvent ça réveille mon cerveau et ça me fait avancer et c'est tellement agréable de vivre ça parce qu'après tu ne te sens pas bloqué alors que sinon tu aurais pu rester bloqué pendant trois heures sur le même truc sans savoir comment réfléchir alors que là ça vient presque naturellement enfin je veux dire tu es en train de réfléchir mais ça vient la réflexion vient naturellement Le processus de réflexion.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est juste la prise de recul nécessaire où quand tu es devant ton PC, devant ton truc, ça ne vient pas et derrière, le physique fait que ça débloque.

  • Speaker #0

    Et comment, tu vois, donc toi, en plus, vu que tu es à la tête de Home Office, ce qui est chouette, c'est que d'un côté, tu diffuses une certaine image et tu diffuses peut-être aussi cette image qu'on peut concilier entreprise et sport. Comment est-ce que ça se diffuse au sein de ton entreprise ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se produit chez tes salariés ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je n'ai pas du tout recruté mes salariés. Je n'ai pas recruté que des sportifs. On n'est pas tous sportifs, mais par contre, il y en a beaucoup qui font du sport. Donc, on s'organise souvent des petites courses. Je vais beaucoup courir avec mes salariés. Donc, forcément, il y a un mood qui est que je suis conciliante. Après, ils sont très libres dans leurs organisations respectives. Donc, s'il y en a qui vont courir et qui reviennent 15 minutes après ou qui partent 15 minutes plus tôt pour aller courir, on le fait naturellement et on organise souvent des sessions autour de ça. Donc, il y a un mood aussi qui est dans ce sens-là. L'été, on va pique-niquer au bord du lac et avant, on va courir ou on va nager. Donc, c'est... automatique et je pense qu'ils ont aussi les valeurs intrinsèquement, naturellement.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne les as pas recrutés non plus n'importe comment.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas que des sportifs, mais ils ont quand même la mentalité.

  • Speaker #0

    Et toi, peut-être que tu les encourages mine de rien. Je ne sais pas si c'est direct ou pas, mais est-ce que tu vous en parlais d'ailleurs ? Tu les encourages à faire des breaks un peu de ce genre ?

  • Speaker #1

    Alors beaucoup. Après, je ne provoque pas tant. parce que je pourrais mettre en place, on l'avait déjà évoqué, faire venir un coach sportif, mettre en place ce genre de choses. Après, la difficulté, c'est qu'on est multi-sites et que les sportifs sont un peu éclatés. J'ai une agence à Grenoble, il y en a une qui est à Annecy. Donc, il faudrait que les animations sportives soient que quand on est tous sur Chambéry et c'est le moment où on a quand même beaucoup, beaucoup de choses à gérer. Donc, c'est compliqué à organiser. je pourrais largement le faire parce qu'il serait trop content. Je pense que ce serait aussi un autre vecteur de productivité et de plaisir pour les collabs.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être à faire mûrir la réflexion. C'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai des amis qui pourraient être, je pense, des bonnes cibles pour la fafadisphare.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Mais c'est trop bien. Et donc là, je te parlais un peu de comment finalement tu transmets de manière directe ou pas ce genre de comportement. Il y a aussi le fait de transmettre au sein de ta famille et de ta fille particulièrement. Comment tu vois le sport pour elle et qu'est-ce que tu as envie de lui apporter à ce niveau ?

  • Speaker #1

    Je veux qu'elle fasse du sport, ça c'est sûr, parce que vu tout ce que ça me procure, clairement je ne supporterais pas et je ne pense pas qu'elle pourrait être une non-sportive. Après, le type de sport, je pense que c'est très propre à... Ça peut être l'éducation, mais ça peut être aussi à comment, ce qu'elle aime. Donc demain, si elle me dit qu'elle veut faire du surlingue bâton, eh bien avec plaisir. Ce sera quoi ? Je pense que je ne lui imposerai pas un sport. J'aimerais beaucoup qu'elle fasse un sport co. Voir si elle veut faire deux sports, ce n'est pas gênant. Mais en tout cas, j'aimerais beaucoup qu'elle goûte au moins au sport co pour en tout cas qu'elle ait ces valeurs-là. Mais après, en ce moment-là, elle a démarré en faisant de la danse. Elle ne veut pas faire du basket parce qu'elle a très peur de la mascotte et elle est persuadée. qu'en allant faire du basket, la mascotte va venir. Donc pour l'instant, elle est butée dessus. Mais son papa fait du hand, donc je ne la forcerai pas à faire tel ou tel sport. Elle fera ce qu'elle voudra. On verra bien. Mais en tout cas, je souhaite qu'elle fasse du sport.

  • Speaker #0

    Et elle, elle est plutôt à vouloir en faire aussi, au final ? Ou tu sens que tu as besoin de la pousser un peu ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, elle veut tout faire. Elle est hyper curieuse. Donc après, c'est sûr que s'il y a ses copines, s'il y a une de ses copines, c'est plus facile. Mais là, je l'ai mise au ski, elle adore ça. On y va tout le temps. La gym, elle a essayé la danse. La danse, elle a essayé, elle adore ça. Et je suis sûre que si le basket, elle essaye, elle va adorer ça. C'est juste que pour l'instant, elle n'a pas passé la barrière et je ne veux pas la forcer. Donc, on verra. Mais bon, elle adore aller au basket. Elle adore regarder. Quand elle y est, elle va à l'entraînement avec son père. Elle fait des parcours, elle court partout. Donc, je pense qu'elle a quand même ça dans le sang.

  • Speaker #0

    Oui, elle est sur la bonne voie. Elle aura en principe. pas à galérer derrière pour réussir à être sportive si elle a déjà les bases maintenant. Je pense que ça se joue beaucoup, en fait, à cet âge-là, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Elle a déjà... Voilà, on sent qu'avec le ballon, elle n'est pas tôt de ses mains. Je pense qu'elle va avoir le truc et après, peut-être qu'elle n'aimera pas ça, mais en tout cas, je pense qu'elle sera plutôt dégourdie.

  • Speaker #0

    Et comment toi, tu arrives, du coup, à concilier en plus ? ton sport, alors qu'il y a aussi ta fille à gérer, ta vie de famille. Tu arrives à te fixer des créneaux assez facilement. Il y a l'entraînement qui est déjà calé par rapport au basket, puisque c'est une équipe, donc c'est forcément à telle heure, tel jour. Mais pour le reste, que ce soit la course à pied ou d'autres choses, comment tu fais un peu pour...

  • Speaker #1

    C'est une gestion des priorités. Pour moi, le sport peut être une priorité à partir du moment où, justement, j'y suis pas allée une ou deux fois. Oui, j'ai la chance d'avoir le basket qui fait qu'il y a une récurrence qui est calée. Et je sais tellement que ça me fait du bien que je me l'impose, même si parfois j'ai des événements qui font que je ne peux pas y aller. Mais déjà, j'ai cette récurrence-là. Et ensuite, je m'organise tout le temps pour avoir deux hypothèses de séance pendant la semaine. Donc moi, toute ma semaine est faite comme ça, que ce soit perso, pro. Le dimanche soir, je me cale et je sais comment je gère ma fille, comment je gère mes sorties. comment je gère... Des fois, c'est la veille pour le lendemain, mais généralement, le dimanche soir, je sais déjà dans quelle ville je vais, etc. Dans quelle ville je travaille. Donc, en fonction de ça, je calme mes potentielles séances et généralement, je me fais accompagner, dans le sens où j'ai pas mal de monde qui court avec moi. Donc, on se dit, jeudi soir, on va se faire un footing ou mercredi midi, on va courir. Et derrière, parfois, je les annule au dernier moment parce qu'il y a des impératifs. Mais quand j'en ai annulé une, je me tiens à celle du lendemain parce que j'ai besoin de faire une deuxième séance.

  • Speaker #0

    Oui. Il y en a au moins une qui se fera dans tous les cas. Et pour toi, ça serait donc une astuce de convier quelqu'un pour justement, tu vois, fixer comme un créneau et se dire, là, on s'est engagé un peu mutuellement à faire la séance.

  • Speaker #1

    On se motive.

  • Speaker #0

    C'est ça ?

  • Speaker #1

    On se motive. Et puis même moi, de nature, si je vois l'autre un peu craquer, ça me motive presque encore plus. Parce que je me dis, purée, il faut que je la motive parce que si moi aussi, je m'échappe, on ne va pas le faire. Donc, généralement, quand je ne le fais pas, ce n'est pas un manque de volonté, mais c'est plutôt où vraiment j'ai des contraintes, des boulots qui font que je mets rarement de la motivation.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu vois, au final, tu parles indirectement de l'environnement, le fait de trouver des gens pour pratiquer, le fait de... On parle un peu de la famille, etc. Juste... Là, je fais une micro-pause parce que j'en parle beaucoup dans mes précédents épisodes, à quel point c'est important de se bâtir un environnement qui aide, qui est facilitant par rapport à la pratique sportive. Toi, en fait, on voit là juste par rapport à ce que tu as dit depuis le début, que dans ton entourage proche et même un peu boulot et tout, finalement, tu es entouré de gens qui en font un peu, tu vois. Et ça, ça aide énormément. C'est juste, si tu n'étais qu'avec des gens qui ne bougeaient pas du tout, ça serait peut-être différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, ça, j'ai l'avantage, c'est que c'est sûr que ce soit mes amis, ma famille, mes collègues, tous ou plus ou moins aiment le sport. Et du coup, dans chacun de mes repères, je peux aller faire du sport et je peux trouver quelqu'un avec qui aller. Donc, c'est quand même un plus.

  • Speaker #0

    Si on regarde un peu toute ta durée de vie, c'est horrible de le dire comme ça,

  • Speaker #1

    mais si on regarde depuis le début. Ça me revient.

  • Speaker #0

    Désolée, c'était pas très beau. 25 ans. Comme t'as que 25 ans, ça va. C'est ça. De le dire comme ça, c'est un peu horrible. Mais ce que je voulais dire, c'est que souvent, nos motivations, elles évoluent un peu au fil du temps. Maintenant, t'as plus de motivation, peut-être dans le sens où... Plus de motivation à le faire aussi pour le boulot, pour couper, pour être mieux dans ta tête, etc. Avant, c'était pas les mêmes motivations.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    C'était quoi ?

  • Speaker #1

    d'être au top physiquement là maintenant c'est le dernier non je vais pas dire que c'est le dernier de mes soucis mais honnêtement avant oui je faisais de la muscu parce que je voulais des abdos l'été des choses comme ça et je voulais être fit au niveau de mes cuisses je regardais vraiment plus les aspects physiques en tout cas autant j'avais le basket pour et après le sport que je faisais à côté c'était plutôt pour me sculpter là aujourd'hui c'est plus du tout le sujet C'est un peu triste.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Je ne sais pas si c'est triste, mais maintenant, il y a d'autres choses. Donc là, ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    Là, c'est pour me faire du bien, mentalement. Alors que je n'avais pas cette notion-là. Je l'avais, mais c'était au travers du basket et parce que c'était le challenge, la compète. Mais j'avais moins ce besoin physique de me dépenser et de lâcher et de couper. Parce que finalement, quand j'étais étudiante ou quand je m'entraînais beaucoup, je n'avais pas de problème.

  • Speaker #0

    Tu n'avais pas de choses à gérer.

  • Speaker #1

    non, j'avais pas de responsabilité j'avais l'impression que j'en avais plein mais en fait j'en avais aucune, j'avais aucun souci pas de responsabilité la vie était plutôt douce donc j'avais pas ce besoin de vraiment mettre mon cerveau en mode off et me ressourcer pour dire ok,

  • Speaker #0

    on coupe et là je me fais du bien est-ce que tu vois une différence entre ce genre de motivation que t'as maintenant et motivation d'avant, sur à quel point finalement ça te motive tout court à en faire est-ce que c'est plus simple pour toi de te motiver par rapport au fait de devoir te décharger mentalement ? Ou est-ce que c'était plus simple de te motiver avant quand tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Plus simple maintenant, parce que là, j'ai beaucoup plus de résultats qu'avant. dans le sens, je sais pas on se dit tous, quand on était jeunes quand je faisais vraiment du sport pour me sculpter, en fait je vais raconter une connerie mais c'est drôle je faisais une fixation sur mes mollets parce que je voulais vraiment prendre de la masse au niveau des mollets et je m'imposais des trucs qui étaient horribles ça me saoulait, etc et je le faisais vraiment sans plaisir mais tous les jours, j'allais monter des marches d'escalier et en fait, les résultats ils étaient tellement minimes et Alors, parce que, voilà, c'est des résultats qui restent, sans dire qu'ils étaient inatteignables, mais ça demandait beaucoup plus d'efforts et moins de plaisir pour atteindre ces résultats-là, qui finalement étaient sans valeur, parce que je pense que personne voyait que j'avais des petits mollets à part moi. Et alors que maintenant, le bien-être, il est imminent. C'est plus facile d'y aller parce que je sais le bien que ça me fait et le résultat, il est décuplé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des gros résultats par rapport aux mollets.

  • Speaker #1

    Plus instantanés, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui. Non, carrément, je vois trop les bénéfices que tu peux avoir direct quand tu pratiques là, c'est juste incroyable. Et par rapport à la pression, pression au sens large, c'est-à-dire pression boulot, pression famille, pression, pression. Parce que justement, en fait, c'est ultra intense ton mode de vie. Et du coup, je me dis, est-ce que pour toi, là, c'est suffisant ? Tu pourrais le dire comme ça, que c'est suffisant, ou en tout cas que ça t'aide énormément de faire un sport ? Juste ne serait-ce que pour... Tu vas faire baisser un peu le niveau de tension et de pression que tu te mets ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est encore pire. C'est-à-dire que plus je suis dans un niveau de stress, plus j'en ai besoin. Plus j'ai besoin de couper, plus j'ai besoin de ça pour souffler. Là, c'est un peu le cas depuis quelques semaines. Clairement, j'ai... Alors, souvent, ça va de pair, mais le rythme est beaucoup plus intense parce que qui dit situation de stress dit besoin de plus travailler ou du moins... de voir plus de monde, d'analyser les situations. Donc là, j'ai encore plus besoin de ces moments-là où je coupe et où je me dépense.

  • Speaker #0

    C'est bien que tu dises ça, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont un gros rythme aussi de vie, qui sont très stressés, machin, mais qui ne se rendent pas compte à quel point juste d'aller faire un peu de sport, c'est peut-être... Je le dis de manière un peu, comment dire, diminuée, mais juste de faire du sport, à quel point ça peut quand même... aider à gérer cette pression et ce stress.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun est différent. Mais moi, j'ai besoin aussi, par exemple, dans ces moments-là, de faire du sport plus intensément. Dans le sens où plus le sport va être dur, plus je vais transpirer, plus mentalement ça va être dur, plus ça va m'aider.

  • Speaker #0

    Oui, je partage ça aussi. Mais en même temps, quand tu es hyper stressée, est-ce que ça ne t'empêche pas parfois d'en faire ? Parce que trop à devoir gérer plein de trucs, beaucoup de boulot, encore plus ?

  • Speaker #1

    Ben si, ça m'empêche, mais juste pour une question d'organisation et de manque de temps. Mais finalement, vu que j'en ai plus besoin, je vais le prendre. Je vais le prendre et je vais m'organiser pour. Et au contraire, des fois, j'ai la tête dans le guidon et j'ai très peu vu ma fille ou alors je n'ai pas pris un temps pour... Et au final, je vais dire, je vais quand même au basket. Parce que j'ai besoin de ce moment-là, même si certaines personnes pourraient penser que ce n'est pas forcément la priorité. Mais moi, c'est une priorité. À ce moment-là, j'ai besoin de me défouler.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça t'évite de rentrer à la maison, peut-être dans tous tes états, tu vois, quand tu imagines. C'est un peu le sas de décompression. Oui,

  • Speaker #1

    décompression, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fixes des objectifs par rapport au sport, justement ?

  • Speaker #1

    Non, ce ne sont pas des objectifs, ce sont des challenges.

  • Speaker #0

    J'aime, j'adore m'en lancer des nouveaux dans le sens où, par exemple, j'ai fait un semi-marathon. Je suis trop contente, c'était mon challenge. OK, c'est bien, c'est fait. Je ne vais pas en faire dix dans l'année. Ça ne me fait pas vibrer. Donc, je n'ai pas trop d'objectifs sur la durée, mais plutôt de toujours faire un peu plus. J'ai fait un trail l'année dernière. Là, j'ai envie d'en refaire un, mais un peu plus dur. J'ai envie de faire un triathlon. J'ai envie de faire un marathon. J'ai envie de faire des nouveaux trucs. Parce que, et tout ce que je pense... où je me dis, je ne sais pas si je vais être capable, c'est aussi un défi que je me donne. Et ça, ça me fait plus vibrer que me donner des objectifs quotidiens ou mensuels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus quelques objectifs dans l'année, des objectifs de challenge, comme tu dis, et où finalement, tu viens te tester. Et j'imagine qu'à chaque fois, tu checkes le truc, tu vois ? Tu checkes le truc et derrière, ça te fait dire, j'en suis capable, donc je vais aller chercher plus loin, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Et puis me dépasser, finalement. C'est toujours me dire, OK, ça va être dur. Après, je me donne quand même beaucoup les moyens d'avoir ce que je veux. Je ne pense pas, en tout cas, manquer d'efforts nécessaires pour atteindre les objectifs. Mais oui, c'est clairement ça. C'est toujours qu'il soit plus haut et me prouver à moi-même que j'y arrive.

  • Speaker #1

    Et ça t'apporte quoi, toi, de prouver à toi-même que justement, t'en es capable ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas si c'est de la fierté, c'est juste une satisfaction personnelle. Forcément, c'est un peu de confiance en soi, mais je pense que c'est vraiment la soif du challenge et de l'accomplissement.

  • Speaker #1

    Et tu sens que ça, ça te sert derrière, après, dans tes autres domaines de vie ? Que ce soit boulot, par exemple ?

  • Speaker #0

    Oui, après, je pense que c'est un trait de caractère, parce que je suis pareille dans le boulot. Je suis pareille dans ma vie perso, je suis pareille un peu dans tous les domaines. C'est-à-dire que j'ai toujours un peu envie de plus. Ok, ça, je me suis prouvé à moi-même que je savais faire. C'est quoi le prochain objectif ? C'est quoi la prochaine mission ? On va où ? On fait quoi ? Après, ça peut être vite un défaut aussi. Mais je peux me lasser. J'ai besoin de renouveau, de nouveaux challenges et d'atteindre toujours un palier de plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une forme de motivation. Une motivation à aller toujours plus loin et à continuer d'avancer. Puis en fait, finalement, comme là, tu n'as plus le basket avec la notion de performance parce qu'il n'y a pas de grosses compétitions, de gros enjeux, tu as remplacé.

  • Speaker #0

    On peut être quand même championne de l'ISER cette année. On a eu toute la suite dernière et là, on vise de doubler.

  • Speaker #1

    On est invaincus. Tu veux nous dire où est-ce que tu joues plus précisément ? Il y aura peut-être une équipe de supporters à tes prochains matchs.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il n'y a pas de notion de performance. Peu importe le niveau, quand tu fais un sport-co, tu as toujours envie de gagner,

  • Speaker #1

    tu vois. Bien sûr, mais tu vois, ce n'est pas le même enjeu que d'autres niveaux auxquels tu as pu jouer par le passé. Mais surtout, là, en fait, de te fixer des challenges, ça te donne envie de continuer à être dans un peu la compète. Oui,

  • Speaker #0

    et puis c'est peut-être pour les gens qui font aussi un peu moins de sport. Je pense que c'est plutôt, alors je parle là en objectif individuel, c'est une façon aussi de se motiver. Parce que quand on s'est inscrit à un semi-marathon ou un marathon, je pense qu'on se dit, OK, si je veux y aller, il va falloir que je crée un peu de la récurrence et que je me bouge. Sinon, on sait qu'on va mal finir.

  • Speaker #1

    On va manger le sol. Oui, c'est clair. Non, mais c'est aussi pour ça qu'on se fixe tous des petits défis. Sinon, on a vite fait de lâcher et de dire, c'est bon, je ferai ma séance demain. Ou non, allez, je mets un peu moins d'intensité. Ou de reporter un peu plus, c'est facile.

  • Speaker #0

    En plus, sur ce type d'objectif-là, moi, sur le trail que j'ai fait l'année dernière, il y avait pas mal. On avait installé des applis sur notre téléphone. qui nous donnait des objectifs de séance, de récurrence, etc. pour qu'on sente bien le jour du trail. Et clairement, quand tu loupes une séance, tu te dis, aïe, ça fait la première, la deuxième, le trail va commencer à être dur. Donc, même s'il y en a que j'ai loupé, inconsciemment, tu te motives à la troisième parce que sinon, tu te dis, je vais commencer à être à la rue.

  • Speaker #1

    Oui, parce que s'il y a genre 30 séances de prévues et que tu ne peux pas te faire faire que tu dis ça.

  • Speaker #0

    Ça te met des petits rappels en plus.

  • Speaker #1

    C'est une bonne astuce de trouver des applis. Si tu ne peux pas te faire accompagner par un coach ou par je ne sais trop qui, trouve une appli. Et ce serait quoi les conseils que tu pourrais donner à d'autres gens qui ont le même profit, qui sont soit à la tête d'une entreprise, soit qui ont un agenda vraiment surchargé ? Quels sont les premiers conseils qui te viendraient en tête pour maintenir un certain rythme d'activité physique ou continuer d'inscrire une activité physique ?

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui sont dans des clubs, qui aiment des sports où ils peuvent s'engager, prendre une licence, etc., je trouve que le move collectif est le mieux parce que l'air de rien, on s'impose un rythme. Ce n'est pas forcément un sport co, mais par exemple des cours collectifs en salle. Je prends l'exemple du crossfit. Il y a beaucoup de chefs d'entreprise aujourd'hui qui font du crossfit parce que c'est des sessions courtes, donc avec des rythmes qui sont assez intenses. Il y a un peu cet esprit performance, se faire du mal pour se faire du bien. Il y a des petites astuces comme ça. Et en plus, c'est collectif, donc on peut y aller ensemble, on peut se motiver. Je pense que ça, c'est peut-être pas mal en astuce. Et sinon, oui, c'est plutôt se donner des objectifs de compét' individuels. pour derrière s'organiser et se trouver un créneau qui nous va le mieux. Je sais, moi j'ai une chef d'entreprise que je connais, alors moi je n'ai pas passé le cap encore, mais j'aimerais y venir. Elle court tous les matins à 5h30 du mat pendant une heure. C'est son rythme de vie et elle adore ça. Là, on a passé un step. Mais voilà, il y en a qui font ça spécifiquement entre midi et deux et d'autres qui courent le soir avant de se coucher. Chacun son truc.

  • Speaker #1

    Pourquoi t'aimerais faire ça toi ?

  • Speaker #0

    Le matin ?

  • Speaker #1

    Ou le matin, ou en tout cas, je ne sais pas ce qui t'intéresse le plus dans son truc, si c'est le matin ou la régularité.

  • Speaker #0

    En fait, j'adorerais ça parce que je n'ai jamais assez de temps. Mes journées sont trop courtes et du coup, je me dis, purée, si j'avais la possibilité que mon corps accepte que je dors moins, que je me lève à 5h pour courir de 5h30 à 6h30, et que du coup, je ne perds pas de temps sur ma journée après et sur l'aspect pro-perso. Moi, c'est mon cheval de bataille. C'est toujours quel temps je vais prendre, pour quoi faire, qu'est-ce qui me va le mieux, comment je répartis mon temps. Donc, si je pouvais avoir ce temps-là et courir et commencer ma journée, je trouve ça trop bien de faire du sport le matin. Derrière, t'es fraîche.

  • Speaker #1

    Oui, t'es grave prêt à affronter la suite de la journée. Mais comment elle fait, du coup, cette personne que tu connais ? Est-ce qu'elle a réduit son temps de sommeil ? Oui. C'est ça qu'elle a fait ?

  • Speaker #0

    Mais oui, après, elle se couche à 22h et elle se lève à 5h30. Moi, j'arrive... Après, j'ai une fille en bas âge aussi, mais je n'arrive jamais à me coucher avant 23h. C'est très compliqué. Et clairement, j'ai du mal à avoir moins de... Je me lève à 6h le matin, j'ai du mal à avoir moins de 7h de sommeil. Donc forcément, c'est toujours le temps, soit se coucher plus tôt. En tout cas, aujourd'hui, je ne passe pas le câble. Si j'ai moins de 7 heures de sommeil, je le ressens et je suis morte. Oui,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ce serait la meilleure idée non plus. Oui, c'est ça. D'enchaîner comme d'enchaîner. En plus de ça, rajouter...

  • Speaker #0

    Le mieux, ce serait de se coucher plus tôt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. La complexité. Ou de courir une demi-heure au lieu d'une heure.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De faire un peu moins.

  • Speaker #0

    Commencer le boulot à 9h, à 8h30 au lieu de 7h30.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu... Par exemple, oui. Mais ça pourrait être juste courir moins longtemps. Tu vois, moi, je me fais souvent des petits runs de 20 minutes. Et en fait, le fait d'y aller avec régularité, mais ça fait vraiment la diff. Et en 20 minutes, tu peux mettre de l'intensité, tu vois. C'est pas juste, je cours tranquillou. Ça arrive à tous les bénis.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Mais moi, c'est toujours l'optimisation du temps. Et l'air de rien, tu vas me prendre pour une malade. Mais vu que je me dis... temps de la préparation et de la douche, tu vois le truc, parce que je suis un peu une toquée, il faut que je me lave les cheveux si je fais du sport après. Donc je me dis, si je fais 20 minutes tous les matins potentiellement,

  • Speaker #1

    ça double le temps de salir les cheveux. C'est bon,

  • Speaker #0

    regarde,

  • Speaker #1

    je suis grignée.

  • Speaker #0

    Du coup, tu vois, je préfère aller à la mitzvah et faire 2-3 fois par semaine une heure que tous les matins.

  • Speaker #1

    c'est parce que je me dis que il faut plus de motivation tous les matins que de 3 fois par semaine c'est vrai je reviens juste sur la notion de priorisation parce que mine de rien c'est ça aussi le truc Il a optimisé son temps, trouvé des moments, machin, mais c'est une question de priorité. Parce qu'en soi, tu pourrais toujours, là, en l'état, combler le temps que tu utilises pour le sport par d'autres choses. Et j'ai envie de souligner un peu ce truc-là pour les personnes qui écoutent. À un moment donné, c'est vraiment une question de priorité. Et ça me fait vraiment repenser à un patient que j'avais accompagné à l'époque, qui vivait à fond boulot, boulot, boulot, boulot, tu vois. Et quand on avait parlé de sport, d'activité physique, il m'avait dit, ouais, mais là, je vois... Je ne pense pas que ce soit important d'en faire maintenant. En tout cas, j'en ferai plus tard quand ça n'ira pas. C'était une logique un peu inverse. Alors que moi, j'essayais de lui faire comprendre que peut-être tu réduis ton temps de travail d'une demi-heure de temps en temps, tu as plus d'efficacité, tout ce que tu as décrit tout à l'heure. Et en plus de ça, ça te permet de tenir dans la durée, d'être plus endurant au niveau pro, mais aussi d'être plus endurant dans ton bien-être, plus endurant sur toute la ligne. D'être plus écolo. Une certaine manière aussi.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que le seul moyen pour que ces personnes-là passent le cap, c'est qu'ils se lancent. Et c'est ça qui est dur, parce que je pense que derrière, une fois que quelqu'un y a goûté pendant deux, trois mois, de lui-même, il voit les bienfaits, il voit comment il se sent, et il voit les gains que ça a. Je ne vois pas comment quelqu'un qui n'a jamais été habitué à faire du sport peut... parce que c'est un ressenti, en fait. Donc, du coup... À part que toi, tu leur dises ou qu'il y ait des témoignages ou des gens qui leur montrent ou leur disent que tout est bien fait. À partir du moment où ils ne l'ont pas ressenti, c'est dur. Donc là, c'est juste, ok, ben, tente le truc et tu verras.

  • Speaker #1

    Et tu verras, oui, c'est ça. Après, tant que tu n'as pas ressenti, effectivement, le bénéfice, c'est dur de te rendre compte de ce que ça va t'apporter. Mais peut-être que... tant que tu ne ressens pas ce bénéfice, tu ressens aussi toutes les problématiques à ne pas en faire. Et je pense que c'est un peu ça, le premier truc sur lequel vous pouvez vous focaliser, pour toutes les personnes qui nous écoutent, c'est si vous n'avez pas de repères en matière de sport ou d'activité physique, de ressenti parce que vous n'avez jamais vraiment pratiqué par le passé, pensez à tous ces inconvénients que vous vivez en ce moment, à cette douleur, cette fatigue, cette charge mentale, cette pression, tous ces trucs qui vous pèsent depuis des mois, voire des années. Et... Peut-être qu'il y a quelque chose à faire, en fait. C'est ça que je veux dire, c'est que c'est des signaux d'alarme qui font qu'à un moment donné, il faut tenter quelque chose. Et s'il y a le sport ou l'activité physique qui peut aider, franchement, il faut tester.

  • Speaker #0

    Et le sport, peut-être avec quelqu'un. Là, j'ai déjà cité ça, mais pour moi, il y a vraiment deux aspects. Il y a l'aspect se dépenser physiquement qui fait du bien, mais aussi l'aspect penser à autre chose. Et pour moi, ça, c'est essentiel. Quelqu'un qui fait, alors peu importe si son job, c'est de voir du monde toute la journée, ou au contraire être développeur web et d'être tout le temps sur un PC seul. Je pense que cette dimension-là de faire du sport avec quelqu'un ou d'avoir un coach ou d'aller faire du sport co qui permet qu'on n'a pas le choix, on est obligé de déconnecter, je pense que c'est aussi important. Et de rencontrer des gens aussi socialement qui sont hors giron pro, parfois qui sont totalement différents de nous. Mais ça ouvre un peu les yeux et ça fait décoller un peu du boulot.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ça ouvre l'état d'esprit, ça donne d'autres perspectives. Puis en plus, ça permet, comme tu disais, de prendre du recul sur ta propre vie. Et c'est juste, je pense, ultra important. Là, on va approcher un peu de la fin de l'épisode. Et en même temps, je ne t'ai jamais demandé... si tu t'étais vraiment blessée à un moment donné ou s'il y avait eu une rupture un peu dans ta pratique relativement importante, tu vois, au point de te dire, ouais, ça va être compliqué de reprendre. J'aimerais bien que tu nous parles un peu de ça ou que tu nous parles peut-être des difficultés que tu as pu rencontrer justement dans ta pratique par le passé.

  • Speaker #0

    Touche du bois. C'est un signe. Je n'ai jamais eu de grosses blessures. Je me suis fait la cheville peut-être 3-4 fois où j'ai eu 3 mois d'arrêt, mais je ne me suis jamais fait opérer. Donc quand j'ai mes blessures à la cheville, je suis assez exécrable. Donc voilà, c'est là où je me dis, et c'est là où on voit qu'effectivement, quand on ne fait pas de sport, oui, je suis plus tendue, je supporte moins de choses, je ne suis pas forcément bien dans ma tête ni dans mon corps. Donc là, c'est une certitude. Après, il y a eu ma grossesse, quand même, pendant... Alors honnêtement, j'ai fait du sport jusqu'à 5-6 mois. Donc je n'ai pas eu... Un an totalement d'arrêt, mais je pense bien sept mois, c'est là où je me suis arrêtée le plus. Et ça va parce que je m'occupais de l'esprit avec autre chose et parce que je n'avais pas la question de... Mais clairement, c'est ce qui me fait le plus peur et c'est presque ce qui me ferait arrêter le basket. Dans le sens où je vois les vieilles qui se blessent de plus en plus, les gens de mon âge où on a du mal à avoir de la récurrence ou de la régularité sur les entraînements. qui se font des blessures qui sont graves et qui, du coup, ne peuvent plus faire du tout de sport pendant une année, une année et demie. Le talon d'Achille, les croisés, le machin. On ne peut plus faire de ski, on ne peut plus aller courir, on ne peut plus faire de marche. Et je pense que ça, ça pourrait me tuer. Donc, c'est pour ça que, voilà, si l'année prochaine, j'arrête le basket ou des choses comme ça, c'est presque lié à ça en me disant, purée, si je me fais une grosse blessure, je ne vais plus pouvoir me dépenser.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, toi, pour toi, ça serait plus la... crainte de mal vivre le fait de ne pas en faire, que la crainte d'à un moment donné te dire je ne vais jamais reprendre si je coupe pendant un an. Tu serais plus dans le manque que dans la peur de jamais reprendre ou de te lâcher complètement. Oui,

  • Speaker #0

    parce que de toute ma vie, à chaque fois que j'ai eu un moment où j'ai arrêté, je languissais tout de suite. En fait, j'ai toujours eu envie de reprendre le plus vite possible. J'ai rarement d'ailleurs respecté les prescriptions des kinés. Il ne faut pas le dire.

  • Speaker #1

    On ne dira rien. Je comprends, mais c'est trop intéressant. Et en fait, par rapport à tout ce que tu as dit depuis le début, ça n'a juste que du sens que tu en sois là. Et je pense que c'est ce qui te maintiendra toute ta vie dans un moule relativement actif. Parce que sans ça, on sent que tu es dans un déséquilibre total. Oui,

  • Speaker #0

    tant que mon corps tient, c'est ça. Je pense que c'est aussi le sujet des sportifs qui en font toute leur vie. On a envie d'en faire le plus possible. Après, je pense qu'on change de sport.

  • Speaker #1

    On finit par le pilates,

  • Speaker #0

    sans dire que le pilates est un sport de vieux. Mais voilà, je pense qu'on se calme un peu sur les sports. On fait moins de crossfit passé un certain âge. Mais voilà, en tout cas, j'ai la volonté d'en faire le plus longtemps possible. Et après, c'est le corps qui envoie des signaux.

  • Speaker #1

    Tu sais, après, tu pourras partir dans le basket de santé. Oui,

  • Speaker #0

    dès l'année prochaine, à moins d'être...

  • Speaker #1

    Là, on y est ! Ce qui est cool, c'est qu'en fait, de toute manière, toutes les activités sont adaptables. Après, bien sûr, passer sur du basket santé et faire un détour un peu différent pour continuer à faire des sports peut-être un peu plus intensifs. En fait, il y a tellement d'activités qui existent que quoi qu'il arrive, je pense que peu importe ce qui se passe, que tu te blesses ou pas, que tu vieillisses, machin, en fait, il y aura toujours une activité. Et de là à arriver... que aux pilates ou que à des activités très douces pour toi, je pense que tu as vraiment le temps. Oui,

  • Speaker #0

    il y a le temps. Et puis, il y a l'aspect, on n'en a pas trop parlé, mais il y a l'aspect quand même nature. Je pense qu'il y en a qui sont... Être dehors, tu veux dire ? Être dehors. Il y en a qui sont moins attachés à ça. Moi, j'ai besoin de ça. Donc, il y a des... Que ce soit la marche, que ce soit le paddle, que ce soit... Voilà, j'adore l'eau, j'adore nager. Donc, toutes ces activités, l'été, je suis tout le temps à l'extérieur. Donc, forcément, ça m'amène à faire du sport. peut-être plus doux, mais à faire du sport.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, peu importe la manière dont tu vas pratiquer, l'idée, c'est que déjà, tu y trouves du plaisir, puis que t'es toujours, en fait, une activité de secours, presque, tu vois. C'est trop bien. C'est d'ailleurs pour ça que c'est important, je pense, de tester différentes activités. Toi, t'as fait beaucoup de basket et tu fais encore du basket, mais d'un côté, c'est bien que t'aies déjà testé plein d'autres trucs, parce que le jour où, effectivement, t'arrêtes le basket, tu seras pas complètement déboussolé de qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que machin. En fait, tu sais déjà ce que t'aimes et le style d'activité. Donc ça, c'est trop bien. Est-ce que tu as eu des difficultés particulières jusque-là ? Je ne sais même pas, comme ça, je n'ai pas d'idée particulière, mais est-ce que tu as déjà rencontré des difficultés dans cette régularité ? Alors, on comprend qu'à travers ta vie pro, finalement, tu t'imposes quand même une certaine régularité, et tu te fixes des créneaux, machin. Mais est-ce que ça a déjà été difficile, notamment au début, quand tu as démarré ton activité en tant qu'entrepreneur ? Parce que c'est encore différent de quand tu étais salarié. Tu as de nouvelles responsabilités, tu as une organisation qu'il faut aussi gérer. Tu pourrais faire des heures à la rallonge. Est-ce qu'il y a eu un moment de flottement où c'était plus compliqué ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en vois deux moments. Il y en a un, ce n'est pas tout à fait lié à mon job de chef d'entreprise. C'était quand je suis partie à Caen pour le boulot. J'avais un boulot très, très prenant, mais j'avais aussi une complexité qui était que je ne connaissais personne. Donc, j'étais seule là-bas avec des soucis de météo. Parce que Caen, ce n'est pas qu'un mythe. Donc, effectivement, se motiver solo à aller courir sous la pluie. c'était un peu plus compliqué mais c'est pour ça que je me suis rapidement inscrite aussi à IF pour faire des entraînements avec elle mais là où je pense que j'ai eu un petit moment de latence et c'était plus compliqué de m'y mettre et après quand j'ai créé la boîte et que j'avais Charlie qui était toute petite aussi, là ça a été le rythme a été complexe mais j'ai eu quand même, au bout de 6 mois je me sentais pas hyper bien et pareil j'ai repris le basket en fait donc oui à chaque fois il y a eu un moment où où je n'avais pas le temps, où j'ai eu du mal à m'organiser ou trouver. Mais j'ai eu besoin justement de rattaquer.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as toujours su qu'en fait, ça reviendrait. Tu vois, même si c'est des moments où...

  • Speaker #0

    J'ai eu zéro doute.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça en fait qui fait aussi la différence. Au bout d'un moment, quand tu as l'état d'esprit où tu sais que quoi qu'il arrive, ça reviendra, quand tu t'arrêtes une semaine, un mois, ça ne fait pas le même effet que si à chaque fois que tu t'arrêtes un peu, tu doutes de ce que ça va donner. Pour terminer, est-ce que tu aurais un dernier conseil que tu aimerais partager à des personnes qui ont un peu le même profil, comme je disais, que toi, ou qui sont juste surchargées par la famille, par la vie sociale, par la vie tout court ?

  • Speaker #0

    Le conseil, c'est forcément de s'organiser pour faire du sport, pour trouver le temps. Peu importe l'exercice, peu importe ce dont vous avez besoin, est-ce que c'est un besoin justement de vous dépenser physiquement ou de mettre votre cerveau en off ? En tout cas, il y a toujours une bonne raison pour trouver du moment pour faire du sport. Et après, c'est juste trouver le temps, donc une question d'organisation, et après une question de motivation et de récurrence, donc les gens ou un challenge perso. C'est les conseils que j'aurais envie de donner, en tout cas c'est ceux que je m'applique à moi-même.

  • Speaker #1

    Et puis du coup, il y a un super recours aussi, c'est de venir chercher Mouvementale pour aller se faire aider si jamais c'est trop compliqué. Exactement,

  • Speaker #0

    s'il y a une petite faille, si on doute que, voilà, il faut appeler Mike, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je me ferai un grand plaisir de pouvoir vous aider. On va s'arrêter sur ces dernières paroles. Merci encore à toi d'avoir parlé de toute ton histoire autour de l'activité physique. Et je te souhaite une belle continuation, encore plein de défis et plein de challenges. Encore du basket le plus longtemps possible. Et je te retrouve bientôt. Bye bye.

  • Speaker #0

    Merci, avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

Description

Comment concilier sport et vie d'entrepreneur quand les journées filent à toute vitesse ?


Dans cet épisode, Margaux Khann, Directrice Générale chez W.O.M. Office, partage son expérience : ses défis, ses astuces et sa façon de gérer une vie bien remplie sans sacrifier son équilibre physique.

Un échange authentique et inspirant pour celles et ceux qui veulent rester actifs malgré un emploi du temps chargé...


Bonne écoute 🎧

Magali


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


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À propos de moi :

🤸🏻‍♀️ Ma 1ère casquette, c'est l'Activité Physique Adaptée (APA), ça veut dire que je suis capable de vous proposer un accompagnement (physique) adapté à vos besoins, vos capacités et vos envies. En gros, c'est moi qui m'adapte à vous et pas l'inverse !


🦀 Pendant 6 ans, j'ai accompagné plus de 2000 personnes atteintes de cancer à reprendre ou maintenir une activité physique régulière peu importe le moment de leur parcours.


🕵🏻‍♀️ Et pendant tout ce temps, je me suis posée la même question : comment faire pour adopter un mode de vie actif qui soit à la fois RÉGULIER et DURABLE ?


🧠 C'est là que ma 2ème casquette est arrivée : la préparation mentale. Là, ça veut dire que je suis en mesure de vous aider à identifier vos freins et faire évoluer votre mental pour que vous n'abandonniez pas devant les obstacles, que vous ayez un état d'esprit propice à cet objectif et que vous soyez mieux armer au quotidien.


🤓 J'apprends tous les jours que ce soit à travers des formations (PNL, prépa mentale, entretien motivationnel) ou des livres/podcasts/vidéos (neurosciences, communication, psychologie humaine, changement de comportement, pédagogies, marketing, etc.)


🏀 Côté sport, j'ai été passionnée par le basket pendant 15ans avant de devenir une adepte du "multi-activités" ! J'adore varier en fonction de mes journées et de mes envies. Et puis, si vous m'apercevez dans la rue, il y a de grandes chances que je sois sur mon vélo. 🚲


💡 Je m'intéresse particulièrement aux non-sportifs qui veulent réussir à avoir une activité physique régulière pour être aussi bien physiquement que mentalement, et ainsi s'en mettre plein la vue dans toutes les dimensions de leur vie !


Je serai ravie que vous en fassiez partie,


👉 Je vérifie si Mouvemental est fait pour moi 👈


Magali


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Certains voient l'activité physique comme un investissement pour leur santé et leur bien-être. Vous voulez en faire partie ? Bienvenue chez Mouvementale. Je m'appelle Magali Dubois et je m'adresse particulièrement aux non-sportifs et à tous ceux qui aimeraient enfin réussir à adopter un mode de vie actif dans la durée. C'est en vous partageant des connaissances, des expériences et des points de vue différents que j'ai l'intention de vous aider à bâtir l'état d'esprit et la motivation nécessaire pour le faire. Alors j'espère que ça vous aidera et que vous aurez envie d'en parler autour de vous. Comment concilier une activité sportive ou tout simplement faire de l'exercice et une vie d'entrepreneur ? C'est tout l'objet de cet épisode aujourd'hui. Et je suis juste plus que ravie de vous proposer un nouvel épisode avec une invitée, puisque ça fait des semaines que je n'en ai pas sorti. Vous ne faites que de m'entendre parler solo et je pense qu'au bout d'un moment, on a besoin de nouveautés. Et là, je suis trop contente tout simplement de pouvoir... vous proposer un nouvel épisode aux côtés de Margot Kahn, qui est mon amie, avec qui on va justement parler de ce sujet-là, de vie submergée, de comment faire pour intégrer un peu d'activité physique quand on a une vie qui fonce à 3000 à l'heure, quand on a plein de passions, que ce soit les voyages, la vie de famille, la vie sociale. Comment on fait tout ça ? Et je te remercie d'avoir accepté de me rejoindre derrière le micro. Bienvenue à toi.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir.

  • Speaker #0

    Et je te propose tout de suite... En fait, pour commencer, puisque de toute manière, on va te connaître petit à petit au fur et à mesure de l'épisode, je te propose déjà de te présenter, sachant que je ne l'ai pas dit au départ, mais tu es directrice générale, si je ne dis pas de bêtises, de WOM Office, spécialisée dans l'aménagement de bureaux. Je te laisse en dire un peu plus parce que c'est quand même ton domaine. Oui,

  • Speaker #1

    alors moi, j'ai créé une société il y a un peu plus de trois ans maintenant, trois ans et demi exactement. autour de l'aménagement de bureaux. Donc, j'appartiens à un groupe qui sont des professionnels de l'immobilier d'entreprise. Et aujourd'hui, nous sommes sept. Donc, le siège social du groupe est basé à Chambéry. Et je gravite un petit peu dans tout Rhône-Alpes pour aménager des bureaux.

  • Speaker #0

    Excellent ! Et de toute manière, peut-être qu'on en reparlera un peu au fur et à mesure. Est-ce que j'aimerais que tu... commence à nous partager, puisque moi, je sais que tu es née avec la balle orange dans la main, le ballon de basket, bien sûr. Est-ce que tu pourrais nous dire un peu comment ça s'est passé pour toi quand tu étais jeune ? Comment t'en es arrivée à faire du basket ? Et petit à petit, on va aller mieux comprendre où t'en es en termes de pratique aujourd'hui, en parlant aussi du boulot et de tout ce qui gravite autour.

  • Speaker #1

    Oui, alors ça a été... Je suis vraiment née dedans, dans le sens où toute ma famille... J'ai une famille de sportifs, donc les garçons font du rugby, la majorité, et les filles sont au basket. Quand je suis née, ma mère était déjà sportive de haut niveau et était entraîneur de basket, donc je suis née vraiment dans les gymnases. Toutes les filles de ma famille faisaient déjà du basket, donc j'ai commencé, je pense, à l'âge de 4 ans. Je pense que c'est... Le plus jeune âge où on peut commencer. Et en fait, je suis toujours restée dedans. Je n'ai jamais arrêté quasiment avant vraiment ma première année où je suis partie à l'étranger. Sinon, j'ai toujours fait du basket.

  • Speaker #0

    Et d'ailleurs, tu as fait autre chose ? Ou tu n'es restée que dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, il me semble que j'ai fait de la gym. Je pense à 4-5 ans, quelque chose comme ça. Je pense que je n'étais pas hyper douée. Il me manquait un peu de classe. Donc du coup, j'étais quand même... plus balle et clairement plus sport qu'au.

  • Speaker #0

    Pas de grands souvenirs de la gym, quoi ?

  • Speaker #1

    Non, clairement pas. Après, j'ai fait beaucoup, beaucoup de... Alors, jamais de l'athlétisme en club, mais par contre, depuis petite, je marche beaucoup et j'ai toujours aimé courir aussi. Donc, en termes de sport, tout ce qui est sport outdoor, j'en ai toujours fait.

  • Speaker #0

    Et tu vois, pour en revenir un peu au basket, est-ce que finalement, c'est un sport qu'on t'a transmis, tu vois ? Et en même temps, parfois il peut y avoir un peu ce truc de oui, tout le monde a fait du basket dans ma famille, je suis un peu le moule, mais j'aurais bien aimé faire autre chose. Est-ce que toi, tu as déjà vécu ça ?

  • Speaker #1

    Oui et non, parce que finalement, je pense que c'est le sport qui me convient le plus en termes à la fois de valeur humaine et de compète. Je pense qu'après, clairement, je serais née dans une famille qui aurait fait du volet ou un autre sport, je m'y serais mise aussi. Après, je n'avais pas à proprement parler. talent physique pour faire du basket plus qu'autre chose, à part que je suis plutôt grande. Mais je pense que ça aurait été un autre sport et ça ne m'aurait pas dérangé de faire un autre sport co. Les sports individuels, ça me plaît, mais je n'aurais jamais été autant investie que ce que je l'ai été au travers du basket.

  • Speaker #0

    C'est quoi, du coup, tu dirais, le truc qui te plaît le plus dans le basket ?

  • Speaker #1

    Alors, outre la compète, parce que je déteste perdre et je pense qu'il faut avoir quand même... Alors, peut-être pas pour pratiquer le sport à bas niveau, entre guillemets, mais pour aller un petit peu à haut niveau et être performant, je pense qu'il faut aimer la compète. Mais après, au travers du basket, c'est vraiment l'esprit d'équipe. L'esprit d'équipe, le challenge, apprendre, travailler et surtout gagner des matchs ensemble.

  • Speaker #0

    En même temps que je t'écoute, je me dis... Il y a tellement de parallèles avec ta vie de maintenant, ta vie d'entrepreneur. Le fait d'aimer la compète, d'aimer les challenges, etc. En fait, c'est carrément ce que tu retrouves dans ta vie au boulot.

  • Speaker #1

    Oui, et puis bien avant ça, je pense que c'est vraiment quelque chose qui a été un plus dans ma carrière pro. J'ai le souvenir que dès mes premiers emplois, c'était clairement ce dont on me parlait plus à mes entretiens d'embauche. C'est-à-dire que les gens, ils s'en foutaient de mes expériences parce que clairement, j'en avais pas. Mais ils me parlaient souvent du basket, de où j'ai joué, de pourquoi je faisais ça, qu'est-ce que c'était pour moi. Et je pense que oui, pour les employeurs, c'est vraiment des valeurs qu'ils connaissent et qui sont représentatives des qualités d'un candidat. Donc moi, ça m'a vraiment porté cet esprit-là. Et aujourd'hui, c'est aussi en plus quand je recrute. et que je vois que quelqu'un a fait des sports co, oui, j'ai envie en tout cas d'en parler, de savoir pourquoi, pour voir si on se rejoint là-dessus.

  • Speaker #0

    Oui, tu fais tout de suite les parallèles, puisque c'est clair que dans les sports co particulièrement, il y a énormément de valeurs, que ce soit liées au collectif, mais que ce soit aussi derrière l'individualité dans le collectif, puisque chacun a sa place. Et mine de rien, dans une entreprise, c'est ça aussi, tu as le collectif où tout le monde avance ensemble. Mais toi aussi, chaque individu, comment est-ce qu'il se comporte pour nourrir un peu l'ensemble de l'équipe ? Oui,

  • Speaker #1

    et puis après, le côté individuel, pour moi, il est beaucoup plus présent quand on touche le haut niveau. Quand on touche le bas niveau, en tout cas quand on fait du sport d'un peu tranquille, je pense qu'on recherche vraiment le fait de se faire du bien. mais aussi avec ses copains et copines. Je connais très peu de monde qui fait du sport co, pour autant que ce soit qu'un objectif individuel et qui n'apprécie pas forcément ses potes avec qui il va en faire. Quand c'est vraiment de l'amateurisme, on y va, on va faire du foot, parce qu'on est content d'aller voir ses copains. Quand on est dans le haut niveau, je pense qu'il y a une visue un peu plus individuelle, qui est qu'on va rechercher sa propre performance, son propre envie, besoin. au service du collectif, mais la vision indive est plus présente.

  • Speaker #0

    Oui, et c'est finalement pas négatif. C'est hyper intéressant d'avoir cette qualité-là. Parce que tu sais que derrière, oui, ça te nourrit toi, mais ça nourrit aussi tout le monde et le reste de l'équipe. Oui, c'est très bien. Et pour en revenir encore à quand tu étais vraiment toute jeune, tu allais comment au basket ? Tu allais un peu en trainant les pieds ou c'était vraiment trop bien ? Tu attendais que ça ? C'était quoi ta vision un peu de

  • Speaker #1

    Jusport ? Alors jusqu'à, je pense que jusqu'à 16 ans, c'était, je vivais, pas je vivais pour ça, mais en tout cas j'étais, j'adorais ça et j'avais hâte et j'étais contente de retrouver mes amis. Et puis nous c'est un million, donc c'est aussi, j'étais dans un club d'une petite ville, donc mes copines et mes amis étaient à la fois à l'école et au basket avec moi. Donc du coup on partageait tout et on vibrait pour ça et on regardait, on allait voir les matchs des grands. on vivait une passion commune, donc on se nourrissait du basket. Donc je ne voyais même pas ma vie sans. C'est à partir du moment où, après le bac, je pense, ou peut-être un petit peu avant, où j'ai commencé à connaître la vie, où là, c'était de plus en plus contraignant, parce que j'avais envie de faire d'autres choses que d'être à l'entraînement tous les soirs. Et les contraintes basket prenaient trop de place pour la nouvelle vie dans laquelle je me projetais.

  • Speaker #0

    Oui, c'est d'un côté un environnement hyper facilitant pour... pratiquer de manière régulière un sport, notamment le basket, mais derrière, il y a aussi des limites parce que tu peux moins faire de choses à côté parce que tu as tout simplement beaucoup de contraintes dans un sport collectif. Donc du coup, à partir du bac ou un peu après, quelle a été ta trajectoire en matière sportive ? Est-ce qu'il y a eu d'abord une coupure, peut-être aussi ?

  • Speaker #1

    Oui, alors pas vraiment. Après le bac, je crois en bac plus 2, j'ai eu une opportunité d'aller justement dans un petit club à côté de Grenoble où je faisais mes études, donc avec un logement, etc. Donc à Saint-Martin-d'Erre. Et pour le coup, j'étais à côté et j'avais que deux entraînements par semaine, alors que j'en avais quatre à Voiron. Donc c'était ma manière de baisser un peu de niveau. de continuer de jouer à un niveau correct, mais d'avoir que deux entraînements par semaine et de pouvoir vivre ma vie étudiante correctement. Et après, petit à petit, je suis restée toujours à ce niveau-là, c'est-à-dire deux entraînements par semaine. Et ça m'allait bien sur un niveau N3 pré-nats. Et bon, après, je n'avais pas forcément la capacité de jouer bien plus haut, donc ce n'était pas plus mal. Je peux dire que c'était un choix, mais pas tant. mais en tout cas ça m'allait bien et j'ai toujours réussi à m'épanouir sur ce rythme là j'ai cessé de jouer au basket et encore quand j'ai fait mon tour du monde parce qu'on jouait à droite à gauche mais je pouvais plus évidemment en faire et après je suis partie vivre à Caen 2-3 ans et vu que je rentrais souvent les week-ends je m'étais inscrite dans un club mais où je faisais juste les entraînements, j'avais pas la possibilité de faire les matchs mais voilà j'ai jamais trop arrêté, c'était plutôt en fonction de mes déménagements où j'avais une année un peu... off par rapport à ça. C'est juste là, dernièrement, où j'ai eu ma petite-fille et du coup, j'ai repris une ou deux années un peu intenses à Châles et derrière, là, je me suis inscrite dans ce qu'on appelle notre team Toto. C'est une petite équipe où on a créé l'équipe pour avoir zéro contrainte et se dire, on part avec un effectif plus large et c'est que du plaisir et on y va que quand on veut et quand on peut. Et si on veut aller jouer, c'est parce qu'on est trop contentes d'aller à l'entraînement ou de faire le sport ensemble. Encore une autre optique.

  • Speaker #0

    Il n'y a pas le côté contrainte qu'on pourrait s'imaginer de devoir être toujours présente à tous les enseignements ?

  • Speaker #1

    Pas du tout, on n'a même pas de coach. Pas de coach à titrer. Donc, au moins, ça nous permet d'avoir des gens qui veulent être là et qui sont contents d'être là. Et c'était vraiment ça le choix que j'ai fait, parce que je ne voulais plus justement avoir cette contrainte-là. Et l'engagement que ça implique, pas que je veuille pas, c'est que j'en ai pas la possibilité et que c'est trop compliqué aujourd'hui au vu de mon orga.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi en fait ce qui te motive à continuer, tu vois ? Parce qu'en soi, t'aurais pu arrêter à plein de reprises, comme tu l'as expliqué, t'as déménagé, t'as fait le tour du monde, là t'as ta vie aussi d'entrepreneur, mais qu'est-ce qui fait que tu maintiens ce sport-là ?

  • Speaker #1

    Le manque. Le manque, j'ai essayé d'arrêter, je me dis bon, j'ai plus le temps. temps, mais en fait ça me manque, clairement et par trois aspects il y a l'aspect physique, l'air de rien autant l'été je suis hyper active je fais toujours du sport le matin, le soir autant l'hiver je vois heureusement que j'ai le basket, sinon ce serait beaucoup plus compliqué de me motiver et de faire du sport, il y a l'aspect challenge, compète, parce que pareil je fais plein de sports indives mais ce fait d'avoir les matchs ça stimule ... Et ça me crée des coupures aussi avec le boulot, parce que c'est un des seuls moments où vraiment il y a une rupture. Et après, évidemment, les filles avec qui je joue, c'est de la fraîcheur, je joue avec plein de petites jeunes, donc elles me font du bien, je les apprécie beaucoup. Donc c'est tout ce que je partage avec elles et je suis trop contente d'aller les retrouver.

  • Speaker #0

    Trop bien. Franchement, c'est incroyable, je trouve, que tu arrives à maintenir ce sport-là, peu importe ce qui se passe finalement dans ta vie. En fait, quoi qu'il arrive, tu trouves toujours un moyen de le maintenir. une solution. Ça a été pendant une période de t'entraîner à un endroit, de jouer les matchs peut-être ailleurs. Peu importe, tu te débrouilles toujours pour que ça marche. Là, tout de suite, quel est le rythme que tu as en ce moment ? Là,

  • Speaker #1

    je m'entraîne une fois par semaine et un match par week-end, dans le meilleur des cas. Non, il y a des fois où je n'arrive pas à faire le seul entraînement qu'on s'est imposé ou en tout cas qu'on s'est donné. Après, je loupe quelques matchs quand je ne suis pas là le week-end. Mais je suis un. quasi assidu sur ce rythme-là.

  • Speaker #0

    Oui, et je te connais quand même un peu, beaucoup. Je sais que tu fais aussi un peu de course à pied, ou en tout cas, tu en as fait, je ne sais pas ce qu'il en est là maintenant, mais ça a peut-être aussi été le truc qui permettait de, quand tu ne peux pas peut-être aller à l'entraînement, il y a d'autres moments où tu peux caler une séance. Évidemment,

  • Speaker #1

    l'été, je pense que je fais au moins quatre séances par semaine, que ce soit de la course, de la nage, peu importe le type de sport, mais ou de la muscu un peu. Tout type de sport l'été, beaucoup. L'hiver, je suis à deux séances. Je fais beaucoup de ski aussi, ou même de la marche. Donc, je suis à deux séances de basket, plus une séance autre, généralement.

  • Speaker #0

    Et ça, comment tu fais pour l'intégrer, alors que tu cours tout le temps, tu vois ? Tu cours tout le temps, même avec le boulot, ne serait-ce que le boulot, on n'a pas parlé de la vie de famille ou autre, mais comment tu fais pour te permettre, entre guillemets, de caler quand même ces rendez-vous avec toi-même, alors que ça reste compliqué ? Faut pas le cacher.

  • Speaker #1

    En fait, c'est un besoin. Il y a différents types de sports qui m'apportent des choses dont j'ai besoin. Parfois, je ressens vraiment au niveau pro ou même au niveau perso que j'ai besoin de couper et d'aller courir, que ce soit un besoin physique ou justement de mettre mon cerveau off parce que justement je suis plus productive. Je me rends compte de ça et aussi pour mon bien-être mental, vraiment j'ai besoin de me dépenser physiquement. Donc il y a des fois où psychologiquement, si je sais que je ne suis pas allée à l'entraînement et que je n'ai rien fait, ce n'est même pas où je me dis « je vais grossir » . C'est juste que mentalement, j'ai besoin de me dépenser et de transpirer et de penser à autre chose. Donc, je me cale un peu comme ça et je sais en tout cas que je ne suis pas bien si je ne le fais pas.

  • Speaker #0

    Oui. Donc, tu n'as pas à l'inverse la culpabilité de le faire alors que tu as plein d'autres trucs à faire à côté, tu vois ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Non, et puis, ça me fait tellement du bien. Après, Et je sais que je suis fraîche, dans le sens où, que ce soit perso ou pro, je suis reboostée et ça me rend plus productive.

  • Speaker #0

    Ça te sert carrément dans le boulot, mais au-delà du boulot et dans le boulot aussi. C'est juste indispensable, au final.

  • Speaker #1

    Il y a des fois où, au boulot, ça c'est plus la course à pied, parce que le basket, c'est justement quand j'ai besoin de mettre mon cerveau en mode off. Je sais qu'aux entraînements, je ne pense pas au boulot, donc ça me permet de créer des coupures. Par contre, il y a des fois où quand je vais courir toute seule, je veux le faire toute seule ou marcher toute seule parce que j'ai des décisions à prendre ou j'ai des choses sur lesquelles il faut que je me pose les bonnes questions et que je prenne du recul. Et ça, ça me permet parfois, ce type de sport me permet ça. C'est-à-dire que j'ai la tête dans le guidon, j'ai quatre décisions à prendre et je n'arrive pas et je me pose mille questions et je me dis en fait, je vais courir. Alors j'y pense, parce que quand je cours seule, avec ou sans musique, mon cerveau cogite. Mais ça me permet des fois de prendre la bonne décision.

  • Speaker #0

    Ça active ta créativité, ta créativité, justement ta réflexion. Moi, c'est exactement ce que je vis. Tu sais, quand je marche sur mon tapis en même temps que je bosse, c'est juste incroyable. Et la majorité des tâches où justement il faut que ça avance, où il faut qu'il y ait soit une décision, soit au contraire les idées qui viennent et qui fusent, en fait, en étant en mouvement, ça change carrément tout. en tout cas souvent ça réveille mon cerveau et ça me fait avancer et c'est tellement agréable de vivre ça parce qu'après tu ne te sens pas bloqué alors que sinon tu aurais pu rester bloqué pendant trois heures sur le même truc sans savoir comment réfléchir alors que là ça vient presque naturellement enfin je veux dire tu es en train de réfléchir mais ça vient la réflexion vient naturellement Le processus de réflexion.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est juste la prise de recul nécessaire où quand tu es devant ton PC, devant ton truc, ça ne vient pas et derrière, le physique fait que ça débloque.

  • Speaker #0

    Et comment, tu vois, donc toi, en plus, vu que tu es à la tête de Home Office, ce qui est chouette, c'est que d'un côté, tu diffuses une certaine image et tu diffuses peut-être aussi cette image qu'on peut concilier entreprise et sport. Comment est-ce que ça se diffuse au sein de ton entreprise ? Est-ce qu'il y a quelque chose qui se produit chez tes salariés ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je n'ai pas du tout recruté mes salariés. Je n'ai pas recruté que des sportifs. On n'est pas tous sportifs, mais par contre, il y en a beaucoup qui font du sport. Donc, on s'organise souvent des petites courses. Je vais beaucoup courir avec mes salariés. Donc, forcément, il y a un mood qui est que je suis conciliante. Après, ils sont très libres dans leurs organisations respectives. Donc, s'il y en a qui vont courir et qui reviennent 15 minutes après ou qui partent 15 minutes plus tôt pour aller courir, on le fait naturellement et on organise souvent des sessions autour de ça. Donc, il y a un mood aussi qui est dans ce sens-là. L'été, on va pique-niquer au bord du lac et avant, on va courir ou on va nager. Donc, c'est... automatique et je pense qu'ils ont aussi les valeurs intrinsèquement, naturellement.

  • Speaker #0

    Oui, tu ne les as pas recrutés non plus n'importe comment.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas que des sportifs, mais ils ont quand même la mentalité.

  • Speaker #0

    Et toi, peut-être que tu les encourages mine de rien. Je ne sais pas si c'est direct ou pas, mais est-ce que tu vous en parlais d'ailleurs ? Tu les encourages à faire des breaks un peu de ce genre ?

  • Speaker #1

    Alors beaucoup. Après, je ne provoque pas tant. parce que je pourrais mettre en place, on l'avait déjà évoqué, faire venir un coach sportif, mettre en place ce genre de choses. Après, la difficulté, c'est qu'on est multi-sites et que les sportifs sont un peu éclatés. J'ai une agence à Grenoble, il y en a une qui est à Annecy. Donc, il faudrait que les animations sportives soient que quand on est tous sur Chambéry et c'est le moment où on a quand même beaucoup, beaucoup de choses à gérer. Donc, c'est compliqué à organiser. je pourrais largement le faire parce qu'il serait trop content. Je pense que ce serait aussi un autre vecteur de productivité et de plaisir pour les collabs.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être à faire mûrir la réflexion. C'est sûr.

  • Speaker #1

    J'ai des amis qui pourraient être, je pense, des bonnes cibles pour la fafadisphare.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. Mais c'est trop bien. Et donc là, je te parlais un peu de comment finalement tu transmets de manière directe ou pas ce genre de comportement. Il y a aussi le fait de transmettre au sein de ta famille et de ta fille particulièrement. Comment tu vois le sport pour elle et qu'est-ce que tu as envie de lui apporter à ce niveau ?

  • Speaker #1

    Je veux qu'elle fasse du sport, ça c'est sûr, parce que vu tout ce que ça me procure, clairement je ne supporterais pas et je ne pense pas qu'elle pourrait être une non-sportive. Après, le type de sport, je pense que c'est très propre à... Ça peut être l'éducation, mais ça peut être aussi à comment, ce qu'elle aime. Donc demain, si elle me dit qu'elle veut faire du surlingue bâton, eh bien avec plaisir. Ce sera quoi ? Je pense que je ne lui imposerai pas un sport. J'aimerais beaucoup qu'elle fasse un sport co. Voir si elle veut faire deux sports, ce n'est pas gênant. Mais en tout cas, j'aimerais beaucoup qu'elle goûte au moins au sport co pour en tout cas qu'elle ait ces valeurs-là. Mais après, en ce moment-là, elle a démarré en faisant de la danse. Elle ne veut pas faire du basket parce qu'elle a très peur de la mascotte et elle est persuadée. qu'en allant faire du basket, la mascotte va venir. Donc pour l'instant, elle est butée dessus. Mais son papa fait du hand, donc je ne la forcerai pas à faire tel ou tel sport. Elle fera ce qu'elle voudra. On verra bien. Mais en tout cas, je souhaite qu'elle fasse du sport.

  • Speaker #0

    Et elle, elle est plutôt à vouloir en faire aussi, au final ? Ou tu sens que tu as besoin de la pousser un peu ?

  • Speaker #1

    Non, en fait, elle veut tout faire. Elle est hyper curieuse. Donc après, c'est sûr que s'il y a ses copines, s'il y a une de ses copines, c'est plus facile. Mais là, je l'ai mise au ski, elle adore ça. On y va tout le temps. La gym, elle a essayé la danse. La danse, elle a essayé, elle adore ça. Et je suis sûre que si le basket, elle essaye, elle va adorer ça. C'est juste que pour l'instant, elle n'a pas passé la barrière et je ne veux pas la forcer. Donc, on verra. Mais bon, elle adore aller au basket. Elle adore regarder. Quand elle y est, elle va à l'entraînement avec son père. Elle fait des parcours, elle court partout. Donc, je pense qu'elle a quand même ça dans le sang.

  • Speaker #0

    Oui, elle est sur la bonne voie. Elle aura en principe. pas à galérer derrière pour réussir à être sportive si elle a déjà les bases maintenant. Je pense que ça se joue beaucoup, en fait, à cet âge-là, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Elle a déjà... Voilà, on sent qu'avec le ballon, elle n'est pas tôt de ses mains. Je pense qu'elle va avoir le truc et après, peut-être qu'elle n'aimera pas ça, mais en tout cas, je pense qu'elle sera plutôt dégourdie.

  • Speaker #0

    Et comment toi, tu arrives, du coup, à concilier en plus ? ton sport, alors qu'il y a aussi ta fille à gérer, ta vie de famille. Tu arrives à te fixer des créneaux assez facilement. Il y a l'entraînement qui est déjà calé par rapport au basket, puisque c'est une équipe, donc c'est forcément à telle heure, tel jour. Mais pour le reste, que ce soit la course à pied ou d'autres choses, comment tu fais un peu pour...

  • Speaker #1

    C'est une gestion des priorités. Pour moi, le sport peut être une priorité à partir du moment où, justement, j'y suis pas allée une ou deux fois. Oui, j'ai la chance d'avoir le basket qui fait qu'il y a une récurrence qui est calée. Et je sais tellement que ça me fait du bien que je me l'impose, même si parfois j'ai des événements qui font que je ne peux pas y aller. Mais déjà, j'ai cette récurrence-là. Et ensuite, je m'organise tout le temps pour avoir deux hypothèses de séance pendant la semaine. Donc moi, toute ma semaine est faite comme ça, que ce soit perso, pro. Le dimanche soir, je me cale et je sais comment je gère ma fille, comment je gère mes sorties. comment je gère... Des fois, c'est la veille pour le lendemain, mais généralement, le dimanche soir, je sais déjà dans quelle ville je vais, etc. Dans quelle ville je travaille. Donc, en fonction de ça, je calme mes potentielles séances et généralement, je me fais accompagner, dans le sens où j'ai pas mal de monde qui court avec moi. Donc, on se dit, jeudi soir, on va se faire un footing ou mercredi midi, on va courir. Et derrière, parfois, je les annule au dernier moment parce qu'il y a des impératifs. Mais quand j'en ai annulé une, je me tiens à celle du lendemain parce que j'ai besoin de faire une deuxième séance.

  • Speaker #0

    Oui. Il y en a au moins une qui se fera dans tous les cas. Et pour toi, ça serait donc une astuce de convier quelqu'un pour justement, tu vois, fixer comme un créneau et se dire, là, on s'est engagé un peu mutuellement à faire la séance.

  • Speaker #1

    On se motive.

  • Speaker #0

    C'est ça ?

  • Speaker #1

    On se motive. Et puis même moi, de nature, si je vois l'autre un peu craquer, ça me motive presque encore plus. Parce que je me dis, purée, il faut que je la motive parce que si moi aussi, je m'échappe, on ne va pas le faire. Donc, généralement, quand je ne le fais pas, ce n'est pas un manque de volonté, mais c'est plutôt où vraiment j'ai des contraintes, des boulots qui font que je mets rarement de la motivation.

  • Speaker #0

    Oui, oui. Et tu vois, au final, tu parles indirectement de l'environnement, le fait de trouver des gens pour pratiquer, le fait de... On parle un peu de la famille, etc. Juste... Là, je fais une micro-pause parce que j'en parle beaucoup dans mes précédents épisodes, à quel point c'est important de se bâtir un environnement qui aide, qui est facilitant par rapport à la pratique sportive. Toi, en fait, on voit là juste par rapport à ce que tu as dit depuis le début, que dans ton entourage proche et même un peu boulot et tout, finalement, tu es entouré de gens qui en font un peu, tu vois. Et ça, ça aide énormément. C'est juste, si tu n'étais qu'avec des gens qui ne bougeaient pas du tout, ça serait peut-être différent, tu vois.

  • Speaker #1

    Oui. Oui, ça, j'ai l'avantage, c'est que c'est sûr que ce soit mes amis, ma famille, mes collègues, tous ou plus ou moins aiment le sport. Et du coup, dans chacun de mes repères, je peux aller faire du sport et je peux trouver quelqu'un avec qui aller. Donc, c'est quand même un plus.

  • Speaker #0

    Si on regarde un peu toute ta durée de vie, c'est horrible de le dire comme ça,

  • Speaker #1

    mais si on regarde depuis le début. Ça me revient.

  • Speaker #0

    Désolée, c'était pas très beau. 25 ans. Comme t'as que 25 ans, ça va. C'est ça. De le dire comme ça, c'est un peu horrible. Mais ce que je voulais dire, c'est que souvent, nos motivations, elles évoluent un peu au fil du temps. Maintenant, t'as plus de motivation, peut-être dans le sens où... Plus de motivation à le faire aussi pour le boulot, pour couper, pour être mieux dans ta tête, etc. Avant, c'était pas les mêmes motivations.

  • Speaker #1

    Pas du tout.

  • Speaker #0

    C'était quoi ?

  • Speaker #1

    d'être au top physiquement là maintenant c'est le dernier non je vais pas dire que c'est le dernier de mes soucis mais honnêtement avant oui je faisais de la muscu parce que je voulais des abdos l'été des choses comme ça et je voulais être fit au niveau de mes cuisses je regardais vraiment plus les aspects physiques en tout cas autant j'avais le basket pour et après le sport que je faisais à côté c'était plutôt pour me sculpter là aujourd'hui c'est plus du tout le sujet C'est un peu triste.

  • Speaker #0

    Pourquoi ? Je ne sais pas si c'est triste, mais maintenant, il y a d'autres choses. Donc là, ce serait quoi ?

  • Speaker #1

    Là, c'est pour me faire du bien, mentalement. Alors que je n'avais pas cette notion-là. Je l'avais, mais c'était au travers du basket et parce que c'était le challenge, la compète. Mais j'avais moins ce besoin physique de me dépenser et de lâcher et de couper. Parce que finalement, quand j'étais étudiante ou quand je m'entraînais beaucoup, je n'avais pas de problème.

  • Speaker #0

    Tu n'avais pas de choses à gérer.

  • Speaker #1

    non, j'avais pas de responsabilité j'avais l'impression que j'en avais plein mais en fait j'en avais aucune, j'avais aucun souci pas de responsabilité la vie était plutôt douce donc j'avais pas ce besoin de vraiment mettre mon cerveau en mode off et me ressourcer pour dire ok,

  • Speaker #0

    on coupe et là je me fais du bien est-ce que tu vois une différence entre ce genre de motivation que t'as maintenant et motivation d'avant, sur à quel point finalement ça te motive tout court à en faire est-ce que c'est plus simple pour toi de te motiver par rapport au fait de devoir te décharger mentalement ? Ou est-ce que c'était plus simple de te motiver avant quand tu cherchais ?

  • Speaker #1

    Plus simple maintenant, parce que là, j'ai beaucoup plus de résultats qu'avant. dans le sens, je sais pas on se dit tous, quand on était jeunes quand je faisais vraiment du sport pour me sculpter, en fait je vais raconter une connerie mais c'est drôle je faisais une fixation sur mes mollets parce que je voulais vraiment prendre de la masse au niveau des mollets et je m'imposais des trucs qui étaient horribles ça me saoulait, etc et je le faisais vraiment sans plaisir mais tous les jours, j'allais monter des marches d'escalier et en fait, les résultats ils étaient tellement minimes et Alors, parce que, voilà, c'est des résultats qui restent, sans dire qu'ils étaient inatteignables, mais ça demandait beaucoup plus d'efforts et moins de plaisir pour atteindre ces résultats-là, qui finalement étaient sans valeur, parce que je pense que personne voyait que j'avais des petits mollets à part moi. Et alors que maintenant, le bien-être, il est imminent. C'est plus facile d'y aller parce que je sais le bien que ça me fait et le résultat, il est décuplé.

  • Speaker #0

    Oui, c'est des gros résultats par rapport aux mollets.

  • Speaker #1

    Plus instantanés, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui. Non, carrément, je vois trop les bénéfices que tu peux avoir direct quand tu pratiques là, c'est juste incroyable. Et par rapport à la pression, pression au sens large, c'est-à-dire pression boulot, pression famille, pression, pression. Parce que justement, en fait, c'est ultra intense ton mode de vie. Et du coup, je me dis, est-ce que pour toi, là, c'est suffisant ? Tu pourrais le dire comme ça, que c'est suffisant, ou en tout cas que ça t'aide énormément de faire un sport ? Juste ne serait-ce que pour... Tu vas faire baisser un peu le niveau de tension et de pression que tu te mets ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est encore pire. C'est-à-dire que plus je suis dans un niveau de stress, plus j'en ai besoin. Plus j'ai besoin de couper, plus j'ai besoin de ça pour souffler. Là, c'est un peu le cas depuis quelques semaines. Clairement, j'ai... Alors, souvent, ça va de pair, mais le rythme est beaucoup plus intense parce que qui dit situation de stress dit besoin de plus travailler ou du moins... de voir plus de monde, d'analyser les situations. Donc là, j'ai encore plus besoin de ces moments-là où je coupe et où je me dépense.

  • Speaker #0

    C'est bien que tu dises ça, parce que je pense qu'il y a beaucoup de gens qui ont un gros rythme aussi de vie, qui sont très stressés, machin, mais qui ne se rendent pas compte à quel point juste d'aller faire un peu de sport, c'est peut-être... Je le dis de manière un peu, comment dire, diminuée, mais juste de faire du sport, à quel point ça peut quand même... aider à gérer cette pression et ce stress.

  • Speaker #1

    Après, je pense que chacun est différent. Mais moi, j'ai besoin aussi, par exemple, dans ces moments-là, de faire du sport plus intensément. Dans le sens où plus le sport va être dur, plus je vais transpirer, plus mentalement ça va être dur, plus ça va m'aider.

  • Speaker #0

    Oui, je partage ça aussi. Mais en même temps, quand tu es hyper stressée, est-ce que ça ne t'empêche pas parfois d'en faire ? Parce que trop à devoir gérer plein de trucs, beaucoup de boulot, encore plus ?

  • Speaker #1

    Ben si, ça m'empêche, mais juste pour une question d'organisation et de manque de temps. Mais finalement, vu que j'en ai plus besoin, je vais le prendre. Je vais le prendre et je vais m'organiser pour. Et au contraire, des fois, j'ai la tête dans le guidon et j'ai très peu vu ma fille ou alors je n'ai pas pris un temps pour... Et au final, je vais dire, je vais quand même au basket. Parce que j'ai besoin de ce moment-là, même si certaines personnes pourraient penser que ce n'est pas forcément la priorité. Mais moi, c'est une priorité. À ce moment-là, j'ai besoin de me défouler.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça t'évite de rentrer à la maison, peut-être dans tous tes états, tu vois, quand tu imagines. C'est un peu le sas de décompression. Oui,

  • Speaker #1

    décompression, exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu fixes des objectifs par rapport au sport, justement ?

  • Speaker #1

    Non, ce ne sont pas des objectifs, ce sont des challenges.

  • Speaker #0

    J'aime, j'adore m'en lancer des nouveaux dans le sens où, par exemple, j'ai fait un semi-marathon. Je suis trop contente, c'était mon challenge. OK, c'est bien, c'est fait. Je ne vais pas en faire dix dans l'année. Ça ne me fait pas vibrer. Donc, je n'ai pas trop d'objectifs sur la durée, mais plutôt de toujours faire un peu plus. J'ai fait un trail l'année dernière. Là, j'ai envie d'en refaire un, mais un peu plus dur. J'ai envie de faire un triathlon. J'ai envie de faire un marathon. J'ai envie de faire des nouveaux trucs. Parce que, et tout ce que je pense... où je me dis, je ne sais pas si je vais être capable, c'est aussi un défi que je me donne. Et ça, ça me fait plus vibrer que me donner des objectifs quotidiens ou mensuels.

  • Speaker #1

    Oui, c'est plus quelques objectifs dans l'année, des objectifs de challenge, comme tu dis, et où finalement, tu viens te tester. Et j'imagine qu'à chaque fois, tu checkes le truc, tu vois ? Tu checkes le truc et derrière, ça te fait dire, j'en suis capable, donc je vais aller chercher plus loin, ainsi de suite.

  • Speaker #0

    Ouais, vraiment. Et puis me dépasser, finalement. C'est toujours me dire, OK, ça va être dur. Après, je me donne quand même beaucoup les moyens d'avoir ce que je veux. Je ne pense pas, en tout cas, manquer d'efforts nécessaires pour atteindre les objectifs. Mais oui, c'est clairement ça. C'est toujours qu'il soit plus haut et me prouver à moi-même que j'y arrive.

  • Speaker #1

    Et ça t'apporte quoi, toi, de prouver à toi-même que justement, t'en es capable ?

  • Speaker #0

    Je ne sais même pas si c'est de la fierté, c'est juste une satisfaction personnelle. Forcément, c'est un peu de confiance en soi, mais je pense que c'est vraiment la soif du challenge et de l'accomplissement.

  • Speaker #1

    Et tu sens que ça, ça te sert derrière, après, dans tes autres domaines de vie ? Que ce soit boulot, par exemple ?

  • Speaker #0

    Oui, après, je pense que c'est un trait de caractère, parce que je suis pareille dans le boulot. Je suis pareille dans ma vie perso, je suis pareille un peu dans tous les domaines. C'est-à-dire que j'ai toujours un peu envie de plus. Ok, ça, je me suis prouvé à moi-même que je savais faire. C'est quoi le prochain objectif ? C'est quoi la prochaine mission ? On va où ? On fait quoi ? Après, ça peut être vite un défaut aussi. Mais je peux me lasser. J'ai besoin de renouveau, de nouveaux challenges et d'atteindre toujours un palier de plus.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une forme de motivation. Une motivation à aller toujours plus loin et à continuer d'avancer. Puis en fait, finalement, comme là, tu n'as plus le basket avec la notion de performance parce qu'il n'y a pas de grosses compétitions, de gros enjeux, tu as remplacé.

  • Speaker #0

    On peut être quand même championne de l'ISER cette année. On a eu toute la suite dernière et là, on vise de doubler.

  • Speaker #1

    On est invaincus. Tu veux nous dire où est-ce que tu joues plus précisément ? Il y aura peut-être une équipe de supporters à tes prochains matchs.

  • Speaker #0

    Non, mais je pense qu'en fait, il n'y a pas de notion de performance. Peu importe le niveau, quand tu fais un sport-co, tu as toujours envie de gagner,

  • Speaker #1

    tu vois. Bien sûr, mais tu vois, ce n'est pas le même enjeu que d'autres niveaux auxquels tu as pu jouer par le passé. Mais surtout, là, en fait, de te fixer des challenges, ça te donne envie de continuer à être dans un peu la compète. Oui,

  • Speaker #0

    et puis c'est peut-être pour les gens qui font aussi un peu moins de sport. Je pense que c'est plutôt, alors je parle là en objectif individuel, c'est une façon aussi de se motiver. Parce que quand on s'est inscrit à un semi-marathon ou un marathon, je pense qu'on se dit, OK, si je veux y aller, il va falloir que je crée un peu de la récurrence et que je me bouge. Sinon, on sait qu'on va mal finir.

  • Speaker #1

    On va manger le sol. Oui, c'est clair. Non, mais c'est aussi pour ça qu'on se fixe tous des petits défis. Sinon, on a vite fait de lâcher et de dire, c'est bon, je ferai ma séance demain. Ou non, allez, je mets un peu moins d'intensité. Ou de reporter un peu plus, c'est facile.

  • Speaker #0

    En plus, sur ce type d'objectif-là, moi, sur le trail que j'ai fait l'année dernière, il y avait pas mal. On avait installé des applis sur notre téléphone. qui nous donnait des objectifs de séance, de récurrence, etc. pour qu'on sente bien le jour du trail. Et clairement, quand tu loupes une séance, tu te dis, aïe, ça fait la première, la deuxième, le trail va commencer à être dur. Donc, même s'il y en a que j'ai loupé, inconsciemment, tu te motives à la troisième parce que sinon, tu te dis, je vais commencer à être à la rue.

  • Speaker #1

    Oui, parce que s'il y a genre 30 séances de prévues et que tu ne peux pas te faire faire que tu dis ça.

  • Speaker #0

    Ça te met des petits rappels en plus.

  • Speaker #1

    C'est une bonne astuce de trouver des applis. Si tu ne peux pas te faire accompagner par un coach ou par je ne sais trop qui, trouve une appli. Et ce serait quoi les conseils que tu pourrais donner à d'autres gens qui ont le même profit, qui sont soit à la tête d'une entreprise, soit qui ont un agenda vraiment surchargé ? Quels sont les premiers conseils qui te viendraient en tête pour maintenir un certain rythme d'activité physique ou continuer d'inscrire une activité physique ?

  • Speaker #0

    Pour les personnes qui sont dans des clubs, qui aiment des sports où ils peuvent s'engager, prendre une licence, etc., je trouve que le move collectif est le mieux parce que l'air de rien, on s'impose un rythme. Ce n'est pas forcément un sport co, mais par exemple des cours collectifs en salle. Je prends l'exemple du crossfit. Il y a beaucoup de chefs d'entreprise aujourd'hui qui font du crossfit parce que c'est des sessions courtes, donc avec des rythmes qui sont assez intenses. Il y a un peu cet esprit performance, se faire du mal pour se faire du bien. Il y a des petites astuces comme ça. Et en plus, c'est collectif, donc on peut y aller ensemble, on peut se motiver. Je pense que ça, c'est peut-être pas mal en astuce. Et sinon, oui, c'est plutôt se donner des objectifs de compét' individuels. pour derrière s'organiser et se trouver un créneau qui nous va le mieux. Je sais, moi j'ai une chef d'entreprise que je connais, alors moi je n'ai pas passé le cap encore, mais j'aimerais y venir. Elle court tous les matins à 5h30 du mat pendant une heure. C'est son rythme de vie et elle adore ça. Là, on a passé un step. Mais voilà, il y en a qui font ça spécifiquement entre midi et deux et d'autres qui courent le soir avant de se coucher. Chacun son truc.

  • Speaker #1

    Pourquoi t'aimerais faire ça toi ?

  • Speaker #0

    Le matin ?

  • Speaker #1

    Ou le matin, ou en tout cas, je ne sais pas ce qui t'intéresse le plus dans son truc, si c'est le matin ou la régularité.

  • Speaker #0

    En fait, j'adorerais ça parce que je n'ai jamais assez de temps. Mes journées sont trop courtes et du coup, je me dis, purée, si j'avais la possibilité que mon corps accepte que je dors moins, que je me lève à 5h pour courir de 5h30 à 6h30, et que du coup, je ne perds pas de temps sur ma journée après et sur l'aspect pro-perso. Moi, c'est mon cheval de bataille. C'est toujours quel temps je vais prendre, pour quoi faire, qu'est-ce qui me va le mieux, comment je répartis mon temps. Donc, si je pouvais avoir ce temps-là et courir et commencer ma journée, je trouve ça trop bien de faire du sport le matin. Derrière, t'es fraîche.

  • Speaker #1

    Oui, t'es grave prêt à affronter la suite de la journée. Mais comment elle fait, du coup, cette personne que tu connais ? Est-ce qu'elle a réduit son temps de sommeil ? Oui. C'est ça qu'elle a fait ?

  • Speaker #0

    Mais oui, après, elle se couche à 22h et elle se lève à 5h30. Moi, j'arrive... Après, j'ai une fille en bas âge aussi, mais je n'arrive jamais à me coucher avant 23h. C'est très compliqué. Et clairement, j'ai du mal à avoir moins de... Je me lève à 6h le matin, j'ai du mal à avoir moins de 7h de sommeil. Donc forcément, c'est toujours le temps, soit se coucher plus tôt. En tout cas, aujourd'hui, je ne passe pas le câble. Si j'ai moins de 7 heures de sommeil, je le ressens et je suis morte. Oui,

  • Speaker #1

    je ne sais pas si ce serait la meilleure idée non plus. Oui, c'est ça. D'enchaîner comme d'enchaîner. En plus de ça, rajouter...

  • Speaker #0

    Le mieux, ce serait de se coucher plus tôt.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. La complexité. Ou de courir une demi-heure au lieu d'une heure.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    De faire un peu moins.

  • Speaker #0

    Commencer le boulot à 9h, à 8h30 au lieu de 7h30.

  • Speaker #1

    C'est toujours un peu... Par exemple, oui. Mais ça pourrait être juste courir moins longtemps. Tu vois, moi, je me fais souvent des petits runs de 20 minutes. Et en fait, le fait d'y aller avec régularité, mais ça fait vraiment la diff. Et en 20 minutes, tu peux mettre de l'intensité, tu vois. C'est pas juste, je cours tranquillou. Ça arrive à tous les bénis.

  • Speaker #0

    Non,

  • Speaker #1

    mais c'est trop bien.

  • Speaker #0

    Mais moi, c'est toujours l'optimisation du temps. Et l'air de rien, tu vas me prendre pour une malade. Mais vu que je me dis... temps de la préparation et de la douche, tu vois le truc, parce que je suis un peu une toquée, il faut que je me lave les cheveux si je fais du sport après. Donc je me dis, si je fais 20 minutes tous les matins potentiellement,

  • Speaker #1

    ça double le temps de salir les cheveux. C'est bon,

  • Speaker #0

    regarde,

  • Speaker #1

    je suis grignée.

  • Speaker #0

    Du coup, tu vois, je préfère aller à la mitzvah et faire 2-3 fois par semaine une heure que tous les matins.

  • Speaker #1

    c'est parce que je me dis que il faut plus de motivation tous les matins que de 3 fois par semaine c'est vrai je reviens juste sur la notion de priorisation parce que mine de rien c'est ça aussi le truc Il a optimisé son temps, trouvé des moments, machin, mais c'est une question de priorité. Parce qu'en soi, tu pourrais toujours, là, en l'état, combler le temps que tu utilises pour le sport par d'autres choses. Et j'ai envie de souligner un peu ce truc-là pour les personnes qui écoutent. À un moment donné, c'est vraiment une question de priorité. Et ça me fait vraiment repenser à un patient que j'avais accompagné à l'époque, qui vivait à fond boulot, boulot, boulot, boulot, tu vois. Et quand on avait parlé de sport, d'activité physique, il m'avait dit, ouais, mais là, je vois... Je ne pense pas que ce soit important d'en faire maintenant. En tout cas, j'en ferai plus tard quand ça n'ira pas. C'était une logique un peu inverse. Alors que moi, j'essayais de lui faire comprendre que peut-être tu réduis ton temps de travail d'une demi-heure de temps en temps, tu as plus d'efficacité, tout ce que tu as décrit tout à l'heure. Et en plus de ça, ça te permet de tenir dans la durée, d'être plus endurant au niveau pro, mais aussi d'être plus endurant dans ton bien-être, plus endurant sur toute la ligne. D'être plus écolo. Une certaine manière aussi.

  • Speaker #0

    En fait, je pense que le seul moyen pour que ces personnes-là passent le cap, c'est qu'ils se lancent. Et c'est ça qui est dur, parce que je pense que derrière, une fois que quelqu'un y a goûté pendant deux, trois mois, de lui-même, il voit les bienfaits, il voit comment il se sent, et il voit les gains que ça a. Je ne vois pas comment quelqu'un qui n'a jamais été habitué à faire du sport peut... parce que c'est un ressenti, en fait. Donc, du coup... À part que toi, tu leur dises ou qu'il y ait des témoignages ou des gens qui leur montrent ou leur disent que tout est bien fait. À partir du moment où ils ne l'ont pas ressenti, c'est dur. Donc là, c'est juste, ok, ben, tente le truc et tu verras.

  • Speaker #1

    Et tu verras, oui, c'est ça. Après, tant que tu n'as pas ressenti, effectivement, le bénéfice, c'est dur de te rendre compte de ce que ça va t'apporter. Mais peut-être que... tant que tu ne ressens pas ce bénéfice, tu ressens aussi toutes les problématiques à ne pas en faire. Et je pense que c'est un peu ça, le premier truc sur lequel vous pouvez vous focaliser, pour toutes les personnes qui nous écoutent, c'est si vous n'avez pas de repères en matière de sport ou d'activité physique, de ressenti parce que vous n'avez jamais vraiment pratiqué par le passé, pensez à tous ces inconvénients que vous vivez en ce moment, à cette douleur, cette fatigue, cette charge mentale, cette pression, tous ces trucs qui vous pèsent depuis des mois, voire des années. Et... Peut-être qu'il y a quelque chose à faire, en fait. C'est ça que je veux dire, c'est que c'est des signaux d'alarme qui font qu'à un moment donné, il faut tenter quelque chose. Et s'il y a le sport ou l'activité physique qui peut aider, franchement, il faut tester.

  • Speaker #0

    Et le sport, peut-être avec quelqu'un. Là, j'ai déjà cité ça, mais pour moi, il y a vraiment deux aspects. Il y a l'aspect se dépenser physiquement qui fait du bien, mais aussi l'aspect penser à autre chose. Et pour moi, ça, c'est essentiel. Quelqu'un qui fait, alors peu importe si son job, c'est de voir du monde toute la journée, ou au contraire être développeur web et d'être tout le temps sur un PC seul. Je pense que cette dimension-là de faire du sport avec quelqu'un ou d'avoir un coach ou d'aller faire du sport co qui permet qu'on n'a pas le choix, on est obligé de déconnecter, je pense que c'est aussi important. Et de rencontrer des gens aussi socialement qui sont hors giron pro, parfois qui sont totalement différents de nous. Mais ça ouvre un peu les yeux et ça fait décoller un peu du boulot.

  • Speaker #1

    Oui, c'est sûr. Ça ouvre l'état d'esprit, ça donne d'autres perspectives. Puis en plus, ça permet, comme tu disais, de prendre du recul sur ta propre vie. Et c'est juste, je pense, ultra important. Là, on va approcher un peu de la fin de l'épisode. Et en même temps, je ne t'ai jamais demandé... si tu t'étais vraiment blessée à un moment donné ou s'il y avait eu une rupture un peu dans ta pratique relativement importante, tu vois, au point de te dire, ouais, ça va être compliqué de reprendre. J'aimerais bien que tu nous parles un peu de ça ou que tu nous parles peut-être des difficultés que tu as pu rencontrer justement dans ta pratique par le passé.

  • Speaker #0

    Touche du bois. C'est un signe. Je n'ai jamais eu de grosses blessures. Je me suis fait la cheville peut-être 3-4 fois où j'ai eu 3 mois d'arrêt, mais je ne me suis jamais fait opérer. Donc quand j'ai mes blessures à la cheville, je suis assez exécrable. Donc voilà, c'est là où je me dis, et c'est là où on voit qu'effectivement, quand on ne fait pas de sport, oui, je suis plus tendue, je supporte moins de choses, je ne suis pas forcément bien dans ma tête ni dans mon corps. Donc là, c'est une certitude. Après, il y a eu ma grossesse, quand même, pendant... Alors honnêtement, j'ai fait du sport jusqu'à 5-6 mois. Donc je n'ai pas eu... Un an totalement d'arrêt, mais je pense bien sept mois, c'est là où je me suis arrêtée le plus. Et ça va parce que je m'occupais de l'esprit avec autre chose et parce que je n'avais pas la question de... Mais clairement, c'est ce qui me fait le plus peur et c'est presque ce qui me ferait arrêter le basket. Dans le sens où je vois les vieilles qui se blessent de plus en plus, les gens de mon âge où on a du mal à avoir de la récurrence ou de la régularité sur les entraînements. qui se font des blessures qui sont graves et qui, du coup, ne peuvent plus faire du tout de sport pendant une année, une année et demie. Le talon d'Achille, les croisés, le machin. On ne peut plus faire de ski, on ne peut plus aller courir, on ne peut plus faire de marche. Et je pense que ça, ça pourrait me tuer. Donc, c'est pour ça que, voilà, si l'année prochaine, j'arrête le basket ou des choses comme ça, c'est presque lié à ça en me disant, purée, si je me fais une grosse blessure, je ne vais plus pouvoir me dépenser.

  • Speaker #1

    Oui, en fait, toi, pour toi, ça serait plus la... crainte de mal vivre le fait de ne pas en faire, que la crainte d'à un moment donné te dire je ne vais jamais reprendre si je coupe pendant un an. Tu serais plus dans le manque que dans la peur de jamais reprendre ou de te lâcher complètement. Oui,

  • Speaker #0

    parce que de toute ma vie, à chaque fois que j'ai eu un moment où j'ai arrêté, je languissais tout de suite. En fait, j'ai toujours eu envie de reprendre le plus vite possible. J'ai rarement d'ailleurs respecté les prescriptions des kinés. Il ne faut pas le dire.

  • Speaker #1

    On ne dira rien. Je comprends, mais c'est trop intéressant. Et en fait, par rapport à tout ce que tu as dit depuis le début, ça n'a juste que du sens que tu en sois là. Et je pense que c'est ce qui te maintiendra toute ta vie dans un moule relativement actif. Parce que sans ça, on sent que tu es dans un déséquilibre total. Oui,

  • Speaker #0

    tant que mon corps tient, c'est ça. Je pense que c'est aussi le sujet des sportifs qui en font toute leur vie. On a envie d'en faire le plus possible. Après, je pense qu'on change de sport.

  • Speaker #1

    On finit par le pilates,

  • Speaker #0

    sans dire que le pilates est un sport de vieux. Mais voilà, je pense qu'on se calme un peu sur les sports. On fait moins de crossfit passé un certain âge. Mais voilà, en tout cas, j'ai la volonté d'en faire le plus longtemps possible. Et après, c'est le corps qui envoie des signaux.

  • Speaker #1

    Tu sais, après, tu pourras partir dans le basket de santé. Oui,

  • Speaker #0

    dès l'année prochaine, à moins d'être...

  • Speaker #1

    Là, on y est ! Ce qui est cool, c'est qu'en fait, de toute manière, toutes les activités sont adaptables. Après, bien sûr, passer sur du basket santé et faire un détour un peu différent pour continuer à faire des sports peut-être un peu plus intensifs. En fait, il y a tellement d'activités qui existent que quoi qu'il arrive, je pense que peu importe ce qui se passe, que tu te blesses ou pas, que tu vieillisses, machin, en fait, il y aura toujours une activité. Et de là à arriver... que aux pilates ou que à des activités très douces pour toi, je pense que tu as vraiment le temps. Oui,

  • Speaker #0

    il y a le temps. Et puis, il y a l'aspect, on n'en a pas trop parlé, mais il y a l'aspect quand même nature. Je pense qu'il y en a qui sont... Être dehors, tu veux dire ? Être dehors. Il y en a qui sont moins attachés à ça. Moi, j'ai besoin de ça. Donc, il y a des... Que ce soit la marche, que ce soit le paddle, que ce soit... Voilà, j'adore l'eau, j'adore nager. Donc, toutes ces activités, l'été, je suis tout le temps à l'extérieur. Donc, forcément, ça m'amène à faire du sport. peut-être plus doux, mais à faire du sport.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, peu importe la manière dont tu vas pratiquer, l'idée, c'est que déjà, tu y trouves du plaisir, puis que t'es toujours, en fait, une activité de secours, presque, tu vois. C'est trop bien. C'est d'ailleurs pour ça que c'est important, je pense, de tester différentes activités. Toi, t'as fait beaucoup de basket et tu fais encore du basket, mais d'un côté, c'est bien que t'aies déjà testé plein d'autres trucs, parce que le jour où, effectivement, t'arrêtes le basket, tu seras pas complètement déboussolé de qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que j'aime, qu'est-ce que machin. En fait, tu sais déjà ce que t'aimes et le style d'activité. Donc ça, c'est trop bien. Est-ce que tu as eu des difficultés particulières jusque-là ? Je ne sais même pas, comme ça, je n'ai pas d'idée particulière, mais est-ce que tu as déjà rencontré des difficultés dans cette régularité ? Alors, on comprend qu'à travers ta vie pro, finalement, tu t'imposes quand même une certaine régularité, et tu te fixes des créneaux, machin. Mais est-ce que ça a déjà été difficile, notamment au début, quand tu as démarré ton activité en tant qu'entrepreneur ? Parce que c'est encore différent de quand tu étais salarié. Tu as de nouvelles responsabilités, tu as une organisation qu'il faut aussi gérer. Tu pourrais faire des heures à la rallonge. Est-ce qu'il y a eu un moment de flottement où c'était plus compliqué ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en vois deux moments. Il y en a un, ce n'est pas tout à fait lié à mon job de chef d'entreprise. C'était quand je suis partie à Caen pour le boulot. J'avais un boulot très, très prenant, mais j'avais aussi une complexité qui était que je ne connaissais personne. Donc, j'étais seule là-bas avec des soucis de météo. Parce que Caen, ce n'est pas qu'un mythe. Donc, effectivement, se motiver solo à aller courir sous la pluie. c'était un peu plus compliqué mais c'est pour ça que je me suis rapidement inscrite aussi à IF pour faire des entraînements avec elle mais là où je pense que j'ai eu un petit moment de latence et c'était plus compliqué de m'y mettre et après quand j'ai créé la boîte et que j'avais Charlie qui était toute petite aussi, là ça a été le rythme a été complexe mais j'ai eu quand même, au bout de 6 mois je me sentais pas hyper bien et pareil j'ai repris le basket en fait donc oui à chaque fois il y a eu un moment où où je n'avais pas le temps, où j'ai eu du mal à m'organiser ou trouver. Mais j'ai eu besoin justement de rattaquer.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as toujours su qu'en fait, ça reviendrait. Tu vois, même si c'est des moments où...

  • Speaker #0

    J'ai eu zéro doute.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. C'est ça en fait qui fait aussi la différence. Au bout d'un moment, quand tu as l'état d'esprit où tu sais que quoi qu'il arrive, ça reviendra, quand tu t'arrêtes une semaine, un mois, ça ne fait pas le même effet que si à chaque fois que tu t'arrêtes un peu, tu doutes de ce que ça va donner. Pour terminer, est-ce que tu aurais un dernier conseil que tu aimerais partager à des personnes qui ont un peu le même profil, comme je disais, que toi, ou qui sont juste surchargées par la famille, par la vie sociale, par la vie tout court ?

  • Speaker #0

    Le conseil, c'est forcément de s'organiser pour faire du sport, pour trouver le temps. Peu importe l'exercice, peu importe ce dont vous avez besoin, est-ce que c'est un besoin justement de vous dépenser physiquement ou de mettre votre cerveau en off ? En tout cas, il y a toujours une bonne raison pour trouver du moment pour faire du sport. Et après, c'est juste trouver le temps, donc une question d'organisation, et après une question de motivation et de récurrence, donc les gens ou un challenge perso. C'est les conseils que j'aurais envie de donner, en tout cas c'est ceux que je m'applique à moi-même.

  • Speaker #1

    Et puis du coup, il y a un super recours aussi, c'est de venir chercher Mouvementale pour aller se faire aider si jamais c'est trop compliqué. Exactement,

  • Speaker #0

    s'il y a une petite faille, si on doute que, voilà, il faut appeler Mike, il n'y a pas de doute.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je me ferai un grand plaisir de pouvoir vous aider. On va s'arrêter sur ces dernières paroles. Merci encore à toi d'avoir parlé de toute ton histoire autour de l'activité physique. Et je te souhaite une belle continuation, encore plein de défis et plein de challenges. Encore du basket le plus longtemps possible. Et je te retrouve bientôt. Bye bye.

  • Speaker #0

    Merci, avec plaisir.

  • Speaker #1

    C'est tout pour aujourd'hui. Enfin, presque. Avant de partir, j'ai deux questions pour vous. La première, c'est quelle est la chose que vous pourriez retenir de cet épisode ? Et la deuxième, à qui vous pourriez la raconter ? En partageant ce podcast et en lui attribuant la meilleure note possible, vous inspirez d'autres personnes à être plus actives. Et comme votre avis compte beaucoup pour moi, n'hésitez pas à me faire part de vos réflexions, j'essaierai de vous répondre. A bientôt !

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