undefined cover
undefined cover
L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme cover
L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme cover
Qu'est ce que la médiumnité?

L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme

L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme

18min |20/09/2025
Play
undefined cover
undefined cover
L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme cover
L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme cover
Qu'est ce que la médiumnité?

L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme

L’impermanence du passé : quand l’Histoire se transforme

18min |20/09/2025
Play

Description

Dans ce nouvel épisode de Mystik Radio, Didier Santiago explore le thème de l’impermanence de l’histoire. Peut-on réellement réécrire le passé ?
Entre révisionnisme, mémoire collective et nouvelles découvertes, l’histoire se transforme et s’adapte à mesure que de nouveaux éléments apparaissent.
À travers des réflexions profondes et accessibles, ce podcast nous invite à questionner notre rapport au temps, aux faits et à la vérité.

Analyse de la tragédie Apollo 1 et de ses membres d'équipage qui ont péri dans un incendie au sol
💬 https://mystik-radio.com
👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Mystik Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Vitali


🎞️ Voir cet épisode en vidéo sur YouTube : https://youtu.be/TAK1TqFmpYc

⏱️ Chapitrage
00:00 – Introduction et présentation
01:45 – L’impermanence des choses
04:10 – L’histoire comme réalité changeante
07:20 – Révisionnisme et réformisme de l’histoire
10:05 – Exemples de jugements et condamnations révisés
13:40 – Mémoire collective et évolution des faits
17:15 – Conclusion et message spirituel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous tous, je suis à l'extérieur en train d'enregistrer ce podcast et je me dois de le faire aujourd'hui même si c'est un petit peu venteux parce que demain on annonce une météo calomnieuse. Je suis Didier Santiago pour Mystique Radio, radio spirituelle fondée par Sophie Vitali. Et on va parler aujourd'hui de l'impermanence des choses et notamment peut-être aussi du fait que l'histoire change et est modifiable au passé, alors ça peut surprendre. Et c'est pourtant la vérité. Alors quand on parle de révisionnisme... de réformistes de l'histoire, c'est pas mon cas, mais l'histoire n'a pas besoin d'être réformée, elle se réforme d'elle-même, mais tout cela a pour intérêt de vous présenter clairement qu'une histoire, un fait historique, peut changer parce qu'il peut y avoir par la suite des éléments qui viennent étayer et changer peut-être la nature des choses. Alors je parle par exemple d'une condamnation judiciaire, on peut se dire, bon ben voilà, le Le prévenu a été appréhendé, écroué, condamné, fin de l'histoire. Et puis par la suite, un nouvel élément vient éclairer. Et peut-être que la plaignante ou le plaignant vient, en fin de vie, peut-être sur son lit de mort, admettre que tout cela était pipoté, qu'elle avait accusé pour des raisons purement personnelles, puriles, de vengeance, ou uniquement par opportunisme. Voilà, je vais toucher une prime d'indemnisation qui me permettra probablement d'être rentier de vie de ma belle vie. Alors, cette belle vie, je l'ai eue, j'ai eu cette indénisation, mais par contre, le poids de la culpabilité m'a rongé toute ma vie aujourd'hui. Avant de partir, avant de passer de vie à trépas, je n'ai pas envie de rencontrer cette personne que j'ai fait condamner à tort, et d'être maudit, quelles que soient les croyances ou la religion de la personne. Donc, il peut y avoir comme ça une révision de l'histoire qui peut changer les choses. Alors, aujourd'hui, je vais me concentrer, c'est qu'un exemple, vous l'aurez compris. On va parler de l'Apollo 1. Apollo 1 fait partie du programme Apollo. Là aussi, autre disclaimer que je vais mettre en place, je veux faire attention au fait qu'on se fout royalement qu'on ait marché sur la Lune ou pas, que ce soit vrai ou pas. On les appelle les complotistes, ceux qui sont contre cette idée que Neil Armstrong et Buzz Aldrin aient posé le pied sur la Lune. Mais ça n'a aucune espèce d'importance puisque là, on parle d'Apollo 1 et c'était une simulation d'exercice au sol, c'était préparatoire. Donc on ne parle pas de l'aboutissement d'Apollo 11, qui peut être discutable et discuté pour certains, ça dépend du point de vue, de là où on se place. Par contre, les missions préparatoires auparavant qui ont bien eu lieu sur Terre, là je ne pense pas qu'il y ait vraiment matière à contredire qui que ce soit. On part sur quelque chose de réel. Sachez qu'Apollo 1 a été mis sous le boisseau, a été caché, parce qu'Apollo 1 est une tragédie. Il faut savoir que Apollo 1 fait suite à deux programmes de mission qui étaient préparatoires. Il y avait trois phases. Il y avait la phase Mercury et Gemini, qui était de voir comment on se comporte, comment l'être humain peut supporter le vide, et comment l'espace, est-ce qu'il est hostile à l'être humain, que faut-il pour le protéger, comment le séparer. Vous vous rendez compte, c'est une simple combinaison spatiale, quelques centimètres, sépare le corps d'un astronaute en sortie dans le vide spatial, et le protège. d'une vie ou d'une mort certaine, c'est un bout de tissu, quelques couches de protection. Ça paraît rien, mais c'était nécessaire. Et ça, ça se conçoit. Donc il y a eu des sorties hors de vaisseaux spatials, puis l'amérissage et tout ce qu'ils ont su derrière. Pas mal d'astronautes ont été utilisés pour récolter des données afin de réaliser la phase terminale, la phase finale, qui était la phase Apollo. Donc Mercury, Gemini, ont servi de tremplin, de... Voilà, deux steps pour réussir enfin le programme Apollo. Il fallait bien l'entamer. Apollo 1 a eu lieu en janvier, je crois, 1967. Les trois astronautes, que sont Virgil Grissom, Edward White et Robert Chaffee, trois héros. Et quand je dis cela, je dis pas cela pour rien. Ils étaient connus, ils avaient des faits d'armes auparavant, avaient fait des choses remarquables, bien avant d'être... admis dans le programme Apollo. Ils ont pris les meilleurs. C'était des héros avant l'heure. Donc, ils ne sont pas devenus célèbres grâce au programme Apollo et parce qu'ils l'ont intégré. Mais ils étaient célèbres de par leur fait avant d'intégrer Apollo 1. Ça a toute son importance. Surtout, la date. Retenez bien 1967, parce que ça a son importance. Vous allez comprendre par la suite pourquoi. En 1967, début 1967, ils font un test en conditions réelles, mais au sol. Pour tester... la capsule, cette nouvelle capsule qui était censée être satellisée en fin d'année, je ne sais plus, qui était programmée en tout cas. Et là, se passe un drame, un incendie. extrêmement puissant, foudroyant, qui met fin et qui brûle vif ces trois héros, ces trois astronautes, des hommes remarquables, qui ont brûlé. Comprenez bien que pour la NASA, c'était pas reluisant, surtout qu'à cette époque-là, les Russes avaient de l'avance. Ils venaient de satelliser le premier homme, Yuri Gagarin, souvenez-vous-en, et de poser le premier module lunaire, le premier rover, avec la première photographie sur la Lune. Dire qu'on commence par la phase terminale et ça démarre par un drame, Apollo 1, et en plus, par précipitation et négligence, on tue littéralement trois de nos meilleurs hommes, ça fait un peu tâche. Ils ont été effacés de l'histoire. Alors comment cette histoire a été réformée ? Pourquoi ce drame a été écarté comme ça de l'histoire et du programme Apollo ? On ne parlait pas d'Apollo 1. C'est un raté, c'est un faux pas. Et la NASA en avait honte, l'Amérique en avait honte. Donc il ne fallait pas présenter les choses. Virgile Grussom, par exemple, astronaute très expérimenté, chevronné, les trois l'étaient de toute façon, mais Virgile avait déjà été dans l'espace avec une capsule. Lors de l'amérissage, ce qui s'est passé, c'est que l'écoutille qui s'ouvrait de l'extérieur, eh bien, s'est accidentellement été éjectée. L'eau s'est engouffrée à l'intérieur de la capsule, et Virgile Grussom a failli... se noyait avec. Il a été repêché par l'hélicoptère. Il a été sauvé in extremis. Et fort de cette expérience, pensez-vous bien qu'un homme de cette trempe, surtout en ayant vécu ce qu'il a vécu, lorsqu'il dit maintenant l'écoutille ne s'ouvrira plus de l'extérieur, mais de l'intérieur, comme ça on pourra ne plus l'ouvrir de l'extérieur accidentellement, eh bien, c'est ce qui a renforcé le drama. Parce qu'effectivement, lors de l'incendie, au sol, l'équipe extérieure qui... est venu à leur secours parce qu'ils disaient on brûle, littéralement, ça a été le dernier message radio. Eh bien, quand ils sont venus, ils se sont brûlés littéralement les mains, gravement d'ailleurs, sur les écoutilles pour essayer d'ouvrir. Impossible d'ouvrir avec une telle modification. Donc, ils étaient condamnés de par la demande de celui qui avait demandé cette modification, justement, à qui on ne refusait rien. De par... Le fait qu'il avait failli se noyer dans la mission précédente, qui elle, était réelle, pas un exercice. Donc on écoute ce que Grissom avait à dire, fort de ce constat. Cet incendie était tellement puissant, il a brûlé et fondu tous les joints, et il débordait, il a brûlé même des objets extérieurs à la capsule dans la salle d'essai. C'est vous dire la violence et la puissance, autant vous dire que... Il n'y avait plus rien à faire. Cette tragédie a été mise sous le boisseau, un peu comme une poussière qu'on cache honteusement sous un tapis. Ceux qui ont réformé cette histoire et les ont remis au goût du jour, c'est la culpabilité des ingénieurs qui, à l'époque, s'en sont voulus. Et on dit clairement, on donnait les raisons avec l'enquête. Pourquoi c'est arrivé ? Déjà, il y avait trop d'oxygène à l'intérieur. L'atmosphère était trop riche en oxygène. Donc ça veut dire que la moindre flamme pouvait déclencher un incendie. C'est ce qui s'est passé. Ils étaient pressés aussi. Je vous l'ai dit que ça avait son importance 1967. C'est très important parce que 67, il restait quoi ? Trois ans pour atteindre 1970. Vous allez me dire, mais quel rapport avec la choucroute Didier ? De quoi 1967 a quelque chose à voir avec 70 ? Eh bien, il fallait tenir la promesse. du 35e président des États-Unis, Kennedy, qui a été assassiné à Dallas, et qui avait fait ce discours célèbre en disant « Avant la fin de la décennie, nous mettrons le pied sur la Lune. » Non parce que c'est facile, mais parce que, justement, c'est difficile. Il fallait à tout prix honorer la mémoire de ce président, honorer sa parole. Voilà pourquoi ils ont accéléré le mouvement. En 1967, ils avaient moins de trois ans pour réussir ce pari fou, technologiquement le plus compliqué. pour notre humanité. Ces précipitations ont donné ce drame. Simplement, les ingénieurs de l'époque, culpabilisant, se sont renseignés comment ça se fait que Apollo 1 ne compte pas dans l'histoire de la réussite du programme Apollo. Comment se fait-il qu'ils ont été mis à côté ? Ce n'est pas normal. Et ont demandé la réhabilitation de cette histoire. Parce que la NASA a tiré des leçons et a modifié, en tout cas, les capsules et les équipements pour éviter que ce drame se répète pour les autres équipages suivants et qui ont permis le succès que l'on connaît d'Apollo. Qu'il soit vrai ou pas, ça, c'est un autre débat. Vous voyez que l'histoire, quand on l'apprend, certaines personnes qui, au début, ont pu étudier, peut-être dans les années 70, l'histoire d'Apollo... Il est même probable qu'on ne leur a jamais parlé de Virgile Grusson, d'Edouard White et de Robert Chaffee. Ils étaient tous les trois novateurs et pionniers précurseurs dans leur domaine. Un exemple tout bête, Edouard White faisait dans les années 50, tous les matins, faisait le tour de son quartier en courant faisant du jogging. Alors ça paraît rien en disant ça, mais le jogging à l'époque n'était pas quelque chose... qui était rentré dans les mœurs. C'est venu bien après le jogging, le fait de courir le matin, de s'entretenir dans le sport. C'était un sportif de haut niveau, de très haut niveau, qui n'avait décidé pas d'être compétiteur dans les Jeux Olympiques ou autre, mais d'être dans la NASA, l'aventure spatiale, la Lune. C'était ça qu'il voulait. Ces trois hommes ont été stoppés en pleine ascension, en sachant évidemment qu'ils avaient signé pour cela. Et il y a effectivement des... documents de l'époque, où on leur dit « Mais est-ce que vous n'avez pas peur qu'il y ait un accident ? » Ils ont dit « Rien n'est à éviter, mais on est conscient de ça, mais on n'y pense pas. » Ils ont accepté ce destin, c'est ça accepter les risques. Quand on est pilote d'essai, ça veut dire ce que ça veut dire. Vous essayez des choses nouvelles, avec le risque d'y perdre la vie. Et tous les trois le savaient. Le drame est arrivé, ça a été très très difficile. Leurs enfants aussi ont été traumatisés par rapport à ça, et on en parle. Voilà pourquoi il y a cet anniversaire, cette commémoration aujourd'hui. Vous devez avoir peut-être dans vos suggestions sur YouTube l'histoire d'Apollo 1 pour réhabiliter la mémoire de ces trois hommes qui ont concouru vraiment activement, et plus que jamais, au succès des vaisseaux qui par la suite ont été beaucoup mieux conçus et beaucoup plus sécuritaires. Donc leur sacrifice n'a pas été vain. C'est un exemple que le révisionnisme a du bon, quelque part, parce qu'il replace certaines vérités à leur juste place. Rapidement, on peut voir aussi, par exemple, de Jean Jaurès. Jean Jaurès était un journaliste qui ensuite est rentré dans la politique. Il était un fervent défenseur de la séparation des pouvoirs, surtout entre l'État et l'Église. Il tenait absolument à une laïcité absolue. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, à l'époque, il n'y avait pas de risque l'Église. On revient sur le devant de la scène, mais il y avait quelques voix comme ça qui s'élevaient. Et le cheval de bataille, qu'on oublie trop souvent, mais de Jean Jaurès, c'était de faire en sorte que cette loi soit vraiment inscrite dans la Constitution. Il s'est battu pour ça. Et il en a payé de sa vie. Il a été abattu à bout portant par une espèce de fanatique. Cet homme-là était partisan d'une France chrétienne, catholique, croyante. Pratiquante. C'était ça, son idée. Ce fanatique défendait ses idéaux en opposition aux idéologies progressistes de Jean Jaurès. Et je laisserai à chacun de décider de quel bord vous êtes. Vous avez le droit de penser que c'était Jean Jaurès qui avait raison de monter en progression, ou peut-être ce fanatique d'être conservateur. Là n'est pas la question et là n'est pas le débat. Ce n'est pas mon propos, je ne vous invite même pas à mettre en commentaire ce que vous en pensez. c'était pas Le but de l'histoire, mais il faut savoir que le meurtrier, à l'époque, avait été appréhendé et n'a pas été condamné. Au contraire, il a été érigé en héros, très textant qu'il avait bien fait de faire cela. Comment la justice a pu se tromper à ce point ? Un meurtre reste un meurtre. Et personne ne devrait mourir pour ses idées, surtout pour des idées, parce que là, c'était un homme politique qui proposait... et qui défendait un projet de loi. Il faut comprendre le contexte. C'est là où on peut réviser l'histoire aussi. L'histoire peut être révisée de multiples manières que ce soit. Et donc, la justice de l'époque s'est rangée du côté de l'opinion publique. Et il faut savoir que l'opinion publique, globalement, était conservatrice à l'époque. Était donc du côté de ce fanatique, de ce meurtrier qui avait exécuté Jean Jaurès. C'était difficile de se mettre toute la population à dos. Donc l'organe judiciaire n'a pas fait son travail de rendre justice, mais s'est plié à une opinion publique, qui était la pensée mainstream de l'époque. Donc vous voyez, le côté mainstream n'est pas nouveau. Je crois que c'est passé après, en 1905, cette fameuse loi qui a définitivement mis fin à ce que l'Église puisse se mêler des affaires de l'État. Il y a eu séparation complète. Aujourd'hui, évidemment, les choses se passeraient différemment. Du moins, j'ose l'espérer. Si vous voyez beaucoup de places en ce nom-là, Jean Jaurès, d'avenues Jean Jaurès, places Jean Jaurès, rues Jean Jaurès ou autres, eh bien c'est une façon comme une autre, à titre posthume, de rendre honneur, de corriger ce qui a été... mal fait, et donner raison finalement à un homme qui ne faisait que défendre ses idées, et qui a été tué pour ça. Mais je suis heureux qu'Apollo 1 ait réintégré l'histoire officielle comme étant une mission, bien qu'elle ait été une tragédie dramatique, a servi à la NASA technologiquement, après l'enquête, de voir tout ce qu'il ne fallait pas faire, pour que... la mission Apollo soit un succès. Comment les Etats-Unis, première puissance mondiale, économique, technologique et militaire, a pu gâcher les trois meilleurs hommes qu'ils avaient, les plus brillants, des élites ? Comment c'était possible ? Voilà l'objet de la honte. Comment justifier cela ? En plus, il faut se replonger aussi dans le contexte, toujours pareil, la date est très très importante, 1967. Ça précède 1968. Donc le programme Apollo non seulement a été ralenti par cette tragédie, par ce drame, par cet incendie, par la perte de ces trois hommes de grande valeur, mais ensuite derrière, il faut savoir qu'en avril 1968, Martin Luther King est assassiné. Suivi deux mois plus tard par l'assassinat du frère cadet Robert Kennedy. Et la grogne du peuple américain qui ne supportait plus d'une guerre qui s'enlisait, juste pour rappel, la guerre du Vietnam de 1955 à 1975. On est loin d'une guerre éclair. Dans ce contexte-là, difficile de faire avancer un programme qui demandait à être honoré, en tout cas à honorer la mémoire d'un président mort quelques années plus tôt, et tout ça avant la fin de la décennie. Ça vous donne une idée de la pression, du ralentissement et du fait que si on a réellement marché sur la Lune. Je n'ai pas la réponse, je n'en sais rien. Mais si c'est le cas, si c'est vraiment le cas, ça relève du miracle avec toutes ses contrariétés. Ça relève vraiment du miracle. Voilà, c'était Didier Santiago pour Mystique Radio. Radio Spirituel, fondée par Sophie Vitali. Je vous remercie à tous. Je vous invite à partager, liker, commenter avec bienveillance. Et je vous dis à bientôt pour un autre podcast. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:00

  • L’impermanence des choses

    01:45

  • L’histoire comme réalité changeante

    04:10

  • Révisionnisme et réformisme de l’histoire

    07:20

  • Exemples de jugements et condamnations révisés

    10:05

  • Mémoire collective et évolution des faits

    13:40

  • Conclusion et message spirituel

    17:12

Description

Dans ce nouvel épisode de Mystik Radio, Didier Santiago explore le thème de l’impermanence de l’histoire. Peut-on réellement réécrire le passé ?
Entre révisionnisme, mémoire collective et nouvelles découvertes, l’histoire se transforme et s’adapte à mesure que de nouveaux éléments apparaissent.
À travers des réflexions profondes et accessibles, ce podcast nous invite à questionner notre rapport au temps, aux faits et à la vérité.

Analyse de la tragédie Apollo 1 et de ses membres d'équipage qui ont péri dans un incendie au sol
💬 https://mystik-radio.com
👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Mystik Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Vitali


🎞️ Voir cet épisode en vidéo sur YouTube : https://youtu.be/TAK1TqFmpYc

⏱️ Chapitrage
00:00 – Introduction et présentation
01:45 – L’impermanence des choses
04:10 – L’histoire comme réalité changeante
07:20 – Révisionnisme et réformisme de l’histoire
10:05 – Exemples de jugements et condamnations révisés
13:40 – Mémoire collective et évolution des faits
17:15 – Conclusion et message spirituel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous tous, je suis à l'extérieur en train d'enregistrer ce podcast et je me dois de le faire aujourd'hui même si c'est un petit peu venteux parce que demain on annonce une météo calomnieuse. Je suis Didier Santiago pour Mystique Radio, radio spirituelle fondée par Sophie Vitali. Et on va parler aujourd'hui de l'impermanence des choses et notamment peut-être aussi du fait que l'histoire change et est modifiable au passé, alors ça peut surprendre. Et c'est pourtant la vérité. Alors quand on parle de révisionnisme... de réformistes de l'histoire, c'est pas mon cas, mais l'histoire n'a pas besoin d'être réformée, elle se réforme d'elle-même, mais tout cela a pour intérêt de vous présenter clairement qu'une histoire, un fait historique, peut changer parce qu'il peut y avoir par la suite des éléments qui viennent étayer et changer peut-être la nature des choses. Alors je parle par exemple d'une condamnation judiciaire, on peut se dire, bon ben voilà, le Le prévenu a été appréhendé, écroué, condamné, fin de l'histoire. Et puis par la suite, un nouvel élément vient éclairer. Et peut-être que la plaignante ou le plaignant vient, en fin de vie, peut-être sur son lit de mort, admettre que tout cela était pipoté, qu'elle avait accusé pour des raisons purement personnelles, puriles, de vengeance, ou uniquement par opportunisme. Voilà, je vais toucher une prime d'indemnisation qui me permettra probablement d'être rentier de vie de ma belle vie. Alors, cette belle vie, je l'ai eue, j'ai eu cette indénisation, mais par contre, le poids de la culpabilité m'a rongé toute ma vie aujourd'hui. Avant de partir, avant de passer de vie à trépas, je n'ai pas envie de rencontrer cette personne que j'ai fait condamner à tort, et d'être maudit, quelles que soient les croyances ou la religion de la personne. Donc, il peut y avoir comme ça une révision de l'histoire qui peut changer les choses. Alors, aujourd'hui, je vais me concentrer, c'est qu'un exemple, vous l'aurez compris. On va parler de l'Apollo 1. Apollo 1 fait partie du programme Apollo. Là aussi, autre disclaimer que je vais mettre en place, je veux faire attention au fait qu'on se fout royalement qu'on ait marché sur la Lune ou pas, que ce soit vrai ou pas. On les appelle les complotistes, ceux qui sont contre cette idée que Neil Armstrong et Buzz Aldrin aient posé le pied sur la Lune. Mais ça n'a aucune espèce d'importance puisque là, on parle d'Apollo 1 et c'était une simulation d'exercice au sol, c'était préparatoire. Donc on ne parle pas de l'aboutissement d'Apollo 11, qui peut être discutable et discuté pour certains, ça dépend du point de vue, de là où on se place. Par contre, les missions préparatoires auparavant qui ont bien eu lieu sur Terre, là je ne pense pas qu'il y ait vraiment matière à contredire qui que ce soit. On part sur quelque chose de réel. Sachez qu'Apollo 1 a été mis sous le boisseau, a été caché, parce qu'Apollo 1 est une tragédie. Il faut savoir que Apollo 1 fait suite à deux programmes de mission qui étaient préparatoires. Il y avait trois phases. Il y avait la phase Mercury et Gemini, qui était de voir comment on se comporte, comment l'être humain peut supporter le vide, et comment l'espace, est-ce qu'il est hostile à l'être humain, que faut-il pour le protéger, comment le séparer. Vous vous rendez compte, c'est une simple combinaison spatiale, quelques centimètres, sépare le corps d'un astronaute en sortie dans le vide spatial, et le protège. d'une vie ou d'une mort certaine, c'est un bout de tissu, quelques couches de protection. Ça paraît rien, mais c'était nécessaire. Et ça, ça se conçoit. Donc il y a eu des sorties hors de vaisseaux spatials, puis l'amérissage et tout ce qu'ils ont su derrière. Pas mal d'astronautes ont été utilisés pour récolter des données afin de réaliser la phase terminale, la phase finale, qui était la phase Apollo. Donc Mercury, Gemini, ont servi de tremplin, de... Voilà, deux steps pour réussir enfin le programme Apollo. Il fallait bien l'entamer. Apollo 1 a eu lieu en janvier, je crois, 1967. Les trois astronautes, que sont Virgil Grissom, Edward White et Robert Chaffee, trois héros. Et quand je dis cela, je dis pas cela pour rien. Ils étaient connus, ils avaient des faits d'armes auparavant, avaient fait des choses remarquables, bien avant d'être... admis dans le programme Apollo. Ils ont pris les meilleurs. C'était des héros avant l'heure. Donc, ils ne sont pas devenus célèbres grâce au programme Apollo et parce qu'ils l'ont intégré. Mais ils étaient célèbres de par leur fait avant d'intégrer Apollo 1. Ça a toute son importance. Surtout, la date. Retenez bien 1967, parce que ça a son importance. Vous allez comprendre par la suite pourquoi. En 1967, début 1967, ils font un test en conditions réelles, mais au sol. Pour tester... la capsule, cette nouvelle capsule qui était censée être satellisée en fin d'année, je ne sais plus, qui était programmée en tout cas. Et là, se passe un drame, un incendie. extrêmement puissant, foudroyant, qui met fin et qui brûle vif ces trois héros, ces trois astronautes, des hommes remarquables, qui ont brûlé. Comprenez bien que pour la NASA, c'était pas reluisant, surtout qu'à cette époque-là, les Russes avaient de l'avance. Ils venaient de satelliser le premier homme, Yuri Gagarin, souvenez-vous-en, et de poser le premier module lunaire, le premier rover, avec la première photographie sur la Lune. Dire qu'on commence par la phase terminale et ça démarre par un drame, Apollo 1, et en plus, par précipitation et négligence, on tue littéralement trois de nos meilleurs hommes, ça fait un peu tâche. Ils ont été effacés de l'histoire. Alors comment cette histoire a été réformée ? Pourquoi ce drame a été écarté comme ça de l'histoire et du programme Apollo ? On ne parlait pas d'Apollo 1. C'est un raté, c'est un faux pas. Et la NASA en avait honte, l'Amérique en avait honte. Donc il ne fallait pas présenter les choses. Virgile Grussom, par exemple, astronaute très expérimenté, chevronné, les trois l'étaient de toute façon, mais Virgile avait déjà été dans l'espace avec une capsule. Lors de l'amérissage, ce qui s'est passé, c'est que l'écoutille qui s'ouvrait de l'extérieur, eh bien, s'est accidentellement été éjectée. L'eau s'est engouffrée à l'intérieur de la capsule, et Virgile Grussom a failli... se noyait avec. Il a été repêché par l'hélicoptère. Il a été sauvé in extremis. Et fort de cette expérience, pensez-vous bien qu'un homme de cette trempe, surtout en ayant vécu ce qu'il a vécu, lorsqu'il dit maintenant l'écoutille ne s'ouvrira plus de l'extérieur, mais de l'intérieur, comme ça on pourra ne plus l'ouvrir de l'extérieur accidentellement, eh bien, c'est ce qui a renforcé le drama. Parce qu'effectivement, lors de l'incendie, au sol, l'équipe extérieure qui... est venu à leur secours parce qu'ils disaient on brûle, littéralement, ça a été le dernier message radio. Eh bien, quand ils sont venus, ils se sont brûlés littéralement les mains, gravement d'ailleurs, sur les écoutilles pour essayer d'ouvrir. Impossible d'ouvrir avec une telle modification. Donc, ils étaient condamnés de par la demande de celui qui avait demandé cette modification, justement, à qui on ne refusait rien. De par... Le fait qu'il avait failli se noyer dans la mission précédente, qui elle, était réelle, pas un exercice. Donc on écoute ce que Grissom avait à dire, fort de ce constat. Cet incendie était tellement puissant, il a brûlé et fondu tous les joints, et il débordait, il a brûlé même des objets extérieurs à la capsule dans la salle d'essai. C'est vous dire la violence et la puissance, autant vous dire que... Il n'y avait plus rien à faire. Cette tragédie a été mise sous le boisseau, un peu comme une poussière qu'on cache honteusement sous un tapis. Ceux qui ont réformé cette histoire et les ont remis au goût du jour, c'est la culpabilité des ingénieurs qui, à l'époque, s'en sont voulus. Et on dit clairement, on donnait les raisons avec l'enquête. Pourquoi c'est arrivé ? Déjà, il y avait trop d'oxygène à l'intérieur. L'atmosphère était trop riche en oxygène. Donc ça veut dire que la moindre flamme pouvait déclencher un incendie. C'est ce qui s'est passé. Ils étaient pressés aussi. Je vous l'ai dit que ça avait son importance 1967. C'est très important parce que 67, il restait quoi ? Trois ans pour atteindre 1970. Vous allez me dire, mais quel rapport avec la choucroute Didier ? De quoi 1967 a quelque chose à voir avec 70 ? Eh bien, il fallait tenir la promesse. du 35e président des États-Unis, Kennedy, qui a été assassiné à Dallas, et qui avait fait ce discours célèbre en disant « Avant la fin de la décennie, nous mettrons le pied sur la Lune. » Non parce que c'est facile, mais parce que, justement, c'est difficile. Il fallait à tout prix honorer la mémoire de ce président, honorer sa parole. Voilà pourquoi ils ont accéléré le mouvement. En 1967, ils avaient moins de trois ans pour réussir ce pari fou, technologiquement le plus compliqué. pour notre humanité. Ces précipitations ont donné ce drame. Simplement, les ingénieurs de l'époque, culpabilisant, se sont renseignés comment ça se fait que Apollo 1 ne compte pas dans l'histoire de la réussite du programme Apollo. Comment se fait-il qu'ils ont été mis à côté ? Ce n'est pas normal. Et ont demandé la réhabilitation de cette histoire. Parce que la NASA a tiré des leçons et a modifié, en tout cas, les capsules et les équipements pour éviter que ce drame se répète pour les autres équipages suivants et qui ont permis le succès que l'on connaît d'Apollo. Qu'il soit vrai ou pas, ça, c'est un autre débat. Vous voyez que l'histoire, quand on l'apprend, certaines personnes qui, au début, ont pu étudier, peut-être dans les années 70, l'histoire d'Apollo... Il est même probable qu'on ne leur a jamais parlé de Virgile Grusson, d'Edouard White et de Robert Chaffee. Ils étaient tous les trois novateurs et pionniers précurseurs dans leur domaine. Un exemple tout bête, Edouard White faisait dans les années 50, tous les matins, faisait le tour de son quartier en courant faisant du jogging. Alors ça paraît rien en disant ça, mais le jogging à l'époque n'était pas quelque chose... qui était rentré dans les mœurs. C'est venu bien après le jogging, le fait de courir le matin, de s'entretenir dans le sport. C'était un sportif de haut niveau, de très haut niveau, qui n'avait décidé pas d'être compétiteur dans les Jeux Olympiques ou autre, mais d'être dans la NASA, l'aventure spatiale, la Lune. C'était ça qu'il voulait. Ces trois hommes ont été stoppés en pleine ascension, en sachant évidemment qu'ils avaient signé pour cela. Et il y a effectivement des... documents de l'époque, où on leur dit « Mais est-ce que vous n'avez pas peur qu'il y ait un accident ? » Ils ont dit « Rien n'est à éviter, mais on est conscient de ça, mais on n'y pense pas. » Ils ont accepté ce destin, c'est ça accepter les risques. Quand on est pilote d'essai, ça veut dire ce que ça veut dire. Vous essayez des choses nouvelles, avec le risque d'y perdre la vie. Et tous les trois le savaient. Le drame est arrivé, ça a été très très difficile. Leurs enfants aussi ont été traumatisés par rapport à ça, et on en parle. Voilà pourquoi il y a cet anniversaire, cette commémoration aujourd'hui. Vous devez avoir peut-être dans vos suggestions sur YouTube l'histoire d'Apollo 1 pour réhabiliter la mémoire de ces trois hommes qui ont concouru vraiment activement, et plus que jamais, au succès des vaisseaux qui par la suite ont été beaucoup mieux conçus et beaucoup plus sécuritaires. Donc leur sacrifice n'a pas été vain. C'est un exemple que le révisionnisme a du bon, quelque part, parce qu'il replace certaines vérités à leur juste place. Rapidement, on peut voir aussi, par exemple, de Jean Jaurès. Jean Jaurès était un journaliste qui ensuite est rentré dans la politique. Il était un fervent défenseur de la séparation des pouvoirs, surtout entre l'État et l'Église. Il tenait absolument à une laïcité absolue. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, à l'époque, il n'y avait pas de risque l'Église. On revient sur le devant de la scène, mais il y avait quelques voix comme ça qui s'élevaient. Et le cheval de bataille, qu'on oublie trop souvent, mais de Jean Jaurès, c'était de faire en sorte que cette loi soit vraiment inscrite dans la Constitution. Il s'est battu pour ça. Et il en a payé de sa vie. Il a été abattu à bout portant par une espèce de fanatique. Cet homme-là était partisan d'une France chrétienne, catholique, croyante. Pratiquante. C'était ça, son idée. Ce fanatique défendait ses idéaux en opposition aux idéologies progressistes de Jean Jaurès. Et je laisserai à chacun de décider de quel bord vous êtes. Vous avez le droit de penser que c'était Jean Jaurès qui avait raison de monter en progression, ou peut-être ce fanatique d'être conservateur. Là n'est pas la question et là n'est pas le débat. Ce n'est pas mon propos, je ne vous invite même pas à mettre en commentaire ce que vous en pensez. c'était pas Le but de l'histoire, mais il faut savoir que le meurtrier, à l'époque, avait été appréhendé et n'a pas été condamné. Au contraire, il a été érigé en héros, très textant qu'il avait bien fait de faire cela. Comment la justice a pu se tromper à ce point ? Un meurtre reste un meurtre. Et personne ne devrait mourir pour ses idées, surtout pour des idées, parce que là, c'était un homme politique qui proposait... et qui défendait un projet de loi. Il faut comprendre le contexte. C'est là où on peut réviser l'histoire aussi. L'histoire peut être révisée de multiples manières que ce soit. Et donc, la justice de l'époque s'est rangée du côté de l'opinion publique. Et il faut savoir que l'opinion publique, globalement, était conservatrice à l'époque. Était donc du côté de ce fanatique, de ce meurtrier qui avait exécuté Jean Jaurès. C'était difficile de se mettre toute la population à dos. Donc l'organe judiciaire n'a pas fait son travail de rendre justice, mais s'est plié à une opinion publique, qui était la pensée mainstream de l'époque. Donc vous voyez, le côté mainstream n'est pas nouveau. Je crois que c'est passé après, en 1905, cette fameuse loi qui a définitivement mis fin à ce que l'Église puisse se mêler des affaires de l'État. Il y a eu séparation complète. Aujourd'hui, évidemment, les choses se passeraient différemment. Du moins, j'ose l'espérer. Si vous voyez beaucoup de places en ce nom-là, Jean Jaurès, d'avenues Jean Jaurès, places Jean Jaurès, rues Jean Jaurès ou autres, eh bien c'est une façon comme une autre, à titre posthume, de rendre honneur, de corriger ce qui a été... mal fait, et donner raison finalement à un homme qui ne faisait que défendre ses idées, et qui a été tué pour ça. Mais je suis heureux qu'Apollo 1 ait réintégré l'histoire officielle comme étant une mission, bien qu'elle ait été une tragédie dramatique, a servi à la NASA technologiquement, après l'enquête, de voir tout ce qu'il ne fallait pas faire, pour que... la mission Apollo soit un succès. Comment les Etats-Unis, première puissance mondiale, économique, technologique et militaire, a pu gâcher les trois meilleurs hommes qu'ils avaient, les plus brillants, des élites ? Comment c'était possible ? Voilà l'objet de la honte. Comment justifier cela ? En plus, il faut se replonger aussi dans le contexte, toujours pareil, la date est très très importante, 1967. Ça précède 1968. Donc le programme Apollo non seulement a été ralenti par cette tragédie, par ce drame, par cet incendie, par la perte de ces trois hommes de grande valeur, mais ensuite derrière, il faut savoir qu'en avril 1968, Martin Luther King est assassiné. Suivi deux mois plus tard par l'assassinat du frère cadet Robert Kennedy. Et la grogne du peuple américain qui ne supportait plus d'une guerre qui s'enlisait, juste pour rappel, la guerre du Vietnam de 1955 à 1975. On est loin d'une guerre éclair. Dans ce contexte-là, difficile de faire avancer un programme qui demandait à être honoré, en tout cas à honorer la mémoire d'un président mort quelques années plus tôt, et tout ça avant la fin de la décennie. Ça vous donne une idée de la pression, du ralentissement et du fait que si on a réellement marché sur la Lune. Je n'ai pas la réponse, je n'en sais rien. Mais si c'est le cas, si c'est vraiment le cas, ça relève du miracle avec toutes ses contrariétés. Ça relève vraiment du miracle. Voilà, c'était Didier Santiago pour Mystique Radio. Radio Spirituel, fondée par Sophie Vitali. Je vous remercie à tous. Je vous invite à partager, liker, commenter avec bienveillance. Et je vous dis à bientôt pour un autre podcast. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:00

  • L’impermanence des choses

    01:45

  • L’histoire comme réalité changeante

    04:10

  • Révisionnisme et réformisme de l’histoire

    07:20

  • Exemples de jugements et condamnations révisés

    10:05

  • Mémoire collective et évolution des faits

    13:40

  • Conclusion et message spirituel

    17:12

Share

Embed

You may also like

Description

Dans ce nouvel épisode de Mystik Radio, Didier Santiago explore le thème de l’impermanence de l’histoire. Peut-on réellement réécrire le passé ?
Entre révisionnisme, mémoire collective et nouvelles découvertes, l’histoire se transforme et s’adapte à mesure que de nouveaux éléments apparaissent.
À travers des réflexions profondes et accessibles, ce podcast nous invite à questionner notre rapport au temps, aux faits et à la vérité.

Analyse de la tragédie Apollo 1 et de ses membres d'équipage qui ont péri dans un incendie au sol
💬 https://mystik-radio.com
👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Mystik Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Vitali


🎞️ Voir cet épisode en vidéo sur YouTube : https://youtu.be/TAK1TqFmpYc

⏱️ Chapitrage
00:00 – Introduction et présentation
01:45 – L’impermanence des choses
04:10 – L’histoire comme réalité changeante
07:20 – Révisionnisme et réformisme de l’histoire
10:05 – Exemples de jugements et condamnations révisés
13:40 – Mémoire collective et évolution des faits
17:15 – Conclusion et message spirituel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous tous, je suis à l'extérieur en train d'enregistrer ce podcast et je me dois de le faire aujourd'hui même si c'est un petit peu venteux parce que demain on annonce une météo calomnieuse. Je suis Didier Santiago pour Mystique Radio, radio spirituelle fondée par Sophie Vitali. Et on va parler aujourd'hui de l'impermanence des choses et notamment peut-être aussi du fait que l'histoire change et est modifiable au passé, alors ça peut surprendre. Et c'est pourtant la vérité. Alors quand on parle de révisionnisme... de réformistes de l'histoire, c'est pas mon cas, mais l'histoire n'a pas besoin d'être réformée, elle se réforme d'elle-même, mais tout cela a pour intérêt de vous présenter clairement qu'une histoire, un fait historique, peut changer parce qu'il peut y avoir par la suite des éléments qui viennent étayer et changer peut-être la nature des choses. Alors je parle par exemple d'une condamnation judiciaire, on peut se dire, bon ben voilà, le Le prévenu a été appréhendé, écroué, condamné, fin de l'histoire. Et puis par la suite, un nouvel élément vient éclairer. Et peut-être que la plaignante ou le plaignant vient, en fin de vie, peut-être sur son lit de mort, admettre que tout cela était pipoté, qu'elle avait accusé pour des raisons purement personnelles, puriles, de vengeance, ou uniquement par opportunisme. Voilà, je vais toucher une prime d'indemnisation qui me permettra probablement d'être rentier de vie de ma belle vie. Alors, cette belle vie, je l'ai eue, j'ai eu cette indénisation, mais par contre, le poids de la culpabilité m'a rongé toute ma vie aujourd'hui. Avant de partir, avant de passer de vie à trépas, je n'ai pas envie de rencontrer cette personne que j'ai fait condamner à tort, et d'être maudit, quelles que soient les croyances ou la religion de la personne. Donc, il peut y avoir comme ça une révision de l'histoire qui peut changer les choses. Alors, aujourd'hui, je vais me concentrer, c'est qu'un exemple, vous l'aurez compris. On va parler de l'Apollo 1. Apollo 1 fait partie du programme Apollo. Là aussi, autre disclaimer que je vais mettre en place, je veux faire attention au fait qu'on se fout royalement qu'on ait marché sur la Lune ou pas, que ce soit vrai ou pas. On les appelle les complotistes, ceux qui sont contre cette idée que Neil Armstrong et Buzz Aldrin aient posé le pied sur la Lune. Mais ça n'a aucune espèce d'importance puisque là, on parle d'Apollo 1 et c'était une simulation d'exercice au sol, c'était préparatoire. Donc on ne parle pas de l'aboutissement d'Apollo 11, qui peut être discutable et discuté pour certains, ça dépend du point de vue, de là où on se place. Par contre, les missions préparatoires auparavant qui ont bien eu lieu sur Terre, là je ne pense pas qu'il y ait vraiment matière à contredire qui que ce soit. On part sur quelque chose de réel. Sachez qu'Apollo 1 a été mis sous le boisseau, a été caché, parce qu'Apollo 1 est une tragédie. Il faut savoir que Apollo 1 fait suite à deux programmes de mission qui étaient préparatoires. Il y avait trois phases. Il y avait la phase Mercury et Gemini, qui était de voir comment on se comporte, comment l'être humain peut supporter le vide, et comment l'espace, est-ce qu'il est hostile à l'être humain, que faut-il pour le protéger, comment le séparer. Vous vous rendez compte, c'est une simple combinaison spatiale, quelques centimètres, sépare le corps d'un astronaute en sortie dans le vide spatial, et le protège. d'une vie ou d'une mort certaine, c'est un bout de tissu, quelques couches de protection. Ça paraît rien, mais c'était nécessaire. Et ça, ça se conçoit. Donc il y a eu des sorties hors de vaisseaux spatials, puis l'amérissage et tout ce qu'ils ont su derrière. Pas mal d'astronautes ont été utilisés pour récolter des données afin de réaliser la phase terminale, la phase finale, qui était la phase Apollo. Donc Mercury, Gemini, ont servi de tremplin, de... Voilà, deux steps pour réussir enfin le programme Apollo. Il fallait bien l'entamer. Apollo 1 a eu lieu en janvier, je crois, 1967. Les trois astronautes, que sont Virgil Grissom, Edward White et Robert Chaffee, trois héros. Et quand je dis cela, je dis pas cela pour rien. Ils étaient connus, ils avaient des faits d'armes auparavant, avaient fait des choses remarquables, bien avant d'être... admis dans le programme Apollo. Ils ont pris les meilleurs. C'était des héros avant l'heure. Donc, ils ne sont pas devenus célèbres grâce au programme Apollo et parce qu'ils l'ont intégré. Mais ils étaient célèbres de par leur fait avant d'intégrer Apollo 1. Ça a toute son importance. Surtout, la date. Retenez bien 1967, parce que ça a son importance. Vous allez comprendre par la suite pourquoi. En 1967, début 1967, ils font un test en conditions réelles, mais au sol. Pour tester... la capsule, cette nouvelle capsule qui était censée être satellisée en fin d'année, je ne sais plus, qui était programmée en tout cas. Et là, se passe un drame, un incendie. extrêmement puissant, foudroyant, qui met fin et qui brûle vif ces trois héros, ces trois astronautes, des hommes remarquables, qui ont brûlé. Comprenez bien que pour la NASA, c'était pas reluisant, surtout qu'à cette époque-là, les Russes avaient de l'avance. Ils venaient de satelliser le premier homme, Yuri Gagarin, souvenez-vous-en, et de poser le premier module lunaire, le premier rover, avec la première photographie sur la Lune. Dire qu'on commence par la phase terminale et ça démarre par un drame, Apollo 1, et en plus, par précipitation et négligence, on tue littéralement trois de nos meilleurs hommes, ça fait un peu tâche. Ils ont été effacés de l'histoire. Alors comment cette histoire a été réformée ? Pourquoi ce drame a été écarté comme ça de l'histoire et du programme Apollo ? On ne parlait pas d'Apollo 1. C'est un raté, c'est un faux pas. Et la NASA en avait honte, l'Amérique en avait honte. Donc il ne fallait pas présenter les choses. Virgile Grussom, par exemple, astronaute très expérimenté, chevronné, les trois l'étaient de toute façon, mais Virgile avait déjà été dans l'espace avec une capsule. Lors de l'amérissage, ce qui s'est passé, c'est que l'écoutille qui s'ouvrait de l'extérieur, eh bien, s'est accidentellement été éjectée. L'eau s'est engouffrée à l'intérieur de la capsule, et Virgile Grussom a failli... se noyait avec. Il a été repêché par l'hélicoptère. Il a été sauvé in extremis. Et fort de cette expérience, pensez-vous bien qu'un homme de cette trempe, surtout en ayant vécu ce qu'il a vécu, lorsqu'il dit maintenant l'écoutille ne s'ouvrira plus de l'extérieur, mais de l'intérieur, comme ça on pourra ne plus l'ouvrir de l'extérieur accidentellement, eh bien, c'est ce qui a renforcé le drama. Parce qu'effectivement, lors de l'incendie, au sol, l'équipe extérieure qui... est venu à leur secours parce qu'ils disaient on brûle, littéralement, ça a été le dernier message radio. Eh bien, quand ils sont venus, ils se sont brûlés littéralement les mains, gravement d'ailleurs, sur les écoutilles pour essayer d'ouvrir. Impossible d'ouvrir avec une telle modification. Donc, ils étaient condamnés de par la demande de celui qui avait demandé cette modification, justement, à qui on ne refusait rien. De par... Le fait qu'il avait failli se noyer dans la mission précédente, qui elle, était réelle, pas un exercice. Donc on écoute ce que Grissom avait à dire, fort de ce constat. Cet incendie était tellement puissant, il a brûlé et fondu tous les joints, et il débordait, il a brûlé même des objets extérieurs à la capsule dans la salle d'essai. C'est vous dire la violence et la puissance, autant vous dire que... Il n'y avait plus rien à faire. Cette tragédie a été mise sous le boisseau, un peu comme une poussière qu'on cache honteusement sous un tapis. Ceux qui ont réformé cette histoire et les ont remis au goût du jour, c'est la culpabilité des ingénieurs qui, à l'époque, s'en sont voulus. Et on dit clairement, on donnait les raisons avec l'enquête. Pourquoi c'est arrivé ? Déjà, il y avait trop d'oxygène à l'intérieur. L'atmosphère était trop riche en oxygène. Donc ça veut dire que la moindre flamme pouvait déclencher un incendie. C'est ce qui s'est passé. Ils étaient pressés aussi. Je vous l'ai dit que ça avait son importance 1967. C'est très important parce que 67, il restait quoi ? Trois ans pour atteindre 1970. Vous allez me dire, mais quel rapport avec la choucroute Didier ? De quoi 1967 a quelque chose à voir avec 70 ? Eh bien, il fallait tenir la promesse. du 35e président des États-Unis, Kennedy, qui a été assassiné à Dallas, et qui avait fait ce discours célèbre en disant « Avant la fin de la décennie, nous mettrons le pied sur la Lune. » Non parce que c'est facile, mais parce que, justement, c'est difficile. Il fallait à tout prix honorer la mémoire de ce président, honorer sa parole. Voilà pourquoi ils ont accéléré le mouvement. En 1967, ils avaient moins de trois ans pour réussir ce pari fou, technologiquement le plus compliqué. pour notre humanité. Ces précipitations ont donné ce drame. Simplement, les ingénieurs de l'époque, culpabilisant, se sont renseignés comment ça se fait que Apollo 1 ne compte pas dans l'histoire de la réussite du programme Apollo. Comment se fait-il qu'ils ont été mis à côté ? Ce n'est pas normal. Et ont demandé la réhabilitation de cette histoire. Parce que la NASA a tiré des leçons et a modifié, en tout cas, les capsules et les équipements pour éviter que ce drame se répète pour les autres équipages suivants et qui ont permis le succès que l'on connaît d'Apollo. Qu'il soit vrai ou pas, ça, c'est un autre débat. Vous voyez que l'histoire, quand on l'apprend, certaines personnes qui, au début, ont pu étudier, peut-être dans les années 70, l'histoire d'Apollo... Il est même probable qu'on ne leur a jamais parlé de Virgile Grusson, d'Edouard White et de Robert Chaffee. Ils étaient tous les trois novateurs et pionniers précurseurs dans leur domaine. Un exemple tout bête, Edouard White faisait dans les années 50, tous les matins, faisait le tour de son quartier en courant faisant du jogging. Alors ça paraît rien en disant ça, mais le jogging à l'époque n'était pas quelque chose... qui était rentré dans les mœurs. C'est venu bien après le jogging, le fait de courir le matin, de s'entretenir dans le sport. C'était un sportif de haut niveau, de très haut niveau, qui n'avait décidé pas d'être compétiteur dans les Jeux Olympiques ou autre, mais d'être dans la NASA, l'aventure spatiale, la Lune. C'était ça qu'il voulait. Ces trois hommes ont été stoppés en pleine ascension, en sachant évidemment qu'ils avaient signé pour cela. Et il y a effectivement des... documents de l'époque, où on leur dit « Mais est-ce que vous n'avez pas peur qu'il y ait un accident ? » Ils ont dit « Rien n'est à éviter, mais on est conscient de ça, mais on n'y pense pas. » Ils ont accepté ce destin, c'est ça accepter les risques. Quand on est pilote d'essai, ça veut dire ce que ça veut dire. Vous essayez des choses nouvelles, avec le risque d'y perdre la vie. Et tous les trois le savaient. Le drame est arrivé, ça a été très très difficile. Leurs enfants aussi ont été traumatisés par rapport à ça, et on en parle. Voilà pourquoi il y a cet anniversaire, cette commémoration aujourd'hui. Vous devez avoir peut-être dans vos suggestions sur YouTube l'histoire d'Apollo 1 pour réhabiliter la mémoire de ces trois hommes qui ont concouru vraiment activement, et plus que jamais, au succès des vaisseaux qui par la suite ont été beaucoup mieux conçus et beaucoup plus sécuritaires. Donc leur sacrifice n'a pas été vain. C'est un exemple que le révisionnisme a du bon, quelque part, parce qu'il replace certaines vérités à leur juste place. Rapidement, on peut voir aussi, par exemple, de Jean Jaurès. Jean Jaurès était un journaliste qui ensuite est rentré dans la politique. Il était un fervent défenseur de la séparation des pouvoirs, surtout entre l'État et l'Église. Il tenait absolument à une laïcité absolue. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, à l'époque, il n'y avait pas de risque l'Église. On revient sur le devant de la scène, mais il y avait quelques voix comme ça qui s'élevaient. Et le cheval de bataille, qu'on oublie trop souvent, mais de Jean Jaurès, c'était de faire en sorte que cette loi soit vraiment inscrite dans la Constitution. Il s'est battu pour ça. Et il en a payé de sa vie. Il a été abattu à bout portant par une espèce de fanatique. Cet homme-là était partisan d'une France chrétienne, catholique, croyante. Pratiquante. C'était ça, son idée. Ce fanatique défendait ses idéaux en opposition aux idéologies progressistes de Jean Jaurès. Et je laisserai à chacun de décider de quel bord vous êtes. Vous avez le droit de penser que c'était Jean Jaurès qui avait raison de monter en progression, ou peut-être ce fanatique d'être conservateur. Là n'est pas la question et là n'est pas le débat. Ce n'est pas mon propos, je ne vous invite même pas à mettre en commentaire ce que vous en pensez. c'était pas Le but de l'histoire, mais il faut savoir que le meurtrier, à l'époque, avait été appréhendé et n'a pas été condamné. Au contraire, il a été érigé en héros, très textant qu'il avait bien fait de faire cela. Comment la justice a pu se tromper à ce point ? Un meurtre reste un meurtre. Et personne ne devrait mourir pour ses idées, surtout pour des idées, parce que là, c'était un homme politique qui proposait... et qui défendait un projet de loi. Il faut comprendre le contexte. C'est là où on peut réviser l'histoire aussi. L'histoire peut être révisée de multiples manières que ce soit. Et donc, la justice de l'époque s'est rangée du côté de l'opinion publique. Et il faut savoir que l'opinion publique, globalement, était conservatrice à l'époque. Était donc du côté de ce fanatique, de ce meurtrier qui avait exécuté Jean Jaurès. C'était difficile de se mettre toute la population à dos. Donc l'organe judiciaire n'a pas fait son travail de rendre justice, mais s'est plié à une opinion publique, qui était la pensée mainstream de l'époque. Donc vous voyez, le côté mainstream n'est pas nouveau. Je crois que c'est passé après, en 1905, cette fameuse loi qui a définitivement mis fin à ce que l'Église puisse se mêler des affaires de l'État. Il y a eu séparation complète. Aujourd'hui, évidemment, les choses se passeraient différemment. Du moins, j'ose l'espérer. Si vous voyez beaucoup de places en ce nom-là, Jean Jaurès, d'avenues Jean Jaurès, places Jean Jaurès, rues Jean Jaurès ou autres, eh bien c'est une façon comme une autre, à titre posthume, de rendre honneur, de corriger ce qui a été... mal fait, et donner raison finalement à un homme qui ne faisait que défendre ses idées, et qui a été tué pour ça. Mais je suis heureux qu'Apollo 1 ait réintégré l'histoire officielle comme étant une mission, bien qu'elle ait été une tragédie dramatique, a servi à la NASA technologiquement, après l'enquête, de voir tout ce qu'il ne fallait pas faire, pour que... la mission Apollo soit un succès. Comment les Etats-Unis, première puissance mondiale, économique, technologique et militaire, a pu gâcher les trois meilleurs hommes qu'ils avaient, les plus brillants, des élites ? Comment c'était possible ? Voilà l'objet de la honte. Comment justifier cela ? En plus, il faut se replonger aussi dans le contexte, toujours pareil, la date est très très importante, 1967. Ça précède 1968. Donc le programme Apollo non seulement a été ralenti par cette tragédie, par ce drame, par cet incendie, par la perte de ces trois hommes de grande valeur, mais ensuite derrière, il faut savoir qu'en avril 1968, Martin Luther King est assassiné. Suivi deux mois plus tard par l'assassinat du frère cadet Robert Kennedy. Et la grogne du peuple américain qui ne supportait plus d'une guerre qui s'enlisait, juste pour rappel, la guerre du Vietnam de 1955 à 1975. On est loin d'une guerre éclair. Dans ce contexte-là, difficile de faire avancer un programme qui demandait à être honoré, en tout cas à honorer la mémoire d'un président mort quelques années plus tôt, et tout ça avant la fin de la décennie. Ça vous donne une idée de la pression, du ralentissement et du fait que si on a réellement marché sur la Lune. Je n'ai pas la réponse, je n'en sais rien. Mais si c'est le cas, si c'est vraiment le cas, ça relève du miracle avec toutes ses contrariétés. Ça relève vraiment du miracle. Voilà, c'était Didier Santiago pour Mystique Radio. Radio Spirituel, fondée par Sophie Vitali. Je vous remercie à tous. Je vous invite à partager, liker, commenter avec bienveillance. Et je vous dis à bientôt pour un autre podcast. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:00

  • L’impermanence des choses

    01:45

  • L’histoire comme réalité changeante

    04:10

  • Révisionnisme et réformisme de l’histoire

    07:20

  • Exemples de jugements et condamnations révisés

    10:05

  • Mémoire collective et évolution des faits

    13:40

  • Conclusion et message spirituel

    17:12

Description

Dans ce nouvel épisode de Mystik Radio, Didier Santiago explore le thème de l’impermanence de l’histoire. Peut-on réellement réécrire le passé ?
Entre révisionnisme, mémoire collective et nouvelles découvertes, l’histoire se transforme et s’adapte à mesure que de nouveaux éléments apparaissent.
À travers des réflexions profondes et accessibles, ce podcast nous invite à questionner notre rapport au temps, aux faits et à la vérité.

Analyse de la tragédie Apollo 1 et de ses membres d'équipage qui ont péri dans un incendie au sol
💬 https://mystik-radio.com
👉 Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode de Mystik Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Vitali


🎞️ Voir cet épisode en vidéo sur YouTube : https://youtu.be/TAK1TqFmpYc

⏱️ Chapitrage
00:00 – Introduction et présentation
01:45 – L’impermanence des choses
04:10 – L’histoire comme réalité changeante
07:20 – Révisionnisme et réformisme de l’histoire
10:05 – Exemples de jugements et condamnations révisés
13:40 – Mémoire collective et évolution des faits
17:15 – Conclusion et message spirituel


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à vous tous, je suis à l'extérieur en train d'enregistrer ce podcast et je me dois de le faire aujourd'hui même si c'est un petit peu venteux parce que demain on annonce une météo calomnieuse. Je suis Didier Santiago pour Mystique Radio, radio spirituelle fondée par Sophie Vitali. Et on va parler aujourd'hui de l'impermanence des choses et notamment peut-être aussi du fait que l'histoire change et est modifiable au passé, alors ça peut surprendre. Et c'est pourtant la vérité. Alors quand on parle de révisionnisme... de réformistes de l'histoire, c'est pas mon cas, mais l'histoire n'a pas besoin d'être réformée, elle se réforme d'elle-même, mais tout cela a pour intérêt de vous présenter clairement qu'une histoire, un fait historique, peut changer parce qu'il peut y avoir par la suite des éléments qui viennent étayer et changer peut-être la nature des choses. Alors je parle par exemple d'une condamnation judiciaire, on peut se dire, bon ben voilà, le Le prévenu a été appréhendé, écroué, condamné, fin de l'histoire. Et puis par la suite, un nouvel élément vient éclairer. Et peut-être que la plaignante ou le plaignant vient, en fin de vie, peut-être sur son lit de mort, admettre que tout cela était pipoté, qu'elle avait accusé pour des raisons purement personnelles, puriles, de vengeance, ou uniquement par opportunisme. Voilà, je vais toucher une prime d'indemnisation qui me permettra probablement d'être rentier de vie de ma belle vie. Alors, cette belle vie, je l'ai eue, j'ai eu cette indénisation, mais par contre, le poids de la culpabilité m'a rongé toute ma vie aujourd'hui. Avant de partir, avant de passer de vie à trépas, je n'ai pas envie de rencontrer cette personne que j'ai fait condamner à tort, et d'être maudit, quelles que soient les croyances ou la religion de la personne. Donc, il peut y avoir comme ça une révision de l'histoire qui peut changer les choses. Alors, aujourd'hui, je vais me concentrer, c'est qu'un exemple, vous l'aurez compris. On va parler de l'Apollo 1. Apollo 1 fait partie du programme Apollo. Là aussi, autre disclaimer que je vais mettre en place, je veux faire attention au fait qu'on se fout royalement qu'on ait marché sur la Lune ou pas, que ce soit vrai ou pas. On les appelle les complotistes, ceux qui sont contre cette idée que Neil Armstrong et Buzz Aldrin aient posé le pied sur la Lune. Mais ça n'a aucune espèce d'importance puisque là, on parle d'Apollo 1 et c'était une simulation d'exercice au sol, c'était préparatoire. Donc on ne parle pas de l'aboutissement d'Apollo 11, qui peut être discutable et discuté pour certains, ça dépend du point de vue, de là où on se place. Par contre, les missions préparatoires auparavant qui ont bien eu lieu sur Terre, là je ne pense pas qu'il y ait vraiment matière à contredire qui que ce soit. On part sur quelque chose de réel. Sachez qu'Apollo 1 a été mis sous le boisseau, a été caché, parce qu'Apollo 1 est une tragédie. Il faut savoir que Apollo 1 fait suite à deux programmes de mission qui étaient préparatoires. Il y avait trois phases. Il y avait la phase Mercury et Gemini, qui était de voir comment on se comporte, comment l'être humain peut supporter le vide, et comment l'espace, est-ce qu'il est hostile à l'être humain, que faut-il pour le protéger, comment le séparer. Vous vous rendez compte, c'est une simple combinaison spatiale, quelques centimètres, sépare le corps d'un astronaute en sortie dans le vide spatial, et le protège. d'une vie ou d'une mort certaine, c'est un bout de tissu, quelques couches de protection. Ça paraît rien, mais c'était nécessaire. Et ça, ça se conçoit. Donc il y a eu des sorties hors de vaisseaux spatials, puis l'amérissage et tout ce qu'ils ont su derrière. Pas mal d'astronautes ont été utilisés pour récolter des données afin de réaliser la phase terminale, la phase finale, qui était la phase Apollo. Donc Mercury, Gemini, ont servi de tremplin, de... Voilà, deux steps pour réussir enfin le programme Apollo. Il fallait bien l'entamer. Apollo 1 a eu lieu en janvier, je crois, 1967. Les trois astronautes, que sont Virgil Grissom, Edward White et Robert Chaffee, trois héros. Et quand je dis cela, je dis pas cela pour rien. Ils étaient connus, ils avaient des faits d'armes auparavant, avaient fait des choses remarquables, bien avant d'être... admis dans le programme Apollo. Ils ont pris les meilleurs. C'était des héros avant l'heure. Donc, ils ne sont pas devenus célèbres grâce au programme Apollo et parce qu'ils l'ont intégré. Mais ils étaient célèbres de par leur fait avant d'intégrer Apollo 1. Ça a toute son importance. Surtout, la date. Retenez bien 1967, parce que ça a son importance. Vous allez comprendre par la suite pourquoi. En 1967, début 1967, ils font un test en conditions réelles, mais au sol. Pour tester... la capsule, cette nouvelle capsule qui était censée être satellisée en fin d'année, je ne sais plus, qui était programmée en tout cas. Et là, se passe un drame, un incendie. extrêmement puissant, foudroyant, qui met fin et qui brûle vif ces trois héros, ces trois astronautes, des hommes remarquables, qui ont brûlé. Comprenez bien que pour la NASA, c'était pas reluisant, surtout qu'à cette époque-là, les Russes avaient de l'avance. Ils venaient de satelliser le premier homme, Yuri Gagarin, souvenez-vous-en, et de poser le premier module lunaire, le premier rover, avec la première photographie sur la Lune. Dire qu'on commence par la phase terminale et ça démarre par un drame, Apollo 1, et en plus, par précipitation et négligence, on tue littéralement trois de nos meilleurs hommes, ça fait un peu tâche. Ils ont été effacés de l'histoire. Alors comment cette histoire a été réformée ? Pourquoi ce drame a été écarté comme ça de l'histoire et du programme Apollo ? On ne parlait pas d'Apollo 1. C'est un raté, c'est un faux pas. Et la NASA en avait honte, l'Amérique en avait honte. Donc il ne fallait pas présenter les choses. Virgile Grussom, par exemple, astronaute très expérimenté, chevronné, les trois l'étaient de toute façon, mais Virgile avait déjà été dans l'espace avec une capsule. Lors de l'amérissage, ce qui s'est passé, c'est que l'écoutille qui s'ouvrait de l'extérieur, eh bien, s'est accidentellement été éjectée. L'eau s'est engouffrée à l'intérieur de la capsule, et Virgile Grussom a failli... se noyait avec. Il a été repêché par l'hélicoptère. Il a été sauvé in extremis. Et fort de cette expérience, pensez-vous bien qu'un homme de cette trempe, surtout en ayant vécu ce qu'il a vécu, lorsqu'il dit maintenant l'écoutille ne s'ouvrira plus de l'extérieur, mais de l'intérieur, comme ça on pourra ne plus l'ouvrir de l'extérieur accidentellement, eh bien, c'est ce qui a renforcé le drama. Parce qu'effectivement, lors de l'incendie, au sol, l'équipe extérieure qui... est venu à leur secours parce qu'ils disaient on brûle, littéralement, ça a été le dernier message radio. Eh bien, quand ils sont venus, ils se sont brûlés littéralement les mains, gravement d'ailleurs, sur les écoutilles pour essayer d'ouvrir. Impossible d'ouvrir avec une telle modification. Donc, ils étaient condamnés de par la demande de celui qui avait demandé cette modification, justement, à qui on ne refusait rien. De par... Le fait qu'il avait failli se noyer dans la mission précédente, qui elle, était réelle, pas un exercice. Donc on écoute ce que Grissom avait à dire, fort de ce constat. Cet incendie était tellement puissant, il a brûlé et fondu tous les joints, et il débordait, il a brûlé même des objets extérieurs à la capsule dans la salle d'essai. C'est vous dire la violence et la puissance, autant vous dire que... Il n'y avait plus rien à faire. Cette tragédie a été mise sous le boisseau, un peu comme une poussière qu'on cache honteusement sous un tapis. Ceux qui ont réformé cette histoire et les ont remis au goût du jour, c'est la culpabilité des ingénieurs qui, à l'époque, s'en sont voulus. Et on dit clairement, on donnait les raisons avec l'enquête. Pourquoi c'est arrivé ? Déjà, il y avait trop d'oxygène à l'intérieur. L'atmosphère était trop riche en oxygène. Donc ça veut dire que la moindre flamme pouvait déclencher un incendie. C'est ce qui s'est passé. Ils étaient pressés aussi. Je vous l'ai dit que ça avait son importance 1967. C'est très important parce que 67, il restait quoi ? Trois ans pour atteindre 1970. Vous allez me dire, mais quel rapport avec la choucroute Didier ? De quoi 1967 a quelque chose à voir avec 70 ? Eh bien, il fallait tenir la promesse. du 35e président des États-Unis, Kennedy, qui a été assassiné à Dallas, et qui avait fait ce discours célèbre en disant « Avant la fin de la décennie, nous mettrons le pied sur la Lune. » Non parce que c'est facile, mais parce que, justement, c'est difficile. Il fallait à tout prix honorer la mémoire de ce président, honorer sa parole. Voilà pourquoi ils ont accéléré le mouvement. En 1967, ils avaient moins de trois ans pour réussir ce pari fou, technologiquement le plus compliqué. pour notre humanité. Ces précipitations ont donné ce drame. Simplement, les ingénieurs de l'époque, culpabilisant, se sont renseignés comment ça se fait que Apollo 1 ne compte pas dans l'histoire de la réussite du programme Apollo. Comment se fait-il qu'ils ont été mis à côté ? Ce n'est pas normal. Et ont demandé la réhabilitation de cette histoire. Parce que la NASA a tiré des leçons et a modifié, en tout cas, les capsules et les équipements pour éviter que ce drame se répète pour les autres équipages suivants et qui ont permis le succès que l'on connaît d'Apollo. Qu'il soit vrai ou pas, ça, c'est un autre débat. Vous voyez que l'histoire, quand on l'apprend, certaines personnes qui, au début, ont pu étudier, peut-être dans les années 70, l'histoire d'Apollo... Il est même probable qu'on ne leur a jamais parlé de Virgile Grusson, d'Edouard White et de Robert Chaffee. Ils étaient tous les trois novateurs et pionniers précurseurs dans leur domaine. Un exemple tout bête, Edouard White faisait dans les années 50, tous les matins, faisait le tour de son quartier en courant faisant du jogging. Alors ça paraît rien en disant ça, mais le jogging à l'époque n'était pas quelque chose... qui était rentré dans les mœurs. C'est venu bien après le jogging, le fait de courir le matin, de s'entretenir dans le sport. C'était un sportif de haut niveau, de très haut niveau, qui n'avait décidé pas d'être compétiteur dans les Jeux Olympiques ou autre, mais d'être dans la NASA, l'aventure spatiale, la Lune. C'était ça qu'il voulait. Ces trois hommes ont été stoppés en pleine ascension, en sachant évidemment qu'ils avaient signé pour cela. Et il y a effectivement des... documents de l'époque, où on leur dit « Mais est-ce que vous n'avez pas peur qu'il y ait un accident ? » Ils ont dit « Rien n'est à éviter, mais on est conscient de ça, mais on n'y pense pas. » Ils ont accepté ce destin, c'est ça accepter les risques. Quand on est pilote d'essai, ça veut dire ce que ça veut dire. Vous essayez des choses nouvelles, avec le risque d'y perdre la vie. Et tous les trois le savaient. Le drame est arrivé, ça a été très très difficile. Leurs enfants aussi ont été traumatisés par rapport à ça, et on en parle. Voilà pourquoi il y a cet anniversaire, cette commémoration aujourd'hui. Vous devez avoir peut-être dans vos suggestions sur YouTube l'histoire d'Apollo 1 pour réhabiliter la mémoire de ces trois hommes qui ont concouru vraiment activement, et plus que jamais, au succès des vaisseaux qui par la suite ont été beaucoup mieux conçus et beaucoup plus sécuritaires. Donc leur sacrifice n'a pas été vain. C'est un exemple que le révisionnisme a du bon, quelque part, parce qu'il replace certaines vérités à leur juste place. Rapidement, on peut voir aussi, par exemple, de Jean Jaurès. Jean Jaurès était un journaliste qui ensuite est rentré dans la politique. Il était un fervent défenseur de la séparation des pouvoirs, surtout entre l'État et l'Église. Il tenait absolument à une laïcité absolue. Je ne sais pas pourquoi, d'ailleurs, à l'époque, il n'y avait pas de risque l'Église. On revient sur le devant de la scène, mais il y avait quelques voix comme ça qui s'élevaient. Et le cheval de bataille, qu'on oublie trop souvent, mais de Jean Jaurès, c'était de faire en sorte que cette loi soit vraiment inscrite dans la Constitution. Il s'est battu pour ça. Et il en a payé de sa vie. Il a été abattu à bout portant par une espèce de fanatique. Cet homme-là était partisan d'une France chrétienne, catholique, croyante. Pratiquante. C'était ça, son idée. Ce fanatique défendait ses idéaux en opposition aux idéologies progressistes de Jean Jaurès. Et je laisserai à chacun de décider de quel bord vous êtes. Vous avez le droit de penser que c'était Jean Jaurès qui avait raison de monter en progression, ou peut-être ce fanatique d'être conservateur. Là n'est pas la question et là n'est pas le débat. Ce n'est pas mon propos, je ne vous invite même pas à mettre en commentaire ce que vous en pensez. c'était pas Le but de l'histoire, mais il faut savoir que le meurtrier, à l'époque, avait été appréhendé et n'a pas été condamné. Au contraire, il a été érigé en héros, très textant qu'il avait bien fait de faire cela. Comment la justice a pu se tromper à ce point ? Un meurtre reste un meurtre. Et personne ne devrait mourir pour ses idées, surtout pour des idées, parce que là, c'était un homme politique qui proposait... et qui défendait un projet de loi. Il faut comprendre le contexte. C'est là où on peut réviser l'histoire aussi. L'histoire peut être révisée de multiples manières que ce soit. Et donc, la justice de l'époque s'est rangée du côté de l'opinion publique. Et il faut savoir que l'opinion publique, globalement, était conservatrice à l'époque. Était donc du côté de ce fanatique, de ce meurtrier qui avait exécuté Jean Jaurès. C'était difficile de se mettre toute la population à dos. Donc l'organe judiciaire n'a pas fait son travail de rendre justice, mais s'est plié à une opinion publique, qui était la pensée mainstream de l'époque. Donc vous voyez, le côté mainstream n'est pas nouveau. Je crois que c'est passé après, en 1905, cette fameuse loi qui a définitivement mis fin à ce que l'Église puisse se mêler des affaires de l'État. Il y a eu séparation complète. Aujourd'hui, évidemment, les choses se passeraient différemment. Du moins, j'ose l'espérer. Si vous voyez beaucoup de places en ce nom-là, Jean Jaurès, d'avenues Jean Jaurès, places Jean Jaurès, rues Jean Jaurès ou autres, eh bien c'est une façon comme une autre, à titre posthume, de rendre honneur, de corriger ce qui a été... mal fait, et donner raison finalement à un homme qui ne faisait que défendre ses idées, et qui a été tué pour ça. Mais je suis heureux qu'Apollo 1 ait réintégré l'histoire officielle comme étant une mission, bien qu'elle ait été une tragédie dramatique, a servi à la NASA technologiquement, après l'enquête, de voir tout ce qu'il ne fallait pas faire, pour que... la mission Apollo soit un succès. Comment les Etats-Unis, première puissance mondiale, économique, technologique et militaire, a pu gâcher les trois meilleurs hommes qu'ils avaient, les plus brillants, des élites ? Comment c'était possible ? Voilà l'objet de la honte. Comment justifier cela ? En plus, il faut se replonger aussi dans le contexte, toujours pareil, la date est très très importante, 1967. Ça précède 1968. Donc le programme Apollo non seulement a été ralenti par cette tragédie, par ce drame, par cet incendie, par la perte de ces trois hommes de grande valeur, mais ensuite derrière, il faut savoir qu'en avril 1968, Martin Luther King est assassiné. Suivi deux mois plus tard par l'assassinat du frère cadet Robert Kennedy. Et la grogne du peuple américain qui ne supportait plus d'une guerre qui s'enlisait, juste pour rappel, la guerre du Vietnam de 1955 à 1975. On est loin d'une guerre éclair. Dans ce contexte-là, difficile de faire avancer un programme qui demandait à être honoré, en tout cas à honorer la mémoire d'un président mort quelques années plus tôt, et tout ça avant la fin de la décennie. Ça vous donne une idée de la pression, du ralentissement et du fait que si on a réellement marché sur la Lune. Je n'ai pas la réponse, je n'en sais rien. Mais si c'est le cas, si c'est vraiment le cas, ça relève du miracle avec toutes ses contrariétés. Ça relève vraiment du miracle. Voilà, c'était Didier Santiago pour Mystique Radio. Radio Spirituel, fondée par Sophie Vitali. Je vous remercie à tous. Je vous invite à partager, liker, commenter avec bienveillance. Et je vous dis à bientôt pour un autre podcast. Au revoir.

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:00

  • L’impermanence des choses

    01:45

  • L’histoire comme réalité changeante

    04:10

  • Révisionnisme et réformisme de l’histoire

    07:20

  • Exemples de jugements et condamnations révisés

    10:05

  • Mémoire collective et évolution des faits

    13:40

  • Conclusion et message spirituel

    17:12

Share

Embed

You may also like