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Qu'est ce que la médiumnité?

Souscriptions abusives : quand les voitures deviennent des abonnements | Analyse et dérives

Souscriptions abusives : quand les voitures deviennent des abonnements | Analyse et dérives

26min |15/09/2025
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Souscriptions abusives : quand les voitures deviennent des abonnements | Analyse et dérives

26min |15/09/2025
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Description

Dans ce podcast, Didier Santiago analyse les dérives du modèle par abonnement. Après les logiciels et les plateformes de streaming comme Netflix, Disney+ ou Adobe Photoshop, c’est désormais le secteur automobile qui bascule : options bloquées par logiciel, licences non transférables, risques d’assurance et même blocages à distance.


👉 Découvrez comment ce système transforme nos biens en machines à cash perpétuelles et menace notre liberté de consommation.


🔑 Au programme : Le piège des abonnements logiciels et du streaming Les options automobiles verrouillées par logiciel Les risques liés aux assurances et aux blocages à distance Les comparaisons avec Intel, BMW et Netflix Un modèle économique à bout de souffle


Ecouter ce podcast en video sur YouTube : https://youtu.be/-AiOml5vas8


💬 https://mystik-radio.com


🎞️ Chapitres

00:00 Introduction – Présentation et contexte du sujet

04:30 Les abonnements numériques : logiciels et streaming

09:00 L’automobile : options verrouillées et licences payantes

15:00 Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

22:00 Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle


– Vers un modèle économique à bout de souffle

1. La logique des abonnements Initialement liée aux logiciels (ex. Adobe Photoshop), la souscription est devenue un modèle généralisé. Elle génère des revenus récurrents mais enferme les utilisateurs dans une dépendance difficile à résilier.

2. L’exemple de l’automobile Les constructeurs équipent désormais toutes les voitures d’options (volant chauffant, sièges électriques, dégivrage). Ces options existent physiquement mais restent bloquées par logiciel. Pour en bénéficier, l’acheteur doit souscrire : au mois, à l’année, ou via une licence dite “perpétuelle”. Problème : cette licence n’est pas transférable lors de la revente. Le nouvel acheteur doit payer à nouveau.

3. Les risques et dérives Surcoût permanent : même une voiture d’occasion continue de rapporter de l’argent aux constructeurs. Problèmes d’assurance : une voiture “débloquée” illégalement pourrait ne plus être couverte en cas d’accident. Blocage à distance : en cas de retard de paiement, les constructeurs ou les banques pourraient désactiver la voiture.

4. Comparaison avec d’autres industries Inspiré du modèle Silicon Valley (processeurs Intel, plateformes de streaming). Exemple : Intel fabrique un seul processeur haut de gamme (i7) et “bride” ses performances pour créer des gammes inférieures (i5, i3). Exemple : Netflix ou Disney+ augmentent les prix ou réduisent les services, entraînant les autres à faire pareil.

5. Un système à bout de souffle Multiplication des abonnements = explosion des dépenses quotidiennes. Les consommateurs deviennent prisonniers de ces modèles. Selon Didier, cela révèle les limites d’un modèle économique capitalistique en voie d’effondrement.


🎯 Conclusion Le podcast dénonce une dérive inquiétante : la généralisation des abonnements, même sur des biens matériels comme les voitures. Ce système transforme des objets de consommation en machines à cash perpétuelles, enfermant les utilisateurs dans une dépendance financière et réduisant leur liberté.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Didier Santiago pour Mystique Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Gitali, médium et que vous pouvez retrouver notamment sur Infinita Corse, où se situe et se trouve surtout un blog avec d'énormes et de superbes articles qui répondront à beaucoup de vos questions, spirituelles et sociétales aussi, mais dans le monde de l'invisible notamment, mais pas que. Alors aujourd'hui c'est un podcast plutôt sur un biais d'humeur, je vais essayer d'être concis parce que pour moi faire un podcast court, c'est plutôt une gâcheur Je vais essayer de vous expliquer ça en quelques mots, avec des analogies. Je préviens d'emblée toutes les personnes qui vont écouter, vont dire qu'il ne faut pas que ce soit technique, qu'il ne faut pas que ce soit geek, qu'il ne faut pas que ça ne parle que de l'aspect informatique ou quoi que ce soit. Moi, c'est quelque chose qui est abscond pour moi, je ne suis pas dedans, ne vous inquiétez pas. On va parler informatique, mais il n'y a pas besoin d'avoir cette culture geek, cette culture informatique, technologique ou autre. Je vais juste essayer d'être très simple dans les propos, mais... Il me semble, la manière dont je vais vous amener à cela, à cette compréhension du problème des souscriptions, tout est en souscription aujourd'hui. Et ça pose un gros, gros problème. Vous allez voir que si vous restez jusqu'au bout, vous risquez d'être un tout petit peu, un tant soit peu choqué par les méthodes agressives commerciales d'aujourd'hui. Effectivement, la finance pense que tout est infini, que les arbres ont dépassé, millénaires ont poussé jusqu'à dépasser l'espace et la stratosphère, et ça n'a pas été le cas. Bref, il y a des limites à tout, et le monde aujourd'hui, économiquement, est vraiment étranglé et sous cloche. Évidemment, les investisseurs ne l'acceptent pas. Donc ils font du forcing pour nous prendre pour juste des vaches à lait, ils nous font dépenser à tir la rigole, même pour des choses inutiles, virtuelles, dont on n'a pas forcément besoin. On crée le besoin, par exemple. Voilà qui est dit pour poser le cadre, et je vais m'attaquer évidemment à l'industrie automobile. Vous allez voir que même l'automobile aujourd'hui est atteinte par la souscription. Donc vous allez voir que ce n'est pas juste une question de crédit de voiture, mais bien une question d'option que l'on aura sous forme de souscription pour une voiture. Alors on va prendre l'exemple du modèle qui a inspiré ces fabricants automobiles, qui aujourd'hui s'essayent à cela. Donc c'est en train de venir, c'est déjà une réalité. Il y a des constructeurs comme BMW ou le groupe Volkswagen qui sont en train de proposer ces voitures. Et en fait, le processus, il est très simple. Intel, par exemple, produit leur série i7. Voilà, donc c'est une série comme une autre. Encore une fois, vous n'attachez pas au langage technique, mais vraiment comprenez le cap. Il faut comprendre les ordres de grandeur. C'est tout ce qu'il faut comprendre. Un processeur, si vous voulez, chez Intel, ils ont une chaîne de fabrication qui fabrique les plus puissants processeurs qu'ils ont. C'est-à-dire, le vaisseau amiral chez eux, c'est le i7, par exemple, même si ce n'est pas vrai. Pour la question de compréhension, pour la fluidité de ce podcast, on va rester sur les i7, parce qu'en fait il existe un i9, mais qui est à part. Donc on va rester sur la série i7. Donc ils fabriquent leurs processeurs i7, et ils ne fabriquent que des i7. A la sortie de l'usine, pour avoir, si vous voulez, un processeur un peu moins cher, un peu moins puissant, ils vont griller partiellement, avec une technologie, un processus qui leur est propre, ils vont griller partiellement, je dis bien griller, donc brider leurs processeurs. en détruisant certains transistors qui sont à l'intérieur, les rendre inactifs pour qu'ils soient dégradés et donc déclassés vers la version i5. i7 étant le plus puissant, i5 étant le milieu de gamme, et puis i3 qui est en dessous étant l'entrée de gamme. Ce qui permet à des personnes d'avoir un ordinateur pas très cher pour aller sur Internet et faire un peu de bureautique, taper une lettre sous Word, ça suffit amplement, envoyer des e-mails, recevoir, consulter, bref, et naviguer. Un i3 suffit amplement. Donc c'est peu puissant, et on va dire à la louche, le processeur va coûter 180 euros. Si vous prenez le i5, qui est exactement le même processeur, mais moins grillé que le i3, vous allez avoir quelque chose de plus puissant. Vous pourrez faire du montage audio, du montage vidéo. Par exemple, vous pourrez faire des choses un peu plus sérieuses, et là vous allez le payer 500. Et puis, vous avez le i7, qui lui est impeccable, il fonctionne à 100%, et vous allez le payer 1000 euros. Voilà, on s'en fout des chiffres, je vous le dis encore. Les références et les chiffres sont totalement fictifs, c'est juste pour vous montrer le processus de fabrication d'Intel. Alors, ce qui est intéressant dans leur méthodologie, c'est que Intel ne fabrique qu'un seul processeur, et finalement, il y a une déclinaison de trois produits à partir d'une seule chaîne de fabrication. Et c'est très important à retenir cette fonctionnalité-là, parce que ça veut dire que Intel n'arrête pas la chaîne de fabrication pour dire, allez, on arrête la série des i7, on a prévu, je ne sais pas, d'en vendre... tant de centaines de milliers dans le monde, on va stopper et on va reconfigurer les machines pour fabriquer des i5 qui sont un peu moins puissants, donc on reconfigure les machines. des machines robots, et comme ça on va pouvoir fabriquer des i5. Et pareil, arrêter une troisième fois les machines pour les reconfigurer et faire de l'i3. Arrêter une chaîne de fabrication, à la minute, ça coûte des fortunes. Donc c'est très très compliqué de faire ça. Et cette solution de ne faire qu'un seul processeur fait que la chaîne de fabrication ne s'arrête jamais. La fabrication est continue. On ne fait qu'un seul type de processeur et ils vont pouvoir, à partir de ce processeur-là, en le grillant partiellement... en le bridant partiellement, vont pouvoir le vendre sous autre déclinaison. Mais à la base, tous les i3, i5 sont à la base des i7 qui sont brillés, tout simplement dégradés, dépréciés, c'est ça. Et bien ce modèle de fabrication a été repris notamment chez Nvidia, qui fabrique des plus pour notamment les cartes graphiques, qui s'est spécialisé là-dedans, pour traiter la partie graphique. Vous avez AMD aussi qui fabrique des processeurs, entre autres. Voilà pour les analogies, donc je m'arrêterai là par rapport au processeur, on va quitter le monde des geeks, le monde de l'informatique, parce que vous allez comprendre maintenant que ça s'applique aussi. à l'automobile. Et là, c'est un peu plus grave. C'est-à-dire qu'on n'est plus dans le virtuel, on n'est plus dans quelque chose d'informatique, où là, ça reste quand même hardware. Mais souvenez-vous avant, on pouvait payer les logiciels, vous pouviez avoir par exemple le logiciel le plus réputé, on va dire, de retouche photo, c'était Photoshop. Avant, on pouvait acheter une licence, on pouvait acheter Photoshop, l'avoir pour soi, faire de la retouche photo, de la création graphique, ça nous appartenait. Le problème de Photoshop, c'est que c'est devenu un mastodonte, c'est-à-dire la société Adobe qui détient Photoshop. aujourd'hui je crois qu'elle fait 80 milliards alors qu'à la base, c'était un développeur dans son coin, dans sa chambre qui développait ça. Donc, ce n'est pas resté à l'échelle artisanale. C'est le danger, quand une société devient trop grosse, elle n'est plus aussi agile qu'une souris ou qu'un lézard, elle devient un Godzilla qui, juste pour se déplacer, a une inertie de mouvement qui est trop lourde, des frais fixes de fonctionnement qui sont trop lourds. C'est compliqué. Donc il faut maintenir un paquebot, un bateau qui est trop gros, qui ne coule pas. Et aujourd'hui, Adobe fait payer une souscription, donc Photoshop ne vous appartient jamais. Alors qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il s'est passé que Photoshop était tellement bon, même les vieilles versions, il y en a qui tournent encore avec un Photoshop 8, voire un Photoshop 12, alors qu'on en est au Photoshop 25. Mais pourquoi ? Parce que toutes les nouveautés qu'ils ont apportées, les vieux de la vieille savent très bien l'utiliser. n'ont pas besoin de toutes ces nouvelles fonctionnalités. Et ça, ça n'arrange pas la société Adobe qui dit « Non, on veut vous forcer la main » . Donc on a compris, on a fait une erreur. Il y a eu une saturation du marché, c'est-à-dire que tous les infographistes du monde ont leur licence. Maintenant, on leur force la main pour acheter une autre licence. On n'y arrive pas. Donc maintenant, c'est terminé. On va attendre qu'il y ait une nouvelle génération d'infographistes. Et cette fois, on va les « tenir » . Je ne vous dis pas le nom, mais vous avez compris. On va les « tenir » par les « hum » . De faire en sorte que le logiciel ne leur appartiendra jamais. Ils devront payer chaque mois. S'ils payent à l'année une souscription, par exemple, je dis une bêtise, là aussi pour les chiffres c'est totalement faux, si vous payez tous les mois 10 euros, à la fin de l'année, normalement, sur 12 mois, ça va être 120. Eh bien, on vous dit, si vous prenez l'abonnement à l'année, vous ne paierez que 100 euros, au lieu de 120, si vous payez tous les mois. Donc vous gagnez 2 mois, ou 3 mois. Donc ils vous disent, tous les mois, 10 euros. Ça vous reviendra chaque année à 120, ou alors vous prenez à l'année et ça vous reviendra à 100 euros ou 90 euros. Ils vous font une fleur comme ça. Sauf qu'aujourd'hui, des utilisateurs qui essaient de se désabonner parce qu'ils ne veulent plus, ils n'ont plus l'utilité, ils sont passés sur autre chose, ils en ont eu marre de payer tous les mois parce que ce n'est pas ce tarif-là. Ce n'est pas que 10 euros, c'était 10 euros, ça se saurait, mais on est dans l'ordre de 50-60 euros, ça commence à piquer quand même. Et donc si vous prenez Photoshop, c'est bien, mais les personnes qui utilisent Photoshop utilisent aussi d'autres logiciels. qui sont aussi sous forme de souscription. Donc 50 euros par-ci, 60 euros par-là, on s'en sort plus. Au final, c'est un budget qui est trop important, même pour des professionnels. Ça devient très très compliqué. Donc ces sociétés-là nous prennent pour des vaches à lait. Eh bien, cette façon entre l'hybridation, on va dire, entre la souscription d'Adobe Photoshop, on voit bien qu'aujourd'hui, des applications sur Android, sur votre smartphone, même sur votre iPhone, vous devez payer tous les mois. Il n'y a plus vraiment de logiciel qui vous appartient. Ça devient pénible, on va dire le mot franchement, c'est chiant, c'est pénible. Mais ces sociétés-là, c'est une réalité, j'ai étudié la chose, je ne vais pas la développer ici. Ces sociétés-là, si elles ne font pas ça, je vous jure, elles périclitent et elles ferment boutique derrière. Parce qu'elles sont devenues trop grosses, elles ne sont pas restées raisonnablement, on va dire taille raisonnable à taille humaine. Elles sont devenues trop grosses. Adobe par exemple de Photoshop est rentré, elle a fait la connerie de rentrer en bourse. Donc il faut contenter des actionnaires. qui eux sont gourmands et veulent avoir un retour sur investissement immédiatement. ils se foutent royalement du long terme, c'est maintenant quoi. Voilà. Donc, on ferme cette parenthèse-là, maintenant vous avez compris la mécanique, vous allez me dire, mais Didier, pourquoi tu nous as expliqué Intel, ce processus facilité de fabrication, et d'un autre côté, Adobe qui fait Photoshop et qui fait payer leur logiciel tous les mois. Quel lien y a-t-il avec l'industrie automobile ? Eh bien, l'industrie automobile a fait la même chose, un mélange entre ce que fait Adobe, c'est-à-dire faire payer tous les mois quelque chose, des options sur une voiture qu'on peut débloquer, Et d'un autre côté, un processus de fabrication idouine, identique, très proche d'Intel, de fabriquer qu'un seul modèle de voiture qui a toutes les options. Alors, c'est là où ça devient super intéressant, c'est là où c'est passionnant. C'est-à-dire qu'on va prendre, Volkswagen par exemple, on va prendre une Golf, on va l'appeler la Golf Baccarat. Golf Baccarat, on va dire qu'on va simuler, c'est une balade mentale, donc ne vous attachez pas au terme, il faut vraiment suivre. C'est le modèle toute option. Mais quand je dis toute option, c'est toute option. Les sièges sont chauffants, le volant est chauffant, les rétroviseurs sont dégivrants, etc. Plein d'options qui sont intéressantes. Sauf que la Golf Baccarat, ils ne vont fabriquer sur la chaîne de production Volkswagen, ne va fabriquer que des Golf Baccarat. Et ensuite, si vous n'avez pas l'argent pour payer toutes les options, pour payer le plus haut de gamme de cette Golf Baccarat, toute option, vous allez peut-être prendre la plus simple, la basique. En fait, elle sortira de la même usine, et elle sortira de la même chaîne de production. De la même manière que pour un thème, nous n'aurons pas à arrêter la chaîne pour dire, allez, on arrête les Golf Baccarat, les hautes gammes, là, c'est bon, on en a fait suffisamment, on va croiser les doigts pour qu'elles se vendent, et on va faire des basiques. Voilà, une voiture Golf, toujours pareil, c'est le même modèle, mais bas de gamme. Sans ces options-là. En fait, la chaîne ne s'est pas arrêtée, c'est toutes les mêmes. Et quand vous allez acheter la Golf, en fait vous achetez une Golf Baccarat, mais qui est bridée, c'est-à-dire que le volant chauffant, les dégivreurs dans les rétroviseurs, et le chauffage dans le siège, et même l'électrification, les moteurs électriques qui font avancer le siège, etc., même s'il y a les... manette manuelle pour régler le siège, eh bien, il va falloir payer des options. Et à distance. C'est-à-dire que votre voiture a déjà tout à l'intérieur. C'est tout dedans. Les résistances, les moteurs et tout. C'est juste qu'ils sont désactivés. Et si vous payez un supplément, alors là, pareil, ils vont vous proposer trois modes de paiement. C'est-à-dire, vous allez voir, c'est très, très vicieux. Si vous payez tous les mois, c'est un certain prix. Si vous payez à l'année, Ils vont vous faire le cadeau de quelques mois, ils vont vous dire que c'est plus avantageux, parce qu'en payant d'un coup en début d'année pour l'année entière, ça va vous coûter moins cher. Que si vous payiez tous les mois, vous voyez, j'ai pris l'exemple de 10 euros, par exemple pour le volant chauffant, vous le voulez, c'est 10 euros. A la fin de l'année, ça vous revient à 120. Si vous le prenez vous... A l'année, vous décidez de le prendre annuellement plutôt que de prendre le forfait mensuel, vous ne payez que 90 euros par an au lieu de 120, en coût de revient. Tous les ans, si vous ne payez que 10 euros par mois, mais si vous payez une fois par an, pour l'année entière, ils vous feront une fleur, ils vont dire, on vous offre 3 mois gratos, vous ne payez que 90 euros. Et il y a une troisième option, vous payez à vie. Le volant chauffant, on va vous dire, si cette option vous la voulez... En payant une fois sur votre voiture à distance, c'est-à-dire qu'il faut la connecter sur Internet, donc créer votre compte et tout, donc ils savent tout sur votre voiture, ils peuvent la géolocaliser et tout, mais ça c'est normal pour les assurances, en cas de vol de voiture, etc. Eh bien, ils vont vous dire, c'est 400 euros. Vous payez 400 ou 500 euros et votre volant chauffant, c'est un exemple encore une fois, ce n'est pas les véritables tarifs, je vous laisse vous renseigner à ce sujet-là, et bien vous avez votre volant chauffant à vie, vous ne payez qu'une fois. Mais attention, attention ! C'est-à-dire qu'il faut voir les alinéas et les petits astérix, il faut lire en bas du contrat, numérique évidemment. Eh bien, il faut savoir que ce n'est pas une licence, parce que c'est une licence que vous achetez, elle n'est pas transférable. C'est-à-dire que c'est à vie pour le propriétaire, c'est le propriétaire qui a cette licence à vie. C'est pas pour la vie de la voiture, je sais pas si vous faites la différence. Mais ça veut dire que cette voiture, vous allez la garder, je sais pas, 4-5 ans. Et vous avez payé cette option ? de volant chauffant, de siège chauffant et de vitre électrique, qui est débloqué par l'informatique, parce que c'est débloqué par le concessionnaire, vous avez été au quai, donc il a coûté... Chez Lucas, cette configuration, il envoie le système radio qui va aller sur votre voiture et débloquer les logiciels pour dire, ok, ce monsieur a payé, donc c'est bon, vous débloquez ça. Eh bien, cette licence, que vous l'ayez prise au mois, que vous l'ayez prise à l'année, mais surtout si vous l'avez payée à vie, normalement ça devrait appartenir à la voiture. Sauf que si vous la revendez dans 5 ans, eh bien vous allez devoir la revendre, la voiture, en disant, voilà, les options supplémentaires, vous allez devoir... Faire comme moi, c'est-à-dire payer 500 balles pour le pack volant chauffant, rétroviseur dégivrant, siège chauffant et siège électrique. Tout ça, il va falloir payer. C'était le pack en option. Je n'ai pas voulu payer par mois ou par l'année. J'ai voulu payer à vie. Mais ça, ça m'appartient. C'est une licence à moi. Vous allez devoir repasser la caisse parce que ce n'est pas transférable. Je viens de le voir. Ça va être une dévaluation. Ça va être même une autre forme de négociation sur le marché de l'occasion. C'est déjà une réalité. C'est là-dessus qu'il faut vous alerter. Ils ont bien fait quelque chose d'hybride entre le mode de fabrication d'Intel, c'est-à-dire Intel ne fabrique qu'un processeur qui bride partiellement pour faire la déclinaison des modèles plus économiques. Le i7, ils ne fabriquent que des i7, puis finalement ils vendent des i5 qui ne sont que des i7 rebadgés et partiellement bridés, pour qu'ils fonctionnent. Ou voire ils les brident encore plus pour faire des i3. Et ils déclinent comme ça, il y a des i3 qui ne sont pas chers, des i5 qui sont accessibles, mais un peu plus onéreux, et des i7 qui, le vaisseau amiral que vous payez, c'est la haute performance, mais ça sort de la même usine, ils n'ont jamais arrêté l'usine. Là, Paris Volkswagen a construit les mêmes Golfs, n'a jamais arrêté l'usine, ils vous vendent la Golf Baccarat, celle qui a toutes les options, et vous payez, en tout cas, pour avoir les options supplémentaires que vous débloquez au fur et à mesure. Mais c'est vicieux, quand même, le fait de dire que c'est une licence propre au propriétaire, mais qui n'appartient pas à la voiture. Alors vous allez me dire c'est un nouveau mode de consommation et si dans les commentaires vous voulez connaître comment ce modèle économique a été dépassé, parce qu'effectivement, je vous la fais courte, il faut savoir qu'aujourd'hui Elon Musk avec la Tesla a dépassé et de loin les constructeurs historiques européens, c'est-à-dire que le groupe Volkswagen est à la traîne et aujourd'hui Tesla est passé devant eux. Un nouveau comme ça venu constructeur qui débarque de nulle part et qui n'a pas tout le background, toute l'histoire, parce que c'est une histoire l'automobile, propre à Volkswagen, à toutes les marques prestigieuses qu'elle regroupe, dans une situation où ils sont inférieurs, c'est-à-dire que c'est le petit, c'est David contre Goliath, sauf que David, Tesla, est devenu aujourd'hui le Goliath. Une redistribution de cartes qui est très très dérangeante. Alors là, Elon Musk a fait quelque chose de très manichéen. pour passer devant. Ce n'est pas seulement une voiture performante, électrique, Tesla et tout. C'est bien plus vicieux que ça. Donc, si vous le souhaitez, je pourrais faire un podcast pour vous donner quelques détails. Voilà, je vous dis ça parce que, voilà, s'il y a un intérêt que je vois dans les commentaires, je le ferai, sinon, voilà, si je vois qu'il y a peu d'intérêt pour cette explication-là, je ne ferai pas de podcast, je ne donnerai pas suite. En tout cas, en ce qui concerne Elon Musk et l'explication de comment il a fait pour passer devant. des constructeurs historiques comme Volkswagen. Voilà, parenthèse refermée là-dessus, mais ce n'est pas la première fois que l'on voit ce genre de situation se renverser. Rapidement, avant de conclure, je vous donnerai une anecdote pour finir ce podcast. Là où je veux en venir, c'est que finalement, quand on regarde aujourd'hui ce que l'industrie automobile est en train de se transformer, elle suit exactement le même cours que pour les appareils photo. Les appareils photo argentiques à l'époque, il y avait deux géants, on va dire, qui dominaient le marché, c'était Canon, Et Nikon, que ce soit pour les petits appareils, les hybrides, les gros pour les professionnels, les photographes animaliers, tout ce que vous voulez. Et puis, le virage numérique qui a donné aujourd'hui les hybrides, les APN, ce sont Sony et Panasonic. Sony avec leur série Alpha et Panasonic avec leur série Lumix qui ont pris le marché. C'était à l'époque des fabricants de chaîne IP, de télé, de choses comme ça, mais qui n'avaient rien à voir avec le monde de la photo et de la vidéo. Et bien Panasonic et Sony ont fait la pige à des constructeurs comme Canon et Nikon. Alors Canon et Nikon existent toujours, je vous rassure, mais ils se sont fait distancer. Aujourd'hui on entend beaucoup de personnes dire « Prends un Lumix, prends un Sony Alpha 6500 ou autre. » Il y a des références comme ça qui sont très connues dans le milieu pro et semi-amateur, semi-pro et même le public ne jure que par les appareils photo, les APN Sony, qui marchent très bien et qui sont extrêmement performants. Comment des nouveaux ont pu supplanter des constructeurs historiques ? Les constructeurs historiques se sont reposés sur les lauriers et n'ont pas vu venir le nouveau venu, tout simplement. Voilà, donc ça je pourrais vous faire un podcast à part. Alors je vais terminer là-dessus, les dangers qu'il peut y avoir, le fait que cette voiture ne vous appartienne pas vraiment, puisque vous payez, même si vous payez des options à vie, elles ne sont pas transférables. Je vais vous raconter une anecdote qui est arrivée à quelqu'un. Alors cette personne, qu'est-ce qui est arrivé ? Un jour, une amie qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, c'est une femme, elle toque à sa porte, et quand il l'ouvre, précipitamment, elle n'attend même pas qu'il l'invite à rentrer chez lui. Elle rentre, elle dit « Portage-moi, je suis recherchée par la police » . Ce que je vous raconte est une véritable histoire. Vérifiez, ce n'est pas l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, c'est réellement, je connais la personne, je connais même la femme qui a fait cela. Donc, pourquoi elle était recherchée par les flics ? Son téléphone n'arrêtait pas de sonner. Le numéro de portable avait été bloqué, elle ne pouvait plus appeler ou être appelée par quelqu'un d'autre que par la gendarmerie. Elle était recherchée par la gendarmerie. Alors, qu'avait-elle fait de si répréhensible ? Eh bien, elle avait découvert l'adultère de son mari. Donc elle avait découvert... où est-ce qu'il se plaçait. Elle avait suivi avec la voiture, discrètement. Elle a vu dans quel immeuble il allait. Elle a toqué à la porte. Évidemment, elle a dit, je sais que t'es là. Chéri, sors. J'ai découvert le poteau rose, etc. Lui, il s'est mûré avec sa maîtresse. Il n'osait pas sortir pour éviter le scandale en disant elle va rentrer, elle ne va pas faire plus de scandes. Eh bien, bien mal lui a pris puisqu'elle est descendue. Elle a repéré la voiture de sa maîtresse. Et dans le parking, elle a vandalisé la voiture. Évidemment, la maîtresse a porté plainte. Bon, il s'en est suivi derrière un procès, ça s'est arrangé autrement. Mais c'est pour vous dire que le moment était grave. Et la gendarmerie, en ayant le numéro de téléphone, puisque le mari connaît forcément le numéro de téléphone de sa femme, l'a communiqué aux gendarmes. Eh bien, ils ont eu la main dessus. Les réseaux étaient bouchés pour elle, elles ne pouvaient plus communiquer. C'était pour l'isoler. Tout simplement. C'est comme ça qu'elle a atterri chez un ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps pour se cacher. Donc ils l'ont évidemment géolocalisé. Les gendarmes ont atterri chez cet ami chez lequel elle s'était réfugiée, l'ont menotté, l'ont amené au poste et l'ont entendu pour justement lui dire de se calmer et que ce qu'elle a fait était répréhensible. quelles que soient les raisons pour lesquelles elle avait fait ça. D'accord ? Bon, ce que je veux dire par là, c'est qu'imaginez-vous, vous prenez votre voiture à crédit. Si à distance, ils peuvent activer et désactiver comme ça des options que vous achetiez au mois, à l'année ou à vie, en payant une seule fois, et le tarif n'est pas le même, évidemment, vous l'aurez compris, même si ce n'est pas transférable, on est d'accord, c'est déjà très discutable, et ça fait un tollé, je crois, BMW a cherché à faire ça, les utilisateurs historiques ont... ont tellement gueulé que derrière, ils ont arrêté. Mais la graine de la pomme pourrie est déjà plantée. C'est-à-dire que les autres consulteurs vont prendre des données, vont dire qu'est-ce qui n'a pas marché ? Est-ce que c'était le tarif ? Est-ce que c'était la manière de proposer ? Toutes les propositions marketing, les génies marketing vont justement tourner ça pour manipuler les personnes. C'est ce qui va se passer, c'est ce qui risque d'arriver. Le fait d'avoir été... D'avoir eu l'emprise sur le téléphone de cette personne qui vous dit, si à un moment donné la banque qui n'a pas reçu ses créances, peut très bien aller voir le concessionnaire et prendre la main dessus, avec évidemment un partenariat, en disant on vous facilite le fait de faire des crédits, mais par contre, quand le client ne paye pas sa traite pour le crédit de la voiture, bien à distance vous la bloquez. C'est-à-dire que vous avez un mois de retard, ne serait-ce que quelques jours de retard. de paiement, le banquier ne vous prévient même pas. Il va téléphoner au concessionnaire, vous allez prendre votre voiture, et carrément, le message sur l'écran, qui normalement sert à vous donner toutes les informations du tableau de bord, de vitesse, etc., et même du GPS, de savoir pour vous diriger, eh bien, il va vous dire, payez votre traite et votre voiture sera débloquée. Vous devez une échéance à la banque. Votre voiture sera immobilisée. Ça fera la lune des journaux la première fois que ça va arriver à quelqu'un. Dans un moment dramatique, il faudra sauver la vie de quelqu'un. Donc ça fera jurisprudence, ils ne pourront plus le faire. Mais bref, ça va faire un bordel monstrueux. J'imagine à peine ce que ça va, en termes de ramification, ce que ça va déclencher comme problème. Voilà. Donc maintenant, vous le savez, vous êtes prévenus, c'est pas demain, c'est hier en fait. C'est déjà là. Discuter sur les causes, là aussi, c'est multifactoriel. Je ne vais pas vous prendre la tête avec ça. Parce que, pareil, tout est objectivable. C'est subjectif, objectif, allez savoir. Je laisse chacun, en tout cas, penser ce qu'il a envie de cette nouvelle situation. Et pour ceux qui sont sur le « à quoi bon » ou « que peut-on faire Didier ? » J'en sais rien. Mais on a une action directe, c'est déjà de ne pas adhérer à ce genre de choses pour que ça ne se reproduise pas. Pour BMW, ça a été le cas. Ils ont été obligés d'arrêter. Mais ça ne veut pas dire que les autres marques ne vont pas suivre. Parce que vous avez vu... Netflix a augmenté ses tarifs, Prime Vidéo a suivi derrière les plateformes de divertissement, en tous augmentés à partir de Netflix qui a donné le la. Là, il est fort probable que ce coup d'essai, qui a été un peu un ratage au démarrage de BMW, soit retravaillé pour que les autres constructeurs, cette fois, en tirent des leçons et présentent la chose de manière à nous obliger à accepter ce genre de souscription. Parce que, sachez-le, ces vieux constructeurs sont à la traîne. Ils sont aux abois, ils ne savent pas comment rattraper le truc. Mais vraiment. Donc s'ils en sont à ce genre de verrouillage-là, s'ils en sont à vendre des espèces de voitures avec une tablette géante sur roulette, parce que ça revient à ça, quelque part, et avec des logiciels qu'on débloque en payant une souscription tous les mois ou à l'année ou à vie, peu importe, mais qui n'est pas transférable, c'est grave, quand même. Plus rien ne nous appartient. Tout devient virtualisé, y compris... Une voiture qui est quand même le symbole de la liberté, c'est quand même pas rien. Donc voilà, je vous laisse méditer là-dessus. Vous pouvez maintenant commenter, partager, et sachez que ce podcast est normalement téléchargeable au moment où je vous en parle. C'était Didier Santiago pour Mystique Radio. On remercie, on fait un coucou à Sophie Vitale au passage. Merci à elle, merci à la radio, merci à vous, chers auditeurs et auditrices, ou poditeurs et poditrices. Je vous dis à la prochaine. Au revoir.

Chapters

  • Introduction – Présentation et contexte du sujet

    00:00

  • Les abonnements numériques : logiciels et streaming

    04:30

  • L’automobile : options verrouillées et licences payantes

    09:00

  • Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

    15:00

  • Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle

    22:00

Description

Dans ce podcast, Didier Santiago analyse les dérives du modèle par abonnement. Après les logiciels et les plateformes de streaming comme Netflix, Disney+ ou Adobe Photoshop, c’est désormais le secteur automobile qui bascule : options bloquées par logiciel, licences non transférables, risques d’assurance et même blocages à distance.


👉 Découvrez comment ce système transforme nos biens en machines à cash perpétuelles et menace notre liberté de consommation.


🔑 Au programme : Le piège des abonnements logiciels et du streaming Les options automobiles verrouillées par logiciel Les risques liés aux assurances et aux blocages à distance Les comparaisons avec Intel, BMW et Netflix Un modèle économique à bout de souffle


Ecouter ce podcast en video sur YouTube : https://youtu.be/-AiOml5vas8


💬 https://mystik-radio.com


🎞️ Chapitres

00:00 Introduction – Présentation et contexte du sujet

04:30 Les abonnements numériques : logiciels et streaming

09:00 L’automobile : options verrouillées et licences payantes

15:00 Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

22:00 Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle


– Vers un modèle économique à bout de souffle

1. La logique des abonnements Initialement liée aux logiciels (ex. Adobe Photoshop), la souscription est devenue un modèle généralisé. Elle génère des revenus récurrents mais enferme les utilisateurs dans une dépendance difficile à résilier.

2. L’exemple de l’automobile Les constructeurs équipent désormais toutes les voitures d’options (volant chauffant, sièges électriques, dégivrage). Ces options existent physiquement mais restent bloquées par logiciel. Pour en bénéficier, l’acheteur doit souscrire : au mois, à l’année, ou via une licence dite “perpétuelle”. Problème : cette licence n’est pas transférable lors de la revente. Le nouvel acheteur doit payer à nouveau.

3. Les risques et dérives Surcoût permanent : même une voiture d’occasion continue de rapporter de l’argent aux constructeurs. Problèmes d’assurance : une voiture “débloquée” illégalement pourrait ne plus être couverte en cas d’accident. Blocage à distance : en cas de retard de paiement, les constructeurs ou les banques pourraient désactiver la voiture.

4. Comparaison avec d’autres industries Inspiré du modèle Silicon Valley (processeurs Intel, plateformes de streaming). Exemple : Intel fabrique un seul processeur haut de gamme (i7) et “bride” ses performances pour créer des gammes inférieures (i5, i3). Exemple : Netflix ou Disney+ augmentent les prix ou réduisent les services, entraînant les autres à faire pareil.

5. Un système à bout de souffle Multiplication des abonnements = explosion des dépenses quotidiennes. Les consommateurs deviennent prisonniers de ces modèles. Selon Didier, cela révèle les limites d’un modèle économique capitalistique en voie d’effondrement.


🎯 Conclusion Le podcast dénonce une dérive inquiétante : la généralisation des abonnements, même sur des biens matériels comme les voitures. Ce système transforme des objets de consommation en machines à cash perpétuelles, enfermant les utilisateurs dans une dépendance financière et réduisant leur liberté.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Didier Santiago pour Mystique Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Gitali, médium et que vous pouvez retrouver notamment sur Infinita Corse, où se situe et se trouve surtout un blog avec d'énormes et de superbes articles qui répondront à beaucoup de vos questions, spirituelles et sociétales aussi, mais dans le monde de l'invisible notamment, mais pas que. Alors aujourd'hui c'est un podcast plutôt sur un biais d'humeur, je vais essayer d'être concis parce que pour moi faire un podcast court, c'est plutôt une gâcheur Je vais essayer de vous expliquer ça en quelques mots, avec des analogies. Je préviens d'emblée toutes les personnes qui vont écouter, vont dire qu'il ne faut pas que ce soit technique, qu'il ne faut pas que ce soit geek, qu'il ne faut pas que ça ne parle que de l'aspect informatique ou quoi que ce soit. Moi, c'est quelque chose qui est abscond pour moi, je ne suis pas dedans, ne vous inquiétez pas. On va parler informatique, mais il n'y a pas besoin d'avoir cette culture geek, cette culture informatique, technologique ou autre. Je vais juste essayer d'être très simple dans les propos, mais... Il me semble, la manière dont je vais vous amener à cela, à cette compréhension du problème des souscriptions, tout est en souscription aujourd'hui. Et ça pose un gros, gros problème. Vous allez voir que si vous restez jusqu'au bout, vous risquez d'être un tout petit peu, un tant soit peu choqué par les méthodes agressives commerciales d'aujourd'hui. Effectivement, la finance pense que tout est infini, que les arbres ont dépassé, millénaires ont poussé jusqu'à dépasser l'espace et la stratosphère, et ça n'a pas été le cas. Bref, il y a des limites à tout, et le monde aujourd'hui, économiquement, est vraiment étranglé et sous cloche. Évidemment, les investisseurs ne l'acceptent pas. Donc ils font du forcing pour nous prendre pour juste des vaches à lait, ils nous font dépenser à tir la rigole, même pour des choses inutiles, virtuelles, dont on n'a pas forcément besoin. On crée le besoin, par exemple. Voilà qui est dit pour poser le cadre, et je vais m'attaquer évidemment à l'industrie automobile. Vous allez voir que même l'automobile aujourd'hui est atteinte par la souscription. Donc vous allez voir que ce n'est pas juste une question de crédit de voiture, mais bien une question d'option que l'on aura sous forme de souscription pour une voiture. Alors on va prendre l'exemple du modèle qui a inspiré ces fabricants automobiles, qui aujourd'hui s'essayent à cela. Donc c'est en train de venir, c'est déjà une réalité. Il y a des constructeurs comme BMW ou le groupe Volkswagen qui sont en train de proposer ces voitures. Et en fait, le processus, il est très simple. Intel, par exemple, produit leur série i7. Voilà, donc c'est une série comme une autre. Encore une fois, vous n'attachez pas au langage technique, mais vraiment comprenez le cap. Il faut comprendre les ordres de grandeur. C'est tout ce qu'il faut comprendre. Un processeur, si vous voulez, chez Intel, ils ont une chaîne de fabrication qui fabrique les plus puissants processeurs qu'ils ont. C'est-à-dire, le vaisseau amiral chez eux, c'est le i7, par exemple, même si ce n'est pas vrai. Pour la question de compréhension, pour la fluidité de ce podcast, on va rester sur les i7, parce qu'en fait il existe un i9, mais qui est à part. Donc on va rester sur la série i7. Donc ils fabriquent leurs processeurs i7, et ils ne fabriquent que des i7. A la sortie de l'usine, pour avoir, si vous voulez, un processeur un peu moins cher, un peu moins puissant, ils vont griller partiellement, avec une technologie, un processus qui leur est propre, ils vont griller partiellement, je dis bien griller, donc brider leurs processeurs. en détruisant certains transistors qui sont à l'intérieur, les rendre inactifs pour qu'ils soient dégradés et donc déclassés vers la version i5. i7 étant le plus puissant, i5 étant le milieu de gamme, et puis i3 qui est en dessous étant l'entrée de gamme. Ce qui permet à des personnes d'avoir un ordinateur pas très cher pour aller sur Internet et faire un peu de bureautique, taper une lettre sous Word, ça suffit amplement, envoyer des e-mails, recevoir, consulter, bref, et naviguer. Un i3 suffit amplement. Donc c'est peu puissant, et on va dire à la louche, le processeur va coûter 180 euros. Si vous prenez le i5, qui est exactement le même processeur, mais moins grillé que le i3, vous allez avoir quelque chose de plus puissant. Vous pourrez faire du montage audio, du montage vidéo. Par exemple, vous pourrez faire des choses un peu plus sérieuses, et là vous allez le payer 500. Et puis, vous avez le i7, qui lui est impeccable, il fonctionne à 100%, et vous allez le payer 1000 euros. Voilà, on s'en fout des chiffres, je vous le dis encore. Les références et les chiffres sont totalement fictifs, c'est juste pour vous montrer le processus de fabrication d'Intel. Alors, ce qui est intéressant dans leur méthodologie, c'est que Intel ne fabrique qu'un seul processeur, et finalement, il y a une déclinaison de trois produits à partir d'une seule chaîne de fabrication. Et c'est très important à retenir cette fonctionnalité-là, parce que ça veut dire que Intel n'arrête pas la chaîne de fabrication pour dire, allez, on arrête la série des i7, on a prévu, je ne sais pas, d'en vendre... tant de centaines de milliers dans le monde, on va stopper et on va reconfigurer les machines pour fabriquer des i5 qui sont un peu moins puissants, donc on reconfigure les machines. des machines robots, et comme ça on va pouvoir fabriquer des i5. Et pareil, arrêter une troisième fois les machines pour les reconfigurer et faire de l'i3. Arrêter une chaîne de fabrication, à la minute, ça coûte des fortunes. Donc c'est très très compliqué de faire ça. Et cette solution de ne faire qu'un seul processeur fait que la chaîne de fabrication ne s'arrête jamais. La fabrication est continue. On ne fait qu'un seul type de processeur et ils vont pouvoir, à partir de ce processeur-là, en le grillant partiellement... en le bridant partiellement, vont pouvoir le vendre sous autre déclinaison. Mais à la base, tous les i3, i5 sont à la base des i7 qui sont brillés, tout simplement dégradés, dépréciés, c'est ça. Et bien ce modèle de fabrication a été repris notamment chez Nvidia, qui fabrique des plus pour notamment les cartes graphiques, qui s'est spécialisé là-dedans, pour traiter la partie graphique. Vous avez AMD aussi qui fabrique des processeurs, entre autres. Voilà pour les analogies, donc je m'arrêterai là par rapport au processeur, on va quitter le monde des geeks, le monde de l'informatique, parce que vous allez comprendre maintenant que ça s'applique aussi. à l'automobile. Et là, c'est un peu plus grave. C'est-à-dire qu'on n'est plus dans le virtuel, on n'est plus dans quelque chose d'informatique, où là, ça reste quand même hardware. Mais souvenez-vous avant, on pouvait payer les logiciels, vous pouviez avoir par exemple le logiciel le plus réputé, on va dire, de retouche photo, c'était Photoshop. Avant, on pouvait acheter une licence, on pouvait acheter Photoshop, l'avoir pour soi, faire de la retouche photo, de la création graphique, ça nous appartenait. Le problème de Photoshop, c'est que c'est devenu un mastodonte, c'est-à-dire la société Adobe qui détient Photoshop. aujourd'hui je crois qu'elle fait 80 milliards alors qu'à la base, c'était un développeur dans son coin, dans sa chambre qui développait ça. Donc, ce n'est pas resté à l'échelle artisanale. C'est le danger, quand une société devient trop grosse, elle n'est plus aussi agile qu'une souris ou qu'un lézard, elle devient un Godzilla qui, juste pour se déplacer, a une inertie de mouvement qui est trop lourde, des frais fixes de fonctionnement qui sont trop lourds. C'est compliqué. Donc il faut maintenir un paquebot, un bateau qui est trop gros, qui ne coule pas. Et aujourd'hui, Adobe fait payer une souscription, donc Photoshop ne vous appartient jamais. Alors qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il s'est passé que Photoshop était tellement bon, même les vieilles versions, il y en a qui tournent encore avec un Photoshop 8, voire un Photoshop 12, alors qu'on en est au Photoshop 25. Mais pourquoi ? Parce que toutes les nouveautés qu'ils ont apportées, les vieux de la vieille savent très bien l'utiliser. n'ont pas besoin de toutes ces nouvelles fonctionnalités. Et ça, ça n'arrange pas la société Adobe qui dit « Non, on veut vous forcer la main » . Donc on a compris, on a fait une erreur. Il y a eu une saturation du marché, c'est-à-dire que tous les infographistes du monde ont leur licence. Maintenant, on leur force la main pour acheter une autre licence. On n'y arrive pas. Donc maintenant, c'est terminé. On va attendre qu'il y ait une nouvelle génération d'infographistes. Et cette fois, on va les « tenir » . Je ne vous dis pas le nom, mais vous avez compris. On va les « tenir » par les « hum » . De faire en sorte que le logiciel ne leur appartiendra jamais. Ils devront payer chaque mois. S'ils payent à l'année une souscription, par exemple, je dis une bêtise, là aussi pour les chiffres c'est totalement faux, si vous payez tous les mois 10 euros, à la fin de l'année, normalement, sur 12 mois, ça va être 120. Eh bien, on vous dit, si vous prenez l'abonnement à l'année, vous ne paierez que 100 euros, au lieu de 120, si vous payez tous les mois. Donc vous gagnez 2 mois, ou 3 mois. Donc ils vous disent, tous les mois, 10 euros. Ça vous reviendra chaque année à 120, ou alors vous prenez à l'année et ça vous reviendra à 100 euros ou 90 euros. Ils vous font une fleur comme ça. Sauf qu'aujourd'hui, des utilisateurs qui essaient de se désabonner parce qu'ils ne veulent plus, ils n'ont plus l'utilité, ils sont passés sur autre chose, ils en ont eu marre de payer tous les mois parce que ce n'est pas ce tarif-là. Ce n'est pas que 10 euros, c'était 10 euros, ça se saurait, mais on est dans l'ordre de 50-60 euros, ça commence à piquer quand même. Et donc si vous prenez Photoshop, c'est bien, mais les personnes qui utilisent Photoshop utilisent aussi d'autres logiciels. qui sont aussi sous forme de souscription. Donc 50 euros par-ci, 60 euros par-là, on s'en sort plus. Au final, c'est un budget qui est trop important, même pour des professionnels. Ça devient très très compliqué. Donc ces sociétés-là nous prennent pour des vaches à lait. Eh bien, cette façon entre l'hybridation, on va dire, entre la souscription d'Adobe Photoshop, on voit bien qu'aujourd'hui, des applications sur Android, sur votre smartphone, même sur votre iPhone, vous devez payer tous les mois. Il n'y a plus vraiment de logiciel qui vous appartient. Ça devient pénible, on va dire le mot franchement, c'est chiant, c'est pénible. Mais ces sociétés-là, c'est une réalité, j'ai étudié la chose, je ne vais pas la développer ici. Ces sociétés-là, si elles ne font pas ça, je vous jure, elles périclitent et elles ferment boutique derrière. Parce qu'elles sont devenues trop grosses, elles ne sont pas restées raisonnablement, on va dire taille raisonnable à taille humaine. Elles sont devenues trop grosses. Adobe par exemple de Photoshop est rentré, elle a fait la connerie de rentrer en bourse. Donc il faut contenter des actionnaires. qui eux sont gourmands et veulent avoir un retour sur investissement immédiatement. ils se foutent royalement du long terme, c'est maintenant quoi. Voilà. Donc, on ferme cette parenthèse-là, maintenant vous avez compris la mécanique, vous allez me dire, mais Didier, pourquoi tu nous as expliqué Intel, ce processus facilité de fabrication, et d'un autre côté, Adobe qui fait Photoshop et qui fait payer leur logiciel tous les mois. Quel lien y a-t-il avec l'industrie automobile ? Eh bien, l'industrie automobile a fait la même chose, un mélange entre ce que fait Adobe, c'est-à-dire faire payer tous les mois quelque chose, des options sur une voiture qu'on peut débloquer, Et d'un autre côté, un processus de fabrication idouine, identique, très proche d'Intel, de fabriquer qu'un seul modèle de voiture qui a toutes les options. Alors, c'est là où ça devient super intéressant, c'est là où c'est passionnant. C'est-à-dire qu'on va prendre, Volkswagen par exemple, on va prendre une Golf, on va l'appeler la Golf Baccarat. Golf Baccarat, on va dire qu'on va simuler, c'est une balade mentale, donc ne vous attachez pas au terme, il faut vraiment suivre. C'est le modèle toute option. Mais quand je dis toute option, c'est toute option. Les sièges sont chauffants, le volant est chauffant, les rétroviseurs sont dégivrants, etc. Plein d'options qui sont intéressantes. Sauf que la Golf Baccarat, ils ne vont fabriquer sur la chaîne de production Volkswagen, ne va fabriquer que des Golf Baccarat. Et ensuite, si vous n'avez pas l'argent pour payer toutes les options, pour payer le plus haut de gamme de cette Golf Baccarat, toute option, vous allez peut-être prendre la plus simple, la basique. En fait, elle sortira de la même usine, et elle sortira de la même chaîne de production. De la même manière que pour un thème, nous n'aurons pas à arrêter la chaîne pour dire, allez, on arrête les Golf Baccarat, les hautes gammes, là, c'est bon, on en a fait suffisamment, on va croiser les doigts pour qu'elles se vendent, et on va faire des basiques. Voilà, une voiture Golf, toujours pareil, c'est le même modèle, mais bas de gamme. Sans ces options-là. En fait, la chaîne ne s'est pas arrêtée, c'est toutes les mêmes. Et quand vous allez acheter la Golf, en fait vous achetez une Golf Baccarat, mais qui est bridée, c'est-à-dire que le volant chauffant, les dégivreurs dans les rétroviseurs, et le chauffage dans le siège, et même l'électrification, les moteurs électriques qui font avancer le siège, etc., même s'il y a les... manette manuelle pour régler le siège, eh bien, il va falloir payer des options. Et à distance. C'est-à-dire que votre voiture a déjà tout à l'intérieur. C'est tout dedans. Les résistances, les moteurs et tout. C'est juste qu'ils sont désactivés. Et si vous payez un supplément, alors là, pareil, ils vont vous proposer trois modes de paiement. C'est-à-dire, vous allez voir, c'est très, très vicieux. Si vous payez tous les mois, c'est un certain prix. Si vous payez à l'année, Ils vont vous faire le cadeau de quelques mois, ils vont vous dire que c'est plus avantageux, parce qu'en payant d'un coup en début d'année pour l'année entière, ça va vous coûter moins cher. Que si vous payiez tous les mois, vous voyez, j'ai pris l'exemple de 10 euros, par exemple pour le volant chauffant, vous le voulez, c'est 10 euros. A la fin de l'année, ça vous revient à 120. Si vous le prenez vous... A l'année, vous décidez de le prendre annuellement plutôt que de prendre le forfait mensuel, vous ne payez que 90 euros par an au lieu de 120, en coût de revient. Tous les ans, si vous ne payez que 10 euros par mois, mais si vous payez une fois par an, pour l'année entière, ils vous feront une fleur, ils vont dire, on vous offre 3 mois gratos, vous ne payez que 90 euros. Et il y a une troisième option, vous payez à vie. Le volant chauffant, on va vous dire, si cette option vous la voulez... En payant une fois sur votre voiture à distance, c'est-à-dire qu'il faut la connecter sur Internet, donc créer votre compte et tout, donc ils savent tout sur votre voiture, ils peuvent la géolocaliser et tout, mais ça c'est normal pour les assurances, en cas de vol de voiture, etc. Eh bien, ils vont vous dire, c'est 400 euros. Vous payez 400 ou 500 euros et votre volant chauffant, c'est un exemple encore une fois, ce n'est pas les véritables tarifs, je vous laisse vous renseigner à ce sujet-là, et bien vous avez votre volant chauffant à vie, vous ne payez qu'une fois. Mais attention, attention ! C'est-à-dire qu'il faut voir les alinéas et les petits astérix, il faut lire en bas du contrat, numérique évidemment. Eh bien, il faut savoir que ce n'est pas une licence, parce que c'est une licence que vous achetez, elle n'est pas transférable. C'est-à-dire que c'est à vie pour le propriétaire, c'est le propriétaire qui a cette licence à vie. C'est pas pour la vie de la voiture, je sais pas si vous faites la différence. Mais ça veut dire que cette voiture, vous allez la garder, je sais pas, 4-5 ans. Et vous avez payé cette option ? de volant chauffant, de siège chauffant et de vitre électrique, qui est débloqué par l'informatique, parce que c'est débloqué par le concessionnaire, vous avez été au quai, donc il a coûté... Chez Lucas, cette configuration, il envoie le système radio qui va aller sur votre voiture et débloquer les logiciels pour dire, ok, ce monsieur a payé, donc c'est bon, vous débloquez ça. Eh bien, cette licence, que vous l'ayez prise au mois, que vous l'ayez prise à l'année, mais surtout si vous l'avez payée à vie, normalement ça devrait appartenir à la voiture. Sauf que si vous la revendez dans 5 ans, eh bien vous allez devoir la revendre, la voiture, en disant, voilà, les options supplémentaires, vous allez devoir... Faire comme moi, c'est-à-dire payer 500 balles pour le pack volant chauffant, rétroviseur dégivrant, siège chauffant et siège électrique. Tout ça, il va falloir payer. C'était le pack en option. Je n'ai pas voulu payer par mois ou par l'année. J'ai voulu payer à vie. Mais ça, ça m'appartient. C'est une licence à moi. Vous allez devoir repasser la caisse parce que ce n'est pas transférable. Je viens de le voir. Ça va être une dévaluation. Ça va être même une autre forme de négociation sur le marché de l'occasion. C'est déjà une réalité. C'est là-dessus qu'il faut vous alerter. Ils ont bien fait quelque chose d'hybride entre le mode de fabrication d'Intel, c'est-à-dire Intel ne fabrique qu'un processeur qui bride partiellement pour faire la déclinaison des modèles plus économiques. Le i7, ils ne fabriquent que des i7, puis finalement ils vendent des i5 qui ne sont que des i7 rebadgés et partiellement bridés, pour qu'ils fonctionnent. Ou voire ils les brident encore plus pour faire des i3. Et ils déclinent comme ça, il y a des i3 qui ne sont pas chers, des i5 qui sont accessibles, mais un peu plus onéreux, et des i7 qui, le vaisseau amiral que vous payez, c'est la haute performance, mais ça sort de la même usine, ils n'ont jamais arrêté l'usine. Là, Paris Volkswagen a construit les mêmes Golfs, n'a jamais arrêté l'usine, ils vous vendent la Golf Baccarat, celle qui a toutes les options, et vous payez, en tout cas, pour avoir les options supplémentaires que vous débloquez au fur et à mesure. Mais c'est vicieux, quand même, le fait de dire que c'est une licence propre au propriétaire, mais qui n'appartient pas à la voiture. Alors vous allez me dire c'est un nouveau mode de consommation et si dans les commentaires vous voulez connaître comment ce modèle économique a été dépassé, parce qu'effectivement, je vous la fais courte, il faut savoir qu'aujourd'hui Elon Musk avec la Tesla a dépassé et de loin les constructeurs historiques européens, c'est-à-dire que le groupe Volkswagen est à la traîne et aujourd'hui Tesla est passé devant eux. Un nouveau comme ça venu constructeur qui débarque de nulle part et qui n'a pas tout le background, toute l'histoire, parce que c'est une histoire l'automobile, propre à Volkswagen, à toutes les marques prestigieuses qu'elle regroupe, dans une situation où ils sont inférieurs, c'est-à-dire que c'est le petit, c'est David contre Goliath, sauf que David, Tesla, est devenu aujourd'hui le Goliath. Une redistribution de cartes qui est très très dérangeante. Alors là, Elon Musk a fait quelque chose de très manichéen. pour passer devant. Ce n'est pas seulement une voiture performante, électrique, Tesla et tout. C'est bien plus vicieux que ça. Donc, si vous le souhaitez, je pourrais faire un podcast pour vous donner quelques détails. Voilà, je vous dis ça parce que, voilà, s'il y a un intérêt que je vois dans les commentaires, je le ferai, sinon, voilà, si je vois qu'il y a peu d'intérêt pour cette explication-là, je ne ferai pas de podcast, je ne donnerai pas suite. En tout cas, en ce qui concerne Elon Musk et l'explication de comment il a fait pour passer devant. des constructeurs historiques comme Volkswagen. Voilà, parenthèse refermée là-dessus, mais ce n'est pas la première fois que l'on voit ce genre de situation se renverser. Rapidement, avant de conclure, je vous donnerai une anecdote pour finir ce podcast. Là où je veux en venir, c'est que finalement, quand on regarde aujourd'hui ce que l'industrie automobile est en train de se transformer, elle suit exactement le même cours que pour les appareils photo. Les appareils photo argentiques à l'époque, il y avait deux géants, on va dire, qui dominaient le marché, c'était Canon, Et Nikon, que ce soit pour les petits appareils, les hybrides, les gros pour les professionnels, les photographes animaliers, tout ce que vous voulez. Et puis, le virage numérique qui a donné aujourd'hui les hybrides, les APN, ce sont Sony et Panasonic. Sony avec leur série Alpha et Panasonic avec leur série Lumix qui ont pris le marché. C'était à l'époque des fabricants de chaîne IP, de télé, de choses comme ça, mais qui n'avaient rien à voir avec le monde de la photo et de la vidéo. Et bien Panasonic et Sony ont fait la pige à des constructeurs comme Canon et Nikon. Alors Canon et Nikon existent toujours, je vous rassure, mais ils se sont fait distancer. Aujourd'hui on entend beaucoup de personnes dire « Prends un Lumix, prends un Sony Alpha 6500 ou autre. » Il y a des références comme ça qui sont très connues dans le milieu pro et semi-amateur, semi-pro et même le public ne jure que par les appareils photo, les APN Sony, qui marchent très bien et qui sont extrêmement performants. Comment des nouveaux ont pu supplanter des constructeurs historiques ? Les constructeurs historiques se sont reposés sur les lauriers et n'ont pas vu venir le nouveau venu, tout simplement. Voilà, donc ça je pourrais vous faire un podcast à part. Alors je vais terminer là-dessus, les dangers qu'il peut y avoir, le fait que cette voiture ne vous appartienne pas vraiment, puisque vous payez, même si vous payez des options à vie, elles ne sont pas transférables. Je vais vous raconter une anecdote qui est arrivée à quelqu'un. Alors cette personne, qu'est-ce qui est arrivé ? Un jour, une amie qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, c'est une femme, elle toque à sa porte, et quand il l'ouvre, précipitamment, elle n'attend même pas qu'il l'invite à rentrer chez lui. Elle rentre, elle dit « Portage-moi, je suis recherchée par la police » . Ce que je vous raconte est une véritable histoire. Vérifiez, ce n'est pas l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, c'est réellement, je connais la personne, je connais même la femme qui a fait cela. Donc, pourquoi elle était recherchée par les flics ? Son téléphone n'arrêtait pas de sonner. Le numéro de portable avait été bloqué, elle ne pouvait plus appeler ou être appelée par quelqu'un d'autre que par la gendarmerie. Elle était recherchée par la gendarmerie. Alors, qu'avait-elle fait de si répréhensible ? Eh bien, elle avait découvert l'adultère de son mari. Donc elle avait découvert... où est-ce qu'il se plaçait. Elle avait suivi avec la voiture, discrètement. Elle a vu dans quel immeuble il allait. Elle a toqué à la porte. Évidemment, elle a dit, je sais que t'es là. Chéri, sors. J'ai découvert le poteau rose, etc. Lui, il s'est mûré avec sa maîtresse. Il n'osait pas sortir pour éviter le scandale en disant elle va rentrer, elle ne va pas faire plus de scandes. Eh bien, bien mal lui a pris puisqu'elle est descendue. Elle a repéré la voiture de sa maîtresse. Et dans le parking, elle a vandalisé la voiture. Évidemment, la maîtresse a porté plainte. Bon, il s'en est suivi derrière un procès, ça s'est arrangé autrement. Mais c'est pour vous dire que le moment était grave. Et la gendarmerie, en ayant le numéro de téléphone, puisque le mari connaît forcément le numéro de téléphone de sa femme, l'a communiqué aux gendarmes. Eh bien, ils ont eu la main dessus. Les réseaux étaient bouchés pour elle, elles ne pouvaient plus communiquer. C'était pour l'isoler. Tout simplement. C'est comme ça qu'elle a atterri chez un ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps pour se cacher. Donc ils l'ont évidemment géolocalisé. Les gendarmes ont atterri chez cet ami chez lequel elle s'était réfugiée, l'ont menotté, l'ont amené au poste et l'ont entendu pour justement lui dire de se calmer et que ce qu'elle a fait était répréhensible. quelles que soient les raisons pour lesquelles elle avait fait ça. D'accord ? Bon, ce que je veux dire par là, c'est qu'imaginez-vous, vous prenez votre voiture à crédit. Si à distance, ils peuvent activer et désactiver comme ça des options que vous achetiez au mois, à l'année ou à vie, en payant une seule fois, et le tarif n'est pas le même, évidemment, vous l'aurez compris, même si ce n'est pas transférable, on est d'accord, c'est déjà très discutable, et ça fait un tollé, je crois, BMW a cherché à faire ça, les utilisateurs historiques ont... ont tellement gueulé que derrière, ils ont arrêté. Mais la graine de la pomme pourrie est déjà plantée. C'est-à-dire que les autres consulteurs vont prendre des données, vont dire qu'est-ce qui n'a pas marché ? Est-ce que c'était le tarif ? Est-ce que c'était la manière de proposer ? Toutes les propositions marketing, les génies marketing vont justement tourner ça pour manipuler les personnes. C'est ce qui va se passer, c'est ce qui risque d'arriver. Le fait d'avoir été... D'avoir eu l'emprise sur le téléphone de cette personne qui vous dit, si à un moment donné la banque qui n'a pas reçu ses créances, peut très bien aller voir le concessionnaire et prendre la main dessus, avec évidemment un partenariat, en disant on vous facilite le fait de faire des crédits, mais par contre, quand le client ne paye pas sa traite pour le crédit de la voiture, bien à distance vous la bloquez. C'est-à-dire que vous avez un mois de retard, ne serait-ce que quelques jours de retard. de paiement, le banquier ne vous prévient même pas. Il va téléphoner au concessionnaire, vous allez prendre votre voiture, et carrément, le message sur l'écran, qui normalement sert à vous donner toutes les informations du tableau de bord, de vitesse, etc., et même du GPS, de savoir pour vous diriger, eh bien, il va vous dire, payez votre traite et votre voiture sera débloquée. Vous devez une échéance à la banque. Votre voiture sera immobilisée. Ça fera la lune des journaux la première fois que ça va arriver à quelqu'un. Dans un moment dramatique, il faudra sauver la vie de quelqu'un. Donc ça fera jurisprudence, ils ne pourront plus le faire. Mais bref, ça va faire un bordel monstrueux. J'imagine à peine ce que ça va, en termes de ramification, ce que ça va déclencher comme problème. Voilà. Donc maintenant, vous le savez, vous êtes prévenus, c'est pas demain, c'est hier en fait. C'est déjà là. Discuter sur les causes, là aussi, c'est multifactoriel. Je ne vais pas vous prendre la tête avec ça. Parce que, pareil, tout est objectivable. C'est subjectif, objectif, allez savoir. Je laisse chacun, en tout cas, penser ce qu'il a envie de cette nouvelle situation. Et pour ceux qui sont sur le « à quoi bon » ou « que peut-on faire Didier ? » J'en sais rien. Mais on a une action directe, c'est déjà de ne pas adhérer à ce genre de choses pour que ça ne se reproduise pas. Pour BMW, ça a été le cas. Ils ont été obligés d'arrêter. Mais ça ne veut pas dire que les autres marques ne vont pas suivre. Parce que vous avez vu... Netflix a augmenté ses tarifs, Prime Vidéo a suivi derrière les plateformes de divertissement, en tous augmentés à partir de Netflix qui a donné le la. Là, il est fort probable que ce coup d'essai, qui a été un peu un ratage au démarrage de BMW, soit retravaillé pour que les autres constructeurs, cette fois, en tirent des leçons et présentent la chose de manière à nous obliger à accepter ce genre de souscription. Parce que, sachez-le, ces vieux constructeurs sont à la traîne. Ils sont aux abois, ils ne savent pas comment rattraper le truc. Mais vraiment. Donc s'ils en sont à ce genre de verrouillage-là, s'ils en sont à vendre des espèces de voitures avec une tablette géante sur roulette, parce que ça revient à ça, quelque part, et avec des logiciels qu'on débloque en payant une souscription tous les mois ou à l'année ou à vie, peu importe, mais qui n'est pas transférable, c'est grave, quand même. Plus rien ne nous appartient. Tout devient virtualisé, y compris... Une voiture qui est quand même le symbole de la liberté, c'est quand même pas rien. Donc voilà, je vous laisse méditer là-dessus. Vous pouvez maintenant commenter, partager, et sachez que ce podcast est normalement téléchargeable au moment où je vous en parle. C'était Didier Santiago pour Mystique Radio. On remercie, on fait un coucou à Sophie Vitale au passage. Merci à elle, merci à la radio, merci à vous, chers auditeurs et auditrices, ou poditeurs et poditrices. Je vous dis à la prochaine. Au revoir.

Chapters

  • Introduction – Présentation et contexte du sujet

    00:00

  • Les abonnements numériques : logiciels et streaming

    04:30

  • L’automobile : options verrouillées et licences payantes

    09:00

  • Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

    15:00

  • Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle

    22:00

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Description

Dans ce podcast, Didier Santiago analyse les dérives du modèle par abonnement. Après les logiciels et les plateformes de streaming comme Netflix, Disney+ ou Adobe Photoshop, c’est désormais le secteur automobile qui bascule : options bloquées par logiciel, licences non transférables, risques d’assurance et même blocages à distance.


👉 Découvrez comment ce système transforme nos biens en machines à cash perpétuelles et menace notre liberté de consommation.


🔑 Au programme : Le piège des abonnements logiciels et du streaming Les options automobiles verrouillées par logiciel Les risques liés aux assurances et aux blocages à distance Les comparaisons avec Intel, BMW et Netflix Un modèle économique à bout de souffle


Ecouter ce podcast en video sur YouTube : https://youtu.be/-AiOml5vas8


💬 https://mystik-radio.com


🎞️ Chapitres

00:00 Introduction – Présentation et contexte du sujet

04:30 Les abonnements numériques : logiciels et streaming

09:00 L’automobile : options verrouillées et licences payantes

15:00 Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

22:00 Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle


– Vers un modèle économique à bout de souffle

1. La logique des abonnements Initialement liée aux logiciels (ex. Adobe Photoshop), la souscription est devenue un modèle généralisé. Elle génère des revenus récurrents mais enferme les utilisateurs dans une dépendance difficile à résilier.

2. L’exemple de l’automobile Les constructeurs équipent désormais toutes les voitures d’options (volant chauffant, sièges électriques, dégivrage). Ces options existent physiquement mais restent bloquées par logiciel. Pour en bénéficier, l’acheteur doit souscrire : au mois, à l’année, ou via une licence dite “perpétuelle”. Problème : cette licence n’est pas transférable lors de la revente. Le nouvel acheteur doit payer à nouveau.

3. Les risques et dérives Surcoût permanent : même une voiture d’occasion continue de rapporter de l’argent aux constructeurs. Problèmes d’assurance : une voiture “débloquée” illégalement pourrait ne plus être couverte en cas d’accident. Blocage à distance : en cas de retard de paiement, les constructeurs ou les banques pourraient désactiver la voiture.

4. Comparaison avec d’autres industries Inspiré du modèle Silicon Valley (processeurs Intel, plateformes de streaming). Exemple : Intel fabrique un seul processeur haut de gamme (i7) et “bride” ses performances pour créer des gammes inférieures (i5, i3). Exemple : Netflix ou Disney+ augmentent les prix ou réduisent les services, entraînant les autres à faire pareil.

5. Un système à bout de souffle Multiplication des abonnements = explosion des dépenses quotidiennes. Les consommateurs deviennent prisonniers de ces modèles. Selon Didier, cela révèle les limites d’un modèle économique capitalistique en voie d’effondrement.


🎯 Conclusion Le podcast dénonce une dérive inquiétante : la généralisation des abonnements, même sur des biens matériels comme les voitures. Ce système transforme des objets de consommation en machines à cash perpétuelles, enfermant les utilisateurs dans une dépendance financière et réduisant leur liberté.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Didier Santiago pour Mystique Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Gitali, médium et que vous pouvez retrouver notamment sur Infinita Corse, où se situe et se trouve surtout un blog avec d'énormes et de superbes articles qui répondront à beaucoup de vos questions, spirituelles et sociétales aussi, mais dans le monde de l'invisible notamment, mais pas que. Alors aujourd'hui c'est un podcast plutôt sur un biais d'humeur, je vais essayer d'être concis parce que pour moi faire un podcast court, c'est plutôt une gâcheur Je vais essayer de vous expliquer ça en quelques mots, avec des analogies. Je préviens d'emblée toutes les personnes qui vont écouter, vont dire qu'il ne faut pas que ce soit technique, qu'il ne faut pas que ce soit geek, qu'il ne faut pas que ça ne parle que de l'aspect informatique ou quoi que ce soit. Moi, c'est quelque chose qui est abscond pour moi, je ne suis pas dedans, ne vous inquiétez pas. On va parler informatique, mais il n'y a pas besoin d'avoir cette culture geek, cette culture informatique, technologique ou autre. Je vais juste essayer d'être très simple dans les propos, mais... Il me semble, la manière dont je vais vous amener à cela, à cette compréhension du problème des souscriptions, tout est en souscription aujourd'hui. Et ça pose un gros, gros problème. Vous allez voir que si vous restez jusqu'au bout, vous risquez d'être un tout petit peu, un tant soit peu choqué par les méthodes agressives commerciales d'aujourd'hui. Effectivement, la finance pense que tout est infini, que les arbres ont dépassé, millénaires ont poussé jusqu'à dépasser l'espace et la stratosphère, et ça n'a pas été le cas. Bref, il y a des limites à tout, et le monde aujourd'hui, économiquement, est vraiment étranglé et sous cloche. Évidemment, les investisseurs ne l'acceptent pas. Donc ils font du forcing pour nous prendre pour juste des vaches à lait, ils nous font dépenser à tir la rigole, même pour des choses inutiles, virtuelles, dont on n'a pas forcément besoin. On crée le besoin, par exemple. Voilà qui est dit pour poser le cadre, et je vais m'attaquer évidemment à l'industrie automobile. Vous allez voir que même l'automobile aujourd'hui est atteinte par la souscription. Donc vous allez voir que ce n'est pas juste une question de crédit de voiture, mais bien une question d'option que l'on aura sous forme de souscription pour une voiture. Alors on va prendre l'exemple du modèle qui a inspiré ces fabricants automobiles, qui aujourd'hui s'essayent à cela. Donc c'est en train de venir, c'est déjà une réalité. Il y a des constructeurs comme BMW ou le groupe Volkswagen qui sont en train de proposer ces voitures. Et en fait, le processus, il est très simple. Intel, par exemple, produit leur série i7. Voilà, donc c'est une série comme une autre. Encore une fois, vous n'attachez pas au langage technique, mais vraiment comprenez le cap. Il faut comprendre les ordres de grandeur. C'est tout ce qu'il faut comprendre. Un processeur, si vous voulez, chez Intel, ils ont une chaîne de fabrication qui fabrique les plus puissants processeurs qu'ils ont. C'est-à-dire, le vaisseau amiral chez eux, c'est le i7, par exemple, même si ce n'est pas vrai. Pour la question de compréhension, pour la fluidité de ce podcast, on va rester sur les i7, parce qu'en fait il existe un i9, mais qui est à part. Donc on va rester sur la série i7. Donc ils fabriquent leurs processeurs i7, et ils ne fabriquent que des i7. A la sortie de l'usine, pour avoir, si vous voulez, un processeur un peu moins cher, un peu moins puissant, ils vont griller partiellement, avec une technologie, un processus qui leur est propre, ils vont griller partiellement, je dis bien griller, donc brider leurs processeurs. en détruisant certains transistors qui sont à l'intérieur, les rendre inactifs pour qu'ils soient dégradés et donc déclassés vers la version i5. i7 étant le plus puissant, i5 étant le milieu de gamme, et puis i3 qui est en dessous étant l'entrée de gamme. Ce qui permet à des personnes d'avoir un ordinateur pas très cher pour aller sur Internet et faire un peu de bureautique, taper une lettre sous Word, ça suffit amplement, envoyer des e-mails, recevoir, consulter, bref, et naviguer. Un i3 suffit amplement. Donc c'est peu puissant, et on va dire à la louche, le processeur va coûter 180 euros. Si vous prenez le i5, qui est exactement le même processeur, mais moins grillé que le i3, vous allez avoir quelque chose de plus puissant. Vous pourrez faire du montage audio, du montage vidéo. Par exemple, vous pourrez faire des choses un peu plus sérieuses, et là vous allez le payer 500. Et puis, vous avez le i7, qui lui est impeccable, il fonctionne à 100%, et vous allez le payer 1000 euros. Voilà, on s'en fout des chiffres, je vous le dis encore. Les références et les chiffres sont totalement fictifs, c'est juste pour vous montrer le processus de fabrication d'Intel. Alors, ce qui est intéressant dans leur méthodologie, c'est que Intel ne fabrique qu'un seul processeur, et finalement, il y a une déclinaison de trois produits à partir d'une seule chaîne de fabrication. Et c'est très important à retenir cette fonctionnalité-là, parce que ça veut dire que Intel n'arrête pas la chaîne de fabrication pour dire, allez, on arrête la série des i7, on a prévu, je ne sais pas, d'en vendre... tant de centaines de milliers dans le monde, on va stopper et on va reconfigurer les machines pour fabriquer des i5 qui sont un peu moins puissants, donc on reconfigure les machines. des machines robots, et comme ça on va pouvoir fabriquer des i5. Et pareil, arrêter une troisième fois les machines pour les reconfigurer et faire de l'i3. Arrêter une chaîne de fabrication, à la minute, ça coûte des fortunes. Donc c'est très très compliqué de faire ça. Et cette solution de ne faire qu'un seul processeur fait que la chaîne de fabrication ne s'arrête jamais. La fabrication est continue. On ne fait qu'un seul type de processeur et ils vont pouvoir, à partir de ce processeur-là, en le grillant partiellement... en le bridant partiellement, vont pouvoir le vendre sous autre déclinaison. Mais à la base, tous les i3, i5 sont à la base des i7 qui sont brillés, tout simplement dégradés, dépréciés, c'est ça. Et bien ce modèle de fabrication a été repris notamment chez Nvidia, qui fabrique des plus pour notamment les cartes graphiques, qui s'est spécialisé là-dedans, pour traiter la partie graphique. Vous avez AMD aussi qui fabrique des processeurs, entre autres. Voilà pour les analogies, donc je m'arrêterai là par rapport au processeur, on va quitter le monde des geeks, le monde de l'informatique, parce que vous allez comprendre maintenant que ça s'applique aussi. à l'automobile. Et là, c'est un peu plus grave. C'est-à-dire qu'on n'est plus dans le virtuel, on n'est plus dans quelque chose d'informatique, où là, ça reste quand même hardware. Mais souvenez-vous avant, on pouvait payer les logiciels, vous pouviez avoir par exemple le logiciel le plus réputé, on va dire, de retouche photo, c'était Photoshop. Avant, on pouvait acheter une licence, on pouvait acheter Photoshop, l'avoir pour soi, faire de la retouche photo, de la création graphique, ça nous appartenait. Le problème de Photoshop, c'est que c'est devenu un mastodonte, c'est-à-dire la société Adobe qui détient Photoshop. aujourd'hui je crois qu'elle fait 80 milliards alors qu'à la base, c'était un développeur dans son coin, dans sa chambre qui développait ça. Donc, ce n'est pas resté à l'échelle artisanale. C'est le danger, quand une société devient trop grosse, elle n'est plus aussi agile qu'une souris ou qu'un lézard, elle devient un Godzilla qui, juste pour se déplacer, a une inertie de mouvement qui est trop lourde, des frais fixes de fonctionnement qui sont trop lourds. C'est compliqué. Donc il faut maintenir un paquebot, un bateau qui est trop gros, qui ne coule pas. Et aujourd'hui, Adobe fait payer une souscription, donc Photoshop ne vous appartient jamais. Alors qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il s'est passé que Photoshop était tellement bon, même les vieilles versions, il y en a qui tournent encore avec un Photoshop 8, voire un Photoshop 12, alors qu'on en est au Photoshop 25. Mais pourquoi ? Parce que toutes les nouveautés qu'ils ont apportées, les vieux de la vieille savent très bien l'utiliser. n'ont pas besoin de toutes ces nouvelles fonctionnalités. Et ça, ça n'arrange pas la société Adobe qui dit « Non, on veut vous forcer la main » . Donc on a compris, on a fait une erreur. Il y a eu une saturation du marché, c'est-à-dire que tous les infographistes du monde ont leur licence. Maintenant, on leur force la main pour acheter une autre licence. On n'y arrive pas. Donc maintenant, c'est terminé. On va attendre qu'il y ait une nouvelle génération d'infographistes. Et cette fois, on va les « tenir » . Je ne vous dis pas le nom, mais vous avez compris. On va les « tenir » par les « hum » . De faire en sorte que le logiciel ne leur appartiendra jamais. Ils devront payer chaque mois. S'ils payent à l'année une souscription, par exemple, je dis une bêtise, là aussi pour les chiffres c'est totalement faux, si vous payez tous les mois 10 euros, à la fin de l'année, normalement, sur 12 mois, ça va être 120. Eh bien, on vous dit, si vous prenez l'abonnement à l'année, vous ne paierez que 100 euros, au lieu de 120, si vous payez tous les mois. Donc vous gagnez 2 mois, ou 3 mois. Donc ils vous disent, tous les mois, 10 euros. Ça vous reviendra chaque année à 120, ou alors vous prenez à l'année et ça vous reviendra à 100 euros ou 90 euros. Ils vous font une fleur comme ça. Sauf qu'aujourd'hui, des utilisateurs qui essaient de se désabonner parce qu'ils ne veulent plus, ils n'ont plus l'utilité, ils sont passés sur autre chose, ils en ont eu marre de payer tous les mois parce que ce n'est pas ce tarif-là. Ce n'est pas que 10 euros, c'était 10 euros, ça se saurait, mais on est dans l'ordre de 50-60 euros, ça commence à piquer quand même. Et donc si vous prenez Photoshop, c'est bien, mais les personnes qui utilisent Photoshop utilisent aussi d'autres logiciels. qui sont aussi sous forme de souscription. Donc 50 euros par-ci, 60 euros par-là, on s'en sort plus. Au final, c'est un budget qui est trop important, même pour des professionnels. Ça devient très très compliqué. Donc ces sociétés-là nous prennent pour des vaches à lait. Eh bien, cette façon entre l'hybridation, on va dire, entre la souscription d'Adobe Photoshop, on voit bien qu'aujourd'hui, des applications sur Android, sur votre smartphone, même sur votre iPhone, vous devez payer tous les mois. Il n'y a plus vraiment de logiciel qui vous appartient. Ça devient pénible, on va dire le mot franchement, c'est chiant, c'est pénible. Mais ces sociétés-là, c'est une réalité, j'ai étudié la chose, je ne vais pas la développer ici. Ces sociétés-là, si elles ne font pas ça, je vous jure, elles périclitent et elles ferment boutique derrière. Parce qu'elles sont devenues trop grosses, elles ne sont pas restées raisonnablement, on va dire taille raisonnable à taille humaine. Elles sont devenues trop grosses. Adobe par exemple de Photoshop est rentré, elle a fait la connerie de rentrer en bourse. Donc il faut contenter des actionnaires. qui eux sont gourmands et veulent avoir un retour sur investissement immédiatement. ils se foutent royalement du long terme, c'est maintenant quoi. Voilà. Donc, on ferme cette parenthèse-là, maintenant vous avez compris la mécanique, vous allez me dire, mais Didier, pourquoi tu nous as expliqué Intel, ce processus facilité de fabrication, et d'un autre côté, Adobe qui fait Photoshop et qui fait payer leur logiciel tous les mois. Quel lien y a-t-il avec l'industrie automobile ? Eh bien, l'industrie automobile a fait la même chose, un mélange entre ce que fait Adobe, c'est-à-dire faire payer tous les mois quelque chose, des options sur une voiture qu'on peut débloquer, Et d'un autre côté, un processus de fabrication idouine, identique, très proche d'Intel, de fabriquer qu'un seul modèle de voiture qui a toutes les options. Alors, c'est là où ça devient super intéressant, c'est là où c'est passionnant. C'est-à-dire qu'on va prendre, Volkswagen par exemple, on va prendre une Golf, on va l'appeler la Golf Baccarat. Golf Baccarat, on va dire qu'on va simuler, c'est une balade mentale, donc ne vous attachez pas au terme, il faut vraiment suivre. C'est le modèle toute option. Mais quand je dis toute option, c'est toute option. Les sièges sont chauffants, le volant est chauffant, les rétroviseurs sont dégivrants, etc. Plein d'options qui sont intéressantes. Sauf que la Golf Baccarat, ils ne vont fabriquer sur la chaîne de production Volkswagen, ne va fabriquer que des Golf Baccarat. Et ensuite, si vous n'avez pas l'argent pour payer toutes les options, pour payer le plus haut de gamme de cette Golf Baccarat, toute option, vous allez peut-être prendre la plus simple, la basique. En fait, elle sortira de la même usine, et elle sortira de la même chaîne de production. De la même manière que pour un thème, nous n'aurons pas à arrêter la chaîne pour dire, allez, on arrête les Golf Baccarat, les hautes gammes, là, c'est bon, on en a fait suffisamment, on va croiser les doigts pour qu'elles se vendent, et on va faire des basiques. Voilà, une voiture Golf, toujours pareil, c'est le même modèle, mais bas de gamme. Sans ces options-là. En fait, la chaîne ne s'est pas arrêtée, c'est toutes les mêmes. Et quand vous allez acheter la Golf, en fait vous achetez une Golf Baccarat, mais qui est bridée, c'est-à-dire que le volant chauffant, les dégivreurs dans les rétroviseurs, et le chauffage dans le siège, et même l'électrification, les moteurs électriques qui font avancer le siège, etc., même s'il y a les... manette manuelle pour régler le siège, eh bien, il va falloir payer des options. Et à distance. C'est-à-dire que votre voiture a déjà tout à l'intérieur. C'est tout dedans. Les résistances, les moteurs et tout. C'est juste qu'ils sont désactivés. Et si vous payez un supplément, alors là, pareil, ils vont vous proposer trois modes de paiement. C'est-à-dire, vous allez voir, c'est très, très vicieux. Si vous payez tous les mois, c'est un certain prix. Si vous payez à l'année, Ils vont vous faire le cadeau de quelques mois, ils vont vous dire que c'est plus avantageux, parce qu'en payant d'un coup en début d'année pour l'année entière, ça va vous coûter moins cher. Que si vous payiez tous les mois, vous voyez, j'ai pris l'exemple de 10 euros, par exemple pour le volant chauffant, vous le voulez, c'est 10 euros. A la fin de l'année, ça vous revient à 120. Si vous le prenez vous... A l'année, vous décidez de le prendre annuellement plutôt que de prendre le forfait mensuel, vous ne payez que 90 euros par an au lieu de 120, en coût de revient. Tous les ans, si vous ne payez que 10 euros par mois, mais si vous payez une fois par an, pour l'année entière, ils vous feront une fleur, ils vont dire, on vous offre 3 mois gratos, vous ne payez que 90 euros. Et il y a une troisième option, vous payez à vie. Le volant chauffant, on va vous dire, si cette option vous la voulez... En payant une fois sur votre voiture à distance, c'est-à-dire qu'il faut la connecter sur Internet, donc créer votre compte et tout, donc ils savent tout sur votre voiture, ils peuvent la géolocaliser et tout, mais ça c'est normal pour les assurances, en cas de vol de voiture, etc. Eh bien, ils vont vous dire, c'est 400 euros. Vous payez 400 ou 500 euros et votre volant chauffant, c'est un exemple encore une fois, ce n'est pas les véritables tarifs, je vous laisse vous renseigner à ce sujet-là, et bien vous avez votre volant chauffant à vie, vous ne payez qu'une fois. Mais attention, attention ! C'est-à-dire qu'il faut voir les alinéas et les petits astérix, il faut lire en bas du contrat, numérique évidemment. Eh bien, il faut savoir que ce n'est pas une licence, parce que c'est une licence que vous achetez, elle n'est pas transférable. C'est-à-dire que c'est à vie pour le propriétaire, c'est le propriétaire qui a cette licence à vie. C'est pas pour la vie de la voiture, je sais pas si vous faites la différence. Mais ça veut dire que cette voiture, vous allez la garder, je sais pas, 4-5 ans. Et vous avez payé cette option ? de volant chauffant, de siège chauffant et de vitre électrique, qui est débloqué par l'informatique, parce que c'est débloqué par le concessionnaire, vous avez été au quai, donc il a coûté... Chez Lucas, cette configuration, il envoie le système radio qui va aller sur votre voiture et débloquer les logiciels pour dire, ok, ce monsieur a payé, donc c'est bon, vous débloquez ça. Eh bien, cette licence, que vous l'ayez prise au mois, que vous l'ayez prise à l'année, mais surtout si vous l'avez payée à vie, normalement ça devrait appartenir à la voiture. Sauf que si vous la revendez dans 5 ans, eh bien vous allez devoir la revendre, la voiture, en disant, voilà, les options supplémentaires, vous allez devoir... Faire comme moi, c'est-à-dire payer 500 balles pour le pack volant chauffant, rétroviseur dégivrant, siège chauffant et siège électrique. Tout ça, il va falloir payer. C'était le pack en option. Je n'ai pas voulu payer par mois ou par l'année. J'ai voulu payer à vie. Mais ça, ça m'appartient. C'est une licence à moi. Vous allez devoir repasser la caisse parce que ce n'est pas transférable. Je viens de le voir. Ça va être une dévaluation. Ça va être même une autre forme de négociation sur le marché de l'occasion. C'est déjà une réalité. C'est là-dessus qu'il faut vous alerter. Ils ont bien fait quelque chose d'hybride entre le mode de fabrication d'Intel, c'est-à-dire Intel ne fabrique qu'un processeur qui bride partiellement pour faire la déclinaison des modèles plus économiques. Le i7, ils ne fabriquent que des i7, puis finalement ils vendent des i5 qui ne sont que des i7 rebadgés et partiellement bridés, pour qu'ils fonctionnent. Ou voire ils les brident encore plus pour faire des i3. Et ils déclinent comme ça, il y a des i3 qui ne sont pas chers, des i5 qui sont accessibles, mais un peu plus onéreux, et des i7 qui, le vaisseau amiral que vous payez, c'est la haute performance, mais ça sort de la même usine, ils n'ont jamais arrêté l'usine. Là, Paris Volkswagen a construit les mêmes Golfs, n'a jamais arrêté l'usine, ils vous vendent la Golf Baccarat, celle qui a toutes les options, et vous payez, en tout cas, pour avoir les options supplémentaires que vous débloquez au fur et à mesure. Mais c'est vicieux, quand même, le fait de dire que c'est une licence propre au propriétaire, mais qui n'appartient pas à la voiture. Alors vous allez me dire c'est un nouveau mode de consommation et si dans les commentaires vous voulez connaître comment ce modèle économique a été dépassé, parce qu'effectivement, je vous la fais courte, il faut savoir qu'aujourd'hui Elon Musk avec la Tesla a dépassé et de loin les constructeurs historiques européens, c'est-à-dire que le groupe Volkswagen est à la traîne et aujourd'hui Tesla est passé devant eux. Un nouveau comme ça venu constructeur qui débarque de nulle part et qui n'a pas tout le background, toute l'histoire, parce que c'est une histoire l'automobile, propre à Volkswagen, à toutes les marques prestigieuses qu'elle regroupe, dans une situation où ils sont inférieurs, c'est-à-dire que c'est le petit, c'est David contre Goliath, sauf que David, Tesla, est devenu aujourd'hui le Goliath. Une redistribution de cartes qui est très très dérangeante. Alors là, Elon Musk a fait quelque chose de très manichéen. pour passer devant. Ce n'est pas seulement une voiture performante, électrique, Tesla et tout. C'est bien plus vicieux que ça. Donc, si vous le souhaitez, je pourrais faire un podcast pour vous donner quelques détails. Voilà, je vous dis ça parce que, voilà, s'il y a un intérêt que je vois dans les commentaires, je le ferai, sinon, voilà, si je vois qu'il y a peu d'intérêt pour cette explication-là, je ne ferai pas de podcast, je ne donnerai pas suite. En tout cas, en ce qui concerne Elon Musk et l'explication de comment il a fait pour passer devant. des constructeurs historiques comme Volkswagen. Voilà, parenthèse refermée là-dessus, mais ce n'est pas la première fois que l'on voit ce genre de situation se renverser. Rapidement, avant de conclure, je vous donnerai une anecdote pour finir ce podcast. Là où je veux en venir, c'est que finalement, quand on regarde aujourd'hui ce que l'industrie automobile est en train de se transformer, elle suit exactement le même cours que pour les appareils photo. Les appareils photo argentiques à l'époque, il y avait deux géants, on va dire, qui dominaient le marché, c'était Canon, Et Nikon, que ce soit pour les petits appareils, les hybrides, les gros pour les professionnels, les photographes animaliers, tout ce que vous voulez. Et puis, le virage numérique qui a donné aujourd'hui les hybrides, les APN, ce sont Sony et Panasonic. Sony avec leur série Alpha et Panasonic avec leur série Lumix qui ont pris le marché. C'était à l'époque des fabricants de chaîne IP, de télé, de choses comme ça, mais qui n'avaient rien à voir avec le monde de la photo et de la vidéo. Et bien Panasonic et Sony ont fait la pige à des constructeurs comme Canon et Nikon. Alors Canon et Nikon existent toujours, je vous rassure, mais ils se sont fait distancer. Aujourd'hui on entend beaucoup de personnes dire « Prends un Lumix, prends un Sony Alpha 6500 ou autre. » Il y a des références comme ça qui sont très connues dans le milieu pro et semi-amateur, semi-pro et même le public ne jure que par les appareils photo, les APN Sony, qui marchent très bien et qui sont extrêmement performants. Comment des nouveaux ont pu supplanter des constructeurs historiques ? Les constructeurs historiques se sont reposés sur les lauriers et n'ont pas vu venir le nouveau venu, tout simplement. Voilà, donc ça je pourrais vous faire un podcast à part. Alors je vais terminer là-dessus, les dangers qu'il peut y avoir, le fait que cette voiture ne vous appartienne pas vraiment, puisque vous payez, même si vous payez des options à vie, elles ne sont pas transférables. Je vais vous raconter une anecdote qui est arrivée à quelqu'un. Alors cette personne, qu'est-ce qui est arrivé ? Un jour, une amie qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, c'est une femme, elle toque à sa porte, et quand il l'ouvre, précipitamment, elle n'attend même pas qu'il l'invite à rentrer chez lui. Elle rentre, elle dit « Portage-moi, je suis recherchée par la police » . Ce que je vous raconte est une véritable histoire. Vérifiez, ce n'est pas l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, c'est réellement, je connais la personne, je connais même la femme qui a fait cela. Donc, pourquoi elle était recherchée par les flics ? Son téléphone n'arrêtait pas de sonner. Le numéro de portable avait été bloqué, elle ne pouvait plus appeler ou être appelée par quelqu'un d'autre que par la gendarmerie. Elle était recherchée par la gendarmerie. Alors, qu'avait-elle fait de si répréhensible ? Eh bien, elle avait découvert l'adultère de son mari. Donc elle avait découvert... où est-ce qu'il se plaçait. Elle avait suivi avec la voiture, discrètement. Elle a vu dans quel immeuble il allait. Elle a toqué à la porte. Évidemment, elle a dit, je sais que t'es là. Chéri, sors. J'ai découvert le poteau rose, etc. Lui, il s'est mûré avec sa maîtresse. Il n'osait pas sortir pour éviter le scandale en disant elle va rentrer, elle ne va pas faire plus de scandes. Eh bien, bien mal lui a pris puisqu'elle est descendue. Elle a repéré la voiture de sa maîtresse. Et dans le parking, elle a vandalisé la voiture. Évidemment, la maîtresse a porté plainte. Bon, il s'en est suivi derrière un procès, ça s'est arrangé autrement. Mais c'est pour vous dire que le moment était grave. Et la gendarmerie, en ayant le numéro de téléphone, puisque le mari connaît forcément le numéro de téléphone de sa femme, l'a communiqué aux gendarmes. Eh bien, ils ont eu la main dessus. Les réseaux étaient bouchés pour elle, elles ne pouvaient plus communiquer. C'était pour l'isoler. Tout simplement. C'est comme ça qu'elle a atterri chez un ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps pour se cacher. Donc ils l'ont évidemment géolocalisé. Les gendarmes ont atterri chez cet ami chez lequel elle s'était réfugiée, l'ont menotté, l'ont amené au poste et l'ont entendu pour justement lui dire de se calmer et que ce qu'elle a fait était répréhensible. quelles que soient les raisons pour lesquelles elle avait fait ça. D'accord ? Bon, ce que je veux dire par là, c'est qu'imaginez-vous, vous prenez votre voiture à crédit. Si à distance, ils peuvent activer et désactiver comme ça des options que vous achetiez au mois, à l'année ou à vie, en payant une seule fois, et le tarif n'est pas le même, évidemment, vous l'aurez compris, même si ce n'est pas transférable, on est d'accord, c'est déjà très discutable, et ça fait un tollé, je crois, BMW a cherché à faire ça, les utilisateurs historiques ont... ont tellement gueulé que derrière, ils ont arrêté. Mais la graine de la pomme pourrie est déjà plantée. C'est-à-dire que les autres consulteurs vont prendre des données, vont dire qu'est-ce qui n'a pas marché ? Est-ce que c'était le tarif ? Est-ce que c'était la manière de proposer ? Toutes les propositions marketing, les génies marketing vont justement tourner ça pour manipuler les personnes. C'est ce qui va se passer, c'est ce qui risque d'arriver. Le fait d'avoir été... D'avoir eu l'emprise sur le téléphone de cette personne qui vous dit, si à un moment donné la banque qui n'a pas reçu ses créances, peut très bien aller voir le concessionnaire et prendre la main dessus, avec évidemment un partenariat, en disant on vous facilite le fait de faire des crédits, mais par contre, quand le client ne paye pas sa traite pour le crédit de la voiture, bien à distance vous la bloquez. C'est-à-dire que vous avez un mois de retard, ne serait-ce que quelques jours de retard. de paiement, le banquier ne vous prévient même pas. Il va téléphoner au concessionnaire, vous allez prendre votre voiture, et carrément, le message sur l'écran, qui normalement sert à vous donner toutes les informations du tableau de bord, de vitesse, etc., et même du GPS, de savoir pour vous diriger, eh bien, il va vous dire, payez votre traite et votre voiture sera débloquée. Vous devez une échéance à la banque. Votre voiture sera immobilisée. Ça fera la lune des journaux la première fois que ça va arriver à quelqu'un. Dans un moment dramatique, il faudra sauver la vie de quelqu'un. Donc ça fera jurisprudence, ils ne pourront plus le faire. Mais bref, ça va faire un bordel monstrueux. J'imagine à peine ce que ça va, en termes de ramification, ce que ça va déclencher comme problème. Voilà. Donc maintenant, vous le savez, vous êtes prévenus, c'est pas demain, c'est hier en fait. C'est déjà là. Discuter sur les causes, là aussi, c'est multifactoriel. Je ne vais pas vous prendre la tête avec ça. Parce que, pareil, tout est objectivable. C'est subjectif, objectif, allez savoir. Je laisse chacun, en tout cas, penser ce qu'il a envie de cette nouvelle situation. Et pour ceux qui sont sur le « à quoi bon » ou « que peut-on faire Didier ? » J'en sais rien. Mais on a une action directe, c'est déjà de ne pas adhérer à ce genre de choses pour que ça ne se reproduise pas. Pour BMW, ça a été le cas. Ils ont été obligés d'arrêter. Mais ça ne veut pas dire que les autres marques ne vont pas suivre. Parce que vous avez vu... Netflix a augmenté ses tarifs, Prime Vidéo a suivi derrière les plateformes de divertissement, en tous augmentés à partir de Netflix qui a donné le la. Là, il est fort probable que ce coup d'essai, qui a été un peu un ratage au démarrage de BMW, soit retravaillé pour que les autres constructeurs, cette fois, en tirent des leçons et présentent la chose de manière à nous obliger à accepter ce genre de souscription. Parce que, sachez-le, ces vieux constructeurs sont à la traîne. Ils sont aux abois, ils ne savent pas comment rattraper le truc. Mais vraiment. Donc s'ils en sont à ce genre de verrouillage-là, s'ils en sont à vendre des espèces de voitures avec une tablette géante sur roulette, parce que ça revient à ça, quelque part, et avec des logiciels qu'on débloque en payant une souscription tous les mois ou à l'année ou à vie, peu importe, mais qui n'est pas transférable, c'est grave, quand même. Plus rien ne nous appartient. Tout devient virtualisé, y compris... Une voiture qui est quand même le symbole de la liberté, c'est quand même pas rien. Donc voilà, je vous laisse méditer là-dessus. Vous pouvez maintenant commenter, partager, et sachez que ce podcast est normalement téléchargeable au moment où je vous en parle. C'était Didier Santiago pour Mystique Radio. On remercie, on fait un coucou à Sophie Vitale au passage. Merci à elle, merci à la radio, merci à vous, chers auditeurs et auditrices, ou poditeurs et poditrices. Je vous dis à la prochaine. Au revoir.

Chapters

  • Introduction – Présentation et contexte du sujet

    00:00

  • Les abonnements numériques : logiciels et streaming

    04:30

  • L’automobile : options verrouillées et licences payantes

    09:00

  • Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

    15:00

  • Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle

    22:00

Description

Dans ce podcast, Didier Santiago analyse les dérives du modèle par abonnement. Après les logiciels et les plateformes de streaming comme Netflix, Disney+ ou Adobe Photoshop, c’est désormais le secteur automobile qui bascule : options bloquées par logiciel, licences non transférables, risques d’assurance et même blocages à distance.


👉 Découvrez comment ce système transforme nos biens en machines à cash perpétuelles et menace notre liberté de consommation.


🔑 Au programme : Le piège des abonnements logiciels et du streaming Les options automobiles verrouillées par logiciel Les risques liés aux assurances et aux blocages à distance Les comparaisons avec Intel, BMW et Netflix Un modèle économique à bout de souffle


Ecouter ce podcast en video sur YouTube : https://youtu.be/-AiOml5vas8


💬 https://mystik-radio.com


🎞️ Chapitres

00:00 Introduction – Présentation et contexte du sujet

04:30 Les abonnements numériques : logiciels et streaming

09:00 L’automobile : options verrouillées et licences payantes

15:00 Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

22:00 Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle


– Vers un modèle économique à bout de souffle

1. La logique des abonnements Initialement liée aux logiciels (ex. Adobe Photoshop), la souscription est devenue un modèle généralisé. Elle génère des revenus récurrents mais enferme les utilisateurs dans une dépendance difficile à résilier.

2. L’exemple de l’automobile Les constructeurs équipent désormais toutes les voitures d’options (volant chauffant, sièges électriques, dégivrage). Ces options existent physiquement mais restent bloquées par logiciel. Pour en bénéficier, l’acheteur doit souscrire : au mois, à l’année, ou via une licence dite “perpétuelle”. Problème : cette licence n’est pas transférable lors de la revente. Le nouvel acheteur doit payer à nouveau.

3. Les risques et dérives Surcoût permanent : même une voiture d’occasion continue de rapporter de l’argent aux constructeurs. Problèmes d’assurance : une voiture “débloquée” illégalement pourrait ne plus être couverte en cas d’accident. Blocage à distance : en cas de retard de paiement, les constructeurs ou les banques pourraient désactiver la voiture.

4. Comparaison avec d’autres industries Inspiré du modèle Silicon Valley (processeurs Intel, plateformes de streaming). Exemple : Intel fabrique un seul processeur haut de gamme (i7) et “bride” ses performances pour créer des gammes inférieures (i5, i3). Exemple : Netflix ou Disney+ augmentent les prix ou réduisent les services, entraînant les autres à faire pareil.

5. Un système à bout de souffle Multiplication des abonnements = explosion des dépenses quotidiennes. Les consommateurs deviennent prisonniers de ces modèles. Selon Didier, cela révèle les limites d’un modèle économique capitalistique en voie d’effondrement.


🎯 Conclusion Le podcast dénonce une dérive inquiétante : la généralisation des abonnements, même sur des biens matériels comme les voitures. Ce système transforme des objets de consommation en machines à cash perpétuelles, enfermant les utilisateurs dans une dépendance financière et réduisant leur liberté.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à tous, c'est Didier Santiago pour Mystique Radio, la radio spirituelle fondée par Sophie Gitali, médium et que vous pouvez retrouver notamment sur Infinita Corse, où se situe et se trouve surtout un blog avec d'énormes et de superbes articles qui répondront à beaucoup de vos questions, spirituelles et sociétales aussi, mais dans le monde de l'invisible notamment, mais pas que. Alors aujourd'hui c'est un podcast plutôt sur un biais d'humeur, je vais essayer d'être concis parce que pour moi faire un podcast court, c'est plutôt une gâcheur Je vais essayer de vous expliquer ça en quelques mots, avec des analogies. Je préviens d'emblée toutes les personnes qui vont écouter, vont dire qu'il ne faut pas que ce soit technique, qu'il ne faut pas que ce soit geek, qu'il ne faut pas que ça ne parle que de l'aspect informatique ou quoi que ce soit. Moi, c'est quelque chose qui est abscond pour moi, je ne suis pas dedans, ne vous inquiétez pas. On va parler informatique, mais il n'y a pas besoin d'avoir cette culture geek, cette culture informatique, technologique ou autre. Je vais juste essayer d'être très simple dans les propos, mais... Il me semble, la manière dont je vais vous amener à cela, à cette compréhension du problème des souscriptions, tout est en souscription aujourd'hui. Et ça pose un gros, gros problème. Vous allez voir que si vous restez jusqu'au bout, vous risquez d'être un tout petit peu, un tant soit peu choqué par les méthodes agressives commerciales d'aujourd'hui. Effectivement, la finance pense que tout est infini, que les arbres ont dépassé, millénaires ont poussé jusqu'à dépasser l'espace et la stratosphère, et ça n'a pas été le cas. Bref, il y a des limites à tout, et le monde aujourd'hui, économiquement, est vraiment étranglé et sous cloche. Évidemment, les investisseurs ne l'acceptent pas. Donc ils font du forcing pour nous prendre pour juste des vaches à lait, ils nous font dépenser à tir la rigole, même pour des choses inutiles, virtuelles, dont on n'a pas forcément besoin. On crée le besoin, par exemple. Voilà qui est dit pour poser le cadre, et je vais m'attaquer évidemment à l'industrie automobile. Vous allez voir que même l'automobile aujourd'hui est atteinte par la souscription. Donc vous allez voir que ce n'est pas juste une question de crédit de voiture, mais bien une question d'option que l'on aura sous forme de souscription pour une voiture. Alors on va prendre l'exemple du modèle qui a inspiré ces fabricants automobiles, qui aujourd'hui s'essayent à cela. Donc c'est en train de venir, c'est déjà une réalité. Il y a des constructeurs comme BMW ou le groupe Volkswagen qui sont en train de proposer ces voitures. Et en fait, le processus, il est très simple. Intel, par exemple, produit leur série i7. Voilà, donc c'est une série comme une autre. Encore une fois, vous n'attachez pas au langage technique, mais vraiment comprenez le cap. Il faut comprendre les ordres de grandeur. C'est tout ce qu'il faut comprendre. Un processeur, si vous voulez, chez Intel, ils ont une chaîne de fabrication qui fabrique les plus puissants processeurs qu'ils ont. C'est-à-dire, le vaisseau amiral chez eux, c'est le i7, par exemple, même si ce n'est pas vrai. Pour la question de compréhension, pour la fluidité de ce podcast, on va rester sur les i7, parce qu'en fait il existe un i9, mais qui est à part. Donc on va rester sur la série i7. Donc ils fabriquent leurs processeurs i7, et ils ne fabriquent que des i7. A la sortie de l'usine, pour avoir, si vous voulez, un processeur un peu moins cher, un peu moins puissant, ils vont griller partiellement, avec une technologie, un processus qui leur est propre, ils vont griller partiellement, je dis bien griller, donc brider leurs processeurs. en détruisant certains transistors qui sont à l'intérieur, les rendre inactifs pour qu'ils soient dégradés et donc déclassés vers la version i5. i7 étant le plus puissant, i5 étant le milieu de gamme, et puis i3 qui est en dessous étant l'entrée de gamme. Ce qui permet à des personnes d'avoir un ordinateur pas très cher pour aller sur Internet et faire un peu de bureautique, taper une lettre sous Word, ça suffit amplement, envoyer des e-mails, recevoir, consulter, bref, et naviguer. Un i3 suffit amplement. Donc c'est peu puissant, et on va dire à la louche, le processeur va coûter 180 euros. Si vous prenez le i5, qui est exactement le même processeur, mais moins grillé que le i3, vous allez avoir quelque chose de plus puissant. Vous pourrez faire du montage audio, du montage vidéo. Par exemple, vous pourrez faire des choses un peu plus sérieuses, et là vous allez le payer 500. Et puis, vous avez le i7, qui lui est impeccable, il fonctionne à 100%, et vous allez le payer 1000 euros. Voilà, on s'en fout des chiffres, je vous le dis encore. Les références et les chiffres sont totalement fictifs, c'est juste pour vous montrer le processus de fabrication d'Intel. Alors, ce qui est intéressant dans leur méthodologie, c'est que Intel ne fabrique qu'un seul processeur, et finalement, il y a une déclinaison de trois produits à partir d'une seule chaîne de fabrication. Et c'est très important à retenir cette fonctionnalité-là, parce que ça veut dire que Intel n'arrête pas la chaîne de fabrication pour dire, allez, on arrête la série des i7, on a prévu, je ne sais pas, d'en vendre... tant de centaines de milliers dans le monde, on va stopper et on va reconfigurer les machines pour fabriquer des i5 qui sont un peu moins puissants, donc on reconfigure les machines. des machines robots, et comme ça on va pouvoir fabriquer des i5. Et pareil, arrêter une troisième fois les machines pour les reconfigurer et faire de l'i3. Arrêter une chaîne de fabrication, à la minute, ça coûte des fortunes. Donc c'est très très compliqué de faire ça. Et cette solution de ne faire qu'un seul processeur fait que la chaîne de fabrication ne s'arrête jamais. La fabrication est continue. On ne fait qu'un seul type de processeur et ils vont pouvoir, à partir de ce processeur-là, en le grillant partiellement... en le bridant partiellement, vont pouvoir le vendre sous autre déclinaison. Mais à la base, tous les i3, i5 sont à la base des i7 qui sont brillés, tout simplement dégradés, dépréciés, c'est ça. Et bien ce modèle de fabrication a été repris notamment chez Nvidia, qui fabrique des plus pour notamment les cartes graphiques, qui s'est spécialisé là-dedans, pour traiter la partie graphique. Vous avez AMD aussi qui fabrique des processeurs, entre autres. Voilà pour les analogies, donc je m'arrêterai là par rapport au processeur, on va quitter le monde des geeks, le monde de l'informatique, parce que vous allez comprendre maintenant que ça s'applique aussi. à l'automobile. Et là, c'est un peu plus grave. C'est-à-dire qu'on n'est plus dans le virtuel, on n'est plus dans quelque chose d'informatique, où là, ça reste quand même hardware. Mais souvenez-vous avant, on pouvait payer les logiciels, vous pouviez avoir par exemple le logiciel le plus réputé, on va dire, de retouche photo, c'était Photoshop. Avant, on pouvait acheter une licence, on pouvait acheter Photoshop, l'avoir pour soi, faire de la retouche photo, de la création graphique, ça nous appartenait. Le problème de Photoshop, c'est que c'est devenu un mastodonte, c'est-à-dire la société Adobe qui détient Photoshop. aujourd'hui je crois qu'elle fait 80 milliards alors qu'à la base, c'était un développeur dans son coin, dans sa chambre qui développait ça. Donc, ce n'est pas resté à l'échelle artisanale. C'est le danger, quand une société devient trop grosse, elle n'est plus aussi agile qu'une souris ou qu'un lézard, elle devient un Godzilla qui, juste pour se déplacer, a une inertie de mouvement qui est trop lourde, des frais fixes de fonctionnement qui sont trop lourds. C'est compliqué. Donc il faut maintenir un paquebot, un bateau qui est trop gros, qui ne coule pas. Et aujourd'hui, Adobe fait payer une souscription, donc Photoshop ne vous appartient jamais. Alors qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il s'est passé que Photoshop était tellement bon, même les vieilles versions, il y en a qui tournent encore avec un Photoshop 8, voire un Photoshop 12, alors qu'on en est au Photoshop 25. Mais pourquoi ? Parce que toutes les nouveautés qu'ils ont apportées, les vieux de la vieille savent très bien l'utiliser. n'ont pas besoin de toutes ces nouvelles fonctionnalités. Et ça, ça n'arrange pas la société Adobe qui dit « Non, on veut vous forcer la main » . Donc on a compris, on a fait une erreur. Il y a eu une saturation du marché, c'est-à-dire que tous les infographistes du monde ont leur licence. Maintenant, on leur force la main pour acheter une autre licence. On n'y arrive pas. Donc maintenant, c'est terminé. On va attendre qu'il y ait une nouvelle génération d'infographistes. Et cette fois, on va les « tenir » . Je ne vous dis pas le nom, mais vous avez compris. On va les « tenir » par les « hum » . De faire en sorte que le logiciel ne leur appartiendra jamais. Ils devront payer chaque mois. S'ils payent à l'année une souscription, par exemple, je dis une bêtise, là aussi pour les chiffres c'est totalement faux, si vous payez tous les mois 10 euros, à la fin de l'année, normalement, sur 12 mois, ça va être 120. Eh bien, on vous dit, si vous prenez l'abonnement à l'année, vous ne paierez que 100 euros, au lieu de 120, si vous payez tous les mois. Donc vous gagnez 2 mois, ou 3 mois. Donc ils vous disent, tous les mois, 10 euros. Ça vous reviendra chaque année à 120, ou alors vous prenez à l'année et ça vous reviendra à 100 euros ou 90 euros. Ils vous font une fleur comme ça. Sauf qu'aujourd'hui, des utilisateurs qui essaient de se désabonner parce qu'ils ne veulent plus, ils n'ont plus l'utilité, ils sont passés sur autre chose, ils en ont eu marre de payer tous les mois parce que ce n'est pas ce tarif-là. Ce n'est pas que 10 euros, c'était 10 euros, ça se saurait, mais on est dans l'ordre de 50-60 euros, ça commence à piquer quand même. Et donc si vous prenez Photoshop, c'est bien, mais les personnes qui utilisent Photoshop utilisent aussi d'autres logiciels. qui sont aussi sous forme de souscription. Donc 50 euros par-ci, 60 euros par-là, on s'en sort plus. Au final, c'est un budget qui est trop important, même pour des professionnels. Ça devient très très compliqué. Donc ces sociétés-là nous prennent pour des vaches à lait. Eh bien, cette façon entre l'hybridation, on va dire, entre la souscription d'Adobe Photoshop, on voit bien qu'aujourd'hui, des applications sur Android, sur votre smartphone, même sur votre iPhone, vous devez payer tous les mois. Il n'y a plus vraiment de logiciel qui vous appartient. Ça devient pénible, on va dire le mot franchement, c'est chiant, c'est pénible. Mais ces sociétés-là, c'est une réalité, j'ai étudié la chose, je ne vais pas la développer ici. Ces sociétés-là, si elles ne font pas ça, je vous jure, elles périclitent et elles ferment boutique derrière. Parce qu'elles sont devenues trop grosses, elles ne sont pas restées raisonnablement, on va dire taille raisonnable à taille humaine. Elles sont devenues trop grosses. Adobe par exemple de Photoshop est rentré, elle a fait la connerie de rentrer en bourse. Donc il faut contenter des actionnaires. qui eux sont gourmands et veulent avoir un retour sur investissement immédiatement. ils se foutent royalement du long terme, c'est maintenant quoi. Voilà. Donc, on ferme cette parenthèse-là, maintenant vous avez compris la mécanique, vous allez me dire, mais Didier, pourquoi tu nous as expliqué Intel, ce processus facilité de fabrication, et d'un autre côté, Adobe qui fait Photoshop et qui fait payer leur logiciel tous les mois. Quel lien y a-t-il avec l'industrie automobile ? Eh bien, l'industrie automobile a fait la même chose, un mélange entre ce que fait Adobe, c'est-à-dire faire payer tous les mois quelque chose, des options sur une voiture qu'on peut débloquer, Et d'un autre côté, un processus de fabrication idouine, identique, très proche d'Intel, de fabriquer qu'un seul modèle de voiture qui a toutes les options. Alors, c'est là où ça devient super intéressant, c'est là où c'est passionnant. C'est-à-dire qu'on va prendre, Volkswagen par exemple, on va prendre une Golf, on va l'appeler la Golf Baccarat. Golf Baccarat, on va dire qu'on va simuler, c'est une balade mentale, donc ne vous attachez pas au terme, il faut vraiment suivre. C'est le modèle toute option. Mais quand je dis toute option, c'est toute option. Les sièges sont chauffants, le volant est chauffant, les rétroviseurs sont dégivrants, etc. Plein d'options qui sont intéressantes. Sauf que la Golf Baccarat, ils ne vont fabriquer sur la chaîne de production Volkswagen, ne va fabriquer que des Golf Baccarat. Et ensuite, si vous n'avez pas l'argent pour payer toutes les options, pour payer le plus haut de gamme de cette Golf Baccarat, toute option, vous allez peut-être prendre la plus simple, la basique. En fait, elle sortira de la même usine, et elle sortira de la même chaîne de production. De la même manière que pour un thème, nous n'aurons pas à arrêter la chaîne pour dire, allez, on arrête les Golf Baccarat, les hautes gammes, là, c'est bon, on en a fait suffisamment, on va croiser les doigts pour qu'elles se vendent, et on va faire des basiques. Voilà, une voiture Golf, toujours pareil, c'est le même modèle, mais bas de gamme. Sans ces options-là. En fait, la chaîne ne s'est pas arrêtée, c'est toutes les mêmes. Et quand vous allez acheter la Golf, en fait vous achetez une Golf Baccarat, mais qui est bridée, c'est-à-dire que le volant chauffant, les dégivreurs dans les rétroviseurs, et le chauffage dans le siège, et même l'électrification, les moteurs électriques qui font avancer le siège, etc., même s'il y a les... manette manuelle pour régler le siège, eh bien, il va falloir payer des options. Et à distance. C'est-à-dire que votre voiture a déjà tout à l'intérieur. C'est tout dedans. Les résistances, les moteurs et tout. C'est juste qu'ils sont désactivés. Et si vous payez un supplément, alors là, pareil, ils vont vous proposer trois modes de paiement. C'est-à-dire, vous allez voir, c'est très, très vicieux. Si vous payez tous les mois, c'est un certain prix. Si vous payez à l'année, Ils vont vous faire le cadeau de quelques mois, ils vont vous dire que c'est plus avantageux, parce qu'en payant d'un coup en début d'année pour l'année entière, ça va vous coûter moins cher. Que si vous payiez tous les mois, vous voyez, j'ai pris l'exemple de 10 euros, par exemple pour le volant chauffant, vous le voulez, c'est 10 euros. A la fin de l'année, ça vous revient à 120. Si vous le prenez vous... A l'année, vous décidez de le prendre annuellement plutôt que de prendre le forfait mensuel, vous ne payez que 90 euros par an au lieu de 120, en coût de revient. Tous les ans, si vous ne payez que 10 euros par mois, mais si vous payez une fois par an, pour l'année entière, ils vous feront une fleur, ils vont dire, on vous offre 3 mois gratos, vous ne payez que 90 euros. Et il y a une troisième option, vous payez à vie. Le volant chauffant, on va vous dire, si cette option vous la voulez... En payant une fois sur votre voiture à distance, c'est-à-dire qu'il faut la connecter sur Internet, donc créer votre compte et tout, donc ils savent tout sur votre voiture, ils peuvent la géolocaliser et tout, mais ça c'est normal pour les assurances, en cas de vol de voiture, etc. Eh bien, ils vont vous dire, c'est 400 euros. Vous payez 400 ou 500 euros et votre volant chauffant, c'est un exemple encore une fois, ce n'est pas les véritables tarifs, je vous laisse vous renseigner à ce sujet-là, et bien vous avez votre volant chauffant à vie, vous ne payez qu'une fois. Mais attention, attention ! C'est-à-dire qu'il faut voir les alinéas et les petits astérix, il faut lire en bas du contrat, numérique évidemment. Eh bien, il faut savoir que ce n'est pas une licence, parce que c'est une licence que vous achetez, elle n'est pas transférable. C'est-à-dire que c'est à vie pour le propriétaire, c'est le propriétaire qui a cette licence à vie. C'est pas pour la vie de la voiture, je sais pas si vous faites la différence. Mais ça veut dire que cette voiture, vous allez la garder, je sais pas, 4-5 ans. Et vous avez payé cette option ? de volant chauffant, de siège chauffant et de vitre électrique, qui est débloqué par l'informatique, parce que c'est débloqué par le concessionnaire, vous avez été au quai, donc il a coûté... Chez Lucas, cette configuration, il envoie le système radio qui va aller sur votre voiture et débloquer les logiciels pour dire, ok, ce monsieur a payé, donc c'est bon, vous débloquez ça. Eh bien, cette licence, que vous l'ayez prise au mois, que vous l'ayez prise à l'année, mais surtout si vous l'avez payée à vie, normalement ça devrait appartenir à la voiture. Sauf que si vous la revendez dans 5 ans, eh bien vous allez devoir la revendre, la voiture, en disant, voilà, les options supplémentaires, vous allez devoir... Faire comme moi, c'est-à-dire payer 500 balles pour le pack volant chauffant, rétroviseur dégivrant, siège chauffant et siège électrique. Tout ça, il va falloir payer. C'était le pack en option. Je n'ai pas voulu payer par mois ou par l'année. J'ai voulu payer à vie. Mais ça, ça m'appartient. C'est une licence à moi. Vous allez devoir repasser la caisse parce que ce n'est pas transférable. Je viens de le voir. Ça va être une dévaluation. Ça va être même une autre forme de négociation sur le marché de l'occasion. C'est déjà une réalité. C'est là-dessus qu'il faut vous alerter. Ils ont bien fait quelque chose d'hybride entre le mode de fabrication d'Intel, c'est-à-dire Intel ne fabrique qu'un processeur qui bride partiellement pour faire la déclinaison des modèles plus économiques. Le i7, ils ne fabriquent que des i7, puis finalement ils vendent des i5 qui ne sont que des i7 rebadgés et partiellement bridés, pour qu'ils fonctionnent. Ou voire ils les brident encore plus pour faire des i3. Et ils déclinent comme ça, il y a des i3 qui ne sont pas chers, des i5 qui sont accessibles, mais un peu plus onéreux, et des i7 qui, le vaisseau amiral que vous payez, c'est la haute performance, mais ça sort de la même usine, ils n'ont jamais arrêté l'usine. Là, Paris Volkswagen a construit les mêmes Golfs, n'a jamais arrêté l'usine, ils vous vendent la Golf Baccarat, celle qui a toutes les options, et vous payez, en tout cas, pour avoir les options supplémentaires que vous débloquez au fur et à mesure. Mais c'est vicieux, quand même, le fait de dire que c'est une licence propre au propriétaire, mais qui n'appartient pas à la voiture. Alors vous allez me dire c'est un nouveau mode de consommation et si dans les commentaires vous voulez connaître comment ce modèle économique a été dépassé, parce qu'effectivement, je vous la fais courte, il faut savoir qu'aujourd'hui Elon Musk avec la Tesla a dépassé et de loin les constructeurs historiques européens, c'est-à-dire que le groupe Volkswagen est à la traîne et aujourd'hui Tesla est passé devant eux. Un nouveau comme ça venu constructeur qui débarque de nulle part et qui n'a pas tout le background, toute l'histoire, parce que c'est une histoire l'automobile, propre à Volkswagen, à toutes les marques prestigieuses qu'elle regroupe, dans une situation où ils sont inférieurs, c'est-à-dire que c'est le petit, c'est David contre Goliath, sauf que David, Tesla, est devenu aujourd'hui le Goliath. Une redistribution de cartes qui est très très dérangeante. Alors là, Elon Musk a fait quelque chose de très manichéen. pour passer devant. Ce n'est pas seulement une voiture performante, électrique, Tesla et tout. C'est bien plus vicieux que ça. Donc, si vous le souhaitez, je pourrais faire un podcast pour vous donner quelques détails. Voilà, je vous dis ça parce que, voilà, s'il y a un intérêt que je vois dans les commentaires, je le ferai, sinon, voilà, si je vois qu'il y a peu d'intérêt pour cette explication-là, je ne ferai pas de podcast, je ne donnerai pas suite. En tout cas, en ce qui concerne Elon Musk et l'explication de comment il a fait pour passer devant. des constructeurs historiques comme Volkswagen. Voilà, parenthèse refermée là-dessus, mais ce n'est pas la première fois que l'on voit ce genre de situation se renverser. Rapidement, avant de conclure, je vous donnerai une anecdote pour finir ce podcast. Là où je veux en venir, c'est que finalement, quand on regarde aujourd'hui ce que l'industrie automobile est en train de se transformer, elle suit exactement le même cours que pour les appareils photo. Les appareils photo argentiques à l'époque, il y avait deux géants, on va dire, qui dominaient le marché, c'était Canon, Et Nikon, que ce soit pour les petits appareils, les hybrides, les gros pour les professionnels, les photographes animaliers, tout ce que vous voulez. Et puis, le virage numérique qui a donné aujourd'hui les hybrides, les APN, ce sont Sony et Panasonic. Sony avec leur série Alpha et Panasonic avec leur série Lumix qui ont pris le marché. C'était à l'époque des fabricants de chaîne IP, de télé, de choses comme ça, mais qui n'avaient rien à voir avec le monde de la photo et de la vidéo. Et bien Panasonic et Sony ont fait la pige à des constructeurs comme Canon et Nikon. Alors Canon et Nikon existent toujours, je vous rassure, mais ils se sont fait distancer. Aujourd'hui on entend beaucoup de personnes dire « Prends un Lumix, prends un Sony Alpha 6500 ou autre. » Il y a des références comme ça qui sont très connues dans le milieu pro et semi-amateur, semi-pro et même le public ne jure que par les appareils photo, les APN Sony, qui marchent très bien et qui sont extrêmement performants. Comment des nouveaux ont pu supplanter des constructeurs historiques ? Les constructeurs historiques se sont reposés sur les lauriers et n'ont pas vu venir le nouveau venu, tout simplement. Voilà, donc ça je pourrais vous faire un podcast à part. Alors je vais terminer là-dessus, les dangers qu'il peut y avoir, le fait que cette voiture ne vous appartienne pas vraiment, puisque vous payez, même si vous payez des options à vie, elles ne sont pas transférables. Je vais vous raconter une anecdote qui est arrivée à quelqu'un. Alors cette personne, qu'est-ce qui est arrivé ? Un jour, une amie qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, c'est une femme, elle toque à sa porte, et quand il l'ouvre, précipitamment, elle n'attend même pas qu'il l'invite à rentrer chez lui. Elle rentre, elle dit « Portage-moi, je suis recherchée par la police » . Ce que je vous raconte est une véritable histoire. Vérifiez, ce n'est pas l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours, c'est réellement, je connais la personne, je connais même la femme qui a fait cela. Donc, pourquoi elle était recherchée par les flics ? Son téléphone n'arrêtait pas de sonner. Le numéro de portable avait été bloqué, elle ne pouvait plus appeler ou être appelée par quelqu'un d'autre que par la gendarmerie. Elle était recherchée par la gendarmerie. Alors, qu'avait-elle fait de si répréhensible ? Eh bien, elle avait découvert l'adultère de son mari. Donc elle avait découvert... où est-ce qu'il se plaçait. Elle avait suivi avec la voiture, discrètement. Elle a vu dans quel immeuble il allait. Elle a toqué à la porte. Évidemment, elle a dit, je sais que t'es là. Chéri, sors. J'ai découvert le poteau rose, etc. Lui, il s'est mûré avec sa maîtresse. Il n'osait pas sortir pour éviter le scandale en disant elle va rentrer, elle ne va pas faire plus de scandes. Eh bien, bien mal lui a pris puisqu'elle est descendue. Elle a repéré la voiture de sa maîtresse. Et dans le parking, elle a vandalisé la voiture. Évidemment, la maîtresse a porté plainte. Bon, il s'en est suivi derrière un procès, ça s'est arrangé autrement. Mais c'est pour vous dire que le moment était grave. Et la gendarmerie, en ayant le numéro de téléphone, puisque le mari connaît forcément le numéro de téléphone de sa femme, l'a communiqué aux gendarmes. Eh bien, ils ont eu la main dessus. Les réseaux étaient bouchés pour elle, elles ne pouvaient plus communiquer. C'était pour l'isoler. Tout simplement. C'est comme ça qu'elle a atterri chez un ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps pour se cacher. Donc ils l'ont évidemment géolocalisé. Les gendarmes ont atterri chez cet ami chez lequel elle s'était réfugiée, l'ont menotté, l'ont amené au poste et l'ont entendu pour justement lui dire de se calmer et que ce qu'elle a fait était répréhensible. quelles que soient les raisons pour lesquelles elle avait fait ça. D'accord ? Bon, ce que je veux dire par là, c'est qu'imaginez-vous, vous prenez votre voiture à crédit. Si à distance, ils peuvent activer et désactiver comme ça des options que vous achetiez au mois, à l'année ou à vie, en payant une seule fois, et le tarif n'est pas le même, évidemment, vous l'aurez compris, même si ce n'est pas transférable, on est d'accord, c'est déjà très discutable, et ça fait un tollé, je crois, BMW a cherché à faire ça, les utilisateurs historiques ont... ont tellement gueulé que derrière, ils ont arrêté. Mais la graine de la pomme pourrie est déjà plantée. C'est-à-dire que les autres consulteurs vont prendre des données, vont dire qu'est-ce qui n'a pas marché ? Est-ce que c'était le tarif ? Est-ce que c'était la manière de proposer ? Toutes les propositions marketing, les génies marketing vont justement tourner ça pour manipuler les personnes. C'est ce qui va se passer, c'est ce qui risque d'arriver. Le fait d'avoir été... D'avoir eu l'emprise sur le téléphone de cette personne qui vous dit, si à un moment donné la banque qui n'a pas reçu ses créances, peut très bien aller voir le concessionnaire et prendre la main dessus, avec évidemment un partenariat, en disant on vous facilite le fait de faire des crédits, mais par contre, quand le client ne paye pas sa traite pour le crédit de la voiture, bien à distance vous la bloquez. C'est-à-dire que vous avez un mois de retard, ne serait-ce que quelques jours de retard. de paiement, le banquier ne vous prévient même pas. Il va téléphoner au concessionnaire, vous allez prendre votre voiture, et carrément, le message sur l'écran, qui normalement sert à vous donner toutes les informations du tableau de bord, de vitesse, etc., et même du GPS, de savoir pour vous diriger, eh bien, il va vous dire, payez votre traite et votre voiture sera débloquée. Vous devez une échéance à la banque. Votre voiture sera immobilisée. Ça fera la lune des journaux la première fois que ça va arriver à quelqu'un. Dans un moment dramatique, il faudra sauver la vie de quelqu'un. Donc ça fera jurisprudence, ils ne pourront plus le faire. Mais bref, ça va faire un bordel monstrueux. J'imagine à peine ce que ça va, en termes de ramification, ce que ça va déclencher comme problème. Voilà. Donc maintenant, vous le savez, vous êtes prévenus, c'est pas demain, c'est hier en fait. C'est déjà là. Discuter sur les causes, là aussi, c'est multifactoriel. Je ne vais pas vous prendre la tête avec ça. Parce que, pareil, tout est objectivable. C'est subjectif, objectif, allez savoir. Je laisse chacun, en tout cas, penser ce qu'il a envie de cette nouvelle situation. Et pour ceux qui sont sur le « à quoi bon » ou « que peut-on faire Didier ? » J'en sais rien. Mais on a une action directe, c'est déjà de ne pas adhérer à ce genre de choses pour que ça ne se reproduise pas. Pour BMW, ça a été le cas. Ils ont été obligés d'arrêter. Mais ça ne veut pas dire que les autres marques ne vont pas suivre. Parce que vous avez vu... Netflix a augmenté ses tarifs, Prime Vidéo a suivi derrière les plateformes de divertissement, en tous augmentés à partir de Netflix qui a donné le la. Là, il est fort probable que ce coup d'essai, qui a été un peu un ratage au démarrage de BMW, soit retravaillé pour que les autres constructeurs, cette fois, en tirent des leçons et présentent la chose de manière à nous obliger à accepter ce genre de souscription. Parce que, sachez-le, ces vieux constructeurs sont à la traîne. Ils sont aux abois, ils ne savent pas comment rattraper le truc. Mais vraiment. Donc s'ils en sont à ce genre de verrouillage-là, s'ils en sont à vendre des espèces de voitures avec une tablette géante sur roulette, parce que ça revient à ça, quelque part, et avec des logiciels qu'on débloque en payant une souscription tous les mois ou à l'année ou à vie, peu importe, mais qui n'est pas transférable, c'est grave, quand même. Plus rien ne nous appartient. Tout devient virtualisé, y compris... Une voiture qui est quand même le symbole de la liberté, c'est quand même pas rien. Donc voilà, je vous laisse méditer là-dessus. Vous pouvez maintenant commenter, partager, et sachez que ce podcast est normalement téléchargeable au moment où je vous en parle. C'était Didier Santiago pour Mystique Radio. On remercie, on fait un coucou à Sophie Vitale au passage. Merci à elle, merci à la radio, merci à vous, chers auditeurs et auditrices, ou poditeurs et poditrices. Je vous dis à la prochaine. Au revoir.

Chapters

  • Introduction – Présentation et contexte du sujet

    00:00

  • Les abonnements numériques : logiciels et streaming

    04:30

  • L’automobile : options verrouillées et licences payantes

    09:00

  • Les dérives : assurances, piratage et blocages à distance

    15:00

  • Conclusion – Vers un modèle économique à bout de souffle

    22:00

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