Speaker #0Et si tu te plaçais enfin au centre de ta propre vie, pour incarner ta version la plus libre et authentique ? Bienvenue à toi sur N'attends plus, le podcast dans lequel on parle bien-être, spiritualité, neurosciences, yoga, tout ça au service de ta transformation personnelle. Je suis Lily, prof de yoga, coach PNL et fondatrice de la méthode Yome. Ma mission ? Te guider vers la reconnexion à cette part de toi qui sait que tout est possible. Hola hola, je suis absolument ravie de vous retrouver pour un nouvel épisode de podcast en ce mercredi 28 août. Après trois semaines d'absence, hélas, il m'a été très difficile de maintenir ce rythme d'épisodes hebdomadaires cet été, avec des circonstances un petit peu challengeantes, comme je vous ai déjà expliqué d'ailleurs. lors des précédents épisodes et puis en story sur Instagram. Mais me voilà de retour avec en même temps d'ailleurs une petite annonce à faire, un petit teasing. Avant ça, j'espère que vous avez toutes déjà passé un très bel été dans de douces énergies, que vous avez pris soin de vous, soin de votre santé, soin de votre bien-être. Que vous soyez encore en vacances, que vous ayez repris peut-être déjà le travail ou que vous soyez sur la dernière ligne droite en attendant de partir quand tout le monde rentre en septembre, vous en vacances. Voilà, j'espère que vous allez en tout cas toutes bien. Et concernant cette annonce à vous faire, cet épisode sera le premier d'une série consacrée à l'anxiété puisque comme vous vous en doutez, comme vous avez sûrement observé sur Insta, j'ai vraiment décidé de consacrer mon contenu, que ce soit sur Instagram ou sur le podcast et d'autres canaux peut-être futurs, à l'anxiété dans sa notion très globale qui englobe aussi l'angoisse, le stress, les crises d'angoisse, les crises de... de panique, l'appréhension, bref la peur. On reviendra justement d'ailleurs sur la définition de ce terme d'anxiété. Mais voilà, étant moi-même une ancienne anxieuse, ou plutôt quelqu'un qui a souffert d'anxiété, de phobie lourde et sévère, de crise d'angoisse très intense pendant près de 20 ans dans ma vie. J'ai vraiment à cœur aujourd'hui de pouvoir accompagner des femmes qui se trouvent dans la même situation que j'ai moi-même vécue. Grâce à ma méthode Yome, que vous savez déjà, qui est basée sur le yoga et la PNL, et grâce surtout à toutes les techniques, les rituels, les pratiques, les habitudes que j'ai mises en place depuis 4 ans maintenant, et qui font que je peux aujourd'hui affirmer ne plus avoir. jamais fait de crise d'angoisse depuis maintenant plus de 4 ans et ne plus souffrir d'anxiété sévère et profonde. Bien évidemment, le stress et l'anxiété, et on en reparlera, restent des émotions et des réponses physiologiques qui sont de base saines quand justement elles n'impactent pas notre quotidien de manière intrusive et paralysante. Et évidemment, je souhaite débuter cette série par un épisode beaucoup plus... personnel puisqu'aujourd'hui je vais aborder mon histoire, mon parcours anxiété, l'histoire personnelle qui a fait que j'en suis arrivée là aujourd'hui à enseigner le yoga, à être coach certifié, praticienne PNL et à pouvoir affirmer que je ne souffre plus d'anxiété ni de crise d'angoisse. Mon histoire personnelle que j'ai déjà pu évoquer un petit peu lors du tout premier épisode de présentation mais aujourd'hui je... Je veux vraiment aller beaucoup plus en profondeur sur ce que j'ai traversé, les méthodes que j'ai testées pour essayer de venir réduire, réguler cette anxiété, ces crises d'angoisse et cette phobie très lourde, donc l'héméthophobie, dont j'ai souffert pendant une dizaine d'années, et comment je me suis totalement et à 100% libérée de ces troubles. Aujourd'hui, j'ai vraiment... envie de transmettre un message d'espoir en premier lieu, un message d'inspiration et évidemment de compassion envers toutes celles qui, aujourd'hui, souffrent de manifestations plus ou moins sévères de l'anxiété. Alors si toi aussi, tu sens qu'aujourd'hui... le stress, certaines pensées intrusives et récurrentes, l'anxiété, l'angoisse, font partie de ton quotidien, qu'elles aient un niveau d'intensité faible ou très intense. Cet épisode est fait pour toi, installe-toi confortablement, je te souhaite une très belle écoute, et avant toute chose, avant de rentrer dans le vif du sujet, je tenais une nouvelle fois à vous remercier pour vos retours chaque jour sur certains des épisodes que vous écoutez. qui soit vous apaisent, soit vous boostent, vous motivent, dans lesquels très souvent vous vous reconnaissez aussi et qui résonnent beaucoup avec votre vie, avec votre quotidien. N'hésitez pas à venir échanger avec moi sur les sujets que j'aborde dans les épisodes, à me faire vos feedbacks. d'une manière ou d'une autre, résonne avec vous. Et si ces épisodes vous apportent de la valeur, n'hésitez pas à les partager, à les diffuser le plus largement possible, à en parler autour de vous, à commenter, à liker, bref, pour faire vivre et étendre ce podcast au plus grand nombre et à toutes celles qui pourraient en bénéficier. Et avant toute chose, je souhaite déjà rappeler la définition dans une perspective psychologique et aussi dans le langage... commun de ce qu'est l'anxiété. Alors je reviendrai beaucoup plus en détail et en profondeur lors de futurs épisodes sur des thématiques bien précises, mais toujours autour de l'anxiété, sur justement les différentes formes d'anxiété, ses manifestations émotionnelles, physiologiques, mentales, les sources de l'anxiété, les différents déclencheurs. Voilà, ce sera des points que j'aborderai dans les futurs épisodes et d'ailleurs si vous avez des questions... ou des thèmes très spécifiques que vous souhaiteriez qu'on explore ensemble lors de ces épisodes, n'hésitez pas à me contacter sur Instagram pour ça. Donc revenons sur l'anxiété. Qu'est-ce que l'anxiété ? L'anxiété, c'est une émotion. C'est une émotion qui fait partie du spectre, comme je le disais juste avant, de la peur. Très souvent, on la décrit comme une peur anticipée, c'est-à-dire une inquiétude face à une menace qui est perçue ou un danger potentiel qui d'ailleurs sera réel ou imaginaire. Mais contrairement à la peur, qui est vraiment une réponse immédiate à une menace directe, l'anxiété aura une réaction beaucoup plus prolongée, beaucoup plus diffuse, et souvent elle est liée à des préoccupations concernant l'avenir, ou des situations un peu incertaines. Sur le plan psychologique, elle est vue comme un signal d'alarme du système nerveux, de notre cerveau, qui nous prépare à justement faire face à cette menace et à ce danger qu'on a détecté. ou une situation que l'on considère stressante ou dangereuse. Dans le langage courant, l'anxiété c'est un état d'inquiétude, de nervosité, de tension. Elle va se manifester par soit des pensées récurrentes, des ruminations mentales, des pensées négatives, intrusives, une sensation de malaise physique, une impression d'être toujours sur le qui-vive. Si tu te reconnais là-dedans et que tu sais que tu souffres et que tu ressens cette anxiété, très souvent elle peut être accompagnée aussi de cette peur de perdre le contrôle, de ne pas être à la hauteur des attentes de la vie quotidienne des autres. Et elle va s'exprimer de différentes manières, tant sur vraiment tous les plans émotionnels, mentaux, physiologiques. Mentalement, ces manifestations les plus communes vont être, comme je le disais, des pensées inquiétantes, récurrentes, des scénarios catastrophes. une incapacité à se détendre ou à arrêter de penser. Voilà, vraiment une surcharge mentale, une préoccupation constante. Et physiquement, les symptômes physiologiques, ça va aller de palpitations, donc de l'accélération de la fréquence cardiaque, des sueurs froides ou des sueurs chaudes, des tremblements dans les membres, les bras, les jambes, des maux de tête, des vertiges. Moi, j'avais aussi beaucoup de nausées psychologiques. des tensions musculaires, des maux de ventre et évidemment des difficultés à respirer. C'est cette sensation très régulière de souffle court et de souffle agité. Donc quelques signes pour te permettre de reconnaître et de prêter attention justement à certains de ces indicateurs et de ces symptômes. Ça va être ce sentiment justement persistant de nervosité, de tension. cette tendance à toujours anticiper les pires scénarios, des difficultés aussi beaucoup à se concentrer, à prendre des décisions. Cette impression souvent d'être dans un flou, un brouillard mental, un besoin constant de réassurance et tous ces symptômes physiologiques dont j'ai parlé juste avant qui pourront se manifester soit de manière très diffuse, soit de manière très sévère et intense lors de crises de panique et de crises d'angoisse. Et donc maintenant, je souhaite vraiment vous livrer mon histoire personnelle et ce parcours anxiété vraiment tout. transparence, en toute vulnérabilité. J'avais envie de dire âme sensible, s'abstenir. Non, je ne vais pas vous faire peur dès maintenant. Mais voilà, je vais aussi livrer les périodes les plus sombres de mon existence lors desquelles l'angoisse et l'anxiété étaient présentes de façon incessante à chaque minute de chaque journée. Le seul moment où je me sentais à peu près libérée, c'est quand j'arrivais à trouver le... Le sommeil et bien évidemment avec des médicaments. Bref, du plus lointain que je m'en souvienne, mon premier souvenir de l'apparition de l'anxiété et de l'angoisse dans ma vie, c'était autour de mes 8 ans. Je me souviens me réveiller en pleine nuit avec tous les symptômes. Aujourd'hui, bien évidemment, avec le recul, je sais que c'était les symptômes d'une crise d'angoisse. Avec des palpitations, le cœur qui s'emballe, des sueurs froides et surtout, très caractéristique, des crises d'angoisse ensuite que je ferai pendant des années à chaque fois. Et ça, ce sera la manifestation la plus commune, la plus récurrente et celle qui s'exprime de façon très intense à chaque fois. C'est des tremblements, des tremblements dans les jambes. Je me souviens que c'était donc en pleine nuit. Je ne sais plus combien de temps ça a duré. mes parents à ce moment-là s'étaient remis ensemble ils s'étaient séparés une première fois puis après il y a eu un divorce voilà en tout cas c'est mon premier souvenir concernant l'anxiété et un souvenir qui est déjà assez fort et puissant dans le sens où je sais et je peux dire aujourd'hui que je faisais déjà des crises d'angoisse à 8 ans les déclencheurs évidemment à l'époque je ne les connais pas aujourd'hui après un travail sur moi après un Beaucoup d'introspection, je sais évidemment que la source de cette anxiété et de ces crises d'angoisse et de la phobie qui se manifestera et développera plus tard, mon hémétophobie qui arrivera à mon adolescence, sont fortement liées à mon contexte familial, à des parents qui ont divorcé, qui se sont déchirés devant moi. J'ai été... Parfois impliquée dans des scènes clairement pas rigolotes que je ne souhaite à aucun enfant de vivre. Donc évidemment qu'à un moment donné, mon système nerveux, pour me protéger, a transféré toutes ces scènes traumatisantes, ces blessures, sur cette anxiété, sur cette angoisse et sur, plus tard, la phobie. Ensuite, le deuxième épisode assez marquant et significatif pour moi, en tout cas dans ce parcours, est celui dont je me souviens. Parce que d'ailleurs, je fais une petite aparté là-dessus, mais c'est reconnu que lorsque l'on a vécu certains traumatismes, justement, un des mécanismes de défense et une des réponses de protection du système nerveux et du cerveau, ça va être de nous faire oublier quand même pas mal de ces souvenirs. Et donc, même si de base, j'ai une très, très bonne mémoire, ce qui m'a beaucoup aidée d'ailleurs dans mes études, eh bien, il y a... énormément de souvenirs qui ont totalement disparu de ma mémoire quant à justement cette anxiété, cette hémétophobie et toutes les manifestations dans mon quotidien. Et c'est très souvent que c'est ma famille ou certains de mes amis qui me rappellent justement certaines scènes dans lesquelles s'exprimaient ces angoisses, ces tocs, cette anxiété et dont je n'ai vraiment genre aucun souvenir. Et donc cet épisode de troubles anxieux, elle a démarré autour de 11-12 ans, je me souviens très bien que j'ai commencé à faire une fixette avec des pensées obsessionnelles sur l'appendicite, puisque je ne sais plus en quelle classe j'étais, mais à cet âge-là, une de mes amies, une de mes camarades de classe se fait opérer de l'appendicite, et c'est devenu ensuite pour moi l'objet d'une obsession. Et c'est d'ailleurs ensuite que se développera l'héméthophobie autour justement du mal de ventre, des nausées, du mal-être. Mais en tout cas, à ce moment-là, je me souviens très bien que pendant des semaines, des mois, et ça a duré même plusieurs années, j'avais cette peur incontrôlable d'avoir l'appendicite. C'est-à-dire que dès que j'avais le moins de petits mal de ventre, ou un coup de fatigue ou une petite pointe justement dans l'abdomen en bas à droite. J'ai imaginé évidemment le pire scénario, me retrouver à l'hôpital, me faire opérer de l'appendicite. Et puis là, c'est toute une boucle d'émotions et de manifestations physiologiques qui s'ensuivaient. Une spirale infernale dans laquelle je pouvais rester des heures et des heures jusqu'à ce que ça s'apaise et jusqu'à la prochaine crise. Et c'est ensuite... autour de mes 16-17 ans, je dirais, qu'a commencé à apparaître mon hémétophobie qui s'est ensuite intensifiée de mois en mois et d'année en année pour atteindre son paroxysme à mes 19 ans. Et là, ça a été clairement pour moi le début de la descente aux enfers. Quatre ans d'épisodes très très lourds d'angoisse, de crises d'angoisse liées justement à cette hémétophobie. 4 ans de prise d'anxiolithique, bref 4 ans pendant lesquels j'étais simplement l'ombre de moi-même. 19 ans, c'est l'âge à laquelle j'ai pris mon indépendance, puisque j'ai déménagé de Lyon à Paris pour mes études supérieures et pour l'école de commerce. À ce moment-là, j'avais déjà mis un mot sur cette peur, panique et incontrôlable de vomir. Mais ces manifestations entre mes 17 et mes 19 ans étaient... plus ou moins gérable. En tout cas, je n'ai pas de souvenir de manifestation émotionnelle, physiologique de cette phobie très lourde et très intense avant mes 19 ans et mon arrivée à Paris. Donc j'arrive à Paris et en plus je me lance dans mes études supérieures et cette école de commerce. Et la prise d'anxiolithique arrive très très rapidement dans ce parcours scolaire et là dans mon parcours anxiété, donc à mes 19 ans. puisque lors du week-end d'intégration qui est prévu, je crois, le premier mois, donc en septembre, quand je commence l'école de commerce, c'est prévu qu'on descende en car, sauf qu'à cette époque, moi j'ai toute une panoplie de stratégies d'évitement et de choses que je ne fais pas, dont prendre certains transports. À cette époque, je suis capable seulement de rentrer dans une voiture ou dans un train, donc... Passer 12 heures dans un car rempli de jeunes surexcités qui partent en week-end d'intégration, autant vous dire que déjà, rien que d'y penser, ça provoquait une anxiété et une angoisse terrible. Et à ce moment-là, je me souviens consulter mon médecin généraliste, à qui je demande des anxiolytiques pour gérer cette peur de ces 12 heures de trajet. Et donc il me prescrit des bromazepam, donc des anxiolytiques que je prendrai ensuite pendant 4 ans. Parenthèse d'ailleurs sur la médication, bien évidemment c'est quelque chose qu'aujourd'hui je rejette. Alors pas en bloc dans le sens où je reste bien évidemment persuadée que pour certains cas d'anxiété très sévère, avec des formes très lourdes, on doit passer. par une phase de médication, que ce soit des anxiolytiques, des antidépresseurs, dans un premier temps pour arriver à calmer, apaiser tous ces symptômes physiologiques et pouvoir mettre la personne dans un état, la sortir en tout cas de cet état d'alerte pour lui permettre ensuite, via quelque approche que ce soit, une thérapie de l'hypnose ou des méthodes beaucoup plus alternatives pour... traiter la source de son anxiété, j'entends que dans un premier temps, on puisse prescrire des médicaments pour traiter les symptômes physiologiques. Bref, je close cet aparté, mais je reviendrai lors de prochains épisodes sur certains thèmes spécifiques, justement, sur cette médication autour de l'anxiété. Et donc, débutent ces trois ans, comme je vous disais, de descente aux enfers. pendant lesquelles les manifestations de mon héméthophobie seront les plus sévères et les plus intenses, avec beaucoup de tocs associés à ma phobie, à me laver les mains 50 fois par jour jusqu'à en avoir des crevasses, à passer des heures et des heures sur le site Sentiweb qui mesurait l'évolution de l'épidémie de gastroentérite l'hiver. à passer aussi des heures sur des forums des métophobes, donc à prendre en plus de tous les tocs que j'avais déjà, tous ceux des autres, et jusqu'à ne plus du tout pouvoir sortir de chez moi. Donc c'était surtout l'hiver, pendant l'épidémie de gastro-entérite. Je me souviens, je crois que c'est la première année d'école de commerce, où au mois de janvier ou de février, je suis incapable de sortir de plus de dix minutes de chez moi, et surtout même incapable d'aller en cours. Puisque le nombre de fois où ça m'est arrivé, j'habitais à la Défense à l'époque et je devais prendre le RER pour aller dans Paris. D'aller jusque sur le quai du RER, parfois, d'arriver quand même à rentrer dans le RER, faire une station et sortir à la station suivante et faire marche arrière. Pour rentrer chez moi, parce que je ne pouvais pas aller plus loin, la peur, panique, les crises d'angoisse avaient repris le dessus. Et j'étais... absolument en incapacité de me rendre en cours. Je faisais des crises d'angoisse tous les soirs à cette époque et donc c'était absolument crucial, vital pour moi de prendre des anxiolytiques chaque soir pour trouver le sommeil. Parce que bien évidemment, quand mon médecin généraliste me prescrit des anxiolytiques, il ne me demande même pas, il n'a jamais en tout cas examiné ma santé mentale. pour savoir si je souffrais ou non d'anxiété, d'hémétophobie. Bien évidemment, encore moins, il a évalué mon mode de vie, comment je m'alimentais, est-ce que je dormais bien, est-ce que j'avais une routine physique, sportive à l'époque, qui aurait pu justement soutenir ma santé physique et mentale. Bref, encore un petit aparté. Et une des dernières manifestations aussi d'ailleurs de ma phobie, de l'hémétophobie, et c'est très commun pour les gens qui souffrent d'hémétophobie. c'est que je n'arrivais pas à m'alimenter entre guillemets correctement. C'est-à-dire que déjà, on ne pouvait pas m'emmener au restaurant. C'était juste impossible de manger en dehors de chez moi, sauf au McDo. Pourquoi ? Puisque c'était très connu et reconnu à l'époque. En tout cas, moi, j'avais bien retenu ça, que McDo fout des anti-vomitifs de partout. Donc, je me disais, dans tous les cas, si je mange chez McDo, alors déjà, il y avait ce côté alimentation très grasse. et donc assez réconfortante. Et pour quelqu'un qui souffre de stress, d'anxiété, on va trouver beaucoup de réconfort là-dedans. Donc je n'avais pas de mal à manger des McDo, mais pour le reste, je mangeais seulement chez moi. Je vérifiais au supermarché 20 fois la date de péremption sur chacun des aliments que j'achetais. De toute façon, je mangeais très très mal à l'époque. C'est plus tard d'ailleurs. au moment où j'ai totalement shifté et opéré le plus gros tournant dans ma vie et que j'ai pu totalement me libérer de l'anxiété, que j'ai changé ma façon de consommer. Mais pendant des années, jusqu'à mes 30 ans, et surtout dans ma période étudiante, je me nourrissais principalement de jambon blanc, de charcuterie, de gâteaux et de biscuits, et c'était tout. Donc autant vous dire que je n'avais pas non plus une alimentation. qui pouvaient soutenir ma santé mentale et ma santé physique. Et je souffrais aussi énormément d'isolement social. J'ai quand même réussi à maintenir certaines relations pendant toute cette période. Et c'est d'ailleurs mes amis qui me racontent certaines scènes que je leur ai fait vivre. J'en rigole aujourd'hui avec du recul, mais sur le moment, ça devait être très compliqué pour eux. Alors ça l'était pour moi, mais ça devait être aussi très compliqué pour eux, parce que le nombre de fois où mes amis arrivaient... Arrivé chez moi, la première chose que je leur faisais faire, c'était d'aller dans la salle de bain pour se laver les mains. Limite, je les scrutais, je les épiais pendant qu'ils se lavaient les mains, à leur dire comment faire, à mettre une tonne de savon pour être sûre d'éliminer tous les microbes et toutes les bactéries pour m'éviter une gastro-entérite en plein hiver. Et donc cette période a duré trois ans avec toutes ces formes. Ces manifestations les plus lourdes et les plus sévères jusqu'à la fin de mon école de commerce, j'avais 22 ans. Trois ans pendant lesquels je prends des anxiolytiques chaque soir et pendant lesquels je tente des approches pour évidemment me sortir de cet état d'alerte constante, de mode de survie. Je teste la thérapie comportementale et cognitive puisque c'est celle qui est principalement... et généralement préconisé pour traiter les phobies. Je crois que ça durera quelques mois seulement, puisque hélas, je ne verrai aucun changement significatif. Et j'ai envie de dire que c'est normal, puisque la thérapie... comportementales et cognitives, peut bien évidemment fonctionner et fonctionne dans énormément de cas. Mais pour moi, et c'est aujourd'hui d'ailleurs la base de mon approche holistique et intégrée, si à côté de ça tu ne changes pas ton mode de vie, ton alimentation, donc ton sommeil, ton activité physique, ton mindset, tes croyances, ta façon d'interagir avec le monde, ton rapport à toi-même, ton rapport à ton corps, Pour moi en tout cas, et c'est ma vérité aujourd'hui, et c'est ma vision purement personnelle, je ne vois pas comment une TCC peut fonctionner et peut te libérer en tout cas à 100% de l'anxiété. Je pense qu'elle peut évidemment agir sur les symptômes et les manifestations de cette anxiété, de ces crises d'angoisse, mais qu'elle ne pourra pas totalement en tout cas en traiter les causes, les déclencheurs et l'origine. Je teste aussi... l'EMDR, qui est une méthode de désensibilisation et de retraitement par les mouvements oculaires, et qui a été conçue, c'est une sorte de thérapie qui a été conçue pour aider à traiter et surmonter des souvenirs traumatiques ou des expériences émotionnelles difficiles. Cette méthode ne fonctionnera pas non plus sur moi, hélas. Je teste ensuite pour quelques séances avec un hypnothérapeute de l'hypnose. Pareil, je verrai pendant quelques semaines... Quelques mois tout au plus, une amélioration de certains symptômes et manifestations de mes crises d'angoisse, mais sans plus. Et une dernière approche aussi que je teste, beaucoup plus énergétique. Donc là, on sort un peu de la thérapie pour une méthode plus alternative. Malgré, enfin je dis ça, à l'époque, je n'étais pas du tout, mais du tout sensible. à l'énergétique, à la spiritualité et compagnie. J'étais de toute façon dans un tunnel, dans un trou noir. J'étais incapable de m'intéresser à rien. Et c'est d'ailleurs une aussi des manifestations de l'angoisse et de l'anxiété. J'étais totalement repliée sur moi-même. Je n'avais aucune idée de qui j'étais derrière cette identité à laquelle je m'étais. totalement appropriée et cette étiquette que je me donnais de fille angoissée, anxieuse et peureuse, condamnée à l'être d'ailleurs à vie. Car à cette époque, de toute façon, mon objectif premier, c'est entre guillemets de survivre à l'anxiété et à l'angoisse. Donc, c'était totalement secondaire pour moi de me poser ces questions et de plonger justement dans cette connaissance de soi. Mais, D'un autre côté, c'est d'ailleurs aussi pour m'éviter de faire face à certains traumas et certaines blessures que mon système nerveux a mis toute cette mécanique en place d'anxiété et de crise d'angoisse pour m'empêcher. Parce que, évidemment, et ça j'en suis persuadée aujourd'hui, que je n'étais sûrement pas prête à l'époque à faire face à tous ces traumas, à toute mon histoire, et à en guérir et à m'en libérer. C'est le cheminement que j'ai commencé plus tard lors du Covid et qui m'a totalement transformée et qui m'a permis justement de libérer tous ces traumatismes. Bref, on y revient dans la dernière partie de l'épisode. Et la kinésiologie, hélas, un peu pareil que l'hypnose, aura quelques effets instantanés et immédiats sur quelques jours et quelques semaines. sur la façon dont je me sens surtout, et sur vraiment les symptômes purement physiologiques de l'anxiété, mais hélas ne traitera pas la source, l'origine de cette angoisse et de cette phobie. Et donc après tout ça, j'arrête mes tentatives infructueuses et j'arrive à mes 23 ans à la fin de mon école de commerce et je prends la décision à ce moment-là, puisque j'ai deux amis qui... décide de partir pour une année en Australie avant de rentrer dans la vie active et dans le monde du travail. Et je décide de les suivre, pas en même temps qu'elles, puisque j'avais un peu besoin d'argent, donc je travaille. Et je décide aussi surtout de consulter une psychologue à ce moment-là, juste pendant les trois mois pendant lesquels je suis en intérim et que je travaille pour mettre un peu d'argent de côté, pour me préparer à ce trajet de 24 heures en avion. Puisque bien évidemment, comme je le disais avant, il m'est absolument inimaginable de prendre déjà, tout court de prendre l'avion, encore moins de le prendre sans anxiolytique, puisque... Un de mes souvenirs d'ailleurs autour de l'avion et de cette peur qui était associée à cette hématophobie et la peur d'être malade en avion, c'est que le jour où justement avec d'autres amis on accompagne ces deux potes qui partent en Australie et que je dois rejoindre trois mois plus tard. C'est la première fois de ma vie que je mets les pieds dans un aéroport et rien qu'à la vue des avions, même pas des avions qui décollent ou qui atterrissent, des avions qui ne bougent pas sur le tarmac, j'étais en pleurs tellement je paniquais à l'idée de devoir mettre moi-même, trois mois plus tard, le pied dans un avion pour partir au bout du monde. Bref, donc je vois cette psychologue, j'arrive à prendre l'avion trois mois plus tard, je pars en Australie, oui, oui, petit teasing, mais non, j'ai réussi. à le faire quand même avec mes anxiolytiques en poche, évidemment, qui me serviront d'ailleurs pendant cette année en Australie à chaque fois que je devrais mettre les pieds sur un bateau. Il ne me semble pas en avoir usé à d'autres occasions d'ailleurs, donc ça c'est quelque chose dont je suis assez fière. Et donc cette année, ou en tout cas ces dix mois en Australie, marqueront le début, ou en tout cas le premier élément salvateur et libérateur, puisque... Je ne peux pas dire en revenant d'Australie que je suis guérie de mon hémétophobie et que je me suis libérée de cette anxiété sévère et de ces crises d'angoisse, mais je me sens nettement plus sereine et nettement plus armée, entre guillemets, pour faire face à mon quotidien et à cette vie active dans laquelle je vais rentrer. Et donc à ce retour d'Australie, j'ai 24 ans, je trouve un poste chez BNP. Banque au sein de laquelle je resterai 11 ans, jusqu'à mes 35 ans. Et pendant ces 11 années, comme je le disais juste avant, je sens que je souffre tout de même d'une anxiété chronique qui est persistante, diffuse et vraiment présente au quotidien, certes beaucoup moins forte, mais qui va s'exprimer de façon beaucoup plus lourde et sévère dans certaines situations. Par exemple, dans des périodes un peu compliquées au travail, lorsque j'arrive sur des postes à responsabilité, l'hiver étant toujours pour moi une période très compliquée avec l'épidémie de gastro-entérite, c'est vraiment le moment de l'année où s'exprime le plus mon hémétophobie et ses manifestations. Et donc, il y a certains matins où je me réveille avec des vertes. Je m'ai tellement intense, je n'arrive même plus à ouvrir les yeux. Et je me souviens de quelques fois, alors ça a été très, très rare, mais quelques fois où je dois appeler au dernier moment mon responsable en lui disant je ne serai pas présente aujourd'hui. Et puis également des formes beaucoup plus légères, mais juste pour vous expliquer à quel point de toute façon, quand je traverse et quand je souffre de cette anxiété pendant des années, je suis dans tous les cas... Tous les aspects et les domaines de ma vie, dans chaque sphère, je suis driveée par la peur. J'ai peur de tout. J'ai peur de mal faire, j'ai peur de faire une erreur, j'ai peur de ne pas être reconnue, j'ai peur de ne pas être aimée, j'ai peur d'être malade. J'ai peur sans cesse du pire, c'est simple. Toujours le scénario catastrophe dans toutes les situations que j'expérimente et toutes les expériences que je fais. Et puis les moments les plus compliqués pendant toutes ces années, ça peut paraître un peu paradoxal, mais c'est souvent les vacances. Parce que d'une, les vacances, c'est synonyme d'abord souvent de prendre les transports, donc l'avion et le bateau. Il m'est arrivé plusieurs fois sur une semaine de vacances de passer le trajet aller en avion en mode crise d'angoisse du début à la fin du trajet. Donc ma semaine de vacances, malheureusement, est totalement gâchée par... toutes les pensées anticipatoires, négatives et intrusives du trajet retour. Donc, je suis au plus mal et au bout de ma vie pendant toute ma semaine de vacances. Et puis, vacances riment avec je pose mon cerveau et j'ai le temps justement pour me décharger mentalement. Sauf que pour une personne qui souffre d'anxiété et d'angoisse, ces moments-là sont clairement les pires. Puisque le cerveau a tout l'espace nécessaire, encore plus que d'habitude, de se faire plaisir, entre guillemets, avec tous ces schémas et ces boucles de pensées négatives et intrusives. Et comme tes émotions découlent de tes pensées, autant te dire que très souvent, mes vacances riment avec enfer. Et puis donc, dans ce parcours, on arrive ensuite en 2020. 2020 qui sonnera le glas de ma libération. totale de ma transformation. C'est 2020 et le Covid, c'est simple, c'est le début d'une seconde vie, d'une seconde réalité, d'un nouveau monde qui s'ouvre à moi et je... me serait en tout cas à jamais reconnaissante d'avoir ouvert ce livre grâce au yoga, d'avoir moi-même écrit tous les chapitres qui en suivront et de ne plus jamais avoir refermé ce livre. Et donc la suite de ce parcours anxiété, vous êtes sûrement plus nombreuses à le connaître puisque j'en ai beaucoup parlé sur Insta, j'ai beaucoup partagé mon histoire depuis la découverte du yoga et cette révélation de cette... de passion depuis 2020. Donc en 2020, je suis toujours chez BNP, j'ai un poste à responsabilité, et le Covid arrive, et pour moi c'est une opportunité de ouf, puisque en tant que meuf qui traverse des épisodes anxieux et qui a besoin, et qui a toujours été quelqu'un d'indépendante, et qui aime se retrouver seule, et qui se ressource justement dans la solitude, autant vous dire que devant mon ordi à la maison, Dans mon petit appartement que j'adore, printemps, si vous vous rappelez bien, en plus on avait un temps de folie, franchement j'étais au max. J'étais tellement heureuse à ce moment-là de me retrouver seule, tout en gardant quand même ce lien social à distance. Mais donc très vite, pendant le premier confinement, donc fin mars 2020, donc à cette époque, pour rappel, je ne pratique... aucune activité physique depuis plus de 20 ans, puisque j'avais fait très jeune, d'ailleurs à un niveau national de la gymnastique, mais j'ai arrêté à mes 12-13 ans. Je n'ai aucune hygiène et routine alimentaire saine, je n'ai aucune routine d'ailleurs tout court, routine bien-être et routine santé. Je n'ai aucune conscience, en tout cas sur ma manière de consommer, que ce soit l'alimentation ou que ce soit... Mon mode de consommation global. Et donc, j'ouvre YouTube un midi pour lancer une vidéo de yoga en me disant, ok, ça va m'occuper. À ce moment-là, je n'ai aucun objectif. Ni de me faire du bien, ni de me relaxer. Je me dis, ça va m'occuper. Je ne connais pas le yoga. La seule fois où j'en ai fait dans ma vie, c'était à Bali, deux années auparavant. On avait fait un cours d'essai avec mes amis quand on était en vacances sur place. Bref, je lance cette vidéo de yoga et là, c'est la révélation. C'est ce que j'explique dans mon épisode de présentation du podcast. C'est le début de ma libération mentale, émotionnelle, énergétique, physique, de mon ouverture spirituelle, de mon éveil de conscience et de tous les changements que je vais ensuite... opérées dans ma vie et qui vont évidemment soutenir et même plus que soutenir ma santé physique, ma santé mentale et participer à ma libération totale, aujourd'hui je peux le dire, de l'anxiété, de l'angoisse, de la phobie et de toutes ces manifestations lourdes et sévères. Donc qu'est-ce que la découverte du yoga transforme en moi et qu'est-ce qu'elle provoque en termes de changement ? dans mon mode de vie, dans mon rapport à moi, aux autres, au monde. Bien évidemment déjà par le mouvement, cette conscience corporelle et ce nouveau rapport à mon corps va totalement transcender ma réalité et entièrement réguler tous les symptômes physiologiques et physiques de l'anxiété. Je parle du mouvement, ça passe aussi très largement par la respiration. le pranayama dans le yoga, j'apprends à me reconnecter à ma respiration, j'apprends tout simplement à respirer. Et ça pareil, je le dis, je le répète très très souvent, la respiration aujourd'hui c'est mon outil number one, le plus puissant et pourtant le plus accessible pour ramener instantanément et immédiatement une sérénité, un appui. apaisement, que ce soit vraiment intérieur ou physiologique ou émotionnel. Je change aussi à ce moment-là, donc petit à petit, tout ça ne se fait pas en un jour, bien évidemment, mais le yoga va participer à mon éveil de conscience sur tous les aspects de ma vie, donc l'alimentation. Très, très rapidement, je... Je change mon mode de consommation et mon alimentation qui devient beaucoup plus saine et consciente. Je ramène de la conscience dans toutes les sphères de ma vie. L'alimentation en supprimant totalement la viande de mon alimentation. en consommant beaucoup plus local, en me renseignant sur les apports en macronutriments pour garder son énergie au niveau maximum. Et puis surtout, je tente, j'expérimente, on va dire plutôt, ce qui vient m'énergiser ou drainer mon énergie en termes d'alimentation pour pouvoir ajuster et trouver ce qui fonctionne le mieux pour moi et qui soutient ma santé mentale et ma santé physique. Pareil, l'alimentation c'est un sujet sur lequel je reviendrai en profondeur dans les prochains épisodes avec toutes les études sur le sujet qui prouvent et qui expliquent le lien entre alimentation et stress et anxiété. J'intègre en plus du yoga d'autres activités physiques telles que le pilates et le renforcement musculaire qui vont aussi participer très grandement à... la régulation de mon système nerveux, la libération de dopamine saine et d'endorphine qui me permettent de réduire très fortement mon anxiété aussi. Je commence tout un travail de fond qui prendra des mois, et je vous dis ça en fait, c'est le travail d'une vie d'ailleurs, mais je débute ce travail d'introspection. Et donc je replonge profondément dans mes traumatismes, dans mes zones d'ombre pour comprendre qui je suis. et aussi pour me détacher de toute cette identité qui m'a collée à la peau pendant plus de 20 ans. Tous ces termes, ces étiquettes que je m'étais donnée de fille peureuse, anxieuse, angoissée, averse au risque, condamnée à jamais à vivre dans cette prison mentale et dans cet enfermement. Je me détache de ces étiquettes, je me libère de... toute cette image et cette vision que je l'ai de moi. Et cette libération et ce travail d'introspection profond, grâce au journaling, grâce à la PNL, ça va être un élément crucial dans ma transformation et dans la libération de mon anxiété. Puisqu'en me détachant de ces pensées, de ces croyances de qui j'étais, de ces étiquettes, je donne l'autorisation. à mon système nerveux et à mon cerveau de lâcher prise. C'est le message et un signal que je lui envoie de tu n'as plus besoin de t'exprimer de cette façon et de manifester l'anxiété et l'angoisse pour que j'existe, pour me protéger. Cette part de moi qui souffrait depuis des années, à ce moment-là est rassurée, est entendue, est soutenue et donc... n'a plus besoin d'utiliser tous ces stratagèmes qui venaient nourrir mon anxiété. Et donc tous ces enseignements spirituels, ce changement de mode de vie, ce travail profond d'introspection va me permettre de pouvoir mettre en place de nouveaux schémas de pensée, un nouveau système de croyance qui sera beaucoup plus aidant, beaucoup plus constructif. et qui dit nouvelle pensée et nouvelle croyance, dit forcément nouvelle perception de la réalité, nouvelle interprétation de ce que je suis en train de vivre. Et si j'ai une nouvelle perspective sur le monde, derrière, comme je le dis souvent, vu que les émotions découlent de notre système de pensée, je vis intérieurement de nouvelles choses. Je vis au quotidien la sérénité, beaucoup plus d'apaisement. Je cultive et j'exprime très régulièrement ma gratitude et s'éprouver toutes ces émotions supérieures permettent de matérialiser une réalité aussi totalement différente en termes de comportement, de stratégie, d'habitude au quotidien. Je noue des liens et des relations beaucoup plus saines et authentiques. J'écoute beaucoup plus mes besoins. Donc j'agis. envers moi, où j'interagis avec le monde et avec les autres de façon beaucoup plus alignée avec qui je suis. Puisque aussi dans tout ce travail d'introspection, je redéfinis mes valeurs, je redéfinis qui je suis. Et donc je suis aujourd'hui capable de vivre en accord avec ces valeurs, de vivre en accord avec la vision et la direction que je souhaite suivre, de vivre en accord avec la personne que j'ai envie d'incarner. Et tout cet alignement, en plus de tout le reste du nouveau mode de vie, de l'activité physique, du yoga, du mouvement, d'une alimentation saine, participent à m'avoir libérée à 100%. Et je suis tellement, je suis presque émue de le dire aujourd'hui, parce qu'au final, je pense que je ne l'ai jamais vraiment... verbalisé et formalisé, même si je le vis, je le traverse et je sais que je n'ai plus subi aucune crise d'angoisse depuis 4 ou 5 ans maintenant, que l'anxiété et le stress sont aujourd'hui totalement régulés et que je les vis de manière totalement saine dans mon quotidien, je suis presque émue de dire aujourd'hui que je suis à 100% libérée d'une anxiété et d'une angoisse qui ont fait partie de ma vie pendant plus de 20 ans. Donc, aujourd'hui, j'en ai 38, donc pendant plus de la moitié de ma vie. Et je suis tellement fière de moi, de mon parcours, de mon chemin, tellement reconnaissante d'avoir un jour appuyé sur le bouton play de cette vidéo YouTube de yoga. Et aujourd'hui, encore une fois, c'est ce que je disais en début d'épisode, c'est vraiment un message d'espoir. que je veux te transmettre et te dire aujourd'hui que tu n'es pas condamné, que rien n'est immuable et que toi aussi, tu es en capacité, même si c'est très compliqué d'en prendre conscience aujourd'hui et d'y croire. Et je l'entends. Et une des premières choses justement sur lesquelles on va aller travailler dans mon accompagnement Zéro Anxiété, c'est... sur ce changement de croyance et de mindset, c'est que tu as toutes les ressources et tu es en capacité aujourd'hui de passer de ce mode survie, de ce mode d'état d'alerte à une existence sereine, apaisée, dans laquelle tu te sens libre, dans laquelle tu te sens bien, dans laquelle tu te sens toi-même et dans laquelle surtout tu t'autorises et tu peux enfin Exprimer, révéler ton potentiel, rire, dormir paisiblement, retrouver du plaisir et de la joie dans ces petites choses simples du quotidien qui aujourd'hui te paraissent des montagnes insurmontables et je sais, je sais ce que tu ressens, je l'ai traversé et aujourd'hui j'incarne la preuve que c'est totalement possible de se libérer de troubles anxieux. très lourds, très sévères, desquels tu penses que tu ne te sortiras jamais et que si moi j'en ai été capable, et grâce à la méthode aujourd'hui que j'ai développée, toi aussi tu peux te libérer de cette prison et de cet enfer. Voilà, cet épisode touche à sa fin. Comme d'habitude, j'ai fait beaucoup plus long que ce qui était prévu. Je me suis une fois de plus sous-estimée. Et pourtant j'ai été synthétique, mais voilà, j'avais vraiment à cœur de vous partager le plus authentiquement possible ce parcours. Si ça a résonné pour toi, si tu t'es reconnue dans certaines parties de ce parcours, dans certaines formes d'anxiété, de ces manifestations, qu'aujourd'hui tu te sens particulièrement affectée au quotidien par cette anxiété, qu'elle en est peut-être même... totalement paralysante dans certaines situations, sache que je suis disponible pour échanger sur ce que tu vis, sur ma méthode, sur mon accompagnement zéro anxiété. Que tu veuilles juste simplement des compléments d'informations ou que tu te sentes appelée par cet accompagnement, n'hésite pas à m'envoyer un petit message privé sur Instagram. Tu peux même réserver. directement ton appel découverte de 30 minutes totalement offerts qui n'engage à rien pour qu'on en discute de vive voix par téléphone je remets tous tous les liens en description de cet épisode je te remercie d'être resté jusqu'à jusqu'à la fin j'espère que l'écouté a été agréable je t'embrasse très fort et je te dis à très vite pour le prochain épisode ciao ciao