Speaker #0ne me cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure présenté par Julie Veyron Hello Hello tout le monde j'espère que vous allez bien que vous êtes en forme que tout va bien que vous avez passé une belle semaine et que vous êtes prêtes et prêts à commencer la nouvelle aujourd'hui j'ai une grande annonce à vous faire immensissime même si vous vous en doutez déjà je dois quand même vous faire cette annonce. Tadam ! Donc, dans 27 jours, aujourd'hui, puisqu'on est dimanche 12 octobre, dans 27 jours, nous serons, nous serons en masterclass à Cancun. Tadam ! Ça, c'est quelque chose que vous savez déjà. Là, vous vous dites, là, là. Tu vas arrêter avec tes trucs ? Alors attendez, je me mets un petit peu d'ambiance. Alexa, allume la musique ! Ambiance dans laquelle je me suis mise un petit mix de David Guetta, tranquille, dans une petite baffle Alexa, toute petite, un dimanche matin à 9h02. Je vous annonce ce matin, de manière exclusive, que je suis en train de préparer le volume 3 de... Cancun les amis, je suis déjà en train de préparer le volume 3, je me demande très sincèrement, solennellement, qu'est-ce que c'est que cette merde, pardon, solennellement, quand est-ce que je vais dormir ? Je pense vraiment pas de suite, je pensais pas que ma carrière professionnelle prendrait un tel élan, une telle ampleur, mais on me le réclame. Et moi, je suis quelqu'un qui aime faire plaisir aux gens. Tu vois, je ne peux pas dire, ouais, mais non, mais en fait, on ne le fait pas parce que là, nanana. Donc, on le fait. On le fait. Et donc, je suis déjà en train de travailler dessus, à contacter un petit peu à droite, à gauche, les artistes et tout. On va voir un petit peu comment ça va se passer aussi dans 27 jours aujourd'hui. L'édition numéro 2, ça va nous donner une très bonne idée. de ce qu'on va pouvoir mettre en place pour l'année prochaine, de comment on va le mettre en place, de qui va être là, on va se concerter, on va regarder ça, on va en parler aussi avec les artistes sur place. J'ai déjà commencé, j'ai déjà des gens qui ont dit d'accord, donc... et des gens qui ont dit non. Et je vais vous raconter cette histoire qui pour moi en fait a été extrêmement... extrêmement... J'ai pris une leçon. J'ai pris une... J'ai pris une leçon et je voulais vous en parler de cette leçon parce que j'ai trouvé ça extrêmement positif et en même temps, je me dis ça, ça pique un peu. Ça m'a piqué un peu et je vais vous raconter. Info news du jour. Il y aura bien un Cancun 3 si tout se passe bien cette année, si tout s'aligne correctement. Voilà, donc que nous allons largement préparer et voilà. Donc soyez prêts pour ça, ça c'est sûr, vraiment. Je bois, excusez-moi. Et j'ai voulu je voudrais j'aimerais une façon différente de l'entrevoir donc on va on va discuter on va regarder on va voir ça et donc je vous dirai rien du tout mais si c'était passé non donc je vous dirai rien du tout par contre je voulais approcher des gens qui bossent à l'international et donc j'ai eu un rendez vous téléphonique avec un coiffeur qui travaille à Los Angeles, en tout cas pas très loin, en Californie. Et en fait, donc hyper gentil, d'une gentillesse vraiment vraiment gentille, hyper accessible, il a vraiment communiqué avec moi, il m'a répondu à mes messages, nickel, vraiment en fait super super super gentil. Et en fait, j'ai... J'avais envie de lui proposer soit des ateliers, soit une autre façon de voir comment on pourrait l'intégrer. Je voulais vraiment en fait, parce que ce monsieur je le suis depuis des années, quand je suis arrivée à Québec en fait, donc depuis très longtemps, et je trouve qu'il fait un travail exceptionnel. Et de ce fait, je me suis dit, putain, ça serait vraiment une belle valeur ajoutée, je trouve que ça revient vraiment dans les salons, cette technique et tout, ça pourrait vraiment être super. Donc je me suis dit, ouais, pourquoi pas, pourquoi pas, pourquoi pas. Donc là... Je me suis dit, pourquoi pas. Et en fait, j'ai donc réussi à obtenir une visio avec ce coiffeur. Et puis moi, j'étais persuadée qu'il parlait français. J'en étais sûre. J'étais sûre et certaine. Donc je me suis dit, ce n'est pas nécessaire que je prépare mon entretien en anglais. Parce que, pour moi, il parle français, c'est sûr. J'ai déjà commenté des posts de son Instagram. Il m'a déjà répondu en français. J'étais persuadée qu'il était d'origine belge ou quelque chose comme ça. Et donc, j'étais sûre que, pour moi, il parlait français. Et en fait, quand je suis arrivée au zoo, il ne parlait pas un mot de français. À peine. Je me suis dit, ouh la la, moi qui étais une brède en anglais, mais une brède à 5, un truc de fou. Moi là, en 5e, ou je pense, un truc du genre, quand j'ai commencé l'anglais, 4e, je passais mes cours devant la porte, parce que la porte d'anglais était une terroriste, et que du coup, je n'arrivais pas, l'anglais ça ne rentre pas, je ne sais pas pourquoi. L'anglais, ça ne rentre pas dans ma tronche. Ça ne rentre pas. Ça ne rentre pas. Je ne sais pas pourquoi, mais l'anglais, ça rentre pas. Je parle très bien l'espagnol. Je parle très bien français. Mais par contre, l'anglais, fuck, ça ne rentre pas. Je le comprends bien, très bien même. Mais alors, ça ne rentre pas. Et donc, j'arrive à cet entretien. On aurait dit une pauvre chose, je vous assure. C'était n'importe quoi. Donc là, j'essaye de me dépatouiller avec ce que j'essaye de savoir, ce que je connais. Je me rappelle de Madame Chenevas. Si vous m'entendez, Madame Chenevas, si vous êtes décédée, si vous ne l'êtes pas, vous ne m'entendez pas. En tout cas, tout ça pour dire que Madame Chenevas, vous m'avez traumatisé. Vous m'avez traumatisé, Madame Chenevas. Vous m'avez... traumatisé, vous m'avez défait, détesté l'anglais, vous m'avez appris l'anglais comme une merde c'était nul votre façon de nous apprendre l'anglais, c'était pourri. Je pense que déjà à l'époque vous aviez déjà une quarantaine d'années peut-être à peu près donc j'imagine que maintenant moi j'en ai 42 donc ça fait à peu près une trentaine d'années on parle de ça donc vous êtes pas... Peut-être que vous êtes encore en vie, mais vous n'êtes pas fraîche de ouf. Donc, pardon, excusez-moi. Donc, j'ai envie de vous dire, longue vie, mais vous m'avez appris l'anglais comme si c'était une langue morte. Voilà, et j'en ai gardé des souvenirs épouvantables. Voilà, et du coup, je ne parle pas anglais. Et même si j'ai vécu au Québec pendant longtemps. et je parle français et espagnol, ça l'espagnol nickel, je sais même dorénavant que déjà les jeunes, parce que moi je suis d'origine espagnole mais pas mes grands-parents, donc je sais que les jeunes y font pour beaucoup, donc ça veut dire que ma grand-mère m'a transmis quelque chose d'extrêmement important, mais j'ai pas de descendants et d'ancêtres qui parlaient anglais, j'en suis sûre et certaine maintenant. Et donc, pardon, et donc, et donc, je me suis retrouvée devant ce monsieur hyper patient, hyper gentil, hyper compréhensif, hyper tout en fait. Vraiment une patte ce monsieur, une perle, vraiment très gentil. Mais je me suis sentie con quand même, mais bref. Parce que moi je suis quelqu'un qui aime bien avoir la maîtrise du truc, tu vois. J'ai toujours cette idée que quoi faire, ok, ça passe. Femme d'affaires en coiffure, femme d'affaires en coiffure, ça passe moyen. Et donc, et donc, et donc, et donc, malheureusement, malheureusement, eh bien, il a fallu que je lui explique comme j'ai pu. Bref, donc là, je lui explique, j'explique le concept, je lui explique tout. Il était hyper emballé. par le concept, il trouvait ça hyper intéressant, il aime la France quand même, il était à Paris il y a peu de temps, donc il était hyper emballé par le concept, et tout, nickel. Nickel, nickel, on parle, on se comprend quand même, et tout, et tout. Et donc, là, arrive la question de la rémunération. Donc je lui explique un petit peu comment ça fonctionne, et donc... Là, il me donne un prix, son prix, environ, je pense, 30 fois supérieur à ce que je pensais. Pour de vrai, non. Quand je dis ça, je ne ris pas. Donc là, je me dis, j'ai un sursaut, bien évidemment. Je me dis, ouf, on va avoir un problème. Donc là, je lui demande peut-être une prestation de... une journée pour voir un petit peu ce que ça donnerait et c'est toujours trop élevé pour le budget que je m'étais fixé et là en fait je me dis parce que là lui en fait il me dit oui combien la masterclass est facturé tout ça donc il prend en compte il réfléchit il regarde un petit peu tout ça et tout et en fait il me dit mais ça va être très peu facturé versus le prix que je vais demander. Donc du coup, je pense qu'à ce stade, vous ne ferez pas d'argent. Il me dit, je pense que ce n'est pas pertinent. Bref, il m'explique. Et moi, mon objectif, en fait, ce n'est pas de facturer de ouf la masterclass. Mon objectif, c'est que ça reste accessible pour la France, que ce soit quelque chose qu'on puisse s'offrir facilement. Et donc, on n'est pas dans des discours complètement opposés. Et donc, du coup, parce qu'une masterclass comme celle-là, si j'avais été américaine et que je l'aurais propulsée aux États-Unis, c'est quelque chose qui se vend facilement, je vous jure. Je l'ai facturée cette année, 2200 euros. D'accord ? L'année prochaine, peut-être un tout petit peu plus, mais pas plus, pas beaucoup plus. Pas au-dessus... On ne passe pas au mille suivant, vous voyez ce que je veux dire ? C'est sûr que non. Donc, ça c'est sûr. Mais tout ça pour dire que si on veut pouvoir se payer des bons artistes, si on veut pouvoir faire quelque chose de top, si on est obligé au fur et à mesure des années, parce que l'hôtel augmente ses prix et tout ça, on est obligé un petit peu d'augmenter le prix et tout ça, ça c'est logique. Mais je ne passerai pas du simple au double. Ça c'est sûr que non. Et donc ? Là, et puis en plus je propose un paiement en plusieurs fois, bref. Donc là, aux Etats-Unis, une masterclass comme celle-là, c'est facilement 10 000, 12 000. Facilement. Facilement. 10 000, 12 000 euros. Facilement. Moi, ce n'est pas mon objectif. Je ne veux pas ça. Mais je me suis quand même dit, je me suis quand même dit. Je me suis fait un schéma dans ma tête. Et je me suis dit, en fait, son prix est élevé, c'est bien, c'est super pour lui. Je suis super contente qu'il soit payé ce prix-là habituellement. Que les marques soient capables de payer ce prix-là. Je trouve ça hyper cohérent, hyper pertinent. Je trouve ça top et tout. C'est juste que nous, en tant que nous, coiffeurs français, on n'est pas rendus là encore. On n'est pas du tout rendus là. Du tout. on se retrouve aujourd'hui à... On ne pourrait pas se payer ce genre de masterclass, ou en tout cas, pas sur un nombre... Voilà, vous comprenez ? Mais pourquoi en fait ? Et là, toute mon analyse arrive. Là, vous allez dire, ouais, ta petite histoire avec ça, on s'en fout. Je ne vous donnerai pas le nom de ce monsieur, parce que ce n'est pas dit qu'un jour, je ne le sollicite pas. Je vous assure. Parce que moi, je suis quelqu'un en fait qui me dit... Je vous dis, c'est déjà cette masterclass à Cancun. Je ne la fais pas du tout pour l'argent, mais alors vraiment pas. Mais alors zéro, parce que si je le faisais pour l'argent, je ne serais largement pas assez payée pour tout le travail que ça demande. D'accord ? Donc, ce n'est pas du tout pour l'argent qu'on le fait. C'est pour proposer aux coiffeurs une valeur ajoutée dans leur année pour aller se former avec des top ones. Et de se dire, moi là, j'ai la possibilité d'aller à Cancun et de me former et de faire de la formation. Et ça a toujours été. Et je dis bien, ça a toujours été mon goal de pouvoir offrir de la formation et m'offrir de la formation que je n'ai jamais pu me payer, moi, quand j'étais coiffeuse à l'époque, en France. Je dis à l'époque parce que je suis dans ma dixième année d'expatriation, donc imagine. Et donc là, la réflexion que je me suis faite, je me suis dit, putain, le gars, waouh, réussite de ouf, travail. de dingue. Si on le paye ce montant-là pour donner de la formation, réussite de ouf. Et travail de dingue. Et donc, je me suis dit, c'est pas lui qui est hors champ. C'est moi, en fait. C'est nous, dans notre façon de facturer, dans notre façon d'aborder notre métier. dans notre façon de voir les choses parce que lui là il travaille dans un tout petit salon une pièce rien que ça il s'est fait connaître par les réseaux sociaux bref mais ultra ultra ultra ultra ultra conscient de sa valeur ultra conscient de sa valeur et en fait nous notre problème c'est de ne pas savoir gérer l'argent Et de se dire, parce que j'ai vu un truc la dernière fois, j'ai vu un réel, et on demandait à des jeunes, qu'est-ce que vous pensez des ultra-riches ? Ouais, c'est tous des enculés, ils se rincent, ils ne payent pas assez d'impôts, c'est des connards. Mais en fait, on est victime de cette putain de croyance de merde qui dit qu'on n'a pas le droit de gagner de l'argent. On n'a pas le droit de vivre de son métier. On est regardé, on est jugé. Parce qu'en fait, on n'a pas le droit de dire, moi, je serai riche et je gagnerai ma vie. Et je me permettrai ci, ça, ça. Non, c'est interdit en France. C'est interdit. Et quand tu as envie d'être un petit peu au-dessus de la moyenne, tu te fais taper sur la tête. C'est un truc de fou. Il n'y a qu'à voir les coiffeurs qui ont manifesté il n'y a pas longtemps. Il y a au début de... Faites d'années là, début d'été là, t'as envie de leur jeter des petits cailloux ? Tu te dis non mais attends mon gars, si tu commences comme ça en fait tu vas pas te l'en sortir. Et là je me suis dit, en fait c'est nous, on a habitué les gens à voir petit, toujours plus petit. Petit, petit, petit, petit, petit, petit. Et quand quelqu'un t'annonce un prix comme ça tu te dis, oh, culé ! Mais jamais de la vie, en fait. Jamais de la vie, tu dois rire de quelqu'un qui a décidé de gagner sa vie correctement. Jamais tu dois dire, ouais, putain, ça va, ils se la pètent, ils se la racontent. Mais jamais de la vie, en fait. Et je suis trop fière de moi, en fait, parce que c'est vraiment pas la réaction que j'ai eue. Je pense que j'ai eu une réaction logique de me dire, ouais, c'est un peu au-dessus de mon budget. C'est un peu... c'est pas vraiment ce que j'avais prévu, c'est pas tout à fait ce que je voyais, mais en même temps, en même temps, le tout bon travail mérite un salaire, quoi. Et si, en fait, parce que là, on dit, ouais, mais non, mais là, on a toujours tendance à se dire, comme quand quelqu'un rentre chez Porsche, tu vois, attends, attends, je bois, quelqu'un rentre chez Porsche. Quelqu'un rentre chez Ferrari, quelqu'un rentre chez Lamborghini, quelqu'un qui n'a pas les moyens, quelqu'un qui n'a pas la possibilité de s'offrir une bagnole comme ça. La première chose qu'on va faire, c'est, « Ouais, putain, tout payer autant pour ça, c'est vraiment n'importe quoi. C'est vraiment débile. C'est vraiment... » Tu vois quelqu'un qui conduit ça, tu dis, « Ouais, culé. » Mais ça va, il s'emmerde pas, le voisin, il a changé la bagnole. Voyez ce truc-là ? Et en fait... On est tellement enfermé là-dedans qu'on fait des petits prix, qu'on a peur de facturer parce qu'on a peur que ta clientèle ait ce genre de discours. On a peur en fait de se dire, putain qu'est-ce qu'elle va penser, qu'est-ce qu'elle va croire, comment elle va penser que je suis, comment elle va me voir. Mais en fait, on a privilégié le volume pour ne pas avoir à développer ce discours-là. Mais au final... Si tu coiffais une cliente, que tu la facturais correctement, une seule fois par jour, il n'y aurait pas de problème en fait. Tu ne serais pas fatigué, tu n'aurais pas besoin de courir après les gens. Il faut faire du travail de ouf par contre, faire un travail de sa mère. Mais si tu faisais ça, il n'y aurait pas de problème en fait, il n'y en aurait pas de souci. C'est juste en fait nous qui nous sommes faits embobiner par des techniques marketing de merde où tu dois faire du volume pour faire du chiffre d'affaires. Donc tu dois facturer ta coupe à 40 balles, tes mèches des fois j'ai envie de vomir tellement quand j'entends les prix ça me donne envie de gerber, mais tes mèches à 150 balles, et pour toi c'est normal en fait, c'est la base. Et donc, comme ton chiffre d'affaires est petit, ou alors que tu as fait énormément de clients, il ne t'en reste pas beaucoup dans ta caisse parce que du coup, ta marge est très petite, ton coût de fonctionnement est très élevé, ce qui te reste en bénéfice est minime. Et quand tu te dis, moi je vais me payer une formation à 10 000 ou 15 000 euros, tu ne peux pas. On ne peut pas parce que ça devient hors budget. Bien sûr, il y a des salons qui peuvent. Il y a des salons qui s'en vont à plusieurs, qui font passer sur le salon, etc. Ça, c'est sûr, c'est logique. Mais dans ce temps-là, tu te dis, voilà. Et là, nous, on est chanceux en France. On a quand même une énorme équipe de formateurs qui amènent énormément. énormément et qui donne un travail extraordinaire. Mais quand tu réfléchis, il n'y en a pas tant que ça. Il n'y en a pas tant que ça. Et la diversité, au bout d'un moment, elle est limitée, en fait. Moi, je trouve qu'elle est limitée. Et donc, quand tu te retournes à l'étranger, tu te rends compte que tu as... La façon que nous on a de voir notre métier, elle est dégueulasse. Elle est dégueulasse. On voit notre métier en fait, en tout cas le fait de coiffer et tout ça, on le voit comme un job salarié à Lucide. On le voit comme un job salarié à Lucide. On fait pour avoir un salaire à la fin qui, selon moi... Et ridicule, ridicule, quand tu te payes le prix d'un snick alors que tu travailles 60 heures par semaine dans ton salon, je m'excuse, c'est de l'esclavage. Quand tu es obligé de réfléchir à quand tu vas partir en vacances, c'est pas possible, c'est de l'esclavage. C'est non, vous comprenez ? C'est non. Quand tu es obligé de réfléchir en fait à... Je ne sais pas moi. À tous les extraits que tu pourrais avoir dans ton entreprise, avec ton entreprise, par ton entreprise, ce n'est pas logique. Ce n'est pas logique. Et ça part de l'embryon de l'entreprise, c'est-à-dire, je ne me considère pas comme une femme d'affaires ou un homme d'affaires. Je me considère comme un salarié dans mon entreprise. Et comme je suis un salarié dans mon entreprise, que la coiffure ça n'a pas de sens ça sert à rien tatata attendez parce que là il faut quand même que je le prenne en photo ça excusez moi pardon ça sera pas long je fais une pause truc de ouf je le mettrais en story et je vous mettrais un questionnaire voir voir ceux qui ont de l'imagination ou pas donc je l'ai pris en photo oui j'ai pris en photo je le mettrais en story Mais en fait... En fait, l'économie, ce n'est pas compliqué l'économie. L'économie, en fait, ça part d'un point A jusqu'à un point Z. Je vous explique. Si, par exemple, ton patron a décidé qu'il facturait correctement ses prestations à la bonne hauteur. Dans ces cas-là, il va... mieux rémunérer ses employés puisqu'il va avoir suffisamment d'argent pour élever les salaires et là je parle dans l'économie en général je parle pas juste en coiffure mais si par exemple tu crées un produit produit haut de gamme et là en ce moment là tu mises en fait sur la qualité et pas la quantité t'en vends suffisamment tu fais une bête de chiffre d'affaires tu rémunères tes employés et à leur juste valeur. Si les gens sont mieux rémunérés, ils vont davantage consommer. Ils vont devenir des consommateurs plus haut de gamme. Donc, ils vont favoriser une autre entreprise, d'autres entreprises qui vont elles-mêmes à leur tour générer du chiffre d'affaires. Et comme elles vont générer du chiffre d'affaires, elles vont elles-mêmes augmenter leurs employés. Et voyez le deal ou pas ? Voyez comment ça peut repartir une économie ? Et voyez comment on peut passer d'un niveau à un autre. Si le patron, lui, il a une meilleure vie, il va lui-même consommer. Il va lui-même partir en vacances. Il va lui-même avoir une meilleure voiture. Il va lui-même... Voyez ce que je veux dire. Voyez le deal ou pas. Voyez comment en faisant peur aux gens et en insérant des choses négatives dans leur tête, on les empêche de consommer. Et qu'on est tous... responsable du manque de consommation et du prix bas. S'il y avait un moment donné, je vous jure, tu vois la télé, oh merveilleux, la consommation est repartie, tout est nickel, tout est beau, c'est super, bravo, l'État n'a plus de dette, les gens recommenceraient à consommer, d'une manière un peu inconsciente, mais ils recommenceraient à consommer. Et donc, ils dépenseraient leur argent et donc ils feraient rouler l'économie et donc du coup on engendrerait comme ça de l'argent les gens seraient mieux payés et patati et patati et patati non à la place on préfère parler de guerre on préfère parler de déficit on préfère parler de dette on préfère parler de premier ministre qui fait des allers retours on préfère parler de ça ça bloque l'énergie en fait et nous dans notre métier on est pareil ah mais je peux pas même Je ne peux pas facturer Janine, mais si tu ne factures pas Janine, tu ne peux pas partir en formation, tu ne peux pas avoir des bons produits, tu ne peux pas consommer correctement, tu ne peux pas te payer correctement, tu ne peux pas te valoriser. Tu vois ce que je veux dire ? Et au final, en fait, des artistes qui sont à l'étranger, tu ne peux pas les faire venir parce que tu n'as pas les moyens de te payer ça. Et que du coup, vu que toi, tu n'as pas les moyens de te payer ça, en contrepartie, nous, en tant qu'organisateurs d'événements, on n'a pas les moyens d'augmenter le prix. Parce qu'on a envie de vous faire plaisir aussi. Et donc, du coup, on est coincé parce que du coup, on ne peut pas monter le niveau indéfiniment parce que monter le niveau, ça coûte de l'argent. Vous voyez ce que je veux dire ? Et c'est là, moi, que mon métier, il arrive. C'est pour ça que je fais du coaching d'entreprise. C'est pour ça que je suis coach d'entreprise. Parce que mon objectif, en fait, c'est d'augmenter le niveau, de vous montrer que c'est possible, de vous montrer que vous en avez les capacités, que vous le pouvez. que c'est pas en fait en restant à un niveau médiocre, on s'en bat les couilles des diplômes, on s'en carre le cul de savoir qui a été à l'école de ci ou à l'école de ça, on s'en tape le coquillou. Ce qu'on veut en fait c'est de faire du travail de qualité. Et pour faire du travail de qualité, il faut se former. Et pour se former, il faut avoir de l'argent. C'est ça en fait le deal, vous comprenez ? Do you understand ? Je vous ai dit que mon anglais était dégueulasse. Mais vous comprenez ou pas ? Si quelqu'un connaît sa valeur et se rémunère à sa juste valeur, c'est pas lui qu'il faut blâmer. C'est pas lui qu'il faut blâmer. Lui ou elle, c'est toi en fait. Comment t'organises ton business pour pouvoir te payer ce que t'as envie de te payer ? C'est ça le deal. C'est ça le guide. Une paire de chaussures. Il y en a pour tout le monde, des paires de chaussures. Quelle est la paire de chaussures que tu veux te payer ? Des jeans ? Il y en a pour tout le monde. Quelle est la paire de jeans que tu veux te payer ? Des voitures ? Il y en a pour tout le monde. Quelle est la voiture que tu veux te payer ? Moi, quand on m'annonce le prix de quelque chose, selon en fait ce que je veux, jamais je dis que c'est trop cher. Jamais. jamais jamais jamais jamais je dis que c'est trop cher c'est pas trop cher c'est juste moi qui ai pas organisé ma vie en fait pour pouvoir me le payer si j'ai vraiment envie de me le payer j'ai qu'à mettre des actions en place pour pouvoir me le payer c'est tout c'est tout mais rendu là c'est pas la faute du produit qui est trop cher c'est de ma faute Je suis responsable de mes croyances. Je suis responsable de ce qui se passe à l'intérieur de ma tête. Je suis responsable de tout ce qui gravite autour de moi. Tout simplement, moi j'ai fait un coup de génie. En tout cas, je pense. J'espère, on verra. Mais j'ai fait un coup de génie avec mon local. Je m'en rends compte de plus en plus. D'ailleurs, je vais y aller tout à l'heure. Je vais y aller cet après-midi. Mais... Ça fait un petit moment que je ne suis pas allée parce que je peux vous dire que Cancun, à J-27, me demande énormément de temps. Mais une fois que tout ça sera passé, hop, on embraye sur le local. Mais réellement, en vrai de vrai, j'ai fait un coup de génie sur ce local. Parce que moi, quand il m'a été vendu, le monsieur, il l'a vendu selon le prix du mètre carré à Cancun, dans cette zone. Sauf qu'il a occulté le fait qu'il allait avoir un immense... Et il est en train de se construire. Donc il va être construit, je pense, dans un an. On l'aura, même pas. Il va y avoir un immense centre commercial juste en face. Tu traverses la rue. Immense. Il va y avoir des résidences privées qui vont se construire tout autour. Donc ça déjà, voilà. On est dans une zone qui, pour Cancun, en fait, qui est une zone très en croissance permanente, qui se développe énormément. Et là où il y a toutes les résidences haut de gamme de Cancun, se situe dans cette avenue. Avec tous les restaurants, tous les jambes passent énormément par là. Et donc, il y a des terrains à vendre partout. partout et les terrains qui sont à vendre sont tellement grands qu'ils en font des résidences privées donc j'ai eu énormément de nez avec ce local je l'ai acheté l'équivalent de rien du tout et aujourd'hui il vaut certainement le triple déjà rien qu'avec le centre commercial qui est sorti de terre il vaut le triple de ce que je l'ai payé Il n'est pas fini. Voilà. Donc ça là, voilà. Il n'est même pas terminé qu'on m'a déjà demandé si je le louais. Eh oui. Donc, je vous laisse imaginer. Donc là, encore une fois, c'est la preuve que les gens ne voient pas la valeur. Ils voient les choses qui sont concrètes. C'est-à-dire, je le transpose comme les coiffeurs. Une coupe de cheveux, c'est juste prendre une paire de ciseaux et couper des cheveux. Mais c'est plus que ça. C'est la réputation, c'est la technique, c'est la satisfaction client, c'est tout ce qu'on va mettre à l'intérieur. C'est ça pour moi. Ce n'est pas juste le fait de couper des cheveux. Donc à partir de maintenant, réfléchissez. Quelle est ma valeur ? Qu'est-ce que j'amène à ma clientèle ? Qu'est-ce que je vaux réellement ? Que tu sois dans le trou du cul du rat, ou là, ou dans une grande ville, ça n'a rien à voir. Qu'est-ce que tu veux ? de faire de ta vie réellement. Et là, tu auras des réponses. Tu auras des réponses. Alors, je te laisse sur cette réflexion-là. Parce que moi, ça m'a vraiment fait réfléchir. Je me suis dit, wow, ça m'a vraiment fait réfléchir. Donc, je te laisse sur cette réflexion à toi aussi. Et on se retrouve la semaine prochaine. Bye.