Speaker #0ne me cassez pas le peigne le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure présenté par Julie Veyron hello hello tout le monde j'espère que ça va bien que vous êtes en forme on enregistre donc l'épisode du jour les dimanches il est 7h45 ce matin tout part comme il faut c'est bon j'ai plus besoin de toucher le curseur c'est magnifique tout est bon pardon et aujourd'hui j'ai plusieurs sujets à aborder je vais commencer par le principal du jour Je parle souvent de ce que je fais mais je parle rarement de comment c'est arrivé et surtout quelles ont été les choses qui m'ont permis de mettre au point certaines autres choses et qui amènent aujourd'hui des résultats. Je m'explique, je m'explique. Cette semaine j'ai entendu quelque chose qui a été dit et qui m'a touchée en fait. Et donc j'ai décidé... On a décidé avec mon équipe de mettre en avant un outil, que ça fait déjà longtemps qu'on travaille dessus, ce n'est pas de hier soir, de cette semaine, que c'est sorti, mais ça a résonné en fait. Ça a résonné et je me suis dit, il faut que j'en parle, je pense. Je pense qu'il faut vraiment que je parle de ça. La méthode Lyon, de base, c'est... plusieurs axes, c'est-à-dire que c'est un axe développement personnel, un axe plus calcul, compta, après il y a un axe management, développement d'entreprise, c'est plusieurs choses comme ça, mais l'axe principal de cette méthode, c'est la méthode de calcul. La semaine dernière, en fait, j'ai entendu, parce que bon, il y a des gens qui critiquent en face et il y a des gens qui critiquent pas en face. Et des gens que je connais pas. Des gens que je ne connais pas. C'est ça le plus dur, je pense. Je pense que le plus dur, c'est d'être attaqué. Tu sais, quand quelqu'un te dit, ouais, j'ai fait ton truc, c'est pas ouf, j'ai pas eu de résultat, nanana. On est capable de discuter. Tu vois ce que je veux dire ? On est capable de se dire, bon, OK, qu'est-ce qui n'a pas bien été ? Qu'est-ce qui t'a empêché d'avancer ? Comment tu t'es sentie ? Mais quand c'est quelqu'un que tu ne connais pas, qui n'est jamais rentré dans ton système, qui ne connaît pas en fait ce que tu développes et qui te dit, ouais, mais ça, de toute façon, c'est de la merde. Et la meuf, la seule chose qu'elle a été capable de faire, c'est de décrouler tous ces salons. j'ai envie de te dire je sais c'est et puis c'est pas une personne qui me l'a dit cette semaine ces deux personnes et je me suis dit en fait c'est et la deuxième du coup la deuxième chose que je vais vous parler va pas du coup découlé de ça mais c'est dingue en fait de témoin quand j'ai quelque chose à je suis quelqu'un pardon je j'en perds mes mots je quelqu'un qui pas de j'ai pas de jugement d'accord Je n'ai pas de jugement, sauf si j'ai des preuves par A plus B, sinon je n'ai pas de jugement. Je ne juge pas les gens. Non seulement je ne juge pas les gens, mais je les juge de moins en moins. C'est-à-dire qu'avant, je pouvais avoir peut-être ce petit comportement de jugement en me disant « lui t'as vu, lui t'as vu, ouais t'as vu » . Je ne juge pas les gens parce que je ne les connais pas, je ne sais pas comment ils travaillent, je ne sais pas comment ils fonctionnent, je ne juge pas les gens. Et quand tu as tendance comme ça à me piquer comme ça. à me dire, ben, à dire, ben, ouais, mais tout ce qu'elle fait, de toute façon, c'est de la merde. Elle a écroulé ses salons, la la la. Tu sais, j'ai envie de te dire, on ne se connaît pas. Donc déjà, tu ne connais pas la situation financière de mes entreprises. Puis j'ai envie de te dire, je n'ai jamais écroulé de salon, bref. En plus de ça, tu n'es jamais rentré dans la méthode, donc tu ne sais pas du tout comment ça fonctionne. Tu ne sais pas du tout les résultats que ça amène. Donc déjà, certes. Et en plus, personnellement, entre toi et moi, il n'y a jamais eu de contact. Donc, on ne se connaît pas en fait. Tu ne sais pas du tout qui je suis, comment je fonctionne, quel est le travail que je produis, comment je travaille, mon rythme de travail et tout ça. Et ça, c'est hyper courant. Hyper, hyper courant. Donc, je vais vous en parler après parce que j'ai écrit une petite phrase sur mon cahier. Et comme... Ça fait deux fois que j'enregistre. Quand elle me met un peu d'émotion, je vais le faire en dernier. Voilà. Je vais l'écrire, je vais en parler en dernier. Pas parce que ça me rend triste, je suis hyper bien aujourd'hui. Voilà. Mais c'est parce qu'en fait, c'est récurrent, ce genre de situation. Mais c'est récurrent dans beaucoup de sphères dans la vie. Entourage, tout ça. Donc je vais en parler en dernier. Ensuite, je vais donc vous parler de la méthode, d'accord ? De quelque chose qu'on a mis au point avec Delphine, avec Arnaud, qui font partie de l'équipe Lyon en souterrain, j'allais vous dire, mais avec qui on a travaillé cet été parce qu'on se demande « Ouais, mais attends, mais toi, mais ha ha ha, mais ouais » J'arrête jamais de bosser en fait, jamais ! Cet été, on a bossé là-dessus. Et c'est venu que, comme je vous disais, la méthode Lyot, c'est un socle avec beaucoup de choses qui tournent autour. Et notamment la méthode de calcul. Voilà, la méthode de calcul qui m'est chère, mais que j'ai mis en place en fonction de ce que moi, j'ai vécu. En fonction de ce que moi, j'ai... eu à affronter dans mon parcours professionnel parce qu'il y a une différence entre écrouler une entreprise et avoir souffert dans cette entreprise mais l'avoir maintenu surtout ma première en fait et je m'en cache jamais. jamais en fait je me cache de ça, de dire que pour moi la coiffure est un métier extrêmement difficile surtout quand je l'ai commencé en 2000 d'accord c'est un métier très difficile les gens parce que là moi hier j'ai on a posté j'ai posté une carousel qui disait ben tu coupes des cheveux t'es idiote les gens s'insurgent aujourd'hui de dire ouais mais non mais tu exagères en fait non en fait on n'exagère pas quand vous lisez les commentaires sous les publications de reportages sur la coiffure vous comprenez qu'on n'exagère pas déjà pour commencer si vous aviez commencé la coiffure peut-être en dans les années 2000 parce qu'il y en a qui disent ouais mais arrête qu'ils ont commencé il ya dix ans d'accord donc il ya dix ans c'était pas le même c'était pas la même chose d'accord Il y a dix ans, j'arrivais au Québec et déjà la coiffure était considérée avec les réseaux sociaux comme déjà waouh. Moi, j'ai connu la coiffure avant les réseaux, donc bien moins waouh que ce qu'elle est aujourd'hui. Et les clients, il y avait deux mondes en coiffure. Il y avait la coiffure dans les grands salons et il y avait la coiffure dans les petits salons. Et la coiffasse, elle n'était pas... C'était pas... Tu vois, c'était pas reconnu comme aujourd'hui, quoi. Il n'y avait pas de diagnostic. Il n'y avait pas... Les produits n'étaient pas comme aujourd'hui. Il n'y avait pas X techniques pour faire quelque chose. Il y en avait qu'une. Il n'y avait pas autant de formations qui étaient proposées. Il n'y avait pas cette notion, en fait, de tu peux gagner de l'argent. Parce que moi, quand j'ai commencé, je le répète. Ma mère m'a dit, tu ne gagneras jamais ta vie. Parce que c'était considéré comme un métier, un sous-métier, bas de gamme, bas d'échelle, que tu ne fais pas d'études, parce que du coup, tu n'as pas bien travaillé à l'école. Donc tout ça, en fait, aujourd'hui, on me dit, aujourd'hui, la coiffure, c'est cool. Aujourd'hui, t'es qui, elle ? Aujourd'hui, quand tu penses à ça, parce que... Moi, j'ai eu une réflexion hier. Oui, mais c'est ridicule. Mais ce n'est pas ridicule, en fait, ce que je suis en train de te dire. Oui, mais moi, je connais quelqu'un. Oui, mais tu n'es pas dedans depuis 20 ans, plus de 25 ans. Même avant, vous voyez, tu n'es pas dedans. Tu connais des gens qui ont fait que, mais tu n'es pas dedans, en fait. Tu n'es pas dedans. Quand tu es dedans, tu sais, et quand tu as vécu un parcours un peu comme ça, tu le sais, comment ça a évolué. Tu le sais. comment ça s'est profilé. Moi, je peux te dire que moi, j'ai des clients qui m'ont dit « Oh mais c'est quand même bien, vous avez l'air quand même intelligente pour une coiffesse. » On me l'a déjà dit. On me l'a déjà dit deux fois. On me l'a déjà dit, vous comprenez ? Donc, si je le dis, c'est parce que je l'ai vécu. C'est pas parce que j'ai... Oh, mais j'avais inventé une vie de quelqu'un qui a galéré. Non, non, je ne m'invente pas une vie de quelqu'un qui a galéré. Ça a été la merde au départ. Il a fallu se faire un nom. Voilà, moi j'ai mon nom, avec moi toute seule. Je n'ai plus besoin de personne, en fait, pour me créer un nom. Je me suis créé mon nom toute seule. Voilà. Et ça n'a pas été facile. Quand tu es une femme et que tu dis, je vais devenir chef d'entreprise, je vais devenir femme d'affaires, Il y a des connards en coiffure qui te font encore penser que ce n'est pas possible. Voilà. Et quand tu le fais, elle a écroulé tous ses salauds. Voilà. C'est ça, en fait, le truc aujourd'hui d'enculé, là. Qui vous disent, oh oh oh. Mais non, en fait. J'ai déjà pas écroulé tous mes salons, déjà, pour commencer. Je suis en train d'ouvrir le cinquième. Si je les avais écroulés, je serais pas en train toujours d'en remonter un autre. Je t'apprends, Johnny. Je vais t'appeler comme ça maintenant. Je vais tous les appeler comme ça maintenant. Va falloir que je crée un avatar. Si tu m'écoutes, il faut créer une peluche. Il faut créer un... Il faut créer un Johnny. Il faut créer un truc. Il faut en faire un personnage. Il faut le faire parler. Non, parce que... À un moment donné, en fait, le misogyne coiffeur qui croit qu'en fait, on n'est rien et que vu que je réussis mieux que toi, enculé, la seule chose que tu as trouvé à dire, vu que tu ne me connais pas, tu ne sais pas qui je suis et que moi, j'ai des échos par contre. Moi, je sais ce que tu fais. Attendez, je bois. Ouais, quand ton seul passe-temps, en fait, est ton seul loisir. c'est de critiquer toute la sphère coiffure c'est pas dingue c'est pas ouf mais voyez c'est toujours des hommes en fait à chaque fois c'est marrant c'est rigolo c'est toujours ça en fait c'est toujours ça et du coup je trouve ça un peu ridicule mais bon bref donc non j'ai pas écroulé tous mes salons non j'ai pas été j'ai pas fait faillite etc le premier salon je l'ai vendu parce que j'en pouvais plus je faisais 10 000 euros de chiffres seul dans ce salon par mois et je travaillais 600 heures par semaine. Je me démenais comme une folle et j'avais aucun, aucun, aucun, aucun, j'avais aucune reconnaissance de personne. Voilà, je faisais mon taf et c'est tout. Voilà, j'avais aucune reconnaissance. Donc je l'ai vendu, je suis partie au Québec. J'ai monté un autre salon en 2018 que j'ai agrandi comme par hasard. je l'ai agrandi tu vois comme une grosse conne tu sais je veux dire quand tu écroules quelque chose tu l'agrandis pas mais bon bref donc un en 2018, deux donc c'est celui que j'ai agrandi, trois c'est celui que j'ai monté pour Enzo qui est toujours sur pied aujourd'hui d'accord qu'on revend là parce que Enzo va venir vivre au Mexique mais sinon il est toujours sur pied, Enzo est toujours en train de travailler dedans donc 1, 2, 3, 4 Et 5, celui qui va faire 250 m² au Mexique. Mais j'ai envie de te dire, j'ai écroulé tous mes salons. J'ai envie de te dire qu'on les a tous foutus par terre. Voilà. Et si j'ai vendu mon salon en 2023 ? J'ai vendu ? Non, plus que ça. 2022. J'ai vendu. Je n'exerce plus depuis 2022. Oui, c'est ça. 31 décembre 2022. Donc, j'ai vendu. Mon salaud. Pourquoi d'ailleurs ? Premièrement, parce que la méthode Lyon ne prenait une ampleur tellement grande que j'ai décidé de vendre parce que je ne pouvais pas tout faire. Deuxièmement, parce que je trouvais que la clientèle était devenue extrêmement exigeante et que je n'en pouvais plus. Que le Covid avait rendu les gens cons et que je n'avais plus envie de faire face à ça. Troisièmement, parce que j'avais des employés qui avaient des projets et je n'avais pas envie de prendre part à ces projets. Donc, j'ai décidé que c'était non. Et que moi, je ne me bloquais pas pour les projets des autres. Et donc, j'ai vendu, tout simplement. Mais rien à voir avec des soucis financiers quels qu'ils soient. Bien au contraire. Voilà, bien au contraire. Ensuite, Donc du coup, ça c'est pour la petite histoire, parce que je pense qu'il faut que je le dise et que je le redise, parce que c'est un truc qui est récurrent, qui reste un peu comme ça, puis c'est tout le temps les mêmes, puis c'est tout le temps, tout le temps ça part du même truc, puis tu sais, j'ai écrit une petite phrase qui va vous plaire, je pense. donc la méthode Lyon est basée sur quelque chose de très concret au niveau du calcul et pourquoi je vous raconte les histoires de mes salons parce que je n'ai, et je le dis, jamais été formé en business en coiffure. Voilà. Je n'ai jamais été formé en business en coiffure. J'ai été formé en business dans d'autres domaines. J'ai été formé en business dans d'autres choses. Mais en coiffure particulièrement, je n'ai jamais été formé en business. Tout ce que j'ai appris, je l'ai appris en le faisant. Voilà. Donc... je n'ai pas pu copier la formation de quelqu'un, je n'ai pas pu m'appuyer sur la formation de quelqu'un d'autre, je n'ai pas pu plagier ce que quelqu'un a fait, c'est impossible parce que je ne me suis jamais formée en business en coiffure. Il va falloir que vous arrêtiez de... Parce que ça n'a jamais existé de mon côté de plagier, jamais. Je ne me suis jamais formée en business en coiffure. Voilà. Et là, maintenant que j'ai dit ça, attention, roulement de tambour, on va dire que je suis imposteur. Non, non. Non, non. Quand tu es en train de monter un cinquième salon, là, tu n'es jamais imposteur. Jamais. Jamais, jamais. Et aujourd'hui, pourquoi j'ai réussi à développer des entreprises ? Parce que j'ai créé mon propre mode de fonctionnement en fonction des formations de business haut de gamme que je me suis payée et qui ont fait en sorte en fait que je me suis développée. Mais avant ces formations de business, il a fallu que je gère mes salauds. Et qu'est-ce que j'ai fait ? Je me suis... Vous savez comment ? Comme dans n'importe quelle... Comme dans n'importe quelle chose, par exemple. Je veux dire, tu es un sportif de haut niveau, on va t'apprendre ma technique, on va t'apprendre comment on coupe, on va t'apprendre tout ce qu'il faut faire. Mais tu vas trouver tes propres moyens, tes propres ressources pour devenir meilleur. Et bien c'est ce qui s'est passé pour moi en fait quand j'ai créé cette méthode de calcul. La méthode de calcul de la méthode Lyon, elle est à moi. C'est ma méthode, c'est à moi. C'est pas quelque chose que j'ai pompé, c'est à moi. du coup Alors vous allez me dire, oui mais ça part de la logique, ça coule de saut, parce qu'il n'y a pas non plus 36 millions de méthodes de calcul, etc. Oui, mais il y a une chose que personne n'évalue, c'est la valeur. C'est la valeur. Par exemple, je vous donne un exemple. Vous voyez la Joconde ? La Joconde, c'est un tableau qui doit faire... Allez, on y va. Si je suis gentil, je pense qu'il doit faire 50 par 50 ou 60. Non, 60 par 60, c'est trop gros. Non, il ne doit pas faire 50. Il doit faire 40. Il doit faire 40 par 40. C'est tout petit. C'est tout petit. 60 par 60, j'en ai un dans mon bureau. Non, il ne fait pas ça. Oh non, il est beaucoup plus petit. Il doit faire 30 par 30. Là, je compte. Il doit faire 30 par 30. Ouais. Ce n'est pas grand. C'est tout petit. La Joconde, elle doit faire 30 par 30. Il faudrait que je le vérifie. Il faudrait que je le vérifie. Je vais vous le... On va se le vérifier en live, OK ? Parce que je n'aime pas dire des conneries. Taille du tableau de la Joconde. Parce que... Taille du tableau de la Joconde. Ah non, il fait 77 par 53. Donc, ouais, c'est un rectangle. J'avais le... Ouais, il est vraiment... Il est vraiment pas grand. 77, c'est vraiment pas grand. Et 53, c'est vraiment pas grand du tout. Donc, vous voyez donc tout ce tableau-là, d'accord ? Et là, vous vous dites, quel est le prix ? Le prix de ça, c'est inestimable. C'est... Personne ne serait capable de mettre un prix là-dessus. Personne. Je ne sais pas. Prix de la Joconde, on va se le chercher. Il est... Je ne sais pas. On pourrait pas l'acheter d'abord ? Mais je pense qu'on pourrait... 2 milliards d'euros. Il l'estime à 2 milliards d'euros, d'accord ? Donc 2 milliards d'euros. Le gars là, est-ce que vous savez combien de temps il a mis à le perdre ? Parce que souvent en fait on dit, ouais mais tant que Léo de Vinci, on va faire des recherches, ok ? Là vous devez vous dire, tu n'aurais pas pu faire des recherches en anglais ? Ben non, parce que je suis toujours dans l'impro, vous le savez. Tant que Léo de Vinci a peint la Joconde. on sait pas en fait pour de vrai ils disent pendant trois ou quatre ans mais je vois un beau jeu franchement j'y crois pas j'y crois pas trop vu le truc j'y crois pas trop il a peut-être commencé machin nana bref en tout cas tout ça pour dire que à l'époque à l'époque donc Donc nous parlons des années 1500, où le monsieur a exercé son nom. Et donc, il appelle Janine, là, sur le truc, entre 73 par 53. Ça lui a pris, je sais pas, le coût du travail à l'époque, je sais pas. Aujourd'hui, estimation du bordel, 2 milliards. 2 milliards, on a dit ? Je sais plus combien on a dit. Bref, on a dit quelques milliards. Et là, j'ai envie de te dire, elle est là. Est-ce que le gars, quand il a peint, il s'est dit « Ouais, mais entre le prorata du temps versus le coût du travail, tatata » . Non, en fait, il a peint son tableau et aujourd'hui, ça a de la valeur. C'est ça, pour moi, la valeur, en fait, je me rapporte toujours à l'âge au compte. Pourquoi ? Vous allez me dire « Ouais, mais c'est ridicule » . Parce qu'en fait, le tableau, il n'est pas estimé en fonction du... du temps, il n'est pas estimé en fonction de là où il a été peint, il n'est pas estimé, parce qu'il a peint au fin fond de la cambrousse, il n'est pas estimé en fonction du nombre de pinceaux qu'il a utilisé, il n'est pas estimé en fonction du nombre de tubes de gouache qu'il a utilisé, j'exagère, je dis de la gouache, je pense qu'il a vomi. Je pense que Léo, si tu m'écoutes, il a vomi, je pense, quand j'ai dit gouache. Ni en... Tu sais, je veux dire, en coiffure, on se prend tellement la tête. Bref, mais on oublie un truc, c'est la valeur. La valeur de la personne qui a fait le travail. On croit toujours qu'on n'est pas capable, qu'on ne peut pas, qu'on n'y arrivera pas. Qu'augmenter son prix, c'est terrible. que c'est tout est terrible vous comprenez c'est terrible terrible on peut pas n'y arrivera pas donc il a quand même fallu que je mette quand même un système de calcul en place parce que je peux pas dire ouais mais moi écoute colette je te fais le balayage mais moi tu vas voir je vais te faire un truc tu vas comprendre que ça a de la valeur tu vois je peux pas faire ça parce que elle comprendrait pas la plupart du commun des mortels ne comprennent pas notre démarche ne comprennent pas. Moi, je me suis fait... On m'a dit, oui, mais non, parce que j'ai dit que... J'ai fait un post cette semaine qui dit que être coiffeuse, c'est être considéré comme stupide. Lisez les commentaires sous des reportages de coiffure, vous comprendrez que c'est vrai et que c'est pas ridicule. D'accord ? Et j'ai pas exercé la coiffure depuis hier soir. Donc, je sais, je suis au courant. D'accord ? Donc, le commun des mortels ne comprend pas notre démarche. Le commun des mortels achète un service. Alors que nous, on crée le service. Donc... Il y a un goal là, il y a un truc, il y a un fossé qui se crée là. Attendez deux secondes. Il y a un fossé qui se crée là, de base. C'est-à-dire que déjà de base, si vous n'êtes pas capable d'assumer votre valeur, on a un problème. Donc j'ai créé un outil hyper puissant parce qu'on n'est pas tous des fusées des maths. Pas tous. On n'est pas tous capables d'enregistrer comment on calcule. On n'est pas tous capables de pouvoir connaître exactement la rentabilité d'un service. On n'est pas tous capables de savoir combien coûte notre taux, notre marge produit, etc. Donc, de ma tête, j'ai sorti ma méthode de calcul et on en a créé un outil. facile, simple, clair, clean, qui va vous permettre d'apprendre et de connaître votre taux de rentabilité. Vous allez pouvoir commencer à gagner de l'argent instantanément dans votre salon. Mais une chose, une chose que je permets d'incorporer aussi, c'est la valeur. Ce n'est pas combien je dois gagner, c'est combien je veux gagner. Combien je veux, moi-même en fait, combien je veux. Combien je vaux ? C'est de se dire, mais moi en fait, je n'ai pas envie d'être une coiffeuse classique, je n'ai pas envie de rester là où je suis, j'ai de l'ambition, j'ai envie d'acheter mon local, j'ai envie de créer plusieurs salons, j'ai envie de travailler moins. Donc, on est encore. la valeur à l'intérieur quelle est la valeur comment vous vous positionnez par rapport à ça c'est ça en fait le deal c'est ça le truc et bien d'autres choses évidemment sinon je n'aurais pas fait une méthode entière mais vous comprenez je sais que ce podcast doit durer peu de temps sinon je vous en parlerai pendant des tonnes d'heures d'accord des tonnes d'heures Mais il y a un truc que j'ai écrit qui m'a... C'est une phrase à moi, d'accord. Mais je l'ai écrit parce que je me suis dit, ça va être impactant. Et comme ça me crée un peu d'émotion, je vais le faire en dernier. Parce que pour moi, c'est important. Ce métier-là, il m'a challengée. Il m'a donné des défis. Il m'en donne encore. Il m'en donnera encore. Pour moi, en fait, c'est... Hier, j'ai eu une discussion avec mon fils. J'ai grandi, en fait. J'ai... eu mes enfants et j'ai grandi dans mon métier en même temps, surtout avec Enzo. Enzo, lui, il a vu la galère, il a vu comment c'était, il a vu comment... Maël, ils ont 50 décarts avec Enzo, Maël, beaucoup moins. Maël, lui, il est un peu plus dans la victimisation. Et mon mari aussi un peu. Vraiment hyper victime, le gars. Alors c'est ouais, mais moi, ouais, mais moi, ouais. Bref. Et là, j'ai écrit tant que tu te chercherais un coupable à ta situation. tu ne trouveras jamais les clés pour développer, pour te développer. En fait, puis ce n'est pas un reproche, en passant, ce que je vais vous dire, c'est hyper important. Je devais faire un podcast exclusivement par rapport à l'outil de calcul, mais l'outil de calcul, il n'a aucun sens si tu n'es pas capable de te déterminer, de savoir ce que tu veux, de savoir où tu vas, de savoir pourquoi tu le fais. Ça n'a aucune valeur de savoir calculer ses prix, si tu n'es pas capable de les mettre en place. Et en fait, hier mon fils m'a dit un truc, ça m'a touchée, mais pas dans le bon sens. Ça m'a un peu vexée, en fait, pour dire la vérité. Il m'a dit, pour toi c'est facile maintenant que tu as tout. En fait, ma vie, la vie en général, n'est pas facile pour personne. Pour personne. C'est facile pour personne d'augmenter ses prix. C'est facile pour personne de mettre des actions en place. C'est facile pour personne d'être le moteur d'une famille, d'une entreprise, de tout ce que vous voulez. Ce n'est pas facile. Parce que plus tu grandis, et plus les défis sont grands. On croit qu'on se dit, elle organise des trucs, elle fait ci, elle fait ça. Oui, c'est sûr, je suis hyper fière. Hyper fière. Mais je ne suis pas blasée. Je ne suis pas blasée parce que ce n'est pas... Mon but final, il n'est pas atteint encore. Je suis au commencement, en fait, de ce que je veux accomplir pour de vrai. Et je la vois encore la montagne. Et ce n'est pas facile, ce n'est pas plus facile, parce qu'on a plus de réussite que quelqu'un d'autre. Si on a plus de réussite que quelqu'un d'autre, c'est juste qu'on n'est pas comparé à la même journée. C'est-à-dire que souvent, les gens ont tendance à se comparer. Alors jour 2, ils ont tendance à se comparer à quelqu'un qui est à jour 1000 admettons. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc quand tu es à jour 2, tu dis ouais mais regarde, ouais mais c'est facile. Et en fait, c'est une réaction de victime. De victime. Parce que quand en fait tu réfléchis deux secondes et que tu te dis, ouais bon mais alors là elle est là. Mais peut-être qu'au début, elle n'était pas là. Non, c'est sûr, je te conf Elle n'était pas là. Et non seulement elle n'était pas là, mais elle a galéré pour arriver à son jour 1000. Parce que ça a été des doutes, des peurs, des pleurs, des moments d'hésitation, des moments de crainte, des moments où les gens, en fait, comme l'autre connard là, qui te dit « Ouais, mais elle a écroulé ses salons. » Mais il y a des fois où j'ai cru, il y a des fois où j'ai pu le penser que c'est ça qui allait m'arriver. Il y a des moments où j'ai douté. de ma capacité il ya des moments où je me suis demandé en fait si j'étais légitime et je me le demande encore mais j'ai tout créé en fait pourquoi pour que ça arrive pas j'ai tout mis en action pour que ce soit clean mais vous pensez quoi qu'à un mois de mon événement je comprends ici non pas du tout j'écoutais j'écoutais un reportage et hier sur faire reportage à l'interview sur dj snack qui disait, ouais moi en fait, je suis hyper stressée pendant toute la préparation de mes shows, il va faire le Stade de France, franchement, chapeau mon gars, il a été découvert, il dit qu'il a débuté tard, il a débuté à 30 ans, on a débuté aussi tard mon gars, donc je suis contente pour toi, j'ai été chef d'entreprise moi aussi, à 30 ans, et en fait, en fait, tu te dis, mais c'est... Les gens, ils voient le « Ouais, mais le gars, il vend des stades de France, il est implanté, il se la pète. » Mais vraiment pas, en fait. Quand vous pensez ça, c'est que vous n'avez jamais compris le travail qui était en arrière. Jamais. Vous n'avez jamais évalué tout ce qui était en arrière, tous les doutes, les craintes. Moi, ça fait un an, presque un an, ben oui, un an en fait, parce qu'on l'a mis en vente. Ça fait un an qu'on prépare Cancun 2. Là, je suis, je ne spoilerai pas, en train de préparer Cancun 3. Donc, vous voyez, je suis dans plusieurs champs. Je monte mon salon, je prépare Cancun 3. On close Cancun 2. Je développe ma méthode. On est en train de préparer le big truc qui va avoir lieu l'année prochaine pour la méthode et tout. Et tu me demandes, moi, là, tu es en train de me dire que moi, en fait, c'est facile. Mais non, en fait. Ça, je ne l'accepterai jamais. Jamais, jamais, jamais, jamais. J'accepterai qu'on me dise que ça a été facile. Jamais, jamais. Parce que c'est un travail de titan, en fait. Et quand je rentre dans mon bureau avec tous les cartons qui sont entassés dans mon bureau, qui me rappellent qu'il y a un événement dans un mois, tu ne peux pas me dire que c'est facile. Alors on se dit, ouais, mais t'as vendu, tu l'as closé, nanana. Ouais, c'est sûr, mais ça c'est que dalle en fait. Ça c'est l'aboutissement de tout un travail de titan, énorme, énormissime. Mais on ne peut pas dire que c'est facile. Parce que moi, mon fils, il m'a dit, ouais, maintenant que t'as tout, c'est facile pour toi de dire qu'on doit se bouger le cul, et qu'on doit monter une entreprise, et que c'est facile de le faire. Je comprends que ce soit dur. de le faire. Je comprends qu'on n'ait pas tous les mêmes capacités pour le faire, mais si tu ne te mets pas en action une seconde, une seule seconde, et que la seule chose, en fait, que tu fais, c'est te comparer à quelqu'un qui a bossé comme un taré, jour et nuit, et que ta seule action, c'est de blâmer. La personne qui a réussi, c'est mort, qui n'y arrivera jamais. C'est ça en fait le message. Ce n'est pas c'est facile ou ce n'est pas facile. C'est « F, partez, vas-y, commence, fais quelque chose, mets-toi en danger, développe, mais arrête de penser que c'est facile. » Parce que ça ne l'est pas. Nous, on est à un mois de l'événement et je suis hyper stressée en fait. Même des fois, ma joie de vivre, parfois elle est loin sur certaines situations. Parce que c'est lourd. C'est très lourd. Et heureusement que j'ai une équipe extraordinaire qui travaille avec moi. Parce que sinon, en fait, tu n'en sauras pas. C'est tellement... Et cette semaine, je me suis fâchée. Parce qu'il y a des petites choses comme ça, des petits détails, des petits trucs que les gens ne comprennent pas. Pourquoi tu te fâches ? Cette semaine, j'ai dit non, on ne revend plus les places. C'est terminé. Fini. Parce qu'à un moment donné, ça va jouer à tes tristes. C'est bon. Tu ne peux pas venir, tu perds ta place. Point final. Mais la meuf, elle ne comprend pas. Elle me dit, mais en fait, si je devais faire du social... Avec tout le monde. Je ne m'en sors pas en fait. C'est impossible. On ne peut pas. Sur des gros événements comme ça, à un moment donné, tu es obligé de fermer les vannes. Et malheureusement, il y en a eu d'autres qui me l'ont demandé après. Ça a été non. Elle, elle est passée entre les mailles du filet. Mais les hommes d'après, malheureusement, ils n'ont pas pu passer entre les mailles du filet. Ça a été non. ça a été non. Et quand on vient me voir comme ça, parce qu'en plus de ça, on est passé en dessous, on est passé par-dessus, en fait, mon autorité. Et du coup, il y a eu... Et ça, ça m'a vraiment fait chier. Mais voyez ce petit grain de sable qui, normalement, dans un cas normal, aurait pu me faire dire, ouais, mais c'est bon, allez, vas-y, laisse faire. C'est pas grave. Ça a été, en fait... pour moi, hyper dur, parce que ça vient s'empiler sur des trucs, et des trucs, et des trucs, et des trucs, et des trucs, et des trucs, où tu te dis, une graine de sable devient un désert, quoi. Tu vois ? C'est énorme ! Et on s'en rend pas compte ! On s'en rend pas compte ! Quand tu fais par exemple un paiement en 6 fois, pour faciliter le truc, tu te dis mais ça va, tu vois, c'est super, c'est cool, ça va permettre au plus grand nombre, enfin, de venir. Mais que tu dois courir tous les mois parce qu'il y a des bugs avec le système, parce qu'il y a des paiements qui ne passent pas, parce que, vous voyez ce que je veux dire ? Une personne, ce n'est pas grave, mais quand c'est 40. C'est lourd. Vous voyez ce que je veux dire ? C'est tout simple. Donc ne dites pas que c'est facile. Ne dites pas que pour un tel, c'est facile. Parce que ça n'est jamais, jamais. C'est jamais simple. Donc, tant que tu chercheras un coupable à ta situation, que tu regarderas dans l'assiette des autres, Que tu n'arrêteras pas de te dire que « Oui, mais à moi, il m'arrive que des trucs chelous, puis tatata. » Tu ne trouveras jamais la clé pour te développer. Jamais. Jamais. Jamais. Jamais. Tu t'enfonceras dans ta médiocrité, mais jamais tu ne trouveras la solution. Parce que la solution, elle est en toi. C'est toi ta solution. Tu es la solution. Et rien d'autre. Rien d'autre. Il n'y a personne d'autre qui peut être la solution mieux que toi. Alors oui, tu peux chercher la simplicité. Oui, tu peux développer. Moi, je vous ai développé un outil de ouf. Il est malade cet outil. Il est incroyable. Il est extraordinaire. Vous allez découvrir en fait. votre vraie valeur, votre vrai prix, comment le calculer, comment développer votre entreprise, comment rentabiliser votre salaud. Mais devenez aussi maître de votre vie. Arrêtez de penser que les autres font mieux que vous. Parce que les autres, en fait, ils ont eu un jour un. Ils ont eu des doutes, ils ont eu des peurs, ils ont eu des craintes. Mais ils ont mis tous un pied devant l'autre. Tous, avec toute la charge mentale que ça implique, ils ont tous mis un pied devant l'autre. Tous. Ne comparez pas votre jour 1 avec le jour 1000 de quelqu'un. Parce que personne ne peut se dire que la vie a été facile. Personne. Personne. Et non, je n'ai jamais écroulé de ça. Je vous le dis. J'ai jamais croulé de savon, même si à un moment Si je n'avais pas eu ma méthode de calcul, ça serait sûrement et certainement arrivé. Mais je n'ai jamais écroulé de ça. Jamais. C'est en fait, quand tu critiques quelqu'un et que tu le dénigres comme ça, et que tu te moques et que tu... C'est que tu as quelque chose à te reprocher à toi. C'est qu'il y a quelque chose en toi qui n'a pas fonctionné. Ne mets pas la faute sur les autres. Ne mets pas la faute sur les autres. Voilà. C'est juste que j'avais envie de vous dire ces corps. Oui, le business, c'est attrayant. Oui, ça a l'air bien. Oui, ça a l'air cool. Mais pour tous ceux qui le font, et j'ai eu le privilège d'en discuter avec beaucoup, tous ceux qui sont à haut niveau comme ça, c'est lourd, des fois. C'est dur. Tu pleures. Tu cries. Tu te poses des questions. Sans arrêt. Mais jamais le mot facile n'est quelque chose qui t'est venu à l'esprit. Jamais. Jamais, jamais. Alors là-dessus, on se retrouve la semaine prochaine.