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Ne me cassez pas le peigne

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37min |02/10/2025|

152

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Description

🎙️ Résumé de l’épisode Ne me cassez pas le peigne


Dans cet épisode, Julie Verrons se lâche sans filtre et aborde un sujet qui touche en plein cœur les coiffeuses : les clients qui se permettent de descendre un salon en laissant des avis négatifs uniquement à cause du prix. Elle raconte son parcours personnel, son expérience à l’étranger, ses voyages, ses choix de vie, et partage sa vision sans compromis du métier.

Julie met les points sur les i : un salon de coiffure n’est pas un service au rabais. C’est une expertise, des années de savoir-faire, un environnement de qualité, une expérience et une valeur qui méritent d’être rémunérées à leur juste prix. Elle compare la coiffure au luxe d’une Porsche ou au prestige d’une Ferrari : on n’achète pas seulement une coupe, mais un statut, une transformation et une expérience unique.

Avec son franc-parler, elle dénonce la mentalité de certains “Johnny” qui jugent sans réfléchir aux conséquences, et rappelle aux coiffeuses qu’elles doivent s’affirmer, se valoriser et ne jamais brader leur travail. Être coiffeuse, c’est créer, transformer et impacter la vie des clientes — pas juste couper des cheveux.

Un épisode coup de poing, entre humour, anecdotes personnelles et vérités cash, qui redonne confiance et fierté à toutes celles qui tiennent tête aux avis injustes et défendent la valeur de leur métier.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Salut les amis, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une belle semaine, que vous êtes en forme. On va mettre le son en sourdine de mon ordinateur s'il le veut bien, sinon ça ne s'arrête pas. Je me suis mis un peu de David Guetta en arrière, il fait beau, je regarde le ciel. Et je me dis que nous entrons dans une période extrêmement compliquée pour vous. Parce qu'à partir de maintenant, vous aurez le seum à chaque fois que vous verrez une de mes stories, un de mes réels. Quand vous me verrez sur les réseaux, je serai en t-shirt, en débardeur. Pendant l'été, vous pouvez y faire les malins. Ouais, mais non, mais il fait beau en France, il fait beau à Toulouse, il fait beau à Paris. On n'en a rien à foutre de ton soleil et tout. À partir d'aujourd'hui, je sais que vous mentez. Voilà. Donc, quand vous regarderez mes réseaux sociaux, vous aurez donc le son. Voilà. Et moi, je suis bien contente de ça parce que c'est exactement pour cette raison que j'ai déménagé. Je suis partie vivre à l'étranger, en tout cas à l'étranger de l'étranger, puisque avant j'étais au Québec et au Québec il faisait hyper froid. Donc aujourd'hui, maintenant nous savons que, maintenant nous savons que, comme au Québec il fait froid, on est parti. Parce qu'on n'en pouvait plus, pour de vrai, on n'en pouvait plus à l'anaméma. Moi, je ne sais pas si vous savez, mais 650 cm de neige... par hiver par hiver parce que tu peux te dire ouais mais c'est un hiver sur quatre non c'est tous les hivers d'abord et en plus à québec il fait plus froid qu'à montréal donc non non non je m'excuse c'est non c'est non j'aime beaucoup les animaux divers j'aime beaucoup les chiens j'aime beaucoup faire du chien de traîneau et tout mais je déteste me geler la noyade mais vraiment même si j'ai pas de me dire pour être tout à fait honnête mais je vais les quelques voilà donc c'est ça j'espère que vous avez passé une belle semaine donc on est la semaine dernière la semaine d'avant n'avait pas été une belle semaine cette semaine ça a été une belle semaine j'ai bien repris le travail j'ai bien je me suis bien remise en condition je vais beaucoup mieux au niveau de mon opération tout ça ça va super bien j'ai recommencé à sortir j'ai recommencé à vivre pour de vrai. On a eu une période de pluie extrêmement intense ici, ce qui ne fait pas du bien au moi, on ne se le cachera pas. Là, soleil, plein soleil toute cette semaine, nickel. On arrive en plus, petit à petit, on arrive à notre événement, donc notre événement tant attendu qui est quand même tant attendu et je sais que... Alors on a travaillé, on a regardé un petit peu les ajustements et tout. Je vais continuer à faire des ajustements avec l'hôtel. Je vais continuer à faire des ajustements avec un peu de tout. Et puis on va avancer là-dessus. Je trouve que c'est un très très bel événement qui se profile. On va être extrêmement nombreux, on va être une belle équipe, ça va être top. Et pour l'année prochaine, je vous... promets que je suis déjà en train de travailler dessus et je me fais plaisir comme chaque fois c'est pas pour vous que je le fais c'est pour toutes les formations que je n'ai pas pu suivre quand j'étais coiffeuse parce que j'avais pas les moyens de me payer des voyages des formations des trucs le seul séminaire que je me suis réellement payé c'était la rochelle avec coiffure 10 au club Donc c'était trois jours au Club Med de... à côté de la Rochelle, je ne me rappelle plus le nom. Bref, c'était le seul voyage que je me suis payée pour de vrai en coiffure. Après, je me suis payée des voyages pour quitter le pays. Le seul voyage que la meuf, elle se paye pour aller loin, c'est 8 heures d'avion pour aller vivre au Québec, parce qu'avant ça, elle n'a jamais voyagé. Et l'autre voyage qu'elle se paye, c'est des vacances au Mexique, mais finalement, elle décide de y aménager. Donc, très bien. Après, j'ai voyagé. J'ai vraiment voyagé après. Je suis allée aux Émirats, je suis allée au Vietnam. Qu'est-ce qu'on a fait d'autre ? On en a fait d'autre, mais en tout cas, j'ai voyagé après ça. Et là, j'aurais dû partir au Pérou, mais je n'y vais pas. Voilà, parce qu'honnêtement, la condition physique dans laquelle je suis ne me permet pas de faire un long trek. Et je pense qu'il faut savoir s'écouter et je trouve que c'est très bien. Donc, voilà. Dans la sphère coiffure, qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Pour de vrai, pas grand-chose. Il y a eu le Mondial, tout ça et tout. Mais ce n'est pas de ça que je veux vous parler aujourd'hui. Je veux vous parler de business et de ce que je constate. Et je vais d'ailleurs en faire un réel tout à l'heure parce qu'il y a bien un truc qui me casse les couilles. C'est Johnny. Il revient. Il est là, il est de retour, il a passé ses vacances, il n'a plus d'argent. Johnny, tu commences à me courir sur le haricot. Et quand je dis le haricot, je suis sympa. Vraiment, parce que là, tu es en train de me casser les couilles, tu es en train de me gonfler, tu es en train de me pomper, tu es en train de me gaver. Et là, on va devoir te parler, Johnny. On va devoir discuter avec toi. On va devoir te dire des affaires que tu n'aimes pas. On va devoir te parler. Parce que là, tu es en train de chier dans la colle. Et pas qu'un peu. Tu es en train de mettre des lentilles partout. Et là, ça va pas. Donc, pourquoi je dis ça ? Pourquoi je dis ça ? Je suis coach en développement d'entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je travaille sur l'expansion des salons de coiffure. Mais pas que en termes de prix. Mais aussi en termes de prix. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. C'est-à-dire que si j'ai un salon qui ne fonctionne pas, ou une entrepreneur qui ne se paye pas, ou un salon qui ne couvre pas ses charges, ou un salon qui n'a pas de trésorerie, on va faire un audit de tout le système, d'accord ? Et on va regarder si tout est facturé, on va regarder plein d'affaires, bref. Je ne vais pas tout vous dire ici, sinon ce serait trop facile. Mais surtout, on va regarder si les prix sont alignés par rapport à plein de sphères. Si le prix n'est pas aligné, mais que le service a une belle valeur, que le salon est beau, que le travail est bien fait, que l'entrepreneur utilise des bons produits, etc. On va regarder le tarif. J'ai mis au point. Un outil qui devrait sortir incessamment sous peu, à mon avis, dans pas longtemps. Et je pense que vous allez tomber le cul de la chaise, les amis. Je n'en dis pas plus. Mais avec un outil pareil, il se peut que vous deveniez rentable de suite. D'accord ? Et donc, je bois du café, je vous prie de m'excuser, 8h28, j'ai le droit, d'accord ? Je me suis levée tard en plus aujourd'hui, je me suis levée tard, je me suis dit, putain, c'est pas possible, le chien m'a pas réveillée, la meuf qui se lève tard, vous voulez savoir à quelle heure elle s'est levée ? Elle s'est levée à 8h45, je me suis levée à 8h45. Et oui, pour moi c'est super tard, là pour moi le chien il a fait la grasse matinée, et c'est un truc de fou. Parce que normalement Tyson se lève à 6h30. Voilà. Donc là, il s'est levé hyper tard. Donc là, il est 8h28. J'enregistre le podcast parce que pour moi, il est hors de question. Mais je dis bien hors de question de ne pas faire chaque chose qui sont prévues dans ma journée. Donc, j'enregistre le podcast. Dès une fois le café, les animaux nourris. Parce que j'ai 4 Ausha, 2 chiens. Une fois le café coulé, les réseaux scrollés, je me mets sur ma chaise et j'enregistre le podcast parce qu'après, je n'ai pas envie de nuire à mon emploi du temps du dimanche. Kine 2, plier le linge et ensuite sortir. Parce que j'ai prévu, je pense, avec le temps qu'il fait. Je vous ai dit que j'allais vous mettre le seum. Ouais, je suis désolée. Je pense que je vais sortir cet après-midi. Allez, peut-être manger une crêpe ou une glace. C'est un poteau ! Aller peut-être manger une crêpe ou une glace au bord de l'eau et par la suite rentrer peut-être, je ne sais pas, aller marcher, aller marcher au soleil, prendre un peu de vitamine parce que c'est ce qui m'a manqué. Donc ça c'est moi, mon plaisir c'est ça, c'est en fait de me dire oui, il y a des inconvénients à vivre ici c'est sûr, il y en a beaucoup, énormément. Et vous inquiétez pas, je vais revenir sur Johnny, je l'ai pas oublié. Il y a des inconvénients à vivre ici, mais il y a des avantages de sa mère. Et ça, le 28 septembre, le 30 octobre, le 22 novembre, le 1er décembre, le 25 décembre, le 2 janvier, le 15 février, le 12 mars, il fait beau. Mais il fait chaud en plus. Il fait beau et il fait chaud. Je vis au bord de la mer des Caraïbes. C'est la plus belle mer du monde. Et donc, ça là, c'est un plaisir fantastique pour moi. Parce que hier, je suis allée manger et je me dis, oui c'est dur, oui c'est compliqué. Des fois c'est hyper compliqué. Mais là, tout ça est balayé par cette mer. Donc je reviens à Johnny. qui lui ne vit pas au bord de la mer des Caraïbes, lui est frustré comme ça se peut pas, lui en a marre de payer trop cher, lui trouve que ça n'a pas de sens, et donc se permet, cet enculé là, pardon, je me suis lâchée là, pardon, excusez-moi, se permet de mettre maintenant, c'est devenu... La grande mode maintenant. Je ne suis pas contente. Ah non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. Je mens. Je mens. Je mens. Je mens. Ça a commencé pendant le Covid. Ça a commencé pendant le Covid quand j'étais au Québec. Mais moi, j'ai le droit. Mais moi, j'ai le droit de dire ce que je pense. Puis moi, j'ai le droit. Non, tu n'as pas le droit. Et je vais vous faire un exposé ensuite sur la communication. Mais tu n'as pas le droit de salir un commerce en mettant des avis négatifs. Une étoile parce que le prix ne te convient pas. Espèce de merde. Excusez-moi, mais ça me fatigue et ça me choque. Si la valeur du service n'est pas alignée, c'est-à-dire que tu n'as pas aimé ton service et tu trouves que tu as payé trop cher par rapport à ce que tu as payé. Yes, je le comprends. Moi, si je vais au restaurant et que je trouve que pour le prix que j'ai payé, la bouffe était dégueulasse. Je ne vais pas dire que c'était cher et que la bouffe était dégueulasse. Je vais dire que la bouffe était dégueulasse. Là, ok. Et même encore là, je ne le fais pas. Parce que mon goût à moi, ma vision à moi, mon truc à moi, mais ma perception à moi, ce n'est pas la perception de tout le monde. Et ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Juste parce que moi... Julie Veyron, j'ai pas aimé. Peut-être parce que mes standards ne sont pas du tout alignés avec l'entreprise. Peut-être parce que mon palais n'est pas aligné avec l'entreprise. Ou que peut-être ça convient à une grande majorité de personnes. Et que moi, de mon avis, on n'en a rien à foutre. Tu comprends ? Mais là, Johnny, le tricouille, comme je l'appelle, lui, il dit... Ma coupe était extraordinaire. J'ai toujours été bien servie. J'ai toujours adoré mes cheveux. Mais là, je décide de mettre une étoile. Parce que le prix est trop cher. Parce que Clotilde, elle se rince la nouille à me faire la coupe à 30 balles. Enculée. Pardon. Fils de flûte, tête de nouille, abruti des bois. Et je peux en rajouter là, crétin des mosquées. Vous comprenez ? À quel moment tu te sens investi d'un pouvoir, de dire, tête à claque, que ta coiffeuse t'a envie de détruire son commerce ? À ce point, parce qu'il faut savoir que... Et Google, ça fait quoi ? Ça blesse la personne qui le reçoit. Ça... interroge les personnes qui veulent venir se faire coiffer. Ça peut détruire un commerce, ça peut détruire une confiance en soi, une estime de soi de la coiffeuse qui se dit j'ai tout donné pour Johnny et lui la seule réponse qu'il a à me donner c'est j'ai été bien coiffé, j'ai adoré ma coupe mais Kaolis je te mets quand même une étoile parce que j'ai payé trop cher selon moi. Mon ressenti, ma bourse, mon budget, mes économies. Je trouve que moi, j'ai le droit de le dire. Moi, j'ai le droit. Moi, j'ai le droit de taper des pieds. Moi, j'ai le droit de le dire. Mais ta gueule, mais ferme ta gueule en fait. Là, non, tu n'as pas le droit de le dire. S'il y a bien quelqu'un à qui tu dois le dire, c'est à la professionnelle qui s'est occupée de toi. Toi, tu tapes des pieds, tu te roules par terre, tu fais un petit caca nerveux. Parce que tu trouves que tu as payé trop cher, mais selon quelle base ? Selon quelle base tu trouves que tu as payé trop cher, abruti ? Tu te dis, mais moi, j'ai payé trop cher selon la base de mon salaire, mais tout le monde ne touche pas le même salaire. J'ai payé trop cher selon la base de mon éducation, mais tout le monde n'a pas eu la même éducation de rapace. J'ai payé trop cher selon la base de... Mon vécu, mais tout le monde n'a pas 100 ans. Tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, quand j'étais jeune, je payais la baguette de pain. Un franc. Tu vois ce que je veux dire ? Et pourtant, aujourd'hui, elle est à un euro et quelques. 20, 80, la flûte. Je paye la flûte beaucoup trop cher. Nom d'une pipe. N'achète plus de flûte et achète une demi-baguette. Tu vois ce que je veux dire ? Pourquoi tout devrait être accessible à tous ? Non, non, absolument pas. Moi, j'ai une belle voiture, d'accord, que j'aime énormément, que j'ai mis... Attendez, je bois. J'ai une belle voiture, que je me suis... Que j'ai... Comment vous dire ? Que je me suis saignée à me payer, parce que c'était mon rêve d'avoir une voiture comme ça. Je l'ai mis sur mon tableau de rêve il y a trois ans. Je me suis offert cette voiture d'occasion. Elle a 10 ans. Et je me suis offert cette voiture parce que je voulais cette voiture-là. Mais elle a 10 ans. Elle n'est pas neuve. D'accord ? Le jour où je l'ai achetée, je savais que ça coûtait cher. Je savais. J'avais mis mes économies de côté pour pouvoir me payer cette voiture. D'accord ? Et je sais que ce n'est pas que le prix de la voiture qui est cher. C'est quand je change un pneu. C'est quand je... change une pièce, c'est quand j'ai un défi ou quoi que ce soit, ça coûte cher. D'accord ? Tout le temps. Tout le temps. Tu le sais. C'est pas le coût de ce que t'investis. C'est comme si tu te dis « Moi, mon rêve, c'est d'avoir une maison au bord de la mer. Une maison à un million. Tu peux te payer une maison à un million, mais l'entretien de ta maison à un million va te coûter cher. Tout va être cher parce que le prix de départ est cher. Mais tu ne vas pas hurler sur le jardinier parce qu'il te coûte cher. Tu ne vas pas hurler sur les impôts parce qu'ils te coûtent cher. Tu ne vas pas hurler sur tout parce que ça te coûte cher. De base, tu as voulu aller dans un... Tu as voulu créer, tu as voulu t'offrir quelque chose qui coûte cher. C'est pareil pour un salon de coiffure, selon moi. Tu peux aller au barbier du coin qui va te coûter 10 balles. Il ne va pas te faire de shampoing. Il ne va pas désinfecter ses outils. il ne va pas avoir un local où... il fait bon vivre il va peut-être pas avoir des employés qui les rémunère dans le sens du monde en fait là cette appréciation là elle ne me plaît pas elle ne me plaît pas du tout parce qu'en fait quand le client se permet en fait de faire ce genre de réflexion là ça veut dire quoi ça veut dire que pour lui sa coiffeuse elle ne mérite pas de gagner sa vie Ça veut dire que pour lui, son service ne mérite pas d'être payé. Ça veut dire que pour lui, on n'a pas de valeur à ses yeux. Que ce qu'il paye ne représente pas un salaire que nous, on devrait toucher. Et qu'il remet en question tout notre savoir-faire, toute notre expertise, toutes nos formations, tout ce qu'on a créé jusqu'à aujourd'hui, et que pour lui, ça ne devrait pas être payé en ce sens. Euh, pardon, pardon, excuse-moi, mais, pardon, mais non. Donc là, moi j'ai envie de te dire, quand tu vas chez Porsche, quand tu vas chez Ferrari, la voiture tu la payes beaucoup plus cher qu'une Ford classique, une Peugeot classique. Pourquoi ? Dans un premier temps, tu vas payer l'innovation, tu vas payer la recherche, tu vas payer le moteur, tu vas payer les finitions, tu vas payer la voiture, et ensuite tu vas payer la marque, tu vas payer l'histoire, tu vas payer le prestige. Tu vas payer le luxe. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne viens pas juste pour acheter une bagnole. Tu viens acheter une expérience. Tu viens acheter un prestige. Tu vas acheter quelque chose qui te fait rêver, un rêve, un statut social. Tu viens acheter en fait beaucoup plus qu'une voiture. Tu viens acheter la clé d'un contact qui ne ressemble pas à une clé en passant. Du tout. Tu viens t'offrir quelque chose qui est au-delà de juste une voiture. Quand tu vas dans un salon de coiffure, tu ne viens pas juste acheter une coupe. Si c'est ça que tu penses, ben dégage. Parce qu'à un moment donné, on en a assez de vendre du rativoisage de boutons. Je te jure. À un moment donné, on n'est pas juste là pour rendre service. Je ne suis pas là pour rendre service. Si j'avais voulu rendre service, je le ferais le dimanche. Et j'irais coiffer bénévolement, ce qui ne me dérangerait pas du tout. Et je le ferais avec plaisir. Et pour moi, ça serait ça, rendre service. Je serais là pour rendre service, je serais là pour couper, je serais là pour donner de l'estime, je serais là pour faire quelque chose pour les gens. Je le ferais. Je l'ai déjà fait. et je le ferai encore Je l'ai fait au Vietnam, on a coiffé des enfants dans des orphelinats gratuitement pour rendre service. Mais quand tu as une entreprise, tu n'es pas là pour rendre service. Tu n'es pas là pour coiffer des gens en fait et leur rendre service. Ce n'est pas ça le but. Tu es là pour apporter une valeur ajoutée. Tu es là pour poser ton nom sur un look. Tu es là pour développer ton entreprise. Tu es là pour rémunérer tes employés. T'es là pour créer une valeur ajoutée, mais t'es pas là pour rendre service. Si j'avais voulu te rendre service, Johnny, j'aurais certainement pas fait ça. Je te jure. Parce que le métier est pénible. Le métier est très pénible. Et je trouve qu'il l'est de plus en plus. Vraiment. Parce que c'est bien de faire des nouvelles techniques. C'est top. Même pour Brenda, tu vois, avec son balayage. qui dit, ouais, ouais, mais moi, pour un balayage, mais ta gueule, en fait. Ferme ton clapet. Parce que là, tu commences à me gonfler en plus. Tu te mets de la merde sur les cheveux toute l'année et quand tu vas chez le coiffeur, tu espères que ce soit un magicien. Mais non. Non. Non. Non. C'est non. Tu comprends ? C'est non. On n'est pas des magiciens. On n'est pas. Et on n'a pas envie de l'être. Moi, je monte un salon. Je ne sais pas si vous savez. J'en ai discuté hier. J'en ai discuté hier avec Manon. Je monte le salon, mais jamais de la vie, j'ai envie de retomber dans ce truc. Déjà, moi, des Johnny, j'en veux pas. Donc, il n'y aura pas de coupons, mais pas de coupons au fond. J'en veux pas. C'est bon. Écoute-moi bien. Non, c'est non. C'est non. Non, non. Ici, au Nouveau-Mexique, les latinos sont bien meilleurs que moi en coupons, en dégradés, en tapers et compagnie. Donc, c'est non. C'est non. Ni et tout. Je ne ferai pas de coupable. Voilà. Non. Ensuite, des transformations de l'extrême, c'est non. C'est now. Now. Now. Hier, mon fils m'a envoyé un message. « Maman, avec tout ce que j'ai fait pour elle, j'ai regardé ses stories, elle est allée se faire coiffer ailleurs. » Alors que je lui ai des fois, elle m'a servi de modèle, que la plupart du temps, elle ne payait pas ses cheveux. Oui, oui, oui. Parce qu'en fait, Clotilde, elle n'a jamais compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais elle n'a compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais. Les gens n'ont aucunement conscience de la valeur de ce qu'ils reçoivent. Quand tu vas chez un spécialiste, tu reçois un service bien... plus important que quand tu vas chez un généraliste. Le généraliste, quand tu vas le voir, il va te dire, ok, qu'est-ce que vous avez ? Tu tousses ? Ok. On va écouter les poumons. On va écouter les poumons en arrière. On va regarder la langue, tirer la langue. On va regarder la gorge. On va regarder si tout va bien. On va faire le test pour les... C'est sur les genoux, pour les réflexes. On va... Voilà. T'as mal à la gorge ? Ok, c'est une angine. Ok, c'est machin. Tac. Quand tu vas chez un spécialiste. Lui, il a les machines, il a le matériel pour investiguer davantage. Il a le matériel pour regarder ce que tu as vraiment. Moi, quand je suis allée, cet automne, non pas cet automne, on est à l'Auxande. Pardon. Ce printemps, parce que je ne sais même plus quelle saison on est pour de vrai, il fait tout le temps le même temps, à part la pluie, c'est tout. Donc, ce printemps, j'ai fait beaucoup d'examens de santé. parce que je ne respirais pas bien. Donc je suis allée voir l'endocrinologue, parce que ma mère a des antécédents pour la thyroïde, avec des nodules. Donc là, je suis allée voir si j'avais des nodules à la thyroïde. J'en ai un, un seul, mais qui ne m'empêche pas de respirer du tout. Ensuite, je suis allée voir un ORL, parce que j'ai des difficultés à respirer, donc à parler. Donc je suis allée voir si c'était peut-être un problème ORL. L'ORL. m'a ausculté. Alors, chez l'endocrino, il m'a fait direct une échographie de la gorge. J'ai pas eu besoin de prendre rendez-vous ailleurs, machin, truc. Non, non, non. Il m'a fait une radio de la gorge, tout de suite, pour voir si j'avais pas un problème, etc. Chez l'ORL, il m'a fait un laryngoscope de suite dans son cabinet. D'accord ? Il m'a ausculté la gorge. Ensuite, je suis allée, rien à voir avec la respiration, mais en même temps, ça faisait très longtemps que j'étais pas allée chez la gynéco, bref. Donc là, pareil, tout de suite, examen, analyse, tout de suite. Ensuite, qu'est-ce que j'ai vu ? Là, il faut que j'aille voir un cardiologue, bref. Je suis allée voir le médecin pour mon opération, pareil, équipée à fond, d'accord ? Mais si j'avais été chez un médecin généraliste, il n'aurait pas eu tous ces accessoires. Donc, je n'aurais pas eu de diagnostic précis, vous comprenez ? Mon diagnostic précis, c'était que j'étais en surpoids. Tu ne respires pas parce que tu es en surpoids. Et en même temps, je pense que j'ai un clapet au niveau du nez qui n'est pas refermé. Donc du coup, j'ai tout le temps le nez qui coule et qui est bouché. Donc, ça là, c'est pareil en coiffure. Si on choisit quelqu'un qui est spécialiste, tu es sûr que tu vas payer plus cher. Mais les clients n'en ont pas conscience. Ils n'en ont pas conscience de ça. Donc du coup, comme ils n'en ont pas conscience, et que nous en plus... On est responsable. Vous savez pourquoi ? Parce que pendant des années, on n'a pas voulu facturer. Pendant des années, on est resté sur le bord du trottoir à faire les putes et à facturer pas cher. Voilà, on en est responsable de ça. Oui, parce que clairement, on se disait « Ah, mais je n'ai pas fait d'études. Ah, mais je ne suis pas médecin. » Mais qu'est-ce qu'on en a à branler pour de vrai ? Moi non plus, je n'ai pas fait d'études. Je suis allée en seconde, j'ai dit ça là, c'est pas vrai en fait que je vais rester assise sur une chaise à écouter ça, dont je me fous, mais vraiment, dont je me branle total. Moi, ce que je voulais, c'était exercer un métier, gagner ma vie. J'ai choisi la coiffure, pourquoi, je ne sais plus. Ce n'était pas du tout par passion, en passant. J'ai mis les cheveux et je faisais très attention à mes cheveux, ça oui. J'ai toujours fait très attention à mes cheveux. Mes cheveux, ça a toujours été important pour moi. Et quand j'étais petite, vu que j'ai les cheveux frisés, j'étais ratée une fois sur deux. Donc voilà. Mais sinon, mes cheveux ont toujours été importants pour moi. Extrêmement importants. Très importants. Donc j'ai choisi la coiffure à cause de ça. Ma mère n'y croyait pas. Mon entourage n'y croyait pas. Le seul qui m'a soutenue là-dedans, c'est mon père. En disant, ben... Mon père était peintre en bâtiment lui, donc voilà. En disant, laisse-la faire. Si jamais elle veut faire simple, laisse-la faire. Puis si elle réussit, tant mieux. Donc c'est mon père qui avait appuyé là-dessus. Donc je suis rentrée en coiffure et ma mère m'a dit, de toute façon, si tu dois aller en coiffure, tu te trouveras un stage, un maître d'apprentissage, toute seule. Je ne t'aiderai pas. J'ai trouvé en deux secondes. Donc voilà, j'en ai même trouvé deux. Parce que le premier... Je ne me sentais pas de faire de la coiffure chez lui. Et j'ai trouvé le deuxième. Et voilà, très bien, super. Il m'a donné un beau CV, parce qu'il avait un grand nom. J'étais très contente après, sur le moment où j'ai trouvé ça dur. Mais après, voilà, je n'ai jamais eu de problème à trouver un emploi. Il y a une année où j'ai chargé quatre fois de salon, je n'ai jamais eu de problème. Et voilà, donc, mais aujourd'hui, la coiffure est considérée comme un vrai métier à part entière. Aujourd'hui, il y a des coiffeurs qui gagnent très bien leur vie et qui se valorisent très bien de plus en plus. Et je n'ai pas fait d'études, mais j'ai monté 4,5 salons puisque le cinquième est en montage. J'ai développé aussi bien que si j'avais fait des études. Je connais mon travail de chiffre aussi bien que si j'avais fait des études. Je suis coach en développement d'entreprise parce que j'ai travaillé sur le terrain et que j'ai monté avec ma cervelle une méthode de calcul qui m'appartient, c'est la mienne. C'est pas « Ah ouais, mais elle s'est inspirée de ta gueule » . Je me suis inspirée de personne, j'ai monté ma propre méthode de calcul alors que tout le monde crevait la dalle. Absolument. Je me suis inspirée de personne. Je n'ai suivi. aucune formation business de aucun coiffeur jamais jamais jamais j'ai entendu des discours mais j'ai jamais suivi une formation business de coiffeur c'est ma méthode de calcul c'est à moi tous ceux qui ont émergé jusqu'à aujourd'hui qui font du coaching en ligne se sont inspirés de ce que moi j'ai fait pas ceux d'avant je parle pas de des coiffeurs d'avant, je parle de ceux de maintenant qui se sont improvisés, coach business. Moi, je ne me suis pas improvisée. Donc ça, c'est une chose. Ensuite, on a le droit de se valoriser. On s'en fout de combien de temps tu as assis ton cul sur une chaise pour écouter un pingouin qui n'a jamais eu d'entreprise parler. On s'en fout. Parce que celui qui t'apprend le marketing, le business, il n'en a jamais eu. Il ne te fait que retranscrire ce qu'il a entendu. Donc, ça c'est non. Donc, vous méritez de valoriser. Et écoute-moi bien, Jolie. Si tu trouves que c'est trop cher, redescends tes attentes. Redescends tes attentes. On n'est pas là juste pour faire du rafraîchissement, de mouton. On est là pour créer une expérience, donner un look, créer une estime de soi. On n'est pas juste là pour te couper les cheveux. Parce que couper les cheveux, c'est tout le monde est capable. Mais créer quelque chose, faire une différence dans ta vie, c'est ce que nous, on fait tous les jours. Tous les jours. Quand on fait un balayage à 400 balles, ce n'est pas juste parce qu'on a décidé de le mettre 400 balles. C'est parce qu'on a étudié, on s'est formé, on donne de notre âme et que ça mérite un salaire. Moi, j'ai... pas envie de baisser mon salaire pour que tu sois content d'avoir payé pas cher connard voilà excusez moi je m'emporte un peu mais ça m'énerve ça m'énerve ça m'énerve tellement tellement tellement tellement tellement tellement ça m'agace tellement de voir que les gens ne sont pas conscients de ce que peut représenter un travail de ce que peut apporter un coiffeur une coiffeuse de ce qu'on peut donner chaque jour, de la pénibilité de notre métier. de gérer des clients qui sont devenus de plus en plus exigeants et qui veulent du McDo, qui veulent de la Tour Eiffel au prix du McDo, ça me rend folle, ça m'énerve. Parce qu'ils ne sont pas capables après de gueuler chez Porsche, ils ne sont pas capables de gueuler chez Apple, ils ne sont pas capables de gueuler chez Vuitton, ils ne sont pas capables en fait de gueuler pour leurs vacances, etc. Mais chez le coiffeur, toi chose, tu as le droit de donner ton avis. Le jour où tu seras prêt à baisser ton salaire, ce jour-là, nous on baissera mon prix. Le jour où tu seras prêt à laisser partir une partie de ton confort, nous on baissera le prix. En attendant, et vu que ce ne sera jamais le cas, il est hors de question qu'on refasse machine arrière. Hors de question. Alors là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Ça a été le festival un peu de la tourette, je suis désolée, je m'excuse. Mais j'ai tellement souffert, pour moi c'est une histoire personnelle. Personnelle. Parce que moi là, m'être fait rabaisser parce que j'étais juste coiffeuse par le banquier, le comptable, les clients, le fournisseur. Tout ça parce que, mais tu gères qu'un salon de coiffure ma petite cocotte. Mais va te faire foutre en fait. Je gère plus qu'un salon de coiffure. Je te gère. Voilà. Donc, là-dessus, parce que moi, la petite coiffeuse de campagne, de quartier, dans son salon, on pouvait le mettre carré, mais elle est devenue quelqu'un, au fur et à mesure, avec le temps, le travail, l'acharnement, les douleurs, les doutes. Et aujourd'hui, elle n'est pas prête de refaire un machinarien. Aujourd'hui j'ai créé de la formation pour les coiffeurs Pourquoi ? Pourquoi je le fais ? Parce que je ne l'ai pas reçu C'est tout ce que je crée aujourd'hui, tout est parti d'une douleur que j'ai vécue par le passé. Et je l'ai transformé en positif. Tout, tout, absolument tout. Tout, absolument tout. Cancun, c'est parti parce que moi, je n'ai jamais pu partir en formation. Les formations que je crée en business, c'est parce que moi, je me suis toujours fait regarder de travers par certains qui disent « Ah, ma petite cocotte ! » Non, la petite cocotte, elle a envie d'être grande. Elle a envie d'être grande. Elle n'a pas envie de t'attendre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, là-dessus, n'oubliez pas qui vous êtes. N'oubliez pas ce que vous faites. N'oubliez pas pourquoi vous le faites. Et si le Johnny, il vous met un avis négatif, parce que lui, il estime que... Mais moi, je suis désolée. Mais c'est non. C'est non. Parce que vous, vous n'allez pas voir ce qu'il fait. Vous, vous n'allez pas mettre un avis négatif sur son travail. Lui, il met un avis négatif sur le vôtre. Non. Et le pire, c'est surtout dire « Ah, mais j'étais très content de ma coupe, mais va te faire foutre. » Voilà. Alors là-dessus, je vous laisse. je vous souhaite une bonne semaine et on se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la thématique

    00:00

  • Les défis du secteur de la coiffure et le déménagement

    00:29

  • La valeur des services de coiffure et les avis clients

    05:32

  • L'importance de l'alignement des prix et de la qualité

    06:42

  • Conclusion et encouragements aux professionnels de la coiffure

    19:53

Description

🎙️ Résumé de l’épisode Ne me cassez pas le peigne


Dans cet épisode, Julie Verrons se lâche sans filtre et aborde un sujet qui touche en plein cœur les coiffeuses : les clients qui se permettent de descendre un salon en laissant des avis négatifs uniquement à cause du prix. Elle raconte son parcours personnel, son expérience à l’étranger, ses voyages, ses choix de vie, et partage sa vision sans compromis du métier.

Julie met les points sur les i : un salon de coiffure n’est pas un service au rabais. C’est une expertise, des années de savoir-faire, un environnement de qualité, une expérience et une valeur qui méritent d’être rémunérées à leur juste prix. Elle compare la coiffure au luxe d’une Porsche ou au prestige d’une Ferrari : on n’achète pas seulement une coupe, mais un statut, une transformation et une expérience unique.

Avec son franc-parler, elle dénonce la mentalité de certains “Johnny” qui jugent sans réfléchir aux conséquences, et rappelle aux coiffeuses qu’elles doivent s’affirmer, se valoriser et ne jamais brader leur travail. Être coiffeuse, c’est créer, transformer et impacter la vie des clientes — pas juste couper des cheveux.

Un épisode coup de poing, entre humour, anecdotes personnelles et vérités cash, qui redonne confiance et fierté à toutes celles qui tiennent tête aux avis injustes et défendent la valeur de leur métier.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Salut les amis, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une belle semaine, que vous êtes en forme. On va mettre le son en sourdine de mon ordinateur s'il le veut bien, sinon ça ne s'arrête pas. Je me suis mis un peu de David Guetta en arrière, il fait beau, je regarde le ciel. Et je me dis que nous entrons dans une période extrêmement compliquée pour vous. Parce qu'à partir de maintenant, vous aurez le seum à chaque fois que vous verrez une de mes stories, un de mes réels. Quand vous me verrez sur les réseaux, je serai en t-shirt, en débardeur. Pendant l'été, vous pouvez y faire les malins. Ouais, mais non, mais il fait beau en France, il fait beau à Toulouse, il fait beau à Paris. On n'en a rien à foutre de ton soleil et tout. À partir d'aujourd'hui, je sais que vous mentez. Voilà. Donc, quand vous regarderez mes réseaux sociaux, vous aurez donc le son. Voilà. Et moi, je suis bien contente de ça parce que c'est exactement pour cette raison que j'ai déménagé. Je suis partie vivre à l'étranger, en tout cas à l'étranger de l'étranger, puisque avant j'étais au Québec et au Québec il faisait hyper froid. Donc aujourd'hui, maintenant nous savons que, maintenant nous savons que, comme au Québec il fait froid, on est parti. Parce qu'on n'en pouvait plus, pour de vrai, on n'en pouvait plus à l'anaméma. Moi, je ne sais pas si vous savez, mais 650 cm de neige... par hiver par hiver parce que tu peux te dire ouais mais c'est un hiver sur quatre non c'est tous les hivers d'abord et en plus à québec il fait plus froid qu'à montréal donc non non non je m'excuse c'est non c'est non j'aime beaucoup les animaux divers j'aime beaucoup les chiens j'aime beaucoup faire du chien de traîneau et tout mais je déteste me geler la noyade mais vraiment même si j'ai pas de me dire pour être tout à fait honnête mais je vais les quelques voilà donc c'est ça j'espère que vous avez passé une belle semaine donc on est la semaine dernière la semaine d'avant n'avait pas été une belle semaine cette semaine ça a été une belle semaine j'ai bien repris le travail j'ai bien je me suis bien remise en condition je vais beaucoup mieux au niveau de mon opération tout ça ça va super bien j'ai recommencé à sortir j'ai recommencé à vivre pour de vrai. On a eu une période de pluie extrêmement intense ici, ce qui ne fait pas du bien au moi, on ne se le cachera pas. Là, soleil, plein soleil toute cette semaine, nickel. On arrive en plus, petit à petit, on arrive à notre événement, donc notre événement tant attendu qui est quand même tant attendu et je sais que... Alors on a travaillé, on a regardé un petit peu les ajustements et tout. Je vais continuer à faire des ajustements avec l'hôtel. Je vais continuer à faire des ajustements avec un peu de tout. Et puis on va avancer là-dessus. Je trouve que c'est un très très bel événement qui se profile. On va être extrêmement nombreux, on va être une belle équipe, ça va être top. Et pour l'année prochaine, je vous... promets que je suis déjà en train de travailler dessus et je me fais plaisir comme chaque fois c'est pas pour vous que je le fais c'est pour toutes les formations que je n'ai pas pu suivre quand j'étais coiffeuse parce que j'avais pas les moyens de me payer des voyages des formations des trucs le seul séminaire que je me suis réellement payé c'était la rochelle avec coiffure 10 au club Donc c'était trois jours au Club Med de... à côté de la Rochelle, je ne me rappelle plus le nom. Bref, c'était le seul voyage que je me suis payée pour de vrai en coiffure. Après, je me suis payée des voyages pour quitter le pays. Le seul voyage que la meuf, elle se paye pour aller loin, c'est 8 heures d'avion pour aller vivre au Québec, parce qu'avant ça, elle n'a jamais voyagé. Et l'autre voyage qu'elle se paye, c'est des vacances au Mexique, mais finalement, elle décide de y aménager. Donc, très bien. Après, j'ai voyagé. J'ai vraiment voyagé après. Je suis allée aux Émirats, je suis allée au Vietnam. Qu'est-ce qu'on a fait d'autre ? On en a fait d'autre, mais en tout cas, j'ai voyagé après ça. Et là, j'aurais dû partir au Pérou, mais je n'y vais pas. Voilà, parce qu'honnêtement, la condition physique dans laquelle je suis ne me permet pas de faire un long trek. Et je pense qu'il faut savoir s'écouter et je trouve que c'est très bien. Donc, voilà. Dans la sphère coiffure, qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Pour de vrai, pas grand-chose. Il y a eu le Mondial, tout ça et tout. Mais ce n'est pas de ça que je veux vous parler aujourd'hui. Je veux vous parler de business et de ce que je constate. Et je vais d'ailleurs en faire un réel tout à l'heure parce qu'il y a bien un truc qui me casse les couilles. C'est Johnny. Il revient. Il est là, il est de retour, il a passé ses vacances, il n'a plus d'argent. Johnny, tu commences à me courir sur le haricot. Et quand je dis le haricot, je suis sympa. Vraiment, parce que là, tu es en train de me casser les couilles, tu es en train de me gonfler, tu es en train de me pomper, tu es en train de me gaver. Et là, on va devoir te parler, Johnny. On va devoir discuter avec toi. On va devoir te dire des affaires que tu n'aimes pas. On va devoir te parler. Parce que là, tu es en train de chier dans la colle. Et pas qu'un peu. Tu es en train de mettre des lentilles partout. Et là, ça va pas. Donc, pourquoi je dis ça ? Pourquoi je dis ça ? Je suis coach en développement d'entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je travaille sur l'expansion des salons de coiffure. Mais pas que en termes de prix. Mais aussi en termes de prix. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. C'est-à-dire que si j'ai un salon qui ne fonctionne pas, ou une entrepreneur qui ne se paye pas, ou un salon qui ne couvre pas ses charges, ou un salon qui n'a pas de trésorerie, on va faire un audit de tout le système, d'accord ? Et on va regarder si tout est facturé, on va regarder plein d'affaires, bref. Je ne vais pas tout vous dire ici, sinon ce serait trop facile. Mais surtout, on va regarder si les prix sont alignés par rapport à plein de sphères. Si le prix n'est pas aligné, mais que le service a une belle valeur, que le salon est beau, que le travail est bien fait, que l'entrepreneur utilise des bons produits, etc. On va regarder le tarif. J'ai mis au point. Un outil qui devrait sortir incessamment sous peu, à mon avis, dans pas longtemps. Et je pense que vous allez tomber le cul de la chaise, les amis. Je n'en dis pas plus. Mais avec un outil pareil, il se peut que vous deveniez rentable de suite. D'accord ? Et donc, je bois du café, je vous prie de m'excuser, 8h28, j'ai le droit, d'accord ? Je me suis levée tard en plus aujourd'hui, je me suis levée tard, je me suis dit, putain, c'est pas possible, le chien m'a pas réveillée, la meuf qui se lève tard, vous voulez savoir à quelle heure elle s'est levée ? Elle s'est levée à 8h45, je me suis levée à 8h45. Et oui, pour moi c'est super tard, là pour moi le chien il a fait la grasse matinée, et c'est un truc de fou. Parce que normalement Tyson se lève à 6h30. Voilà. Donc là, il s'est levé hyper tard. Donc là, il est 8h28. J'enregistre le podcast parce que pour moi, il est hors de question. Mais je dis bien hors de question de ne pas faire chaque chose qui sont prévues dans ma journée. Donc, j'enregistre le podcast. Dès une fois le café, les animaux nourris. Parce que j'ai 4 Ausha, 2 chiens. Une fois le café coulé, les réseaux scrollés, je me mets sur ma chaise et j'enregistre le podcast parce qu'après, je n'ai pas envie de nuire à mon emploi du temps du dimanche. Kine 2, plier le linge et ensuite sortir. Parce que j'ai prévu, je pense, avec le temps qu'il fait. Je vous ai dit que j'allais vous mettre le seum. Ouais, je suis désolée. Je pense que je vais sortir cet après-midi. Allez, peut-être manger une crêpe ou une glace. C'est un poteau ! Aller peut-être manger une crêpe ou une glace au bord de l'eau et par la suite rentrer peut-être, je ne sais pas, aller marcher, aller marcher au soleil, prendre un peu de vitamine parce que c'est ce qui m'a manqué. Donc ça c'est moi, mon plaisir c'est ça, c'est en fait de me dire oui, il y a des inconvénients à vivre ici c'est sûr, il y en a beaucoup, énormément. Et vous inquiétez pas, je vais revenir sur Johnny, je l'ai pas oublié. Il y a des inconvénients à vivre ici, mais il y a des avantages de sa mère. Et ça, le 28 septembre, le 30 octobre, le 22 novembre, le 1er décembre, le 25 décembre, le 2 janvier, le 15 février, le 12 mars, il fait beau. Mais il fait chaud en plus. Il fait beau et il fait chaud. Je vis au bord de la mer des Caraïbes. C'est la plus belle mer du monde. Et donc, ça là, c'est un plaisir fantastique pour moi. Parce que hier, je suis allée manger et je me dis, oui c'est dur, oui c'est compliqué. Des fois c'est hyper compliqué. Mais là, tout ça est balayé par cette mer. Donc je reviens à Johnny. qui lui ne vit pas au bord de la mer des Caraïbes, lui est frustré comme ça se peut pas, lui en a marre de payer trop cher, lui trouve que ça n'a pas de sens, et donc se permet, cet enculé là, pardon, je me suis lâchée là, pardon, excusez-moi, se permet de mettre maintenant, c'est devenu... La grande mode maintenant. Je ne suis pas contente. Ah non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. Je mens. Je mens. Je mens. Je mens. Ça a commencé pendant le Covid. Ça a commencé pendant le Covid quand j'étais au Québec. Mais moi, j'ai le droit. Mais moi, j'ai le droit de dire ce que je pense. Puis moi, j'ai le droit. Non, tu n'as pas le droit. Et je vais vous faire un exposé ensuite sur la communication. Mais tu n'as pas le droit de salir un commerce en mettant des avis négatifs. Une étoile parce que le prix ne te convient pas. Espèce de merde. Excusez-moi, mais ça me fatigue et ça me choque. Si la valeur du service n'est pas alignée, c'est-à-dire que tu n'as pas aimé ton service et tu trouves que tu as payé trop cher par rapport à ce que tu as payé. Yes, je le comprends. Moi, si je vais au restaurant et que je trouve que pour le prix que j'ai payé, la bouffe était dégueulasse. Je ne vais pas dire que c'était cher et que la bouffe était dégueulasse. Je vais dire que la bouffe était dégueulasse. Là, ok. Et même encore là, je ne le fais pas. Parce que mon goût à moi, ma vision à moi, mon truc à moi, mais ma perception à moi, ce n'est pas la perception de tout le monde. Et ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Juste parce que moi... Julie Veyron, j'ai pas aimé. Peut-être parce que mes standards ne sont pas du tout alignés avec l'entreprise. Peut-être parce que mon palais n'est pas aligné avec l'entreprise. Ou que peut-être ça convient à une grande majorité de personnes. Et que moi, de mon avis, on n'en a rien à foutre. Tu comprends ? Mais là, Johnny, le tricouille, comme je l'appelle, lui, il dit... Ma coupe était extraordinaire. J'ai toujours été bien servie. J'ai toujours adoré mes cheveux. Mais là, je décide de mettre une étoile. Parce que le prix est trop cher. Parce que Clotilde, elle se rince la nouille à me faire la coupe à 30 balles. Enculée. Pardon. Fils de flûte, tête de nouille, abruti des bois. Et je peux en rajouter là, crétin des mosquées. Vous comprenez ? À quel moment tu te sens investi d'un pouvoir, de dire, tête à claque, que ta coiffeuse t'a envie de détruire son commerce ? À ce point, parce qu'il faut savoir que... Et Google, ça fait quoi ? Ça blesse la personne qui le reçoit. Ça... interroge les personnes qui veulent venir se faire coiffer. Ça peut détruire un commerce, ça peut détruire une confiance en soi, une estime de soi de la coiffeuse qui se dit j'ai tout donné pour Johnny et lui la seule réponse qu'il a à me donner c'est j'ai été bien coiffé, j'ai adoré ma coupe mais Kaolis je te mets quand même une étoile parce que j'ai payé trop cher selon moi. Mon ressenti, ma bourse, mon budget, mes économies. Je trouve que moi, j'ai le droit de le dire. Moi, j'ai le droit. Moi, j'ai le droit de taper des pieds. Moi, j'ai le droit de le dire. Mais ta gueule, mais ferme ta gueule en fait. Là, non, tu n'as pas le droit de le dire. S'il y a bien quelqu'un à qui tu dois le dire, c'est à la professionnelle qui s'est occupée de toi. Toi, tu tapes des pieds, tu te roules par terre, tu fais un petit caca nerveux. Parce que tu trouves que tu as payé trop cher, mais selon quelle base ? Selon quelle base tu trouves que tu as payé trop cher, abruti ? Tu te dis, mais moi, j'ai payé trop cher selon la base de mon salaire, mais tout le monde ne touche pas le même salaire. J'ai payé trop cher selon la base de mon éducation, mais tout le monde n'a pas eu la même éducation de rapace. J'ai payé trop cher selon la base de... Mon vécu, mais tout le monde n'a pas 100 ans. Tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, quand j'étais jeune, je payais la baguette de pain. Un franc. Tu vois ce que je veux dire ? Et pourtant, aujourd'hui, elle est à un euro et quelques. 20, 80, la flûte. Je paye la flûte beaucoup trop cher. Nom d'une pipe. N'achète plus de flûte et achète une demi-baguette. Tu vois ce que je veux dire ? Pourquoi tout devrait être accessible à tous ? Non, non, absolument pas. Moi, j'ai une belle voiture, d'accord, que j'aime énormément, que j'ai mis... Attendez, je bois. J'ai une belle voiture, que je me suis... Que j'ai... Comment vous dire ? Que je me suis saignée à me payer, parce que c'était mon rêve d'avoir une voiture comme ça. Je l'ai mis sur mon tableau de rêve il y a trois ans. Je me suis offert cette voiture d'occasion. Elle a 10 ans. Et je me suis offert cette voiture parce que je voulais cette voiture-là. Mais elle a 10 ans. Elle n'est pas neuve. D'accord ? Le jour où je l'ai achetée, je savais que ça coûtait cher. Je savais. J'avais mis mes économies de côté pour pouvoir me payer cette voiture. D'accord ? Et je sais que ce n'est pas que le prix de la voiture qui est cher. C'est quand je change un pneu. C'est quand je... change une pièce, c'est quand j'ai un défi ou quoi que ce soit, ça coûte cher. D'accord ? Tout le temps. Tout le temps. Tu le sais. C'est pas le coût de ce que t'investis. C'est comme si tu te dis « Moi, mon rêve, c'est d'avoir une maison au bord de la mer. Une maison à un million. Tu peux te payer une maison à un million, mais l'entretien de ta maison à un million va te coûter cher. Tout va être cher parce que le prix de départ est cher. Mais tu ne vas pas hurler sur le jardinier parce qu'il te coûte cher. Tu ne vas pas hurler sur les impôts parce qu'ils te coûtent cher. Tu ne vas pas hurler sur tout parce que ça te coûte cher. De base, tu as voulu aller dans un... Tu as voulu créer, tu as voulu t'offrir quelque chose qui coûte cher. C'est pareil pour un salon de coiffure, selon moi. Tu peux aller au barbier du coin qui va te coûter 10 balles. Il ne va pas te faire de shampoing. Il ne va pas désinfecter ses outils. il ne va pas avoir un local où... il fait bon vivre il va peut-être pas avoir des employés qui les rémunère dans le sens du monde en fait là cette appréciation là elle ne me plaît pas elle ne me plaît pas du tout parce qu'en fait quand le client se permet en fait de faire ce genre de réflexion là ça veut dire quoi ça veut dire que pour lui sa coiffeuse elle ne mérite pas de gagner sa vie Ça veut dire que pour lui, son service ne mérite pas d'être payé. Ça veut dire que pour lui, on n'a pas de valeur à ses yeux. Que ce qu'il paye ne représente pas un salaire que nous, on devrait toucher. Et qu'il remet en question tout notre savoir-faire, toute notre expertise, toutes nos formations, tout ce qu'on a créé jusqu'à aujourd'hui, et que pour lui, ça ne devrait pas être payé en ce sens. Euh, pardon, pardon, excuse-moi, mais, pardon, mais non. Donc là, moi j'ai envie de te dire, quand tu vas chez Porsche, quand tu vas chez Ferrari, la voiture tu la payes beaucoup plus cher qu'une Ford classique, une Peugeot classique. Pourquoi ? Dans un premier temps, tu vas payer l'innovation, tu vas payer la recherche, tu vas payer le moteur, tu vas payer les finitions, tu vas payer la voiture, et ensuite tu vas payer la marque, tu vas payer l'histoire, tu vas payer le prestige. Tu vas payer le luxe. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne viens pas juste pour acheter une bagnole. Tu viens acheter une expérience. Tu viens acheter un prestige. Tu vas acheter quelque chose qui te fait rêver, un rêve, un statut social. Tu viens acheter en fait beaucoup plus qu'une voiture. Tu viens acheter la clé d'un contact qui ne ressemble pas à une clé en passant. Du tout. Tu viens t'offrir quelque chose qui est au-delà de juste une voiture. Quand tu vas dans un salon de coiffure, tu ne viens pas juste acheter une coupe. Si c'est ça que tu penses, ben dégage. Parce qu'à un moment donné, on en a assez de vendre du rativoisage de boutons. Je te jure. À un moment donné, on n'est pas juste là pour rendre service. Je ne suis pas là pour rendre service. Si j'avais voulu rendre service, je le ferais le dimanche. Et j'irais coiffer bénévolement, ce qui ne me dérangerait pas du tout. Et je le ferais avec plaisir. Et pour moi, ça serait ça, rendre service. Je serais là pour rendre service, je serais là pour couper, je serais là pour donner de l'estime, je serais là pour faire quelque chose pour les gens. Je le ferais. Je l'ai déjà fait. et je le ferai encore Je l'ai fait au Vietnam, on a coiffé des enfants dans des orphelinats gratuitement pour rendre service. Mais quand tu as une entreprise, tu n'es pas là pour rendre service. Tu n'es pas là pour coiffer des gens en fait et leur rendre service. Ce n'est pas ça le but. Tu es là pour apporter une valeur ajoutée. Tu es là pour poser ton nom sur un look. Tu es là pour développer ton entreprise. Tu es là pour rémunérer tes employés. T'es là pour créer une valeur ajoutée, mais t'es pas là pour rendre service. Si j'avais voulu te rendre service, Johnny, j'aurais certainement pas fait ça. Je te jure. Parce que le métier est pénible. Le métier est très pénible. Et je trouve qu'il l'est de plus en plus. Vraiment. Parce que c'est bien de faire des nouvelles techniques. C'est top. Même pour Brenda, tu vois, avec son balayage. qui dit, ouais, ouais, mais moi, pour un balayage, mais ta gueule, en fait. Ferme ton clapet. Parce que là, tu commences à me gonfler en plus. Tu te mets de la merde sur les cheveux toute l'année et quand tu vas chez le coiffeur, tu espères que ce soit un magicien. Mais non. Non. Non. Non. C'est non. Tu comprends ? C'est non. On n'est pas des magiciens. On n'est pas. Et on n'a pas envie de l'être. Moi, je monte un salon. Je ne sais pas si vous savez. J'en ai discuté hier. J'en ai discuté hier avec Manon. Je monte le salon, mais jamais de la vie, j'ai envie de retomber dans ce truc. Déjà, moi, des Johnny, j'en veux pas. Donc, il n'y aura pas de coupons, mais pas de coupons au fond. J'en veux pas. C'est bon. Écoute-moi bien. Non, c'est non. C'est non. Non, non. Ici, au Nouveau-Mexique, les latinos sont bien meilleurs que moi en coupons, en dégradés, en tapers et compagnie. Donc, c'est non. C'est non. Ni et tout. Je ne ferai pas de coupable. Voilà. Non. Ensuite, des transformations de l'extrême, c'est non. C'est now. Now. Now. Hier, mon fils m'a envoyé un message. « Maman, avec tout ce que j'ai fait pour elle, j'ai regardé ses stories, elle est allée se faire coiffer ailleurs. » Alors que je lui ai des fois, elle m'a servi de modèle, que la plupart du temps, elle ne payait pas ses cheveux. Oui, oui, oui. Parce qu'en fait, Clotilde, elle n'a jamais compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais elle n'a compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais. Les gens n'ont aucunement conscience de la valeur de ce qu'ils reçoivent. Quand tu vas chez un spécialiste, tu reçois un service bien... plus important que quand tu vas chez un généraliste. Le généraliste, quand tu vas le voir, il va te dire, ok, qu'est-ce que vous avez ? Tu tousses ? Ok. On va écouter les poumons. On va écouter les poumons en arrière. On va regarder la langue, tirer la langue. On va regarder la gorge. On va regarder si tout va bien. On va faire le test pour les... C'est sur les genoux, pour les réflexes. On va... Voilà. T'as mal à la gorge ? Ok, c'est une angine. Ok, c'est machin. Tac. Quand tu vas chez un spécialiste. Lui, il a les machines, il a le matériel pour investiguer davantage. Il a le matériel pour regarder ce que tu as vraiment. Moi, quand je suis allée, cet automne, non pas cet automne, on est à l'Auxande. Pardon. Ce printemps, parce que je ne sais même plus quelle saison on est pour de vrai, il fait tout le temps le même temps, à part la pluie, c'est tout. Donc, ce printemps, j'ai fait beaucoup d'examens de santé. parce que je ne respirais pas bien. Donc je suis allée voir l'endocrinologue, parce que ma mère a des antécédents pour la thyroïde, avec des nodules. Donc là, je suis allée voir si j'avais des nodules à la thyroïde. J'en ai un, un seul, mais qui ne m'empêche pas de respirer du tout. Ensuite, je suis allée voir un ORL, parce que j'ai des difficultés à respirer, donc à parler. Donc je suis allée voir si c'était peut-être un problème ORL. L'ORL. m'a ausculté. Alors, chez l'endocrino, il m'a fait direct une échographie de la gorge. J'ai pas eu besoin de prendre rendez-vous ailleurs, machin, truc. Non, non, non. Il m'a fait une radio de la gorge, tout de suite, pour voir si j'avais pas un problème, etc. Chez l'ORL, il m'a fait un laryngoscope de suite dans son cabinet. D'accord ? Il m'a ausculté la gorge. Ensuite, je suis allée, rien à voir avec la respiration, mais en même temps, ça faisait très longtemps que j'étais pas allée chez la gynéco, bref. Donc là, pareil, tout de suite, examen, analyse, tout de suite. Ensuite, qu'est-ce que j'ai vu ? Là, il faut que j'aille voir un cardiologue, bref. Je suis allée voir le médecin pour mon opération, pareil, équipée à fond, d'accord ? Mais si j'avais été chez un médecin généraliste, il n'aurait pas eu tous ces accessoires. Donc, je n'aurais pas eu de diagnostic précis, vous comprenez ? Mon diagnostic précis, c'était que j'étais en surpoids. Tu ne respires pas parce que tu es en surpoids. Et en même temps, je pense que j'ai un clapet au niveau du nez qui n'est pas refermé. Donc du coup, j'ai tout le temps le nez qui coule et qui est bouché. Donc, ça là, c'est pareil en coiffure. Si on choisit quelqu'un qui est spécialiste, tu es sûr que tu vas payer plus cher. Mais les clients n'en ont pas conscience. Ils n'en ont pas conscience de ça. Donc du coup, comme ils n'en ont pas conscience, et que nous en plus... On est responsable. Vous savez pourquoi ? Parce que pendant des années, on n'a pas voulu facturer. Pendant des années, on est resté sur le bord du trottoir à faire les putes et à facturer pas cher. Voilà, on en est responsable de ça. Oui, parce que clairement, on se disait « Ah, mais je n'ai pas fait d'études. Ah, mais je ne suis pas médecin. » Mais qu'est-ce qu'on en a à branler pour de vrai ? Moi non plus, je n'ai pas fait d'études. Je suis allée en seconde, j'ai dit ça là, c'est pas vrai en fait que je vais rester assise sur une chaise à écouter ça, dont je me fous, mais vraiment, dont je me branle total. Moi, ce que je voulais, c'était exercer un métier, gagner ma vie. J'ai choisi la coiffure, pourquoi, je ne sais plus. Ce n'était pas du tout par passion, en passant. J'ai mis les cheveux et je faisais très attention à mes cheveux, ça oui. J'ai toujours fait très attention à mes cheveux. Mes cheveux, ça a toujours été important pour moi. Et quand j'étais petite, vu que j'ai les cheveux frisés, j'étais ratée une fois sur deux. Donc voilà. Mais sinon, mes cheveux ont toujours été importants pour moi. Extrêmement importants. Très importants. Donc j'ai choisi la coiffure à cause de ça. Ma mère n'y croyait pas. Mon entourage n'y croyait pas. Le seul qui m'a soutenue là-dedans, c'est mon père. En disant, ben... Mon père était peintre en bâtiment lui, donc voilà. En disant, laisse-la faire. Si jamais elle veut faire simple, laisse-la faire. Puis si elle réussit, tant mieux. Donc c'est mon père qui avait appuyé là-dessus. Donc je suis rentrée en coiffure et ma mère m'a dit, de toute façon, si tu dois aller en coiffure, tu te trouveras un stage, un maître d'apprentissage, toute seule. Je ne t'aiderai pas. J'ai trouvé en deux secondes. Donc voilà, j'en ai même trouvé deux. Parce que le premier... Je ne me sentais pas de faire de la coiffure chez lui. Et j'ai trouvé le deuxième. Et voilà, très bien, super. Il m'a donné un beau CV, parce qu'il avait un grand nom. J'étais très contente après, sur le moment où j'ai trouvé ça dur. Mais après, voilà, je n'ai jamais eu de problème à trouver un emploi. Il y a une année où j'ai chargé quatre fois de salon, je n'ai jamais eu de problème. Et voilà, donc, mais aujourd'hui, la coiffure est considérée comme un vrai métier à part entière. Aujourd'hui, il y a des coiffeurs qui gagnent très bien leur vie et qui se valorisent très bien de plus en plus. Et je n'ai pas fait d'études, mais j'ai monté 4,5 salons puisque le cinquième est en montage. J'ai développé aussi bien que si j'avais fait des études. Je connais mon travail de chiffre aussi bien que si j'avais fait des études. Je suis coach en développement d'entreprise parce que j'ai travaillé sur le terrain et que j'ai monté avec ma cervelle une méthode de calcul qui m'appartient, c'est la mienne. C'est pas « Ah ouais, mais elle s'est inspirée de ta gueule » . Je me suis inspirée de personne, j'ai monté ma propre méthode de calcul alors que tout le monde crevait la dalle. Absolument. Je me suis inspirée de personne. Je n'ai suivi. aucune formation business de aucun coiffeur jamais jamais jamais j'ai entendu des discours mais j'ai jamais suivi une formation business de coiffeur c'est ma méthode de calcul c'est à moi tous ceux qui ont émergé jusqu'à aujourd'hui qui font du coaching en ligne se sont inspirés de ce que moi j'ai fait pas ceux d'avant je parle pas de des coiffeurs d'avant, je parle de ceux de maintenant qui se sont improvisés, coach business. Moi, je ne me suis pas improvisée. Donc ça, c'est une chose. Ensuite, on a le droit de se valoriser. On s'en fout de combien de temps tu as assis ton cul sur une chaise pour écouter un pingouin qui n'a jamais eu d'entreprise parler. On s'en fout. Parce que celui qui t'apprend le marketing, le business, il n'en a jamais eu. Il ne te fait que retranscrire ce qu'il a entendu. Donc, ça c'est non. Donc, vous méritez de valoriser. Et écoute-moi bien, Jolie. Si tu trouves que c'est trop cher, redescends tes attentes. Redescends tes attentes. On n'est pas là juste pour faire du rafraîchissement, de mouton. On est là pour créer une expérience, donner un look, créer une estime de soi. On n'est pas juste là pour te couper les cheveux. Parce que couper les cheveux, c'est tout le monde est capable. Mais créer quelque chose, faire une différence dans ta vie, c'est ce que nous, on fait tous les jours. Tous les jours. Quand on fait un balayage à 400 balles, ce n'est pas juste parce qu'on a décidé de le mettre 400 balles. C'est parce qu'on a étudié, on s'est formé, on donne de notre âme et que ça mérite un salaire. Moi, j'ai... pas envie de baisser mon salaire pour que tu sois content d'avoir payé pas cher connard voilà excusez moi je m'emporte un peu mais ça m'énerve ça m'énerve ça m'énerve tellement tellement tellement tellement tellement tellement ça m'agace tellement de voir que les gens ne sont pas conscients de ce que peut représenter un travail de ce que peut apporter un coiffeur une coiffeuse de ce qu'on peut donner chaque jour, de la pénibilité de notre métier. de gérer des clients qui sont devenus de plus en plus exigeants et qui veulent du McDo, qui veulent de la Tour Eiffel au prix du McDo, ça me rend folle, ça m'énerve. Parce qu'ils ne sont pas capables après de gueuler chez Porsche, ils ne sont pas capables de gueuler chez Apple, ils ne sont pas capables de gueuler chez Vuitton, ils ne sont pas capables en fait de gueuler pour leurs vacances, etc. Mais chez le coiffeur, toi chose, tu as le droit de donner ton avis. Le jour où tu seras prêt à baisser ton salaire, ce jour-là, nous on baissera mon prix. Le jour où tu seras prêt à laisser partir une partie de ton confort, nous on baissera le prix. En attendant, et vu que ce ne sera jamais le cas, il est hors de question qu'on refasse machine arrière. Hors de question. Alors là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Ça a été le festival un peu de la tourette, je suis désolée, je m'excuse. Mais j'ai tellement souffert, pour moi c'est une histoire personnelle. Personnelle. Parce que moi là, m'être fait rabaisser parce que j'étais juste coiffeuse par le banquier, le comptable, les clients, le fournisseur. Tout ça parce que, mais tu gères qu'un salon de coiffure ma petite cocotte. Mais va te faire foutre en fait. Je gère plus qu'un salon de coiffure. Je te gère. Voilà. Donc, là-dessus, parce que moi, la petite coiffeuse de campagne, de quartier, dans son salon, on pouvait le mettre carré, mais elle est devenue quelqu'un, au fur et à mesure, avec le temps, le travail, l'acharnement, les douleurs, les doutes. Et aujourd'hui, elle n'est pas prête de refaire un machinarien. Aujourd'hui j'ai créé de la formation pour les coiffeurs Pourquoi ? Pourquoi je le fais ? Parce que je ne l'ai pas reçu C'est tout ce que je crée aujourd'hui, tout est parti d'une douleur que j'ai vécue par le passé. Et je l'ai transformé en positif. Tout, tout, absolument tout. Tout, absolument tout. Cancun, c'est parti parce que moi, je n'ai jamais pu partir en formation. Les formations que je crée en business, c'est parce que moi, je me suis toujours fait regarder de travers par certains qui disent « Ah, ma petite cocotte ! » Non, la petite cocotte, elle a envie d'être grande. Elle a envie d'être grande. Elle n'a pas envie de t'attendre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, là-dessus, n'oubliez pas qui vous êtes. N'oubliez pas ce que vous faites. N'oubliez pas pourquoi vous le faites. Et si le Johnny, il vous met un avis négatif, parce que lui, il estime que... Mais moi, je suis désolée. Mais c'est non. C'est non. Parce que vous, vous n'allez pas voir ce qu'il fait. Vous, vous n'allez pas mettre un avis négatif sur son travail. Lui, il met un avis négatif sur le vôtre. Non. Et le pire, c'est surtout dire « Ah, mais j'étais très content de ma coupe, mais va te faire foutre. » Voilà. Alors là-dessus, je vous laisse. je vous souhaite une bonne semaine et on se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la thématique

    00:00

  • Les défis du secteur de la coiffure et le déménagement

    00:29

  • La valeur des services de coiffure et les avis clients

    05:32

  • L'importance de l'alignement des prix et de la qualité

    06:42

  • Conclusion et encouragements aux professionnels de la coiffure

    19:53

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Description

🎙️ Résumé de l’épisode Ne me cassez pas le peigne


Dans cet épisode, Julie Verrons se lâche sans filtre et aborde un sujet qui touche en plein cœur les coiffeuses : les clients qui se permettent de descendre un salon en laissant des avis négatifs uniquement à cause du prix. Elle raconte son parcours personnel, son expérience à l’étranger, ses voyages, ses choix de vie, et partage sa vision sans compromis du métier.

Julie met les points sur les i : un salon de coiffure n’est pas un service au rabais. C’est une expertise, des années de savoir-faire, un environnement de qualité, une expérience et une valeur qui méritent d’être rémunérées à leur juste prix. Elle compare la coiffure au luxe d’une Porsche ou au prestige d’une Ferrari : on n’achète pas seulement une coupe, mais un statut, une transformation et une expérience unique.

Avec son franc-parler, elle dénonce la mentalité de certains “Johnny” qui jugent sans réfléchir aux conséquences, et rappelle aux coiffeuses qu’elles doivent s’affirmer, se valoriser et ne jamais brader leur travail. Être coiffeuse, c’est créer, transformer et impacter la vie des clientes — pas juste couper des cheveux.

Un épisode coup de poing, entre humour, anecdotes personnelles et vérités cash, qui redonne confiance et fierté à toutes celles qui tiennent tête aux avis injustes et défendent la valeur de leur métier.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Salut les amis, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une belle semaine, que vous êtes en forme. On va mettre le son en sourdine de mon ordinateur s'il le veut bien, sinon ça ne s'arrête pas. Je me suis mis un peu de David Guetta en arrière, il fait beau, je regarde le ciel. Et je me dis que nous entrons dans une période extrêmement compliquée pour vous. Parce qu'à partir de maintenant, vous aurez le seum à chaque fois que vous verrez une de mes stories, un de mes réels. Quand vous me verrez sur les réseaux, je serai en t-shirt, en débardeur. Pendant l'été, vous pouvez y faire les malins. Ouais, mais non, mais il fait beau en France, il fait beau à Toulouse, il fait beau à Paris. On n'en a rien à foutre de ton soleil et tout. À partir d'aujourd'hui, je sais que vous mentez. Voilà. Donc, quand vous regarderez mes réseaux sociaux, vous aurez donc le son. Voilà. Et moi, je suis bien contente de ça parce que c'est exactement pour cette raison que j'ai déménagé. Je suis partie vivre à l'étranger, en tout cas à l'étranger de l'étranger, puisque avant j'étais au Québec et au Québec il faisait hyper froid. Donc aujourd'hui, maintenant nous savons que, maintenant nous savons que, comme au Québec il fait froid, on est parti. Parce qu'on n'en pouvait plus, pour de vrai, on n'en pouvait plus à l'anaméma. Moi, je ne sais pas si vous savez, mais 650 cm de neige... par hiver par hiver parce que tu peux te dire ouais mais c'est un hiver sur quatre non c'est tous les hivers d'abord et en plus à québec il fait plus froid qu'à montréal donc non non non je m'excuse c'est non c'est non j'aime beaucoup les animaux divers j'aime beaucoup les chiens j'aime beaucoup faire du chien de traîneau et tout mais je déteste me geler la noyade mais vraiment même si j'ai pas de me dire pour être tout à fait honnête mais je vais les quelques voilà donc c'est ça j'espère que vous avez passé une belle semaine donc on est la semaine dernière la semaine d'avant n'avait pas été une belle semaine cette semaine ça a été une belle semaine j'ai bien repris le travail j'ai bien je me suis bien remise en condition je vais beaucoup mieux au niveau de mon opération tout ça ça va super bien j'ai recommencé à sortir j'ai recommencé à vivre pour de vrai. On a eu une période de pluie extrêmement intense ici, ce qui ne fait pas du bien au moi, on ne se le cachera pas. Là, soleil, plein soleil toute cette semaine, nickel. On arrive en plus, petit à petit, on arrive à notre événement, donc notre événement tant attendu qui est quand même tant attendu et je sais que... Alors on a travaillé, on a regardé un petit peu les ajustements et tout. Je vais continuer à faire des ajustements avec l'hôtel. Je vais continuer à faire des ajustements avec un peu de tout. Et puis on va avancer là-dessus. Je trouve que c'est un très très bel événement qui se profile. On va être extrêmement nombreux, on va être une belle équipe, ça va être top. Et pour l'année prochaine, je vous... promets que je suis déjà en train de travailler dessus et je me fais plaisir comme chaque fois c'est pas pour vous que je le fais c'est pour toutes les formations que je n'ai pas pu suivre quand j'étais coiffeuse parce que j'avais pas les moyens de me payer des voyages des formations des trucs le seul séminaire que je me suis réellement payé c'était la rochelle avec coiffure 10 au club Donc c'était trois jours au Club Med de... à côté de la Rochelle, je ne me rappelle plus le nom. Bref, c'était le seul voyage que je me suis payée pour de vrai en coiffure. Après, je me suis payée des voyages pour quitter le pays. Le seul voyage que la meuf, elle se paye pour aller loin, c'est 8 heures d'avion pour aller vivre au Québec, parce qu'avant ça, elle n'a jamais voyagé. Et l'autre voyage qu'elle se paye, c'est des vacances au Mexique, mais finalement, elle décide de y aménager. Donc, très bien. Après, j'ai voyagé. J'ai vraiment voyagé après. Je suis allée aux Émirats, je suis allée au Vietnam. Qu'est-ce qu'on a fait d'autre ? On en a fait d'autre, mais en tout cas, j'ai voyagé après ça. Et là, j'aurais dû partir au Pérou, mais je n'y vais pas. Voilà, parce qu'honnêtement, la condition physique dans laquelle je suis ne me permet pas de faire un long trek. Et je pense qu'il faut savoir s'écouter et je trouve que c'est très bien. Donc, voilà. Dans la sphère coiffure, qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Pour de vrai, pas grand-chose. Il y a eu le Mondial, tout ça et tout. Mais ce n'est pas de ça que je veux vous parler aujourd'hui. Je veux vous parler de business et de ce que je constate. Et je vais d'ailleurs en faire un réel tout à l'heure parce qu'il y a bien un truc qui me casse les couilles. C'est Johnny. Il revient. Il est là, il est de retour, il a passé ses vacances, il n'a plus d'argent. Johnny, tu commences à me courir sur le haricot. Et quand je dis le haricot, je suis sympa. Vraiment, parce que là, tu es en train de me casser les couilles, tu es en train de me gonfler, tu es en train de me pomper, tu es en train de me gaver. Et là, on va devoir te parler, Johnny. On va devoir discuter avec toi. On va devoir te dire des affaires que tu n'aimes pas. On va devoir te parler. Parce que là, tu es en train de chier dans la colle. Et pas qu'un peu. Tu es en train de mettre des lentilles partout. Et là, ça va pas. Donc, pourquoi je dis ça ? Pourquoi je dis ça ? Je suis coach en développement d'entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je travaille sur l'expansion des salons de coiffure. Mais pas que en termes de prix. Mais aussi en termes de prix. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. C'est-à-dire que si j'ai un salon qui ne fonctionne pas, ou une entrepreneur qui ne se paye pas, ou un salon qui ne couvre pas ses charges, ou un salon qui n'a pas de trésorerie, on va faire un audit de tout le système, d'accord ? Et on va regarder si tout est facturé, on va regarder plein d'affaires, bref. Je ne vais pas tout vous dire ici, sinon ce serait trop facile. Mais surtout, on va regarder si les prix sont alignés par rapport à plein de sphères. Si le prix n'est pas aligné, mais que le service a une belle valeur, que le salon est beau, que le travail est bien fait, que l'entrepreneur utilise des bons produits, etc. On va regarder le tarif. J'ai mis au point. Un outil qui devrait sortir incessamment sous peu, à mon avis, dans pas longtemps. Et je pense que vous allez tomber le cul de la chaise, les amis. Je n'en dis pas plus. Mais avec un outil pareil, il se peut que vous deveniez rentable de suite. D'accord ? Et donc, je bois du café, je vous prie de m'excuser, 8h28, j'ai le droit, d'accord ? Je me suis levée tard en plus aujourd'hui, je me suis levée tard, je me suis dit, putain, c'est pas possible, le chien m'a pas réveillée, la meuf qui se lève tard, vous voulez savoir à quelle heure elle s'est levée ? Elle s'est levée à 8h45, je me suis levée à 8h45. Et oui, pour moi c'est super tard, là pour moi le chien il a fait la grasse matinée, et c'est un truc de fou. Parce que normalement Tyson se lève à 6h30. Voilà. Donc là, il s'est levé hyper tard. Donc là, il est 8h28. J'enregistre le podcast parce que pour moi, il est hors de question. Mais je dis bien hors de question de ne pas faire chaque chose qui sont prévues dans ma journée. Donc, j'enregistre le podcast. Dès une fois le café, les animaux nourris. Parce que j'ai 4 Ausha, 2 chiens. Une fois le café coulé, les réseaux scrollés, je me mets sur ma chaise et j'enregistre le podcast parce qu'après, je n'ai pas envie de nuire à mon emploi du temps du dimanche. Kine 2, plier le linge et ensuite sortir. Parce que j'ai prévu, je pense, avec le temps qu'il fait. Je vous ai dit que j'allais vous mettre le seum. Ouais, je suis désolée. Je pense que je vais sortir cet après-midi. Allez, peut-être manger une crêpe ou une glace. C'est un poteau ! Aller peut-être manger une crêpe ou une glace au bord de l'eau et par la suite rentrer peut-être, je ne sais pas, aller marcher, aller marcher au soleil, prendre un peu de vitamine parce que c'est ce qui m'a manqué. Donc ça c'est moi, mon plaisir c'est ça, c'est en fait de me dire oui, il y a des inconvénients à vivre ici c'est sûr, il y en a beaucoup, énormément. Et vous inquiétez pas, je vais revenir sur Johnny, je l'ai pas oublié. Il y a des inconvénients à vivre ici, mais il y a des avantages de sa mère. Et ça, le 28 septembre, le 30 octobre, le 22 novembre, le 1er décembre, le 25 décembre, le 2 janvier, le 15 février, le 12 mars, il fait beau. Mais il fait chaud en plus. Il fait beau et il fait chaud. Je vis au bord de la mer des Caraïbes. C'est la plus belle mer du monde. Et donc, ça là, c'est un plaisir fantastique pour moi. Parce que hier, je suis allée manger et je me dis, oui c'est dur, oui c'est compliqué. Des fois c'est hyper compliqué. Mais là, tout ça est balayé par cette mer. Donc je reviens à Johnny. qui lui ne vit pas au bord de la mer des Caraïbes, lui est frustré comme ça se peut pas, lui en a marre de payer trop cher, lui trouve que ça n'a pas de sens, et donc se permet, cet enculé là, pardon, je me suis lâchée là, pardon, excusez-moi, se permet de mettre maintenant, c'est devenu... La grande mode maintenant. Je ne suis pas contente. Ah non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. Je mens. Je mens. Je mens. Je mens. Ça a commencé pendant le Covid. Ça a commencé pendant le Covid quand j'étais au Québec. Mais moi, j'ai le droit. Mais moi, j'ai le droit de dire ce que je pense. Puis moi, j'ai le droit. Non, tu n'as pas le droit. Et je vais vous faire un exposé ensuite sur la communication. Mais tu n'as pas le droit de salir un commerce en mettant des avis négatifs. Une étoile parce que le prix ne te convient pas. Espèce de merde. Excusez-moi, mais ça me fatigue et ça me choque. Si la valeur du service n'est pas alignée, c'est-à-dire que tu n'as pas aimé ton service et tu trouves que tu as payé trop cher par rapport à ce que tu as payé. Yes, je le comprends. Moi, si je vais au restaurant et que je trouve que pour le prix que j'ai payé, la bouffe était dégueulasse. Je ne vais pas dire que c'était cher et que la bouffe était dégueulasse. Je vais dire que la bouffe était dégueulasse. Là, ok. Et même encore là, je ne le fais pas. Parce que mon goût à moi, ma vision à moi, mon truc à moi, mais ma perception à moi, ce n'est pas la perception de tout le monde. Et ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Juste parce que moi... Julie Veyron, j'ai pas aimé. Peut-être parce que mes standards ne sont pas du tout alignés avec l'entreprise. Peut-être parce que mon palais n'est pas aligné avec l'entreprise. Ou que peut-être ça convient à une grande majorité de personnes. Et que moi, de mon avis, on n'en a rien à foutre. Tu comprends ? Mais là, Johnny, le tricouille, comme je l'appelle, lui, il dit... Ma coupe était extraordinaire. J'ai toujours été bien servie. J'ai toujours adoré mes cheveux. Mais là, je décide de mettre une étoile. Parce que le prix est trop cher. Parce que Clotilde, elle se rince la nouille à me faire la coupe à 30 balles. Enculée. Pardon. Fils de flûte, tête de nouille, abruti des bois. Et je peux en rajouter là, crétin des mosquées. Vous comprenez ? À quel moment tu te sens investi d'un pouvoir, de dire, tête à claque, que ta coiffeuse t'a envie de détruire son commerce ? À ce point, parce qu'il faut savoir que... Et Google, ça fait quoi ? Ça blesse la personne qui le reçoit. Ça... interroge les personnes qui veulent venir se faire coiffer. Ça peut détruire un commerce, ça peut détruire une confiance en soi, une estime de soi de la coiffeuse qui se dit j'ai tout donné pour Johnny et lui la seule réponse qu'il a à me donner c'est j'ai été bien coiffé, j'ai adoré ma coupe mais Kaolis je te mets quand même une étoile parce que j'ai payé trop cher selon moi. Mon ressenti, ma bourse, mon budget, mes économies. Je trouve que moi, j'ai le droit de le dire. Moi, j'ai le droit. Moi, j'ai le droit de taper des pieds. Moi, j'ai le droit de le dire. Mais ta gueule, mais ferme ta gueule en fait. Là, non, tu n'as pas le droit de le dire. S'il y a bien quelqu'un à qui tu dois le dire, c'est à la professionnelle qui s'est occupée de toi. Toi, tu tapes des pieds, tu te roules par terre, tu fais un petit caca nerveux. Parce que tu trouves que tu as payé trop cher, mais selon quelle base ? Selon quelle base tu trouves que tu as payé trop cher, abruti ? Tu te dis, mais moi, j'ai payé trop cher selon la base de mon salaire, mais tout le monde ne touche pas le même salaire. J'ai payé trop cher selon la base de mon éducation, mais tout le monde n'a pas eu la même éducation de rapace. J'ai payé trop cher selon la base de... Mon vécu, mais tout le monde n'a pas 100 ans. Tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, quand j'étais jeune, je payais la baguette de pain. Un franc. Tu vois ce que je veux dire ? Et pourtant, aujourd'hui, elle est à un euro et quelques. 20, 80, la flûte. Je paye la flûte beaucoup trop cher. Nom d'une pipe. N'achète plus de flûte et achète une demi-baguette. Tu vois ce que je veux dire ? Pourquoi tout devrait être accessible à tous ? Non, non, absolument pas. Moi, j'ai une belle voiture, d'accord, que j'aime énormément, que j'ai mis... Attendez, je bois. J'ai une belle voiture, que je me suis... Que j'ai... Comment vous dire ? Que je me suis saignée à me payer, parce que c'était mon rêve d'avoir une voiture comme ça. Je l'ai mis sur mon tableau de rêve il y a trois ans. Je me suis offert cette voiture d'occasion. Elle a 10 ans. Et je me suis offert cette voiture parce que je voulais cette voiture-là. Mais elle a 10 ans. Elle n'est pas neuve. D'accord ? Le jour où je l'ai achetée, je savais que ça coûtait cher. Je savais. J'avais mis mes économies de côté pour pouvoir me payer cette voiture. D'accord ? Et je sais que ce n'est pas que le prix de la voiture qui est cher. C'est quand je change un pneu. C'est quand je... change une pièce, c'est quand j'ai un défi ou quoi que ce soit, ça coûte cher. D'accord ? Tout le temps. Tout le temps. Tu le sais. C'est pas le coût de ce que t'investis. C'est comme si tu te dis « Moi, mon rêve, c'est d'avoir une maison au bord de la mer. Une maison à un million. Tu peux te payer une maison à un million, mais l'entretien de ta maison à un million va te coûter cher. Tout va être cher parce que le prix de départ est cher. Mais tu ne vas pas hurler sur le jardinier parce qu'il te coûte cher. Tu ne vas pas hurler sur les impôts parce qu'ils te coûtent cher. Tu ne vas pas hurler sur tout parce que ça te coûte cher. De base, tu as voulu aller dans un... Tu as voulu créer, tu as voulu t'offrir quelque chose qui coûte cher. C'est pareil pour un salon de coiffure, selon moi. Tu peux aller au barbier du coin qui va te coûter 10 balles. Il ne va pas te faire de shampoing. Il ne va pas désinfecter ses outils. il ne va pas avoir un local où... il fait bon vivre il va peut-être pas avoir des employés qui les rémunère dans le sens du monde en fait là cette appréciation là elle ne me plaît pas elle ne me plaît pas du tout parce qu'en fait quand le client se permet en fait de faire ce genre de réflexion là ça veut dire quoi ça veut dire que pour lui sa coiffeuse elle ne mérite pas de gagner sa vie Ça veut dire que pour lui, son service ne mérite pas d'être payé. Ça veut dire que pour lui, on n'a pas de valeur à ses yeux. Que ce qu'il paye ne représente pas un salaire que nous, on devrait toucher. Et qu'il remet en question tout notre savoir-faire, toute notre expertise, toutes nos formations, tout ce qu'on a créé jusqu'à aujourd'hui, et que pour lui, ça ne devrait pas être payé en ce sens. Euh, pardon, pardon, excuse-moi, mais, pardon, mais non. Donc là, moi j'ai envie de te dire, quand tu vas chez Porsche, quand tu vas chez Ferrari, la voiture tu la payes beaucoup plus cher qu'une Ford classique, une Peugeot classique. Pourquoi ? Dans un premier temps, tu vas payer l'innovation, tu vas payer la recherche, tu vas payer le moteur, tu vas payer les finitions, tu vas payer la voiture, et ensuite tu vas payer la marque, tu vas payer l'histoire, tu vas payer le prestige. Tu vas payer le luxe. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne viens pas juste pour acheter une bagnole. Tu viens acheter une expérience. Tu viens acheter un prestige. Tu vas acheter quelque chose qui te fait rêver, un rêve, un statut social. Tu viens acheter en fait beaucoup plus qu'une voiture. Tu viens acheter la clé d'un contact qui ne ressemble pas à une clé en passant. Du tout. Tu viens t'offrir quelque chose qui est au-delà de juste une voiture. Quand tu vas dans un salon de coiffure, tu ne viens pas juste acheter une coupe. Si c'est ça que tu penses, ben dégage. Parce qu'à un moment donné, on en a assez de vendre du rativoisage de boutons. Je te jure. À un moment donné, on n'est pas juste là pour rendre service. Je ne suis pas là pour rendre service. Si j'avais voulu rendre service, je le ferais le dimanche. Et j'irais coiffer bénévolement, ce qui ne me dérangerait pas du tout. Et je le ferais avec plaisir. Et pour moi, ça serait ça, rendre service. Je serais là pour rendre service, je serais là pour couper, je serais là pour donner de l'estime, je serais là pour faire quelque chose pour les gens. Je le ferais. Je l'ai déjà fait. et je le ferai encore Je l'ai fait au Vietnam, on a coiffé des enfants dans des orphelinats gratuitement pour rendre service. Mais quand tu as une entreprise, tu n'es pas là pour rendre service. Tu n'es pas là pour coiffer des gens en fait et leur rendre service. Ce n'est pas ça le but. Tu es là pour apporter une valeur ajoutée. Tu es là pour poser ton nom sur un look. Tu es là pour développer ton entreprise. Tu es là pour rémunérer tes employés. T'es là pour créer une valeur ajoutée, mais t'es pas là pour rendre service. Si j'avais voulu te rendre service, Johnny, j'aurais certainement pas fait ça. Je te jure. Parce que le métier est pénible. Le métier est très pénible. Et je trouve qu'il l'est de plus en plus. Vraiment. Parce que c'est bien de faire des nouvelles techniques. C'est top. Même pour Brenda, tu vois, avec son balayage. qui dit, ouais, ouais, mais moi, pour un balayage, mais ta gueule, en fait. Ferme ton clapet. Parce que là, tu commences à me gonfler en plus. Tu te mets de la merde sur les cheveux toute l'année et quand tu vas chez le coiffeur, tu espères que ce soit un magicien. Mais non. Non. Non. Non. C'est non. Tu comprends ? C'est non. On n'est pas des magiciens. On n'est pas. Et on n'a pas envie de l'être. Moi, je monte un salon. Je ne sais pas si vous savez. J'en ai discuté hier. J'en ai discuté hier avec Manon. Je monte le salon, mais jamais de la vie, j'ai envie de retomber dans ce truc. Déjà, moi, des Johnny, j'en veux pas. Donc, il n'y aura pas de coupons, mais pas de coupons au fond. J'en veux pas. C'est bon. Écoute-moi bien. Non, c'est non. C'est non. Non, non. Ici, au Nouveau-Mexique, les latinos sont bien meilleurs que moi en coupons, en dégradés, en tapers et compagnie. Donc, c'est non. C'est non. Ni et tout. Je ne ferai pas de coupable. Voilà. Non. Ensuite, des transformations de l'extrême, c'est non. C'est now. Now. Now. Hier, mon fils m'a envoyé un message. « Maman, avec tout ce que j'ai fait pour elle, j'ai regardé ses stories, elle est allée se faire coiffer ailleurs. » Alors que je lui ai des fois, elle m'a servi de modèle, que la plupart du temps, elle ne payait pas ses cheveux. Oui, oui, oui. Parce qu'en fait, Clotilde, elle n'a jamais compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais elle n'a compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais. Les gens n'ont aucunement conscience de la valeur de ce qu'ils reçoivent. Quand tu vas chez un spécialiste, tu reçois un service bien... plus important que quand tu vas chez un généraliste. Le généraliste, quand tu vas le voir, il va te dire, ok, qu'est-ce que vous avez ? Tu tousses ? Ok. On va écouter les poumons. On va écouter les poumons en arrière. On va regarder la langue, tirer la langue. On va regarder la gorge. On va regarder si tout va bien. On va faire le test pour les... C'est sur les genoux, pour les réflexes. On va... Voilà. T'as mal à la gorge ? Ok, c'est une angine. Ok, c'est machin. Tac. Quand tu vas chez un spécialiste. Lui, il a les machines, il a le matériel pour investiguer davantage. Il a le matériel pour regarder ce que tu as vraiment. Moi, quand je suis allée, cet automne, non pas cet automne, on est à l'Auxande. Pardon. Ce printemps, parce que je ne sais même plus quelle saison on est pour de vrai, il fait tout le temps le même temps, à part la pluie, c'est tout. Donc, ce printemps, j'ai fait beaucoup d'examens de santé. parce que je ne respirais pas bien. Donc je suis allée voir l'endocrinologue, parce que ma mère a des antécédents pour la thyroïde, avec des nodules. Donc là, je suis allée voir si j'avais des nodules à la thyroïde. J'en ai un, un seul, mais qui ne m'empêche pas de respirer du tout. Ensuite, je suis allée voir un ORL, parce que j'ai des difficultés à respirer, donc à parler. Donc je suis allée voir si c'était peut-être un problème ORL. L'ORL. m'a ausculté. Alors, chez l'endocrino, il m'a fait direct une échographie de la gorge. J'ai pas eu besoin de prendre rendez-vous ailleurs, machin, truc. Non, non, non. Il m'a fait une radio de la gorge, tout de suite, pour voir si j'avais pas un problème, etc. Chez l'ORL, il m'a fait un laryngoscope de suite dans son cabinet. D'accord ? Il m'a ausculté la gorge. Ensuite, je suis allée, rien à voir avec la respiration, mais en même temps, ça faisait très longtemps que j'étais pas allée chez la gynéco, bref. Donc là, pareil, tout de suite, examen, analyse, tout de suite. Ensuite, qu'est-ce que j'ai vu ? Là, il faut que j'aille voir un cardiologue, bref. Je suis allée voir le médecin pour mon opération, pareil, équipée à fond, d'accord ? Mais si j'avais été chez un médecin généraliste, il n'aurait pas eu tous ces accessoires. Donc, je n'aurais pas eu de diagnostic précis, vous comprenez ? Mon diagnostic précis, c'était que j'étais en surpoids. Tu ne respires pas parce que tu es en surpoids. Et en même temps, je pense que j'ai un clapet au niveau du nez qui n'est pas refermé. Donc du coup, j'ai tout le temps le nez qui coule et qui est bouché. Donc, ça là, c'est pareil en coiffure. Si on choisit quelqu'un qui est spécialiste, tu es sûr que tu vas payer plus cher. Mais les clients n'en ont pas conscience. Ils n'en ont pas conscience de ça. Donc du coup, comme ils n'en ont pas conscience, et que nous en plus... On est responsable. Vous savez pourquoi ? Parce que pendant des années, on n'a pas voulu facturer. Pendant des années, on est resté sur le bord du trottoir à faire les putes et à facturer pas cher. Voilà, on en est responsable de ça. Oui, parce que clairement, on se disait « Ah, mais je n'ai pas fait d'études. Ah, mais je ne suis pas médecin. » Mais qu'est-ce qu'on en a à branler pour de vrai ? Moi non plus, je n'ai pas fait d'études. Je suis allée en seconde, j'ai dit ça là, c'est pas vrai en fait que je vais rester assise sur une chaise à écouter ça, dont je me fous, mais vraiment, dont je me branle total. Moi, ce que je voulais, c'était exercer un métier, gagner ma vie. J'ai choisi la coiffure, pourquoi, je ne sais plus. Ce n'était pas du tout par passion, en passant. J'ai mis les cheveux et je faisais très attention à mes cheveux, ça oui. J'ai toujours fait très attention à mes cheveux. Mes cheveux, ça a toujours été important pour moi. Et quand j'étais petite, vu que j'ai les cheveux frisés, j'étais ratée une fois sur deux. Donc voilà. Mais sinon, mes cheveux ont toujours été importants pour moi. Extrêmement importants. Très importants. Donc j'ai choisi la coiffure à cause de ça. Ma mère n'y croyait pas. Mon entourage n'y croyait pas. Le seul qui m'a soutenue là-dedans, c'est mon père. En disant, ben... Mon père était peintre en bâtiment lui, donc voilà. En disant, laisse-la faire. Si jamais elle veut faire simple, laisse-la faire. Puis si elle réussit, tant mieux. Donc c'est mon père qui avait appuyé là-dessus. Donc je suis rentrée en coiffure et ma mère m'a dit, de toute façon, si tu dois aller en coiffure, tu te trouveras un stage, un maître d'apprentissage, toute seule. Je ne t'aiderai pas. J'ai trouvé en deux secondes. Donc voilà, j'en ai même trouvé deux. Parce que le premier... Je ne me sentais pas de faire de la coiffure chez lui. Et j'ai trouvé le deuxième. Et voilà, très bien, super. Il m'a donné un beau CV, parce qu'il avait un grand nom. J'étais très contente après, sur le moment où j'ai trouvé ça dur. Mais après, voilà, je n'ai jamais eu de problème à trouver un emploi. Il y a une année où j'ai chargé quatre fois de salon, je n'ai jamais eu de problème. Et voilà, donc, mais aujourd'hui, la coiffure est considérée comme un vrai métier à part entière. Aujourd'hui, il y a des coiffeurs qui gagnent très bien leur vie et qui se valorisent très bien de plus en plus. Et je n'ai pas fait d'études, mais j'ai monté 4,5 salons puisque le cinquième est en montage. J'ai développé aussi bien que si j'avais fait des études. Je connais mon travail de chiffre aussi bien que si j'avais fait des études. Je suis coach en développement d'entreprise parce que j'ai travaillé sur le terrain et que j'ai monté avec ma cervelle une méthode de calcul qui m'appartient, c'est la mienne. C'est pas « Ah ouais, mais elle s'est inspirée de ta gueule » . Je me suis inspirée de personne, j'ai monté ma propre méthode de calcul alors que tout le monde crevait la dalle. Absolument. Je me suis inspirée de personne. Je n'ai suivi. aucune formation business de aucun coiffeur jamais jamais jamais j'ai entendu des discours mais j'ai jamais suivi une formation business de coiffeur c'est ma méthode de calcul c'est à moi tous ceux qui ont émergé jusqu'à aujourd'hui qui font du coaching en ligne se sont inspirés de ce que moi j'ai fait pas ceux d'avant je parle pas de des coiffeurs d'avant, je parle de ceux de maintenant qui se sont improvisés, coach business. Moi, je ne me suis pas improvisée. Donc ça, c'est une chose. Ensuite, on a le droit de se valoriser. On s'en fout de combien de temps tu as assis ton cul sur une chaise pour écouter un pingouin qui n'a jamais eu d'entreprise parler. On s'en fout. Parce que celui qui t'apprend le marketing, le business, il n'en a jamais eu. Il ne te fait que retranscrire ce qu'il a entendu. Donc, ça c'est non. Donc, vous méritez de valoriser. Et écoute-moi bien, Jolie. Si tu trouves que c'est trop cher, redescends tes attentes. Redescends tes attentes. On n'est pas là juste pour faire du rafraîchissement, de mouton. On est là pour créer une expérience, donner un look, créer une estime de soi. On n'est pas juste là pour te couper les cheveux. Parce que couper les cheveux, c'est tout le monde est capable. Mais créer quelque chose, faire une différence dans ta vie, c'est ce que nous, on fait tous les jours. Tous les jours. Quand on fait un balayage à 400 balles, ce n'est pas juste parce qu'on a décidé de le mettre 400 balles. C'est parce qu'on a étudié, on s'est formé, on donne de notre âme et que ça mérite un salaire. Moi, j'ai... pas envie de baisser mon salaire pour que tu sois content d'avoir payé pas cher connard voilà excusez moi je m'emporte un peu mais ça m'énerve ça m'énerve ça m'énerve tellement tellement tellement tellement tellement tellement ça m'agace tellement de voir que les gens ne sont pas conscients de ce que peut représenter un travail de ce que peut apporter un coiffeur une coiffeuse de ce qu'on peut donner chaque jour, de la pénibilité de notre métier. de gérer des clients qui sont devenus de plus en plus exigeants et qui veulent du McDo, qui veulent de la Tour Eiffel au prix du McDo, ça me rend folle, ça m'énerve. Parce qu'ils ne sont pas capables après de gueuler chez Porsche, ils ne sont pas capables de gueuler chez Apple, ils ne sont pas capables de gueuler chez Vuitton, ils ne sont pas capables en fait de gueuler pour leurs vacances, etc. Mais chez le coiffeur, toi chose, tu as le droit de donner ton avis. Le jour où tu seras prêt à baisser ton salaire, ce jour-là, nous on baissera mon prix. Le jour où tu seras prêt à laisser partir une partie de ton confort, nous on baissera le prix. En attendant, et vu que ce ne sera jamais le cas, il est hors de question qu'on refasse machine arrière. Hors de question. Alors là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Ça a été le festival un peu de la tourette, je suis désolée, je m'excuse. Mais j'ai tellement souffert, pour moi c'est une histoire personnelle. Personnelle. Parce que moi là, m'être fait rabaisser parce que j'étais juste coiffeuse par le banquier, le comptable, les clients, le fournisseur. Tout ça parce que, mais tu gères qu'un salon de coiffure ma petite cocotte. Mais va te faire foutre en fait. Je gère plus qu'un salon de coiffure. Je te gère. Voilà. Donc, là-dessus, parce que moi, la petite coiffeuse de campagne, de quartier, dans son salon, on pouvait le mettre carré, mais elle est devenue quelqu'un, au fur et à mesure, avec le temps, le travail, l'acharnement, les douleurs, les doutes. Et aujourd'hui, elle n'est pas prête de refaire un machinarien. Aujourd'hui j'ai créé de la formation pour les coiffeurs Pourquoi ? Pourquoi je le fais ? Parce que je ne l'ai pas reçu C'est tout ce que je crée aujourd'hui, tout est parti d'une douleur que j'ai vécue par le passé. Et je l'ai transformé en positif. Tout, tout, absolument tout. Tout, absolument tout. Cancun, c'est parti parce que moi, je n'ai jamais pu partir en formation. Les formations que je crée en business, c'est parce que moi, je me suis toujours fait regarder de travers par certains qui disent « Ah, ma petite cocotte ! » Non, la petite cocotte, elle a envie d'être grande. Elle a envie d'être grande. Elle n'a pas envie de t'attendre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, là-dessus, n'oubliez pas qui vous êtes. N'oubliez pas ce que vous faites. N'oubliez pas pourquoi vous le faites. Et si le Johnny, il vous met un avis négatif, parce que lui, il estime que... Mais moi, je suis désolée. Mais c'est non. C'est non. Parce que vous, vous n'allez pas voir ce qu'il fait. Vous, vous n'allez pas mettre un avis négatif sur son travail. Lui, il met un avis négatif sur le vôtre. Non. Et le pire, c'est surtout dire « Ah, mais j'étais très content de ma coupe, mais va te faire foutre. » Voilà. Alors là-dessus, je vous laisse. je vous souhaite une bonne semaine et on se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la thématique

    00:00

  • Les défis du secteur de la coiffure et le déménagement

    00:29

  • La valeur des services de coiffure et les avis clients

    05:32

  • L'importance de l'alignement des prix et de la qualité

    06:42

  • Conclusion et encouragements aux professionnels de la coiffure

    19:53

Description

🎙️ Résumé de l’épisode Ne me cassez pas le peigne


Dans cet épisode, Julie Verrons se lâche sans filtre et aborde un sujet qui touche en plein cœur les coiffeuses : les clients qui se permettent de descendre un salon en laissant des avis négatifs uniquement à cause du prix. Elle raconte son parcours personnel, son expérience à l’étranger, ses voyages, ses choix de vie, et partage sa vision sans compromis du métier.

Julie met les points sur les i : un salon de coiffure n’est pas un service au rabais. C’est une expertise, des années de savoir-faire, un environnement de qualité, une expérience et une valeur qui méritent d’être rémunérées à leur juste prix. Elle compare la coiffure au luxe d’une Porsche ou au prestige d’une Ferrari : on n’achète pas seulement une coupe, mais un statut, une transformation et une expérience unique.

Avec son franc-parler, elle dénonce la mentalité de certains “Johnny” qui jugent sans réfléchir aux conséquences, et rappelle aux coiffeuses qu’elles doivent s’affirmer, se valoriser et ne jamais brader leur travail. Être coiffeuse, c’est créer, transformer et impacter la vie des clientes — pas juste couper des cheveux.

Un épisode coup de poing, entre humour, anecdotes personnelles et vérités cash, qui redonne confiance et fierté à toutes celles qui tiennent tête aux avis injustes et défendent la valeur de leur métier.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du décor des salons de coiffure, présenté par Julie Véron. Salut les amis, j'espère que vous allez bien, que vous avez passé une belle semaine, que vous êtes en forme. On va mettre le son en sourdine de mon ordinateur s'il le veut bien, sinon ça ne s'arrête pas. Je me suis mis un peu de David Guetta en arrière, il fait beau, je regarde le ciel. Et je me dis que nous entrons dans une période extrêmement compliquée pour vous. Parce qu'à partir de maintenant, vous aurez le seum à chaque fois que vous verrez une de mes stories, un de mes réels. Quand vous me verrez sur les réseaux, je serai en t-shirt, en débardeur. Pendant l'été, vous pouvez y faire les malins. Ouais, mais non, mais il fait beau en France, il fait beau à Toulouse, il fait beau à Paris. On n'en a rien à foutre de ton soleil et tout. À partir d'aujourd'hui, je sais que vous mentez. Voilà. Donc, quand vous regarderez mes réseaux sociaux, vous aurez donc le son. Voilà. Et moi, je suis bien contente de ça parce que c'est exactement pour cette raison que j'ai déménagé. Je suis partie vivre à l'étranger, en tout cas à l'étranger de l'étranger, puisque avant j'étais au Québec et au Québec il faisait hyper froid. Donc aujourd'hui, maintenant nous savons que, maintenant nous savons que, comme au Québec il fait froid, on est parti. Parce qu'on n'en pouvait plus, pour de vrai, on n'en pouvait plus à l'anaméma. Moi, je ne sais pas si vous savez, mais 650 cm de neige... par hiver par hiver parce que tu peux te dire ouais mais c'est un hiver sur quatre non c'est tous les hivers d'abord et en plus à québec il fait plus froid qu'à montréal donc non non non je m'excuse c'est non c'est non j'aime beaucoup les animaux divers j'aime beaucoup les chiens j'aime beaucoup faire du chien de traîneau et tout mais je déteste me geler la noyade mais vraiment même si j'ai pas de me dire pour être tout à fait honnête mais je vais les quelques voilà donc c'est ça j'espère que vous avez passé une belle semaine donc on est la semaine dernière la semaine d'avant n'avait pas été une belle semaine cette semaine ça a été une belle semaine j'ai bien repris le travail j'ai bien je me suis bien remise en condition je vais beaucoup mieux au niveau de mon opération tout ça ça va super bien j'ai recommencé à sortir j'ai recommencé à vivre pour de vrai. On a eu une période de pluie extrêmement intense ici, ce qui ne fait pas du bien au moi, on ne se le cachera pas. Là, soleil, plein soleil toute cette semaine, nickel. On arrive en plus, petit à petit, on arrive à notre événement, donc notre événement tant attendu qui est quand même tant attendu et je sais que... Alors on a travaillé, on a regardé un petit peu les ajustements et tout. Je vais continuer à faire des ajustements avec l'hôtel. Je vais continuer à faire des ajustements avec un peu de tout. Et puis on va avancer là-dessus. Je trouve que c'est un très très bel événement qui se profile. On va être extrêmement nombreux, on va être une belle équipe, ça va être top. Et pour l'année prochaine, je vous... promets que je suis déjà en train de travailler dessus et je me fais plaisir comme chaque fois c'est pas pour vous que je le fais c'est pour toutes les formations que je n'ai pas pu suivre quand j'étais coiffeuse parce que j'avais pas les moyens de me payer des voyages des formations des trucs le seul séminaire que je me suis réellement payé c'était la rochelle avec coiffure 10 au club Donc c'était trois jours au Club Med de... à côté de la Rochelle, je ne me rappelle plus le nom. Bref, c'était le seul voyage que je me suis payée pour de vrai en coiffure. Après, je me suis payée des voyages pour quitter le pays. Le seul voyage que la meuf, elle se paye pour aller loin, c'est 8 heures d'avion pour aller vivre au Québec, parce qu'avant ça, elle n'a jamais voyagé. Et l'autre voyage qu'elle se paye, c'est des vacances au Mexique, mais finalement, elle décide de y aménager. Donc, très bien. Après, j'ai voyagé. J'ai vraiment voyagé après. Je suis allée aux Émirats, je suis allée au Vietnam. Qu'est-ce qu'on a fait d'autre ? On en a fait d'autre, mais en tout cas, j'ai voyagé après ça. Et là, j'aurais dû partir au Pérou, mais je n'y vais pas. Voilà, parce qu'honnêtement, la condition physique dans laquelle je suis ne me permet pas de faire un long trek. Et je pense qu'il faut savoir s'écouter et je trouve que c'est très bien. Donc, voilà. Dans la sphère coiffure, qu'est-ce qui se passe en ce moment ? Pour de vrai, pas grand-chose. Il y a eu le Mondial, tout ça et tout. Mais ce n'est pas de ça que je veux vous parler aujourd'hui. Je veux vous parler de business et de ce que je constate. Et je vais d'ailleurs en faire un réel tout à l'heure parce qu'il y a bien un truc qui me casse les couilles. C'est Johnny. Il revient. Il est là, il est de retour, il a passé ses vacances, il n'a plus d'argent. Johnny, tu commences à me courir sur le haricot. Et quand je dis le haricot, je suis sympa. Vraiment, parce que là, tu es en train de me casser les couilles, tu es en train de me gonfler, tu es en train de me pomper, tu es en train de me gaver. Et là, on va devoir te parler, Johnny. On va devoir discuter avec toi. On va devoir te dire des affaires que tu n'aimes pas. On va devoir te parler. Parce que là, tu es en train de chier dans la colle. Et pas qu'un peu. Tu es en train de mettre des lentilles partout. Et là, ça va pas. Donc, pourquoi je dis ça ? Pourquoi je dis ça ? Je suis coach en développement d'entreprise. Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que je travaille sur l'expansion des salons de coiffure. Mais pas que en termes de prix. Mais aussi en termes de prix. Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. C'est-à-dire que si j'ai un salon qui ne fonctionne pas, ou une entrepreneur qui ne se paye pas, ou un salon qui ne couvre pas ses charges, ou un salon qui n'a pas de trésorerie, on va faire un audit de tout le système, d'accord ? Et on va regarder si tout est facturé, on va regarder plein d'affaires, bref. Je ne vais pas tout vous dire ici, sinon ce serait trop facile. Mais surtout, on va regarder si les prix sont alignés par rapport à plein de sphères. Si le prix n'est pas aligné, mais que le service a une belle valeur, que le salon est beau, que le travail est bien fait, que l'entrepreneur utilise des bons produits, etc. On va regarder le tarif. J'ai mis au point. Un outil qui devrait sortir incessamment sous peu, à mon avis, dans pas longtemps. Et je pense que vous allez tomber le cul de la chaise, les amis. Je n'en dis pas plus. Mais avec un outil pareil, il se peut que vous deveniez rentable de suite. D'accord ? Et donc, je bois du café, je vous prie de m'excuser, 8h28, j'ai le droit, d'accord ? Je me suis levée tard en plus aujourd'hui, je me suis levée tard, je me suis dit, putain, c'est pas possible, le chien m'a pas réveillée, la meuf qui se lève tard, vous voulez savoir à quelle heure elle s'est levée ? Elle s'est levée à 8h45, je me suis levée à 8h45. Et oui, pour moi c'est super tard, là pour moi le chien il a fait la grasse matinée, et c'est un truc de fou. Parce que normalement Tyson se lève à 6h30. Voilà. Donc là, il s'est levé hyper tard. Donc là, il est 8h28. J'enregistre le podcast parce que pour moi, il est hors de question. Mais je dis bien hors de question de ne pas faire chaque chose qui sont prévues dans ma journée. Donc, j'enregistre le podcast. Dès une fois le café, les animaux nourris. Parce que j'ai 4 Ausha, 2 chiens. Une fois le café coulé, les réseaux scrollés, je me mets sur ma chaise et j'enregistre le podcast parce qu'après, je n'ai pas envie de nuire à mon emploi du temps du dimanche. Kine 2, plier le linge et ensuite sortir. Parce que j'ai prévu, je pense, avec le temps qu'il fait. Je vous ai dit que j'allais vous mettre le seum. Ouais, je suis désolée. Je pense que je vais sortir cet après-midi. Allez, peut-être manger une crêpe ou une glace. C'est un poteau ! Aller peut-être manger une crêpe ou une glace au bord de l'eau et par la suite rentrer peut-être, je ne sais pas, aller marcher, aller marcher au soleil, prendre un peu de vitamine parce que c'est ce qui m'a manqué. Donc ça c'est moi, mon plaisir c'est ça, c'est en fait de me dire oui, il y a des inconvénients à vivre ici c'est sûr, il y en a beaucoup, énormément. Et vous inquiétez pas, je vais revenir sur Johnny, je l'ai pas oublié. Il y a des inconvénients à vivre ici, mais il y a des avantages de sa mère. Et ça, le 28 septembre, le 30 octobre, le 22 novembre, le 1er décembre, le 25 décembre, le 2 janvier, le 15 février, le 12 mars, il fait beau. Mais il fait chaud en plus. Il fait beau et il fait chaud. Je vis au bord de la mer des Caraïbes. C'est la plus belle mer du monde. Et donc, ça là, c'est un plaisir fantastique pour moi. Parce que hier, je suis allée manger et je me dis, oui c'est dur, oui c'est compliqué. Des fois c'est hyper compliqué. Mais là, tout ça est balayé par cette mer. Donc je reviens à Johnny. qui lui ne vit pas au bord de la mer des Caraïbes, lui est frustré comme ça se peut pas, lui en a marre de payer trop cher, lui trouve que ça n'a pas de sens, et donc se permet, cet enculé là, pardon, je me suis lâchée là, pardon, excusez-moi, se permet de mettre maintenant, c'est devenu... La grande mode maintenant. Je ne suis pas contente. Ah non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. Je mens. Je mens. Je mens. Je mens. Ça a commencé pendant le Covid. Ça a commencé pendant le Covid quand j'étais au Québec. Mais moi, j'ai le droit. Mais moi, j'ai le droit de dire ce que je pense. Puis moi, j'ai le droit. Non, tu n'as pas le droit. Et je vais vous faire un exposé ensuite sur la communication. Mais tu n'as pas le droit de salir un commerce en mettant des avis négatifs. Une étoile parce que le prix ne te convient pas. Espèce de merde. Excusez-moi, mais ça me fatigue et ça me choque. Si la valeur du service n'est pas alignée, c'est-à-dire que tu n'as pas aimé ton service et tu trouves que tu as payé trop cher par rapport à ce que tu as payé. Yes, je le comprends. Moi, si je vais au restaurant et que je trouve que pour le prix que j'ai payé, la bouffe était dégueulasse. Je ne vais pas dire que c'était cher et que la bouffe était dégueulasse. Je vais dire que la bouffe était dégueulasse. Là, ok. Et même encore là, je ne le fais pas. Parce que mon goût à moi, ma vision à moi, mon truc à moi, mais ma perception à moi, ce n'est pas la perception de tout le monde. Et ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Ça ne nécessite pas de détruire un commerce. Juste parce que moi... Julie Veyron, j'ai pas aimé. Peut-être parce que mes standards ne sont pas du tout alignés avec l'entreprise. Peut-être parce que mon palais n'est pas aligné avec l'entreprise. Ou que peut-être ça convient à une grande majorité de personnes. Et que moi, de mon avis, on n'en a rien à foutre. Tu comprends ? Mais là, Johnny, le tricouille, comme je l'appelle, lui, il dit... Ma coupe était extraordinaire. J'ai toujours été bien servie. J'ai toujours adoré mes cheveux. Mais là, je décide de mettre une étoile. Parce que le prix est trop cher. Parce que Clotilde, elle se rince la nouille à me faire la coupe à 30 balles. Enculée. Pardon. Fils de flûte, tête de nouille, abruti des bois. Et je peux en rajouter là, crétin des mosquées. Vous comprenez ? À quel moment tu te sens investi d'un pouvoir, de dire, tête à claque, que ta coiffeuse t'a envie de détruire son commerce ? À ce point, parce qu'il faut savoir que... Et Google, ça fait quoi ? Ça blesse la personne qui le reçoit. Ça... interroge les personnes qui veulent venir se faire coiffer. Ça peut détruire un commerce, ça peut détruire une confiance en soi, une estime de soi de la coiffeuse qui se dit j'ai tout donné pour Johnny et lui la seule réponse qu'il a à me donner c'est j'ai été bien coiffé, j'ai adoré ma coupe mais Kaolis je te mets quand même une étoile parce que j'ai payé trop cher selon moi. Mon ressenti, ma bourse, mon budget, mes économies. Je trouve que moi, j'ai le droit de le dire. Moi, j'ai le droit. Moi, j'ai le droit de taper des pieds. Moi, j'ai le droit de le dire. Mais ta gueule, mais ferme ta gueule en fait. Là, non, tu n'as pas le droit de le dire. S'il y a bien quelqu'un à qui tu dois le dire, c'est à la professionnelle qui s'est occupée de toi. Toi, tu tapes des pieds, tu te roules par terre, tu fais un petit caca nerveux. Parce que tu trouves que tu as payé trop cher, mais selon quelle base ? Selon quelle base tu trouves que tu as payé trop cher, abruti ? Tu te dis, mais moi, j'ai payé trop cher selon la base de mon salaire, mais tout le monde ne touche pas le même salaire. J'ai payé trop cher selon la base de mon éducation, mais tout le monde n'a pas eu la même éducation de rapace. J'ai payé trop cher selon la base de... Mon vécu, mais tout le monde n'a pas 100 ans. Tu vois ce que je veux dire ? Moi aussi, quand j'étais jeune, je payais la baguette de pain. Un franc. Tu vois ce que je veux dire ? Et pourtant, aujourd'hui, elle est à un euro et quelques. 20, 80, la flûte. Je paye la flûte beaucoup trop cher. Nom d'une pipe. N'achète plus de flûte et achète une demi-baguette. Tu vois ce que je veux dire ? Pourquoi tout devrait être accessible à tous ? Non, non, absolument pas. Moi, j'ai une belle voiture, d'accord, que j'aime énormément, que j'ai mis... Attendez, je bois. J'ai une belle voiture, que je me suis... Que j'ai... Comment vous dire ? Que je me suis saignée à me payer, parce que c'était mon rêve d'avoir une voiture comme ça. Je l'ai mis sur mon tableau de rêve il y a trois ans. Je me suis offert cette voiture d'occasion. Elle a 10 ans. Et je me suis offert cette voiture parce que je voulais cette voiture-là. Mais elle a 10 ans. Elle n'est pas neuve. D'accord ? Le jour où je l'ai achetée, je savais que ça coûtait cher. Je savais. J'avais mis mes économies de côté pour pouvoir me payer cette voiture. D'accord ? Et je sais que ce n'est pas que le prix de la voiture qui est cher. C'est quand je change un pneu. C'est quand je... change une pièce, c'est quand j'ai un défi ou quoi que ce soit, ça coûte cher. D'accord ? Tout le temps. Tout le temps. Tu le sais. C'est pas le coût de ce que t'investis. C'est comme si tu te dis « Moi, mon rêve, c'est d'avoir une maison au bord de la mer. Une maison à un million. Tu peux te payer une maison à un million, mais l'entretien de ta maison à un million va te coûter cher. Tout va être cher parce que le prix de départ est cher. Mais tu ne vas pas hurler sur le jardinier parce qu'il te coûte cher. Tu ne vas pas hurler sur les impôts parce qu'ils te coûtent cher. Tu ne vas pas hurler sur tout parce que ça te coûte cher. De base, tu as voulu aller dans un... Tu as voulu créer, tu as voulu t'offrir quelque chose qui coûte cher. C'est pareil pour un salon de coiffure, selon moi. Tu peux aller au barbier du coin qui va te coûter 10 balles. Il ne va pas te faire de shampoing. Il ne va pas désinfecter ses outils. il ne va pas avoir un local où... il fait bon vivre il va peut-être pas avoir des employés qui les rémunère dans le sens du monde en fait là cette appréciation là elle ne me plaît pas elle ne me plaît pas du tout parce qu'en fait quand le client se permet en fait de faire ce genre de réflexion là ça veut dire quoi ça veut dire que pour lui sa coiffeuse elle ne mérite pas de gagner sa vie Ça veut dire que pour lui, son service ne mérite pas d'être payé. Ça veut dire que pour lui, on n'a pas de valeur à ses yeux. Que ce qu'il paye ne représente pas un salaire que nous, on devrait toucher. Et qu'il remet en question tout notre savoir-faire, toute notre expertise, toutes nos formations, tout ce qu'on a créé jusqu'à aujourd'hui, et que pour lui, ça ne devrait pas être payé en ce sens. Euh, pardon, pardon, excuse-moi, mais, pardon, mais non. Donc là, moi j'ai envie de te dire, quand tu vas chez Porsche, quand tu vas chez Ferrari, la voiture tu la payes beaucoup plus cher qu'une Ford classique, une Peugeot classique. Pourquoi ? Dans un premier temps, tu vas payer l'innovation, tu vas payer la recherche, tu vas payer le moteur, tu vas payer les finitions, tu vas payer la voiture, et ensuite tu vas payer la marque, tu vas payer l'histoire, tu vas payer le prestige. Tu vas payer le luxe. Tu vois ce que je veux dire ? Tu ne viens pas juste pour acheter une bagnole. Tu viens acheter une expérience. Tu viens acheter un prestige. Tu vas acheter quelque chose qui te fait rêver, un rêve, un statut social. Tu viens acheter en fait beaucoup plus qu'une voiture. Tu viens acheter la clé d'un contact qui ne ressemble pas à une clé en passant. Du tout. Tu viens t'offrir quelque chose qui est au-delà de juste une voiture. Quand tu vas dans un salon de coiffure, tu ne viens pas juste acheter une coupe. Si c'est ça que tu penses, ben dégage. Parce qu'à un moment donné, on en a assez de vendre du rativoisage de boutons. Je te jure. À un moment donné, on n'est pas juste là pour rendre service. Je ne suis pas là pour rendre service. Si j'avais voulu rendre service, je le ferais le dimanche. Et j'irais coiffer bénévolement, ce qui ne me dérangerait pas du tout. Et je le ferais avec plaisir. Et pour moi, ça serait ça, rendre service. Je serais là pour rendre service, je serais là pour couper, je serais là pour donner de l'estime, je serais là pour faire quelque chose pour les gens. Je le ferais. Je l'ai déjà fait. et je le ferai encore Je l'ai fait au Vietnam, on a coiffé des enfants dans des orphelinats gratuitement pour rendre service. Mais quand tu as une entreprise, tu n'es pas là pour rendre service. Tu n'es pas là pour coiffer des gens en fait et leur rendre service. Ce n'est pas ça le but. Tu es là pour apporter une valeur ajoutée. Tu es là pour poser ton nom sur un look. Tu es là pour développer ton entreprise. Tu es là pour rémunérer tes employés. T'es là pour créer une valeur ajoutée, mais t'es pas là pour rendre service. Si j'avais voulu te rendre service, Johnny, j'aurais certainement pas fait ça. Je te jure. Parce que le métier est pénible. Le métier est très pénible. Et je trouve qu'il l'est de plus en plus. Vraiment. Parce que c'est bien de faire des nouvelles techniques. C'est top. Même pour Brenda, tu vois, avec son balayage. qui dit, ouais, ouais, mais moi, pour un balayage, mais ta gueule, en fait. Ferme ton clapet. Parce que là, tu commences à me gonfler en plus. Tu te mets de la merde sur les cheveux toute l'année et quand tu vas chez le coiffeur, tu espères que ce soit un magicien. Mais non. Non. Non. Non. C'est non. Tu comprends ? C'est non. On n'est pas des magiciens. On n'est pas. Et on n'a pas envie de l'être. Moi, je monte un salon. Je ne sais pas si vous savez. J'en ai discuté hier. J'en ai discuté hier avec Manon. Je monte le salon, mais jamais de la vie, j'ai envie de retomber dans ce truc. Déjà, moi, des Johnny, j'en veux pas. Donc, il n'y aura pas de coupons, mais pas de coupons au fond. J'en veux pas. C'est bon. Écoute-moi bien. Non, c'est non. C'est non. Non, non. Ici, au Nouveau-Mexique, les latinos sont bien meilleurs que moi en coupons, en dégradés, en tapers et compagnie. Donc, c'est non. C'est non. Ni et tout. Je ne ferai pas de coupable. Voilà. Non. Ensuite, des transformations de l'extrême, c'est non. C'est now. Now. Now. Hier, mon fils m'a envoyé un message. « Maman, avec tout ce que j'ai fait pour elle, j'ai regardé ses stories, elle est allée se faire coiffer ailleurs. » Alors que je lui ai des fois, elle m'a servi de modèle, que la plupart du temps, elle ne payait pas ses cheveux. Oui, oui, oui. Parce qu'en fait, Clotilde, elle n'a jamais compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais elle n'a compris la valeur de ce qu'elle avait. Jamais. Jamais. Les gens n'ont aucunement conscience de la valeur de ce qu'ils reçoivent. Quand tu vas chez un spécialiste, tu reçois un service bien... plus important que quand tu vas chez un généraliste. Le généraliste, quand tu vas le voir, il va te dire, ok, qu'est-ce que vous avez ? Tu tousses ? Ok. On va écouter les poumons. On va écouter les poumons en arrière. On va regarder la langue, tirer la langue. On va regarder la gorge. On va regarder si tout va bien. On va faire le test pour les... C'est sur les genoux, pour les réflexes. On va... Voilà. T'as mal à la gorge ? Ok, c'est une angine. Ok, c'est machin. Tac. Quand tu vas chez un spécialiste. Lui, il a les machines, il a le matériel pour investiguer davantage. Il a le matériel pour regarder ce que tu as vraiment. Moi, quand je suis allée, cet automne, non pas cet automne, on est à l'Auxande. Pardon. Ce printemps, parce que je ne sais même plus quelle saison on est pour de vrai, il fait tout le temps le même temps, à part la pluie, c'est tout. Donc, ce printemps, j'ai fait beaucoup d'examens de santé. parce que je ne respirais pas bien. Donc je suis allée voir l'endocrinologue, parce que ma mère a des antécédents pour la thyroïde, avec des nodules. Donc là, je suis allée voir si j'avais des nodules à la thyroïde. J'en ai un, un seul, mais qui ne m'empêche pas de respirer du tout. Ensuite, je suis allée voir un ORL, parce que j'ai des difficultés à respirer, donc à parler. Donc je suis allée voir si c'était peut-être un problème ORL. L'ORL. m'a ausculté. Alors, chez l'endocrino, il m'a fait direct une échographie de la gorge. J'ai pas eu besoin de prendre rendez-vous ailleurs, machin, truc. Non, non, non. Il m'a fait une radio de la gorge, tout de suite, pour voir si j'avais pas un problème, etc. Chez l'ORL, il m'a fait un laryngoscope de suite dans son cabinet. D'accord ? Il m'a ausculté la gorge. Ensuite, je suis allée, rien à voir avec la respiration, mais en même temps, ça faisait très longtemps que j'étais pas allée chez la gynéco, bref. Donc là, pareil, tout de suite, examen, analyse, tout de suite. Ensuite, qu'est-ce que j'ai vu ? Là, il faut que j'aille voir un cardiologue, bref. Je suis allée voir le médecin pour mon opération, pareil, équipée à fond, d'accord ? Mais si j'avais été chez un médecin généraliste, il n'aurait pas eu tous ces accessoires. Donc, je n'aurais pas eu de diagnostic précis, vous comprenez ? Mon diagnostic précis, c'était que j'étais en surpoids. Tu ne respires pas parce que tu es en surpoids. Et en même temps, je pense que j'ai un clapet au niveau du nez qui n'est pas refermé. Donc du coup, j'ai tout le temps le nez qui coule et qui est bouché. Donc, ça là, c'est pareil en coiffure. Si on choisit quelqu'un qui est spécialiste, tu es sûr que tu vas payer plus cher. Mais les clients n'en ont pas conscience. Ils n'en ont pas conscience de ça. Donc du coup, comme ils n'en ont pas conscience, et que nous en plus... On est responsable. Vous savez pourquoi ? Parce que pendant des années, on n'a pas voulu facturer. Pendant des années, on est resté sur le bord du trottoir à faire les putes et à facturer pas cher. Voilà, on en est responsable de ça. Oui, parce que clairement, on se disait « Ah, mais je n'ai pas fait d'études. Ah, mais je ne suis pas médecin. » Mais qu'est-ce qu'on en a à branler pour de vrai ? Moi non plus, je n'ai pas fait d'études. Je suis allée en seconde, j'ai dit ça là, c'est pas vrai en fait que je vais rester assise sur une chaise à écouter ça, dont je me fous, mais vraiment, dont je me branle total. Moi, ce que je voulais, c'était exercer un métier, gagner ma vie. J'ai choisi la coiffure, pourquoi, je ne sais plus. Ce n'était pas du tout par passion, en passant. J'ai mis les cheveux et je faisais très attention à mes cheveux, ça oui. J'ai toujours fait très attention à mes cheveux. Mes cheveux, ça a toujours été important pour moi. Et quand j'étais petite, vu que j'ai les cheveux frisés, j'étais ratée une fois sur deux. Donc voilà. Mais sinon, mes cheveux ont toujours été importants pour moi. Extrêmement importants. Très importants. Donc j'ai choisi la coiffure à cause de ça. Ma mère n'y croyait pas. Mon entourage n'y croyait pas. Le seul qui m'a soutenue là-dedans, c'est mon père. En disant, ben... Mon père était peintre en bâtiment lui, donc voilà. En disant, laisse-la faire. Si jamais elle veut faire simple, laisse-la faire. Puis si elle réussit, tant mieux. Donc c'est mon père qui avait appuyé là-dessus. Donc je suis rentrée en coiffure et ma mère m'a dit, de toute façon, si tu dois aller en coiffure, tu te trouveras un stage, un maître d'apprentissage, toute seule. Je ne t'aiderai pas. J'ai trouvé en deux secondes. Donc voilà, j'en ai même trouvé deux. Parce que le premier... Je ne me sentais pas de faire de la coiffure chez lui. Et j'ai trouvé le deuxième. Et voilà, très bien, super. Il m'a donné un beau CV, parce qu'il avait un grand nom. J'étais très contente après, sur le moment où j'ai trouvé ça dur. Mais après, voilà, je n'ai jamais eu de problème à trouver un emploi. Il y a une année où j'ai chargé quatre fois de salon, je n'ai jamais eu de problème. Et voilà, donc, mais aujourd'hui, la coiffure est considérée comme un vrai métier à part entière. Aujourd'hui, il y a des coiffeurs qui gagnent très bien leur vie et qui se valorisent très bien de plus en plus. Et je n'ai pas fait d'études, mais j'ai monté 4,5 salons puisque le cinquième est en montage. J'ai développé aussi bien que si j'avais fait des études. Je connais mon travail de chiffre aussi bien que si j'avais fait des études. Je suis coach en développement d'entreprise parce que j'ai travaillé sur le terrain et que j'ai monté avec ma cervelle une méthode de calcul qui m'appartient, c'est la mienne. C'est pas « Ah ouais, mais elle s'est inspirée de ta gueule » . Je me suis inspirée de personne, j'ai monté ma propre méthode de calcul alors que tout le monde crevait la dalle. Absolument. Je me suis inspirée de personne. Je n'ai suivi. aucune formation business de aucun coiffeur jamais jamais jamais j'ai entendu des discours mais j'ai jamais suivi une formation business de coiffeur c'est ma méthode de calcul c'est à moi tous ceux qui ont émergé jusqu'à aujourd'hui qui font du coaching en ligne se sont inspirés de ce que moi j'ai fait pas ceux d'avant je parle pas de des coiffeurs d'avant, je parle de ceux de maintenant qui se sont improvisés, coach business. Moi, je ne me suis pas improvisée. Donc ça, c'est une chose. Ensuite, on a le droit de se valoriser. On s'en fout de combien de temps tu as assis ton cul sur une chaise pour écouter un pingouin qui n'a jamais eu d'entreprise parler. On s'en fout. Parce que celui qui t'apprend le marketing, le business, il n'en a jamais eu. Il ne te fait que retranscrire ce qu'il a entendu. Donc, ça c'est non. Donc, vous méritez de valoriser. Et écoute-moi bien, Jolie. Si tu trouves que c'est trop cher, redescends tes attentes. Redescends tes attentes. On n'est pas là juste pour faire du rafraîchissement, de mouton. On est là pour créer une expérience, donner un look, créer une estime de soi. On n'est pas juste là pour te couper les cheveux. Parce que couper les cheveux, c'est tout le monde est capable. Mais créer quelque chose, faire une différence dans ta vie, c'est ce que nous, on fait tous les jours. Tous les jours. Quand on fait un balayage à 400 balles, ce n'est pas juste parce qu'on a décidé de le mettre 400 balles. C'est parce qu'on a étudié, on s'est formé, on donne de notre âme et que ça mérite un salaire. Moi, j'ai... pas envie de baisser mon salaire pour que tu sois content d'avoir payé pas cher connard voilà excusez moi je m'emporte un peu mais ça m'énerve ça m'énerve ça m'énerve tellement tellement tellement tellement tellement tellement ça m'agace tellement de voir que les gens ne sont pas conscients de ce que peut représenter un travail de ce que peut apporter un coiffeur une coiffeuse de ce qu'on peut donner chaque jour, de la pénibilité de notre métier. de gérer des clients qui sont devenus de plus en plus exigeants et qui veulent du McDo, qui veulent de la Tour Eiffel au prix du McDo, ça me rend folle, ça m'énerve. Parce qu'ils ne sont pas capables après de gueuler chez Porsche, ils ne sont pas capables de gueuler chez Apple, ils ne sont pas capables de gueuler chez Vuitton, ils ne sont pas capables en fait de gueuler pour leurs vacances, etc. Mais chez le coiffeur, toi chose, tu as le droit de donner ton avis. Le jour où tu seras prêt à baisser ton salaire, ce jour-là, nous on baissera mon prix. Le jour où tu seras prêt à laisser partir une partie de ton confort, nous on baissera le prix. En attendant, et vu que ce ne sera jamais le cas, il est hors de question qu'on refasse machine arrière. Hors de question. Alors là-dessus, je vous souhaite une bonne journée. Ça a été le festival un peu de la tourette, je suis désolée, je m'excuse. Mais j'ai tellement souffert, pour moi c'est une histoire personnelle. Personnelle. Parce que moi là, m'être fait rabaisser parce que j'étais juste coiffeuse par le banquier, le comptable, les clients, le fournisseur. Tout ça parce que, mais tu gères qu'un salon de coiffure ma petite cocotte. Mais va te faire foutre en fait. Je gère plus qu'un salon de coiffure. Je te gère. Voilà. Donc, là-dessus, parce que moi, la petite coiffeuse de campagne, de quartier, dans son salon, on pouvait le mettre carré, mais elle est devenue quelqu'un, au fur et à mesure, avec le temps, le travail, l'acharnement, les douleurs, les doutes. Et aujourd'hui, elle n'est pas prête de refaire un machinarien. Aujourd'hui j'ai créé de la formation pour les coiffeurs Pourquoi ? Pourquoi je le fais ? Parce que je ne l'ai pas reçu C'est tout ce que je crée aujourd'hui, tout est parti d'une douleur que j'ai vécue par le passé. Et je l'ai transformé en positif. Tout, tout, absolument tout. Tout, absolument tout. Cancun, c'est parti parce que moi, je n'ai jamais pu partir en formation. Les formations que je crée en business, c'est parce que moi, je me suis toujours fait regarder de travers par certains qui disent « Ah, ma petite cocotte ! » Non, la petite cocotte, elle a envie d'être grande. Elle a envie d'être grande. Elle n'a pas envie de t'attendre. Vous voyez ce que je veux dire ? Donc, là-dessus, n'oubliez pas qui vous êtes. N'oubliez pas ce que vous faites. N'oubliez pas pourquoi vous le faites. Et si le Johnny, il vous met un avis négatif, parce que lui, il estime que... Mais moi, je suis désolée. Mais c'est non. C'est non. Parce que vous, vous n'allez pas voir ce qu'il fait. Vous, vous n'allez pas mettre un avis négatif sur son travail. Lui, il met un avis négatif sur le vôtre. Non. Et le pire, c'est surtout dire « Ah, mais j'étais très content de ma coupe, mais va te faire foutre. » Voilà. Alors là-dessus, je vous laisse. je vous souhaite une bonne semaine et on se retrouve la semaine prochaine

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté, ne me cassez pas le peigne ! Envie de découvrir encore plus de coulis sur le business de la coiffure ? Abonne-toi pour ne louper aucun épisode ! Partage et commente pour réagir ! Rendez-vous très vite pour un nouvel épisode, toujours présenté par Julie Véron !

Chapters

  • Introduction au podcast et à la thématique

    00:00

  • Les défis du secteur de la coiffure et le déménagement

    00:29

  • La valeur des services de coiffure et les avis clients

    05:32

  • L'importance de l'alignement des prix et de la qualité

    06:42

  • Conclusion et encouragements aux professionnels de la coiffure

    19:53

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