Speaker #0Ne me cassez pas le peigne, le podcast qui vous dit tout sur l'envers du dĂ©cor des salons de coiffure, prĂ©sentĂ© par Julie VĂ©ran. Hello, hello tout le monde, j'espĂšre que vous allez bien, que vous ĂȘtes en forme. On va monter le son de ceci pour que vous puissiez m'entendre correctement. On va monter le volume de ceci pour que ce soit audible. Que vous ayez bien ma voix ancrĂ©e dans les oreilles. Il est 7h25, dimanche 25 mai. C'est la fĂȘte des mĂšres. aujourd'hui et dĂ©jĂ , j'aurais dĂ» le souhaiter la derniĂšre fois, mais je vous le souhaite aujourd'hui. MĂȘme si vous allez l'Ă©couter avec un peu de retard, bonne fĂȘte Ă toutes les mamans du monde entier, parce que c'est pas un rĂŽle facile. C'est le rĂŽle, en fait, oĂč t'as envie de te prendre 3 jours sur 5, tu vois. Moi, quand je vois mes enfants, je suis fiĂšre d'eux. Je suis vraiment trĂšs trĂšs fiĂšre d'eux. Mais putain que c'est pas facile. C'est pas facile. Allez, on fait un petit tour charge mentale ? Allez, on fait un petit tour charge mentale. C'est parti. Quand mes enfants... Moi, j'ai eu mon premier enfant, j'avais 19 ans. C'Ă©tait pas du tout lĂ -dessus que je voulais partir. En passant, je vais quand mĂȘme partir sur le sujet principal aprĂšs qui est l'image de marque. Mais on va faire un petit tour charge mentale. Allez, c'est la fĂȘte des mĂšres. Mon compte est suivi par 95% de femmes, de mĂšres. de guerriĂšre, donc on va faire un dĂ©brief charge mentale, s'il vous plaĂźt. Donc lĂ , je m'apprĂȘte Ă faire un shooting aujourd'hui, d'ailleurs, c'est pour ça que je vais vous parler d'images de Marc. Mais avant toute chose, bonne fĂȘte des mĂšres et moi, j'ai eu mon premier enfant, j'avais 19 ans, Enzo. Tout ça pour dire quoi ? Que j'Ă©tais en CAP, que c'Ă©tait en fait... Ă cette Ă©poque-lĂ , avoir un enfant jeune quand mĂȘme, ce n'Ă©tait pas dingue non plus. On nous regardait avec des yeux ronds. Ma mĂšre aussi m'a eu Ă 20 ans. Je me dis qu'on a dĂ» la regarder avec des yeux ronds aussi. Comment ça, un enfant de cet Ăąge-lĂ veut un enfant ? Effectivement, Ă l'Ă©poque, il n'y avait pas les rĂ©seaux sociaux. Donc, on ne faisait pas un enfant juste pour avoir des likes sur les rĂ©seaux. Donc, voilĂ . Et en plus de ça, non mais j'y rigole quand je dis ça. Je rigole quand je dis ça. Mais quand mĂȘme, en tant que femme, on sait ce que c'est d'avoir des enfants. Moi, j'en ai trois. Trois garçons, dont un, je pense qu'en fait, si on devait crĂ©er une catĂ©gorie pour les enfants difficiles, casse-couilles, chiants, mĂȘme, pardon, de ce que je vais dire, vous, connards de gosses. Je pense que mon fils, et je mets ça vraiment entre guillemets, d'accord, ne le prenez pas au pied de la lettre quand je parle, quand je dis enculĂ©, c'est pas au sens propre du terme, d'accord ? Donc, connard non plus, d'accord ? Mais tout ça pour dire que cet enfant m'aura tout fait. Je pense. Presque. J'espĂšre qu'il n'ira pas jusqu'Ă la fin, jusqu'au bout. Mais tout. C'est-Ă -dire que quand on te dit « Ouais, mais lui, c'est pas turbulent, c'est tornadesque, le truc. C'est un truc de fou. » Tu lui dis non, il va te dire oui. Tu lui dis « Fais pas ça, il va le faire. » Tu lui dis « ArrĂȘte, il va continuer. » Tu lui dis « Sois gentil, il va pas ĂȘtre gentil. » Ăa, c'est quand il Ă©tait petit, bien sĂ»r. Aujourd'hui, il a 16 ans. c'est pas beaucoup plus facile mais il ya il commence Ă y avoir un peu de conscience Ă l'intĂ©rieur de ce cerveau lĂ d'accord mais quand on voit lĂ le les nĂ©s sur les rĂ©seaux les familles parfaites et machin des trucs j'ai envie de te dire MĂȘme lĂ , quand j'ai vu Eva Longoria dĂ©ambuler dans Cannes avec son enfant et tout, je me suis dit, cet enfant a un petit profil de connard. Pour te dire Ă quel point je les repĂšre aujourd'hui. Mais ça, lĂ , ça veut dire quoi ? Ăa veut dire que quand l'Ă©cole, quand il a... Parce qu'en plus, il a fait une partie de sa scolaritĂ© en France, donc une partie de 3 ans Ă 7 ans, d'accord ? Et aprĂšs... On est arrivĂ© au QuĂ©bec. TrĂšs bien. Au QuĂ©bec, ça n'a pas Ă©tĂ© beaucoup mieux. C'est ce que j'expliquais hier. C'est que quand tu as des vices dans un... Des vices, j'exagĂšre. Pour un enfant. Mais je parle pour les adultes. Parce que j'ai appris des trucs de ouf. Donc quand tu as des vices dans ton pays d'origine, tu as des vices dans la vie entiĂšre, en fait. Donc ça veut dire quoi ? Ăa veut dire que t'es... C'est tout le temps que tu vas avoir des dĂ©fis. Ce n'est pas juste parce que tu n'es pas adaptĂ© Ă un pays. C'est pour ça. Quand on me dit, oui, mais tu sais, la France, machin. Non, non. En fait, si tu n'es pas adaptable dans ton pays d'origine, quand tu vas changer de pays, tu vas inĂ©vitablement rencontrer des dĂ©fis. C'est sĂ»r. Il y a une phase en fait oĂč c'est la laine de miel, c'est merveilleux, c'est super, ils sont gentils, tous les gens. Et il y a une phase oĂč tout le monde est un connard, parce qu'au bout d'un moment, le naturel revient au galop. Donc, au QuĂ©bec, Ă 7 ans, ça n'a pas Ă©tĂ© ouf, ça n'a pas Ă©tĂ© facile. Et le problĂšme, c'est que le seuil de tolĂ©rance aux conneries est moins Ă©levĂ© au QuĂ©bec, beaucoup moins Ă©levĂ©. Le seuil de tolĂ©rance aux conneries est beaucoup moins Ă©levĂ© au QuĂ©bec. Vite, trĂšs vite, on va te dire que ton enfant est hyperactif. Et vite, trĂšs vite, on va te dire qu'il a besoin de mĂ©dicaments. Sauf que bon, lĂ en fait, c'Ă©tait mĂȘme pas des mĂ©dicaments qu'il lui fallait, c'Ă©tait une dose de cheval. Parce que c'Ă©tait connerie sur connerie sur connerie. VoilĂ . Et Ă ne pas Ă©couter, et Ă ne pas vouloir rentrer dans les cases, etc. Donc lĂ -dessus, vous me direz, oui, je le comprends et tout ça, moi non plus, je ne rentrerai pas dans les cases et tout. Moi non plus. Attendez deux secondes, je vois. Moi non plus, je ne rentrerai pas dans les cases. Mais j'essaie de ne pas faire des conneries. Lui, c'est feu Ă la poubelle, bref, je vous en passe des vertĂ©s, des pas mĂ»res. Monter sur le toit de l'Ă©cole, monter Ă l'arbre. Tu vois, c'est des trucs que quand tes parents te racontent leurs bĂȘtises de jeunesse, tu te dis, tu te marres, tu vois, tu fais « ah ah ah, c'est rigolo, le petit chenapan » . Mais quand tu es les parents de cet enfant, c'est terrible, c'est terrible, c'est terrible. Moi, l'Ă©cole m'appelait. Tous les jours, quand j'Ă©tais au salon, j'avais une cliente qui posait un mĂšche. « Oui, madame VĂ©ran, il va falloir venir chercher MaĂ«lle, parce que MaĂ«lle, il a fait ça. » Je disais « Ah putain, c'est pas possible. » Et tous les jours, tous les jours, comme ça, il y avait quelque chose, il y avait un truc. Quand on ne m'appelait pas, c'Ă©tait suspect. C'Ă©tait suspect. C'Ă©tait suspect. Tu comprends ? Mais moi, il a quand mĂȘme rĂ©ussi Ă se faire remarquer Ă la rentrĂ©e. Vous voyez, genre ça. Ăa. Donc, quand on parle de charge mentale, moi j'ai dĂ©jĂ eu un enfant. Moi, on avait une maison, on habitait Ă 50 km de l'entreprise, du salon, quand on Ă©tait en France. Et donc, j'avais dĂ©cidĂ© de scolariser les enfants Ă cĂŽtĂ© du salon. D'accord ? Donc, on faisait 50 km le matin, et puis aprĂšs mon mari venait les chercher, puisque lui, il travaillait Ă Saint-Horinz, donc pas trĂšs loin. Et il venait les chercher et il les ramenait Ă la maison. Et moi, je rentrais seule le soir Ă 21h et truc. Vous voyez le truc ? Une vie de merde, je vous assure. Si vous n'ĂȘtes pas propriĂ©taire et que vous voulez devenir propriĂ©taire, mais que le seul moyen de devenir propriĂ©taire, c'est d'acheter une baraque dans les bois, ne le faites pas. Ne le faites pas. Ăa ne vaut pas la peine. Ăa ne vaut pas la charge mentale de faire de la route, de faire du transport. pour ĂȘtre propriĂ©taire d'un crĂ©dit. D'accord ? Ăa ne vaut pas la peine. Jamais ça ne vaudra la peine. D'accord ? Si vous faites les choses... Si vous ĂȘtes propriĂ©taire de quelque chose, c'est quelque chose qui n'est pas loin, qui ne vous demande pas des... Enfin, un truc agrĂ©able. Parce que moi, ma maison, elle est devenue hyper dĂ©sagrĂ©able. Donc, on faisait 50 km le matin, 50 km le soir. Et donc, un jour... Qu'est-ce qui m'arrive ? Parce que les enfants, le matin, c'est « mets tes chaussures, mets tes chaussures, mets tes chaussures, mets tes chaussures, mets tes chaussures » . TrĂšs bien. Et donc, quand il ne met pas ses chaussures, tu lui prends les chaussures et tu lui mets dans la voiture. Et tu lui dis « bon, mais tu les mettra dans la voiture, ce n'est pas grave » . Sauf que la journĂ©e oĂč tu es un peu pressĂ©, un peu machin, un peu truc. Tu te dis, putain, je ne trouve pas la deuxiĂšme godasse, elle doit ĂȘtre dans la voiture. Je ne trouve pas la deuxiĂšme godasse, elle doit ĂȘtre dans la voiture. OK. Et du coup, en fait, tu te rends compte, au final, Ă mi-chemin, que la godasse, elle n'est clairement pas dans la voiture. Donc, ils se baladent avec une seule chaussure. Sauf que tu as fait dĂ©jĂ , allez, 25 kilomĂštres, tu es dĂ©jĂ grave Ă l'amour. Et... Donc tu te dis, comment je vais faire ? Tu commences l'Ă©cole Ă 8h dans Carrefour et Fermet, tu ne peux pas acheter une paire de bonasses de secours. Et donc, tu l'amĂšnes Ă l'Ă©cole comme ça, maternelle, 3 ans. Et lĂ , la dame Ă l'accueil de la maternelle, on l'appellera connasse, parce que j'en ai encore ce souvenir-lĂ . Vous savez, quand on est une femme, juger une autre femme, c'est Ă©pouvantable. Mais vraiment. C'est-Ă -dire qu'en fait, tu peux te dire, tu vois, oui, c'est vrai, ça peut arriver, elle Ă©tait pressĂ©e, elle habite loin, machin, truc. Je comprends, machin, on lui mettra des chaussons, c'est pas grave, machin, truc, tu vois. Non, non, elle te juge. Elle te regarde et dans son regard, tu sens qu'il y a du jugement de ouf. Ah, ah bon, mais il n'a pas de chaussures. Ah, d'accord. Ah ben bravo ! Ah ben d'accord ! Vous voyez ? Vous voyez le truc ? Ah bon, trĂšs bien ! Je ne sais pas comment on va faire, Madame ! Je ne sais vraiment pas comment on va faire ! Parce que normalement, entre les activitĂ©s, le co-lecture, les gamins, la maternelle, trois ans, ils passent les trois quarts de leur temps sans godasses. Donc dĂ©jĂ , entre quand ils sont sur le tapis pour Ă©couter l'histoire, entre quand ils sont Ă la sieste, entre « qu'est-ce que tu me te fous ? Qu'est-ce que tu m'emmerdes ? EspĂšce de conne ! » DĂ©jĂ . Je suis encore vĂ©nĂšre. Ăa fait 10 ans que c'est arrivĂ©. Mon bureau, il bouge tout seul. Ăa fait 10 ans que c'est arrivĂ©. J'ai encore ce truc-lĂ . Je revois encore son visage de cette dame, on l'appellera bonnasse, je vous l'ai dit, qui me juge parce que mon enfant a une chaussure et que je me suis dĂ©pĂȘchĂ©e et que je suis arrivĂ©e Ă l'heure et que j'ai 3 enfants Ă habiller le matin. Et que c'est la... tornade en fait entre lui qui dĂ©jeune pas entre lui qui veut pas prendre ses cĂ©rĂ©ales entre lui qui dit je veux pas mettre ses t-shirts entre lui qui tu as qui te dit non j'ai pas mis mes chaussures j'ai pas fini mon dessin animĂ© voyez ce que je veux dire vous comprenez le truc et mais lĂ tu as la connasse qui te regarde en fait avec des yeux de deux je pense que merlan free c'est pas assez fort et te regarde avec des yeux de chouette en te disant ouais mais C'est pas dingue. Tu vois, genre ça, ça lĂ , ça lĂ . Je pense, et en en parlant, en fait, je pense que c'est ce qui m'a traumatisĂ©e le plus, je pense, du systĂšme scolaire. Mais je suis, mais traumatisĂ©e Ă vie. DĂ©jĂ que c'Ă©tait pas ouf pour moi, le systĂšme scolaire. Parce que je me disais tout le temps, j'Ă©tais tout le temps, que, en fait, j'en avais rien Ă foutre, moi, de... de des carolingiens, j'en avais rien Ă branler, tu vois, j'en avais rien Ă foutre, du thĂ©orĂšme de Pythagore, mais je m'en branle en fait, on s'en fout, qui a fait carriĂšre avec le thĂ©orĂšme de Pythagore, mais personne, la flĂ»te, mais j'en avais rien Ă foutre, mais j'Ă©tais pas douĂ©e en flĂ»te en plus, Ă la Clairefontaine, mais qui s'en branle aujourd'hui, hein, parce qu'on sait trĂšs bien que la fontaine elle est pas claire, mais ça dĂ©conne, et lĂ ... Et lĂ tu te dis bon dĂ©jĂ j'avais pas vraiment d'amis, j'Ă©tais pas vraiment acceptĂ©e, j'Ă©tais pas la fille la plus populaire de l'Ă©cole, on me regardait avec des yeux de chien, tu vois, un peu bizarre elle tu vois. J'arrivais toujours, j'ai changĂ© d'Ă©cole 5-6 fois, puisque ma mĂšre n'aimait pas cette Ă©cole, donc elle me changeait, puis elle n'aimait pas celle-lĂ , donc elle me changeait, puis on dĂ©mĂ©nageait, donc elle me changeait. J'ai changĂ© 5-6 fois d'Ă©cole en l'espace de... de ma scolaritĂ©, tu vois. Il y en a, ils font toute leur scolaritĂ© dans la mĂȘme Ă©cole, Ă la maternelle. On se retrouve au CP avec les mĂȘmes. On se retrouve au collĂšge avec les mĂȘmes. Mais moi, jamais de la vie. J'ai changĂ© d'Ă©cole plein de fois. Donc, dĂ©jĂ , rien qu'au CP, au CP, au CP, j'ai changĂ© deux fois d'Ă©cole. Une annĂ©e, deux fois. Deux fois d'Ă©cole en CP. DĂ©jĂ , imagine. J'ai fait la maternelle Ă un endroit, ensuite j'ai fait deux CP, ensuite j'ai fait une Ă©cole jusqu'au CE2, aprĂšs je suis partie... Non mais laisse tomber le truc. J'ai fait deux collĂšges. DĂ©jĂ , tu vois, imagine. Mais pas parce que j'Ă©tais pas sage. Parce que voilĂ , on se disait ouais, non mais... Ah non, j'ai fait trois collĂšges. Pardon, j'ai fait trois collĂšges. J'ai fait la Martine, juste la sixiĂšme. Ensuite, Ă partir de la cinquiĂšme, j'ai fait Michelet. Et aprĂšs, juste la troisiĂšme, j'ai fait Joliment. Trois collĂšges. Imagine le truc. VoilĂ . Donc dĂ©jĂ , la meuf, pas d'amis, pas adaptable. VoilĂ . Avec ensuite, pas du tout envie de percer avec Pythagore, ni avec la flĂ»te, dĂ©jĂ . Donc voilĂ , aprĂšs le lycĂ©e, j'ai dit non, de la merde, allez c'est bon, donnez-moi un travail lĂ , que je travaille, que je gagne ma thune et que j'en ai rien Ă foutre. Parce que moi lĂ , quand je suis arrivĂ©e au lycĂ©e, les fonctions affines, le commentaire composĂ©, machin, j'ai dit non, non, ça c'est trop, lĂ c'est trop, vous ĂȘtes allĂ© trop loin, vous avez exagĂ©rĂ©, vous avez trop exagĂ©rĂ©, vous avez exagĂ©rĂ©. LĂ , lĂ , vous ĂȘtes allĂ© trop loin les gars, trop loin, trop loin, trop loin, trop loin, trop loin. La chimie, j'avais une prof de chimie, c'est Madame Sanz, c'Ă©tait une conne. C'Ă©tait une grosse conne. Tu faisais tomber un stylo par terre. Comme elle n'aimait pas le bruit, tu avais quatre heures de colle. Et aprĂšs on te dit, les colles c'est formidable. Non, c'est pas formidable, je m'excuse. Donc dĂ©jĂ que mon passif, mon passĂ©, tu vois, Ă©tait pas dingue, je me suis dit, quand je vais avoir des enfants, ça va ĂȘtre quelque chose. Et effectivement, effectivement, effectivement, effectivement, il n'avait pas changĂ©. le systĂšme Ă©ducatif n'avait pas changĂ©. Et je le dĂ©testais toujours autant. Surtout, je me rappelle de l'enseignante de maternelle d'Enzo, puisqu'Enzo Ă©tait un petit fĂȘtĂ©, qui me dit, il me dit, il y a un truc bizarre, Madame VĂ©ron, Madame Mounier, puisque je suis mariĂ©e, ça serait le nom de mon mari, il y a un truc bizarre. Enzo, On voit tout bleu. Je dis oui, effectivement, c'est bizarre. Quand on lui demande les couleurs, tout est bleu. TrĂšs bien. Donc j'avais 23 ans. Quand j'ai mis Enzo Ă la maternelle. Donc 23 ans, c'est pas vieux. D'accord ? Et lĂ , ok, parfait. Il faut l'amener faire tel examen, tel bilan, tel truc, tel machin. Je dis comme... parce qu'il voit tout bleu, parce qu'il a envie de dire que c'est bleu, il faut lui faire passer des examens chez la Terre entiĂšre pour que vous puissiez satisfaire votre petit rĂŽle d'enseignant, de machin, parce que vous avez fait une thĂšse sur le daltonisme. VoilĂ , donc dĂ©jĂ , ça part mal. C'est mal barrĂ©, dĂ©jĂ , de base. TrĂšs mal barrĂ©. Donc lĂ , ensuite, mon fils avait tendance... Ă aimer plus les poupĂ©es, les dĂ©guisements, les machins. Ok ? TrĂšs bien. On l'aimait quand mĂȘme. VoilĂ . Non mais bon, je le dis parce que c'Ă©tait pas Ă©vident pour tout le monde. D'accord ? Donc lĂ , on nous dirige vers une neuropsychologue pour faire un bilan, pour voir, parce que c'est pas normal. Il attache pas ses lacets, il coupe pas son steak, bref. En fait, un enfant n'est jamais normal. VoilĂ . Donc lĂ , on l'amĂšne vers une neuropsy qui commence Ă me faire de la psychologie Ă deux balles, de deep, de je ne sais quoi, qui me dit « oui, il ne s'identifie pas beaucoup au pĂšre, du coup c'est pour ça qu'il se dĂ©guise. » Et je pense que dans le futur, votre enfant sera transgenre, genre tu as 25 ans, on t'annonce que ton fils est dĂ©jĂ de base. on t'annonce des trucs, on t'alarme total sur des trucs oĂč tu te dis, mais il va grandir en fait, il a 5 ans, tu vois ? Il a 5-6 ans, il va grandir en fait. Ah ben non, lĂ , il va falloir faire quelque chose. On t'alarme de ouf avec l'Ă©cole. Je pense que j'ai un enfant psychopathe, j'ai un autre enfant... je sais pas quoi, pervers ou je sais pas quoi. C'est quand on te le dit comme ça. On te le dit comme ça. Et troisiĂšme, on m'avait dit, je vous jure que c'est vrai, on m'avait dit, vu les antĂ©cĂ©dents familiaux, je vous jure, puisqu'ils avaient aussi mon fils MaĂ«l Ă l'Ă©cole, vu les antĂ©cĂ©dents, on devrait le faire tester quand mĂȘme pour voir s'il n'a pas un problĂšme. Il n'avait aucun problĂšme. Aucun. Ok, trĂšs bien. Donc, on le teste par la psychologue de l'Ă©cole et tout. Et lĂ , elle me dit, truc de ouf, truc de ouf. Elle me dit, oui, madame. Donc, on a testĂ© Noane. On ne peut pas affirmer qu'il soit TDAH, mais... On a quand mĂȘme un doute, mais avec les rĂ©sultats, il n'est pas TDAH. Mais on vous suggĂšre quand mĂȘme, Ă©coutez bien, on vous suggĂšre quand mĂȘme de commencer la mĂ©dication, les mĂ©dicaments contre le TDAH. Il Ă©tait DH ou il l'est pas ? Je ne sais pas ce que je veux dire. Et en fait, auquel de mes enfants ? Au dĂ©but, elle a pris des mĂ©dicaments, mais ça ne le rendait plus... Ce n'Ă©tait pas bien, ça n'allait pas. Donc, on a refusĂ© les mĂ©dicaments pour tout le monde. Et lĂ , quand tu refuses les mĂ©dicaments, c'est l'enfer. C'est que tu es un parent maltraitant, quasiment. Donc, pourquoi je vous raconte ça ? DĂ©jĂ , pour que vous ayez conscience que... C'est parfait chez personne. VoilĂ . Que la charge mentale qu'on nous demande, enfin qu'on nous impose dans le systĂšme, puisque moi, du coup, MaĂ«l, depuis qu'il a 11 ans, est dĂ©scolarisĂ©, c'est-Ă -dire qu'il ne va plus Ă l'Ă©cole. Rien Ă foutre. Jugez-moi si vous voulez, mais rien Ă foutre. Il fait l'Ă©cole Ă la maison, il est un prof particulier depuis qu'il est petit. Il n'y a pas de problĂšme. Il n'y a jamais de problĂšme d'ailleurs avec les profs particuliers comme par hasard. Parce qu'on lui donne de l'attention donc forcĂ©ment ça lui convient. Mais tout ça pour dire que je... en fait c'est pas... ce que je me suis rendu compte avec le temps c'est que c'est pas moi qui ai eu problĂšme. Alors oui, je suis une maman un peu freestyle et tout. Non, je ne fais pas des gĂąteaux pour les sorties scolaires. Non, je ne vais pas Ă la patinoire. J'y suis allĂ©e une fois, ça m'a gravĂ©. Quand la petite, elle ne sait pas attacher ses lacets et tout ça, ça m'a gonflĂ©e, je n'ai pas que ça Ă faire. Non, je ne fais pas de la lecture le soir ou on ne fait pas des trucs de paramodĂšles, je serais tentĂ©e de vous dire. des anniversaires Ă la maison, tout ça, je ne le fais pas. Parce que moi, les gosses, pardon, mais 15 gosses, je ne peux pas. C'est au-delĂ de mes limites. D'accord ? Sinon, j'aurais fait assistante maternelle ou j'aurais fait prof. Mais c'est au-delĂ de mes limites. Je ne peux pas. Donc ça, c'est dĂ©jĂ rĂ©glĂ©. VoilĂ , attendez, je bois. Donc, mais on a le droit d'ĂȘtre des parents freestyle. Tant que... Moi, j'ai toujours pensĂ© que tant que l'enfant est nourri, habillĂ©, Ă©duquĂ©, qu'on lui inclut des bonnes valeurs et tout, mais il n'y a pas de problĂšme, quoi, Ă un moment donnĂ©. C'est pas parce qu'il... C'est pas... Ah ben... thĂ©orĂšme de Pythagore, donc hypotĂ©nuse au carrĂ© Ă©gale cĂŽtĂ© plus cĂŽtĂ© au carrĂ©, ça m'a tellement traumatisĂ©, je le connais par cĆur, tout ça pour savoir si le triangle est rectangle, mais qui s'en pĂšte le cul de savoir si le triangle est rectangle ? Ă part si t'es architecte, Ă part si t'es dans les travaux publics ou compagnie, mais moi je suis pas dans les travaux publics, donc je m'en fous, total. Donc voilĂ . VoilĂ , donc aujourd'hui... j'ai rĂ©ellement et clairement fait la paix avec ça et avec moi mĂȘme surtout avec la culpabilitĂ© surtout il est pas sage n'Ă©coute pas mais c'est peut-ĂȘtre parce que vous ĂȘtes chiante Ă Ă©couter vous ĂȘtes chiante comme la pluie et donc du coup il a pas envie de vous Ă©couter voilĂ c'est un peu ça en fait aujourd'hui le sentiment que j'ai et ici au mexique j'ai un enfant qui est scolarisĂ© ici et ça va trĂšs bien. j'ai jamais eu un appel un message rien rien jamais personne ne m'a dit si ça va mais lĂ il n'a pas fait si haut mais lĂ avec le niveau de sa ha mais non mais lĂ pour mal partir dans la ville ils sont forts avec les avec les Ă©coles ont Ă©tĂ© en deux catalogues de nul On te fait renouveler. On te dit que si tu ne fais pas des Ă©tudes gĂ©nĂ©rales, t'es de merde. Enfin, c'est terrible, en fait. C'est terrible. Parce qu'au final, en fait, aujourd'hui, quelqu'un qui a fait des Ă©tudes versus quelqu'un qui a un travail manuel, ce n'est pas la mĂȘme paye. Ce n'est pas du tout la mĂȘme paye. Et Ă un moment donnĂ©, il faut lĂącher, quoi. Il faut lĂącher. Donc, je voulais vous faire une petite incursion sur... sur la charge mentale, vous avez le droit d'ĂȘtre fatiguĂ©. Vous avez le droit, en fait, de perdre patience. Vous avez le droit de vous Ă©nerver. Vous avez le droit, Ă un moment donnĂ©, de tout envoyer chier, de ne pas vous habiller le dimanche, de ne pas vouloir vous maquiller, de se dire, ça, on le fera plus tard. On a le droit, lĂ . Ce n'est pas cette putain de sociĂ©tĂ©, en fait, qui va vous dire ce que vous devez faire. Vous savez ce que vous avez Ă faire avec vos enfants. Et ça s'arrĂȘte lĂ . D'accord ? VoilĂ . Donc bonne fĂȘte des mĂšres Ă toutes. Bonne fĂȘte des mĂšres Ă toutes. Parce que c'est important de se le dire. On n'est pas lĂ , en fait, pour souffrir. Moi, si j'ai voulu des enfants, c'est pas pour m'infliger toute la souffrance qui m'a Ă©tĂ© infligĂ©e. par le systĂšme scolaire. Parce qu'en plus de ça, c'est obligatoire, cette merde. Donc, tu es obligĂ© de les amener Ă l'Ă©cole. Sinon, on te retire la garde de tes enfants, puisque tu es un parent maltraitant, sauf qu'ils ne se demandent pas Ă quel point, eux, ils te maltraitent, toi. VoilĂ . Donc, c'est terrible. C'est terrible. C'est terrible. VoilĂ . C'est terrible. Et je bascule sur un sujet qui n'a absolument rien Ă voir. Donc aujourd'hui, je bascule. Aujourd'hui, j'ai une sĂ©ance photo. Parce que je vais travailler mon image de marque. Et travailler mon image de marque, puis je vais en parler lors de la Masterclass qui va avoir lieu du 2 au 6 juin. Si vous n'ĂȘtes pas inscrit, inscrivez-vous. C'est gratuit en passant. C'est gratuit. D'accord ? Donc si vous n'ĂȘtes pas inscrit, c'est que vous ne faites pas d'effort. Non, je plaisante. C'est pas vrai. Je vais commencer Ă faire comme les profs. Madame Monnier, si votre enfant ne sait pas telle leçon, c'est que vous ne faites pas d'effort. Oui, c'est vrai, je fais pas d'effort. Donc, tout ça pour vous dire que l'image de marque, c'est-Ă -dire faire des photos de vous, de vos collaborateurs, de votre entreprise, c'est essentiel. Essentiel. C'est moi, lĂ , depuis que je fais ça, c'est ce qui me permet, en fait, de faire... d'avoir plus d'abonnĂ©s sur mes rĂ©seaux sociaux, d'avoir plus de crĂ©dibilitĂ©, d'avoir... de faire plus de ventes aussi, parce que ça crĂ©dibilise, ça amĂšne un support, ce support apporte de la confiance, et la confiance, c'est le moteur de l'achat des clients. Les clients achĂštent, consomment. Parce qu'ils ont confiance. Parce qu'ils s'identifient Ă vous. Parce que votre image les rejoint. D'accord ? Donc, les gens vont ĂȘtre plus Ă mĂȘme de consommer sur quelque chose qu'ils voient plutĂŽt que sur quelque chose qu'ils entendent. Il y a deux canaux de communication et donc du coup il y a deux canaux d'achat. Il y a deux styles de personnes. Il va y avoir la personne qui fait du visuel et la personne qui va ĂȘtre auditive. Mais gĂ©nĂ©ralement, les deux marchent ensemble. Ăa veut dire qu'ils vont avoir peut-ĂȘtre besoin de voir pour entendre ou d'autres qui vont avoir besoin d'entendre pour voir. Mais dans tous les cas, ces deux canaux... Excusez-moi, j'ai une voix pĂ©tĂ©e. Mais ces deux canaux-lĂ ... sont essentielles. Et ce n'est pas que des cheveux qu'ils ont besoin de voir, mais c'est qui est derriĂšre le ciseau, le pinceau, etc. C'est essentiel, en fait. Pourquoi ? Parce que ça donne, ça tisse un fil entre vous et le consommateur. En mĂȘme temps, Ă travers une image, vous pouvez faire passer des Ă©motions. En mĂȘme temps, Ă travers une image, vous pouvez transmettre un Ă©tat d'esprit, un sourire, un regard, une vision, qui n'est pas forcĂ©ment possible avec l'audio. Quand je parle d'image, bien sĂ»r, c'est le visuel en tout son ensemble. un rĂ©el, des photos, d'accord ? VidĂ©o, photos. Et lĂ , moi, je vais faire des photos. Et ça fait dĂ©jĂ la une, deux, trois, c'est la quatriĂšme sĂ©ance que je fais, cinq, c'est la cinquiĂšme sĂ©ance que je fais avec Marilyn, qui descend, donc qui vient du QuĂ©bec. Parce que tu ne choisis pas n'importe qui pour faire ton image de marque. Tu ne choisis pas n'importe qui. Ce n'est pas n'importe qui, n'importe quel photographe qui va pouvoir te dire « Ok, on fait l'image de Marc » . C'est un photographe qui est habituĂ© Ă faire des photos d'entreprise et en mĂȘme temps qui a un univers. D'accord ? Marine, ça fait cinq fois qu'on travaille ensemble. Donc je sais comment elle travaille. Elle sait ce que je veux aussi, ce que je veux transmettre. J'ai dĂ©jĂ un plan avec les vĂȘtements que je veux mettre. avec les lieux oĂč je veux aller. J'ai dĂ©jĂ mon plan qui est dĂ©jĂ bien ficelĂ©. Donc lĂ , j'ai un masque noir sur le visage parce que je prĂ©pare ma peau. Je me suis dit, je vais enregistrer tĂŽt le podcast parce qu'il Ă©tait hors de question que malgrĂ© toute la charge de travail que j'ai aujourd'hui, je ne sois pas opĂ©rationnelle pour le podcast. Donc, je l'enregistre quand mĂȘme. Mais Ă 8 heures, donc dans 5 minutes, puisque le podcast va se terminer Ă peu prĂšs dans 5-6 minutes. Je monte, je me rince. Et je vais commencer la prĂ©paration, donc je vais commencer Ă repasser mes affaires, Ă bien tout prĂ©parer, tout ça, tout nickel. et ensuite donc je pense vers 9h30 je vais commencer 9h ou Ă 9h je vais commencer Ă me maquiller me prĂ©parer etc pour ĂȘtre opĂ©rationnel Ă 11 heures voilĂ et ĂȘtre et ĂȘtre prĂȘte pour aller faire ses photos donc lĂ du 8 Ă 9 prĂ©paration du matĂ©riel et tout et ensuite voyez comme quoi moi je suis quelqu'un d'ultra organisĂ© Je me suis levĂ©e tĂŽt, je savais que j'avais le podcast Ă faire. Ensuite, je sais que j'ai du repassage Ă faire. Ensuite, je sais que je dois me maquiller, etc. Et ensuite, je sais que je dois ĂȘtre Ă telle heure, Ă tel endroit. Donc tout ça, toutes ces choses-lĂ , c'est... Ăa, c'est la base de l'entrepreneur. C'est la base de tout. Si tu veux quelque chose qui fonctionne, il faut que dans ta tĂȘte, le plan soit tissĂ©, le plan soit fait. VoilĂ . Ăa, pour moi, c'est essentiel. Essentiel. Parce que c'est vraiment... Si tu veux que ton entreprise aille quelque part, il faut que tu ailles GPS. Et l'image de marque, c'est le GPS. C'est-Ă -dire que tu ne peux pas construire ton entreprise si tu n'as pas d'identitĂ© de marque, un logo et un nom qui accrochent, qui percutent. qu'ils soient vendeurs. C'est essentiel. VoilĂ . Donc, j'ai fait ça, j'ai fait au salon, j'ai fait le chĂąteau, j'ai fait chez Marie-Ăve, j'ai fait Touloume, et lĂ , c'est la cinquiĂšme. CinquiĂšme fois que je travaille mon image de marque en deux ans. Trois ans. Deux ans et demi, trois ans. CinquiĂšme fois. Vous voyez comme quoi ? C'est des sĂ©ances photos qui me coĂ»tent Ă peu prĂšs 2000 euros. LĂ , vous dites, « Oui, mais je n'ai pas les moyens d'investir autant. » Mais ça dĂ©pend de ce que vous voulez, en fait. C'est un investissement. On investit sur son image. On investit sur soi. On investit sur son entreprise. Une belle image, c'est des beaux rĂ©seaux sociaux. C'est une belle communication. C'est un beau travail. Vous voyez ? Ăa, lĂ , c'est essentiel. Si vous devez aujourd'hui faire un investissement, c'est sur votre business, sur votre image, sur vos chiffres. ArrĂȘtez d'aller chercher la derniĂšre technique Ă la mode de balayage parce que ce n'est pas elle en fait qui va remplir votre caisse. Si vous n'ĂȘtes pas allumĂ© sur votre business, vous aurez du mal Ă trouver le succĂšs. Si par contre... vous travaillez sur votre marketing, sur votre image, Ă ce moment-lĂ , vous allez avoir le succĂšs que vous mĂ©ritez. Je vous jure que c'est vrai. L'image de marque, les photos, ce n'est pas juste un selfie, c'est un scĂ©nario et c'est essentiel. VoilĂ . Donc lĂ -dessus, il est 7h58, moi je suis rĂ©glĂ©e comme une horloge, je vais boire le fond de cafĂ© qui me reste. Puisqu'elle est mon bureau aujourd'hui, toute seule. Pardon. Donc, je vais finir le fond de cafĂ© qui me reste. Je vais descendre mes affaires. Je vais repasser pendant une heure, que tout soit clean. Une fois que tout est clean, c'est moi qui vais me cleaner. D'accord ? Et ensuite, je vous verrai les photos quand elles seront. VoilĂ . Un immense merci. et je rebondis sur le premier sujet qui n'a rien Ă voir avec la coiffure. Ce podcast, ce n'est pas que de la coiffure. On est des femmes entrepreneurs avec toute la rĂ©alitĂ© que ça incombe, avec tout ce que ça veut dire. Et personne n'a le droit de vous juger. Si vous faites les choses en votre Ăąme et conscience, personne n'a le droit de vous juger. Ni la maĂźtresse, ni la directrice d'Ă©cole. ni la ni l'animatrice de centre aĂ©rien du cla et ni personne personne et moi les autres les femmes qui jugent les femmes sur leur rĂŽle de mĂšre au moins c'est pas des c'est pas des femmes j'allais vous dire c'est pas normal d'accord c'est pas normal soyez soyez fiers de vous Soyez fiers de vos enfants, moi je les adore mes enfants, parce que je sais qu'un enfant turbulent, un enfant qui a des difficultĂ©s Ă se construire, avec toutes les bases qu'il aura reçues, c'est un enfant qui va s'en sortir de la vie. J'ai beau dire que mon fils est un petit connard, mais Ă mon avis, c'est un enfant qui s'en sortira. Parce que je lui mets des limites, je lui mets des barriĂšres, je lui explique les choses. Et je l'ai fait avec tous. Et ils auront des bases. Et ça va rester. Quoi qu'il arrive, ça va rester. Donc, ne culpabilisez pas. VoilĂ . Merci. Il est 8h. Et on se retrouve la semaine prochaine. Bye.