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Ni dieu, ni diable.

Ép. 1-025 - Dépendance totale... Mais où est-ce qu'on a merdé?

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18min |17/03/2024|

42

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Description

Ni dieu ni diable - Épisode 025 - Dépendance totale... Mais où est-ce qu'on a merdé?


De tous les êtres de la création, nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter, et ultimement mourir...


Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments, et faire un travail que nous n'aimons pas...


Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice...


#psychologie #podcast #motivation #VendreSonAme #dieu #diable #souverainete #dependance #Cerveau #civilite

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© 2021 Christian Drapeau Anton Josefsen

Concept graphiques

© 1989 Christian Drapeau Anton Josefsen


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Orateur #0 Bonjour à toutes et tous et bienvenue à ce 25e épisode de Ni dieu ni diable. Aujourd'hui, je m'attarde à une réflexion que j'ai faite à un moment donné. Ben, c'est pas moi qui l'ai inventée, là. Mais je m'y suis plus arrêté récemment. C'est celle-ci. "De tous les êtres de la création... Nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter et ultimement mourir. Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments et faire un travail que nous n'aimons pas. Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice que leurs semblables vivent." Ça, c'est notre réalité. Ça en dit long sur la nature humaine. D'emblée, vous venez au monde, on est fragile, on n'est pas comme les autres animaux qui peuvent survivre. Une chance qu'il y a nos parents, qu'il faille qu'ils nous nourrissent, qu'ils nous abritent, qu'ils nous habillent, puis eux, ils travaillent pour gagner de l'argent. À moins qu'on ait une terre, là, mais on regarde, là. On va parler d'une majorité, on parlera pas des 3-4 qui vont s'en sortir tout seuls. On vit en fonction de. C'est le drame de notre société, de notre espèce. On est en obligation permanente. Et ça, ça crée un momentum pour ceux qui veulent contrôler les autres, qui veulent contrôler l'humanité, qui veulent nous dire quoi faire et nous faire faire ce qu'eux autres veulent qu'on fasse. Évidemment, il y en a qui vont citer l'exode rural au début du 20e siècle, que les gens ont quitté la campagne. Arrêtez de vous gratter le nombril, je m'excuse... L'exode rural, elle a des millénaires, elle aussi. On parle de Rome, avant Jésus. Rome est une ville. Les gens, les Romains, doivent s'acheter de la bouffe. Ils n'ont pas de terre. Ils n'ont pas d'animaux qu'ils peuvent tuer. Il faut qu'ils aillent chercher tout ce qu'ils mangent dans un marché. Les Romains ont inventé l'approvisionnement en eau. Ils ont créé l'aqueduc, les Romains. Je ne sais pas si vous connaissez ça. Allez lire là-dessus, c'est méga super intéressant. Et l'arrivée et les rejets d'eau, c'est une technologie qui est millénaire. Mais qui dit technologie de ville, dit gens de ville. Qui dit gens de ville, dit je dépends. Oui, oui, on a accepté ça. C'est vrai, on l'a choisi. Mais si vous vous reculez, ce monde-là, il est totalement mésadopté à la vie. On est les seuls. On est les seuls qui nous mettons dans un merdier. Voyons donc, un jour, il y a un homme à la campagne qui m'a fait faire une réflexion intelligente. Il tenait une cabane à sucre, il avait des poules, tout le kit. Puis il dit, tu sais, nous autres, on est comme mes poules. Je commence ça. Il dit « mes poules me voyent avec une peur de grain, pis ils se pissent dessus pis elles mangent. Ça pourrait être du poison que je leur donne. Mais dis-toi, ils s'y mettent du poison à l'épicerie, là. Tu vas te pitcher là, pis tu vas aller le manger. » Il avait raison. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce système-là. Je ne dis pas qu'il faut l'éradiquer, non. Il faudrait peut-être juste le réviser. Parce qu'on vit toujours en fonction d'eux, on vit toujours en dépendance d'eux. On a éliminé... en fait, on les a laissés éliminer notre liberté. On les a tellement laissés l'éliminer, que là, ils nous font des décrets qui ne sont pas des lois, et tous les gens obéissent. C'est un drame de société qui est plus que grave, ça. Dret en partant, pensez-vous que c'est normal d'avoir à payer pour boire ? L'eau, c'est la base de la vie. Ça, c'est prouvé que ce n'est pas la lumière, c'est l'eau. Il faut qu'on paye pour de l'eau. Donc, il faut qu'on paye pour vivre. Là, dites-moi pas que votre eau est gratis quand vous ouvrez la chambre pleure. Non, non. Vous payez des taxes d'eau dans votre ville. Vous payez le service d'approvisionnement d'eau. Vous n'avez pas le choix. Vous vous achetez 100 000 bouteilles d'eau de source. En plus de polluer votre plastique, vous payez pour de l'eau. À jaillir du sol. Ça vous tente pas d'aller la chercher vous-même ? Pas parce que vous pouvez pas, c'est pas vrai. C'est pas vrai. Il y a plein de places où il y a de l'eau qui sort. Moi, je connais un endroit, entre autres. C'est pas à côté, là. C'est à la Bretagne, dans le coin de Mont-Carmel. Puis, il y a comme vraiment une fontaine, une source à pression qui sort sur le bord de la route. Puis, on va loader nos bouteilles, là. Personne ne paye. Oui, il y a un gars qui a installé le système avec le tuyau. Mais il s'en fout que je le fasse payer. Il a mis ça là pour tout le monde. L'eau est gratis. En tout cas, elle devrait l'être. Mais non... Le manger, c'est pareil. Faites pousser vos légumes. Élevez vos animaux si vous voulez manger de la viande. Quand mon père était jeune, il vivait sur une terre. Son père faisait laiterie. Il faisait pas boucherie, les animaux, ils rendaient pour lui. Il y avait un gars dans le village qui faisait boucherie. Fait que le monsieur, mon grand-papa, il allait voir le boucher, il amenait ses pièces de viande, le boucher les découpait. Il payait comment ? Ben, il donnait de la viande. Il donnait des légumes. Oui, il y avait une dépendance, mais c'était une interdépendance. C'était pas une indépendance comme moi à IGA au métro. C'était une interdépendance. Je te rends service, tu me rends service. Appelez ça du troc, si vous voulez. C'est un peu ça. Mon grand-père avait un métier de tisser. Ma grand-mère faisait beaucoup, beaucoup de travaux, justement de couture et de tissage. Mon grand-père était un expert en explosifs parce qu'il était sur une terre de misère, une concession du gouvernement. Il fallait que tu défriches, tu enlèves la roche. Il y avait des roches de six pieds de diamètre. C'est gros. Donc, il fallait qu'il mette de l'eau en bas de la roche, un bâton de diamètre, casser la roche en petits morceaux et enlever la roche de là. Bref, il a défriché toute sa terre et il a planté. Ben, c'est ça. Il ne dépendait de personne que de sa terre. Il était un peu comme les animaux dans la nature. La même chose. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, ce n'est plus ce monde-là. Attention, il faut être prudent. Moi, je déteste la phrase du philosophe Rousseau qui dit que l'homme est dénaturé. Non, non, non, non. Arrêtez. Je l'ai déjà dit dans un autre épisode. Je vous le répète. L'homme n'est pas dénaturé. C'est quoi dénaturé ? De un, on peut avoir une balise obligée dans notre tête qui nous force à penser que ça veut dire que c'est à la base comme c'était. Non, pas comme c'était. L'homme a évolué, l'homme a créé les technologies, c'était dans sa nature. Donc aujourd'hui, les voitures des moteurs à explosion, les voitures électriques, peu importe, pis les avions, pis l'internet, pis les téléphones cellulaires, c'est la nature qui nous a emmenés là. La nature de l'homme a fait qu'il s'est éloigné de sa souveraineté individuelle. Ça, oui. Donc l'homme a perdu ça. Il n'a pas perdu sa nature. Sa nature, c'était de développer des technologies, et il l'a fait. Il en est devenu dépendant de façon pathologique. Et là, j'en viens à la fin de ma réflexion du début, que personne ne va s'insurger contre l'injustice. Parce que dans les faits, vous voyez les gens qui meurent de faim, les enfants qui sont maltraités, les femmes qui sont battues ou les hommes, peu importe. Vous voyez tout ce qui se passe présentement dans le monde, vous le voyez et vous savez ce qui n'est pas correct et ce qui l'est. Vous faites quoi ? On ne peut rien faire, on est tout seul. On est 7 milliards à se dire qu'on est tout seul. Mais dans la nature, je m'excuse, quelque chose qui ne marche pas, la bande s'en occupe. Si c'est d'éliminer un de leur espèce ou de le répudier, peu importe, ils s'arrangent pour que ça finisse bien pour le collectif. Écoutez, une maman chien qui voit des bébés chats qui ont perdu leur mère, elle va les allaiter du mieux qu'elle peut. Vous vous rendez-vous compte ? Un cochon fait pareil avec un chevreuil, hein ? On l'a vu ça, pis c'est pas nouveau. Je l'invente pas, il y en a partout sur le web, des films de ça. Mais, force est d'admettre qu'il y a pas grand monde qui fait grand chose contre l'injustice. Et celle-là, ben, vous êtes pas obligés, mais... Allez-vous faire quelque chose contre l'injustice ? Parce que c'est une phrase qu'on voit partout placardée sur le web, là. Mais qu'en réalité, personne n'y porte vraiment une réelle attention dans mesure qu'ils ne font rien. La phrase est la suivante. L'injustice ne t'importune pas tant qu'elle ne te touche pas. C'est une phrase qui est à peu près ça, là. C'est pas une phrase comme ça, elle dit à peu près ça, là. Tant que tu subiras pas d'injustice, c'est comme si ça existait pas. Pis tu feras rien. C'est plate, mais c'est la réalité. Maintenant, vous, dans vos vies. Ben, il vaut constater les dégâts, là. Ben, le fun, là. Mon père disait toujours, "Là. Qu'est-ce que tu fais ?... Tu t'es fait arracher les deux jambes, là. Tu vas brailler, c'est normal, là. Tu peux pas trouver ça le fun de faire croire que... "Oh, merci mon Dieu pour l'épreuve", là. Hey, wo, wo, wo. Mais nonobstant la peine, là, tu t'es fait arracher deux jambes. Qu'est-ce que tu fais ?" C'est ça, la maturité. On constate. Notre monde est déficient par rapport à nos réels besoins. On s'est éloigné de ce qu'on avait besoin. Puis là, il ne faut pas chercher midi à 14h. On s'est éloigné de nos besoins parce qu'on a confondu nos besoins avec nos désirs, avec notre paresse. C'était plus facile de vivre en ville que de travailler sur une terre. On ne se racontera pas d'histoire. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est pas évident, parce que vous êtes pris dans 50 affaires: Votre hypothèque, pis ci, pis ci, pis ça, là. Ça, c'est toutes des excuses bidons. Je vous dis pas que vous allez vivre tout nu dans le bois, pis partir une terre. C'est pas ça que je vous dis. Il faut vous recentrer sur votre souveraineté d'individu. votre indépendance individuelle. Parce qu'il ne faut pas se leurrer. Ce n'est pas parce que vous êtes né dans un pays, vous appartenez à ce pays-là. Non, non, non. Vous n'êtes pas chanceux que vous êtes né là. C'est tout. Ah, vous contribuez. Vous êtes un citoyen. C'est toute de la géopolitique inventée par les hommes. Ce n'est pas dans la nature, ça. Bon, bien là, les abeilles appartiennent à la ruche. Oui, oui. Les abeilles choisissent. Elles ne sont pas obligées. Il n'y a personne qui va les menacer de les mettre en prison s'ils ne contribuent pas, s'ils ne payent pas leurs impôts et compagnie. Elles sont faites comme ça. Elles vivent pour ça. Arrêtez-moi les niaiseries de comparer les animaux avec nous autres. Ça ne marche pas. Ça ne fonctionne pas. Parce que les animaux n'ont pas choisi de payer pour boire, manger, dormir et mourir. Jamais. Il n'y en a aucun. Ils ont décidé de faire ce qu'ils veulent faire. Maintenant, la question que je vous pose, en constat des faits, qu'est-ce que vous allez faire pour vous redonner votre souveraineté ? Parce que ce n'est pas parce que vous écoutez mon podcast que je vais vous donner votre souveraineté, que vous allez l'avoir, là. Je ne peux rien faire. Je ne fais rien pour vous autres. Je ne fais rien. Je vous dis ce que je dis, vous faites ce que vous voulez avec, ça vaut rien parce que je t'ai appuyé sur quoi ? Je t'ai appuyé juste sur ma vie. Mais je ne ferai rien pour vous. C'est vous qui allez faire quelque chose pour vous, personne d'autre. Mais il faut baliser vos essentialités et votre luxe. Il faut choisir. Il y a des morceaux qu'on va laisser aller, des morceaux qu'on va vouloir garder. Dans quelle mesure est-ce que c'est possible ? Il faut vous asseoir, prenez une feuille, un crayon, écrivez. Faites comme en comptabilité, le contenter, le passif, l'actif, les plus, les moins. Puis après ça, vous constatez. Est-ce que vous pouvez redevenir un être humain libre ? Si vous ne pouvez pas, ce n'est pas plus mal. Choisissez votre vie. Mais venez pas brailler que là c'est dur, que c'est si que vous subissez, pis wo, wo, wo. C'est fini! Fini, fini ça. Maintenant, moi, ma vie là, j'en profite. Est-ce qu'elle me convient ? Dans une certaine mesure, je dirais que oui. Parce que moi, j'ai été chanceux, c'est sûr, j'ai le cul béni. Moi, toujours faites ce que je voulais dans la vie. Toujours. Par contre, ça a eu des conséquences. Vous pouvez appeler ça comme ça. Je vous dis ma phrase, que les gens pensent que c'est négatif, mais ce n'est pas du tout, bien au contraire. Dans cette vie qui est très orientée vers l'argent, le financier, je n'ai rien et je ne suis rien. Mais j'en suis fort aise. Pourquoi ? Parce que moi, ce que j'ai à donner à ceux que j'aime, c'est de l'amour, du bonheur. de la chaleur, de l'écoute, des rires, des moments précieux. Je ne vois pas ce que l'argent a à faire là-dedans. Ah ben, c'est sûr que oui, partir sur un road trip, ça prend de l'argent à mettre du gaz, ça prend un char, oui, ben c'est... Mais ce n'est pas une essentialité. Avoir des moments heureux sans avoir à payer, choisissez ce que vous voulez être. Je vous laisse là-dessus. J'espère que cet épisode-là vous a apporté quelque chose, apporté réflexion, qui a brassé un petit peu la cage. Je vous invite à me faire vos commentaires. Vous m'écrivez à nidieunidiable@proton.me. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter du podcast. Ainsi, vous allez pouvoir être informé de la sortie des épisodes. Depuis le début, je le faisais certaines fois le mardi, des fois le lundi, des fois le dimanche. Donc, c'est jamais la même chose. Vous allez à l'adresse que je vais vous donner, qui est étrange un peu. www.https2.baroblique.podcast.ausha .co .ni-dieu Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée, où que vous soyez dans le monde, et j'espère vous avoir avec moi au prochain épisode. Au plaisir.

Description

Ni dieu ni diable - Épisode 025 - Dépendance totale... Mais où est-ce qu'on a merdé?


De tous les êtres de la création, nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter, et ultimement mourir...


Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments, et faire un travail que nous n'aimons pas...


Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice...


#psychologie #podcast #motivation #VendreSonAme #dieu #diable #souverainete #dependance #Cerveau #civilite

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Newsletter pour être informé des publications d'épisodes:

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© 1989 Christian Drapeau Anton Josefsen


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Orateur #0 Bonjour à toutes et tous et bienvenue à ce 25e épisode de Ni dieu ni diable. Aujourd'hui, je m'attarde à une réflexion que j'ai faite à un moment donné. Ben, c'est pas moi qui l'ai inventée, là. Mais je m'y suis plus arrêté récemment. C'est celle-ci. "De tous les êtres de la création... Nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter et ultimement mourir. Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments et faire un travail que nous n'aimons pas. Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice que leurs semblables vivent." Ça, c'est notre réalité. Ça en dit long sur la nature humaine. D'emblée, vous venez au monde, on est fragile, on n'est pas comme les autres animaux qui peuvent survivre. Une chance qu'il y a nos parents, qu'il faille qu'ils nous nourrissent, qu'ils nous abritent, qu'ils nous habillent, puis eux, ils travaillent pour gagner de l'argent. À moins qu'on ait une terre, là, mais on regarde, là. On va parler d'une majorité, on parlera pas des 3-4 qui vont s'en sortir tout seuls. On vit en fonction de. C'est le drame de notre société, de notre espèce. On est en obligation permanente. Et ça, ça crée un momentum pour ceux qui veulent contrôler les autres, qui veulent contrôler l'humanité, qui veulent nous dire quoi faire et nous faire faire ce qu'eux autres veulent qu'on fasse. Évidemment, il y en a qui vont citer l'exode rural au début du 20e siècle, que les gens ont quitté la campagne. Arrêtez de vous gratter le nombril, je m'excuse... L'exode rural, elle a des millénaires, elle aussi. On parle de Rome, avant Jésus. Rome est une ville. Les gens, les Romains, doivent s'acheter de la bouffe. Ils n'ont pas de terre. Ils n'ont pas d'animaux qu'ils peuvent tuer. Il faut qu'ils aillent chercher tout ce qu'ils mangent dans un marché. Les Romains ont inventé l'approvisionnement en eau. Ils ont créé l'aqueduc, les Romains. Je ne sais pas si vous connaissez ça. Allez lire là-dessus, c'est méga super intéressant. Et l'arrivée et les rejets d'eau, c'est une technologie qui est millénaire. Mais qui dit technologie de ville, dit gens de ville. Qui dit gens de ville, dit je dépends. Oui, oui, on a accepté ça. C'est vrai, on l'a choisi. Mais si vous vous reculez, ce monde-là, il est totalement mésadopté à la vie. On est les seuls. On est les seuls qui nous mettons dans un merdier. Voyons donc, un jour, il y a un homme à la campagne qui m'a fait faire une réflexion intelligente. Il tenait une cabane à sucre, il avait des poules, tout le kit. Puis il dit, tu sais, nous autres, on est comme mes poules. Je commence ça. Il dit « mes poules me voyent avec une peur de grain, pis ils se pissent dessus pis elles mangent. Ça pourrait être du poison que je leur donne. Mais dis-toi, ils s'y mettent du poison à l'épicerie, là. Tu vas te pitcher là, pis tu vas aller le manger. » Il avait raison. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce système-là. Je ne dis pas qu'il faut l'éradiquer, non. Il faudrait peut-être juste le réviser. Parce qu'on vit toujours en fonction d'eux, on vit toujours en dépendance d'eux. On a éliminé... en fait, on les a laissés éliminer notre liberté. On les a tellement laissés l'éliminer, que là, ils nous font des décrets qui ne sont pas des lois, et tous les gens obéissent. C'est un drame de société qui est plus que grave, ça. Dret en partant, pensez-vous que c'est normal d'avoir à payer pour boire ? L'eau, c'est la base de la vie. Ça, c'est prouvé que ce n'est pas la lumière, c'est l'eau. Il faut qu'on paye pour de l'eau. Donc, il faut qu'on paye pour vivre. Là, dites-moi pas que votre eau est gratis quand vous ouvrez la chambre pleure. Non, non. Vous payez des taxes d'eau dans votre ville. Vous payez le service d'approvisionnement d'eau. Vous n'avez pas le choix. Vous vous achetez 100 000 bouteilles d'eau de source. En plus de polluer votre plastique, vous payez pour de l'eau. À jaillir du sol. Ça vous tente pas d'aller la chercher vous-même ? Pas parce que vous pouvez pas, c'est pas vrai. C'est pas vrai. Il y a plein de places où il y a de l'eau qui sort. Moi, je connais un endroit, entre autres. C'est pas à côté, là. C'est à la Bretagne, dans le coin de Mont-Carmel. Puis, il y a comme vraiment une fontaine, une source à pression qui sort sur le bord de la route. Puis, on va loader nos bouteilles, là. Personne ne paye. Oui, il y a un gars qui a installé le système avec le tuyau. Mais il s'en fout que je le fasse payer. Il a mis ça là pour tout le monde. L'eau est gratis. En tout cas, elle devrait l'être. Mais non... Le manger, c'est pareil. Faites pousser vos légumes. Élevez vos animaux si vous voulez manger de la viande. Quand mon père était jeune, il vivait sur une terre. Son père faisait laiterie. Il faisait pas boucherie, les animaux, ils rendaient pour lui. Il y avait un gars dans le village qui faisait boucherie. Fait que le monsieur, mon grand-papa, il allait voir le boucher, il amenait ses pièces de viande, le boucher les découpait. Il payait comment ? Ben, il donnait de la viande. Il donnait des légumes. Oui, il y avait une dépendance, mais c'était une interdépendance. C'était pas une indépendance comme moi à IGA au métro. C'était une interdépendance. Je te rends service, tu me rends service. Appelez ça du troc, si vous voulez. C'est un peu ça. Mon grand-père avait un métier de tisser. Ma grand-mère faisait beaucoup, beaucoup de travaux, justement de couture et de tissage. Mon grand-père était un expert en explosifs parce qu'il était sur une terre de misère, une concession du gouvernement. Il fallait que tu défriches, tu enlèves la roche. Il y avait des roches de six pieds de diamètre. C'est gros. Donc, il fallait qu'il mette de l'eau en bas de la roche, un bâton de diamètre, casser la roche en petits morceaux et enlever la roche de là. Bref, il a défriché toute sa terre et il a planté. Ben, c'est ça. Il ne dépendait de personne que de sa terre. Il était un peu comme les animaux dans la nature. La même chose. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, ce n'est plus ce monde-là. Attention, il faut être prudent. Moi, je déteste la phrase du philosophe Rousseau qui dit que l'homme est dénaturé. Non, non, non, non. Arrêtez. Je l'ai déjà dit dans un autre épisode. Je vous le répète. L'homme n'est pas dénaturé. C'est quoi dénaturé ? De un, on peut avoir une balise obligée dans notre tête qui nous force à penser que ça veut dire que c'est à la base comme c'était. Non, pas comme c'était. L'homme a évolué, l'homme a créé les technologies, c'était dans sa nature. Donc aujourd'hui, les voitures des moteurs à explosion, les voitures électriques, peu importe, pis les avions, pis l'internet, pis les téléphones cellulaires, c'est la nature qui nous a emmenés là. La nature de l'homme a fait qu'il s'est éloigné de sa souveraineté individuelle. Ça, oui. Donc l'homme a perdu ça. Il n'a pas perdu sa nature. Sa nature, c'était de développer des technologies, et il l'a fait. Il en est devenu dépendant de façon pathologique. Et là, j'en viens à la fin de ma réflexion du début, que personne ne va s'insurger contre l'injustice. Parce que dans les faits, vous voyez les gens qui meurent de faim, les enfants qui sont maltraités, les femmes qui sont battues ou les hommes, peu importe. Vous voyez tout ce qui se passe présentement dans le monde, vous le voyez et vous savez ce qui n'est pas correct et ce qui l'est. Vous faites quoi ? On ne peut rien faire, on est tout seul. On est 7 milliards à se dire qu'on est tout seul. Mais dans la nature, je m'excuse, quelque chose qui ne marche pas, la bande s'en occupe. Si c'est d'éliminer un de leur espèce ou de le répudier, peu importe, ils s'arrangent pour que ça finisse bien pour le collectif. Écoutez, une maman chien qui voit des bébés chats qui ont perdu leur mère, elle va les allaiter du mieux qu'elle peut. Vous vous rendez-vous compte ? Un cochon fait pareil avec un chevreuil, hein ? On l'a vu ça, pis c'est pas nouveau. Je l'invente pas, il y en a partout sur le web, des films de ça. Mais, force est d'admettre qu'il y a pas grand monde qui fait grand chose contre l'injustice. Et celle-là, ben, vous êtes pas obligés, mais... Allez-vous faire quelque chose contre l'injustice ? Parce que c'est une phrase qu'on voit partout placardée sur le web, là. Mais qu'en réalité, personne n'y porte vraiment une réelle attention dans mesure qu'ils ne font rien. La phrase est la suivante. L'injustice ne t'importune pas tant qu'elle ne te touche pas. C'est une phrase qui est à peu près ça, là. C'est pas une phrase comme ça, elle dit à peu près ça, là. Tant que tu subiras pas d'injustice, c'est comme si ça existait pas. Pis tu feras rien. C'est plate, mais c'est la réalité. Maintenant, vous, dans vos vies. Ben, il vaut constater les dégâts, là. Ben, le fun, là. Mon père disait toujours, "Là. Qu'est-ce que tu fais ?... Tu t'es fait arracher les deux jambes, là. Tu vas brailler, c'est normal, là. Tu peux pas trouver ça le fun de faire croire que... "Oh, merci mon Dieu pour l'épreuve", là. Hey, wo, wo, wo. Mais nonobstant la peine, là, tu t'es fait arracher deux jambes. Qu'est-ce que tu fais ?" C'est ça, la maturité. On constate. Notre monde est déficient par rapport à nos réels besoins. On s'est éloigné de ce qu'on avait besoin. Puis là, il ne faut pas chercher midi à 14h. On s'est éloigné de nos besoins parce qu'on a confondu nos besoins avec nos désirs, avec notre paresse. C'était plus facile de vivre en ville que de travailler sur une terre. On ne se racontera pas d'histoire. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est pas évident, parce que vous êtes pris dans 50 affaires: Votre hypothèque, pis ci, pis ci, pis ça, là. Ça, c'est toutes des excuses bidons. Je vous dis pas que vous allez vivre tout nu dans le bois, pis partir une terre. C'est pas ça que je vous dis. Il faut vous recentrer sur votre souveraineté d'individu. votre indépendance individuelle. Parce qu'il ne faut pas se leurrer. Ce n'est pas parce que vous êtes né dans un pays, vous appartenez à ce pays-là. Non, non, non. Vous n'êtes pas chanceux que vous êtes né là. C'est tout. Ah, vous contribuez. Vous êtes un citoyen. C'est toute de la géopolitique inventée par les hommes. Ce n'est pas dans la nature, ça. Bon, bien là, les abeilles appartiennent à la ruche. Oui, oui. Les abeilles choisissent. Elles ne sont pas obligées. Il n'y a personne qui va les menacer de les mettre en prison s'ils ne contribuent pas, s'ils ne payent pas leurs impôts et compagnie. Elles sont faites comme ça. Elles vivent pour ça. Arrêtez-moi les niaiseries de comparer les animaux avec nous autres. Ça ne marche pas. Ça ne fonctionne pas. Parce que les animaux n'ont pas choisi de payer pour boire, manger, dormir et mourir. Jamais. Il n'y en a aucun. Ils ont décidé de faire ce qu'ils veulent faire. Maintenant, la question que je vous pose, en constat des faits, qu'est-ce que vous allez faire pour vous redonner votre souveraineté ? Parce que ce n'est pas parce que vous écoutez mon podcast que je vais vous donner votre souveraineté, que vous allez l'avoir, là. Je ne peux rien faire. Je ne fais rien pour vous autres. Je ne fais rien. Je vous dis ce que je dis, vous faites ce que vous voulez avec, ça vaut rien parce que je t'ai appuyé sur quoi ? Je t'ai appuyé juste sur ma vie. Mais je ne ferai rien pour vous. C'est vous qui allez faire quelque chose pour vous, personne d'autre. Mais il faut baliser vos essentialités et votre luxe. Il faut choisir. Il y a des morceaux qu'on va laisser aller, des morceaux qu'on va vouloir garder. Dans quelle mesure est-ce que c'est possible ? Il faut vous asseoir, prenez une feuille, un crayon, écrivez. Faites comme en comptabilité, le contenter, le passif, l'actif, les plus, les moins. Puis après ça, vous constatez. Est-ce que vous pouvez redevenir un être humain libre ? Si vous ne pouvez pas, ce n'est pas plus mal. Choisissez votre vie. Mais venez pas brailler que là c'est dur, que c'est si que vous subissez, pis wo, wo, wo. C'est fini! Fini, fini ça. Maintenant, moi, ma vie là, j'en profite. Est-ce qu'elle me convient ? Dans une certaine mesure, je dirais que oui. Parce que moi, j'ai été chanceux, c'est sûr, j'ai le cul béni. Moi, toujours faites ce que je voulais dans la vie. Toujours. Par contre, ça a eu des conséquences. Vous pouvez appeler ça comme ça. Je vous dis ma phrase, que les gens pensent que c'est négatif, mais ce n'est pas du tout, bien au contraire. Dans cette vie qui est très orientée vers l'argent, le financier, je n'ai rien et je ne suis rien. Mais j'en suis fort aise. Pourquoi ? Parce que moi, ce que j'ai à donner à ceux que j'aime, c'est de l'amour, du bonheur. de la chaleur, de l'écoute, des rires, des moments précieux. Je ne vois pas ce que l'argent a à faire là-dedans. Ah ben, c'est sûr que oui, partir sur un road trip, ça prend de l'argent à mettre du gaz, ça prend un char, oui, ben c'est... Mais ce n'est pas une essentialité. Avoir des moments heureux sans avoir à payer, choisissez ce que vous voulez être. Je vous laisse là-dessus. J'espère que cet épisode-là vous a apporté quelque chose, apporté réflexion, qui a brassé un petit peu la cage. Je vous invite à me faire vos commentaires. Vous m'écrivez à nidieunidiable@proton.me. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter du podcast. Ainsi, vous allez pouvoir être informé de la sortie des épisodes. Depuis le début, je le faisais certaines fois le mardi, des fois le lundi, des fois le dimanche. Donc, c'est jamais la même chose. Vous allez à l'adresse que je vais vous donner, qui est étrange un peu. www.https2.baroblique.podcast.ausha .co .ni-dieu Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée, où que vous soyez dans le monde, et j'espère vous avoir avec moi au prochain épisode. Au plaisir.

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Description

Ni dieu ni diable - Épisode 025 - Dépendance totale... Mais où est-ce qu'on a merdé?


De tous les êtres de la création, nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter, et ultimement mourir...


Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments, et faire un travail que nous n'aimons pas...


Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice...


#psychologie #podcast #motivation #VendreSonAme #dieu #diable #souverainete #dependance #Cerveau #civilite

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Transcription

  • Speaker #0

    Orateur #0 Bonjour à toutes et tous et bienvenue à ce 25e épisode de Ni dieu ni diable. Aujourd'hui, je m'attarde à une réflexion que j'ai faite à un moment donné. Ben, c'est pas moi qui l'ai inventée, là. Mais je m'y suis plus arrêté récemment. C'est celle-ci. "De tous les êtres de la création... Nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter et ultimement mourir. Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments et faire un travail que nous n'aimons pas. Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice que leurs semblables vivent." Ça, c'est notre réalité. Ça en dit long sur la nature humaine. D'emblée, vous venez au monde, on est fragile, on n'est pas comme les autres animaux qui peuvent survivre. Une chance qu'il y a nos parents, qu'il faille qu'ils nous nourrissent, qu'ils nous abritent, qu'ils nous habillent, puis eux, ils travaillent pour gagner de l'argent. À moins qu'on ait une terre, là, mais on regarde, là. On va parler d'une majorité, on parlera pas des 3-4 qui vont s'en sortir tout seuls. On vit en fonction de. C'est le drame de notre société, de notre espèce. On est en obligation permanente. Et ça, ça crée un momentum pour ceux qui veulent contrôler les autres, qui veulent contrôler l'humanité, qui veulent nous dire quoi faire et nous faire faire ce qu'eux autres veulent qu'on fasse. Évidemment, il y en a qui vont citer l'exode rural au début du 20e siècle, que les gens ont quitté la campagne. Arrêtez de vous gratter le nombril, je m'excuse... L'exode rural, elle a des millénaires, elle aussi. On parle de Rome, avant Jésus. Rome est une ville. Les gens, les Romains, doivent s'acheter de la bouffe. Ils n'ont pas de terre. Ils n'ont pas d'animaux qu'ils peuvent tuer. Il faut qu'ils aillent chercher tout ce qu'ils mangent dans un marché. Les Romains ont inventé l'approvisionnement en eau. Ils ont créé l'aqueduc, les Romains. Je ne sais pas si vous connaissez ça. Allez lire là-dessus, c'est méga super intéressant. Et l'arrivée et les rejets d'eau, c'est une technologie qui est millénaire. Mais qui dit technologie de ville, dit gens de ville. Qui dit gens de ville, dit je dépends. Oui, oui, on a accepté ça. C'est vrai, on l'a choisi. Mais si vous vous reculez, ce monde-là, il est totalement mésadopté à la vie. On est les seuls. On est les seuls qui nous mettons dans un merdier. Voyons donc, un jour, il y a un homme à la campagne qui m'a fait faire une réflexion intelligente. Il tenait une cabane à sucre, il avait des poules, tout le kit. Puis il dit, tu sais, nous autres, on est comme mes poules. Je commence ça. Il dit « mes poules me voyent avec une peur de grain, pis ils se pissent dessus pis elles mangent. Ça pourrait être du poison que je leur donne. Mais dis-toi, ils s'y mettent du poison à l'épicerie, là. Tu vas te pitcher là, pis tu vas aller le manger. » Il avait raison. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce système-là. Je ne dis pas qu'il faut l'éradiquer, non. Il faudrait peut-être juste le réviser. Parce qu'on vit toujours en fonction d'eux, on vit toujours en dépendance d'eux. On a éliminé... en fait, on les a laissés éliminer notre liberté. On les a tellement laissés l'éliminer, que là, ils nous font des décrets qui ne sont pas des lois, et tous les gens obéissent. C'est un drame de société qui est plus que grave, ça. Dret en partant, pensez-vous que c'est normal d'avoir à payer pour boire ? L'eau, c'est la base de la vie. Ça, c'est prouvé que ce n'est pas la lumière, c'est l'eau. Il faut qu'on paye pour de l'eau. Donc, il faut qu'on paye pour vivre. Là, dites-moi pas que votre eau est gratis quand vous ouvrez la chambre pleure. Non, non. Vous payez des taxes d'eau dans votre ville. Vous payez le service d'approvisionnement d'eau. Vous n'avez pas le choix. Vous vous achetez 100 000 bouteilles d'eau de source. En plus de polluer votre plastique, vous payez pour de l'eau. À jaillir du sol. Ça vous tente pas d'aller la chercher vous-même ? Pas parce que vous pouvez pas, c'est pas vrai. C'est pas vrai. Il y a plein de places où il y a de l'eau qui sort. Moi, je connais un endroit, entre autres. C'est pas à côté, là. C'est à la Bretagne, dans le coin de Mont-Carmel. Puis, il y a comme vraiment une fontaine, une source à pression qui sort sur le bord de la route. Puis, on va loader nos bouteilles, là. Personne ne paye. Oui, il y a un gars qui a installé le système avec le tuyau. Mais il s'en fout que je le fasse payer. Il a mis ça là pour tout le monde. L'eau est gratis. En tout cas, elle devrait l'être. Mais non... Le manger, c'est pareil. Faites pousser vos légumes. Élevez vos animaux si vous voulez manger de la viande. Quand mon père était jeune, il vivait sur une terre. Son père faisait laiterie. Il faisait pas boucherie, les animaux, ils rendaient pour lui. Il y avait un gars dans le village qui faisait boucherie. Fait que le monsieur, mon grand-papa, il allait voir le boucher, il amenait ses pièces de viande, le boucher les découpait. Il payait comment ? Ben, il donnait de la viande. Il donnait des légumes. Oui, il y avait une dépendance, mais c'était une interdépendance. C'était pas une indépendance comme moi à IGA au métro. C'était une interdépendance. Je te rends service, tu me rends service. Appelez ça du troc, si vous voulez. C'est un peu ça. Mon grand-père avait un métier de tisser. Ma grand-mère faisait beaucoup, beaucoup de travaux, justement de couture et de tissage. Mon grand-père était un expert en explosifs parce qu'il était sur une terre de misère, une concession du gouvernement. Il fallait que tu défriches, tu enlèves la roche. Il y avait des roches de six pieds de diamètre. C'est gros. Donc, il fallait qu'il mette de l'eau en bas de la roche, un bâton de diamètre, casser la roche en petits morceaux et enlever la roche de là. Bref, il a défriché toute sa terre et il a planté. Ben, c'est ça. Il ne dépendait de personne que de sa terre. Il était un peu comme les animaux dans la nature. La même chose. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, ce n'est plus ce monde-là. Attention, il faut être prudent. Moi, je déteste la phrase du philosophe Rousseau qui dit que l'homme est dénaturé. Non, non, non, non. Arrêtez. Je l'ai déjà dit dans un autre épisode. Je vous le répète. L'homme n'est pas dénaturé. C'est quoi dénaturé ? De un, on peut avoir une balise obligée dans notre tête qui nous force à penser que ça veut dire que c'est à la base comme c'était. Non, pas comme c'était. L'homme a évolué, l'homme a créé les technologies, c'était dans sa nature. Donc aujourd'hui, les voitures des moteurs à explosion, les voitures électriques, peu importe, pis les avions, pis l'internet, pis les téléphones cellulaires, c'est la nature qui nous a emmenés là. La nature de l'homme a fait qu'il s'est éloigné de sa souveraineté individuelle. Ça, oui. Donc l'homme a perdu ça. Il n'a pas perdu sa nature. Sa nature, c'était de développer des technologies, et il l'a fait. Il en est devenu dépendant de façon pathologique. Et là, j'en viens à la fin de ma réflexion du début, que personne ne va s'insurger contre l'injustice. Parce que dans les faits, vous voyez les gens qui meurent de faim, les enfants qui sont maltraités, les femmes qui sont battues ou les hommes, peu importe. Vous voyez tout ce qui se passe présentement dans le monde, vous le voyez et vous savez ce qui n'est pas correct et ce qui l'est. Vous faites quoi ? On ne peut rien faire, on est tout seul. On est 7 milliards à se dire qu'on est tout seul. Mais dans la nature, je m'excuse, quelque chose qui ne marche pas, la bande s'en occupe. Si c'est d'éliminer un de leur espèce ou de le répudier, peu importe, ils s'arrangent pour que ça finisse bien pour le collectif. Écoutez, une maman chien qui voit des bébés chats qui ont perdu leur mère, elle va les allaiter du mieux qu'elle peut. Vous vous rendez-vous compte ? Un cochon fait pareil avec un chevreuil, hein ? On l'a vu ça, pis c'est pas nouveau. Je l'invente pas, il y en a partout sur le web, des films de ça. Mais, force est d'admettre qu'il y a pas grand monde qui fait grand chose contre l'injustice. Et celle-là, ben, vous êtes pas obligés, mais... Allez-vous faire quelque chose contre l'injustice ? Parce que c'est une phrase qu'on voit partout placardée sur le web, là. Mais qu'en réalité, personne n'y porte vraiment une réelle attention dans mesure qu'ils ne font rien. La phrase est la suivante. L'injustice ne t'importune pas tant qu'elle ne te touche pas. C'est une phrase qui est à peu près ça, là. C'est pas une phrase comme ça, elle dit à peu près ça, là. Tant que tu subiras pas d'injustice, c'est comme si ça existait pas. Pis tu feras rien. C'est plate, mais c'est la réalité. Maintenant, vous, dans vos vies. Ben, il vaut constater les dégâts, là. Ben, le fun, là. Mon père disait toujours, "Là. Qu'est-ce que tu fais ?... Tu t'es fait arracher les deux jambes, là. Tu vas brailler, c'est normal, là. Tu peux pas trouver ça le fun de faire croire que... "Oh, merci mon Dieu pour l'épreuve", là. Hey, wo, wo, wo. Mais nonobstant la peine, là, tu t'es fait arracher deux jambes. Qu'est-ce que tu fais ?" C'est ça, la maturité. On constate. Notre monde est déficient par rapport à nos réels besoins. On s'est éloigné de ce qu'on avait besoin. Puis là, il ne faut pas chercher midi à 14h. On s'est éloigné de nos besoins parce qu'on a confondu nos besoins avec nos désirs, avec notre paresse. C'était plus facile de vivre en ville que de travailler sur une terre. On ne se racontera pas d'histoire. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est pas évident, parce que vous êtes pris dans 50 affaires: Votre hypothèque, pis ci, pis ci, pis ça, là. Ça, c'est toutes des excuses bidons. Je vous dis pas que vous allez vivre tout nu dans le bois, pis partir une terre. C'est pas ça que je vous dis. Il faut vous recentrer sur votre souveraineté d'individu. votre indépendance individuelle. Parce qu'il ne faut pas se leurrer. Ce n'est pas parce que vous êtes né dans un pays, vous appartenez à ce pays-là. Non, non, non. Vous n'êtes pas chanceux que vous êtes né là. C'est tout. Ah, vous contribuez. Vous êtes un citoyen. C'est toute de la géopolitique inventée par les hommes. Ce n'est pas dans la nature, ça. Bon, bien là, les abeilles appartiennent à la ruche. Oui, oui. Les abeilles choisissent. Elles ne sont pas obligées. Il n'y a personne qui va les menacer de les mettre en prison s'ils ne contribuent pas, s'ils ne payent pas leurs impôts et compagnie. Elles sont faites comme ça. Elles vivent pour ça. Arrêtez-moi les niaiseries de comparer les animaux avec nous autres. Ça ne marche pas. Ça ne fonctionne pas. Parce que les animaux n'ont pas choisi de payer pour boire, manger, dormir et mourir. Jamais. Il n'y en a aucun. Ils ont décidé de faire ce qu'ils veulent faire. Maintenant, la question que je vous pose, en constat des faits, qu'est-ce que vous allez faire pour vous redonner votre souveraineté ? Parce que ce n'est pas parce que vous écoutez mon podcast que je vais vous donner votre souveraineté, que vous allez l'avoir, là. Je ne peux rien faire. Je ne fais rien pour vous autres. Je ne fais rien. Je vous dis ce que je dis, vous faites ce que vous voulez avec, ça vaut rien parce que je t'ai appuyé sur quoi ? Je t'ai appuyé juste sur ma vie. Mais je ne ferai rien pour vous. C'est vous qui allez faire quelque chose pour vous, personne d'autre. Mais il faut baliser vos essentialités et votre luxe. Il faut choisir. Il y a des morceaux qu'on va laisser aller, des morceaux qu'on va vouloir garder. Dans quelle mesure est-ce que c'est possible ? Il faut vous asseoir, prenez une feuille, un crayon, écrivez. Faites comme en comptabilité, le contenter, le passif, l'actif, les plus, les moins. Puis après ça, vous constatez. Est-ce que vous pouvez redevenir un être humain libre ? Si vous ne pouvez pas, ce n'est pas plus mal. Choisissez votre vie. Mais venez pas brailler que là c'est dur, que c'est si que vous subissez, pis wo, wo, wo. C'est fini! Fini, fini ça. Maintenant, moi, ma vie là, j'en profite. Est-ce qu'elle me convient ? Dans une certaine mesure, je dirais que oui. Parce que moi, j'ai été chanceux, c'est sûr, j'ai le cul béni. Moi, toujours faites ce que je voulais dans la vie. Toujours. Par contre, ça a eu des conséquences. Vous pouvez appeler ça comme ça. Je vous dis ma phrase, que les gens pensent que c'est négatif, mais ce n'est pas du tout, bien au contraire. Dans cette vie qui est très orientée vers l'argent, le financier, je n'ai rien et je ne suis rien. Mais j'en suis fort aise. Pourquoi ? Parce que moi, ce que j'ai à donner à ceux que j'aime, c'est de l'amour, du bonheur. de la chaleur, de l'écoute, des rires, des moments précieux. Je ne vois pas ce que l'argent a à faire là-dedans. Ah ben, c'est sûr que oui, partir sur un road trip, ça prend de l'argent à mettre du gaz, ça prend un char, oui, ben c'est... Mais ce n'est pas une essentialité. Avoir des moments heureux sans avoir à payer, choisissez ce que vous voulez être. Je vous laisse là-dessus. J'espère que cet épisode-là vous a apporté quelque chose, apporté réflexion, qui a brassé un petit peu la cage. Je vous invite à me faire vos commentaires. Vous m'écrivez à nidieunidiable@proton.me. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter du podcast. Ainsi, vous allez pouvoir être informé de la sortie des épisodes. Depuis le début, je le faisais certaines fois le mardi, des fois le lundi, des fois le dimanche. Donc, c'est jamais la même chose. Vous allez à l'adresse que je vais vous donner, qui est étrange un peu. www.https2.baroblique.podcast.ausha .co .ni-dieu Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée, où que vous soyez dans le monde, et j'espère vous avoir avec moi au prochain épisode. Au plaisir.

Description

Ni dieu ni diable - Épisode 025 - Dépendance totale... Mais où est-ce qu'on a merdé?


De tous les êtres de la création, nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter, et ultimement mourir...


Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments, et faire un travail que nous n'aimons pas...


Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice...


#psychologie #podcast #motivation #VendreSonAme #dieu #diable #souverainete #dependance #Cerveau #civilite

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Newsletter pour être informé des publications d'épisodes:

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© 1989 Christian Drapeau Anton Josefsen


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Orateur #0 Bonjour à toutes et tous et bienvenue à ce 25e épisode de Ni dieu ni diable. Aujourd'hui, je m'attarde à une réflexion que j'ai faite à un moment donné. Ben, c'est pas moi qui l'ai inventée, là. Mais je m'y suis plus arrêté récemment. C'est celle-ci. "De tous les êtres de la création... Nous, les humains, sommes les seuls qui devons payer pour boire, manger, dormir, nous abriter et ultimement mourir. Nous sommes les seuls obligés de nous habiller, apprendre à penser, acheter des médicaments et faire un travail que nous n'aimons pas. Et personne ou presque ne s'implique et s'insurge face à l'injustice que leurs semblables vivent." Ça, c'est notre réalité. Ça en dit long sur la nature humaine. D'emblée, vous venez au monde, on est fragile, on n'est pas comme les autres animaux qui peuvent survivre. Une chance qu'il y a nos parents, qu'il faille qu'ils nous nourrissent, qu'ils nous abritent, qu'ils nous habillent, puis eux, ils travaillent pour gagner de l'argent. À moins qu'on ait une terre, là, mais on regarde, là. On va parler d'une majorité, on parlera pas des 3-4 qui vont s'en sortir tout seuls. On vit en fonction de. C'est le drame de notre société, de notre espèce. On est en obligation permanente. Et ça, ça crée un momentum pour ceux qui veulent contrôler les autres, qui veulent contrôler l'humanité, qui veulent nous dire quoi faire et nous faire faire ce qu'eux autres veulent qu'on fasse. Évidemment, il y en a qui vont citer l'exode rural au début du 20e siècle, que les gens ont quitté la campagne. Arrêtez de vous gratter le nombril, je m'excuse... L'exode rural, elle a des millénaires, elle aussi. On parle de Rome, avant Jésus. Rome est une ville. Les gens, les Romains, doivent s'acheter de la bouffe. Ils n'ont pas de terre. Ils n'ont pas d'animaux qu'ils peuvent tuer. Il faut qu'ils aillent chercher tout ce qu'ils mangent dans un marché. Les Romains ont inventé l'approvisionnement en eau. Ils ont créé l'aqueduc, les Romains. Je ne sais pas si vous connaissez ça. Allez lire là-dessus, c'est méga super intéressant. Et l'arrivée et les rejets d'eau, c'est une technologie qui est millénaire. Mais qui dit technologie de ville, dit gens de ville. Qui dit gens de ville, dit je dépends. Oui, oui, on a accepté ça. C'est vrai, on l'a choisi. Mais si vous vous reculez, ce monde-là, il est totalement mésadopté à la vie. On est les seuls. On est les seuls qui nous mettons dans un merdier. Voyons donc, un jour, il y a un homme à la campagne qui m'a fait faire une réflexion intelligente. Il tenait une cabane à sucre, il avait des poules, tout le kit. Puis il dit, tu sais, nous autres, on est comme mes poules. Je commence ça. Il dit « mes poules me voyent avec une peur de grain, pis ils se pissent dessus pis elles mangent. Ça pourrait être du poison que je leur donne. Mais dis-toi, ils s'y mettent du poison à l'épicerie, là. Tu vas te pitcher là, pis tu vas aller le manger. » Il avait raison. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans ce système-là. Je ne dis pas qu'il faut l'éradiquer, non. Il faudrait peut-être juste le réviser. Parce qu'on vit toujours en fonction d'eux, on vit toujours en dépendance d'eux. On a éliminé... en fait, on les a laissés éliminer notre liberté. On les a tellement laissés l'éliminer, que là, ils nous font des décrets qui ne sont pas des lois, et tous les gens obéissent. C'est un drame de société qui est plus que grave, ça. Dret en partant, pensez-vous que c'est normal d'avoir à payer pour boire ? L'eau, c'est la base de la vie. Ça, c'est prouvé que ce n'est pas la lumière, c'est l'eau. Il faut qu'on paye pour de l'eau. Donc, il faut qu'on paye pour vivre. Là, dites-moi pas que votre eau est gratis quand vous ouvrez la chambre pleure. Non, non. Vous payez des taxes d'eau dans votre ville. Vous payez le service d'approvisionnement d'eau. Vous n'avez pas le choix. Vous vous achetez 100 000 bouteilles d'eau de source. En plus de polluer votre plastique, vous payez pour de l'eau. À jaillir du sol. Ça vous tente pas d'aller la chercher vous-même ? Pas parce que vous pouvez pas, c'est pas vrai. C'est pas vrai. Il y a plein de places où il y a de l'eau qui sort. Moi, je connais un endroit, entre autres. C'est pas à côté, là. C'est à la Bretagne, dans le coin de Mont-Carmel. Puis, il y a comme vraiment une fontaine, une source à pression qui sort sur le bord de la route. Puis, on va loader nos bouteilles, là. Personne ne paye. Oui, il y a un gars qui a installé le système avec le tuyau. Mais il s'en fout que je le fasse payer. Il a mis ça là pour tout le monde. L'eau est gratis. En tout cas, elle devrait l'être. Mais non... Le manger, c'est pareil. Faites pousser vos légumes. Élevez vos animaux si vous voulez manger de la viande. Quand mon père était jeune, il vivait sur une terre. Son père faisait laiterie. Il faisait pas boucherie, les animaux, ils rendaient pour lui. Il y avait un gars dans le village qui faisait boucherie. Fait que le monsieur, mon grand-papa, il allait voir le boucher, il amenait ses pièces de viande, le boucher les découpait. Il payait comment ? Ben, il donnait de la viande. Il donnait des légumes. Oui, il y avait une dépendance, mais c'était une interdépendance. C'était pas une indépendance comme moi à IGA au métro. C'était une interdépendance. Je te rends service, tu me rends service. Appelez ça du troc, si vous voulez. C'est un peu ça. Mon grand-père avait un métier de tisser. Ma grand-mère faisait beaucoup, beaucoup de travaux, justement de couture et de tissage. Mon grand-père était un expert en explosifs parce qu'il était sur une terre de misère, une concession du gouvernement. Il fallait que tu défriches, tu enlèves la roche. Il y avait des roches de six pieds de diamètre. C'est gros. Donc, il fallait qu'il mette de l'eau en bas de la roche, un bâton de diamètre, casser la roche en petits morceaux et enlever la roche de là. Bref, il a défriché toute sa terre et il a planté. Ben, c'est ça. Il ne dépendait de personne que de sa terre. Il était un peu comme les animaux dans la nature. La même chose. Le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui, ce n'est plus ce monde-là. Attention, il faut être prudent. Moi, je déteste la phrase du philosophe Rousseau qui dit que l'homme est dénaturé. Non, non, non, non. Arrêtez. Je l'ai déjà dit dans un autre épisode. Je vous le répète. L'homme n'est pas dénaturé. C'est quoi dénaturé ? De un, on peut avoir une balise obligée dans notre tête qui nous force à penser que ça veut dire que c'est à la base comme c'était. Non, pas comme c'était. L'homme a évolué, l'homme a créé les technologies, c'était dans sa nature. Donc aujourd'hui, les voitures des moteurs à explosion, les voitures électriques, peu importe, pis les avions, pis l'internet, pis les téléphones cellulaires, c'est la nature qui nous a emmenés là. La nature de l'homme a fait qu'il s'est éloigné de sa souveraineté individuelle. Ça, oui. Donc l'homme a perdu ça. Il n'a pas perdu sa nature. Sa nature, c'était de développer des technologies, et il l'a fait. Il en est devenu dépendant de façon pathologique. Et là, j'en viens à la fin de ma réflexion du début, que personne ne va s'insurger contre l'injustice. Parce que dans les faits, vous voyez les gens qui meurent de faim, les enfants qui sont maltraités, les femmes qui sont battues ou les hommes, peu importe. Vous voyez tout ce qui se passe présentement dans le monde, vous le voyez et vous savez ce qui n'est pas correct et ce qui l'est. Vous faites quoi ? On ne peut rien faire, on est tout seul. On est 7 milliards à se dire qu'on est tout seul. Mais dans la nature, je m'excuse, quelque chose qui ne marche pas, la bande s'en occupe. Si c'est d'éliminer un de leur espèce ou de le répudier, peu importe, ils s'arrangent pour que ça finisse bien pour le collectif. Écoutez, une maman chien qui voit des bébés chats qui ont perdu leur mère, elle va les allaiter du mieux qu'elle peut. Vous vous rendez-vous compte ? Un cochon fait pareil avec un chevreuil, hein ? On l'a vu ça, pis c'est pas nouveau. Je l'invente pas, il y en a partout sur le web, des films de ça. Mais, force est d'admettre qu'il y a pas grand monde qui fait grand chose contre l'injustice. Et celle-là, ben, vous êtes pas obligés, mais... Allez-vous faire quelque chose contre l'injustice ? Parce que c'est une phrase qu'on voit partout placardée sur le web, là. Mais qu'en réalité, personne n'y porte vraiment une réelle attention dans mesure qu'ils ne font rien. La phrase est la suivante. L'injustice ne t'importune pas tant qu'elle ne te touche pas. C'est une phrase qui est à peu près ça, là. C'est pas une phrase comme ça, elle dit à peu près ça, là. Tant que tu subiras pas d'injustice, c'est comme si ça existait pas. Pis tu feras rien. C'est plate, mais c'est la réalité. Maintenant, vous, dans vos vies. Ben, il vaut constater les dégâts, là. Ben, le fun, là. Mon père disait toujours, "Là. Qu'est-ce que tu fais ?... Tu t'es fait arracher les deux jambes, là. Tu vas brailler, c'est normal, là. Tu peux pas trouver ça le fun de faire croire que... "Oh, merci mon Dieu pour l'épreuve", là. Hey, wo, wo, wo. Mais nonobstant la peine, là, tu t'es fait arracher deux jambes. Qu'est-ce que tu fais ?" C'est ça, la maturité. On constate. Notre monde est déficient par rapport à nos réels besoins. On s'est éloigné de ce qu'on avait besoin. Puis là, il ne faut pas chercher midi à 14h. On s'est éloigné de nos besoins parce qu'on a confondu nos besoins avec nos désirs, avec notre paresse. C'était plus facile de vivre en ville que de travailler sur une terre. On ne se racontera pas d'histoire. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est pas évident, parce que vous êtes pris dans 50 affaires: Votre hypothèque, pis ci, pis ci, pis ça, là. Ça, c'est toutes des excuses bidons. Je vous dis pas que vous allez vivre tout nu dans le bois, pis partir une terre. C'est pas ça que je vous dis. Il faut vous recentrer sur votre souveraineté d'individu. votre indépendance individuelle. Parce qu'il ne faut pas se leurrer. Ce n'est pas parce que vous êtes né dans un pays, vous appartenez à ce pays-là. Non, non, non. Vous n'êtes pas chanceux que vous êtes né là. C'est tout. Ah, vous contribuez. Vous êtes un citoyen. C'est toute de la géopolitique inventée par les hommes. Ce n'est pas dans la nature, ça. Bon, bien là, les abeilles appartiennent à la ruche. Oui, oui. Les abeilles choisissent. Elles ne sont pas obligées. Il n'y a personne qui va les menacer de les mettre en prison s'ils ne contribuent pas, s'ils ne payent pas leurs impôts et compagnie. Elles sont faites comme ça. Elles vivent pour ça. Arrêtez-moi les niaiseries de comparer les animaux avec nous autres. Ça ne marche pas. Ça ne fonctionne pas. Parce que les animaux n'ont pas choisi de payer pour boire, manger, dormir et mourir. Jamais. Il n'y en a aucun. Ils ont décidé de faire ce qu'ils veulent faire. Maintenant, la question que je vous pose, en constat des faits, qu'est-ce que vous allez faire pour vous redonner votre souveraineté ? Parce que ce n'est pas parce que vous écoutez mon podcast que je vais vous donner votre souveraineté, que vous allez l'avoir, là. Je ne peux rien faire. Je ne fais rien pour vous autres. Je ne fais rien. Je vous dis ce que je dis, vous faites ce que vous voulez avec, ça vaut rien parce que je t'ai appuyé sur quoi ? Je t'ai appuyé juste sur ma vie. Mais je ne ferai rien pour vous. C'est vous qui allez faire quelque chose pour vous, personne d'autre. Mais il faut baliser vos essentialités et votre luxe. Il faut choisir. Il y a des morceaux qu'on va laisser aller, des morceaux qu'on va vouloir garder. Dans quelle mesure est-ce que c'est possible ? Il faut vous asseoir, prenez une feuille, un crayon, écrivez. Faites comme en comptabilité, le contenter, le passif, l'actif, les plus, les moins. Puis après ça, vous constatez. Est-ce que vous pouvez redevenir un être humain libre ? Si vous ne pouvez pas, ce n'est pas plus mal. Choisissez votre vie. Mais venez pas brailler que là c'est dur, que c'est si que vous subissez, pis wo, wo, wo. C'est fini! Fini, fini ça. Maintenant, moi, ma vie là, j'en profite. Est-ce qu'elle me convient ? Dans une certaine mesure, je dirais que oui. Parce que moi, j'ai été chanceux, c'est sûr, j'ai le cul béni. Moi, toujours faites ce que je voulais dans la vie. Toujours. Par contre, ça a eu des conséquences. Vous pouvez appeler ça comme ça. Je vous dis ma phrase, que les gens pensent que c'est négatif, mais ce n'est pas du tout, bien au contraire. Dans cette vie qui est très orientée vers l'argent, le financier, je n'ai rien et je ne suis rien. Mais j'en suis fort aise. Pourquoi ? Parce que moi, ce que j'ai à donner à ceux que j'aime, c'est de l'amour, du bonheur. de la chaleur, de l'écoute, des rires, des moments précieux. Je ne vois pas ce que l'argent a à faire là-dedans. Ah ben, c'est sûr que oui, partir sur un road trip, ça prend de l'argent à mettre du gaz, ça prend un char, oui, ben c'est... Mais ce n'est pas une essentialité. Avoir des moments heureux sans avoir à payer, choisissez ce que vous voulez être. Je vous laisse là-dessus. J'espère que cet épisode-là vous a apporté quelque chose, apporté réflexion, qui a brassé un petit peu la cage. Je vous invite à me faire vos commentaires. Vous m'écrivez à nidieunidiable@proton.me. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter du podcast. Ainsi, vous allez pouvoir être informé de la sortie des épisodes. Depuis le début, je le faisais certaines fois le mardi, des fois le lundi, des fois le dimanche. Donc, c'est jamais la même chose. Vous allez à l'adresse que je vais vous donner, qui est étrange un peu. www.https2.baroblique.podcast.ausha .co .ni-dieu Je vous souhaite une belle journée, une belle soirée, où que vous soyez dans le monde, et j'espère vous avoir avec moi au prochain épisode. Au plaisir.

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