Description
Nouvelle Trace Podcast
Un podcast pour parler de ski de fond.
Un épisode pour revenir sur la saison internationale, un petit bilan de la Coupe du Monde et de l'Equipe de France.
Je suis Nicolas Heldenbergh, entraineur de ski de fond, speaker de courses, aventurier en montagne, mais surtout amoureux de notre sport.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à tous et bienvenue dans Nouvelle Trace Podcast. Je suis Nicolas Eldenberg et je vous accompagnerai tout au long des épisodes pour parler du sport le plus cool du monde. Ici, nous explorons le monde fascinant du ski de fond, des actualités et compétitions, des discussions sur le monde du nordique et une rubrique hors trace. Avant de commencer, n'oubliez pas de vous abonner à Nouvelle Trace Podcast pour ne manquer aucun de nos épisodes. Sans plus attendre, plongeons-nous dans les résultats du week-end. et découvrons ensemble les performances marquantes des athlètes de ski. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast. Nous sommes le 1er avril, l'hiver touche à sa fin, l'heure du bilan de la Coupe du Monde arrive. Je retrouve donc Lucas Gaillard pour m'accompagner dans cet épisode. Juste avant ça, se déroulaient les championnats de France au saisie, du gros niveau avec les coureurs élites et les plus jeunes jusqu'à U16. qui couraient le samedi et le dimanche. Le vendredi, c'était les sprints. Le samedi, les relais comités. Et le dimanche, la mastarte classique. Je ne vais pas vous faire tous les résultats. Vous les retrouvez évidemment sur tous les sites spécialisés. A noter quand même que chez les seniors, sur le sprint, c'est Melina Berthe et Richard Jouve qui l'emportent. Et sur la mastarte classique, c'est Mélissa Gall qui vient s'imposer et Clément Paris. Merci. Voilà, à tout de suite avec Lucas Gaillard. Salut à tous, je crois que nous en sommes au 18e épisode, c'est bientôt la fin de saison, en tout cas la saison internationale est terminée, donc on va faire un petit bilan de cette saison, je me retrouve enfin avec Lucas Gaillard, salut Lucas.
Salut Nico, salut tout le monde, j'espère que vous allez bien.
Je dis enfin parce que tu m'as bien aidé pour faire les résumés des Coupes du Monde tout au long de la saison, mais c'est chaque fois moi qui en parlais et cette fois-ci on va profiter de ta présence et entendre un peu ta voix dans l'épisode.
On se lance tout de suite pour faire un petit bilan de la saison internationale. Ça y est, c'est terminé depuis maintenant une dizaine de jours. Chez les hommes, elle fut vraiment marquée par la domination de Johannes Klabo. qui a pratiquement tout raflé, le globe du général, celui du sprint, le tour de ski, et bien sûr son incroyable grand chelem chez lui à Trondheim au Mondiaux. Il a remporté tous les titres possibles. Finalement, il a laissé que le globe de la distance cet hiver, remporté par son coéquipier Simon Kruger.
C'est bien parce que ça lui donne encore des possibilités d'espérer faire mieux. Il n'a même pas encore fait une saison complète. Il peut encore s'améliorer.
Oui, c'est ça, exactement. Il n'y a plus que le général de la distance et puis si je ne me trompe pas, il n'a encore jamais gagné sur un format individuel en skate, sur l'individuel skate 10 km. Donc voilà, il a encore un petit peu des pistes d'amélioration. Bon, il n'y en a plus beaucoup, mais voilà, on espère qu'il n'est pas rassasié pour qu'on continue de profiter l'hiver prochain.
Oui, c'est sûr. Alors, on se plaint souvent de la domination norvégienne, mais en fait, c'est quand même, ça fait rêver de voir aussi... un gars aussi fort, c'est frustrant et en même temps on est tous en admiration devant lui.
Oui c'est exactement ça, d'un côté c'est fin, j'imagine que c'est frustrant pour tous les autres qui sont contre lui, mais nous on apprécie surtout de voir un tel phénomène dans le ski de fond, c'est vraiment quelque chose d'impressionnant.
Oui et puis c'est en plus une qualité technique de skieur qui est extraordinaire, ce n'est pas juste qu'il est fort, il est aussi très très bon skieur.
Ouais exactement, il est fort techniquement, tactiquement, physiquement, vraiment le skieur complet, ultra moderne, parfait et nous on se régale de le voir tous les week-ends.
Bon, je t'ai coupé, je suis désolé, je te laisse continuer.
Et chez les femmes, comme l'an dernier, c'est Jessie Diggins qui remporte le classement général de la coupe du monde. Elle remporte également le globe de la distance et le tour de ski. Et sur le classement du sprint, c'est une grande première pour la finlandaise Yasmie Yunsu. qui s'offre ce classement avec un podium et beaucoup de régularité tout au long de la saison. Mais les grandes dames de cette année, ce sont également les Suédoises. Elles avaient vraiment préparé minutieusement les championnats du monde de Trondheim. Et elles ont tout raflé là-bas, emmenées par Jonas Unling, Geba Andersson et Frida Karsson. Elles n'ont rien laissé aux Norvégiennes cette fois, chez les femmes.
Oui, c'est vrai que c'était impressionnant. Et chez les femmes, il y a une autre nation qui me... Ce qui m'a surpris cette année, c'est les Allemandes qui, je trouve, sont plutôt costauds en groupe, plutôt jeunes en plus. Il y a notamment Victoria Karl qui est deuxième du général et troisième du classement distance. Mais voilà, les Allemandes sont dans le coup aussi.
Oui, pendant longtemps, on a eu une forte équipe d'Allemagne chez les hommes au début des années 2000. Et là, il y a vraiment une belle équipe d'Allemagne chez les femmes. Ça monte depuis quelques années et là, cette année, vraiment de super résultats, notamment en fin de saison, je crois qu'il y a une Coletta Rizek qui a gagné un sprint également, et Victoria Karl tout au long de la saison, donc vraiment de bon augure.
Ouais, ouais, c'est sûr, c'est bien, chez les femmes c'est un peu plus disputé les podiums que chez les hommes, c'est très souvent Norvège-Norvège, et puis chez les femmes ça s'ouvre un petit peu plus.
Ouais, carrément, carrément, et puis une Thérésio qui est un petit peu moins forte. depuis qu'elle est revenue à la compétition, bon un petit peu quand même, on pèse nos mots, parce qu'elle reste très très forte, mais c'est vrai que tous les podiums sont vraiment disputés, et c'est vraiment agréable à regarder. Donc pour poursuivre, on va revenir un petit peu plus sur la saison des Français, donc on a eu 8 podiums cet hiver, tous sur les épreuves masculines, donc en sprint avec Lucas Chanava 3 fois, Jules Chappaz 2 fois, la paire Chappaz-Jouve en team sprint 2 fois à Cogne et à Lattie, Et la troisième place, Dugo Lopalu, sur le 20 km de Davos en début de saison. Et à ça, on peut également ajouter les podiums Dugo sur le classement final du Tour de Ski, où il obtient une super troisième place, et sa troisième place au général de la Coupe du Monde de distance, qui vient récompenser vraiment une magnifique saison sur la Coupe du Monde pour lui. Et je crois que c'est que le troisième Français à réaliser ce podium sur la Coupe du Monde de distance, après Vincent Vitoz et Maurice Manfica, c'est pour vous dire la performance.
C'est presque... C'est un peu frustrant parce que Hugo fait une saison qui est quand même extraordinaire. Et en même temps, on se dit qu'il n'a pas été souvent récompensé par des podiums. Et c'est quand même ça qu'on va chercher. Et puis sur les mondiaux, on pourrait presque se dire qu'il est passé à côté de ses mondiaux alors qu'il fait des super perfs. Et voilà, ça ne paye pas toujours, mais il a été surtout hyper régulier en fait.
Ouais, c'est vraiment ça. Sur les épreuves de distance, il est quasiment tout le temps dans le top 10, jamais très loin du podium. Bon, ça a payé que Dabos, on va dire, mais c'est vraiment de belles promesses. Il n'est vraiment pas loin d'être sur le podium tous les week-ends. Donc, on espère pour l'an prochain qu'il passe encore un petit palier pour vraiment jouer le podium tout le temps.
Oui, les fins de course, parce qu'il anime souvent les avants de course sur les distances de 10-15 kilomètres. quelques fois même sur le skiathlon. Il est quand même aux avant-postes. Il est devant, il va jouer crânement sa chance. Et puis, sur les derniers kilomètres, il en lâche un petit peu.
Oui, carrément. C'est exactement ça. Je pense que, que ce soit lui ou même Mathis, dont on parlera après, il va peut-être y avoir un petit travail, je pense, dans la préparation sur tous ces finishes de course. Ce qu'on voit sur les départs en masse, c'est souvent que ça arrive groupé. Les Français sont super offensifs tout du long et qu'ils ont un petit peu de mal sur la faim, justement, pour aller récolter tous ces podiums. Mais voilà, c'est vraiment de très belles promesses pour la suite.
Oui, c'est sûr. Tu parlais aussi des sprinters. Alors, c'est un peu la déception, quand même, cette saison, parce que même s'ils sont plutôt pas mal, je crois que Lucas fait quatrième au classement général des sprints. Il en a loupé un petit peu, mais... Ah, ils nous avaient habitués à être un peu plus dominants les années précédentes. Richard, il est un peu moins bien cette année, j'espère qu'il va rebondir pour l'an prochain. Et après, celui qui s'est un peu plus révélé surtout sur la fin de saison, c'est Jules Chappaz. Mais voilà, on attendait peut-être parce que l'an dernier, ils ont eu des super résultats. On s'attendait un peu mieux de leur part. Après, ils ne font pas une saison dégueu, mais c'est un peu décevant.
Ouais, c'est vrai qu'on... Ils pouvaient s'attendre un petit peu mieux par rapport aux saisons précédentes. Ils ont eu pour la plupart quand même beaucoup de mal, j'ai trouvé, à se mettre en route en début de saison. Et puis il y a Lucas qui était bien un petit peu toute la saison, mais vraiment déçu je pense de sa sixième place au Mondiaux. Il a eu du mal à s'en remettre j'ai l'impression.
Oui et il y a eu plusieurs courses, d'ailleurs celle au Rousse pareil, il va en finale et finit sixième. Il y a eu plusieurs courses où il va jusqu'à la finale et puis pouf, plus de jambes sur la dernière course.
Oui, je pense que ça doit être vraiment très frustrant pour lui. Et puis, pour revenir à Richard, il était un petit peu moins bien cette année. Après, il a eu pas mal de pépins dans sa préparation. Ça peut expliquer cela. Et par contre, Jules Ausha qui a vraiment fini la saison très très très fort en n'étant pas loin de battre l'invincible Clabo à Tallinn et à l'Arti.
Oui, c'était beau. Et tu parlais de Richard. qui avait eu des pépins physiques et moi je me demandais alors peut-être que je me gourre complètement toi tu le connais un peu et peut-être que tu suis plus que moi mais peut-être qu'il change un petit peu de cap c'était un sprinter pur et en fait on voit que sur des distances classiques alors pas sur les 50 km mais sur des distances classiques il peut aller jouer quelque chose aussi et et Voilà, peut-être qu'il est en train de prendre un cap où il essaye d'élargir un peu son panel et est-ce qu'il ne le paye pas du coup sur une spécialité
Ouais, c'est possible. C'est vrai que depuis déjà quelques saisons, on le voit quand même de plus en plus faire quelques apparitions en distance et des belles apparitions. Ouais. Donc... C'est possible que si en préparant un peu plus la distance, ils perdent un petit peu en sprint. Bon, ils ne perdent pas beaucoup non plus, mais c'est tellement serré que ça ne se voit rien. Des fois, ça change carrément le résultat.
Oui, c'est sûr. En fait, c'est des petits détails. Autant sur un 20 bornes, tu fais une petite erreur à un moment, c'est très souvent rattrapable. La petite erreur, pas la grosse suite de... de Amundsen ou Nien Gate, je ne sais plus. Ça, forcément, tu le payes cher. Mais en sprint, la moindre petite erreur, c'est fini, tu sautes.
Oui, en sprint, vraiment la moindre petite erreur, qu'elle soit tactique ou un moment où on n'accélère pas au bon moment. C'est vraiment instinctif quand même.
Tu connais bien ça, toi. Tu es plutôt sprinter. Oui,
je suis plutôt sprinter. Oui, oui. Mais c'est sûr qu'en sprint, tout… Ça va tellement vite qu'il faut vraiment prendre les bonnes décisions au bon moment. Et ça, c'est vraiment dur dans le feu de l'action.
Ouais. On parle des filles un petit peu.
Ouais, chez les filles, cette année, côté française, on a eu vraiment des belles performances de Flora tout au long de la saison. Elle fait 16e du général de la Coupe du Monde de distance et plusieurs top 10, dont une magnifique 9e place sur le fameux 50 km des Mondiaux de Trondheim. Donc pour Flora, c'est vraiment une belle saison et on rappelle qu'il n'y avait pas Delphine Claudel cette saison, blessée.
Ouais, Flora, elle a porté du coup un peu. Alors Delphine a couru au tout début de saison et d'ailleurs pas trop mal, malgré la blessure, parce que c'était déjà sous-jacent en début de saison. Et Flora, elle a porté sur ses épaules la responsabilité quand même un peu de devenir la chef de file de l'équipe. C'était Delphine et puis Flora, elle a... Elle a dû être là un peu comme la leader, alors pas toute seule. Il y a également Mélissa Gall et Lena Quintin qui sont là depuis quelques années. Mais voilà, Flora s'est imposée un peu comme la leader de l'équipe cette année. Elle a plutôt bien réussi, comme Hugo, elle a été très régulière toute la saison.
Oui, c'est exactement ça. Flora, en distance, surtout en skating, c'est vraiment une valeur sûre. Et pareil, parfois il ne lui manque pas grand chose pour monter sur la boîte, mais ça va venir avec un peu de temps.
Oui, oui, oui, moi j'y crois. Il reste encore un peu de temps, elle est toute jeune, 25-26 ans Flora.
Oui, oui, et puis chez les femmes, on a eu pas mal d'apparitions de jeunes aussi, tout au long de la saison, donc c'était super de voir ça, avec des belles performances, notamment de Julie Pierrelle, Léody Péry, ou même France Pignot en sprint sur la fin de saison. Ça offre de belles perspectives pour l'avenir.
Et ta petite sœur aussi.
Oui, Justine, qu'on a vue au Rousse, qui était plutôt bien.
Oui, elle a chuté au début de sa course, mais elle avait fait une belle course aussi. On espère revoir ces jeunes, petit à petit, venir compléter ces équipes de France féminine qui gonflent petit à petit, encore tout doucement, mais on espère voir des effectifs un peu plus étoffés les années futures.
Oui, c'est vraiment ça. Je pense qu'il y a pas mal de jeunes qui arrivent. Il faut arriver à monter une belle équipe avec les plus anciennes et les plus jeunes pour réussir à faire monter encore ce niveau d'ensemble et amener un peu plus de densité encore.
Oui, et puis Juliette Ducordeau qui a eu un peu du mal toute la saison et qui finit plutôt bien. Elle n'a pas fait la toute dernière Coupe du Monde. Tant mieux pour Villard parce qu'elle a fait une super course sur les France Club. Mais voilà, elle a fait des très belles courses du côté d'Oslo, il me semble, sur la Coupe du Monde, où elle était bien revenue. Donc voilà, moi, j'ai bon espoir aussi pour elle pour la suite parce qu'elle fait partie de l'équipe qui est en place depuis quelques années. Donc voilà, c'est l'expérience aussi de ces jeunes femmes qui doit aider les plus jeunes à s'installer.
Oui, exactement. C'est vraiment, je pense, un alliage entre les plus jeunes et celles qui ont un peu plus d'expérience. pour justement faire progresser encore tout le monde vers les toutes les tout meilleures places mondiales.
Ouais et on parle des plus jeunes. Il y en a un qu'on citait particulièrement. Il y en a deux si on parle des tout jeunes parce qu'il y a le suédois quand même Edwin Unger qui fait une saison de dingue, qui termine deuxième au général. Au début Mathis Deloge, donc on va parler de lui, était à la bataille mais c'est vrai qu'Edwin Unger... Il a été monstrueux toute la saison ce jeune suédois.
Ah ouais, là on a vraiment un phénomène aussi. Il a fait déjà toutes les courses. On s'est dit à un moment, il va fatiguer, il va baisser. Baisser, mais non, pas du tout. Il était là sur toutes les courses, les sprints, les distances, les relais. Et il était vraiment très très fort tout le long. Chapeau à lui, deuxième du classement général, vainqueur du maillot I23. Vraiment très très impressionnant. Peut-être enfin un Suédois pour venir challenger les Norvégiens.
Ouais, ouais, ce serait bien. Mais du coup, à la bataille pour ce maillot vert, Mathis Desloges, que tu connais bien, qui est du coin ici, qui est au Team Vercorizer.
avec toi on le voit pas trop au team vercors rizère tant mieux d'ailleurs ça veut dire qu'il est bien en équipe de france ouais tant mieux on le voit pas beaucoup mais il est bien bien pris là vraiment impressionnant pour sa première saison complète sur la coupe du monde on l'avait déjà vu un petit peu en fin de saison dernière, mais là, il s'est vraiment installé, et puis il est toujours régulier autour du top 10, top 15, et sixième du skiathlon des championnats du monde à moins d'une seconde du podium. Là, c'est vraiment très, très impressionnant, et vu comme il est motivé, à mon avis, il va aller encore plus haut. C'est peut-être l'avenir du ski de fond français et du Vercors.
Oui, c'est vrai que c'est... Je me souviens d'une discussion avec Olivier Michaud qui était un peu à contre-courant à une époque, à dire... non mais on peut mettre des jeunes en Coupe du Monde qui ont 21, 22, enfin les 23, on avait tendance à pas trop les mettre en Coupe du Monde il y a encore quelques années et à l'époque il avait lancé il y avait Camille Aude, il y avait Hugo Lapalue, il y avait Théo Chély, etc. Tous ces jeunes-là, il les avait lancés sur la Coupe du Monde et voilà, en fait, on voit qu'ils ont leur place. Alors certains tiennent le coup, d'autres non, mais en tout cas c'est pas parce qu'on a 21, je sais pas quel âge il a, Matisse, 21 ans, je crois, qu'il n'a pas sa place en Coupe du Monde, bien au contraire.
Oui, et puis lui, ce qui est bluffant, c'est que il a vraiment franchi tous les paliers très très vite, dans le sens où souvent quand même, les jeunes athlètes qui arrivent en Coupe du Monde, il leur faut quelques courses, voire quelques saisons pour vraiment monter dans la hiérarchie. Lui, d'entrée de jeu... dès le début de saison il a trouvé sa place et il a gardé jusqu'au fond jusqu'à la fin donc c'est vraiment très très fort yes et après donc si on continue on a aussi remis bourdin qui a pareil c'était sa première saison on va dire complète sur la coupe du monde et lui Et lui, il est vraiment très très fort, que ce soit en sprint ou en distance. Il est vraiment polyvalent. On l'a vu en demi-finale du dernier sprint à Tallinn, je crois. Et au Mondiaux, il fait 13 sur le 10 km. Donc il est vraiment dans le coup tout le temps. Et il a à peine un an de plus que Mathis. Donc vraiment très très prometteur pour l'avenir.
Et puis celui qui refait une apparition, qui arrive en cours de saison sur le circuit Coupe du Monde français, c'est Victor Lovera aussi. sur quelques courses a bien marqué les esprits notamment aux rousses où il fait meilleur français sur le 10 km libre il me semble et puis pareil il a fait une belle course sur cette fin de saison je sais plus c'était à oslo ouais au slo en classique ce coup ci mais
ouais victor vraiment très très impressionnant cette année il s'entraînait ordre hors des cadres des cadres fédéraux s'entraîner avec le team vercors et il était vraiment hyper motivé c'est vrai C'est vraiment quelqu'un qui s'entraîne beaucoup et qui aime bien faire les choses bien. Donc ça fait plaisir pour lui de voir qu'il réussit, que ça marche aussi bien. C'est je pense une surprise pour beaucoup. Quand on l'a vu septième en Coupe du Monde, je pense qu'il y en a beaucoup qui ont été surpris. Mais pour nous, au sein du team, ça ne nous a pas vraiment surpris. Tant parfois, il pouvait être impressionnant. Là, de le voir ensuite, il a enchaîné sur cette belle dynamique. Il a fait plusieurs top 10. C'était Cogne, Afaloun aussi, il fait premier français. Et puis il y a... Une belle 20e place au Mondiaux sur le 50 km. Vraiment très grosse saison. Et puis là, il va réintégrer les groupes cette année.
Oui, je pense que c'est bien parti pour lui. Puis on parlait des jeunes. Il y a ceux qui arrêtent dans les Français. Il y a notamment Renaud G qui, après une quinzaine d'années, 15 ans, je crois, de circuit haut niveau, s'arrête, prend sa retraite cette année. Il a encore couru une petite partie de la saison. les sprints, mais voilà, il nous quitte sur le circuit Coupe du Monde, on le verra peut-être encore sur quelques courses.
Ouais, ça va faire bizarre de ne plus voir Renaud sur les sprints en Coupe du Monde, on avait pris l'habitude de le voir tout le temps, et puis il était souvent dans le coup quand même, donc, bon, assez souvent malchanceux aussi, malheureusement, mais bon, une telle, enfin une telle, durée au temps sur la discipline du sprint à ce niveau-là, c'est vraiment impressionnant, puis on espère qu'il ne va pas rester.
trop loin du milieu non on va le revoir casser des cannes et chute et non je rigole mais on en parlait l'autre jour avec un de ses anciens coéquipiers paul goalabré il disait que ouais renault c'est particulier quand même il en a cassé des cannes ou des skis il est c'est le spécialiste alors peut-être qu'il va chercher un peu plus le contact il est il engage un peu je sais pas mais ou alors il a vraiment pas de chance le pauvre c'est sûrement un peu les deux à mon avis
Souvent quand même, c'est vraiment un pur sprinter. On a l'impression qu'il aime bien aller frotter aussi. Ça ne se passe pas toujours bien, mais c'est aussi ça le sprint.
Oui, et puis à l'international, il y a Paul Goldberg qui prend sa retraite aussi.
Oui, là il y a vraiment pareil. C'est vraiment un monument qu'on avait l'habitude de voir depuis de nombreuses saisons. Lui, il gagnait sur tous les formats. Il est arrivé par le sprint, mais très vite, il a gagné en distance aussi. Finalement, je crois qu'il a gagné, lui, sur la Coupe du Monde, dans tous les formats de course possibles. Il a encore gagné cette année à Falloon, le 20 km. Et puis, champion du monde du 50 km, il y a deux ans à Planica. Ça va faire tout drôle de le voir partir également.
Il y en aura peut-être d'autres qui vont annoncer leur retraite d'ici... D'ici un mois ou deux, on va voir. Mais je n'ai pas trop vu d'autres annonces dans le top niveau. Parce qu'après, à moindre mesure, mais même si ça reste des super athlètes, il y a Arnaud Chotan qui a dit qu'il arrêtait, Tania Kurek et Maya Even. Mais voilà, il y en a quelques-uns comme ça. Mais ils n'étaient plus ou pas forcément au plus haut niveau. cette dernière saison
Arnaud a fait vraiment des super résultats il n'y aura pas si longtemps encore même au mois de janvier je crois qu'il était dans les 30 après Manon sur la Coupe du Monde il avait quand même gagné le marathon de Languedigne il y a 2 ans un top 10 en Coupe du Monde je crois mais il était plutôt sur la pente descendante ces derniers temps
Dac, je ne sais pas s'il y a d'autres choses que tu avais prévues de dire si je te demande quel Quel est pour toi l'événement le plus marquant de la saison sur la Coupe du Monde
Ah, pour moi sur la Coupe du Monde ou avec les Mondiaux Avec les Mondiaux sur la saison au plus haut niveau. Moi, je dirais que c'est quand même ce 50 km masculin à Trondheim, vraiment avec la ferveur populaire. Moi, en tant que passionné de ski de fond, j'ai vraiment profité de A à Z. Et puis de voir Klebe gagner comme ça son 50 km, c'était vraiment quelque chose de beau.
Oui, c'est vrai qu'on l'a déjà dit dans l'épisode où on parlait des Mondiaux, mais... On entend souvent, c'est petit à petit, la mort du ski de fond, que même en Norvège, on ne suit plus, les audiences sont à la baisse, etc. Quand on voit le monde qu'il y avait, c'est quand même extraordinaire.
Oui, c'est quand même fou. Et il n'y a pas tant de sports qui arrivent à réunir autant de monde sur le bord des pistes.
Oui, c'est vrai. Puis dans des conditions, c'était aigüe, il pleuvait, c'était l'enfer. Et ils étaient là.
Oui, c'est ça. Ça rajoute encore un peu plus au mythe. Oui, c'est ça.
C'était vous qui avez lu La saison prochaine, c'est l'année des JO. En fait, cette année post-olympique, non, pré-olympique, c'est un peu l'année de la répétition générale avant les JO. C'est quand même plutôt de bon augure pour les Français. Je ne sais pas si ça va aller prendre des médailles. mais on a quand même une équipe qui est assez constante globalement. Tu as déjà des petits pronostics ou c'est trop tôt
C'est peut-être un peu tôt pour les pronostics, mais je pense que les Français vont ramener des médailles des JO, c'est sûr.
On est optimistes.
C'est sûr, même.
Il y aura peut-être le retour des Russes, de quelques Russes, alors sous bannière neutre a priori, mais ça fuite un petit peu que probablement Bolchunov sera de retour, même si a priori cette saison il n'a pas été hyper dominateur chez lui.
Oui, ça commence à fuiter, il y aurait sûrement les Russes sur ces JO, on a hâte de voir le niveau qu'ils vont avoir, est-ce qu'ils vont être très dominateurs ou pas, peut-être qu'ils devront baisser un peu. un petit peu, même si là-bas, il y a un tel réservoir. Et puis, comme tu dis, Bolchunov qui ne gagne pas toutes les courses en Russie. Alors, c'est soit lui qui a vraiment baissé en niveau, mais je ne suis pas convaincu. Peut-être que ça monte aussi là-bas. Donc, on a hâte de voir la confrontation entre les Russes et le reste du monde.
Oui, ça pousse un peu derrière. On va suivre ça. Bon, on est le 1er avril. Qu'est-ce qui reste comme compétition Parce qu'on dit que c'est la fin de saison, mais il reste la borderline. Tu vas aller courir, ça, à la borderline
Je ne pense pas cette année, bien pris au niveau scolaire.
D'accord.
C'est la borderline. Et puis dans l'équipe, il y en a pas mal qui vont à la Scarver & Net fin avril, là en Norvège. Ok. C'est sympa. Ou à la Jante Lopette aussi, dans deux week-ends. Pareil en Norvège. Ok. Il n'y a plus beaucoup de courses quand même.
Il reste le challenge des moniteurs, le 15 avril. Et puis il reste... Bah ouais, non plus rien. C'est la fin de la saison. Il reste un petit peu de neige pour profiter sur les hauteurs, mais pas beaucoup. Il faut monter avec les baskets au départ et puis chausser les skis. Mais voilà, on est arrivé en avril. On va arriver à la trêve, la période où les athlètes font la fête beaucoup. Ils boivent un petit peu, mais ils se relâchent surtout beaucoup avant de reprendre... reprendre l'entraînement à partir de mai, on va faire pareil je pense que je vais faire un mois d'avril off avec le podcast ou à peu près, peut-être encore un épisode la semaine prochaine et puis je vais couper un petit peu mais normalement, je repars pour une nouvelle saison.
Ah,
trop bien j'espère que tu m'aideras encore un petit peu Lucas.
Ouais, je vais continuer, c'est toujours un plaisir de t'aider et puis après de t'écouter
C'est cool, merci beaucoup
Merci à toi Nicolas
Bonne récup, bon repos et bon printemps à toi. À bientôt. Oui, à bientôt. Ciao. Salut. Merci à tous de nous avoir écoutés et suivis tout au long de cette saison. Mardi prochain, un dernier invité pour clôturer la saison hivernale de Nouvelle Trace Podcast. Et ce sera l'heure de la trêve printanière. C'était le dernier épisode pour faire un retour sur les résultats. Je tenais vraiment à remercier Lucas Gaillard qui a passé pas mal de temps pour m'aider dans cette... tâches et puis je vous invite à aller les suivre sur les réseaux sociaux mais en tout cas je les remercie pour toutes les informations toujours disponibles sur les compétitions Jacques Mignoret Bleu Blanski et Nordic Mag. Allez bonne semaine à tous, ciao Merci à Lucas Gaillard pour son aide pour la rubrique compétition. Merci à Régis Kahn de m'accueillir dans les locaux d'Aventure Nordique à l'Anse en Vercors et de participer activement à la rubrique Orc Trace. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Laissez-nous un commentaire, quelques étoiles et surtout n'hésitez pas à partager sur vos réseaux. Je compte sur vous. Merci et à bientôt pour un nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast.
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Bonjour à tous et bienvenue dans Nouvelle Trace Podcast. Je suis Nicolas Eldenberg et je vous accompagnerai tout au long des épisodes pour parler du sport le plus cool du monde. Ici, nous explorons le monde fascinant du ski de fond, des actualités et compétitions, des discussions sur le monde du nordique et une rubrique hors trace. Avant de commencer, n'oubliez pas de vous abonner à Nouvelle Trace Podcast pour ne manquer aucun de nos épisodes. Sans plus attendre, plongeons-nous dans les résultats du week-end. et découvrons ensemble les performances marquantes des athlètes de ski. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast. Nous sommes le 1er avril, l'hiver touche à sa fin, l'heure du bilan de la Coupe du Monde arrive. Je retrouve donc Lucas Gaillard pour m'accompagner dans cet épisode. Juste avant ça, se déroulaient les championnats de France au saisie, du gros niveau avec les coureurs élites et les plus jeunes jusqu'à U16. qui couraient le samedi et le dimanche. Le vendredi, c'était les sprints. Le samedi, les relais comités. Et le dimanche, la mastarte classique. Je ne vais pas vous faire tous les résultats. Vous les retrouvez évidemment sur tous les sites spécialisés. A noter quand même que chez les seniors, sur le sprint, c'est Melina Berthe et Richard Jouve qui l'emportent. Et sur la mastarte classique, c'est Mélissa Gall qui vient s'imposer et Clément Paris. Merci. Voilà, à tout de suite avec Lucas Gaillard. Salut à tous, je crois que nous en sommes au 18e épisode, c'est bientôt la fin de saison, en tout cas la saison internationale est terminée, donc on va faire un petit bilan de cette saison, je me retrouve enfin avec Lucas Gaillard, salut Lucas.
Salut Nico, salut tout le monde, j'espère que vous allez bien.
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On se lance tout de suite pour faire un petit bilan de la saison internationale. Ça y est, c'est terminé depuis maintenant une dizaine de jours. Chez les hommes, elle fut vraiment marquée par la domination de Johannes Klabo. qui a pratiquement tout raflé, le globe du général, celui du sprint, le tour de ski, et bien sûr son incroyable grand chelem chez lui à Trondheim au Mondiaux. Il a remporté tous les titres possibles. Finalement, il a laissé que le globe de la distance cet hiver, remporté par son coéquipier Simon Kruger.
C'est bien parce que ça lui donne encore des possibilités d'espérer faire mieux. Il n'a même pas encore fait une saison complète. Il peut encore s'améliorer.
Oui, c'est ça, exactement. Il n'y a plus que le général de la distance et puis si je ne me trompe pas, il n'a encore jamais gagné sur un format individuel en skate, sur l'individuel skate 10 km. Donc voilà, il a encore un petit peu des pistes d'amélioration. Bon, il n'y en a plus beaucoup, mais voilà, on espère qu'il n'est pas rassasié pour qu'on continue de profiter l'hiver prochain.
Oui, c'est sûr. Alors, on se plaint souvent de la domination norvégienne, mais en fait, c'est quand même, ça fait rêver de voir aussi... un gars aussi fort, c'est frustrant et en même temps on est tous en admiration devant lui.
Oui c'est exactement ça, d'un côté c'est fin, j'imagine que c'est frustrant pour tous les autres qui sont contre lui, mais nous on apprécie surtout de voir un tel phénomène dans le ski de fond, c'est vraiment quelque chose d'impressionnant.
Oui et puis c'est en plus une qualité technique de skieur qui est extraordinaire, ce n'est pas juste qu'il est fort, il est aussi très très bon skieur.
Ouais exactement, il est fort techniquement, tactiquement, physiquement, vraiment le skieur complet, ultra moderne, parfait et nous on se régale de le voir tous les week-ends.
Bon, je t'ai coupé, je suis désolé, je te laisse continuer.
Et chez les femmes, comme l'an dernier, c'est Jessie Diggins qui remporte le classement général de la coupe du monde. Elle remporte également le globe de la distance et le tour de ski. Et sur le classement du sprint, c'est une grande première pour la finlandaise Yasmie Yunsu. qui s'offre ce classement avec un podium et beaucoup de régularité tout au long de la saison. Mais les grandes dames de cette année, ce sont également les Suédoises. Elles avaient vraiment préparé minutieusement les championnats du monde de Trondheim. Et elles ont tout raflé là-bas, emmenées par Jonas Unling, Geba Andersson et Frida Karsson. Elles n'ont rien laissé aux Norvégiennes cette fois, chez les femmes.
Oui, c'est vrai que c'était impressionnant. Et chez les femmes, il y a une autre nation qui me... Ce qui m'a surpris cette année, c'est les Allemandes qui, je trouve, sont plutôt costauds en groupe, plutôt jeunes en plus. Il y a notamment Victoria Karl qui est deuxième du général et troisième du classement distance. Mais voilà, les Allemandes sont dans le coup aussi.
Oui, pendant longtemps, on a eu une forte équipe d'Allemagne chez les hommes au début des années 2000. Et là, il y a vraiment une belle équipe d'Allemagne chez les femmes. Ça monte depuis quelques années et là, cette année, vraiment de super résultats, notamment en fin de saison, je crois qu'il y a une Coletta Rizek qui a gagné un sprint également, et Victoria Karl tout au long de la saison, donc vraiment de bon augure.
Ouais, ouais, c'est sûr, c'est bien, chez les femmes c'est un peu plus disputé les podiums que chez les hommes, c'est très souvent Norvège-Norvège, et puis chez les femmes ça s'ouvre un petit peu plus.
Ouais, carrément, carrément, et puis une Thérésio qui est un petit peu moins forte. depuis qu'elle est revenue à la compétition, bon un petit peu quand même, on pèse nos mots, parce qu'elle reste très très forte, mais c'est vrai que tous les podiums sont vraiment disputés, et c'est vraiment agréable à regarder. Donc pour poursuivre, on va revenir un petit peu plus sur la saison des Français, donc on a eu 8 podiums cet hiver, tous sur les épreuves masculines, donc en sprint avec Lucas Chanava 3 fois, Jules Chappaz 2 fois, la paire Chappaz-Jouve en team sprint 2 fois à Cogne et à Lattie, Et la troisième place, Dugo Lopalu, sur le 20 km de Davos en début de saison. Et à ça, on peut également ajouter les podiums Dugo sur le classement final du Tour de Ski, où il obtient une super troisième place, et sa troisième place au général de la Coupe du Monde de distance, qui vient récompenser vraiment une magnifique saison sur la Coupe du Monde pour lui. Et je crois que c'est que le troisième Français à réaliser ce podium sur la Coupe du Monde de distance, après Vincent Vitoz et Maurice Manfica, c'est pour vous dire la performance.
C'est presque... C'est un peu frustrant parce que Hugo fait une saison qui est quand même extraordinaire. Et en même temps, on se dit qu'il n'a pas été souvent récompensé par des podiums. Et c'est quand même ça qu'on va chercher. Et puis sur les mondiaux, on pourrait presque se dire qu'il est passé à côté de ses mondiaux alors qu'il fait des super perfs. Et voilà, ça ne paye pas toujours, mais il a été surtout hyper régulier en fait.
Ouais, c'est vraiment ça. Sur les épreuves de distance, il est quasiment tout le temps dans le top 10, jamais très loin du podium. Bon, ça a payé que Dabos, on va dire, mais c'est vraiment de belles promesses. Il n'est vraiment pas loin d'être sur le podium tous les week-ends. Donc, on espère pour l'an prochain qu'il passe encore un petit palier pour vraiment jouer le podium tout le temps.
Oui, les fins de course, parce qu'il anime souvent les avants de course sur les distances de 10-15 kilomètres. quelques fois même sur le skiathlon. Il est quand même aux avant-postes. Il est devant, il va jouer crânement sa chance. Et puis, sur les derniers kilomètres, il en lâche un petit peu.
Oui, carrément. C'est exactement ça. Je pense que, que ce soit lui ou même Mathis, dont on parlera après, il va peut-être y avoir un petit travail, je pense, dans la préparation sur tous ces finishes de course. Ce qu'on voit sur les départs en masse, c'est souvent que ça arrive groupé. Les Français sont super offensifs tout du long et qu'ils ont un petit peu de mal sur la faim, justement, pour aller récolter tous ces podiums. Mais voilà, c'est vraiment de très belles promesses pour la suite.
Oui, c'est sûr. Tu parlais aussi des sprinters. Alors, c'est un peu la déception, quand même, cette saison, parce que même s'ils sont plutôt pas mal, je crois que Lucas fait quatrième au classement général des sprints. Il en a loupé un petit peu, mais... Ah, ils nous avaient habitués à être un peu plus dominants les années précédentes. Richard, il est un peu moins bien cette année, j'espère qu'il va rebondir pour l'an prochain. Et après, celui qui s'est un peu plus révélé surtout sur la fin de saison, c'est Jules Chappaz. Mais voilà, on attendait peut-être parce que l'an dernier, ils ont eu des super résultats. On s'attendait un peu mieux de leur part. Après, ils ne font pas une saison dégueu, mais c'est un peu décevant.
Ouais, c'est vrai qu'on... Ils pouvaient s'attendre un petit peu mieux par rapport aux saisons précédentes. Ils ont eu pour la plupart quand même beaucoup de mal, j'ai trouvé, à se mettre en route en début de saison. Et puis il y a Lucas qui était bien un petit peu toute la saison, mais vraiment déçu je pense de sa sixième place au Mondiaux. Il a eu du mal à s'en remettre j'ai l'impression.
Oui et il y a eu plusieurs courses, d'ailleurs celle au Rousse pareil, il va en finale et finit sixième. Il y a eu plusieurs courses où il va jusqu'à la finale et puis pouf, plus de jambes sur la dernière course.
Oui, je pense que ça doit être vraiment très frustrant pour lui. Et puis, pour revenir à Richard, il était un petit peu moins bien cette année. Après, il a eu pas mal de pépins dans sa préparation. Ça peut expliquer cela. Et par contre, Jules Ausha qui a vraiment fini la saison très très très fort en n'étant pas loin de battre l'invincible Clabo à Tallinn et à l'Arti.
Oui, c'était beau. Et tu parlais de Richard. qui avait eu des pépins physiques et moi je me demandais alors peut-être que je me gourre complètement toi tu le connais un peu et peut-être que tu suis plus que moi mais peut-être qu'il change un petit peu de cap c'était un sprinter pur et en fait on voit que sur des distances classiques alors pas sur les 50 km mais sur des distances classiques il peut aller jouer quelque chose aussi et et Voilà, peut-être qu'il est en train de prendre un cap où il essaye d'élargir un peu son panel et est-ce qu'il ne le paye pas du coup sur une spécialité
Ouais, c'est possible. C'est vrai que depuis déjà quelques saisons, on le voit quand même de plus en plus faire quelques apparitions en distance et des belles apparitions. Ouais. Donc... C'est possible que si en préparant un peu plus la distance, ils perdent un petit peu en sprint. Bon, ils ne perdent pas beaucoup non plus, mais c'est tellement serré que ça ne se voit rien. Des fois, ça change carrément le résultat.
Oui, c'est sûr. En fait, c'est des petits détails. Autant sur un 20 bornes, tu fais une petite erreur à un moment, c'est très souvent rattrapable. La petite erreur, pas la grosse suite de... de Amundsen ou Nien Gate, je ne sais plus. Ça, forcément, tu le payes cher. Mais en sprint, la moindre petite erreur, c'est fini, tu sautes.
Oui, en sprint, vraiment la moindre petite erreur, qu'elle soit tactique ou un moment où on n'accélère pas au bon moment. C'est vraiment instinctif quand même.
Tu connais bien ça, toi. Tu es plutôt sprinter. Oui,
je suis plutôt sprinter. Oui, oui. Mais c'est sûr qu'en sprint, tout… Ça va tellement vite qu'il faut vraiment prendre les bonnes décisions au bon moment. Et ça, c'est vraiment dur dans le feu de l'action.
Ouais. On parle des filles un petit peu.
Ouais, chez les filles, cette année, côté française, on a eu vraiment des belles performances de Flora tout au long de la saison. Elle fait 16e du général de la Coupe du Monde de distance et plusieurs top 10, dont une magnifique 9e place sur le fameux 50 km des Mondiaux de Trondheim. Donc pour Flora, c'est vraiment une belle saison et on rappelle qu'il n'y avait pas Delphine Claudel cette saison, blessée.
Ouais, Flora, elle a porté du coup un peu. Alors Delphine a couru au tout début de saison et d'ailleurs pas trop mal, malgré la blessure, parce que c'était déjà sous-jacent en début de saison. Et Flora, elle a porté sur ses épaules la responsabilité quand même un peu de devenir la chef de file de l'équipe. C'était Delphine et puis Flora, elle a... Elle a dû être là un peu comme la leader, alors pas toute seule. Il y a également Mélissa Gall et Lena Quintin qui sont là depuis quelques années. Mais voilà, Flora s'est imposée un peu comme la leader de l'équipe cette année. Elle a plutôt bien réussi, comme Hugo, elle a été très régulière toute la saison.
Oui, c'est exactement ça. Flora, en distance, surtout en skating, c'est vraiment une valeur sûre. Et pareil, parfois il ne lui manque pas grand chose pour monter sur la boîte, mais ça va venir avec un peu de temps.
Oui, oui, oui, moi j'y crois. Il reste encore un peu de temps, elle est toute jeune, 25-26 ans Flora.
Oui, oui, et puis chez les femmes, on a eu pas mal d'apparitions de jeunes aussi, tout au long de la saison, donc c'était super de voir ça, avec des belles performances, notamment de Julie Pierrelle, Léody Péry, ou même France Pignot en sprint sur la fin de saison. Ça offre de belles perspectives pour l'avenir.
Et ta petite sœur aussi.
Oui, Justine, qu'on a vue au Rousse, qui était plutôt bien.
Oui, elle a chuté au début de sa course, mais elle avait fait une belle course aussi. On espère revoir ces jeunes, petit à petit, venir compléter ces équipes de France féminine qui gonflent petit à petit, encore tout doucement, mais on espère voir des effectifs un peu plus étoffés les années futures.
Oui, c'est vraiment ça. Je pense qu'il y a pas mal de jeunes qui arrivent. Il faut arriver à monter une belle équipe avec les plus anciennes et les plus jeunes pour réussir à faire monter encore ce niveau d'ensemble et amener un peu plus de densité encore.
Oui, et puis Juliette Ducordeau qui a eu un peu du mal toute la saison et qui finit plutôt bien. Elle n'a pas fait la toute dernière Coupe du Monde. Tant mieux pour Villard parce qu'elle a fait une super course sur les France Club. Mais voilà, elle a fait des très belles courses du côté d'Oslo, il me semble, sur la Coupe du Monde, où elle était bien revenue. Donc voilà, moi, j'ai bon espoir aussi pour elle pour la suite parce qu'elle fait partie de l'équipe qui est en place depuis quelques années. Donc voilà, c'est l'expérience aussi de ces jeunes femmes qui doit aider les plus jeunes à s'installer.
Oui, exactement. C'est vraiment, je pense, un alliage entre les plus jeunes et celles qui ont un peu plus d'expérience. pour justement faire progresser encore tout le monde vers les toutes les tout meilleures places mondiales.
Ouais et on parle des plus jeunes. Il y en a un qu'on citait particulièrement. Il y en a deux si on parle des tout jeunes parce qu'il y a le suédois quand même Edwin Unger qui fait une saison de dingue, qui termine deuxième au général. Au début Mathis Deloge, donc on va parler de lui, était à la bataille mais c'est vrai qu'Edwin Unger... Il a été monstrueux toute la saison ce jeune suédois.
Ah ouais, là on a vraiment un phénomène aussi. Il a fait déjà toutes les courses. On s'est dit à un moment, il va fatiguer, il va baisser. Baisser, mais non, pas du tout. Il était là sur toutes les courses, les sprints, les distances, les relais. Et il était vraiment très très fort tout le long. Chapeau à lui, deuxième du classement général, vainqueur du maillot I23. Vraiment très très impressionnant. Peut-être enfin un Suédois pour venir challenger les Norvégiens.
Ouais, ouais, ce serait bien. Mais du coup, à la bataille pour ce maillot vert, Mathis Desloges, que tu connais bien, qui est du coin ici, qui est au Team Vercorizer.
avec toi on le voit pas trop au team vercors rizère tant mieux d'ailleurs ça veut dire qu'il est bien en équipe de france ouais tant mieux on le voit pas beaucoup mais il est bien bien pris là vraiment impressionnant pour sa première saison complète sur la coupe du monde on l'avait déjà vu un petit peu en fin de saison dernière, mais là, il s'est vraiment installé, et puis il est toujours régulier autour du top 10, top 15, et sixième du skiathlon des championnats du monde à moins d'une seconde du podium. Là, c'est vraiment très, très impressionnant, et vu comme il est motivé, à mon avis, il va aller encore plus haut. C'est peut-être l'avenir du ski de fond français et du Vercors.
Oui, c'est vrai que c'est... Je me souviens d'une discussion avec Olivier Michaud qui était un peu à contre-courant à une époque, à dire... non mais on peut mettre des jeunes en Coupe du Monde qui ont 21, 22, enfin les 23, on avait tendance à pas trop les mettre en Coupe du Monde il y a encore quelques années et à l'époque il avait lancé il y avait Camille Aude, il y avait Hugo Lapalue, il y avait Théo Chély, etc. Tous ces jeunes-là, il les avait lancés sur la Coupe du Monde et voilà, en fait, on voit qu'ils ont leur place. Alors certains tiennent le coup, d'autres non, mais en tout cas c'est pas parce qu'on a 21, je sais pas quel âge il a, Matisse, 21 ans, je crois, qu'il n'a pas sa place en Coupe du Monde, bien au contraire.
Oui, et puis lui, ce qui est bluffant, c'est que il a vraiment franchi tous les paliers très très vite, dans le sens où souvent quand même, les jeunes athlètes qui arrivent en Coupe du Monde, il leur faut quelques courses, voire quelques saisons pour vraiment monter dans la hiérarchie. Lui, d'entrée de jeu... dès le début de saison il a trouvé sa place et il a gardé jusqu'au fond jusqu'à la fin donc c'est vraiment très très fort yes et après donc si on continue on a aussi remis bourdin qui a pareil c'était sa première saison on va dire complète sur la coupe du monde et lui Et lui, il est vraiment très très fort, que ce soit en sprint ou en distance. Il est vraiment polyvalent. On l'a vu en demi-finale du dernier sprint à Tallinn, je crois. Et au Mondiaux, il fait 13 sur le 10 km. Donc il est vraiment dans le coup tout le temps. Et il a à peine un an de plus que Mathis. Donc vraiment très très prometteur pour l'avenir.
Et puis celui qui refait une apparition, qui arrive en cours de saison sur le circuit Coupe du Monde français, c'est Victor Lovera aussi. sur quelques courses a bien marqué les esprits notamment aux rousses où il fait meilleur français sur le 10 km libre il me semble et puis pareil il a fait une belle course sur cette fin de saison je sais plus c'était à oslo ouais au slo en classique ce coup ci mais
ouais victor vraiment très très impressionnant cette année il s'entraînait ordre hors des cadres des cadres fédéraux s'entraîner avec le team vercors et il était vraiment hyper motivé c'est vrai C'est vraiment quelqu'un qui s'entraîne beaucoup et qui aime bien faire les choses bien. Donc ça fait plaisir pour lui de voir qu'il réussit, que ça marche aussi bien. C'est je pense une surprise pour beaucoup. Quand on l'a vu septième en Coupe du Monde, je pense qu'il y en a beaucoup qui ont été surpris. Mais pour nous, au sein du team, ça ne nous a pas vraiment surpris. Tant parfois, il pouvait être impressionnant. Là, de le voir ensuite, il a enchaîné sur cette belle dynamique. Il a fait plusieurs top 10. C'était Cogne, Afaloun aussi, il fait premier français. Et puis il y a... Une belle 20e place au Mondiaux sur le 50 km. Vraiment très grosse saison. Et puis là, il va réintégrer les groupes cette année.
Oui, je pense que c'est bien parti pour lui. Puis on parlait des jeunes. Il y a ceux qui arrêtent dans les Français. Il y a notamment Renaud G qui, après une quinzaine d'années, 15 ans, je crois, de circuit haut niveau, s'arrête, prend sa retraite cette année. Il a encore couru une petite partie de la saison. les sprints, mais voilà, il nous quitte sur le circuit Coupe du Monde, on le verra peut-être encore sur quelques courses.
Ouais, ça va faire bizarre de ne plus voir Renaud sur les sprints en Coupe du Monde, on avait pris l'habitude de le voir tout le temps, et puis il était souvent dans le coup quand même, donc, bon, assez souvent malchanceux aussi, malheureusement, mais bon, une telle, enfin une telle, durée au temps sur la discipline du sprint à ce niveau-là, c'est vraiment impressionnant, puis on espère qu'il ne va pas rester.
trop loin du milieu non on va le revoir casser des cannes et chute et non je rigole mais on en parlait l'autre jour avec un de ses anciens coéquipiers paul goalabré il disait que ouais renault c'est particulier quand même il en a cassé des cannes ou des skis il est c'est le spécialiste alors peut-être qu'il va chercher un peu plus le contact il est il engage un peu je sais pas mais ou alors il a vraiment pas de chance le pauvre c'est sûrement un peu les deux à mon avis
Souvent quand même, c'est vraiment un pur sprinter. On a l'impression qu'il aime bien aller frotter aussi. Ça ne se passe pas toujours bien, mais c'est aussi ça le sprint.
Oui, et puis à l'international, il y a Paul Goldberg qui prend sa retraite aussi.
Oui, là il y a vraiment pareil. C'est vraiment un monument qu'on avait l'habitude de voir depuis de nombreuses saisons. Lui, il gagnait sur tous les formats. Il est arrivé par le sprint, mais très vite, il a gagné en distance aussi. Finalement, je crois qu'il a gagné, lui, sur la Coupe du Monde, dans tous les formats de course possibles. Il a encore gagné cette année à Falloon, le 20 km. Et puis, champion du monde du 50 km, il y a deux ans à Planica. Ça va faire tout drôle de le voir partir également.
Il y en aura peut-être d'autres qui vont annoncer leur retraite d'ici... D'ici un mois ou deux, on va voir. Mais je n'ai pas trop vu d'autres annonces dans le top niveau. Parce qu'après, à moindre mesure, mais même si ça reste des super athlètes, il y a Arnaud Chotan qui a dit qu'il arrêtait, Tania Kurek et Maya Even. Mais voilà, il y en a quelques-uns comme ça. Mais ils n'étaient plus ou pas forcément au plus haut niveau. cette dernière saison
Arnaud a fait vraiment des super résultats il n'y aura pas si longtemps encore même au mois de janvier je crois qu'il était dans les 30 après Manon sur la Coupe du Monde il avait quand même gagné le marathon de Languedigne il y a 2 ans un top 10 en Coupe du Monde je crois mais il était plutôt sur la pente descendante ces derniers temps
Dac, je ne sais pas s'il y a d'autres choses que tu avais prévues de dire si je te demande quel Quel est pour toi l'événement le plus marquant de la saison sur la Coupe du Monde
Ah, pour moi sur la Coupe du Monde ou avec les Mondiaux Avec les Mondiaux sur la saison au plus haut niveau. Moi, je dirais que c'est quand même ce 50 km masculin à Trondheim, vraiment avec la ferveur populaire. Moi, en tant que passionné de ski de fond, j'ai vraiment profité de A à Z. Et puis de voir Klebe gagner comme ça son 50 km, c'était vraiment quelque chose de beau.
Oui, c'est vrai qu'on l'a déjà dit dans l'épisode où on parlait des Mondiaux, mais... On entend souvent, c'est petit à petit, la mort du ski de fond, que même en Norvège, on ne suit plus, les audiences sont à la baisse, etc. Quand on voit le monde qu'il y avait, c'est quand même extraordinaire.
Oui, c'est quand même fou. Et il n'y a pas tant de sports qui arrivent à réunir autant de monde sur le bord des pistes.
Oui, c'est vrai. Puis dans des conditions, c'était aigüe, il pleuvait, c'était l'enfer. Et ils étaient là.
Oui, c'est ça. Ça rajoute encore un peu plus au mythe. Oui, c'est ça.
C'était vous qui avez lu La saison prochaine, c'est l'année des JO. En fait, cette année post-olympique, non, pré-olympique, c'est un peu l'année de la répétition générale avant les JO. C'est quand même plutôt de bon augure pour les Français. Je ne sais pas si ça va aller prendre des médailles. mais on a quand même une équipe qui est assez constante globalement. Tu as déjà des petits pronostics ou c'est trop tôt
C'est peut-être un peu tôt pour les pronostics, mais je pense que les Français vont ramener des médailles des JO, c'est sûr.
On est optimistes.
C'est sûr, même.
Il y aura peut-être le retour des Russes, de quelques Russes, alors sous bannière neutre a priori, mais ça fuite un petit peu que probablement Bolchunov sera de retour, même si a priori cette saison il n'a pas été hyper dominateur chez lui.
Oui, ça commence à fuiter, il y aurait sûrement les Russes sur ces JO, on a hâte de voir le niveau qu'ils vont avoir, est-ce qu'ils vont être très dominateurs ou pas, peut-être qu'ils devront baisser un peu. un petit peu, même si là-bas, il y a un tel réservoir. Et puis, comme tu dis, Bolchunov qui ne gagne pas toutes les courses en Russie. Alors, c'est soit lui qui a vraiment baissé en niveau, mais je ne suis pas convaincu. Peut-être que ça monte aussi là-bas. Donc, on a hâte de voir la confrontation entre les Russes et le reste du monde.
Oui, ça pousse un peu derrière. On va suivre ça. Bon, on est le 1er avril. Qu'est-ce qui reste comme compétition Parce qu'on dit que c'est la fin de saison, mais il reste la borderline. Tu vas aller courir, ça, à la borderline
Je ne pense pas cette année, bien pris au niveau scolaire.
D'accord.
C'est la borderline. Et puis dans l'équipe, il y en a pas mal qui vont à la Scarver & Net fin avril, là en Norvège. Ok. C'est sympa. Ou à la Jante Lopette aussi, dans deux week-ends. Pareil en Norvège. Ok. Il n'y a plus beaucoup de courses quand même.
Il reste le challenge des moniteurs, le 15 avril. Et puis il reste... Bah ouais, non plus rien. C'est la fin de la saison. Il reste un petit peu de neige pour profiter sur les hauteurs, mais pas beaucoup. Il faut monter avec les baskets au départ et puis chausser les skis. Mais voilà, on est arrivé en avril. On va arriver à la trêve, la période où les athlètes font la fête beaucoup. Ils boivent un petit peu, mais ils se relâchent surtout beaucoup avant de reprendre... reprendre l'entraînement à partir de mai, on va faire pareil je pense que je vais faire un mois d'avril off avec le podcast ou à peu près, peut-être encore un épisode la semaine prochaine et puis je vais couper un petit peu mais normalement, je repars pour une nouvelle saison.
Ah,
trop bien j'espère que tu m'aideras encore un petit peu Lucas.
Ouais, je vais continuer, c'est toujours un plaisir de t'aider et puis après de t'écouter
C'est cool, merci beaucoup
Merci à toi Nicolas
Bonne récup, bon repos et bon printemps à toi. À bientôt. Oui, à bientôt. Ciao. Salut. Merci à tous de nous avoir écoutés et suivis tout au long de cette saison. Mardi prochain, un dernier invité pour clôturer la saison hivernale de Nouvelle Trace Podcast. Et ce sera l'heure de la trêve printanière. C'était le dernier épisode pour faire un retour sur les résultats. Je tenais vraiment à remercier Lucas Gaillard qui a passé pas mal de temps pour m'aider dans cette... tâches et puis je vous invite à aller les suivre sur les réseaux sociaux mais en tout cas je les remercie pour toutes les informations toujours disponibles sur les compétitions Jacques Mignoret Bleu Blanski et Nordic Mag. Allez bonne semaine à tous, ciao Merci à Lucas Gaillard pour son aide pour la rubrique compétition. Merci à Régis Kahn de m'accueillir dans les locaux d'Aventure Nordique à l'Anse en Vercors et de participer activement à la rubrique Orc Trace. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Laissez-nous un commentaire, quelques étoiles et surtout n'hésitez pas à partager sur vos réseaux. Je compte sur vous. Merci et à bientôt pour un nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast.
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Nouvelle Trace Podcast
Un podcast pour parler de ski de fond.
Un épisode pour revenir sur la saison internationale, un petit bilan de la Coupe du Monde et de l'Equipe de France.
Je suis Nicolas Heldenbergh, entraineur de ski de fond, speaker de courses, aventurier en montagne, mais surtout amoureux de notre sport.
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Transcription
Bonjour à tous et bienvenue dans Nouvelle Trace Podcast. Je suis Nicolas Eldenberg et je vous accompagnerai tout au long des épisodes pour parler du sport le plus cool du monde. Ici, nous explorons le monde fascinant du ski de fond, des actualités et compétitions, des discussions sur le monde du nordique et une rubrique hors trace. Avant de commencer, n'oubliez pas de vous abonner à Nouvelle Trace Podcast pour ne manquer aucun de nos épisodes. Sans plus attendre, plongeons-nous dans les résultats du week-end. et découvrons ensemble les performances marquantes des athlètes de ski. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast. Nous sommes le 1er avril, l'hiver touche à sa fin, l'heure du bilan de la Coupe du Monde arrive. Je retrouve donc Lucas Gaillard pour m'accompagner dans cet épisode. Juste avant ça, se déroulaient les championnats de France au saisie, du gros niveau avec les coureurs élites et les plus jeunes jusqu'à U16. qui couraient le samedi et le dimanche. Le vendredi, c'était les sprints. Le samedi, les relais comités. Et le dimanche, la mastarte classique. Je ne vais pas vous faire tous les résultats. Vous les retrouvez évidemment sur tous les sites spécialisés. A noter quand même que chez les seniors, sur le sprint, c'est Melina Berthe et Richard Jouve qui l'emportent. Et sur la mastarte classique, c'est Mélissa Gall qui vient s'imposer et Clément Paris. Merci. Voilà, à tout de suite avec Lucas Gaillard. Salut à tous, je crois que nous en sommes au 18e épisode, c'est bientôt la fin de saison, en tout cas la saison internationale est terminée, donc on va faire un petit bilan de cette saison, je me retrouve enfin avec Lucas Gaillard, salut Lucas.
Salut Nico, salut tout le monde, j'espère que vous allez bien.
Je dis enfin parce que tu m'as bien aidé pour faire les résumés des Coupes du Monde tout au long de la saison, mais c'est chaque fois moi qui en parlais et cette fois-ci on va profiter de ta présence et entendre un peu ta voix dans l'épisode.
On se lance tout de suite pour faire un petit bilan de la saison internationale. Ça y est, c'est terminé depuis maintenant une dizaine de jours. Chez les hommes, elle fut vraiment marquée par la domination de Johannes Klabo. qui a pratiquement tout raflé, le globe du général, celui du sprint, le tour de ski, et bien sûr son incroyable grand chelem chez lui à Trondheim au Mondiaux. Il a remporté tous les titres possibles. Finalement, il a laissé que le globe de la distance cet hiver, remporté par son coéquipier Simon Kruger.
C'est bien parce que ça lui donne encore des possibilités d'espérer faire mieux. Il n'a même pas encore fait une saison complète. Il peut encore s'améliorer.
Oui, c'est ça, exactement. Il n'y a plus que le général de la distance et puis si je ne me trompe pas, il n'a encore jamais gagné sur un format individuel en skate, sur l'individuel skate 10 km. Donc voilà, il a encore un petit peu des pistes d'amélioration. Bon, il n'y en a plus beaucoup, mais voilà, on espère qu'il n'est pas rassasié pour qu'on continue de profiter l'hiver prochain.
Oui, c'est sûr. Alors, on se plaint souvent de la domination norvégienne, mais en fait, c'est quand même, ça fait rêver de voir aussi... un gars aussi fort, c'est frustrant et en même temps on est tous en admiration devant lui.
Oui c'est exactement ça, d'un côté c'est fin, j'imagine que c'est frustrant pour tous les autres qui sont contre lui, mais nous on apprécie surtout de voir un tel phénomène dans le ski de fond, c'est vraiment quelque chose d'impressionnant.
Oui et puis c'est en plus une qualité technique de skieur qui est extraordinaire, ce n'est pas juste qu'il est fort, il est aussi très très bon skieur.
Ouais exactement, il est fort techniquement, tactiquement, physiquement, vraiment le skieur complet, ultra moderne, parfait et nous on se régale de le voir tous les week-ends.
Bon, je t'ai coupé, je suis désolé, je te laisse continuer.
Et chez les femmes, comme l'an dernier, c'est Jessie Diggins qui remporte le classement général de la coupe du monde. Elle remporte également le globe de la distance et le tour de ski. Et sur le classement du sprint, c'est une grande première pour la finlandaise Yasmie Yunsu. qui s'offre ce classement avec un podium et beaucoup de régularité tout au long de la saison. Mais les grandes dames de cette année, ce sont également les Suédoises. Elles avaient vraiment préparé minutieusement les championnats du monde de Trondheim. Et elles ont tout raflé là-bas, emmenées par Jonas Unling, Geba Andersson et Frida Karsson. Elles n'ont rien laissé aux Norvégiennes cette fois, chez les femmes.
Oui, c'est vrai que c'était impressionnant. Et chez les femmes, il y a une autre nation qui me... Ce qui m'a surpris cette année, c'est les Allemandes qui, je trouve, sont plutôt costauds en groupe, plutôt jeunes en plus. Il y a notamment Victoria Karl qui est deuxième du général et troisième du classement distance. Mais voilà, les Allemandes sont dans le coup aussi.
Oui, pendant longtemps, on a eu une forte équipe d'Allemagne chez les hommes au début des années 2000. Et là, il y a vraiment une belle équipe d'Allemagne chez les femmes. Ça monte depuis quelques années et là, cette année, vraiment de super résultats, notamment en fin de saison, je crois qu'il y a une Coletta Rizek qui a gagné un sprint également, et Victoria Karl tout au long de la saison, donc vraiment de bon augure.
Ouais, ouais, c'est sûr, c'est bien, chez les femmes c'est un peu plus disputé les podiums que chez les hommes, c'est très souvent Norvège-Norvège, et puis chez les femmes ça s'ouvre un petit peu plus.
Ouais, carrément, carrément, et puis une Thérésio qui est un petit peu moins forte. depuis qu'elle est revenue à la compétition, bon un petit peu quand même, on pèse nos mots, parce qu'elle reste très très forte, mais c'est vrai que tous les podiums sont vraiment disputés, et c'est vraiment agréable à regarder. Donc pour poursuivre, on va revenir un petit peu plus sur la saison des Français, donc on a eu 8 podiums cet hiver, tous sur les épreuves masculines, donc en sprint avec Lucas Chanava 3 fois, Jules Chappaz 2 fois, la paire Chappaz-Jouve en team sprint 2 fois à Cogne et à Lattie, Et la troisième place, Dugo Lopalu, sur le 20 km de Davos en début de saison. Et à ça, on peut également ajouter les podiums Dugo sur le classement final du Tour de Ski, où il obtient une super troisième place, et sa troisième place au général de la Coupe du Monde de distance, qui vient récompenser vraiment une magnifique saison sur la Coupe du Monde pour lui. Et je crois que c'est que le troisième Français à réaliser ce podium sur la Coupe du Monde de distance, après Vincent Vitoz et Maurice Manfica, c'est pour vous dire la performance.
C'est presque... C'est un peu frustrant parce que Hugo fait une saison qui est quand même extraordinaire. Et en même temps, on se dit qu'il n'a pas été souvent récompensé par des podiums. Et c'est quand même ça qu'on va chercher. Et puis sur les mondiaux, on pourrait presque se dire qu'il est passé à côté de ses mondiaux alors qu'il fait des super perfs. Et voilà, ça ne paye pas toujours, mais il a été surtout hyper régulier en fait.
Ouais, c'est vraiment ça. Sur les épreuves de distance, il est quasiment tout le temps dans le top 10, jamais très loin du podium. Bon, ça a payé que Dabos, on va dire, mais c'est vraiment de belles promesses. Il n'est vraiment pas loin d'être sur le podium tous les week-ends. Donc, on espère pour l'an prochain qu'il passe encore un petit palier pour vraiment jouer le podium tout le temps.
Oui, les fins de course, parce qu'il anime souvent les avants de course sur les distances de 10-15 kilomètres. quelques fois même sur le skiathlon. Il est quand même aux avant-postes. Il est devant, il va jouer crânement sa chance. Et puis, sur les derniers kilomètres, il en lâche un petit peu.
Oui, carrément. C'est exactement ça. Je pense que, que ce soit lui ou même Mathis, dont on parlera après, il va peut-être y avoir un petit travail, je pense, dans la préparation sur tous ces finishes de course. Ce qu'on voit sur les départs en masse, c'est souvent que ça arrive groupé. Les Français sont super offensifs tout du long et qu'ils ont un petit peu de mal sur la faim, justement, pour aller récolter tous ces podiums. Mais voilà, c'est vraiment de très belles promesses pour la suite.
Oui, c'est sûr. Tu parlais aussi des sprinters. Alors, c'est un peu la déception, quand même, cette saison, parce que même s'ils sont plutôt pas mal, je crois que Lucas fait quatrième au classement général des sprints. Il en a loupé un petit peu, mais... Ah, ils nous avaient habitués à être un peu plus dominants les années précédentes. Richard, il est un peu moins bien cette année, j'espère qu'il va rebondir pour l'an prochain. Et après, celui qui s'est un peu plus révélé surtout sur la fin de saison, c'est Jules Chappaz. Mais voilà, on attendait peut-être parce que l'an dernier, ils ont eu des super résultats. On s'attendait un peu mieux de leur part. Après, ils ne font pas une saison dégueu, mais c'est un peu décevant.
Ouais, c'est vrai qu'on... Ils pouvaient s'attendre un petit peu mieux par rapport aux saisons précédentes. Ils ont eu pour la plupart quand même beaucoup de mal, j'ai trouvé, à se mettre en route en début de saison. Et puis il y a Lucas qui était bien un petit peu toute la saison, mais vraiment déçu je pense de sa sixième place au Mondiaux. Il a eu du mal à s'en remettre j'ai l'impression.
Oui et il y a eu plusieurs courses, d'ailleurs celle au Rousse pareil, il va en finale et finit sixième. Il y a eu plusieurs courses où il va jusqu'à la finale et puis pouf, plus de jambes sur la dernière course.
Oui, je pense que ça doit être vraiment très frustrant pour lui. Et puis, pour revenir à Richard, il était un petit peu moins bien cette année. Après, il a eu pas mal de pépins dans sa préparation. Ça peut expliquer cela. Et par contre, Jules Ausha qui a vraiment fini la saison très très très fort en n'étant pas loin de battre l'invincible Clabo à Tallinn et à l'Arti.
Oui, c'était beau. Et tu parlais de Richard. qui avait eu des pépins physiques et moi je me demandais alors peut-être que je me gourre complètement toi tu le connais un peu et peut-être que tu suis plus que moi mais peut-être qu'il change un petit peu de cap c'était un sprinter pur et en fait on voit que sur des distances classiques alors pas sur les 50 km mais sur des distances classiques il peut aller jouer quelque chose aussi et et Voilà, peut-être qu'il est en train de prendre un cap où il essaye d'élargir un peu son panel et est-ce qu'il ne le paye pas du coup sur une spécialité
Ouais, c'est possible. C'est vrai que depuis déjà quelques saisons, on le voit quand même de plus en plus faire quelques apparitions en distance et des belles apparitions. Ouais. Donc... C'est possible que si en préparant un peu plus la distance, ils perdent un petit peu en sprint. Bon, ils ne perdent pas beaucoup non plus, mais c'est tellement serré que ça ne se voit rien. Des fois, ça change carrément le résultat.
Oui, c'est sûr. En fait, c'est des petits détails. Autant sur un 20 bornes, tu fais une petite erreur à un moment, c'est très souvent rattrapable. La petite erreur, pas la grosse suite de... de Amundsen ou Nien Gate, je ne sais plus. Ça, forcément, tu le payes cher. Mais en sprint, la moindre petite erreur, c'est fini, tu sautes.
Oui, en sprint, vraiment la moindre petite erreur, qu'elle soit tactique ou un moment où on n'accélère pas au bon moment. C'est vraiment instinctif quand même.
Tu connais bien ça, toi. Tu es plutôt sprinter. Oui,
je suis plutôt sprinter. Oui, oui. Mais c'est sûr qu'en sprint, tout… Ça va tellement vite qu'il faut vraiment prendre les bonnes décisions au bon moment. Et ça, c'est vraiment dur dans le feu de l'action.
Ouais. On parle des filles un petit peu.
Ouais, chez les filles, cette année, côté française, on a eu vraiment des belles performances de Flora tout au long de la saison. Elle fait 16e du général de la Coupe du Monde de distance et plusieurs top 10, dont une magnifique 9e place sur le fameux 50 km des Mondiaux de Trondheim. Donc pour Flora, c'est vraiment une belle saison et on rappelle qu'il n'y avait pas Delphine Claudel cette saison, blessée.
Ouais, Flora, elle a porté du coup un peu. Alors Delphine a couru au tout début de saison et d'ailleurs pas trop mal, malgré la blessure, parce que c'était déjà sous-jacent en début de saison. Et Flora, elle a porté sur ses épaules la responsabilité quand même un peu de devenir la chef de file de l'équipe. C'était Delphine et puis Flora, elle a... Elle a dû être là un peu comme la leader, alors pas toute seule. Il y a également Mélissa Gall et Lena Quintin qui sont là depuis quelques années. Mais voilà, Flora s'est imposée un peu comme la leader de l'équipe cette année. Elle a plutôt bien réussi, comme Hugo, elle a été très régulière toute la saison.
Oui, c'est exactement ça. Flora, en distance, surtout en skating, c'est vraiment une valeur sûre. Et pareil, parfois il ne lui manque pas grand chose pour monter sur la boîte, mais ça va venir avec un peu de temps.
Oui, oui, oui, moi j'y crois. Il reste encore un peu de temps, elle est toute jeune, 25-26 ans Flora.
Oui, oui, et puis chez les femmes, on a eu pas mal d'apparitions de jeunes aussi, tout au long de la saison, donc c'était super de voir ça, avec des belles performances, notamment de Julie Pierrelle, Léody Péry, ou même France Pignot en sprint sur la fin de saison. Ça offre de belles perspectives pour l'avenir.
Et ta petite sœur aussi.
Oui, Justine, qu'on a vue au Rousse, qui était plutôt bien.
Oui, elle a chuté au début de sa course, mais elle avait fait une belle course aussi. On espère revoir ces jeunes, petit à petit, venir compléter ces équipes de France féminine qui gonflent petit à petit, encore tout doucement, mais on espère voir des effectifs un peu plus étoffés les années futures.
Oui, c'est vraiment ça. Je pense qu'il y a pas mal de jeunes qui arrivent. Il faut arriver à monter une belle équipe avec les plus anciennes et les plus jeunes pour réussir à faire monter encore ce niveau d'ensemble et amener un peu plus de densité encore.
Oui, et puis Juliette Ducordeau qui a eu un peu du mal toute la saison et qui finit plutôt bien. Elle n'a pas fait la toute dernière Coupe du Monde. Tant mieux pour Villard parce qu'elle a fait une super course sur les France Club. Mais voilà, elle a fait des très belles courses du côté d'Oslo, il me semble, sur la Coupe du Monde, où elle était bien revenue. Donc voilà, moi, j'ai bon espoir aussi pour elle pour la suite parce qu'elle fait partie de l'équipe qui est en place depuis quelques années. Donc voilà, c'est l'expérience aussi de ces jeunes femmes qui doit aider les plus jeunes à s'installer.
Oui, exactement. C'est vraiment, je pense, un alliage entre les plus jeunes et celles qui ont un peu plus d'expérience. pour justement faire progresser encore tout le monde vers les toutes les tout meilleures places mondiales.
Ouais et on parle des plus jeunes. Il y en a un qu'on citait particulièrement. Il y en a deux si on parle des tout jeunes parce qu'il y a le suédois quand même Edwin Unger qui fait une saison de dingue, qui termine deuxième au général. Au début Mathis Deloge, donc on va parler de lui, était à la bataille mais c'est vrai qu'Edwin Unger... Il a été monstrueux toute la saison ce jeune suédois.
Ah ouais, là on a vraiment un phénomène aussi. Il a fait déjà toutes les courses. On s'est dit à un moment, il va fatiguer, il va baisser. Baisser, mais non, pas du tout. Il était là sur toutes les courses, les sprints, les distances, les relais. Et il était vraiment très très fort tout le long. Chapeau à lui, deuxième du classement général, vainqueur du maillot I23. Vraiment très très impressionnant. Peut-être enfin un Suédois pour venir challenger les Norvégiens.
Ouais, ouais, ce serait bien. Mais du coup, à la bataille pour ce maillot vert, Mathis Desloges, que tu connais bien, qui est du coin ici, qui est au Team Vercorizer.
avec toi on le voit pas trop au team vercors rizère tant mieux d'ailleurs ça veut dire qu'il est bien en équipe de france ouais tant mieux on le voit pas beaucoup mais il est bien bien pris là vraiment impressionnant pour sa première saison complète sur la coupe du monde on l'avait déjà vu un petit peu en fin de saison dernière, mais là, il s'est vraiment installé, et puis il est toujours régulier autour du top 10, top 15, et sixième du skiathlon des championnats du monde à moins d'une seconde du podium. Là, c'est vraiment très, très impressionnant, et vu comme il est motivé, à mon avis, il va aller encore plus haut. C'est peut-être l'avenir du ski de fond français et du Vercors.
Oui, c'est vrai que c'est... Je me souviens d'une discussion avec Olivier Michaud qui était un peu à contre-courant à une époque, à dire... non mais on peut mettre des jeunes en Coupe du Monde qui ont 21, 22, enfin les 23, on avait tendance à pas trop les mettre en Coupe du Monde il y a encore quelques années et à l'époque il avait lancé il y avait Camille Aude, il y avait Hugo Lapalue, il y avait Théo Chély, etc. Tous ces jeunes-là, il les avait lancés sur la Coupe du Monde et voilà, en fait, on voit qu'ils ont leur place. Alors certains tiennent le coup, d'autres non, mais en tout cas c'est pas parce qu'on a 21, je sais pas quel âge il a, Matisse, 21 ans, je crois, qu'il n'a pas sa place en Coupe du Monde, bien au contraire.
Oui, et puis lui, ce qui est bluffant, c'est que il a vraiment franchi tous les paliers très très vite, dans le sens où souvent quand même, les jeunes athlètes qui arrivent en Coupe du Monde, il leur faut quelques courses, voire quelques saisons pour vraiment monter dans la hiérarchie. Lui, d'entrée de jeu... dès le début de saison il a trouvé sa place et il a gardé jusqu'au fond jusqu'à la fin donc c'est vraiment très très fort yes et après donc si on continue on a aussi remis bourdin qui a pareil c'était sa première saison on va dire complète sur la coupe du monde et lui Et lui, il est vraiment très très fort, que ce soit en sprint ou en distance. Il est vraiment polyvalent. On l'a vu en demi-finale du dernier sprint à Tallinn, je crois. Et au Mondiaux, il fait 13 sur le 10 km. Donc il est vraiment dans le coup tout le temps. Et il a à peine un an de plus que Mathis. Donc vraiment très très prometteur pour l'avenir.
Et puis celui qui refait une apparition, qui arrive en cours de saison sur le circuit Coupe du Monde français, c'est Victor Lovera aussi. sur quelques courses a bien marqué les esprits notamment aux rousses où il fait meilleur français sur le 10 km libre il me semble et puis pareil il a fait une belle course sur cette fin de saison je sais plus c'était à oslo ouais au slo en classique ce coup ci mais
ouais victor vraiment très très impressionnant cette année il s'entraînait ordre hors des cadres des cadres fédéraux s'entraîner avec le team vercors et il était vraiment hyper motivé c'est vrai C'est vraiment quelqu'un qui s'entraîne beaucoup et qui aime bien faire les choses bien. Donc ça fait plaisir pour lui de voir qu'il réussit, que ça marche aussi bien. C'est je pense une surprise pour beaucoup. Quand on l'a vu septième en Coupe du Monde, je pense qu'il y en a beaucoup qui ont été surpris. Mais pour nous, au sein du team, ça ne nous a pas vraiment surpris. Tant parfois, il pouvait être impressionnant. Là, de le voir ensuite, il a enchaîné sur cette belle dynamique. Il a fait plusieurs top 10. C'était Cogne, Afaloun aussi, il fait premier français. Et puis il y a... Une belle 20e place au Mondiaux sur le 50 km. Vraiment très grosse saison. Et puis là, il va réintégrer les groupes cette année.
Oui, je pense que c'est bien parti pour lui. Puis on parlait des jeunes. Il y a ceux qui arrêtent dans les Français. Il y a notamment Renaud G qui, après une quinzaine d'années, 15 ans, je crois, de circuit haut niveau, s'arrête, prend sa retraite cette année. Il a encore couru une petite partie de la saison. les sprints, mais voilà, il nous quitte sur le circuit Coupe du Monde, on le verra peut-être encore sur quelques courses.
Ouais, ça va faire bizarre de ne plus voir Renaud sur les sprints en Coupe du Monde, on avait pris l'habitude de le voir tout le temps, et puis il était souvent dans le coup quand même, donc, bon, assez souvent malchanceux aussi, malheureusement, mais bon, une telle, enfin une telle, durée au temps sur la discipline du sprint à ce niveau-là, c'est vraiment impressionnant, puis on espère qu'il ne va pas rester.
trop loin du milieu non on va le revoir casser des cannes et chute et non je rigole mais on en parlait l'autre jour avec un de ses anciens coéquipiers paul goalabré il disait que ouais renault c'est particulier quand même il en a cassé des cannes ou des skis il est c'est le spécialiste alors peut-être qu'il va chercher un peu plus le contact il est il engage un peu je sais pas mais ou alors il a vraiment pas de chance le pauvre c'est sûrement un peu les deux à mon avis
Souvent quand même, c'est vraiment un pur sprinter. On a l'impression qu'il aime bien aller frotter aussi. Ça ne se passe pas toujours bien, mais c'est aussi ça le sprint.
Oui, et puis à l'international, il y a Paul Goldberg qui prend sa retraite aussi.
Oui, là il y a vraiment pareil. C'est vraiment un monument qu'on avait l'habitude de voir depuis de nombreuses saisons. Lui, il gagnait sur tous les formats. Il est arrivé par le sprint, mais très vite, il a gagné en distance aussi. Finalement, je crois qu'il a gagné, lui, sur la Coupe du Monde, dans tous les formats de course possibles. Il a encore gagné cette année à Falloon, le 20 km. Et puis, champion du monde du 50 km, il y a deux ans à Planica. Ça va faire tout drôle de le voir partir également.
Il y en aura peut-être d'autres qui vont annoncer leur retraite d'ici... D'ici un mois ou deux, on va voir. Mais je n'ai pas trop vu d'autres annonces dans le top niveau. Parce qu'après, à moindre mesure, mais même si ça reste des super athlètes, il y a Arnaud Chotan qui a dit qu'il arrêtait, Tania Kurek et Maya Even. Mais voilà, il y en a quelques-uns comme ça. Mais ils n'étaient plus ou pas forcément au plus haut niveau. cette dernière saison
Arnaud a fait vraiment des super résultats il n'y aura pas si longtemps encore même au mois de janvier je crois qu'il était dans les 30 après Manon sur la Coupe du Monde il avait quand même gagné le marathon de Languedigne il y a 2 ans un top 10 en Coupe du Monde je crois mais il était plutôt sur la pente descendante ces derniers temps
Dac, je ne sais pas s'il y a d'autres choses que tu avais prévues de dire si je te demande quel Quel est pour toi l'événement le plus marquant de la saison sur la Coupe du Monde
Ah, pour moi sur la Coupe du Monde ou avec les Mondiaux Avec les Mondiaux sur la saison au plus haut niveau. Moi, je dirais que c'est quand même ce 50 km masculin à Trondheim, vraiment avec la ferveur populaire. Moi, en tant que passionné de ski de fond, j'ai vraiment profité de A à Z. Et puis de voir Klebe gagner comme ça son 50 km, c'était vraiment quelque chose de beau.
Oui, c'est vrai qu'on l'a déjà dit dans l'épisode où on parlait des Mondiaux, mais... On entend souvent, c'est petit à petit, la mort du ski de fond, que même en Norvège, on ne suit plus, les audiences sont à la baisse, etc. Quand on voit le monde qu'il y avait, c'est quand même extraordinaire.
Oui, c'est quand même fou. Et il n'y a pas tant de sports qui arrivent à réunir autant de monde sur le bord des pistes.
Oui, c'est vrai. Puis dans des conditions, c'était aigüe, il pleuvait, c'était l'enfer. Et ils étaient là.
Oui, c'est ça. Ça rajoute encore un peu plus au mythe. Oui, c'est ça.
C'était vous qui avez lu La saison prochaine, c'est l'année des JO. En fait, cette année post-olympique, non, pré-olympique, c'est un peu l'année de la répétition générale avant les JO. C'est quand même plutôt de bon augure pour les Français. Je ne sais pas si ça va aller prendre des médailles. mais on a quand même une équipe qui est assez constante globalement. Tu as déjà des petits pronostics ou c'est trop tôt
C'est peut-être un peu tôt pour les pronostics, mais je pense que les Français vont ramener des médailles des JO, c'est sûr.
On est optimistes.
C'est sûr, même.
Il y aura peut-être le retour des Russes, de quelques Russes, alors sous bannière neutre a priori, mais ça fuite un petit peu que probablement Bolchunov sera de retour, même si a priori cette saison il n'a pas été hyper dominateur chez lui.
Oui, ça commence à fuiter, il y aurait sûrement les Russes sur ces JO, on a hâte de voir le niveau qu'ils vont avoir, est-ce qu'ils vont être très dominateurs ou pas, peut-être qu'ils devront baisser un peu. un petit peu, même si là-bas, il y a un tel réservoir. Et puis, comme tu dis, Bolchunov qui ne gagne pas toutes les courses en Russie. Alors, c'est soit lui qui a vraiment baissé en niveau, mais je ne suis pas convaincu. Peut-être que ça monte aussi là-bas. Donc, on a hâte de voir la confrontation entre les Russes et le reste du monde.
Oui, ça pousse un peu derrière. On va suivre ça. Bon, on est le 1er avril. Qu'est-ce qui reste comme compétition Parce qu'on dit que c'est la fin de saison, mais il reste la borderline. Tu vas aller courir, ça, à la borderline
Je ne pense pas cette année, bien pris au niveau scolaire.
D'accord.
C'est la borderline. Et puis dans l'équipe, il y en a pas mal qui vont à la Scarver & Net fin avril, là en Norvège. Ok. C'est sympa. Ou à la Jante Lopette aussi, dans deux week-ends. Pareil en Norvège. Ok. Il n'y a plus beaucoup de courses quand même.
Il reste le challenge des moniteurs, le 15 avril. Et puis il reste... Bah ouais, non plus rien. C'est la fin de la saison. Il reste un petit peu de neige pour profiter sur les hauteurs, mais pas beaucoup. Il faut monter avec les baskets au départ et puis chausser les skis. Mais voilà, on est arrivé en avril. On va arriver à la trêve, la période où les athlètes font la fête beaucoup. Ils boivent un petit peu, mais ils se relâchent surtout beaucoup avant de reprendre... reprendre l'entraînement à partir de mai, on va faire pareil je pense que je vais faire un mois d'avril off avec le podcast ou à peu près, peut-être encore un épisode la semaine prochaine et puis je vais couper un petit peu mais normalement, je repars pour une nouvelle saison.
Ah,
trop bien j'espère que tu m'aideras encore un petit peu Lucas.
Ouais, je vais continuer, c'est toujours un plaisir de t'aider et puis après de t'écouter
C'est cool, merci beaucoup
Merci à toi Nicolas
Bonne récup, bon repos et bon printemps à toi. À bientôt. Oui, à bientôt. Ciao. Salut. Merci à tous de nous avoir écoutés et suivis tout au long de cette saison. Mardi prochain, un dernier invité pour clôturer la saison hivernale de Nouvelle Trace Podcast. Et ce sera l'heure de la trêve printanière. C'était le dernier épisode pour faire un retour sur les résultats. Je tenais vraiment à remercier Lucas Gaillard qui a passé pas mal de temps pour m'aider dans cette... tâches et puis je vous invite à aller les suivre sur les réseaux sociaux mais en tout cas je les remercie pour toutes les informations toujours disponibles sur les compétitions Jacques Mignoret Bleu Blanski et Nordic Mag. Allez bonne semaine à tous, ciao Merci à Lucas Gaillard pour son aide pour la rubrique compétition. Merci à Régis Kahn de m'accueillir dans les locaux d'Aventure Nordique à l'Anse en Vercors et de participer activement à la rubrique Orc Trace. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Laissez-nous un commentaire, quelques étoiles et surtout n'hésitez pas à partager sur vos réseaux. Je compte sur vous. Merci et à bientôt pour un nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast.
Description
Nouvelle Trace Podcast
Un podcast pour parler de ski de fond.
Un épisode pour revenir sur la saison internationale, un petit bilan de la Coupe du Monde et de l'Equipe de France.
Je suis Nicolas Heldenbergh, entraineur de ski de fond, speaker de courses, aventurier en montagne, mais surtout amoureux de notre sport.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Bonjour à tous et bienvenue dans Nouvelle Trace Podcast. Je suis Nicolas Eldenberg et je vous accompagnerai tout au long des épisodes pour parler du sport le plus cool du monde. Ici, nous explorons le monde fascinant du ski de fond, des actualités et compétitions, des discussions sur le monde du nordique et une rubrique hors trace. Avant de commencer, n'oubliez pas de vous abonner à Nouvelle Trace Podcast pour ne manquer aucun de nos épisodes. Sans plus attendre, plongeons-nous dans les résultats du week-end. et découvrons ensemble les performances marquantes des athlètes de ski. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast. Nous sommes le 1er avril, l'hiver touche à sa fin, l'heure du bilan de la Coupe du Monde arrive. Je retrouve donc Lucas Gaillard pour m'accompagner dans cet épisode. Juste avant ça, se déroulaient les championnats de France au saisie, du gros niveau avec les coureurs élites et les plus jeunes jusqu'à U16. qui couraient le samedi et le dimanche. Le vendredi, c'était les sprints. Le samedi, les relais comités. Et le dimanche, la mastarte classique. Je ne vais pas vous faire tous les résultats. Vous les retrouvez évidemment sur tous les sites spécialisés. A noter quand même que chez les seniors, sur le sprint, c'est Melina Berthe et Richard Jouve qui l'emportent. Et sur la mastarte classique, c'est Mélissa Gall qui vient s'imposer et Clément Paris. Merci. Voilà, à tout de suite avec Lucas Gaillard. Salut à tous, je crois que nous en sommes au 18e épisode, c'est bientôt la fin de saison, en tout cas la saison internationale est terminée, donc on va faire un petit bilan de cette saison, je me retrouve enfin avec Lucas Gaillard, salut Lucas.
Salut Nico, salut tout le monde, j'espère que vous allez bien.
Je dis enfin parce que tu m'as bien aidé pour faire les résumés des Coupes du Monde tout au long de la saison, mais c'est chaque fois moi qui en parlais et cette fois-ci on va profiter de ta présence et entendre un peu ta voix dans l'épisode.
On se lance tout de suite pour faire un petit bilan de la saison internationale. Ça y est, c'est terminé depuis maintenant une dizaine de jours. Chez les hommes, elle fut vraiment marquée par la domination de Johannes Klabo. qui a pratiquement tout raflé, le globe du général, celui du sprint, le tour de ski, et bien sûr son incroyable grand chelem chez lui à Trondheim au Mondiaux. Il a remporté tous les titres possibles. Finalement, il a laissé que le globe de la distance cet hiver, remporté par son coéquipier Simon Kruger.
C'est bien parce que ça lui donne encore des possibilités d'espérer faire mieux. Il n'a même pas encore fait une saison complète. Il peut encore s'améliorer.
Oui, c'est ça, exactement. Il n'y a plus que le général de la distance et puis si je ne me trompe pas, il n'a encore jamais gagné sur un format individuel en skate, sur l'individuel skate 10 km. Donc voilà, il a encore un petit peu des pistes d'amélioration. Bon, il n'y en a plus beaucoup, mais voilà, on espère qu'il n'est pas rassasié pour qu'on continue de profiter l'hiver prochain.
Oui, c'est sûr. Alors, on se plaint souvent de la domination norvégienne, mais en fait, c'est quand même, ça fait rêver de voir aussi... un gars aussi fort, c'est frustrant et en même temps on est tous en admiration devant lui.
Oui c'est exactement ça, d'un côté c'est fin, j'imagine que c'est frustrant pour tous les autres qui sont contre lui, mais nous on apprécie surtout de voir un tel phénomène dans le ski de fond, c'est vraiment quelque chose d'impressionnant.
Oui et puis c'est en plus une qualité technique de skieur qui est extraordinaire, ce n'est pas juste qu'il est fort, il est aussi très très bon skieur.
Ouais exactement, il est fort techniquement, tactiquement, physiquement, vraiment le skieur complet, ultra moderne, parfait et nous on se régale de le voir tous les week-ends.
Bon, je t'ai coupé, je suis désolé, je te laisse continuer.
Et chez les femmes, comme l'an dernier, c'est Jessie Diggins qui remporte le classement général de la coupe du monde. Elle remporte également le globe de la distance et le tour de ski. Et sur le classement du sprint, c'est une grande première pour la finlandaise Yasmie Yunsu. qui s'offre ce classement avec un podium et beaucoup de régularité tout au long de la saison. Mais les grandes dames de cette année, ce sont également les Suédoises. Elles avaient vraiment préparé minutieusement les championnats du monde de Trondheim. Et elles ont tout raflé là-bas, emmenées par Jonas Unling, Geba Andersson et Frida Karsson. Elles n'ont rien laissé aux Norvégiennes cette fois, chez les femmes.
Oui, c'est vrai que c'était impressionnant. Et chez les femmes, il y a une autre nation qui me... Ce qui m'a surpris cette année, c'est les Allemandes qui, je trouve, sont plutôt costauds en groupe, plutôt jeunes en plus. Il y a notamment Victoria Karl qui est deuxième du général et troisième du classement distance. Mais voilà, les Allemandes sont dans le coup aussi.
Oui, pendant longtemps, on a eu une forte équipe d'Allemagne chez les hommes au début des années 2000. Et là, il y a vraiment une belle équipe d'Allemagne chez les femmes. Ça monte depuis quelques années et là, cette année, vraiment de super résultats, notamment en fin de saison, je crois qu'il y a une Coletta Rizek qui a gagné un sprint également, et Victoria Karl tout au long de la saison, donc vraiment de bon augure.
Ouais, ouais, c'est sûr, c'est bien, chez les femmes c'est un peu plus disputé les podiums que chez les hommes, c'est très souvent Norvège-Norvège, et puis chez les femmes ça s'ouvre un petit peu plus.
Ouais, carrément, carrément, et puis une Thérésio qui est un petit peu moins forte. depuis qu'elle est revenue à la compétition, bon un petit peu quand même, on pèse nos mots, parce qu'elle reste très très forte, mais c'est vrai que tous les podiums sont vraiment disputés, et c'est vraiment agréable à regarder. Donc pour poursuivre, on va revenir un petit peu plus sur la saison des Français, donc on a eu 8 podiums cet hiver, tous sur les épreuves masculines, donc en sprint avec Lucas Chanava 3 fois, Jules Chappaz 2 fois, la paire Chappaz-Jouve en team sprint 2 fois à Cogne et à Lattie, Et la troisième place, Dugo Lopalu, sur le 20 km de Davos en début de saison. Et à ça, on peut également ajouter les podiums Dugo sur le classement final du Tour de Ski, où il obtient une super troisième place, et sa troisième place au général de la Coupe du Monde de distance, qui vient récompenser vraiment une magnifique saison sur la Coupe du Monde pour lui. Et je crois que c'est que le troisième Français à réaliser ce podium sur la Coupe du Monde de distance, après Vincent Vitoz et Maurice Manfica, c'est pour vous dire la performance.
C'est presque... C'est un peu frustrant parce que Hugo fait une saison qui est quand même extraordinaire. Et en même temps, on se dit qu'il n'a pas été souvent récompensé par des podiums. Et c'est quand même ça qu'on va chercher. Et puis sur les mondiaux, on pourrait presque se dire qu'il est passé à côté de ses mondiaux alors qu'il fait des super perfs. Et voilà, ça ne paye pas toujours, mais il a été surtout hyper régulier en fait.
Ouais, c'est vraiment ça. Sur les épreuves de distance, il est quasiment tout le temps dans le top 10, jamais très loin du podium. Bon, ça a payé que Dabos, on va dire, mais c'est vraiment de belles promesses. Il n'est vraiment pas loin d'être sur le podium tous les week-ends. Donc, on espère pour l'an prochain qu'il passe encore un petit palier pour vraiment jouer le podium tout le temps.
Oui, les fins de course, parce qu'il anime souvent les avants de course sur les distances de 10-15 kilomètres. quelques fois même sur le skiathlon. Il est quand même aux avant-postes. Il est devant, il va jouer crânement sa chance. Et puis, sur les derniers kilomètres, il en lâche un petit peu.
Oui, carrément. C'est exactement ça. Je pense que, que ce soit lui ou même Mathis, dont on parlera après, il va peut-être y avoir un petit travail, je pense, dans la préparation sur tous ces finishes de course. Ce qu'on voit sur les départs en masse, c'est souvent que ça arrive groupé. Les Français sont super offensifs tout du long et qu'ils ont un petit peu de mal sur la faim, justement, pour aller récolter tous ces podiums. Mais voilà, c'est vraiment de très belles promesses pour la suite.
Oui, c'est sûr. Tu parlais aussi des sprinters. Alors, c'est un peu la déception, quand même, cette saison, parce que même s'ils sont plutôt pas mal, je crois que Lucas fait quatrième au classement général des sprints. Il en a loupé un petit peu, mais... Ah, ils nous avaient habitués à être un peu plus dominants les années précédentes. Richard, il est un peu moins bien cette année, j'espère qu'il va rebondir pour l'an prochain. Et après, celui qui s'est un peu plus révélé surtout sur la fin de saison, c'est Jules Chappaz. Mais voilà, on attendait peut-être parce que l'an dernier, ils ont eu des super résultats. On s'attendait un peu mieux de leur part. Après, ils ne font pas une saison dégueu, mais c'est un peu décevant.
Ouais, c'est vrai qu'on... Ils pouvaient s'attendre un petit peu mieux par rapport aux saisons précédentes. Ils ont eu pour la plupart quand même beaucoup de mal, j'ai trouvé, à se mettre en route en début de saison. Et puis il y a Lucas qui était bien un petit peu toute la saison, mais vraiment déçu je pense de sa sixième place au Mondiaux. Il a eu du mal à s'en remettre j'ai l'impression.
Oui et il y a eu plusieurs courses, d'ailleurs celle au Rousse pareil, il va en finale et finit sixième. Il y a eu plusieurs courses où il va jusqu'à la finale et puis pouf, plus de jambes sur la dernière course.
Oui, je pense que ça doit être vraiment très frustrant pour lui. Et puis, pour revenir à Richard, il était un petit peu moins bien cette année. Après, il a eu pas mal de pépins dans sa préparation. Ça peut expliquer cela. Et par contre, Jules Ausha qui a vraiment fini la saison très très très fort en n'étant pas loin de battre l'invincible Clabo à Tallinn et à l'Arti.
Oui, c'était beau. Et tu parlais de Richard. qui avait eu des pépins physiques et moi je me demandais alors peut-être que je me gourre complètement toi tu le connais un peu et peut-être que tu suis plus que moi mais peut-être qu'il change un petit peu de cap c'était un sprinter pur et en fait on voit que sur des distances classiques alors pas sur les 50 km mais sur des distances classiques il peut aller jouer quelque chose aussi et et Voilà, peut-être qu'il est en train de prendre un cap où il essaye d'élargir un peu son panel et est-ce qu'il ne le paye pas du coup sur une spécialité
Ouais, c'est possible. C'est vrai que depuis déjà quelques saisons, on le voit quand même de plus en plus faire quelques apparitions en distance et des belles apparitions. Ouais. Donc... C'est possible que si en préparant un peu plus la distance, ils perdent un petit peu en sprint. Bon, ils ne perdent pas beaucoup non plus, mais c'est tellement serré que ça ne se voit rien. Des fois, ça change carrément le résultat.
Oui, c'est sûr. En fait, c'est des petits détails. Autant sur un 20 bornes, tu fais une petite erreur à un moment, c'est très souvent rattrapable. La petite erreur, pas la grosse suite de... de Amundsen ou Nien Gate, je ne sais plus. Ça, forcément, tu le payes cher. Mais en sprint, la moindre petite erreur, c'est fini, tu sautes.
Oui, en sprint, vraiment la moindre petite erreur, qu'elle soit tactique ou un moment où on n'accélère pas au bon moment. C'est vraiment instinctif quand même.
Tu connais bien ça, toi. Tu es plutôt sprinter. Oui,
je suis plutôt sprinter. Oui, oui. Mais c'est sûr qu'en sprint, tout… Ça va tellement vite qu'il faut vraiment prendre les bonnes décisions au bon moment. Et ça, c'est vraiment dur dans le feu de l'action.
Ouais. On parle des filles un petit peu.
Ouais, chez les filles, cette année, côté française, on a eu vraiment des belles performances de Flora tout au long de la saison. Elle fait 16e du général de la Coupe du Monde de distance et plusieurs top 10, dont une magnifique 9e place sur le fameux 50 km des Mondiaux de Trondheim. Donc pour Flora, c'est vraiment une belle saison et on rappelle qu'il n'y avait pas Delphine Claudel cette saison, blessée.
Ouais, Flora, elle a porté du coup un peu. Alors Delphine a couru au tout début de saison et d'ailleurs pas trop mal, malgré la blessure, parce que c'était déjà sous-jacent en début de saison. Et Flora, elle a porté sur ses épaules la responsabilité quand même un peu de devenir la chef de file de l'équipe. C'était Delphine et puis Flora, elle a... Elle a dû être là un peu comme la leader, alors pas toute seule. Il y a également Mélissa Gall et Lena Quintin qui sont là depuis quelques années. Mais voilà, Flora s'est imposée un peu comme la leader de l'équipe cette année. Elle a plutôt bien réussi, comme Hugo, elle a été très régulière toute la saison.
Oui, c'est exactement ça. Flora, en distance, surtout en skating, c'est vraiment une valeur sûre. Et pareil, parfois il ne lui manque pas grand chose pour monter sur la boîte, mais ça va venir avec un peu de temps.
Oui, oui, oui, moi j'y crois. Il reste encore un peu de temps, elle est toute jeune, 25-26 ans Flora.
Oui, oui, et puis chez les femmes, on a eu pas mal d'apparitions de jeunes aussi, tout au long de la saison, donc c'était super de voir ça, avec des belles performances, notamment de Julie Pierrelle, Léody Péry, ou même France Pignot en sprint sur la fin de saison. Ça offre de belles perspectives pour l'avenir.
Et ta petite sœur aussi.
Oui, Justine, qu'on a vue au Rousse, qui était plutôt bien.
Oui, elle a chuté au début de sa course, mais elle avait fait une belle course aussi. On espère revoir ces jeunes, petit à petit, venir compléter ces équipes de France féminine qui gonflent petit à petit, encore tout doucement, mais on espère voir des effectifs un peu plus étoffés les années futures.
Oui, c'est vraiment ça. Je pense qu'il y a pas mal de jeunes qui arrivent. Il faut arriver à monter une belle équipe avec les plus anciennes et les plus jeunes pour réussir à faire monter encore ce niveau d'ensemble et amener un peu plus de densité encore.
Oui, et puis Juliette Ducordeau qui a eu un peu du mal toute la saison et qui finit plutôt bien. Elle n'a pas fait la toute dernière Coupe du Monde. Tant mieux pour Villard parce qu'elle a fait une super course sur les France Club. Mais voilà, elle a fait des très belles courses du côté d'Oslo, il me semble, sur la Coupe du Monde, où elle était bien revenue. Donc voilà, moi, j'ai bon espoir aussi pour elle pour la suite parce qu'elle fait partie de l'équipe qui est en place depuis quelques années. Donc voilà, c'est l'expérience aussi de ces jeunes femmes qui doit aider les plus jeunes à s'installer.
Oui, exactement. C'est vraiment, je pense, un alliage entre les plus jeunes et celles qui ont un peu plus d'expérience. pour justement faire progresser encore tout le monde vers les toutes les tout meilleures places mondiales.
Ouais et on parle des plus jeunes. Il y en a un qu'on citait particulièrement. Il y en a deux si on parle des tout jeunes parce qu'il y a le suédois quand même Edwin Unger qui fait une saison de dingue, qui termine deuxième au général. Au début Mathis Deloge, donc on va parler de lui, était à la bataille mais c'est vrai qu'Edwin Unger... Il a été monstrueux toute la saison ce jeune suédois.
Ah ouais, là on a vraiment un phénomène aussi. Il a fait déjà toutes les courses. On s'est dit à un moment, il va fatiguer, il va baisser. Baisser, mais non, pas du tout. Il était là sur toutes les courses, les sprints, les distances, les relais. Et il était vraiment très très fort tout le long. Chapeau à lui, deuxième du classement général, vainqueur du maillot I23. Vraiment très très impressionnant. Peut-être enfin un Suédois pour venir challenger les Norvégiens.
Ouais, ouais, ce serait bien. Mais du coup, à la bataille pour ce maillot vert, Mathis Desloges, que tu connais bien, qui est du coin ici, qui est au Team Vercorizer.
avec toi on le voit pas trop au team vercors rizère tant mieux d'ailleurs ça veut dire qu'il est bien en équipe de france ouais tant mieux on le voit pas beaucoup mais il est bien bien pris là vraiment impressionnant pour sa première saison complète sur la coupe du monde on l'avait déjà vu un petit peu en fin de saison dernière, mais là, il s'est vraiment installé, et puis il est toujours régulier autour du top 10, top 15, et sixième du skiathlon des championnats du monde à moins d'une seconde du podium. Là, c'est vraiment très, très impressionnant, et vu comme il est motivé, à mon avis, il va aller encore plus haut. C'est peut-être l'avenir du ski de fond français et du Vercors.
Oui, c'est vrai que c'est... Je me souviens d'une discussion avec Olivier Michaud qui était un peu à contre-courant à une époque, à dire... non mais on peut mettre des jeunes en Coupe du Monde qui ont 21, 22, enfin les 23, on avait tendance à pas trop les mettre en Coupe du Monde il y a encore quelques années et à l'époque il avait lancé il y avait Camille Aude, il y avait Hugo Lapalue, il y avait Théo Chély, etc. Tous ces jeunes-là, il les avait lancés sur la Coupe du Monde et voilà, en fait, on voit qu'ils ont leur place. Alors certains tiennent le coup, d'autres non, mais en tout cas c'est pas parce qu'on a 21, je sais pas quel âge il a, Matisse, 21 ans, je crois, qu'il n'a pas sa place en Coupe du Monde, bien au contraire.
Oui, et puis lui, ce qui est bluffant, c'est que il a vraiment franchi tous les paliers très très vite, dans le sens où souvent quand même, les jeunes athlètes qui arrivent en Coupe du Monde, il leur faut quelques courses, voire quelques saisons pour vraiment monter dans la hiérarchie. Lui, d'entrée de jeu... dès le début de saison il a trouvé sa place et il a gardé jusqu'au fond jusqu'à la fin donc c'est vraiment très très fort yes et après donc si on continue on a aussi remis bourdin qui a pareil c'était sa première saison on va dire complète sur la coupe du monde et lui Et lui, il est vraiment très très fort, que ce soit en sprint ou en distance. Il est vraiment polyvalent. On l'a vu en demi-finale du dernier sprint à Tallinn, je crois. Et au Mondiaux, il fait 13 sur le 10 km. Donc il est vraiment dans le coup tout le temps. Et il a à peine un an de plus que Mathis. Donc vraiment très très prometteur pour l'avenir.
Et puis celui qui refait une apparition, qui arrive en cours de saison sur le circuit Coupe du Monde français, c'est Victor Lovera aussi. sur quelques courses a bien marqué les esprits notamment aux rousses où il fait meilleur français sur le 10 km libre il me semble et puis pareil il a fait une belle course sur cette fin de saison je sais plus c'était à oslo ouais au slo en classique ce coup ci mais
ouais victor vraiment très très impressionnant cette année il s'entraînait ordre hors des cadres des cadres fédéraux s'entraîner avec le team vercors et il était vraiment hyper motivé c'est vrai C'est vraiment quelqu'un qui s'entraîne beaucoup et qui aime bien faire les choses bien. Donc ça fait plaisir pour lui de voir qu'il réussit, que ça marche aussi bien. C'est je pense une surprise pour beaucoup. Quand on l'a vu septième en Coupe du Monde, je pense qu'il y en a beaucoup qui ont été surpris. Mais pour nous, au sein du team, ça ne nous a pas vraiment surpris. Tant parfois, il pouvait être impressionnant. Là, de le voir ensuite, il a enchaîné sur cette belle dynamique. Il a fait plusieurs top 10. C'était Cogne, Afaloun aussi, il fait premier français. Et puis il y a... Une belle 20e place au Mondiaux sur le 50 km. Vraiment très grosse saison. Et puis là, il va réintégrer les groupes cette année.
Oui, je pense que c'est bien parti pour lui. Puis on parlait des jeunes. Il y a ceux qui arrêtent dans les Français. Il y a notamment Renaud G qui, après une quinzaine d'années, 15 ans, je crois, de circuit haut niveau, s'arrête, prend sa retraite cette année. Il a encore couru une petite partie de la saison. les sprints, mais voilà, il nous quitte sur le circuit Coupe du Monde, on le verra peut-être encore sur quelques courses.
Ouais, ça va faire bizarre de ne plus voir Renaud sur les sprints en Coupe du Monde, on avait pris l'habitude de le voir tout le temps, et puis il était souvent dans le coup quand même, donc, bon, assez souvent malchanceux aussi, malheureusement, mais bon, une telle, enfin une telle, durée au temps sur la discipline du sprint à ce niveau-là, c'est vraiment impressionnant, puis on espère qu'il ne va pas rester.
trop loin du milieu non on va le revoir casser des cannes et chute et non je rigole mais on en parlait l'autre jour avec un de ses anciens coéquipiers paul goalabré il disait que ouais renault c'est particulier quand même il en a cassé des cannes ou des skis il est c'est le spécialiste alors peut-être qu'il va chercher un peu plus le contact il est il engage un peu je sais pas mais ou alors il a vraiment pas de chance le pauvre c'est sûrement un peu les deux à mon avis
Souvent quand même, c'est vraiment un pur sprinter. On a l'impression qu'il aime bien aller frotter aussi. Ça ne se passe pas toujours bien, mais c'est aussi ça le sprint.
Oui, et puis à l'international, il y a Paul Goldberg qui prend sa retraite aussi.
Oui, là il y a vraiment pareil. C'est vraiment un monument qu'on avait l'habitude de voir depuis de nombreuses saisons. Lui, il gagnait sur tous les formats. Il est arrivé par le sprint, mais très vite, il a gagné en distance aussi. Finalement, je crois qu'il a gagné, lui, sur la Coupe du Monde, dans tous les formats de course possibles. Il a encore gagné cette année à Falloon, le 20 km. Et puis, champion du monde du 50 km, il y a deux ans à Planica. Ça va faire tout drôle de le voir partir également.
Il y en aura peut-être d'autres qui vont annoncer leur retraite d'ici... D'ici un mois ou deux, on va voir. Mais je n'ai pas trop vu d'autres annonces dans le top niveau. Parce qu'après, à moindre mesure, mais même si ça reste des super athlètes, il y a Arnaud Chotan qui a dit qu'il arrêtait, Tania Kurek et Maya Even. Mais voilà, il y en a quelques-uns comme ça. Mais ils n'étaient plus ou pas forcément au plus haut niveau. cette dernière saison
Arnaud a fait vraiment des super résultats il n'y aura pas si longtemps encore même au mois de janvier je crois qu'il était dans les 30 après Manon sur la Coupe du Monde il avait quand même gagné le marathon de Languedigne il y a 2 ans un top 10 en Coupe du Monde je crois mais il était plutôt sur la pente descendante ces derniers temps
Dac, je ne sais pas s'il y a d'autres choses que tu avais prévues de dire si je te demande quel Quel est pour toi l'événement le plus marquant de la saison sur la Coupe du Monde
Ah, pour moi sur la Coupe du Monde ou avec les Mondiaux Avec les Mondiaux sur la saison au plus haut niveau. Moi, je dirais que c'est quand même ce 50 km masculin à Trondheim, vraiment avec la ferveur populaire. Moi, en tant que passionné de ski de fond, j'ai vraiment profité de A à Z. Et puis de voir Klebe gagner comme ça son 50 km, c'était vraiment quelque chose de beau.
Oui, c'est vrai qu'on l'a déjà dit dans l'épisode où on parlait des Mondiaux, mais... On entend souvent, c'est petit à petit, la mort du ski de fond, que même en Norvège, on ne suit plus, les audiences sont à la baisse, etc. Quand on voit le monde qu'il y avait, c'est quand même extraordinaire.
Oui, c'est quand même fou. Et il n'y a pas tant de sports qui arrivent à réunir autant de monde sur le bord des pistes.
Oui, c'est vrai. Puis dans des conditions, c'était aigüe, il pleuvait, c'était l'enfer. Et ils étaient là.
Oui, c'est ça. Ça rajoute encore un peu plus au mythe. Oui, c'est ça.
C'était vous qui avez lu La saison prochaine, c'est l'année des JO. En fait, cette année post-olympique, non, pré-olympique, c'est un peu l'année de la répétition générale avant les JO. C'est quand même plutôt de bon augure pour les Français. Je ne sais pas si ça va aller prendre des médailles. mais on a quand même une équipe qui est assez constante globalement. Tu as déjà des petits pronostics ou c'est trop tôt
C'est peut-être un peu tôt pour les pronostics, mais je pense que les Français vont ramener des médailles des JO, c'est sûr.
On est optimistes.
C'est sûr, même.
Il y aura peut-être le retour des Russes, de quelques Russes, alors sous bannière neutre a priori, mais ça fuite un petit peu que probablement Bolchunov sera de retour, même si a priori cette saison il n'a pas été hyper dominateur chez lui.
Oui, ça commence à fuiter, il y aurait sûrement les Russes sur ces JO, on a hâte de voir le niveau qu'ils vont avoir, est-ce qu'ils vont être très dominateurs ou pas, peut-être qu'ils devront baisser un peu. un petit peu, même si là-bas, il y a un tel réservoir. Et puis, comme tu dis, Bolchunov qui ne gagne pas toutes les courses en Russie. Alors, c'est soit lui qui a vraiment baissé en niveau, mais je ne suis pas convaincu. Peut-être que ça monte aussi là-bas. Donc, on a hâte de voir la confrontation entre les Russes et le reste du monde.
Oui, ça pousse un peu derrière. On va suivre ça. Bon, on est le 1er avril. Qu'est-ce qui reste comme compétition Parce qu'on dit que c'est la fin de saison, mais il reste la borderline. Tu vas aller courir, ça, à la borderline
Je ne pense pas cette année, bien pris au niveau scolaire.
D'accord.
C'est la borderline. Et puis dans l'équipe, il y en a pas mal qui vont à la Scarver & Net fin avril, là en Norvège. Ok. C'est sympa. Ou à la Jante Lopette aussi, dans deux week-ends. Pareil en Norvège. Ok. Il n'y a plus beaucoup de courses quand même.
Il reste le challenge des moniteurs, le 15 avril. Et puis il reste... Bah ouais, non plus rien. C'est la fin de la saison. Il reste un petit peu de neige pour profiter sur les hauteurs, mais pas beaucoup. Il faut monter avec les baskets au départ et puis chausser les skis. Mais voilà, on est arrivé en avril. On va arriver à la trêve, la période où les athlètes font la fête beaucoup. Ils boivent un petit peu, mais ils se relâchent surtout beaucoup avant de reprendre... reprendre l'entraînement à partir de mai, on va faire pareil je pense que je vais faire un mois d'avril off avec le podcast ou à peu près, peut-être encore un épisode la semaine prochaine et puis je vais couper un petit peu mais normalement, je repars pour une nouvelle saison.
Ah,
trop bien j'espère que tu m'aideras encore un petit peu Lucas.
Ouais, je vais continuer, c'est toujours un plaisir de t'aider et puis après de t'écouter
C'est cool, merci beaucoup
Merci à toi Nicolas
Bonne récup, bon repos et bon printemps à toi. À bientôt. Oui, à bientôt. Ciao. Salut. Merci à tous de nous avoir écoutés et suivis tout au long de cette saison. Mardi prochain, un dernier invité pour clôturer la saison hivernale de Nouvelle Trace Podcast. Et ce sera l'heure de la trêve printanière. C'était le dernier épisode pour faire un retour sur les résultats. Je tenais vraiment à remercier Lucas Gaillard qui a passé pas mal de temps pour m'aider dans cette... tâches et puis je vous invite à aller les suivre sur les réseaux sociaux mais en tout cas je les remercie pour toutes les informations toujours disponibles sur les compétitions Jacques Mignoret Bleu Blanski et Nordic Mag. Allez bonne semaine à tous, ciao Merci à Lucas Gaillard pour son aide pour la rubrique compétition. Merci à Régis Kahn de m'accueillir dans les locaux d'Aventure Nordique à l'Anse en Vercors et de participer activement à la rubrique Orc Trace. N'oubliez pas de vous abonner pour ne manquer aucun épisode. Laissez-nous un commentaire, quelques étoiles et surtout n'hésitez pas à partager sur vos réseaux. Je compte sur vous. Merci et à bientôt pour un nouvel épisode de Nouvelle Trace Podcast.
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