- Speaker #0
Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Céline Neve de Saint-Val, entrepreneuse de 32 ans et cofondatrice de Boucan Studio. Dans cet épisode, Céline partage avec authenticité son parcours d'entrepreneuse, ses réflexions sur l'équilibre vie pro-vie perso, mais aussi la création d'une boîte à plusieurs et la gestion d'équipe. Elle nous parle aussi de son rapport au corps, à la santé mentale, au sport. et à la maternité, particulièrement à la fameuse horloge biologique. Comme d'habitude, je vous propose un échange riche, incarné à l'image d'audace, j'espère, sincère, sans filtre et profondément humain. Je suis Chloé Genico, podcasteuse belge. J'ai tout quitté pour créer ce média indépendant en reprenant le flambeau de mon papa, qui lui était journaliste radio. Si vous aimez cet épisode, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à le noter 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Bonjour Céline.
- Speaker #1
Hello.
- Speaker #0
Merci de m'accorder un peu de temps aujourd'hui.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
Avec grand plaisir, je suis hyper contente de t'avoir sur le podcast. Il y a plusieurs sujets dont je voudrais qu'on parle aujourd'hui. Donc pour faire un petit topo, tu me diras comment tu te sens par rapport à ça. J'aimerais qu'on évoque d'abord ton équilibre vie pro et perso et ta charge mentale. Ensuite j'aimerais bien qu'on parle du sport et de la place que ça a pour toi. Tu es une grande sportive. J'ai envie d'avoir ton avis sur le sport avec les plus et les moins. Le couple, lorsqu'en off, tu m'as dit que tu sortais d'une séparation et qu'on a quasiment le même âge. Tu es un peu plus jeune que moi, mais c'est vrai que la thématique sur la pression que les femmes peuvent sentir à 32 ans en étant célibataire et pas encore maman, ou ne veulent jamais être maman, c'est aussi un point d'interrogation. J'aimerais que tu me donnes toi ton avis sincère par rapport à ça. Et enfin, pour finir l'épisode, j'aimerais que tu me parles de ton rapport au corps.
- Speaker #1
Ok, nickel.
- Speaker #0
Ça te paraît bien ? Ouais. Le sujet qui te parle ?
- Speaker #1
À fond.
- Speaker #0
Ok, génial. Alors, avant toute chose, est-ce que je peux te demander, Céline, s'il te plaît, de te présenter dans les termes que tu veux ?
- Speaker #1
Bien sûr. Du coup, je m'appelle Céline. J'ai 32 ans. Je travaille, je suis à mon compte. J'ai créé une boîte il n'y a pas longtemps qui s'appelle Boucan Studio. et donc on... C'est une boîte spécialisée dans le branding et de création de contenu. Côté de ça, j'ai d'autres projets comme ce blab dans l'événementiel culturel. Et voilà, je travaille ici au Mix où on est aujourd'hui. Je suis aussi prof de cycling en side project. Donc voilà, j'ai un peu plusieurs petites casquettes.
- Speaker #0
Oui, t'as beaucoup de casquettes. Boucan, j'adore le nom de cette boîte. Franchement, j'adore. Ça s'écrit B-O-U-K-A-N.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Pourquoi ce nom-là ?
- Speaker #1
Alors à la base, je m'étais mis à mon compte solo et j'avais choisi ce nom-là parce que pour moi c'est un bruit dissonant qui se fait entendre dans le brouhaha médiatique. Donc c'est l'idée un peu d'accompagner nos clients à comprendre ce qui les rend uniques et les traduire dans une identité, dans une communication un peu innovante. Donc j'aimais bien un peu cette idée de, voilà, on essaye de sortir un peu des codes pour se faire remarquer. Et quand je me suis associée avec Quentin, finalement on a cherché plein de noms, mais il y a beaucoup de noms qui existent déjà et ce nom-là résonnait aussi pour lui, donc on l'a gardé. Et boucan avec un K parce qu'il existe déjà un boucan avec un C, tout simplement. Et donc on s'était dit comme ça, il n'y a pas de confusion. Et donc boucan avec un K.
- Speaker #0
Oui, je te rejoins, moi, audace avec un O parce que A-U de audace, c'est déjà évidemment.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Et c'est trop marrant parce que j'appelle mes enfants, je les appelle mes petits boucans. Tu vois, donc à chaque fois, c'est ce que je fais, mes petits boucans. En effet, on les entend. Je rebondis dessus. Tu parles de ta boîte, tu parles d'association. Est-ce qu'on peut directement jumper dans le premier sujet qui est charge mentale, équilibre vie pro et perso ? Pourquoi ? d'être associée ?
- Speaker #1
Alors à la base, je ne cherchais pas à m'associer. En fait, quand je suis sortie des études, j'ai directement créé un projet qui s'appelle Soblab, dont je parlais en événementiel culturel. Et je pense que je n'avais pas la confiance en moi pour me lancer seule. Donc j'ai vite voulu trouver des gens pour être avec moi et créer un projet. Je pense que j'avais besoin de cette légitimité-là. Et c'est un projet qui a bien fonctionné, etc. Puis j'ai aussi travaillé dans la communication. Et donc... Quand je suis revenue en Belgique, je me suis dit, allez, pour une fois, je vais essayer de croire en moi et lancer mon propre projet, seule. Je pense que j'avais besoin un peu de me dire que j'en étais capable et qu'en fait, j'avais une valeur seule. Donc au départ, j'ai lancé ça toute seule. Ça a vite très bien fonctionné. Je revenais de deux ans en Guadeloupe. Je pensais que je n'aurais pas vite des clients. Et en fait, il y a vite eu le bouche à oreille et ça a vite fonctionné. Et je me suis vite sentie un peu débordée. Donc j'ai commencé à sous-traiter des prestataires, à m'entourer un peu d'une équipe freelance. Mais voilà. Et plus ou moins à ce moment-là, j'ai rencontré Quentin à une soirée techno, un peu bourrée, comme ça, genre inopinément. Puis il est venu me voir, lui m'avait vu sur Instagram, il aimait bien ce que je faisais. Lui, une formation vraiment de designer, et puis au fur et à mesure, il a créé aussi sa boîte, mais solo, aussi en s'entourant de freelance. Et il m'a dit, voilà, je suis chaud qu'on parle, machin. Et donc finalement, on s'est fait un petit call. Je commençais à collaborer avec lui. J'ai déjà eu plusieurs fois des personnes avec qui j'ai pu travailler et puis je ne le sentais pas trop, etc. Donc je ne voulais pas directement m'associer, mais je lui ai dit on peut commencer à collaborer ensemble. Donc un peu dans l'ombre l'un de l'autre, ces clients ne savaient pas que je bossais sur des projets et inversement. Et en fait ça s'est trop bien passé. Donc après six mois de collaboration, on a décidé de créer une boîte ensemble. Et donc maintenant ça fait un peu plus d'un an et demi qu'on est associés. Et maintenant, je vois vraiment un peu l'évolution. Je pense que c'était en termes de compétences, évidemment, ils complètent mes compétences.
- Speaker #0
Tu peux les détailler ?
- Speaker #1
Donc, les tiennes,
- Speaker #0
les siennes ?
- Speaker #1
Oui, on est tous les deux des créatifs. C'est un peu d'habitude, on a tendance à s'associer avec quelqu'un qui est vraiment à l'opposé. Donc, moi, je suis plus directrice artistique, donc je vais avoir plein d'idées sur base d'une page blanche. Toujours plein d'idées, toujours plein aussi du coup de projets, de choses que j'ai envie de lancer. Mais je m'épuise dans l'élaboration, en fait. À un moment donné, j'ai déjà envie d'être à la nouvelle idée. Et Quentin, il me complète parce que du coup, sur base de mes idées, il va pouvoir les réaliser, notamment en design. Par exemple, je puisse travailler des moodboards, commencer des pistes créatives et lui va vraiment les affiner, aller dans le détail. Donc même si on est deux créatifs, on intervient à des moments différents d'un projet. Donc ça, on l'a compris aussi en travaillant ensemble. Au début, en fait, on travaillait par client et pas spécialement par... compétences.
- Speaker #0
C'est ça, chacun a un client et puis...
- Speaker #1
Oui, c'était pas toujours très cohérent. Et en fait, on a fait des tests de personnalité avec une coach business. C'est super intéressant. C'est trop intéressant, vraiment. Ça s'appelle Working Genius, donc ça je conseille à 200%. Et qui, du coup, en fonction de sa personnalité, elle évalue dans quel cheminement on arrive dans un projet. Est-ce qu'on est au début, au milieu, à la fin ? Et c'est là qu'on a mieux compris un peu comment on pouvait se compléter et qu'on l'a appliqué à nos process de travail. Après, en dehors de ça, je pense que surtout, j'avais besoin d'un soutien émotionnel, beaucoup plus que lui. Je pense qu'il cherchait un peu un drive, des compétences, etc. à travers moi. Moi, je cherchais aussi quelqu'un, un bateau avec lequel mener le bateau, que quand ça va mal, je vequais quelqu'un, que quand ça va bien, je puisse me réjouir avec quelqu'un. Et je sentais que cette charge mentale, mais aussi ce rollercoaster d'entrepreneuriat, il était dur à gérer seul, que je prenais très fort à cœur. Comme ma boîte, c'était moi, j'imagine que t'es un peu pareil qu'Odesse. S'il y a quelque chose qui n'allait pas, c'est d'office ma faute. Maintenant, j'ai l'impression de construire quelque chose qui va au-delà de moi, à travers lui, mais aussi maintenant on a un employé, on a d'autres personnes qui travaillent pour nous. Donc la responsabilité et la charge, elle est partagée par l'équipe. Et donc ça, ça m'a permis de prendre une certaine distance. Boucan, c'est plus que moi. Maintenant, c'est une multitude de talents et de personnes, et c'est une charge aussi qui est partagée. donc je sais pas, symboliquement ça m'a aussi aidé à prendre un peu plus de temps
- Speaker #0
plus de distance par rapport à mes émotions et et toute la charte que ça peut être aussi de mener un projet j'ai deux questions qui me viennent quand je t'écoute est ce que tu penses que justement cette légitimité dont tu parles est ce typiquement féminin
- Speaker #1
Je pense qu'il y a de ça, c'est quand on a mené ce blab avec Lali, donc on faisait des soirées, etc. On n'était pas du genre à se mettre derrière le DJ, on n'était pas du genre à mettre des photos de nous sur nos réseaux sociaux, etc. Donc les gens ne savaient pas qu'il était ce blab. Et j'ai souvent remarqué que quand du coup finalement on allait à un rendez-vous, ils pouvaient être étonnés que ce soit deux femmes qui plus est jeunes, et parfois notre légitimité prenait un coup. On avait un DJ résident qui était Marius et souvent les gens pensaient que ce blab c'était Marius. Maintenant il a rejoint l'équipe mais bien après. Et donc il y avait un peu ce truc de, ben non en fait c'est notre projet, c'est nous. J'avais un peu besoin de briller je pense inconsciemment. Après c'était volontaire, au départ je me mettais en retrait. Mais au fur et à mesure je me suis rendu compte que j'avais besoin aussi de valoriser, de reconnaissance. Quand je me suis lancée à mon compte, c'était moi à 200%. Et bizarrement, après, j'avais besoin de partager ça aussi avec Quentin. D'ailleurs, on se met beaucoup plus en avant sur nos réseaux maintenant qu'on est à deux. C'est un exercice pas facile pour moi, mais je vois l'importance. Les studios de design, il y en a plein, de branding, sont tout aussi bons que le nôtre. Je pense que ce que les gens viennent chercher, c'est un accompagnement, c'est aussi l'humain derrière, et ça, on s'en est rendu compte. On a tous les deux une personnalité. Très fun, avec beaucoup d'autodérision, beaucoup d'écoute. Et dans nos retours clients, c'est souvent ça qui revenait. C'est là, merci, vous étiez là, vous étiez à l'écoute, etc. Donc on s'est rendu compte que nous mettre en avant, c'était aussi permettre finalement plus de clients, parce qu'ils viennent pour nous et pas que pour notre portfolio. On en parlait en off,
- Speaker #0
tout ce qui est personal branding, c'est vrai qu'on aime savoir qui sont ces personnes, d'ailleurs des belles boîtes ou des beaux projets, ça connecte.
- Speaker #1
À fond.
- Speaker #0
Ma deuxième question était, c'est un peu hors cadre, mais est-ce que tu penses que le fait d'être deux peut te permettre de demander d'asseoir tes prix au client ou de demander de toucher un client en disant il y a une équipe derrière toi ? Ce n'est pas juste moi en freelance qui fais ça vite fait sur le côté.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
C'est pas un questionnement peut-être.
- Speaker #1
Je pense que ça a joué plutôt aussi dans le fait de nouveau, alors je ne sais pas si c'est parce que je suis une femme, mais quand je me suis associée avec Quentin, Quentin a beaucoup joué sur l'augmentation de nos prix. Même lui, par rapport à moi, il était un messier, tu te... souvent, quoi. Et en fait, je ne me rendais pas compte parce que je suis tellement passionnée par ce que je fais. Et parfois, j'avais des projets qu'il venait me contacter, qui étaient des petits projets, mais j'avais tellement envie de bosser pour eux ou parce que c'était de l'associatif ou autre, que je réduisais, que je cotais, que... Et en fait, il était là, non, ça a une valeur, ce que tu proposes. Moi, je comptais aussi beaucoup mon temps. Il disait, parfois, ce n'est pas ton temps, c'est ce que tu apportes à la boîte. Et donc lui, il m'a beaucoup challengé son prix. Lui avant il faisait un peu plus des prix comme ça, un peu à la houlette entre guillemets. Il faisait des packs. Alors moi je calculais ligne par ligne, puisque je sais pas, des formations professionnelles, j'avais fait ça comme ça en agence. Et t'es là, oublie pas la valeur de ce que t'apportes et pas juste le temps que tu mets à profit sur un projet. Et donc il m'a bien boostée dans ça. Je pense qu'on s'est tous les deux nourries. Maintenant nos prix sont et justes et cohérents et rentables. Et donc ça, ça a été vraiment une réflexion ensemble. Et je me suis rendu compte que oui, il arrivait à... A vendre des budgets que moi je ne vendais pas avant, parce qu'il avait une meilleure notion de la valeur que ça pouvait apporter aussi à nos clients.
- Speaker #0
Tu recommanderais de s'associer ?
- Speaker #1
Alors oui, je recommanderais.
- Speaker #0
Et comment choisir la personne avec qui s'associer ?
- Speaker #1
Ouais, c'est une grosse question. Pas facile, je pense que... Parce que du coup, j'ai eu plusieurs associations, même si j'ai adoré aussi mes deux associés pour ce blab. Mais je pense que ça ne doit pas être par défaut. Je pense que d'abord, si on a envie de lancer un projet seul, il faut s'en sentir capable. Il ne faut pas se dire que je dois chercher quelqu'un absolument. Moi, je le disais dans un post sur LinkedIn, j'ai trouvé le bon associé quand je ne le cherchais pas. Je ne cherchais pas à m'associer et j'ai trouvé Quentin et ça s'est mis. Donc, je pense que c'est déjà ça. Ce n'est pas chercher à être légitime parce qu'on est avec d'autres personnes. Je pense qu'on est tout à fait capable de lancer un projet seul et avoir des freelances ou avoir des aides extérieures. Il y en a plein qui existent à Bruxelles, gratuites, pour nous aider. Donc, ça, c'est la première chose. Et je pense aussi par étapes. Avec Quentin, on a d'abord collaboré. avant de signer une société. Donc, on peut très bien travailler en deux freelance ou autre et donc vraiment se voir, travailler ensemble, voir comment on fonctionne et puis seulement s'associer. On a pris le temps, en fait. Donc voilà. Après, nous, on a aussi fait un pacte d'associer.
- Speaker #0
C'est très smart. C'est une bonne chose d'affaire. C'est comme un contrat de mariage. C'est un contrat de divorce qu'on fait, mais on le fait, il faut le faire. C'est des bonnes questions à soulever.
- Speaker #1
Et ça relève toutes les questions, alors que quand on est avec moi, on avait l'impression que c'était un peu un coup de foot professionnel. On est hyper alignés, on s'adore, c'est devenu mon meilleur ami. Donc on ne pensait pas qu'il y aurait des nœuds. Et le fait de faire ce pacte, on était là, ah oui, ok, et ça tu vois comment les choses, etc. Et donc on voyait qu'il y avait des petites nuances. Des envies un peu parfois différentes sur la vision, sur moi je me voyais bien aller à l'international. Quentin, il y a certains services qu'il voulait peut-être moins faire, machin. Donc ça a permis des discussions, même si on continue à faire évoluer les choses. Je trouve que c'était un bon exercice de mettre tout ça sur papier et de réfléchir à toutes les situations.
- Speaker #0
Il y a plein de bons conseils. S'entourer, prendre du coaching. Moi, je me suis aussi posé la question de m'associer. Pareil, pour ces questions de légitimité et de répartition de la pression, d'responsabilité, des charges, des coûts aussi. Mais en fait, j'ai pris une coach parce que je me suis dit, voilà, je préfère être seule au navire pour l'instant. Et puis, on verra. Mais c'est une très bonne question et très bon conseil aussi pour le pack d'associés. C'est ça, la charte d'associés, le pack d'associés. Comment tu le nommes ? Est-ce que tu as senti à un moment donné que tu étais proche ou même que tu as été en burn-out ? Est-ce que tu as remarqué des signaux d'alerte ? Et comment tu t'en es sortie ? J'imagine que cette association, ça en fait partie.
- Speaker #1
Oui. En fait, je pense que j'ai un besoin toujours d'occuper mon temps et de mener plein de projets. J'ai toujours envie de renouveau et j'ai toujours envie de nouvelles choses. D'ailleurs, c'est quelque chose qui a fait peur à Quentin. Quand on s'est rencontrés, j'avais déjà plein de projets. Puis Julia, je vais faire prof de cycling, elle était là. Et en fait, j'avais toujours ce besoin de renouvellement, de nouvelles choses. Et j'ai l'impression que c'est ça qui me nourrissait, mais en fait, c'est ça aussi qui prenait tout simplement de mon temps. Je suis aussi la première à un niveau privé. Aller venir aider pour les mariages, à faire, vu que je fais du design, à faire les cartons d'invitations, les machins. En fait, je me mets dans plein de projets, que ce soit privés ou pros. Et en fait, je m'oubliais un peu dans tout ça. Ça me nourrit, mais en même temps, je n'avais plus vraiment de temps libre. Et tu parlais aussi d'argent, mais du coup, vu que je ne valorisais pas assez la valeur de ce que j'amenais aux gens, je n'avais pas non plus beaucoup d'argent pour avoir du temps libre. Donc, je devais tout le temps l'occuper pour être rentable. Et à un moment donné, c'est posé cette question de choix. Choisir, c'est un peu renoncer. C'est très dur pour moi. Quand je lance un projet, j'ai envie qu'il réussisse, j'ai envie d'être dedans tout le temps. Au jour d'aujourd'hui, je me suis dit, ok, maintenant, le choix de m'associer, le choix de, par exemple, le cycling, je ne donne qu'un cours semaine. Ce blab, j'ai beaucoup diminué ce que je fais pour ce projet-là. Donc, j'ai dû faire des choix, en fait, parce que je me suis rendu compte que ce n'est juste plus possible de tout mener de front. et que je m'épuisais un peu dans tout ça et du coup je devenais beaucoup moins heureuse et passionnée par ce que je faisais, j'étais un peu irritable.
- Speaker #0
Tu te stressais aussi par tout mener bien et en même temps quoi.
- Speaker #1
Oui et je voyais l'impact sur les équipes quoi. Je peux être quelqu'un de très positive et très motivée mais quand j'en peux plus et quand le verre est plein, je peux être très... enfin voilà, en rigolant parfois on dit que je suis bad cop et lui il est good cop et donc je pouvais du coup vu que j'avais moins de patients, ça aide beaucoup. plus irritable aussi avec mes équipes et donc ça n'allait pas pour personne, pour moi la première, mais aussi pour l'ambiance dans l'équipe. Et donc voilà, ça a été de faire un peu ces choix-là, raisonner d'un point de vue aussi financier et raisonner d'un point de vue ok, avoir plus de temps pour moi et qu'est-ce qui me nourrit vraiment, qu'est-ce que j'aime. Et je reviens aussi à ce working genius quand on a fait ce test de personnalité et nous expliquait vraiment du coup qu'est-ce que dans mes projets ça va me nourrir et donc que je vais le faire facilement et que ça va m'amener du bonheur. Et donc ça m'a fait beaucoup réfléchir sur aussi les tâches qu'on peut faire parce qu'on n'a pas le choix et de se dire en fait ça maintenant je sous-traite. Si je paye quelqu'un,
- Speaker #0
j'ai pas de plus-value, c'est pas...
- Speaker #1
Voilà, en fait mon temps il est précieux, il me met à profit de ce que j'aime faire et de là où j'amène de la valeur aussi, que ce soit à mes clients ou à ma famille. Et tout ce qui ne me nourrit pas et qui du coup me met down, je vais commencer à sous-traiter et tant pis, je perds de l'argent mais au moins je me retrouve un peu dans cet équilibre.
- Speaker #0
Dans 100%. Dernière question concernant ton équilibre vie pro-vie perso. Comment tu structures tes semaines, tes journées, tes projets ?
- Speaker #1
Alors moi, j'ai adoré lire plein de livres sur optimiser son temps. Donc j'ai lu Avaler le crapaud, il n'y en a plus d'heures comme ça.
- Speaker #0
Une fois que c'est une bonne technique, moi je l'applique, j'avoue.
- Speaker #1
Mais là, j'essaye à fond, j'adore ça.
- Speaker #0
On met une tâche sur l'emploi du temps, c'est la seule tâche. Bien sûr, ce n'est pas la seule tâche que tu fais, en tout cas c'est celle. par laquelle tu commences et que tu dois finir. C'est ça. Attends, mais une. Parce que si tu as un tout doux de 20, moi, je perds la tête, honnêtement. Exactement.
- Speaker #1
Et ça ne termine jamais. Voilà, on s'est même invité. Pexo aussi. Bien sûr. Et ça peut paraître con ce genre de livre, mais moi ça m'a beaucoup aidée. Donc il y a eu beaucoup ça, organiser mes journées, mon attention. Donc par exemple, voilà, mes collègues ils savent qu'il ne faut surtout pas m'interrompre quand je suis dans un truc, tu prends un rendez-vous dans mon agenda, même si on est dans la Côte-Mélo, tu prends un rendez-vous dans mon agenda. Mais si on vient m'interrompre et que je suis sur une tâche, etc. En fait je ne m'en sors pas. Pareil avec tout ce qui est téléphone, WhatsApp, rendez-vous clients, j'essaye de tout organiser. Donc il y a eu beaucoup ça, l'optimisation de mon temps, de mes to-do et de comment les gérer, commencer par la tâche la plus importante. Parce que si après, du coup, ça te rend heureux, c'est un impression de ta journée, elle a été efficace. Il y a plein de choses comme ça où en fait, c'est aussi de la dopamine pour toi. Et l'autre chose, ça a été surtout que nous, on est dans une entreprise de service. Et donc, notre temps, c'est de l'argent. Et donc, c'est optimiser toutes les tâches qu'on peut ne pas faire ou qu'on peut gagner du temps dessus. C'était aussi un autre livre, je me souviens pas, je le redirai si je le retrouverai, mais par exemple, on a mis en place Calendly. En fait, tu gagnes du temps à plus de 3 milles.
- Speaker #0
Oui, c'est le qu'il me va un peu plus de mois, mais à plus de pip-pom de mille.
- Speaker #1
Exactement. Oui,
- Speaker #0
moi j'ai la même.
- Speaker #1
Et c'est con, mais quand t'as autant de rendez-vous que moi dans une semaine, je perdais du temps de fou à organiser des rendez-vous avec des gens. Et donc, toutes des petites choses comme ça. Là aussi, on bosse beaucoup sur notre CRM, sur plein de choses, pour que mon temps soit dédié à ce que j'aime, la création. et que tout le reste de l'organisation, l'optimisation de l'entreprise soit au top pour ne pas devoir gérer des bêtes choses qui peuvent prendre beaucoup de temps. Super intéressant.
- Speaker #0
J'avais une dernière question concernant la même venue quand on parlait. Comment tu fais pour faire descendre la pression ?
- Speaker #1
Je dirais qu'il y a plusieurs choses. Un, le sport. Je me suis rendu compte qu'en fait, j'étais quelqu'un avec beaucoup d'énergie, beaucoup de besoin de faire... plein de choses et que du coup, je n'arrivais pas à avoir vraiment un temps off. Il y a des personnes qui disent, moi, je vais aller boire un café ou je vais prendre l'air ou quoi. Moi, je n'arrive pas. Mon cerveau, il est tout le temps à penser à plein de choses et en fait, limite, je n'arrive pas à profiter du moment. J'ai du mal parfois aussi à couper. Tandis que le sport, c'est le seul endroit où j'arrive vraiment à décharger. Je fais d'ailleurs beaucoup de sports assez intensifs.
- Speaker #0
Tu fais quoi ?
- Speaker #1
Je fais du crossfit, je fais de l'aerox, je fais du cycling indoor qui est quand même très cardio. Après je fais aussi de la muscu et tout mais j'ai beaucoup pris... Par exemple j'aime bien le pilates mais ça ne me décharge pas. Je vais avoir un besoin de tout donner et de bien transpirer pour sentir que je vide ma tête. Donc ça déjà je me suis rendu compte qu'au départ je pense que je l'ai peut-être fait un peu pour le corps, pour la santé etc. Et maintenant je le fais vraiment pour la tête. Je me rends compte que ça devient prioritaire. Bon ici maintenant je suis à proximité du sport donc c'est super simple.
- Speaker #0
Tu travailles du mix ? Oui. Ok, tu as un corps ici.
- Speaker #1
Et ça, c'est un des meilleurs choix.
- Speaker #0
C'est pareil, c'est un investissement, mais hyper intéressant pour l'équilibre vie pro-vie perso.
- Speaker #1
Clairement, j'ai gagné un temps de fou. Les co-working à Bruxelles coûtent quasiment le même prix alors qu'il n'y a pas de sport. Donc bon, après, ce n'est pas toujours les mêmes structures, etc. Mais moi, ici, le bonheur, c'est de se dire, OK, sur mon temps de midi, je vais me faire un sport. Et en fait, je n'ai pas perdu de temps. Et je reviens fraîche parce que je me suis vidé la tête sur mon temps de midi. donc là Je n'ai jamais fait autant de sport de ma vie, mais parce que c'est juste à côté et que ça me fait énormément de bien.
- Speaker #0
Combien de séances tu fais par semaine ?
- Speaker #1
Je dirais 4-5, environ. Donc presque tous les jours.
- Speaker #0
On jump sur le sujet sport. Et moi, souvent, j'aime bien parler sport et alimentation et sommeil. Je pourrais rajouter hormones aussi, tellement ça m'intéresse au niveau des hormones dans le sport. On n'en parle pas alors que c'est hyper important. Dis-nous un peu toi, au niveau de ta diète, est-ce que tu en as une ? Est-ce que tu as eu des moments où tu étais vraiment fixée sur la diète ? Est-ce que tu as eu un rapport un peu anxiogène ou malsain avec la nourriture ? Comment tu décrirais toi ton rapport à la nourriture ?
- Speaker #1
Alors mon rapport à la nourriture, il a été très compliqué, plus jeune, parce que quand j'étais petite, j'étais tout à fait normale, mais quand je suis tombée en adolescence, j'ai grandi très vite. J'étais plus grande que la moyenne.
- Speaker #0
Céline, t'es énorme.
- Speaker #1
Voilà. Enfin,
- Speaker #0
j'étais aussi grande. T'es très mince, mais très grande.
- Speaker #1
J'étais très grande, mais j'étais un peu ronde et je n'avais pas de forme féminine. Donc, j'étais un peu... Enfin, voilà, je ne m'aimais pas du tout. Et à ce moment-là, ma mère avait arrêté de fumer, avait pris beaucoup de poids. Et donc, elle avait fait Weight Watchers. Oui. Et donc, tout le monde est passé, toute la famille est passée au Weight Watchers. Et grâce à elle et aussi au fait que je n'étais pas bien dans ma peau, j'ai perdu du poids. mais du coup j'ai eu une conscience aussi beaucoup plus... spécifique de ce que je mangeais. Et j'ai beaucoup gardé ça. Et surtout, j'adore cuisiner aujourd'hui. Et donc, j'ai l'impression que quand tu aimes cuisiner, que tu aimes les produits, etc., du coup, de un, tu le fais pour ta santé, pour ton corps. J'ai gardé un peu ces habitudes de proportion. Et puis aussi, maintenant, avec le sport, je me suis rendue compte aussi que... Moi, je suis flexitarienne, je ne mange pas beaucoup de viande. Et donc, il y avait aussi cette idée de se dire « Ok, en fait, mon apport en protéines n'est pas... » et peut-être pas suffisant par rapport à la charge de sport que je fais et aussi du coup peut-être des résultats que je pourrais avoir.
- Speaker #0
Au niveau de performance ou au niveau du corps, les résultats ? Les deux.
- Speaker #1
Parce qu'au départ, beaucoup de performance. J'ai fait l'Irox semi-marathon, des choses comme ça et je sentais en fait qu'il y avait des carences. Je parlais de sommeil et de fatigue, je sentais que j'avais besoin de plus d'énergie. Mais après, globalement aussi, je fais du crossfit ou ce genre de choses. Et donc, du coup, je vois les poids que je peux prendre et je me dis, en fait, il faut que mon muscle les récupère. Et donc du coup, je suis très curieuse. Je cuisine beaucoup et je suis très curieuse de trouver ces apports-là dans ma nourriture. Je pense aussi que quand on est entrepreneur et qu'on me trahit beaucoup, il y a un peu ce pesant indéquilibre. J'ai beaucoup fait la fête pendant les années. Maintenant, je suis plus en mode matcha girl à total pour garder mon énergie et gérer autant le sport que ma santé mentale et le boulot.
- Speaker #0
Tu penses que la fête, c'était un échappatoire ?
- Speaker #1
Je pense que la fête, c'était un peu un cercle vicieux. Vu que je travaillais dans la fête, j'aimais, c'était l'âge où je sortais beaucoup. J'ai toujours beaucoup aimé la musique. Je suis une grande créative, donc j'adorais la musique, j'adorais les expos, etc. Donc c'est un milieu qui me nourrissait, mais c'est un milieu qui est devenu un peu nocif. Parce que du coup, mes week-ends y passaient. J'y bossais, donc je n'y trouvais pas toujours totalement le divertissement. Et c'est pour ça aussi qu'il y a eu un peu un switch de vie. Et que ce blab, c'était bien pendant un moment, mais ce blab, dès plus qu'il était, on fait beaucoup moins de soirées, on fait plus des expos, par exemple. Ça évolue aussi avec vous aussi.
- Speaker #0
Voilà,
- Speaker #1
avec notre âge. On va en parler. Voilà.
- Speaker #0
Ok, et donc le sport pour toi c'est vraiment important, c'est recréatif, c'est un défouloir. Tu as toujours pratiqué une activité sportive ?
- Speaker #1
Oui, mais toujours très axée créative. Donc avant je faisais beaucoup de la danse, j'ai fait énormément de danse quand j'étais jeune. Je faisais du théâtre et du chant et du dessin, et voilà, c'était très artistique. Là où mes frères étaient beaucoup plus tennis, football.
- Speaker #0
Et pourquoi ? Tes parents étaient dans la créa aussi ?
- Speaker #1
Non, pas du tout. Donc moi, j'étais un petit peu le... Pas le guitare, mais... Oui, je suis la seule à avoir pris un parcours plus créatif. Donc j'étais toujours vue... Mon frère, il disait que j'étais une yoku. J'ai fait aussi des choix d'études. J'ai fait la com, mais en master, j'avais pris du socio-culturel. Là où mon frère a fait du droit. Donc j'avais vraiment un parcours un peu plus différent. Et en même temps, conventionnel. Parce que... J'ai fait beaucoup de trucs artistiques, mais je n'ai jamais osé me dire, ok, je vais faire des études pour être actrice ou lancée. J'ai quand même fait la com, c'est globalement plutôt conventionnel. Je pense justement qu'il y avait un peu ce mélange des deux mondes. Moi qui aimais beaucoup l'art et une famille plus conventionnelle, et donc du coup, je me suis dit, la com c'est le bon entre deux.
- Speaker #0
C'est ce que tu as créé aujourd'hui aussi, tu es créative dans une structure assez court classée. Voilà, j'allais dire business, accès business, en tout cas, il y a quand même une volonté de faire de l'argent. Oui, il faut bien en vivre, je veux dire,
- Speaker #1
ça doit être en fait. C'est ça, mais je crois que je me suis un peu perdue dans les deux. Je pense que ce blab, j'ai voulu faire totalement du créatif et en même temps, financièrement, c'était compliqué. Du coup, je m'épuisais, je le faisais par passion et tout le monde passait avant moi. On payait les artistes avant de se payer nous, on payait les structures, les machins. On ne voulait pas vendre les bières trop chères parce qu'il fallait que ce soit accessible à tout le monde. Mais moi, l'un dans l'autre, derrière, j'avais presque pas de salaire et en fait, je ne m'y retrouvais plus. Au départ, l'argent n'était pas du tout une motivation, c'était vraiment la passion. Et du coup, Boucan, pour moi, ça a été le bon entre deux. J'arrive à en vivre correctement et en même temps, je peux travailler mon art, ma créativité tous les jours. Même si je rêvais peut-être avoir un parcours plus artistique, je pense que c'est encore plus audacieux et ça peut être compliqué. Et je pense aussi que je ne me suis jamais sentie assez bonne dans une discipline artistique.
- Speaker #0
On y revient.
- Speaker #1
Tu vois ?
- Speaker #0
Même de légitimité.
- Speaker #1
Exactement. Tu vois, je fais un peu de photo, un peu de design. Je faisais de la danse, du chant, du machin, mais je ne me suis jamais dit « ok, je vais être chanteuse » ou « ok, je vais être danseuse professionnelle » .
- Speaker #0
Tu vois que la réussite te fait peur ?
- Speaker #1
Je ne sais pas si elle me fait peur, mais je pense que je suis très très exigeante avec moi-même. Et que, en fait, je me suis rendue compte que je n'étais pas une spécialiste. J'en avais fait un poste aussi sur LinkedIn. Ça m'a pris beaucoup de temps à réaliser que je ne pouvais pas, que ma personnalité n'était pas spécialisée dans une voie. Et qu'en fait, mon bonheur était dans plein de choses. Et que du coup... quand tu veux faire plein de trucs, tu ne peux pas être la meilleure dans une discipline en particulier. Et c'est ok. Mais pendant longtemps, je m'en voulais de ne pas être la meilleure en photo, la meilleure en design ou autre. Et en fait, j'ai compris que mon talent était dans cette transversalité. J'arrive autant à faire du copie, de l'écriture, que j'arrive à faire de la photo. Est-ce que je suis meilleure qu'un photographe pro ? Non. Mais du coup, j'ai une vision un peu plus transverselle. Et maintenant, je l'accepte à 32 ans. Mais au début, je tatinais plein de choses différentes.
- Speaker #0
Je me retrouve beaucoup aussi, mais très polyvalente. C'est vrai que c'est une qualité aussi à mettre en avant, mais c'est difficile quand on n'est pas sur une compétence.
- Speaker #1
Un créneau, oui. Oui,
- Speaker #0
très juste. Ton sommeil, quel rapport tu as au sommeil ?
- Speaker #1
Alors, quel rapport j'ai au sommeil ? Je pense qu'on parlait tout à l'heure de fêtes et de vie sociale. Moi, je suis vraiment un animal social, qu'entends aussi d'ailleurs. Avant, c'était combiner une vie professionnelle bien remplie et une vie sociale très très remplie. On parle de sport, mais il y a aussi, je fais la fête, j'ai tout le temps des restos, j'ai beaucoup d'amis, j'ai beaucoup de chance d'ailleurs d'être aussi entourée, mais du coup ça passait aussi avant. Et là maintenant, avec le temps, je me suis rendu compte qu'en fait c'est de plus en plus dur de tout combiner. Donc je suis beaucoup plus dans « je veux dormir mes 8 heures » . Alors c'est pas pour ça que je ne fais pas des écarts et que je ne sors pas encore. Je suis sortie à la hangar ce week-end, tu vois. T'avais raison. Mais je me rends compte, et ça va de pair je pense avec l'alimentation et tout ça, que j'arrive moins bien à fonctionner si je ne pense pas à mon sommeil, à mon alimentation, et qu'en fait du coup aussi globalement je vais être de meilleure humeur et mieux dans ma tête, dans mon corps. Donc le sommeil est devenu beaucoup plus important et aussi du coup l'hygiène de vie qui va avec le fait de, tu vois comme je le disais, avec ce blab, moins faire de soirées, moins être dans ce milieu nocturne qui pouvait du coup être un peu nocif aussi sur ma santé et mon sommeil, où là aujourd'hui j'ai une vie beaucoup plus bonne. Plus 9,17, enfin 9,18, tu vois, beaucoup plus cadré. Structuré. Ouais, beaucoup plus sain.
- Speaker #0
Tu traques ton sommeil, tes pas, combien de litres d'eau tu bois par jour, tu traques ?
- Speaker #1
Je ne traque plus. Ok. Au début, j'ai beaucoup traqué avec les montres, d'ailleurs, j'en ai pas.
- Speaker #0
Moi, je suis la pire, je n'ose pas avouer ça, mais je suis la pire, j'en ai une qui me collectait. Ah oui ? J'ai une montre à ma cheville parce que je trouve ça moche.
- Speaker #1
Et ça marche quand tu as ma cheville ? Oui, ça marche,
- Speaker #0
je n'ai pas. Ça marche même mieux parce que c'est les bras, tu vois, c'est le mouvement des bras qui traquent. Et donc, c'est la pire. Je la mets à ma cheville, comme ça, je ne peux pas qu'elle ne m'ait pas. Je suis vraiment starvée. et je trouve que c'est Tu vois un peu trop massif sur le poignet d'une femme. Oui,
- Speaker #1
c'est mes goûts. Elles ne sont pas très... Avec une tenue,
- Speaker #0
je trouve que c'est un peu moins esthétique. Et donc, je la mets à ma cheville.
- Speaker #1
T'as dormi.
- Speaker #0
Je viens de voir. T'as dormi. C'est la montre de mon mari parce qu'elle brassait plus haut. Bref.
- Speaker #1
Enfin,
- Speaker #0
la parenthèse. Donc, tu traquais et tu as arrêté ces traditions.
- Speaker #1
En fait, je traquais parce que du coup, quand j'ai commencé à me mettre énormément dans le sport et puis, il y avait les 20 kilomètres, il y avait les petits objectifs comme ça. je trouvais ça hyper intéressant de traquer, avec notamment ce travail, ce genre de choses. Et puis après, j'ai commencé à avoir un rapport pas très sain avec ça. Je me compare beaucoup parce que du coup, par exemple, je fais beaucoup de sport. Mais j'ai aussi créé un groupe de copines qui s'appelle la Crème Athletics. On fait du sport entre copines.
- Speaker #0
Trop beau canon. Il faut suivre son Insta, c'est trop beau.
- Speaker #1
Oui, on s'amuse bien. Et il y a vraiment cette ambition justement d'être inclusif. Pour comparer à d'autres collectifs de sport, nous ici, on est multisport. On s'est porté par des femmes, même si c'est accessible aussi aux hommes. Et c'est inclusif. Donc, on essaie toujours, quand on fait des événements, d'avoir des... des options plus pour débutants, etc. Mais du coup, j'étais driveée aussi par ces femmes, dont certaines sont très, très sportives. La plupart sont très sportives, mais certaines même à haut niveau. Et du coup, j'étais un peu dans la comparaison, notamment sur la course, où moi, j'ai un peu ce qui n'est vraiment pas très rapide. Après, je ne m'entraîne pas énormément. Et du coup, j'ai commencé à ne plus trouver ce plaisir. Parce qu'en fait, finalement, en mettant ma montre, ça tombait sur Strava, et puis j'étais là, bon, je fais des 6,30. Et ça me paraissait nul.
- Speaker #0
Alors que c'est tellement important de s'entraîner en lot. endurance basse, tu vois. Et même moi, quand je suis sur travail, je me sens obligée de me mettre en description, genre séance endurance fondamentale. En fait, meuf, t'as pas à justifier. En fait, tu cours quand tu veux, c'est pour toi. Mais bon, c'est vrai et tout ça, c'est quand même super anxiogène, je trouve.
- Speaker #1
Oui, et surtout quand tu commences à... Alors, c'est pas à leur faute, mais quand tu commences à t'entourer, moi ici, avec le mix de personnes qui font des triathlons, des machins, etc. Donc, j'ai que des publications avec Oui, l'Irox aussi, avec des temps de ouf. Et moi, je suis là, bon, alors que je m'entraîne quand même 5 fois par semaine et que je suis quand même sportive.
- Speaker #0
Cette surenchère de perfs.
- Speaker #1
Et ce n'est pas leur faute, ma faute. Non,
- Speaker #0
non, bien sûr, bien sûr. On était aux 10 000 pas par jour, maintenant on arrive aux 20 000 pas par jour. Mais je n'ai pas 3 heures pour marcher dans la journée. Donc ça, c'est cette surenchère qui est partout, j'ai l'impression.
- Speaker #1
Oui, et qui, du coup, moi, me mettait mal, en fait. Et donc, j'ai commencé à me dire, en fait, moi, au départ, je courais, évidemment. pour me faire du bien mentalement, mais aussi parce que j'adore la nature et donc j'adorais être dans des espaces verts. Et en fait, que je cours 5, 10 ou 15, j'essayais de me détacher de la montre. J'ai eu une coach aussi en trail qui m'a beaucoup appris à me détacher de ça. Et en fait, je n'ai jamais fait des perfs aussi bonnes grâce à ça, parce qu'en fait, on causait tout le long. On me dit, on court une heure, elle dit, on verra. Et donc finalement, on courait beaucoup plus. Et donc je terminais, on fait 16 kilomètres. Je n'avais jamais fait ça. je la regardais, je fais mais c'est une blague, elle dit bah oui c'est genre tu... Tu es dans le moment présent, tu n'es pas dans ton test, tu n'es pas dans ta trace, tu es juste en train de parler avec quelqu'un. On s'en fout. Et c'est comme ça que je le faisais le mieux. Donc, j'ai commencé un peu à me détacher. Après, j'ai envie de me remettre, mais plutôt sur tout ce qui est musculation, un peu cela, je fais plein de cours différents et en fait, il n'y a pas spécialement de logique. Donc ça, j'aimerais bien un peu retraquer un peu, OK, quel exercice, où, pourquoi, comment, etc. Mais sur l'aspect hydratation, tout ça, j'ai un peu laissé ma montre pour le moment.
- Speaker #0
mais plus pour moi me recentrer sur moi et en fait être fier de ce que je fais peu importe le ps etc très bon conseil moi j'avais aussi laissé ma montre de côté pendant mes trois fins mais j'ai eu trois grossesses mais deux je fais une fausse couche mais deux grossesses mon post partage a laissé vraiment ma montre de côté ouais après un iron man prépare un iron man où j'ai aussi tout le temps connecté et en fait c'est besoin de nouveau de de prouver, je ne sais même pas à qui.
- Speaker #1
Oui, et du coup, d'être un peu à l'écoute de ton corps. Parce qu'il y a des fois, je fais des PS de fou, je ne sais pas pourquoi, juste parce que j'arrivais à bien respirer. J'étais courir en Indonésie, il fait hyper humide. Donc, de fils, ton PS est moins bon. En fait, si tu es juste à l'écoute de ta montre et pas juste de tes signaux de ton corps, en fait,
- Speaker #0
tu n'es pas dans le bon. Non, tu es nulle et en fait, tu es hyper bonne parce que tu as des conditions différentes.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Pour enchaîner avec le troisième sujet dont je voulais parler aujourd'hui, c'est ta récente rupture. Et tu peux nous mettre un peu de contexte, si tu veux nous expliquer l'histoire d'amour que tu as eu et comment c'est fini, pourquoi, et comment tu te sens aujourd'hui face à ça, à 32 ans, de nouveau, entre guillemets, célibataire. Et voilà, l'horloge biologique qui avance, tout ça. C'est un sujet sympathique qu'on adore.
- Speaker #1
Voilà. Bah écoute, oui, donc moi je suis restée pendant plus de 7 ans avec mon ex-compagnon. Très belle histoire, très belle relation, énorme coup de foudre. Et donc là, il y a six mois, ça s'est terminé. Pas dû à un drame, pas dû à une situation, une tromperie ou autre. Je pense que ça fait beaucoup réfléchir sur le fait qu'à 32 ans, on était dans d'autres constructions. Tu as beaucoup de... de construction sociale qui viennent influencer un peu ta lucidité sur l'issue de ce couple. Je pense que c'est pour ça aussi que ça a pris du temps. Moi, j'ai beaucoup travaillé sur mon couple. Enfin, on a travaillé sur notre couple. On a été jusqu'au bout des choses pour essayer d'améliorer notre relation. Mais je pense aussi qu'à 32 ans, parce que du coup, en 7 ans de relation, j'ai grandi lui aussi. Je pense qu'indirectement, on sait un peu plus ce qu'on veut, ce qu'on mérite. projette. Et ça m'a aussi amenée finalement de me détacher de ces constructions sociales et de se dire en fait je veux mon bonheur, je veux son bonheur et il n'est plus ensemble. Et du coup d'essayer de se détacher de tout ça. C'est pas facile évidemment, je pense que moi, ma mère elle projette évidemment que j'ai des enfants le nombre de fois où elle me l'a insinué. Est-ce que je comprends tout à fait ? Mon frère a deux petites et je suis la prochaine sur la liste. Mais malheureusement, ces injonctions sociales, elles influencent aussi un peu sa vision. On a du mal à détacher le fait de se dire, ok, est-ce que ce n'est pas juste comme ça ? Après 7 ans de relation, il y a des choses qui se tassent, il y a la flamme qui est moins là, est-ce que c'est normal ? Ou est-ce que j'ai droit à autre chose, j'ai droit à mieux ? Est-ce que c'est ce que je veux ? Et je pense qu'il y a eu vraiment ce tourment de questions qui n'étaient pas claires, il y a eu aussi beaucoup de dénis. À des moments où j'avançais dans tous mes projets, toutes mes passions, je me nourrissais de ça et que du coup, je n'affrontais pas le problème. Et puis parfois, il y a des révélations, on se dit que ce n'est plus OK. On fait plein de choses dans sa vie, notamment en étant entrepreneuse, on fait le saut d'heure, on ose plein de choses. Et en fait, dans son couple, on met des œillères. J'ai eu un peu un wake-up call à un moment donné où je me suis dit en fait, je ne peux pas continuer comme ça. Je préfère prendre le risque, entre guillemets, que les choses arrivent plus tard, que rester dans une situation qui est inconfortable.
- Speaker #0
Tu disais que ta maman évoquait subtilement que peut-être elle voudrait être encore une fois grand-mère. Comment as-tu affronté ces questions ?
- Speaker #1
Je pense que ce n'est jamais malveillant, mais même avant cette relation-là, pendant longtemps, j'étais célibataire.
- Speaker #0
Pourtant, tu avais 25 ans. Oui.
- Speaker #1
Donc ça va, mais je n'ai pas eu mille relations. Et que ce soit mon père ou ma mère, la première question, ou même quand ils rencontraient mon père, je lui ferai un petit clin d'œil là, mais quand ils rencontrent des copines qui sont célibataires, c'est quoi les amours ? Ça a toujours été comme si c'était un peu le truc important et comme s'ils construisaient quelque chose autour de ça. Et du coup, avec moi aussi. Et même en rigolant, parfois, quand je venais tout le temps avec des copines, je leur disais peut-être que j'ai changé de bord, parce que ça m'agacait en fait. que ce soit tellement important pour eux que je sois accompagnée pour être heureuse.
- Speaker #0
Oui c'est ça, c'est peut-être qu'ils projetaient le couple au bonheur. Alors qu'on peut être heureuse seule. Exactement. Pareil, j'ai ma soeur jumelle qui elle aime les femmes, et c'est vrai que souvent on me demande alors elle est en couple ? Je dis non, enfin elle l'est pas actuellement, mais elle est heureuse, elle s'épanouit, c'est des choix aussi.
- Speaker #1
C'est ça, comme si le couple pour moi n'est pas synonyme de réussite. Et de bonheur. Et de bonheur, même si, et pas que à travers eux, mais à travers aussi les constructions sociales. évidemment que moi ça me faisait me poser des questions sur mon estime de moi, pourquoi j'arrive pas à me caser pourquoi j'ai personne, pourquoi on veut pas de moi plus que, bon j'arrive à plaire j'ai des petites histoires mais j'avais pas toujours à me mettre en couple et je pense du coup c'est pas toujours positif non plus parce que du coup j'ai fort cherché ça pendant longtemps, personne avec qui me caser etc et je pense du coup aussi ça n'a pas aidé à être clairvoyante aussi sur la fin parce que t'as ces constructions où tu te dis est-ce que je vais terminer seule avec des Ausha quoi Merci. J'exagère le trait, mais il y a un peu ce truc où toutes ces constructions de la réussite, c'est être en couple. À 32 ans, toutes mes amies construisent une maison, construisent leur couple, construisent une famille. Et moi, je déconstruis tout et je retourne à la caisse départ. Ce n'est pas vraiment la logique d'enlever tous ces fondements. Et en même temps, je savais que mon bonheur était ailleurs.
- Speaker #0
Qu'est-ce que tu réponds à ces questions que j'imagine qu'on doit te poser à demi-mot ? Alors c'est pour quand les enfants, ou est-ce que tu veux être mère ? Qu'est-ce que tu dis ? Ça pourrait peut-être aider des auditrices qui sont dans la même situation, soit qui ne veulent pas d'enfants par choix, soit qui, actuellement, n'ont pas encore trouvé le bon partenaire.
- Speaker #1
Oui. Moi, je me dis que... Alors, quand j'étais avec lui, je me projetais d'avoir des enfants. Et donc, la question... Quand mes parents ou d'autres personnes me posaient la question, en fait, j'esquivais et je disais que ça allait arriver dans quelques années. Maintenant que je suis célibataire, je me dis, en fait, ça doit... pas être, comment dire, ça doit venir quand c'est le bon moment et pas quand ça nous est imposé par la société. Et je pense que maintenant, il y a de plus en plus de langues qui délient sur d'autres solutions.
- Speaker #0
Je l'assume aussi.
- Speaker #1
Il y a la condamnation d'obésité. Moi, c'est des choses que je compte envisager. Là, j'ai 32 ans, donc je me dis que j'ai peut-être encore un ou deux ans avant de vraiment me poser la question. Parce que je pense que je veux avoir des enfants, que j'aimerais avoir des enfants. Après, je pense qu'on veut un enfant quand on est aussi avec la bonne personne. Pour le moment, il n'y a pas cette bonne personne. Donc, difficile de me projeter concrètement sur ça. Je pense que je voudrais être mère, mais avec la bonne personne. Donc, on verra.
- Speaker #0
Si tu avais une fille ou une nièce... ta nièce je pense.
- Speaker #1
Ouais j'ai deux petites nièces.
- Speaker #0
Ouais j'ai vu sur Insta, trop chou. C'est pour ça que pour moi c'est, quand je vois ça transpire l'amour et la maternité.
- Speaker #1
Oui, je me rends, mais en étant tati et marraine ma soeur a la même chose. Je me rends compte que j'adore, je les adore à 200%.
- Speaker #0
Un amour inconditionnel. Oui. C'est comme de moi tout le temps, et alors ta soeur en fait elle les aime, puisque moi je crois. Tu vois, elle est tellement en barrière. Oui. C'est inconditionnel. Donc, à ces nièces-là, si elles sont dans cette situation, alors quel discours tu voudrais leur transmettre ?
- Speaker #1
Oui, moi, je leur dirais déjà d'avoir confiance en elles, parce que je pense que l'estime de soi est hyper importante pour savoir, que ce soit avoir des enfants ou même de manière générale, trouver le bon partenaire, etc. Ça commence par s'aimer soi. Donc, moi, je suis la première à faire des conneries devant le miroir en disant « t'es trop belle, machin, tu vois, avec elle, ouais » . Parce que je pense que ça part de là, en fait. Ça part de l'image qu'on a de soi. Et en fait, une fois qu'on est ancré et qu'on aime là où on est dans la vie, on se pose moins la question de j'ai besoin de quelqu'un pour exister, que ce soit un partenaire ou j'ai besoin d'enfants pour être épanouie. Donc déjà ça. Je pense aussi que cette pression et cette charge sociale, en fait, elle n'est pas spécialement bonne et que les choses viendront quand elles viendront et comme elles viendront, que ce soit être maman très jeune ou être maman plus âgée. J'espère que je serai aussi un modèle pour elle dans ça, d'entreprendre, d'avoir mené mes propres projets, d'avoir pris des chemins de vie qui n'étaient peut-être pas les plus simples, que ce soit personnellement ou professionnellement parlant, mais de quand même y arriver et je pense de traduire quand même un bonheur. Je suis assez alignée au jour d'aujourd'hui avec mes choix et avec tout ce que je fais. Je suis reconnaissante de ça et j'essaie de ne pas me poser de questions pour le reste.
- Speaker #0
À un moment, tu as hésité à faire un enfant avec lui pour faire taire tous ces questionnements, pour arrêter ?
- Speaker #1
Je n'ai pas hésité parce que j'étais aussi au moment de la création de Boucan, etc. Et donc, je m'étais dit, OK, pas optimal. Lui non plus n'avait pas spécialement envie d'avoir un enfant tout de suite. Par contre, ça n'a pas aidé dans la rupture plutôt. Pas spécialement le fait qu'on voulait un enfant, mais que je m'étais tellement projetée avec lui. On avait beaucoup... parler de projets d'avenir, pas spécialement enfants, mais maisons, etc. On aurait pu acheter dans pas longtemps. Et du coup, déconstruire le rêve ou l'histoire ou l'imaginaire que j'avais projeté avec lui et personne d'autre, ça, ça a été compliqué. De me dire en fait, maintenant, je vais revivre pour moi-même. Je vais avoir un autre imaginaire. Ça a influencé aussi mon choix de la rupture. Je pense que quand on rompt à... 24 ans c'est différent que quand on en a 32 ans et que ça fait 7 ans qu'on se projette avec une personne. Donc ça c'était compliqué.
- Speaker #0
Tes proches, comment tu aimes qu'elles viennent te parler de ça ? Parce qu'on ne veut jamais être maladroite quand on va en parler avec mes... Bon moi je suis très cash avec mes amis mais c'est... Je réalise aussi que parfois peut-être je manque de tact. Comment toi dans cette situation-là tu aimes qu'on aborde le sujet ou qu'on n'en parle absolument pas ?
- Speaker #1
Par rapport à ma rupture ?
- Speaker #0
Par rapport à ta rupture et le fait d'être seule à 32 ans et... Voilà, les incertitudes quant au fait potentiel d'être maman prochainement ou différemment.
- Speaker #1
Alors, il y a un mix. Mes parents, je pense qu'ils ont compris que j'avais besoin de distance par rapport à ça. En fait, quand j'ai annoncé ma rupture, moi, j'ai réagi de manière très différente que mon ex-conjoint. C'est-à-dire, je me suis mis dans ma bulle, je l'ai dit à quasi personne. En fait, je pense que justement, toutes ces projections, je n'avais pas envie. Je n'avais pas envie que j'ai un avis du conque.
- Speaker #0
Que tu n'as pas demandé ?
- Speaker #1
Même si je pense que peut-être la plupart auraient été bienveillants, mais j'étais vraiment en mode lockdown. J'avais besoin d'être un peu dans ma bulle, le temps de process. Et puis après, au fur et à mesure, j'en ai parlé. Mais je n'ai jamais eu, par exemple, de grosses discussions avec mes parents concernant cette rupture. Parce que je pense aussi que ça faisait longtemps que j'ai processé. Comme je disais, on a beaucoup travaillé sur notre couple, donc ce n'est pas arrivé du jour au lendemain. Donc voilà, et d'un point de vue de mes amies, moi mes amies c'est mes psy, donc pour le coup c'est l'inverse, j'en parle beaucoup beaucoup avec elles. Et du coup elles ont aussi eu des étapes préliminaires avant la rupture, elles ont vu qu'on avait tous les deux donné aussi pour cette relation. Et maintenant, au jour d'aujourd'hui, l'aspect célibat, alors j'ai la chance, enfin je ne sais pas si c'est la chance, mais je n'ai pas énormément d'amis qui sont mamans, ou enfin il y a pas mal de mariages, etc. mais il n'y a pas encore beaucoup d'enfants aidants. Certaines amies qui sont mariées, il y en a qui ne sont pas encore prêtes non plus d'avoir des enfants. Donc on a plutôt des débats communs malgré la situation qui est différente. On le voit, il y en a certaines qui ne se projettent pas d'avoir un enfant alors qu'elles sont mariées. Donc elles sentent déjà la pression parce que c'est encore plus la logique que le monde célibataire. Tout à fait. Donc c'est vraiment un sujet qu'on échange. Et puis aussi, je me suis involontairement beaucoup entourée d'amis célibataires ou dans la même situation que moi. Je te parlais de la crème. L'autre jour, je ne sais plus, quelqu'un me fait remarquer. Il me dit, la crème, vous êtes toutes célibes. Et je dis, on est toutes célibes. Et ce n'est pas vraiment volontaire, mais je pense que tu te tournes vers des personnes qui soit vivent la même chose, soit l'ont vécu et qui, du coup, vont être un soutien et vont comprendre directement ce que tu traverses. Donc là, en ce moment, je me suis aussi beaucoup entourée de personnes qui sont dans la même situation. Ça m'aide à relativiser, à me dire, OK, je ne suis pas la dernière de 32 ans seule sur le marché. Et puis voilà, aussi d'un point de vue train de vie. Oui,
- Speaker #0
c'est ça, ce qu'elle a dit, raison le temps, l'espace mental. Ce que vous faites, la crème et tout, c'est génial. Tu vois, limite, j'adorerais faire partie comme ça d'une communauté. Oui. C'est génial. Mais réalistiquement, avec les deux petits bouts, ton mari, tout ça, il y a moins le temps. Oui. Pour finir, j'aimerais qu'on parle de ton rapport au corps. Tu nous as dit que l'alimentation avait déjà été un sujet dans le passé, durant l'adolescence. Moment charnière où on se construit. Donc aujourd'hui, ton rapport au corps, quel est-il ?
- Speaker #1
Mon rapport au corps, il est meilleur, mais il n'a jamais été super bon. Je pense que quand, comme tu dis, en pré-adolescence, en adolescence, il y a un peu un bug à ce moment-là, je pense que du coup, ça reste. Je pense que j'ai eu des problèmes de... un peu de dysmorphophobie. Je ne sais plus comment on dit, mais je ne me voyais pas du tout comme j'étais. Il y a eu une période où je ne mangeais presque rien et pourtant je me voyais ronde. Je me suis toujours vue comme imposante parce que je suis grande, parce que je ne suis pas non plus super fine. Et c'est quelque chose qui me dérangeait. J'avais envie de m'effacer. Pour ceux qui n'ont pas l'image,
- Speaker #0
Céline est grande et très fine. C'est vrai que le trouble de dysmorphophobie, c'est une morphologie. Je ne sais plus comment on dit, mais oui, tu es très grande et très fine. Tu es une mannequin, franchement.
- Speaker #1
Ben écoute, au jour d'aujourd'hui, je me rends compte quand même, évidemment, surtout à travers le sport, j'arrive beaucoup plus à m'accepter. Mais je pense que c'est... Genre consciemment, je ne me vois pas trop comme je suis et j'ai encore un peu du mal. Mais, enfin inconsciemment, pardon, mais consciemment, j'essaye de m'aimer comme je suis au jour d'aujourd'hui. Je pense que ça arrivait aussi avec le côté entrepreneuriat parce que je me suis dit, en fait, maintenant, je dois être out there. Je dois commencer à... Dire, ben voilà, je fais ça, venez bosser avec moi. Et donc, du coup, être beaucoup plus dans le personnel branding, comme tu le disais, qui est quelque chose que j'avais complètement mis de côté. Et donc, me dire, OK, je dois m'exprimer, je dois me montrer. Parce que du coup, d'un point de vue pro aussi, je vais mettre plus de photos, ce genre de choses. Ça a été un peu un exercice pour avoir une meilleure estime de moi. Et j'aime bien un peu cette phrase, tu vois, fake it until you make it. Il y avait un peu cette idée de dire, OK, fais semblant que tu crois en toi, parce que si toi, tu ne crois pas en toi, personne ne va croire en toi. C'est vrai, tu vois, si tu te ramènes à un rendez-vous et que t'es là, t'es pas très bien, t'es pas à l'aise ou machin, pareil dans la drague ou dans plein de situations, si tu crois pas en toi, en fait, la personne en face va pas avoir envie de bosser avec toi ou va pas être intéressée par toi. Et donc j'essaye un peu d'être dans cette mouvance, de me dire « allez, en fait, c'est ok » . Et donc je mélange une partie de moi où je me mets beaucoup plus « out there » et je mélange ça avec beaucoup d'autodérision aussi, je sais pas si t'as remarqué, sur mes réseaux ou même avec Boucan. Bah oui,
- Speaker #0
avec Boucan, j'ai vu en tout cas la petite vidéo. Voilà.
- Speaker #1
On aime beaucoup rire de nous-mêmes parce qu'en fait, je pense qu'il y a une part de moi qui, comme je n'aime pas trop ce truc de me mettre un peu en avant. Je suis là, en fait, j'arrive à plus ou moins m'assumer, mais j'arrive aussi à me foutre de ma gueule. Je ne sais pas, je me retrouve un peu dans ce mélange d'entre deux et j'arrive du coup beaucoup plus à avoir une meilleure estime de moi. En tout cas, j'essaye.
- Speaker #0
C'est ce que tu donnerais comme conseil, fake it until you make it, pour quelqu'un qui doute un peu de soi.
- Speaker #1
Oui. Je pense, oui, déjà physiquement, je pense que c'est un peu osé. Moi, j'ai osé mettre des vêtements beaucoup plus sexy à certains moments, alors qu'avant, je me... Et en fait, je pense qu'il y a un peu ce truc que tu embraces, quoi. T'es là, OK, je suis sexy, j'y vais, quoi. Et beaucoup de sport,
- Speaker #0
je trouve aussi. Le fait d'y aller, tu vas voir la communauté, surtout l'Irox. Crossfit, t'as quand même une communauté, tu vas. Bon, personne ne se juge, c'est pas la mentalité, mais c'est vrai que ça demande aussi un petit peu de courage d'aller au cours. et en fait, moi je trouve, en tout cas quand je... Tu lèves lourd, tu dépasses ce que tu pensais atteignable, etc. Ça te donne un boost de confiance.
- Speaker #1
À fond. Oui, tu sens que tu vois des corps aussi tellement différents.
- Speaker #0
Oui, c'est ok en fait.
- Speaker #1
Il y a plein de... Alors on en parle beaucoup aussi dans le milieu du crossfit. Il y a une différence entre la force et le corps. Et en fait, tu as des femmes rondes, mais qui vont prendre des poids de ouf parce qu'en fait, elles ont plein d'aides muscles, en dessous, entre guillemets, du gras. Et donc, il y a un peu cette idée de... Le corps ne veut pas spécialement dire santé. Le corps ne veut pas spécialement dire force. Et en fait, tu peux être très fière de toi autrement que juste avec une image. Mais aussi le fait qu'il t'ait lu mes kits, je pense, d'un point de vue entrepreneuriat ou d'un point de vue développement personnel, en fait, dans la vie, de se dire OK, en fait, il faut que je crois en moi, sinon je ne vais pas avancer. Tu vois, de faire aussi, tu vois, pour moi, l'entrepreneuriat, c'est être doué et ce n'est pas juste penser, ce n'est pas juste de dire j'ai plein d'idées, machin. Non, en fait, c'est de passer à l'action et tant pis si tu tombes, si tu échoues, si ce n'est pas top, tu recommences. Mais pour moi, c'est vraiment ça la nuance entre... Une personne qui ne fait pas l'entrepreneuriat et l'entrepreneuriat, l'entrepreneuriat c'est celui qui a aussi plein d'idées, sûrement autant de bonnes idées qu'une autre personne, mais qui va les faire en fait, qui va vraiment les tester. Parce que si tu ne passes pas à l'action, en fait...
- Speaker #0
Tu rêves en fait, tu rêves, tu ne sais pas dans quel.
- Speaker #1
Et en fait tu fais tes stratégies, tes machins sur papier, et tu es là oui ok, mais en fait tu ne fais jamais rien. Et en fait il vaut mieux faire à demi-mot et tester que ne pas faire quoi.
- Speaker #0
Tu n'es pas perfectionniste ?
- Speaker #1
Si de base, totalement. Mais je pense que justement l'entrepreneuriat m'a appris à me dire ok on essaye en fait. On essaye, on voit, on réajuste. Parce que tant que tu ne fais pas, tu n'arrives pas à avoir un vrai feedback. Donc maintenant moins, mais par contre j'ai ce challenge-là d'un point de vue management. Autant dans le faire des projets j'arrive à tester, autant dans le fait de déléguer, d'apprendre à ne pas être... Enfin il faut être exigeante, mais parfois j'étais très... Micro-management, tu as vraiment regardé machin, maintenant je suis là ok, en fait je délègue, je montre et j'apprends à faire monter tout le monde en compétences plutôt qu'être dans la critique ou être dans l'exigence que je pouvais me faire à moi-même avec les autres.
- Speaker #0
Oui parce qu'être manager ce n'est pas inné, c'est des compétences que tu acquiers aussi et qui sont venues. Est-ce que c'est un rôle difficile à prendre pour toi de manager les gens ?
- Speaker #1
Oui, pour moi c'est le plus dur. Alors que je suis un oiseau social et que je pense que tu irais parler à mes collègues, ils te diraient que tout se passe bien avec moi. Mais moi, dans l'autre sens, je trouve que c'est super dur. J'ai vraiment du mal à trouver le bon équilibre entre être entre guillemets l'amie de mes collègues ou de mon associé et en même temps pouvoir dire quand quelque chose me dérange. Déléguée, comme je le disais, j'ai eu l'habitude de bosser pour moi, pour mes trucs. Donc j'ai tendance à demander quelque chose et à attendre que ce soit aussi bien que ce que j'aurais fait plutôt que me dire que ce n'est peut-être pas aussi bien mais que c'est juste différent. donc c'est peut-être aussi bien, c'est juste différent ou montre lui comment toi t'as fait plutôt que critiquer donc ça, ça a été tout un process alors que je ne suis pas méchante mais je me rendais compte que j'avais vraiment du mal et je pense que quand on crée aussi une boîte c'est hyper important de monter en compétence ses équipes être à l'écoute, comprendre qu'il y a d'autres manières de faire les choses et qu'elles sont toutes aussi bonnes et tant mieux en fait, si je n'ai pas des copycats et que je n'ai pas des personnes qui ne me ressemblent pas c'est ça qui va nourrir notre projet ... Mais au début, je n'avais pas conscience de ça. Donc, j'avais tendance, même avec des prestataires, à déléguer. Si ce n'était pas ouf, j'étais là, OK, je vais faire moi-même.
- Speaker #0
Et là, on s'est tombé. C'est bon, stop. Arrête, arrête.
- Speaker #1
Il faut avoir la patience. Alors que c'est important.
- Speaker #0
Est-ce que tu as un conseil à donner à quelqu'un qui voudrait se lancer ? On a parlé pas mal. Oui,
- Speaker #1
on a parlé pas mal. Je pense, pratico-pratique, je lui dirais d'aller dans des incubateurs d'entreprises. on parlait de cheveux et tout ça Il y en a plein. Moi, j'avais fait Startlab, mais avant, pour Sublab, j'en avais fait un autre à Saint-Gilles. Là, on est au réseau Entreprendre. Ça, pour moi, c'est un must, parce que déjà, c'est gratuit, c'est financé par Bruxelles ou par d'autres initiatives. Et là, on va rencontrer d'autres entrepreneurs, entrepreneuses. Donc, il y a vraiment cet aspect réseau aussi. Et il y a cet aspect coaching sur plein de sujets. Conseils, informations. Donc, ça, vraiment, ça aide. Surtout quand on est seul, on s'envite seul dans l'entrepreneuriat. On s'est entouré. Et après, je pense, non, je reviendrai sur ce que je disais, le fait de faire, en fait. Je pense que moi, j'ai plein d'amis qui sont un peu... Je pense que c'est l'âge aussi, où parfois on se dit « Je vais arrêter mon thème, je vais peut-être faire autre chose. » Amis et amis qui me parlent de plein d'idées. Et d'ailleurs, certains, ça me fait rire. Certains, ils disent « Oui, mais je ne te dis pas tout sur mon idée. J'ai peur que quelqu'un me copie. » Et en fait, je suis là « Mais non, personne ne va te copier. » parce qu'en fait, entre le fait d'avoir une idée et la faire, il y a un monde. Donc c'est vraiment maintenant... teste ton truc et tant pis en fait. On a cette mentalité je crois en Europe de peur de l'échec qui est beaucoup différente aux Etats-Unis où ils font plein de trucs et puis si ça tombe à l'eau c'est pas grave. J'aimerais qu'on ait plus ça ici en fait. Moi ce blab, je n'ai pas réussi à en vivre totalement, mais c'était la meilleure ligne sur mon CV pendant des années. Ah, tu as mené un projet, tu as fait des événements avec plus de 1000 personnes, ça a été tout bénef. Donc je ne regrette pas que ce n'ait pas été totalement une réussite financière, parce que ça m'a amené plein d'autres choses. Donc autant faire et puis voir.
- Speaker #0
Bien d'accord. Je pique cette question à Tim du podcast Donne le rythme, c'est une question que j'aime bien. Il dit, qu'est-ce qu'on pourrait te reprocher ?
- Speaker #1
Qu'est-ce qu'on pourrait me reprocher ? Attends, celle-là, je ne l'avais pas préparée. Je pense qu'on pourrait me reprocher ce côté un peu têtu que je peux avoir et que j'essaye d'optimiser. Je te parlais du good cop, bad cop tout à l'heure. J'ai un peu ce truc où quand je veux quelque chose, il faut que je l'ai tout de suite. Mon père me disait souvent ça. Quand j'ai une idée en tête, je la regarde. Je peux être un peu chiante avec ça.
- Speaker #0
Obsessionnelle ?
- Speaker #1
Oui. Parfois, je ne tempère pas. Je ne me dis pas si c'est bon pour moi, si c'est bon pour l'autre. Je suis un peu têtue. C'est quelque chose que j'essaie de faire évoluer notamment en m'associant. Ça fait partie du jeu d'être à l'écoute de son avis, lui du mien, et de ne pas rester sur sa position en pensant qu'on a raison alors qu'on n'a pas toujours raison. Je dirais ça, ce côté un peu têtu. que quand j'ai une idée, je veux aller jusqu'au bout.
- Speaker #0
Et enfin, Céline, pour terminer, tu peux nous donner un peu ta routine wellness, beauté ?
- Speaker #1
Ma routine wellness ? Alors du coup, j'essaie maintenant d'intégrer des protéines, on en parlait tout à l'heure. Alors en poudre ? En forme de quoi ?
- Speaker #0
De snack ou vraiment de poudre protéinée ?
- Speaker #1
En shake. Le matin, ça va être un shake. J'aime bien commencer par du salé. Alors je ne sais pas, j'ai lu des trucs un peu à gauche, à droite, qui disent qu'il faut... Je vais commencer par du salé. Souvent, je vais manger des œufs ou quelque chose de salé comme du fromage ou autre.
- Speaker #0
Avant ton café ?
- Speaker #1
Après mon café, mais il paraît que ce n'est pas top. Vraiment, il faut commencer avec un grand verre d'eau. D'abord de l'eau, puis de café.
- Speaker #0
Le café matcha. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Du coup, protéines dans un shake, petit déjeuner plutôt salé. Je prends quelques compléments alimentaires aussi. En quoi ? Je prends du magnésium, du zinc. de la vitamine B12. J'avais fait un test sanguin aussi pour voir un peu les carences. Vitamine B12 qui est aussi liée au fait que je ne mange pas beaucoup de viande. Le fer aussi. Je me fais en général des cures. Ça a permis de refaire un check sanguin. Et puis sinon, le sport globalement. Soit j'essaie de faire tôt le matin, soit à midi. Tu es à jeun ? Non. Parce qu'en fait, comme je fais des choses très cardio, on m'a déconseillé aussi à jeun. Je pense que si tu fais peut-être un pilates ou un yoga, ça va.
- Speaker #0
C'est pas ton objectif. Mais si tu veux de la perf, c'est vrai que c'est mieux d'avoir de l'énergie.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Et puis, j'ai aussi eu des problèmes d'intestin, etc. Donc, pas top parce que ça va ronger dans ton intestin. En tout cas, c'est ce que j'essaie de faire.
- Speaker #0
En tout cas, tu te sens mieux en ayant mangé. Oui,
- Speaker #1
voilà, je pense.
- Speaker #0
Parfois, tu fais ton sport avant de commencer à bosser.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Je suis curieuse. Je vous laisse tous les détails pour pouvoir voir comment on est. Les entrepreneurs fonctionnent. Tu commences à bosser, donc j'imagine que c'est un peu ton deep work à ce moment-là. Il ne faut pas t'ennuyer.
- Speaker #1
Pas de rendez-vous le matin. C'est le seul moment où j'essaie d'être dans ma bulle.
- Speaker #0
Et puis midi, tu prends un lunch ?
- Speaker #1
Midi, je prends un lunch. Donc, on mange souvent ici en équipe. Soit on mange au Joule, soit je fais mon lunch. Ça dépend un petit peu. Soit on a un rendez-vous client, on mange avec un client. Globalement, on essaie de manger sainement aussi. Mais pas de ligne directrice spécifique,
- Speaker #0
je dirais. Meeting l'après-midi ? Souvent, oui. Les rendez-vous, c'est souvent l'après-midi.
- Speaker #1
Tu fais quelle heure ? 8h18 ? Comment tu...
- Speaker #0
Ça dépend. Ça dépend. Oui, ça dépend. Si je commence très tôt, parfois je termine un peu plus tôt. Je me laisse quand même pas mal de liberté. Quentin aussi, c'était aussi quelque chose qu'on s'était dit en s'associant. Parce qu'en fait, quand tu es à ton compte seul, tu fais tes horaires, tu fais tes trucs. Mais quand tu es à deux, il faut que ce soit fair-play. Quentin est plus matinal que moi, moi j'habite plus loin, machin. Et donc, on est assez libre. Il y a des fois où on va rester beaucoup plus tard et bosser à deux. et des fois où je vais partir. Je suis assez variable.
- Speaker #1
Et ton cours de cycling, tu le donnes en soirée ?
- Speaker #0
Mon cours de cycling, je le donne le jeudi matin à 7h15. Et avant, je le donnais le dimanche soir à 17h. Donc ça dépend un peu.
- Speaker #1
Tu n'entraînes plus le soir ?
- Speaker #0
Et si, parfois je vais avoir un cours le matin, parfois je vais prendre un cours le soir.
- Speaker #1
Ça ne t'empêche pas de dormir ? Tu n'as pas l'endorphine qui kick à mort ? Non,
- Speaker #0
j'ai plutôt l'inverse. Ça t'apaise ? Ça m'apaise quand j'ai fait un bon sport. Et avec le mix, c'est vrai que j'ai l'opportunité, j'ai pas besoin, j'ai pas des cours récurrents, je m'inscris en fonction un peu de mes dispos, de mes rendez-vous clients, donc je fais plein de trucs différents à chaque semaine.
- Speaker #1
Au niveau de la beauté, est-ce que tu as des produits chouchous à nous partager ?
- Speaker #0
Ouais, alors moi je suis une grande grande fan de Aromazone. Ouais,
- Speaker #1
je l'ai jamais utilisé. Ah oui ? Non.
- Speaker #0
En gros, moi je suis très bobo bio, naturel, etc. Donc je mange beaucoup bio, je suis très aspect santé aussi sur ce niveau-là. Et du coup, j'étais tombée sur un compte d'une femme qui comparait des produits esthétiques avec leur équivalent en fait beaucoup mieux, naturel, etc. Clean. Et Aromazone revenait souvent. Parce qu'avant, j'étais chez Typologie et ce genre de choses. 10 fois le prix d'Aromazone. Et donc maintenant, toute ma routine est chez Aromazone. Et globalement, le matin, ça va être de l'acide ariuronique, une crème. C'est assez light, quelque chose en dessous des yeux. Et le soir, ça va être très hydratant. peau assez sèche pas de rétinol rétinale pas de crème solaire si rétinol et un solaire il dîne qui marquent avec elle collabore très bonne marque très bonne marque ils ont une petite crème d'ailleurs un peu tenté comme ça trop bien cette fois un peu en faux fond de temps mais du coup léger donc ça c'est là je l'adore donc ça oui pour les petites rides là qui commencent à pointer le bout de leur nez et le soir beaucoup de d'huile rétinol enfin beaucoup de tu les grâces ouais Pour bien hydrater.
- Speaker #1
Tu fais attention au soleil ?
- Speaker #0
Globalement, j'adore bronzer. Oui, ça ne me donne pas. Mais du coup, oui, je mets quand même de la 50. Mais là, je reviens de deux semaines en Indonésie.
- Speaker #1
Allez, tout se refait. Je me dis,
- Speaker #0
j'ai fait la crêpe.
- Speaker #1
Tu as un look de surfeuse, tu vois ?
- Speaker #0
Ah oui ? Très bien. C'est marrant, on me le dit souvent alors que je suis super nulle en surf.
- Speaker #1
Je ne sais pas, tu as le look.
- Speaker #0
Mais oui, j'ai essayé. Mon ex, d'ailleurs, est très bon en surf. Et puis, j'ai vécu en Guadeloupe où il y a beaucoup de surf. j'ai beaucoup essayé mais je suis vraiment nulle en surfer et je trouve que c'est un sport très dur et très ingrat donc quand tu commences à 30 ans c'est un peu compliqué mais oui j'ai peut-être le look c'est un peu une fraude c'est très beau écoute merci beaucoup Céline merci pour tout merci pour ta franchise merci à toi Chloé c'était trop chouette merci de m'avoir accueillie avec grand plaisir merci
- Speaker #1
d'avoir écouté cette conversation avec Céline cofondatrice de Boucan Studio si cet échange t'a inspiré pense à le partager allumez 5 étoiles ou en parler autour de toi. C'est ce qui fait vivre et grandir ce podcast indépendant. Et pour prolonger l'épisode, Céline partage en exclusivité dans notre prochaine newsletter Audace, ses astuces concrètes concernant le time management, son organisation, ses priorités, son équilibre, etc. Tu peux t'y inscrire via le lien en description ou sur l'Instagram d'Audace, audace.podcast. Merci d'être là, merci de nous avoir écoutés et je vous dis... comme chaque semaine à mardi prochain pour un nouvel épisode.