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Ōdace

52. Pamela Manasievski (Rhodista) - Le pouvoir du bouillon : nutrition, maternité, reconversion et entrepreneuriat

52. Pamela Manasievski (Rhodista) - Le pouvoir du bouillon : nutrition, maternité, reconversion et entrepreneuriat

53min |01/07/2025
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52. Pamela Manasievski (Rhodista) - Le pouvoir du bouillon : nutrition, maternité, reconversion et entrepreneuriat

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Description

Bien-être, nutrition, bouillon, entrepreneuriat, maternité, santé holistique, Rhodista, développement personnel, philosophie alimentaire, mouvement et sport

Dans cet épisode, Pamela Manasievski, fondatrice de Rhodista, revient sur son changement de vie : de l’architecture d’intérieur à l’univers du bien-être et de la nutrition holistique. On parle de reconversion, de maternité, de santé digestive, du pouvoir des bouillons, mais aussi d’entrepreneuriat, de rapport au corps, et de l’envie de créer une marque engagée, ancrée dans le réel.

Un échange doux, inspirant et profondément utile à toutes celles qui cherchent à se nourrir autrement — dans tous les sens du terme.

Rhodista website
Rhodista sur Instagram


A PROPOS D'ŌDACE

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Tous les mardis, Chloé Genicot accueille une personnalité pour discuter de business, bien-être et développement personnel. Dans un monde en perpétuelle évolution, les intervenant·e·s du podcast apportent de l’inspiration et l’information sur des sujets variés tels que le wellness, la parentalité, la carrière, le sport, l’alimentation, la beauté et la santé.


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Ecrivez-moi : odacepodcast@gmail.com
Ōdace
sur Instagram, Tiktok, LinkedIn, Youtube
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Autrice & Productrice : Chloé Genicot

Réalisation : Chloé Genicot

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🎧 Retrouvez tous les épisodes du Podcast & much more ici

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Pamela, fondatrice de Rodista, une marque belge qui remet le bouillon au cœur de notre vitalité. Avant de créer cette marque, Pamela travaillait dans le secteur de la construction comme architecte d'intérieur. Un milieu intense, exigeant, qu'elle a fini par quitter après notamment un déclic majeur, la maternité. Elle décide alors de se recentrer. de changer de rythme et de se lancer dans un projet aligné avec sa vision de la santé holistique. Avec Rodista, elle remet à l'honneur les bouillons traditionnels, riches en collagène, faciles à digérer, réconfortants et surtout pleins de bienfaits pour la digestion, l'énergie, l'immunité ou encore la satiété. Personnellement, j'en consomme très régulièrement et ce depuis ma première grossesse, donc il y a plus de 3 ans et je vois vraiment une différence sur mon énergie, sur ma digestion et même sur ma peau. Si vous n'avez jamais testé, c'est le moment idéal pour découvrir et je vous conseille évidemment de vous tourner vers Rodista. Dans cet épisode, on parle de reconversion, de nutrition, de philosophie alimentaire, d'entrepreneuriat au féminin, mais aussi d'écoute de soi, de sport, de charge mentale et de ce qu'on met vraiment dans nos assiettes. Vous savez que la nutrition, ça me passionne. Si cet épisode vous parle,

  • Speaker #1

    pensez à le partager autour de vous,

  • Speaker #0

    à vous abonner à Ausha sur votre plateforme d'écoute et à laisser une note de 5 étoiles. Je vous souhaite une excellente écoute. Eh bien, bonjour Pamela.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est une première pour moi aujourd'hui, je fais ça à distance. C'est la première fois que j'utilise un logiciel pour enregistrer un épisode à distance. Donc, on innove, première pour moi. Je suis ravie de t'avoir dans le podcast. C'est vrai que je te voulais... Avec grand plaisir. Je te voulais depuis longtemps. Ça fait longtemps que je te suis sur les réseaux, que je regarde bien ce que tu fais et je vois que ta philosophie de vie et ton produit et tout ce que tu entreprends, j'adore.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche.

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment génial. On va parler aujourd'hui de reconversion pro. Si je ne me trompe pas, tu as changé tout à fait de métier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un virage un peu 360 à un moment donné de ma vie, en effet.

  • Speaker #0

    J'ai hâte d'en savoir plus. On va aussi parler de ton produit, enfin de tes produits, de tes bouillons, je peux le dire parce que je l'ai déjà dit en intro. Mais moi, je suis une fan incontestable des bouillons et en fait, j'ai découvert ça à ma grossesse. Donc, j'ai un kélissa durant la grossesse. Donc, trop trop hâte que tu nous en dises plus sur les bienfaits du bouillon et comment l'intégrer dans son quotidien. Pardon. Et ensuite, je voudrais finir avec quelques questions, un peu mon cri. J'aime bien passer les petites questions un peu perso à la fin de l'épisode. pour connaître un peu plus sur toi. Et parfait, le programme te convient. Est-ce que je peux d'abord te demander, s'il te plaît, Pamela, de te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Pamela, je suis la fondatrice de Rodista. Donc Rodista, c'est une marque de bien-être et de santé au naturel. Notre premier produit, c'est des bouillons, comme tu le disais, donc du nom d'élixir. J'ai fait une gamme à base de poulets. On a un poulet nature, un poulet gingembre, un poulet curcuma. Et puis, pour revenir plus à moi, avant d'être fondatrice de Rodista, j'ai une formation d'architecte d'intérieur. J'ai bossé en tant que telle pendant longtemps. J'ai été directeur technique, directeur opérationnel dans des boîtes de construction. On construisait des logements étudiants, principalement. Wow ! C'est pour un autre promoteur immobilier où là, on faisait vraiment tout des lotissements d'appartements ou des lotissements de villas. Et ensuite, j'ai basculé dans autre chose. Finalement, c'est un job qui était passionnant. Donc moi, je n'ai aucun regret dans ma vie, ni mes études que j'ai adorées, ni ce boulot. Il y a juste que je pense que c'était une phase de vie qui ne me convenait plus. J'étais hyper, hyper stressée. Et donc à l'époque, j'ai commencé à faire de la boxe anglaise. Ça m'a énormément aidée à évacuer tout ce stress. Et puis ça m'a surtout retourné un peu les idées, puisque c'est ce qui a déclenché ma reconversion professionnelle. Donc je suis passée d'archi d'intérieur à une formation de coaching sportif et nutritionnel. J'ai ensuite quitté ce poste de directeur technique pour avoir un autre poste, toujours dans la construction, mais plutôt en 4-5e, voire à mi-temps. pouvoir commencer à exercer dans le coaching sportif. Et à un moment donné, ce n'était plus à l'équilibre. Il fallait vraiment que je bascule dans le coaching complètement parce que j'avais des heures pas possibles. C'était le coaching après le boulot, le samedi, le dimanche. Et donc voilà, après cette vie d'archi d'intérieur, il y a eu cette vie de coach sportif et nutrition. Et cette vie existe toujours, d'ailleurs. J'ai toujours mon studio. Je coache toujours en privé ou en duo ou en trio maximum. Je donne toujours du coaching nutritionnel aussi. Et puis, il y a Rodista qui est arrivé aussi. Donc, voilà, il y a une autre casquette. Et dans la vie privée, je suis mariée. Je suis en couple depuis 22 ans. On est mariées depuis 12 ans. Et on a un fils de 15 ans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est devant. Est-ce que la maternité a été un des clics pour changer ta reconversion ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, pas tout de suite. Mais j'ai mis un peu le temps. Dans le sens où, quand mon fils est né, j'étais déjà dans ce mood de stress, de boulot, etc. Et de performance aussi. parce que... Je pense que j'étais fort là-dedans aussi, dans l'idée d'avoir, de faire, de monter en grade, etc. Et encore une fois, ce n'est pas quelque chose que je regrette parce que c'est ce que j'ai voulu à ce moment-là et je pense que c'est ce qui me convenait. Mais je pense qu'au moment même, je n'ai pas fait le lien tout de suite sur le fait que je n'étais quand même pas très présente. Et surtout, à la limite, je pense que ce n'est même pas tellement ça le problème, mais surtout quand j'étais présente, j'étais très stressée, nerveuse. Je pense que je mettais une tension un peu en permanence à la maison. Et il y a un moment donné où... Après, j'ai un mari hyper présent qui s'est fort, fort occupé de notre fils et qui s'en occupe toujours beaucoup aussi. Et il me disait que le matin, le petit était difficile à ce moment-là. Et bon, moi, j'entendais. Mais comme, tu sais, tout était quand même géré au quotidien, je ne trouvais pas que c'était un problème en soi. Jusqu'à ce que je vois les crises. Parce qu'en fait, si tu veux, moi, je partais... très tôt le matin, je partais genre à 7h et j'avais choisi l'école en fonction de l'heure d'ouverture et de fermeture en fait. Donc c'était une école qui ouvrait à 7h et qui fermait à 18h30. Voilà, c'était comme ça, c'était une période comme ça. Je ne me posais même pas la question de savoir si c'était bien ou pas bien, mais c'est vrai qu'il arrivait un des premiers et il partait dans les derniers, donc je pense que ces journées étaient hyper longues, fatigantes et tout. Et en plus, je pense que comme j'étais stressée, quand je le récupérais en fin de journée, probablement, je dis, je sais, en fait, c'est pas probablement, les premiers mots que je disais, c'était « dépêche-toi, il faut que tu dépêches » . Et c'était pile à ce moment-là qu'il ne mettait pas sa veste, qu'il se jetait par terre, que ça devenait n'importe quoi. Et en fait, ça ne faisait que me stresser et me lèver en plus. Et donc, à un moment donné, je me suis vraiment dit, mais c'est affreux, ce temps qu'on passe ensemble. On est tendu, on s'engueule, ça met une tension, c'était vraiment bagué. Et en effet, je pense qu'à ce moment-là, je crois qu'on a été consultés en famille, parce qu'on se disait, le petit est nerveux, etc. Je crois que le gars nous a vus deux fois et il m'avait fait comprendre que j'étais peut-être trop en mode fonctionnel, un peu robotisé. Travail, boulot, entrée, il fallait vite rentrer, le bain, la bouffe, le machin, et puis bim, je me remettais à bosser. Donc, je crois que je vais... tellement le nez dans le guidon que je ne me rendais même plus compte que j'étais en mode robotique. Donc, clairement, à un moment donné, ça m'a vraiment fait prendre du recul de me dire, en fait, cette vie-là, moi, je ne la veux pas. Ce n'est pas ça. En fait, je n'avais pas imaginé une vie de famille comme ça.

  • Speaker #0

    Tu ne t'y retrouvais plus. Tu n'étais plus alignée avec la mère que tu voulais être. C'est ça qui a été le déclic ? C'était l'alignement dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Oui, quand même, parce que je pense que ça me... Bon, il y avait le boulot qui était très stressant, mais à côté de ça, je pense que... Je crois que j'étais triste comme une pierre. On s'engueulait, je rentrais, etc. Et ce petit bout qui n'avait rien demandé, qui restait à l'école super longtemps, etc. Donc vraiment, je pense que... En effet, je sais que quand j'ai remis ma démission, mes boss de l'école... époque, tombaient de leur chaise et en un coup, ils disaient, écoute, si tu veux, on te met en 4-5ème, on te met à mi-temps, mais ne pars pas, reste, sauf qu'avec un poste de direction, tu ne peux pas, en fait, être à mi-temps, ce n'était pas possible. Et puis, voilà, de toute façon, j'avais l'impression qu'il fallait vraiment tourner la page et faire autre chose et être disponible. Et ça, sincèrement, c'était vrai quand il était petit. Aujourd'hui, il a 15 ans et je trouve que c'est toujours aussi vrai. Tu vois, j'ai eu beaucoup, beaucoup d'event et ces deux derniers mois, un peu moins présente. En 15 ans, c'est aussi un peu la charnière, tu vois, où tu es en pleine adolescence. Et on ressent quand même que si on n'a pas assez de temps de qualité. Il y a un quac. Et donc, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, tu tournes vers le sport et la nourriture, vers le bien-être, parce que le sport, nourriture, ça va vraiment avec un ensemble, une vie plutôt alignée, axée wellness, bien-être. Quand est-ce que Rodista naît dans ton esprit ? C'est quoi la genèse du projet ?

  • Speaker #1

    Alors, le coaching sportif et nutrition, ça a démarré full time en 2019. Ok. Et si tu veux, je trouvais quand même que lors de mes coachings en nutrition, avec toutes les connaissances que j'avais eues, il y avait quand même des gens que je ne parvenais pas à aider. Parce qu'encore une fois, tu vois, tu... Ça se saurait s'il y avait un programme qui convenait à tout le monde. Parfois, tu as des gens qui perdent du poids de telle manière. Tu as la voisine qui veut faire pareil, ça ne marche pas. Donc, je voulais aller plus loin. Il y avait des choses qui, pour moi, n'étaient pas assez personnalisées. Il y avait quelque chose d'holistique qui manquait à tout ça. Tu vois beaucoup de théories et tout ça, mais il y a quelque chose qui manquait. J'avais entendu parler du profilage alimentaire. Je me suis mis là-dessus. J'ai suivi la formation.

  • Speaker #0

    C'est quoi le profilage alimentaire ? J'ai jamais entendu parler de ça.

  • Speaker #1

    C'est basé sur plusieurs types de tests qui vont regarder la personne de manière complètement holistique. Sur son état au moment X, au moment où elle répond à ses questionnaires, sur ses antécédents, c'est ta santé physique mais aussi ta santé mentale. Et ça va permettre vraiment, tu as un moment donné où tu vas pouvoir mettre le doigt sur des choses où tu n'avais même pas connaissance, comme par exemple des éventuelles allergies. à certains produits de nettoyage que tu utilises. Tu vois, tu as parfois des gens qui ne comprennent pas pourquoi ils ont tel et tel type de problèmes de peau. Alors, sur les...

  • Speaker #0

    Le but est de les taux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et in fine, en faisant toutes ces analyses, tu arrives vraiment à aller mettre le doigt sur certaines choses bien précises, tu vois. Et donc là, moi, ce que je trouve toujours intéressant, c'est de pouvoir prendre une personne dans sa globalité, tu vois. Tu n'es pas juste un intestin, un estomac. un cerveau, à un moment donné, tu peux avoir des symptômes au niveau de ton ventre, mais ça peut venir de ta tête, c'est ton mental qui est surchargé, ou inversement, tu peux avoir, comme moi j'ai eu à l'époque, des plaques au visage et finalement, j'avais beau mettre toutes les crèmes que je voulais, le problème était plutôt intestinal, donc on n'est pas juste un problème, on n'est pas juste un symptôme, il y a tout un truc autour qui fait que moi, tout ce qui est holistique me parle beaucoup plus. C'est hyper intéressant. C'est vraiment une technique qui reprend ça, c'est vraiment intéressant, franchement. Et moi, si tu veux, de base, l'idée était de faire cette formation pour consulter en tant que thérapeute dans le profilage alimentaire. Dès les premières heures de formation, on a commencé à parler de bouillon parce que c'était un des remèdes qui allait être pour toutes les personnes. Et donc, moi, tu sais, à ce moment-là, j'avais 40 ans. Si tu veux, je n'ai jamais eu d'acné de ma vie. Oui, désolée, t'entends mon chien.

  • Speaker #0

    Si, tu vas entendre mes enfants aussi crier, c'est l'heure.

  • Speaker #1

    Je n'avais jamais eu de problème d'acné. En temps, j'ai eu des poussées de plaques sur le visage. Je vais voir un dermatologue, on me met sous antibio, on me dit que c'est de l'acné rosacée. Il n'y a pas vraiment des plaques. Et qu'il n'y a pas vraiment de solution, mis à part le fait de prendre des antibios, etc. Je me fais ma bombe d'antibio. Tout va bien, ça calme l'inflammation. Je l'arrête, bim, c'est reparti. Sauf que c'est un antibio qui était quand même assez puissant. Tu sais où tu dois quand même, tous les X semaines, faire une prise de sang, contrôler ton foie. Donc, tu te doutes bien que ce n'est pas génial. Dès que j'arrête, bim, ça recommence. Donc, cette formation démarre. Moi, je suis là avec mes histoires de peau en me disant, franchement, je vais le faire ce bouillon. On va voir ce que ça donne. Je n'ai rien à perdre. Et en effet, ça m'a calmée. tout de suite. Vraiment, ça a été assez miraculeux.

  • Speaker #0

    L'inflammation s'est calmée ?

  • Speaker #1

    L'inflammation s'est calmée. En fait, si tu veux, la rosacée, c'est quelque chose d'inflammatoire. La plupart du temps, dès que tu as des problèmes dermatologiques ou cutanés, c'est quelque chose qui est... Tu as de l'inflammation quelque part dans ton corps. Maintenant, il faut essayer de chercher et de trouver ce que c'est, d'où ça vient, etc. En tout cas, moi, je te dis, ces antibios, ça faisait le job de calmer les symptômes, mais ça ne ne sonne pas. Donc, tu vois, tu peux toujours mettre du baume sur la pointe de l'iceberg, mais tant que tout le reste en dessous est en train de flamber, à ma foi, tu viens juste mettre un peu de vernis sur le tout, mais voilà, ça ne calme rien. Et donc, écoute, finalement, ce bouillon est démarré comme ça pour moi. Et donc, j'en faisais des litres pour moi, mais en même temps pour mes clientes aussi qui venaient. Après leur coaching sportif, elles repartaient avec leurs petites bouteilles. Et puis surtout, après, j'ai ma mère qui a été traitée pour un cancer du sein, pour monothérapie. et un des problèmes qu'elle a eu après ce traitement, c'est d'avoir... une poliartrite rhumatoïde. Donc la poliartrite rhumatoïde, c'est quelque chose de très contraignant parce que c'est une maladie auto-immune qui est évolutive. Et une fois que tu l'as, tu l'as, tu ne sais plus jamais t'en séparer. Ça va un peu par palier. Tu as des espèces de moments où tu as des poussées. Donc tu as tes articulations qui gonflent, qui rougissent, qui se déforment. Et c'est douloureux. Et typiquement, quand tu es en crise, tu ne bouges plus. Tu peux même avoir des grosses piques de fief. Enfin, ce n'est pas très cool. Et je lui avais dit, écoute, Nous, en formation, on n'arrête pas d'en parler. Apparemment, c'est hyper bon pour les articulations, etc. Donc, je vais t'en faire avec plein de curcuma et du poivre, bien anti-inflammatoire. Et au pire, ça ne fait rien, mais au moins, on teste et on voit. Écoute, ça a été magique. Ça a été magique, vraiment. Ça l'a aidé et ça l'aide encore parce que ma mère, c'est quelqu'un qui consomme le bouchillon tous les jours depuis. Alors, je ne vais pas dire que ça a fait disparaître sa maladie, parce que cette maladie, elle l'a, et elle l'aura toute sa vie maintenant. Par contre, ça l'apaise très fort. C'est-à-dire qu'elle n'a plus de moment de crise où l'inflammation monte à un point où elle est au lit et ne sait plus bouger. Ça n'arrive plus jamais. Et elle me le dit. Par contre, effectivement, si je ne sais pas, on ne s'est pas vu, je suis en vacances ou quoi que ce soit, et qu'elle n'a pas eu ses bouillons, les douleurs reviennent. Donc, tu vois... C'était un truc de fou, vraiment. Et donc, rien que pour ça, je continuais et continuais. Et puis après, écoute, il y avait des personnes qui m'en demandaient. Donc, moi, j'ai commencé à les vendre. Il y avait une copine qui m'avait proposé de les faire, mais pour de vrai, si tu veux, pour la vente. Parce que moi, je les faisais comme ça, un peu pour le fun. Et moi, j'étais persuadée que ça n'intéresserait personne, en fait, des bouillons. Et donc... C'est comme ça qu'on s'est lancé. J'ai commencé par faire 10 litres. Je pense qu'en 5 minutes, ils étaient vendus. Et puis, un peu plus, un peu plus, un peu plus. Et puis, j'ai des personnes qui ont commencé à me contacter un peu plus loin. Et où, tu sais, quand tu les fais toi-même, forcément, tu as une date de péremption qui est plus sûre. Qui est de 5 à 7 jours avec une conservation frigo. Donc, tu ne peux pas te permettre de les envoyer loin. Sinon, c'est des camions frigorifiques. Mais bon, là, tu rentres dans tout un autre système. Et donc, voilà. Tout ça a commencé comme ça, avec des copines aussi. Les histoires ne sont pas toujours heureuses au début, mais elles finissent bien. Des copines et des connaissances qui étaient aussi traitées pour des cancers du sein, qui avaient des nausées, donc je leur avais dit, écoute, je te fais des versions gingembre et on verra bien si ça va calmer. Ça les a aidées. Donc, tu vois, revenir à la base, à des choses complètement naturelles. Parce que si tu veux, ce bouillon... Je ne réinvente pas la roue, c'est quelque chose qui existe depuis... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ancestral presque. Comment des bouillons pour le collagène ? Tu vas nous décrire tous les bienfaits, mais...

  • Speaker #1

    En Asie, on le consomme partout, tout le temps, toute l'année. Et donc voilà. Mais effectivement, ici, c'est un peu l'ancêtre du collagène, comme tu dis. En fait, c'est un aliment qui est naturellement riche en collagène. Ça se travaille avec des autres. Ici, je travaille poulet, donc c'est avec des carcasses. Mais le fait de faire cuire des os à basse température pendant 24 heures, c'est ce qui permet justement de libérer ce collagène. Et les acides aminés et les minéraux. Et c'est tous ces éléments-là qui interviennent sur les articulations, sur la peau, sur les cheveux. tu vois donc on t'a autant la proposer quand tu étais enceinte parce qu'en fait enceintes, nos articulations elles sont mises à rude épreuve tu vois tout qui bouge, ta peau et donc en effet c'est hyper ça a plein de bienfaits à ce moment là pour les mamans qui viennent d'accoucher, on conseille aussi d'abord pour la récupération parce que c'est une période quand même vachement éprouvante et puis pour la reminéralisation aussi parce que là aussi tu vois le fait d'allaiter etc. t'as besoin de minéraux tout à fait Et puis, tu as une chute hormonale. Enfin bon, tu as tout un tas de choses qui se passent dans le vent. Et donc, les cheveux. On sait que ce n'est pas une partie de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Moi, j'ai eu mes deux postpartum. J'en ai consommé en masse, non seulement parce que c'est déjà hyper digeste. Quand tu viens d'accoucher, les aliments chauds, les personnes qui connaissent le mois d'or, on conseille de rester allongé, mais surtout manger chaud et manger des choses digestes. le bouillon c'est idéal pour ça j'ai adoré le produit, moi je suis absolument convaincue mais est-ce que tu as eu des craintes en commercialisant ? d'une part de vendre à ses voisines, famille, copine, mais là, tu as monté une marque, quoi, avec Go, avec tout ce qui va derrière.

  • Speaker #1

    La logistique. Je me suis vraiment dit qu'un peu de la même manière que quand je me suis lancée dans le coaching sportif, c'est comme si ça avait été l'illumination. Tu vois, donc à l'époque du coaching sportif, quand j'ai commencé à faire de la boxe, ça m'a tellement libérée d'un poids, tu n'as pas l'idée. Je me suis dit, ok. Cette sensation de bien-être, il faut que tout le monde sache qu'il y a moyen d'atteindre ça, même avec un niveau de stress et d'emmerde pas possible. Et donc, je me suis dit, moi, j'ai envie de partager ça, tout simplement. Et c'est comme ça que ça a commencé. C'est comme ça que j'en suis arrivée là. Et en effet, aujourd'hui, tu vois, le fait d'accompagner un nombre de femmes au quotidien, je vois bien, en fait, c'est... transmission, c'est le fait de donner quelque chose qui leur apporte du bien. C'est hyper agréable, c'est hyper chaud.

  • Speaker #0

    C'est la résiduphanie.

  • Speaker #1

    Je me suis vraiment dit aussi, ça m'aide, ça aide des gens qui ont quand même des maladies et des choses quand même très conséquentes. Et à un moment donné, il faut revenir sur cet aliment qui est hyper naturel et qui avant était consommé par plein de gens, tu vois. C'était vraiment l'histoire de la carcasse du dimanche, où c'était la dernière chose qu'on savait faire de cette carcasse, c'était faire un bouillon. Et après ça, forcément, tu avais utilisé tout ce que tu pouvais, et là, tu l'achetais. Mais donc, c'est vraiment l'idée, tu sais, de prendre soin de soi, mais de revenir aux bases, à la source. Parce que tu vois, aujourd'hui, tu vas avoir, et à juste titre, et on en a besoin, tu vois, en tout cas, tout ce qui est complément alimentaire, mais je pense que tu as des gens qui ne se basent que là-dessus. Et qui ne partent pas du bon sens de dire, ok, qu'est-ce que j'ai d'abord besoin pour fonctionner ? Pour fonctionner correctement, tu as besoin de bouger, tu as besoin de mouvements, de sport, tu as besoin de nourriture, mais de la vraie nourriture. Et ce que la nourriture ne va pas t'apporter, tu vas la prendre via tes compléments alimentaires. Tu ne peux pas commencer par les compléments alimentaires, et puis de temps en temps manger sainement à côté, tu vois. Il faut d'abord avoir tes vrais apports. Et je pense qu'aujourd'hui, on a le sentiment comme ça, tu vois, que parce que tu vas ingérer des gélules, des trucs à boire comme ça, des shakes de tous les côtés. Alors oui, il faut prendre tout ça de bonne qualité. Et ça passe à ta base, quoi. Il faut revenir à la source. Et donc, pour moi, il y a plein de remèdes, dont les bouillons, qui te permettent d'être limite en détox toute l'année. Parce que tu vois, aujourd'hui, on te vend des cures détox à gogo. Sauf qu'en fait, il y a moyen de ne pas surcharger ton foie comme ça un peu toute l'année. Et donc, tu te sens mieux et tu te sens bien tout le temps.

  • Speaker #0

    Comment tu dis ? Pardon, excuse-moi,

  • Speaker #1

    je te coupe. L'idée de Rodista, c'est ça, tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Le nom d'ailleurs, Rodista, vient d'où ?

  • Speaker #1

    Écoute, je suis à Rôde-Saint-Genèse. Ah ! Enfin, Rodista, il y a une partie de Rôde. Et la fin du mot, c'était Foudista. Donc, tu sais, une fan de nourriture, de photographie de nourriture.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Écoute, ne me demande pas, c'est arrivé un matin comme ça. Je trouve ça génial.

  • Speaker #0

    Même la typo est super belle, je trouve que le logo est beau. Tu as aussi ça, tu vois, de l'archi qui tresse,

  • Speaker #1

    ce groupe beau,

  • Speaker #0

    on l'a vu avec tes stands, moi j'ai vu, c'était magnifique. Ce que tu as créé d'un univers, c'est vraiment beau.

  • Speaker #1

    Après, je crois vraiment que dans la vie, rien ne sert à rien, en effet. Tu vois ce que... Je crois qu'effectivement, ce côté artistique, créatif, il est là. Il fera toujours partie de moi. Et en effet, ce stand, finalement, j'ai dessiné. Enfin, tu vois, c'était quelque chose de naturel de le faire moi-même. Mais c'est vrai que même le bureau com avec lequel on a bossé, je pense que c'était cool parce que je crois que je savais tellement ce que je voulais qu'il y a eu un aller-retour. Il n'y en a pas eu deux, trois ?

  • Speaker #0

    Les clients, le client le plus simple qui venait.

  • Speaker #1

    J'avais déjà tellement fait, tu sais. J'avais déjà tout préparé en disant, voilà, il y a ça, il y a ça, il y a ça. Il faut des éléments comme ci, comme ça. Et in fine, ça a été pondu hyper rapidement. Bon, ça, c'est quand tu sais exactement ce que tu veux. C'est plus.

  • Speaker #0

    C'est quoi les défis pour toi aujourd'hui avec Rodista ?

  • Speaker #1

    C'est de continuer parce que Rodista, en fait, les premiers produits, c'est les bouillons. Mais j'ai enregistré la marque l'année dernière. Et en enregistrant la marque, j'ai déjà 12 produits qui doivent sortir. Donc, il y a déjà 12 descriptions de produits, mais qui ne seront pas spécialement tous alimentaires. Mais ils sont autour du bien-être. de la femme aussi, beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais les bouillons, ce n'est pas exclusivement féminin. Les hommes peuvent boire tout.

  • Speaker #1

    Le bouillon, il est vraiment fait pour tout le monde. Tu vois, après, naturellement, moi, je vois bien, c'est plus souvent les femmes qui l'achètent. Alors, les maris en consomment aussi. Les enfants aussi. Oui,

  • Speaker #0

    chez moi, ils en boivent aussi.

  • Speaker #1

    Évidemment, mais c'est vrai que la plupart du temps, j'ai l'impression que c'est la femme qui, en tout cas, amène cet aliment à la maison.

  • Speaker #0

    Comment tu conseilles de le consommer au quotidien ? Comment conseilles-tu de prendre Rodista au quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors nous, l'idée de Rodista, c'est vraiment de l'intégrer dans ta routine, comme si tu le buvais comme une tasse de thé ou de café. Et donc l'idéal, c'est de te prendre ta tasse à jeun. Pourquoi ? Parce qu'en fait, si tu veux le bouillon, ça vient un peu tapisser ton système digestif. Et donc, si c'est ton premier aliment, c'est l'idéal. Parce que c'est la première chose qui vient nourrir ton intestin, qui vient réveiller ton système digestif. Donc, c'est vraiment l'idéal. Maintenant, j'entends que pour certaines personnes, ce n'est pas encore gagné. Qu'ils soient encore très timides, café ou thé ou autre chose à jeun. Et donc, à ce moment-là, ne fût-ce qu'une tasse par jour. À un autre moment, tu sais juste avant ton premier repas alors. Mais une tasse par jour, c'est déjà super. Après, tu vois, on a... beaucoup de personnes qui ont besoin de perdre du poids ou qui ont l'envie de perdre du poids. Et à ce moment-là, on préconise vraiment de prendre une tasse avant chaque repas. Parce que ce n'est pas comme une tisane, ce n'est pas juste aromatisé et chaud, c'est vraiment nourrissant en fait. Moi je vois bien, d'ailleurs il y a des moments, tu sais, parfois tu es occupé, tu n'as pas le temps. Je sais que je me fais ma tasse de bouillon et je suis partie pendant 2-3 heures où je sais que je ne vais pas avoir besoin de manger absolument, ça va me caler. Et que je peux du coup attendre. Ou pareil, tu vois, si tu as eu une journée avec un resto le midi, etc. Tu te fais ta tasse de bouillon, ton bol de bouillon le soir. Tu sens vraiment que tu mets ton système digestif au repos. Et après, on a aussi la manière, tu sais, où tu veux te faire une détox vraiment sur la journée. Ou là, tu ne consommes que du bouillon sur une journée ou deux. On a des personnes qui nous le commentent quand elles vont partir en cure détox. Tu sais, quand elles partent en jeûne. Pour faire des descentes alimentaires, pour faire des remontées alimentaires. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Toi, quelle est ta relation à la nourriture aujourd'hui ? Tu l'as étudiée, tu as créé un produit autour de la nourriture. Quel est ton rapport à la nourriture ?

  • Speaker #1

    Pour moi, elle est saine. Elle est saine parce que je ne me prive de rien. Jamais je ne me prive de chocolat. J'en mange tous les jours. Par contre, je suis hyper exigeante sur la qualité. Tu vois, je vais préférer ne pas manger que manger quelque chose qui est bacchani. Ça, c'est un peu le revers du truc. C'est que c'est con, tu vois, mais tu es dans un aéroport ou tu es dans une gare, tu as faim, tu vois qu'il n'y a que des crasses. Je ne suis pas capable d'aller acheter un truc comme ça. Tu vois ? Donc, voilà. Alors, parfois, tu me vois avec mes bananes, mes amandes, mes trucs dans mon sac. Et idem, tu vois, si on descend dans le sud et qu'on fait un voyage en voiture, je n'ai pas envie de m'arrêter dans une pompe pour manger des tartines. C'est dégueulasse. Ou de m'arrêter dans un fast-food où le sol est tellement gras que tu peux te casser une jambe. Ça me saoule. Et en fait, ça m'énerve de voir autant de gens se ruer sur la malbouffe parce qu'en fait, c'est juste une habitude. Ils ne connaissent pas autre chose. Et donc, voilà. Je te dis, je ne me prise de rien, mais par contre, c'est vrai que je n'ai pas ce réflexe d'aller vers des choses...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas dire...

  • Speaker #1

    Industriel peut-être.

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Parce qu'in fine, oui, je vais me faire des burgers, bien sûr. Mais c'est vrai qu'après, je trouve que ça change tout. Te prendre ton burger dans un restaurant avec un pain de qualité, une viande de qualité, le gars qui a fait sa sauce lui-même, et d'aller dans un fast-food où en fait, au moment où tu l'as fini, tu te sens ballonné à mort et deux heures plus tard, tu as la dalle. Parce que tu es nutritif là-dedans. Donc voilà. Alors voilà, mon rapport, c'est ça. Maintenant, peut-être que parfois, je suis un peu, comment je vais dire, j'impose un peu certaines choses à la maison parce que c'est finalement moi qui cuisine et c'est moi qui fais les courses. Donc, je peux imposer ça. Avec ton fils,

  • Speaker #1

    ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, après, il y a ce qu'il y a à la maison et puis il y a le reste. Quand il va faire son sport, il va chez des potes, il part. Là, ce qui se passe en dehors, c'est en dehors. Mais c'est vrai qu'à la maison… On n'a pas. En fait, il n'y a pas. Tu vois, et je pense vraiment que c'est une bonne chose parce que s'il y avait... Tu sais, moi, j'ai grandi dans une famille où finalement, dans le frigo, on avait des étages entiers de canettes, de sodas. Moi, j'ai grandi comme ça. On trouvait ça limite à l'époque, c'est normal, tu vois. C'est complètement fou, quoi. Élevé au sucre, en fait, tu vois, tout le temps. Alors, je n'ai pas spécialement développé d'addiction. Mais moi, je vois aujourd'hui que chez la plupart des gens, c'est ça.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais, pardon, je te coupe, c'est un peu un décadage. Quel conseil tu donnerais maintenant au début de l'été ? J'imagine qu'il y a peut-être quelques auditrices qui veulent un peu s'alléger pour l'été, disons. Est-ce qu'il y a des grands conseils que tu donnerais ?

  • Speaker #0

    Le plus grand conseil, d'abord, c'est de s'écouter. Parce que je trouve qu'aujourd'hui, on entend beaucoup de tout. On entend beaucoup, beaucoup. parler de jeûne intermittent. Je pense que ça peut être bien pour certaines personnes, mais je pense surtout qu'il ne faut rien s'imposer. Tu sais, il y a des matins, tu te lèves, tu as faim. Si tu as faim, mange. Et par contre, si tu n'as pas faim, passe ton tour et ne mange pas de peur d'avoir faim dans une heure. Il y a de ça aussi. Il y a toujours le fait de se dire, je n'aurai pas le temps en ce moment-là, donc je mange déjà. Et finalement, tu envoies des drôles de signaux à ce corps. Le faire manger quand il n'a pas faim, le priver de nourriture par contre quand il t'en demande. Donc première chose, c'est s'écouter. La deuxième chose, c'est que si tu prends un petit déj, tu passes aux protéines, clairement. Donc c'est-à-dire que tu vas te faire des œufs, tu vas te faire un saumon, tu vas te faire quelque chose éventuellement de gras avec un avocat. Mais en tout cas, tu ne commences pas ta journée par quelque chose de sucré. Ça, c'est vraiment... On a tous été habitués pendant longtemps à ça. Tu sais, il y a plein d'endroits où le petit-déj, c'est encore le croissant, c'est la baguette confiture, ou pire encore, les céréales. Les céréales hyper industrielles, pleines de sucre, plein de... Donc ça, c'est vraiment pour bousiller ta journée. Et donc, direct la démarrer en étant crevée, en fait, tu vois. Donc, c'est vraiment le truc. Et par contre, ce que je trouve aussi hyper important, c'est, tu sais, souvent fin de journée, sur les coups des 5 heures, là, quand tu as fini de bosser, tu as un petit coup de down, tu as parfois faim. Et là, la plupart de mes clients, ils rentrent chez eux, ils sont un peu en mode boulimique, tu sais, avec un bout de chocolat, un truc, un fromage, tu as la dalle, donc tu manges tout et n'importe quoi. Là, par contre, vraiment, c'est de se dire, je me la joue alors en mode apéro. Tu te fais tes bâtonnets de carottes ? tu te prends ton houmous, tu te prends ton guacamole, tes olives, et tu vas être calé. Mieux encore, si tu as encore un œuf cuit dur qui est là, prends-le. Mais vraiment, essayez de se dire, je prends quelque chose de consistant, mais de sain, et pas passer d'un truc à l'autre. En plus de manger tellement vite que tu n'as même plus le temps de ne pas avoir faim. Tu vois, tu ne sens pas la satiété arriver. Donc ça, ça change tout, parce que c'est vraiment les goûters, mais les goûters salés. Donc, le fait de ne pas chercher à t'apporter ton sucre, ton sucre, ton sucre, à un moment donné, tu en as de moins en moins envie aussi quand même. C'est une habitude.

  • Speaker #1

    Toi, quel est ton aliment sauveur ? Moi, les œufs durs, c'est vrai que j'en consomme. Hop, un œuf dur, ça me cale bien et hop, c'est reparti. C'est facile à glisser aussi dans son sac. Est-ce que toi, tu as un aliment comme ça que tu recommandes ?

  • Speaker #0

    Les œufs d'office ? Oui. Alors, il y a aussi ce que je mange, peut-être, je vais dire... au moins trois fois par semaine, c'est tout ce qui est petits poissons gras.

  • Speaker #1

    Sardines, macarons.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est hyper facile à emporter aussi. C'est super pour l'odeur. Avec ta petite boîte, mais je trouve que ça te calme. hyper bien. Et après, j'ai toujours un avocat, des amandes qui sont là, des olives. Et je trouve que ça, c'est le bonheur. Quand tu es un peu faim, tu n'as même pas l'impression d'abord de te frustrer parce que tu es là avec ton mousse et tout. Moi, en tout cas, je n'ai pas le sentiment que ça me frustre. C'est plutôt bon. Et effectivement, quand j'ai vraiment la dalle, l'œuf dur, je trouve ça nickel. Ou même un bon yaourt. Moi, je te dirais... Un bon yaourt crémeux entier, parce que là aussi, je préfère de loin prendre quelque chose d'entier, de vrai, avec de la bonne graisse, plutôt que de basculer sur un light qui finalement est ridicule, tu n'as plus rien là-dedans, tu vois. Et tu peux te mettre quelques graines de chia, quelques amandes, même un bon miel, même un bon miel cru, tu vois, avoir des vrais bons aliments. en fait je suis Je suis convaincue que si tu ne consommes que des aliments de qualité, il ne peut rien se passer de terrible. La même chose, je parle souvent du lait, parce qu'il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui se disent intolérantes et qui probablement, à un moment donné, le sont, parce que sans doute qu'ils en ont trop consommé pendant des années. D'où bêtement le bol de céréales, où tu vois que tu as eu le bol pendant des années. Mais le problème en lui-même, ce n'est pas tellement le lait, c'est ce qu'on en fait. Tu vois, c'est le transformer à UHT, donc on le fait monter à des températures très élevées, ce qui le modifie. Mais boire un lait cru qui vient de la ferme, avoir un beurre ou lait cru qui vient de la ferme, alors on a oublié le goût. Je veux dire, tu vois, il y a des gens qui se disent « Attends, c'est dégueulasse, ça a un goût limite rance » . Mais ça, c'est le vrai goût des aliments, quoi, tu vois. Je me suis très transformée. Et avec ce lait-là, il ne t'arrive rien en général. Tu vois ? 100%. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Quel est, toi, ton rapport au sommeil ?

  • Speaker #0

    Il est bon. Oui ? Il est plutôt bon. Oui, oui. Il a toujours été bon. Oui. Oui, de temps en temps, une petite insomnie ou l'autre. Mais ce n'est pas souvent. Franchement, ce n'est pas souvent. Moi, j'ai... J'ai beaucoup de rituels. Le soir, je ne sais pas dormir si je n'ai pas pris une douche chaude. Je dois. Je dois prendre une douche chaude. Sinon, ma nuit est pourrie. Ça, c'est d'office. J'ai l'impression que c'est comme si c'est un peu le point final à la journée. C'est le truc où, finalement, tout part dans l'eau. Tu vois, même les moindres stress qui resteraient. Et quoi qu'il arrive, je lis. Je lis dans ma nuit. Là, par contre... Parfois, je peux lire tard.

  • Speaker #1

    Oui, tu couches tard ? Je couche tard ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, c'est déjà tard. Pour moi, 23h30, minuit, c'est hyper tard. Je suis déjà crevée. Mais plus tard que minuit, on laissait l'enfer. J'ai besoin quand même de dormir au moins 7h. Après, tu vois, il y a quand même tout le sport que je fais quasiment au quotidien.

  • Speaker #1

    Raconte-nous, tu fais quoi ? Tu fais toujours de la boxe, boxe anglaise ?

  • Speaker #0

    Boxe de qualité. J'ai eu un accident en boxe où je pris un mauvais coup. J'ai eu un brisé au niveau de l'oreille interne, ce qui me vaut en fait que toute l'année, je m'entends parler. Tu vois, comme quand tu es vraiment malade, je m'entends en permanence. Au début, c'était très, très dur, mais tu s'habitues à tout. Et puis surtout, j'avais beaucoup de pertes d'équilibre avec l'oreille interne. Quand il y a un problème, tu n'es quand même parfois pas très paire.

  • Speaker #1

    Je suis moi-même sourde d'une oreille et j'ai la même chose, problème d'équilibre.

  • Speaker #0

    Après, tu vois, ce qui n'est pas trop mal, moi, je suis convaincue que les choses n'arrivent pas par hasard dans la vie.

  • Speaker #1

    C'est qu'on dort très bien.

  • Speaker #0

    Mon corps m'a envoyé un tas de signaux de « t'en fais trop, tu vas trop loin, t'es fatiguée » . J'étais crevée, mais j'allais boxer 4-5 fois par semaine, c'est trois quarts d'heure, une heure de corde. À un moment donné, qu'est-ce que je cherchais ? Je veux dire, à part trouver l'épuisement à nouveau, franchement. Et donc, je pense que mon corps m'a envoyé des signaux, des signaux, et je n'ai pas écouté. Et je t'assure qu'après avoir reçu ce coup, j'ai eu une commotion cérébrale. Et je n'ai pas remarqué tout de suite, en fait. Parce qu'au début, j'ai tout mis sur la fatigue, le stress, machin, un peu comme d'hab, un peu autruche. Et puis, in fine, j'avais quand même beaucoup de pertes d'équilibre, beaucoup, beaucoup de nausées. Et il y avait même certains mouvements, tu sais, marcher en regardant sur le côté, ils partaient vraiment en vrille. Et donc, une fois qu'on a vraiment trouvé ça, je me suis dit, mais incroyable, en fait, j'ai tellement pas écouté ce corps. qu'il a fallu en arriver là, à m'entendre parler toute la journée pour finalement enfin m'écouter. Et après, là par exemple, je vais fort ressentir ces symptômes si je suis crevée. Si de nouveau je re-rends dans un cercle où je suis épuisée, hop, les symptômes reviennent très fort. Par contre, maintenant je connais, donc ça veut dire plus de repos, un peu de méditation, un peu de respiration et revenir à quelque chose d'un peu plus... posé et les choses se rééquilibrent. Donc, je pense que ça n'a pas été une partie de plaisir d'avoir ce truc, mais in fine, tu vois, ça sert.

  • Speaker #1

    Et le sport, maintenant, ton rapport au sport, quel est-il aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Plus sain qu'avant aussi. Je crois que quand je l'ai... Moi, en fait, à dos, je n'étais pas spécialement sportive. C'est-à-dire que moi, j'ai souffert de scolios. Je ne sais pas si tu vois ce que c'est. Bien sûr. ta colonne qui... J'avais ça dès mes deux ans. Et si tu veux, de mes deux ans à mes douze ans, j'ai été traitée par kiné, deux à trois fois par semaine, en me disant, ben voilà, ça va passer, etc. Et puis, j'ai bêtement changé de généraliste vers mes douze ans, parce que le nôtre a été sa pension. Et là, je crois que le gars a failli tomber de sa chaise quand il m'a vue, parce que j'étais un peu quasi-mouton, j'étais vraiment de travers, mais très, très fort. Et donc... Il nous a envoyé, moi et mes parents, à ce moment-là, chez un orthopédiste qui nous a dit « Ok, c'est une scoliose qui est assez poussée, on va traiter par plâtre, par corset, et ça nous rend en opération. » J'ai eu la totale. J'ai eu des plâtres pendant des semaines, puis rechangé de plâtre, puis des corsets. Le corset, c'était le machin de l'an. J'enlevais juste le temps d'une douche, je dormais avec, je passais ma vie avec. Je l'ai gardé cinq ans. et au bout de 5 ans ben c'est Cette scoliose continuait à évoluer. Donc, on a attendu que j'ai fini ma croissance. Et puis, on m'a opérée.

  • Speaker #1

    À l'adolescence, alors ?

  • Speaker #0

    À 15 ans.

  • Speaker #1

    C'est dur, ces années charnières.

  • Speaker #0

    Horrible. T'es là avec ton corset. T'as juste envie d'être comme les autres. Et donc, effectivement, t'es là. Bon, moi, à ce moment-là, c'était un peu la mode du skate à l'époque. Donc, je m'habillais largement. Bon, après, tu... Voilà, c'était vraiment... Juste pour me dire que je me planquais dans mes vêtements, mais ça se voyait quand même fort. Mais effectivement, pas des années très rigolotes. Et puis surtout, un corset, ça t'empêche de grossir. Donc tu vois, moi j'avais 1m77, mais j'avais 45 kilos. Parce que ce truc me compressait tellement que je ne parvenais pas à manger. Si tu veux, tu avais une plaque vraiment sur l'estomac aussi. Dès que tu mangeais, tu étais compressée. Et j'avais des escarres partout, des bleus, des bleus, des bleus. Donc, tu vois, le rapport au corps était un peu compliqué pendant toute cette période-là, puisque ton corps ne t'aide pas, en fait. Tu as l'impression vraiment que tu le subis, qu'avec le corset, ça ne va pas, sans le corset, ça ne va pas non plus, parce que hyper complexé. Je me trouvais tellement maigre. Et puis, écoute, après, quand j'ai été opérée... C'était un peu la libération, finis les corsets, les machins. Là, j'ai pris du poids, j'ai continué à en prendre, en prendre, en prendre. Bien, donc après, j'étais à l'UNIF, et là, je sortais beaucoup, je buvais beaucoup. Tu sais, c'était vraiment la malbouffe, quoi, des années d'UNIF. Donc, bon, voilà. Et à ce moment-là, j'ai commencé à faire du sport, mais un peu comme tout le monde, tu sais, aller dans une salle, etc. Et là, c'était clairement du sport, plus... pour maigrir à ce moment-là, pour repaire tout le poids que j'avais, parce que franchement, j'en avais plus blindé. Et en même temps, un coup de whisky coca et de pain au chocolat, franchement, c'était évident, quoi. Là, j'avais quoi ? 22 ans. J'étais toute jeune. Et in fine, pendant longtemps, j'ai fait du sport juste pour le physique, tu vois. Et aujourd'hui, je ne suis plus du tout là-dedans. Je suis en mood sport parce que d'abord, j'ai besoin. J'ai besoin parce que sinon, j'ai mal au dos. et puis j'ai besoin parce que mentalement tu vois là par exemple l'année passée j'étais malade du coup j'ai pas été m'entraîner je peux très vite je peux être beaucoup plus vite angoissée par exemple je peux être plus stressée plus à fleur de peau alors que finalement quand j'ai ma routine sportive même si des tracas etc je sais que après la séance ça va aller tu vois oui Comme si ça remettait un peu le truc à zéro. Et je suis plus là-dedans aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu recommanderais à quelqu'un qui n'arrive pas à se lancer dans le sport ?

  • Speaker #0

    de se fixer des tout petits objectifs au début, tu vois, même dix minutes. La plupart du temps, les gens se disent « ouais, je démarre et je vais aller quatre fois à la salle » . Elles démarrent déjà par peut-être une fois et peut-être pas une heure, en fait. Même, moi, j'ai des gens qui, en un coup, me disent « ouais, je veux courir » . Et alors, ils se lancent, ils n'ont jamais couru de leur vie et ils se lancent dans une course de vingt minutes. Ils commencent déjà par six ou sept minutes. Tu verras que quand tu n'as jamais couru... Il y a déjà beaucoup de courir 6-7 minutes sans arrêt. Donc, je pense que les tout petits objectifs, tout petits au départ, et les cocher, tu vois, à chaque fois se dire, ben voilà, j'ai tenu une semaine, deux semaines, et après rajouter. Parce que tu sais, à un moment donné, avec le sport, c'est chimique aussi. Je veux dire, il y a des réactions chimiques qui se font dans ton corps, qui sont hormonales, tu vois, de se dire, ben tiens, ça m'a fait du bien, ton corps te réclame à nouveau une séance, quoi, tu vois. Et donc, il faut un petit peu le temps aussi pour arriver à ça. Et donc, moi, je préconise vraiment de faire plusieurs fois du sport par semaine, mais même des plus petites fois, que de se dire, je viens, je ne fais qu'une fois une heure et le reste du temps, je ne fais rien. Moins efficace, moins efficace. Bouger au quotidien, tu vois. Et même dix minutes au quotidien, parce que quand on dit, ouais, mais enfin, dix minutes, ça ne sert à rien. Ah, mais si, ça change tout. Ça change vraiment tout.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. On arrive à la fin de l'interview. J'ai encore deux, trois questions. tu as payé des réponses un peu plus brèves pour juste être dans le temps qu'est-ce que l'entrepreneuriat t'a appris sur toi ? parce que tu parlais au tout début de l'interview de liberté,

  • Speaker #0

    liberté j'imagine du temps est-ce que c'est le cas aujourd'hui ? oui, liberté du temps effectivement gérer sa vie comme on l'entend c'est plutôt agréable maintenant tu vois tout est jamais tout noir ou blanc Tu as une liberté dans le temps. Et c'est vrai que moi, je me rends compte que je pense que dès le départ, j'aurais dû être indépendante. Je ne le savais pas. Donc, c'est quelque chose qui, pour moi, était compliqué aussi d'avoir des bosses, etc. Mais après, tu avais la sécurité aussi où tu savais que tous les mois, tu avais pile poil ce qui tombait, etc. Tu prenais congé, tu étais payée. Mais malgré tout, je ne reviendrai plus jamais vers ça.

  • Speaker #1

    Quelles recommandations tu pourrais donner à quelqu'un qui veut se lancer ?

  • Speaker #0

    D'abord, de croire en son projet. Si tu ne crois pas à fond dans ton projet, tu vas abandonner. Tu vas abandonner parce que c'est clair que tu passes par des moments de doute, des moments de stress, de la peur, des remises en question. Et donc, il faut chaque fois retomber sur tes pattes. Mais c'est vrai que quand tu crois en ton projet, en fait, tu sais que ça va aller au fond. y croire et bien s'entourer. Bien s'entourer, pour moi, c'est hyper important parce que tu sais, fréquenter des gens qui vont aller un peu dans le même sens que toi et c'est vraiment le cercle vertueux. S'il y a des gens qui te font le bas ou qui sont, comment je vais dire, qui ont la critique facile, ça ne va pas t'aider.

  • Speaker #1

    Tu as connu des gens qui ont peur pour toi, qui projettent leur propre peur sur toi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je pense que quand tu annonces à certains que tu te lances là-dedans, on dénigre un peu. En tout cas, moi, j'en ai eu. J'ai eu certaines personnes qui dénigraient un peu et qui ne se rendent pas compte. Ou tu as des gens qui te donnent des conseils, mais qui ne sont pas du tout dans l'entrepreneuriat. Alors, ce n'est pas grave, tu vois. Mais voilà, il faut savoir mettre de côté les vrais, les faux conseils, tu vois, les faux conseils d'amis finalement. Voilà, je pense qu'il y a des choses, il y a une espèce de nettoyage aussi qui se fait tout seul, tu vois, au fur et à mesure du temps. Tu as des gens qui ne te demandent jamais comment va son projet ou comment toi tu es dedans, alors qu'ils savent que tu as éventuellement une reconversion professionnelle, etc. Mais donc, je trouve que les choses se font naturellement, en général.

  • Speaker #1

    Quelles sont les routines que tu ne lâches pas ? La meilleure des routines.

  • Speaker #0

    La routine numéro un, c'est me réveiller, c'est le bouillon, c'est le sport. Je ne mange pas mon sport. Et alors, plus perso, même si mon fils a 15 ans, en général, quand il rentre des cours, on se prend une demi-heure ou on se prend un goûter. Comme il était petit, mais on se prend un petit goûter, on papote, on s'assied. Et puis après, je rebosse, il se met à bosser aussi et puis on se retrouve plus tard. Mais il y a comme ça, même nos petits-déj, en fait, on les prend en famille tous les matins. dans le repas du soir, on est tout le temps en famille psy, donc il y a des choses comme ça où quoi qu'il arrive c'est pas un devant la télé c'est qu'on fait...

  • Speaker #1

    C'était une évidence pour toi d'être mère ?

  • Speaker #0

    Pas toute jeune, non. J'ai rencontré mon mari quand j'avais 21 ans. Et c'est vrai qu'au début, je ne me disais pas que je voulais être mère, quand j'étais si jeune en tout cas. Et puis c'est comme une évidence au fur et à mesure du temps. On était tellement bien deux qu'on s'est dit qu'on serait super bien trois.

  • Speaker #1

    C'est quoi le secret d'un couple qui dure ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, c'est le fait de communiquer à mort, vraiment communiquer, de garder, comment je vais dire, de l'admiration pour l'autre. De toujours se dire que si tu l'as choisi lui ou elle, c'est parce qu'il a ce quelque chose en plus que les autres n'ont pas en fait. Et moi en tout cas, c'est comme ça que je fonctionne. Je pense vraiment qu'il ne faut pas laisser passer... Si tu sens que tu t'éloignes à un moment donné, il faut chaque fois... En fait, il n'y a rien qui est gagné. Pour moi, il n'y a rien, rien qui est gagné, tu vois. Même là,

  • Speaker #1

    c'est... On choisit chaque jour d'être ensemble. Nous, on se répète souvent avec Marie, on choisit d'être ensemble.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord aussi et de se dire qu'en fait, tu choisis avec qui tu veux être, mais tu choisis aussi comment ça doit être. Tu vois, il y a des choses qui ne conviennent pas. dès le départ, ça doit être une personne avec qui tu dois pouvoir communiquer sur ce qui va, mais sur ce qui ne va pas. Nous, après, on est vachement fusionnels. Tu vois, on partage tout, tout le temps. Je crois qu'on s'appelle 3-4 fois par jour. Depuis 20 ans. Toujours mille trucs à se raconter. Moi,

  • Speaker #1

    je fais part de l'aventure Odista. Enfin,

  • Speaker #0

    pas.

  • Speaker #1

    Oui, il est impliqué.

  • Speaker #0

    Clairement, oui, il m'aide à fond.

  • Speaker #1

    Toujours soutenue ?

  • Speaker #0

    Toujours soutenue. toujours, à la limite, même quand j'ai peur, c'est lui qui m'a poussée. Le fait de basculer en tant qu'un sportif complètement, c'est lui qui m'a poussée. En me disant, c'est bon, t'y vas, fonce, t'as plus envie d'être là-dessus. C'est clair que ce qui te bloque, c'est la peur. C'est vrai que moi, la peur, on en rigole souvent parce qu'avant que je commence une phrase, il va me dire, c'est ta peur, oui, d'office. Mais donc voilà, c'est sûr que c'est lui qui me pousse quand même aussi. Parce que si tu m'écoutais, j'aurais peur de mon oncle. C'est beau, c'est beau. Il me soutient à fond.

  • Speaker #1

    Dernière question, Pamela. Comment tu arrives à garder l'équilibre entre ta vie pro, ta vie perso et ton bien-être ?

  • Speaker #0

    Pas toujours évident. Ce n'est pas un truc linéaire. Je dirais qu'il y a des choses que je ne lâche pas. C'est ce qui me permet d'être plus ou moins à l'équilibre. Maintenant, cette dernière semaine, je trouve qu'il y a eu moins d'équilibre parce qu'il y a eu énormément, énormément. Mais voilà, je m'en rends compte. Je pense que je ne laisse plus le truc aller trop loin. Quand je sens trop de fatigue, trop de ci, trop de ça, j'essaie de revenir à des choses plus calmes. Mais en tout cas, il y a des choses que je ne lâche pas. Comme je te disais, sport, manger correctement. Exactement. Enfin, toutes ces choses-là, moi, c'est ça, moi aussi. Et mon équilibre, c'est aussi de passer quand même beaucoup de temps en famille. Un ou trois, tu vois. Un ou trois ou un ou deux avec mon mari ou juste moi, mon fils. Parfois, on se fait juste des tététés. Mais ça, pour moi, c'est l'équilibre à fond. Tu vois, il y a tout qui peut trembler, mais ça, ça ne peut pas.

  • Speaker #1

    Écoute, merci beaucoup. C'était vraiment passionnant. Merci pour ton temps et ton honnêteté, ta transparence. Merci Pamela.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à toi Adi.

Description

Bien-être, nutrition, bouillon, entrepreneuriat, maternité, santé holistique, Rhodista, développement personnel, philosophie alimentaire, mouvement et sport

Dans cet épisode, Pamela Manasievski, fondatrice de Rhodista, revient sur son changement de vie : de l’architecture d’intérieur à l’univers du bien-être et de la nutrition holistique. On parle de reconversion, de maternité, de santé digestive, du pouvoir des bouillons, mais aussi d’entrepreneuriat, de rapport au corps, et de l’envie de créer une marque engagée, ancrée dans le réel.

Un échange doux, inspirant et profondément utile à toutes celles qui cherchent à se nourrir autrement — dans tous les sens du terme.

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A PROPOS D'ŌDACE

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Tous les mardis, Chloé Genicot accueille une personnalité pour discuter de business, bien-être et développement personnel. Dans un monde en perpétuelle évolution, les intervenant·e·s du podcast apportent de l’inspiration et l’information sur des sujets variés tels que le wellness, la parentalité, la carrière, le sport, l’alimentation, la beauté et la santé.


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Autrice & Productrice : Chloé Genicot

Réalisation : Chloé Genicot

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Pamela, fondatrice de Rodista, une marque belge qui remet le bouillon au cœur de notre vitalité. Avant de créer cette marque, Pamela travaillait dans le secteur de la construction comme architecte d'intérieur. Un milieu intense, exigeant, qu'elle a fini par quitter après notamment un déclic majeur, la maternité. Elle décide alors de se recentrer. de changer de rythme et de se lancer dans un projet aligné avec sa vision de la santé holistique. Avec Rodista, elle remet à l'honneur les bouillons traditionnels, riches en collagène, faciles à digérer, réconfortants et surtout pleins de bienfaits pour la digestion, l'énergie, l'immunité ou encore la satiété. Personnellement, j'en consomme très régulièrement et ce depuis ma première grossesse, donc il y a plus de 3 ans et je vois vraiment une différence sur mon énergie, sur ma digestion et même sur ma peau. Si vous n'avez jamais testé, c'est le moment idéal pour découvrir et je vous conseille évidemment de vous tourner vers Rodista. Dans cet épisode, on parle de reconversion, de nutrition, de philosophie alimentaire, d'entrepreneuriat au féminin, mais aussi d'écoute de soi, de sport, de charge mentale et de ce qu'on met vraiment dans nos assiettes. Vous savez que la nutrition, ça me passionne. Si cet épisode vous parle,

  • Speaker #1

    pensez à le partager autour de vous,

  • Speaker #0

    à vous abonner à Ausha sur votre plateforme d'écoute et à laisser une note de 5 étoiles. Je vous souhaite une excellente écoute. Eh bien, bonjour Pamela.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est une première pour moi aujourd'hui, je fais ça à distance. C'est la première fois que j'utilise un logiciel pour enregistrer un épisode à distance. Donc, on innove, première pour moi. Je suis ravie de t'avoir dans le podcast. C'est vrai que je te voulais... Avec grand plaisir. Je te voulais depuis longtemps. Ça fait longtemps que je te suis sur les réseaux, que je regarde bien ce que tu fais et je vois que ta philosophie de vie et ton produit et tout ce que tu entreprends, j'adore.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche.

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment génial. On va parler aujourd'hui de reconversion pro. Si je ne me trompe pas, tu as changé tout à fait de métier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un virage un peu 360 à un moment donné de ma vie, en effet.

  • Speaker #0

    J'ai hâte d'en savoir plus. On va aussi parler de ton produit, enfin de tes produits, de tes bouillons, je peux le dire parce que je l'ai déjà dit en intro. Mais moi, je suis une fan incontestable des bouillons et en fait, j'ai découvert ça à ma grossesse. Donc, j'ai un kélissa durant la grossesse. Donc, trop trop hâte que tu nous en dises plus sur les bienfaits du bouillon et comment l'intégrer dans son quotidien. Pardon. Et ensuite, je voudrais finir avec quelques questions, un peu mon cri. J'aime bien passer les petites questions un peu perso à la fin de l'épisode. pour connaître un peu plus sur toi. Et parfait, le programme te convient. Est-ce que je peux d'abord te demander, s'il te plaît, Pamela, de te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Pamela, je suis la fondatrice de Rodista. Donc Rodista, c'est une marque de bien-être et de santé au naturel. Notre premier produit, c'est des bouillons, comme tu le disais, donc du nom d'élixir. J'ai fait une gamme à base de poulets. On a un poulet nature, un poulet gingembre, un poulet curcuma. Et puis, pour revenir plus à moi, avant d'être fondatrice de Rodista, j'ai une formation d'architecte d'intérieur. J'ai bossé en tant que telle pendant longtemps. J'ai été directeur technique, directeur opérationnel dans des boîtes de construction. On construisait des logements étudiants, principalement. Wow ! C'est pour un autre promoteur immobilier où là, on faisait vraiment tout des lotissements d'appartements ou des lotissements de villas. Et ensuite, j'ai basculé dans autre chose. Finalement, c'est un job qui était passionnant. Donc moi, je n'ai aucun regret dans ma vie, ni mes études que j'ai adorées, ni ce boulot. Il y a juste que je pense que c'était une phase de vie qui ne me convenait plus. J'étais hyper, hyper stressée. Et donc à l'époque, j'ai commencé à faire de la boxe anglaise. Ça m'a énormément aidée à évacuer tout ce stress. Et puis ça m'a surtout retourné un peu les idées, puisque c'est ce qui a déclenché ma reconversion professionnelle. Donc je suis passée d'archi d'intérieur à une formation de coaching sportif et nutritionnel. J'ai ensuite quitté ce poste de directeur technique pour avoir un autre poste, toujours dans la construction, mais plutôt en 4-5e, voire à mi-temps. pouvoir commencer à exercer dans le coaching sportif. Et à un moment donné, ce n'était plus à l'équilibre. Il fallait vraiment que je bascule dans le coaching complètement parce que j'avais des heures pas possibles. C'était le coaching après le boulot, le samedi, le dimanche. Et donc voilà, après cette vie d'archi d'intérieur, il y a eu cette vie de coach sportif et nutrition. Et cette vie existe toujours, d'ailleurs. J'ai toujours mon studio. Je coache toujours en privé ou en duo ou en trio maximum. Je donne toujours du coaching nutritionnel aussi. Et puis, il y a Rodista qui est arrivé aussi. Donc, voilà, il y a une autre casquette. Et dans la vie privée, je suis mariée. Je suis en couple depuis 22 ans. On est mariées depuis 12 ans. Et on a un fils de 15 ans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est devant. Est-ce que la maternité a été un des clics pour changer ta reconversion ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, pas tout de suite. Mais j'ai mis un peu le temps. Dans le sens où, quand mon fils est né, j'étais déjà dans ce mood de stress, de boulot, etc. Et de performance aussi. parce que... Je pense que j'étais fort là-dedans aussi, dans l'idée d'avoir, de faire, de monter en grade, etc. Et encore une fois, ce n'est pas quelque chose que je regrette parce que c'est ce que j'ai voulu à ce moment-là et je pense que c'est ce qui me convenait. Mais je pense qu'au moment même, je n'ai pas fait le lien tout de suite sur le fait que je n'étais quand même pas très présente. Et surtout, à la limite, je pense que ce n'est même pas tellement ça le problème, mais surtout quand j'étais présente, j'étais très stressée, nerveuse. Je pense que je mettais une tension un peu en permanence à la maison. Et il y a un moment donné où... Après, j'ai un mari hyper présent qui s'est fort, fort occupé de notre fils et qui s'en occupe toujours beaucoup aussi. Et il me disait que le matin, le petit était difficile à ce moment-là. Et bon, moi, j'entendais. Mais comme, tu sais, tout était quand même géré au quotidien, je ne trouvais pas que c'était un problème en soi. Jusqu'à ce que je vois les crises. Parce qu'en fait, si tu veux, moi, je partais... très tôt le matin, je partais genre à 7h et j'avais choisi l'école en fonction de l'heure d'ouverture et de fermeture en fait. Donc c'était une école qui ouvrait à 7h et qui fermait à 18h30. Voilà, c'était comme ça, c'était une période comme ça. Je ne me posais même pas la question de savoir si c'était bien ou pas bien, mais c'est vrai qu'il arrivait un des premiers et il partait dans les derniers, donc je pense que ces journées étaient hyper longues, fatigantes et tout. Et en plus, je pense que comme j'étais stressée, quand je le récupérais en fin de journée, probablement, je dis, je sais, en fait, c'est pas probablement, les premiers mots que je disais, c'était « dépêche-toi, il faut que tu dépêches » . Et c'était pile à ce moment-là qu'il ne mettait pas sa veste, qu'il se jetait par terre, que ça devenait n'importe quoi. Et en fait, ça ne faisait que me stresser et me lèver en plus. Et donc, à un moment donné, je me suis vraiment dit, mais c'est affreux, ce temps qu'on passe ensemble. On est tendu, on s'engueule, ça met une tension, c'était vraiment bagué. Et en effet, je pense qu'à ce moment-là, je crois qu'on a été consultés en famille, parce qu'on se disait, le petit est nerveux, etc. Je crois que le gars nous a vus deux fois et il m'avait fait comprendre que j'étais peut-être trop en mode fonctionnel, un peu robotisé. Travail, boulot, entrée, il fallait vite rentrer, le bain, la bouffe, le machin, et puis bim, je me remettais à bosser. Donc, je crois que je vais... tellement le nez dans le guidon que je ne me rendais même plus compte que j'étais en mode robotique. Donc, clairement, à un moment donné, ça m'a vraiment fait prendre du recul de me dire, en fait, cette vie-là, moi, je ne la veux pas. Ce n'est pas ça. En fait, je n'avais pas imaginé une vie de famille comme ça.

  • Speaker #0

    Tu ne t'y retrouvais plus. Tu n'étais plus alignée avec la mère que tu voulais être. C'est ça qui a été le déclic ? C'était l'alignement dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Oui, quand même, parce que je pense que ça me... Bon, il y avait le boulot qui était très stressant, mais à côté de ça, je pense que... Je crois que j'étais triste comme une pierre. On s'engueulait, je rentrais, etc. Et ce petit bout qui n'avait rien demandé, qui restait à l'école super longtemps, etc. Donc vraiment, je pense que... En effet, je sais que quand j'ai remis ma démission, mes boss de l'école... époque, tombaient de leur chaise et en un coup, ils disaient, écoute, si tu veux, on te met en 4-5ème, on te met à mi-temps, mais ne pars pas, reste, sauf qu'avec un poste de direction, tu ne peux pas, en fait, être à mi-temps, ce n'était pas possible. Et puis, voilà, de toute façon, j'avais l'impression qu'il fallait vraiment tourner la page et faire autre chose et être disponible. Et ça, sincèrement, c'était vrai quand il était petit. Aujourd'hui, il a 15 ans et je trouve que c'est toujours aussi vrai. Tu vois, j'ai eu beaucoup, beaucoup d'event et ces deux derniers mois, un peu moins présente. En 15 ans, c'est aussi un peu la charnière, tu vois, où tu es en pleine adolescence. Et on ressent quand même que si on n'a pas assez de temps de qualité. Il y a un quac. Et donc, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, tu tournes vers le sport et la nourriture, vers le bien-être, parce que le sport, nourriture, ça va vraiment avec un ensemble, une vie plutôt alignée, axée wellness, bien-être. Quand est-ce que Rodista naît dans ton esprit ? C'est quoi la genèse du projet ?

  • Speaker #1

    Alors, le coaching sportif et nutrition, ça a démarré full time en 2019. Ok. Et si tu veux, je trouvais quand même que lors de mes coachings en nutrition, avec toutes les connaissances que j'avais eues, il y avait quand même des gens que je ne parvenais pas à aider. Parce qu'encore une fois, tu vois, tu... Ça se saurait s'il y avait un programme qui convenait à tout le monde. Parfois, tu as des gens qui perdent du poids de telle manière. Tu as la voisine qui veut faire pareil, ça ne marche pas. Donc, je voulais aller plus loin. Il y avait des choses qui, pour moi, n'étaient pas assez personnalisées. Il y avait quelque chose d'holistique qui manquait à tout ça. Tu vois beaucoup de théories et tout ça, mais il y a quelque chose qui manquait. J'avais entendu parler du profilage alimentaire. Je me suis mis là-dessus. J'ai suivi la formation.

  • Speaker #0

    C'est quoi le profilage alimentaire ? J'ai jamais entendu parler de ça.

  • Speaker #1

    C'est basé sur plusieurs types de tests qui vont regarder la personne de manière complètement holistique. Sur son état au moment X, au moment où elle répond à ses questionnaires, sur ses antécédents, c'est ta santé physique mais aussi ta santé mentale. Et ça va permettre vraiment, tu as un moment donné où tu vas pouvoir mettre le doigt sur des choses où tu n'avais même pas connaissance, comme par exemple des éventuelles allergies. à certains produits de nettoyage que tu utilises. Tu vois, tu as parfois des gens qui ne comprennent pas pourquoi ils ont tel et tel type de problèmes de peau. Alors, sur les...

  • Speaker #0

    Le but est de les taux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et in fine, en faisant toutes ces analyses, tu arrives vraiment à aller mettre le doigt sur certaines choses bien précises, tu vois. Et donc là, moi, ce que je trouve toujours intéressant, c'est de pouvoir prendre une personne dans sa globalité, tu vois. Tu n'es pas juste un intestin, un estomac. un cerveau, à un moment donné, tu peux avoir des symptômes au niveau de ton ventre, mais ça peut venir de ta tête, c'est ton mental qui est surchargé, ou inversement, tu peux avoir, comme moi j'ai eu à l'époque, des plaques au visage et finalement, j'avais beau mettre toutes les crèmes que je voulais, le problème était plutôt intestinal, donc on n'est pas juste un problème, on n'est pas juste un symptôme, il y a tout un truc autour qui fait que moi, tout ce qui est holistique me parle beaucoup plus. C'est hyper intéressant. C'est vraiment une technique qui reprend ça, c'est vraiment intéressant, franchement. Et moi, si tu veux, de base, l'idée était de faire cette formation pour consulter en tant que thérapeute dans le profilage alimentaire. Dès les premières heures de formation, on a commencé à parler de bouillon parce que c'était un des remèdes qui allait être pour toutes les personnes. Et donc, moi, tu sais, à ce moment-là, j'avais 40 ans. Si tu veux, je n'ai jamais eu d'acné de ma vie. Oui, désolée, t'entends mon chien.

  • Speaker #0

    Si, tu vas entendre mes enfants aussi crier, c'est l'heure.

  • Speaker #1

    Je n'avais jamais eu de problème d'acné. En temps, j'ai eu des poussées de plaques sur le visage. Je vais voir un dermatologue, on me met sous antibio, on me dit que c'est de l'acné rosacée. Il n'y a pas vraiment des plaques. Et qu'il n'y a pas vraiment de solution, mis à part le fait de prendre des antibios, etc. Je me fais ma bombe d'antibio. Tout va bien, ça calme l'inflammation. Je l'arrête, bim, c'est reparti. Sauf que c'est un antibio qui était quand même assez puissant. Tu sais où tu dois quand même, tous les X semaines, faire une prise de sang, contrôler ton foie. Donc, tu te doutes bien que ce n'est pas génial. Dès que j'arrête, bim, ça recommence. Donc, cette formation démarre. Moi, je suis là avec mes histoires de peau en me disant, franchement, je vais le faire ce bouillon. On va voir ce que ça donne. Je n'ai rien à perdre. Et en effet, ça m'a calmée. tout de suite. Vraiment, ça a été assez miraculeux.

  • Speaker #0

    L'inflammation s'est calmée ?

  • Speaker #1

    L'inflammation s'est calmée. En fait, si tu veux, la rosacée, c'est quelque chose d'inflammatoire. La plupart du temps, dès que tu as des problèmes dermatologiques ou cutanés, c'est quelque chose qui est... Tu as de l'inflammation quelque part dans ton corps. Maintenant, il faut essayer de chercher et de trouver ce que c'est, d'où ça vient, etc. En tout cas, moi, je te dis, ces antibios, ça faisait le job de calmer les symptômes, mais ça ne ne sonne pas. Donc, tu vois, tu peux toujours mettre du baume sur la pointe de l'iceberg, mais tant que tout le reste en dessous est en train de flamber, à ma foi, tu viens juste mettre un peu de vernis sur le tout, mais voilà, ça ne calme rien. Et donc, écoute, finalement, ce bouillon est démarré comme ça pour moi. Et donc, j'en faisais des litres pour moi, mais en même temps pour mes clientes aussi qui venaient. Après leur coaching sportif, elles repartaient avec leurs petites bouteilles. Et puis surtout, après, j'ai ma mère qui a été traitée pour un cancer du sein, pour monothérapie. et un des problèmes qu'elle a eu après ce traitement, c'est d'avoir... une poliartrite rhumatoïde. Donc la poliartrite rhumatoïde, c'est quelque chose de très contraignant parce que c'est une maladie auto-immune qui est évolutive. Et une fois que tu l'as, tu l'as, tu ne sais plus jamais t'en séparer. Ça va un peu par palier. Tu as des espèces de moments où tu as des poussées. Donc tu as tes articulations qui gonflent, qui rougissent, qui se déforment. Et c'est douloureux. Et typiquement, quand tu es en crise, tu ne bouges plus. Tu peux même avoir des grosses piques de fief. Enfin, ce n'est pas très cool. Et je lui avais dit, écoute, Nous, en formation, on n'arrête pas d'en parler. Apparemment, c'est hyper bon pour les articulations, etc. Donc, je vais t'en faire avec plein de curcuma et du poivre, bien anti-inflammatoire. Et au pire, ça ne fait rien, mais au moins, on teste et on voit. Écoute, ça a été magique. Ça a été magique, vraiment. Ça l'a aidé et ça l'aide encore parce que ma mère, c'est quelqu'un qui consomme le bouchillon tous les jours depuis. Alors, je ne vais pas dire que ça a fait disparaître sa maladie, parce que cette maladie, elle l'a, et elle l'aura toute sa vie maintenant. Par contre, ça l'apaise très fort. C'est-à-dire qu'elle n'a plus de moment de crise où l'inflammation monte à un point où elle est au lit et ne sait plus bouger. Ça n'arrive plus jamais. Et elle me le dit. Par contre, effectivement, si je ne sais pas, on ne s'est pas vu, je suis en vacances ou quoi que ce soit, et qu'elle n'a pas eu ses bouillons, les douleurs reviennent. Donc, tu vois... C'était un truc de fou, vraiment. Et donc, rien que pour ça, je continuais et continuais. Et puis après, écoute, il y avait des personnes qui m'en demandaient. Donc, moi, j'ai commencé à les vendre. Il y avait une copine qui m'avait proposé de les faire, mais pour de vrai, si tu veux, pour la vente. Parce que moi, je les faisais comme ça, un peu pour le fun. Et moi, j'étais persuadée que ça n'intéresserait personne, en fait, des bouillons. Et donc... C'est comme ça qu'on s'est lancé. J'ai commencé par faire 10 litres. Je pense qu'en 5 minutes, ils étaient vendus. Et puis, un peu plus, un peu plus, un peu plus. Et puis, j'ai des personnes qui ont commencé à me contacter un peu plus loin. Et où, tu sais, quand tu les fais toi-même, forcément, tu as une date de péremption qui est plus sûre. Qui est de 5 à 7 jours avec une conservation frigo. Donc, tu ne peux pas te permettre de les envoyer loin. Sinon, c'est des camions frigorifiques. Mais bon, là, tu rentres dans tout un autre système. Et donc, voilà. Tout ça a commencé comme ça, avec des copines aussi. Les histoires ne sont pas toujours heureuses au début, mais elles finissent bien. Des copines et des connaissances qui étaient aussi traitées pour des cancers du sein, qui avaient des nausées, donc je leur avais dit, écoute, je te fais des versions gingembre et on verra bien si ça va calmer. Ça les a aidées. Donc, tu vois, revenir à la base, à des choses complètement naturelles. Parce que si tu veux, ce bouillon... Je ne réinvente pas la roue, c'est quelque chose qui existe depuis... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ancestral presque. Comment des bouillons pour le collagène ? Tu vas nous décrire tous les bienfaits, mais...

  • Speaker #1

    En Asie, on le consomme partout, tout le temps, toute l'année. Et donc voilà. Mais effectivement, ici, c'est un peu l'ancêtre du collagène, comme tu dis. En fait, c'est un aliment qui est naturellement riche en collagène. Ça se travaille avec des autres. Ici, je travaille poulet, donc c'est avec des carcasses. Mais le fait de faire cuire des os à basse température pendant 24 heures, c'est ce qui permet justement de libérer ce collagène. Et les acides aminés et les minéraux. Et c'est tous ces éléments-là qui interviennent sur les articulations, sur la peau, sur les cheveux. tu vois donc on t'a autant la proposer quand tu étais enceinte parce qu'en fait enceintes, nos articulations elles sont mises à rude épreuve tu vois tout qui bouge, ta peau et donc en effet c'est hyper ça a plein de bienfaits à ce moment là pour les mamans qui viennent d'accoucher, on conseille aussi d'abord pour la récupération parce que c'est une période quand même vachement éprouvante et puis pour la reminéralisation aussi parce que là aussi tu vois le fait d'allaiter etc. t'as besoin de minéraux tout à fait Et puis, tu as une chute hormonale. Enfin bon, tu as tout un tas de choses qui se passent dans le vent. Et donc, les cheveux. On sait que ce n'est pas une partie de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Moi, j'ai eu mes deux postpartum. J'en ai consommé en masse, non seulement parce que c'est déjà hyper digeste. Quand tu viens d'accoucher, les aliments chauds, les personnes qui connaissent le mois d'or, on conseille de rester allongé, mais surtout manger chaud et manger des choses digestes. le bouillon c'est idéal pour ça j'ai adoré le produit, moi je suis absolument convaincue mais est-ce que tu as eu des craintes en commercialisant ? d'une part de vendre à ses voisines, famille, copine, mais là, tu as monté une marque, quoi, avec Go, avec tout ce qui va derrière.

  • Speaker #1

    La logistique. Je me suis vraiment dit qu'un peu de la même manière que quand je me suis lancée dans le coaching sportif, c'est comme si ça avait été l'illumination. Tu vois, donc à l'époque du coaching sportif, quand j'ai commencé à faire de la boxe, ça m'a tellement libérée d'un poids, tu n'as pas l'idée. Je me suis dit, ok. Cette sensation de bien-être, il faut que tout le monde sache qu'il y a moyen d'atteindre ça, même avec un niveau de stress et d'emmerde pas possible. Et donc, je me suis dit, moi, j'ai envie de partager ça, tout simplement. Et c'est comme ça que ça a commencé. C'est comme ça que j'en suis arrivée là. Et en effet, aujourd'hui, tu vois, le fait d'accompagner un nombre de femmes au quotidien, je vois bien, en fait, c'est... transmission, c'est le fait de donner quelque chose qui leur apporte du bien. C'est hyper agréable, c'est hyper chaud.

  • Speaker #0

    C'est la résiduphanie.

  • Speaker #1

    Je me suis vraiment dit aussi, ça m'aide, ça aide des gens qui ont quand même des maladies et des choses quand même très conséquentes. Et à un moment donné, il faut revenir sur cet aliment qui est hyper naturel et qui avant était consommé par plein de gens, tu vois. C'était vraiment l'histoire de la carcasse du dimanche, où c'était la dernière chose qu'on savait faire de cette carcasse, c'était faire un bouillon. Et après ça, forcément, tu avais utilisé tout ce que tu pouvais, et là, tu l'achetais. Mais donc, c'est vraiment l'idée, tu sais, de prendre soin de soi, mais de revenir aux bases, à la source. Parce que tu vois, aujourd'hui, tu vas avoir, et à juste titre, et on en a besoin, tu vois, en tout cas, tout ce qui est complément alimentaire, mais je pense que tu as des gens qui ne se basent que là-dessus. Et qui ne partent pas du bon sens de dire, ok, qu'est-ce que j'ai d'abord besoin pour fonctionner ? Pour fonctionner correctement, tu as besoin de bouger, tu as besoin de mouvements, de sport, tu as besoin de nourriture, mais de la vraie nourriture. Et ce que la nourriture ne va pas t'apporter, tu vas la prendre via tes compléments alimentaires. Tu ne peux pas commencer par les compléments alimentaires, et puis de temps en temps manger sainement à côté, tu vois. Il faut d'abord avoir tes vrais apports. Et je pense qu'aujourd'hui, on a le sentiment comme ça, tu vois, que parce que tu vas ingérer des gélules, des trucs à boire comme ça, des shakes de tous les côtés. Alors oui, il faut prendre tout ça de bonne qualité. Et ça passe à ta base, quoi. Il faut revenir à la source. Et donc, pour moi, il y a plein de remèdes, dont les bouillons, qui te permettent d'être limite en détox toute l'année. Parce que tu vois, aujourd'hui, on te vend des cures détox à gogo. Sauf qu'en fait, il y a moyen de ne pas surcharger ton foie comme ça un peu toute l'année. Et donc, tu te sens mieux et tu te sens bien tout le temps.

  • Speaker #0

    Comment tu dis ? Pardon, excuse-moi,

  • Speaker #1

    je te coupe. L'idée de Rodista, c'est ça, tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Le nom d'ailleurs, Rodista, vient d'où ?

  • Speaker #1

    Écoute, je suis à Rôde-Saint-Genèse. Ah ! Enfin, Rodista, il y a une partie de Rôde. Et la fin du mot, c'était Foudista. Donc, tu sais, une fan de nourriture, de photographie de nourriture.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Écoute, ne me demande pas, c'est arrivé un matin comme ça. Je trouve ça génial.

  • Speaker #0

    Même la typo est super belle, je trouve que le logo est beau. Tu as aussi ça, tu vois, de l'archi qui tresse,

  • Speaker #1

    ce groupe beau,

  • Speaker #0

    on l'a vu avec tes stands, moi j'ai vu, c'était magnifique. Ce que tu as créé d'un univers, c'est vraiment beau.

  • Speaker #1

    Après, je crois vraiment que dans la vie, rien ne sert à rien, en effet. Tu vois ce que... Je crois qu'effectivement, ce côté artistique, créatif, il est là. Il fera toujours partie de moi. Et en effet, ce stand, finalement, j'ai dessiné. Enfin, tu vois, c'était quelque chose de naturel de le faire moi-même. Mais c'est vrai que même le bureau com avec lequel on a bossé, je pense que c'était cool parce que je crois que je savais tellement ce que je voulais qu'il y a eu un aller-retour. Il n'y en a pas eu deux, trois ?

  • Speaker #0

    Les clients, le client le plus simple qui venait.

  • Speaker #1

    J'avais déjà tellement fait, tu sais. J'avais déjà tout préparé en disant, voilà, il y a ça, il y a ça, il y a ça. Il faut des éléments comme ci, comme ça. Et in fine, ça a été pondu hyper rapidement. Bon, ça, c'est quand tu sais exactement ce que tu veux. C'est plus.

  • Speaker #0

    C'est quoi les défis pour toi aujourd'hui avec Rodista ?

  • Speaker #1

    C'est de continuer parce que Rodista, en fait, les premiers produits, c'est les bouillons. Mais j'ai enregistré la marque l'année dernière. Et en enregistrant la marque, j'ai déjà 12 produits qui doivent sortir. Donc, il y a déjà 12 descriptions de produits, mais qui ne seront pas spécialement tous alimentaires. Mais ils sont autour du bien-être. de la femme aussi, beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais les bouillons, ce n'est pas exclusivement féminin. Les hommes peuvent boire tout.

  • Speaker #1

    Le bouillon, il est vraiment fait pour tout le monde. Tu vois, après, naturellement, moi, je vois bien, c'est plus souvent les femmes qui l'achètent. Alors, les maris en consomment aussi. Les enfants aussi. Oui,

  • Speaker #0

    chez moi, ils en boivent aussi.

  • Speaker #1

    Évidemment, mais c'est vrai que la plupart du temps, j'ai l'impression que c'est la femme qui, en tout cas, amène cet aliment à la maison.

  • Speaker #0

    Comment tu conseilles de le consommer au quotidien ? Comment conseilles-tu de prendre Rodista au quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors nous, l'idée de Rodista, c'est vraiment de l'intégrer dans ta routine, comme si tu le buvais comme une tasse de thé ou de café. Et donc l'idéal, c'est de te prendre ta tasse à jeun. Pourquoi ? Parce qu'en fait, si tu veux le bouillon, ça vient un peu tapisser ton système digestif. Et donc, si c'est ton premier aliment, c'est l'idéal. Parce que c'est la première chose qui vient nourrir ton intestin, qui vient réveiller ton système digestif. Donc, c'est vraiment l'idéal. Maintenant, j'entends que pour certaines personnes, ce n'est pas encore gagné. Qu'ils soient encore très timides, café ou thé ou autre chose à jeun. Et donc, à ce moment-là, ne fût-ce qu'une tasse par jour. À un autre moment, tu sais juste avant ton premier repas alors. Mais une tasse par jour, c'est déjà super. Après, tu vois, on a... beaucoup de personnes qui ont besoin de perdre du poids ou qui ont l'envie de perdre du poids. Et à ce moment-là, on préconise vraiment de prendre une tasse avant chaque repas. Parce que ce n'est pas comme une tisane, ce n'est pas juste aromatisé et chaud, c'est vraiment nourrissant en fait. Moi je vois bien, d'ailleurs il y a des moments, tu sais, parfois tu es occupé, tu n'as pas le temps. Je sais que je me fais ma tasse de bouillon et je suis partie pendant 2-3 heures où je sais que je ne vais pas avoir besoin de manger absolument, ça va me caler. Et que je peux du coup attendre. Ou pareil, tu vois, si tu as eu une journée avec un resto le midi, etc. Tu te fais ta tasse de bouillon, ton bol de bouillon le soir. Tu sens vraiment que tu mets ton système digestif au repos. Et après, on a aussi la manière, tu sais, où tu veux te faire une détox vraiment sur la journée. Ou là, tu ne consommes que du bouillon sur une journée ou deux. On a des personnes qui nous le commentent quand elles vont partir en cure détox. Tu sais, quand elles partent en jeûne. Pour faire des descentes alimentaires, pour faire des remontées alimentaires. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Toi, quelle est ta relation à la nourriture aujourd'hui ? Tu l'as étudiée, tu as créé un produit autour de la nourriture. Quel est ton rapport à la nourriture ?

  • Speaker #1

    Pour moi, elle est saine. Elle est saine parce que je ne me prive de rien. Jamais je ne me prive de chocolat. J'en mange tous les jours. Par contre, je suis hyper exigeante sur la qualité. Tu vois, je vais préférer ne pas manger que manger quelque chose qui est bacchani. Ça, c'est un peu le revers du truc. C'est que c'est con, tu vois, mais tu es dans un aéroport ou tu es dans une gare, tu as faim, tu vois qu'il n'y a que des crasses. Je ne suis pas capable d'aller acheter un truc comme ça. Tu vois ? Donc, voilà. Alors, parfois, tu me vois avec mes bananes, mes amandes, mes trucs dans mon sac. Et idem, tu vois, si on descend dans le sud et qu'on fait un voyage en voiture, je n'ai pas envie de m'arrêter dans une pompe pour manger des tartines. C'est dégueulasse. Ou de m'arrêter dans un fast-food où le sol est tellement gras que tu peux te casser une jambe. Ça me saoule. Et en fait, ça m'énerve de voir autant de gens se ruer sur la malbouffe parce qu'en fait, c'est juste une habitude. Ils ne connaissent pas autre chose. Et donc, voilà. Je te dis, je ne me prise de rien, mais par contre, c'est vrai que je n'ai pas ce réflexe d'aller vers des choses...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas dire...

  • Speaker #1

    Industriel peut-être.

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Parce qu'in fine, oui, je vais me faire des burgers, bien sûr. Mais c'est vrai qu'après, je trouve que ça change tout. Te prendre ton burger dans un restaurant avec un pain de qualité, une viande de qualité, le gars qui a fait sa sauce lui-même, et d'aller dans un fast-food où en fait, au moment où tu l'as fini, tu te sens ballonné à mort et deux heures plus tard, tu as la dalle. Parce que tu es nutritif là-dedans. Donc voilà. Alors voilà, mon rapport, c'est ça. Maintenant, peut-être que parfois, je suis un peu, comment je vais dire, j'impose un peu certaines choses à la maison parce que c'est finalement moi qui cuisine et c'est moi qui fais les courses. Donc, je peux imposer ça. Avec ton fils,

  • Speaker #1

    ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, après, il y a ce qu'il y a à la maison et puis il y a le reste. Quand il va faire son sport, il va chez des potes, il part. Là, ce qui se passe en dehors, c'est en dehors. Mais c'est vrai qu'à la maison… On n'a pas. En fait, il n'y a pas. Tu vois, et je pense vraiment que c'est une bonne chose parce que s'il y avait... Tu sais, moi, j'ai grandi dans une famille où finalement, dans le frigo, on avait des étages entiers de canettes, de sodas. Moi, j'ai grandi comme ça. On trouvait ça limite à l'époque, c'est normal, tu vois. C'est complètement fou, quoi. Élevé au sucre, en fait, tu vois, tout le temps. Alors, je n'ai pas spécialement développé d'addiction. Mais moi, je vois aujourd'hui que chez la plupart des gens, c'est ça.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais, pardon, je te coupe, c'est un peu un décadage. Quel conseil tu donnerais maintenant au début de l'été ? J'imagine qu'il y a peut-être quelques auditrices qui veulent un peu s'alléger pour l'été, disons. Est-ce qu'il y a des grands conseils que tu donnerais ?

  • Speaker #0

    Le plus grand conseil, d'abord, c'est de s'écouter. Parce que je trouve qu'aujourd'hui, on entend beaucoup de tout. On entend beaucoup, beaucoup. parler de jeûne intermittent. Je pense que ça peut être bien pour certaines personnes, mais je pense surtout qu'il ne faut rien s'imposer. Tu sais, il y a des matins, tu te lèves, tu as faim. Si tu as faim, mange. Et par contre, si tu n'as pas faim, passe ton tour et ne mange pas de peur d'avoir faim dans une heure. Il y a de ça aussi. Il y a toujours le fait de se dire, je n'aurai pas le temps en ce moment-là, donc je mange déjà. Et finalement, tu envoies des drôles de signaux à ce corps. Le faire manger quand il n'a pas faim, le priver de nourriture par contre quand il t'en demande. Donc première chose, c'est s'écouter. La deuxième chose, c'est que si tu prends un petit déj, tu passes aux protéines, clairement. Donc c'est-à-dire que tu vas te faire des œufs, tu vas te faire un saumon, tu vas te faire quelque chose éventuellement de gras avec un avocat. Mais en tout cas, tu ne commences pas ta journée par quelque chose de sucré. Ça, c'est vraiment... On a tous été habitués pendant longtemps à ça. Tu sais, il y a plein d'endroits où le petit-déj, c'est encore le croissant, c'est la baguette confiture, ou pire encore, les céréales. Les céréales hyper industrielles, pleines de sucre, plein de... Donc ça, c'est vraiment pour bousiller ta journée. Et donc, direct la démarrer en étant crevée, en fait, tu vois. Donc, c'est vraiment le truc. Et par contre, ce que je trouve aussi hyper important, c'est, tu sais, souvent fin de journée, sur les coups des 5 heures, là, quand tu as fini de bosser, tu as un petit coup de down, tu as parfois faim. Et là, la plupart de mes clients, ils rentrent chez eux, ils sont un peu en mode boulimique, tu sais, avec un bout de chocolat, un truc, un fromage, tu as la dalle, donc tu manges tout et n'importe quoi. Là, par contre, vraiment, c'est de se dire, je me la joue alors en mode apéro. Tu te fais tes bâtonnets de carottes ? tu te prends ton houmous, tu te prends ton guacamole, tes olives, et tu vas être calé. Mieux encore, si tu as encore un œuf cuit dur qui est là, prends-le. Mais vraiment, essayez de se dire, je prends quelque chose de consistant, mais de sain, et pas passer d'un truc à l'autre. En plus de manger tellement vite que tu n'as même plus le temps de ne pas avoir faim. Tu vois, tu ne sens pas la satiété arriver. Donc ça, ça change tout, parce que c'est vraiment les goûters, mais les goûters salés. Donc, le fait de ne pas chercher à t'apporter ton sucre, ton sucre, ton sucre, à un moment donné, tu en as de moins en moins envie aussi quand même. C'est une habitude.

  • Speaker #1

    Toi, quel est ton aliment sauveur ? Moi, les œufs durs, c'est vrai que j'en consomme. Hop, un œuf dur, ça me cale bien et hop, c'est reparti. C'est facile à glisser aussi dans son sac. Est-ce que toi, tu as un aliment comme ça que tu recommandes ?

  • Speaker #0

    Les œufs d'office ? Oui. Alors, il y a aussi ce que je mange, peut-être, je vais dire... au moins trois fois par semaine, c'est tout ce qui est petits poissons gras.

  • Speaker #1

    Sardines, macarons.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est hyper facile à emporter aussi. C'est super pour l'odeur. Avec ta petite boîte, mais je trouve que ça te calme. hyper bien. Et après, j'ai toujours un avocat, des amandes qui sont là, des olives. Et je trouve que ça, c'est le bonheur. Quand tu es un peu faim, tu n'as même pas l'impression d'abord de te frustrer parce que tu es là avec ton mousse et tout. Moi, en tout cas, je n'ai pas le sentiment que ça me frustre. C'est plutôt bon. Et effectivement, quand j'ai vraiment la dalle, l'œuf dur, je trouve ça nickel. Ou même un bon yaourt. Moi, je te dirais... Un bon yaourt crémeux entier, parce que là aussi, je préfère de loin prendre quelque chose d'entier, de vrai, avec de la bonne graisse, plutôt que de basculer sur un light qui finalement est ridicule, tu n'as plus rien là-dedans, tu vois. Et tu peux te mettre quelques graines de chia, quelques amandes, même un bon miel, même un bon miel cru, tu vois, avoir des vrais bons aliments. en fait je suis Je suis convaincue que si tu ne consommes que des aliments de qualité, il ne peut rien se passer de terrible. La même chose, je parle souvent du lait, parce qu'il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui se disent intolérantes et qui probablement, à un moment donné, le sont, parce que sans doute qu'ils en ont trop consommé pendant des années. D'où bêtement le bol de céréales, où tu vois que tu as eu le bol pendant des années. Mais le problème en lui-même, ce n'est pas tellement le lait, c'est ce qu'on en fait. Tu vois, c'est le transformer à UHT, donc on le fait monter à des températures très élevées, ce qui le modifie. Mais boire un lait cru qui vient de la ferme, avoir un beurre ou lait cru qui vient de la ferme, alors on a oublié le goût. Je veux dire, tu vois, il y a des gens qui se disent « Attends, c'est dégueulasse, ça a un goût limite rance » . Mais ça, c'est le vrai goût des aliments, quoi, tu vois. Je me suis très transformée. Et avec ce lait-là, il ne t'arrive rien en général. Tu vois ? 100%. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Quel est, toi, ton rapport au sommeil ?

  • Speaker #0

    Il est bon. Oui ? Il est plutôt bon. Oui, oui. Il a toujours été bon. Oui. Oui, de temps en temps, une petite insomnie ou l'autre. Mais ce n'est pas souvent. Franchement, ce n'est pas souvent. Moi, j'ai... J'ai beaucoup de rituels. Le soir, je ne sais pas dormir si je n'ai pas pris une douche chaude. Je dois. Je dois prendre une douche chaude. Sinon, ma nuit est pourrie. Ça, c'est d'office. J'ai l'impression que c'est comme si c'est un peu le point final à la journée. C'est le truc où, finalement, tout part dans l'eau. Tu vois, même les moindres stress qui resteraient. Et quoi qu'il arrive, je lis. Je lis dans ma nuit. Là, par contre... Parfois, je peux lire tard.

  • Speaker #1

    Oui, tu couches tard ? Je couche tard ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, c'est déjà tard. Pour moi, 23h30, minuit, c'est hyper tard. Je suis déjà crevée. Mais plus tard que minuit, on laissait l'enfer. J'ai besoin quand même de dormir au moins 7h. Après, tu vois, il y a quand même tout le sport que je fais quasiment au quotidien.

  • Speaker #1

    Raconte-nous, tu fais quoi ? Tu fais toujours de la boxe, boxe anglaise ?

  • Speaker #0

    Boxe de qualité. J'ai eu un accident en boxe où je pris un mauvais coup. J'ai eu un brisé au niveau de l'oreille interne, ce qui me vaut en fait que toute l'année, je m'entends parler. Tu vois, comme quand tu es vraiment malade, je m'entends en permanence. Au début, c'était très, très dur, mais tu s'habitues à tout. Et puis surtout, j'avais beaucoup de pertes d'équilibre avec l'oreille interne. Quand il y a un problème, tu n'es quand même parfois pas très paire.

  • Speaker #1

    Je suis moi-même sourde d'une oreille et j'ai la même chose, problème d'équilibre.

  • Speaker #0

    Après, tu vois, ce qui n'est pas trop mal, moi, je suis convaincue que les choses n'arrivent pas par hasard dans la vie.

  • Speaker #1

    C'est qu'on dort très bien.

  • Speaker #0

    Mon corps m'a envoyé un tas de signaux de « t'en fais trop, tu vas trop loin, t'es fatiguée » . J'étais crevée, mais j'allais boxer 4-5 fois par semaine, c'est trois quarts d'heure, une heure de corde. À un moment donné, qu'est-ce que je cherchais ? Je veux dire, à part trouver l'épuisement à nouveau, franchement. Et donc, je pense que mon corps m'a envoyé des signaux, des signaux, et je n'ai pas écouté. Et je t'assure qu'après avoir reçu ce coup, j'ai eu une commotion cérébrale. Et je n'ai pas remarqué tout de suite, en fait. Parce qu'au début, j'ai tout mis sur la fatigue, le stress, machin, un peu comme d'hab, un peu autruche. Et puis, in fine, j'avais quand même beaucoup de pertes d'équilibre, beaucoup, beaucoup de nausées. Et il y avait même certains mouvements, tu sais, marcher en regardant sur le côté, ils partaient vraiment en vrille. Et donc, une fois qu'on a vraiment trouvé ça, je me suis dit, mais incroyable, en fait, j'ai tellement pas écouté ce corps. qu'il a fallu en arriver là, à m'entendre parler toute la journée pour finalement enfin m'écouter. Et après, là par exemple, je vais fort ressentir ces symptômes si je suis crevée. Si de nouveau je re-rends dans un cercle où je suis épuisée, hop, les symptômes reviennent très fort. Par contre, maintenant je connais, donc ça veut dire plus de repos, un peu de méditation, un peu de respiration et revenir à quelque chose d'un peu plus... posé et les choses se rééquilibrent. Donc, je pense que ça n'a pas été une partie de plaisir d'avoir ce truc, mais in fine, tu vois, ça sert.

  • Speaker #1

    Et le sport, maintenant, ton rapport au sport, quel est-il aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Plus sain qu'avant aussi. Je crois que quand je l'ai... Moi, en fait, à dos, je n'étais pas spécialement sportive. C'est-à-dire que moi, j'ai souffert de scolios. Je ne sais pas si tu vois ce que c'est. Bien sûr. ta colonne qui... J'avais ça dès mes deux ans. Et si tu veux, de mes deux ans à mes douze ans, j'ai été traitée par kiné, deux à trois fois par semaine, en me disant, ben voilà, ça va passer, etc. Et puis, j'ai bêtement changé de généraliste vers mes douze ans, parce que le nôtre a été sa pension. Et là, je crois que le gars a failli tomber de sa chaise quand il m'a vue, parce que j'étais un peu quasi-mouton, j'étais vraiment de travers, mais très, très fort. Et donc... Il nous a envoyé, moi et mes parents, à ce moment-là, chez un orthopédiste qui nous a dit « Ok, c'est une scoliose qui est assez poussée, on va traiter par plâtre, par corset, et ça nous rend en opération. » J'ai eu la totale. J'ai eu des plâtres pendant des semaines, puis rechangé de plâtre, puis des corsets. Le corset, c'était le machin de l'an. J'enlevais juste le temps d'une douche, je dormais avec, je passais ma vie avec. Je l'ai gardé cinq ans. et au bout de 5 ans ben c'est Cette scoliose continuait à évoluer. Donc, on a attendu que j'ai fini ma croissance. Et puis, on m'a opérée.

  • Speaker #1

    À l'adolescence, alors ?

  • Speaker #0

    À 15 ans.

  • Speaker #1

    C'est dur, ces années charnières.

  • Speaker #0

    Horrible. T'es là avec ton corset. T'as juste envie d'être comme les autres. Et donc, effectivement, t'es là. Bon, moi, à ce moment-là, c'était un peu la mode du skate à l'époque. Donc, je m'habillais largement. Bon, après, tu... Voilà, c'était vraiment... Juste pour me dire que je me planquais dans mes vêtements, mais ça se voyait quand même fort. Mais effectivement, pas des années très rigolotes. Et puis surtout, un corset, ça t'empêche de grossir. Donc tu vois, moi j'avais 1m77, mais j'avais 45 kilos. Parce que ce truc me compressait tellement que je ne parvenais pas à manger. Si tu veux, tu avais une plaque vraiment sur l'estomac aussi. Dès que tu mangeais, tu étais compressée. Et j'avais des escarres partout, des bleus, des bleus, des bleus. Donc, tu vois, le rapport au corps était un peu compliqué pendant toute cette période-là, puisque ton corps ne t'aide pas, en fait. Tu as l'impression vraiment que tu le subis, qu'avec le corset, ça ne va pas, sans le corset, ça ne va pas non plus, parce que hyper complexé. Je me trouvais tellement maigre. Et puis, écoute, après, quand j'ai été opérée... C'était un peu la libération, finis les corsets, les machins. Là, j'ai pris du poids, j'ai continué à en prendre, en prendre, en prendre. Bien, donc après, j'étais à l'UNIF, et là, je sortais beaucoup, je buvais beaucoup. Tu sais, c'était vraiment la malbouffe, quoi, des années d'UNIF. Donc, bon, voilà. Et à ce moment-là, j'ai commencé à faire du sport, mais un peu comme tout le monde, tu sais, aller dans une salle, etc. Et là, c'était clairement du sport, plus... pour maigrir à ce moment-là, pour repaire tout le poids que j'avais, parce que franchement, j'en avais plus blindé. Et en même temps, un coup de whisky coca et de pain au chocolat, franchement, c'était évident, quoi. Là, j'avais quoi ? 22 ans. J'étais toute jeune. Et in fine, pendant longtemps, j'ai fait du sport juste pour le physique, tu vois. Et aujourd'hui, je ne suis plus du tout là-dedans. Je suis en mood sport parce que d'abord, j'ai besoin. J'ai besoin parce que sinon, j'ai mal au dos. et puis j'ai besoin parce que mentalement tu vois là par exemple l'année passée j'étais malade du coup j'ai pas été m'entraîner je peux très vite je peux être beaucoup plus vite angoissée par exemple je peux être plus stressée plus à fleur de peau alors que finalement quand j'ai ma routine sportive même si des tracas etc je sais que après la séance ça va aller tu vois oui Comme si ça remettait un peu le truc à zéro. Et je suis plus là-dedans aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu recommanderais à quelqu'un qui n'arrive pas à se lancer dans le sport ?

  • Speaker #0

    de se fixer des tout petits objectifs au début, tu vois, même dix minutes. La plupart du temps, les gens se disent « ouais, je démarre et je vais aller quatre fois à la salle » . Elles démarrent déjà par peut-être une fois et peut-être pas une heure, en fait. Même, moi, j'ai des gens qui, en un coup, me disent « ouais, je veux courir » . Et alors, ils se lancent, ils n'ont jamais couru de leur vie et ils se lancent dans une course de vingt minutes. Ils commencent déjà par six ou sept minutes. Tu verras que quand tu n'as jamais couru... Il y a déjà beaucoup de courir 6-7 minutes sans arrêt. Donc, je pense que les tout petits objectifs, tout petits au départ, et les cocher, tu vois, à chaque fois se dire, ben voilà, j'ai tenu une semaine, deux semaines, et après rajouter. Parce que tu sais, à un moment donné, avec le sport, c'est chimique aussi. Je veux dire, il y a des réactions chimiques qui se font dans ton corps, qui sont hormonales, tu vois, de se dire, ben tiens, ça m'a fait du bien, ton corps te réclame à nouveau une séance, quoi, tu vois. Et donc, il faut un petit peu le temps aussi pour arriver à ça. Et donc, moi, je préconise vraiment de faire plusieurs fois du sport par semaine, mais même des plus petites fois, que de se dire, je viens, je ne fais qu'une fois une heure et le reste du temps, je ne fais rien. Moins efficace, moins efficace. Bouger au quotidien, tu vois. Et même dix minutes au quotidien, parce que quand on dit, ouais, mais enfin, dix minutes, ça ne sert à rien. Ah, mais si, ça change tout. Ça change vraiment tout.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. On arrive à la fin de l'interview. J'ai encore deux, trois questions. tu as payé des réponses un peu plus brèves pour juste être dans le temps qu'est-ce que l'entrepreneuriat t'a appris sur toi ? parce que tu parlais au tout début de l'interview de liberté,

  • Speaker #0

    liberté j'imagine du temps est-ce que c'est le cas aujourd'hui ? oui, liberté du temps effectivement gérer sa vie comme on l'entend c'est plutôt agréable maintenant tu vois tout est jamais tout noir ou blanc Tu as une liberté dans le temps. Et c'est vrai que moi, je me rends compte que je pense que dès le départ, j'aurais dû être indépendante. Je ne le savais pas. Donc, c'est quelque chose qui, pour moi, était compliqué aussi d'avoir des bosses, etc. Mais après, tu avais la sécurité aussi où tu savais que tous les mois, tu avais pile poil ce qui tombait, etc. Tu prenais congé, tu étais payée. Mais malgré tout, je ne reviendrai plus jamais vers ça.

  • Speaker #1

    Quelles recommandations tu pourrais donner à quelqu'un qui veut se lancer ?

  • Speaker #0

    D'abord, de croire en son projet. Si tu ne crois pas à fond dans ton projet, tu vas abandonner. Tu vas abandonner parce que c'est clair que tu passes par des moments de doute, des moments de stress, de la peur, des remises en question. Et donc, il faut chaque fois retomber sur tes pattes. Mais c'est vrai que quand tu crois en ton projet, en fait, tu sais que ça va aller au fond. y croire et bien s'entourer. Bien s'entourer, pour moi, c'est hyper important parce que tu sais, fréquenter des gens qui vont aller un peu dans le même sens que toi et c'est vraiment le cercle vertueux. S'il y a des gens qui te font le bas ou qui sont, comment je vais dire, qui ont la critique facile, ça ne va pas t'aider.

  • Speaker #1

    Tu as connu des gens qui ont peur pour toi, qui projettent leur propre peur sur toi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je pense que quand tu annonces à certains que tu te lances là-dedans, on dénigre un peu. En tout cas, moi, j'en ai eu. J'ai eu certaines personnes qui dénigraient un peu et qui ne se rendent pas compte. Ou tu as des gens qui te donnent des conseils, mais qui ne sont pas du tout dans l'entrepreneuriat. Alors, ce n'est pas grave, tu vois. Mais voilà, il faut savoir mettre de côté les vrais, les faux conseils, tu vois, les faux conseils d'amis finalement. Voilà, je pense qu'il y a des choses, il y a une espèce de nettoyage aussi qui se fait tout seul, tu vois, au fur et à mesure du temps. Tu as des gens qui ne te demandent jamais comment va son projet ou comment toi tu es dedans, alors qu'ils savent que tu as éventuellement une reconversion professionnelle, etc. Mais donc, je trouve que les choses se font naturellement, en général.

  • Speaker #1

    Quelles sont les routines que tu ne lâches pas ? La meilleure des routines.

  • Speaker #0

    La routine numéro un, c'est me réveiller, c'est le bouillon, c'est le sport. Je ne mange pas mon sport. Et alors, plus perso, même si mon fils a 15 ans, en général, quand il rentre des cours, on se prend une demi-heure ou on se prend un goûter. Comme il était petit, mais on se prend un petit goûter, on papote, on s'assied. Et puis après, je rebosse, il se met à bosser aussi et puis on se retrouve plus tard. Mais il y a comme ça, même nos petits-déj, en fait, on les prend en famille tous les matins. dans le repas du soir, on est tout le temps en famille psy, donc il y a des choses comme ça où quoi qu'il arrive c'est pas un devant la télé c'est qu'on fait...

  • Speaker #1

    C'était une évidence pour toi d'être mère ?

  • Speaker #0

    Pas toute jeune, non. J'ai rencontré mon mari quand j'avais 21 ans. Et c'est vrai qu'au début, je ne me disais pas que je voulais être mère, quand j'étais si jeune en tout cas. Et puis c'est comme une évidence au fur et à mesure du temps. On était tellement bien deux qu'on s'est dit qu'on serait super bien trois.

  • Speaker #1

    C'est quoi le secret d'un couple qui dure ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, c'est le fait de communiquer à mort, vraiment communiquer, de garder, comment je vais dire, de l'admiration pour l'autre. De toujours se dire que si tu l'as choisi lui ou elle, c'est parce qu'il a ce quelque chose en plus que les autres n'ont pas en fait. Et moi en tout cas, c'est comme ça que je fonctionne. Je pense vraiment qu'il ne faut pas laisser passer... Si tu sens que tu t'éloignes à un moment donné, il faut chaque fois... En fait, il n'y a rien qui est gagné. Pour moi, il n'y a rien, rien qui est gagné, tu vois. Même là,

  • Speaker #1

    c'est... On choisit chaque jour d'être ensemble. Nous, on se répète souvent avec Marie, on choisit d'être ensemble.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord aussi et de se dire qu'en fait, tu choisis avec qui tu veux être, mais tu choisis aussi comment ça doit être. Tu vois, il y a des choses qui ne conviennent pas. dès le départ, ça doit être une personne avec qui tu dois pouvoir communiquer sur ce qui va, mais sur ce qui ne va pas. Nous, après, on est vachement fusionnels. Tu vois, on partage tout, tout le temps. Je crois qu'on s'appelle 3-4 fois par jour. Depuis 20 ans. Toujours mille trucs à se raconter. Moi,

  • Speaker #1

    je fais part de l'aventure Odista. Enfin,

  • Speaker #0

    pas.

  • Speaker #1

    Oui, il est impliqué.

  • Speaker #0

    Clairement, oui, il m'aide à fond.

  • Speaker #1

    Toujours soutenue ?

  • Speaker #0

    Toujours soutenue. toujours, à la limite, même quand j'ai peur, c'est lui qui m'a poussée. Le fait de basculer en tant qu'un sportif complètement, c'est lui qui m'a poussée. En me disant, c'est bon, t'y vas, fonce, t'as plus envie d'être là-dessus. C'est clair que ce qui te bloque, c'est la peur. C'est vrai que moi, la peur, on en rigole souvent parce qu'avant que je commence une phrase, il va me dire, c'est ta peur, oui, d'office. Mais donc voilà, c'est sûr que c'est lui qui me pousse quand même aussi. Parce que si tu m'écoutais, j'aurais peur de mon oncle. C'est beau, c'est beau. Il me soutient à fond.

  • Speaker #1

    Dernière question, Pamela. Comment tu arrives à garder l'équilibre entre ta vie pro, ta vie perso et ton bien-être ?

  • Speaker #0

    Pas toujours évident. Ce n'est pas un truc linéaire. Je dirais qu'il y a des choses que je ne lâche pas. C'est ce qui me permet d'être plus ou moins à l'équilibre. Maintenant, cette dernière semaine, je trouve qu'il y a eu moins d'équilibre parce qu'il y a eu énormément, énormément. Mais voilà, je m'en rends compte. Je pense que je ne laisse plus le truc aller trop loin. Quand je sens trop de fatigue, trop de ci, trop de ça, j'essaie de revenir à des choses plus calmes. Mais en tout cas, il y a des choses que je ne lâche pas. Comme je te disais, sport, manger correctement. Exactement. Enfin, toutes ces choses-là, moi, c'est ça, moi aussi. Et mon équilibre, c'est aussi de passer quand même beaucoup de temps en famille. Un ou trois, tu vois. Un ou trois ou un ou deux avec mon mari ou juste moi, mon fils. Parfois, on se fait juste des tététés. Mais ça, pour moi, c'est l'équilibre à fond. Tu vois, il y a tout qui peut trembler, mais ça, ça ne peut pas.

  • Speaker #1

    Écoute, merci beaucoup. C'était vraiment passionnant. Merci pour ton temps et ton honnêteté, ta transparence. Merci Pamela.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à toi Adi.

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Description

Bien-être, nutrition, bouillon, entrepreneuriat, maternité, santé holistique, Rhodista, développement personnel, philosophie alimentaire, mouvement et sport

Dans cet épisode, Pamela Manasievski, fondatrice de Rhodista, revient sur son changement de vie : de l’architecture d’intérieur à l’univers du bien-être et de la nutrition holistique. On parle de reconversion, de maternité, de santé digestive, du pouvoir des bouillons, mais aussi d’entrepreneuriat, de rapport au corps, et de l’envie de créer une marque engagée, ancrée dans le réel.

Un échange doux, inspirant et profondément utile à toutes celles qui cherchent à se nourrir autrement — dans tous les sens du terme.

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A PROPOS D'ŌDACE

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Tous les mardis, Chloé Genicot accueille une personnalité pour discuter de business, bien-être et développement personnel. Dans un monde en perpétuelle évolution, les intervenant·e·s du podcast apportent de l’inspiration et l’information sur des sujets variés tels que le wellness, la parentalité, la carrière, le sport, l’alimentation, la beauté et la santé.


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    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Pamela, fondatrice de Rodista, une marque belge qui remet le bouillon au cœur de notre vitalité. Avant de créer cette marque, Pamela travaillait dans le secteur de la construction comme architecte d'intérieur. Un milieu intense, exigeant, qu'elle a fini par quitter après notamment un déclic majeur, la maternité. Elle décide alors de se recentrer. de changer de rythme et de se lancer dans un projet aligné avec sa vision de la santé holistique. Avec Rodista, elle remet à l'honneur les bouillons traditionnels, riches en collagène, faciles à digérer, réconfortants et surtout pleins de bienfaits pour la digestion, l'énergie, l'immunité ou encore la satiété. Personnellement, j'en consomme très régulièrement et ce depuis ma première grossesse, donc il y a plus de 3 ans et je vois vraiment une différence sur mon énergie, sur ma digestion et même sur ma peau. Si vous n'avez jamais testé, c'est le moment idéal pour découvrir et je vous conseille évidemment de vous tourner vers Rodista. Dans cet épisode, on parle de reconversion, de nutrition, de philosophie alimentaire, d'entrepreneuriat au féminin, mais aussi d'écoute de soi, de sport, de charge mentale et de ce qu'on met vraiment dans nos assiettes. Vous savez que la nutrition, ça me passionne. Si cet épisode vous parle,

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    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est une première pour moi aujourd'hui, je fais ça à distance. C'est la première fois que j'utilise un logiciel pour enregistrer un épisode à distance. Donc, on innove, première pour moi. Je suis ravie de t'avoir dans le podcast. C'est vrai que je te voulais... Avec grand plaisir. Je te voulais depuis longtemps. Ça fait longtemps que je te suis sur les réseaux, que je regarde bien ce que tu fais et je vois que ta philosophie de vie et ton produit et tout ce que tu entreprends, j'adore.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche.

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment génial. On va parler aujourd'hui de reconversion pro. Si je ne me trompe pas, tu as changé tout à fait de métier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un virage un peu 360 à un moment donné de ma vie, en effet.

  • Speaker #0

    J'ai hâte d'en savoir plus. On va aussi parler de ton produit, enfin de tes produits, de tes bouillons, je peux le dire parce que je l'ai déjà dit en intro. Mais moi, je suis une fan incontestable des bouillons et en fait, j'ai découvert ça à ma grossesse. Donc, j'ai un kélissa durant la grossesse. Donc, trop trop hâte que tu nous en dises plus sur les bienfaits du bouillon et comment l'intégrer dans son quotidien. Pardon. Et ensuite, je voudrais finir avec quelques questions, un peu mon cri. J'aime bien passer les petites questions un peu perso à la fin de l'épisode. pour connaître un peu plus sur toi. Et parfait, le programme te convient. Est-ce que je peux d'abord te demander, s'il te plaît, Pamela, de te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Pamela, je suis la fondatrice de Rodista. Donc Rodista, c'est une marque de bien-être et de santé au naturel. Notre premier produit, c'est des bouillons, comme tu le disais, donc du nom d'élixir. J'ai fait une gamme à base de poulets. On a un poulet nature, un poulet gingembre, un poulet curcuma. Et puis, pour revenir plus à moi, avant d'être fondatrice de Rodista, j'ai une formation d'architecte d'intérieur. J'ai bossé en tant que telle pendant longtemps. J'ai été directeur technique, directeur opérationnel dans des boîtes de construction. On construisait des logements étudiants, principalement. Wow ! C'est pour un autre promoteur immobilier où là, on faisait vraiment tout des lotissements d'appartements ou des lotissements de villas. Et ensuite, j'ai basculé dans autre chose. Finalement, c'est un job qui était passionnant. Donc moi, je n'ai aucun regret dans ma vie, ni mes études que j'ai adorées, ni ce boulot. Il y a juste que je pense que c'était une phase de vie qui ne me convenait plus. J'étais hyper, hyper stressée. Et donc à l'époque, j'ai commencé à faire de la boxe anglaise. Ça m'a énormément aidée à évacuer tout ce stress. Et puis ça m'a surtout retourné un peu les idées, puisque c'est ce qui a déclenché ma reconversion professionnelle. Donc je suis passée d'archi d'intérieur à une formation de coaching sportif et nutritionnel. J'ai ensuite quitté ce poste de directeur technique pour avoir un autre poste, toujours dans la construction, mais plutôt en 4-5e, voire à mi-temps. pouvoir commencer à exercer dans le coaching sportif. Et à un moment donné, ce n'était plus à l'équilibre. Il fallait vraiment que je bascule dans le coaching complètement parce que j'avais des heures pas possibles. C'était le coaching après le boulot, le samedi, le dimanche. Et donc voilà, après cette vie d'archi d'intérieur, il y a eu cette vie de coach sportif et nutrition. Et cette vie existe toujours, d'ailleurs. J'ai toujours mon studio. Je coache toujours en privé ou en duo ou en trio maximum. Je donne toujours du coaching nutritionnel aussi. Et puis, il y a Rodista qui est arrivé aussi. Donc, voilà, il y a une autre casquette. Et dans la vie privée, je suis mariée. Je suis en couple depuis 22 ans. On est mariées depuis 12 ans. Et on a un fils de 15 ans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est devant. Est-ce que la maternité a été un des clics pour changer ta reconversion ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, pas tout de suite. Mais j'ai mis un peu le temps. Dans le sens où, quand mon fils est né, j'étais déjà dans ce mood de stress, de boulot, etc. Et de performance aussi. parce que... Je pense que j'étais fort là-dedans aussi, dans l'idée d'avoir, de faire, de monter en grade, etc. Et encore une fois, ce n'est pas quelque chose que je regrette parce que c'est ce que j'ai voulu à ce moment-là et je pense que c'est ce qui me convenait. Mais je pense qu'au moment même, je n'ai pas fait le lien tout de suite sur le fait que je n'étais quand même pas très présente. Et surtout, à la limite, je pense que ce n'est même pas tellement ça le problème, mais surtout quand j'étais présente, j'étais très stressée, nerveuse. Je pense que je mettais une tension un peu en permanence à la maison. Et il y a un moment donné où... Après, j'ai un mari hyper présent qui s'est fort, fort occupé de notre fils et qui s'en occupe toujours beaucoup aussi. Et il me disait que le matin, le petit était difficile à ce moment-là. Et bon, moi, j'entendais. Mais comme, tu sais, tout était quand même géré au quotidien, je ne trouvais pas que c'était un problème en soi. Jusqu'à ce que je vois les crises. Parce qu'en fait, si tu veux, moi, je partais... très tôt le matin, je partais genre à 7h et j'avais choisi l'école en fonction de l'heure d'ouverture et de fermeture en fait. Donc c'était une école qui ouvrait à 7h et qui fermait à 18h30. Voilà, c'était comme ça, c'était une période comme ça. Je ne me posais même pas la question de savoir si c'était bien ou pas bien, mais c'est vrai qu'il arrivait un des premiers et il partait dans les derniers, donc je pense que ces journées étaient hyper longues, fatigantes et tout. Et en plus, je pense que comme j'étais stressée, quand je le récupérais en fin de journée, probablement, je dis, je sais, en fait, c'est pas probablement, les premiers mots que je disais, c'était « dépêche-toi, il faut que tu dépêches » . Et c'était pile à ce moment-là qu'il ne mettait pas sa veste, qu'il se jetait par terre, que ça devenait n'importe quoi. Et en fait, ça ne faisait que me stresser et me lèver en plus. Et donc, à un moment donné, je me suis vraiment dit, mais c'est affreux, ce temps qu'on passe ensemble. On est tendu, on s'engueule, ça met une tension, c'était vraiment bagué. Et en effet, je pense qu'à ce moment-là, je crois qu'on a été consultés en famille, parce qu'on se disait, le petit est nerveux, etc. Je crois que le gars nous a vus deux fois et il m'avait fait comprendre que j'étais peut-être trop en mode fonctionnel, un peu robotisé. Travail, boulot, entrée, il fallait vite rentrer, le bain, la bouffe, le machin, et puis bim, je me remettais à bosser. Donc, je crois que je vais... tellement le nez dans le guidon que je ne me rendais même plus compte que j'étais en mode robotique. Donc, clairement, à un moment donné, ça m'a vraiment fait prendre du recul de me dire, en fait, cette vie-là, moi, je ne la veux pas. Ce n'est pas ça. En fait, je n'avais pas imaginé une vie de famille comme ça.

  • Speaker #0

    Tu ne t'y retrouvais plus. Tu n'étais plus alignée avec la mère que tu voulais être. C'est ça qui a été le déclic ? C'était l'alignement dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Oui, quand même, parce que je pense que ça me... Bon, il y avait le boulot qui était très stressant, mais à côté de ça, je pense que... Je crois que j'étais triste comme une pierre. On s'engueulait, je rentrais, etc. Et ce petit bout qui n'avait rien demandé, qui restait à l'école super longtemps, etc. Donc vraiment, je pense que... En effet, je sais que quand j'ai remis ma démission, mes boss de l'école... époque, tombaient de leur chaise et en un coup, ils disaient, écoute, si tu veux, on te met en 4-5ème, on te met à mi-temps, mais ne pars pas, reste, sauf qu'avec un poste de direction, tu ne peux pas, en fait, être à mi-temps, ce n'était pas possible. Et puis, voilà, de toute façon, j'avais l'impression qu'il fallait vraiment tourner la page et faire autre chose et être disponible. Et ça, sincèrement, c'était vrai quand il était petit. Aujourd'hui, il a 15 ans et je trouve que c'est toujours aussi vrai. Tu vois, j'ai eu beaucoup, beaucoup d'event et ces deux derniers mois, un peu moins présente. En 15 ans, c'est aussi un peu la charnière, tu vois, où tu es en pleine adolescence. Et on ressent quand même que si on n'a pas assez de temps de qualité. Il y a un quac. Et donc, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, tu tournes vers le sport et la nourriture, vers le bien-être, parce que le sport, nourriture, ça va vraiment avec un ensemble, une vie plutôt alignée, axée wellness, bien-être. Quand est-ce que Rodista naît dans ton esprit ? C'est quoi la genèse du projet ?

  • Speaker #1

    Alors, le coaching sportif et nutrition, ça a démarré full time en 2019. Ok. Et si tu veux, je trouvais quand même que lors de mes coachings en nutrition, avec toutes les connaissances que j'avais eues, il y avait quand même des gens que je ne parvenais pas à aider. Parce qu'encore une fois, tu vois, tu... Ça se saurait s'il y avait un programme qui convenait à tout le monde. Parfois, tu as des gens qui perdent du poids de telle manière. Tu as la voisine qui veut faire pareil, ça ne marche pas. Donc, je voulais aller plus loin. Il y avait des choses qui, pour moi, n'étaient pas assez personnalisées. Il y avait quelque chose d'holistique qui manquait à tout ça. Tu vois beaucoup de théories et tout ça, mais il y a quelque chose qui manquait. J'avais entendu parler du profilage alimentaire. Je me suis mis là-dessus. J'ai suivi la formation.

  • Speaker #0

    C'est quoi le profilage alimentaire ? J'ai jamais entendu parler de ça.

  • Speaker #1

    C'est basé sur plusieurs types de tests qui vont regarder la personne de manière complètement holistique. Sur son état au moment X, au moment où elle répond à ses questionnaires, sur ses antécédents, c'est ta santé physique mais aussi ta santé mentale. Et ça va permettre vraiment, tu as un moment donné où tu vas pouvoir mettre le doigt sur des choses où tu n'avais même pas connaissance, comme par exemple des éventuelles allergies. à certains produits de nettoyage que tu utilises. Tu vois, tu as parfois des gens qui ne comprennent pas pourquoi ils ont tel et tel type de problèmes de peau. Alors, sur les...

  • Speaker #0

    Le but est de les taux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et in fine, en faisant toutes ces analyses, tu arrives vraiment à aller mettre le doigt sur certaines choses bien précises, tu vois. Et donc là, moi, ce que je trouve toujours intéressant, c'est de pouvoir prendre une personne dans sa globalité, tu vois. Tu n'es pas juste un intestin, un estomac. un cerveau, à un moment donné, tu peux avoir des symptômes au niveau de ton ventre, mais ça peut venir de ta tête, c'est ton mental qui est surchargé, ou inversement, tu peux avoir, comme moi j'ai eu à l'époque, des plaques au visage et finalement, j'avais beau mettre toutes les crèmes que je voulais, le problème était plutôt intestinal, donc on n'est pas juste un problème, on n'est pas juste un symptôme, il y a tout un truc autour qui fait que moi, tout ce qui est holistique me parle beaucoup plus. C'est hyper intéressant. C'est vraiment une technique qui reprend ça, c'est vraiment intéressant, franchement. Et moi, si tu veux, de base, l'idée était de faire cette formation pour consulter en tant que thérapeute dans le profilage alimentaire. Dès les premières heures de formation, on a commencé à parler de bouillon parce que c'était un des remèdes qui allait être pour toutes les personnes. Et donc, moi, tu sais, à ce moment-là, j'avais 40 ans. Si tu veux, je n'ai jamais eu d'acné de ma vie. Oui, désolée, t'entends mon chien.

  • Speaker #0

    Si, tu vas entendre mes enfants aussi crier, c'est l'heure.

  • Speaker #1

    Je n'avais jamais eu de problème d'acné. En temps, j'ai eu des poussées de plaques sur le visage. Je vais voir un dermatologue, on me met sous antibio, on me dit que c'est de l'acné rosacée. Il n'y a pas vraiment des plaques. Et qu'il n'y a pas vraiment de solution, mis à part le fait de prendre des antibios, etc. Je me fais ma bombe d'antibio. Tout va bien, ça calme l'inflammation. Je l'arrête, bim, c'est reparti. Sauf que c'est un antibio qui était quand même assez puissant. Tu sais où tu dois quand même, tous les X semaines, faire une prise de sang, contrôler ton foie. Donc, tu te doutes bien que ce n'est pas génial. Dès que j'arrête, bim, ça recommence. Donc, cette formation démarre. Moi, je suis là avec mes histoires de peau en me disant, franchement, je vais le faire ce bouillon. On va voir ce que ça donne. Je n'ai rien à perdre. Et en effet, ça m'a calmée. tout de suite. Vraiment, ça a été assez miraculeux.

  • Speaker #0

    L'inflammation s'est calmée ?

  • Speaker #1

    L'inflammation s'est calmée. En fait, si tu veux, la rosacée, c'est quelque chose d'inflammatoire. La plupart du temps, dès que tu as des problèmes dermatologiques ou cutanés, c'est quelque chose qui est... Tu as de l'inflammation quelque part dans ton corps. Maintenant, il faut essayer de chercher et de trouver ce que c'est, d'où ça vient, etc. En tout cas, moi, je te dis, ces antibios, ça faisait le job de calmer les symptômes, mais ça ne ne sonne pas. Donc, tu vois, tu peux toujours mettre du baume sur la pointe de l'iceberg, mais tant que tout le reste en dessous est en train de flamber, à ma foi, tu viens juste mettre un peu de vernis sur le tout, mais voilà, ça ne calme rien. Et donc, écoute, finalement, ce bouillon est démarré comme ça pour moi. Et donc, j'en faisais des litres pour moi, mais en même temps pour mes clientes aussi qui venaient. Après leur coaching sportif, elles repartaient avec leurs petites bouteilles. Et puis surtout, après, j'ai ma mère qui a été traitée pour un cancer du sein, pour monothérapie. et un des problèmes qu'elle a eu après ce traitement, c'est d'avoir... une poliartrite rhumatoïde. Donc la poliartrite rhumatoïde, c'est quelque chose de très contraignant parce que c'est une maladie auto-immune qui est évolutive. Et une fois que tu l'as, tu l'as, tu ne sais plus jamais t'en séparer. Ça va un peu par palier. Tu as des espèces de moments où tu as des poussées. Donc tu as tes articulations qui gonflent, qui rougissent, qui se déforment. Et c'est douloureux. Et typiquement, quand tu es en crise, tu ne bouges plus. Tu peux même avoir des grosses piques de fief. Enfin, ce n'est pas très cool. Et je lui avais dit, écoute, Nous, en formation, on n'arrête pas d'en parler. Apparemment, c'est hyper bon pour les articulations, etc. Donc, je vais t'en faire avec plein de curcuma et du poivre, bien anti-inflammatoire. Et au pire, ça ne fait rien, mais au moins, on teste et on voit. Écoute, ça a été magique. Ça a été magique, vraiment. Ça l'a aidé et ça l'aide encore parce que ma mère, c'est quelqu'un qui consomme le bouchillon tous les jours depuis. Alors, je ne vais pas dire que ça a fait disparaître sa maladie, parce que cette maladie, elle l'a, et elle l'aura toute sa vie maintenant. Par contre, ça l'apaise très fort. C'est-à-dire qu'elle n'a plus de moment de crise où l'inflammation monte à un point où elle est au lit et ne sait plus bouger. Ça n'arrive plus jamais. Et elle me le dit. Par contre, effectivement, si je ne sais pas, on ne s'est pas vu, je suis en vacances ou quoi que ce soit, et qu'elle n'a pas eu ses bouillons, les douleurs reviennent. Donc, tu vois... C'était un truc de fou, vraiment. Et donc, rien que pour ça, je continuais et continuais. Et puis après, écoute, il y avait des personnes qui m'en demandaient. Donc, moi, j'ai commencé à les vendre. Il y avait une copine qui m'avait proposé de les faire, mais pour de vrai, si tu veux, pour la vente. Parce que moi, je les faisais comme ça, un peu pour le fun. Et moi, j'étais persuadée que ça n'intéresserait personne, en fait, des bouillons. Et donc... C'est comme ça qu'on s'est lancé. J'ai commencé par faire 10 litres. Je pense qu'en 5 minutes, ils étaient vendus. Et puis, un peu plus, un peu plus, un peu plus. Et puis, j'ai des personnes qui ont commencé à me contacter un peu plus loin. Et où, tu sais, quand tu les fais toi-même, forcément, tu as une date de péremption qui est plus sûre. Qui est de 5 à 7 jours avec une conservation frigo. Donc, tu ne peux pas te permettre de les envoyer loin. Sinon, c'est des camions frigorifiques. Mais bon, là, tu rentres dans tout un autre système. Et donc, voilà. Tout ça a commencé comme ça, avec des copines aussi. Les histoires ne sont pas toujours heureuses au début, mais elles finissent bien. Des copines et des connaissances qui étaient aussi traitées pour des cancers du sein, qui avaient des nausées, donc je leur avais dit, écoute, je te fais des versions gingembre et on verra bien si ça va calmer. Ça les a aidées. Donc, tu vois, revenir à la base, à des choses complètement naturelles. Parce que si tu veux, ce bouillon... Je ne réinvente pas la roue, c'est quelque chose qui existe depuis... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ancestral presque. Comment des bouillons pour le collagène ? Tu vas nous décrire tous les bienfaits, mais...

  • Speaker #1

    En Asie, on le consomme partout, tout le temps, toute l'année. Et donc voilà. Mais effectivement, ici, c'est un peu l'ancêtre du collagène, comme tu dis. En fait, c'est un aliment qui est naturellement riche en collagène. Ça se travaille avec des autres. Ici, je travaille poulet, donc c'est avec des carcasses. Mais le fait de faire cuire des os à basse température pendant 24 heures, c'est ce qui permet justement de libérer ce collagène. Et les acides aminés et les minéraux. Et c'est tous ces éléments-là qui interviennent sur les articulations, sur la peau, sur les cheveux. tu vois donc on t'a autant la proposer quand tu étais enceinte parce qu'en fait enceintes, nos articulations elles sont mises à rude épreuve tu vois tout qui bouge, ta peau et donc en effet c'est hyper ça a plein de bienfaits à ce moment là pour les mamans qui viennent d'accoucher, on conseille aussi d'abord pour la récupération parce que c'est une période quand même vachement éprouvante et puis pour la reminéralisation aussi parce que là aussi tu vois le fait d'allaiter etc. t'as besoin de minéraux tout à fait Et puis, tu as une chute hormonale. Enfin bon, tu as tout un tas de choses qui se passent dans le vent. Et donc, les cheveux. On sait que ce n'est pas une partie de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Moi, j'ai eu mes deux postpartum. J'en ai consommé en masse, non seulement parce que c'est déjà hyper digeste. Quand tu viens d'accoucher, les aliments chauds, les personnes qui connaissent le mois d'or, on conseille de rester allongé, mais surtout manger chaud et manger des choses digestes. le bouillon c'est idéal pour ça j'ai adoré le produit, moi je suis absolument convaincue mais est-ce que tu as eu des craintes en commercialisant ? d'une part de vendre à ses voisines, famille, copine, mais là, tu as monté une marque, quoi, avec Go, avec tout ce qui va derrière.

  • Speaker #1

    La logistique. Je me suis vraiment dit qu'un peu de la même manière que quand je me suis lancée dans le coaching sportif, c'est comme si ça avait été l'illumination. Tu vois, donc à l'époque du coaching sportif, quand j'ai commencé à faire de la boxe, ça m'a tellement libérée d'un poids, tu n'as pas l'idée. Je me suis dit, ok. Cette sensation de bien-être, il faut que tout le monde sache qu'il y a moyen d'atteindre ça, même avec un niveau de stress et d'emmerde pas possible. Et donc, je me suis dit, moi, j'ai envie de partager ça, tout simplement. Et c'est comme ça que ça a commencé. C'est comme ça que j'en suis arrivée là. Et en effet, aujourd'hui, tu vois, le fait d'accompagner un nombre de femmes au quotidien, je vois bien, en fait, c'est... transmission, c'est le fait de donner quelque chose qui leur apporte du bien. C'est hyper agréable, c'est hyper chaud.

  • Speaker #0

    C'est la résiduphanie.

  • Speaker #1

    Je me suis vraiment dit aussi, ça m'aide, ça aide des gens qui ont quand même des maladies et des choses quand même très conséquentes. Et à un moment donné, il faut revenir sur cet aliment qui est hyper naturel et qui avant était consommé par plein de gens, tu vois. C'était vraiment l'histoire de la carcasse du dimanche, où c'était la dernière chose qu'on savait faire de cette carcasse, c'était faire un bouillon. Et après ça, forcément, tu avais utilisé tout ce que tu pouvais, et là, tu l'achetais. Mais donc, c'est vraiment l'idée, tu sais, de prendre soin de soi, mais de revenir aux bases, à la source. Parce que tu vois, aujourd'hui, tu vas avoir, et à juste titre, et on en a besoin, tu vois, en tout cas, tout ce qui est complément alimentaire, mais je pense que tu as des gens qui ne se basent que là-dessus. Et qui ne partent pas du bon sens de dire, ok, qu'est-ce que j'ai d'abord besoin pour fonctionner ? Pour fonctionner correctement, tu as besoin de bouger, tu as besoin de mouvements, de sport, tu as besoin de nourriture, mais de la vraie nourriture. Et ce que la nourriture ne va pas t'apporter, tu vas la prendre via tes compléments alimentaires. Tu ne peux pas commencer par les compléments alimentaires, et puis de temps en temps manger sainement à côté, tu vois. Il faut d'abord avoir tes vrais apports. Et je pense qu'aujourd'hui, on a le sentiment comme ça, tu vois, que parce que tu vas ingérer des gélules, des trucs à boire comme ça, des shakes de tous les côtés. Alors oui, il faut prendre tout ça de bonne qualité. Et ça passe à ta base, quoi. Il faut revenir à la source. Et donc, pour moi, il y a plein de remèdes, dont les bouillons, qui te permettent d'être limite en détox toute l'année. Parce que tu vois, aujourd'hui, on te vend des cures détox à gogo. Sauf qu'en fait, il y a moyen de ne pas surcharger ton foie comme ça un peu toute l'année. Et donc, tu te sens mieux et tu te sens bien tout le temps.

  • Speaker #0

    Comment tu dis ? Pardon, excuse-moi,

  • Speaker #1

    je te coupe. L'idée de Rodista, c'est ça, tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Le nom d'ailleurs, Rodista, vient d'où ?

  • Speaker #1

    Écoute, je suis à Rôde-Saint-Genèse. Ah ! Enfin, Rodista, il y a une partie de Rôde. Et la fin du mot, c'était Foudista. Donc, tu sais, une fan de nourriture, de photographie de nourriture.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Écoute, ne me demande pas, c'est arrivé un matin comme ça. Je trouve ça génial.

  • Speaker #0

    Même la typo est super belle, je trouve que le logo est beau. Tu as aussi ça, tu vois, de l'archi qui tresse,

  • Speaker #1

    ce groupe beau,

  • Speaker #0

    on l'a vu avec tes stands, moi j'ai vu, c'était magnifique. Ce que tu as créé d'un univers, c'est vraiment beau.

  • Speaker #1

    Après, je crois vraiment que dans la vie, rien ne sert à rien, en effet. Tu vois ce que... Je crois qu'effectivement, ce côté artistique, créatif, il est là. Il fera toujours partie de moi. Et en effet, ce stand, finalement, j'ai dessiné. Enfin, tu vois, c'était quelque chose de naturel de le faire moi-même. Mais c'est vrai que même le bureau com avec lequel on a bossé, je pense que c'était cool parce que je crois que je savais tellement ce que je voulais qu'il y a eu un aller-retour. Il n'y en a pas eu deux, trois ?

  • Speaker #0

    Les clients, le client le plus simple qui venait.

  • Speaker #1

    J'avais déjà tellement fait, tu sais. J'avais déjà tout préparé en disant, voilà, il y a ça, il y a ça, il y a ça. Il faut des éléments comme ci, comme ça. Et in fine, ça a été pondu hyper rapidement. Bon, ça, c'est quand tu sais exactement ce que tu veux. C'est plus.

  • Speaker #0

    C'est quoi les défis pour toi aujourd'hui avec Rodista ?

  • Speaker #1

    C'est de continuer parce que Rodista, en fait, les premiers produits, c'est les bouillons. Mais j'ai enregistré la marque l'année dernière. Et en enregistrant la marque, j'ai déjà 12 produits qui doivent sortir. Donc, il y a déjà 12 descriptions de produits, mais qui ne seront pas spécialement tous alimentaires. Mais ils sont autour du bien-être. de la femme aussi, beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais les bouillons, ce n'est pas exclusivement féminin. Les hommes peuvent boire tout.

  • Speaker #1

    Le bouillon, il est vraiment fait pour tout le monde. Tu vois, après, naturellement, moi, je vois bien, c'est plus souvent les femmes qui l'achètent. Alors, les maris en consomment aussi. Les enfants aussi. Oui,

  • Speaker #0

    chez moi, ils en boivent aussi.

  • Speaker #1

    Évidemment, mais c'est vrai que la plupart du temps, j'ai l'impression que c'est la femme qui, en tout cas, amène cet aliment à la maison.

  • Speaker #0

    Comment tu conseilles de le consommer au quotidien ? Comment conseilles-tu de prendre Rodista au quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors nous, l'idée de Rodista, c'est vraiment de l'intégrer dans ta routine, comme si tu le buvais comme une tasse de thé ou de café. Et donc l'idéal, c'est de te prendre ta tasse à jeun. Pourquoi ? Parce qu'en fait, si tu veux le bouillon, ça vient un peu tapisser ton système digestif. Et donc, si c'est ton premier aliment, c'est l'idéal. Parce que c'est la première chose qui vient nourrir ton intestin, qui vient réveiller ton système digestif. Donc, c'est vraiment l'idéal. Maintenant, j'entends que pour certaines personnes, ce n'est pas encore gagné. Qu'ils soient encore très timides, café ou thé ou autre chose à jeun. Et donc, à ce moment-là, ne fût-ce qu'une tasse par jour. À un autre moment, tu sais juste avant ton premier repas alors. Mais une tasse par jour, c'est déjà super. Après, tu vois, on a... beaucoup de personnes qui ont besoin de perdre du poids ou qui ont l'envie de perdre du poids. Et à ce moment-là, on préconise vraiment de prendre une tasse avant chaque repas. Parce que ce n'est pas comme une tisane, ce n'est pas juste aromatisé et chaud, c'est vraiment nourrissant en fait. Moi je vois bien, d'ailleurs il y a des moments, tu sais, parfois tu es occupé, tu n'as pas le temps. Je sais que je me fais ma tasse de bouillon et je suis partie pendant 2-3 heures où je sais que je ne vais pas avoir besoin de manger absolument, ça va me caler. Et que je peux du coup attendre. Ou pareil, tu vois, si tu as eu une journée avec un resto le midi, etc. Tu te fais ta tasse de bouillon, ton bol de bouillon le soir. Tu sens vraiment que tu mets ton système digestif au repos. Et après, on a aussi la manière, tu sais, où tu veux te faire une détox vraiment sur la journée. Ou là, tu ne consommes que du bouillon sur une journée ou deux. On a des personnes qui nous le commentent quand elles vont partir en cure détox. Tu sais, quand elles partent en jeûne. Pour faire des descentes alimentaires, pour faire des remontées alimentaires. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Toi, quelle est ta relation à la nourriture aujourd'hui ? Tu l'as étudiée, tu as créé un produit autour de la nourriture. Quel est ton rapport à la nourriture ?

  • Speaker #1

    Pour moi, elle est saine. Elle est saine parce que je ne me prive de rien. Jamais je ne me prive de chocolat. J'en mange tous les jours. Par contre, je suis hyper exigeante sur la qualité. Tu vois, je vais préférer ne pas manger que manger quelque chose qui est bacchani. Ça, c'est un peu le revers du truc. C'est que c'est con, tu vois, mais tu es dans un aéroport ou tu es dans une gare, tu as faim, tu vois qu'il n'y a que des crasses. Je ne suis pas capable d'aller acheter un truc comme ça. Tu vois ? Donc, voilà. Alors, parfois, tu me vois avec mes bananes, mes amandes, mes trucs dans mon sac. Et idem, tu vois, si on descend dans le sud et qu'on fait un voyage en voiture, je n'ai pas envie de m'arrêter dans une pompe pour manger des tartines. C'est dégueulasse. Ou de m'arrêter dans un fast-food où le sol est tellement gras que tu peux te casser une jambe. Ça me saoule. Et en fait, ça m'énerve de voir autant de gens se ruer sur la malbouffe parce qu'en fait, c'est juste une habitude. Ils ne connaissent pas autre chose. Et donc, voilà. Je te dis, je ne me prise de rien, mais par contre, c'est vrai que je n'ai pas ce réflexe d'aller vers des choses...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas dire...

  • Speaker #1

    Industriel peut-être.

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Parce qu'in fine, oui, je vais me faire des burgers, bien sûr. Mais c'est vrai qu'après, je trouve que ça change tout. Te prendre ton burger dans un restaurant avec un pain de qualité, une viande de qualité, le gars qui a fait sa sauce lui-même, et d'aller dans un fast-food où en fait, au moment où tu l'as fini, tu te sens ballonné à mort et deux heures plus tard, tu as la dalle. Parce que tu es nutritif là-dedans. Donc voilà. Alors voilà, mon rapport, c'est ça. Maintenant, peut-être que parfois, je suis un peu, comment je vais dire, j'impose un peu certaines choses à la maison parce que c'est finalement moi qui cuisine et c'est moi qui fais les courses. Donc, je peux imposer ça. Avec ton fils,

  • Speaker #1

    ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, après, il y a ce qu'il y a à la maison et puis il y a le reste. Quand il va faire son sport, il va chez des potes, il part. Là, ce qui se passe en dehors, c'est en dehors. Mais c'est vrai qu'à la maison… On n'a pas. En fait, il n'y a pas. Tu vois, et je pense vraiment que c'est une bonne chose parce que s'il y avait... Tu sais, moi, j'ai grandi dans une famille où finalement, dans le frigo, on avait des étages entiers de canettes, de sodas. Moi, j'ai grandi comme ça. On trouvait ça limite à l'époque, c'est normal, tu vois. C'est complètement fou, quoi. Élevé au sucre, en fait, tu vois, tout le temps. Alors, je n'ai pas spécialement développé d'addiction. Mais moi, je vois aujourd'hui que chez la plupart des gens, c'est ça.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais, pardon, je te coupe, c'est un peu un décadage. Quel conseil tu donnerais maintenant au début de l'été ? J'imagine qu'il y a peut-être quelques auditrices qui veulent un peu s'alléger pour l'été, disons. Est-ce qu'il y a des grands conseils que tu donnerais ?

  • Speaker #0

    Le plus grand conseil, d'abord, c'est de s'écouter. Parce que je trouve qu'aujourd'hui, on entend beaucoup de tout. On entend beaucoup, beaucoup. parler de jeûne intermittent. Je pense que ça peut être bien pour certaines personnes, mais je pense surtout qu'il ne faut rien s'imposer. Tu sais, il y a des matins, tu te lèves, tu as faim. Si tu as faim, mange. Et par contre, si tu n'as pas faim, passe ton tour et ne mange pas de peur d'avoir faim dans une heure. Il y a de ça aussi. Il y a toujours le fait de se dire, je n'aurai pas le temps en ce moment-là, donc je mange déjà. Et finalement, tu envoies des drôles de signaux à ce corps. Le faire manger quand il n'a pas faim, le priver de nourriture par contre quand il t'en demande. Donc première chose, c'est s'écouter. La deuxième chose, c'est que si tu prends un petit déj, tu passes aux protéines, clairement. Donc c'est-à-dire que tu vas te faire des œufs, tu vas te faire un saumon, tu vas te faire quelque chose éventuellement de gras avec un avocat. Mais en tout cas, tu ne commences pas ta journée par quelque chose de sucré. Ça, c'est vraiment... On a tous été habitués pendant longtemps à ça. Tu sais, il y a plein d'endroits où le petit-déj, c'est encore le croissant, c'est la baguette confiture, ou pire encore, les céréales. Les céréales hyper industrielles, pleines de sucre, plein de... Donc ça, c'est vraiment pour bousiller ta journée. Et donc, direct la démarrer en étant crevée, en fait, tu vois. Donc, c'est vraiment le truc. Et par contre, ce que je trouve aussi hyper important, c'est, tu sais, souvent fin de journée, sur les coups des 5 heures, là, quand tu as fini de bosser, tu as un petit coup de down, tu as parfois faim. Et là, la plupart de mes clients, ils rentrent chez eux, ils sont un peu en mode boulimique, tu sais, avec un bout de chocolat, un truc, un fromage, tu as la dalle, donc tu manges tout et n'importe quoi. Là, par contre, vraiment, c'est de se dire, je me la joue alors en mode apéro. Tu te fais tes bâtonnets de carottes ? tu te prends ton houmous, tu te prends ton guacamole, tes olives, et tu vas être calé. Mieux encore, si tu as encore un œuf cuit dur qui est là, prends-le. Mais vraiment, essayez de se dire, je prends quelque chose de consistant, mais de sain, et pas passer d'un truc à l'autre. En plus de manger tellement vite que tu n'as même plus le temps de ne pas avoir faim. Tu vois, tu ne sens pas la satiété arriver. Donc ça, ça change tout, parce que c'est vraiment les goûters, mais les goûters salés. Donc, le fait de ne pas chercher à t'apporter ton sucre, ton sucre, ton sucre, à un moment donné, tu en as de moins en moins envie aussi quand même. C'est une habitude.

  • Speaker #1

    Toi, quel est ton aliment sauveur ? Moi, les œufs durs, c'est vrai que j'en consomme. Hop, un œuf dur, ça me cale bien et hop, c'est reparti. C'est facile à glisser aussi dans son sac. Est-ce que toi, tu as un aliment comme ça que tu recommandes ?

  • Speaker #0

    Les œufs d'office ? Oui. Alors, il y a aussi ce que je mange, peut-être, je vais dire... au moins trois fois par semaine, c'est tout ce qui est petits poissons gras.

  • Speaker #1

    Sardines, macarons.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est hyper facile à emporter aussi. C'est super pour l'odeur. Avec ta petite boîte, mais je trouve que ça te calme. hyper bien. Et après, j'ai toujours un avocat, des amandes qui sont là, des olives. Et je trouve que ça, c'est le bonheur. Quand tu es un peu faim, tu n'as même pas l'impression d'abord de te frustrer parce que tu es là avec ton mousse et tout. Moi, en tout cas, je n'ai pas le sentiment que ça me frustre. C'est plutôt bon. Et effectivement, quand j'ai vraiment la dalle, l'œuf dur, je trouve ça nickel. Ou même un bon yaourt. Moi, je te dirais... Un bon yaourt crémeux entier, parce que là aussi, je préfère de loin prendre quelque chose d'entier, de vrai, avec de la bonne graisse, plutôt que de basculer sur un light qui finalement est ridicule, tu n'as plus rien là-dedans, tu vois. Et tu peux te mettre quelques graines de chia, quelques amandes, même un bon miel, même un bon miel cru, tu vois, avoir des vrais bons aliments. en fait je suis Je suis convaincue que si tu ne consommes que des aliments de qualité, il ne peut rien se passer de terrible. La même chose, je parle souvent du lait, parce qu'il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui se disent intolérantes et qui probablement, à un moment donné, le sont, parce que sans doute qu'ils en ont trop consommé pendant des années. D'où bêtement le bol de céréales, où tu vois que tu as eu le bol pendant des années. Mais le problème en lui-même, ce n'est pas tellement le lait, c'est ce qu'on en fait. Tu vois, c'est le transformer à UHT, donc on le fait monter à des températures très élevées, ce qui le modifie. Mais boire un lait cru qui vient de la ferme, avoir un beurre ou lait cru qui vient de la ferme, alors on a oublié le goût. Je veux dire, tu vois, il y a des gens qui se disent « Attends, c'est dégueulasse, ça a un goût limite rance » . Mais ça, c'est le vrai goût des aliments, quoi, tu vois. Je me suis très transformée. Et avec ce lait-là, il ne t'arrive rien en général. Tu vois ? 100%. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Quel est, toi, ton rapport au sommeil ?

  • Speaker #0

    Il est bon. Oui ? Il est plutôt bon. Oui, oui. Il a toujours été bon. Oui. Oui, de temps en temps, une petite insomnie ou l'autre. Mais ce n'est pas souvent. Franchement, ce n'est pas souvent. Moi, j'ai... J'ai beaucoup de rituels. Le soir, je ne sais pas dormir si je n'ai pas pris une douche chaude. Je dois. Je dois prendre une douche chaude. Sinon, ma nuit est pourrie. Ça, c'est d'office. J'ai l'impression que c'est comme si c'est un peu le point final à la journée. C'est le truc où, finalement, tout part dans l'eau. Tu vois, même les moindres stress qui resteraient. Et quoi qu'il arrive, je lis. Je lis dans ma nuit. Là, par contre... Parfois, je peux lire tard.

  • Speaker #1

    Oui, tu couches tard ? Je couche tard ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, c'est déjà tard. Pour moi, 23h30, minuit, c'est hyper tard. Je suis déjà crevée. Mais plus tard que minuit, on laissait l'enfer. J'ai besoin quand même de dormir au moins 7h. Après, tu vois, il y a quand même tout le sport que je fais quasiment au quotidien.

  • Speaker #1

    Raconte-nous, tu fais quoi ? Tu fais toujours de la boxe, boxe anglaise ?

  • Speaker #0

    Boxe de qualité. J'ai eu un accident en boxe où je pris un mauvais coup. J'ai eu un brisé au niveau de l'oreille interne, ce qui me vaut en fait que toute l'année, je m'entends parler. Tu vois, comme quand tu es vraiment malade, je m'entends en permanence. Au début, c'était très, très dur, mais tu s'habitues à tout. Et puis surtout, j'avais beaucoup de pertes d'équilibre avec l'oreille interne. Quand il y a un problème, tu n'es quand même parfois pas très paire.

  • Speaker #1

    Je suis moi-même sourde d'une oreille et j'ai la même chose, problème d'équilibre.

  • Speaker #0

    Après, tu vois, ce qui n'est pas trop mal, moi, je suis convaincue que les choses n'arrivent pas par hasard dans la vie.

  • Speaker #1

    C'est qu'on dort très bien.

  • Speaker #0

    Mon corps m'a envoyé un tas de signaux de « t'en fais trop, tu vas trop loin, t'es fatiguée » . J'étais crevée, mais j'allais boxer 4-5 fois par semaine, c'est trois quarts d'heure, une heure de corde. À un moment donné, qu'est-ce que je cherchais ? Je veux dire, à part trouver l'épuisement à nouveau, franchement. Et donc, je pense que mon corps m'a envoyé des signaux, des signaux, et je n'ai pas écouté. Et je t'assure qu'après avoir reçu ce coup, j'ai eu une commotion cérébrale. Et je n'ai pas remarqué tout de suite, en fait. Parce qu'au début, j'ai tout mis sur la fatigue, le stress, machin, un peu comme d'hab, un peu autruche. Et puis, in fine, j'avais quand même beaucoup de pertes d'équilibre, beaucoup, beaucoup de nausées. Et il y avait même certains mouvements, tu sais, marcher en regardant sur le côté, ils partaient vraiment en vrille. Et donc, une fois qu'on a vraiment trouvé ça, je me suis dit, mais incroyable, en fait, j'ai tellement pas écouté ce corps. qu'il a fallu en arriver là, à m'entendre parler toute la journée pour finalement enfin m'écouter. Et après, là par exemple, je vais fort ressentir ces symptômes si je suis crevée. Si de nouveau je re-rends dans un cercle où je suis épuisée, hop, les symptômes reviennent très fort. Par contre, maintenant je connais, donc ça veut dire plus de repos, un peu de méditation, un peu de respiration et revenir à quelque chose d'un peu plus... posé et les choses se rééquilibrent. Donc, je pense que ça n'a pas été une partie de plaisir d'avoir ce truc, mais in fine, tu vois, ça sert.

  • Speaker #1

    Et le sport, maintenant, ton rapport au sport, quel est-il aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Plus sain qu'avant aussi. Je crois que quand je l'ai... Moi, en fait, à dos, je n'étais pas spécialement sportive. C'est-à-dire que moi, j'ai souffert de scolios. Je ne sais pas si tu vois ce que c'est. Bien sûr. ta colonne qui... J'avais ça dès mes deux ans. Et si tu veux, de mes deux ans à mes douze ans, j'ai été traitée par kiné, deux à trois fois par semaine, en me disant, ben voilà, ça va passer, etc. Et puis, j'ai bêtement changé de généraliste vers mes douze ans, parce que le nôtre a été sa pension. Et là, je crois que le gars a failli tomber de sa chaise quand il m'a vue, parce que j'étais un peu quasi-mouton, j'étais vraiment de travers, mais très, très fort. Et donc... Il nous a envoyé, moi et mes parents, à ce moment-là, chez un orthopédiste qui nous a dit « Ok, c'est une scoliose qui est assez poussée, on va traiter par plâtre, par corset, et ça nous rend en opération. » J'ai eu la totale. J'ai eu des plâtres pendant des semaines, puis rechangé de plâtre, puis des corsets. Le corset, c'était le machin de l'an. J'enlevais juste le temps d'une douche, je dormais avec, je passais ma vie avec. Je l'ai gardé cinq ans. et au bout de 5 ans ben c'est Cette scoliose continuait à évoluer. Donc, on a attendu que j'ai fini ma croissance. Et puis, on m'a opérée.

  • Speaker #1

    À l'adolescence, alors ?

  • Speaker #0

    À 15 ans.

  • Speaker #1

    C'est dur, ces années charnières.

  • Speaker #0

    Horrible. T'es là avec ton corset. T'as juste envie d'être comme les autres. Et donc, effectivement, t'es là. Bon, moi, à ce moment-là, c'était un peu la mode du skate à l'époque. Donc, je m'habillais largement. Bon, après, tu... Voilà, c'était vraiment... Juste pour me dire que je me planquais dans mes vêtements, mais ça se voyait quand même fort. Mais effectivement, pas des années très rigolotes. Et puis surtout, un corset, ça t'empêche de grossir. Donc tu vois, moi j'avais 1m77, mais j'avais 45 kilos. Parce que ce truc me compressait tellement que je ne parvenais pas à manger. Si tu veux, tu avais une plaque vraiment sur l'estomac aussi. Dès que tu mangeais, tu étais compressée. Et j'avais des escarres partout, des bleus, des bleus, des bleus. Donc, tu vois, le rapport au corps était un peu compliqué pendant toute cette période-là, puisque ton corps ne t'aide pas, en fait. Tu as l'impression vraiment que tu le subis, qu'avec le corset, ça ne va pas, sans le corset, ça ne va pas non plus, parce que hyper complexé. Je me trouvais tellement maigre. Et puis, écoute, après, quand j'ai été opérée... C'était un peu la libération, finis les corsets, les machins. Là, j'ai pris du poids, j'ai continué à en prendre, en prendre, en prendre. Bien, donc après, j'étais à l'UNIF, et là, je sortais beaucoup, je buvais beaucoup. Tu sais, c'était vraiment la malbouffe, quoi, des années d'UNIF. Donc, bon, voilà. Et à ce moment-là, j'ai commencé à faire du sport, mais un peu comme tout le monde, tu sais, aller dans une salle, etc. Et là, c'était clairement du sport, plus... pour maigrir à ce moment-là, pour repaire tout le poids que j'avais, parce que franchement, j'en avais plus blindé. Et en même temps, un coup de whisky coca et de pain au chocolat, franchement, c'était évident, quoi. Là, j'avais quoi ? 22 ans. J'étais toute jeune. Et in fine, pendant longtemps, j'ai fait du sport juste pour le physique, tu vois. Et aujourd'hui, je ne suis plus du tout là-dedans. Je suis en mood sport parce que d'abord, j'ai besoin. J'ai besoin parce que sinon, j'ai mal au dos. et puis j'ai besoin parce que mentalement tu vois là par exemple l'année passée j'étais malade du coup j'ai pas été m'entraîner je peux très vite je peux être beaucoup plus vite angoissée par exemple je peux être plus stressée plus à fleur de peau alors que finalement quand j'ai ma routine sportive même si des tracas etc je sais que après la séance ça va aller tu vois oui Comme si ça remettait un peu le truc à zéro. Et je suis plus là-dedans aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu recommanderais à quelqu'un qui n'arrive pas à se lancer dans le sport ?

  • Speaker #0

    de se fixer des tout petits objectifs au début, tu vois, même dix minutes. La plupart du temps, les gens se disent « ouais, je démarre et je vais aller quatre fois à la salle » . Elles démarrent déjà par peut-être une fois et peut-être pas une heure, en fait. Même, moi, j'ai des gens qui, en un coup, me disent « ouais, je veux courir » . Et alors, ils se lancent, ils n'ont jamais couru de leur vie et ils se lancent dans une course de vingt minutes. Ils commencent déjà par six ou sept minutes. Tu verras que quand tu n'as jamais couru... Il y a déjà beaucoup de courir 6-7 minutes sans arrêt. Donc, je pense que les tout petits objectifs, tout petits au départ, et les cocher, tu vois, à chaque fois se dire, ben voilà, j'ai tenu une semaine, deux semaines, et après rajouter. Parce que tu sais, à un moment donné, avec le sport, c'est chimique aussi. Je veux dire, il y a des réactions chimiques qui se font dans ton corps, qui sont hormonales, tu vois, de se dire, ben tiens, ça m'a fait du bien, ton corps te réclame à nouveau une séance, quoi, tu vois. Et donc, il faut un petit peu le temps aussi pour arriver à ça. Et donc, moi, je préconise vraiment de faire plusieurs fois du sport par semaine, mais même des plus petites fois, que de se dire, je viens, je ne fais qu'une fois une heure et le reste du temps, je ne fais rien. Moins efficace, moins efficace. Bouger au quotidien, tu vois. Et même dix minutes au quotidien, parce que quand on dit, ouais, mais enfin, dix minutes, ça ne sert à rien. Ah, mais si, ça change tout. Ça change vraiment tout.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. On arrive à la fin de l'interview. J'ai encore deux, trois questions. tu as payé des réponses un peu plus brèves pour juste être dans le temps qu'est-ce que l'entrepreneuriat t'a appris sur toi ? parce que tu parlais au tout début de l'interview de liberté,

  • Speaker #0

    liberté j'imagine du temps est-ce que c'est le cas aujourd'hui ? oui, liberté du temps effectivement gérer sa vie comme on l'entend c'est plutôt agréable maintenant tu vois tout est jamais tout noir ou blanc Tu as une liberté dans le temps. Et c'est vrai que moi, je me rends compte que je pense que dès le départ, j'aurais dû être indépendante. Je ne le savais pas. Donc, c'est quelque chose qui, pour moi, était compliqué aussi d'avoir des bosses, etc. Mais après, tu avais la sécurité aussi où tu savais que tous les mois, tu avais pile poil ce qui tombait, etc. Tu prenais congé, tu étais payée. Mais malgré tout, je ne reviendrai plus jamais vers ça.

  • Speaker #1

    Quelles recommandations tu pourrais donner à quelqu'un qui veut se lancer ?

  • Speaker #0

    D'abord, de croire en son projet. Si tu ne crois pas à fond dans ton projet, tu vas abandonner. Tu vas abandonner parce que c'est clair que tu passes par des moments de doute, des moments de stress, de la peur, des remises en question. Et donc, il faut chaque fois retomber sur tes pattes. Mais c'est vrai que quand tu crois en ton projet, en fait, tu sais que ça va aller au fond. y croire et bien s'entourer. Bien s'entourer, pour moi, c'est hyper important parce que tu sais, fréquenter des gens qui vont aller un peu dans le même sens que toi et c'est vraiment le cercle vertueux. S'il y a des gens qui te font le bas ou qui sont, comment je vais dire, qui ont la critique facile, ça ne va pas t'aider.

  • Speaker #1

    Tu as connu des gens qui ont peur pour toi, qui projettent leur propre peur sur toi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je pense que quand tu annonces à certains que tu te lances là-dedans, on dénigre un peu. En tout cas, moi, j'en ai eu. J'ai eu certaines personnes qui dénigraient un peu et qui ne se rendent pas compte. Ou tu as des gens qui te donnent des conseils, mais qui ne sont pas du tout dans l'entrepreneuriat. Alors, ce n'est pas grave, tu vois. Mais voilà, il faut savoir mettre de côté les vrais, les faux conseils, tu vois, les faux conseils d'amis finalement. Voilà, je pense qu'il y a des choses, il y a une espèce de nettoyage aussi qui se fait tout seul, tu vois, au fur et à mesure du temps. Tu as des gens qui ne te demandent jamais comment va son projet ou comment toi tu es dedans, alors qu'ils savent que tu as éventuellement une reconversion professionnelle, etc. Mais donc, je trouve que les choses se font naturellement, en général.

  • Speaker #1

    Quelles sont les routines que tu ne lâches pas ? La meilleure des routines.

  • Speaker #0

    La routine numéro un, c'est me réveiller, c'est le bouillon, c'est le sport. Je ne mange pas mon sport. Et alors, plus perso, même si mon fils a 15 ans, en général, quand il rentre des cours, on se prend une demi-heure ou on se prend un goûter. Comme il était petit, mais on se prend un petit goûter, on papote, on s'assied. Et puis après, je rebosse, il se met à bosser aussi et puis on se retrouve plus tard. Mais il y a comme ça, même nos petits-déj, en fait, on les prend en famille tous les matins. dans le repas du soir, on est tout le temps en famille psy, donc il y a des choses comme ça où quoi qu'il arrive c'est pas un devant la télé c'est qu'on fait...

  • Speaker #1

    C'était une évidence pour toi d'être mère ?

  • Speaker #0

    Pas toute jeune, non. J'ai rencontré mon mari quand j'avais 21 ans. Et c'est vrai qu'au début, je ne me disais pas que je voulais être mère, quand j'étais si jeune en tout cas. Et puis c'est comme une évidence au fur et à mesure du temps. On était tellement bien deux qu'on s'est dit qu'on serait super bien trois.

  • Speaker #1

    C'est quoi le secret d'un couple qui dure ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, c'est le fait de communiquer à mort, vraiment communiquer, de garder, comment je vais dire, de l'admiration pour l'autre. De toujours se dire que si tu l'as choisi lui ou elle, c'est parce qu'il a ce quelque chose en plus que les autres n'ont pas en fait. Et moi en tout cas, c'est comme ça que je fonctionne. Je pense vraiment qu'il ne faut pas laisser passer... Si tu sens que tu t'éloignes à un moment donné, il faut chaque fois... En fait, il n'y a rien qui est gagné. Pour moi, il n'y a rien, rien qui est gagné, tu vois. Même là,

  • Speaker #1

    c'est... On choisit chaque jour d'être ensemble. Nous, on se répète souvent avec Marie, on choisit d'être ensemble.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord aussi et de se dire qu'en fait, tu choisis avec qui tu veux être, mais tu choisis aussi comment ça doit être. Tu vois, il y a des choses qui ne conviennent pas. dès le départ, ça doit être une personne avec qui tu dois pouvoir communiquer sur ce qui va, mais sur ce qui ne va pas. Nous, après, on est vachement fusionnels. Tu vois, on partage tout, tout le temps. Je crois qu'on s'appelle 3-4 fois par jour. Depuis 20 ans. Toujours mille trucs à se raconter. Moi,

  • Speaker #1

    je fais part de l'aventure Odista. Enfin,

  • Speaker #0

    pas.

  • Speaker #1

    Oui, il est impliqué.

  • Speaker #0

    Clairement, oui, il m'aide à fond.

  • Speaker #1

    Toujours soutenue ?

  • Speaker #0

    Toujours soutenue. toujours, à la limite, même quand j'ai peur, c'est lui qui m'a poussée. Le fait de basculer en tant qu'un sportif complètement, c'est lui qui m'a poussée. En me disant, c'est bon, t'y vas, fonce, t'as plus envie d'être là-dessus. C'est clair que ce qui te bloque, c'est la peur. C'est vrai que moi, la peur, on en rigole souvent parce qu'avant que je commence une phrase, il va me dire, c'est ta peur, oui, d'office. Mais donc voilà, c'est sûr que c'est lui qui me pousse quand même aussi. Parce que si tu m'écoutais, j'aurais peur de mon oncle. C'est beau, c'est beau. Il me soutient à fond.

  • Speaker #1

    Dernière question, Pamela. Comment tu arrives à garder l'équilibre entre ta vie pro, ta vie perso et ton bien-être ?

  • Speaker #0

    Pas toujours évident. Ce n'est pas un truc linéaire. Je dirais qu'il y a des choses que je ne lâche pas. C'est ce qui me permet d'être plus ou moins à l'équilibre. Maintenant, cette dernière semaine, je trouve qu'il y a eu moins d'équilibre parce qu'il y a eu énormément, énormément. Mais voilà, je m'en rends compte. Je pense que je ne laisse plus le truc aller trop loin. Quand je sens trop de fatigue, trop de ci, trop de ça, j'essaie de revenir à des choses plus calmes. Mais en tout cas, il y a des choses que je ne lâche pas. Comme je te disais, sport, manger correctement. Exactement. Enfin, toutes ces choses-là, moi, c'est ça, moi aussi. Et mon équilibre, c'est aussi de passer quand même beaucoup de temps en famille. Un ou trois, tu vois. Un ou trois ou un ou deux avec mon mari ou juste moi, mon fils. Parfois, on se fait juste des tététés. Mais ça, pour moi, c'est l'équilibre à fond. Tu vois, il y a tout qui peut trembler, mais ça, ça ne peut pas.

  • Speaker #1

    Écoute, merci beaucoup. C'était vraiment passionnant. Merci pour ton temps et ton honnêteté, ta transparence. Merci Pamela.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à toi Adi.

Description

Bien-être, nutrition, bouillon, entrepreneuriat, maternité, santé holistique, Rhodista, développement personnel, philosophie alimentaire, mouvement et sport

Dans cet épisode, Pamela Manasievski, fondatrice de Rhodista, revient sur son changement de vie : de l’architecture d’intérieur à l’univers du bien-être et de la nutrition holistique. On parle de reconversion, de maternité, de santé digestive, du pouvoir des bouillons, mais aussi d’entrepreneuriat, de rapport au corps, et de l’envie de créer une marque engagée, ancrée dans le réel.

Un échange doux, inspirant et profondément utile à toutes celles qui cherchent à se nourrir autrement — dans tous les sens du terme.

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A PROPOS D'ŌDACE

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Tous les mardis, Chloé Genicot accueille une personnalité pour discuter de business, bien-être et développement personnel. Dans un monde en perpétuelle évolution, les intervenant·e·s du podcast apportent de l’inspiration et l’information sur des sujets variés tels que le wellness, la parentalité, la carrière, le sport, l’alimentation, la beauté et la santé.


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Autrice & Productrice : Chloé Genicot

Réalisation : Chloé Genicot

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir Pamela, fondatrice de Rodista, une marque belge qui remet le bouillon au cœur de notre vitalité. Avant de créer cette marque, Pamela travaillait dans le secteur de la construction comme architecte d'intérieur. Un milieu intense, exigeant, qu'elle a fini par quitter après notamment un déclic majeur, la maternité. Elle décide alors de se recentrer. de changer de rythme et de se lancer dans un projet aligné avec sa vision de la santé holistique. Avec Rodista, elle remet à l'honneur les bouillons traditionnels, riches en collagène, faciles à digérer, réconfortants et surtout pleins de bienfaits pour la digestion, l'énergie, l'immunité ou encore la satiété. Personnellement, j'en consomme très régulièrement et ce depuis ma première grossesse, donc il y a plus de 3 ans et je vois vraiment une différence sur mon énergie, sur ma digestion et même sur ma peau. Si vous n'avez jamais testé, c'est le moment idéal pour découvrir et je vous conseille évidemment de vous tourner vers Rodista. Dans cet épisode, on parle de reconversion, de nutrition, de philosophie alimentaire, d'entrepreneuriat au féminin, mais aussi d'écoute de soi, de sport, de charge mentale et de ce qu'on met vraiment dans nos assiettes. Vous savez que la nutrition, ça me passionne. Si cet épisode vous parle,

  • Speaker #1

    pensez à le partager autour de vous,

  • Speaker #0

    à vous abonner à Ausha sur votre plateforme d'écoute et à laisser une note de 5 étoiles. Je vous souhaite une excellente écoute. Eh bien, bonjour Pamela.

  • Speaker #1

    Bonjour Chloé.

  • Speaker #0

    Écoute, c'est une première pour moi aujourd'hui, je fais ça à distance. C'est la première fois que j'utilise un logiciel pour enregistrer un épisode à distance. Donc, on innove, première pour moi. Je suis ravie de t'avoir dans le podcast. C'est vrai que je te voulais... Avec grand plaisir. Je te voulais depuis longtemps. Ça fait longtemps que je te suis sur les réseaux, que je regarde bien ce que tu fais et je vois que ta philosophie de vie et ton produit et tout ce que tu entreprends, j'adore.

  • Speaker #1

    Merci, ça me touche.

  • Speaker #0

    Non, c'est vraiment génial. On va parler aujourd'hui de reconversion pro. Si je ne me trompe pas, tu as changé tout à fait de métier.

  • Speaker #1

    Oui, c'est un virage un peu 360 à un moment donné de ma vie, en effet.

  • Speaker #0

    J'ai hâte d'en savoir plus. On va aussi parler de ton produit, enfin de tes produits, de tes bouillons, je peux le dire parce que je l'ai déjà dit en intro. Mais moi, je suis une fan incontestable des bouillons et en fait, j'ai découvert ça à ma grossesse. Donc, j'ai un kélissa durant la grossesse. Donc, trop trop hâte que tu nous en dises plus sur les bienfaits du bouillon et comment l'intégrer dans son quotidien. Pardon. Et ensuite, je voudrais finir avec quelques questions, un peu mon cri. J'aime bien passer les petites questions un peu perso à la fin de l'épisode. pour connaître un peu plus sur toi. Et parfait, le programme te convient. Est-ce que je peux d'abord te demander, s'il te plaît, Pamela, de te présenter ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Pamela, je suis la fondatrice de Rodista. Donc Rodista, c'est une marque de bien-être et de santé au naturel. Notre premier produit, c'est des bouillons, comme tu le disais, donc du nom d'élixir. J'ai fait une gamme à base de poulets. On a un poulet nature, un poulet gingembre, un poulet curcuma. Et puis, pour revenir plus à moi, avant d'être fondatrice de Rodista, j'ai une formation d'architecte d'intérieur. J'ai bossé en tant que telle pendant longtemps. J'ai été directeur technique, directeur opérationnel dans des boîtes de construction. On construisait des logements étudiants, principalement. Wow ! C'est pour un autre promoteur immobilier où là, on faisait vraiment tout des lotissements d'appartements ou des lotissements de villas. Et ensuite, j'ai basculé dans autre chose. Finalement, c'est un job qui était passionnant. Donc moi, je n'ai aucun regret dans ma vie, ni mes études que j'ai adorées, ni ce boulot. Il y a juste que je pense que c'était une phase de vie qui ne me convenait plus. J'étais hyper, hyper stressée. Et donc à l'époque, j'ai commencé à faire de la boxe anglaise. Ça m'a énormément aidée à évacuer tout ce stress. Et puis ça m'a surtout retourné un peu les idées, puisque c'est ce qui a déclenché ma reconversion professionnelle. Donc je suis passée d'archi d'intérieur à une formation de coaching sportif et nutritionnel. J'ai ensuite quitté ce poste de directeur technique pour avoir un autre poste, toujours dans la construction, mais plutôt en 4-5e, voire à mi-temps. pouvoir commencer à exercer dans le coaching sportif. Et à un moment donné, ce n'était plus à l'équilibre. Il fallait vraiment que je bascule dans le coaching complètement parce que j'avais des heures pas possibles. C'était le coaching après le boulot, le samedi, le dimanche. Et donc voilà, après cette vie d'archi d'intérieur, il y a eu cette vie de coach sportif et nutrition. Et cette vie existe toujours, d'ailleurs. J'ai toujours mon studio. Je coache toujours en privé ou en duo ou en trio maximum. Je donne toujours du coaching nutritionnel aussi. Et puis, il y a Rodista qui est arrivé aussi. Donc, voilà, il y a une autre casquette. Et dans la vie privée, je suis mariée. Je suis en couple depuis 22 ans. On est mariées depuis 12 ans. Et on a un fils de 15 ans.

  • Speaker #0

    Oui, c'est devant. Est-ce que la maternité a été un des clics pour changer ta reconversion ? Oui,

  • Speaker #1

    tout à fait. En fait, pas tout de suite. Mais j'ai mis un peu le temps. Dans le sens où, quand mon fils est né, j'étais déjà dans ce mood de stress, de boulot, etc. Et de performance aussi. parce que... Je pense que j'étais fort là-dedans aussi, dans l'idée d'avoir, de faire, de monter en grade, etc. Et encore une fois, ce n'est pas quelque chose que je regrette parce que c'est ce que j'ai voulu à ce moment-là et je pense que c'est ce qui me convenait. Mais je pense qu'au moment même, je n'ai pas fait le lien tout de suite sur le fait que je n'étais quand même pas très présente. Et surtout, à la limite, je pense que ce n'est même pas tellement ça le problème, mais surtout quand j'étais présente, j'étais très stressée, nerveuse. Je pense que je mettais une tension un peu en permanence à la maison. Et il y a un moment donné où... Après, j'ai un mari hyper présent qui s'est fort, fort occupé de notre fils et qui s'en occupe toujours beaucoup aussi. Et il me disait que le matin, le petit était difficile à ce moment-là. Et bon, moi, j'entendais. Mais comme, tu sais, tout était quand même géré au quotidien, je ne trouvais pas que c'était un problème en soi. Jusqu'à ce que je vois les crises. Parce qu'en fait, si tu veux, moi, je partais... très tôt le matin, je partais genre à 7h et j'avais choisi l'école en fonction de l'heure d'ouverture et de fermeture en fait. Donc c'était une école qui ouvrait à 7h et qui fermait à 18h30. Voilà, c'était comme ça, c'était une période comme ça. Je ne me posais même pas la question de savoir si c'était bien ou pas bien, mais c'est vrai qu'il arrivait un des premiers et il partait dans les derniers, donc je pense que ces journées étaient hyper longues, fatigantes et tout. Et en plus, je pense que comme j'étais stressée, quand je le récupérais en fin de journée, probablement, je dis, je sais, en fait, c'est pas probablement, les premiers mots que je disais, c'était « dépêche-toi, il faut que tu dépêches » . Et c'était pile à ce moment-là qu'il ne mettait pas sa veste, qu'il se jetait par terre, que ça devenait n'importe quoi. Et en fait, ça ne faisait que me stresser et me lèver en plus. Et donc, à un moment donné, je me suis vraiment dit, mais c'est affreux, ce temps qu'on passe ensemble. On est tendu, on s'engueule, ça met une tension, c'était vraiment bagué. Et en effet, je pense qu'à ce moment-là, je crois qu'on a été consultés en famille, parce qu'on se disait, le petit est nerveux, etc. Je crois que le gars nous a vus deux fois et il m'avait fait comprendre que j'étais peut-être trop en mode fonctionnel, un peu robotisé. Travail, boulot, entrée, il fallait vite rentrer, le bain, la bouffe, le machin, et puis bim, je me remettais à bosser. Donc, je crois que je vais... tellement le nez dans le guidon que je ne me rendais même plus compte que j'étais en mode robotique. Donc, clairement, à un moment donné, ça m'a vraiment fait prendre du recul de me dire, en fait, cette vie-là, moi, je ne la veux pas. Ce n'est pas ça. En fait, je n'avais pas imaginé une vie de famille comme ça.

  • Speaker #0

    Tu ne t'y retrouvais plus. Tu n'étais plus alignée avec la mère que tu voulais être. C'est ça qui a été le déclic ? C'était l'alignement dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Oui, quand même, parce que je pense que ça me... Bon, il y avait le boulot qui était très stressant, mais à côté de ça, je pense que... Je crois que j'étais triste comme une pierre. On s'engueulait, je rentrais, etc. Et ce petit bout qui n'avait rien demandé, qui restait à l'école super longtemps, etc. Donc vraiment, je pense que... En effet, je sais que quand j'ai remis ma démission, mes boss de l'école... époque, tombaient de leur chaise et en un coup, ils disaient, écoute, si tu veux, on te met en 4-5ème, on te met à mi-temps, mais ne pars pas, reste, sauf qu'avec un poste de direction, tu ne peux pas, en fait, être à mi-temps, ce n'était pas possible. Et puis, voilà, de toute façon, j'avais l'impression qu'il fallait vraiment tourner la page et faire autre chose et être disponible. Et ça, sincèrement, c'était vrai quand il était petit. Aujourd'hui, il a 15 ans et je trouve que c'est toujours aussi vrai. Tu vois, j'ai eu beaucoup, beaucoup d'event et ces deux derniers mois, un peu moins présente. En 15 ans, c'est aussi un peu la charnière, tu vois, où tu es en pleine adolescence. Et on ressent quand même que si on n'a pas assez de temps de qualité. Il y a un quac. Et donc, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, tu tournes vers le sport et la nourriture, vers le bien-être, parce que le sport, nourriture, ça va vraiment avec un ensemble, une vie plutôt alignée, axée wellness, bien-être. Quand est-ce que Rodista naît dans ton esprit ? C'est quoi la genèse du projet ?

  • Speaker #1

    Alors, le coaching sportif et nutrition, ça a démarré full time en 2019. Ok. Et si tu veux, je trouvais quand même que lors de mes coachings en nutrition, avec toutes les connaissances que j'avais eues, il y avait quand même des gens que je ne parvenais pas à aider. Parce qu'encore une fois, tu vois, tu... Ça se saurait s'il y avait un programme qui convenait à tout le monde. Parfois, tu as des gens qui perdent du poids de telle manière. Tu as la voisine qui veut faire pareil, ça ne marche pas. Donc, je voulais aller plus loin. Il y avait des choses qui, pour moi, n'étaient pas assez personnalisées. Il y avait quelque chose d'holistique qui manquait à tout ça. Tu vois beaucoup de théories et tout ça, mais il y a quelque chose qui manquait. J'avais entendu parler du profilage alimentaire. Je me suis mis là-dessus. J'ai suivi la formation.

  • Speaker #0

    C'est quoi le profilage alimentaire ? J'ai jamais entendu parler de ça.

  • Speaker #1

    C'est basé sur plusieurs types de tests qui vont regarder la personne de manière complètement holistique. Sur son état au moment X, au moment où elle répond à ses questionnaires, sur ses antécédents, c'est ta santé physique mais aussi ta santé mentale. Et ça va permettre vraiment, tu as un moment donné où tu vas pouvoir mettre le doigt sur des choses où tu n'avais même pas connaissance, comme par exemple des éventuelles allergies. à certains produits de nettoyage que tu utilises. Tu vois, tu as parfois des gens qui ne comprennent pas pourquoi ils ont tel et tel type de problèmes de peau. Alors, sur les...

  • Speaker #0

    Le but est de les taux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et in fine, en faisant toutes ces analyses, tu arrives vraiment à aller mettre le doigt sur certaines choses bien précises, tu vois. Et donc là, moi, ce que je trouve toujours intéressant, c'est de pouvoir prendre une personne dans sa globalité, tu vois. Tu n'es pas juste un intestin, un estomac. un cerveau, à un moment donné, tu peux avoir des symptômes au niveau de ton ventre, mais ça peut venir de ta tête, c'est ton mental qui est surchargé, ou inversement, tu peux avoir, comme moi j'ai eu à l'époque, des plaques au visage et finalement, j'avais beau mettre toutes les crèmes que je voulais, le problème était plutôt intestinal, donc on n'est pas juste un problème, on n'est pas juste un symptôme, il y a tout un truc autour qui fait que moi, tout ce qui est holistique me parle beaucoup plus. C'est hyper intéressant. C'est vraiment une technique qui reprend ça, c'est vraiment intéressant, franchement. Et moi, si tu veux, de base, l'idée était de faire cette formation pour consulter en tant que thérapeute dans le profilage alimentaire. Dès les premières heures de formation, on a commencé à parler de bouillon parce que c'était un des remèdes qui allait être pour toutes les personnes. Et donc, moi, tu sais, à ce moment-là, j'avais 40 ans. Si tu veux, je n'ai jamais eu d'acné de ma vie. Oui, désolée, t'entends mon chien.

  • Speaker #0

    Si, tu vas entendre mes enfants aussi crier, c'est l'heure.

  • Speaker #1

    Je n'avais jamais eu de problème d'acné. En temps, j'ai eu des poussées de plaques sur le visage. Je vais voir un dermatologue, on me met sous antibio, on me dit que c'est de l'acné rosacée. Il n'y a pas vraiment des plaques. Et qu'il n'y a pas vraiment de solution, mis à part le fait de prendre des antibios, etc. Je me fais ma bombe d'antibio. Tout va bien, ça calme l'inflammation. Je l'arrête, bim, c'est reparti. Sauf que c'est un antibio qui était quand même assez puissant. Tu sais où tu dois quand même, tous les X semaines, faire une prise de sang, contrôler ton foie. Donc, tu te doutes bien que ce n'est pas génial. Dès que j'arrête, bim, ça recommence. Donc, cette formation démarre. Moi, je suis là avec mes histoires de peau en me disant, franchement, je vais le faire ce bouillon. On va voir ce que ça donne. Je n'ai rien à perdre. Et en effet, ça m'a calmée. tout de suite. Vraiment, ça a été assez miraculeux.

  • Speaker #0

    L'inflammation s'est calmée ?

  • Speaker #1

    L'inflammation s'est calmée. En fait, si tu veux, la rosacée, c'est quelque chose d'inflammatoire. La plupart du temps, dès que tu as des problèmes dermatologiques ou cutanés, c'est quelque chose qui est... Tu as de l'inflammation quelque part dans ton corps. Maintenant, il faut essayer de chercher et de trouver ce que c'est, d'où ça vient, etc. En tout cas, moi, je te dis, ces antibios, ça faisait le job de calmer les symptômes, mais ça ne ne sonne pas. Donc, tu vois, tu peux toujours mettre du baume sur la pointe de l'iceberg, mais tant que tout le reste en dessous est en train de flamber, à ma foi, tu viens juste mettre un peu de vernis sur le tout, mais voilà, ça ne calme rien. Et donc, écoute, finalement, ce bouillon est démarré comme ça pour moi. Et donc, j'en faisais des litres pour moi, mais en même temps pour mes clientes aussi qui venaient. Après leur coaching sportif, elles repartaient avec leurs petites bouteilles. Et puis surtout, après, j'ai ma mère qui a été traitée pour un cancer du sein, pour monothérapie. et un des problèmes qu'elle a eu après ce traitement, c'est d'avoir... une poliartrite rhumatoïde. Donc la poliartrite rhumatoïde, c'est quelque chose de très contraignant parce que c'est une maladie auto-immune qui est évolutive. Et une fois que tu l'as, tu l'as, tu ne sais plus jamais t'en séparer. Ça va un peu par palier. Tu as des espèces de moments où tu as des poussées. Donc tu as tes articulations qui gonflent, qui rougissent, qui se déforment. Et c'est douloureux. Et typiquement, quand tu es en crise, tu ne bouges plus. Tu peux même avoir des grosses piques de fief. Enfin, ce n'est pas très cool. Et je lui avais dit, écoute, Nous, en formation, on n'arrête pas d'en parler. Apparemment, c'est hyper bon pour les articulations, etc. Donc, je vais t'en faire avec plein de curcuma et du poivre, bien anti-inflammatoire. Et au pire, ça ne fait rien, mais au moins, on teste et on voit. Écoute, ça a été magique. Ça a été magique, vraiment. Ça l'a aidé et ça l'aide encore parce que ma mère, c'est quelqu'un qui consomme le bouchillon tous les jours depuis. Alors, je ne vais pas dire que ça a fait disparaître sa maladie, parce que cette maladie, elle l'a, et elle l'aura toute sa vie maintenant. Par contre, ça l'apaise très fort. C'est-à-dire qu'elle n'a plus de moment de crise où l'inflammation monte à un point où elle est au lit et ne sait plus bouger. Ça n'arrive plus jamais. Et elle me le dit. Par contre, effectivement, si je ne sais pas, on ne s'est pas vu, je suis en vacances ou quoi que ce soit, et qu'elle n'a pas eu ses bouillons, les douleurs reviennent. Donc, tu vois... C'était un truc de fou, vraiment. Et donc, rien que pour ça, je continuais et continuais. Et puis après, écoute, il y avait des personnes qui m'en demandaient. Donc, moi, j'ai commencé à les vendre. Il y avait une copine qui m'avait proposé de les faire, mais pour de vrai, si tu veux, pour la vente. Parce que moi, je les faisais comme ça, un peu pour le fun. Et moi, j'étais persuadée que ça n'intéresserait personne, en fait, des bouillons. Et donc... C'est comme ça qu'on s'est lancé. J'ai commencé par faire 10 litres. Je pense qu'en 5 minutes, ils étaient vendus. Et puis, un peu plus, un peu plus, un peu plus. Et puis, j'ai des personnes qui ont commencé à me contacter un peu plus loin. Et où, tu sais, quand tu les fais toi-même, forcément, tu as une date de péremption qui est plus sûre. Qui est de 5 à 7 jours avec une conservation frigo. Donc, tu ne peux pas te permettre de les envoyer loin. Sinon, c'est des camions frigorifiques. Mais bon, là, tu rentres dans tout un autre système. Et donc, voilà. Tout ça a commencé comme ça, avec des copines aussi. Les histoires ne sont pas toujours heureuses au début, mais elles finissent bien. Des copines et des connaissances qui étaient aussi traitées pour des cancers du sein, qui avaient des nausées, donc je leur avais dit, écoute, je te fais des versions gingembre et on verra bien si ça va calmer. Ça les a aidées. Donc, tu vois, revenir à la base, à des choses complètement naturelles. Parce que si tu veux, ce bouillon... Je ne réinvente pas la roue, c'est quelque chose qui existe depuis... Oui,

  • Speaker #0

    c'est ancestral presque. Comment des bouillons pour le collagène ? Tu vas nous décrire tous les bienfaits, mais...

  • Speaker #1

    En Asie, on le consomme partout, tout le temps, toute l'année. Et donc voilà. Mais effectivement, ici, c'est un peu l'ancêtre du collagène, comme tu dis. En fait, c'est un aliment qui est naturellement riche en collagène. Ça se travaille avec des autres. Ici, je travaille poulet, donc c'est avec des carcasses. Mais le fait de faire cuire des os à basse température pendant 24 heures, c'est ce qui permet justement de libérer ce collagène. Et les acides aminés et les minéraux. Et c'est tous ces éléments-là qui interviennent sur les articulations, sur la peau, sur les cheveux. tu vois donc on t'a autant la proposer quand tu étais enceinte parce qu'en fait enceintes, nos articulations elles sont mises à rude épreuve tu vois tout qui bouge, ta peau et donc en effet c'est hyper ça a plein de bienfaits à ce moment là pour les mamans qui viennent d'accoucher, on conseille aussi d'abord pour la récupération parce que c'est une période quand même vachement éprouvante et puis pour la reminéralisation aussi parce que là aussi tu vois le fait d'allaiter etc. t'as besoin de minéraux tout à fait Et puis, tu as une chute hormonale. Enfin bon, tu as tout un tas de choses qui se passent dans le vent. Et donc, les cheveux. On sait que ce n'est pas une partie de plaisir.

  • Speaker #0

    Non, c'est vrai. Moi, j'ai eu mes deux postpartum. J'en ai consommé en masse, non seulement parce que c'est déjà hyper digeste. Quand tu viens d'accoucher, les aliments chauds, les personnes qui connaissent le mois d'or, on conseille de rester allongé, mais surtout manger chaud et manger des choses digestes. le bouillon c'est idéal pour ça j'ai adoré le produit, moi je suis absolument convaincue mais est-ce que tu as eu des craintes en commercialisant ? d'une part de vendre à ses voisines, famille, copine, mais là, tu as monté une marque, quoi, avec Go, avec tout ce qui va derrière.

  • Speaker #1

    La logistique. Je me suis vraiment dit qu'un peu de la même manière que quand je me suis lancée dans le coaching sportif, c'est comme si ça avait été l'illumination. Tu vois, donc à l'époque du coaching sportif, quand j'ai commencé à faire de la boxe, ça m'a tellement libérée d'un poids, tu n'as pas l'idée. Je me suis dit, ok. Cette sensation de bien-être, il faut que tout le monde sache qu'il y a moyen d'atteindre ça, même avec un niveau de stress et d'emmerde pas possible. Et donc, je me suis dit, moi, j'ai envie de partager ça, tout simplement. Et c'est comme ça que ça a commencé. C'est comme ça que j'en suis arrivée là. Et en effet, aujourd'hui, tu vois, le fait d'accompagner un nombre de femmes au quotidien, je vois bien, en fait, c'est... transmission, c'est le fait de donner quelque chose qui leur apporte du bien. C'est hyper agréable, c'est hyper chaud.

  • Speaker #0

    C'est la résiduphanie.

  • Speaker #1

    Je me suis vraiment dit aussi, ça m'aide, ça aide des gens qui ont quand même des maladies et des choses quand même très conséquentes. Et à un moment donné, il faut revenir sur cet aliment qui est hyper naturel et qui avant était consommé par plein de gens, tu vois. C'était vraiment l'histoire de la carcasse du dimanche, où c'était la dernière chose qu'on savait faire de cette carcasse, c'était faire un bouillon. Et après ça, forcément, tu avais utilisé tout ce que tu pouvais, et là, tu l'achetais. Mais donc, c'est vraiment l'idée, tu sais, de prendre soin de soi, mais de revenir aux bases, à la source. Parce que tu vois, aujourd'hui, tu vas avoir, et à juste titre, et on en a besoin, tu vois, en tout cas, tout ce qui est complément alimentaire, mais je pense que tu as des gens qui ne se basent que là-dessus. Et qui ne partent pas du bon sens de dire, ok, qu'est-ce que j'ai d'abord besoin pour fonctionner ? Pour fonctionner correctement, tu as besoin de bouger, tu as besoin de mouvements, de sport, tu as besoin de nourriture, mais de la vraie nourriture. Et ce que la nourriture ne va pas t'apporter, tu vas la prendre via tes compléments alimentaires. Tu ne peux pas commencer par les compléments alimentaires, et puis de temps en temps manger sainement à côté, tu vois. Il faut d'abord avoir tes vrais apports. Et je pense qu'aujourd'hui, on a le sentiment comme ça, tu vois, que parce que tu vas ingérer des gélules, des trucs à boire comme ça, des shakes de tous les côtés. Alors oui, il faut prendre tout ça de bonne qualité. Et ça passe à ta base, quoi. Il faut revenir à la source. Et donc, pour moi, il y a plein de remèdes, dont les bouillons, qui te permettent d'être limite en détox toute l'année. Parce que tu vois, aujourd'hui, on te vend des cures détox à gogo. Sauf qu'en fait, il y a moyen de ne pas surcharger ton foie comme ça un peu toute l'année. Et donc, tu te sens mieux et tu te sens bien tout le temps.

  • Speaker #0

    Comment tu dis ? Pardon, excuse-moi,

  • Speaker #1

    je te coupe. L'idée de Rodista, c'est ça, tu vois. Oui,

  • Speaker #0

    oui. Le nom d'ailleurs, Rodista, vient d'où ?

  • Speaker #1

    Écoute, je suis à Rôde-Saint-Genèse. Ah ! Enfin, Rodista, il y a une partie de Rôde. Et la fin du mot, c'était Foudista. Donc, tu sais, une fan de nourriture, de photographie de nourriture.

  • Speaker #0

    C'est génial.

  • Speaker #1

    Écoute, ne me demande pas, c'est arrivé un matin comme ça. Je trouve ça génial.

  • Speaker #0

    Même la typo est super belle, je trouve que le logo est beau. Tu as aussi ça, tu vois, de l'archi qui tresse,

  • Speaker #1

    ce groupe beau,

  • Speaker #0

    on l'a vu avec tes stands, moi j'ai vu, c'était magnifique. Ce que tu as créé d'un univers, c'est vraiment beau.

  • Speaker #1

    Après, je crois vraiment que dans la vie, rien ne sert à rien, en effet. Tu vois ce que... Je crois qu'effectivement, ce côté artistique, créatif, il est là. Il fera toujours partie de moi. Et en effet, ce stand, finalement, j'ai dessiné. Enfin, tu vois, c'était quelque chose de naturel de le faire moi-même. Mais c'est vrai que même le bureau com avec lequel on a bossé, je pense que c'était cool parce que je crois que je savais tellement ce que je voulais qu'il y a eu un aller-retour. Il n'y en a pas eu deux, trois ?

  • Speaker #0

    Les clients, le client le plus simple qui venait.

  • Speaker #1

    J'avais déjà tellement fait, tu sais. J'avais déjà tout préparé en disant, voilà, il y a ça, il y a ça, il y a ça. Il faut des éléments comme ci, comme ça. Et in fine, ça a été pondu hyper rapidement. Bon, ça, c'est quand tu sais exactement ce que tu veux. C'est plus.

  • Speaker #0

    C'est quoi les défis pour toi aujourd'hui avec Rodista ?

  • Speaker #1

    C'est de continuer parce que Rodista, en fait, les premiers produits, c'est les bouillons. Mais j'ai enregistré la marque l'année dernière. Et en enregistrant la marque, j'ai déjà 12 produits qui doivent sortir. Donc, il y a déjà 12 descriptions de produits, mais qui ne seront pas spécialement tous alimentaires. Mais ils sont autour du bien-être. de la femme aussi, beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais les bouillons, ce n'est pas exclusivement féminin. Les hommes peuvent boire tout.

  • Speaker #1

    Le bouillon, il est vraiment fait pour tout le monde. Tu vois, après, naturellement, moi, je vois bien, c'est plus souvent les femmes qui l'achètent. Alors, les maris en consomment aussi. Les enfants aussi. Oui,

  • Speaker #0

    chez moi, ils en boivent aussi.

  • Speaker #1

    Évidemment, mais c'est vrai que la plupart du temps, j'ai l'impression que c'est la femme qui, en tout cas, amène cet aliment à la maison.

  • Speaker #0

    Comment tu conseilles de le consommer au quotidien ? Comment conseilles-tu de prendre Rodista au quotidien ?

  • Speaker #1

    Alors nous, l'idée de Rodista, c'est vraiment de l'intégrer dans ta routine, comme si tu le buvais comme une tasse de thé ou de café. Et donc l'idéal, c'est de te prendre ta tasse à jeun. Pourquoi ? Parce qu'en fait, si tu veux le bouillon, ça vient un peu tapisser ton système digestif. Et donc, si c'est ton premier aliment, c'est l'idéal. Parce que c'est la première chose qui vient nourrir ton intestin, qui vient réveiller ton système digestif. Donc, c'est vraiment l'idéal. Maintenant, j'entends que pour certaines personnes, ce n'est pas encore gagné. Qu'ils soient encore très timides, café ou thé ou autre chose à jeun. Et donc, à ce moment-là, ne fût-ce qu'une tasse par jour. À un autre moment, tu sais juste avant ton premier repas alors. Mais une tasse par jour, c'est déjà super. Après, tu vois, on a... beaucoup de personnes qui ont besoin de perdre du poids ou qui ont l'envie de perdre du poids. Et à ce moment-là, on préconise vraiment de prendre une tasse avant chaque repas. Parce que ce n'est pas comme une tisane, ce n'est pas juste aromatisé et chaud, c'est vraiment nourrissant en fait. Moi je vois bien, d'ailleurs il y a des moments, tu sais, parfois tu es occupé, tu n'as pas le temps. Je sais que je me fais ma tasse de bouillon et je suis partie pendant 2-3 heures où je sais que je ne vais pas avoir besoin de manger absolument, ça va me caler. Et que je peux du coup attendre. Ou pareil, tu vois, si tu as eu une journée avec un resto le midi, etc. Tu te fais ta tasse de bouillon, ton bol de bouillon le soir. Tu sens vraiment que tu mets ton système digestif au repos. Et après, on a aussi la manière, tu sais, où tu veux te faire une détox vraiment sur la journée. Ou là, tu ne consommes que du bouillon sur une journée ou deux. On a des personnes qui nous le commentent quand elles vont partir en cure détox. Tu sais, quand elles partent en jeûne. Pour faire des descentes alimentaires, pour faire des remontées alimentaires. Donc, voilà.

  • Speaker #0

    Toi, quelle est ta relation à la nourriture aujourd'hui ? Tu l'as étudiée, tu as créé un produit autour de la nourriture. Quel est ton rapport à la nourriture ?

  • Speaker #1

    Pour moi, elle est saine. Elle est saine parce que je ne me prive de rien. Jamais je ne me prive de chocolat. J'en mange tous les jours. Par contre, je suis hyper exigeante sur la qualité. Tu vois, je vais préférer ne pas manger que manger quelque chose qui est bacchani. Ça, c'est un peu le revers du truc. C'est que c'est con, tu vois, mais tu es dans un aéroport ou tu es dans une gare, tu as faim, tu vois qu'il n'y a que des crasses. Je ne suis pas capable d'aller acheter un truc comme ça. Tu vois ? Donc, voilà. Alors, parfois, tu me vois avec mes bananes, mes amandes, mes trucs dans mon sac. Et idem, tu vois, si on descend dans le sud et qu'on fait un voyage en voiture, je n'ai pas envie de m'arrêter dans une pompe pour manger des tartines. C'est dégueulasse. Ou de m'arrêter dans un fast-food où le sol est tellement gras que tu peux te casser une jambe. Ça me saoule. Et en fait, ça m'énerve de voir autant de gens se ruer sur la malbouffe parce qu'en fait, c'est juste une habitude. Ils ne connaissent pas autre chose. Et donc, voilà. Je te dis, je ne me prise de rien, mais par contre, c'est vrai que je n'ai pas ce réflexe d'aller vers des choses...

  • Speaker #0

    Je ne vais pas dire...

  • Speaker #1

    Industriel peut-être.

  • Speaker #0

    Oui, c'est exactement ça. Parce qu'in fine, oui, je vais me faire des burgers, bien sûr. Mais c'est vrai qu'après, je trouve que ça change tout. Te prendre ton burger dans un restaurant avec un pain de qualité, une viande de qualité, le gars qui a fait sa sauce lui-même, et d'aller dans un fast-food où en fait, au moment où tu l'as fini, tu te sens ballonné à mort et deux heures plus tard, tu as la dalle. Parce que tu es nutritif là-dedans. Donc voilà. Alors voilà, mon rapport, c'est ça. Maintenant, peut-être que parfois, je suis un peu, comment je vais dire, j'impose un peu certaines choses à la maison parce que c'est finalement moi qui cuisine et c'est moi qui fais les courses. Donc, je peux imposer ça. Avec ton fils,

  • Speaker #1

    ça va ?

  • Speaker #0

    Ouais, écoute, après, il y a ce qu'il y a à la maison et puis il y a le reste. Quand il va faire son sport, il va chez des potes, il part. Là, ce qui se passe en dehors, c'est en dehors. Mais c'est vrai qu'à la maison… On n'a pas. En fait, il n'y a pas. Tu vois, et je pense vraiment que c'est une bonne chose parce que s'il y avait... Tu sais, moi, j'ai grandi dans une famille où finalement, dans le frigo, on avait des étages entiers de canettes, de sodas. Moi, j'ai grandi comme ça. On trouvait ça limite à l'époque, c'est normal, tu vois. C'est complètement fou, quoi. Élevé au sucre, en fait, tu vois, tout le temps. Alors, je n'ai pas spécialement développé d'addiction. Mais moi, je vois aujourd'hui que chez la plupart des gens, c'est ça.

  • Speaker #1

    Quel conseil tu donnerais, pardon, je te coupe, c'est un peu un décadage. Quel conseil tu donnerais maintenant au début de l'été ? J'imagine qu'il y a peut-être quelques auditrices qui veulent un peu s'alléger pour l'été, disons. Est-ce qu'il y a des grands conseils que tu donnerais ?

  • Speaker #0

    Le plus grand conseil, d'abord, c'est de s'écouter. Parce que je trouve qu'aujourd'hui, on entend beaucoup de tout. On entend beaucoup, beaucoup. parler de jeûne intermittent. Je pense que ça peut être bien pour certaines personnes, mais je pense surtout qu'il ne faut rien s'imposer. Tu sais, il y a des matins, tu te lèves, tu as faim. Si tu as faim, mange. Et par contre, si tu n'as pas faim, passe ton tour et ne mange pas de peur d'avoir faim dans une heure. Il y a de ça aussi. Il y a toujours le fait de se dire, je n'aurai pas le temps en ce moment-là, donc je mange déjà. Et finalement, tu envoies des drôles de signaux à ce corps. Le faire manger quand il n'a pas faim, le priver de nourriture par contre quand il t'en demande. Donc première chose, c'est s'écouter. La deuxième chose, c'est que si tu prends un petit déj, tu passes aux protéines, clairement. Donc c'est-à-dire que tu vas te faire des œufs, tu vas te faire un saumon, tu vas te faire quelque chose éventuellement de gras avec un avocat. Mais en tout cas, tu ne commences pas ta journée par quelque chose de sucré. Ça, c'est vraiment... On a tous été habitués pendant longtemps à ça. Tu sais, il y a plein d'endroits où le petit-déj, c'est encore le croissant, c'est la baguette confiture, ou pire encore, les céréales. Les céréales hyper industrielles, pleines de sucre, plein de... Donc ça, c'est vraiment pour bousiller ta journée. Et donc, direct la démarrer en étant crevée, en fait, tu vois. Donc, c'est vraiment le truc. Et par contre, ce que je trouve aussi hyper important, c'est, tu sais, souvent fin de journée, sur les coups des 5 heures, là, quand tu as fini de bosser, tu as un petit coup de down, tu as parfois faim. Et là, la plupart de mes clients, ils rentrent chez eux, ils sont un peu en mode boulimique, tu sais, avec un bout de chocolat, un truc, un fromage, tu as la dalle, donc tu manges tout et n'importe quoi. Là, par contre, vraiment, c'est de se dire, je me la joue alors en mode apéro. Tu te fais tes bâtonnets de carottes ? tu te prends ton houmous, tu te prends ton guacamole, tes olives, et tu vas être calé. Mieux encore, si tu as encore un œuf cuit dur qui est là, prends-le. Mais vraiment, essayez de se dire, je prends quelque chose de consistant, mais de sain, et pas passer d'un truc à l'autre. En plus de manger tellement vite que tu n'as même plus le temps de ne pas avoir faim. Tu vois, tu ne sens pas la satiété arriver. Donc ça, ça change tout, parce que c'est vraiment les goûters, mais les goûters salés. Donc, le fait de ne pas chercher à t'apporter ton sucre, ton sucre, ton sucre, à un moment donné, tu en as de moins en moins envie aussi quand même. C'est une habitude.

  • Speaker #1

    Toi, quel est ton aliment sauveur ? Moi, les œufs durs, c'est vrai que j'en consomme. Hop, un œuf dur, ça me cale bien et hop, c'est reparti. C'est facile à glisser aussi dans son sac. Est-ce que toi, tu as un aliment comme ça que tu recommandes ?

  • Speaker #0

    Les œufs d'office ? Oui. Alors, il y a aussi ce que je mange, peut-être, je vais dire... au moins trois fois par semaine, c'est tout ce qui est petits poissons gras.

  • Speaker #1

    Sardines, macarons.

  • Speaker #0

    Je trouve que c'est hyper facile à emporter aussi. C'est super pour l'odeur. Avec ta petite boîte, mais je trouve que ça te calme. hyper bien. Et après, j'ai toujours un avocat, des amandes qui sont là, des olives. Et je trouve que ça, c'est le bonheur. Quand tu es un peu faim, tu n'as même pas l'impression d'abord de te frustrer parce que tu es là avec ton mousse et tout. Moi, en tout cas, je n'ai pas le sentiment que ça me frustre. C'est plutôt bon. Et effectivement, quand j'ai vraiment la dalle, l'œuf dur, je trouve ça nickel. Ou même un bon yaourt. Moi, je te dirais... Un bon yaourt crémeux entier, parce que là aussi, je préfère de loin prendre quelque chose d'entier, de vrai, avec de la bonne graisse, plutôt que de basculer sur un light qui finalement est ridicule, tu n'as plus rien là-dedans, tu vois. Et tu peux te mettre quelques graines de chia, quelques amandes, même un bon miel, même un bon miel cru, tu vois, avoir des vrais bons aliments. en fait je suis Je suis convaincue que si tu ne consommes que des aliments de qualité, il ne peut rien se passer de terrible. La même chose, je parle souvent du lait, parce qu'il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui se disent intolérantes et qui probablement, à un moment donné, le sont, parce que sans doute qu'ils en ont trop consommé pendant des années. D'où bêtement le bol de céréales, où tu vois que tu as eu le bol pendant des années. Mais le problème en lui-même, ce n'est pas tellement le lait, c'est ce qu'on en fait. Tu vois, c'est le transformer à UHT, donc on le fait monter à des températures très élevées, ce qui le modifie. Mais boire un lait cru qui vient de la ferme, avoir un beurre ou lait cru qui vient de la ferme, alors on a oublié le goût. Je veux dire, tu vois, il y a des gens qui se disent « Attends, c'est dégueulasse, ça a un goût limite rance » . Mais ça, c'est le vrai goût des aliments, quoi, tu vois. Je me suis très transformée. Et avec ce lait-là, il ne t'arrive rien en général. Tu vois ? 100%. Donc, voilà.

  • Speaker #1

    Quel est, toi, ton rapport au sommeil ?

  • Speaker #0

    Il est bon. Oui ? Il est plutôt bon. Oui, oui. Il a toujours été bon. Oui. Oui, de temps en temps, une petite insomnie ou l'autre. Mais ce n'est pas souvent. Franchement, ce n'est pas souvent. Moi, j'ai... J'ai beaucoup de rituels. Le soir, je ne sais pas dormir si je n'ai pas pris une douche chaude. Je dois. Je dois prendre une douche chaude. Sinon, ma nuit est pourrie. Ça, c'est d'office. J'ai l'impression que c'est comme si c'est un peu le point final à la journée. C'est le truc où, finalement, tout part dans l'eau. Tu vois, même les moindres stress qui resteraient. Et quoi qu'il arrive, je lis. Je lis dans ma nuit. Là, par contre... Parfois, je peux lire tard.

  • Speaker #1

    Oui, tu couches tard ? Je couche tard ?

  • Speaker #0

    Oui, pour moi, c'est déjà tard. Pour moi, 23h30, minuit, c'est hyper tard. Je suis déjà crevée. Mais plus tard que minuit, on laissait l'enfer. J'ai besoin quand même de dormir au moins 7h. Après, tu vois, il y a quand même tout le sport que je fais quasiment au quotidien.

  • Speaker #1

    Raconte-nous, tu fais quoi ? Tu fais toujours de la boxe, boxe anglaise ?

  • Speaker #0

    Boxe de qualité. J'ai eu un accident en boxe où je pris un mauvais coup. J'ai eu un brisé au niveau de l'oreille interne, ce qui me vaut en fait que toute l'année, je m'entends parler. Tu vois, comme quand tu es vraiment malade, je m'entends en permanence. Au début, c'était très, très dur, mais tu s'habitues à tout. Et puis surtout, j'avais beaucoup de pertes d'équilibre avec l'oreille interne. Quand il y a un problème, tu n'es quand même parfois pas très paire.

  • Speaker #1

    Je suis moi-même sourde d'une oreille et j'ai la même chose, problème d'équilibre.

  • Speaker #0

    Après, tu vois, ce qui n'est pas trop mal, moi, je suis convaincue que les choses n'arrivent pas par hasard dans la vie.

  • Speaker #1

    C'est qu'on dort très bien.

  • Speaker #0

    Mon corps m'a envoyé un tas de signaux de « t'en fais trop, tu vas trop loin, t'es fatiguée » . J'étais crevée, mais j'allais boxer 4-5 fois par semaine, c'est trois quarts d'heure, une heure de corde. À un moment donné, qu'est-ce que je cherchais ? Je veux dire, à part trouver l'épuisement à nouveau, franchement. Et donc, je pense que mon corps m'a envoyé des signaux, des signaux, et je n'ai pas écouté. Et je t'assure qu'après avoir reçu ce coup, j'ai eu une commotion cérébrale. Et je n'ai pas remarqué tout de suite, en fait. Parce qu'au début, j'ai tout mis sur la fatigue, le stress, machin, un peu comme d'hab, un peu autruche. Et puis, in fine, j'avais quand même beaucoup de pertes d'équilibre, beaucoup, beaucoup de nausées. Et il y avait même certains mouvements, tu sais, marcher en regardant sur le côté, ils partaient vraiment en vrille. Et donc, une fois qu'on a vraiment trouvé ça, je me suis dit, mais incroyable, en fait, j'ai tellement pas écouté ce corps. qu'il a fallu en arriver là, à m'entendre parler toute la journée pour finalement enfin m'écouter. Et après, là par exemple, je vais fort ressentir ces symptômes si je suis crevée. Si de nouveau je re-rends dans un cercle où je suis épuisée, hop, les symptômes reviennent très fort. Par contre, maintenant je connais, donc ça veut dire plus de repos, un peu de méditation, un peu de respiration et revenir à quelque chose d'un peu plus... posé et les choses se rééquilibrent. Donc, je pense que ça n'a pas été une partie de plaisir d'avoir ce truc, mais in fine, tu vois, ça sert.

  • Speaker #1

    Et le sport, maintenant, ton rapport au sport, quel est-il aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Plus sain qu'avant aussi. Je crois que quand je l'ai... Moi, en fait, à dos, je n'étais pas spécialement sportive. C'est-à-dire que moi, j'ai souffert de scolios. Je ne sais pas si tu vois ce que c'est. Bien sûr. ta colonne qui... J'avais ça dès mes deux ans. Et si tu veux, de mes deux ans à mes douze ans, j'ai été traitée par kiné, deux à trois fois par semaine, en me disant, ben voilà, ça va passer, etc. Et puis, j'ai bêtement changé de généraliste vers mes douze ans, parce que le nôtre a été sa pension. Et là, je crois que le gars a failli tomber de sa chaise quand il m'a vue, parce que j'étais un peu quasi-mouton, j'étais vraiment de travers, mais très, très fort. Et donc... Il nous a envoyé, moi et mes parents, à ce moment-là, chez un orthopédiste qui nous a dit « Ok, c'est une scoliose qui est assez poussée, on va traiter par plâtre, par corset, et ça nous rend en opération. » J'ai eu la totale. J'ai eu des plâtres pendant des semaines, puis rechangé de plâtre, puis des corsets. Le corset, c'était le machin de l'an. J'enlevais juste le temps d'une douche, je dormais avec, je passais ma vie avec. Je l'ai gardé cinq ans. et au bout de 5 ans ben c'est Cette scoliose continuait à évoluer. Donc, on a attendu que j'ai fini ma croissance. Et puis, on m'a opérée.

  • Speaker #1

    À l'adolescence, alors ?

  • Speaker #0

    À 15 ans.

  • Speaker #1

    C'est dur, ces années charnières.

  • Speaker #0

    Horrible. T'es là avec ton corset. T'as juste envie d'être comme les autres. Et donc, effectivement, t'es là. Bon, moi, à ce moment-là, c'était un peu la mode du skate à l'époque. Donc, je m'habillais largement. Bon, après, tu... Voilà, c'était vraiment... Juste pour me dire que je me planquais dans mes vêtements, mais ça se voyait quand même fort. Mais effectivement, pas des années très rigolotes. Et puis surtout, un corset, ça t'empêche de grossir. Donc tu vois, moi j'avais 1m77, mais j'avais 45 kilos. Parce que ce truc me compressait tellement que je ne parvenais pas à manger. Si tu veux, tu avais une plaque vraiment sur l'estomac aussi. Dès que tu mangeais, tu étais compressée. Et j'avais des escarres partout, des bleus, des bleus, des bleus. Donc, tu vois, le rapport au corps était un peu compliqué pendant toute cette période-là, puisque ton corps ne t'aide pas, en fait. Tu as l'impression vraiment que tu le subis, qu'avec le corset, ça ne va pas, sans le corset, ça ne va pas non plus, parce que hyper complexé. Je me trouvais tellement maigre. Et puis, écoute, après, quand j'ai été opérée... C'était un peu la libération, finis les corsets, les machins. Là, j'ai pris du poids, j'ai continué à en prendre, en prendre, en prendre. Bien, donc après, j'étais à l'UNIF, et là, je sortais beaucoup, je buvais beaucoup. Tu sais, c'était vraiment la malbouffe, quoi, des années d'UNIF. Donc, bon, voilà. Et à ce moment-là, j'ai commencé à faire du sport, mais un peu comme tout le monde, tu sais, aller dans une salle, etc. Et là, c'était clairement du sport, plus... pour maigrir à ce moment-là, pour repaire tout le poids que j'avais, parce que franchement, j'en avais plus blindé. Et en même temps, un coup de whisky coca et de pain au chocolat, franchement, c'était évident, quoi. Là, j'avais quoi ? 22 ans. J'étais toute jeune. Et in fine, pendant longtemps, j'ai fait du sport juste pour le physique, tu vois. Et aujourd'hui, je ne suis plus du tout là-dedans. Je suis en mood sport parce que d'abord, j'ai besoin. J'ai besoin parce que sinon, j'ai mal au dos. et puis j'ai besoin parce que mentalement tu vois là par exemple l'année passée j'étais malade du coup j'ai pas été m'entraîner je peux très vite je peux être beaucoup plus vite angoissée par exemple je peux être plus stressée plus à fleur de peau alors que finalement quand j'ai ma routine sportive même si des tracas etc je sais que après la séance ça va aller tu vois oui Comme si ça remettait un peu le truc à zéro. Et je suis plus là-dedans aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu recommanderais à quelqu'un qui n'arrive pas à se lancer dans le sport ?

  • Speaker #0

    de se fixer des tout petits objectifs au début, tu vois, même dix minutes. La plupart du temps, les gens se disent « ouais, je démarre et je vais aller quatre fois à la salle » . Elles démarrent déjà par peut-être une fois et peut-être pas une heure, en fait. Même, moi, j'ai des gens qui, en un coup, me disent « ouais, je veux courir » . Et alors, ils se lancent, ils n'ont jamais couru de leur vie et ils se lancent dans une course de vingt minutes. Ils commencent déjà par six ou sept minutes. Tu verras que quand tu n'as jamais couru... Il y a déjà beaucoup de courir 6-7 minutes sans arrêt. Donc, je pense que les tout petits objectifs, tout petits au départ, et les cocher, tu vois, à chaque fois se dire, ben voilà, j'ai tenu une semaine, deux semaines, et après rajouter. Parce que tu sais, à un moment donné, avec le sport, c'est chimique aussi. Je veux dire, il y a des réactions chimiques qui se font dans ton corps, qui sont hormonales, tu vois, de se dire, ben tiens, ça m'a fait du bien, ton corps te réclame à nouveau une séance, quoi, tu vois. Et donc, il faut un petit peu le temps aussi pour arriver à ça. Et donc, moi, je préconise vraiment de faire plusieurs fois du sport par semaine, mais même des plus petites fois, que de se dire, je viens, je ne fais qu'une fois une heure et le reste du temps, je ne fais rien. Moins efficace, moins efficace. Bouger au quotidien, tu vois. Et même dix minutes au quotidien, parce que quand on dit, ouais, mais enfin, dix minutes, ça ne sert à rien. Ah, mais si, ça change tout. Ça change vraiment tout.

  • Speaker #1

    Je suis bien d'accord. On arrive à la fin de l'interview. J'ai encore deux, trois questions. tu as payé des réponses un peu plus brèves pour juste être dans le temps qu'est-ce que l'entrepreneuriat t'a appris sur toi ? parce que tu parlais au tout début de l'interview de liberté,

  • Speaker #0

    liberté j'imagine du temps est-ce que c'est le cas aujourd'hui ? oui, liberté du temps effectivement gérer sa vie comme on l'entend c'est plutôt agréable maintenant tu vois tout est jamais tout noir ou blanc Tu as une liberté dans le temps. Et c'est vrai que moi, je me rends compte que je pense que dès le départ, j'aurais dû être indépendante. Je ne le savais pas. Donc, c'est quelque chose qui, pour moi, était compliqué aussi d'avoir des bosses, etc. Mais après, tu avais la sécurité aussi où tu savais que tous les mois, tu avais pile poil ce qui tombait, etc. Tu prenais congé, tu étais payée. Mais malgré tout, je ne reviendrai plus jamais vers ça.

  • Speaker #1

    Quelles recommandations tu pourrais donner à quelqu'un qui veut se lancer ?

  • Speaker #0

    D'abord, de croire en son projet. Si tu ne crois pas à fond dans ton projet, tu vas abandonner. Tu vas abandonner parce que c'est clair que tu passes par des moments de doute, des moments de stress, de la peur, des remises en question. Et donc, il faut chaque fois retomber sur tes pattes. Mais c'est vrai que quand tu crois en ton projet, en fait, tu sais que ça va aller au fond. y croire et bien s'entourer. Bien s'entourer, pour moi, c'est hyper important parce que tu sais, fréquenter des gens qui vont aller un peu dans le même sens que toi et c'est vraiment le cercle vertueux. S'il y a des gens qui te font le bas ou qui sont, comment je vais dire, qui ont la critique facile, ça ne va pas t'aider.

  • Speaker #1

    Tu as connu des gens qui ont peur pour toi, qui projettent leur propre peur sur toi ?

  • Speaker #0

    Oui, oui. Je pense que quand tu annonces à certains que tu te lances là-dedans, on dénigre un peu. En tout cas, moi, j'en ai eu. J'ai eu certaines personnes qui dénigraient un peu et qui ne se rendent pas compte. Ou tu as des gens qui te donnent des conseils, mais qui ne sont pas du tout dans l'entrepreneuriat. Alors, ce n'est pas grave, tu vois. Mais voilà, il faut savoir mettre de côté les vrais, les faux conseils, tu vois, les faux conseils d'amis finalement. Voilà, je pense qu'il y a des choses, il y a une espèce de nettoyage aussi qui se fait tout seul, tu vois, au fur et à mesure du temps. Tu as des gens qui ne te demandent jamais comment va son projet ou comment toi tu es dedans, alors qu'ils savent que tu as éventuellement une reconversion professionnelle, etc. Mais donc, je trouve que les choses se font naturellement, en général.

  • Speaker #1

    Quelles sont les routines que tu ne lâches pas ? La meilleure des routines.

  • Speaker #0

    La routine numéro un, c'est me réveiller, c'est le bouillon, c'est le sport. Je ne mange pas mon sport. Et alors, plus perso, même si mon fils a 15 ans, en général, quand il rentre des cours, on se prend une demi-heure ou on se prend un goûter. Comme il était petit, mais on se prend un petit goûter, on papote, on s'assied. Et puis après, je rebosse, il se met à bosser aussi et puis on se retrouve plus tard. Mais il y a comme ça, même nos petits-déj, en fait, on les prend en famille tous les matins. dans le repas du soir, on est tout le temps en famille psy, donc il y a des choses comme ça où quoi qu'il arrive c'est pas un devant la télé c'est qu'on fait...

  • Speaker #1

    C'était une évidence pour toi d'être mère ?

  • Speaker #0

    Pas toute jeune, non. J'ai rencontré mon mari quand j'avais 21 ans. Et c'est vrai qu'au début, je ne me disais pas que je voulais être mère, quand j'étais si jeune en tout cas. Et puis c'est comme une évidence au fur et à mesure du temps. On était tellement bien deux qu'on s'est dit qu'on serait super bien trois.

  • Speaker #1

    C'est quoi le secret d'un couple qui dure ?

  • Speaker #0

    Alors pour moi, c'est le fait de communiquer à mort, vraiment communiquer, de garder, comment je vais dire, de l'admiration pour l'autre. De toujours se dire que si tu l'as choisi lui ou elle, c'est parce qu'il a ce quelque chose en plus que les autres n'ont pas en fait. Et moi en tout cas, c'est comme ça que je fonctionne. Je pense vraiment qu'il ne faut pas laisser passer... Si tu sens que tu t'éloignes à un moment donné, il faut chaque fois... En fait, il n'y a rien qui est gagné. Pour moi, il n'y a rien, rien qui est gagné, tu vois. Même là,

  • Speaker #1

    c'est... On choisit chaque jour d'être ensemble. Nous, on se répète souvent avec Marie, on choisit d'être ensemble.

  • Speaker #0

    Je suis entièrement d'accord aussi et de se dire qu'en fait, tu choisis avec qui tu veux être, mais tu choisis aussi comment ça doit être. Tu vois, il y a des choses qui ne conviennent pas. dès le départ, ça doit être une personne avec qui tu dois pouvoir communiquer sur ce qui va, mais sur ce qui ne va pas. Nous, après, on est vachement fusionnels. Tu vois, on partage tout, tout le temps. Je crois qu'on s'appelle 3-4 fois par jour. Depuis 20 ans. Toujours mille trucs à se raconter. Moi,

  • Speaker #1

    je fais part de l'aventure Odista. Enfin,

  • Speaker #0

    pas.

  • Speaker #1

    Oui, il est impliqué.

  • Speaker #0

    Clairement, oui, il m'aide à fond.

  • Speaker #1

    Toujours soutenue ?

  • Speaker #0

    Toujours soutenue. toujours, à la limite, même quand j'ai peur, c'est lui qui m'a poussée. Le fait de basculer en tant qu'un sportif complètement, c'est lui qui m'a poussée. En me disant, c'est bon, t'y vas, fonce, t'as plus envie d'être là-dessus. C'est clair que ce qui te bloque, c'est la peur. C'est vrai que moi, la peur, on en rigole souvent parce qu'avant que je commence une phrase, il va me dire, c'est ta peur, oui, d'office. Mais donc voilà, c'est sûr que c'est lui qui me pousse quand même aussi. Parce que si tu m'écoutais, j'aurais peur de mon oncle. C'est beau, c'est beau. Il me soutient à fond.

  • Speaker #1

    Dernière question, Pamela. Comment tu arrives à garder l'équilibre entre ta vie pro, ta vie perso et ton bien-être ?

  • Speaker #0

    Pas toujours évident. Ce n'est pas un truc linéaire. Je dirais qu'il y a des choses que je ne lâche pas. C'est ce qui me permet d'être plus ou moins à l'équilibre. Maintenant, cette dernière semaine, je trouve qu'il y a eu moins d'équilibre parce qu'il y a eu énormément, énormément. Mais voilà, je m'en rends compte. Je pense que je ne laisse plus le truc aller trop loin. Quand je sens trop de fatigue, trop de ci, trop de ça, j'essaie de revenir à des choses plus calmes. Mais en tout cas, il y a des choses que je ne lâche pas. Comme je te disais, sport, manger correctement. Exactement. Enfin, toutes ces choses-là, moi, c'est ça, moi aussi. Et mon équilibre, c'est aussi de passer quand même beaucoup de temps en famille. Un ou trois, tu vois. Un ou trois ou un ou deux avec mon mari ou juste moi, mon fils. Parfois, on se fait juste des tététés. Mais ça, pour moi, c'est l'équilibre à fond. Tu vois, il y a tout qui peut trembler, mais ça, ça ne peut pas.

  • Speaker #1

    Écoute, merci beaucoup. C'était vraiment passionnant. Merci pour ton temps et ton honnêteté, ta transparence. Merci Pamela.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, à toi Adi.

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