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[EXTRAIT] 65. "Virginutri", nutritionniste : son parcours, ses conseils (Virginie Olette) cover
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Ōdace

[EXTRAIT] 65. "Virginutri", nutritionniste : son parcours, ses conseils (Virginie Olette)

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07min |06/10/2025
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Description

À 31 ans, Virginie Olette a quitté le salariat pour se reconvertir en nutritionniste. Dans cet épisode, elle partage son parcours personnel — du prédiabète à 20 ans aux troubles alimentaires, jusqu’à l’ouverture de son cabinet à Bruxelles (Uccle), à Liège et en consultations en visio.


🎙️ Avec Virginie, on parle de :

  • Reconversion professionnelle et choix de liberté

  • Nutrition anti-inflammatoire et équilibre alimentaire

  • Les fausses croyances : granola “healthy”, calories in/calories out…

  • Café à jeun, jeûne intermittent : mythes ou vérités ?

  • Le lien alimentation × sport : pilates, marche, cardio…

  • Bien-être mental et discipline quand on se lance comme indépendante

  • Objectifs financiers, sécurité vs liberté, rôle de l’entourage

  • Sa définition très simple mais puissante du succès : s’endormir sereinement et se réveiller contente

💡 Un épisode qui mêle témoignage intime et expertise nutritionnelle, pour t’inspirer à prendre soin de ton corps, de ton esprit et de ton équilibre de vie.


🔗 Pour contacter Virginie Olette


📌 Note importante

À la fin de l’épisode, Virginie mentionne par erreur le “pH” : elle faisait bien référence au SPF (protection solaire).


🖋️ Un podcast créé, produit et animé avec passion par Chloé Genicot
🎙️ Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indépendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | 📲 @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Chloé Junico et bienvenue sur Audace, le premier podcast belge francophone dédié au wellness. Ici, tu entendras des conversations sans filtre pour t'aider à être aligné, outillé et bien informé, grâce à des échanges avec des experts, des entrepreneurs et des invités qui partagent des clés concrètes et des récits authentiques. Je te laisse avec l'extrait de la semaine, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas manquer l'épisode complet qui sort dès demain matin.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai travaillé chez Estée Lauder ici, toujours comme commerciale pendant trois ans. Et puis alors maintenant, du coup, j'ai lancé mon cabinet.

  • Speaker #0

    Parle-nous-en, c'est quoi cette reconversion ? D'où ça vient ? Et pourquoi la nutrition ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, de base, c'est tout simple. C'est sorti d'une conversation avec ma grand-mère, pour être honnête, transparente 100%. En fait, j'avais envie de lancer mon projet. J'avais envie de travailler pour moi. J'avais envie d'être indépendante. Et j'avais un peu ce même mécanisme de me dire, OK, qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je pourrais lancer comme business ? Je m'étais plutôt dit, niveau service, qu'est-ce que je pourrais faire ? J'avais envie d'avoir un côté beaucoup plus humain. Chez ST, j'étais très dans la négociation. Je devais convaincre, je devais vendre. J'adorais. J'avais aussi besoin du côté humain, parler avec des gens. Alors, j'adorais travailler avec mes collègues. Encore maintenant, on est toujours super copines et tout, donc c'est trop chouette. Mais j'avais envie d'avoir un côté vraiment plus aider les gens. Et en fait, j'étais là, qu'est-ce que je pourrais avoir comme idée et tout ça ? Et en fait, il faut savoir que j'ai eu un pré-diabète qui a été déclenché quand j'avais 20 ans. Ah ouais ? Ouais. Et donc, j'ai pris 10 kilos en 3 mois. Ça a été catastrophique. Vous faites le calcul dans tous les sens. Une fille qui prend 10 kilos en 3 mois, c'est le pire truc de sa vie. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je passe un peu tout le périple. Mais j'ai eu d'abord... On m'a changé mon alimentation, premièrement. Puis j'ai dû avoir des médicaments. Et puis alors après, j'ai développé des énormes troubles alimentaires. Je me disais, la nourriture m'a rendue malade. Donc, je ne voulais plus rien manger. C'était vraiment très, très obsessionnel. Je ne mangeais vraiment plus rien. Je n'avais plus de cheveux. j'avais plus mes règles j'avais plus rien et t'étais en sous poids ? ouais par rapport à aujourd'hui, je crois que j'avais quasi 10 kilos en moins.

  • Speaker #0

    Alors que tu es très mince aujourd'hui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon, après, je suis beaucoup plus musclée aujourd'hui. Et c'est marrant parce que je n'ai jamais été aussi lourde sur la balance. Or, je ne peux pas dire que morphologiquement parlant, je sois lourde. Mais j'ai un IMC qui est tout à fait normal. Mais en poids, je n'ai jamais été aussi lourde. Or, j'ai une masse musculaire qui est juste importante. Oui. Et donc, en fait, suite à ça, j'ai commencé à avoir un peu mes copines qui devenaient... En fait, j'ai ma meilleure copine qui m'a dit, quand je revenais en Belgique ici, elle m'a dit je ne veux plus aller au restaurant avec toi. C'est juste hyper compliqué. Chaque fois que tu es là, je veux une salade sans salade, sans vinaigrette, sans truc, sans truc. Elle me dit un saumon sans saumon. Elle me dit je ne peux plus. Elle dit ce n'est pas grave, mais reviens à la maison. Et du coup, on mange à la maison. Mais moi, je revenais à Bruxelles le week-end. Je revenais de Paris. J'étais là, chaud de voir un peu des gens. Et donc là, ça a été un élément déclencheur qui était un petit peu... intense parce que bizarrement, quand mes parents me voyaient et quand je revenais, qu'ils me disaient vraiment t'es très mince et tout ça, j'étais hyper contente. C'était hyper bizarre parce que plus on me disait genre t'es mince, plus j'étais là genre trop bien. Donc c'était un peu bizarre. Et en fait, du coup, je ne sais pas expliquer. Puis Justine, elle me disait tes cheveux, t'as même plus de cheveux. C'est vrai qu'ils ne poussaient plus. Enfin, tous des petits trucs alors que je suis obsédée par les cheveux. Tous des petits trucs comme ça qui me disaient OK, voilà, il faut que je change. Et donc, en fait, est devenue une passion. J'ai commencé à me dire, OK, les aliments, du coup, il faut que j'en mange. Ils sont bons pour moi. Qu'est-ce qu'ils peuvent m'apporter ? Qu'est-ce que je peux manger ? Comment je peux le manger ? Quelle bonne quantité ? Quel équilibre avoir pour justement que ça me convienne ? Et donc, long story short, maintenant, on est genre cinq ans plus tard ou même peut-être un peu plus, non, cinq ans plus tard, je vais dire, de cette période. Je n'ai plus aucun trouble alimentaire. Je mange de manière hyper équilibrée. J'ai une super bonne balance et c'est vrai que je mange hyper sainement. Mais c'est ma manière de vivre. Je n'ai jamais dû me priver. Je ne me prive pas. Tu peux m'en déjouer des gâteaux devant moi, des cookies dans tous les sens. Ça ne m'excite pas. Et ça fait vraiment partie de moi. Et en fait, du coup, quand j'en parlais avec ma grand-mère, je ne sais pas quoi faire. Déjà, ça aide d'avoir une famille scientifique. Ma grand-mère est pharmacienne. Et elle me disait, mais pourquoi juste tu ne fais pas des études de nutrition ? Parce que c'est ce que tu aimes. Tu es bonne là-dedans. Tu donnes déjà plein de conseils. J'avais déjà donné plein de conseils à des amis autour de moi qui cherchaient un peu à rééquilibrer leur alimentation et tout ça. Donc en fait, ça s'est un peu fait naturellement. J'ai repris les études en parallèle de mon job chez Estée Lauder. Toute mon équipe était trop d'accord avec moi de le faire. Je leur faisais des petites recettes chez Estée et tout. On faisait des petits déjeuners breakfast hyper healthy et tout. Donc, c'était trop chouette. Et même mes managers, c'était assez trop fait pour toi et tout. Et en fait, je ne pensais pas que ça allait être si vite une reconversion professionnelle. Je l'avais un peu fait comme ça et d'occupation, comme ça. J'avais envie de me nourrir, j'avais envie d'avoir plus, mais je ne pensais peut-être pas. et puis en fait j'ai eu une opportunité on m'a proposé le cabinet ici En fait, des fois, il y a des fois où simplement, je pense, les planètes s'alignent, les choses se mettent. Je ne vais pas mentir, je n'ai pas fait un business plan réfléchi. Je ne vais pas dire que j'ai réfléchi à un projet pendant super longtemps. Je pense que j'ai juste saisi des opportunités qui sont mises sur mon chemin, auxquelles je croyais. Et on verra ce qu'elles donneront.

  • Speaker #0

    Et stressant de remettre ta démission et de dire OK, ciao, maintenant. C'était une étape où c'était vraiment juste, tu le sentais un peu, un espèce de gut feeling. Parce qu'il y a plein d'auditrices qui nous écoutent qui sont aussi dans ce cheminement de reconversion ou pas, mais c'est vrai que la sécurité financière...

  • Speaker #1

    Oui, elle est importante. Alors, la sécurité financière, elle est importante. Moi, je suis quelqu'un de relativement raisonnable, je vais dire ça comme ça. Bon, j'avais déjà la chance de gagner bien ma vie, mais j'ai mis de l'argent de côté qui m'a permis de me dire que l'argent n'était pas dans un premier temps quelque chose sur lequel vraiment je devais compter. aider dans plus une famille très supportive, ça aide. Donc les deux ensemble, ça j'avoue que c'est vrai que le financier, je ne vais pas dire que je ne suis peut-être pas le bon exemple, mais j'ai eu des facilités de base que peut-être certaines personnes n'auront pas. Donc elles doivent plus le prendre en compte que moi. Donc je pense que c'est une question quand même qu'il faut réfléchir. Maintenant, je ne pense pas, alors pour moi, je ne pense pas que spécialement les questions où on a fait le plus de réflexion derrière et tout sont les mieux abordées. Parce qu'en finalement, sauter dans le vide, tu ne sais jamais sur quoi tu t'attends. tu sais jamais ce que tu vas avoir et donc des fois t'as beau réfléchir très longtemps c'est pas pour ça que l'issue elle sera la meilleure je pense qu'il faut savoir vraiment anticiper les choses et réfléchir quand même il faut pas prendre tout comme ça mais moi en fait c'était à moindre risque à mon sens et donc du coup je me suis dit j'ai rien à perdre que de le faire et aussi je sais pas expliquer je suis quelqu'un qui m'écoute super fort Parce que ça, typiquement, c'est un truc où je pense que quand tu es jeune, tu essayes de faire bien, tu essayes de cocher des cases et tu avances sans même te poser certaines questions ou te connaître toi-même. Moi, aujourd'hui, j'ai 31 ans, je sais exactement ce que je veux. Ça fait un peu partie peut-être de mes défauts parce que je suis très carrée, très rigide sur certains points, surtout avec moi. Mais par contre, je sais exactement où je veux aller et en fait, c'est un peu un train, c'est linéaire, donc j'y vais. Et donc, en fait, il n'y a pas spécialement d'obstacles. Je me dis juste que c'est un truc qui est en cours et à la limite, c'est des petits arrêts. mais J'y vais, quoi. Comment tu gardes cette motivation ?

  • Speaker #0

    Justement, quand tu parles de désappel, des petits trucs qui coincent parfois, ça arrive à tout le monde. Comment tu gardes la vue, la vision à long terme, comme tu dis ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je suis hyper focus sur mes objectifs.

  • Speaker #0

    Tu veux écouter l'épisode complet ? Il est dispo dès demain matin sur toutes les plateformes d'écoute. À très vite !

Description

À 31 ans, Virginie Olette a quitté le salariat pour se reconvertir en nutritionniste. Dans cet épisode, elle partage son parcours personnel — du prédiabète à 20 ans aux troubles alimentaires, jusqu’à l’ouverture de son cabinet à Bruxelles (Uccle), à Liège et en consultations en visio.


🎙️ Avec Virginie, on parle de :

  • Reconversion professionnelle et choix de liberté

  • Nutrition anti-inflammatoire et équilibre alimentaire

  • Les fausses croyances : granola “healthy”, calories in/calories out…

  • Café à jeun, jeûne intermittent : mythes ou vérités ?

  • Le lien alimentation × sport : pilates, marche, cardio…

  • Bien-être mental et discipline quand on se lance comme indépendante

  • Objectifs financiers, sécurité vs liberté, rôle de l’entourage

  • Sa définition très simple mais puissante du succès : s’endormir sereinement et se réveiller contente

💡 Un épisode qui mêle témoignage intime et expertise nutritionnelle, pour t’inspirer à prendre soin de ton corps, de ton esprit et de ton équilibre de vie.


🔗 Pour contacter Virginie Olette


📌 Note importante

À la fin de l’épisode, Virginie mentionne par erreur le “pH” : elle faisait bien référence au SPF (protection solaire).


🖋️ Un podcast créé, produit et animé avec passion par Chloé Genicot
🎙️ Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indépendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | 📲 @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Chloé Junico et bienvenue sur Audace, le premier podcast belge francophone dédié au wellness. Ici, tu entendras des conversations sans filtre pour t'aider à être aligné, outillé et bien informé, grâce à des échanges avec des experts, des entrepreneurs et des invités qui partagent des clés concrètes et des récits authentiques. Je te laisse avec l'extrait de la semaine, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas manquer l'épisode complet qui sort dès demain matin.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai travaillé chez Estée Lauder ici, toujours comme commerciale pendant trois ans. Et puis alors maintenant, du coup, j'ai lancé mon cabinet.

  • Speaker #0

    Parle-nous-en, c'est quoi cette reconversion ? D'où ça vient ? Et pourquoi la nutrition ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, de base, c'est tout simple. C'est sorti d'une conversation avec ma grand-mère, pour être honnête, transparente 100%. En fait, j'avais envie de lancer mon projet. J'avais envie de travailler pour moi. J'avais envie d'être indépendante. Et j'avais un peu ce même mécanisme de me dire, OK, qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je pourrais lancer comme business ? Je m'étais plutôt dit, niveau service, qu'est-ce que je pourrais faire ? J'avais envie d'avoir un côté beaucoup plus humain. Chez ST, j'étais très dans la négociation. Je devais convaincre, je devais vendre. J'adorais. J'avais aussi besoin du côté humain, parler avec des gens. Alors, j'adorais travailler avec mes collègues. Encore maintenant, on est toujours super copines et tout, donc c'est trop chouette. Mais j'avais envie d'avoir un côté vraiment plus aider les gens. Et en fait, j'étais là, qu'est-ce que je pourrais avoir comme idée et tout ça ? Et en fait, il faut savoir que j'ai eu un pré-diabète qui a été déclenché quand j'avais 20 ans. Ah ouais ? Ouais. Et donc, j'ai pris 10 kilos en 3 mois. Ça a été catastrophique. Vous faites le calcul dans tous les sens. Une fille qui prend 10 kilos en 3 mois, c'est le pire truc de sa vie. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je passe un peu tout le périple. Mais j'ai eu d'abord... On m'a changé mon alimentation, premièrement. Puis j'ai dû avoir des médicaments. Et puis alors après, j'ai développé des énormes troubles alimentaires. Je me disais, la nourriture m'a rendue malade. Donc, je ne voulais plus rien manger. C'était vraiment très, très obsessionnel. Je ne mangeais vraiment plus rien. Je n'avais plus de cheveux. j'avais plus mes règles j'avais plus rien et t'étais en sous poids ? ouais par rapport à aujourd'hui, je crois que j'avais quasi 10 kilos en moins.

  • Speaker #0

    Alors que tu es très mince aujourd'hui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon, après, je suis beaucoup plus musclée aujourd'hui. Et c'est marrant parce que je n'ai jamais été aussi lourde sur la balance. Or, je ne peux pas dire que morphologiquement parlant, je sois lourde. Mais j'ai un IMC qui est tout à fait normal. Mais en poids, je n'ai jamais été aussi lourde. Or, j'ai une masse musculaire qui est juste importante. Oui. Et donc, en fait, suite à ça, j'ai commencé à avoir un peu mes copines qui devenaient... En fait, j'ai ma meilleure copine qui m'a dit, quand je revenais en Belgique ici, elle m'a dit je ne veux plus aller au restaurant avec toi. C'est juste hyper compliqué. Chaque fois que tu es là, je veux une salade sans salade, sans vinaigrette, sans truc, sans truc. Elle me dit un saumon sans saumon. Elle me dit je ne peux plus. Elle dit ce n'est pas grave, mais reviens à la maison. Et du coup, on mange à la maison. Mais moi, je revenais à Bruxelles le week-end. Je revenais de Paris. J'étais là, chaud de voir un peu des gens. Et donc là, ça a été un élément déclencheur qui était un petit peu... intense parce que bizarrement, quand mes parents me voyaient et quand je revenais, qu'ils me disaient vraiment t'es très mince et tout ça, j'étais hyper contente. C'était hyper bizarre parce que plus on me disait genre t'es mince, plus j'étais là genre trop bien. Donc c'était un peu bizarre. Et en fait, du coup, je ne sais pas expliquer. Puis Justine, elle me disait tes cheveux, t'as même plus de cheveux. C'est vrai qu'ils ne poussaient plus. Enfin, tous des petits trucs alors que je suis obsédée par les cheveux. Tous des petits trucs comme ça qui me disaient OK, voilà, il faut que je change. Et donc, en fait, est devenue une passion. J'ai commencé à me dire, OK, les aliments, du coup, il faut que j'en mange. Ils sont bons pour moi. Qu'est-ce qu'ils peuvent m'apporter ? Qu'est-ce que je peux manger ? Comment je peux le manger ? Quelle bonne quantité ? Quel équilibre avoir pour justement que ça me convienne ? Et donc, long story short, maintenant, on est genre cinq ans plus tard ou même peut-être un peu plus, non, cinq ans plus tard, je vais dire, de cette période. Je n'ai plus aucun trouble alimentaire. Je mange de manière hyper équilibrée. J'ai une super bonne balance et c'est vrai que je mange hyper sainement. Mais c'est ma manière de vivre. Je n'ai jamais dû me priver. Je ne me prive pas. Tu peux m'en déjouer des gâteaux devant moi, des cookies dans tous les sens. Ça ne m'excite pas. Et ça fait vraiment partie de moi. Et en fait, du coup, quand j'en parlais avec ma grand-mère, je ne sais pas quoi faire. Déjà, ça aide d'avoir une famille scientifique. Ma grand-mère est pharmacienne. Et elle me disait, mais pourquoi juste tu ne fais pas des études de nutrition ? Parce que c'est ce que tu aimes. Tu es bonne là-dedans. Tu donnes déjà plein de conseils. J'avais déjà donné plein de conseils à des amis autour de moi qui cherchaient un peu à rééquilibrer leur alimentation et tout ça. Donc en fait, ça s'est un peu fait naturellement. J'ai repris les études en parallèle de mon job chez Estée Lauder. Toute mon équipe était trop d'accord avec moi de le faire. Je leur faisais des petites recettes chez Estée et tout. On faisait des petits déjeuners breakfast hyper healthy et tout. Donc, c'était trop chouette. Et même mes managers, c'était assez trop fait pour toi et tout. Et en fait, je ne pensais pas que ça allait être si vite une reconversion professionnelle. Je l'avais un peu fait comme ça et d'occupation, comme ça. J'avais envie de me nourrir, j'avais envie d'avoir plus, mais je ne pensais peut-être pas. et puis en fait j'ai eu une opportunité on m'a proposé le cabinet ici En fait, des fois, il y a des fois où simplement, je pense, les planètes s'alignent, les choses se mettent. Je ne vais pas mentir, je n'ai pas fait un business plan réfléchi. Je ne vais pas dire que j'ai réfléchi à un projet pendant super longtemps. Je pense que j'ai juste saisi des opportunités qui sont mises sur mon chemin, auxquelles je croyais. Et on verra ce qu'elles donneront.

  • Speaker #0

    Et stressant de remettre ta démission et de dire OK, ciao, maintenant. C'était une étape où c'était vraiment juste, tu le sentais un peu, un espèce de gut feeling. Parce qu'il y a plein d'auditrices qui nous écoutent qui sont aussi dans ce cheminement de reconversion ou pas, mais c'est vrai que la sécurité financière...

  • Speaker #1

    Oui, elle est importante. Alors, la sécurité financière, elle est importante. Moi, je suis quelqu'un de relativement raisonnable, je vais dire ça comme ça. Bon, j'avais déjà la chance de gagner bien ma vie, mais j'ai mis de l'argent de côté qui m'a permis de me dire que l'argent n'était pas dans un premier temps quelque chose sur lequel vraiment je devais compter. aider dans plus une famille très supportive, ça aide. Donc les deux ensemble, ça j'avoue que c'est vrai que le financier, je ne vais pas dire que je ne suis peut-être pas le bon exemple, mais j'ai eu des facilités de base que peut-être certaines personnes n'auront pas. Donc elles doivent plus le prendre en compte que moi. Donc je pense que c'est une question quand même qu'il faut réfléchir. Maintenant, je ne pense pas, alors pour moi, je ne pense pas que spécialement les questions où on a fait le plus de réflexion derrière et tout sont les mieux abordées. Parce qu'en finalement, sauter dans le vide, tu ne sais jamais sur quoi tu t'attends. tu sais jamais ce que tu vas avoir et donc des fois t'as beau réfléchir très longtemps c'est pas pour ça que l'issue elle sera la meilleure je pense qu'il faut savoir vraiment anticiper les choses et réfléchir quand même il faut pas prendre tout comme ça mais moi en fait c'était à moindre risque à mon sens et donc du coup je me suis dit j'ai rien à perdre que de le faire et aussi je sais pas expliquer je suis quelqu'un qui m'écoute super fort Parce que ça, typiquement, c'est un truc où je pense que quand tu es jeune, tu essayes de faire bien, tu essayes de cocher des cases et tu avances sans même te poser certaines questions ou te connaître toi-même. Moi, aujourd'hui, j'ai 31 ans, je sais exactement ce que je veux. Ça fait un peu partie peut-être de mes défauts parce que je suis très carrée, très rigide sur certains points, surtout avec moi. Mais par contre, je sais exactement où je veux aller et en fait, c'est un peu un train, c'est linéaire, donc j'y vais. Et donc, en fait, il n'y a pas spécialement d'obstacles. Je me dis juste que c'est un truc qui est en cours et à la limite, c'est des petits arrêts. mais J'y vais, quoi. Comment tu gardes cette motivation ?

  • Speaker #0

    Justement, quand tu parles de désappel, des petits trucs qui coincent parfois, ça arrive à tout le monde. Comment tu gardes la vue, la vision à long terme, comme tu dis ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je suis hyper focus sur mes objectifs.

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    Tu veux écouter l'épisode complet ? Il est dispo dès demain matin sur toutes les plateformes d'écoute. À très vite !

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À 31 ans, Virginie Olette a quitté le salariat pour se reconvertir en nutritionniste. Dans cet épisode, elle partage son parcours personnel — du prédiabète à 20 ans aux troubles alimentaires, jusqu’à l’ouverture de son cabinet à Bruxelles (Uccle), à Liège et en consultations en visio.


🎙️ Avec Virginie, on parle de :

  • Reconversion professionnelle et choix de liberté

  • Nutrition anti-inflammatoire et équilibre alimentaire

  • Les fausses croyances : granola “healthy”, calories in/calories out…

  • Café à jeun, jeûne intermittent : mythes ou vérités ?

  • Le lien alimentation × sport : pilates, marche, cardio…

  • Bien-être mental et discipline quand on se lance comme indépendante

  • Objectifs financiers, sécurité vs liberté, rôle de l’entourage

  • Sa définition très simple mais puissante du succès : s’endormir sereinement et se réveiller contente

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À la fin de l’épisode, Virginie mentionne par erreur le “pH” : elle faisait bien référence au SPF (protection solaire).


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    Je suis Chloé Junico et bienvenue sur Audace, le premier podcast belge francophone dédié au wellness. Ici, tu entendras des conversations sans filtre pour t'aider à être aligné, outillé et bien informé, grâce à des échanges avec des experts, des entrepreneurs et des invités qui partagent des clés concrètes et des récits authentiques. Je te laisse avec l'extrait de la semaine, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas manquer l'épisode complet qui sort dès demain matin.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai travaillé chez Estée Lauder ici, toujours comme commerciale pendant trois ans. Et puis alors maintenant, du coup, j'ai lancé mon cabinet.

  • Speaker #0

    Parle-nous-en, c'est quoi cette reconversion ? D'où ça vient ? Et pourquoi la nutrition ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, de base, c'est tout simple. C'est sorti d'une conversation avec ma grand-mère, pour être honnête, transparente 100%. En fait, j'avais envie de lancer mon projet. J'avais envie de travailler pour moi. J'avais envie d'être indépendante. Et j'avais un peu ce même mécanisme de me dire, OK, qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je pourrais lancer comme business ? Je m'étais plutôt dit, niveau service, qu'est-ce que je pourrais faire ? J'avais envie d'avoir un côté beaucoup plus humain. Chez ST, j'étais très dans la négociation. Je devais convaincre, je devais vendre. J'adorais. J'avais aussi besoin du côté humain, parler avec des gens. Alors, j'adorais travailler avec mes collègues. Encore maintenant, on est toujours super copines et tout, donc c'est trop chouette. Mais j'avais envie d'avoir un côté vraiment plus aider les gens. Et en fait, j'étais là, qu'est-ce que je pourrais avoir comme idée et tout ça ? Et en fait, il faut savoir que j'ai eu un pré-diabète qui a été déclenché quand j'avais 20 ans. Ah ouais ? Ouais. Et donc, j'ai pris 10 kilos en 3 mois. Ça a été catastrophique. Vous faites le calcul dans tous les sens. Une fille qui prend 10 kilos en 3 mois, c'est le pire truc de sa vie. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je passe un peu tout le périple. Mais j'ai eu d'abord... On m'a changé mon alimentation, premièrement. Puis j'ai dû avoir des médicaments. Et puis alors après, j'ai développé des énormes troubles alimentaires. Je me disais, la nourriture m'a rendue malade. Donc, je ne voulais plus rien manger. C'était vraiment très, très obsessionnel. Je ne mangeais vraiment plus rien. Je n'avais plus de cheveux. j'avais plus mes règles j'avais plus rien et t'étais en sous poids ? ouais par rapport à aujourd'hui, je crois que j'avais quasi 10 kilos en moins.

  • Speaker #0

    Alors que tu es très mince aujourd'hui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon, après, je suis beaucoup plus musclée aujourd'hui. Et c'est marrant parce que je n'ai jamais été aussi lourde sur la balance. Or, je ne peux pas dire que morphologiquement parlant, je sois lourde. Mais j'ai un IMC qui est tout à fait normal. Mais en poids, je n'ai jamais été aussi lourde. Or, j'ai une masse musculaire qui est juste importante. Oui. Et donc, en fait, suite à ça, j'ai commencé à avoir un peu mes copines qui devenaient... En fait, j'ai ma meilleure copine qui m'a dit, quand je revenais en Belgique ici, elle m'a dit je ne veux plus aller au restaurant avec toi. C'est juste hyper compliqué. Chaque fois que tu es là, je veux une salade sans salade, sans vinaigrette, sans truc, sans truc. Elle me dit un saumon sans saumon. Elle me dit je ne peux plus. Elle dit ce n'est pas grave, mais reviens à la maison. Et du coup, on mange à la maison. Mais moi, je revenais à Bruxelles le week-end. Je revenais de Paris. J'étais là, chaud de voir un peu des gens. Et donc là, ça a été un élément déclencheur qui était un petit peu... intense parce que bizarrement, quand mes parents me voyaient et quand je revenais, qu'ils me disaient vraiment t'es très mince et tout ça, j'étais hyper contente. C'était hyper bizarre parce que plus on me disait genre t'es mince, plus j'étais là genre trop bien. Donc c'était un peu bizarre. Et en fait, du coup, je ne sais pas expliquer. Puis Justine, elle me disait tes cheveux, t'as même plus de cheveux. C'est vrai qu'ils ne poussaient plus. Enfin, tous des petits trucs alors que je suis obsédée par les cheveux. Tous des petits trucs comme ça qui me disaient OK, voilà, il faut que je change. Et donc, en fait, est devenue une passion. J'ai commencé à me dire, OK, les aliments, du coup, il faut que j'en mange. Ils sont bons pour moi. Qu'est-ce qu'ils peuvent m'apporter ? Qu'est-ce que je peux manger ? Comment je peux le manger ? Quelle bonne quantité ? Quel équilibre avoir pour justement que ça me convienne ? Et donc, long story short, maintenant, on est genre cinq ans plus tard ou même peut-être un peu plus, non, cinq ans plus tard, je vais dire, de cette période. Je n'ai plus aucun trouble alimentaire. Je mange de manière hyper équilibrée. J'ai une super bonne balance et c'est vrai que je mange hyper sainement. Mais c'est ma manière de vivre. Je n'ai jamais dû me priver. Je ne me prive pas. Tu peux m'en déjouer des gâteaux devant moi, des cookies dans tous les sens. Ça ne m'excite pas. Et ça fait vraiment partie de moi. Et en fait, du coup, quand j'en parlais avec ma grand-mère, je ne sais pas quoi faire. Déjà, ça aide d'avoir une famille scientifique. Ma grand-mère est pharmacienne. Et elle me disait, mais pourquoi juste tu ne fais pas des études de nutrition ? Parce que c'est ce que tu aimes. Tu es bonne là-dedans. Tu donnes déjà plein de conseils. J'avais déjà donné plein de conseils à des amis autour de moi qui cherchaient un peu à rééquilibrer leur alimentation et tout ça. Donc en fait, ça s'est un peu fait naturellement. J'ai repris les études en parallèle de mon job chez Estée Lauder. Toute mon équipe était trop d'accord avec moi de le faire. Je leur faisais des petites recettes chez Estée et tout. On faisait des petits déjeuners breakfast hyper healthy et tout. Donc, c'était trop chouette. Et même mes managers, c'était assez trop fait pour toi et tout. Et en fait, je ne pensais pas que ça allait être si vite une reconversion professionnelle. Je l'avais un peu fait comme ça et d'occupation, comme ça. J'avais envie de me nourrir, j'avais envie d'avoir plus, mais je ne pensais peut-être pas. et puis en fait j'ai eu une opportunité on m'a proposé le cabinet ici En fait, des fois, il y a des fois où simplement, je pense, les planètes s'alignent, les choses se mettent. Je ne vais pas mentir, je n'ai pas fait un business plan réfléchi. Je ne vais pas dire que j'ai réfléchi à un projet pendant super longtemps. Je pense que j'ai juste saisi des opportunités qui sont mises sur mon chemin, auxquelles je croyais. Et on verra ce qu'elles donneront.

  • Speaker #0

    Et stressant de remettre ta démission et de dire OK, ciao, maintenant. C'était une étape où c'était vraiment juste, tu le sentais un peu, un espèce de gut feeling. Parce qu'il y a plein d'auditrices qui nous écoutent qui sont aussi dans ce cheminement de reconversion ou pas, mais c'est vrai que la sécurité financière...

  • Speaker #1

    Oui, elle est importante. Alors, la sécurité financière, elle est importante. Moi, je suis quelqu'un de relativement raisonnable, je vais dire ça comme ça. Bon, j'avais déjà la chance de gagner bien ma vie, mais j'ai mis de l'argent de côté qui m'a permis de me dire que l'argent n'était pas dans un premier temps quelque chose sur lequel vraiment je devais compter. aider dans plus une famille très supportive, ça aide. Donc les deux ensemble, ça j'avoue que c'est vrai que le financier, je ne vais pas dire que je ne suis peut-être pas le bon exemple, mais j'ai eu des facilités de base que peut-être certaines personnes n'auront pas. Donc elles doivent plus le prendre en compte que moi. Donc je pense que c'est une question quand même qu'il faut réfléchir. Maintenant, je ne pense pas, alors pour moi, je ne pense pas que spécialement les questions où on a fait le plus de réflexion derrière et tout sont les mieux abordées. Parce qu'en finalement, sauter dans le vide, tu ne sais jamais sur quoi tu t'attends. tu sais jamais ce que tu vas avoir et donc des fois t'as beau réfléchir très longtemps c'est pas pour ça que l'issue elle sera la meilleure je pense qu'il faut savoir vraiment anticiper les choses et réfléchir quand même il faut pas prendre tout comme ça mais moi en fait c'était à moindre risque à mon sens et donc du coup je me suis dit j'ai rien à perdre que de le faire et aussi je sais pas expliquer je suis quelqu'un qui m'écoute super fort Parce que ça, typiquement, c'est un truc où je pense que quand tu es jeune, tu essayes de faire bien, tu essayes de cocher des cases et tu avances sans même te poser certaines questions ou te connaître toi-même. Moi, aujourd'hui, j'ai 31 ans, je sais exactement ce que je veux. Ça fait un peu partie peut-être de mes défauts parce que je suis très carrée, très rigide sur certains points, surtout avec moi. Mais par contre, je sais exactement où je veux aller et en fait, c'est un peu un train, c'est linéaire, donc j'y vais. Et donc, en fait, il n'y a pas spécialement d'obstacles. Je me dis juste que c'est un truc qui est en cours et à la limite, c'est des petits arrêts. mais J'y vais, quoi. Comment tu gardes cette motivation ?

  • Speaker #0

    Justement, quand tu parles de désappel, des petits trucs qui coincent parfois, ça arrive à tout le monde. Comment tu gardes la vue, la vision à long terme, comme tu dis ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je suis hyper focus sur mes objectifs.

  • Speaker #0

    Tu veux écouter l'épisode complet ? Il est dispo dès demain matin sur toutes les plateformes d'écoute. À très vite !

Description

À 31 ans, Virginie Olette a quitté le salariat pour se reconvertir en nutritionniste. Dans cet épisode, elle partage son parcours personnel — du prédiabète à 20 ans aux troubles alimentaires, jusqu’à l’ouverture de son cabinet à Bruxelles (Uccle), à Liège et en consultations en visio.


🎙️ Avec Virginie, on parle de :

  • Reconversion professionnelle et choix de liberté

  • Nutrition anti-inflammatoire et équilibre alimentaire

  • Les fausses croyances : granola “healthy”, calories in/calories out…

  • Café à jeun, jeûne intermittent : mythes ou vérités ?

  • Le lien alimentation × sport : pilates, marche, cardio…

  • Bien-être mental et discipline quand on se lance comme indépendante

  • Objectifs financiers, sécurité vs liberté, rôle de l’entourage

  • Sa définition très simple mais puissante du succès : s’endormir sereinement et se réveiller contente

💡 Un épisode qui mêle témoignage intime et expertise nutritionnelle, pour t’inspirer à prendre soin de ton corps, de ton esprit et de ton équilibre de vie.


🔗 Pour contacter Virginie Olette


📌 Note importante

À la fin de l’épisode, Virginie mentionne par erreur le “pH” : elle faisait bien référence au SPF (protection solaire).


🖋️ Un podcast créé, produit et animé avec passion par Chloé Genicot
🎙️ Disponible sur toutes les plateformes d’écoute
📍 Podcast belge indépendant | Contact : odacepodcast@gmail.com | 📲 @odace.podcast 💌 Newsletter


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je suis Chloé Junico et bienvenue sur Audace, le premier podcast belge francophone dédié au wellness. Ici, tu entendras des conversations sans filtre pour t'aider à être aligné, outillé et bien informé, grâce à des échanges avec des experts, des entrepreneurs et des invités qui partagent des clés concrètes et des récits authentiques. Je te laisse avec l'extrait de la semaine, n'oublie pas de t'abonner pour ne pas manquer l'épisode complet qui sort dès demain matin.

  • Speaker #1

    Et donc, j'ai travaillé chez Estée Lauder ici, toujours comme commerciale pendant trois ans. Et puis alors maintenant, du coup, j'ai lancé mon cabinet.

  • Speaker #0

    Parle-nous-en, c'est quoi cette reconversion ? D'où ça vient ? Et pourquoi la nutrition ?

  • Speaker #1

    Alors en fait, de base, c'est tout simple. C'est sorti d'une conversation avec ma grand-mère, pour être honnête, transparente 100%. En fait, j'avais envie de lancer mon projet. J'avais envie de travailler pour moi. J'avais envie d'être indépendante. Et j'avais un peu ce même mécanisme de me dire, OK, qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je pourrais lancer comme business ? Je m'étais plutôt dit, niveau service, qu'est-ce que je pourrais faire ? J'avais envie d'avoir un côté beaucoup plus humain. Chez ST, j'étais très dans la négociation. Je devais convaincre, je devais vendre. J'adorais. J'avais aussi besoin du côté humain, parler avec des gens. Alors, j'adorais travailler avec mes collègues. Encore maintenant, on est toujours super copines et tout, donc c'est trop chouette. Mais j'avais envie d'avoir un côté vraiment plus aider les gens. Et en fait, j'étais là, qu'est-ce que je pourrais avoir comme idée et tout ça ? Et en fait, il faut savoir que j'ai eu un pré-diabète qui a été déclenché quand j'avais 20 ans. Ah ouais ? Ouais. Et donc, j'ai pris 10 kilos en 3 mois. Ça a été catastrophique. Vous faites le calcul dans tous les sens. Une fille qui prend 10 kilos en 3 mois, c'est le pire truc de sa vie. Et en fait, ce qui s'est passé, c'est que je passe un peu tout le périple. Mais j'ai eu d'abord... On m'a changé mon alimentation, premièrement. Puis j'ai dû avoir des médicaments. Et puis alors après, j'ai développé des énormes troubles alimentaires. Je me disais, la nourriture m'a rendue malade. Donc, je ne voulais plus rien manger. C'était vraiment très, très obsessionnel. Je ne mangeais vraiment plus rien. Je n'avais plus de cheveux. j'avais plus mes règles j'avais plus rien et t'étais en sous poids ? ouais par rapport à aujourd'hui, je crois que j'avais quasi 10 kilos en moins.

  • Speaker #0

    Alors que tu es très mince aujourd'hui. Oui.

  • Speaker #1

    Bon, après, je suis beaucoup plus musclée aujourd'hui. Et c'est marrant parce que je n'ai jamais été aussi lourde sur la balance. Or, je ne peux pas dire que morphologiquement parlant, je sois lourde. Mais j'ai un IMC qui est tout à fait normal. Mais en poids, je n'ai jamais été aussi lourde. Or, j'ai une masse musculaire qui est juste importante. Oui. Et donc, en fait, suite à ça, j'ai commencé à avoir un peu mes copines qui devenaient... En fait, j'ai ma meilleure copine qui m'a dit, quand je revenais en Belgique ici, elle m'a dit je ne veux plus aller au restaurant avec toi. C'est juste hyper compliqué. Chaque fois que tu es là, je veux une salade sans salade, sans vinaigrette, sans truc, sans truc. Elle me dit un saumon sans saumon. Elle me dit je ne peux plus. Elle dit ce n'est pas grave, mais reviens à la maison. Et du coup, on mange à la maison. Mais moi, je revenais à Bruxelles le week-end. Je revenais de Paris. J'étais là, chaud de voir un peu des gens. Et donc là, ça a été un élément déclencheur qui était un petit peu... intense parce que bizarrement, quand mes parents me voyaient et quand je revenais, qu'ils me disaient vraiment t'es très mince et tout ça, j'étais hyper contente. C'était hyper bizarre parce que plus on me disait genre t'es mince, plus j'étais là genre trop bien. Donc c'était un peu bizarre. Et en fait, du coup, je ne sais pas expliquer. Puis Justine, elle me disait tes cheveux, t'as même plus de cheveux. C'est vrai qu'ils ne poussaient plus. Enfin, tous des petits trucs alors que je suis obsédée par les cheveux. Tous des petits trucs comme ça qui me disaient OK, voilà, il faut que je change. Et donc, en fait, est devenue une passion. J'ai commencé à me dire, OK, les aliments, du coup, il faut que j'en mange. Ils sont bons pour moi. Qu'est-ce qu'ils peuvent m'apporter ? Qu'est-ce que je peux manger ? Comment je peux le manger ? Quelle bonne quantité ? Quel équilibre avoir pour justement que ça me convienne ? Et donc, long story short, maintenant, on est genre cinq ans plus tard ou même peut-être un peu plus, non, cinq ans plus tard, je vais dire, de cette période. Je n'ai plus aucun trouble alimentaire. Je mange de manière hyper équilibrée. J'ai une super bonne balance et c'est vrai que je mange hyper sainement. Mais c'est ma manière de vivre. Je n'ai jamais dû me priver. Je ne me prive pas. Tu peux m'en déjouer des gâteaux devant moi, des cookies dans tous les sens. Ça ne m'excite pas. Et ça fait vraiment partie de moi. Et en fait, du coup, quand j'en parlais avec ma grand-mère, je ne sais pas quoi faire. Déjà, ça aide d'avoir une famille scientifique. Ma grand-mère est pharmacienne. Et elle me disait, mais pourquoi juste tu ne fais pas des études de nutrition ? Parce que c'est ce que tu aimes. Tu es bonne là-dedans. Tu donnes déjà plein de conseils. J'avais déjà donné plein de conseils à des amis autour de moi qui cherchaient un peu à rééquilibrer leur alimentation et tout ça. Donc en fait, ça s'est un peu fait naturellement. J'ai repris les études en parallèle de mon job chez Estée Lauder. Toute mon équipe était trop d'accord avec moi de le faire. Je leur faisais des petites recettes chez Estée et tout. On faisait des petits déjeuners breakfast hyper healthy et tout. Donc, c'était trop chouette. Et même mes managers, c'était assez trop fait pour toi et tout. Et en fait, je ne pensais pas que ça allait être si vite une reconversion professionnelle. Je l'avais un peu fait comme ça et d'occupation, comme ça. J'avais envie de me nourrir, j'avais envie d'avoir plus, mais je ne pensais peut-être pas. et puis en fait j'ai eu une opportunité on m'a proposé le cabinet ici En fait, des fois, il y a des fois où simplement, je pense, les planètes s'alignent, les choses se mettent. Je ne vais pas mentir, je n'ai pas fait un business plan réfléchi. Je ne vais pas dire que j'ai réfléchi à un projet pendant super longtemps. Je pense que j'ai juste saisi des opportunités qui sont mises sur mon chemin, auxquelles je croyais. Et on verra ce qu'elles donneront.

  • Speaker #0

    Et stressant de remettre ta démission et de dire OK, ciao, maintenant. C'était une étape où c'était vraiment juste, tu le sentais un peu, un espèce de gut feeling. Parce qu'il y a plein d'auditrices qui nous écoutent qui sont aussi dans ce cheminement de reconversion ou pas, mais c'est vrai que la sécurité financière...

  • Speaker #1

    Oui, elle est importante. Alors, la sécurité financière, elle est importante. Moi, je suis quelqu'un de relativement raisonnable, je vais dire ça comme ça. Bon, j'avais déjà la chance de gagner bien ma vie, mais j'ai mis de l'argent de côté qui m'a permis de me dire que l'argent n'était pas dans un premier temps quelque chose sur lequel vraiment je devais compter. aider dans plus une famille très supportive, ça aide. Donc les deux ensemble, ça j'avoue que c'est vrai que le financier, je ne vais pas dire que je ne suis peut-être pas le bon exemple, mais j'ai eu des facilités de base que peut-être certaines personnes n'auront pas. Donc elles doivent plus le prendre en compte que moi. Donc je pense que c'est une question quand même qu'il faut réfléchir. Maintenant, je ne pense pas, alors pour moi, je ne pense pas que spécialement les questions où on a fait le plus de réflexion derrière et tout sont les mieux abordées. Parce qu'en finalement, sauter dans le vide, tu ne sais jamais sur quoi tu t'attends. tu sais jamais ce que tu vas avoir et donc des fois t'as beau réfléchir très longtemps c'est pas pour ça que l'issue elle sera la meilleure je pense qu'il faut savoir vraiment anticiper les choses et réfléchir quand même il faut pas prendre tout comme ça mais moi en fait c'était à moindre risque à mon sens et donc du coup je me suis dit j'ai rien à perdre que de le faire et aussi je sais pas expliquer je suis quelqu'un qui m'écoute super fort Parce que ça, typiquement, c'est un truc où je pense que quand tu es jeune, tu essayes de faire bien, tu essayes de cocher des cases et tu avances sans même te poser certaines questions ou te connaître toi-même. Moi, aujourd'hui, j'ai 31 ans, je sais exactement ce que je veux. Ça fait un peu partie peut-être de mes défauts parce que je suis très carrée, très rigide sur certains points, surtout avec moi. Mais par contre, je sais exactement où je veux aller et en fait, c'est un peu un train, c'est linéaire, donc j'y vais. Et donc, en fait, il n'y a pas spécialement d'obstacles. Je me dis juste que c'est un truc qui est en cours et à la limite, c'est des petits arrêts. mais J'y vais, quoi. Comment tu gardes cette motivation ?

  • Speaker #0

    Justement, quand tu parles de désappel, des petits trucs qui coincent parfois, ça arrive à tout le monde. Comment tu gardes la vue, la vision à long terme, comme tu dis ?

  • Speaker #1

    Honnêtement, je suis hyper focus sur mes objectifs.

  • Speaker #0

    Tu veux écouter l'épisode complet ? Il est dispo dès demain matin sur toutes les plateformes d'écoute. À très vite !

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