Speaker #0Hello les PO et bienvenue sur Ongles et Confidence, moi c'est Lily, PO depuis plus de 10 ans et formatrice. Je te partage mes astuces, mes expériences et j'aide les PO à grandir dans le domaine. Si tu recherches des coups de boost, Pour développer ton activité, je te donne rendez-vous tous les mardis matins. Ma mission, être la grande sœur qui te motive et te partage son expérience dans la bonne humeur. Bienvenue sur Ongles et Confidence et bonne écoute. Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode où je voulais te parler d'un truc. Tu l'as peut-être remarqué, mais j'ai commencé à faire de la danse. J'ai commencé à faire du heels, c'est-à-dire de la danse en talons. Ils, ce sont des talons en anglais, mais avec une attitude sexy, etc. Un peu comme dans les clips vidéo. Et ça fait déjà maintenant un an que j'ai commencé les cours de danse. Et franchement, je ne sais pas danser. Je le dis clairement. Je ne sais absolument pas coordonner mes bras avec mes jambes. Je n'ai aucun rythme dans la peau, rien. Et au début, c'était un peu catastrophique. Je ne retenais rien. Donc, quand il fallait faire des pas. L'un à la suite de l'autre, je n'arrivais pas à retenir. Et même si elle montrait d'abord les jambes et ensuite les bras, et qu'après il fallait faire jambes et bras simultanément, c'était chaotique. Mais quand je dis chaotique, c'est vraiment chaotique. Mes bras partaient à gauche, mes jambes à droite, bref, aucune coordination. Et tout ça pour te dire, est-ce que toi aussi, tu as déjà essayé quelque chose de complètement nouveau ? Que tu t'es sentie maladroite, perdue ? Mais tu étais quand même motivée. Un peu comme quand tu te lances dans les ongles. Donc, je me souviens vraiment de ce premier cours de Hills où je suis vraiment allée en mode découverte. Déjà, j'ai voulu me lancer dans le Hills parce que c'est quelque chose de complètement nouveau et que voilà, les ongles, c'est bon, tu gères les ongles, tu donnes même des formations. Il y a eu une belle évolution quand on voit le chemin parcouru. Et là, tu te lances dans quelque chose de complètement nouveau, mais hors de zone de confort parce que vraiment, comme je vous l'ai dit, je ne sais pas danser. Je n'ai aucune coordination, aucun rythme dans la peau. Et donc, mon premier cours de heels, j'y suis allée en basket. Tu as bien entendu, un cours de heels en basket. Donc, des chaussures plates. C'était vraiment chic. Enfin, tu as compris, ce n'était pas chic du tout. Après quelques cours, je me suis dit, c'est cool, c'est chouette. Je suis hors de ma zone de confort. Mais j'y prends plaisir, même si c'est compliqué, même si c'est dur. Du coup, je me suis acheté ma première paire de talons. Et ça a un peu changé mon attitude. Ça a changé un peu ma manière de... de me voir, je me suis sentie un petit peu plus sexy. Pourtant, je ne savais toujours pas aligner mes pas. Mais je me sentais différente, déjà avec mes talons. Mais bon, ce n'étaient pas encore les bonnes chaussures pour moi. Parce que j'ai le pied fin, je suis grande, je fais 1m71, 71 pour les Françaises, parce que je suis belge évidemment, donc je dis des 70 et des 90. Et j'ai le pied fin et je suis grande, donc je n'ai aucun équilibre. Et le pied fin, en fait, le problème avec la danse, en tout cas du heels, C'est qu'il faut que ton pied soit le plus compressé, le mieux maintenu dans la chaussure, parce que sinon tu pourrais facilement te tordre la cheville. Et du coup, ça ne tenait pas bien. Aujourd'hui, j'ai investi dans une autre paire de talons encore, qui est beaucoup plus adaptée à mon pied. Et ça a beaucoup changé aussi ma manière de danser, parce que j'avais un peu peur quand même de danser avec mes chaussures, où mon pied n'était pas vraiment le mieux maintenu. En tout cas, quand il fallait se mettre sur un pied et lever une jambe. Je me vois encore dans le miroir en train de marcher sur des œufs avec un pied. Enfin bref, ça a tout changé. Et tout ça pour dire que dans les ongles, c'est un peu pareil. Quand on commence, on y va un petit peu, yolo, on se dit bon, je vais me lancer et tout. Je vais prendre ça, je vais prendre si on achète une ponceuse sur Amazon à 40 euros. On se dit pourquoi j'irais investir dans 200 euros, je vais prendre une ponceuse à 40 euros. Ça fera l'affaire. Oui, ça fait l'affaire au début. Tu es pleine de motivation, tu te dis que c'est bien. Mais le jour où tu as vraiment une ponceuse à 200 euros, voire 300 euros entre les mains, tu comprends la différence. Mais surtout, peut-être que ta ponceuse à 40 euros, elle était bien pour une première fois ou tes premières clientes ou de temps en temps, une personne par semaine, voire deux personnes par semaine. Mais lorsque tu commences à enchaîner la clientèle, elle finit par vite t'abandonner ou alors tu commences à avoir des douleurs au poignet. D'ailleurs, tu te dis, ce métier est compliqué, j'ai des douleurs au poignet. Oui, oui, il est compliqué. On n'a jamais dit qu'on n'avait pas de bobos quand on faisait les ongles assis toute la journée, parce que c'est ce que certaines personnes pensent. On est assis toute la journée sur une chaise et on papote avec nos clientes pendant qu'on leur lime les ongles. Alors qu'absolument pas, on a vraiment des douleurs. D'ailleurs, actuellement, je suis quasi à ma deuxième semaine, j'entame ma deuxième semaine, où j'ai le dos bloqué. pour dire. Et du coup, en fait, quand on commence, on prend du matériel un petit peu moyen. On n'ose pas trop investir. On se dit ça ne vaut pas la peine. Je ne vois pas intérêt finalement de mettre autant d'argent, etc. Mais c'est un vrai métier. Et un peu comme dans les ongles, je ne voyais pas trop l'intérêt d'acheter des chaussures et tout. Et je comprends. Je comprends parce qu'on se dit, est-ce que peut-être, on se dit, mais peut-être que je ne vais pas continuer ce métier. Comme là-dedans, je me suis dit, peut-être que... je ne vais pas adhérer à la danse, je ne vais vraiment pas m'en sortir, je ne vais jamais évoluer, donc je vais prendre une paire de chaussures comme ça au hasard, une paire de talons, c'est bon, bon ce sont des talons de danse mais ils ne sont pas chers et c'est parfait. Mais bon, quand tu commences à acheter du meilleur matériel, tu te rends vite compte que quand même, ça change la chose. Et du coup c'est même la première paire de ciseaux, parce que j'entends beaucoup de personnes me dire « moi les ciseaux je ne sais pas utiliser ça » . Oui mais c'est normal, quand tu auras une bonne paire de ciseaux entre les mains, Tu vas vite comprendre la différence et tu vas dire, ah non, mais ça n'a rien à voir. Et pourquoi je n'ai pas fait ça avant ? Donc oui, dans la danse comme dans les ongles, le matériel, ça compte. Mais au-delà du matériel, ce qui compte vraiment aussi, c'est la régularité et la pratique. Parce que quand j'ai commencé les ongles, c'était il y a 10 ans, il y a plus de 10 ans même. Mais quand j'ai commencé la danse, il y a un an, j'étais vraiment nulle. Mais quand je dis nulle, c'est vraiment nulle à chier. On avait le droit de se filmer. D'ailleurs, après chaque cours de danse, la dernière fois où on fait la choré, on a le droit de se filmer. J'ai trouvé ça très intéressant parce que maintenant, quand je vais voir mes vidéos d'avant, ça n'a rien à voir. Mais alors, rien à voir. Pourtant, aujourd'hui, je vais te dire, je suis toujours nulle en danse. Mais par contre, quand je regarde ce que je faisais avant, comment je dansais avant, il y a un an, c'est le jour et la nuit avec ma nan, alors que quand je ne prends pas de recul, je me dis, je n'ai pas évolué. Mais le fait de m'être comparée à la moi d'avant, c'est hyper important. Et c'est là que je vois mon évolution. Parce que oui, quand je me compare aux autres filles qui sont là, à la danse, et qui dansent super bien, et je suis là, waouh, et tout, on est hyper excitées même de les voir danser super bien. J'ai envie d'être elles. Mais elles, elles ont des années de danse derrière elles. Elles ont sa limite dans le sang. Elles le font matin, midi, soir, elles dansent tout le temps, ou dès qu'elles entendent du son, elles dansent. Moi, je suis la personne, dès que j'entends un son, je me dis j'y vais, j'y vais pas, je suis timide, j'ose pas. Alors qu'elles, non. Elles ont déjà franchi ce cap dans leur tête. Je me compare finalement à l'incomparable. Et c'est pas bien. Je dois me comparer à moi-même. Et quand je vois mon évolution de avant et maintenant, je me dis franchement pas mal. Et si quelqu'un me juge par rapport à ma danse, je me dis mais c'est pas grave, il connaît pas mon parcours. Et c'est pas d'où je viens. Et ils comparent quoi ? Qu'ils essaient déjà de faire comme moi, de se lancer dans une discipline qui est complètement hors de zone de confort. Et puis après, qu'ils viennent me parler, qu'ils viennent me juger. Très honnêtement, le jugement, ça ne m'atteint plus du tout. Et je crois que c'est en partie par rapport à la danse. Donc, ça m'amène vraiment à ce point, même dans les ongles. Tu ne peux pas te comparer au travail des autres. Je vois beaucoup d'élèves me dire... « Oui, mais moi, j'aimerais faire comme ça, j'aimerais faire comme elle, tu as vu son travail et tout. » D'ailleurs, certaines personnes viennent en formation, achètent la formation parce qu'elles pensent qu'en sortant de la formation, elles feront exactement le même travail que la formatrice. Sauf que toi, tu viens apprendre une technique pour la première fois. Comment tu veux en arriver à être au même stade que la formatrice qui exerce ce qu'elle va t'apprendre depuis des années ? Ce n'est pas possible. À moins qu'elle vienne limer derrière toi. À moins qu'elle vienne retoucher la photo, tu vois. Mais toi, tu ne peux pas être un Lewis Hamilton après un jour d'auto-école. Ok, on va t'apprendre des gestes, mais ces gestes ne seront pas encore automatiques pour toi. Ils ne seront pas encore... Ce ne sera pas encore... Hop, hop, c'est fluide. Il faudra le temps pour que ça se fasse automatiquement. Parce que ton premier jour d'auto-école, tu apprends à tenir ton volant. Tu ne sais même pas encore qu'en fait, il faut regarder à gauche, qu'il faut regarder à droite, qu'il faut embrayer, qu'il faut mettre ton clignotant, qu'il faut faire attention à ça, qu'il faut te remémorer de ton code de la route. Bref, tu vois un peu avec quoi je veux en venir. Donc, tu ne peux pas après un cours, après une formation, être exactement comme ta formatrice. Tu ne peux pas être exactement comme toutes les personnes que tu vois sur les réseaux sociaux parce que tu n'as pas le même bagage. Tu as les clés en main pour y arriver. à force d'entraînement et de discipline, mais tu ne peux pas être quelqu'un d'autre. Tu dois te comparer à ton propre parcours. Quand on me dit, Lily, j'aimerais trop faire comme toi, je leur dis, ben j'ai dix ans derrière moi. Tu as combien d'années derrière toi ? 2, 3, 4, 5. Ok, mais on ne peut pas se comparer. On ne peut pas se comparer parce qu'on n'a pas le même vécu. J'ai travaillé en institut. J'ai travaillé pour moi-même. J'ai même eu une faillite derrière moi. J'ai eu plein de leçons dans ma vie d'apprentissage que tu n'as peut-être pas encore eues ou tu en as peut-être eu plus que moi. Et moi, je ne peux pas me comparer à toi. Vous voyez ce que je veux dire ? On ne peut pas se comparer. Parce que quand on me dit aussi « Oh, j'aimerais tellement être comme toi. » Parce que voilà, je trouve ça génial, je veux le même parcours que toi, etc. Mais voilà, je suis maman, j'ai ça, j'ai ci. On n'a pas le même timing dans notre vie pour se consacrer à certaines choses. Moi, je sais que j'ai sacrifié une grande partie de ma vie familiale, de la croissance de ma relation pour avancer dans mon travail. J'ai vraiment sacrifié une grosse partie. Et ça, personne ne le voit sur Instagram. On voit juste le résultat final, on ne voit pas le chemin, on ne voit pas les sacrifices. Comme toi par exemple, peut-être que tu as acheté ta maison, mais on ne voit pas les sacrifices que tu as fait. Peut-être que tu as un enfant, mais on ne voit pas les sacrifices que tu as fait. Peut-être que tu avais un plan de carrière, mais tu as eu du mal à avoir un enfant et du coup tu as sacrifié ce plan de carrière pour avoir ton enfant. On ne voit pas tout ça. Et c'est un peu une petite parenthèse intime de te parler de ça, mais oui, j'ai sacrifié. une grosse partie de mon relationnel. J'ai sacrifié des liens familiaux. J'ai sacrifié, on va dire, le personnel pour le professionnel. Donc, est-ce que tu veux vraiment être moi ? Je ne pense pas. Je ne sais pas. Parce que je vis quand même avec pas mal de regrets par rapport à ça. Donc, c'est vraiment une petite parenthèse intime que je te donne. Mais, par exemple, moi, je déteste Noël. Elle va me dire, mais Lily, enfin Noël, c'est génial et tout. Mais non, en fait, moi, je déteste Noël. Pas pour les flocons, pour les rouges à paillettes, etc. Ça, je m'en fous, je m'en fous littéralement. Si tu veux des rouges, tu veux des paillettes, etc. Mais moi, ça me renvoie vers quelque chose que je n'ai pas. Moi, à Noël, en tout cas cette période-là, le 24, 25, 26, voire 27, je ne vais presque pas sur Instagram. Parce que je ne veux pas voir vos stories où vous êtes en famille, où vous êtes... vous êtes joyeux, vous êtes avec vos enfants, vous êtes avec tout ça. Et au début, j'étais là, oh, ça me saoule, ça me fait chier, je vous lis crûment. Mais en fait, pourquoi ça te saoule, Lily ? Parce que ça te renvoie vers quelque chose que tu n'as pas. Donc, vous voyez, pourquoi vouloir être quelqu'un d'autre ? Pourquoi vouloir avoir ce que l'autre personne a, quand on ne sait pas le sacrifice qu'il y a là-derrière ? Parce que moi, j'aurais aimé construire ma propre famille, mais j'ai sacrifié ça. Est-ce que toi aussi, parfois, il y a des moments où les réseaux sociaux te font du mal ? En tout cas, plus de mal que de bien. Tu peux me mettre ça en commentaire ou me répondre en DM, en privé sur Instagram, si tu veux que ça reste entre toi et moi. Mais c'est important de le dire aussi. Et je pense que de vous confier ça, ça peut peut-être vous aider à arrêter de vous comparer. Parce que se comparer à quelqu'un, c'est pas bien. Parce que franchement, vous vous comparez à quoi ? Vous vous comparez à quelque chose que je montre ? Vous vous comparez à quelque chose de lisse ? Mais vous ne vous comparez pas à la vraie moi ? ce qu'il y a derrière. Et on n'a aucune idée des manques, des douleurs ou des sacrifices qui se cachent derrière chaque personne. Mais par contre, quand j'entends parfois des personnes me dire « Oui, mais Lily, moi j'ai pas le temps. Oui, mais j'ai pas ci, j'ai pas ça. » Alors, peu importe. Mais il y a aussi beaucoup cette question de « Tu n'as pas le temps. Oui, mais tu passes combien de temps sur ton téléphone ? Est-ce que ton temps d'écran, il est de minimum 6 heures par jour ? » Imagine juste 6 heures. sur une journée, tout ce que tu pourrais accomplir de professionnel. Tous tes projets, tes rêves, etc. Pourquoi tu ne consacres pas ces six heures-là à les réaliser plutôt que de scroller sur TikTok, de regarder des réels ? Parce que dans ces six heures-là, je suis sûre à 100% que la moitié, donc au moins trois heures de ta journée, sont consacrées à regarder des réels. Alors que tu pourrais très bien demander à tes copines d'être modèles. Tu pourrais très bien, quand quelqu'un te croise dans la rue et qu'elle voit tes ongles et qu'ils sont beaux, dire « oui, c'est moi qui l'ai fait, c'est mes ongles, c'est mon travail, tiens, regarde, j'ai un Instagram, viens, donne-moi ton numéro, et t'inquiète pas, je vais te donner mes créneaux, je vais te… » Peu importe, tu vois. Je sais que j'ai sacrifié beaucoup de temps parce que j'avais la volonté d'avancer. Mais aussi, je viens d'une génération où il n'y avait pas les réels. Moi, j'ai connu Instagram en 2012 où il fallait uniquement poster des photos, il n'y avait pas de DM, il n'y avait même pas de commentaires. C'était juste des photos que tu pouvais poster et les gens pouvaient liker. Point. Il n'y avait pas des stories, il n'y avait pas des réels, il n'y avait même pas des DM, il n'y avait même pas des commentaires sous les posts. Donc, j'ai connu la vraie vie, les vrais gens, l'humain, le réel, pas l'irréel. La face cachée des réseaux sociaux, on va dire. Je n'ai pas connu les réseaux sociaux quand je me suis lancée. Pour dire, j'ai même... Je mettais mes petites annonces de... Je fais les ongles à autant d'euros et je me déplace sur des annonces de deuxième main, etc. Et je me suis déplacée, par exemple, à domicile chez des gens et surtout mes meilleures clientes, en tout cas celles qui m'ont bien lancée. Ce sont aussi des clientes que j'ai rencontrées dans une maison close. Elles m'ont dit, est-ce que tu te déplaces ? J'ai dit oui, je me déplace, mais on fait un métier très particulier. Est-ce que tu es assez ouvert d'esprit, etc. ? Et je leur ai dit, mais évidemment, pour toutes celles qui me connaissent, vous savez que je suis très ouvert d'esprit. Je ne peins pas des aubergines et des pêches pour rien. Mais oui, donc je suis allée dans cette maison close et du coup, c'était un déplacement pour plusieurs filles. Et très honnêtement, ça m'a aidée. Ça m'a aidée, je peux même dire qu'elles ont participé à mon évolution. Mais j'ai osé, je n'ai pas eu peur. Je ne me suis pas dit, oh mais j'aimerais bien. Et en disant j'aimerais bien, je passe 3, 4, voire 6 heures sur mon téléphone à faire tout sauf évoluer. D'ailleurs, je ne suis pas une consommatrice des réseaux sociaux. Je crée du contenu, mais je n'en consomme pas. Le seul contenu que je consomme, comme je l'ai dit dans un autre podcast, c'est des podcasts, justement. Des podcasts pendant que je fais mon ménage, pendant que je conduis, pendant que je fais ma marche en pente à la salle de sport. Je regarde des vidéos YouTube sur le développement personnel, sur la numérologie, sur l'estime de soi, sur plein de choses. Je lis même des livres de développement personnel. Bon ok, de temps en temps je lis des livres un peu de romance parce qu'il faut quand même que je me sorte de cet état de faire, faire, faire, faire et être dans l'être. Ça c'est pour un autre sujet de podcast qui va arriver aussi. Voilà, on doit arrêter de s'apitoyer sur son sort parce qu'on crée la situation dans laquelle on se met. Donc toi, tu passes d'ailleurs combien de temps sur ton téléphone à regarder des réels ? As-tu déjà été voir tes statistiques, ton temps d'écran réel sur chaque application ? Et maintenant aussi, quand tu vois ce temps que tu consacres, tu ne pourrais pas faire autre chose ? Quelque chose qui vraiment peut t'apporter quelque chose dans la vie ? Parce qu'en disant dans les ongles, ce que j'ai retenu, c'est simple, personne ne le fera à ta place. Moi, je n'ai pas fait 5 ans de formation pour arriver où je suis. J'ai charbonné, je me suis entraînée encore et encore. Pour te dire, je pense que je peux même compter sur les doigts d'une main le nombre de formations que j'ai pu faire dans ma vie de prothésiste ongulaire. Je me suis plus acharnée au travail, ça a plus été de l'entraînement, de la remise en question que vraiment aller apprendre via le biais de quelqu'un d'autre. Ça a été aussi beaucoup de la recherche. De la recherche, je pense que j'ai commencé ma première... pose d'ongles, j'ai acheté un kit et j'ai regardé une vidéo YouTube où c'était même pas du gel, c'était de la résine et j'ai essayé de le reproduire un peu à l'identique mais avec du gel, pour te dire. Et je vois ça avec la danse aujourd'hui aussi, c'est que j'ai plus confiance en moi, j'ai un peu plus d'attitude. Ce n'est pas parce que j'ai attendu que ça tombe du ciel, c'est parce que je me suis déjà, un, inscrite à des cours de danse, j'ai pris des cours de danse. D'ailleurs là actuellement ça fait la xième fois que je fais des cours de danse avec une prof bien spécifique parce que j'ai trouvé vraiment une prof qui m'apprend à avoir confiance. Pas juste mémoriser une chorégraphie etc mais surtout que je me bouge et que je prenne confiance en moi, que je change mon attitude, que je change ma perception de moi-même, de l'image que je rejette de moi, que je suis quelqu'un. Que je ne suis pas juste quelqu'un à travers mon travail, que je ne suis pas juste quelqu'un à travers les yeux de mon amoureux. Bon j'ai pas d'amoureux. mais que je ne suis pas juste quelqu'un à travers quelque chose, que je suis moi-même aussi. Et la danse, le mouvement, etc., être hors de ma zone de confort, ça m'aide beaucoup. Donc, je me bouge le cul. Je n'attends pas que la motivation vienne tout seul ou que quelqu'un le fasse à ma place. Je prends l'initiative de m'inscrire. Je me bouge les fesses pour aller à ces cours de danse qui me font vachement du bien. Donc, tout ça pour te dire, ne te compare pas aux autres, mais mesure vraiment ton propre chemin. Ce que tu as accompli, là d'où tu viens. Et quand tu vois, par exemple, des poses qui sont super belles sur Instagram, alors oui, mais quel est son parcours ? Combien de temps est-ce qu'elle a mis ? D'où elle vient ? La plaque, à quoi elle ressemblait avant ? Etc. Parce qu'il y a beaucoup de filles, elles me disent, oui, mais moi j'aimerais beaucoup faire ça, mais en clientèle, je ne peux pas. Oui, mais tu mets combien de temps en clientèle ? Oui, je mets une heure, une heure et quart. Tu te compares à une pose, là, que tu trouves magnifique, mais qui a été faite en deux heures, trois heures. tu mettrais le même temps sur ta cliente, ce serait pareil. La seule chose qui te bloque, c'est l'argent. Donc, ce n'est même pas ta capacité à le faire, c'est l'argent. Parce que tu n'oses pas augmenter tes prix. Et donc, ne pas oser augmenter tes prix, c'est parce que tu as des croyances. Tu penses que personne ne payera ce prix-là pour toi. Donc, ça, c'est autre chose à travailler. Après, je ne te cache pas, c'est un peu facile. Il dit oui, tu dis, c'est tes croyances, etc. Et je comprends. Mais si on en est arrivé à faire des prix aussi bas aujourd'hui, ce n'est pas à cause des clientes. C'est à cause du fait d'avoir des prothésistes angulaires qui ont fait des prix super bas parce qu'elles ont voulu s'aligner au marché, parce qu'elles n'ont pas voulu dire « Moi, je vaux ce prix-là » . Non, elles se sont dit « Je vais mettre ce prix-là, comme ça, en fait, je vais pouvoir me faire de la clientèle et comme ça, les gens viendront chez moi » . Mais personne n'a envie de venir chez toi parce que tu n'es pas chère. Tu n'as pas envie qu'on dise de toi que tu es la meuf pas chère du quartier. Tu as envie qu'on dise « Je vais chez elle parce que, techniquement, et voilà, et si, et ce point-là, c'est pour ça que je viens chez elle Et pas parce que t'es pas cher. La prothésie pas cher, elle attire des gens qui veulent du pas cher. Ne sois pas le McDonald de la nourriture. Sois le restaurant bien réputé du coin, même le restaurant étoilé, tu vois. Parce que le McDo ou le restaurant étoilé, c'est la même chose. On y va pour manger. Mais on y va pour manger pas cher ou on y va pour manger bien. Donc arrête d'être le McDonald. Sois maintenant quelqu'un qui se valorise. Quelqu'un qui a du poids. Quelqu'un qui est quelqu'un. Et arrête de te con... Comparer aux autres aussi. Arrête ça. Parce que ça te blesse, ça te freine. D'ailleurs, comment tu veux augmenter tes prix si à chaque fois qu'une cliente vient chez toi et qu'elle dit t'as vu les prix de l'autre, franchement c'est cher, tu dis oui, oui, c'est cher, c'est vrai que c'est cher. Comment après tu veux augmenter tes propres prix ? Ça va être super compliqué. Enfin bref, je vais loin de ce sujet de podcast qui est l'entraînement et la persévérance. On est parti sur entraînement, persévérance et prix. Mais voilà, tout ça pour conclure que tu dois... arrêter de te comparer et surtout arrêter les excuses. Et toi, qu'est-ce que tu pourrais faire dès aujourd'hui, même un petit pas, pour avancer sans te comparer ? Parce qu'aujourd'hui, tu es peut-être novice, mais si tu continues à te botter les fesses et à bouger, demain, c'est toi qu'on admirera. Et crois-moi, ce jour-là, tu te retourneras et tu te diras « Waouh ! J'ai vraiment fait du chemin ! » Et je te dis ça ! Parce que cette nana qui est en train de se dire « Je me suis bougé le cul » , qui se retourne et qui se dit « Waouh, j'ai fait tout ce chemin » , c'est moi, là, Lily, qui est en train de parler dans le micro. Même moi, je me suis dit ça aujourd'hui. J'ai pris du recul, je me dis « Quand même, Lily, et franchement, ça pourrait être toi. » Donc, n'hésite pas, écris-moi, peu importe. Dis-moi ce que tu pourrais faire aujourd'hui, un petit pas, peu importe, pour avancer et arrêter de te comparer. Je te fais plein de bisous et j'espère que tu seras là pour la prochaine écoute et que ce... cet épisode de podcast t'aura aidé t'aura plu, enfin bref gros bisous