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Episode 16 : Cette petite voix qui sabote ta fierté - réponse à une auditrice

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20min |29/07/2025|

30

Play
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Description

🧠 Tu viens de réussir quelque chose... mais une petite voix te souffle que ce n’est “pas si fou que ça” ?

🎙 Dans cet épisode je réponds à une auditrice qui m’a écrit ceci: "C'est dur de se féliciter VRAIMENT. Il y a toujours une petite voix un peu blasée qui me dit "oui bon en même temps, ce n'était pas si dure" ou qui rajoute" c'est bien mais il reste ça, ça et ça à faire". Comment contre-carrer ce phénomène qui peut démotiver?"


Alors....

📌 D’où vient cette autocritique sourde qui surgit pile au moment où on pourrait célébrer ?
📌 Pourquoi est-elle si fréquente ?
📌 Et surtout : comment l’apprivoiser sans qu’elle te freine ?


Dans cet épisode je te parle d'auto-félicitation, d'auto-compassion, de ces voix qui nous coupent l'herbe sous le pied et nous empêche de nous réjouir vraiment.. je te donne des pistes pour comprendre pourquoi elles sont là et pour décider l'influence que tu veux leur laisser sur ta vie pro et perso :)


Ecoute cet épisode et dis-moi s'il t'a parlé via notion, nos réseaux sociaux ou par mail!


#PodcastOrthoBoost #FiertéProfessionnelle #SyndromeDeLimposteur #Orthophoniste #CoachingSanté #PetiteVoixIntérieure



Mail: orthoboostlepodcast@gmail.com

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie. et booster ton quotidien. Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode d'OrtoBoost. Aujourd'hui, j'ai un petit peu changé le planning édito prévu pour répondre à une question de... Marianne qu'elle a posée sous un des postes Instagram concernant l'autofélicitation. Marianne nous dit que l'autofélicitation c'est super mais qu'assez souvent elle a cette petite voix qui vient lui parler juste après ce moment d'autofélicitation en lui disant quand même t'aurais pu mieux faire ou regarde les autres ils font encore mieux que toi. Et donc aujourd'hui, on va aller essayer de comprendre ensemble. ce que c'est que cette petite voix qui vient nous saper le moral, nous couper l'herbe sous le pied juste après qu'on ait réussi à s'auto-féliciter est-ce que toi ça t'arrive aussi ? tu sors d'une séance, t'es hyper contente de toi cette séance était vraiment chouette, il y a eu une belle émulation une belle coordination entre toi et le patient il a fait des super progrès et là tu te dis waouh, j'ai cartonné et juste après, tu te dis non, en fait c'était juste le patient qui était en forme Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là pour toi ? Le sentiment que tu as, il est négatif, tu étais sur une ascension émotionnelle hyper positive, sur une joie, quelque chose qui t'a fait du bien intérieurement, et juste après, paf, tu t'écrases, tu atterris d'un coup, et tu te dis presque, bon bah j'ai cru que cette fois c'était ok, mais en fait, toujours pas. Alors j'ai envie de te dire deux choses. D'abord, l'autofélicitation, c'est quelque chose qui s'apprend. C'est quelque chose qui s'entretient. On n'est pas particulièrement éduqué dans notre société occidentale, bien sûr, à l'autofélicitation. Et d'ailleurs, quand on est dans ce processus-là, Parfois les autres peuvent nous regarder ou nous dire que c'est trop, que on se la raconte. qu'on est prétentieux, etc. Donc culturellement, c'est quelque chose qui est difficile pour nous. Et pourtant, moi je le dis souvent, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et en fait, je dis ça un peu sur le ton de la provoque. Ceux qui me connaissent savent que ça fait partie de ma personnalité. J'aime bien aller titiller un peu, déranger les esprits. En fait, s'auto-féliciter, ça veut dire qu'on est capable ... de s'auto-alimenter soi-même dans ce besoin de signes de reconnaissance positif que l'on a. Et dans les signes de reconnaissance positif, je ne sais pas si tu as écouté cet épisode précédent, tu te souviens ? On parle de signes de reconnaissance positifs conditionnels et de signes de reconnaissance positifs inconditionnels. Et je suis persuadée qu'il est hyper important de savoir remplir soi-même son besoin. de signes de reconnaissance positif conditionnel et inconditionnel évidemment ce n'est pas suffisant c'est à dire que tu ne peux pas te satisfaire de ces besoins de reconnaissance positive que tu vas remplir toi même mais je pense que pour pouvoir recevoir les signes de reconnaissance positif émis par les autres il est important voire crucial de savoir déjà son auto attris Merci. Et pour ça, on utilise quelque chose d'assez efficace, je trouve, qui peut, dans certains écrits, s'appeler l'autocompassion. Et en fait, c'est le fait de se considérer soi-même, déjà comme une personne, et de se traiter soi-même comme une amie. Si tu te parles à toi-même comme tu parlerais à ta meilleure amie, tu vas prendre soin de toi et tu vas t'envoyer des signes de reconnaissance positive. Alors je ne suis pas du tout en train de te dire que je sais faire ça H24 tout le temps et que mes besoins de reconnaissance sont toujours hyper bien nourris et que je vais toujours hyper bien. Ce n'est pas du tout le sujet. Mais en tous les cas, je suis persuadée que plus nous sommes capables de remplir ces besoins de signes de reconnaissance positifs régulièrement, plus nous pouvons aussi accepter ceux des autres. Et en quoi est-ce que ça a un rapport avec ce sujet d'aujourd'hui, qui parle de ces petites voix intérieures qui viennent nous s'appeler le moral ? Eh bien, je pense qu'on peut contrebalancer, en fait, par ces messages positifs qu'on s'octroie à soi-même, on peut contrebalancer les effets des petites voix négatives. Alors on va parler de ces voix négatives, et on va essayer de comprendre ce qu'elles font là, sur un format toujours... Donc bien entendu, je ne vais pas rentrer dans des détails très profonds, mais je vais te donner quelques idées pour les reconnaître et quelques idées pour avancer sur cette question-là. Donc ce dont on parle, c'est voix qu'on connaît bien, même si on ne les identifie pas toujours, telles qu'elles, et qui vont nous dire des propos du type « Ouais, t'as eu de la chance pour une fois, c'est pas grâce à toi, si ça a fonctionné, c'était un coup de bol » . Ah bah oui, c'était une super séance. C'est parce que le patient était en forme. Sous-entendu, c'est pas parce que toi t'as été perspicace, que t'as bien bossé, et que t'as été super réactive en ajustant cette séance aux petits oignons pour le patient. Cette petite voix qui dit, c'était pas mal, mais tu pourrais faire mieux. Celle qui dit, ah ouais, ce que j'ai fait aujourd'hui c'est vraiment top, mais ma voisine, elle fait beaucoup mieux que moi. Celle qui te dit... Oh, t'es une super ortho, mais cette formatrice-là, elle est carrément au-dessus de toi à tous les niveaux. Tu lui arriveras jamais à la cheville. Alors en fait, ces voix, elles ne sont pas là par hasard. Elles se construisent avec nous dans notre enfance et ensuite dans nos diverses expériences. Elles sont en lien avec notre personnalité, avec notre éducation, avec nos expériences. avec les exigences que l'on rencontre dans les différentes sphères de nos vies, avec les attentes aussi de notre métier, de notre entourage, des gens qu'on va croiser et des modèles qu'on a intériorisés. Ces petites voies, elles viennent entretenir un système de croyance dans lequel on s'installe. On a tous une image de nous, de notre capacité à performer, de la place qu'on a le droit d'occuper. Et de certaine manière, nous allons entretenir cette image, qu'on croit être la vraie image. Alors la première chose, c'est que finalement, cette image qu'on a de nous n'est pas forcément toujours très réaliste. On peut se percevoir d'une certaine manière, sans pour autant que ce soit tout à fait aligné avec ce qu'on est vraiment au fond de nous. Ça, c'est un premier point de réflexion. Et donc en fonction de cette image qu'on a de nous, on va venir renforcer un système de croyance pour entretenir. Cette image-là. Et donc ces petites voix, elles peuvent venir quelque part nous garder dans un carcan et nous empêcher de sortir de ce carcan. Ça peut être lié à de bonnes intentions vis-à-vis de nous-mêmes, comme une forme de protection. Parce que sortir du carcan, c'est sortir de sa zone de confort, et donc ça fait peur. Parce que sortir du carcan, c'est peut-être s'exposer au regard des autres. Les autres pensent que je suis comme ci ou comme ça. Si je fais autrement, comment est-ce que ça va être perçu ? Et puis finalement, peut-être que les autres vont croire que si je m'auto-félicite, je suis prétentieuse, que je me la pète, que je ne me prends pas pour n'importe qui. Alors en fait, on va rester sagement dans le carcan et s'auto-alimenter avec ces petites voix. Dans l'analyse transactionnelle aussi, on a une piste de réflexion sur ces voix qui s'appelle les messages contraignants. Je vous en parlerai peut-être dans un futur épisode. Ça peut être une piste intéressante pour développer ce qu'on est en train de se dire aujourd'hui. Et les messages contraignants, ce sont justement des messages qui ont un lien avec notre type de personnalité, qui sont en fait le résultat de propos ou de renforcements qui ont été attribués à l'individu pendant son enfance, la construction de son identité, et qui ont trouvé une résonance. avec leur personnalité, avec la personnalité de l'individu. Par exemple, on a le message contraignant « Sois parfait » qui entretient bien les personnalités perfectionnistes justement. Et donc dans le « Sois parfait » , il y a sous-entendu cette croyance, ce message de finalement « Tu peux faire encore mieux » . Et donc le « Sois parfait » , c'est ce message qui va faire que quand je prépare un travail, je pourrais ne pas réussir à m'arrêter dans le perfectionnisme. Je vais continuer à revoir, à changer des erreurs, à trouver la virgule qui ne va pas, à reprendre et à me dire que je peux toujours faire mieux dans, par exemple, ce support de formation que je vais attribuer à des stagiaires. Et donc jusqu'à la dernière minute, je vais continuer, continuer, continuer à reprendre. On peut décliner ça pour un mémoire, mais même aussi pour un travail rééducatif, etc. Donc les messages contraignants, ils nous entretiennent dans certains fonctionnements en lien avec notre personnalité. Et donc ils peuvent venir, eux aussi, créer des petites voix qui nous empêchent de nous autoféliciter. Parce que, ils vont nous dire, tu peux faire encore plus. Tu peux aller chercher ci, tu peux aller chercher ça. Ces petites voix, elles peuvent aussi venir alimenter notre syndrome de l'imposteur, nos doutes, et comme tu t'en doutes, notre manque de confiance en nous-mêmes, et notre manque d'estime de nous-mêmes. On peut même les utiliser pour nous protéger, comme je le disais tout à l'heure vis-à-vis des autres, mais vis-à-vis de nous-mêmes. Donc finalement, ces petites voix, elles vont nous empêcher de nous connecter à notre puissance, de nous révéler et de nous épanouir. Pourquoi est-ce qu'elles arrivent, ces petites voix, juste après une réussite ? Eh bien, c'est justement parce qu'on se sent bien que la petite voix peut surgir. Ça peut être un mécanisme de régulation, on en a parlé tout à l'heure, finalement, qu'est-ce que les autres pensent de moi ? Ça peut aussi être une autocritique qui se voudra motivant, en se disant, si je m'autocritique, je vais continuer à performer, je vais continuer à progresser parce que je voudrais toujours m'améliorer. Avec cette croyance finalement que si je me félicite, je vais finalement peut-être devenir paresseux. Parce que je vais croire que j'ai atteint le but. Parce que finalement cette auto-félicitation pourrait nous faire croire qu'on n'a plus rien à améliorer, qu'on n'a plus besoin de prendre du recul, qu'on n'a plus besoin de se remettre en question. C'est complètement faux, évidemment, puisque... c'est vrai, il y a des gens qui peuvent donner cette impression, et quoique je ne suis pas sûre que ce soit vraiment ce qui se passe au fond d'eux, mais qui peuvent donner cette impression d'avoir atteint quelque chose et du coup, de se croire au-dessus des autres, et de ne plus avoir besoin d'avancer. J'ai envie de dire chacun fait comme il peut, comme il veut, mais a priori on a quand même assez peu de risques si on fonctionne normalement, d'en arriver là et quoi qu'il en soit ... où qu'on soit, s'il devait y avoir une échelle dans l'estime de soi et sur ce type d'appréciation, les difficultés arrivent à tout le monde dans la vie et nous ramènent tôt ou tard sur Terre. Donc en fait, il n'y a pas besoin d'avoir peur, il n'est pas nécessaire d'avoir peur de s'envoler, de passer des strates, voilà, et du coup d'avoir, de s'être trop autofélicité. C'est pas quelque chose qui est possible, au contraire. Parce que plus on apprend à s'aimer soi pour de vrai, plus on aime les autres, et plus on accepte les autres, et plus on est humain finalement. Donc il n'y a pas de réalité quant au fait de trop s'autoféliciter, de trop s'aimer soi et de ne plus aimer les autres. Ça, à mon avis, c'est aussi une fausse croyance, c'est une image que les gens donnent d'eux-mêmes, mais qui n'est probablement pas tout à fait exacte. Et puis vous savez, tant qu'on ne vit pas dans la vie de l'autre, on ne sait jamais ce qui s'y passe. Donc voilà. Donc pour revenir à notre histoire d'autocritique et de motivation, je peux me dire, finalement, je vais m'autocritiquer, comme ça je vais continuer à rester motivée. Alors c'est exact, je pense que c'est un bon moyen de se motiver, en tout cas quand la critique se veut constructive. Donc c'est toujours pareil. Comment est-ce que j'adresserais ces mots à une amie ? Est-ce que je dirais à mon amie, bravo, t'as... cartonné, franchement, t'es épatante, c'est super ce que tu as fait. Enfin bon, je pense que t'as vraiment pas donné le meilleur de toi-même. D'ailleurs, franchement, t'aurais pu en faire plus. Non. Évidemment, je ne vais jamais m'adresser de cette manière-là à une amie. Je vais dire à mon amie, franchement, t'as cartonné, t'es une ouf, t'es... Waouh ! Tu m'épates, t'es géniale. Qu'est-ce que ce sera ? Maintenant que tu es capable de faire ça, tu pourras aller encore beaucoup plus loin. Eh oui ! Si je veux motiver l'autre, je vais aller sur des propos positifs. Et donc c'est là où l'autocritique va être un carburant, va être un catalyseur pour nous motiver et pour nous faire avancer. Mais l'autocritique négative... ne fonctionne jamais positivement. Alors qu'est-ce qu'on va faire de ces petites voix ? Je pense que la première étape, c'est de l'identifier. C'est-à-dire que quand elle arrive, ne pas la prendre comme argent comptant, ne pas la prendre comme quelque chose qui là arrive tel quel et qui est forcément une évidence, mais la prendre pour ce qu'elle est. Une petite voix qui vient potentiellement saboter ma joie immédiate. Si tu arrives à être dans cette démarche-là, Déjà, ça va te permettre de prendre un petit peu de recul par rapport à cette voix-là. Et donc, de choisir ce que tu en fais. Est-ce que je la garde ? Oui, non. Est-ce que je la jette ? Oui, non. Dernière option, peut-être que je veux la garder, mais l'utiliser différemment. Je vais prendre un exemple. Je me dis, ah punaise, je suis hyper contente de ce que j'ai réussi à faire en sport cette semaine. et juste après me dire En même temps, il me reste tellement de choix à accomplir jusqu'à réussir à faire la même chose que mes copines. Je n'y arriverai jamais. Et donc là, je vais pouvoir prendre du recul et me dire, attends, c'est quoi ce message ? Est-ce que ce message me fait du bien ? Non. Donc quoi qu'il en soit, il ne me fait pas du bien. Je ne le garde pas en tant que tel. Bien. Qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce qu'effectivement, j'ai envie d'en faire quelque chose ou est-ce que je le jette ? On a le choix. Soit je le jette. Je suis fière de moi, je suis contente, j'ai atteint mes propres objectifs et j'en suis ravie, première option. Et deuxième option, j'ai pas envie de garder ce message-là comme ça mais je vais le transformer. Je suis hyper contente de moi, mes copines avec qui je fais sport, elles me montrent qu'elles arrivent encore plus loin. Je suis capable, moi aussi, d'aller plus loin. Et donc le fait de les regarder se réaliser me donne envie de les rejoindre là où elles en sont. Et là... J'ai transformé le message en une motivation. Donc à partir de là, tu vois, tu peux tout faire. Tu deviens le maître, tu deviens le leader de ce que tu fais, toi, de ces messages-là. Je pense que je ferai un épisode aussi un coup sur le pouvoir que l'on a sur sa propre vie, sur soi-même, sur les choix qu'on fait, et dans quelle mesure finalement... Finalement, nous... relation, la communication, mais du coup y compris la communication avec soi-même. On peut donner du pouvoir aux choses, aux autres, aux messages qu'on reçoit ou non. C'est aussi un sujet je pense qui est super intéressant, donc j'en parlerai peut-être plus tard. Ce que tu peux faire aussi, c'est ancrer tes victoires. C'est te noter chaque jour des petits messages, des petites notes, sur lesquelles tu vas préciser la victoire du jour. Et t'arrêter à ça, sans chercher à rajouter quelque chose. Je suis contente de moi aujourd'hui parce que j'ai fait un super épisode de podcast. Point ! Et je ne rajoute pas de messages négatifs quels qu'ils soient. C'est aussi un entraînement. En fait finalement, on peut aussi dans la vie s'être tellement habitué à fonctionner de telle ou telle manière qu'il y a juste des nouvelles habitudes à prendre. Si je suis toujours habituée, dès que je me dis à moi-même quelque chose de positif, à embrayer avec un autre message négatif, je vais avoir l'impression, quand je vais m'arrêter au positif, qu'il me manque quelque chose. Je suis super contente de cet épisode de podcast. Si j'ai l'habitude de me dire, ouais, enfin, il faudra quand même que tu règles tel problème, le son c'est pas toujours super, et machin et truc et chose, et peut-être que tu t'es trompé de mots trop de fois, et bref. Ben forcément, si je m'arrête à, je suis super contente de mon épisode de podcast, en fait, il va me manquer la suite. Je vais avoir un vide. Et ce qu'il y a, c'est que quand j'enlève cette phrase, et qu'il y a ce vide qui se laisse aller, qui se déploie, et bien en fait j'ai de la place pour vivre ma joie. J'ai de la place pour ressentir des émotions positives. Et donc à partir de là, ça peut faire peur, parce que waouh, qu'est-ce qui va m'arriver si je vis cette joie ? J'ai une bonne nouvelle, il ne t'arrivera rien. Au contraire, tu vas pouvoir savourer dans la pleine conscience de cette joie-là, de cet auto-accomplissement-là. Donc bravo d'avance pour ce que tu vas réussir à faire. Et en fait, en avançant comme ça sur ta propre joie, tes propres émotions, etc., tu vas voir que tu vas de plus en plus découvrir ta propre intimité, découvrir des choses personnelles en termes de ressenti dans tes propres émotions. Je vais m'arrêter là. Je te remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Je trouve que ça a été un chouette épisode. En tout cas, j'espère que tu auras trouvé ton compte. N'hésite pas à me faire un retour sur ce qui t'a plu dans cet épisode. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les envoyer. On a... un ocean, on a les réseaux sociaux. Tu peux m'écrire de différentes manières par ces différents liens. On a une adresse mail aussi, orthoboostlepodcast.com En tout cas, je suis très contente de ce rendez-vous. Il m'a procuré beaucoup de satisfaction et j'espère et je te souhaite une très belle journée, une belle semaine. Je te dis à bientôt. Bye !

Description

🧠 Tu viens de réussir quelque chose... mais une petite voix te souffle que ce n’est “pas si fou que ça” ?

🎙 Dans cet épisode je réponds à une auditrice qui m’a écrit ceci: "C'est dur de se féliciter VRAIMENT. Il y a toujours une petite voix un peu blasée qui me dit "oui bon en même temps, ce n'était pas si dure" ou qui rajoute" c'est bien mais il reste ça, ça et ça à faire". Comment contre-carrer ce phénomène qui peut démotiver?"


Alors....

📌 D’où vient cette autocritique sourde qui surgit pile au moment où on pourrait célébrer ?
📌 Pourquoi est-elle si fréquente ?
📌 Et surtout : comment l’apprivoiser sans qu’elle te freine ?


Dans cet épisode je te parle d'auto-félicitation, d'auto-compassion, de ces voix qui nous coupent l'herbe sous le pied et nous empêche de nous réjouir vraiment.. je te donne des pistes pour comprendre pourquoi elles sont là et pour décider l'influence que tu veux leur laisser sur ta vie pro et perso :)


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  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie. et booster ton quotidien. Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode d'OrtoBoost. Aujourd'hui, j'ai un petit peu changé le planning édito prévu pour répondre à une question de... Marianne qu'elle a posée sous un des postes Instagram concernant l'autofélicitation. Marianne nous dit que l'autofélicitation c'est super mais qu'assez souvent elle a cette petite voix qui vient lui parler juste après ce moment d'autofélicitation en lui disant quand même t'aurais pu mieux faire ou regarde les autres ils font encore mieux que toi. Et donc aujourd'hui, on va aller essayer de comprendre ensemble. ce que c'est que cette petite voix qui vient nous saper le moral, nous couper l'herbe sous le pied juste après qu'on ait réussi à s'auto-féliciter est-ce que toi ça t'arrive aussi ? tu sors d'une séance, t'es hyper contente de toi cette séance était vraiment chouette, il y a eu une belle émulation une belle coordination entre toi et le patient il a fait des super progrès et là tu te dis waouh, j'ai cartonné et juste après, tu te dis non, en fait c'était juste le patient qui était en forme Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là pour toi ? Le sentiment que tu as, il est négatif, tu étais sur une ascension émotionnelle hyper positive, sur une joie, quelque chose qui t'a fait du bien intérieurement, et juste après, paf, tu t'écrases, tu atterris d'un coup, et tu te dis presque, bon bah j'ai cru que cette fois c'était ok, mais en fait, toujours pas. Alors j'ai envie de te dire deux choses. D'abord, l'autofélicitation, c'est quelque chose qui s'apprend. C'est quelque chose qui s'entretient. On n'est pas particulièrement éduqué dans notre société occidentale, bien sûr, à l'autofélicitation. Et d'ailleurs, quand on est dans ce processus-là, Parfois les autres peuvent nous regarder ou nous dire que c'est trop, que on se la raconte. qu'on est prétentieux, etc. Donc culturellement, c'est quelque chose qui est difficile pour nous. Et pourtant, moi je le dis souvent, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et en fait, je dis ça un peu sur le ton de la provoque. Ceux qui me connaissent savent que ça fait partie de ma personnalité. J'aime bien aller titiller un peu, déranger les esprits. En fait, s'auto-féliciter, ça veut dire qu'on est capable ... de s'auto-alimenter soi-même dans ce besoin de signes de reconnaissance positif que l'on a. Et dans les signes de reconnaissance positif, je ne sais pas si tu as écouté cet épisode précédent, tu te souviens ? On parle de signes de reconnaissance positifs conditionnels et de signes de reconnaissance positifs inconditionnels. Et je suis persuadée qu'il est hyper important de savoir remplir soi-même son besoin. de signes de reconnaissance positif conditionnel et inconditionnel évidemment ce n'est pas suffisant c'est à dire que tu ne peux pas te satisfaire de ces besoins de reconnaissance positive que tu vas remplir toi même mais je pense que pour pouvoir recevoir les signes de reconnaissance positif émis par les autres il est important voire crucial de savoir déjà son auto attris Merci. Et pour ça, on utilise quelque chose d'assez efficace, je trouve, qui peut, dans certains écrits, s'appeler l'autocompassion. Et en fait, c'est le fait de se considérer soi-même, déjà comme une personne, et de se traiter soi-même comme une amie. Si tu te parles à toi-même comme tu parlerais à ta meilleure amie, tu vas prendre soin de toi et tu vas t'envoyer des signes de reconnaissance positive. Alors je ne suis pas du tout en train de te dire que je sais faire ça H24 tout le temps et que mes besoins de reconnaissance sont toujours hyper bien nourris et que je vais toujours hyper bien. Ce n'est pas du tout le sujet. Mais en tous les cas, je suis persuadée que plus nous sommes capables de remplir ces besoins de signes de reconnaissance positifs régulièrement, plus nous pouvons aussi accepter ceux des autres. Et en quoi est-ce que ça a un rapport avec ce sujet d'aujourd'hui, qui parle de ces petites voix intérieures qui viennent nous s'appeler le moral ? Eh bien, je pense qu'on peut contrebalancer, en fait, par ces messages positifs qu'on s'octroie à soi-même, on peut contrebalancer les effets des petites voix négatives. Alors on va parler de ces voix négatives, et on va essayer de comprendre ce qu'elles font là, sur un format toujours... Donc bien entendu, je ne vais pas rentrer dans des détails très profonds, mais je vais te donner quelques idées pour les reconnaître et quelques idées pour avancer sur cette question-là. Donc ce dont on parle, c'est voix qu'on connaît bien, même si on ne les identifie pas toujours, telles qu'elles, et qui vont nous dire des propos du type « Ouais, t'as eu de la chance pour une fois, c'est pas grâce à toi, si ça a fonctionné, c'était un coup de bol » . Ah bah oui, c'était une super séance. C'est parce que le patient était en forme. Sous-entendu, c'est pas parce que toi t'as été perspicace, que t'as bien bossé, et que t'as été super réactive en ajustant cette séance aux petits oignons pour le patient. Cette petite voix qui dit, c'était pas mal, mais tu pourrais faire mieux. Celle qui dit, ah ouais, ce que j'ai fait aujourd'hui c'est vraiment top, mais ma voisine, elle fait beaucoup mieux que moi. Celle qui te dit... Oh, t'es une super ortho, mais cette formatrice-là, elle est carrément au-dessus de toi à tous les niveaux. Tu lui arriveras jamais à la cheville. Alors en fait, ces voix, elles ne sont pas là par hasard. Elles se construisent avec nous dans notre enfance et ensuite dans nos diverses expériences. Elles sont en lien avec notre personnalité, avec notre éducation, avec nos expériences. avec les exigences que l'on rencontre dans les différentes sphères de nos vies, avec les attentes aussi de notre métier, de notre entourage, des gens qu'on va croiser et des modèles qu'on a intériorisés. Ces petites voies, elles viennent entretenir un système de croyance dans lequel on s'installe. On a tous une image de nous, de notre capacité à performer, de la place qu'on a le droit d'occuper. Et de certaine manière, nous allons entretenir cette image, qu'on croit être la vraie image. Alors la première chose, c'est que finalement, cette image qu'on a de nous n'est pas forcément toujours très réaliste. On peut se percevoir d'une certaine manière, sans pour autant que ce soit tout à fait aligné avec ce qu'on est vraiment au fond de nous. Ça, c'est un premier point de réflexion. Et donc en fonction de cette image qu'on a de nous, on va venir renforcer un système de croyance pour entretenir. Cette image-là. Et donc ces petites voix, elles peuvent venir quelque part nous garder dans un carcan et nous empêcher de sortir de ce carcan. Ça peut être lié à de bonnes intentions vis-à-vis de nous-mêmes, comme une forme de protection. Parce que sortir du carcan, c'est sortir de sa zone de confort, et donc ça fait peur. Parce que sortir du carcan, c'est peut-être s'exposer au regard des autres. Les autres pensent que je suis comme ci ou comme ça. Si je fais autrement, comment est-ce que ça va être perçu ? Et puis finalement, peut-être que les autres vont croire que si je m'auto-félicite, je suis prétentieuse, que je me la pète, que je ne me prends pas pour n'importe qui. Alors en fait, on va rester sagement dans le carcan et s'auto-alimenter avec ces petites voix. Dans l'analyse transactionnelle aussi, on a une piste de réflexion sur ces voix qui s'appelle les messages contraignants. Je vous en parlerai peut-être dans un futur épisode. Ça peut être une piste intéressante pour développer ce qu'on est en train de se dire aujourd'hui. Et les messages contraignants, ce sont justement des messages qui ont un lien avec notre type de personnalité, qui sont en fait le résultat de propos ou de renforcements qui ont été attribués à l'individu pendant son enfance, la construction de son identité, et qui ont trouvé une résonance. avec leur personnalité, avec la personnalité de l'individu. Par exemple, on a le message contraignant « Sois parfait » qui entretient bien les personnalités perfectionnistes justement. Et donc dans le « Sois parfait » , il y a sous-entendu cette croyance, ce message de finalement « Tu peux faire encore mieux » . Et donc le « Sois parfait » , c'est ce message qui va faire que quand je prépare un travail, je pourrais ne pas réussir à m'arrêter dans le perfectionnisme. Je vais continuer à revoir, à changer des erreurs, à trouver la virgule qui ne va pas, à reprendre et à me dire que je peux toujours faire mieux dans, par exemple, ce support de formation que je vais attribuer à des stagiaires. Et donc jusqu'à la dernière minute, je vais continuer, continuer, continuer à reprendre. On peut décliner ça pour un mémoire, mais même aussi pour un travail rééducatif, etc. Donc les messages contraignants, ils nous entretiennent dans certains fonctionnements en lien avec notre personnalité. Et donc ils peuvent venir, eux aussi, créer des petites voix qui nous empêchent de nous autoféliciter. Parce que, ils vont nous dire, tu peux faire encore plus. Tu peux aller chercher ci, tu peux aller chercher ça. Ces petites voix, elles peuvent aussi venir alimenter notre syndrome de l'imposteur, nos doutes, et comme tu t'en doutes, notre manque de confiance en nous-mêmes, et notre manque d'estime de nous-mêmes. On peut même les utiliser pour nous protéger, comme je le disais tout à l'heure vis-à-vis des autres, mais vis-à-vis de nous-mêmes. Donc finalement, ces petites voix, elles vont nous empêcher de nous connecter à notre puissance, de nous révéler et de nous épanouir. Pourquoi est-ce qu'elles arrivent, ces petites voix, juste après une réussite ? Eh bien, c'est justement parce qu'on se sent bien que la petite voix peut surgir. Ça peut être un mécanisme de régulation, on en a parlé tout à l'heure, finalement, qu'est-ce que les autres pensent de moi ? Ça peut aussi être une autocritique qui se voudra motivant, en se disant, si je m'autocritique, je vais continuer à performer, je vais continuer à progresser parce que je voudrais toujours m'améliorer. Avec cette croyance finalement que si je me félicite, je vais finalement peut-être devenir paresseux. Parce que je vais croire que j'ai atteint le but. Parce que finalement cette auto-félicitation pourrait nous faire croire qu'on n'a plus rien à améliorer, qu'on n'a plus besoin de prendre du recul, qu'on n'a plus besoin de se remettre en question. C'est complètement faux, évidemment, puisque... c'est vrai, il y a des gens qui peuvent donner cette impression, et quoique je ne suis pas sûre que ce soit vraiment ce qui se passe au fond d'eux, mais qui peuvent donner cette impression d'avoir atteint quelque chose et du coup, de se croire au-dessus des autres, et de ne plus avoir besoin d'avancer. J'ai envie de dire chacun fait comme il peut, comme il veut, mais a priori on a quand même assez peu de risques si on fonctionne normalement, d'en arriver là et quoi qu'il en soit ... où qu'on soit, s'il devait y avoir une échelle dans l'estime de soi et sur ce type d'appréciation, les difficultés arrivent à tout le monde dans la vie et nous ramènent tôt ou tard sur Terre. Donc en fait, il n'y a pas besoin d'avoir peur, il n'est pas nécessaire d'avoir peur de s'envoler, de passer des strates, voilà, et du coup d'avoir, de s'être trop autofélicité. C'est pas quelque chose qui est possible, au contraire. Parce que plus on apprend à s'aimer soi pour de vrai, plus on aime les autres, et plus on accepte les autres, et plus on est humain finalement. Donc il n'y a pas de réalité quant au fait de trop s'autoféliciter, de trop s'aimer soi et de ne plus aimer les autres. Ça, à mon avis, c'est aussi une fausse croyance, c'est une image que les gens donnent d'eux-mêmes, mais qui n'est probablement pas tout à fait exacte. Et puis vous savez, tant qu'on ne vit pas dans la vie de l'autre, on ne sait jamais ce qui s'y passe. Donc voilà. Donc pour revenir à notre histoire d'autocritique et de motivation, je peux me dire, finalement, je vais m'autocritiquer, comme ça je vais continuer à rester motivée. Alors c'est exact, je pense que c'est un bon moyen de se motiver, en tout cas quand la critique se veut constructive. Donc c'est toujours pareil. Comment est-ce que j'adresserais ces mots à une amie ? Est-ce que je dirais à mon amie, bravo, t'as... cartonné, franchement, t'es épatante, c'est super ce que tu as fait. Enfin bon, je pense que t'as vraiment pas donné le meilleur de toi-même. D'ailleurs, franchement, t'aurais pu en faire plus. Non. Évidemment, je ne vais jamais m'adresser de cette manière-là à une amie. Je vais dire à mon amie, franchement, t'as cartonné, t'es une ouf, t'es... Waouh ! Tu m'épates, t'es géniale. Qu'est-ce que ce sera ? Maintenant que tu es capable de faire ça, tu pourras aller encore beaucoup plus loin. Eh oui ! Si je veux motiver l'autre, je vais aller sur des propos positifs. Et donc c'est là où l'autocritique va être un carburant, va être un catalyseur pour nous motiver et pour nous faire avancer. Mais l'autocritique négative... ne fonctionne jamais positivement. Alors qu'est-ce qu'on va faire de ces petites voix ? Je pense que la première étape, c'est de l'identifier. C'est-à-dire que quand elle arrive, ne pas la prendre comme argent comptant, ne pas la prendre comme quelque chose qui là arrive tel quel et qui est forcément une évidence, mais la prendre pour ce qu'elle est. Une petite voix qui vient potentiellement saboter ma joie immédiate. Si tu arrives à être dans cette démarche-là, Déjà, ça va te permettre de prendre un petit peu de recul par rapport à cette voix-là. Et donc, de choisir ce que tu en fais. Est-ce que je la garde ? Oui, non. Est-ce que je la jette ? Oui, non. Dernière option, peut-être que je veux la garder, mais l'utiliser différemment. Je vais prendre un exemple. Je me dis, ah punaise, je suis hyper contente de ce que j'ai réussi à faire en sport cette semaine. et juste après me dire En même temps, il me reste tellement de choix à accomplir jusqu'à réussir à faire la même chose que mes copines. Je n'y arriverai jamais. Et donc là, je vais pouvoir prendre du recul et me dire, attends, c'est quoi ce message ? Est-ce que ce message me fait du bien ? Non. Donc quoi qu'il en soit, il ne me fait pas du bien. Je ne le garde pas en tant que tel. Bien. Qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce qu'effectivement, j'ai envie d'en faire quelque chose ou est-ce que je le jette ? On a le choix. Soit je le jette. Je suis fière de moi, je suis contente, j'ai atteint mes propres objectifs et j'en suis ravie, première option. Et deuxième option, j'ai pas envie de garder ce message-là comme ça mais je vais le transformer. Je suis hyper contente de moi, mes copines avec qui je fais sport, elles me montrent qu'elles arrivent encore plus loin. Je suis capable, moi aussi, d'aller plus loin. Et donc le fait de les regarder se réaliser me donne envie de les rejoindre là où elles en sont. Et là... J'ai transformé le message en une motivation. Donc à partir de là, tu vois, tu peux tout faire. Tu deviens le maître, tu deviens le leader de ce que tu fais, toi, de ces messages-là. Je pense que je ferai un épisode aussi un coup sur le pouvoir que l'on a sur sa propre vie, sur soi-même, sur les choix qu'on fait, et dans quelle mesure finalement... Finalement, nous... relation, la communication, mais du coup y compris la communication avec soi-même. On peut donner du pouvoir aux choses, aux autres, aux messages qu'on reçoit ou non. C'est aussi un sujet je pense qui est super intéressant, donc j'en parlerai peut-être plus tard. Ce que tu peux faire aussi, c'est ancrer tes victoires. C'est te noter chaque jour des petits messages, des petites notes, sur lesquelles tu vas préciser la victoire du jour. Et t'arrêter à ça, sans chercher à rajouter quelque chose. Je suis contente de moi aujourd'hui parce que j'ai fait un super épisode de podcast. Point ! Et je ne rajoute pas de messages négatifs quels qu'ils soient. C'est aussi un entraînement. En fait finalement, on peut aussi dans la vie s'être tellement habitué à fonctionner de telle ou telle manière qu'il y a juste des nouvelles habitudes à prendre. Si je suis toujours habituée, dès que je me dis à moi-même quelque chose de positif, à embrayer avec un autre message négatif, je vais avoir l'impression, quand je vais m'arrêter au positif, qu'il me manque quelque chose. Je suis super contente de cet épisode de podcast. Si j'ai l'habitude de me dire, ouais, enfin, il faudra quand même que tu règles tel problème, le son c'est pas toujours super, et machin et truc et chose, et peut-être que tu t'es trompé de mots trop de fois, et bref. Ben forcément, si je m'arrête à, je suis super contente de mon épisode de podcast, en fait, il va me manquer la suite. Je vais avoir un vide. Et ce qu'il y a, c'est que quand j'enlève cette phrase, et qu'il y a ce vide qui se laisse aller, qui se déploie, et bien en fait j'ai de la place pour vivre ma joie. J'ai de la place pour ressentir des émotions positives. Et donc à partir de là, ça peut faire peur, parce que waouh, qu'est-ce qui va m'arriver si je vis cette joie ? J'ai une bonne nouvelle, il ne t'arrivera rien. Au contraire, tu vas pouvoir savourer dans la pleine conscience de cette joie-là, de cet auto-accomplissement-là. Donc bravo d'avance pour ce que tu vas réussir à faire. Et en fait, en avançant comme ça sur ta propre joie, tes propres émotions, etc., tu vas voir que tu vas de plus en plus découvrir ta propre intimité, découvrir des choses personnelles en termes de ressenti dans tes propres émotions. Je vais m'arrêter là. Je te remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Je trouve que ça a été un chouette épisode. En tout cas, j'espère que tu auras trouvé ton compte. N'hésite pas à me faire un retour sur ce qui t'a plu dans cet épisode. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les envoyer. On a... un ocean, on a les réseaux sociaux. Tu peux m'écrire de différentes manières par ces différents liens. On a une adresse mail aussi, orthoboostlepodcast.com En tout cas, je suis très contente de ce rendez-vous. Il m'a procuré beaucoup de satisfaction et j'espère et je te souhaite une très belle journée, une belle semaine. Je te dis à bientôt. Bye !

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🧠 Tu viens de réussir quelque chose... mais une petite voix te souffle que ce n’est “pas si fou que ça” ?

🎙 Dans cet épisode je réponds à une auditrice qui m’a écrit ceci: "C'est dur de se féliciter VRAIMENT. Il y a toujours une petite voix un peu blasée qui me dit "oui bon en même temps, ce n'était pas si dure" ou qui rajoute" c'est bien mais il reste ça, ça et ça à faire". Comment contre-carrer ce phénomène qui peut démotiver?"


Alors....

📌 D’où vient cette autocritique sourde qui surgit pile au moment où on pourrait célébrer ?
📌 Pourquoi est-elle si fréquente ?
📌 Et surtout : comment l’apprivoiser sans qu’elle te freine ?


Dans cet épisode je te parle d'auto-félicitation, d'auto-compassion, de ces voix qui nous coupent l'herbe sous le pied et nous empêche de nous réjouir vraiment.. je te donne des pistes pour comprendre pourquoi elles sont là et pour décider l'influence que tu veux leur laisser sur ta vie pro et perso :)


Ecoute cet épisode et dis-moi s'il t'a parlé via notion, nos réseaux sociaux ou par mail!


#PodcastOrthoBoost #FiertéProfessionnelle #SyndromeDeLimposteur #Orthophoniste #CoachingSanté #PetiteVoixIntérieure



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie. et booster ton quotidien. Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode d'OrtoBoost. Aujourd'hui, j'ai un petit peu changé le planning édito prévu pour répondre à une question de... Marianne qu'elle a posée sous un des postes Instagram concernant l'autofélicitation. Marianne nous dit que l'autofélicitation c'est super mais qu'assez souvent elle a cette petite voix qui vient lui parler juste après ce moment d'autofélicitation en lui disant quand même t'aurais pu mieux faire ou regarde les autres ils font encore mieux que toi. Et donc aujourd'hui, on va aller essayer de comprendre ensemble. ce que c'est que cette petite voix qui vient nous saper le moral, nous couper l'herbe sous le pied juste après qu'on ait réussi à s'auto-féliciter est-ce que toi ça t'arrive aussi ? tu sors d'une séance, t'es hyper contente de toi cette séance était vraiment chouette, il y a eu une belle émulation une belle coordination entre toi et le patient il a fait des super progrès et là tu te dis waouh, j'ai cartonné et juste après, tu te dis non, en fait c'était juste le patient qui était en forme Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là pour toi ? Le sentiment que tu as, il est négatif, tu étais sur une ascension émotionnelle hyper positive, sur une joie, quelque chose qui t'a fait du bien intérieurement, et juste après, paf, tu t'écrases, tu atterris d'un coup, et tu te dis presque, bon bah j'ai cru que cette fois c'était ok, mais en fait, toujours pas. Alors j'ai envie de te dire deux choses. D'abord, l'autofélicitation, c'est quelque chose qui s'apprend. C'est quelque chose qui s'entretient. On n'est pas particulièrement éduqué dans notre société occidentale, bien sûr, à l'autofélicitation. Et d'ailleurs, quand on est dans ce processus-là, Parfois les autres peuvent nous regarder ou nous dire que c'est trop, que on se la raconte. qu'on est prétentieux, etc. Donc culturellement, c'est quelque chose qui est difficile pour nous. Et pourtant, moi je le dis souvent, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et en fait, je dis ça un peu sur le ton de la provoque. Ceux qui me connaissent savent que ça fait partie de ma personnalité. J'aime bien aller titiller un peu, déranger les esprits. En fait, s'auto-féliciter, ça veut dire qu'on est capable ... de s'auto-alimenter soi-même dans ce besoin de signes de reconnaissance positif que l'on a. Et dans les signes de reconnaissance positif, je ne sais pas si tu as écouté cet épisode précédent, tu te souviens ? On parle de signes de reconnaissance positifs conditionnels et de signes de reconnaissance positifs inconditionnels. Et je suis persuadée qu'il est hyper important de savoir remplir soi-même son besoin. de signes de reconnaissance positif conditionnel et inconditionnel évidemment ce n'est pas suffisant c'est à dire que tu ne peux pas te satisfaire de ces besoins de reconnaissance positive que tu vas remplir toi même mais je pense que pour pouvoir recevoir les signes de reconnaissance positif émis par les autres il est important voire crucial de savoir déjà son auto attris Merci. Et pour ça, on utilise quelque chose d'assez efficace, je trouve, qui peut, dans certains écrits, s'appeler l'autocompassion. Et en fait, c'est le fait de se considérer soi-même, déjà comme une personne, et de se traiter soi-même comme une amie. Si tu te parles à toi-même comme tu parlerais à ta meilleure amie, tu vas prendre soin de toi et tu vas t'envoyer des signes de reconnaissance positive. Alors je ne suis pas du tout en train de te dire que je sais faire ça H24 tout le temps et que mes besoins de reconnaissance sont toujours hyper bien nourris et que je vais toujours hyper bien. Ce n'est pas du tout le sujet. Mais en tous les cas, je suis persuadée que plus nous sommes capables de remplir ces besoins de signes de reconnaissance positifs régulièrement, plus nous pouvons aussi accepter ceux des autres. Et en quoi est-ce que ça a un rapport avec ce sujet d'aujourd'hui, qui parle de ces petites voix intérieures qui viennent nous s'appeler le moral ? Eh bien, je pense qu'on peut contrebalancer, en fait, par ces messages positifs qu'on s'octroie à soi-même, on peut contrebalancer les effets des petites voix négatives. Alors on va parler de ces voix négatives, et on va essayer de comprendre ce qu'elles font là, sur un format toujours... Donc bien entendu, je ne vais pas rentrer dans des détails très profonds, mais je vais te donner quelques idées pour les reconnaître et quelques idées pour avancer sur cette question-là. Donc ce dont on parle, c'est voix qu'on connaît bien, même si on ne les identifie pas toujours, telles qu'elles, et qui vont nous dire des propos du type « Ouais, t'as eu de la chance pour une fois, c'est pas grâce à toi, si ça a fonctionné, c'était un coup de bol » . Ah bah oui, c'était une super séance. C'est parce que le patient était en forme. Sous-entendu, c'est pas parce que toi t'as été perspicace, que t'as bien bossé, et que t'as été super réactive en ajustant cette séance aux petits oignons pour le patient. Cette petite voix qui dit, c'était pas mal, mais tu pourrais faire mieux. Celle qui dit, ah ouais, ce que j'ai fait aujourd'hui c'est vraiment top, mais ma voisine, elle fait beaucoup mieux que moi. Celle qui te dit... Oh, t'es une super ortho, mais cette formatrice-là, elle est carrément au-dessus de toi à tous les niveaux. Tu lui arriveras jamais à la cheville. Alors en fait, ces voix, elles ne sont pas là par hasard. Elles se construisent avec nous dans notre enfance et ensuite dans nos diverses expériences. Elles sont en lien avec notre personnalité, avec notre éducation, avec nos expériences. avec les exigences que l'on rencontre dans les différentes sphères de nos vies, avec les attentes aussi de notre métier, de notre entourage, des gens qu'on va croiser et des modèles qu'on a intériorisés. Ces petites voies, elles viennent entretenir un système de croyance dans lequel on s'installe. On a tous une image de nous, de notre capacité à performer, de la place qu'on a le droit d'occuper. Et de certaine manière, nous allons entretenir cette image, qu'on croit être la vraie image. Alors la première chose, c'est que finalement, cette image qu'on a de nous n'est pas forcément toujours très réaliste. On peut se percevoir d'une certaine manière, sans pour autant que ce soit tout à fait aligné avec ce qu'on est vraiment au fond de nous. Ça, c'est un premier point de réflexion. Et donc en fonction de cette image qu'on a de nous, on va venir renforcer un système de croyance pour entretenir. Cette image-là. Et donc ces petites voix, elles peuvent venir quelque part nous garder dans un carcan et nous empêcher de sortir de ce carcan. Ça peut être lié à de bonnes intentions vis-à-vis de nous-mêmes, comme une forme de protection. Parce que sortir du carcan, c'est sortir de sa zone de confort, et donc ça fait peur. Parce que sortir du carcan, c'est peut-être s'exposer au regard des autres. Les autres pensent que je suis comme ci ou comme ça. Si je fais autrement, comment est-ce que ça va être perçu ? Et puis finalement, peut-être que les autres vont croire que si je m'auto-félicite, je suis prétentieuse, que je me la pète, que je ne me prends pas pour n'importe qui. Alors en fait, on va rester sagement dans le carcan et s'auto-alimenter avec ces petites voix. Dans l'analyse transactionnelle aussi, on a une piste de réflexion sur ces voix qui s'appelle les messages contraignants. Je vous en parlerai peut-être dans un futur épisode. Ça peut être une piste intéressante pour développer ce qu'on est en train de se dire aujourd'hui. Et les messages contraignants, ce sont justement des messages qui ont un lien avec notre type de personnalité, qui sont en fait le résultat de propos ou de renforcements qui ont été attribués à l'individu pendant son enfance, la construction de son identité, et qui ont trouvé une résonance. avec leur personnalité, avec la personnalité de l'individu. Par exemple, on a le message contraignant « Sois parfait » qui entretient bien les personnalités perfectionnistes justement. Et donc dans le « Sois parfait » , il y a sous-entendu cette croyance, ce message de finalement « Tu peux faire encore mieux » . Et donc le « Sois parfait » , c'est ce message qui va faire que quand je prépare un travail, je pourrais ne pas réussir à m'arrêter dans le perfectionnisme. Je vais continuer à revoir, à changer des erreurs, à trouver la virgule qui ne va pas, à reprendre et à me dire que je peux toujours faire mieux dans, par exemple, ce support de formation que je vais attribuer à des stagiaires. Et donc jusqu'à la dernière minute, je vais continuer, continuer, continuer à reprendre. On peut décliner ça pour un mémoire, mais même aussi pour un travail rééducatif, etc. Donc les messages contraignants, ils nous entretiennent dans certains fonctionnements en lien avec notre personnalité. Et donc ils peuvent venir, eux aussi, créer des petites voix qui nous empêchent de nous autoféliciter. Parce que, ils vont nous dire, tu peux faire encore plus. Tu peux aller chercher ci, tu peux aller chercher ça. Ces petites voix, elles peuvent aussi venir alimenter notre syndrome de l'imposteur, nos doutes, et comme tu t'en doutes, notre manque de confiance en nous-mêmes, et notre manque d'estime de nous-mêmes. On peut même les utiliser pour nous protéger, comme je le disais tout à l'heure vis-à-vis des autres, mais vis-à-vis de nous-mêmes. Donc finalement, ces petites voix, elles vont nous empêcher de nous connecter à notre puissance, de nous révéler et de nous épanouir. Pourquoi est-ce qu'elles arrivent, ces petites voix, juste après une réussite ? Eh bien, c'est justement parce qu'on se sent bien que la petite voix peut surgir. Ça peut être un mécanisme de régulation, on en a parlé tout à l'heure, finalement, qu'est-ce que les autres pensent de moi ? Ça peut aussi être une autocritique qui se voudra motivant, en se disant, si je m'autocritique, je vais continuer à performer, je vais continuer à progresser parce que je voudrais toujours m'améliorer. Avec cette croyance finalement que si je me félicite, je vais finalement peut-être devenir paresseux. Parce que je vais croire que j'ai atteint le but. Parce que finalement cette auto-félicitation pourrait nous faire croire qu'on n'a plus rien à améliorer, qu'on n'a plus besoin de prendre du recul, qu'on n'a plus besoin de se remettre en question. C'est complètement faux, évidemment, puisque... c'est vrai, il y a des gens qui peuvent donner cette impression, et quoique je ne suis pas sûre que ce soit vraiment ce qui se passe au fond d'eux, mais qui peuvent donner cette impression d'avoir atteint quelque chose et du coup, de se croire au-dessus des autres, et de ne plus avoir besoin d'avancer. J'ai envie de dire chacun fait comme il peut, comme il veut, mais a priori on a quand même assez peu de risques si on fonctionne normalement, d'en arriver là et quoi qu'il en soit ... où qu'on soit, s'il devait y avoir une échelle dans l'estime de soi et sur ce type d'appréciation, les difficultés arrivent à tout le monde dans la vie et nous ramènent tôt ou tard sur Terre. Donc en fait, il n'y a pas besoin d'avoir peur, il n'est pas nécessaire d'avoir peur de s'envoler, de passer des strates, voilà, et du coup d'avoir, de s'être trop autofélicité. C'est pas quelque chose qui est possible, au contraire. Parce que plus on apprend à s'aimer soi pour de vrai, plus on aime les autres, et plus on accepte les autres, et plus on est humain finalement. Donc il n'y a pas de réalité quant au fait de trop s'autoféliciter, de trop s'aimer soi et de ne plus aimer les autres. Ça, à mon avis, c'est aussi une fausse croyance, c'est une image que les gens donnent d'eux-mêmes, mais qui n'est probablement pas tout à fait exacte. Et puis vous savez, tant qu'on ne vit pas dans la vie de l'autre, on ne sait jamais ce qui s'y passe. Donc voilà. Donc pour revenir à notre histoire d'autocritique et de motivation, je peux me dire, finalement, je vais m'autocritiquer, comme ça je vais continuer à rester motivée. Alors c'est exact, je pense que c'est un bon moyen de se motiver, en tout cas quand la critique se veut constructive. Donc c'est toujours pareil. Comment est-ce que j'adresserais ces mots à une amie ? Est-ce que je dirais à mon amie, bravo, t'as... cartonné, franchement, t'es épatante, c'est super ce que tu as fait. Enfin bon, je pense que t'as vraiment pas donné le meilleur de toi-même. D'ailleurs, franchement, t'aurais pu en faire plus. Non. Évidemment, je ne vais jamais m'adresser de cette manière-là à une amie. Je vais dire à mon amie, franchement, t'as cartonné, t'es une ouf, t'es... Waouh ! Tu m'épates, t'es géniale. Qu'est-ce que ce sera ? Maintenant que tu es capable de faire ça, tu pourras aller encore beaucoup plus loin. Eh oui ! Si je veux motiver l'autre, je vais aller sur des propos positifs. Et donc c'est là où l'autocritique va être un carburant, va être un catalyseur pour nous motiver et pour nous faire avancer. Mais l'autocritique négative... ne fonctionne jamais positivement. Alors qu'est-ce qu'on va faire de ces petites voix ? Je pense que la première étape, c'est de l'identifier. C'est-à-dire que quand elle arrive, ne pas la prendre comme argent comptant, ne pas la prendre comme quelque chose qui là arrive tel quel et qui est forcément une évidence, mais la prendre pour ce qu'elle est. Une petite voix qui vient potentiellement saboter ma joie immédiate. Si tu arrives à être dans cette démarche-là, Déjà, ça va te permettre de prendre un petit peu de recul par rapport à cette voix-là. Et donc, de choisir ce que tu en fais. Est-ce que je la garde ? Oui, non. Est-ce que je la jette ? Oui, non. Dernière option, peut-être que je veux la garder, mais l'utiliser différemment. Je vais prendre un exemple. Je me dis, ah punaise, je suis hyper contente de ce que j'ai réussi à faire en sport cette semaine. et juste après me dire En même temps, il me reste tellement de choix à accomplir jusqu'à réussir à faire la même chose que mes copines. Je n'y arriverai jamais. Et donc là, je vais pouvoir prendre du recul et me dire, attends, c'est quoi ce message ? Est-ce que ce message me fait du bien ? Non. Donc quoi qu'il en soit, il ne me fait pas du bien. Je ne le garde pas en tant que tel. Bien. Qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce qu'effectivement, j'ai envie d'en faire quelque chose ou est-ce que je le jette ? On a le choix. Soit je le jette. Je suis fière de moi, je suis contente, j'ai atteint mes propres objectifs et j'en suis ravie, première option. Et deuxième option, j'ai pas envie de garder ce message-là comme ça mais je vais le transformer. Je suis hyper contente de moi, mes copines avec qui je fais sport, elles me montrent qu'elles arrivent encore plus loin. Je suis capable, moi aussi, d'aller plus loin. Et donc le fait de les regarder se réaliser me donne envie de les rejoindre là où elles en sont. Et là... J'ai transformé le message en une motivation. Donc à partir de là, tu vois, tu peux tout faire. Tu deviens le maître, tu deviens le leader de ce que tu fais, toi, de ces messages-là. Je pense que je ferai un épisode aussi un coup sur le pouvoir que l'on a sur sa propre vie, sur soi-même, sur les choix qu'on fait, et dans quelle mesure finalement... Finalement, nous... relation, la communication, mais du coup y compris la communication avec soi-même. On peut donner du pouvoir aux choses, aux autres, aux messages qu'on reçoit ou non. C'est aussi un sujet je pense qui est super intéressant, donc j'en parlerai peut-être plus tard. Ce que tu peux faire aussi, c'est ancrer tes victoires. C'est te noter chaque jour des petits messages, des petites notes, sur lesquelles tu vas préciser la victoire du jour. Et t'arrêter à ça, sans chercher à rajouter quelque chose. Je suis contente de moi aujourd'hui parce que j'ai fait un super épisode de podcast. Point ! Et je ne rajoute pas de messages négatifs quels qu'ils soient. C'est aussi un entraînement. En fait finalement, on peut aussi dans la vie s'être tellement habitué à fonctionner de telle ou telle manière qu'il y a juste des nouvelles habitudes à prendre. Si je suis toujours habituée, dès que je me dis à moi-même quelque chose de positif, à embrayer avec un autre message négatif, je vais avoir l'impression, quand je vais m'arrêter au positif, qu'il me manque quelque chose. Je suis super contente de cet épisode de podcast. Si j'ai l'habitude de me dire, ouais, enfin, il faudra quand même que tu règles tel problème, le son c'est pas toujours super, et machin et truc et chose, et peut-être que tu t'es trompé de mots trop de fois, et bref. Ben forcément, si je m'arrête à, je suis super contente de mon épisode de podcast, en fait, il va me manquer la suite. Je vais avoir un vide. Et ce qu'il y a, c'est que quand j'enlève cette phrase, et qu'il y a ce vide qui se laisse aller, qui se déploie, et bien en fait j'ai de la place pour vivre ma joie. J'ai de la place pour ressentir des émotions positives. Et donc à partir de là, ça peut faire peur, parce que waouh, qu'est-ce qui va m'arriver si je vis cette joie ? J'ai une bonne nouvelle, il ne t'arrivera rien. Au contraire, tu vas pouvoir savourer dans la pleine conscience de cette joie-là, de cet auto-accomplissement-là. Donc bravo d'avance pour ce que tu vas réussir à faire. Et en fait, en avançant comme ça sur ta propre joie, tes propres émotions, etc., tu vas voir que tu vas de plus en plus découvrir ta propre intimité, découvrir des choses personnelles en termes de ressenti dans tes propres émotions. Je vais m'arrêter là. Je te remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Je trouve que ça a été un chouette épisode. En tout cas, j'espère que tu auras trouvé ton compte. N'hésite pas à me faire un retour sur ce qui t'a plu dans cet épisode. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les envoyer. On a... un ocean, on a les réseaux sociaux. Tu peux m'écrire de différentes manières par ces différents liens. On a une adresse mail aussi, orthoboostlepodcast.com En tout cas, je suis très contente de ce rendez-vous. Il m'a procuré beaucoup de satisfaction et j'espère et je te souhaite une très belle journée, une belle semaine. Je te dis à bientôt. Bye !

Description

🧠 Tu viens de réussir quelque chose... mais une petite voix te souffle que ce n’est “pas si fou que ça” ?

🎙 Dans cet épisode je réponds à une auditrice qui m’a écrit ceci: "C'est dur de se féliciter VRAIMENT. Il y a toujours une petite voix un peu blasée qui me dit "oui bon en même temps, ce n'était pas si dure" ou qui rajoute" c'est bien mais il reste ça, ça et ça à faire". Comment contre-carrer ce phénomène qui peut démotiver?"


Alors....

📌 D’où vient cette autocritique sourde qui surgit pile au moment où on pourrait célébrer ?
📌 Pourquoi est-elle si fréquente ?
📌 Et surtout : comment l’apprivoiser sans qu’elle te freine ?


Dans cet épisode je te parle d'auto-félicitation, d'auto-compassion, de ces voix qui nous coupent l'herbe sous le pied et nous empêche de nous réjouir vraiment.. je te donne des pistes pour comprendre pourquoi elles sont là et pour décider l'influence que tu veux leur laisser sur ta vie pro et perso :)


Ecoute cet épisode et dis-moi s'il t'a parlé via notion, nos réseaux sociaux ou par mail!


#PodcastOrthoBoost #FiertéProfessionnelle #SyndromeDeLimposteur #Orthophoniste #CoachingSanté #PetiteVoixIntérieure



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur OrthoBoost, le podcast qui booste les orthos. Je m'appelle Barbara, je suis orthophoniste, formatrice et coach professionnel et je t'invite chaque semaine à me retrouver dans un nouvel épisode pour recharger ton énergie. et booster ton quotidien. Hello, hello et bienvenue dans ce nouvel épisode d'OrtoBoost. Aujourd'hui, j'ai un petit peu changé le planning édito prévu pour répondre à une question de... Marianne qu'elle a posée sous un des postes Instagram concernant l'autofélicitation. Marianne nous dit que l'autofélicitation c'est super mais qu'assez souvent elle a cette petite voix qui vient lui parler juste après ce moment d'autofélicitation en lui disant quand même t'aurais pu mieux faire ou regarde les autres ils font encore mieux que toi. Et donc aujourd'hui, on va aller essayer de comprendre ensemble. ce que c'est que cette petite voix qui vient nous saper le moral, nous couper l'herbe sous le pied juste après qu'on ait réussi à s'auto-féliciter est-ce que toi ça t'arrive aussi ? tu sors d'une séance, t'es hyper contente de toi cette séance était vraiment chouette, il y a eu une belle émulation une belle coordination entre toi et le patient il a fait des super progrès et là tu te dis waouh, j'ai cartonné et juste après, tu te dis non, en fait c'était juste le patient qui était en forme Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là pour toi ? Le sentiment que tu as, il est négatif, tu étais sur une ascension émotionnelle hyper positive, sur une joie, quelque chose qui t'a fait du bien intérieurement, et juste après, paf, tu t'écrases, tu atterris d'un coup, et tu te dis presque, bon bah j'ai cru que cette fois c'était ok, mais en fait, toujours pas. Alors j'ai envie de te dire deux choses. D'abord, l'autofélicitation, c'est quelque chose qui s'apprend. C'est quelque chose qui s'entretient. On n'est pas particulièrement éduqué dans notre société occidentale, bien sûr, à l'autofélicitation. Et d'ailleurs, quand on est dans ce processus-là, Parfois les autres peuvent nous regarder ou nous dire que c'est trop, que on se la raconte. qu'on est prétentieux, etc. Donc culturellement, c'est quelque chose qui est difficile pour nous. Et pourtant, moi je le dis souvent, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Et en fait, je dis ça un peu sur le ton de la provoque. Ceux qui me connaissent savent que ça fait partie de ma personnalité. J'aime bien aller titiller un peu, déranger les esprits. En fait, s'auto-féliciter, ça veut dire qu'on est capable ... de s'auto-alimenter soi-même dans ce besoin de signes de reconnaissance positif que l'on a. Et dans les signes de reconnaissance positif, je ne sais pas si tu as écouté cet épisode précédent, tu te souviens ? On parle de signes de reconnaissance positifs conditionnels et de signes de reconnaissance positifs inconditionnels. Et je suis persuadée qu'il est hyper important de savoir remplir soi-même son besoin. de signes de reconnaissance positif conditionnel et inconditionnel évidemment ce n'est pas suffisant c'est à dire que tu ne peux pas te satisfaire de ces besoins de reconnaissance positive que tu vas remplir toi même mais je pense que pour pouvoir recevoir les signes de reconnaissance positif émis par les autres il est important voire crucial de savoir déjà son auto attris Merci. Et pour ça, on utilise quelque chose d'assez efficace, je trouve, qui peut, dans certains écrits, s'appeler l'autocompassion. Et en fait, c'est le fait de se considérer soi-même, déjà comme une personne, et de se traiter soi-même comme une amie. Si tu te parles à toi-même comme tu parlerais à ta meilleure amie, tu vas prendre soin de toi et tu vas t'envoyer des signes de reconnaissance positive. Alors je ne suis pas du tout en train de te dire que je sais faire ça H24 tout le temps et que mes besoins de reconnaissance sont toujours hyper bien nourris et que je vais toujours hyper bien. Ce n'est pas du tout le sujet. Mais en tous les cas, je suis persuadée que plus nous sommes capables de remplir ces besoins de signes de reconnaissance positifs régulièrement, plus nous pouvons aussi accepter ceux des autres. Et en quoi est-ce que ça a un rapport avec ce sujet d'aujourd'hui, qui parle de ces petites voix intérieures qui viennent nous s'appeler le moral ? Eh bien, je pense qu'on peut contrebalancer, en fait, par ces messages positifs qu'on s'octroie à soi-même, on peut contrebalancer les effets des petites voix négatives. Alors on va parler de ces voix négatives, et on va essayer de comprendre ce qu'elles font là, sur un format toujours... Donc bien entendu, je ne vais pas rentrer dans des détails très profonds, mais je vais te donner quelques idées pour les reconnaître et quelques idées pour avancer sur cette question-là. Donc ce dont on parle, c'est voix qu'on connaît bien, même si on ne les identifie pas toujours, telles qu'elles, et qui vont nous dire des propos du type « Ouais, t'as eu de la chance pour une fois, c'est pas grâce à toi, si ça a fonctionné, c'était un coup de bol » . Ah bah oui, c'était une super séance. C'est parce que le patient était en forme. Sous-entendu, c'est pas parce que toi t'as été perspicace, que t'as bien bossé, et que t'as été super réactive en ajustant cette séance aux petits oignons pour le patient. Cette petite voix qui dit, c'était pas mal, mais tu pourrais faire mieux. Celle qui dit, ah ouais, ce que j'ai fait aujourd'hui c'est vraiment top, mais ma voisine, elle fait beaucoup mieux que moi. Celle qui te dit... Oh, t'es une super ortho, mais cette formatrice-là, elle est carrément au-dessus de toi à tous les niveaux. Tu lui arriveras jamais à la cheville. Alors en fait, ces voix, elles ne sont pas là par hasard. Elles se construisent avec nous dans notre enfance et ensuite dans nos diverses expériences. Elles sont en lien avec notre personnalité, avec notre éducation, avec nos expériences. avec les exigences que l'on rencontre dans les différentes sphères de nos vies, avec les attentes aussi de notre métier, de notre entourage, des gens qu'on va croiser et des modèles qu'on a intériorisés. Ces petites voies, elles viennent entretenir un système de croyance dans lequel on s'installe. On a tous une image de nous, de notre capacité à performer, de la place qu'on a le droit d'occuper. Et de certaine manière, nous allons entretenir cette image, qu'on croit être la vraie image. Alors la première chose, c'est que finalement, cette image qu'on a de nous n'est pas forcément toujours très réaliste. On peut se percevoir d'une certaine manière, sans pour autant que ce soit tout à fait aligné avec ce qu'on est vraiment au fond de nous. Ça, c'est un premier point de réflexion. Et donc en fonction de cette image qu'on a de nous, on va venir renforcer un système de croyance pour entretenir. Cette image-là. Et donc ces petites voix, elles peuvent venir quelque part nous garder dans un carcan et nous empêcher de sortir de ce carcan. Ça peut être lié à de bonnes intentions vis-à-vis de nous-mêmes, comme une forme de protection. Parce que sortir du carcan, c'est sortir de sa zone de confort, et donc ça fait peur. Parce que sortir du carcan, c'est peut-être s'exposer au regard des autres. Les autres pensent que je suis comme ci ou comme ça. Si je fais autrement, comment est-ce que ça va être perçu ? Et puis finalement, peut-être que les autres vont croire que si je m'auto-félicite, je suis prétentieuse, que je me la pète, que je ne me prends pas pour n'importe qui. Alors en fait, on va rester sagement dans le carcan et s'auto-alimenter avec ces petites voix. Dans l'analyse transactionnelle aussi, on a une piste de réflexion sur ces voix qui s'appelle les messages contraignants. Je vous en parlerai peut-être dans un futur épisode. Ça peut être une piste intéressante pour développer ce qu'on est en train de se dire aujourd'hui. Et les messages contraignants, ce sont justement des messages qui ont un lien avec notre type de personnalité, qui sont en fait le résultat de propos ou de renforcements qui ont été attribués à l'individu pendant son enfance, la construction de son identité, et qui ont trouvé une résonance. avec leur personnalité, avec la personnalité de l'individu. Par exemple, on a le message contraignant « Sois parfait » qui entretient bien les personnalités perfectionnistes justement. Et donc dans le « Sois parfait » , il y a sous-entendu cette croyance, ce message de finalement « Tu peux faire encore mieux » . Et donc le « Sois parfait » , c'est ce message qui va faire que quand je prépare un travail, je pourrais ne pas réussir à m'arrêter dans le perfectionnisme. Je vais continuer à revoir, à changer des erreurs, à trouver la virgule qui ne va pas, à reprendre et à me dire que je peux toujours faire mieux dans, par exemple, ce support de formation que je vais attribuer à des stagiaires. Et donc jusqu'à la dernière minute, je vais continuer, continuer, continuer à reprendre. On peut décliner ça pour un mémoire, mais même aussi pour un travail rééducatif, etc. Donc les messages contraignants, ils nous entretiennent dans certains fonctionnements en lien avec notre personnalité. Et donc ils peuvent venir, eux aussi, créer des petites voix qui nous empêchent de nous autoféliciter. Parce que, ils vont nous dire, tu peux faire encore plus. Tu peux aller chercher ci, tu peux aller chercher ça. Ces petites voix, elles peuvent aussi venir alimenter notre syndrome de l'imposteur, nos doutes, et comme tu t'en doutes, notre manque de confiance en nous-mêmes, et notre manque d'estime de nous-mêmes. On peut même les utiliser pour nous protéger, comme je le disais tout à l'heure vis-à-vis des autres, mais vis-à-vis de nous-mêmes. Donc finalement, ces petites voix, elles vont nous empêcher de nous connecter à notre puissance, de nous révéler et de nous épanouir. Pourquoi est-ce qu'elles arrivent, ces petites voix, juste après une réussite ? Eh bien, c'est justement parce qu'on se sent bien que la petite voix peut surgir. Ça peut être un mécanisme de régulation, on en a parlé tout à l'heure, finalement, qu'est-ce que les autres pensent de moi ? Ça peut aussi être une autocritique qui se voudra motivant, en se disant, si je m'autocritique, je vais continuer à performer, je vais continuer à progresser parce que je voudrais toujours m'améliorer. Avec cette croyance finalement que si je me félicite, je vais finalement peut-être devenir paresseux. Parce que je vais croire que j'ai atteint le but. Parce que finalement cette auto-félicitation pourrait nous faire croire qu'on n'a plus rien à améliorer, qu'on n'a plus besoin de prendre du recul, qu'on n'a plus besoin de se remettre en question. C'est complètement faux, évidemment, puisque... c'est vrai, il y a des gens qui peuvent donner cette impression, et quoique je ne suis pas sûre que ce soit vraiment ce qui se passe au fond d'eux, mais qui peuvent donner cette impression d'avoir atteint quelque chose et du coup, de se croire au-dessus des autres, et de ne plus avoir besoin d'avancer. J'ai envie de dire chacun fait comme il peut, comme il veut, mais a priori on a quand même assez peu de risques si on fonctionne normalement, d'en arriver là et quoi qu'il en soit ... où qu'on soit, s'il devait y avoir une échelle dans l'estime de soi et sur ce type d'appréciation, les difficultés arrivent à tout le monde dans la vie et nous ramènent tôt ou tard sur Terre. Donc en fait, il n'y a pas besoin d'avoir peur, il n'est pas nécessaire d'avoir peur de s'envoler, de passer des strates, voilà, et du coup d'avoir, de s'être trop autofélicité. C'est pas quelque chose qui est possible, au contraire. Parce que plus on apprend à s'aimer soi pour de vrai, plus on aime les autres, et plus on accepte les autres, et plus on est humain finalement. Donc il n'y a pas de réalité quant au fait de trop s'autoféliciter, de trop s'aimer soi et de ne plus aimer les autres. Ça, à mon avis, c'est aussi une fausse croyance, c'est une image que les gens donnent d'eux-mêmes, mais qui n'est probablement pas tout à fait exacte. Et puis vous savez, tant qu'on ne vit pas dans la vie de l'autre, on ne sait jamais ce qui s'y passe. Donc voilà. Donc pour revenir à notre histoire d'autocritique et de motivation, je peux me dire, finalement, je vais m'autocritiquer, comme ça je vais continuer à rester motivée. Alors c'est exact, je pense que c'est un bon moyen de se motiver, en tout cas quand la critique se veut constructive. Donc c'est toujours pareil. Comment est-ce que j'adresserais ces mots à une amie ? Est-ce que je dirais à mon amie, bravo, t'as... cartonné, franchement, t'es épatante, c'est super ce que tu as fait. Enfin bon, je pense que t'as vraiment pas donné le meilleur de toi-même. D'ailleurs, franchement, t'aurais pu en faire plus. Non. Évidemment, je ne vais jamais m'adresser de cette manière-là à une amie. Je vais dire à mon amie, franchement, t'as cartonné, t'es une ouf, t'es... Waouh ! Tu m'épates, t'es géniale. Qu'est-ce que ce sera ? Maintenant que tu es capable de faire ça, tu pourras aller encore beaucoup plus loin. Eh oui ! Si je veux motiver l'autre, je vais aller sur des propos positifs. Et donc c'est là où l'autocritique va être un carburant, va être un catalyseur pour nous motiver et pour nous faire avancer. Mais l'autocritique négative... ne fonctionne jamais positivement. Alors qu'est-ce qu'on va faire de ces petites voix ? Je pense que la première étape, c'est de l'identifier. C'est-à-dire que quand elle arrive, ne pas la prendre comme argent comptant, ne pas la prendre comme quelque chose qui là arrive tel quel et qui est forcément une évidence, mais la prendre pour ce qu'elle est. Une petite voix qui vient potentiellement saboter ma joie immédiate. Si tu arrives à être dans cette démarche-là, Déjà, ça va te permettre de prendre un petit peu de recul par rapport à cette voix-là. Et donc, de choisir ce que tu en fais. Est-ce que je la garde ? Oui, non. Est-ce que je la jette ? Oui, non. Dernière option, peut-être que je veux la garder, mais l'utiliser différemment. Je vais prendre un exemple. Je me dis, ah punaise, je suis hyper contente de ce que j'ai réussi à faire en sport cette semaine. et juste après me dire En même temps, il me reste tellement de choix à accomplir jusqu'à réussir à faire la même chose que mes copines. Je n'y arriverai jamais. Et donc là, je vais pouvoir prendre du recul et me dire, attends, c'est quoi ce message ? Est-ce que ce message me fait du bien ? Non. Donc quoi qu'il en soit, il ne me fait pas du bien. Je ne le garde pas en tant que tel. Bien. Qu'est-ce que j'en fais ? Est-ce qu'effectivement, j'ai envie d'en faire quelque chose ou est-ce que je le jette ? On a le choix. Soit je le jette. Je suis fière de moi, je suis contente, j'ai atteint mes propres objectifs et j'en suis ravie, première option. Et deuxième option, j'ai pas envie de garder ce message-là comme ça mais je vais le transformer. Je suis hyper contente de moi, mes copines avec qui je fais sport, elles me montrent qu'elles arrivent encore plus loin. Je suis capable, moi aussi, d'aller plus loin. Et donc le fait de les regarder se réaliser me donne envie de les rejoindre là où elles en sont. Et là... J'ai transformé le message en une motivation. Donc à partir de là, tu vois, tu peux tout faire. Tu deviens le maître, tu deviens le leader de ce que tu fais, toi, de ces messages-là. Je pense que je ferai un épisode aussi un coup sur le pouvoir que l'on a sur sa propre vie, sur soi-même, sur les choix qu'on fait, et dans quelle mesure finalement... Finalement, nous... relation, la communication, mais du coup y compris la communication avec soi-même. On peut donner du pouvoir aux choses, aux autres, aux messages qu'on reçoit ou non. C'est aussi un sujet je pense qui est super intéressant, donc j'en parlerai peut-être plus tard. Ce que tu peux faire aussi, c'est ancrer tes victoires. C'est te noter chaque jour des petits messages, des petites notes, sur lesquelles tu vas préciser la victoire du jour. Et t'arrêter à ça, sans chercher à rajouter quelque chose. Je suis contente de moi aujourd'hui parce que j'ai fait un super épisode de podcast. Point ! Et je ne rajoute pas de messages négatifs quels qu'ils soient. C'est aussi un entraînement. En fait finalement, on peut aussi dans la vie s'être tellement habitué à fonctionner de telle ou telle manière qu'il y a juste des nouvelles habitudes à prendre. Si je suis toujours habituée, dès que je me dis à moi-même quelque chose de positif, à embrayer avec un autre message négatif, je vais avoir l'impression, quand je vais m'arrêter au positif, qu'il me manque quelque chose. Je suis super contente de cet épisode de podcast. Si j'ai l'habitude de me dire, ouais, enfin, il faudra quand même que tu règles tel problème, le son c'est pas toujours super, et machin et truc et chose, et peut-être que tu t'es trompé de mots trop de fois, et bref. Ben forcément, si je m'arrête à, je suis super contente de mon épisode de podcast, en fait, il va me manquer la suite. Je vais avoir un vide. Et ce qu'il y a, c'est que quand j'enlève cette phrase, et qu'il y a ce vide qui se laisse aller, qui se déploie, et bien en fait j'ai de la place pour vivre ma joie. J'ai de la place pour ressentir des émotions positives. Et donc à partir de là, ça peut faire peur, parce que waouh, qu'est-ce qui va m'arriver si je vis cette joie ? J'ai une bonne nouvelle, il ne t'arrivera rien. Au contraire, tu vas pouvoir savourer dans la pleine conscience de cette joie-là, de cet auto-accomplissement-là. Donc bravo d'avance pour ce que tu vas réussir à faire. Et en fait, en avançant comme ça sur ta propre joie, tes propres émotions, etc., tu vas voir que tu vas de plus en plus découvrir ta propre intimité, découvrir des choses personnelles en termes de ressenti dans tes propres émotions. Je vais m'arrêter là. Je te remercie de m'avoir écouté jusqu'ici. Je trouve que ça a été un chouette épisode. En tout cas, j'espère que tu auras trouvé ton compte. N'hésite pas à me faire un retour sur ce qui t'a plu dans cet épisode. Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à me les envoyer. On a... un ocean, on a les réseaux sociaux. Tu peux m'écrire de différentes manières par ces différents liens. On a une adresse mail aussi, orthoboostlepodcast.com En tout cas, je suis très contente de ce rendez-vous. Il m'a procuré beaucoup de satisfaction et j'espère et je te souhaite une très belle journée, une belle semaine. Je te dis à bientôt. Bye !

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