Speaker #0Ici, on rêve grand et on ose tout. Bienvenue dans le podcast qui libère ton potentiel d'entrepreneuse. C'est le moment de croire en toi et d'agir. Je m'appelle Audrey, passionnée d'investissement et de business. Je te donne des clés et des conseils pour passer à l'acte et construire maintenant ta légende personnelle. Aujourd'hui, on va parler de l'audace d'être soi. Alors vous le savez, mon slogan c'est « Ose rêver, ose créer et ose être toi-même » . Mais ce dernier point, « Oser être soi » , est sans doute le plus difficile et le plus essentiel. En fait, un matin, je me suis réveillée avec une certitude. Stop ! Je ne veux plus que quelqu'un décide de ma valeur. Je ne voulais plus travailler pour les projets des autres. J'allais créer mon entreprise. Eh oui, sauf qu'il y a une question vertigineuse qui s'est imposée. Dans quel domaine ? Quelles sont mes compétences ? De quoi ai-je envie ? Qui suis-je vraiment ? Je pensais me connaître. Et pourtant, face à cette question simple « qui suis-je ? » , j'étais perdue. J'ai réalisé à quel point on peut se laisser happer par ce que l'on attend de nous, par les rôles que l'on joue sans même s'en rendre compte, l'image que l'on veut projeter, les attentes de la société, de nos proches, de notre propre égo. Et dans ce tourbillon, on s'oublie. Alors j'ai dû faire un travail immense, une introspection brutale et inconfortable. Alors on était très loin de ce moment doux et spirituel que l'on peut imaginer. Non, non, c'était le chaos intérieur, une remise en question de toutes mes croyances. Frida Kahlo a une phrase extraordinaire qui me parle énormément. Pour construire son paradis, il faut aller puiser dans ses enfers. C'est exactement ce que j'ai fait. Avant de bâtir mon projet, j'ai dû déconstruire. J'ai dû apprendre à m'écouter, à me connaître, en dehors des étiquettes et des cases dans lesquelles je m'étais enfermée. Et ce processus, ce n'est pas un luxe, ce n'est pas une option, c'est une nécessité absolue. Parce qu'on ne peut pas bâtir une entreprise alignée si on ne sait pas qui la porte, quelle énergie l'anime, quelle intention la guide. On soigne autant son modèle économique que ses émotions, son énergie et son identité profonde. Alors comment faire ? Moi je vais te dire les choses simples par lesquelles j'ai démarré. D'abord, j'ai écrit tous les matins, ce que je ressentais, sans filtre, sans chercher à bien formuler. Juste, j'ai posé ce qui m'arrivait là en pensée sur le papier. Et puis je me suis obligée à des moments de silence. Alors pour moi c'est hyper dur. J'aime être avec les autres, j'aime beaucoup parler. Et là, j'ai dit non. Pas de musique, pas de podcast, pas d'écran. Juste écouter cette petite voix intérieure que j'ai si longtemps étouffée par le bruit de mon quotidien. Je me suis confrontée à mes peurs. Je les ai nommées, je les ai acceptées. Et je me suis demandé, est-ce que cette peur, elle m'appartient vraiment ou est-ce que c'est une injonction extérieure ? Je me suis appuyée sur mes proches, je leur ai parlé, je leur ai partagé mes doutes. J'ai accepté leur soutien sans culpabilité et sans me dire que j'étais faible. Une chose importante aussi, c'est que je me suis fait accompagner par des médecines douces. Je suis entourée d'énergéticiennes, comme Lydia, Alexine, qui m'ont aidée à accueillir mes tempêtes émotionnelles. Elles m'ont aidée. à créer des pas de côté, à créer des déclics en moi. Et ça, ça a été extrêmement fort, surtout quand j'étais au plus bas. Accepter l'inconfort. Comprendre que cette phase, déjà, elle ne va pas durer, elle est nécessaire et qu'elle prend du temps. Tant pis si on est dans une société où tout doit aller vite. Ralenti. Ralenti. Accepter d'être mal, dans un monde où l'on prône le bonheur constant, l'épanouissement. Non. réalise que le mal-être fait partie du chemin. Et puis j'ai fait beaucoup de sport. J'ai bougé mon corps pour libérer mes tensions et reconnecter mon esprit avec mon physique. Franchement, après des journées où je ne savais pas où j'allais, où en fait c'était toujours nuageux, je n'avais pas avancé. Le soir, d'arriver à la boxe et de taper, de taper, de taper, de me libérer. Mais ça a été thérapeutique. Et enfin... Quelque chose de vraiment fondamental, je le répète souvent dans mes podcasts, mais parce que sans ça, on ne fait rien. C'est apprendre à se faire confiance. Prends des décisions, même si elles sont imparfaites, et avance, pas à pas. Alors aujourd'hui, je te pose une question. Est-ce que tu es vraiment toi ? Ou bien la version de toi que le monde attend ? Je t'invite à faire un exercice simple. Prends une feuille et écris « Qui suis-je ? » et laisse venir les mots, sans pression, sans attente. Peut-être qu'au début, il n'y aura rien, et peut-être que ce sera confus et c'est normal. Mais fais-le tous les jours pendant une semaine et regarde ce qui en ressort. Et surtout, ose t'aimer assez pour être toi-même. Pas ce que l'on attend de toi, pas ce que tu penses devoir être, non, juste toi. Parce que l'audace d'être soi, c'est l'un des plus grands actes de courage que l'on puisse accomplir dans sa vie. Être soi, c'est une aventure, c'est pas une case que l'on coche une fois que c'est fait, c'est un mouvement constant, une danse entre nos ombres et notre lumière. Alors ose être toi, avec tes doutes, tes contradictions, tes forces, tes fragilités. C'est dans cette authenticité que réside ta plus grande puissance. Si cet épisode t'a inspiré et que tu veux continuer à explorer tout ton potentiel, abonne-toi pour ne rien manquer et écris-moi. Je partage régulièrement des ressources et des réflexions sur mes réseaux. Merci d'avoir écouté et souviens-toi. Ose rêver, ose créer, et surtout, ose être toi-même.
