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28. Lâcher la perfection cover
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Un chemin vers soi : le podcast pour les hypersensibles

28. Lâcher la perfection

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19min |02/08/2023
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Un chemin vers soi : le podcast pour les hypersensibles

28. Lâcher la perfection

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Description

Est-ce que toi aussi, tu as cette fâcheuse habitude de toujours vouloir faire les choses bien ? À la perfection même ?

Cette perfection est souvent mise en avant comme une qualité, mais si c’était en fait un défaut ? 🤔

Je t’en dis plus dans mon dernier épisode de podcast 🎧

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


*****************

🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


Si tu veux avoir accès à d'autres types de contenus c'est par ici :


Tu manques de confiance en toi ?
👉🏽 Télécharge le guide ultime de la confiance en soi , 30 clés pour la booster 


Tu te poses des questions sur ton hypersensibilité ?

👉🏽 Passe le test : https://oseetrayonne.fr/test-suis-je-hypersensible/ 

#developpementpersonnel #developpementdesoi #croissancepersonelle 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Bonjour à toi, si tu écoutes cet épisode au moment de sa sortie, j'espère que ton été se déroule comme tu le souhaites. Cela fait un moment que j'avais en tête de te parler de perfection, de perfectionnisme. Ça fait un moment que ça me trottait dans l'esprit, mais j'avais l'impression que je n'avais pas encore assez travaillé sur ce point-là. Et du coup, j'avais l'impression que je n'avais pas encore les bonnes clés à te proposer. Et à force de réfléchir, de m'interroger, de me parler à moi-même, je me suis dit, Elsa, en fait, tu veux que ton épisode sur lâcher la perfection soit parfait. Et puis ça m'a fait tilt. Ça m'a donné une raison de plus de le faire. Alors aujourd'hui, nous allons parler de perfectionnisme. Je ne pense pas que le perfectionnisme soit quelque chose qui soit inscrit dans les gènes et qu'on se transmette plus ou moins de génération en génération. Mais à mon sens, ça peut être un trait de personnalité. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur deux notions. La conscienciosité, qui implique une préférence pour l'ordre et l'organisation. C'est un trait de personnalité qui impose d'être prudent, d'être vigilant, d'être très rigoureux, d'être prévoyant aussi. Et le trait de personnalité neuroticisme, qui lui va conduire finalement à vivre des états émotionnels considérés comme négatifs, de manière un peu plus forte. Des états tels que l'anxiété, la culpabilité, la colère ou même la déprime. Et en fait, ces deux traits de personnalité, quand ils sont combinés, peuvent, à mon sens, exacerber finalement ce perfectionnisme. Donc en fait, il y aurait un caractère finalement inné à être perfectionniste. Mais au-delà de ce caractère inné, on retrouve aussi l'impact de l'environnement. Et notamment l'impact... de ses figures parentales ou de ses parents, tout simplement. En effet, la plupart du temps, le perfectionnisme débute dans l'enfance. L'enfant peut subir l'exigence de ses parents et finir par se l'approprier. Si je prends un exemple, étant petite, je voulais toujours être la bonne élève, toujours avoir des bonnes notes, pour faire plaisir à mes parents, parce qu'ils me le demandaient, tout simplement. Et au fur et à mesure du temps, cette exigence, je l'ai intégrée. Et c'est devenu finalement mon référentiel. Je ne voulais plus atteindre l'excellence pour faire plaisir, mais cette excellence était finalement devenue ma norme, mon essentiel. Tout ce processus peut se faire de manière consciente ou non, et souvent il va y avoir des phrases qu'on va entendre pendant notre enfance, certaines actions, certaines réactions de nos parents aussi, qui vont nous faire comprendre finalement que, pour être aimé, pour être apprécié, pour être valorisé, Il faut que l'on soit irréprochable. Et on peut avoir tendance, du coup, à ériger cette règle, cette croyance. Pour être accepté, pour être aimé, je dois être parfaite. Et en tant qu'enfant, on se construit en intégrant cette quête perpétuelle de perfection. Si tu veux en savoir un peu plus sur l'impact des rôles modèles dans la construction de cette croyance, je t'invite à écouter mon épisode sur les messages contraignants. Il s'agit de l'épisode 6. Donc le perfectionnisme peut être quelque chose d'inné, lié à ta personnalité. Il peut aussi être intégré, transmis dans l'enfance, avec notamment tes figures parentales. Mais en fait, il y a autre chose aussi. J'en ai parlé brièvement lors d'un précédent épisode, mais la perfection, elle n'existe pas. Le truc que je ressens et que tu ressens peut-être aussi, c'est que oui, conceptuellement, je le sais, tu le sais, la perfection, c'est un concept. Ma perfection, en fait, elle n'est pas la tienne. Il n'y a pas de définition vraiment universelle de ce que c'est que la perfection. Et donc, c'est qu'une chimère, en quelque sorte, quelque chose qu'on ne peut pas vraiment atteindre et qui n'a pas de réelle objectivité. Je le conçois, en fait, intellectuellement, que ça n'existe pas. Mais dans mon cœur, ce que je ressens, c'est différent. J'ai parfois beau me rappeler à l'ordre, me dire que oui, la perfection, ça n'existe pas, mais... Mon cœur me dit parfois que ce n'est pas assez. que ce n'est pas à la hauteur. Ma perfection n'est pas respectée. Quand on est borné à vouloir être parfait, finalement, on est centré sur nous. On pense que c'est une vision altruiste, qu'on veut délivrer un travail de qualité pour les autres. Alors oui, bien sûr, il y a de ça. Mais pas que. Il y a aussi pas mal d'égoïsme, en fait. C'est peut-être pas ce que tu as envie d'entendre. Mais si ça peut te rassurer, on est dans le même bateau. En fait, la perfection, c'est un peu notre armure pour que les autres ne nous critiquent pas. On ne veut surtout pas donner l'occasion qu'on se moque de nous, qu'on nous critique, qu'on nous blesse. Et pour éviter cela, on met la barre haute, très haute. Si haute parfois, en fait, qu'on ne la voit même pas. Tu sais, quand tu joues à ta perfectionniste, cela peut aussi révéler un manque d'assurance. Une peur du regard des autres, et un syndrome de l'imposteur aussi. En fait, le perfectionnisme, il est lié à l'estime de soi. Comme je le disais, j'ai hésité à enregistrer cet épisode parce que je sais bien que j'ai encore des choses à travailler dessus, et que je suis encore victime de ce fameux perfectionnisme. Parce que oui, j'ai beau être coach, j'ai beau travailler pas mal sur la confiance en soi, ça m'arrive de ne pas être confiante. Ça m'arrive de subir ce syndrome de l'imposteur. Et ça m'arrive d'être figée, un peu comme une enfant qui voudrait se cacher dans les jupes de sa mère. J'ai fait quelques pas, et de par les pas que j'ai fait, je suis légitime en fait à te parler de tout ça. Parce que c'est peut-être des pas que tu n'as pas encore fait de ton côté. Et si je ne peux aider ne serait-ce qu'une personne à avancer vers ce lâcher prise, à abandonner sa perfection, est-ce que ce ne serait pas parfait au final ? Tu l'auras compris, la dernière cause du perfectionnisme que je voulais te présenter, c'est le manque de confiance et d'estime de soi. Le perfectionnisme devient alors une excuse, une barrière de protection, pour éviter que tu sois éventuellement blessé. Maintenant tu vas dire, oui mais tu sais, moi j'aime que les choses elles soient bien faites, je suis consciencieuse. Peut-être, mais en es-tu sûre ? Est-ce que finalement tu t'accroches à la qualité du travail bien fait ? Ou est-ce que, grâce à cette qualité, tu n'es pas critiquable ? Bien sûr, tu peux vouloir faire les choses bien, faire un travail soigné. Mais entre être investi dans son travail et faire les choses à la perfection, il y a un monde en fait. Peut-être qu'aujourd'hui tu vois le perfectionnisme comme une qualité. Laisse-moi t'en montrer les aspects négatifs. Une personne perfectionniste, elle peut facilement basculer dans la procrastination. Elle va avoir tendance à ne pas rendre un travail, même si elle a terminé, à le peaufiner encore et encore, jusqu'à la dernière limite. Elle va repousser et tirer les délais. Dans le monde de l'entrepreneuriat, elle peut ne jamais lancer une offre qui, selon elle, n'est pas assez parfaite. Et non seulement se priver de revenus, mais aussi priver les autres des bienfaits de ses services. Une personne perfectionniste, elle a aussi beaucoup de mal à apprécier ce qu'elle fait, à se féliciter, à célébrer ses succès. Elle va avoir tendance à avoir le verre à moitié vide et non à moitié plein. Elle peut vivre dans une insatisfaction permanente. Et c'est épuisant. C'est épuisant pour elle, mais aussi pour les autres. Et généralement, ce haut niveau d'exigence entraîne du stress, de l'anxiété, qui, poussé à l'extrême, peut provoquer certaines maladies, des insomnies, conduire au burn-out aussi. En tant que bonne perfectionniste, on a tendance à se concentrer sur le résultat et à oublier le process, oublier tout ce qu'on a mis en œuvre, oublier toutes les montagnes qu'on a déjà repoussées. Et puis on peut tomber facilement dans la comparaison, la comparaison avec l'autre. Mais bien sûr, pas celui qui est en retard par rapport à nous, qui n'a pas passé les étapes que l'on a passées. On va toujours regarder la personne qui est plus loin, plus avancée, qui selon nous réussit mieux, et on va se comparer, s'auto-flageller, se dévaloriser. Alors qu'en fait, tu es toi, tu as ton parcours, ton chemin, tu avances à ton rythme. Ton parcours n'est pas mieux ou moins bien que celui d'un autre. C'est essentiel de comprendre ça, d'intégrer ça. En résumé, si on n'agit pas pour les choses qui nous tiennent à cœur, qu'on passe notre temps à procrastiner, si l'on vit continuellement dans le stress, dans l'angoisse H24, et qu'on ne sait pas s'applaudir, qu'on ne sait pas être fier de soi et profiter de la vie, comment peut-on être pleinement épanoui ? Comment peut-on être pleinement heureuse ? Ok, il y a des avantages au perfectionnisme. Le dévouement, la persévérance, la fiabilité. Mais est-ce que tous ces points ne se retrouvent pas dans autre chose ? Dans la conscience professionnelle, par exemple ? Dans la rigueur ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'être perfectionniste ? Je pose ça là, je n'ai pas forcément la réponse. En tout cas, aujourd'hui, moi, dans ma vie, je vois plus le perfectionnisme... comme quelque chose qui m'enferme, qui peut m'empêcher de passer à l'action, m'empêcher de profiter des choses que j'ai accomplies, m'empêcher de lâcher prise, de profiter de l'instant. Après des années de perfectionnisme assidu, si je peux dire, pas facile de lâcher tout ça. Mais j'aimerais qu'on évoque ensemble quelques pistes, j'aimerais te partager quelques réflexions pour t'aider à travailler sur ce point. et pour t'aider à lâcher, ne serait-ce qu'un peu, ton perfectionnisme. La première chose que je vais évoquer avec toi, ce sont tous ces aspects négatifs du perfectionnisme. On l'a déjà vu un peu plus tôt dans l'épisode, mais revenons dessus. Demande-toi comment ce serait si tu n'étais pas perfectionniste. Qu'est-ce que tu ferais de plus ? Qu'est-ce que tu ferais de différent ? Quel avantage tu en retirerais ? A ne pas toujours vouloir que tout soit parfait à 100%. Interroge-toi vraiment sur ses bénéfices. A vouloir que tout soit parfait, on est dans un immobilisme. Et cet immobilisme, il est contre-productif. Il te dessert. Tu penses te protéger, en cherchant toujours la perfection, mais en fait tu te fais du mal. Tu t'empêches d'aller là où tu veux aller, de peur de ne pas être à la hauteur. Mais finalement, si tu ne fais rien, de toute façon tu n'es pas à la hauteur. De toute façon tu échoues, entre guillemets. Alors qu'est-ce que tu risques ? Si ce n'est d'y arriver, prends conscience que ce perfectionnisme te freine. Il t'empêche de regarder les choses en face, la réalité en face. Il ne t'incite pas à considérer l'échec comme quelque chose d'utile, comme un feedback. Au contraire, il t'enferme. Il t'enferme dans un cadre, dans des choses qu'il faudrait faire ou ne pas faire. Il gêne ta créativité. Si tu ne devais te poser qu'une seule question, c'est celle-ci. Qu'est-ce que je ferais si je n'étais pas autant perfectionniste ? Tu as la réponse ? Ok, super. Alors vas-y. Fais-le. Qu'est-ce que t'attends ? Pour réussir à lâcher ce perfectionnisme, je te recommande donc de prendre conscience de tous ces aspects négatifs, de tous ces freins que te met ce perfectionniste finalement. Autre piste ? Développe ta bienveillance envers toi-même. Et oui, tu es bien trop souvent ta pire ennemie. Tu te flagelles encore et encore parce que tu n'arrives pas à faire des choses selon certains standards que tu t'es fixé. Mais si pour une fois... Tu as arrêté de te concentrer sur les résultats, et que tu regardais tous les moyens que tu as mis en place, toute l'énergie que tu as déployée, et finalement, tous les petits pas que tu as déjà faits ? Je sais, tu veux être à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi ? De qui finalement ? Et puis, elle est où cette hauteur ? Est-ce vraiment toi qui la définis ? Est-ce qu'elle est ne serait-ce qu'accessible ? Ou quoi que tu fasses ? et ce que c'est voué à l'échec. Avoir un haut niveau d'exigence, ok. Mais pourquoi vouloir plus ? Oublie un peu le résultat. Ce qui compte, c'est toute l'énergie que tu vas déployer. Toutes les actions que tu vas mener. Toutes ces tentatives, tous ces apprentissages. Ce qui compte, c'est de suivre ton cœur. Et si tu y mets du cœur, alors ce sera parfait. Pour être transparente avec toi, J'ai du mal à enregistrer cet épisode. La fatigue, peut-être. Le sujet, très certainement. Et à ce moment de l'épisode où je devrais t'éclairer, où je devrais te donner un mode d'emploi, bah, c'est pas très fluide en fait. C'est poussif. Je cherche mes mots. J'ai du mal à organiser mes idées. Et puis surtout, j'ai mon critique intérieur qui vient me faire un coucou. Et qui me dit... Elsa, ce n'est définitivement pas ton meilleur épisode. Peut-être. Mais qu'importe. Et c'est exactement ça, lâcher le perfectionnisme. C'est se dire, qu'importe, ça ne sera pas parfait. Et alors ? D'ailleurs parfait pour qui ? Et alors ? Au moins, j'aurais essayé. J'aurais passé quelques idées. J'aurais peut-être incité d'autres personnes à faire pareil. C'est la deuxième clé, travailler cette bienveillance envers soi. Apprendre à se parler gentiment, comme une personne chère à notre cœur. Se rassurer, se conforter, se soutenir. Donc je vais remplacer mes pensées de ce ne sera pas mon meilleur épisode par je fais de mon mieux et je livre ma vérité Et ma vérité, elle est parfaite, parce que c'est la mienne et parce qu'elle est sincère, tout simplement. Et enfin, le dernier axe de développement pour réussir à en finir avec le perfectionnisme, c'est de développer ton estime de toi, de renforcer, de nourrir ta valeur, d'être vraiment consciente de qui tu es, de la valeur que tu as, de la belle personne que tu es, et de tout ce que tu as accompli et ce que tu peux encore accomplir. Prendre conscience que tu as ta place dans le monde, que tu es venue là pour une raison et que ta présence est déjà un cadeau pour les gens autour de toi, pour ton environnement. Toi comme moi, parfois on s'est planté, on a été à côté de la plaque, on n'a pas fait ce qu'il fallait, on a fait des erreurs, on a essuyé des échecs. Mais les personnes autour de nous, les personnes qui nous aiment, est-ce qu'elles sont parties pour autant ? Est-ce qu'elles se sont moquées de nous ? Est-ce qu'elles nous ont tourné le dos ? Non. Alors tu vois, tu as le droit de te tromper. Tu as le droit de rater. Tu as le droit de ne pas correspondre toujours à tous ces standards que tu t'imposes ou que la société t'impose. Ce n'est pas pour autant que tu vas être rejetée, jetée en pâture et que tu finiras toute seule. Ce n'est pas pour autant qu'on ne t'aimera pas. Je dirais même au contraire. Combien de fois as-tu été touché par la vulnérabilité, la sincérité d'une personne ? Et dans ces cas-là, n'avais-tu pas envie de la rassurer, la consoler, la conforter, l'encourager ? Donc si tu ressens ça pour les autres, qu'est-ce qui t'interdit finalement de ressentir ça pour toi-même ? Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et comprendre ça... aura forcément un impact positif sur ton niveau de perfectionnisme. Car finalement, tu t'autoriseras à être imparfaite, à être tout simplement toi. Et voilà, on arrive à la fin de cet épisode sur lâcher le perfectionnisme. Je pense que ça a été l'un des plus difficiles à faire pour moi, mais j'espère avoir pu t'éclairer. Et je voudrais terminer sur cette citation de Nicole Bordelot. Si vous visez la perfection, vous serez déçus. Mais si vous vous considérez comme une œuvre d'art, en pleine évolution, vous serez en paix. A très bientôt.

Description

Est-ce que toi aussi, tu as cette fâcheuse habitude de toujours vouloir faire les choses bien ? À la perfection même ?

Cette perfection est souvent mise en avant comme une qualité, mais si c’était en fait un défaut ? 🤔

Je t’en dis plus dans mon dernier épisode de podcast 🎧

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


*****************

🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


Si tu veux avoir accès à d'autres types de contenus c'est par ici :


Tu manques de confiance en toi ?
👉🏽 Télécharge le guide ultime de la confiance en soi , 30 clés pour la booster 


Tu te poses des questions sur ton hypersensibilité ?

👉🏽 Passe le test : https://oseetrayonne.fr/test-suis-je-hypersensible/ 

#developpementpersonnel #developpementdesoi #croissancepersonelle 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Bonjour à toi, si tu écoutes cet épisode au moment de sa sortie, j'espère que ton été se déroule comme tu le souhaites. Cela fait un moment que j'avais en tête de te parler de perfection, de perfectionnisme. Ça fait un moment que ça me trottait dans l'esprit, mais j'avais l'impression que je n'avais pas encore assez travaillé sur ce point-là. Et du coup, j'avais l'impression que je n'avais pas encore les bonnes clés à te proposer. Et à force de réfléchir, de m'interroger, de me parler à moi-même, je me suis dit, Elsa, en fait, tu veux que ton épisode sur lâcher la perfection soit parfait. Et puis ça m'a fait tilt. Ça m'a donné une raison de plus de le faire. Alors aujourd'hui, nous allons parler de perfectionnisme. Je ne pense pas que le perfectionnisme soit quelque chose qui soit inscrit dans les gènes et qu'on se transmette plus ou moins de génération en génération. Mais à mon sens, ça peut être un trait de personnalité. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur deux notions. La conscienciosité, qui implique une préférence pour l'ordre et l'organisation. C'est un trait de personnalité qui impose d'être prudent, d'être vigilant, d'être très rigoureux, d'être prévoyant aussi. Et le trait de personnalité neuroticisme, qui lui va conduire finalement à vivre des états émotionnels considérés comme négatifs, de manière un peu plus forte. Des états tels que l'anxiété, la culpabilité, la colère ou même la déprime. Et en fait, ces deux traits de personnalité, quand ils sont combinés, peuvent, à mon sens, exacerber finalement ce perfectionnisme. Donc en fait, il y aurait un caractère finalement inné à être perfectionniste. Mais au-delà de ce caractère inné, on retrouve aussi l'impact de l'environnement. Et notamment l'impact... de ses figures parentales ou de ses parents, tout simplement. En effet, la plupart du temps, le perfectionnisme débute dans l'enfance. L'enfant peut subir l'exigence de ses parents et finir par se l'approprier. Si je prends un exemple, étant petite, je voulais toujours être la bonne élève, toujours avoir des bonnes notes, pour faire plaisir à mes parents, parce qu'ils me le demandaient, tout simplement. Et au fur et à mesure du temps, cette exigence, je l'ai intégrée. Et c'est devenu finalement mon référentiel. Je ne voulais plus atteindre l'excellence pour faire plaisir, mais cette excellence était finalement devenue ma norme, mon essentiel. Tout ce processus peut se faire de manière consciente ou non, et souvent il va y avoir des phrases qu'on va entendre pendant notre enfance, certaines actions, certaines réactions de nos parents aussi, qui vont nous faire comprendre finalement que, pour être aimé, pour être apprécié, pour être valorisé, Il faut que l'on soit irréprochable. Et on peut avoir tendance, du coup, à ériger cette règle, cette croyance. Pour être accepté, pour être aimé, je dois être parfaite. Et en tant qu'enfant, on se construit en intégrant cette quête perpétuelle de perfection. Si tu veux en savoir un peu plus sur l'impact des rôles modèles dans la construction de cette croyance, je t'invite à écouter mon épisode sur les messages contraignants. Il s'agit de l'épisode 6. Donc le perfectionnisme peut être quelque chose d'inné, lié à ta personnalité. Il peut aussi être intégré, transmis dans l'enfance, avec notamment tes figures parentales. Mais en fait, il y a autre chose aussi. J'en ai parlé brièvement lors d'un précédent épisode, mais la perfection, elle n'existe pas. Le truc que je ressens et que tu ressens peut-être aussi, c'est que oui, conceptuellement, je le sais, tu le sais, la perfection, c'est un concept. Ma perfection, en fait, elle n'est pas la tienne. Il n'y a pas de définition vraiment universelle de ce que c'est que la perfection. Et donc, c'est qu'une chimère, en quelque sorte, quelque chose qu'on ne peut pas vraiment atteindre et qui n'a pas de réelle objectivité. Je le conçois, en fait, intellectuellement, que ça n'existe pas. Mais dans mon cœur, ce que je ressens, c'est différent. J'ai parfois beau me rappeler à l'ordre, me dire que oui, la perfection, ça n'existe pas, mais... Mon cœur me dit parfois que ce n'est pas assez. que ce n'est pas à la hauteur. Ma perfection n'est pas respectée. Quand on est borné à vouloir être parfait, finalement, on est centré sur nous. On pense que c'est une vision altruiste, qu'on veut délivrer un travail de qualité pour les autres. Alors oui, bien sûr, il y a de ça. Mais pas que. Il y a aussi pas mal d'égoïsme, en fait. C'est peut-être pas ce que tu as envie d'entendre. Mais si ça peut te rassurer, on est dans le même bateau. En fait, la perfection, c'est un peu notre armure pour que les autres ne nous critiquent pas. On ne veut surtout pas donner l'occasion qu'on se moque de nous, qu'on nous critique, qu'on nous blesse. Et pour éviter cela, on met la barre haute, très haute. Si haute parfois, en fait, qu'on ne la voit même pas. Tu sais, quand tu joues à ta perfectionniste, cela peut aussi révéler un manque d'assurance. Une peur du regard des autres, et un syndrome de l'imposteur aussi. En fait, le perfectionnisme, il est lié à l'estime de soi. Comme je le disais, j'ai hésité à enregistrer cet épisode parce que je sais bien que j'ai encore des choses à travailler dessus, et que je suis encore victime de ce fameux perfectionnisme. Parce que oui, j'ai beau être coach, j'ai beau travailler pas mal sur la confiance en soi, ça m'arrive de ne pas être confiante. Ça m'arrive de subir ce syndrome de l'imposteur. Et ça m'arrive d'être figée, un peu comme une enfant qui voudrait se cacher dans les jupes de sa mère. J'ai fait quelques pas, et de par les pas que j'ai fait, je suis légitime en fait à te parler de tout ça. Parce que c'est peut-être des pas que tu n'as pas encore fait de ton côté. Et si je ne peux aider ne serait-ce qu'une personne à avancer vers ce lâcher prise, à abandonner sa perfection, est-ce que ce ne serait pas parfait au final ? Tu l'auras compris, la dernière cause du perfectionnisme que je voulais te présenter, c'est le manque de confiance et d'estime de soi. Le perfectionnisme devient alors une excuse, une barrière de protection, pour éviter que tu sois éventuellement blessé. Maintenant tu vas dire, oui mais tu sais, moi j'aime que les choses elles soient bien faites, je suis consciencieuse. Peut-être, mais en es-tu sûre ? Est-ce que finalement tu t'accroches à la qualité du travail bien fait ? Ou est-ce que, grâce à cette qualité, tu n'es pas critiquable ? Bien sûr, tu peux vouloir faire les choses bien, faire un travail soigné. Mais entre être investi dans son travail et faire les choses à la perfection, il y a un monde en fait. Peut-être qu'aujourd'hui tu vois le perfectionnisme comme une qualité. Laisse-moi t'en montrer les aspects négatifs. Une personne perfectionniste, elle peut facilement basculer dans la procrastination. Elle va avoir tendance à ne pas rendre un travail, même si elle a terminé, à le peaufiner encore et encore, jusqu'à la dernière limite. Elle va repousser et tirer les délais. Dans le monde de l'entrepreneuriat, elle peut ne jamais lancer une offre qui, selon elle, n'est pas assez parfaite. Et non seulement se priver de revenus, mais aussi priver les autres des bienfaits de ses services. Une personne perfectionniste, elle a aussi beaucoup de mal à apprécier ce qu'elle fait, à se féliciter, à célébrer ses succès. Elle va avoir tendance à avoir le verre à moitié vide et non à moitié plein. Elle peut vivre dans une insatisfaction permanente. Et c'est épuisant. C'est épuisant pour elle, mais aussi pour les autres. Et généralement, ce haut niveau d'exigence entraîne du stress, de l'anxiété, qui, poussé à l'extrême, peut provoquer certaines maladies, des insomnies, conduire au burn-out aussi. En tant que bonne perfectionniste, on a tendance à se concentrer sur le résultat et à oublier le process, oublier tout ce qu'on a mis en œuvre, oublier toutes les montagnes qu'on a déjà repoussées. Et puis on peut tomber facilement dans la comparaison, la comparaison avec l'autre. Mais bien sûr, pas celui qui est en retard par rapport à nous, qui n'a pas passé les étapes que l'on a passées. On va toujours regarder la personne qui est plus loin, plus avancée, qui selon nous réussit mieux, et on va se comparer, s'auto-flageller, se dévaloriser. Alors qu'en fait, tu es toi, tu as ton parcours, ton chemin, tu avances à ton rythme. Ton parcours n'est pas mieux ou moins bien que celui d'un autre. C'est essentiel de comprendre ça, d'intégrer ça. En résumé, si on n'agit pas pour les choses qui nous tiennent à cœur, qu'on passe notre temps à procrastiner, si l'on vit continuellement dans le stress, dans l'angoisse H24, et qu'on ne sait pas s'applaudir, qu'on ne sait pas être fier de soi et profiter de la vie, comment peut-on être pleinement épanoui ? Comment peut-on être pleinement heureuse ? Ok, il y a des avantages au perfectionnisme. Le dévouement, la persévérance, la fiabilité. Mais est-ce que tous ces points ne se retrouvent pas dans autre chose ? Dans la conscience professionnelle, par exemple ? Dans la rigueur ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'être perfectionniste ? Je pose ça là, je n'ai pas forcément la réponse. En tout cas, aujourd'hui, moi, dans ma vie, je vois plus le perfectionnisme... comme quelque chose qui m'enferme, qui peut m'empêcher de passer à l'action, m'empêcher de profiter des choses que j'ai accomplies, m'empêcher de lâcher prise, de profiter de l'instant. Après des années de perfectionnisme assidu, si je peux dire, pas facile de lâcher tout ça. Mais j'aimerais qu'on évoque ensemble quelques pistes, j'aimerais te partager quelques réflexions pour t'aider à travailler sur ce point. et pour t'aider à lâcher, ne serait-ce qu'un peu, ton perfectionnisme. La première chose que je vais évoquer avec toi, ce sont tous ces aspects négatifs du perfectionnisme. On l'a déjà vu un peu plus tôt dans l'épisode, mais revenons dessus. Demande-toi comment ce serait si tu n'étais pas perfectionniste. Qu'est-ce que tu ferais de plus ? Qu'est-ce que tu ferais de différent ? Quel avantage tu en retirerais ? A ne pas toujours vouloir que tout soit parfait à 100%. Interroge-toi vraiment sur ses bénéfices. A vouloir que tout soit parfait, on est dans un immobilisme. Et cet immobilisme, il est contre-productif. Il te dessert. Tu penses te protéger, en cherchant toujours la perfection, mais en fait tu te fais du mal. Tu t'empêches d'aller là où tu veux aller, de peur de ne pas être à la hauteur. Mais finalement, si tu ne fais rien, de toute façon tu n'es pas à la hauteur. De toute façon tu échoues, entre guillemets. Alors qu'est-ce que tu risques ? Si ce n'est d'y arriver, prends conscience que ce perfectionnisme te freine. Il t'empêche de regarder les choses en face, la réalité en face. Il ne t'incite pas à considérer l'échec comme quelque chose d'utile, comme un feedback. Au contraire, il t'enferme. Il t'enferme dans un cadre, dans des choses qu'il faudrait faire ou ne pas faire. Il gêne ta créativité. Si tu ne devais te poser qu'une seule question, c'est celle-ci. Qu'est-ce que je ferais si je n'étais pas autant perfectionniste ? Tu as la réponse ? Ok, super. Alors vas-y. Fais-le. Qu'est-ce que t'attends ? Pour réussir à lâcher ce perfectionnisme, je te recommande donc de prendre conscience de tous ces aspects négatifs, de tous ces freins que te met ce perfectionniste finalement. Autre piste ? Développe ta bienveillance envers toi-même. Et oui, tu es bien trop souvent ta pire ennemie. Tu te flagelles encore et encore parce que tu n'arrives pas à faire des choses selon certains standards que tu t'es fixé. Mais si pour une fois... Tu as arrêté de te concentrer sur les résultats, et que tu regardais tous les moyens que tu as mis en place, toute l'énergie que tu as déployée, et finalement, tous les petits pas que tu as déjà faits ? Je sais, tu veux être à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi ? De qui finalement ? Et puis, elle est où cette hauteur ? Est-ce vraiment toi qui la définis ? Est-ce qu'elle est ne serait-ce qu'accessible ? Ou quoi que tu fasses ? et ce que c'est voué à l'échec. Avoir un haut niveau d'exigence, ok. Mais pourquoi vouloir plus ? Oublie un peu le résultat. Ce qui compte, c'est toute l'énergie que tu vas déployer. Toutes les actions que tu vas mener. Toutes ces tentatives, tous ces apprentissages. Ce qui compte, c'est de suivre ton cœur. Et si tu y mets du cœur, alors ce sera parfait. Pour être transparente avec toi, J'ai du mal à enregistrer cet épisode. La fatigue, peut-être. Le sujet, très certainement. Et à ce moment de l'épisode où je devrais t'éclairer, où je devrais te donner un mode d'emploi, bah, c'est pas très fluide en fait. C'est poussif. Je cherche mes mots. J'ai du mal à organiser mes idées. Et puis surtout, j'ai mon critique intérieur qui vient me faire un coucou. Et qui me dit... Elsa, ce n'est définitivement pas ton meilleur épisode. Peut-être. Mais qu'importe. Et c'est exactement ça, lâcher le perfectionnisme. C'est se dire, qu'importe, ça ne sera pas parfait. Et alors ? D'ailleurs parfait pour qui ? Et alors ? Au moins, j'aurais essayé. J'aurais passé quelques idées. J'aurais peut-être incité d'autres personnes à faire pareil. C'est la deuxième clé, travailler cette bienveillance envers soi. Apprendre à se parler gentiment, comme une personne chère à notre cœur. Se rassurer, se conforter, se soutenir. Donc je vais remplacer mes pensées de ce ne sera pas mon meilleur épisode par je fais de mon mieux et je livre ma vérité Et ma vérité, elle est parfaite, parce que c'est la mienne et parce qu'elle est sincère, tout simplement. Et enfin, le dernier axe de développement pour réussir à en finir avec le perfectionnisme, c'est de développer ton estime de toi, de renforcer, de nourrir ta valeur, d'être vraiment consciente de qui tu es, de la valeur que tu as, de la belle personne que tu es, et de tout ce que tu as accompli et ce que tu peux encore accomplir. Prendre conscience que tu as ta place dans le monde, que tu es venue là pour une raison et que ta présence est déjà un cadeau pour les gens autour de toi, pour ton environnement. Toi comme moi, parfois on s'est planté, on a été à côté de la plaque, on n'a pas fait ce qu'il fallait, on a fait des erreurs, on a essuyé des échecs. Mais les personnes autour de nous, les personnes qui nous aiment, est-ce qu'elles sont parties pour autant ? Est-ce qu'elles se sont moquées de nous ? Est-ce qu'elles nous ont tourné le dos ? Non. Alors tu vois, tu as le droit de te tromper. Tu as le droit de rater. Tu as le droit de ne pas correspondre toujours à tous ces standards que tu t'imposes ou que la société t'impose. Ce n'est pas pour autant que tu vas être rejetée, jetée en pâture et que tu finiras toute seule. Ce n'est pas pour autant qu'on ne t'aimera pas. Je dirais même au contraire. Combien de fois as-tu été touché par la vulnérabilité, la sincérité d'une personne ? Et dans ces cas-là, n'avais-tu pas envie de la rassurer, la consoler, la conforter, l'encourager ? Donc si tu ressens ça pour les autres, qu'est-ce qui t'interdit finalement de ressentir ça pour toi-même ? Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et comprendre ça... aura forcément un impact positif sur ton niveau de perfectionnisme. Car finalement, tu t'autoriseras à être imparfaite, à être tout simplement toi. Et voilà, on arrive à la fin de cet épisode sur lâcher le perfectionnisme. Je pense que ça a été l'un des plus difficiles à faire pour moi, mais j'espère avoir pu t'éclairer. Et je voudrais terminer sur cette citation de Nicole Bordelot. Si vous visez la perfection, vous serez déçus. Mais si vous vous considérez comme une œuvre d'art, en pleine évolution, vous serez en paix. A très bientôt.

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Description

Est-ce que toi aussi, tu as cette fâcheuse habitude de toujours vouloir faire les choses bien ? À la perfection même ?

Cette perfection est souvent mise en avant comme une qualité, mais si c’était en fait un défaut ? 🤔

Je t’en dis plus dans mon dernier épisode de podcast 🎧

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


*****************

🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


Si tu veux avoir accès à d'autres types de contenus c'est par ici :


Tu manques de confiance en toi ?
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Tu te poses des questions sur ton hypersensibilité ?

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#developpementpersonnel #developpementdesoi #croissancepersonelle 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Bonjour à toi, si tu écoutes cet épisode au moment de sa sortie, j'espère que ton été se déroule comme tu le souhaites. Cela fait un moment que j'avais en tête de te parler de perfection, de perfectionnisme. Ça fait un moment que ça me trottait dans l'esprit, mais j'avais l'impression que je n'avais pas encore assez travaillé sur ce point-là. Et du coup, j'avais l'impression que je n'avais pas encore les bonnes clés à te proposer. Et à force de réfléchir, de m'interroger, de me parler à moi-même, je me suis dit, Elsa, en fait, tu veux que ton épisode sur lâcher la perfection soit parfait. Et puis ça m'a fait tilt. Ça m'a donné une raison de plus de le faire. Alors aujourd'hui, nous allons parler de perfectionnisme. Je ne pense pas que le perfectionnisme soit quelque chose qui soit inscrit dans les gènes et qu'on se transmette plus ou moins de génération en génération. Mais à mon sens, ça peut être un trait de personnalité. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur deux notions. La conscienciosité, qui implique une préférence pour l'ordre et l'organisation. C'est un trait de personnalité qui impose d'être prudent, d'être vigilant, d'être très rigoureux, d'être prévoyant aussi. Et le trait de personnalité neuroticisme, qui lui va conduire finalement à vivre des états émotionnels considérés comme négatifs, de manière un peu plus forte. Des états tels que l'anxiété, la culpabilité, la colère ou même la déprime. Et en fait, ces deux traits de personnalité, quand ils sont combinés, peuvent, à mon sens, exacerber finalement ce perfectionnisme. Donc en fait, il y aurait un caractère finalement inné à être perfectionniste. Mais au-delà de ce caractère inné, on retrouve aussi l'impact de l'environnement. Et notamment l'impact... de ses figures parentales ou de ses parents, tout simplement. En effet, la plupart du temps, le perfectionnisme débute dans l'enfance. L'enfant peut subir l'exigence de ses parents et finir par se l'approprier. Si je prends un exemple, étant petite, je voulais toujours être la bonne élève, toujours avoir des bonnes notes, pour faire plaisir à mes parents, parce qu'ils me le demandaient, tout simplement. Et au fur et à mesure du temps, cette exigence, je l'ai intégrée. Et c'est devenu finalement mon référentiel. Je ne voulais plus atteindre l'excellence pour faire plaisir, mais cette excellence était finalement devenue ma norme, mon essentiel. Tout ce processus peut se faire de manière consciente ou non, et souvent il va y avoir des phrases qu'on va entendre pendant notre enfance, certaines actions, certaines réactions de nos parents aussi, qui vont nous faire comprendre finalement que, pour être aimé, pour être apprécié, pour être valorisé, Il faut que l'on soit irréprochable. Et on peut avoir tendance, du coup, à ériger cette règle, cette croyance. Pour être accepté, pour être aimé, je dois être parfaite. Et en tant qu'enfant, on se construit en intégrant cette quête perpétuelle de perfection. Si tu veux en savoir un peu plus sur l'impact des rôles modèles dans la construction de cette croyance, je t'invite à écouter mon épisode sur les messages contraignants. Il s'agit de l'épisode 6. Donc le perfectionnisme peut être quelque chose d'inné, lié à ta personnalité. Il peut aussi être intégré, transmis dans l'enfance, avec notamment tes figures parentales. Mais en fait, il y a autre chose aussi. J'en ai parlé brièvement lors d'un précédent épisode, mais la perfection, elle n'existe pas. Le truc que je ressens et que tu ressens peut-être aussi, c'est que oui, conceptuellement, je le sais, tu le sais, la perfection, c'est un concept. Ma perfection, en fait, elle n'est pas la tienne. Il n'y a pas de définition vraiment universelle de ce que c'est que la perfection. Et donc, c'est qu'une chimère, en quelque sorte, quelque chose qu'on ne peut pas vraiment atteindre et qui n'a pas de réelle objectivité. Je le conçois, en fait, intellectuellement, que ça n'existe pas. Mais dans mon cœur, ce que je ressens, c'est différent. J'ai parfois beau me rappeler à l'ordre, me dire que oui, la perfection, ça n'existe pas, mais... Mon cœur me dit parfois que ce n'est pas assez. que ce n'est pas à la hauteur. Ma perfection n'est pas respectée. Quand on est borné à vouloir être parfait, finalement, on est centré sur nous. On pense que c'est une vision altruiste, qu'on veut délivrer un travail de qualité pour les autres. Alors oui, bien sûr, il y a de ça. Mais pas que. Il y a aussi pas mal d'égoïsme, en fait. C'est peut-être pas ce que tu as envie d'entendre. Mais si ça peut te rassurer, on est dans le même bateau. En fait, la perfection, c'est un peu notre armure pour que les autres ne nous critiquent pas. On ne veut surtout pas donner l'occasion qu'on se moque de nous, qu'on nous critique, qu'on nous blesse. Et pour éviter cela, on met la barre haute, très haute. Si haute parfois, en fait, qu'on ne la voit même pas. Tu sais, quand tu joues à ta perfectionniste, cela peut aussi révéler un manque d'assurance. Une peur du regard des autres, et un syndrome de l'imposteur aussi. En fait, le perfectionnisme, il est lié à l'estime de soi. Comme je le disais, j'ai hésité à enregistrer cet épisode parce que je sais bien que j'ai encore des choses à travailler dessus, et que je suis encore victime de ce fameux perfectionnisme. Parce que oui, j'ai beau être coach, j'ai beau travailler pas mal sur la confiance en soi, ça m'arrive de ne pas être confiante. Ça m'arrive de subir ce syndrome de l'imposteur. Et ça m'arrive d'être figée, un peu comme une enfant qui voudrait se cacher dans les jupes de sa mère. J'ai fait quelques pas, et de par les pas que j'ai fait, je suis légitime en fait à te parler de tout ça. Parce que c'est peut-être des pas que tu n'as pas encore fait de ton côté. Et si je ne peux aider ne serait-ce qu'une personne à avancer vers ce lâcher prise, à abandonner sa perfection, est-ce que ce ne serait pas parfait au final ? Tu l'auras compris, la dernière cause du perfectionnisme que je voulais te présenter, c'est le manque de confiance et d'estime de soi. Le perfectionnisme devient alors une excuse, une barrière de protection, pour éviter que tu sois éventuellement blessé. Maintenant tu vas dire, oui mais tu sais, moi j'aime que les choses elles soient bien faites, je suis consciencieuse. Peut-être, mais en es-tu sûre ? Est-ce que finalement tu t'accroches à la qualité du travail bien fait ? Ou est-ce que, grâce à cette qualité, tu n'es pas critiquable ? Bien sûr, tu peux vouloir faire les choses bien, faire un travail soigné. Mais entre être investi dans son travail et faire les choses à la perfection, il y a un monde en fait. Peut-être qu'aujourd'hui tu vois le perfectionnisme comme une qualité. Laisse-moi t'en montrer les aspects négatifs. Une personne perfectionniste, elle peut facilement basculer dans la procrastination. Elle va avoir tendance à ne pas rendre un travail, même si elle a terminé, à le peaufiner encore et encore, jusqu'à la dernière limite. Elle va repousser et tirer les délais. Dans le monde de l'entrepreneuriat, elle peut ne jamais lancer une offre qui, selon elle, n'est pas assez parfaite. Et non seulement se priver de revenus, mais aussi priver les autres des bienfaits de ses services. Une personne perfectionniste, elle a aussi beaucoup de mal à apprécier ce qu'elle fait, à se féliciter, à célébrer ses succès. Elle va avoir tendance à avoir le verre à moitié vide et non à moitié plein. Elle peut vivre dans une insatisfaction permanente. Et c'est épuisant. C'est épuisant pour elle, mais aussi pour les autres. Et généralement, ce haut niveau d'exigence entraîne du stress, de l'anxiété, qui, poussé à l'extrême, peut provoquer certaines maladies, des insomnies, conduire au burn-out aussi. En tant que bonne perfectionniste, on a tendance à se concentrer sur le résultat et à oublier le process, oublier tout ce qu'on a mis en œuvre, oublier toutes les montagnes qu'on a déjà repoussées. Et puis on peut tomber facilement dans la comparaison, la comparaison avec l'autre. Mais bien sûr, pas celui qui est en retard par rapport à nous, qui n'a pas passé les étapes que l'on a passées. On va toujours regarder la personne qui est plus loin, plus avancée, qui selon nous réussit mieux, et on va se comparer, s'auto-flageller, se dévaloriser. Alors qu'en fait, tu es toi, tu as ton parcours, ton chemin, tu avances à ton rythme. Ton parcours n'est pas mieux ou moins bien que celui d'un autre. C'est essentiel de comprendre ça, d'intégrer ça. En résumé, si on n'agit pas pour les choses qui nous tiennent à cœur, qu'on passe notre temps à procrastiner, si l'on vit continuellement dans le stress, dans l'angoisse H24, et qu'on ne sait pas s'applaudir, qu'on ne sait pas être fier de soi et profiter de la vie, comment peut-on être pleinement épanoui ? Comment peut-on être pleinement heureuse ? Ok, il y a des avantages au perfectionnisme. Le dévouement, la persévérance, la fiabilité. Mais est-ce que tous ces points ne se retrouvent pas dans autre chose ? Dans la conscience professionnelle, par exemple ? Dans la rigueur ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'être perfectionniste ? Je pose ça là, je n'ai pas forcément la réponse. En tout cas, aujourd'hui, moi, dans ma vie, je vois plus le perfectionnisme... comme quelque chose qui m'enferme, qui peut m'empêcher de passer à l'action, m'empêcher de profiter des choses que j'ai accomplies, m'empêcher de lâcher prise, de profiter de l'instant. Après des années de perfectionnisme assidu, si je peux dire, pas facile de lâcher tout ça. Mais j'aimerais qu'on évoque ensemble quelques pistes, j'aimerais te partager quelques réflexions pour t'aider à travailler sur ce point. et pour t'aider à lâcher, ne serait-ce qu'un peu, ton perfectionnisme. La première chose que je vais évoquer avec toi, ce sont tous ces aspects négatifs du perfectionnisme. On l'a déjà vu un peu plus tôt dans l'épisode, mais revenons dessus. Demande-toi comment ce serait si tu n'étais pas perfectionniste. Qu'est-ce que tu ferais de plus ? Qu'est-ce que tu ferais de différent ? Quel avantage tu en retirerais ? A ne pas toujours vouloir que tout soit parfait à 100%. Interroge-toi vraiment sur ses bénéfices. A vouloir que tout soit parfait, on est dans un immobilisme. Et cet immobilisme, il est contre-productif. Il te dessert. Tu penses te protéger, en cherchant toujours la perfection, mais en fait tu te fais du mal. Tu t'empêches d'aller là où tu veux aller, de peur de ne pas être à la hauteur. Mais finalement, si tu ne fais rien, de toute façon tu n'es pas à la hauteur. De toute façon tu échoues, entre guillemets. Alors qu'est-ce que tu risques ? Si ce n'est d'y arriver, prends conscience que ce perfectionnisme te freine. Il t'empêche de regarder les choses en face, la réalité en face. Il ne t'incite pas à considérer l'échec comme quelque chose d'utile, comme un feedback. Au contraire, il t'enferme. Il t'enferme dans un cadre, dans des choses qu'il faudrait faire ou ne pas faire. Il gêne ta créativité. Si tu ne devais te poser qu'une seule question, c'est celle-ci. Qu'est-ce que je ferais si je n'étais pas autant perfectionniste ? Tu as la réponse ? Ok, super. Alors vas-y. Fais-le. Qu'est-ce que t'attends ? Pour réussir à lâcher ce perfectionnisme, je te recommande donc de prendre conscience de tous ces aspects négatifs, de tous ces freins que te met ce perfectionniste finalement. Autre piste ? Développe ta bienveillance envers toi-même. Et oui, tu es bien trop souvent ta pire ennemie. Tu te flagelles encore et encore parce que tu n'arrives pas à faire des choses selon certains standards que tu t'es fixé. Mais si pour une fois... Tu as arrêté de te concentrer sur les résultats, et que tu regardais tous les moyens que tu as mis en place, toute l'énergie que tu as déployée, et finalement, tous les petits pas que tu as déjà faits ? Je sais, tu veux être à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi ? De qui finalement ? Et puis, elle est où cette hauteur ? Est-ce vraiment toi qui la définis ? Est-ce qu'elle est ne serait-ce qu'accessible ? Ou quoi que tu fasses ? et ce que c'est voué à l'échec. Avoir un haut niveau d'exigence, ok. Mais pourquoi vouloir plus ? Oublie un peu le résultat. Ce qui compte, c'est toute l'énergie que tu vas déployer. Toutes les actions que tu vas mener. Toutes ces tentatives, tous ces apprentissages. Ce qui compte, c'est de suivre ton cœur. Et si tu y mets du cœur, alors ce sera parfait. Pour être transparente avec toi, J'ai du mal à enregistrer cet épisode. La fatigue, peut-être. Le sujet, très certainement. Et à ce moment de l'épisode où je devrais t'éclairer, où je devrais te donner un mode d'emploi, bah, c'est pas très fluide en fait. C'est poussif. Je cherche mes mots. J'ai du mal à organiser mes idées. Et puis surtout, j'ai mon critique intérieur qui vient me faire un coucou. Et qui me dit... Elsa, ce n'est définitivement pas ton meilleur épisode. Peut-être. Mais qu'importe. Et c'est exactement ça, lâcher le perfectionnisme. C'est se dire, qu'importe, ça ne sera pas parfait. Et alors ? D'ailleurs parfait pour qui ? Et alors ? Au moins, j'aurais essayé. J'aurais passé quelques idées. J'aurais peut-être incité d'autres personnes à faire pareil. C'est la deuxième clé, travailler cette bienveillance envers soi. Apprendre à se parler gentiment, comme une personne chère à notre cœur. Se rassurer, se conforter, se soutenir. Donc je vais remplacer mes pensées de ce ne sera pas mon meilleur épisode par je fais de mon mieux et je livre ma vérité Et ma vérité, elle est parfaite, parce que c'est la mienne et parce qu'elle est sincère, tout simplement. Et enfin, le dernier axe de développement pour réussir à en finir avec le perfectionnisme, c'est de développer ton estime de toi, de renforcer, de nourrir ta valeur, d'être vraiment consciente de qui tu es, de la valeur que tu as, de la belle personne que tu es, et de tout ce que tu as accompli et ce que tu peux encore accomplir. Prendre conscience que tu as ta place dans le monde, que tu es venue là pour une raison et que ta présence est déjà un cadeau pour les gens autour de toi, pour ton environnement. Toi comme moi, parfois on s'est planté, on a été à côté de la plaque, on n'a pas fait ce qu'il fallait, on a fait des erreurs, on a essuyé des échecs. Mais les personnes autour de nous, les personnes qui nous aiment, est-ce qu'elles sont parties pour autant ? Est-ce qu'elles se sont moquées de nous ? Est-ce qu'elles nous ont tourné le dos ? Non. Alors tu vois, tu as le droit de te tromper. Tu as le droit de rater. Tu as le droit de ne pas correspondre toujours à tous ces standards que tu t'imposes ou que la société t'impose. Ce n'est pas pour autant que tu vas être rejetée, jetée en pâture et que tu finiras toute seule. Ce n'est pas pour autant qu'on ne t'aimera pas. Je dirais même au contraire. Combien de fois as-tu été touché par la vulnérabilité, la sincérité d'une personne ? Et dans ces cas-là, n'avais-tu pas envie de la rassurer, la consoler, la conforter, l'encourager ? Donc si tu ressens ça pour les autres, qu'est-ce qui t'interdit finalement de ressentir ça pour toi-même ? Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et comprendre ça... aura forcément un impact positif sur ton niveau de perfectionnisme. Car finalement, tu t'autoriseras à être imparfaite, à être tout simplement toi. Et voilà, on arrive à la fin de cet épisode sur lâcher le perfectionnisme. Je pense que ça a été l'un des plus difficiles à faire pour moi, mais j'espère avoir pu t'éclairer. Et je voudrais terminer sur cette citation de Nicole Bordelot. Si vous visez la perfection, vous serez déçus. Mais si vous vous considérez comme une œuvre d'art, en pleine évolution, vous serez en paix. A très bientôt.

Description

Est-ce que toi aussi, tu as cette fâcheuse habitude de toujours vouloir faire les choses bien ? À la perfection même ?

Cette perfection est souvent mise en avant comme une qualité, mais si c’était en fait un défaut ? 🤔

Je t’en dis plus dans mon dernier épisode de podcast 🎧

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


*****************

🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


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  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Bonjour à toi, si tu écoutes cet épisode au moment de sa sortie, j'espère que ton été se déroule comme tu le souhaites. Cela fait un moment que j'avais en tête de te parler de perfection, de perfectionnisme. Ça fait un moment que ça me trottait dans l'esprit, mais j'avais l'impression que je n'avais pas encore assez travaillé sur ce point-là. Et du coup, j'avais l'impression que je n'avais pas encore les bonnes clés à te proposer. Et à force de réfléchir, de m'interroger, de me parler à moi-même, je me suis dit, Elsa, en fait, tu veux que ton épisode sur lâcher la perfection soit parfait. Et puis ça m'a fait tilt. Ça m'a donné une raison de plus de le faire. Alors aujourd'hui, nous allons parler de perfectionnisme. Je ne pense pas que le perfectionnisme soit quelque chose qui soit inscrit dans les gènes et qu'on se transmette plus ou moins de génération en génération. Mais à mon sens, ça peut être un trait de personnalité. En faisant quelques recherches, je suis tombée sur deux notions. La conscienciosité, qui implique une préférence pour l'ordre et l'organisation. C'est un trait de personnalité qui impose d'être prudent, d'être vigilant, d'être très rigoureux, d'être prévoyant aussi. Et le trait de personnalité neuroticisme, qui lui va conduire finalement à vivre des états émotionnels considérés comme négatifs, de manière un peu plus forte. Des états tels que l'anxiété, la culpabilité, la colère ou même la déprime. Et en fait, ces deux traits de personnalité, quand ils sont combinés, peuvent, à mon sens, exacerber finalement ce perfectionnisme. Donc en fait, il y aurait un caractère finalement inné à être perfectionniste. Mais au-delà de ce caractère inné, on retrouve aussi l'impact de l'environnement. Et notamment l'impact... de ses figures parentales ou de ses parents, tout simplement. En effet, la plupart du temps, le perfectionnisme débute dans l'enfance. L'enfant peut subir l'exigence de ses parents et finir par se l'approprier. Si je prends un exemple, étant petite, je voulais toujours être la bonne élève, toujours avoir des bonnes notes, pour faire plaisir à mes parents, parce qu'ils me le demandaient, tout simplement. Et au fur et à mesure du temps, cette exigence, je l'ai intégrée. Et c'est devenu finalement mon référentiel. Je ne voulais plus atteindre l'excellence pour faire plaisir, mais cette excellence était finalement devenue ma norme, mon essentiel. Tout ce processus peut se faire de manière consciente ou non, et souvent il va y avoir des phrases qu'on va entendre pendant notre enfance, certaines actions, certaines réactions de nos parents aussi, qui vont nous faire comprendre finalement que, pour être aimé, pour être apprécié, pour être valorisé, Il faut que l'on soit irréprochable. Et on peut avoir tendance, du coup, à ériger cette règle, cette croyance. Pour être accepté, pour être aimé, je dois être parfaite. Et en tant qu'enfant, on se construit en intégrant cette quête perpétuelle de perfection. Si tu veux en savoir un peu plus sur l'impact des rôles modèles dans la construction de cette croyance, je t'invite à écouter mon épisode sur les messages contraignants. Il s'agit de l'épisode 6. Donc le perfectionnisme peut être quelque chose d'inné, lié à ta personnalité. Il peut aussi être intégré, transmis dans l'enfance, avec notamment tes figures parentales. Mais en fait, il y a autre chose aussi. J'en ai parlé brièvement lors d'un précédent épisode, mais la perfection, elle n'existe pas. Le truc que je ressens et que tu ressens peut-être aussi, c'est que oui, conceptuellement, je le sais, tu le sais, la perfection, c'est un concept. Ma perfection, en fait, elle n'est pas la tienne. Il n'y a pas de définition vraiment universelle de ce que c'est que la perfection. Et donc, c'est qu'une chimère, en quelque sorte, quelque chose qu'on ne peut pas vraiment atteindre et qui n'a pas de réelle objectivité. Je le conçois, en fait, intellectuellement, que ça n'existe pas. Mais dans mon cœur, ce que je ressens, c'est différent. J'ai parfois beau me rappeler à l'ordre, me dire que oui, la perfection, ça n'existe pas, mais... Mon cœur me dit parfois que ce n'est pas assez. que ce n'est pas à la hauteur. Ma perfection n'est pas respectée. Quand on est borné à vouloir être parfait, finalement, on est centré sur nous. On pense que c'est une vision altruiste, qu'on veut délivrer un travail de qualité pour les autres. Alors oui, bien sûr, il y a de ça. Mais pas que. Il y a aussi pas mal d'égoïsme, en fait. C'est peut-être pas ce que tu as envie d'entendre. Mais si ça peut te rassurer, on est dans le même bateau. En fait, la perfection, c'est un peu notre armure pour que les autres ne nous critiquent pas. On ne veut surtout pas donner l'occasion qu'on se moque de nous, qu'on nous critique, qu'on nous blesse. Et pour éviter cela, on met la barre haute, très haute. Si haute parfois, en fait, qu'on ne la voit même pas. Tu sais, quand tu joues à ta perfectionniste, cela peut aussi révéler un manque d'assurance. Une peur du regard des autres, et un syndrome de l'imposteur aussi. En fait, le perfectionnisme, il est lié à l'estime de soi. Comme je le disais, j'ai hésité à enregistrer cet épisode parce que je sais bien que j'ai encore des choses à travailler dessus, et que je suis encore victime de ce fameux perfectionnisme. Parce que oui, j'ai beau être coach, j'ai beau travailler pas mal sur la confiance en soi, ça m'arrive de ne pas être confiante. Ça m'arrive de subir ce syndrome de l'imposteur. Et ça m'arrive d'être figée, un peu comme une enfant qui voudrait se cacher dans les jupes de sa mère. J'ai fait quelques pas, et de par les pas que j'ai fait, je suis légitime en fait à te parler de tout ça. Parce que c'est peut-être des pas que tu n'as pas encore fait de ton côté. Et si je ne peux aider ne serait-ce qu'une personne à avancer vers ce lâcher prise, à abandonner sa perfection, est-ce que ce ne serait pas parfait au final ? Tu l'auras compris, la dernière cause du perfectionnisme que je voulais te présenter, c'est le manque de confiance et d'estime de soi. Le perfectionnisme devient alors une excuse, une barrière de protection, pour éviter que tu sois éventuellement blessé. Maintenant tu vas dire, oui mais tu sais, moi j'aime que les choses elles soient bien faites, je suis consciencieuse. Peut-être, mais en es-tu sûre ? Est-ce que finalement tu t'accroches à la qualité du travail bien fait ? Ou est-ce que, grâce à cette qualité, tu n'es pas critiquable ? Bien sûr, tu peux vouloir faire les choses bien, faire un travail soigné. Mais entre être investi dans son travail et faire les choses à la perfection, il y a un monde en fait. Peut-être qu'aujourd'hui tu vois le perfectionnisme comme une qualité. Laisse-moi t'en montrer les aspects négatifs. Une personne perfectionniste, elle peut facilement basculer dans la procrastination. Elle va avoir tendance à ne pas rendre un travail, même si elle a terminé, à le peaufiner encore et encore, jusqu'à la dernière limite. Elle va repousser et tirer les délais. Dans le monde de l'entrepreneuriat, elle peut ne jamais lancer une offre qui, selon elle, n'est pas assez parfaite. Et non seulement se priver de revenus, mais aussi priver les autres des bienfaits de ses services. Une personne perfectionniste, elle a aussi beaucoup de mal à apprécier ce qu'elle fait, à se féliciter, à célébrer ses succès. Elle va avoir tendance à avoir le verre à moitié vide et non à moitié plein. Elle peut vivre dans une insatisfaction permanente. Et c'est épuisant. C'est épuisant pour elle, mais aussi pour les autres. Et généralement, ce haut niveau d'exigence entraîne du stress, de l'anxiété, qui, poussé à l'extrême, peut provoquer certaines maladies, des insomnies, conduire au burn-out aussi. En tant que bonne perfectionniste, on a tendance à se concentrer sur le résultat et à oublier le process, oublier tout ce qu'on a mis en œuvre, oublier toutes les montagnes qu'on a déjà repoussées. Et puis on peut tomber facilement dans la comparaison, la comparaison avec l'autre. Mais bien sûr, pas celui qui est en retard par rapport à nous, qui n'a pas passé les étapes que l'on a passées. On va toujours regarder la personne qui est plus loin, plus avancée, qui selon nous réussit mieux, et on va se comparer, s'auto-flageller, se dévaloriser. Alors qu'en fait, tu es toi, tu as ton parcours, ton chemin, tu avances à ton rythme. Ton parcours n'est pas mieux ou moins bien que celui d'un autre. C'est essentiel de comprendre ça, d'intégrer ça. En résumé, si on n'agit pas pour les choses qui nous tiennent à cœur, qu'on passe notre temps à procrastiner, si l'on vit continuellement dans le stress, dans l'angoisse H24, et qu'on ne sait pas s'applaudir, qu'on ne sait pas être fier de soi et profiter de la vie, comment peut-on être pleinement épanoui ? Comment peut-on être pleinement heureuse ? Ok, il y a des avantages au perfectionnisme. Le dévouement, la persévérance, la fiabilité. Mais est-ce que tous ces points ne se retrouvent pas dans autre chose ? Dans la conscience professionnelle, par exemple ? Dans la rigueur ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'être perfectionniste ? Je pose ça là, je n'ai pas forcément la réponse. En tout cas, aujourd'hui, moi, dans ma vie, je vois plus le perfectionnisme... comme quelque chose qui m'enferme, qui peut m'empêcher de passer à l'action, m'empêcher de profiter des choses que j'ai accomplies, m'empêcher de lâcher prise, de profiter de l'instant. Après des années de perfectionnisme assidu, si je peux dire, pas facile de lâcher tout ça. Mais j'aimerais qu'on évoque ensemble quelques pistes, j'aimerais te partager quelques réflexions pour t'aider à travailler sur ce point. et pour t'aider à lâcher, ne serait-ce qu'un peu, ton perfectionnisme. La première chose que je vais évoquer avec toi, ce sont tous ces aspects négatifs du perfectionnisme. On l'a déjà vu un peu plus tôt dans l'épisode, mais revenons dessus. Demande-toi comment ce serait si tu n'étais pas perfectionniste. Qu'est-ce que tu ferais de plus ? Qu'est-ce que tu ferais de différent ? Quel avantage tu en retirerais ? A ne pas toujours vouloir que tout soit parfait à 100%. Interroge-toi vraiment sur ses bénéfices. A vouloir que tout soit parfait, on est dans un immobilisme. Et cet immobilisme, il est contre-productif. Il te dessert. Tu penses te protéger, en cherchant toujours la perfection, mais en fait tu te fais du mal. Tu t'empêches d'aller là où tu veux aller, de peur de ne pas être à la hauteur. Mais finalement, si tu ne fais rien, de toute façon tu n'es pas à la hauteur. De toute façon tu échoues, entre guillemets. Alors qu'est-ce que tu risques ? Si ce n'est d'y arriver, prends conscience que ce perfectionnisme te freine. Il t'empêche de regarder les choses en face, la réalité en face. Il ne t'incite pas à considérer l'échec comme quelque chose d'utile, comme un feedback. Au contraire, il t'enferme. Il t'enferme dans un cadre, dans des choses qu'il faudrait faire ou ne pas faire. Il gêne ta créativité. Si tu ne devais te poser qu'une seule question, c'est celle-ci. Qu'est-ce que je ferais si je n'étais pas autant perfectionniste ? Tu as la réponse ? Ok, super. Alors vas-y. Fais-le. Qu'est-ce que t'attends ? Pour réussir à lâcher ce perfectionnisme, je te recommande donc de prendre conscience de tous ces aspects négatifs, de tous ces freins que te met ce perfectionniste finalement. Autre piste ? Développe ta bienveillance envers toi-même. Et oui, tu es bien trop souvent ta pire ennemie. Tu te flagelles encore et encore parce que tu n'arrives pas à faire des choses selon certains standards que tu t'es fixé. Mais si pour une fois... Tu as arrêté de te concentrer sur les résultats, et que tu regardais tous les moyens que tu as mis en place, toute l'énergie que tu as déployée, et finalement, tous les petits pas que tu as déjà faits ? Je sais, tu veux être à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi ? De qui finalement ? Et puis, elle est où cette hauteur ? Est-ce vraiment toi qui la définis ? Est-ce qu'elle est ne serait-ce qu'accessible ? Ou quoi que tu fasses ? et ce que c'est voué à l'échec. Avoir un haut niveau d'exigence, ok. Mais pourquoi vouloir plus ? Oublie un peu le résultat. Ce qui compte, c'est toute l'énergie que tu vas déployer. Toutes les actions que tu vas mener. Toutes ces tentatives, tous ces apprentissages. Ce qui compte, c'est de suivre ton cœur. Et si tu y mets du cœur, alors ce sera parfait. Pour être transparente avec toi, J'ai du mal à enregistrer cet épisode. La fatigue, peut-être. Le sujet, très certainement. Et à ce moment de l'épisode où je devrais t'éclairer, où je devrais te donner un mode d'emploi, bah, c'est pas très fluide en fait. C'est poussif. Je cherche mes mots. J'ai du mal à organiser mes idées. Et puis surtout, j'ai mon critique intérieur qui vient me faire un coucou. Et qui me dit... Elsa, ce n'est définitivement pas ton meilleur épisode. Peut-être. Mais qu'importe. Et c'est exactement ça, lâcher le perfectionnisme. C'est se dire, qu'importe, ça ne sera pas parfait. Et alors ? D'ailleurs parfait pour qui ? Et alors ? Au moins, j'aurais essayé. J'aurais passé quelques idées. J'aurais peut-être incité d'autres personnes à faire pareil. C'est la deuxième clé, travailler cette bienveillance envers soi. Apprendre à se parler gentiment, comme une personne chère à notre cœur. Se rassurer, se conforter, se soutenir. Donc je vais remplacer mes pensées de ce ne sera pas mon meilleur épisode par je fais de mon mieux et je livre ma vérité Et ma vérité, elle est parfaite, parce que c'est la mienne et parce qu'elle est sincère, tout simplement. Et enfin, le dernier axe de développement pour réussir à en finir avec le perfectionnisme, c'est de développer ton estime de toi, de renforcer, de nourrir ta valeur, d'être vraiment consciente de qui tu es, de la valeur que tu as, de la belle personne que tu es, et de tout ce que tu as accompli et ce que tu peux encore accomplir. Prendre conscience que tu as ta place dans le monde, que tu es venue là pour une raison et que ta présence est déjà un cadeau pour les gens autour de toi, pour ton environnement. Toi comme moi, parfois on s'est planté, on a été à côté de la plaque, on n'a pas fait ce qu'il fallait, on a fait des erreurs, on a essuyé des échecs. Mais les personnes autour de nous, les personnes qui nous aiment, est-ce qu'elles sont parties pour autant ? Est-ce qu'elles se sont moquées de nous ? Est-ce qu'elles nous ont tourné le dos ? Non. Alors tu vois, tu as le droit de te tromper. Tu as le droit de rater. Tu as le droit de ne pas correspondre toujours à tous ces standards que tu t'imposes ou que la société t'impose. Ce n'est pas pour autant que tu vas être rejetée, jetée en pâture et que tu finiras toute seule. Ce n'est pas pour autant qu'on ne t'aimera pas. Je dirais même au contraire. Combien de fois as-tu été touché par la vulnérabilité, la sincérité d'une personne ? Et dans ces cas-là, n'avais-tu pas envie de la rassurer, la consoler, la conforter, l'encourager ? Donc si tu ressens ça pour les autres, qu'est-ce qui t'interdit finalement de ressentir ça pour toi-même ? Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et comprendre ça... aura forcément un impact positif sur ton niveau de perfectionnisme. Car finalement, tu t'autoriseras à être imparfaite, à être tout simplement toi. Et voilà, on arrive à la fin de cet épisode sur lâcher le perfectionnisme. Je pense que ça a été l'un des plus difficiles à faire pour moi, mais j'espère avoir pu t'éclairer. Et je voudrais terminer sur cette citation de Nicole Bordelot. Si vous visez la perfection, vous serez déçus. Mais si vous vous considérez comme une œuvre d'art, en pleine évolution, vous serez en paix. A très bientôt.

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