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Un chemin vers soi : le podcast pour les hypersensibles

27. Apprendre à dire non

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22min |19/07/2023
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Description

Dans cet épisode spécial, nous allons plonger dans l'art délicat de dire non. Pourquoi est-ce si difficile pour certaines d'entre nous ? Quels sont les avantages puissants qui découlent de cette simple petite syllabe ? Et bien sûr, je te partagerai quelques astuces infaillibles pour réussir à dire non avec assurance.

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


*****************

🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


Si tu veux avoir accès à d'autres types de contenus c'est par ici:


Tu manques de confiance en toi ?
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Tu te poses des questions sur ton hypersensibilité ?

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#developpementpersonnel #developpementdesoi #croissancepersonelle #croyances #oseretresoi #oserêtresoi #alignement #affirmationdesoi #sereconnecterasoi 


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello Hello, bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet clé pour ton épanouissement et qui concerne de nombreuses femmes, notamment les femmes hypersensibles qui ont un degré d'empathie et qui ont tendance à faire passer les autres avant elles-mêmes. Mais pas que. On va parler d'affirmation de soi et bien évidemment de comment apprendre à dire non. Pour avoir parlé récemment avec des amis, c'est une problématique qui touche beaucoup d'entre nous. Et moi-même, j'ai longtemps eu des difficultés à dire non. Dans cet épisode, on va essayer de comprendre pourquoi certaines d'entre nous ont plus de difficultés à dire non que les autres. On verra également les avantages que l'on a à pouvoir dire non, ce petit mot simple de trois lettres mais qui peut être parfois si compliqué à prononcer. Et puis, dans une dernière partie, je te proposerai quelques astuces, quelques tips pour réussir à dire non plus facilement. Je pose ça là, mais comme d'habitude, si cet épisode te plaît, je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à le noter. Si, bien sûr, ta plateforme d'écoute te le permet. Et à me laisser un commentaire. C'est ce qu'a fait Léna, qui m'a laissé le commentaire suivant. Un super podcast. Très intéressant pour comprendre notre fonctionnement intérieur et reprendre confiance en soi. Tout est clair et bien illustré. Avec une voix agréable. Je recommande vraiment à tous... Et merci à vous Elsa pour vos conseils. Merci mille fois Léna pour ce commentaire qui me va droit au cœur, et j'espère que tu continueras à apprécier mes contenus. Allez, après cette longue introduction, je te propose de rentrer directement dans le vif du sujet. Pourquoi certaines d'entre nous ont plus de mal à dire non que les autres ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux devant ce fameux non ? Pourquoi pour certaines, cela semble inné ? Et pour d'autres, cela demande un véritable effort, un travail sur soi. Comme souvent en développement personnel, on trouve les raisons dans notre enfance, dans l'éducation que l'on a reçue, dans la manière dont nos parents ou bien nos figures parentales se sont comportées avec nous. Donc si aujourd'hui tu as du mal à dire non, il est possible que l'on t'ait inculqué dans l'enfance, de manière plus ou moins consciente, Qu'il fallait être gentil, qu'il fallait aider les autres, être serviable, qu'en fait c'était une qualité, même un devoir, de devoir se plier aux exigences des autres, de devoir dire oui à tout. Et toi, bah, toi tu as intégré ça. Tu as développé la croyance qu'être une bonne personne finalement, ça veut dire aider les autres. Donc. Quand on te demande si tu peux aller chercher quelqu'un que tu ne connais même pas à l'aéroport à 3h du matin, tu as tendance à dire oui. Bon, j'exagère peut-être sur l'exemple, quoique je suis sûre que ce genre d'événement est arrivé à certaines d'entre vous. Mais je pense que tu vois un peu l'idée. Je suis sûre que ça t'est déjà arrivé de dire oui, alors qu'au fond, tu pensais non. Juste pour rendre service à quelqu'un. Aller faire une course pour elle, par exemple, jouer les chauffeurs, peut-être prêter ta voiture, prêter de l'argent, et j'en passe. Quand on te demande un service, c'est comme si une petite voix intérieure te disait Attention, tu n'as pas le droit de dire non. Si tu dis non, tu prouveras aux autres et à toi-même que tu es une mauvaise fille, une mauvaise personne. Et je le répète, tout ça peut être conscient, mais aussi inconscient, en fait. Peut-être que c'est ton cas et que tu ne t'en es pas rendu compte jusqu'à présent. Et puis dire non, ça peut être blesser l'autre aussi. Et en tant que personne hypersensible, en tant que personne très empathique, c'est douloureux, on n'a pas envie de blesser les autres. On n'a pas envie de leur faire de mal. On préfère parfois s'en faire à nous-mêmes qu'en faire aux autres. Donc il peut arriver que tu dises oui pour ne pas blesser les autres, pour ne pas leur faire de mal, pour ne pas ressentir toutes ces émotions négatives. Et puis si tu es hypersensible, vu que tu as tendance à être une éponge émotionnelle, le non que tu vas prononcer, il va te revenir en pleine face en fait. Et tu vas pouvoir ressentir toutes ces émotions, toute cette tristesse ou cette colère que la personne en face de toi qui aura reçu ton nom va ressentir. Et pour éviter tout ça, parfois c'est plus facile de dire oui, tout simplement. Si je reviens sur l'éducation, tu peux avoir du mal à dire non parce que tu as été conditionné à dire oui. Conditionné par des messages contraignants, notamment, à faire plaisir. Si cette notion de message contraignant ne te parle pas, ou si tu ne t'en rappelles pas précisément, je t'invite à écouter ou à réécouter l'épisode 6, où je parle de ces messages inconscients. Ces injonctions, ces drivers ou ces messages contraignants, ils ont plusieurs noms, qui finalement t'empêchent d'être pleinement toi-même et t'incitent à réagir de manière automatique à certaines situations. Parmi ces situations, on retrouve le fameux fait plaisir, où tu as tendance, comme son nom l'indique, à vouloir faire plaisir aux autres, à faire passer leurs besoins avant les tiens. Mais au-delà de ce conditionnement familial, des parents ou des figures parentales, On a aussi la société. La société, elle aussi, nous pousse à nous comporter de telle ou telle façon. On voit notamment le rôle de la femme dans nos sociétés modernes, qui peut rendre ton nom difficile. Parce qu'une femme, elle devrait s'occuper de la maison, s'occuper des enfants, s'occuper de son conjoint, tout en travaillant bien sûr, sinon c'est pas drôle. C'est pourquoi tu peux parfois te sentir coupable de dire non. Non, je n'ai pas envie de... Faire le ménage, non je n'ai pas envie de faire le repas, non je te laisse toucher les enfants, ou encore non je n'irai pas faire les courses. Et je parle de non dans le sens où il y a une question, mais parfois il n'y a pas de question, cette question elle est interne. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis, mais parfois la question elle est en fait implicite. Et on dit oui quand même, on ne nous a pas posé de question, mais on s'oblige, on s'obstine à vouloir tout faire, sans demander d'aide. Et ça peut finir en dépression, en burn-out, en surmenage, et c'est tout ce qu'on veut éviter. Pour bon nombre d'entre nous, on nous a appris que c'était notre rôle de tout gérer. Et cela est plus ou moins intense en fonction des cultures, en fonction des pays, mais je pense qu'on a toutes cette croyance qu'une bonne femme, elle sait tout gérer. Alors on se dit qu'on doit le faire. Et même si on n'en a pas la force, on dit oui. Parce que quelque part, dire non, ce serait avouer qu'on n'est pas capable, qu'on est faible, qu'on n'est pas à la hauteur. Je vais m'arrêter tout de suite sur ce point. C'est faux. Totalement faux. Ce n'est qu'une croyance. Et cette croyance, si elle ne te convient plus, tu peux décider d'en changer. Tu peux décider de croire autre chose. Bon ok, ça ne se fait pas en deux minutes, pas en claquons des doigts, ce n'est pas si simple, mais c'est possible. À ce stade, peut-être que tu ne te reconnais pas, tu te dis que tu n'es pas concernée, qu'on ne t'a jamais inculqué tout ça, que toutes ces croyances de tes parents, ta famille, la société, c'est pas pour toi. Peut-être. Peut-être que je suis à côté de la plaque. Peut-être qu'autant de mots n'a été dit en ce sens. Mais si tu penses à ta mère, à sa façon de se comporter, à toutes ces sollicitations qu'elle avait et qu'elle a peut-être encore, au nombre de fois où tu l'as entendu dire non, est-ce qu'elle disait souvent non ? Est-ce qu'elle prenait du temps pour elle ? Est-ce qu'elle pensait à elle ? Ou est-ce qu'elle s'occupait toujours des autres ? Nos parents sont nos modèles, qu'on le veuille ou non. Et bien souvent, on fait pareil. Une autre croyance qui peut te mener à la vie dure, si tu souhaites dire davantage non, si tu dis non, tu vas être rejeté. Avec cette croyance, pour moi, on touche vraiment le cœur du problème. Pour beaucoup, derrière ce non, Il y a une peur. Car dire non signifie courir le risque d'être rejeté par l'autre, de se retrouver seul. Et pour ne pas courir ce risque, certaines disent oui, pour rester dans le groupe. C'est hyper vrai notamment à l'adolescence, mais pas que. Quoi qu'on dise, l'homme est un animal social. Il a besoin des autres. Il a besoin de faire partie d'un groupe, d'une communauté. Si tu crois consciemment ou non que si tu dis non, tu seras rejeté, forcément, tu vas avoir tendance à dire oui. Et c'est valable dans la vie perso, mais aussi dans la vie pro. Exprimer un refus, c'est perdre potentiellement l'approbation des autres. L'approbation de son chef, par exemple, de ses collègues. Mais c'est un peu plus vicieux que ça, c'est aussi... C'est aussi se rendre indispensable pour prouver sa valeur. Et ça, ça peut être très vrai dans le monde de l'entreprise. Je me souviens, quand j'étais encore salariée, il m'est arrivé de gérer beaucoup de projets en même temps, beaucoup de dossiers, et j'avais coutume de dire que j'étais sous l'eau. J'avais parfois du mal à dire non à certaines tâches, notamment au début de carrière. Parce que j'avais cette croyance que si je disais oui à tout, je serais considérée comme compétente. Je me disais que si on me demandait de gérer telle ou telle chose, c'est que j'en avais la capacité. Et que même si c'était challengeant, et que finalement peu de personnes pouvaient le faire, moi je le pouvais. Moi j'allais le faire. Moi je devais gérer. Parce que moi, j'étais superwoman. Il y a un côté très... comment dire... égocentrique dans ce que je dis. Et pourtant oui. Mais je me rends compte qu'aujourd'hui, à quel point c'était malsain en fait. Parce que quand je disais que j'étais sous l'eau, et que je souffrais de cette situation, il y avait une part de moi qui était satisfaite. Car ça voulait dire que j'étais importante. Ça voulait dire que j'avais de la valeur, que j'avais ma place, que peut-être j'étais irremplaçable. Et en fait, je cherchais à être irremplaçable, à faire des choses quasi impossibles, des choses qui étaient parfois perdues d'avance. Je voulais me prouver à moi-même et prouver aux autres que ma valeur était là, que je méritais ma place. Si ce que je te raconte résonne en toi, laisse-moi te dire une chose. Ta valeur, elle ne dépend pas de ce que tu fais. Ta valeur, tu l'as et point barre en fait. Que tu gères 50 dossiers en même temps ou un seul, on s'en fout. Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et si tu n'en es pas convaincu, je t'invite à écouter l'épisode 16 du podcast qui s'appelle justement Tu as de la valeur Ta valeur, elle est là quoi qu'il arrive. Tu en es responsable. Et personne, je dis bien personne, ne peut te retirer ça. Donc pourquoi tu dis oui quand tu penses non ? Pour faire plaisir aux autres, pour prouver ta valeur. Cette notion de valeur, elle est tellement essentielle. Lorsqu'on a des difficultés à dire non, c'est bien souvent à cause d'un manque d'estime de soi. On accorde plus d'importance à l'autre, aux besoins de l'autre, qu'à soi-même et à ses propres besoins. Avant d'évoquer les astuces pour réussir plus facilement à dire non, Je voulais repasser en revue avec toi tous les avantages que tu as à travailler sur ce point-là, si c'est difficile pour toi. J'aimerais que tu prennes conscience de l'impact que cela peut avoir sur ta vie, sur ton bien-être. Le premier avantage, qui est essentiel, c'est de préserver ta santé en fait. À force de dire oui à tout, tu te mets en danger physiquement, tu te mets en danger mentalement. Tu risques l'épuisement, la dépression, le burn-out. Savoir t'affirmer, exprimer un refus, c'est donc faire attention à ta santé, à ton bien-être. C'est vital en fait. Le deuxième avantage, en apprenant à dire non, tu te libères de ces injonctions, de ces conditionnements imposés par ta famille, par la société. Tu te reconnectes à toi, à ton essence, à qui tu es. à ce dont tu as besoin pour ta vie, pour être épanouie. Et en faisant ça, tu te détaches aussi du regard des autres, du jugement de l'autre. Tu n'es plus dépendante de l'approbation des autres. Tu sais que ton opinion, que tes besoins ont de la valeur et de l'importance. Alors tu gagnes en liberté. En posant tes limites, tu reprends le contrôle de ton temps. Je dirais même, tu reprends le contrôle de ta vie. Tu te libères des obligations. pour revenir à ce qui est essentiel pour toi. Et enfin, savoir dire non, c'est se respecter. Être consciente de sa valeur, nourrir son estime de soi et sa confiance en soi. En disant non, tu envoies un message à ton corps, tu envoies un message à ton cœur, tu envoies un message au monde qui dit je mérite d'être respecté et je me respecte C'est essentiel. N'oublie jamais ça. Tu mérites d'être respecté. Et tu dois te respecter. Savoir dire non, c'est s'aimer assez pour ne pas subir toutes ces demandes extérieures. C'est écouter tes besoins. C'est avoir une estime de soi assez solide pour accepter un éventuel conflit, des jugements négatifs, voire une perte. Et puis c'est également faire le tri, car si quelqu'un s'éloigne de toi parce que tu lui as dit non, alors... Est-ce qu'il devait vraiment être dans ta vie ? Maintenant que l'on a vu tout ça, que tu as pris conscience d'où venait ta difficulté à dire non, que tu as mis le doigt sur les principaux avantages que tu as à poser tes limites, voyons ensemble quelques astuces pour t'aider à dire non plus facilement. La première chose que je voulais souligner, c'est qu'il y a toujours un non derrière un oui. Quand tu dis oui à quelque chose, cela entraîne systématiquement un non pour autre chose. Alors désormais, quand tu diras oui, demande-toi à quoi tu dis non aussi, à quoi tu renonces. Et est-ce que cela vaut vraiment la peine ? Parce que oui, jusqu'à présent je ne l'ai pas dit, mais le but n'est pas de dire non à chaque fois. Et bien entendu, par moment, tu vas dire oui. pour aider, pour faire plaisir, pour ne pas blesser, et c'est ok. Mais cela doit rester quelque chose de à la marge, et surtout être fait en conscience. Donc mon premier conseil pour toi, c'est demande-toi, quand tu dis oui, à quoi est-ce que tu dis non ? Et choisis en conscience de répondre oui ou non. Deuxième astuce, lorsque l'on te demande quelque chose, ne réponds pas tout de suite. Demande un délai, demande à regarder ton agenda, invoque une raison ou pas de raison d'ailleurs, peu importe, mais l'idée ici c'est juste de gagner du temps pour que tu puisses te poser, que tu puisses peser peut-être le pour et le contre, voir justement à quoi tu vas renoncer si tu dis oui, voir les conséquences de ton acceptation, et voir comment tu te sens avec tout ça. Et choisir en conscience. Ce temps, il pourra aussi te permettre de formuler ta réponse. Mais je fais une parenthèse. On peut avoir tendance à vouloir se justifier quand on dit non. À se confondre en explications, en excuses. De mon point de vue, c'est contre-productif. Tu dis non, c'est non. Pas besoin d'argumenter pendant trois jours, en fait. C'est clair, c'est concis, et ça ne laisse pas de place à l'anégo. Parce que quand on donne des explications, surtout si on n'est pas à l'aise avec le fait de dire non, on va avoir tendance à se confondre en excuses, en explications. On va laisser la place à l'autre pour qu'il puisse rebondir, pour qu'il puisse réitérer sa proposition. Et il peut y avoir un risque qu'on finisse par accepter, alors qu'on voulait dire non à la base. Troisième astuce, fais une contre-proposition. Oui, parce qu'en fait, qui a dit qu'il fallait dire oui ou non ? Si la proposition ne te convient pas, ou peut-être que tu es ok avec ça, mais c'est juste pas le bon moment pour toi, dis-le, et propose autre chose. Formule un non sur l'instant, mais un oui pour plus tard. C'est toi qui est aux commandes, c'est toi qui est aux manettes. Exprime ce que tu ressens. Ose t'affirmer. Si tu as du mal... Tu peux t'entraîner à prononcer régulièrement non dans ta tête. Pendant une semaine, dès qu'on te pose une question, commence par dire non dans ta tête. Et cela pour t'habituer, habituer ton cerveau à cette nouvelle possibilité. Tu peux même aller plus loin dans cet exercice et te lancer un défi. Après cette première semaine où tu auras dit non dans ta tête, je t'invite à dire non pour de vrai. Pendant une semaine, dis non à tout. Bon, sauf ce pourquoi tu veux dire oui bien sûr. Je ne sais pas si tu as vu le film Yes Men, mais c'est un peu le même principe. Dis non à tout, ou presque. La dernière clé que je voulais te proposer avant de clôturer l'épisode, c'est de travailler ton estime de toi. La valeur que tu te donnes, elle est intimement liée à ta difficulté à dire non. Plus ton estime de toi sera haute et stable, et plus tu te respecteras. Plus tu t'affirmeras. Plus tu prendras en compte tes besoins et tu réussiras à poser tes limites. Cette cinquième clé, ce n'est pas la plus évidente à mettre en pratique. Mais si c'est quelque chose sur lequel tu as envie de travailler, sache que c'est un axe majeur de mon coaching individuel. D'ailleurs, j'ouvre trois places en août. Si tu as envie de mieux te connaître, de développer ton estime de toi, afin de prendre les bonnes décisions pour toi, de t'affirmer davantage. D'oser te lancer dans tes projets de cœur, sans crainte du regard des autres. Si ça t'intéresse, je t'invite à réserver un appel découverte pour que l'on en discute ensemble. Cet appel est offert. Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet, du savoir dire non. Mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode t'a été utile. Si c'est le cas, je t'invite à le partager à quelqu'un qui a du mal à dire non. quelqu'un que ça pourra aider. Si tu veux me faire un retour sur l'épisode ou sur le podcast de manière plus générale, pour rappel, tu peux me contacter sur mon compte Instagram Elsa King Johnson. J'y publie régulièrement du contenu sur la confiance en soi, l'hypersensibilité et l'estime de soi de manière plus générale. J'adore échanger, alors n'hésite pas. Je te dis à très bientôt sur mes réseaux.

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Dans cet épisode spécial, nous allons plonger dans l'art délicat de dire non. Pourquoi est-ce si difficile pour certaines d'entre nous ? Quels sont les avantages puissants qui découlent de cette simple petite syllabe ? Et bien sûr, je te partagerai quelques astuces infaillibles pour réussir à dire non avec assurance.

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


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    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello Hello, bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet clé pour ton épanouissement et qui concerne de nombreuses femmes, notamment les femmes hypersensibles qui ont un degré d'empathie et qui ont tendance à faire passer les autres avant elles-mêmes. Mais pas que. On va parler d'affirmation de soi et bien évidemment de comment apprendre à dire non. Pour avoir parlé récemment avec des amis, c'est une problématique qui touche beaucoup d'entre nous. Et moi-même, j'ai longtemps eu des difficultés à dire non. Dans cet épisode, on va essayer de comprendre pourquoi certaines d'entre nous ont plus de difficultés à dire non que les autres. On verra également les avantages que l'on a à pouvoir dire non, ce petit mot simple de trois lettres mais qui peut être parfois si compliqué à prononcer. Et puis, dans une dernière partie, je te proposerai quelques astuces, quelques tips pour réussir à dire non plus facilement. Je pose ça là, mais comme d'habitude, si cet épisode te plaît, je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à le noter. Si, bien sûr, ta plateforme d'écoute te le permet. Et à me laisser un commentaire. C'est ce qu'a fait Léna, qui m'a laissé le commentaire suivant. Un super podcast. Très intéressant pour comprendre notre fonctionnement intérieur et reprendre confiance en soi. Tout est clair et bien illustré. Avec une voix agréable. Je recommande vraiment à tous... Et merci à vous Elsa pour vos conseils. Merci mille fois Léna pour ce commentaire qui me va droit au cœur, et j'espère que tu continueras à apprécier mes contenus. Allez, après cette longue introduction, je te propose de rentrer directement dans le vif du sujet. Pourquoi certaines d'entre nous ont plus de mal à dire non que les autres ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux devant ce fameux non ? Pourquoi pour certaines, cela semble inné ? Et pour d'autres, cela demande un véritable effort, un travail sur soi. Comme souvent en développement personnel, on trouve les raisons dans notre enfance, dans l'éducation que l'on a reçue, dans la manière dont nos parents ou bien nos figures parentales se sont comportées avec nous. Donc si aujourd'hui tu as du mal à dire non, il est possible que l'on t'ait inculqué dans l'enfance, de manière plus ou moins consciente, Qu'il fallait être gentil, qu'il fallait aider les autres, être serviable, qu'en fait c'était une qualité, même un devoir, de devoir se plier aux exigences des autres, de devoir dire oui à tout. Et toi, bah, toi tu as intégré ça. Tu as développé la croyance qu'être une bonne personne finalement, ça veut dire aider les autres. Donc. Quand on te demande si tu peux aller chercher quelqu'un que tu ne connais même pas à l'aéroport à 3h du matin, tu as tendance à dire oui. Bon, j'exagère peut-être sur l'exemple, quoique je suis sûre que ce genre d'événement est arrivé à certaines d'entre vous. Mais je pense que tu vois un peu l'idée. Je suis sûre que ça t'est déjà arrivé de dire oui, alors qu'au fond, tu pensais non. Juste pour rendre service à quelqu'un. Aller faire une course pour elle, par exemple, jouer les chauffeurs, peut-être prêter ta voiture, prêter de l'argent, et j'en passe. Quand on te demande un service, c'est comme si une petite voix intérieure te disait Attention, tu n'as pas le droit de dire non. Si tu dis non, tu prouveras aux autres et à toi-même que tu es une mauvaise fille, une mauvaise personne. Et je le répète, tout ça peut être conscient, mais aussi inconscient, en fait. Peut-être que c'est ton cas et que tu ne t'en es pas rendu compte jusqu'à présent. Et puis dire non, ça peut être blesser l'autre aussi. Et en tant que personne hypersensible, en tant que personne très empathique, c'est douloureux, on n'a pas envie de blesser les autres. On n'a pas envie de leur faire de mal. On préfère parfois s'en faire à nous-mêmes qu'en faire aux autres. Donc il peut arriver que tu dises oui pour ne pas blesser les autres, pour ne pas leur faire de mal, pour ne pas ressentir toutes ces émotions négatives. Et puis si tu es hypersensible, vu que tu as tendance à être une éponge émotionnelle, le non que tu vas prononcer, il va te revenir en pleine face en fait. Et tu vas pouvoir ressentir toutes ces émotions, toute cette tristesse ou cette colère que la personne en face de toi qui aura reçu ton nom va ressentir. Et pour éviter tout ça, parfois c'est plus facile de dire oui, tout simplement. Si je reviens sur l'éducation, tu peux avoir du mal à dire non parce que tu as été conditionné à dire oui. Conditionné par des messages contraignants, notamment, à faire plaisir. Si cette notion de message contraignant ne te parle pas, ou si tu ne t'en rappelles pas précisément, je t'invite à écouter ou à réécouter l'épisode 6, où je parle de ces messages inconscients. Ces injonctions, ces drivers ou ces messages contraignants, ils ont plusieurs noms, qui finalement t'empêchent d'être pleinement toi-même et t'incitent à réagir de manière automatique à certaines situations. Parmi ces situations, on retrouve le fameux fait plaisir, où tu as tendance, comme son nom l'indique, à vouloir faire plaisir aux autres, à faire passer leurs besoins avant les tiens. Mais au-delà de ce conditionnement familial, des parents ou des figures parentales, On a aussi la société. La société, elle aussi, nous pousse à nous comporter de telle ou telle façon. On voit notamment le rôle de la femme dans nos sociétés modernes, qui peut rendre ton nom difficile. Parce qu'une femme, elle devrait s'occuper de la maison, s'occuper des enfants, s'occuper de son conjoint, tout en travaillant bien sûr, sinon c'est pas drôle. C'est pourquoi tu peux parfois te sentir coupable de dire non. Non, je n'ai pas envie de... Faire le ménage, non je n'ai pas envie de faire le repas, non je te laisse toucher les enfants, ou encore non je n'irai pas faire les courses. Et je parle de non dans le sens où il y a une question, mais parfois il n'y a pas de question, cette question elle est interne. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis, mais parfois la question elle est en fait implicite. Et on dit oui quand même, on ne nous a pas posé de question, mais on s'oblige, on s'obstine à vouloir tout faire, sans demander d'aide. Et ça peut finir en dépression, en burn-out, en surmenage, et c'est tout ce qu'on veut éviter. Pour bon nombre d'entre nous, on nous a appris que c'était notre rôle de tout gérer. Et cela est plus ou moins intense en fonction des cultures, en fonction des pays, mais je pense qu'on a toutes cette croyance qu'une bonne femme, elle sait tout gérer. Alors on se dit qu'on doit le faire. Et même si on n'en a pas la force, on dit oui. Parce que quelque part, dire non, ce serait avouer qu'on n'est pas capable, qu'on est faible, qu'on n'est pas à la hauteur. Je vais m'arrêter tout de suite sur ce point. C'est faux. Totalement faux. Ce n'est qu'une croyance. Et cette croyance, si elle ne te convient plus, tu peux décider d'en changer. Tu peux décider de croire autre chose. Bon ok, ça ne se fait pas en deux minutes, pas en claquons des doigts, ce n'est pas si simple, mais c'est possible. À ce stade, peut-être que tu ne te reconnais pas, tu te dis que tu n'es pas concernée, qu'on ne t'a jamais inculqué tout ça, que toutes ces croyances de tes parents, ta famille, la société, c'est pas pour toi. Peut-être. Peut-être que je suis à côté de la plaque. Peut-être qu'autant de mots n'a été dit en ce sens. Mais si tu penses à ta mère, à sa façon de se comporter, à toutes ces sollicitations qu'elle avait et qu'elle a peut-être encore, au nombre de fois où tu l'as entendu dire non, est-ce qu'elle disait souvent non ? Est-ce qu'elle prenait du temps pour elle ? Est-ce qu'elle pensait à elle ? Ou est-ce qu'elle s'occupait toujours des autres ? Nos parents sont nos modèles, qu'on le veuille ou non. Et bien souvent, on fait pareil. Une autre croyance qui peut te mener à la vie dure, si tu souhaites dire davantage non, si tu dis non, tu vas être rejeté. Avec cette croyance, pour moi, on touche vraiment le cœur du problème. Pour beaucoup, derrière ce non, Il y a une peur. Car dire non signifie courir le risque d'être rejeté par l'autre, de se retrouver seul. Et pour ne pas courir ce risque, certaines disent oui, pour rester dans le groupe. C'est hyper vrai notamment à l'adolescence, mais pas que. Quoi qu'on dise, l'homme est un animal social. Il a besoin des autres. Il a besoin de faire partie d'un groupe, d'une communauté. Si tu crois consciemment ou non que si tu dis non, tu seras rejeté, forcément, tu vas avoir tendance à dire oui. Et c'est valable dans la vie perso, mais aussi dans la vie pro. Exprimer un refus, c'est perdre potentiellement l'approbation des autres. L'approbation de son chef, par exemple, de ses collègues. Mais c'est un peu plus vicieux que ça, c'est aussi... C'est aussi se rendre indispensable pour prouver sa valeur. Et ça, ça peut être très vrai dans le monde de l'entreprise. Je me souviens, quand j'étais encore salariée, il m'est arrivé de gérer beaucoup de projets en même temps, beaucoup de dossiers, et j'avais coutume de dire que j'étais sous l'eau. J'avais parfois du mal à dire non à certaines tâches, notamment au début de carrière. Parce que j'avais cette croyance que si je disais oui à tout, je serais considérée comme compétente. Je me disais que si on me demandait de gérer telle ou telle chose, c'est que j'en avais la capacité. Et que même si c'était challengeant, et que finalement peu de personnes pouvaient le faire, moi je le pouvais. Moi j'allais le faire. Moi je devais gérer. Parce que moi, j'étais superwoman. Il y a un côté très... comment dire... égocentrique dans ce que je dis. Et pourtant oui. Mais je me rends compte qu'aujourd'hui, à quel point c'était malsain en fait. Parce que quand je disais que j'étais sous l'eau, et que je souffrais de cette situation, il y avait une part de moi qui était satisfaite. Car ça voulait dire que j'étais importante. Ça voulait dire que j'avais de la valeur, que j'avais ma place, que peut-être j'étais irremplaçable. Et en fait, je cherchais à être irremplaçable, à faire des choses quasi impossibles, des choses qui étaient parfois perdues d'avance. Je voulais me prouver à moi-même et prouver aux autres que ma valeur était là, que je méritais ma place. Si ce que je te raconte résonne en toi, laisse-moi te dire une chose. Ta valeur, elle ne dépend pas de ce que tu fais. Ta valeur, tu l'as et point barre en fait. Que tu gères 50 dossiers en même temps ou un seul, on s'en fout. Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et si tu n'en es pas convaincu, je t'invite à écouter l'épisode 16 du podcast qui s'appelle justement Tu as de la valeur Ta valeur, elle est là quoi qu'il arrive. Tu en es responsable. Et personne, je dis bien personne, ne peut te retirer ça. Donc pourquoi tu dis oui quand tu penses non ? Pour faire plaisir aux autres, pour prouver ta valeur. Cette notion de valeur, elle est tellement essentielle. Lorsqu'on a des difficultés à dire non, c'est bien souvent à cause d'un manque d'estime de soi. On accorde plus d'importance à l'autre, aux besoins de l'autre, qu'à soi-même et à ses propres besoins. Avant d'évoquer les astuces pour réussir plus facilement à dire non, Je voulais repasser en revue avec toi tous les avantages que tu as à travailler sur ce point-là, si c'est difficile pour toi. J'aimerais que tu prennes conscience de l'impact que cela peut avoir sur ta vie, sur ton bien-être. Le premier avantage, qui est essentiel, c'est de préserver ta santé en fait. À force de dire oui à tout, tu te mets en danger physiquement, tu te mets en danger mentalement. Tu risques l'épuisement, la dépression, le burn-out. Savoir t'affirmer, exprimer un refus, c'est donc faire attention à ta santé, à ton bien-être. C'est vital en fait. Le deuxième avantage, en apprenant à dire non, tu te libères de ces injonctions, de ces conditionnements imposés par ta famille, par la société. Tu te reconnectes à toi, à ton essence, à qui tu es. à ce dont tu as besoin pour ta vie, pour être épanouie. Et en faisant ça, tu te détaches aussi du regard des autres, du jugement de l'autre. Tu n'es plus dépendante de l'approbation des autres. Tu sais que ton opinion, que tes besoins ont de la valeur et de l'importance. Alors tu gagnes en liberté. En posant tes limites, tu reprends le contrôle de ton temps. Je dirais même, tu reprends le contrôle de ta vie. Tu te libères des obligations. pour revenir à ce qui est essentiel pour toi. Et enfin, savoir dire non, c'est se respecter. Être consciente de sa valeur, nourrir son estime de soi et sa confiance en soi. En disant non, tu envoies un message à ton corps, tu envoies un message à ton cœur, tu envoies un message au monde qui dit je mérite d'être respecté et je me respecte C'est essentiel. N'oublie jamais ça. Tu mérites d'être respecté. Et tu dois te respecter. Savoir dire non, c'est s'aimer assez pour ne pas subir toutes ces demandes extérieures. C'est écouter tes besoins. C'est avoir une estime de soi assez solide pour accepter un éventuel conflit, des jugements négatifs, voire une perte. Et puis c'est également faire le tri, car si quelqu'un s'éloigne de toi parce que tu lui as dit non, alors... Est-ce qu'il devait vraiment être dans ta vie ? Maintenant que l'on a vu tout ça, que tu as pris conscience d'où venait ta difficulté à dire non, que tu as mis le doigt sur les principaux avantages que tu as à poser tes limites, voyons ensemble quelques astuces pour t'aider à dire non plus facilement. La première chose que je voulais souligner, c'est qu'il y a toujours un non derrière un oui. Quand tu dis oui à quelque chose, cela entraîne systématiquement un non pour autre chose. Alors désormais, quand tu diras oui, demande-toi à quoi tu dis non aussi, à quoi tu renonces. Et est-ce que cela vaut vraiment la peine ? Parce que oui, jusqu'à présent je ne l'ai pas dit, mais le but n'est pas de dire non à chaque fois. Et bien entendu, par moment, tu vas dire oui. pour aider, pour faire plaisir, pour ne pas blesser, et c'est ok. Mais cela doit rester quelque chose de à la marge, et surtout être fait en conscience. Donc mon premier conseil pour toi, c'est demande-toi, quand tu dis oui, à quoi est-ce que tu dis non ? Et choisis en conscience de répondre oui ou non. Deuxième astuce, lorsque l'on te demande quelque chose, ne réponds pas tout de suite. Demande un délai, demande à regarder ton agenda, invoque une raison ou pas de raison d'ailleurs, peu importe, mais l'idée ici c'est juste de gagner du temps pour que tu puisses te poser, que tu puisses peser peut-être le pour et le contre, voir justement à quoi tu vas renoncer si tu dis oui, voir les conséquences de ton acceptation, et voir comment tu te sens avec tout ça. Et choisir en conscience. Ce temps, il pourra aussi te permettre de formuler ta réponse. Mais je fais une parenthèse. On peut avoir tendance à vouloir se justifier quand on dit non. À se confondre en explications, en excuses. De mon point de vue, c'est contre-productif. Tu dis non, c'est non. Pas besoin d'argumenter pendant trois jours, en fait. C'est clair, c'est concis, et ça ne laisse pas de place à l'anégo. Parce que quand on donne des explications, surtout si on n'est pas à l'aise avec le fait de dire non, on va avoir tendance à se confondre en excuses, en explications. On va laisser la place à l'autre pour qu'il puisse rebondir, pour qu'il puisse réitérer sa proposition. Et il peut y avoir un risque qu'on finisse par accepter, alors qu'on voulait dire non à la base. Troisième astuce, fais une contre-proposition. Oui, parce qu'en fait, qui a dit qu'il fallait dire oui ou non ? Si la proposition ne te convient pas, ou peut-être que tu es ok avec ça, mais c'est juste pas le bon moment pour toi, dis-le, et propose autre chose. Formule un non sur l'instant, mais un oui pour plus tard. C'est toi qui est aux commandes, c'est toi qui est aux manettes. Exprime ce que tu ressens. Ose t'affirmer. Si tu as du mal... Tu peux t'entraîner à prononcer régulièrement non dans ta tête. Pendant une semaine, dès qu'on te pose une question, commence par dire non dans ta tête. Et cela pour t'habituer, habituer ton cerveau à cette nouvelle possibilité. Tu peux même aller plus loin dans cet exercice et te lancer un défi. Après cette première semaine où tu auras dit non dans ta tête, je t'invite à dire non pour de vrai. Pendant une semaine, dis non à tout. Bon, sauf ce pourquoi tu veux dire oui bien sûr. Je ne sais pas si tu as vu le film Yes Men, mais c'est un peu le même principe. Dis non à tout, ou presque. La dernière clé que je voulais te proposer avant de clôturer l'épisode, c'est de travailler ton estime de toi. La valeur que tu te donnes, elle est intimement liée à ta difficulté à dire non. Plus ton estime de toi sera haute et stable, et plus tu te respecteras. Plus tu t'affirmeras. Plus tu prendras en compte tes besoins et tu réussiras à poser tes limites. Cette cinquième clé, ce n'est pas la plus évidente à mettre en pratique. Mais si c'est quelque chose sur lequel tu as envie de travailler, sache que c'est un axe majeur de mon coaching individuel. D'ailleurs, j'ouvre trois places en août. Si tu as envie de mieux te connaître, de développer ton estime de toi, afin de prendre les bonnes décisions pour toi, de t'affirmer davantage. D'oser te lancer dans tes projets de cœur, sans crainte du regard des autres. Si ça t'intéresse, je t'invite à réserver un appel découverte pour que l'on en discute ensemble. Cet appel est offert. Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet, du savoir dire non. Mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode t'a été utile. Si c'est le cas, je t'invite à le partager à quelqu'un qui a du mal à dire non. quelqu'un que ça pourra aider. Si tu veux me faire un retour sur l'épisode ou sur le podcast de manière plus générale, pour rappel, tu peux me contacter sur mon compte Instagram Elsa King Johnson. J'y publie régulièrement du contenu sur la confiance en soi, l'hypersensibilité et l'estime de soi de manière plus générale. J'adore échanger, alors n'hésite pas. Je te dis à très bientôt sur mes réseaux.

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Dans cet épisode spécial, nous allons plonger dans l'art délicat de dire non. Pourquoi est-ce si difficile pour certaines d'entre nous ? Quels sont les avantages puissants qui découlent de cette simple petite syllabe ? Et bien sûr, je te partagerai quelques astuces infaillibles pour réussir à dire non avec assurance.

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello Hello, bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet clé pour ton épanouissement et qui concerne de nombreuses femmes, notamment les femmes hypersensibles qui ont un degré d'empathie et qui ont tendance à faire passer les autres avant elles-mêmes. Mais pas que. On va parler d'affirmation de soi et bien évidemment de comment apprendre à dire non. Pour avoir parlé récemment avec des amis, c'est une problématique qui touche beaucoup d'entre nous. Et moi-même, j'ai longtemps eu des difficultés à dire non. Dans cet épisode, on va essayer de comprendre pourquoi certaines d'entre nous ont plus de difficultés à dire non que les autres. On verra également les avantages que l'on a à pouvoir dire non, ce petit mot simple de trois lettres mais qui peut être parfois si compliqué à prononcer. Et puis, dans une dernière partie, je te proposerai quelques astuces, quelques tips pour réussir à dire non plus facilement. Je pose ça là, mais comme d'habitude, si cet épisode te plaît, je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à le noter. Si, bien sûr, ta plateforme d'écoute te le permet. Et à me laisser un commentaire. C'est ce qu'a fait Léna, qui m'a laissé le commentaire suivant. Un super podcast. Très intéressant pour comprendre notre fonctionnement intérieur et reprendre confiance en soi. Tout est clair et bien illustré. Avec une voix agréable. Je recommande vraiment à tous... Et merci à vous Elsa pour vos conseils. Merci mille fois Léna pour ce commentaire qui me va droit au cœur, et j'espère que tu continueras à apprécier mes contenus. Allez, après cette longue introduction, je te propose de rentrer directement dans le vif du sujet. Pourquoi certaines d'entre nous ont plus de mal à dire non que les autres ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux devant ce fameux non ? Pourquoi pour certaines, cela semble inné ? Et pour d'autres, cela demande un véritable effort, un travail sur soi. Comme souvent en développement personnel, on trouve les raisons dans notre enfance, dans l'éducation que l'on a reçue, dans la manière dont nos parents ou bien nos figures parentales se sont comportées avec nous. Donc si aujourd'hui tu as du mal à dire non, il est possible que l'on t'ait inculqué dans l'enfance, de manière plus ou moins consciente, Qu'il fallait être gentil, qu'il fallait aider les autres, être serviable, qu'en fait c'était une qualité, même un devoir, de devoir se plier aux exigences des autres, de devoir dire oui à tout. Et toi, bah, toi tu as intégré ça. Tu as développé la croyance qu'être une bonne personne finalement, ça veut dire aider les autres. Donc. Quand on te demande si tu peux aller chercher quelqu'un que tu ne connais même pas à l'aéroport à 3h du matin, tu as tendance à dire oui. Bon, j'exagère peut-être sur l'exemple, quoique je suis sûre que ce genre d'événement est arrivé à certaines d'entre vous. Mais je pense que tu vois un peu l'idée. Je suis sûre que ça t'est déjà arrivé de dire oui, alors qu'au fond, tu pensais non. Juste pour rendre service à quelqu'un. Aller faire une course pour elle, par exemple, jouer les chauffeurs, peut-être prêter ta voiture, prêter de l'argent, et j'en passe. Quand on te demande un service, c'est comme si une petite voix intérieure te disait Attention, tu n'as pas le droit de dire non. Si tu dis non, tu prouveras aux autres et à toi-même que tu es une mauvaise fille, une mauvaise personne. Et je le répète, tout ça peut être conscient, mais aussi inconscient, en fait. Peut-être que c'est ton cas et que tu ne t'en es pas rendu compte jusqu'à présent. Et puis dire non, ça peut être blesser l'autre aussi. Et en tant que personne hypersensible, en tant que personne très empathique, c'est douloureux, on n'a pas envie de blesser les autres. On n'a pas envie de leur faire de mal. On préfère parfois s'en faire à nous-mêmes qu'en faire aux autres. Donc il peut arriver que tu dises oui pour ne pas blesser les autres, pour ne pas leur faire de mal, pour ne pas ressentir toutes ces émotions négatives. Et puis si tu es hypersensible, vu que tu as tendance à être une éponge émotionnelle, le non que tu vas prononcer, il va te revenir en pleine face en fait. Et tu vas pouvoir ressentir toutes ces émotions, toute cette tristesse ou cette colère que la personne en face de toi qui aura reçu ton nom va ressentir. Et pour éviter tout ça, parfois c'est plus facile de dire oui, tout simplement. Si je reviens sur l'éducation, tu peux avoir du mal à dire non parce que tu as été conditionné à dire oui. Conditionné par des messages contraignants, notamment, à faire plaisir. Si cette notion de message contraignant ne te parle pas, ou si tu ne t'en rappelles pas précisément, je t'invite à écouter ou à réécouter l'épisode 6, où je parle de ces messages inconscients. Ces injonctions, ces drivers ou ces messages contraignants, ils ont plusieurs noms, qui finalement t'empêchent d'être pleinement toi-même et t'incitent à réagir de manière automatique à certaines situations. Parmi ces situations, on retrouve le fameux fait plaisir, où tu as tendance, comme son nom l'indique, à vouloir faire plaisir aux autres, à faire passer leurs besoins avant les tiens. Mais au-delà de ce conditionnement familial, des parents ou des figures parentales, On a aussi la société. La société, elle aussi, nous pousse à nous comporter de telle ou telle façon. On voit notamment le rôle de la femme dans nos sociétés modernes, qui peut rendre ton nom difficile. Parce qu'une femme, elle devrait s'occuper de la maison, s'occuper des enfants, s'occuper de son conjoint, tout en travaillant bien sûr, sinon c'est pas drôle. C'est pourquoi tu peux parfois te sentir coupable de dire non. Non, je n'ai pas envie de... Faire le ménage, non je n'ai pas envie de faire le repas, non je te laisse toucher les enfants, ou encore non je n'irai pas faire les courses. Et je parle de non dans le sens où il y a une question, mais parfois il n'y a pas de question, cette question elle est interne. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis, mais parfois la question elle est en fait implicite. Et on dit oui quand même, on ne nous a pas posé de question, mais on s'oblige, on s'obstine à vouloir tout faire, sans demander d'aide. Et ça peut finir en dépression, en burn-out, en surmenage, et c'est tout ce qu'on veut éviter. Pour bon nombre d'entre nous, on nous a appris que c'était notre rôle de tout gérer. Et cela est plus ou moins intense en fonction des cultures, en fonction des pays, mais je pense qu'on a toutes cette croyance qu'une bonne femme, elle sait tout gérer. Alors on se dit qu'on doit le faire. Et même si on n'en a pas la force, on dit oui. Parce que quelque part, dire non, ce serait avouer qu'on n'est pas capable, qu'on est faible, qu'on n'est pas à la hauteur. Je vais m'arrêter tout de suite sur ce point. C'est faux. Totalement faux. Ce n'est qu'une croyance. Et cette croyance, si elle ne te convient plus, tu peux décider d'en changer. Tu peux décider de croire autre chose. Bon ok, ça ne se fait pas en deux minutes, pas en claquons des doigts, ce n'est pas si simple, mais c'est possible. À ce stade, peut-être que tu ne te reconnais pas, tu te dis que tu n'es pas concernée, qu'on ne t'a jamais inculqué tout ça, que toutes ces croyances de tes parents, ta famille, la société, c'est pas pour toi. Peut-être. Peut-être que je suis à côté de la plaque. Peut-être qu'autant de mots n'a été dit en ce sens. Mais si tu penses à ta mère, à sa façon de se comporter, à toutes ces sollicitations qu'elle avait et qu'elle a peut-être encore, au nombre de fois où tu l'as entendu dire non, est-ce qu'elle disait souvent non ? Est-ce qu'elle prenait du temps pour elle ? Est-ce qu'elle pensait à elle ? Ou est-ce qu'elle s'occupait toujours des autres ? Nos parents sont nos modèles, qu'on le veuille ou non. Et bien souvent, on fait pareil. Une autre croyance qui peut te mener à la vie dure, si tu souhaites dire davantage non, si tu dis non, tu vas être rejeté. Avec cette croyance, pour moi, on touche vraiment le cœur du problème. Pour beaucoup, derrière ce non, Il y a une peur. Car dire non signifie courir le risque d'être rejeté par l'autre, de se retrouver seul. Et pour ne pas courir ce risque, certaines disent oui, pour rester dans le groupe. C'est hyper vrai notamment à l'adolescence, mais pas que. Quoi qu'on dise, l'homme est un animal social. Il a besoin des autres. Il a besoin de faire partie d'un groupe, d'une communauté. Si tu crois consciemment ou non que si tu dis non, tu seras rejeté, forcément, tu vas avoir tendance à dire oui. Et c'est valable dans la vie perso, mais aussi dans la vie pro. Exprimer un refus, c'est perdre potentiellement l'approbation des autres. L'approbation de son chef, par exemple, de ses collègues. Mais c'est un peu plus vicieux que ça, c'est aussi... C'est aussi se rendre indispensable pour prouver sa valeur. Et ça, ça peut être très vrai dans le monde de l'entreprise. Je me souviens, quand j'étais encore salariée, il m'est arrivé de gérer beaucoup de projets en même temps, beaucoup de dossiers, et j'avais coutume de dire que j'étais sous l'eau. J'avais parfois du mal à dire non à certaines tâches, notamment au début de carrière. Parce que j'avais cette croyance que si je disais oui à tout, je serais considérée comme compétente. Je me disais que si on me demandait de gérer telle ou telle chose, c'est que j'en avais la capacité. Et que même si c'était challengeant, et que finalement peu de personnes pouvaient le faire, moi je le pouvais. Moi j'allais le faire. Moi je devais gérer. Parce que moi, j'étais superwoman. Il y a un côté très... comment dire... égocentrique dans ce que je dis. Et pourtant oui. Mais je me rends compte qu'aujourd'hui, à quel point c'était malsain en fait. Parce que quand je disais que j'étais sous l'eau, et que je souffrais de cette situation, il y avait une part de moi qui était satisfaite. Car ça voulait dire que j'étais importante. Ça voulait dire que j'avais de la valeur, que j'avais ma place, que peut-être j'étais irremplaçable. Et en fait, je cherchais à être irremplaçable, à faire des choses quasi impossibles, des choses qui étaient parfois perdues d'avance. Je voulais me prouver à moi-même et prouver aux autres que ma valeur était là, que je méritais ma place. Si ce que je te raconte résonne en toi, laisse-moi te dire une chose. Ta valeur, elle ne dépend pas de ce que tu fais. Ta valeur, tu l'as et point barre en fait. Que tu gères 50 dossiers en même temps ou un seul, on s'en fout. Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et si tu n'en es pas convaincu, je t'invite à écouter l'épisode 16 du podcast qui s'appelle justement Tu as de la valeur Ta valeur, elle est là quoi qu'il arrive. Tu en es responsable. Et personne, je dis bien personne, ne peut te retirer ça. Donc pourquoi tu dis oui quand tu penses non ? Pour faire plaisir aux autres, pour prouver ta valeur. Cette notion de valeur, elle est tellement essentielle. Lorsqu'on a des difficultés à dire non, c'est bien souvent à cause d'un manque d'estime de soi. On accorde plus d'importance à l'autre, aux besoins de l'autre, qu'à soi-même et à ses propres besoins. Avant d'évoquer les astuces pour réussir plus facilement à dire non, Je voulais repasser en revue avec toi tous les avantages que tu as à travailler sur ce point-là, si c'est difficile pour toi. J'aimerais que tu prennes conscience de l'impact que cela peut avoir sur ta vie, sur ton bien-être. Le premier avantage, qui est essentiel, c'est de préserver ta santé en fait. À force de dire oui à tout, tu te mets en danger physiquement, tu te mets en danger mentalement. Tu risques l'épuisement, la dépression, le burn-out. Savoir t'affirmer, exprimer un refus, c'est donc faire attention à ta santé, à ton bien-être. C'est vital en fait. Le deuxième avantage, en apprenant à dire non, tu te libères de ces injonctions, de ces conditionnements imposés par ta famille, par la société. Tu te reconnectes à toi, à ton essence, à qui tu es. à ce dont tu as besoin pour ta vie, pour être épanouie. Et en faisant ça, tu te détaches aussi du regard des autres, du jugement de l'autre. Tu n'es plus dépendante de l'approbation des autres. Tu sais que ton opinion, que tes besoins ont de la valeur et de l'importance. Alors tu gagnes en liberté. En posant tes limites, tu reprends le contrôle de ton temps. Je dirais même, tu reprends le contrôle de ta vie. Tu te libères des obligations. pour revenir à ce qui est essentiel pour toi. Et enfin, savoir dire non, c'est se respecter. Être consciente de sa valeur, nourrir son estime de soi et sa confiance en soi. En disant non, tu envoies un message à ton corps, tu envoies un message à ton cœur, tu envoies un message au monde qui dit je mérite d'être respecté et je me respecte C'est essentiel. N'oublie jamais ça. Tu mérites d'être respecté. Et tu dois te respecter. Savoir dire non, c'est s'aimer assez pour ne pas subir toutes ces demandes extérieures. C'est écouter tes besoins. C'est avoir une estime de soi assez solide pour accepter un éventuel conflit, des jugements négatifs, voire une perte. Et puis c'est également faire le tri, car si quelqu'un s'éloigne de toi parce que tu lui as dit non, alors... Est-ce qu'il devait vraiment être dans ta vie ? Maintenant que l'on a vu tout ça, que tu as pris conscience d'où venait ta difficulté à dire non, que tu as mis le doigt sur les principaux avantages que tu as à poser tes limites, voyons ensemble quelques astuces pour t'aider à dire non plus facilement. La première chose que je voulais souligner, c'est qu'il y a toujours un non derrière un oui. Quand tu dis oui à quelque chose, cela entraîne systématiquement un non pour autre chose. Alors désormais, quand tu diras oui, demande-toi à quoi tu dis non aussi, à quoi tu renonces. Et est-ce que cela vaut vraiment la peine ? Parce que oui, jusqu'à présent je ne l'ai pas dit, mais le but n'est pas de dire non à chaque fois. Et bien entendu, par moment, tu vas dire oui. pour aider, pour faire plaisir, pour ne pas blesser, et c'est ok. Mais cela doit rester quelque chose de à la marge, et surtout être fait en conscience. Donc mon premier conseil pour toi, c'est demande-toi, quand tu dis oui, à quoi est-ce que tu dis non ? Et choisis en conscience de répondre oui ou non. Deuxième astuce, lorsque l'on te demande quelque chose, ne réponds pas tout de suite. Demande un délai, demande à regarder ton agenda, invoque une raison ou pas de raison d'ailleurs, peu importe, mais l'idée ici c'est juste de gagner du temps pour que tu puisses te poser, que tu puisses peser peut-être le pour et le contre, voir justement à quoi tu vas renoncer si tu dis oui, voir les conséquences de ton acceptation, et voir comment tu te sens avec tout ça. Et choisir en conscience. Ce temps, il pourra aussi te permettre de formuler ta réponse. Mais je fais une parenthèse. On peut avoir tendance à vouloir se justifier quand on dit non. À se confondre en explications, en excuses. De mon point de vue, c'est contre-productif. Tu dis non, c'est non. Pas besoin d'argumenter pendant trois jours, en fait. C'est clair, c'est concis, et ça ne laisse pas de place à l'anégo. Parce que quand on donne des explications, surtout si on n'est pas à l'aise avec le fait de dire non, on va avoir tendance à se confondre en excuses, en explications. On va laisser la place à l'autre pour qu'il puisse rebondir, pour qu'il puisse réitérer sa proposition. Et il peut y avoir un risque qu'on finisse par accepter, alors qu'on voulait dire non à la base. Troisième astuce, fais une contre-proposition. Oui, parce qu'en fait, qui a dit qu'il fallait dire oui ou non ? Si la proposition ne te convient pas, ou peut-être que tu es ok avec ça, mais c'est juste pas le bon moment pour toi, dis-le, et propose autre chose. Formule un non sur l'instant, mais un oui pour plus tard. C'est toi qui est aux commandes, c'est toi qui est aux manettes. Exprime ce que tu ressens. Ose t'affirmer. Si tu as du mal... Tu peux t'entraîner à prononcer régulièrement non dans ta tête. Pendant une semaine, dès qu'on te pose une question, commence par dire non dans ta tête. Et cela pour t'habituer, habituer ton cerveau à cette nouvelle possibilité. Tu peux même aller plus loin dans cet exercice et te lancer un défi. Après cette première semaine où tu auras dit non dans ta tête, je t'invite à dire non pour de vrai. Pendant une semaine, dis non à tout. Bon, sauf ce pourquoi tu veux dire oui bien sûr. Je ne sais pas si tu as vu le film Yes Men, mais c'est un peu le même principe. Dis non à tout, ou presque. La dernière clé que je voulais te proposer avant de clôturer l'épisode, c'est de travailler ton estime de toi. La valeur que tu te donnes, elle est intimement liée à ta difficulté à dire non. Plus ton estime de toi sera haute et stable, et plus tu te respecteras. Plus tu t'affirmeras. Plus tu prendras en compte tes besoins et tu réussiras à poser tes limites. Cette cinquième clé, ce n'est pas la plus évidente à mettre en pratique. Mais si c'est quelque chose sur lequel tu as envie de travailler, sache que c'est un axe majeur de mon coaching individuel. D'ailleurs, j'ouvre trois places en août. 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Dans cet épisode spécial, nous allons plonger dans l'art délicat de dire non. Pourquoi est-ce si difficile pour certaines d'entre nous ? Quels sont les avantages puissants qui découlent de cette simple petite syllabe ? Et bien sûr, je te partagerai quelques astuces infaillibles pour réussir à dire non avec assurance.

Si tu aimes La vie suffit, Potentiel, Change ma vie, Des questions que tout le monde se pose, alors tu aimeras Un chemin vers soi.


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🦋 Je suis Elsa, boosteuse d'estime (coach et sophrologue) spécialisée dans l’estime de soi des femmes hypersensibles. Je t’accompagne à prendre conscience de ta valeur, à développer ta confiance en toi et à apprivoiser tes émotions pour enfin oser impacter le monde à ta façon ✨


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, je m'appelle Elsa et je suis Master Coach Certifié. Avec ce podcast, Un Chemin Vers Soi, ma mission est de t'aider à mieux te comprendre et à t'accepter pour que tu aies, pour que tu puisses rayonner en toute authenticité. Je suis profondément convaincue qu'on a tous en nous une lumière qui ne demande qu'à briller. Et mon désir est que tu puisses prendre conscience de ta valeur. découvrir ce chemin qui est le tien et impacter le monde à ta façon. Ensemble, partons à la découverte de notre vérité, apprenons à nous révéler et osons marcher vers notre destinée. Hello Hello, bienvenue à toi dans ce nouvel épisode du podcast Un Chemin Vers Soi. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet clé pour ton épanouissement et qui concerne de nombreuses femmes, notamment les femmes hypersensibles qui ont un degré d'empathie et qui ont tendance à faire passer les autres avant elles-mêmes. Mais pas que. On va parler d'affirmation de soi et bien évidemment de comment apprendre à dire non. Pour avoir parlé récemment avec des amis, c'est une problématique qui touche beaucoup d'entre nous. Et moi-même, j'ai longtemps eu des difficultés à dire non. Dans cet épisode, on va essayer de comprendre pourquoi certaines d'entre nous ont plus de difficultés à dire non que les autres. On verra également les avantages que l'on a à pouvoir dire non, ce petit mot simple de trois lettres mais qui peut être parfois si compliqué à prononcer. Et puis, dans une dernière partie, je te proposerai quelques astuces, quelques tips pour réussir à dire non plus facilement. Je pose ça là, mais comme d'habitude, si cet épisode te plaît, je t'invite, si ce n'est pas déjà fait, à le noter. Si, bien sûr, ta plateforme d'écoute te le permet. Et à me laisser un commentaire. C'est ce qu'a fait Léna, qui m'a laissé le commentaire suivant. Un super podcast. Très intéressant pour comprendre notre fonctionnement intérieur et reprendre confiance en soi. Tout est clair et bien illustré. Avec une voix agréable. Je recommande vraiment à tous... Et merci à vous Elsa pour vos conseils. Merci mille fois Léna pour ce commentaire qui me va droit au cœur, et j'espère que tu continueras à apprécier mes contenus. Allez, après cette longue introduction, je te propose de rentrer directement dans le vif du sujet. Pourquoi certaines d'entre nous ont plus de mal à dire non que les autres ? Pourquoi ne sommes-nous pas tous égaux devant ce fameux non ? Pourquoi pour certaines, cela semble inné ? Et pour d'autres, cela demande un véritable effort, un travail sur soi. Comme souvent en développement personnel, on trouve les raisons dans notre enfance, dans l'éducation que l'on a reçue, dans la manière dont nos parents ou bien nos figures parentales se sont comportées avec nous. Donc si aujourd'hui tu as du mal à dire non, il est possible que l'on t'ait inculqué dans l'enfance, de manière plus ou moins consciente, Qu'il fallait être gentil, qu'il fallait aider les autres, être serviable, qu'en fait c'était une qualité, même un devoir, de devoir se plier aux exigences des autres, de devoir dire oui à tout. Et toi, bah, toi tu as intégré ça. Tu as développé la croyance qu'être une bonne personne finalement, ça veut dire aider les autres. Donc. Quand on te demande si tu peux aller chercher quelqu'un que tu ne connais même pas à l'aéroport à 3h du matin, tu as tendance à dire oui. Bon, j'exagère peut-être sur l'exemple, quoique je suis sûre que ce genre d'événement est arrivé à certaines d'entre vous. Mais je pense que tu vois un peu l'idée. Je suis sûre que ça t'est déjà arrivé de dire oui, alors qu'au fond, tu pensais non. Juste pour rendre service à quelqu'un. Aller faire une course pour elle, par exemple, jouer les chauffeurs, peut-être prêter ta voiture, prêter de l'argent, et j'en passe. Quand on te demande un service, c'est comme si une petite voix intérieure te disait Attention, tu n'as pas le droit de dire non. Si tu dis non, tu prouveras aux autres et à toi-même que tu es une mauvaise fille, une mauvaise personne. Et je le répète, tout ça peut être conscient, mais aussi inconscient, en fait. Peut-être que c'est ton cas et que tu ne t'en es pas rendu compte jusqu'à présent. Et puis dire non, ça peut être blesser l'autre aussi. Et en tant que personne hypersensible, en tant que personne très empathique, c'est douloureux, on n'a pas envie de blesser les autres. On n'a pas envie de leur faire de mal. On préfère parfois s'en faire à nous-mêmes qu'en faire aux autres. Donc il peut arriver que tu dises oui pour ne pas blesser les autres, pour ne pas leur faire de mal, pour ne pas ressentir toutes ces émotions négatives. Et puis si tu es hypersensible, vu que tu as tendance à être une éponge émotionnelle, le non que tu vas prononcer, il va te revenir en pleine face en fait. Et tu vas pouvoir ressentir toutes ces émotions, toute cette tristesse ou cette colère que la personne en face de toi qui aura reçu ton nom va ressentir. Et pour éviter tout ça, parfois c'est plus facile de dire oui, tout simplement. Si je reviens sur l'éducation, tu peux avoir du mal à dire non parce que tu as été conditionné à dire oui. Conditionné par des messages contraignants, notamment, à faire plaisir. Si cette notion de message contraignant ne te parle pas, ou si tu ne t'en rappelles pas précisément, je t'invite à écouter ou à réécouter l'épisode 6, où je parle de ces messages inconscients. Ces injonctions, ces drivers ou ces messages contraignants, ils ont plusieurs noms, qui finalement t'empêchent d'être pleinement toi-même et t'incitent à réagir de manière automatique à certaines situations. Parmi ces situations, on retrouve le fameux fait plaisir, où tu as tendance, comme son nom l'indique, à vouloir faire plaisir aux autres, à faire passer leurs besoins avant les tiens. Mais au-delà de ce conditionnement familial, des parents ou des figures parentales, On a aussi la société. La société, elle aussi, nous pousse à nous comporter de telle ou telle façon. On voit notamment le rôle de la femme dans nos sociétés modernes, qui peut rendre ton nom difficile. Parce qu'une femme, elle devrait s'occuper de la maison, s'occuper des enfants, s'occuper de son conjoint, tout en travaillant bien sûr, sinon c'est pas drôle. C'est pourquoi tu peux parfois te sentir coupable de dire non. Non, je n'ai pas envie de... Faire le ménage, non je n'ai pas envie de faire le repas, non je te laisse toucher les enfants, ou encore non je n'irai pas faire les courses. Et je parle de non dans le sens où il y a une question, mais parfois il n'y a pas de question, cette question elle est interne. Je ne sais pas si c'est clair ce que je dis, mais parfois la question elle est en fait implicite. Et on dit oui quand même, on ne nous a pas posé de question, mais on s'oblige, on s'obstine à vouloir tout faire, sans demander d'aide. Et ça peut finir en dépression, en burn-out, en surmenage, et c'est tout ce qu'on veut éviter. Pour bon nombre d'entre nous, on nous a appris que c'était notre rôle de tout gérer. Et cela est plus ou moins intense en fonction des cultures, en fonction des pays, mais je pense qu'on a toutes cette croyance qu'une bonne femme, elle sait tout gérer. Alors on se dit qu'on doit le faire. Et même si on n'en a pas la force, on dit oui. Parce que quelque part, dire non, ce serait avouer qu'on n'est pas capable, qu'on est faible, qu'on n'est pas à la hauteur. Je vais m'arrêter tout de suite sur ce point. C'est faux. Totalement faux. Ce n'est qu'une croyance. Et cette croyance, si elle ne te convient plus, tu peux décider d'en changer. Tu peux décider de croire autre chose. Bon ok, ça ne se fait pas en deux minutes, pas en claquons des doigts, ce n'est pas si simple, mais c'est possible. À ce stade, peut-être que tu ne te reconnais pas, tu te dis que tu n'es pas concernée, qu'on ne t'a jamais inculqué tout ça, que toutes ces croyances de tes parents, ta famille, la société, c'est pas pour toi. Peut-être. Peut-être que je suis à côté de la plaque. Peut-être qu'autant de mots n'a été dit en ce sens. Mais si tu penses à ta mère, à sa façon de se comporter, à toutes ces sollicitations qu'elle avait et qu'elle a peut-être encore, au nombre de fois où tu l'as entendu dire non, est-ce qu'elle disait souvent non ? Est-ce qu'elle prenait du temps pour elle ? Est-ce qu'elle pensait à elle ? Ou est-ce qu'elle s'occupait toujours des autres ? Nos parents sont nos modèles, qu'on le veuille ou non. Et bien souvent, on fait pareil. Une autre croyance qui peut te mener à la vie dure, si tu souhaites dire davantage non, si tu dis non, tu vas être rejeté. Avec cette croyance, pour moi, on touche vraiment le cœur du problème. Pour beaucoup, derrière ce non, Il y a une peur. Car dire non signifie courir le risque d'être rejeté par l'autre, de se retrouver seul. Et pour ne pas courir ce risque, certaines disent oui, pour rester dans le groupe. C'est hyper vrai notamment à l'adolescence, mais pas que. Quoi qu'on dise, l'homme est un animal social. Il a besoin des autres. Il a besoin de faire partie d'un groupe, d'une communauté. Si tu crois consciemment ou non que si tu dis non, tu seras rejeté, forcément, tu vas avoir tendance à dire oui. Et c'est valable dans la vie perso, mais aussi dans la vie pro. Exprimer un refus, c'est perdre potentiellement l'approbation des autres. L'approbation de son chef, par exemple, de ses collègues. Mais c'est un peu plus vicieux que ça, c'est aussi... C'est aussi se rendre indispensable pour prouver sa valeur. Et ça, ça peut être très vrai dans le monde de l'entreprise. Je me souviens, quand j'étais encore salariée, il m'est arrivé de gérer beaucoup de projets en même temps, beaucoup de dossiers, et j'avais coutume de dire que j'étais sous l'eau. J'avais parfois du mal à dire non à certaines tâches, notamment au début de carrière. Parce que j'avais cette croyance que si je disais oui à tout, je serais considérée comme compétente. Je me disais que si on me demandait de gérer telle ou telle chose, c'est que j'en avais la capacité. Et que même si c'était challengeant, et que finalement peu de personnes pouvaient le faire, moi je le pouvais. Moi j'allais le faire. Moi je devais gérer. Parce que moi, j'étais superwoman. Il y a un côté très... comment dire... égocentrique dans ce que je dis. Et pourtant oui. Mais je me rends compte qu'aujourd'hui, à quel point c'était malsain en fait. Parce que quand je disais que j'étais sous l'eau, et que je souffrais de cette situation, il y avait une part de moi qui était satisfaite. Car ça voulait dire que j'étais importante. Ça voulait dire que j'avais de la valeur, que j'avais ma place, que peut-être j'étais irremplaçable. Et en fait, je cherchais à être irremplaçable, à faire des choses quasi impossibles, des choses qui étaient parfois perdues d'avance. Je voulais me prouver à moi-même et prouver aux autres que ma valeur était là, que je méritais ma place. Si ce que je te raconte résonne en toi, laisse-moi te dire une chose. Ta valeur, elle ne dépend pas de ce que tu fais. Ta valeur, tu l'as et point barre en fait. Que tu gères 50 dossiers en même temps ou un seul, on s'en fout. Tu as de la valeur, tu as de l'importance. Et si tu n'en es pas convaincu, je t'invite à écouter l'épisode 16 du podcast qui s'appelle justement Tu as de la valeur Ta valeur, elle est là quoi qu'il arrive. Tu en es responsable. Et personne, je dis bien personne, ne peut te retirer ça. Donc pourquoi tu dis oui quand tu penses non ? Pour faire plaisir aux autres, pour prouver ta valeur. Cette notion de valeur, elle est tellement essentielle. Lorsqu'on a des difficultés à dire non, c'est bien souvent à cause d'un manque d'estime de soi. On accorde plus d'importance à l'autre, aux besoins de l'autre, qu'à soi-même et à ses propres besoins. Avant d'évoquer les astuces pour réussir plus facilement à dire non, Je voulais repasser en revue avec toi tous les avantages que tu as à travailler sur ce point-là, si c'est difficile pour toi. J'aimerais que tu prennes conscience de l'impact que cela peut avoir sur ta vie, sur ton bien-être. Le premier avantage, qui est essentiel, c'est de préserver ta santé en fait. À force de dire oui à tout, tu te mets en danger physiquement, tu te mets en danger mentalement. Tu risques l'épuisement, la dépression, le burn-out. Savoir t'affirmer, exprimer un refus, c'est donc faire attention à ta santé, à ton bien-être. C'est vital en fait. Le deuxième avantage, en apprenant à dire non, tu te libères de ces injonctions, de ces conditionnements imposés par ta famille, par la société. Tu te reconnectes à toi, à ton essence, à qui tu es. à ce dont tu as besoin pour ta vie, pour être épanouie. Et en faisant ça, tu te détaches aussi du regard des autres, du jugement de l'autre. Tu n'es plus dépendante de l'approbation des autres. Tu sais que ton opinion, que tes besoins ont de la valeur et de l'importance. Alors tu gagnes en liberté. En posant tes limites, tu reprends le contrôle de ton temps. Je dirais même, tu reprends le contrôle de ta vie. Tu te libères des obligations. pour revenir à ce qui est essentiel pour toi. Et enfin, savoir dire non, c'est se respecter. Être consciente de sa valeur, nourrir son estime de soi et sa confiance en soi. En disant non, tu envoies un message à ton corps, tu envoies un message à ton cœur, tu envoies un message au monde qui dit je mérite d'être respecté et je me respecte C'est essentiel. N'oublie jamais ça. Tu mérites d'être respecté. Et tu dois te respecter. Savoir dire non, c'est s'aimer assez pour ne pas subir toutes ces demandes extérieures. C'est écouter tes besoins. C'est avoir une estime de soi assez solide pour accepter un éventuel conflit, des jugements négatifs, voire une perte. Et puis c'est également faire le tri, car si quelqu'un s'éloigne de toi parce que tu lui as dit non, alors... Est-ce qu'il devait vraiment être dans ta vie ? Maintenant que l'on a vu tout ça, que tu as pris conscience d'où venait ta difficulté à dire non, que tu as mis le doigt sur les principaux avantages que tu as à poser tes limites, voyons ensemble quelques astuces pour t'aider à dire non plus facilement. La première chose que je voulais souligner, c'est qu'il y a toujours un non derrière un oui. Quand tu dis oui à quelque chose, cela entraîne systématiquement un non pour autre chose. Alors désormais, quand tu diras oui, demande-toi à quoi tu dis non aussi, à quoi tu renonces. Et est-ce que cela vaut vraiment la peine ? Parce que oui, jusqu'à présent je ne l'ai pas dit, mais le but n'est pas de dire non à chaque fois. Et bien entendu, par moment, tu vas dire oui. pour aider, pour faire plaisir, pour ne pas blesser, et c'est ok. Mais cela doit rester quelque chose de à la marge, et surtout être fait en conscience. Donc mon premier conseil pour toi, c'est demande-toi, quand tu dis oui, à quoi est-ce que tu dis non ? Et choisis en conscience de répondre oui ou non. Deuxième astuce, lorsque l'on te demande quelque chose, ne réponds pas tout de suite. Demande un délai, demande à regarder ton agenda, invoque une raison ou pas de raison d'ailleurs, peu importe, mais l'idée ici c'est juste de gagner du temps pour que tu puisses te poser, que tu puisses peser peut-être le pour et le contre, voir justement à quoi tu vas renoncer si tu dis oui, voir les conséquences de ton acceptation, et voir comment tu te sens avec tout ça. Et choisir en conscience. Ce temps, il pourra aussi te permettre de formuler ta réponse. Mais je fais une parenthèse. On peut avoir tendance à vouloir se justifier quand on dit non. À se confondre en explications, en excuses. De mon point de vue, c'est contre-productif. Tu dis non, c'est non. Pas besoin d'argumenter pendant trois jours, en fait. C'est clair, c'est concis, et ça ne laisse pas de place à l'anégo. Parce que quand on donne des explications, surtout si on n'est pas à l'aise avec le fait de dire non, on va avoir tendance à se confondre en excuses, en explications. On va laisser la place à l'autre pour qu'il puisse rebondir, pour qu'il puisse réitérer sa proposition. Et il peut y avoir un risque qu'on finisse par accepter, alors qu'on voulait dire non à la base. Troisième astuce, fais une contre-proposition. Oui, parce qu'en fait, qui a dit qu'il fallait dire oui ou non ? Si la proposition ne te convient pas, ou peut-être que tu es ok avec ça, mais c'est juste pas le bon moment pour toi, dis-le, et propose autre chose. Formule un non sur l'instant, mais un oui pour plus tard. C'est toi qui est aux commandes, c'est toi qui est aux manettes. Exprime ce que tu ressens. Ose t'affirmer. Si tu as du mal... Tu peux t'entraîner à prononcer régulièrement non dans ta tête. Pendant une semaine, dès qu'on te pose une question, commence par dire non dans ta tête. Et cela pour t'habituer, habituer ton cerveau à cette nouvelle possibilité. Tu peux même aller plus loin dans cet exercice et te lancer un défi. Après cette première semaine où tu auras dit non dans ta tête, je t'invite à dire non pour de vrai. Pendant une semaine, dis non à tout. Bon, sauf ce pourquoi tu veux dire oui bien sûr. Je ne sais pas si tu as vu le film Yes Men, mais c'est un peu le même principe. Dis non à tout, ou presque. La dernière clé que je voulais te proposer avant de clôturer l'épisode, c'est de travailler ton estime de toi. La valeur que tu te donnes, elle est intimement liée à ta difficulté à dire non. Plus ton estime de toi sera haute et stable, et plus tu te respecteras. Plus tu t'affirmeras. Plus tu prendras en compte tes besoins et tu réussiras à poser tes limites. Cette cinquième clé, ce n'est pas la plus évidente à mettre en pratique. Mais si c'est quelque chose sur lequel tu as envie de travailler, sache que c'est un axe majeur de mon coaching individuel. D'ailleurs, j'ouvre trois places en août. Si tu as envie de mieux te connaître, de développer ton estime de toi, afin de prendre les bonnes décisions pour toi, de t'affirmer davantage. D'oser te lancer dans tes projets de cœur, sans crainte du regard des autres. Si ça t'intéresse, je t'invite à réserver un appel découverte pour que l'on en discute ensemble. Cet appel est offert. Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce sujet, du savoir dire non. Mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. J'espère que cet épisode t'a été utile. Si c'est le cas, je t'invite à le partager à quelqu'un qui a du mal à dire non. quelqu'un que ça pourra aider. Si tu veux me faire un retour sur l'épisode ou sur le podcast de manière plus générale, pour rappel, tu peux me contacter sur mon compte Instagram Elsa King Johnson. J'y publie régulièrement du contenu sur la confiance en soi, l'hypersensibilité et l'estime de soi de manière plus générale. J'adore échanger, alors n'hésite pas. Je te dis à très bientôt sur mes réseaux.

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