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Oser l'Aventure d'Être Soi

#80 - Le courage de faire entendre sa voix

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18min |25/04/2025
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18min |25/04/2025
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Description

Mon amie Valentina Cirelli est injustement emprisonnée depuis 6 jours en Guinée-Bissau pour avoir eu le courage de porter sa voix en tant que leader communautaire afin de défendre la terre de ses ancêtres et des villageois devant une entreprise chinoise d’exploitation de zircon qui détruit l’environnement et menace les conditions de vies de la population locale. Si cet épisode a pour vocation d’alerter sur son arrestation, il est aussi une opportunité pour chacun d’entre nous de s'interroger sur notre capacité à faire entendre notre voix, avec 6 questions concrètes pour oser exprimer sa vérité sur les sujets qui nous tiennent à cœur.


Une invitation à élever son leadership, à prendre la parole sur les thématiques qui nous touchent et à avoir le courage d'œuvrer ensemble pour la vision du monde que l’on souhaite voir émerger.


L’épisode avec Valentina

#45 - S’engager au service de sa communauté avec Valentina Cirelli


Soutenir le village de Varela, trésor culturel, écologique et spirituel en signant la pétition (texte en français à la fin) :

https://chng.it/B82JfHxGdB


Episodes en lien avec ce thème

#75 - Réveiller notre âme de sorcière avec Odile Chabrillac

#6 - Oser porter sa voix et exprimer sa vérité avec Anne-Claire Meret




Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/


Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément. et qui contribue positivement au monde et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo. Aujourd'hui est un épisode un petit peu particulier, je vais parler du thème du courage de faire entendre sa voix. Notamment parce que mon amie Valentina Cirelli, qui est à la fois une amie, une mentor, une femme que j'admire et qui m'inspire énormément, est emprisonnée depuis cinq jours en Guinée-Bissau pour avoir osé porter sa voix et notamment défendre sa communauté. J'ai à cœur de faire résonner son histoire. de rendre justice et grâce surtout à la femme qu'elle est. Et c'est vraiment ce qui est vivant pour moi cette semaine et donc pour moi c'est évident d'aborder ce thème dans le podcast. Je vais mettre un petit peu de contexte sur ce qui s'est passé et j'ai vraiment envie que cet épisode ce soit une invitation collective à s'interroger sur les moments où l'on se tait, sur les moments où on manque de courage pour porter nos valeurs, notre vision, nos idées dans le monde, pour défendre les causes qui nous tiennent à cœur. et je terminerai l'épisode par vous poser quelques questions qui peuvent vous permettre d'oser porter votre voix, dire votre vérité, déployer aussi quelque part votre leadership et parler des sujets qui sont importants pour vous dans le monde parce qu'on a besoin de plus en plus de personnes qui portent leur voix. Et puis évidemment, je mettrai dans les notes de la description de cet épisode l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina Cirelli qui est l'épisode numéro 45 que vous pouvez retrouver qui était d'ailleurs intitulé « S'engager au service de sa communauté » . On l'a enregistré pendant l'été. 2024 et donc vous pourrez le retrouver et partager son histoire pour que le monde sache ce qu'il se passe en ce moment en Guinée-Bissau à Varela. Donc je vais commencer par mettre un petit peu de contexte. Varela c'est un petit village qui est situé en Guinée-Bissau à 20 kilomètres de là où nous habitons au Cap Skiering au Sénégal mon compagnon et moi. Et c'est un village dans lequel on adore se rendre, dans lequel on va régulièrement. Vous m'avez déjà entendu en parler, on met la moto sur la pirogue On traverse les Bolons, le fleuve, et on se retrouve de l'autre côté de la frontière en Guinée-Bissau. Et on a découvert l'année dernière un campement, un écolieu qui est construit selon la géométrie sacrée, dans le respect de la culture locale, dans le respect des matières, de la terre, d'économie, d'énergie, etc. Un campement qui est tenu par une femme qui est extraordinaire qui s'appelle Valentina Cirelli, qui est une femme qui est... originaire de ce village puisque son arrière-grand-mère est née dans ce village. C'était une Guinéenne qui s'est mariée à un Portugais. Elle est partie vivre au Portugal et quelques générations plus tard, sa mère a épousé un Italien. C'est donc une Italo-Guinéenne qui est retournée dans le village de ses ancêtres pour créer un projet de tourisme durable ancré dans la culture locale et qui soutient le développement et le déploiement Merci. de l'émancipation des femmes de la communauté à travers différentes actions, et notamment son association à Chon Chomano, dont elle est présidente. C'est une femme qui est une femme médecine, qui est inspirante, qui est entrepreneur, qui est engagée, qui est porte-parole pour sa communauté. Et depuis l'année dernière, il y a eu un projet d'extraction minière via une entreprise chinoise, qui est elle-même prestataire d'ailleurs d'une entreprise australienne, qui est venue installer Avarela tout un équipement, des machines, etc. pour faire de l'extraction du sable de la plage de Varela, qui est une plage magnifique de sable blanc qui s'étend sur 7 km et dans laquelle il y a du zircon. Cette entreprise chinoise menaçait déjà depuis plus d'un an de commencer ses activités illégalement et de détruire les forêts, là où notamment les habitants font des rituels de bois sacrés qui sont des rites de passage pour les hommes, menaçait évidemment les rizières qui ont aidé beaucoup. ou d'ailleurs affecté par l'exploitation qui a commencé, et aussi l'océan et toute la zone de pêche, sachant que la majorité des villageois ici vivent de la pêche, vivent de la riziculture, et c'est vraiment l'alimentation principale. Donc ils sont autonomes. C'est vraiment important de comprendre que ce sont des peuples qui sont autonomes. En fait, ils créent leur propre autonomie au travers de la pêche et de l'agriculture, et notamment de la riziculture. Et donc, Valentina, depuis plus d'un an, a été mobilisée avec les femmes du village et de la communauté pour faire reculer ce projet d'extraction de zircons. Elle avait d'ailleurs sollicité Erwan il y a un an, donc mon compagnon, qui était parti filmer, faire une espèce de mini-reportage de la manifestation qui avait été organisée par les femmes, qui était montée au créneau. Et suite à cette vidéo qui avait été repartagée en masse avec plus de 300 000 vues, et qui était d'ailleurs remontée auprès du ministère de l'Environnement guinéen, les actions de l'entreprise chinoise ont été... arrêtée et suspendue pendant plus d'un an. Or, elles ont repris cette année avec une exploitation qui a commencé, donc comme je vous le disais, à détériorer l'environnement et la terre, l'écosystème de Varela. Et donc, il y a eu plusieurs manifestations pacifiques au début, de la part des femmes, de la part des villageois. Et puis, samedi dernier, 18 avril, il y a eu une manifestation qui a entraîné un incendie volontaire des machines chinoises et donc qui a mis en péril la continuité de cette exploitation et de cette extraction minière. De ce fait, Valentina, notre amie qui n'a pas participé à cette action, a été arrêtée et emprisonnée à Bissau, en Guinée-Bissau, où elle est depuis en prison avec d'autres femmes qui ont participé à l'action et sans la possibilité de pouvoir voir son avocat. Je crois que jusqu'à présent, c'est simplement le consul honoraire d'Italie qui a pu lui rendre visite, mais elle n'a pas la possibilité, bien qu'elle ait des avocats qu'elle avait déjà pris auparavant pour suivre ce dossier-là, elle n'a pas la possibilité d'échanger avec eux. C'est évidemment une situation qui me touche énormément. Valentina, c'est une amie. J'ai eu l'occasion, la chance de participer à la retraite spirituelle qu'elle a organisée au mois de décembre en Guinée-Bissau. C'est une femme qui est profondément amoureuse de la terre, qui est profondément respectueuse de la communauté locale. Elle est très respectée elle-même au sein de cette communauté par justement sa posture qui est vraiment d'égal à égal, comme si elle était en fait à part entière l'un des membres de cette communauté. Et pour moi, c'est vraiment touchant parce que pour moi, c'est l'histoire de Valentina et c'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent s'engager. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent sonner l'alerte. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui ne devraient jamais aller en prison pour leur courage ou pour leurs idées. Ou bien qui ne devraient pas avoir peur d'oser porter leur voix et d'oser défendre les valeurs qui sont importantes pour elles, pour nous. À l'heure où j'enregistre cet épisode, il y a une grande communauté qui est mobilisée. C'est plus de 300 personnes, on est sur un groupe. WhatsApp de soutien avec différents pôles qui s'organisent pour mettre en place une pétition pour un pôle logistique pour pouvoir aller lui donner à manger tous les jours puisqu'il n'y a pas à manger dans les prisons guinéennes, lui apporter des livres, lui apporter du soutien, lui apporter des produits de première nécessité. D'autres qui sont plutôt mobilisés sur le fait de pouvoir relayer l'information à travers les réseaux sociaux, à travers différents médias, tout ce qui peut permettre d'alerter sur ce qui est en train de se passer. aussi bien pour que Valentina et les femmes qui sont en prison puissent être libérées, que le village de Varela puisse être sécurisé dans le futur et que l'extraction minière prenne fin. Sachant que Valentina a déposé un dossier assez récemment pour que la population locale de Varela puisse être reconnue comme peuple indigène. Et quels sont les critères pour être peuple indigène ? C'est d'avoir sa propre spiritualité, d'avoir ses propres coutumes, d'avoir une langue qui est particulière. d'être installé depuis X générations sur un territoire, et donc la population fulup qui vit ici remplit ces différents critères, et le fait de pouvoir obtenir la reconnaissance de peuples indigènes permettrait qu'ils puissent avoir un droit de regard et de consentement sur les différents projets qui sont portés au sein du territoire. Voilà pour ce qui est du contexte, et pour moi cette histoire c'est vraiment une invitation collective à élever ensemble sa posture, son leadership à arrêter de se cacher, à oser chacun regarder avec conscience, avec vérité, à quel moment est-ce qu'on ose se mobiliser pour les causes qui nous touchent, à quel moment est-ce qu'on a le regard fuyant, à quel moment est-ce qu'on se démobilise, à quel moment est-ce qu'on se tait alors qu'il y a des enjeux qui nous touchent. et qu'on n'ose pas finalement véritablement porter notre voix. C'est pour toutes les fois où on laisse faire les choses, on laisse faire les gouvernements, on laisse faire les entreprises, alors que dans le fond, il y a des parts de nous qui ne sont pas d'accord, voire qui sont résolument opposées, mais un petit peu par flemme, par peur, par négligence, parce qu'on n'est pas concerné directement, on n'agit pas, on ne regarde pas, et c'est parfois plus facile de rester caché de ce qui se passe dans le monde. et de ne pas passer à l'action, de ne pas oser porter sa voix sur les causes qui nous touchent et qui nous révoltent. Ça fait pour moi le lien avec l'épisode que j'ai enregistré avec Odile Chabriac récemment, qui s'appelle « Réveiller son âme de sorcière et sortir du bois » . Ça fait pour moi le lien avec l'épisode de podcast que j'ai enregistré récemment avec Odile Chabriac, qui est le numéro 75 « Réveiller notre âme de sorcière » , dans lequel elle parle des deux ouvrages qu'elle a écrits ces dernières années, « Âme de sorcière » , qui est un best-seller qui a été très connu et reconnu. Et dans la foulée, elle a publié « Sortir du bois » . Et oser sortir du bois, c'est vraiment cette importance, et c'est ce qu'elle décrit dans l'épisode qu'on a enregistré ensemble, de commencer à porter sa voix dans les espaces où on se sent en sécurité. Ça peut être des cercles de femmes, ça peut être justement des retraites. Je le vois aussi avec ce qui se passe en ce moment, avec les femmes que j'accompagne, entrepreneurs au sein de mon mastermind. Des espaces où on se sent en sécurité, où on peut se déposer, on peut se laisser être vue telle que l'on est, faire le travail de guérison. avant d'oser porter sa voix dans des espaces qui sont des espaces peut-être plus intimidants, où il y a des personnes qui partagent une vision du monde qui est parfois différente de nous. Mais vraiment, ce qu'Odile pointait du doigt dans la conversation qu'on a eue ensemble, c'est l'importance que notre voix puisse être mise au service de l'engagement, au service du collectif, au service des causes qu'on a à cœur de porter dans le monde. Et pour moi, il y a vraiment deux façons de s'engager dans les causes qui nous touchent. on peut soit lutter contre Ou bien œuvrer pour, c'est-à-dire lutter contre un système, un monde, une vision du monde qui ne nous convient pas. Ou bien décider d'œuvrer pour une vision du monde, un changement de conscience, un changement de paradigme, des valeurs, une vision qui correspond à ce qu'on a envie de pouvoir créer dans le futur et qui contribue à rendre le futur désirable et durable. Et pour moi, ça me fait penser à cette citation qui est une citation d'Edmund Burke. qui dit « La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien. » Alors moi, je ne crois pas tellement à cette dualité entre le mal et le bien. Je ne crois pas qu'il y ait d'un côté la méchante entreprise capitaliste chinoise et de l'autre côté les gentils défenseurs des droits de la terre et des droits de l'homme. Je ne crois pas que ce soit une question de jugement, de dualité, mais pour moi c'est une question de vision du monde. C'est une question de valeur. Et où est-ce qu'on a envie de se positionner ? À quoi est-ce qu'on a envie de contribuer ? De quelle manière est-ce qu'on se sent appelé ? à élever notre leadership, à porter notre voix et à s'engager sur les causes qui nous touchent. Et ça peut faire peur parfois d'oser porter sa voix. J'ai été moi-même pas forcément timide, mais j'ai eu très peur pendant longtemps du jugement des autres. J'avais peur de porter ma voix, j'avais peur d'être vue, j'avais peur d'être critiquée, d'être jugée. Et je pense que c'est vraiment aussi le podcast qui m'a permis d'oser dépasser ces différents freins. Et aujourd'hui, pour moi, c'est vraiment important de se dire comment est-ce qu'on ose porter notre voix sur les causes qui nous touchent et qui nous mobilisent. Et pour moi, c'est vraiment aussi une question de responsabilité. Et même dans cette situation-là, quand je dis que pour moi, il n'y a pas de bien et de mal, c'est que dans ma vision des choses, qui est aussi une vision très en lien avec la responsabilité, et la responsabilité radicale, il n'y a pas de victime, de bourreau ou de sauveur. Il y a simplement des points de vue, des visions du monde qui s'opposent. Et à cet endroit-là, notre responsabilité à nous, c'est d'exprimer ce qui est juste pour nous, c'est d'agir en faveur de ce qui est juste pour nous, d'être dans notre puissance, d'être dans notre leadership personnel. Donc j'ai envie de vous poser quelques questions avec aussi ma casquette de coach pour vous inviter, vous aussi, à porter votre voix et à dire votre vérité. La première question que j'ai envie de vous poser c'est, est-ce qu'il y a eu des moments ou des situations par le passé où vous avez choisi de vous taire et vous regrettez encore de vous être tué ? La deuxième question, quelle est la vision du monde que vous avez envie de défendre ? Quelles sont les causes pour lesquelles vous êtes prêt, prête à vous engager ? Quelles sont les thématiques qui sont importantes pour vous et sur lesquelles vous n'avez pas encore osé prendre la parole ? Quelles sont les facettes de vous que vous n'avez pas encore osé révéler ? Quels sont peut-être les reliefs de votre personnalité que vous cachez pour paraître plus lisse, moins polarisant ? Pourquoi est-ce qu'il est important que vous osiez prendre la parole sur ces différents thèmes, sur ces différentes causes ? Le dernier, qu'est-ce qui vous permettrait de vous sentir en sécurité si vous osiez porter votre voix et exprimer votre vérité ? J'ai aussi envie de vous partager un mantra qui est un mantra qui m'est apparu lorsque j'ai reçu Barbara en immersion entrepreneur nomade le mois dernier, ici au Sénégal, qui d'ailleurs connaît Valentina et connaît... Varela parce que je l'ai emmenée pendant notre immersion passer un week-end entier à Varela dans ce lieu qui est magnifique qui est extraordinaire et Juan et moi on l'appelle notre sanctuaire parce que c'est vraiment un lieu qui a une énergie, l'énergie de ce lieu, l'énergie de cette femme c'est une médecine véritablement en soi c'est une plage de sable blanc qui est absolument magnifique, c'est une nature qui est vierge c'est un peuple qui est accueillant ce sont des forêts qui sont des forêts sacrées et donc c'était hyper précieux pour moi de pouvoir emmener Barbara à la découverte de ce lieu, de cet endroit et aussi à la découverte de cette femme, Valentina, parce qu'on a décalé exprès notre séjour pour pouvoir coïncider avec les dates où elle-même était présente, puisqu'elle avait voyagé les jours précédents. Et le mantra que j'ai envie de vous partager qui a découlé de cette immersion, c'est « Je suis en sécurité lorsque j'ose exprimer ce qui est juste pour moi. » Voilà pour cet épisode, c'est un épisode qui est un petit peu plus court, c'est vraiment une invitation à porter sa voix, c'est une invitation à faire preuve de courage, à oser dire sa vérité, à défendre les valeurs qui sont importantes pour nous. C'est aussi une invitation que j'ai envie de vous lancer à travers cet épisode, c'est de relayer l'information sur ce qui se passe. Parce que chaque voix compte, votre voix compte, et tout ce qui, comme je vous le disais tout à l'heure, tout ce qui permet finalement la vision du monde que l'on n'a pas envie de voir. advenir d'advenir. C'est le fait que nous ne portions pas notre voix pour la vision du monde que l'on a envie de défendre. Or, si vous êtes ici et si vous écoutez ce podcast, j'imagine que les thèmes d'engagement, de défense des droits de la terre, de la nature, de la spiritualité, des droits des peuples à disposer de leur terre, ce sont des enjeux qui vous touchent et donc mon invitation pour vous, c'est de relayer le message. Vous pouvez le trouver dans le post sur ma page Instagram, en lien avec Valentina. vous pouvez trouver une vidéo qui a réalisé mon compagnon sur le compte ErwanGoingSouth, que vous pouvez aussi relayer. Si vous avez dans votre entourage, dans votre communauté, dans votre écosystème, des personnes qui travaillent dans la presse, des personnes qui travaillent dans les ONG, des personnes qui sont peut-être des avocats internationaux auprès de qui vous pouvez relayer cette information, merci d'oser porter votre voix, merci de contribuer à déployer ce message pour que Valentina et les femmes de Varela puissent être. les libérer le plus rapidement possible et que le village de Varela et cette terre qui est magnifique, qui est chargée d'histoire, d'énergie, de beauté et vraiment de grâce puissent perdurer pour les générations et les générations à venir. Je vous remercie pour votre écoute, je vous invite vraiment à découvrir l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina qui est l'épisode numéro 45, s'engager au service de sa communauté, à découvrir l'histoire de cette femme, à découvrir son engagement, à découvrir sa passion. sa grâce, son leadership, sa beauté, sa bonté, sa grandeur. Et je vous remercie par avance de contribuer à faire rayonner ce message. Belle fin de journée à vous et à la semaine prochaine pour un épisode sur un tout autre thème. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible. et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. À très vite !

Description

Mon amie Valentina Cirelli est injustement emprisonnée depuis 6 jours en Guinée-Bissau pour avoir eu le courage de porter sa voix en tant que leader communautaire afin de défendre la terre de ses ancêtres et des villageois devant une entreprise chinoise d’exploitation de zircon qui détruit l’environnement et menace les conditions de vies de la population locale. Si cet épisode a pour vocation d’alerter sur son arrestation, il est aussi une opportunité pour chacun d’entre nous de s'interroger sur notre capacité à faire entendre notre voix, avec 6 questions concrètes pour oser exprimer sa vérité sur les sujets qui nous tiennent à cœur.


Une invitation à élever son leadership, à prendre la parole sur les thématiques qui nous touchent et à avoir le courage d'œuvrer ensemble pour la vision du monde que l’on souhaite voir émerger.


L’épisode avec Valentina

#45 - S’engager au service de sa communauté avec Valentina Cirelli


Soutenir le village de Varela, trésor culturel, écologique et spirituel en signant la pétition (texte en français à la fin) :

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Episodes en lien avec ce thème

#75 - Réveiller notre âme de sorcière avec Odile Chabrillac

#6 - Oser porter sa voix et exprimer sa vérité avec Anne-Claire Meret




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Mon site : https://tiphainegualda.com 

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Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/


Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément. et qui contribue positivement au monde et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo. Aujourd'hui est un épisode un petit peu particulier, je vais parler du thème du courage de faire entendre sa voix. Notamment parce que mon amie Valentina Cirelli, qui est à la fois une amie, une mentor, une femme que j'admire et qui m'inspire énormément, est emprisonnée depuis cinq jours en Guinée-Bissau pour avoir osé porter sa voix et notamment défendre sa communauté. J'ai à cœur de faire résonner son histoire. de rendre justice et grâce surtout à la femme qu'elle est. Et c'est vraiment ce qui est vivant pour moi cette semaine et donc pour moi c'est évident d'aborder ce thème dans le podcast. Je vais mettre un petit peu de contexte sur ce qui s'est passé et j'ai vraiment envie que cet épisode ce soit une invitation collective à s'interroger sur les moments où l'on se tait, sur les moments où on manque de courage pour porter nos valeurs, notre vision, nos idées dans le monde, pour défendre les causes qui nous tiennent à cœur. et je terminerai l'épisode par vous poser quelques questions qui peuvent vous permettre d'oser porter votre voix, dire votre vérité, déployer aussi quelque part votre leadership et parler des sujets qui sont importants pour vous dans le monde parce qu'on a besoin de plus en plus de personnes qui portent leur voix. Et puis évidemment, je mettrai dans les notes de la description de cet épisode l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina Cirelli qui est l'épisode numéro 45 que vous pouvez retrouver qui était d'ailleurs intitulé « S'engager au service de sa communauté » . On l'a enregistré pendant l'été. 2024 et donc vous pourrez le retrouver et partager son histoire pour que le monde sache ce qu'il se passe en ce moment en Guinée-Bissau à Varela. Donc je vais commencer par mettre un petit peu de contexte. Varela c'est un petit village qui est situé en Guinée-Bissau à 20 kilomètres de là où nous habitons au Cap Skiering au Sénégal mon compagnon et moi. Et c'est un village dans lequel on adore se rendre, dans lequel on va régulièrement. Vous m'avez déjà entendu en parler, on met la moto sur la pirogue On traverse les Bolons, le fleuve, et on se retrouve de l'autre côté de la frontière en Guinée-Bissau. Et on a découvert l'année dernière un campement, un écolieu qui est construit selon la géométrie sacrée, dans le respect de la culture locale, dans le respect des matières, de la terre, d'économie, d'énergie, etc. Un campement qui est tenu par une femme qui est extraordinaire qui s'appelle Valentina Cirelli, qui est une femme qui est... originaire de ce village puisque son arrière-grand-mère est née dans ce village. C'était une Guinéenne qui s'est mariée à un Portugais. Elle est partie vivre au Portugal et quelques générations plus tard, sa mère a épousé un Italien. C'est donc une Italo-Guinéenne qui est retournée dans le village de ses ancêtres pour créer un projet de tourisme durable ancré dans la culture locale et qui soutient le développement et le déploiement Merci. de l'émancipation des femmes de la communauté à travers différentes actions, et notamment son association à Chon Chomano, dont elle est présidente. C'est une femme qui est une femme médecine, qui est inspirante, qui est entrepreneur, qui est engagée, qui est porte-parole pour sa communauté. Et depuis l'année dernière, il y a eu un projet d'extraction minière via une entreprise chinoise, qui est elle-même prestataire d'ailleurs d'une entreprise australienne, qui est venue installer Avarela tout un équipement, des machines, etc. pour faire de l'extraction du sable de la plage de Varela, qui est une plage magnifique de sable blanc qui s'étend sur 7 km et dans laquelle il y a du zircon. Cette entreprise chinoise menaçait déjà depuis plus d'un an de commencer ses activités illégalement et de détruire les forêts, là où notamment les habitants font des rituels de bois sacrés qui sont des rites de passage pour les hommes, menaçait évidemment les rizières qui ont aidé beaucoup. ou d'ailleurs affecté par l'exploitation qui a commencé, et aussi l'océan et toute la zone de pêche, sachant que la majorité des villageois ici vivent de la pêche, vivent de la riziculture, et c'est vraiment l'alimentation principale. Donc ils sont autonomes. C'est vraiment important de comprendre que ce sont des peuples qui sont autonomes. En fait, ils créent leur propre autonomie au travers de la pêche et de l'agriculture, et notamment de la riziculture. Et donc, Valentina, depuis plus d'un an, a été mobilisée avec les femmes du village et de la communauté pour faire reculer ce projet d'extraction de zircons. Elle avait d'ailleurs sollicité Erwan il y a un an, donc mon compagnon, qui était parti filmer, faire une espèce de mini-reportage de la manifestation qui avait été organisée par les femmes, qui était montée au créneau. Et suite à cette vidéo qui avait été repartagée en masse avec plus de 300 000 vues, et qui était d'ailleurs remontée auprès du ministère de l'Environnement guinéen, les actions de l'entreprise chinoise ont été... arrêtée et suspendue pendant plus d'un an. Or, elles ont repris cette année avec une exploitation qui a commencé, donc comme je vous le disais, à détériorer l'environnement et la terre, l'écosystème de Varela. Et donc, il y a eu plusieurs manifestations pacifiques au début, de la part des femmes, de la part des villageois. Et puis, samedi dernier, 18 avril, il y a eu une manifestation qui a entraîné un incendie volontaire des machines chinoises et donc qui a mis en péril la continuité de cette exploitation et de cette extraction minière. De ce fait, Valentina, notre amie qui n'a pas participé à cette action, a été arrêtée et emprisonnée à Bissau, en Guinée-Bissau, où elle est depuis en prison avec d'autres femmes qui ont participé à l'action et sans la possibilité de pouvoir voir son avocat. Je crois que jusqu'à présent, c'est simplement le consul honoraire d'Italie qui a pu lui rendre visite, mais elle n'a pas la possibilité, bien qu'elle ait des avocats qu'elle avait déjà pris auparavant pour suivre ce dossier-là, elle n'a pas la possibilité d'échanger avec eux. C'est évidemment une situation qui me touche énormément. Valentina, c'est une amie. J'ai eu l'occasion, la chance de participer à la retraite spirituelle qu'elle a organisée au mois de décembre en Guinée-Bissau. C'est une femme qui est profondément amoureuse de la terre, qui est profondément respectueuse de la communauté locale. Elle est très respectée elle-même au sein de cette communauté par justement sa posture qui est vraiment d'égal à égal, comme si elle était en fait à part entière l'un des membres de cette communauté. Et pour moi, c'est vraiment touchant parce que pour moi, c'est l'histoire de Valentina et c'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent s'engager. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent sonner l'alerte. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui ne devraient jamais aller en prison pour leur courage ou pour leurs idées. Ou bien qui ne devraient pas avoir peur d'oser porter leur voix et d'oser défendre les valeurs qui sont importantes pour elles, pour nous. À l'heure où j'enregistre cet épisode, il y a une grande communauté qui est mobilisée. C'est plus de 300 personnes, on est sur un groupe. WhatsApp de soutien avec différents pôles qui s'organisent pour mettre en place une pétition pour un pôle logistique pour pouvoir aller lui donner à manger tous les jours puisqu'il n'y a pas à manger dans les prisons guinéennes, lui apporter des livres, lui apporter du soutien, lui apporter des produits de première nécessité. D'autres qui sont plutôt mobilisés sur le fait de pouvoir relayer l'information à travers les réseaux sociaux, à travers différents médias, tout ce qui peut permettre d'alerter sur ce qui est en train de se passer. aussi bien pour que Valentina et les femmes qui sont en prison puissent être libérées, que le village de Varela puisse être sécurisé dans le futur et que l'extraction minière prenne fin. Sachant que Valentina a déposé un dossier assez récemment pour que la population locale de Varela puisse être reconnue comme peuple indigène. Et quels sont les critères pour être peuple indigène ? C'est d'avoir sa propre spiritualité, d'avoir ses propres coutumes, d'avoir une langue qui est particulière. d'être installé depuis X générations sur un territoire, et donc la population fulup qui vit ici remplit ces différents critères, et le fait de pouvoir obtenir la reconnaissance de peuples indigènes permettrait qu'ils puissent avoir un droit de regard et de consentement sur les différents projets qui sont portés au sein du territoire. Voilà pour ce qui est du contexte, et pour moi cette histoire c'est vraiment une invitation collective à élever ensemble sa posture, son leadership à arrêter de se cacher, à oser chacun regarder avec conscience, avec vérité, à quel moment est-ce qu'on ose se mobiliser pour les causes qui nous touchent, à quel moment est-ce qu'on a le regard fuyant, à quel moment est-ce qu'on se démobilise, à quel moment est-ce qu'on se tait alors qu'il y a des enjeux qui nous touchent. et qu'on n'ose pas finalement véritablement porter notre voix. C'est pour toutes les fois où on laisse faire les choses, on laisse faire les gouvernements, on laisse faire les entreprises, alors que dans le fond, il y a des parts de nous qui ne sont pas d'accord, voire qui sont résolument opposées, mais un petit peu par flemme, par peur, par négligence, parce qu'on n'est pas concerné directement, on n'agit pas, on ne regarde pas, et c'est parfois plus facile de rester caché de ce qui se passe dans le monde. et de ne pas passer à l'action, de ne pas oser porter sa voix sur les causes qui nous touchent et qui nous révoltent. Ça fait pour moi le lien avec l'épisode que j'ai enregistré avec Odile Chabriac récemment, qui s'appelle « Réveiller son âme de sorcière et sortir du bois » . Ça fait pour moi le lien avec l'épisode de podcast que j'ai enregistré récemment avec Odile Chabriac, qui est le numéro 75 « Réveiller notre âme de sorcière » , dans lequel elle parle des deux ouvrages qu'elle a écrits ces dernières années, « Âme de sorcière » , qui est un best-seller qui a été très connu et reconnu. Et dans la foulée, elle a publié « Sortir du bois » . Et oser sortir du bois, c'est vraiment cette importance, et c'est ce qu'elle décrit dans l'épisode qu'on a enregistré ensemble, de commencer à porter sa voix dans les espaces où on se sent en sécurité. Ça peut être des cercles de femmes, ça peut être justement des retraites. Je le vois aussi avec ce qui se passe en ce moment, avec les femmes que j'accompagne, entrepreneurs au sein de mon mastermind. Des espaces où on se sent en sécurité, où on peut se déposer, on peut se laisser être vue telle que l'on est, faire le travail de guérison. avant d'oser porter sa voix dans des espaces qui sont des espaces peut-être plus intimidants, où il y a des personnes qui partagent une vision du monde qui est parfois différente de nous. Mais vraiment, ce qu'Odile pointait du doigt dans la conversation qu'on a eue ensemble, c'est l'importance que notre voix puisse être mise au service de l'engagement, au service du collectif, au service des causes qu'on a à cœur de porter dans le monde. Et pour moi, il y a vraiment deux façons de s'engager dans les causes qui nous touchent. on peut soit lutter contre Ou bien œuvrer pour, c'est-à-dire lutter contre un système, un monde, une vision du monde qui ne nous convient pas. Ou bien décider d'œuvrer pour une vision du monde, un changement de conscience, un changement de paradigme, des valeurs, une vision qui correspond à ce qu'on a envie de pouvoir créer dans le futur et qui contribue à rendre le futur désirable et durable. Et pour moi, ça me fait penser à cette citation qui est une citation d'Edmund Burke. qui dit « La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien. » Alors moi, je ne crois pas tellement à cette dualité entre le mal et le bien. Je ne crois pas qu'il y ait d'un côté la méchante entreprise capitaliste chinoise et de l'autre côté les gentils défenseurs des droits de la terre et des droits de l'homme. Je ne crois pas que ce soit une question de jugement, de dualité, mais pour moi c'est une question de vision du monde. C'est une question de valeur. Et où est-ce qu'on a envie de se positionner ? À quoi est-ce qu'on a envie de contribuer ? De quelle manière est-ce qu'on se sent appelé ? à élever notre leadership, à porter notre voix et à s'engager sur les causes qui nous touchent. Et ça peut faire peur parfois d'oser porter sa voix. J'ai été moi-même pas forcément timide, mais j'ai eu très peur pendant longtemps du jugement des autres. J'avais peur de porter ma voix, j'avais peur d'être vue, j'avais peur d'être critiquée, d'être jugée. Et je pense que c'est vraiment aussi le podcast qui m'a permis d'oser dépasser ces différents freins. Et aujourd'hui, pour moi, c'est vraiment important de se dire comment est-ce qu'on ose porter notre voix sur les causes qui nous touchent et qui nous mobilisent. Et pour moi, c'est vraiment aussi une question de responsabilité. Et même dans cette situation-là, quand je dis que pour moi, il n'y a pas de bien et de mal, c'est que dans ma vision des choses, qui est aussi une vision très en lien avec la responsabilité, et la responsabilité radicale, il n'y a pas de victime, de bourreau ou de sauveur. Il y a simplement des points de vue, des visions du monde qui s'opposent. Et à cet endroit-là, notre responsabilité à nous, c'est d'exprimer ce qui est juste pour nous, c'est d'agir en faveur de ce qui est juste pour nous, d'être dans notre puissance, d'être dans notre leadership personnel. Donc j'ai envie de vous poser quelques questions avec aussi ma casquette de coach pour vous inviter, vous aussi, à porter votre voix et à dire votre vérité. La première question que j'ai envie de vous poser c'est, est-ce qu'il y a eu des moments ou des situations par le passé où vous avez choisi de vous taire et vous regrettez encore de vous être tué ? La deuxième question, quelle est la vision du monde que vous avez envie de défendre ? Quelles sont les causes pour lesquelles vous êtes prêt, prête à vous engager ? Quelles sont les thématiques qui sont importantes pour vous et sur lesquelles vous n'avez pas encore osé prendre la parole ? Quelles sont les facettes de vous que vous n'avez pas encore osé révéler ? Quels sont peut-être les reliefs de votre personnalité que vous cachez pour paraître plus lisse, moins polarisant ? Pourquoi est-ce qu'il est important que vous osiez prendre la parole sur ces différents thèmes, sur ces différentes causes ? Le dernier, qu'est-ce qui vous permettrait de vous sentir en sécurité si vous osiez porter votre voix et exprimer votre vérité ? J'ai aussi envie de vous partager un mantra qui est un mantra qui m'est apparu lorsque j'ai reçu Barbara en immersion entrepreneur nomade le mois dernier, ici au Sénégal, qui d'ailleurs connaît Valentina et connaît... Varela parce que je l'ai emmenée pendant notre immersion passer un week-end entier à Varela dans ce lieu qui est magnifique qui est extraordinaire et Juan et moi on l'appelle notre sanctuaire parce que c'est vraiment un lieu qui a une énergie, l'énergie de ce lieu, l'énergie de cette femme c'est une médecine véritablement en soi c'est une plage de sable blanc qui est absolument magnifique, c'est une nature qui est vierge c'est un peuple qui est accueillant ce sont des forêts qui sont des forêts sacrées et donc c'était hyper précieux pour moi de pouvoir emmener Barbara à la découverte de ce lieu, de cet endroit et aussi à la découverte de cette femme, Valentina, parce qu'on a décalé exprès notre séjour pour pouvoir coïncider avec les dates où elle-même était présente, puisqu'elle avait voyagé les jours précédents. Et le mantra que j'ai envie de vous partager qui a découlé de cette immersion, c'est « Je suis en sécurité lorsque j'ose exprimer ce qui est juste pour moi. » Voilà pour cet épisode, c'est un épisode qui est un petit peu plus court, c'est vraiment une invitation à porter sa voix, c'est une invitation à faire preuve de courage, à oser dire sa vérité, à défendre les valeurs qui sont importantes pour nous. C'est aussi une invitation que j'ai envie de vous lancer à travers cet épisode, c'est de relayer l'information sur ce qui se passe. Parce que chaque voix compte, votre voix compte, et tout ce qui, comme je vous le disais tout à l'heure, tout ce qui permet finalement la vision du monde que l'on n'a pas envie de voir. advenir d'advenir. C'est le fait que nous ne portions pas notre voix pour la vision du monde que l'on a envie de défendre. Or, si vous êtes ici et si vous écoutez ce podcast, j'imagine que les thèmes d'engagement, de défense des droits de la terre, de la nature, de la spiritualité, des droits des peuples à disposer de leur terre, ce sont des enjeux qui vous touchent et donc mon invitation pour vous, c'est de relayer le message. Vous pouvez le trouver dans le post sur ma page Instagram, en lien avec Valentina. vous pouvez trouver une vidéo qui a réalisé mon compagnon sur le compte ErwanGoingSouth, que vous pouvez aussi relayer. Si vous avez dans votre entourage, dans votre communauté, dans votre écosystème, des personnes qui travaillent dans la presse, des personnes qui travaillent dans les ONG, des personnes qui sont peut-être des avocats internationaux auprès de qui vous pouvez relayer cette information, merci d'oser porter votre voix, merci de contribuer à déployer ce message pour que Valentina et les femmes de Varela puissent être. les libérer le plus rapidement possible et que le village de Varela et cette terre qui est magnifique, qui est chargée d'histoire, d'énergie, de beauté et vraiment de grâce puissent perdurer pour les générations et les générations à venir. Je vous remercie pour votre écoute, je vous invite vraiment à découvrir l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina qui est l'épisode numéro 45, s'engager au service de sa communauté, à découvrir l'histoire de cette femme, à découvrir son engagement, à découvrir sa passion. sa grâce, son leadership, sa beauté, sa bonté, sa grandeur. Et je vous remercie par avance de contribuer à faire rayonner ce message. Belle fin de journée à vous et à la semaine prochaine pour un épisode sur un tout autre thème. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible. et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. À très vite !

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Description

Mon amie Valentina Cirelli est injustement emprisonnée depuis 6 jours en Guinée-Bissau pour avoir eu le courage de porter sa voix en tant que leader communautaire afin de défendre la terre de ses ancêtres et des villageois devant une entreprise chinoise d’exploitation de zircon qui détruit l’environnement et menace les conditions de vies de la population locale. Si cet épisode a pour vocation d’alerter sur son arrestation, il est aussi une opportunité pour chacun d’entre nous de s'interroger sur notre capacité à faire entendre notre voix, avec 6 questions concrètes pour oser exprimer sa vérité sur les sujets qui nous tiennent à cœur.


Une invitation à élever son leadership, à prendre la parole sur les thématiques qui nous touchent et à avoir le courage d'œuvrer ensemble pour la vision du monde que l’on souhaite voir émerger.


L’épisode avec Valentina

#45 - S’engager au service de sa communauté avec Valentina Cirelli


Soutenir le village de Varela, trésor culturel, écologique et spirituel en signant la pétition (texte en français à la fin) :

https://chng.it/B82JfHxGdB


Episodes en lien avec ce thème

#75 - Réveiller notre âme de sorcière avec Odile Chabrillac

#6 - Oser porter sa voix et exprimer sa vérité avec Anne-Claire Meret




Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/


Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément. et qui contribue positivement au monde et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo. Aujourd'hui est un épisode un petit peu particulier, je vais parler du thème du courage de faire entendre sa voix. Notamment parce que mon amie Valentina Cirelli, qui est à la fois une amie, une mentor, une femme que j'admire et qui m'inspire énormément, est emprisonnée depuis cinq jours en Guinée-Bissau pour avoir osé porter sa voix et notamment défendre sa communauté. J'ai à cœur de faire résonner son histoire. de rendre justice et grâce surtout à la femme qu'elle est. Et c'est vraiment ce qui est vivant pour moi cette semaine et donc pour moi c'est évident d'aborder ce thème dans le podcast. Je vais mettre un petit peu de contexte sur ce qui s'est passé et j'ai vraiment envie que cet épisode ce soit une invitation collective à s'interroger sur les moments où l'on se tait, sur les moments où on manque de courage pour porter nos valeurs, notre vision, nos idées dans le monde, pour défendre les causes qui nous tiennent à cœur. et je terminerai l'épisode par vous poser quelques questions qui peuvent vous permettre d'oser porter votre voix, dire votre vérité, déployer aussi quelque part votre leadership et parler des sujets qui sont importants pour vous dans le monde parce qu'on a besoin de plus en plus de personnes qui portent leur voix. Et puis évidemment, je mettrai dans les notes de la description de cet épisode l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina Cirelli qui est l'épisode numéro 45 que vous pouvez retrouver qui était d'ailleurs intitulé « S'engager au service de sa communauté » . On l'a enregistré pendant l'été. 2024 et donc vous pourrez le retrouver et partager son histoire pour que le monde sache ce qu'il se passe en ce moment en Guinée-Bissau à Varela. Donc je vais commencer par mettre un petit peu de contexte. Varela c'est un petit village qui est situé en Guinée-Bissau à 20 kilomètres de là où nous habitons au Cap Skiering au Sénégal mon compagnon et moi. Et c'est un village dans lequel on adore se rendre, dans lequel on va régulièrement. Vous m'avez déjà entendu en parler, on met la moto sur la pirogue On traverse les Bolons, le fleuve, et on se retrouve de l'autre côté de la frontière en Guinée-Bissau. Et on a découvert l'année dernière un campement, un écolieu qui est construit selon la géométrie sacrée, dans le respect de la culture locale, dans le respect des matières, de la terre, d'économie, d'énergie, etc. Un campement qui est tenu par une femme qui est extraordinaire qui s'appelle Valentina Cirelli, qui est une femme qui est... originaire de ce village puisque son arrière-grand-mère est née dans ce village. C'était une Guinéenne qui s'est mariée à un Portugais. Elle est partie vivre au Portugal et quelques générations plus tard, sa mère a épousé un Italien. C'est donc une Italo-Guinéenne qui est retournée dans le village de ses ancêtres pour créer un projet de tourisme durable ancré dans la culture locale et qui soutient le développement et le déploiement Merci. de l'émancipation des femmes de la communauté à travers différentes actions, et notamment son association à Chon Chomano, dont elle est présidente. C'est une femme qui est une femme médecine, qui est inspirante, qui est entrepreneur, qui est engagée, qui est porte-parole pour sa communauté. Et depuis l'année dernière, il y a eu un projet d'extraction minière via une entreprise chinoise, qui est elle-même prestataire d'ailleurs d'une entreprise australienne, qui est venue installer Avarela tout un équipement, des machines, etc. pour faire de l'extraction du sable de la plage de Varela, qui est une plage magnifique de sable blanc qui s'étend sur 7 km et dans laquelle il y a du zircon. Cette entreprise chinoise menaçait déjà depuis plus d'un an de commencer ses activités illégalement et de détruire les forêts, là où notamment les habitants font des rituels de bois sacrés qui sont des rites de passage pour les hommes, menaçait évidemment les rizières qui ont aidé beaucoup. ou d'ailleurs affecté par l'exploitation qui a commencé, et aussi l'océan et toute la zone de pêche, sachant que la majorité des villageois ici vivent de la pêche, vivent de la riziculture, et c'est vraiment l'alimentation principale. Donc ils sont autonomes. C'est vraiment important de comprendre que ce sont des peuples qui sont autonomes. En fait, ils créent leur propre autonomie au travers de la pêche et de l'agriculture, et notamment de la riziculture. Et donc, Valentina, depuis plus d'un an, a été mobilisée avec les femmes du village et de la communauté pour faire reculer ce projet d'extraction de zircons. Elle avait d'ailleurs sollicité Erwan il y a un an, donc mon compagnon, qui était parti filmer, faire une espèce de mini-reportage de la manifestation qui avait été organisée par les femmes, qui était montée au créneau. Et suite à cette vidéo qui avait été repartagée en masse avec plus de 300 000 vues, et qui était d'ailleurs remontée auprès du ministère de l'Environnement guinéen, les actions de l'entreprise chinoise ont été... arrêtée et suspendue pendant plus d'un an. Or, elles ont repris cette année avec une exploitation qui a commencé, donc comme je vous le disais, à détériorer l'environnement et la terre, l'écosystème de Varela. Et donc, il y a eu plusieurs manifestations pacifiques au début, de la part des femmes, de la part des villageois. Et puis, samedi dernier, 18 avril, il y a eu une manifestation qui a entraîné un incendie volontaire des machines chinoises et donc qui a mis en péril la continuité de cette exploitation et de cette extraction minière. De ce fait, Valentina, notre amie qui n'a pas participé à cette action, a été arrêtée et emprisonnée à Bissau, en Guinée-Bissau, où elle est depuis en prison avec d'autres femmes qui ont participé à l'action et sans la possibilité de pouvoir voir son avocat. Je crois que jusqu'à présent, c'est simplement le consul honoraire d'Italie qui a pu lui rendre visite, mais elle n'a pas la possibilité, bien qu'elle ait des avocats qu'elle avait déjà pris auparavant pour suivre ce dossier-là, elle n'a pas la possibilité d'échanger avec eux. C'est évidemment une situation qui me touche énormément. Valentina, c'est une amie. J'ai eu l'occasion, la chance de participer à la retraite spirituelle qu'elle a organisée au mois de décembre en Guinée-Bissau. C'est une femme qui est profondément amoureuse de la terre, qui est profondément respectueuse de la communauté locale. Elle est très respectée elle-même au sein de cette communauté par justement sa posture qui est vraiment d'égal à égal, comme si elle était en fait à part entière l'un des membres de cette communauté. Et pour moi, c'est vraiment touchant parce que pour moi, c'est l'histoire de Valentina et c'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent s'engager. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent sonner l'alerte. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui ne devraient jamais aller en prison pour leur courage ou pour leurs idées. Ou bien qui ne devraient pas avoir peur d'oser porter leur voix et d'oser défendre les valeurs qui sont importantes pour elles, pour nous. À l'heure où j'enregistre cet épisode, il y a une grande communauté qui est mobilisée. C'est plus de 300 personnes, on est sur un groupe. WhatsApp de soutien avec différents pôles qui s'organisent pour mettre en place une pétition pour un pôle logistique pour pouvoir aller lui donner à manger tous les jours puisqu'il n'y a pas à manger dans les prisons guinéennes, lui apporter des livres, lui apporter du soutien, lui apporter des produits de première nécessité. D'autres qui sont plutôt mobilisés sur le fait de pouvoir relayer l'information à travers les réseaux sociaux, à travers différents médias, tout ce qui peut permettre d'alerter sur ce qui est en train de se passer. aussi bien pour que Valentina et les femmes qui sont en prison puissent être libérées, que le village de Varela puisse être sécurisé dans le futur et que l'extraction minière prenne fin. Sachant que Valentina a déposé un dossier assez récemment pour que la population locale de Varela puisse être reconnue comme peuple indigène. Et quels sont les critères pour être peuple indigène ? C'est d'avoir sa propre spiritualité, d'avoir ses propres coutumes, d'avoir une langue qui est particulière. d'être installé depuis X générations sur un territoire, et donc la population fulup qui vit ici remplit ces différents critères, et le fait de pouvoir obtenir la reconnaissance de peuples indigènes permettrait qu'ils puissent avoir un droit de regard et de consentement sur les différents projets qui sont portés au sein du territoire. Voilà pour ce qui est du contexte, et pour moi cette histoire c'est vraiment une invitation collective à élever ensemble sa posture, son leadership à arrêter de se cacher, à oser chacun regarder avec conscience, avec vérité, à quel moment est-ce qu'on ose se mobiliser pour les causes qui nous touchent, à quel moment est-ce qu'on a le regard fuyant, à quel moment est-ce qu'on se démobilise, à quel moment est-ce qu'on se tait alors qu'il y a des enjeux qui nous touchent. et qu'on n'ose pas finalement véritablement porter notre voix. C'est pour toutes les fois où on laisse faire les choses, on laisse faire les gouvernements, on laisse faire les entreprises, alors que dans le fond, il y a des parts de nous qui ne sont pas d'accord, voire qui sont résolument opposées, mais un petit peu par flemme, par peur, par négligence, parce qu'on n'est pas concerné directement, on n'agit pas, on ne regarde pas, et c'est parfois plus facile de rester caché de ce qui se passe dans le monde. et de ne pas passer à l'action, de ne pas oser porter sa voix sur les causes qui nous touchent et qui nous révoltent. Ça fait pour moi le lien avec l'épisode que j'ai enregistré avec Odile Chabriac récemment, qui s'appelle « Réveiller son âme de sorcière et sortir du bois » . Ça fait pour moi le lien avec l'épisode de podcast que j'ai enregistré récemment avec Odile Chabriac, qui est le numéro 75 « Réveiller notre âme de sorcière » , dans lequel elle parle des deux ouvrages qu'elle a écrits ces dernières années, « Âme de sorcière » , qui est un best-seller qui a été très connu et reconnu. Et dans la foulée, elle a publié « Sortir du bois » . Et oser sortir du bois, c'est vraiment cette importance, et c'est ce qu'elle décrit dans l'épisode qu'on a enregistré ensemble, de commencer à porter sa voix dans les espaces où on se sent en sécurité. Ça peut être des cercles de femmes, ça peut être justement des retraites. Je le vois aussi avec ce qui se passe en ce moment, avec les femmes que j'accompagne, entrepreneurs au sein de mon mastermind. Des espaces où on se sent en sécurité, où on peut se déposer, on peut se laisser être vue telle que l'on est, faire le travail de guérison. avant d'oser porter sa voix dans des espaces qui sont des espaces peut-être plus intimidants, où il y a des personnes qui partagent une vision du monde qui est parfois différente de nous. Mais vraiment, ce qu'Odile pointait du doigt dans la conversation qu'on a eue ensemble, c'est l'importance que notre voix puisse être mise au service de l'engagement, au service du collectif, au service des causes qu'on a à cœur de porter dans le monde. Et pour moi, il y a vraiment deux façons de s'engager dans les causes qui nous touchent. on peut soit lutter contre Ou bien œuvrer pour, c'est-à-dire lutter contre un système, un monde, une vision du monde qui ne nous convient pas. Ou bien décider d'œuvrer pour une vision du monde, un changement de conscience, un changement de paradigme, des valeurs, une vision qui correspond à ce qu'on a envie de pouvoir créer dans le futur et qui contribue à rendre le futur désirable et durable. Et pour moi, ça me fait penser à cette citation qui est une citation d'Edmund Burke. qui dit « La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien. » Alors moi, je ne crois pas tellement à cette dualité entre le mal et le bien. Je ne crois pas qu'il y ait d'un côté la méchante entreprise capitaliste chinoise et de l'autre côté les gentils défenseurs des droits de la terre et des droits de l'homme. Je ne crois pas que ce soit une question de jugement, de dualité, mais pour moi c'est une question de vision du monde. C'est une question de valeur. Et où est-ce qu'on a envie de se positionner ? À quoi est-ce qu'on a envie de contribuer ? De quelle manière est-ce qu'on se sent appelé ? à élever notre leadership, à porter notre voix et à s'engager sur les causes qui nous touchent. Et ça peut faire peur parfois d'oser porter sa voix. J'ai été moi-même pas forcément timide, mais j'ai eu très peur pendant longtemps du jugement des autres. J'avais peur de porter ma voix, j'avais peur d'être vue, j'avais peur d'être critiquée, d'être jugée. Et je pense que c'est vraiment aussi le podcast qui m'a permis d'oser dépasser ces différents freins. Et aujourd'hui, pour moi, c'est vraiment important de se dire comment est-ce qu'on ose porter notre voix sur les causes qui nous touchent et qui nous mobilisent. Et pour moi, c'est vraiment aussi une question de responsabilité. Et même dans cette situation-là, quand je dis que pour moi, il n'y a pas de bien et de mal, c'est que dans ma vision des choses, qui est aussi une vision très en lien avec la responsabilité, et la responsabilité radicale, il n'y a pas de victime, de bourreau ou de sauveur. Il y a simplement des points de vue, des visions du monde qui s'opposent. Et à cet endroit-là, notre responsabilité à nous, c'est d'exprimer ce qui est juste pour nous, c'est d'agir en faveur de ce qui est juste pour nous, d'être dans notre puissance, d'être dans notre leadership personnel. Donc j'ai envie de vous poser quelques questions avec aussi ma casquette de coach pour vous inviter, vous aussi, à porter votre voix et à dire votre vérité. La première question que j'ai envie de vous poser c'est, est-ce qu'il y a eu des moments ou des situations par le passé où vous avez choisi de vous taire et vous regrettez encore de vous être tué ? La deuxième question, quelle est la vision du monde que vous avez envie de défendre ? Quelles sont les causes pour lesquelles vous êtes prêt, prête à vous engager ? Quelles sont les thématiques qui sont importantes pour vous et sur lesquelles vous n'avez pas encore osé prendre la parole ? Quelles sont les facettes de vous que vous n'avez pas encore osé révéler ? Quels sont peut-être les reliefs de votre personnalité que vous cachez pour paraître plus lisse, moins polarisant ? Pourquoi est-ce qu'il est important que vous osiez prendre la parole sur ces différents thèmes, sur ces différentes causes ? Le dernier, qu'est-ce qui vous permettrait de vous sentir en sécurité si vous osiez porter votre voix et exprimer votre vérité ? J'ai aussi envie de vous partager un mantra qui est un mantra qui m'est apparu lorsque j'ai reçu Barbara en immersion entrepreneur nomade le mois dernier, ici au Sénégal, qui d'ailleurs connaît Valentina et connaît... Varela parce que je l'ai emmenée pendant notre immersion passer un week-end entier à Varela dans ce lieu qui est magnifique qui est extraordinaire et Juan et moi on l'appelle notre sanctuaire parce que c'est vraiment un lieu qui a une énergie, l'énergie de ce lieu, l'énergie de cette femme c'est une médecine véritablement en soi c'est une plage de sable blanc qui est absolument magnifique, c'est une nature qui est vierge c'est un peuple qui est accueillant ce sont des forêts qui sont des forêts sacrées et donc c'était hyper précieux pour moi de pouvoir emmener Barbara à la découverte de ce lieu, de cet endroit et aussi à la découverte de cette femme, Valentina, parce qu'on a décalé exprès notre séjour pour pouvoir coïncider avec les dates où elle-même était présente, puisqu'elle avait voyagé les jours précédents. Et le mantra que j'ai envie de vous partager qui a découlé de cette immersion, c'est « Je suis en sécurité lorsque j'ose exprimer ce qui est juste pour moi. » Voilà pour cet épisode, c'est un épisode qui est un petit peu plus court, c'est vraiment une invitation à porter sa voix, c'est une invitation à faire preuve de courage, à oser dire sa vérité, à défendre les valeurs qui sont importantes pour nous. C'est aussi une invitation que j'ai envie de vous lancer à travers cet épisode, c'est de relayer l'information sur ce qui se passe. Parce que chaque voix compte, votre voix compte, et tout ce qui, comme je vous le disais tout à l'heure, tout ce qui permet finalement la vision du monde que l'on n'a pas envie de voir. advenir d'advenir. C'est le fait que nous ne portions pas notre voix pour la vision du monde que l'on a envie de défendre. Or, si vous êtes ici et si vous écoutez ce podcast, j'imagine que les thèmes d'engagement, de défense des droits de la terre, de la nature, de la spiritualité, des droits des peuples à disposer de leur terre, ce sont des enjeux qui vous touchent et donc mon invitation pour vous, c'est de relayer le message. Vous pouvez le trouver dans le post sur ma page Instagram, en lien avec Valentina. vous pouvez trouver une vidéo qui a réalisé mon compagnon sur le compte ErwanGoingSouth, que vous pouvez aussi relayer. Si vous avez dans votre entourage, dans votre communauté, dans votre écosystème, des personnes qui travaillent dans la presse, des personnes qui travaillent dans les ONG, des personnes qui sont peut-être des avocats internationaux auprès de qui vous pouvez relayer cette information, merci d'oser porter votre voix, merci de contribuer à déployer ce message pour que Valentina et les femmes de Varela puissent être. les libérer le plus rapidement possible et que le village de Varela et cette terre qui est magnifique, qui est chargée d'histoire, d'énergie, de beauté et vraiment de grâce puissent perdurer pour les générations et les générations à venir. Je vous remercie pour votre écoute, je vous invite vraiment à découvrir l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina qui est l'épisode numéro 45, s'engager au service de sa communauté, à découvrir l'histoire de cette femme, à découvrir son engagement, à découvrir sa passion. sa grâce, son leadership, sa beauté, sa bonté, sa grandeur. Et je vous remercie par avance de contribuer à faire rayonner ce message. Belle fin de journée à vous et à la semaine prochaine pour un épisode sur un tout autre thème. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible. et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. À très vite !

Description

Mon amie Valentina Cirelli est injustement emprisonnée depuis 6 jours en Guinée-Bissau pour avoir eu le courage de porter sa voix en tant que leader communautaire afin de défendre la terre de ses ancêtres et des villageois devant une entreprise chinoise d’exploitation de zircon qui détruit l’environnement et menace les conditions de vies de la population locale. Si cet épisode a pour vocation d’alerter sur son arrestation, il est aussi une opportunité pour chacun d’entre nous de s'interroger sur notre capacité à faire entendre notre voix, avec 6 questions concrètes pour oser exprimer sa vérité sur les sujets qui nous tiennent à cœur.


Une invitation à élever son leadership, à prendre la parole sur les thématiques qui nous touchent et à avoir le courage d'œuvrer ensemble pour la vision du monde que l’on souhaite voir émerger.


L’épisode avec Valentina

#45 - S’engager au service de sa communauté avec Valentina Cirelli


Soutenir le village de Varela, trésor culturel, écologique et spirituel en signant la pétition (texte en français à la fin) :

https://chng.it/B82JfHxGdB


Episodes en lien avec ce thème

#75 - Réveiller notre âme de sorcière avec Odile Chabrillac

#6 - Oser porter sa voix et exprimer sa vérité avec Anne-Claire Meret




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Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffaine Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément. et qui contribue positivement au monde et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode de podcast en solo. Aujourd'hui est un épisode un petit peu particulier, je vais parler du thème du courage de faire entendre sa voix. Notamment parce que mon amie Valentina Cirelli, qui est à la fois une amie, une mentor, une femme que j'admire et qui m'inspire énormément, est emprisonnée depuis cinq jours en Guinée-Bissau pour avoir osé porter sa voix et notamment défendre sa communauté. J'ai à cœur de faire résonner son histoire. de rendre justice et grâce surtout à la femme qu'elle est. Et c'est vraiment ce qui est vivant pour moi cette semaine et donc pour moi c'est évident d'aborder ce thème dans le podcast. Je vais mettre un petit peu de contexte sur ce qui s'est passé et j'ai vraiment envie que cet épisode ce soit une invitation collective à s'interroger sur les moments où l'on se tait, sur les moments où on manque de courage pour porter nos valeurs, notre vision, nos idées dans le monde, pour défendre les causes qui nous tiennent à cœur. et je terminerai l'épisode par vous poser quelques questions qui peuvent vous permettre d'oser porter votre voix, dire votre vérité, déployer aussi quelque part votre leadership et parler des sujets qui sont importants pour vous dans le monde parce qu'on a besoin de plus en plus de personnes qui portent leur voix. Et puis évidemment, je mettrai dans les notes de la description de cet épisode l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina Cirelli qui est l'épisode numéro 45 que vous pouvez retrouver qui était d'ailleurs intitulé « S'engager au service de sa communauté » . On l'a enregistré pendant l'été. 2024 et donc vous pourrez le retrouver et partager son histoire pour que le monde sache ce qu'il se passe en ce moment en Guinée-Bissau à Varela. Donc je vais commencer par mettre un petit peu de contexte. Varela c'est un petit village qui est situé en Guinée-Bissau à 20 kilomètres de là où nous habitons au Cap Skiering au Sénégal mon compagnon et moi. Et c'est un village dans lequel on adore se rendre, dans lequel on va régulièrement. Vous m'avez déjà entendu en parler, on met la moto sur la pirogue On traverse les Bolons, le fleuve, et on se retrouve de l'autre côté de la frontière en Guinée-Bissau. Et on a découvert l'année dernière un campement, un écolieu qui est construit selon la géométrie sacrée, dans le respect de la culture locale, dans le respect des matières, de la terre, d'économie, d'énergie, etc. Un campement qui est tenu par une femme qui est extraordinaire qui s'appelle Valentina Cirelli, qui est une femme qui est... originaire de ce village puisque son arrière-grand-mère est née dans ce village. C'était une Guinéenne qui s'est mariée à un Portugais. Elle est partie vivre au Portugal et quelques générations plus tard, sa mère a épousé un Italien. C'est donc une Italo-Guinéenne qui est retournée dans le village de ses ancêtres pour créer un projet de tourisme durable ancré dans la culture locale et qui soutient le développement et le déploiement Merci. de l'émancipation des femmes de la communauté à travers différentes actions, et notamment son association à Chon Chomano, dont elle est présidente. C'est une femme qui est une femme médecine, qui est inspirante, qui est entrepreneur, qui est engagée, qui est porte-parole pour sa communauté. Et depuis l'année dernière, il y a eu un projet d'extraction minière via une entreprise chinoise, qui est elle-même prestataire d'ailleurs d'une entreprise australienne, qui est venue installer Avarela tout un équipement, des machines, etc. pour faire de l'extraction du sable de la plage de Varela, qui est une plage magnifique de sable blanc qui s'étend sur 7 km et dans laquelle il y a du zircon. Cette entreprise chinoise menaçait déjà depuis plus d'un an de commencer ses activités illégalement et de détruire les forêts, là où notamment les habitants font des rituels de bois sacrés qui sont des rites de passage pour les hommes, menaçait évidemment les rizières qui ont aidé beaucoup. ou d'ailleurs affecté par l'exploitation qui a commencé, et aussi l'océan et toute la zone de pêche, sachant que la majorité des villageois ici vivent de la pêche, vivent de la riziculture, et c'est vraiment l'alimentation principale. Donc ils sont autonomes. C'est vraiment important de comprendre que ce sont des peuples qui sont autonomes. En fait, ils créent leur propre autonomie au travers de la pêche et de l'agriculture, et notamment de la riziculture. Et donc, Valentina, depuis plus d'un an, a été mobilisée avec les femmes du village et de la communauté pour faire reculer ce projet d'extraction de zircons. Elle avait d'ailleurs sollicité Erwan il y a un an, donc mon compagnon, qui était parti filmer, faire une espèce de mini-reportage de la manifestation qui avait été organisée par les femmes, qui était montée au créneau. Et suite à cette vidéo qui avait été repartagée en masse avec plus de 300 000 vues, et qui était d'ailleurs remontée auprès du ministère de l'Environnement guinéen, les actions de l'entreprise chinoise ont été... arrêtée et suspendue pendant plus d'un an. Or, elles ont repris cette année avec une exploitation qui a commencé, donc comme je vous le disais, à détériorer l'environnement et la terre, l'écosystème de Varela. Et donc, il y a eu plusieurs manifestations pacifiques au début, de la part des femmes, de la part des villageois. Et puis, samedi dernier, 18 avril, il y a eu une manifestation qui a entraîné un incendie volontaire des machines chinoises et donc qui a mis en péril la continuité de cette exploitation et de cette extraction minière. De ce fait, Valentina, notre amie qui n'a pas participé à cette action, a été arrêtée et emprisonnée à Bissau, en Guinée-Bissau, où elle est depuis en prison avec d'autres femmes qui ont participé à l'action et sans la possibilité de pouvoir voir son avocat. Je crois que jusqu'à présent, c'est simplement le consul honoraire d'Italie qui a pu lui rendre visite, mais elle n'a pas la possibilité, bien qu'elle ait des avocats qu'elle avait déjà pris auparavant pour suivre ce dossier-là, elle n'a pas la possibilité d'échanger avec eux. C'est évidemment une situation qui me touche énormément. Valentina, c'est une amie. J'ai eu l'occasion, la chance de participer à la retraite spirituelle qu'elle a organisée au mois de décembre en Guinée-Bissau. C'est une femme qui est profondément amoureuse de la terre, qui est profondément respectueuse de la communauté locale. Elle est très respectée elle-même au sein de cette communauté par justement sa posture qui est vraiment d'égal à égal, comme si elle était en fait à part entière l'un des membres de cette communauté. Et pour moi, c'est vraiment touchant parce que pour moi, c'est l'histoire de Valentina et c'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent s'engager. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui osent sonner l'alerte. C'est l'histoire de toutes celles et ceux qui ne devraient jamais aller en prison pour leur courage ou pour leurs idées. Ou bien qui ne devraient pas avoir peur d'oser porter leur voix et d'oser défendre les valeurs qui sont importantes pour elles, pour nous. À l'heure où j'enregistre cet épisode, il y a une grande communauté qui est mobilisée. C'est plus de 300 personnes, on est sur un groupe. WhatsApp de soutien avec différents pôles qui s'organisent pour mettre en place une pétition pour un pôle logistique pour pouvoir aller lui donner à manger tous les jours puisqu'il n'y a pas à manger dans les prisons guinéennes, lui apporter des livres, lui apporter du soutien, lui apporter des produits de première nécessité. D'autres qui sont plutôt mobilisés sur le fait de pouvoir relayer l'information à travers les réseaux sociaux, à travers différents médias, tout ce qui peut permettre d'alerter sur ce qui est en train de se passer. aussi bien pour que Valentina et les femmes qui sont en prison puissent être libérées, que le village de Varela puisse être sécurisé dans le futur et que l'extraction minière prenne fin. Sachant que Valentina a déposé un dossier assez récemment pour que la population locale de Varela puisse être reconnue comme peuple indigène. Et quels sont les critères pour être peuple indigène ? C'est d'avoir sa propre spiritualité, d'avoir ses propres coutumes, d'avoir une langue qui est particulière. d'être installé depuis X générations sur un territoire, et donc la population fulup qui vit ici remplit ces différents critères, et le fait de pouvoir obtenir la reconnaissance de peuples indigènes permettrait qu'ils puissent avoir un droit de regard et de consentement sur les différents projets qui sont portés au sein du territoire. Voilà pour ce qui est du contexte, et pour moi cette histoire c'est vraiment une invitation collective à élever ensemble sa posture, son leadership à arrêter de se cacher, à oser chacun regarder avec conscience, avec vérité, à quel moment est-ce qu'on ose se mobiliser pour les causes qui nous touchent, à quel moment est-ce qu'on a le regard fuyant, à quel moment est-ce qu'on se démobilise, à quel moment est-ce qu'on se tait alors qu'il y a des enjeux qui nous touchent. et qu'on n'ose pas finalement véritablement porter notre voix. C'est pour toutes les fois où on laisse faire les choses, on laisse faire les gouvernements, on laisse faire les entreprises, alors que dans le fond, il y a des parts de nous qui ne sont pas d'accord, voire qui sont résolument opposées, mais un petit peu par flemme, par peur, par négligence, parce qu'on n'est pas concerné directement, on n'agit pas, on ne regarde pas, et c'est parfois plus facile de rester caché de ce qui se passe dans le monde. et de ne pas passer à l'action, de ne pas oser porter sa voix sur les causes qui nous touchent et qui nous révoltent. Ça fait pour moi le lien avec l'épisode que j'ai enregistré avec Odile Chabriac récemment, qui s'appelle « Réveiller son âme de sorcière et sortir du bois » . Ça fait pour moi le lien avec l'épisode de podcast que j'ai enregistré récemment avec Odile Chabriac, qui est le numéro 75 « Réveiller notre âme de sorcière » , dans lequel elle parle des deux ouvrages qu'elle a écrits ces dernières années, « Âme de sorcière » , qui est un best-seller qui a été très connu et reconnu. Et dans la foulée, elle a publié « Sortir du bois » . Et oser sortir du bois, c'est vraiment cette importance, et c'est ce qu'elle décrit dans l'épisode qu'on a enregistré ensemble, de commencer à porter sa voix dans les espaces où on se sent en sécurité. Ça peut être des cercles de femmes, ça peut être justement des retraites. Je le vois aussi avec ce qui se passe en ce moment, avec les femmes que j'accompagne, entrepreneurs au sein de mon mastermind. Des espaces où on se sent en sécurité, où on peut se déposer, on peut se laisser être vue telle que l'on est, faire le travail de guérison. avant d'oser porter sa voix dans des espaces qui sont des espaces peut-être plus intimidants, où il y a des personnes qui partagent une vision du monde qui est parfois différente de nous. Mais vraiment, ce qu'Odile pointait du doigt dans la conversation qu'on a eue ensemble, c'est l'importance que notre voix puisse être mise au service de l'engagement, au service du collectif, au service des causes qu'on a à cœur de porter dans le monde. Et pour moi, il y a vraiment deux façons de s'engager dans les causes qui nous touchent. on peut soit lutter contre Ou bien œuvrer pour, c'est-à-dire lutter contre un système, un monde, une vision du monde qui ne nous convient pas. Ou bien décider d'œuvrer pour une vision du monde, un changement de conscience, un changement de paradigme, des valeurs, une vision qui correspond à ce qu'on a envie de pouvoir créer dans le futur et qui contribue à rendre le futur désirable et durable. Et pour moi, ça me fait penser à cette citation qui est une citation d'Edmund Burke. qui dit « La seule chose qui permet au mal de triompher, c'est l'inaction des hommes de bien. » Alors moi, je ne crois pas tellement à cette dualité entre le mal et le bien. Je ne crois pas qu'il y ait d'un côté la méchante entreprise capitaliste chinoise et de l'autre côté les gentils défenseurs des droits de la terre et des droits de l'homme. Je ne crois pas que ce soit une question de jugement, de dualité, mais pour moi c'est une question de vision du monde. C'est une question de valeur. Et où est-ce qu'on a envie de se positionner ? À quoi est-ce qu'on a envie de contribuer ? De quelle manière est-ce qu'on se sent appelé ? à élever notre leadership, à porter notre voix et à s'engager sur les causes qui nous touchent. Et ça peut faire peur parfois d'oser porter sa voix. J'ai été moi-même pas forcément timide, mais j'ai eu très peur pendant longtemps du jugement des autres. J'avais peur de porter ma voix, j'avais peur d'être vue, j'avais peur d'être critiquée, d'être jugée. Et je pense que c'est vraiment aussi le podcast qui m'a permis d'oser dépasser ces différents freins. Et aujourd'hui, pour moi, c'est vraiment important de se dire comment est-ce qu'on ose porter notre voix sur les causes qui nous touchent et qui nous mobilisent. Et pour moi, c'est vraiment aussi une question de responsabilité. Et même dans cette situation-là, quand je dis que pour moi, il n'y a pas de bien et de mal, c'est que dans ma vision des choses, qui est aussi une vision très en lien avec la responsabilité, et la responsabilité radicale, il n'y a pas de victime, de bourreau ou de sauveur. Il y a simplement des points de vue, des visions du monde qui s'opposent. Et à cet endroit-là, notre responsabilité à nous, c'est d'exprimer ce qui est juste pour nous, c'est d'agir en faveur de ce qui est juste pour nous, d'être dans notre puissance, d'être dans notre leadership personnel. Donc j'ai envie de vous poser quelques questions avec aussi ma casquette de coach pour vous inviter, vous aussi, à porter votre voix et à dire votre vérité. La première question que j'ai envie de vous poser c'est, est-ce qu'il y a eu des moments ou des situations par le passé où vous avez choisi de vous taire et vous regrettez encore de vous être tué ? La deuxième question, quelle est la vision du monde que vous avez envie de défendre ? Quelles sont les causes pour lesquelles vous êtes prêt, prête à vous engager ? Quelles sont les thématiques qui sont importantes pour vous et sur lesquelles vous n'avez pas encore osé prendre la parole ? Quelles sont les facettes de vous que vous n'avez pas encore osé révéler ? Quels sont peut-être les reliefs de votre personnalité que vous cachez pour paraître plus lisse, moins polarisant ? Pourquoi est-ce qu'il est important que vous osiez prendre la parole sur ces différents thèmes, sur ces différentes causes ? Le dernier, qu'est-ce qui vous permettrait de vous sentir en sécurité si vous osiez porter votre voix et exprimer votre vérité ? J'ai aussi envie de vous partager un mantra qui est un mantra qui m'est apparu lorsque j'ai reçu Barbara en immersion entrepreneur nomade le mois dernier, ici au Sénégal, qui d'ailleurs connaît Valentina et connaît... Varela parce que je l'ai emmenée pendant notre immersion passer un week-end entier à Varela dans ce lieu qui est magnifique qui est extraordinaire et Juan et moi on l'appelle notre sanctuaire parce que c'est vraiment un lieu qui a une énergie, l'énergie de ce lieu, l'énergie de cette femme c'est une médecine véritablement en soi c'est une plage de sable blanc qui est absolument magnifique, c'est une nature qui est vierge c'est un peuple qui est accueillant ce sont des forêts qui sont des forêts sacrées et donc c'était hyper précieux pour moi de pouvoir emmener Barbara à la découverte de ce lieu, de cet endroit et aussi à la découverte de cette femme, Valentina, parce qu'on a décalé exprès notre séjour pour pouvoir coïncider avec les dates où elle-même était présente, puisqu'elle avait voyagé les jours précédents. Et le mantra que j'ai envie de vous partager qui a découlé de cette immersion, c'est « Je suis en sécurité lorsque j'ose exprimer ce qui est juste pour moi. » Voilà pour cet épisode, c'est un épisode qui est un petit peu plus court, c'est vraiment une invitation à porter sa voix, c'est une invitation à faire preuve de courage, à oser dire sa vérité, à défendre les valeurs qui sont importantes pour nous. C'est aussi une invitation que j'ai envie de vous lancer à travers cet épisode, c'est de relayer l'information sur ce qui se passe. Parce que chaque voix compte, votre voix compte, et tout ce qui, comme je vous le disais tout à l'heure, tout ce qui permet finalement la vision du monde que l'on n'a pas envie de voir. advenir d'advenir. C'est le fait que nous ne portions pas notre voix pour la vision du monde que l'on a envie de défendre. Or, si vous êtes ici et si vous écoutez ce podcast, j'imagine que les thèmes d'engagement, de défense des droits de la terre, de la nature, de la spiritualité, des droits des peuples à disposer de leur terre, ce sont des enjeux qui vous touchent et donc mon invitation pour vous, c'est de relayer le message. Vous pouvez le trouver dans le post sur ma page Instagram, en lien avec Valentina. vous pouvez trouver une vidéo qui a réalisé mon compagnon sur le compte ErwanGoingSouth, que vous pouvez aussi relayer. Si vous avez dans votre entourage, dans votre communauté, dans votre écosystème, des personnes qui travaillent dans la presse, des personnes qui travaillent dans les ONG, des personnes qui sont peut-être des avocats internationaux auprès de qui vous pouvez relayer cette information, merci d'oser porter votre voix, merci de contribuer à déployer ce message pour que Valentina et les femmes de Varela puissent être. les libérer le plus rapidement possible et que le village de Varela et cette terre qui est magnifique, qui est chargée d'histoire, d'énergie, de beauté et vraiment de grâce puissent perdurer pour les générations et les générations à venir. Je vous remercie pour votre écoute, je vous invite vraiment à découvrir l'épisode que j'ai enregistré avec Valentina qui est l'épisode numéro 45, s'engager au service de sa communauté, à découvrir l'histoire de cette femme, à découvrir son engagement, à découvrir sa passion. sa grâce, son leadership, sa beauté, sa bonté, sa grandeur. Et je vous remercie par avance de contribuer à faire rayonner ce message. Belle fin de journée à vous et à la semaine prochaine pour un épisode sur un tout autre thème. Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible. et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. À très vite !

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