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Oser l'Aventure d'Être Soi

#81 - Transformer sa passion du voyage en métier avec Mélissa Arenas

#81 - Transformer sa passion du voyage en métier avec Mélissa Arenas

40min |02/05/2025|

141

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#81 - Transformer sa passion du voyage en métier avec Mélissa Arenas

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40min |02/05/2025|

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Description

Une conversation remplie d’humanité avec Mélissa Arenas, fondatrice des Mini Trip. A 25 ans, elle quitte le confort qui l’étouffe pour voyager seule en Amérique-Latine. À son retour en France, en plein confinement, elle lance Les Mini Trip et parvient à transformer son amour du voyage en projet entrepreneurial concret. 5 ans plus tard, elle a organisé 30 Mini Trip, accueilli plus de 300 personnes dans ses espaces et bâti une communauté de + de 12 000 voyageurs sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, Mélissa nous embarque dans les coulisses de son aventure entrepreneuriale ainsi que dans l’organisation de retraites ou séjours transformateurs.


Une invitation à créer des espaces de reliance, à placer l’humain et les connexions au cœur de son projet entrepreneurial et à tisser fil après fil un projet professionnel à notre image.


Suivre Mélissa :


Instagram : https://www.instagram.com/lesminitrip/

Son site internet : https://lesminitrip.fr/




Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/

Télécharge ton guide offert pour Entreprendre Durablement : https://mailchi.mp/e3b7c1cfaf69/guide-entreprendre-durablement


Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui, je suis en joie d'accueillir à mon micro Mélissa Arenas, la fondatrice des mini-trips pour une conversation autour du voyage, de l'entrepreneuriat, de la transformation personnelle, tous les sujets qui m'animent et qui me passionnent. Et on va parler aujourd'hui avec Mélissa de transformer sa passion du voyage en métier. Bonjour Mélissa, merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Est-ce que Mélissa, pour commencer, tu veux bien te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas et qui vont te découvrir à travers cet épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr ! Je m'appelle Mélissa, j'ai 32 ans, je suis passionnée de voyages et d'humains. Et aujourd'hui, je vis à Bali. C'est de m'installer dans ce paradis qui m'a fait vivre moi. Et j'ai réussi à allier ma passion du voyage à l'humain. et même pour en faire mon métier. Ça fait cinq ans que je vis de ce métier passionné.

  • Speaker #0

    Magnifique. Alors justement, on va pouvoir plonger dans le cœur de ce que tu proposes à travers cet épisode. Avant d'arriver sur l'activité que tu as créée il y a bientôt cinq ans autour du voyage, j'ai envie de te poser la question, Mélissa, quelle était ta relation au voyage avant de lancer cette activité ? Est-ce que tu as toujours été une personne qui voyage depuis ton enfance ? Est-ce que c'est arrivé peut-être plus tard ? dans tes années de jeune adulte et quels sont peut-être aussi les grands voyages qui ont marqué un avant après dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai jamais rêvé de voyage. Il y en a qui, des tout petits-femmes qui veulent partir autour du monde, etc. Moi, ça n'a jamais été quelque chose qui m'a fait. Dans ma famille, on n'a jamais beaucoup voyagé. La France met en France ou en Europe. Et puis moi, je venais du Sud-Ouest, j'étais très famille. Je me suis toujours dit pourquoi aller voir ailleurs ? J'ai tout dit. Je me rappelle même quand j'étais en coloc. Je devais avoir 18-19 ans, mes collègues partaient tous en voyage, je me disais, pourquoi tu ne veux pas partir ? Je me disais, mais non, mais j'ai tout ici. Et en fait, à mes 21 ans, dans le cadre de ma licence pour mon master dans les études, on devait partir six mois à l'étranger pour la langue et l'ouverture culturelle. En plus, j'avais la peur panique de l'avion. J'avais eu une mauvaise expérience avec Ryanair pour partir en Écosse. Du coup, je m'étais dit, je ne prends plus l'avion, et en plus, j'ai tout chez moi, donc je ne vais pas me léguer. Et puis là, cette opportunité de partir pour moi à l'étranger, je me suis dit, bon, tu as 21 ans, si tu commences déjà à te bloquer pour l'avion, ou pour ci, ou pour ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas rester bloquée dans tes peurs. Donc du coup, j'ai décidé de dépasser ça, partir à plusieurs séances de sociologie qui m'ont aidée à dépasser ce trauma de l'avion. Et j'ai décidé de partir à l'autre bout du monde, en Australie, pendant six mois. Et là, ça a vraiment été l'élément déclencheur du jeu. J'étais avec une amie et on s'est retrouvés dans cet immense pays à l'autre bout du monde à 21 ans, à travailler dans les fermes, à ramasser des fruits et des légumes en plein air, sous soleil tous les jours, à être une famille de voyageurs, à dormir dans nos voitures et dans nos chambres, à cuisiner nos fruits et nos légumes autour du feu le soir, à regarder les étoiles avec la guitare. Ça, ça me faisait des pressions juste à parler. Et j'étais la plus heureuse du monde. Et j'ai découvert ça alors qu'à ce moment-là... ce moment-là, comme je te dis, j'étais un petit peu fermée d'esprit. J'étais dans des études d'école de commerce, parce que c'était passionné le marketing. Mais pour moi, le marketing avec le côté humain, la réalité du terrain et tout autre, au départ, ça partait d'une belle intention. Et en fait, ça a été vraiment l'élément déclencheur de ma nouvelle vie et d'un champ des possibles qui s'ouvre. Il n'y avait pas de retour en arrière possible après ce voyage-là. Et c'est moi en Australie.

  • Speaker #0

    Merci pour ce que tu partages parce que j'aime bien aussi rappeler que des fois, ce n'est pas forcément un rêve qu'on a depuis tout petit. Quelque chose qui nous a toujours appelés, mais que c'est vraiment en s'autorisant à écouter les opportunités de la vie et à dire un grand oui aux opportunités de la vie que le chemin se dessine. Tu sais, cette phrase, d'ailleurs, ça me fait penser que j'adore, que peut-être tu connais. C'est le voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se dessine à mesure que tu marches. Désolée, je ne me rappelle pas de l'auteur, mais pour moi, c'est vraiment cette idée-là de tracer le chemin au fur et à mesure. Après des études, est-ce que tu as commencé à travailler en marketing ou est-ce que tu es partie tout de suite ? Je sais qu'il y a eu un deuxième grand voyage dans ta vie. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Du coup, je suis rentrée en France après ces six mois, parce que je m'étais engagée dans le master. J'avais fait un prêt étudiant, je voulais aller au bout, mais ça a été vraiment un déchirement. Le retour a été très compliqué. Déjà que les retours de voyage, ce n'est pas évident, parce qu'il y a un fossé qui se crée un petit peu. Toi, tu as beaucoup changé. Tu reviens, tu as l'impression que rien n'a changé. Au début, ta famille ou ton entourage va commencer à te poser des questions. Et puis après, on va vite passer à autre chose. Parce que bon, ben voilà. Donc, le décalage, il est là. Mais j'ai voulu aller au bout de ces études. Donc finalement, j'ai fait deux ans de master en alternance. Donc là, j'ai travaillé en marketing. Mais en bureau, sur un ordi, entre quatre murs. Alors que j'avais cet appel et ce cœur qui me fait réveiller. Donc, je me suis dit, je vais au bout du master. Mais après, je repars. Donc, j'ai été au bout. On m'a proposé de m'embaucher. J'ai reçu. Et ensuite, je suis partie travailler en Suisse pendant huit mois pour mettre des sous-côtés, rembourser mon prêt étudiant et pouvoir m'offrir ce voyage de ma vie. Et ensuite, après huit mois et mes petits soins en poste, j'ai pris un aller simple pour l'Argentine, deux nuits en hostel à Buenos Aires. Et ensuite, je voulais vraiment laisser la vie me guider. Et finalement, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud en stop et en sac à dos.

  • Speaker #0

    Alors c'est justement au retour d'Amérique latine que tu as fondé les mini-trips en plein confinement. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la toute première édition ? Qu'est-ce qui t'a amené à fonder ce projet-là ? Quel était le concept au départ ? Et peut-être aussi les premiers retours d'expérience, à la fois de la part des participants, mais aussi de comment est-ce que toi, tu as vécu les choses de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud, et ensuite je suis rentrée chez ma mère. on a tourné notre avenue et arrivée sur ma mère au Pays-Bas, boum, confinement. Et donc là, pendant le confinement, j'ai créé un groupe Facebook pour les amoureux du voyage où on échangeait des photos un petit peu tous les jours. Voilà, moi j'étais là, moi j'adore le pays, etc. Et à la fin du confinement, on était comme 5 ans sur le groupe, on ne savait pas encore comment aller, comment faire aller réopérer. Et je me suis dit pourquoi on ne se rencontrait pas ? On part tous aux quatre coins du monde, on ne connaît pas notre pays. la France est belle, viens on organise une rencontre d'amoureux du voyage. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en juillet 2020. Je me suis dit, on va faire un petit groupe, un groupe de 10. On n'était pas du tout en ferme métier, c'est pareil, l'entrepreneuriat c'est quelque chose dont on n'avait jamais osé rêver. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en me disant, on va faire un petit groupe de 10. J'avais préparé un programme dans ma tête avec des activités, j'avais trouvé un logement, la nourriture, etc. J'ai sorti un package comme ça à prix constant. Et il y a dix personnes qui m'ont fait confiance alors que je ne suis pas juste d'un compte Facebook, tu vois, et qui ont traversé la France entière pour venir vivre cette édition-là. Déjà pour moi, ça a été incroyable d'avoir cette forme de confiance et se dire que tu as une idée qui sort de ta tête et qu'il y a des personnes qui y croient avec toi. Donc ça, c'était beau. Pareil, le programme, tu vois, c'est quelque chose avec des activités qui moi me plaisaient et de se dire qu'il y a d'autres personnes qui sont intéressées pour vivre ça. C'était beau. Et je ne vais pas... je peux dire que la première édition était facile pour moi parce qu'elle a été assez dure déjà parce que je suis très perfectionniste donc je n'arrivais pas du tout à lâcher la casquette d'organisation qui m'était mis une pression de dingue donc j'étais beaucoup dans mon mental, dans ma tête à me dire bon ben alors là dans une heure sur la barre etc j'arrivais pas à profiter avec eux, eux ont adoré eux ils ont passé 4 jours avec 7 semaines et pour moi ça a été un peu plus dur et en plus au même moment j'ai eu deux mauvaises nouvelles perso mais qui faisait que je ne pouvais pas vivre ma peine. Ils étaient là et ils avaient passé la France. Donc, il y a eu un peu de tout ça. Mais après, ça a vraiment créé une famille. Du coup, on a passé un mois et demi à traverser la Côte-Atlantique et à finir en Belgique et aux Pays-Bas. Vraiment, ça a créé des liens très, très forts. Et là, justement, j'ai pu lâcher ma cassette d'orgas. Et ensuite, on m'a demandé d'en faire un deuxième, puis un troisième. Et après, on m'a dit, attends, mais tu m'en... Un mois pour s'organiser, ce n'est pas s'émunérer, c'est un service que tu proposes. Et pour moi, je n'avais jamais imaginé que ça me paraissait naturel aussi de prévoir un logement, des activités, tout ça, et de mettre les gens en relation. Et en fait, depuis un an, c'est comme ça que ça s'est déroulé naturellement, où ça s'est retrouvé à être mon métier, finalement.

  • Speaker #0

    Génial. Et aujourd'hui, on est cinq ans plus tard, tu as organisé une trentaine de mini-tribes, plus de 300 personnes. qui a eu l'occasion de vivre cette expérience extraordinaire à tes côtés et tu as bâti aussi toute une communauté de ce groupe de 500 voyageurs sur Facebook. Aujourd'hui, tu as plus de 12 000 abonnés sur Instagram. On voit que c'est vraiment le lien, en fait. Le lien et l'humain et les connexions qui t'animent tout au long de ce chemin. Mais ça, tu dis que tu n'avais pas du tout envisagé de rêver d'entrepreneuriat au moment où tu as décidé, au moment où tu as compris que potentiellement ça pouvait être un vrai métier, que tu pouvais lancer une... une activité génératrice de revenus à travers cette passion qui était la tienne. Quelles sont les peurs que tu as dû dépasser pour vraiment oser te lancer, déployer ton entreprise, déployer ta visibilité ? Qu'est-ce qu'il y avait qui était présent pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Énormément de peurs, vraiment. Déjà, j'ai mis trois ans avant de me considérer et de me nommer comme entrepreneur. Pendant trois ans, alors que j'avais fait tant d'éditions, j'ai toujours dit j'ai un projet. Mon projet... Merci. Alors que justement, tu as déjà fait 15 éditions, c'est plus un projet, là c'est vraiment une visiteuse, tu joues de ça. Et j'avais vraiment ce syndrome de l'imposteur et ce sentiment d'illégitimité. On ne peut pas vivre de sa passion, enfin en tout cas, ça ne peut pas être aussi facile. Du coup, j'ai longtemps minimisé ce que je faisais. J'appelais ça un projet, je n'étais pas dans cette posture aussi que désormais j'incarne, mais c'est un prix de temps, tu vois, de chef d'entreprise ou en tout cas. de businesswoman, on peut dire aussi. Mais c'était plus un petit projet à la côté, tu vois. Alors que c'est ce qui m'animait, c'est ce qui me permettait de vivre et c'est ce qui transforme des vies, tu vois. J'ai mis beaucoup de temps. Après, c'est pareil, j'ai eu l'impression un peu de l'entourage. Mais attends, ça ne marche pas. Mais il faut faire attention. Il faut que tu mettes de côté parce que ça s'arrête. C'est pareil. Au début, ça marche. tu as l'impression que ça peut s'arrêter du jour au lendemain et que c'était juste un coup de chance finalement. Au début, c'est de la chance, mais du coup, ça ne va peut-être pas durer. Oui, il y a eu énormément de peur et de blocage que j'ai dû dépasser. Et pareil, parce que vraiment aussi, l'entrepreneuriat, comme je te dis, c'est quelque chose que je n'avais jamais imaginé. Parce que pour moi, pour être entrepreneur, il fallait vraiment avoir une idée, l'idée du siècle et avoir soit le réseau. soit l'argent, soit pour te permettre d'accéder à ce statut. Et du coup, pour moi, ça me paraissait impossible. Vraiment. Alors que justement, l'entrepreneuriat, c'est tellement plus riche que ça. Maintenant, ça m'a mis un peu de temps à me considérer en tant que telle.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il t'a permis de comprendre que c'était possible aussi pour toi ? Que tu avais ta place finalement ? Que tu étais à ta place en tant qu'organisatrice de ces séjours ?

  • Speaker #1

    Alors, en premier, je dirais le temps. expérience et les retours que j'ai eues. Quand il y a une personne qui quitte ton événement, ton université, et qui change complètement et qui te dit que c'est grâce à toi, il n'y a pas plus de beau cadeau. Et ça, ne serait-ce que changer 2% de la vie d'une personne, il y a quoi de magique. Déjà, juste ça, ça te fait prendre conscience de ta valeur et de ce que tu apportes à travers ton travail. ça te permet aussi d'acquérir cette légitimité entre les deux. Donc ouais, énormément les retours, c'est beaucoup grâce aux témoignages, parce que du coup, c'est de l'humain et c'est des expériences qui transforment, donc ça m'aide. Et après, le temps aussi, et la fidélité aussi. Le fait de voir, tu vois là par exemple, il va y en avoir prochainement à Bali, le fait de voir que 50% des personnes, c'est des personnes qui reviennent, c'est incroyable de voir ça. Et de voir le cheminement de suivre les personnes, de pouvoir les accompagner dans ces moments de vie. Ça, ça m'a permis aussi de mieux accepter ou incarner, mais aussi de me former et d'investir en moi. Comme ce que je propose, c'est de l'investissement en soi, moi-même, je me suis autorisée à investir en moi et à m'offrir des espaces où je me suis entourée. C'est comme, je ne me suis pas entourée par cette vie-là, par exemple, je me suis autorisée à rentrer dans des espaces de femmes, de femmes qui vont chercher à... à évoluer ensemble, à évoluer aussi dans le business. Je me suis autorisée aussi à rentrer dans ces espaces et à investir en moi. Ça m'a permis de débloquer plein de choses finalement.

  • Speaker #0

    Merci pour son partage. Pour moi, il y a quelque chose qui est important parce que le syndrome de l'imposteur et la légitimité, c'est quelque chose qui a été aussi tellement, tellement présent pour moi sur mon chemin à différents moments de mon parcours. Et ce que j'aime vraiment bien dire, et s'il y a des personnes qui nous écoutent, qui ont des projets de cœur, qui ont envie de se lancer et qui ne se sentent pas légitimes, c'est que la légitimité, et tu le confirmes à travers tes propos, elle vient en faisant. C'est pas possible d'attendre de se sentir légitime pour se lancer. C'est parce qu'on va se lancer, c'est parce qu'on va acquérir de l'expérience, c'est parce qu'on va avoir des retours de la part de nos clients et qu'on va voir en fait la transformation effective des espaces que l'on crée, que l'on va renforcer et tisser ce sentiment de légitimité. J'ai tout un épisode que je pourrais ajouter en description de celui-ci, vraiment sur la question de la légitimité, parce que pour moi elle est au cœur du fait de s'autoriser justement à... incarner cette posture de l'entrepreneur et même si c'est 2%, comme tu le dis, 2%, si on change notre trajectoire de vie de 2%, seulement aujourd'hui, ici et maintenant, et bien dans 3 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans, la direction dans laquelle on est, elle est potentiellement complètement différente. Mélissa, j'aimerais que tu nous embarques dans les coulisses de l'organisation d'une mini-retraite, d'un mini-trip. Selon toi, quelles sont les clés pour pouvoir Merci. préparer, organiser ce genre d'expérience collective ? Et qu'est-ce qui est important pour toi lorsque l'on tisse justement ce genre d'espace, ce genre de connexion ?

  • Speaker #1

    Il va y avoir des qualités organisationnelles, mais aussi et surtout des qualités humaines. Et les deux vont tout. Mais il ne faut pas tout niser sur les qualités organisationnelles et il ne faut pas tout niser sur l'humain. C'est-à-dire que des fois, je vois des personnes qui veulent créer leur retraite, mais qui oublient de réfléchir à tous les aspects logiques. toutes les galères qui peuvent arriver comme sur des événements, ou d'autres personnes qui sont énormément dans l'organisation, mais qui ont dit que tenir un espace ou tenir un cours, ça demande de l'énergie et des qualités que tout le monde n'a pas. Donc il faut bien penser aux deux, et après pour moi aussi, laisser de la place à l'intuition et à l'énergie du cours. J'ai toujours un programme, mais que j'adapte en fonction de mon énergie, de l'énergie du cours. Et donc j'ai toujours un programme A puis un programme B, etc. Pareil pour la météo, aussi envisager si on a des activités en extérieur, envisager que le facteur météo, on n'a aucune responsabilité, mais il est possible qu'il puisse nous empêcher de vivre certaines activités. Donc toujours pareil, avoir des options, ça, ça arrive. Et après, il va y avoir tout l'aspect logistique, donc trouver un hébergement, trouver la nourriture, les activités, etc. trouver les personnes qui correspondent au type de retraite qu'on propose bien sûr. Et après sur place, ça va être pour moi des qualités humaines de justement... Moi en tout cas, la façon dont j'aime guider mes retraites et transmettre, c'est vraiment à l'horizontale, c'est-à-dire qu'on apprend les uns des autres. Et alors bien sûr que je suis là pour tenir l'espace, mais j'apprends autant que mes participants. Et ça c'est beau parce que souvent à la fin... Je veux me remercier énormément aux gens qui m'ont appris. Ils ne se rendent pas compte que moi aussi, j'apprends tout autant qu'eux, en fait, via ces espaces-là, via leur partage, via leurs expériences et leur prise de conscience. Et ça demande de l'énergie. Donc pendant une semaine, je suis dans ma grotte et j'ai besoin de me retrouver et d'intégrer tout ce qui vient de se passer. Mais c'est des moments absolument merveilleux. Je veux m'inviter à voir la beauté de ces moments successifs. pendu et de ce qu'on peut vivre.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup du fait que tu parles aussi de la partie préparation intérieure. Moi, je me souviens quand j'ai organisé ma première retraite au Sénégal. Moi, je vis au Sénégal, entre le Sénégal et l'Afrique du Sud, et j'ai organisé deux retraites au Sénégal, donc là où j'habite en basse Casamance, qui est la région la plus au sud. Et ce qui m'a le plus choquée, la première fois que j'ai organisé une retraite, c'est à quel point j'avais imaginé, tu vois, justement, que j'allais être beaucoup dans ma tête, beaucoup dans la logistique, beaucoup dans ce que tu décris finalement de ton tout premier mini-trip. Et ça m'a vraiment choquée, ça a été ma grande prise de conscience de voir la qualité de présence et de voir à quel point finalement j'ai été une participante à part entière de la retraite. Et du coup, tu vois, j'ai vécu toutes les activités avec les filles, ça a vraiment été en fait profondément transformateur pour moi aussi. Et là, j'ai réalisé, c'est exactement ce que tu décris. Oh waouh, mais je suis en fait moi aussi une participante à part entière et je vis vraiment cette expérience en horizontalité comme tu le dis. Et ouais, je trouve que c'est vraiment hyper puissant. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu te prépares toi intérieurement les jours avant ? Tu vois, j'aime bien le fait que tu partages, qu'après tu as besoin de ce temps. de recul, d'espace, d'intégration. Comment est-ce que tu, aujourd'hui, avec le recul et puis la pratique, l'expérience, qu'est-ce que tu poses comme action, ou bien plutôt même dans l'être, justement pour être dans cette qualité de présence ?

  • Speaker #1

    Oui, en amour, en fait, je vais surtout beaucoup me prendre soin de moi, pour prendre soin de mon énergie, justement pour être en capacité de les accueillir et de leur transmettre les messages que j'ai envie de transmettre. et l'énergie qui est nécessaire pour tenir cet espace-là. Donc justement, avant, vu que j'ai quand même tout organisé en amont pour ne pas avoir cette préoccupation-là, avant, quelques jours avant, voire la semaine d'avant, je vais simplement prendre soin de moi et me reconnecter à moi et à mon énergie avec mes pratiques. Mais ça va être vraiment du temps pour moi. Vraiment. Oui, c'est important.

  • Speaker #0

    Il y a des pratiques que tu as envie de partager ici, justement ?

  • Speaker #1

    Alors moi, ce qui m'aide beaucoup, ça va être la méditation, le yoga, sans être une experte, mais j'ai passé un mois dans un ashram en Inde et je trouve que c'est un bon retour. C'est tous les matins, c'est ma routine du matin, c'est mon réveil du corps et de l'esprit. Je vais faire un petit peu de méditation, un peu de yoga et de l'écriture. Il y a beaucoup de choses qui se passent via l'écriture, donc je vais avoir ces pratiques-là. après aussi J'aime beaucoup la danse. Donc ça va être soit sous ma nuque, soit dans ma chambre, je vais mettre la musique à fond et je vais brasser pareil pour revenir au corps. On va être beaucoup dans le mental et on va somatiser énormément de choses, alors qu'en fait, en deux minutes de shake sur une musique, ton énergie, elle peut complètement changer. Et une fois que tu prends conscience de ça, c'est des outils qui sont juste fabuleux. Et en fait, ça paraît tellement simple. Mais c'est vrai que... Donc, oui, il va y avoir, par exemple, ces petits outils-là que j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et comme tu dis, c'est vraiment le fait d'être connecté à son corps qui te permet de ressentir ton énergie, celle du groupe, pouvoir aussi adapter, être vraiment dans ce côté aussi un peu flow, pour ne pas être rigide vis-à-vis du planning, mais vraiment pouvoir ajuster, finalement, à ce qui est présent pour le groupe. Écouter ton intuition, s'il y a parfois des changements à faire. Merci pour ce que tu partages. J'ai aussi envie de te demander, je t'ai déjà entendu dire, parmi les personnes qui viennent et qui participent aux différents mini-trips que tu proposes, tu dis souvent que le voyage n'est pas une fuite, c'est un face-à-face. Et c'est vrai que souvent, quand on pense au fait de partir voyager ou de partir dans ce genre d'espace, que ce soit des mini-trips, que ce soit des retraites, on peut avoir l'impression qu'on fuit en quelque sorte un quotidien. alors que c'est vraiment des espaces qui sont des espaces profonds de retour à soi. Dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, selon ta Mélissa, en quoi est-ce que c'est infiniment précieux de pouvoir vivre et s'autoriser justement ces espaces de connexion profonde, que ce soit à soi, à l'autre ou même au vivant ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est primordial, c'est vital. Je pense que justement, on est de plus en plus nombreux à être en quête de sens, à se poser des questions. et à vouloir se découvrir et se trouver, même se retrouver. Et je pense que justement, ces espaces-là, que ce soit le voyage, le retraite qui est un voyage en soi, tous ces espaces-là vont te permettre d'enlever toutes les couches. Finalement, en fait, c'est simplement un retour à soi. Donc, on va enlever toutes les couches comme un oignon, toutes ces pelures, tous ces masques qu'on s'est mis parce que la société nous l'a imposé, parce que la famille nous l'a imposé, parce que les amis d'enfants... nos enfants nous disent qu'on est comme ceci, comme cela, etc. Ou même ce que notre égo va nous dire. Et dans ces espaces-là, dans le voyage, tu vas enlever toutes ces couches et finalement, tu vas pouvoir te retrouver toi-même. Et aussi, ce qui aide, c'est que tu es face à des inconnus. Des fois, c'est beaucoup plus facile de se livrer. J'en ai fait moins. Il y a des révélations. Parce que tu es face à un inconnu et du coup, tu te sens un peu plus libre parce qu'il n'y a pas cette... peur du jugement parce que tu viens à peine de te rencontrer donc t'es prêt à te montrer tel que tu es et pour moi justement déjà on est venu sur terre pour expérimenter l'amour et l'authenticité et l'authenticité avec les autres mais elle passe par l'authenticité avec soi-même et justement c'est pareil aussi je pense qu'on est nombreux à vouloir aider les autres mais ça passe d'abord par s'aider soi-même, par se trouver soi-même Merci. et pour ensuite rayonner, et pour ensuite pouvoir justement partager ça avec l'autre et aider les autres par ce biais-là, parce que sinon on va rentrer dans... un système sur la syndrome du sauveur et tout ça. Et du coup, ces espaces-là, ce voyage, pour moi, te permet de revenir à ça et de se reconnecter à l'essentiel simplement.

  • Speaker #0

    Merci pour ton partage. Tu parles d'authenticité. Moi, c'est vraiment une valeur profonde que je sens chez toi. Il y a quelque chose que j'admire beaucoup dans la façon dont tu as bâti ton activité et je suis convaincue qu'elle a le rayonnement qu'elle a aussi parce que tu l'as vraiment bâti depuis cette valeur fondatrice-là. Et ce que j'aime vraiment, c'est que quand tu as créé les mini-trips, aujourd'hui tu parles de retraite, avant tu ne parlais pas de retraite, c'était justement à dessin. Tu l'as vraiment fait à chaque fois à ta mesure et en fonction de ce qui était vraiment juste pour toi. Tu parlais beaucoup au début du fait que tu avais envie qu'il y ait dans ces espaces à la fois de la profondeur, mais aussi de la légèreté, du rire, du fun, que ce ne soit pas juste sérieux. D'où vraiment cette idée, cette impulsion des mini-trips. Et au fur et à mesure, en tout cas c'est la sensation, c'est ce que je contemple de ton évolution, que tu chemines toi aussi davantage sur ta propre transformation personnelle, spirituelle. Tu vas de plus en plus vers ce format un peu plus retraite, initiatique, même si c'était déjà initiatique en réalité et transformateur au début. J'ai pas vraiment de questions à cet endroit-là, mais si tu veux bien nous faire un partage sur l'importance, en fait, quand on crée ce genre d'espace, vraiment de le faire de manière incarnée et... d'une façon qui reflète finalement notre unicité et qui soit ajustée à ce que l'on est et l'expérience qu'on a envie de pouvoir faire vivre aux personnes.

  • Speaker #1

    Merci, déjà merci de le faire savoir, c'est beau. C'est vraiment ça, c'est beau de t'entendre mettre des mots sur ces années, sur ce chemin. Et effectivement, du coup, au début, c'était vraiment une rencontre de voyageurs. Au début, c'était à la rencontre, à la découverte des pépites de France, etc. programme était surprise, donc il y a toujours eu cet aspect transformateur ou retraite, mais que je n'osais pas mettre en avant, aussi par ce souci de légitimité, et aussi parce que je ne voulais pas faire peur, parce que justement pour moi, je sais qu'en moi, j'ai 50% de spirituel, mais 50% de très incarné aussi, de très logique, de très rationnel, et ici les plaies sur terre, et ça fait partie de moi. Et c'est aussi ce que j'ai envie d'emmener dans ces espaces-là. Je ne parlais pas vraiment de ce côté spiritualité. Il arrivait, c'était la surprise, c'était la cerise sur le gâteau et tout le monde en était ravi. Mais c'est vrai que je n'en parlais pas. Et en fait, justement, cette année, donc déjà, comme tu le dis très bien, c'est que les mini-trips, en tout cas, mon offre a vraiment évolué avec moi et c'est ce que j'aime. Pour moi, mon offre, mes propositions, elles doivent être aussi... à mon service. Je ne veux pas être au service de mon métier. Sinon, je serais restée dans le salariat. Ce serait quand même plus simple. Donc, non. Elles sont à mon service. Elles évoluent avec moi et c'est ça que j'aime aussi. Et donc, là, oui, cette année, je sens que ma posture change et que j'ai aussi envie davantage de m'engager et que finalement, en fait, je me suis bridée depuis plusieurs années. par souci de justement de ne pas faire de vagues, dans notre spiritualité ça veut dire percher, tant elle a l'air normale, elle a l'air simple, comment c'est possible que les deux aillent ensemble, par souci aussi de vouloir faire finalement, mais on le sait, vouloir faire à tout le monde, vouloir faire soit à personne, soit à n'importe qui, et finalement en m'apercevant aussi que même si les gens n'étaient pas au courant, qu'il y avait cette profondeur-là en s'inscrivant ou en venant, c'était quelque chose qui les transformait et ils étaient OK avec ça. Du coup, je me suis dit, cette année, il est temps d'oser porter ma voix et de m'engager. Oui, finalement, c'était des retraites. C'est juste qu'il n'y avait pas le mot, parce que pour moi, c'est pareil, ça me paraissait un grand mot, comme la spiritualité, ça paraît un grand mot, alors que finalement, pour moi, la spiritualité, on est tous des êtres spirituels. Si tu es vivant et si tu mets de la conscience sur ce que tu fais et si tu... pose des questions, tu es spirituel. Il y a des extrêmes comme partout, et on a toujours l'image de spirituel ultra-perché, alors que pas du tout. Et pareil, la spiritualité n'est pas liée à la religion. Donc, tu vois, c'est essayer un peu de déconstruire ces stéréotypes qu'on va avoir, ou ces grands mots, spiritualité, retraite, des mots qui peuvent un peu faire peur, alors que finalement, justement...

  • Speaker #0

    Je vois dans la façon dont moi je vis et ce que je propose dans mes espaces, la spiritualité peut aller avec la légèreté, et au contraire, ça la rend d'autant plus, ça l'enrichit. Je ne suis pas très fan des extrêmes, et j'aime bien qu'il y ait un équilibre qui nourrisse l'un et l'autre.

  • Speaker #1

    Complètement, et d'ailleurs je crois que l'étymologie de spiritualité, c'est aussi en lien avec le souffle, donc c'est vraiment ce mouvement de la vie, c'est vraiment le fait de s'autoriser à être dans cette évolution. Et moi, je partage vraiment ta vision d'une spiritualité qui est incarnée, qui est ancrée. Je le vois aussi beaucoup ici, tu vois, en vivant en Afrique, où à la fois il y a vraiment une connexion à soi, au vivant, à plus grand que soi, mais il y a vraiment aussi un ancrage, en fait, qui est très profond. Et les deux peuvent tout à fait coexister. Et pour moi, la spiritualité, c'est vraiment, comme tu le dis, être dans son corps, être conscient. Être dans cette quête de sens, s'autoriser à suivre aussi ce feu intérieur, ces élances qui nous animent. J'aime beaucoup le fait que tu parles de t'être autorisé à évoluer avec ton activité. Je sais qu'il y a une notion qui est très précieuse, très chère à mon cœur, c'est la notion d'entrepreneuriat durable, d'entreprendre durablement. J'en ai fait un programme, je suis en train d'écrire un livre sur ce sujet et pour moi c'est vraiment l'art de venir concilier à la fois l'impact qu'on a envie d'avoir dans le monde avec une activité qui soit prospère. économiquement parce qu'on en a besoin pour que notre activité puisse être pérenne dans le temps et avec cette notion d'écologie personnelle. Donc comment est-ce que je fais pour que mon activité soit à mon service et non l'inverse, qu'elle soit au service de ma vie, au service du vivant en moi et autour de moi et qu'elle me permette d'honorer mon temps, mon équilibre, mon énergie, le souffle de vie. Et j'adore le fait que tu décrives que ton entreprise est vivante. Nos entreprises, c'est des organismes vivants et ils vont évoluer. en même temps que... Et j'aimerais bien que tu nous partages, je sais qu'il y a eu une phase il y a quelques mois où tu as senti aussi qu'il y avait un petit peu justement ce déséquilibre entre l'énergie que tu donnes, ça demande beaucoup d'énergie, de créer, d'animer, d'organiser, d'animer une retraite. Donc il y a peut-être un déséquilibre entre cette énergie que tu donnes et celle que tu reçois, que tu avais la sensation de ne pas t'être fait suffisamment passer en priorité, que ce soit dans ta vie ou dans ton activité. Comment est-ce que ça s'est manifesté pour toi et comment est-ce que justement tu t'es autorisée à réajuster ces derniers mois pour faire en sorte que ton activité puisse être à ton service et qu'elle puisse aussi prendre soin de toi en même temps que toi tu prends soin des différents espaces que tu utilises ?

  • Speaker #0

    Depuis la création de la mini-trip en juillet 2020, habituellement je faisais six mois en voyage pour mon perso et ensuite je rentrais, j'organisais mes mini-trips. ou en Europe et j'ai beaucoup aimé ce format parce que justement ça me permettait d'avoir le voyage en plateau pour moi et aussi de développer mon activité. Mais l'année dernière finalement, je sentais que j'avais envie de passer un step dans mon entreprise et j'ai décidé de m'installer en France pour un an pour passer le step de dessus et pouvoir vraiment me consacrer au développement de mon entreprise. Et en fait, je pense que ça a été la première erreur, finalement, qui m'a emmenée là-dedans. Rien n'est une erreur, mais en tout cas, maintenant, avec un peu de recul, je me dis, mais ça partait pas du bon espace, en fait. Ça partait pas de l'espace du cœur. Mais du coup, je me suis installée en France. Et en fait, c'est là où je me suis perdue, parce que du coup, j'étais plus nourrie. J'étais vraiment juste en mode travail, travail, créer, créer. Mais il n'y avait plus rien qui me restait. Ça fait un moment que je sais que je ne veux plus vivre en France. J'adore ce pays, mais je sais que je ne suis pas faite pour y vivre. Je m'éteins, au contraire, ma flamme intérieure s'éteint. Et là, en fait, pendant un an, j'ai simplement laissé cette flamme intérieure s'éteindre et j'organisais mes retraites, mais je sentais que tout était en train de me perdre. Et fin d'année, donc avant la retraite au Sahara en octobre, déjà, il y avait eu beaucoup de changements. J'étais en rupture amoureuse après plusieurs années de relations. J'ai eu des grosses déceptions amicales. On n'en parle pas beaucoup, mais les déceptions amicales ou les ruptures amicales ne sont pas évidentes à vivre. Donc, il y a eu plein de remises en question, plus le fait que je n'étais pas bien en France. Et là, en fait, en vivant cette retraite au Sahara, ce ministère au Sahara, justement, pour moi aussi, ça m'a apporté des déclics, ça m'a transformée. Et j'ai senti cet appel de bali. Il n'y avait rien de logique dans cet appel de bali parce que, justement, j'étais installée en France. En France, deux mois après, j'avais mon mini-trip Nouvelle-Ange où je venais à peine de le lancer, donc j'avais encore très peu d'intérêt. Donc, il fallait que je bosse et que je prenne à promouvoir mon événement, etc. Mais j'ai ressenti l'appel de Balib tellement fort. qui de l'âme, et du coup je l'ai écouté, et finalement tout a été super cool, super aligné, j'ai réussi à avoir quelqu'un qui a repris ma coloc, j'ai vendu mes meubles en une semaine, tout a été magnifique, et en une semaine, j'ai fait mes affaires, je suis arrivée à Bali, et là ça a été vraiment la reconstruction. Et je me suis rendue compte que j'avais été trop loin avant d'écouter, et c'est drôle, on est les premières à Merci. accompagner l'humain et à guider, à rappeler, de s'écouter, mais quelquefois, on n'entend pas, ou alors il faut que ça sonne plus fort. Et là, ça a été une véritable reconstruction qui a été nécessaire. Et finalement, cette reconstruction-là, c'est sur le papier, il y a deux mois de l'événement, elle s'en va, alors qu'elle a quatre inscrits. Et finalement, j'ai passé deux mois à me reconstruire, et j'ai eu 30 inscrits en vivement. pour moi et parce que justement, mon énergie avait shifté. Et c'est ça qui a amené. Je serais restée les deux mois en France, je pense que ça aurait été complètement différent. Donc, ça a même permis à mon événement de prendre de l'ampleur. C'est la première fois que je l'ai guidé à un groupe de 30 personnes. C'était impressionnant, mais j'en avais même pas peur tellement à Bali, je m'étais reconnectée à moi, à ma mission, à ma flamme intérieure. Je savais qu'on était capable. Et je l'ai vécu seule et il a été incroyable. incroyable cet événement aussi. Et du coup, c'est la première fois depuis sept ans que je me sens vraiment chez moi et je me suis dit, je retourne à Bali et je m'installe à Bali.

  • Speaker #1

    Magique. Et ça montre aussi à quel point les moments qui sont des moments de rupture sont en fait vraiment des portails vers notre prochain niveau d'évolution et d'expansion, à condition qu'on s'autorise vraiment à écouter ce qu'il y a à l'intérieur de nous. Et parfois, c'est pas facile, mais ça peut être simple. Et je sais que c'est quelque chose que tu dis aussi souvent. Merci Mélissa. On arrive vers la fin de cet épisode. J'ai envie de te demander, qu'est-ce que tu dirais à une personne qui aspire à oser, à voyager, à entreprendre, à faire le grand saut, lancer ce projet, qui peut-être n'ose pas y aller ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais simplement d'écouter son cœur. Je sais que c'est déjà une phrase, mais c'est la vérité. En fait, d'écouter cette flamme, justement. Parce que c'est elle qui... qui va nous guider, qui appelle notre âme. Et que la peur sera toujours là, en fait. De ne pas laisser nos peurs nous bloquer. C'est-à-dire qu'on va avoir l'impression qu'un jour, on aura plus peur ou que s'il y a de la peur, c'est peut-être qu'il y a des résistances, etc. Tout le monde a peur. Tout le monde a peur. Maintenant, c'est qu'est-ce que tu vas faire de cette peur ? Est-ce que tu vas lui laisser prendre toute la place et t'empêcher de vivre ce que tu rêves de vivre ? Ou est-ce que tu vas l'apprivoiser ? et jouer avec elle, parce qu'elle, elle est simplement là pour te dire « Ouh, ben là, tu vas dans l'inconnu, ou là, tu sors un peu de ta zone de confort, ou là, on ne sait pas trop ce qui se passe. » Oui, exactement, et c'est pour ça que j'y vais, parce que justement, en fait, pour moi, c'est aussi de cultiver cette confiance, cette confiance en soi, cette confiance en la vie, cette confiance en l'univers, cette confiance en... Tu l'appelles comme tu veux, mais en tout cas, se souvenir que tu es toujours guidée, et que l'univers est toujours avec toi, pas contre toi. Et que du coup, si tu reprends cet appel-là, il n'est pas là pour vous. Et en fait, plus tu vas le couper, plus il va revenir. Et plus il va faire mal, parce que ça fera trop longtemps que tu ne te seras installée dans une situation qui n'est pas la tienne. Donc autant prendre les devants maintenant, et aller vivre ton rêve aujourd'hui, simplement.

  • Speaker #1

    Merci. Mélissa, où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui auraient envie de découvrir davantage ton univers ? et peut-être d'embarquer avec toi dans l'expérience d'un mini-trip, d'une retraite. Est-ce qu'il y a des actualités qui arrivent en ce moment dans ton paysage entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me retrouver sur Instagram, c'est lesminitri. Il n'y a pas de S à mini, pas de S à tri. Il y a aussi le site internet lesminitri.fr. Et au niveau des actualités, là, j'organise maintenant mes retraites à Ballyou. Je suis super heureuse de pouvoir... pouvoir partager la magie très particulière et l'énergie incroyable de Bali. Donc, on a la prochaine en mai qui est complète. En mai, on a une aussi en juin. Il reste une seule place. Et ensuite, je vais ouvrir aussi deux nouvelles éditions. Une en août et une en novembre. Les places sont limitées et elles partent à Séville. Et là, justement, ça va être des programmes où on va rayonner autour du bout de la capitale. culturel et spirituel de Bali, il va y avoir beaucoup de... d'introspection, de reconnexion, de purification. Melissa aide beaucoup à ça. Et aussi, forcément, du fun, du léger, des risques. Ça passe aussi par ça et ça fait aussi partie de la beauté de la vie.

  • Speaker #1

    50-50 de la danse de la vie. Merci infiniment, Melissa, pour ta présence et pour ton partage. Je me réjouis de continuer à suivre l'évolution de ton aventure entrepreneuriale.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi. C'était un très beau moment.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin ! pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements. Retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

Description

Une conversation remplie d’humanité avec Mélissa Arenas, fondatrice des Mini Trip. A 25 ans, elle quitte le confort qui l’étouffe pour voyager seule en Amérique-Latine. À son retour en France, en plein confinement, elle lance Les Mini Trip et parvient à transformer son amour du voyage en projet entrepreneurial concret. 5 ans plus tard, elle a organisé 30 Mini Trip, accueilli plus de 300 personnes dans ses espaces et bâti une communauté de + de 12 000 voyageurs sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, Mélissa nous embarque dans les coulisses de son aventure entrepreneuriale ainsi que dans l’organisation de retraites ou séjours transformateurs.


Une invitation à créer des espaces de reliance, à placer l’humain et les connexions au cœur de son projet entrepreneurial et à tisser fil après fil un projet professionnel à notre image.


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Instagram : https://www.instagram.com/lesminitrip/

Son site internet : https://lesminitrip.fr/




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Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui, je suis en joie d'accueillir à mon micro Mélissa Arenas, la fondatrice des mini-trips pour une conversation autour du voyage, de l'entrepreneuriat, de la transformation personnelle, tous les sujets qui m'animent et qui me passionnent. Et on va parler aujourd'hui avec Mélissa de transformer sa passion du voyage en métier. Bonjour Mélissa, merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Est-ce que Mélissa, pour commencer, tu veux bien te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas et qui vont te découvrir à travers cet épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr ! Je m'appelle Mélissa, j'ai 32 ans, je suis passionnée de voyages et d'humains. Et aujourd'hui, je vis à Bali. C'est de m'installer dans ce paradis qui m'a fait vivre moi. Et j'ai réussi à allier ma passion du voyage à l'humain. et même pour en faire mon métier. Ça fait cinq ans que je vis de ce métier passionné.

  • Speaker #0

    Magnifique. Alors justement, on va pouvoir plonger dans le cœur de ce que tu proposes à travers cet épisode. Avant d'arriver sur l'activité que tu as créée il y a bientôt cinq ans autour du voyage, j'ai envie de te poser la question, Mélissa, quelle était ta relation au voyage avant de lancer cette activité ? Est-ce que tu as toujours été une personne qui voyage depuis ton enfance ? Est-ce que c'est arrivé peut-être plus tard ? dans tes années de jeune adulte et quels sont peut-être aussi les grands voyages qui ont marqué un avant après dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai jamais rêvé de voyage. Il y en a qui, des tout petits-femmes qui veulent partir autour du monde, etc. Moi, ça n'a jamais été quelque chose qui m'a fait. Dans ma famille, on n'a jamais beaucoup voyagé. La France met en France ou en Europe. Et puis moi, je venais du Sud-Ouest, j'étais très famille. Je me suis toujours dit pourquoi aller voir ailleurs ? J'ai tout dit. Je me rappelle même quand j'étais en coloc. Je devais avoir 18-19 ans, mes collègues partaient tous en voyage, je me disais, pourquoi tu ne veux pas partir ? Je me disais, mais non, mais j'ai tout ici. Et en fait, à mes 21 ans, dans le cadre de ma licence pour mon master dans les études, on devait partir six mois à l'étranger pour la langue et l'ouverture culturelle. En plus, j'avais la peur panique de l'avion. J'avais eu une mauvaise expérience avec Ryanair pour partir en Écosse. Du coup, je m'étais dit, je ne prends plus l'avion, et en plus, j'ai tout chez moi, donc je ne vais pas me léguer. Et puis là, cette opportunité de partir pour moi à l'étranger, je me suis dit, bon, tu as 21 ans, si tu commences déjà à te bloquer pour l'avion, ou pour ci, ou pour ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas rester bloquée dans tes peurs. Donc du coup, j'ai décidé de dépasser ça, partir à plusieurs séances de sociologie qui m'ont aidée à dépasser ce trauma de l'avion. Et j'ai décidé de partir à l'autre bout du monde, en Australie, pendant six mois. Et là, ça a vraiment été l'élément déclencheur du jeu. J'étais avec une amie et on s'est retrouvés dans cet immense pays à l'autre bout du monde à 21 ans, à travailler dans les fermes, à ramasser des fruits et des légumes en plein air, sous soleil tous les jours, à être une famille de voyageurs, à dormir dans nos voitures et dans nos chambres, à cuisiner nos fruits et nos légumes autour du feu le soir, à regarder les étoiles avec la guitare. Ça, ça me faisait des pressions juste à parler. Et j'étais la plus heureuse du monde. Et j'ai découvert ça alors qu'à ce moment-là... ce moment-là, comme je te dis, j'étais un petit peu fermée d'esprit. J'étais dans des études d'école de commerce, parce que c'était passionné le marketing. Mais pour moi, le marketing avec le côté humain, la réalité du terrain et tout autre, au départ, ça partait d'une belle intention. Et en fait, ça a été vraiment l'élément déclencheur de ma nouvelle vie et d'un champ des possibles qui s'ouvre. Il n'y avait pas de retour en arrière possible après ce voyage-là. Et c'est moi en Australie.

  • Speaker #0

    Merci pour ce que tu partages parce que j'aime bien aussi rappeler que des fois, ce n'est pas forcément un rêve qu'on a depuis tout petit. Quelque chose qui nous a toujours appelés, mais que c'est vraiment en s'autorisant à écouter les opportunités de la vie et à dire un grand oui aux opportunités de la vie que le chemin se dessine. Tu sais, cette phrase, d'ailleurs, ça me fait penser que j'adore, que peut-être tu connais. C'est le voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se dessine à mesure que tu marches. Désolée, je ne me rappelle pas de l'auteur, mais pour moi, c'est vraiment cette idée-là de tracer le chemin au fur et à mesure. Après des études, est-ce que tu as commencé à travailler en marketing ou est-ce que tu es partie tout de suite ? Je sais qu'il y a eu un deuxième grand voyage dans ta vie. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Du coup, je suis rentrée en France après ces six mois, parce que je m'étais engagée dans le master. J'avais fait un prêt étudiant, je voulais aller au bout, mais ça a été vraiment un déchirement. Le retour a été très compliqué. Déjà que les retours de voyage, ce n'est pas évident, parce qu'il y a un fossé qui se crée un petit peu. Toi, tu as beaucoup changé. Tu reviens, tu as l'impression que rien n'a changé. Au début, ta famille ou ton entourage va commencer à te poser des questions. Et puis après, on va vite passer à autre chose. Parce que bon, ben voilà. Donc, le décalage, il est là. Mais j'ai voulu aller au bout de ces études. Donc finalement, j'ai fait deux ans de master en alternance. Donc là, j'ai travaillé en marketing. Mais en bureau, sur un ordi, entre quatre murs. Alors que j'avais cet appel et ce cœur qui me fait réveiller. Donc, je me suis dit, je vais au bout du master. Mais après, je repars. Donc, j'ai été au bout. On m'a proposé de m'embaucher. J'ai reçu. Et ensuite, je suis partie travailler en Suisse pendant huit mois pour mettre des sous-côtés, rembourser mon prêt étudiant et pouvoir m'offrir ce voyage de ma vie. Et ensuite, après huit mois et mes petits soins en poste, j'ai pris un aller simple pour l'Argentine, deux nuits en hostel à Buenos Aires. Et ensuite, je voulais vraiment laisser la vie me guider. Et finalement, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud en stop et en sac à dos.

  • Speaker #0

    Alors c'est justement au retour d'Amérique latine que tu as fondé les mini-trips en plein confinement. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la toute première édition ? Qu'est-ce qui t'a amené à fonder ce projet-là ? Quel était le concept au départ ? Et peut-être aussi les premiers retours d'expérience, à la fois de la part des participants, mais aussi de comment est-ce que toi, tu as vécu les choses de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud, et ensuite je suis rentrée chez ma mère. on a tourné notre avenue et arrivée sur ma mère au Pays-Bas, boum, confinement. Et donc là, pendant le confinement, j'ai créé un groupe Facebook pour les amoureux du voyage où on échangeait des photos un petit peu tous les jours. Voilà, moi j'étais là, moi j'adore le pays, etc. Et à la fin du confinement, on était comme 5 ans sur le groupe, on ne savait pas encore comment aller, comment faire aller réopérer. Et je me suis dit pourquoi on ne se rencontrait pas ? On part tous aux quatre coins du monde, on ne connaît pas notre pays. la France est belle, viens on organise une rencontre d'amoureux du voyage. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en juillet 2020. Je me suis dit, on va faire un petit groupe, un groupe de 10. On n'était pas du tout en ferme métier, c'est pareil, l'entrepreneuriat c'est quelque chose dont on n'avait jamais osé rêver. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en me disant, on va faire un petit groupe de 10. J'avais préparé un programme dans ma tête avec des activités, j'avais trouvé un logement, la nourriture, etc. J'ai sorti un package comme ça à prix constant. Et il y a dix personnes qui m'ont fait confiance alors que je ne suis pas juste d'un compte Facebook, tu vois, et qui ont traversé la France entière pour venir vivre cette édition-là. Déjà pour moi, ça a été incroyable d'avoir cette forme de confiance et se dire que tu as une idée qui sort de ta tête et qu'il y a des personnes qui y croient avec toi. Donc ça, c'était beau. Pareil, le programme, tu vois, c'est quelque chose avec des activités qui moi me plaisaient et de se dire qu'il y a d'autres personnes qui sont intéressées pour vivre ça. C'était beau. Et je ne vais pas... je peux dire que la première édition était facile pour moi parce qu'elle a été assez dure déjà parce que je suis très perfectionniste donc je n'arrivais pas du tout à lâcher la casquette d'organisation qui m'était mis une pression de dingue donc j'étais beaucoup dans mon mental, dans ma tête à me dire bon ben alors là dans une heure sur la barre etc j'arrivais pas à profiter avec eux, eux ont adoré eux ils ont passé 4 jours avec 7 semaines et pour moi ça a été un peu plus dur et en plus au même moment j'ai eu deux mauvaises nouvelles perso mais qui faisait que je ne pouvais pas vivre ma peine. Ils étaient là et ils avaient passé la France. Donc, il y a eu un peu de tout ça. Mais après, ça a vraiment créé une famille. Du coup, on a passé un mois et demi à traverser la Côte-Atlantique et à finir en Belgique et aux Pays-Bas. Vraiment, ça a créé des liens très, très forts. Et là, justement, j'ai pu lâcher ma cassette d'orgas. Et ensuite, on m'a demandé d'en faire un deuxième, puis un troisième. Et après, on m'a dit, attends, mais tu m'en... Un mois pour s'organiser, ce n'est pas s'émunérer, c'est un service que tu proposes. Et pour moi, je n'avais jamais imaginé que ça me paraissait naturel aussi de prévoir un logement, des activités, tout ça, et de mettre les gens en relation. Et en fait, depuis un an, c'est comme ça que ça s'est déroulé naturellement, où ça s'est retrouvé à être mon métier, finalement.

  • Speaker #0

    Génial. Et aujourd'hui, on est cinq ans plus tard, tu as organisé une trentaine de mini-tribes, plus de 300 personnes. qui a eu l'occasion de vivre cette expérience extraordinaire à tes côtés et tu as bâti aussi toute une communauté de ce groupe de 500 voyageurs sur Facebook. Aujourd'hui, tu as plus de 12 000 abonnés sur Instagram. On voit que c'est vraiment le lien, en fait. Le lien et l'humain et les connexions qui t'animent tout au long de ce chemin. Mais ça, tu dis que tu n'avais pas du tout envisagé de rêver d'entrepreneuriat au moment où tu as décidé, au moment où tu as compris que potentiellement ça pouvait être un vrai métier, que tu pouvais lancer une... une activité génératrice de revenus à travers cette passion qui était la tienne. Quelles sont les peurs que tu as dû dépasser pour vraiment oser te lancer, déployer ton entreprise, déployer ta visibilité ? Qu'est-ce qu'il y avait qui était présent pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Énormément de peurs, vraiment. Déjà, j'ai mis trois ans avant de me considérer et de me nommer comme entrepreneur. Pendant trois ans, alors que j'avais fait tant d'éditions, j'ai toujours dit j'ai un projet. Mon projet... Merci. Alors que justement, tu as déjà fait 15 éditions, c'est plus un projet, là c'est vraiment une visiteuse, tu joues de ça. Et j'avais vraiment ce syndrome de l'imposteur et ce sentiment d'illégitimité. On ne peut pas vivre de sa passion, enfin en tout cas, ça ne peut pas être aussi facile. Du coup, j'ai longtemps minimisé ce que je faisais. J'appelais ça un projet, je n'étais pas dans cette posture aussi que désormais j'incarne, mais c'est un prix de temps, tu vois, de chef d'entreprise ou en tout cas. de businesswoman, on peut dire aussi. Mais c'était plus un petit projet à la côté, tu vois. Alors que c'est ce qui m'animait, c'est ce qui me permettait de vivre et c'est ce qui transforme des vies, tu vois. J'ai mis beaucoup de temps. Après, c'est pareil, j'ai eu l'impression un peu de l'entourage. Mais attends, ça ne marche pas. Mais il faut faire attention. Il faut que tu mettes de côté parce que ça s'arrête. C'est pareil. Au début, ça marche. tu as l'impression que ça peut s'arrêter du jour au lendemain et que c'était juste un coup de chance finalement. Au début, c'est de la chance, mais du coup, ça ne va peut-être pas durer. Oui, il y a eu énormément de peur et de blocage que j'ai dû dépasser. Et pareil, parce que vraiment aussi, l'entrepreneuriat, comme je te dis, c'est quelque chose que je n'avais jamais imaginé. Parce que pour moi, pour être entrepreneur, il fallait vraiment avoir une idée, l'idée du siècle et avoir soit le réseau. soit l'argent, soit pour te permettre d'accéder à ce statut. Et du coup, pour moi, ça me paraissait impossible. Vraiment. Alors que justement, l'entrepreneuriat, c'est tellement plus riche que ça. Maintenant, ça m'a mis un peu de temps à me considérer en tant que telle.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il t'a permis de comprendre que c'était possible aussi pour toi ? Que tu avais ta place finalement ? Que tu étais à ta place en tant qu'organisatrice de ces séjours ?

  • Speaker #1

    Alors, en premier, je dirais le temps. expérience et les retours que j'ai eues. Quand il y a une personne qui quitte ton événement, ton université, et qui change complètement et qui te dit que c'est grâce à toi, il n'y a pas plus de beau cadeau. Et ça, ne serait-ce que changer 2% de la vie d'une personne, il y a quoi de magique. Déjà, juste ça, ça te fait prendre conscience de ta valeur et de ce que tu apportes à travers ton travail. ça te permet aussi d'acquérir cette légitimité entre les deux. Donc ouais, énormément les retours, c'est beaucoup grâce aux témoignages, parce que du coup, c'est de l'humain et c'est des expériences qui transforment, donc ça m'aide. Et après, le temps aussi, et la fidélité aussi. Le fait de voir, tu vois là par exemple, il va y en avoir prochainement à Bali, le fait de voir que 50% des personnes, c'est des personnes qui reviennent, c'est incroyable de voir ça. Et de voir le cheminement de suivre les personnes, de pouvoir les accompagner dans ces moments de vie. Ça, ça m'a permis aussi de mieux accepter ou incarner, mais aussi de me former et d'investir en moi. Comme ce que je propose, c'est de l'investissement en soi, moi-même, je me suis autorisée à investir en moi et à m'offrir des espaces où je me suis entourée. C'est comme, je ne me suis pas entourée par cette vie-là, par exemple, je me suis autorisée à rentrer dans des espaces de femmes, de femmes qui vont chercher à... à évoluer ensemble, à évoluer aussi dans le business. Je me suis autorisée aussi à rentrer dans ces espaces et à investir en moi. Ça m'a permis de débloquer plein de choses finalement.

  • Speaker #0

    Merci pour son partage. Pour moi, il y a quelque chose qui est important parce que le syndrome de l'imposteur et la légitimité, c'est quelque chose qui a été aussi tellement, tellement présent pour moi sur mon chemin à différents moments de mon parcours. Et ce que j'aime vraiment bien dire, et s'il y a des personnes qui nous écoutent, qui ont des projets de cœur, qui ont envie de se lancer et qui ne se sentent pas légitimes, c'est que la légitimité, et tu le confirmes à travers tes propos, elle vient en faisant. C'est pas possible d'attendre de se sentir légitime pour se lancer. C'est parce qu'on va se lancer, c'est parce qu'on va acquérir de l'expérience, c'est parce qu'on va avoir des retours de la part de nos clients et qu'on va voir en fait la transformation effective des espaces que l'on crée, que l'on va renforcer et tisser ce sentiment de légitimité. J'ai tout un épisode que je pourrais ajouter en description de celui-ci, vraiment sur la question de la légitimité, parce que pour moi elle est au cœur du fait de s'autoriser justement à... incarner cette posture de l'entrepreneur et même si c'est 2%, comme tu le dis, 2%, si on change notre trajectoire de vie de 2%, seulement aujourd'hui, ici et maintenant, et bien dans 3 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans, la direction dans laquelle on est, elle est potentiellement complètement différente. Mélissa, j'aimerais que tu nous embarques dans les coulisses de l'organisation d'une mini-retraite, d'un mini-trip. Selon toi, quelles sont les clés pour pouvoir Merci. préparer, organiser ce genre d'expérience collective ? Et qu'est-ce qui est important pour toi lorsque l'on tisse justement ce genre d'espace, ce genre de connexion ?

  • Speaker #1

    Il va y avoir des qualités organisationnelles, mais aussi et surtout des qualités humaines. Et les deux vont tout. Mais il ne faut pas tout niser sur les qualités organisationnelles et il ne faut pas tout niser sur l'humain. C'est-à-dire que des fois, je vois des personnes qui veulent créer leur retraite, mais qui oublient de réfléchir à tous les aspects logiques. toutes les galères qui peuvent arriver comme sur des événements, ou d'autres personnes qui sont énormément dans l'organisation, mais qui ont dit que tenir un espace ou tenir un cours, ça demande de l'énergie et des qualités que tout le monde n'a pas. Donc il faut bien penser aux deux, et après pour moi aussi, laisser de la place à l'intuition et à l'énergie du cours. J'ai toujours un programme, mais que j'adapte en fonction de mon énergie, de l'énergie du cours. Et donc j'ai toujours un programme A puis un programme B, etc. Pareil pour la météo, aussi envisager si on a des activités en extérieur, envisager que le facteur météo, on n'a aucune responsabilité, mais il est possible qu'il puisse nous empêcher de vivre certaines activités. Donc toujours pareil, avoir des options, ça, ça arrive. Et après, il va y avoir tout l'aspect logistique, donc trouver un hébergement, trouver la nourriture, les activités, etc. trouver les personnes qui correspondent au type de retraite qu'on propose bien sûr. Et après sur place, ça va être pour moi des qualités humaines de justement... Moi en tout cas, la façon dont j'aime guider mes retraites et transmettre, c'est vraiment à l'horizontale, c'est-à-dire qu'on apprend les uns des autres. Et alors bien sûr que je suis là pour tenir l'espace, mais j'apprends autant que mes participants. Et ça c'est beau parce que souvent à la fin... Je veux me remercier énormément aux gens qui m'ont appris. Ils ne se rendent pas compte que moi aussi, j'apprends tout autant qu'eux, en fait, via ces espaces-là, via leur partage, via leurs expériences et leur prise de conscience. Et ça demande de l'énergie. Donc pendant une semaine, je suis dans ma grotte et j'ai besoin de me retrouver et d'intégrer tout ce qui vient de se passer. Mais c'est des moments absolument merveilleux. Je veux m'inviter à voir la beauté de ces moments successifs. pendu et de ce qu'on peut vivre.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup du fait que tu parles aussi de la partie préparation intérieure. Moi, je me souviens quand j'ai organisé ma première retraite au Sénégal. Moi, je vis au Sénégal, entre le Sénégal et l'Afrique du Sud, et j'ai organisé deux retraites au Sénégal, donc là où j'habite en basse Casamance, qui est la région la plus au sud. Et ce qui m'a le plus choquée, la première fois que j'ai organisé une retraite, c'est à quel point j'avais imaginé, tu vois, justement, que j'allais être beaucoup dans ma tête, beaucoup dans la logistique, beaucoup dans ce que tu décris finalement de ton tout premier mini-trip. Et ça m'a vraiment choquée, ça a été ma grande prise de conscience de voir la qualité de présence et de voir à quel point finalement j'ai été une participante à part entière de la retraite. Et du coup, tu vois, j'ai vécu toutes les activités avec les filles, ça a vraiment été en fait profondément transformateur pour moi aussi. Et là, j'ai réalisé, c'est exactement ce que tu décris. Oh waouh, mais je suis en fait moi aussi une participante à part entière et je vis vraiment cette expérience en horizontalité comme tu le dis. Et ouais, je trouve que c'est vraiment hyper puissant. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu te prépares toi intérieurement les jours avant ? Tu vois, j'aime bien le fait que tu partages, qu'après tu as besoin de ce temps. de recul, d'espace, d'intégration. Comment est-ce que tu, aujourd'hui, avec le recul et puis la pratique, l'expérience, qu'est-ce que tu poses comme action, ou bien plutôt même dans l'être, justement pour être dans cette qualité de présence ?

  • Speaker #1

    Oui, en amour, en fait, je vais surtout beaucoup me prendre soin de moi, pour prendre soin de mon énergie, justement pour être en capacité de les accueillir et de leur transmettre les messages que j'ai envie de transmettre. et l'énergie qui est nécessaire pour tenir cet espace-là. Donc justement, avant, vu que j'ai quand même tout organisé en amont pour ne pas avoir cette préoccupation-là, avant, quelques jours avant, voire la semaine d'avant, je vais simplement prendre soin de moi et me reconnecter à moi et à mon énergie avec mes pratiques. Mais ça va être vraiment du temps pour moi. Vraiment. Oui, c'est important.

  • Speaker #0

    Il y a des pratiques que tu as envie de partager ici, justement ?

  • Speaker #1

    Alors moi, ce qui m'aide beaucoup, ça va être la méditation, le yoga, sans être une experte, mais j'ai passé un mois dans un ashram en Inde et je trouve que c'est un bon retour. C'est tous les matins, c'est ma routine du matin, c'est mon réveil du corps et de l'esprit. Je vais faire un petit peu de méditation, un peu de yoga et de l'écriture. Il y a beaucoup de choses qui se passent via l'écriture, donc je vais avoir ces pratiques-là. après aussi J'aime beaucoup la danse. Donc ça va être soit sous ma nuque, soit dans ma chambre, je vais mettre la musique à fond et je vais brasser pareil pour revenir au corps. On va être beaucoup dans le mental et on va somatiser énormément de choses, alors qu'en fait, en deux minutes de shake sur une musique, ton énergie, elle peut complètement changer. Et une fois que tu prends conscience de ça, c'est des outils qui sont juste fabuleux. Et en fait, ça paraît tellement simple. Mais c'est vrai que... Donc, oui, il va y avoir, par exemple, ces petits outils-là que j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et comme tu dis, c'est vraiment le fait d'être connecté à son corps qui te permet de ressentir ton énergie, celle du groupe, pouvoir aussi adapter, être vraiment dans ce côté aussi un peu flow, pour ne pas être rigide vis-à-vis du planning, mais vraiment pouvoir ajuster, finalement, à ce qui est présent pour le groupe. Écouter ton intuition, s'il y a parfois des changements à faire. Merci pour ce que tu partages. J'ai aussi envie de te demander, je t'ai déjà entendu dire, parmi les personnes qui viennent et qui participent aux différents mini-trips que tu proposes, tu dis souvent que le voyage n'est pas une fuite, c'est un face-à-face. Et c'est vrai que souvent, quand on pense au fait de partir voyager ou de partir dans ce genre d'espace, que ce soit des mini-trips, que ce soit des retraites, on peut avoir l'impression qu'on fuit en quelque sorte un quotidien. alors que c'est vraiment des espaces qui sont des espaces profonds de retour à soi. Dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, selon ta Mélissa, en quoi est-ce que c'est infiniment précieux de pouvoir vivre et s'autoriser justement ces espaces de connexion profonde, que ce soit à soi, à l'autre ou même au vivant ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est primordial, c'est vital. Je pense que justement, on est de plus en plus nombreux à être en quête de sens, à se poser des questions. et à vouloir se découvrir et se trouver, même se retrouver. Et je pense que justement, ces espaces-là, que ce soit le voyage, le retraite qui est un voyage en soi, tous ces espaces-là vont te permettre d'enlever toutes les couches. Finalement, en fait, c'est simplement un retour à soi. Donc, on va enlever toutes les couches comme un oignon, toutes ces pelures, tous ces masques qu'on s'est mis parce que la société nous l'a imposé, parce que la famille nous l'a imposé, parce que les amis d'enfants... nos enfants nous disent qu'on est comme ceci, comme cela, etc. Ou même ce que notre égo va nous dire. Et dans ces espaces-là, dans le voyage, tu vas enlever toutes ces couches et finalement, tu vas pouvoir te retrouver toi-même. Et aussi, ce qui aide, c'est que tu es face à des inconnus. Des fois, c'est beaucoup plus facile de se livrer. J'en ai fait moins. Il y a des révélations. Parce que tu es face à un inconnu et du coup, tu te sens un peu plus libre parce qu'il n'y a pas cette... peur du jugement parce que tu viens à peine de te rencontrer donc t'es prêt à te montrer tel que tu es et pour moi justement déjà on est venu sur terre pour expérimenter l'amour et l'authenticité et l'authenticité avec les autres mais elle passe par l'authenticité avec soi-même et justement c'est pareil aussi je pense qu'on est nombreux à vouloir aider les autres mais ça passe d'abord par s'aider soi-même, par se trouver soi-même Merci. et pour ensuite rayonner, et pour ensuite pouvoir justement partager ça avec l'autre et aider les autres par ce biais-là, parce que sinon on va rentrer dans... un système sur la syndrome du sauveur et tout ça. Et du coup, ces espaces-là, ce voyage, pour moi, te permet de revenir à ça et de se reconnecter à l'essentiel simplement.

  • Speaker #0

    Merci pour ton partage. Tu parles d'authenticité. Moi, c'est vraiment une valeur profonde que je sens chez toi. Il y a quelque chose que j'admire beaucoup dans la façon dont tu as bâti ton activité et je suis convaincue qu'elle a le rayonnement qu'elle a aussi parce que tu l'as vraiment bâti depuis cette valeur fondatrice-là. Et ce que j'aime vraiment, c'est que quand tu as créé les mini-trips, aujourd'hui tu parles de retraite, avant tu ne parlais pas de retraite, c'était justement à dessin. Tu l'as vraiment fait à chaque fois à ta mesure et en fonction de ce qui était vraiment juste pour toi. Tu parlais beaucoup au début du fait que tu avais envie qu'il y ait dans ces espaces à la fois de la profondeur, mais aussi de la légèreté, du rire, du fun, que ce ne soit pas juste sérieux. D'où vraiment cette idée, cette impulsion des mini-trips. Et au fur et à mesure, en tout cas c'est la sensation, c'est ce que je contemple de ton évolution, que tu chemines toi aussi davantage sur ta propre transformation personnelle, spirituelle. Tu vas de plus en plus vers ce format un peu plus retraite, initiatique, même si c'était déjà initiatique en réalité et transformateur au début. J'ai pas vraiment de questions à cet endroit-là, mais si tu veux bien nous faire un partage sur l'importance, en fait, quand on crée ce genre d'espace, vraiment de le faire de manière incarnée et... d'une façon qui reflète finalement notre unicité et qui soit ajustée à ce que l'on est et l'expérience qu'on a envie de pouvoir faire vivre aux personnes.

  • Speaker #1

    Merci, déjà merci de le faire savoir, c'est beau. C'est vraiment ça, c'est beau de t'entendre mettre des mots sur ces années, sur ce chemin. Et effectivement, du coup, au début, c'était vraiment une rencontre de voyageurs. Au début, c'était à la rencontre, à la découverte des pépites de France, etc. programme était surprise, donc il y a toujours eu cet aspect transformateur ou retraite, mais que je n'osais pas mettre en avant, aussi par ce souci de légitimité, et aussi parce que je ne voulais pas faire peur, parce que justement pour moi, je sais qu'en moi, j'ai 50% de spirituel, mais 50% de très incarné aussi, de très logique, de très rationnel, et ici les plaies sur terre, et ça fait partie de moi. Et c'est aussi ce que j'ai envie d'emmener dans ces espaces-là. Je ne parlais pas vraiment de ce côté spiritualité. Il arrivait, c'était la surprise, c'était la cerise sur le gâteau et tout le monde en était ravi. Mais c'est vrai que je n'en parlais pas. Et en fait, justement, cette année, donc déjà, comme tu le dis très bien, c'est que les mini-trips, en tout cas, mon offre a vraiment évolué avec moi et c'est ce que j'aime. Pour moi, mon offre, mes propositions, elles doivent être aussi... à mon service. Je ne veux pas être au service de mon métier. Sinon, je serais restée dans le salariat. Ce serait quand même plus simple. Donc, non. Elles sont à mon service. Elles évoluent avec moi et c'est ça que j'aime aussi. Et donc, là, oui, cette année, je sens que ma posture change et que j'ai aussi envie davantage de m'engager et que finalement, en fait, je me suis bridée depuis plusieurs années. par souci de justement de ne pas faire de vagues, dans notre spiritualité ça veut dire percher, tant elle a l'air normale, elle a l'air simple, comment c'est possible que les deux aillent ensemble, par souci aussi de vouloir faire finalement, mais on le sait, vouloir faire à tout le monde, vouloir faire soit à personne, soit à n'importe qui, et finalement en m'apercevant aussi que même si les gens n'étaient pas au courant, qu'il y avait cette profondeur-là en s'inscrivant ou en venant, c'était quelque chose qui les transformait et ils étaient OK avec ça. Du coup, je me suis dit, cette année, il est temps d'oser porter ma voix et de m'engager. Oui, finalement, c'était des retraites. C'est juste qu'il n'y avait pas le mot, parce que pour moi, c'est pareil, ça me paraissait un grand mot, comme la spiritualité, ça paraît un grand mot, alors que finalement, pour moi, la spiritualité, on est tous des êtres spirituels. Si tu es vivant et si tu mets de la conscience sur ce que tu fais et si tu... pose des questions, tu es spirituel. Il y a des extrêmes comme partout, et on a toujours l'image de spirituel ultra-perché, alors que pas du tout. Et pareil, la spiritualité n'est pas liée à la religion. Donc, tu vois, c'est essayer un peu de déconstruire ces stéréotypes qu'on va avoir, ou ces grands mots, spiritualité, retraite, des mots qui peuvent un peu faire peur, alors que finalement, justement...

  • Speaker #0

    Je vois dans la façon dont moi je vis et ce que je propose dans mes espaces, la spiritualité peut aller avec la légèreté, et au contraire, ça la rend d'autant plus, ça l'enrichit. Je ne suis pas très fan des extrêmes, et j'aime bien qu'il y ait un équilibre qui nourrisse l'un et l'autre.

  • Speaker #1

    Complètement, et d'ailleurs je crois que l'étymologie de spiritualité, c'est aussi en lien avec le souffle, donc c'est vraiment ce mouvement de la vie, c'est vraiment le fait de s'autoriser à être dans cette évolution. Et moi, je partage vraiment ta vision d'une spiritualité qui est incarnée, qui est ancrée. Je le vois aussi beaucoup ici, tu vois, en vivant en Afrique, où à la fois il y a vraiment une connexion à soi, au vivant, à plus grand que soi, mais il y a vraiment aussi un ancrage, en fait, qui est très profond. Et les deux peuvent tout à fait coexister. Et pour moi, la spiritualité, c'est vraiment, comme tu le dis, être dans son corps, être conscient. Être dans cette quête de sens, s'autoriser à suivre aussi ce feu intérieur, ces élances qui nous animent. J'aime beaucoup le fait que tu parles de t'être autorisé à évoluer avec ton activité. Je sais qu'il y a une notion qui est très précieuse, très chère à mon cœur, c'est la notion d'entrepreneuriat durable, d'entreprendre durablement. J'en ai fait un programme, je suis en train d'écrire un livre sur ce sujet et pour moi c'est vraiment l'art de venir concilier à la fois l'impact qu'on a envie d'avoir dans le monde avec une activité qui soit prospère. économiquement parce qu'on en a besoin pour que notre activité puisse être pérenne dans le temps et avec cette notion d'écologie personnelle. Donc comment est-ce que je fais pour que mon activité soit à mon service et non l'inverse, qu'elle soit au service de ma vie, au service du vivant en moi et autour de moi et qu'elle me permette d'honorer mon temps, mon équilibre, mon énergie, le souffle de vie. Et j'adore le fait que tu décrives que ton entreprise est vivante. Nos entreprises, c'est des organismes vivants et ils vont évoluer. en même temps que... Et j'aimerais bien que tu nous partages, je sais qu'il y a eu une phase il y a quelques mois où tu as senti aussi qu'il y avait un petit peu justement ce déséquilibre entre l'énergie que tu donnes, ça demande beaucoup d'énergie, de créer, d'animer, d'organiser, d'animer une retraite. Donc il y a peut-être un déséquilibre entre cette énergie que tu donnes et celle que tu reçois, que tu avais la sensation de ne pas t'être fait suffisamment passer en priorité, que ce soit dans ta vie ou dans ton activité. Comment est-ce que ça s'est manifesté pour toi et comment est-ce que justement tu t'es autorisée à réajuster ces derniers mois pour faire en sorte que ton activité puisse être à ton service et qu'elle puisse aussi prendre soin de toi en même temps que toi tu prends soin des différents espaces que tu utilises ?

  • Speaker #0

    Depuis la création de la mini-trip en juillet 2020, habituellement je faisais six mois en voyage pour mon perso et ensuite je rentrais, j'organisais mes mini-trips. ou en Europe et j'ai beaucoup aimé ce format parce que justement ça me permettait d'avoir le voyage en plateau pour moi et aussi de développer mon activité. Mais l'année dernière finalement, je sentais que j'avais envie de passer un step dans mon entreprise et j'ai décidé de m'installer en France pour un an pour passer le step de dessus et pouvoir vraiment me consacrer au développement de mon entreprise. Et en fait, je pense que ça a été la première erreur, finalement, qui m'a emmenée là-dedans. Rien n'est une erreur, mais en tout cas, maintenant, avec un peu de recul, je me dis, mais ça partait pas du bon espace, en fait. Ça partait pas de l'espace du cœur. Mais du coup, je me suis installée en France. Et en fait, c'est là où je me suis perdue, parce que du coup, j'étais plus nourrie. J'étais vraiment juste en mode travail, travail, créer, créer. Mais il n'y avait plus rien qui me restait. Ça fait un moment que je sais que je ne veux plus vivre en France. J'adore ce pays, mais je sais que je ne suis pas faite pour y vivre. Je m'éteins, au contraire, ma flamme intérieure s'éteint. Et là, en fait, pendant un an, j'ai simplement laissé cette flamme intérieure s'éteindre et j'organisais mes retraites, mais je sentais que tout était en train de me perdre. Et fin d'année, donc avant la retraite au Sahara en octobre, déjà, il y avait eu beaucoup de changements. J'étais en rupture amoureuse après plusieurs années de relations. J'ai eu des grosses déceptions amicales. On n'en parle pas beaucoup, mais les déceptions amicales ou les ruptures amicales ne sont pas évidentes à vivre. Donc, il y a eu plein de remises en question, plus le fait que je n'étais pas bien en France. Et là, en fait, en vivant cette retraite au Sahara, ce ministère au Sahara, justement, pour moi aussi, ça m'a apporté des déclics, ça m'a transformée. Et j'ai senti cet appel de bali. Il n'y avait rien de logique dans cet appel de bali parce que, justement, j'étais installée en France. En France, deux mois après, j'avais mon mini-trip Nouvelle-Ange où je venais à peine de le lancer, donc j'avais encore très peu d'intérêt. Donc, il fallait que je bosse et que je prenne à promouvoir mon événement, etc. Mais j'ai ressenti l'appel de Balib tellement fort. qui de l'âme, et du coup je l'ai écouté, et finalement tout a été super cool, super aligné, j'ai réussi à avoir quelqu'un qui a repris ma coloc, j'ai vendu mes meubles en une semaine, tout a été magnifique, et en une semaine, j'ai fait mes affaires, je suis arrivée à Bali, et là ça a été vraiment la reconstruction. Et je me suis rendue compte que j'avais été trop loin avant d'écouter, et c'est drôle, on est les premières à Merci. accompagner l'humain et à guider, à rappeler, de s'écouter, mais quelquefois, on n'entend pas, ou alors il faut que ça sonne plus fort. Et là, ça a été une véritable reconstruction qui a été nécessaire. Et finalement, cette reconstruction-là, c'est sur le papier, il y a deux mois de l'événement, elle s'en va, alors qu'elle a quatre inscrits. Et finalement, j'ai passé deux mois à me reconstruire, et j'ai eu 30 inscrits en vivement. pour moi et parce que justement, mon énergie avait shifté. Et c'est ça qui a amené. Je serais restée les deux mois en France, je pense que ça aurait été complètement différent. Donc, ça a même permis à mon événement de prendre de l'ampleur. C'est la première fois que je l'ai guidé à un groupe de 30 personnes. C'était impressionnant, mais j'en avais même pas peur tellement à Bali, je m'étais reconnectée à moi, à ma mission, à ma flamme intérieure. Je savais qu'on était capable. Et je l'ai vécu seule et il a été incroyable. incroyable cet événement aussi. Et du coup, c'est la première fois depuis sept ans que je me sens vraiment chez moi et je me suis dit, je retourne à Bali et je m'installe à Bali.

  • Speaker #1

    Magique. Et ça montre aussi à quel point les moments qui sont des moments de rupture sont en fait vraiment des portails vers notre prochain niveau d'évolution et d'expansion, à condition qu'on s'autorise vraiment à écouter ce qu'il y a à l'intérieur de nous. Et parfois, c'est pas facile, mais ça peut être simple. Et je sais que c'est quelque chose que tu dis aussi souvent. Merci Mélissa. On arrive vers la fin de cet épisode. J'ai envie de te demander, qu'est-ce que tu dirais à une personne qui aspire à oser, à voyager, à entreprendre, à faire le grand saut, lancer ce projet, qui peut-être n'ose pas y aller ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais simplement d'écouter son cœur. Je sais que c'est déjà une phrase, mais c'est la vérité. En fait, d'écouter cette flamme, justement. Parce que c'est elle qui... qui va nous guider, qui appelle notre âme. Et que la peur sera toujours là, en fait. De ne pas laisser nos peurs nous bloquer. C'est-à-dire qu'on va avoir l'impression qu'un jour, on aura plus peur ou que s'il y a de la peur, c'est peut-être qu'il y a des résistances, etc. Tout le monde a peur. Tout le monde a peur. Maintenant, c'est qu'est-ce que tu vas faire de cette peur ? Est-ce que tu vas lui laisser prendre toute la place et t'empêcher de vivre ce que tu rêves de vivre ? Ou est-ce que tu vas l'apprivoiser ? et jouer avec elle, parce qu'elle, elle est simplement là pour te dire « Ouh, ben là, tu vas dans l'inconnu, ou là, tu sors un peu de ta zone de confort, ou là, on ne sait pas trop ce qui se passe. » Oui, exactement, et c'est pour ça que j'y vais, parce que justement, en fait, pour moi, c'est aussi de cultiver cette confiance, cette confiance en soi, cette confiance en la vie, cette confiance en l'univers, cette confiance en... Tu l'appelles comme tu veux, mais en tout cas, se souvenir que tu es toujours guidée, et que l'univers est toujours avec toi, pas contre toi. Et que du coup, si tu reprends cet appel-là, il n'est pas là pour vous. Et en fait, plus tu vas le couper, plus il va revenir. Et plus il va faire mal, parce que ça fera trop longtemps que tu ne te seras installée dans une situation qui n'est pas la tienne. Donc autant prendre les devants maintenant, et aller vivre ton rêve aujourd'hui, simplement.

  • Speaker #1

    Merci. Mélissa, où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui auraient envie de découvrir davantage ton univers ? et peut-être d'embarquer avec toi dans l'expérience d'un mini-trip, d'une retraite. Est-ce qu'il y a des actualités qui arrivent en ce moment dans ton paysage entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me retrouver sur Instagram, c'est lesminitri. Il n'y a pas de S à mini, pas de S à tri. Il y a aussi le site internet lesminitri.fr. Et au niveau des actualités, là, j'organise maintenant mes retraites à Ballyou. Je suis super heureuse de pouvoir... pouvoir partager la magie très particulière et l'énergie incroyable de Bali. Donc, on a la prochaine en mai qui est complète. En mai, on a une aussi en juin. Il reste une seule place. Et ensuite, je vais ouvrir aussi deux nouvelles éditions. Une en août et une en novembre. Les places sont limitées et elles partent à Séville. Et là, justement, ça va être des programmes où on va rayonner autour du bout de la capitale. culturel et spirituel de Bali, il va y avoir beaucoup de... d'introspection, de reconnexion, de purification. Melissa aide beaucoup à ça. Et aussi, forcément, du fun, du léger, des risques. Ça passe aussi par ça et ça fait aussi partie de la beauté de la vie.

  • Speaker #1

    50-50 de la danse de la vie. Merci infiniment, Melissa, pour ta présence et pour ton partage. Je me réjouis de continuer à suivre l'évolution de ton aventure entrepreneuriale.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi. C'était un très beau moment.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin ! pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements. Retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

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Une conversation remplie d’humanité avec Mélissa Arenas, fondatrice des Mini Trip. A 25 ans, elle quitte le confort qui l’étouffe pour voyager seule en Amérique-Latine. À son retour en France, en plein confinement, elle lance Les Mini Trip et parvient à transformer son amour du voyage en projet entrepreneurial concret. 5 ans plus tard, elle a organisé 30 Mini Trip, accueilli plus de 300 personnes dans ses espaces et bâti une communauté de + de 12 000 voyageurs sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, Mélissa nous embarque dans les coulisses de son aventure entrepreneuriale ainsi que dans l’organisation de retraites ou séjours transformateurs.


Une invitation à créer des espaces de reliance, à placer l’humain et les connexions au cœur de son projet entrepreneurial et à tisser fil après fil un projet professionnel à notre image.


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Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui, je suis en joie d'accueillir à mon micro Mélissa Arenas, la fondatrice des mini-trips pour une conversation autour du voyage, de l'entrepreneuriat, de la transformation personnelle, tous les sujets qui m'animent et qui me passionnent. Et on va parler aujourd'hui avec Mélissa de transformer sa passion du voyage en métier. Bonjour Mélissa, merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Est-ce que Mélissa, pour commencer, tu veux bien te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas et qui vont te découvrir à travers cet épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr ! Je m'appelle Mélissa, j'ai 32 ans, je suis passionnée de voyages et d'humains. Et aujourd'hui, je vis à Bali. C'est de m'installer dans ce paradis qui m'a fait vivre moi. Et j'ai réussi à allier ma passion du voyage à l'humain. et même pour en faire mon métier. Ça fait cinq ans que je vis de ce métier passionné.

  • Speaker #0

    Magnifique. Alors justement, on va pouvoir plonger dans le cœur de ce que tu proposes à travers cet épisode. Avant d'arriver sur l'activité que tu as créée il y a bientôt cinq ans autour du voyage, j'ai envie de te poser la question, Mélissa, quelle était ta relation au voyage avant de lancer cette activité ? Est-ce que tu as toujours été une personne qui voyage depuis ton enfance ? Est-ce que c'est arrivé peut-être plus tard ? dans tes années de jeune adulte et quels sont peut-être aussi les grands voyages qui ont marqué un avant après dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai jamais rêvé de voyage. Il y en a qui, des tout petits-femmes qui veulent partir autour du monde, etc. Moi, ça n'a jamais été quelque chose qui m'a fait. Dans ma famille, on n'a jamais beaucoup voyagé. La France met en France ou en Europe. Et puis moi, je venais du Sud-Ouest, j'étais très famille. Je me suis toujours dit pourquoi aller voir ailleurs ? J'ai tout dit. Je me rappelle même quand j'étais en coloc. Je devais avoir 18-19 ans, mes collègues partaient tous en voyage, je me disais, pourquoi tu ne veux pas partir ? Je me disais, mais non, mais j'ai tout ici. Et en fait, à mes 21 ans, dans le cadre de ma licence pour mon master dans les études, on devait partir six mois à l'étranger pour la langue et l'ouverture culturelle. En plus, j'avais la peur panique de l'avion. J'avais eu une mauvaise expérience avec Ryanair pour partir en Écosse. Du coup, je m'étais dit, je ne prends plus l'avion, et en plus, j'ai tout chez moi, donc je ne vais pas me léguer. Et puis là, cette opportunité de partir pour moi à l'étranger, je me suis dit, bon, tu as 21 ans, si tu commences déjà à te bloquer pour l'avion, ou pour ci, ou pour ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas rester bloquée dans tes peurs. Donc du coup, j'ai décidé de dépasser ça, partir à plusieurs séances de sociologie qui m'ont aidée à dépasser ce trauma de l'avion. Et j'ai décidé de partir à l'autre bout du monde, en Australie, pendant six mois. Et là, ça a vraiment été l'élément déclencheur du jeu. J'étais avec une amie et on s'est retrouvés dans cet immense pays à l'autre bout du monde à 21 ans, à travailler dans les fermes, à ramasser des fruits et des légumes en plein air, sous soleil tous les jours, à être une famille de voyageurs, à dormir dans nos voitures et dans nos chambres, à cuisiner nos fruits et nos légumes autour du feu le soir, à regarder les étoiles avec la guitare. Ça, ça me faisait des pressions juste à parler. Et j'étais la plus heureuse du monde. Et j'ai découvert ça alors qu'à ce moment-là... ce moment-là, comme je te dis, j'étais un petit peu fermée d'esprit. J'étais dans des études d'école de commerce, parce que c'était passionné le marketing. Mais pour moi, le marketing avec le côté humain, la réalité du terrain et tout autre, au départ, ça partait d'une belle intention. Et en fait, ça a été vraiment l'élément déclencheur de ma nouvelle vie et d'un champ des possibles qui s'ouvre. Il n'y avait pas de retour en arrière possible après ce voyage-là. Et c'est moi en Australie.

  • Speaker #0

    Merci pour ce que tu partages parce que j'aime bien aussi rappeler que des fois, ce n'est pas forcément un rêve qu'on a depuis tout petit. Quelque chose qui nous a toujours appelés, mais que c'est vraiment en s'autorisant à écouter les opportunités de la vie et à dire un grand oui aux opportunités de la vie que le chemin se dessine. Tu sais, cette phrase, d'ailleurs, ça me fait penser que j'adore, que peut-être tu connais. C'est le voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se dessine à mesure que tu marches. Désolée, je ne me rappelle pas de l'auteur, mais pour moi, c'est vraiment cette idée-là de tracer le chemin au fur et à mesure. Après des études, est-ce que tu as commencé à travailler en marketing ou est-ce que tu es partie tout de suite ? Je sais qu'il y a eu un deuxième grand voyage dans ta vie. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Du coup, je suis rentrée en France après ces six mois, parce que je m'étais engagée dans le master. J'avais fait un prêt étudiant, je voulais aller au bout, mais ça a été vraiment un déchirement. Le retour a été très compliqué. Déjà que les retours de voyage, ce n'est pas évident, parce qu'il y a un fossé qui se crée un petit peu. Toi, tu as beaucoup changé. Tu reviens, tu as l'impression que rien n'a changé. Au début, ta famille ou ton entourage va commencer à te poser des questions. Et puis après, on va vite passer à autre chose. Parce que bon, ben voilà. Donc, le décalage, il est là. Mais j'ai voulu aller au bout de ces études. Donc finalement, j'ai fait deux ans de master en alternance. Donc là, j'ai travaillé en marketing. Mais en bureau, sur un ordi, entre quatre murs. Alors que j'avais cet appel et ce cœur qui me fait réveiller. Donc, je me suis dit, je vais au bout du master. Mais après, je repars. Donc, j'ai été au bout. On m'a proposé de m'embaucher. J'ai reçu. Et ensuite, je suis partie travailler en Suisse pendant huit mois pour mettre des sous-côtés, rembourser mon prêt étudiant et pouvoir m'offrir ce voyage de ma vie. Et ensuite, après huit mois et mes petits soins en poste, j'ai pris un aller simple pour l'Argentine, deux nuits en hostel à Buenos Aires. Et ensuite, je voulais vraiment laisser la vie me guider. Et finalement, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud en stop et en sac à dos.

  • Speaker #0

    Alors c'est justement au retour d'Amérique latine que tu as fondé les mini-trips en plein confinement. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la toute première édition ? Qu'est-ce qui t'a amené à fonder ce projet-là ? Quel était le concept au départ ? Et peut-être aussi les premiers retours d'expérience, à la fois de la part des participants, mais aussi de comment est-ce que toi, tu as vécu les choses de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud, et ensuite je suis rentrée chez ma mère. on a tourné notre avenue et arrivée sur ma mère au Pays-Bas, boum, confinement. Et donc là, pendant le confinement, j'ai créé un groupe Facebook pour les amoureux du voyage où on échangeait des photos un petit peu tous les jours. Voilà, moi j'étais là, moi j'adore le pays, etc. Et à la fin du confinement, on était comme 5 ans sur le groupe, on ne savait pas encore comment aller, comment faire aller réopérer. Et je me suis dit pourquoi on ne se rencontrait pas ? On part tous aux quatre coins du monde, on ne connaît pas notre pays. la France est belle, viens on organise une rencontre d'amoureux du voyage. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en juillet 2020. Je me suis dit, on va faire un petit groupe, un groupe de 10. On n'était pas du tout en ferme métier, c'est pareil, l'entrepreneuriat c'est quelque chose dont on n'avait jamais osé rêver. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en me disant, on va faire un petit groupe de 10. J'avais préparé un programme dans ma tête avec des activités, j'avais trouvé un logement, la nourriture, etc. J'ai sorti un package comme ça à prix constant. Et il y a dix personnes qui m'ont fait confiance alors que je ne suis pas juste d'un compte Facebook, tu vois, et qui ont traversé la France entière pour venir vivre cette édition-là. Déjà pour moi, ça a été incroyable d'avoir cette forme de confiance et se dire que tu as une idée qui sort de ta tête et qu'il y a des personnes qui y croient avec toi. Donc ça, c'était beau. Pareil, le programme, tu vois, c'est quelque chose avec des activités qui moi me plaisaient et de se dire qu'il y a d'autres personnes qui sont intéressées pour vivre ça. C'était beau. Et je ne vais pas... je peux dire que la première édition était facile pour moi parce qu'elle a été assez dure déjà parce que je suis très perfectionniste donc je n'arrivais pas du tout à lâcher la casquette d'organisation qui m'était mis une pression de dingue donc j'étais beaucoup dans mon mental, dans ma tête à me dire bon ben alors là dans une heure sur la barre etc j'arrivais pas à profiter avec eux, eux ont adoré eux ils ont passé 4 jours avec 7 semaines et pour moi ça a été un peu plus dur et en plus au même moment j'ai eu deux mauvaises nouvelles perso mais qui faisait que je ne pouvais pas vivre ma peine. Ils étaient là et ils avaient passé la France. Donc, il y a eu un peu de tout ça. Mais après, ça a vraiment créé une famille. Du coup, on a passé un mois et demi à traverser la Côte-Atlantique et à finir en Belgique et aux Pays-Bas. Vraiment, ça a créé des liens très, très forts. Et là, justement, j'ai pu lâcher ma cassette d'orgas. Et ensuite, on m'a demandé d'en faire un deuxième, puis un troisième. Et après, on m'a dit, attends, mais tu m'en... Un mois pour s'organiser, ce n'est pas s'émunérer, c'est un service que tu proposes. Et pour moi, je n'avais jamais imaginé que ça me paraissait naturel aussi de prévoir un logement, des activités, tout ça, et de mettre les gens en relation. Et en fait, depuis un an, c'est comme ça que ça s'est déroulé naturellement, où ça s'est retrouvé à être mon métier, finalement.

  • Speaker #0

    Génial. Et aujourd'hui, on est cinq ans plus tard, tu as organisé une trentaine de mini-tribes, plus de 300 personnes. qui a eu l'occasion de vivre cette expérience extraordinaire à tes côtés et tu as bâti aussi toute une communauté de ce groupe de 500 voyageurs sur Facebook. Aujourd'hui, tu as plus de 12 000 abonnés sur Instagram. On voit que c'est vraiment le lien, en fait. Le lien et l'humain et les connexions qui t'animent tout au long de ce chemin. Mais ça, tu dis que tu n'avais pas du tout envisagé de rêver d'entrepreneuriat au moment où tu as décidé, au moment où tu as compris que potentiellement ça pouvait être un vrai métier, que tu pouvais lancer une... une activité génératrice de revenus à travers cette passion qui était la tienne. Quelles sont les peurs que tu as dû dépasser pour vraiment oser te lancer, déployer ton entreprise, déployer ta visibilité ? Qu'est-ce qu'il y avait qui était présent pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Énormément de peurs, vraiment. Déjà, j'ai mis trois ans avant de me considérer et de me nommer comme entrepreneur. Pendant trois ans, alors que j'avais fait tant d'éditions, j'ai toujours dit j'ai un projet. Mon projet... Merci. Alors que justement, tu as déjà fait 15 éditions, c'est plus un projet, là c'est vraiment une visiteuse, tu joues de ça. Et j'avais vraiment ce syndrome de l'imposteur et ce sentiment d'illégitimité. On ne peut pas vivre de sa passion, enfin en tout cas, ça ne peut pas être aussi facile. Du coup, j'ai longtemps minimisé ce que je faisais. J'appelais ça un projet, je n'étais pas dans cette posture aussi que désormais j'incarne, mais c'est un prix de temps, tu vois, de chef d'entreprise ou en tout cas. de businesswoman, on peut dire aussi. Mais c'était plus un petit projet à la côté, tu vois. Alors que c'est ce qui m'animait, c'est ce qui me permettait de vivre et c'est ce qui transforme des vies, tu vois. J'ai mis beaucoup de temps. Après, c'est pareil, j'ai eu l'impression un peu de l'entourage. Mais attends, ça ne marche pas. Mais il faut faire attention. Il faut que tu mettes de côté parce que ça s'arrête. C'est pareil. Au début, ça marche. tu as l'impression que ça peut s'arrêter du jour au lendemain et que c'était juste un coup de chance finalement. Au début, c'est de la chance, mais du coup, ça ne va peut-être pas durer. Oui, il y a eu énormément de peur et de blocage que j'ai dû dépasser. Et pareil, parce que vraiment aussi, l'entrepreneuriat, comme je te dis, c'est quelque chose que je n'avais jamais imaginé. Parce que pour moi, pour être entrepreneur, il fallait vraiment avoir une idée, l'idée du siècle et avoir soit le réseau. soit l'argent, soit pour te permettre d'accéder à ce statut. Et du coup, pour moi, ça me paraissait impossible. Vraiment. Alors que justement, l'entrepreneuriat, c'est tellement plus riche que ça. Maintenant, ça m'a mis un peu de temps à me considérer en tant que telle.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il t'a permis de comprendre que c'était possible aussi pour toi ? Que tu avais ta place finalement ? Que tu étais à ta place en tant qu'organisatrice de ces séjours ?

  • Speaker #1

    Alors, en premier, je dirais le temps. expérience et les retours que j'ai eues. Quand il y a une personne qui quitte ton événement, ton université, et qui change complètement et qui te dit que c'est grâce à toi, il n'y a pas plus de beau cadeau. Et ça, ne serait-ce que changer 2% de la vie d'une personne, il y a quoi de magique. Déjà, juste ça, ça te fait prendre conscience de ta valeur et de ce que tu apportes à travers ton travail. ça te permet aussi d'acquérir cette légitimité entre les deux. Donc ouais, énormément les retours, c'est beaucoup grâce aux témoignages, parce que du coup, c'est de l'humain et c'est des expériences qui transforment, donc ça m'aide. Et après, le temps aussi, et la fidélité aussi. Le fait de voir, tu vois là par exemple, il va y en avoir prochainement à Bali, le fait de voir que 50% des personnes, c'est des personnes qui reviennent, c'est incroyable de voir ça. Et de voir le cheminement de suivre les personnes, de pouvoir les accompagner dans ces moments de vie. Ça, ça m'a permis aussi de mieux accepter ou incarner, mais aussi de me former et d'investir en moi. Comme ce que je propose, c'est de l'investissement en soi, moi-même, je me suis autorisée à investir en moi et à m'offrir des espaces où je me suis entourée. C'est comme, je ne me suis pas entourée par cette vie-là, par exemple, je me suis autorisée à rentrer dans des espaces de femmes, de femmes qui vont chercher à... à évoluer ensemble, à évoluer aussi dans le business. Je me suis autorisée aussi à rentrer dans ces espaces et à investir en moi. Ça m'a permis de débloquer plein de choses finalement.

  • Speaker #0

    Merci pour son partage. Pour moi, il y a quelque chose qui est important parce que le syndrome de l'imposteur et la légitimité, c'est quelque chose qui a été aussi tellement, tellement présent pour moi sur mon chemin à différents moments de mon parcours. Et ce que j'aime vraiment bien dire, et s'il y a des personnes qui nous écoutent, qui ont des projets de cœur, qui ont envie de se lancer et qui ne se sentent pas légitimes, c'est que la légitimité, et tu le confirmes à travers tes propos, elle vient en faisant. C'est pas possible d'attendre de se sentir légitime pour se lancer. C'est parce qu'on va se lancer, c'est parce qu'on va acquérir de l'expérience, c'est parce qu'on va avoir des retours de la part de nos clients et qu'on va voir en fait la transformation effective des espaces que l'on crée, que l'on va renforcer et tisser ce sentiment de légitimité. J'ai tout un épisode que je pourrais ajouter en description de celui-ci, vraiment sur la question de la légitimité, parce que pour moi elle est au cœur du fait de s'autoriser justement à... incarner cette posture de l'entrepreneur et même si c'est 2%, comme tu le dis, 2%, si on change notre trajectoire de vie de 2%, seulement aujourd'hui, ici et maintenant, et bien dans 3 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans, la direction dans laquelle on est, elle est potentiellement complètement différente. Mélissa, j'aimerais que tu nous embarques dans les coulisses de l'organisation d'une mini-retraite, d'un mini-trip. Selon toi, quelles sont les clés pour pouvoir Merci. préparer, organiser ce genre d'expérience collective ? Et qu'est-ce qui est important pour toi lorsque l'on tisse justement ce genre d'espace, ce genre de connexion ?

  • Speaker #1

    Il va y avoir des qualités organisationnelles, mais aussi et surtout des qualités humaines. Et les deux vont tout. Mais il ne faut pas tout niser sur les qualités organisationnelles et il ne faut pas tout niser sur l'humain. C'est-à-dire que des fois, je vois des personnes qui veulent créer leur retraite, mais qui oublient de réfléchir à tous les aspects logiques. toutes les galères qui peuvent arriver comme sur des événements, ou d'autres personnes qui sont énormément dans l'organisation, mais qui ont dit que tenir un espace ou tenir un cours, ça demande de l'énergie et des qualités que tout le monde n'a pas. Donc il faut bien penser aux deux, et après pour moi aussi, laisser de la place à l'intuition et à l'énergie du cours. J'ai toujours un programme, mais que j'adapte en fonction de mon énergie, de l'énergie du cours. Et donc j'ai toujours un programme A puis un programme B, etc. Pareil pour la météo, aussi envisager si on a des activités en extérieur, envisager que le facteur météo, on n'a aucune responsabilité, mais il est possible qu'il puisse nous empêcher de vivre certaines activités. Donc toujours pareil, avoir des options, ça, ça arrive. Et après, il va y avoir tout l'aspect logistique, donc trouver un hébergement, trouver la nourriture, les activités, etc. trouver les personnes qui correspondent au type de retraite qu'on propose bien sûr. Et après sur place, ça va être pour moi des qualités humaines de justement... Moi en tout cas, la façon dont j'aime guider mes retraites et transmettre, c'est vraiment à l'horizontale, c'est-à-dire qu'on apprend les uns des autres. Et alors bien sûr que je suis là pour tenir l'espace, mais j'apprends autant que mes participants. Et ça c'est beau parce que souvent à la fin... Je veux me remercier énormément aux gens qui m'ont appris. Ils ne se rendent pas compte que moi aussi, j'apprends tout autant qu'eux, en fait, via ces espaces-là, via leur partage, via leurs expériences et leur prise de conscience. Et ça demande de l'énergie. Donc pendant une semaine, je suis dans ma grotte et j'ai besoin de me retrouver et d'intégrer tout ce qui vient de se passer. Mais c'est des moments absolument merveilleux. Je veux m'inviter à voir la beauté de ces moments successifs. pendu et de ce qu'on peut vivre.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup du fait que tu parles aussi de la partie préparation intérieure. Moi, je me souviens quand j'ai organisé ma première retraite au Sénégal. Moi, je vis au Sénégal, entre le Sénégal et l'Afrique du Sud, et j'ai organisé deux retraites au Sénégal, donc là où j'habite en basse Casamance, qui est la région la plus au sud. Et ce qui m'a le plus choquée, la première fois que j'ai organisé une retraite, c'est à quel point j'avais imaginé, tu vois, justement, que j'allais être beaucoup dans ma tête, beaucoup dans la logistique, beaucoup dans ce que tu décris finalement de ton tout premier mini-trip. Et ça m'a vraiment choquée, ça a été ma grande prise de conscience de voir la qualité de présence et de voir à quel point finalement j'ai été une participante à part entière de la retraite. Et du coup, tu vois, j'ai vécu toutes les activités avec les filles, ça a vraiment été en fait profondément transformateur pour moi aussi. Et là, j'ai réalisé, c'est exactement ce que tu décris. Oh waouh, mais je suis en fait moi aussi une participante à part entière et je vis vraiment cette expérience en horizontalité comme tu le dis. Et ouais, je trouve que c'est vraiment hyper puissant. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu te prépares toi intérieurement les jours avant ? Tu vois, j'aime bien le fait que tu partages, qu'après tu as besoin de ce temps. de recul, d'espace, d'intégration. Comment est-ce que tu, aujourd'hui, avec le recul et puis la pratique, l'expérience, qu'est-ce que tu poses comme action, ou bien plutôt même dans l'être, justement pour être dans cette qualité de présence ?

  • Speaker #1

    Oui, en amour, en fait, je vais surtout beaucoup me prendre soin de moi, pour prendre soin de mon énergie, justement pour être en capacité de les accueillir et de leur transmettre les messages que j'ai envie de transmettre. et l'énergie qui est nécessaire pour tenir cet espace-là. Donc justement, avant, vu que j'ai quand même tout organisé en amont pour ne pas avoir cette préoccupation-là, avant, quelques jours avant, voire la semaine d'avant, je vais simplement prendre soin de moi et me reconnecter à moi et à mon énergie avec mes pratiques. Mais ça va être vraiment du temps pour moi. Vraiment. Oui, c'est important.

  • Speaker #0

    Il y a des pratiques que tu as envie de partager ici, justement ?

  • Speaker #1

    Alors moi, ce qui m'aide beaucoup, ça va être la méditation, le yoga, sans être une experte, mais j'ai passé un mois dans un ashram en Inde et je trouve que c'est un bon retour. C'est tous les matins, c'est ma routine du matin, c'est mon réveil du corps et de l'esprit. Je vais faire un petit peu de méditation, un peu de yoga et de l'écriture. Il y a beaucoup de choses qui se passent via l'écriture, donc je vais avoir ces pratiques-là. après aussi J'aime beaucoup la danse. Donc ça va être soit sous ma nuque, soit dans ma chambre, je vais mettre la musique à fond et je vais brasser pareil pour revenir au corps. On va être beaucoup dans le mental et on va somatiser énormément de choses, alors qu'en fait, en deux minutes de shake sur une musique, ton énergie, elle peut complètement changer. Et une fois que tu prends conscience de ça, c'est des outils qui sont juste fabuleux. Et en fait, ça paraît tellement simple. Mais c'est vrai que... Donc, oui, il va y avoir, par exemple, ces petits outils-là que j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et comme tu dis, c'est vraiment le fait d'être connecté à son corps qui te permet de ressentir ton énergie, celle du groupe, pouvoir aussi adapter, être vraiment dans ce côté aussi un peu flow, pour ne pas être rigide vis-à-vis du planning, mais vraiment pouvoir ajuster, finalement, à ce qui est présent pour le groupe. Écouter ton intuition, s'il y a parfois des changements à faire. Merci pour ce que tu partages. J'ai aussi envie de te demander, je t'ai déjà entendu dire, parmi les personnes qui viennent et qui participent aux différents mini-trips que tu proposes, tu dis souvent que le voyage n'est pas une fuite, c'est un face-à-face. Et c'est vrai que souvent, quand on pense au fait de partir voyager ou de partir dans ce genre d'espace, que ce soit des mini-trips, que ce soit des retraites, on peut avoir l'impression qu'on fuit en quelque sorte un quotidien. alors que c'est vraiment des espaces qui sont des espaces profonds de retour à soi. Dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, selon ta Mélissa, en quoi est-ce que c'est infiniment précieux de pouvoir vivre et s'autoriser justement ces espaces de connexion profonde, que ce soit à soi, à l'autre ou même au vivant ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est primordial, c'est vital. Je pense que justement, on est de plus en plus nombreux à être en quête de sens, à se poser des questions. et à vouloir se découvrir et se trouver, même se retrouver. Et je pense que justement, ces espaces-là, que ce soit le voyage, le retraite qui est un voyage en soi, tous ces espaces-là vont te permettre d'enlever toutes les couches. Finalement, en fait, c'est simplement un retour à soi. Donc, on va enlever toutes les couches comme un oignon, toutes ces pelures, tous ces masques qu'on s'est mis parce que la société nous l'a imposé, parce que la famille nous l'a imposé, parce que les amis d'enfants... nos enfants nous disent qu'on est comme ceci, comme cela, etc. Ou même ce que notre égo va nous dire. Et dans ces espaces-là, dans le voyage, tu vas enlever toutes ces couches et finalement, tu vas pouvoir te retrouver toi-même. Et aussi, ce qui aide, c'est que tu es face à des inconnus. Des fois, c'est beaucoup plus facile de se livrer. J'en ai fait moins. Il y a des révélations. Parce que tu es face à un inconnu et du coup, tu te sens un peu plus libre parce qu'il n'y a pas cette... peur du jugement parce que tu viens à peine de te rencontrer donc t'es prêt à te montrer tel que tu es et pour moi justement déjà on est venu sur terre pour expérimenter l'amour et l'authenticité et l'authenticité avec les autres mais elle passe par l'authenticité avec soi-même et justement c'est pareil aussi je pense qu'on est nombreux à vouloir aider les autres mais ça passe d'abord par s'aider soi-même, par se trouver soi-même Merci. et pour ensuite rayonner, et pour ensuite pouvoir justement partager ça avec l'autre et aider les autres par ce biais-là, parce que sinon on va rentrer dans... un système sur la syndrome du sauveur et tout ça. Et du coup, ces espaces-là, ce voyage, pour moi, te permet de revenir à ça et de se reconnecter à l'essentiel simplement.

  • Speaker #0

    Merci pour ton partage. Tu parles d'authenticité. Moi, c'est vraiment une valeur profonde que je sens chez toi. Il y a quelque chose que j'admire beaucoup dans la façon dont tu as bâti ton activité et je suis convaincue qu'elle a le rayonnement qu'elle a aussi parce que tu l'as vraiment bâti depuis cette valeur fondatrice-là. Et ce que j'aime vraiment, c'est que quand tu as créé les mini-trips, aujourd'hui tu parles de retraite, avant tu ne parlais pas de retraite, c'était justement à dessin. Tu l'as vraiment fait à chaque fois à ta mesure et en fonction de ce qui était vraiment juste pour toi. Tu parlais beaucoup au début du fait que tu avais envie qu'il y ait dans ces espaces à la fois de la profondeur, mais aussi de la légèreté, du rire, du fun, que ce ne soit pas juste sérieux. D'où vraiment cette idée, cette impulsion des mini-trips. Et au fur et à mesure, en tout cas c'est la sensation, c'est ce que je contemple de ton évolution, que tu chemines toi aussi davantage sur ta propre transformation personnelle, spirituelle. Tu vas de plus en plus vers ce format un peu plus retraite, initiatique, même si c'était déjà initiatique en réalité et transformateur au début. J'ai pas vraiment de questions à cet endroit-là, mais si tu veux bien nous faire un partage sur l'importance, en fait, quand on crée ce genre d'espace, vraiment de le faire de manière incarnée et... d'une façon qui reflète finalement notre unicité et qui soit ajustée à ce que l'on est et l'expérience qu'on a envie de pouvoir faire vivre aux personnes.

  • Speaker #1

    Merci, déjà merci de le faire savoir, c'est beau. C'est vraiment ça, c'est beau de t'entendre mettre des mots sur ces années, sur ce chemin. Et effectivement, du coup, au début, c'était vraiment une rencontre de voyageurs. Au début, c'était à la rencontre, à la découverte des pépites de France, etc. programme était surprise, donc il y a toujours eu cet aspect transformateur ou retraite, mais que je n'osais pas mettre en avant, aussi par ce souci de légitimité, et aussi parce que je ne voulais pas faire peur, parce que justement pour moi, je sais qu'en moi, j'ai 50% de spirituel, mais 50% de très incarné aussi, de très logique, de très rationnel, et ici les plaies sur terre, et ça fait partie de moi. Et c'est aussi ce que j'ai envie d'emmener dans ces espaces-là. Je ne parlais pas vraiment de ce côté spiritualité. Il arrivait, c'était la surprise, c'était la cerise sur le gâteau et tout le monde en était ravi. Mais c'est vrai que je n'en parlais pas. Et en fait, justement, cette année, donc déjà, comme tu le dis très bien, c'est que les mini-trips, en tout cas, mon offre a vraiment évolué avec moi et c'est ce que j'aime. Pour moi, mon offre, mes propositions, elles doivent être aussi... à mon service. Je ne veux pas être au service de mon métier. Sinon, je serais restée dans le salariat. Ce serait quand même plus simple. Donc, non. Elles sont à mon service. Elles évoluent avec moi et c'est ça que j'aime aussi. Et donc, là, oui, cette année, je sens que ma posture change et que j'ai aussi envie davantage de m'engager et que finalement, en fait, je me suis bridée depuis plusieurs années. par souci de justement de ne pas faire de vagues, dans notre spiritualité ça veut dire percher, tant elle a l'air normale, elle a l'air simple, comment c'est possible que les deux aillent ensemble, par souci aussi de vouloir faire finalement, mais on le sait, vouloir faire à tout le monde, vouloir faire soit à personne, soit à n'importe qui, et finalement en m'apercevant aussi que même si les gens n'étaient pas au courant, qu'il y avait cette profondeur-là en s'inscrivant ou en venant, c'était quelque chose qui les transformait et ils étaient OK avec ça. Du coup, je me suis dit, cette année, il est temps d'oser porter ma voix et de m'engager. Oui, finalement, c'était des retraites. C'est juste qu'il n'y avait pas le mot, parce que pour moi, c'est pareil, ça me paraissait un grand mot, comme la spiritualité, ça paraît un grand mot, alors que finalement, pour moi, la spiritualité, on est tous des êtres spirituels. Si tu es vivant et si tu mets de la conscience sur ce que tu fais et si tu... pose des questions, tu es spirituel. Il y a des extrêmes comme partout, et on a toujours l'image de spirituel ultra-perché, alors que pas du tout. Et pareil, la spiritualité n'est pas liée à la religion. Donc, tu vois, c'est essayer un peu de déconstruire ces stéréotypes qu'on va avoir, ou ces grands mots, spiritualité, retraite, des mots qui peuvent un peu faire peur, alors que finalement, justement...

  • Speaker #0

    Je vois dans la façon dont moi je vis et ce que je propose dans mes espaces, la spiritualité peut aller avec la légèreté, et au contraire, ça la rend d'autant plus, ça l'enrichit. Je ne suis pas très fan des extrêmes, et j'aime bien qu'il y ait un équilibre qui nourrisse l'un et l'autre.

  • Speaker #1

    Complètement, et d'ailleurs je crois que l'étymologie de spiritualité, c'est aussi en lien avec le souffle, donc c'est vraiment ce mouvement de la vie, c'est vraiment le fait de s'autoriser à être dans cette évolution. Et moi, je partage vraiment ta vision d'une spiritualité qui est incarnée, qui est ancrée. Je le vois aussi beaucoup ici, tu vois, en vivant en Afrique, où à la fois il y a vraiment une connexion à soi, au vivant, à plus grand que soi, mais il y a vraiment aussi un ancrage, en fait, qui est très profond. Et les deux peuvent tout à fait coexister. Et pour moi, la spiritualité, c'est vraiment, comme tu le dis, être dans son corps, être conscient. Être dans cette quête de sens, s'autoriser à suivre aussi ce feu intérieur, ces élances qui nous animent. J'aime beaucoup le fait que tu parles de t'être autorisé à évoluer avec ton activité. Je sais qu'il y a une notion qui est très précieuse, très chère à mon cœur, c'est la notion d'entrepreneuriat durable, d'entreprendre durablement. J'en ai fait un programme, je suis en train d'écrire un livre sur ce sujet et pour moi c'est vraiment l'art de venir concilier à la fois l'impact qu'on a envie d'avoir dans le monde avec une activité qui soit prospère. économiquement parce qu'on en a besoin pour que notre activité puisse être pérenne dans le temps et avec cette notion d'écologie personnelle. Donc comment est-ce que je fais pour que mon activité soit à mon service et non l'inverse, qu'elle soit au service de ma vie, au service du vivant en moi et autour de moi et qu'elle me permette d'honorer mon temps, mon équilibre, mon énergie, le souffle de vie. Et j'adore le fait que tu décrives que ton entreprise est vivante. Nos entreprises, c'est des organismes vivants et ils vont évoluer. en même temps que... Et j'aimerais bien que tu nous partages, je sais qu'il y a eu une phase il y a quelques mois où tu as senti aussi qu'il y avait un petit peu justement ce déséquilibre entre l'énergie que tu donnes, ça demande beaucoup d'énergie, de créer, d'animer, d'organiser, d'animer une retraite. Donc il y a peut-être un déséquilibre entre cette énergie que tu donnes et celle que tu reçois, que tu avais la sensation de ne pas t'être fait suffisamment passer en priorité, que ce soit dans ta vie ou dans ton activité. Comment est-ce que ça s'est manifesté pour toi et comment est-ce que justement tu t'es autorisée à réajuster ces derniers mois pour faire en sorte que ton activité puisse être à ton service et qu'elle puisse aussi prendre soin de toi en même temps que toi tu prends soin des différents espaces que tu utilises ?

  • Speaker #0

    Depuis la création de la mini-trip en juillet 2020, habituellement je faisais six mois en voyage pour mon perso et ensuite je rentrais, j'organisais mes mini-trips. ou en Europe et j'ai beaucoup aimé ce format parce que justement ça me permettait d'avoir le voyage en plateau pour moi et aussi de développer mon activité. Mais l'année dernière finalement, je sentais que j'avais envie de passer un step dans mon entreprise et j'ai décidé de m'installer en France pour un an pour passer le step de dessus et pouvoir vraiment me consacrer au développement de mon entreprise. Et en fait, je pense que ça a été la première erreur, finalement, qui m'a emmenée là-dedans. Rien n'est une erreur, mais en tout cas, maintenant, avec un peu de recul, je me dis, mais ça partait pas du bon espace, en fait. Ça partait pas de l'espace du cœur. Mais du coup, je me suis installée en France. Et en fait, c'est là où je me suis perdue, parce que du coup, j'étais plus nourrie. J'étais vraiment juste en mode travail, travail, créer, créer. Mais il n'y avait plus rien qui me restait. Ça fait un moment que je sais que je ne veux plus vivre en France. J'adore ce pays, mais je sais que je ne suis pas faite pour y vivre. Je m'éteins, au contraire, ma flamme intérieure s'éteint. Et là, en fait, pendant un an, j'ai simplement laissé cette flamme intérieure s'éteindre et j'organisais mes retraites, mais je sentais que tout était en train de me perdre. Et fin d'année, donc avant la retraite au Sahara en octobre, déjà, il y avait eu beaucoup de changements. J'étais en rupture amoureuse après plusieurs années de relations. J'ai eu des grosses déceptions amicales. On n'en parle pas beaucoup, mais les déceptions amicales ou les ruptures amicales ne sont pas évidentes à vivre. Donc, il y a eu plein de remises en question, plus le fait que je n'étais pas bien en France. Et là, en fait, en vivant cette retraite au Sahara, ce ministère au Sahara, justement, pour moi aussi, ça m'a apporté des déclics, ça m'a transformée. Et j'ai senti cet appel de bali. Il n'y avait rien de logique dans cet appel de bali parce que, justement, j'étais installée en France. En France, deux mois après, j'avais mon mini-trip Nouvelle-Ange où je venais à peine de le lancer, donc j'avais encore très peu d'intérêt. Donc, il fallait que je bosse et que je prenne à promouvoir mon événement, etc. Mais j'ai ressenti l'appel de Balib tellement fort. qui de l'âme, et du coup je l'ai écouté, et finalement tout a été super cool, super aligné, j'ai réussi à avoir quelqu'un qui a repris ma coloc, j'ai vendu mes meubles en une semaine, tout a été magnifique, et en une semaine, j'ai fait mes affaires, je suis arrivée à Bali, et là ça a été vraiment la reconstruction. Et je me suis rendue compte que j'avais été trop loin avant d'écouter, et c'est drôle, on est les premières à Merci. accompagner l'humain et à guider, à rappeler, de s'écouter, mais quelquefois, on n'entend pas, ou alors il faut que ça sonne plus fort. Et là, ça a été une véritable reconstruction qui a été nécessaire. Et finalement, cette reconstruction-là, c'est sur le papier, il y a deux mois de l'événement, elle s'en va, alors qu'elle a quatre inscrits. Et finalement, j'ai passé deux mois à me reconstruire, et j'ai eu 30 inscrits en vivement. pour moi et parce que justement, mon énergie avait shifté. Et c'est ça qui a amené. Je serais restée les deux mois en France, je pense que ça aurait été complètement différent. Donc, ça a même permis à mon événement de prendre de l'ampleur. C'est la première fois que je l'ai guidé à un groupe de 30 personnes. C'était impressionnant, mais j'en avais même pas peur tellement à Bali, je m'étais reconnectée à moi, à ma mission, à ma flamme intérieure. Je savais qu'on était capable. Et je l'ai vécu seule et il a été incroyable. incroyable cet événement aussi. Et du coup, c'est la première fois depuis sept ans que je me sens vraiment chez moi et je me suis dit, je retourne à Bali et je m'installe à Bali.

  • Speaker #1

    Magique. Et ça montre aussi à quel point les moments qui sont des moments de rupture sont en fait vraiment des portails vers notre prochain niveau d'évolution et d'expansion, à condition qu'on s'autorise vraiment à écouter ce qu'il y a à l'intérieur de nous. Et parfois, c'est pas facile, mais ça peut être simple. Et je sais que c'est quelque chose que tu dis aussi souvent. Merci Mélissa. On arrive vers la fin de cet épisode. J'ai envie de te demander, qu'est-ce que tu dirais à une personne qui aspire à oser, à voyager, à entreprendre, à faire le grand saut, lancer ce projet, qui peut-être n'ose pas y aller ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais simplement d'écouter son cœur. Je sais que c'est déjà une phrase, mais c'est la vérité. En fait, d'écouter cette flamme, justement. Parce que c'est elle qui... qui va nous guider, qui appelle notre âme. Et que la peur sera toujours là, en fait. De ne pas laisser nos peurs nous bloquer. C'est-à-dire qu'on va avoir l'impression qu'un jour, on aura plus peur ou que s'il y a de la peur, c'est peut-être qu'il y a des résistances, etc. Tout le monde a peur. Tout le monde a peur. Maintenant, c'est qu'est-ce que tu vas faire de cette peur ? Est-ce que tu vas lui laisser prendre toute la place et t'empêcher de vivre ce que tu rêves de vivre ? Ou est-ce que tu vas l'apprivoiser ? et jouer avec elle, parce qu'elle, elle est simplement là pour te dire « Ouh, ben là, tu vas dans l'inconnu, ou là, tu sors un peu de ta zone de confort, ou là, on ne sait pas trop ce qui se passe. » Oui, exactement, et c'est pour ça que j'y vais, parce que justement, en fait, pour moi, c'est aussi de cultiver cette confiance, cette confiance en soi, cette confiance en la vie, cette confiance en l'univers, cette confiance en... Tu l'appelles comme tu veux, mais en tout cas, se souvenir que tu es toujours guidée, et que l'univers est toujours avec toi, pas contre toi. Et que du coup, si tu reprends cet appel-là, il n'est pas là pour vous. Et en fait, plus tu vas le couper, plus il va revenir. Et plus il va faire mal, parce que ça fera trop longtemps que tu ne te seras installée dans une situation qui n'est pas la tienne. Donc autant prendre les devants maintenant, et aller vivre ton rêve aujourd'hui, simplement.

  • Speaker #1

    Merci. Mélissa, où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui auraient envie de découvrir davantage ton univers ? et peut-être d'embarquer avec toi dans l'expérience d'un mini-trip, d'une retraite. Est-ce qu'il y a des actualités qui arrivent en ce moment dans ton paysage entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me retrouver sur Instagram, c'est lesminitri. Il n'y a pas de S à mini, pas de S à tri. Il y a aussi le site internet lesminitri.fr. Et au niveau des actualités, là, j'organise maintenant mes retraites à Ballyou. Je suis super heureuse de pouvoir... pouvoir partager la magie très particulière et l'énergie incroyable de Bali. Donc, on a la prochaine en mai qui est complète. En mai, on a une aussi en juin. Il reste une seule place. Et ensuite, je vais ouvrir aussi deux nouvelles éditions. Une en août et une en novembre. Les places sont limitées et elles partent à Séville. Et là, justement, ça va être des programmes où on va rayonner autour du bout de la capitale. culturel et spirituel de Bali, il va y avoir beaucoup de... d'introspection, de reconnexion, de purification. Melissa aide beaucoup à ça. Et aussi, forcément, du fun, du léger, des risques. Ça passe aussi par ça et ça fait aussi partie de la beauté de la vie.

  • Speaker #1

    50-50 de la danse de la vie. Merci infiniment, Melissa, pour ta présence et pour ton partage. Je me réjouis de continuer à suivre l'évolution de ton aventure entrepreneuriale.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi. C'était un très beau moment.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin ! pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements. Retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

Description

Une conversation remplie d’humanité avec Mélissa Arenas, fondatrice des Mini Trip. A 25 ans, elle quitte le confort qui l’étouffe pour voyager seule en Amérique-Latine. À son retour en France, en plein confinement, elle lance Les Mini Trip et parvient à transformer son amour du voyage en projet entrepreneurial concret. 5 ans plus tard, elle a organisé 30 Mini Trip, accueilli plus de 300 personnes dans ses espaces et bâti une communauté de + de 12 000 voyageurs sur les réseaux sociaux. Dans cet épisode, Mélissa nous embarque dans les coulisses de son aventure entrepreneuriale ainsi que dans l’organisation de retraites ou séjours transformateurs.


Une invitation à créer des espaces de reliance, à placer l’humain et les connexions au cœur de son projet entrepreneurial et à tisser fil après fil un projet professionnel à notre image.


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Instagram : https://www.instagram.com/lesminitrip/

Son site internet : https://lesminitrip.fr/




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Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui, je suis en joie d'accueillir à mon micro Mélissa Arenas, la fondatrice des mini-trips pour une conversation autour du voyage, de l'entrepreneuriat, de la transformation personnelle, tous les sujets qui m'animent et qui me passionnent. Et on va parler aujourd'hui avec Mélissa de transformer sa passion du voyage en métier. Bonjour Mélissa, merci d'être avec nous aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir.

  • Speaker #0

    Est-ce que Mélissa, pour commencer, tu veux bien te présenter avec tes mots pour les personnes qui ne te connaissent pas et qui vont te découvrir à travers cet épisode ?

  • Speaker #1

    Bien sûr ! Je m'appelle Mélissa, j'ai 32 ans, je suis passionnée de voyages et d'humains. Et aujourd'hui, je vis à Bali. C'est de m'installer dans ce paradis qui m'a fait vivre moi. Et j'ai réussi à allier ma passion du voyage à l'humain. et même pour en faire mon métier. Ça fait cinq ans que je vis de ce métier passionné.

  • Speaker #0

    Magnifique. Alors justement, on va pouvoir plonger dans le cœur de ce que tu proposes à travers cet épisode. Avant d'arriver sur l'activité que tu as créée il y a bientôt cinq ans autour du voyage, j'ai envie de te poser la question, Mélissa, quelle était ta relation au voyage avant de lancer cette activité ? Est-ce que tu as toujours été une personne qui voyage depuis ton enfance ? Est-ce que c'est arrivé peut-être plus tard ? dans tes années de jeune adulte et quels sont peut-être aussi les grands voyages qui ont marqué un avant après dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'ai jamais rêvé de voyage. Il y en a qui, des tout petits-femmes qui veulent partir autour du monde, etc. Moi, ça n'a jamais été quelque chose qui m'a fait. Dans ma famille, on n'a jamais beaucoup voyagé. La France met en France ou en Europe. Et puis moi, je venais du Sud-Ouest, j'étais très famille. Je me suis toujours dit pourquoi aller voir ailleurs ? J'ai tout dit. Je me rappelle même quand j'étais en coloc. Je devais avoir 18-19 ans, mes collègues partaient tous en voyage, je me disais, pourquoi tu ne veux pas partir ? Je me disais, mais non, mais j'ai tout ici. Et en fait, à mes 21 ans, dans le cadre de ma licence pour mon master dans les études, on devait partir six mois à l'étranger pour la langue et l'ouverture culturelle. En plus, j'avais la peur panique de l'avion. J'avais eu une mauvaise expérience avec Ryanair pour partir en Écosse. Du coup, je m'étais dit, je ne prends plus l'avion, et en plus, j'ai tout chez moi, donc je ne vais pas me léguer. Et puis là, cette opportunité de partir pour moi à l'étranger, je me suis dit, bon, tu as 21 ans, si tu commences déjà à te bloquer pour l'avion, ou pour ci, ou pour ça, qu'est-ce que tu vas faire ? Tu vas rester bloquée dans tes peurs. Donc du coup, j'ai décidé de dépasser ça, partir à plusieurs séances de sociologie qui m'ont aidée à dépasser ce trauma de l'avion. Et j'ai décidé de partir à l'autre bout du monde, en Australie, pendant six mois. Et là, ça a vraiment été l'élément déclencheur du jeu. J'étais avec une amie et on s'est retrouvés dans cet immense pays à l'autre bout du monde à 21 ans, à travailler dans les fermes, à ramasser des fruits et des légumes en plein air, sous soleil tous les jours, à être une famille de voyageurs, à dormir dans nos voitures et dans nos chambres, à cuisiner nos fruits et nos légumes autour du feu le soir, à regarder les étoiles avec la guitare. Ça, ça me faisait des pressions juste à parler. Et j'étais la plus heureuse du monde. Et j'ai découvert ça alors qu'à ce moment-là... ce moment-là, comme je te dis, j'étais un petit peu fermée d'esprit. J'étais dans des études d'école de commerce, parce que c'était passionné le marketing. Mais pour moi, le marketing avec le côté humain, la réalité du terrain et tout autre, au départ, ça partait d'une belle intention. Et en fait, ça a été vraiment l'élément déclencheur de ma nouvelle vie et d'un champ des possibles qui s'ouvre. Il n'y avait pas de retour en arrière possible après ce voyage-là. Et c'est moi en Australie.

  • Speaker #0

    Merci pour ce que tu partages parce que j'aime bien aussi rappeler que des fois, ce n'est pas forcément un rêve qu'on a depuis tout petit. Quelque chose qui nous a toujours appelés, mais que c'est vraiment en s'autorisant à écouter les opportunités de la vie et à dire un grand oui aux opportunités de la vie que le chemin se dessine. Tu sais, cette phrase, d'ailleurs, ça me fait penser que j'adore, que peut-être tu connais. C'est le voyageur, il n'y a pas de chemin, le chemin se dessine à mesure que tu marches. Désolée, je ne me rappelle pas de l'auteur, mais pour moi, c'est vraiment cette idée-là de tracer le chemin au fur et à mesure. Après des études, est-ce que tu as commencé à travailler en marketing ou est-ce que tu es partie tout de suite ? Je sais qu'il y a eu un deuxième grand voyage dans ta vie. Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Du coup, je suis rentrée en France après ces six mois, parce que je m'étais engagée dans le master. J'avais fait un prêt étudiant, je voulais aller au bout, mais ça a été vraiment un déchirement. Le retour a été très compliqué. Déjà que les retours de voyage, ce n'est pas évident, parce qu'il y a un fossé qui se crée un petit peu. Toi, tu as beaucoup changé. Tu reviens, tu as l'impression que rien n'a changé. Au début, ta famille ou ton entourage va commencer à te poser des questions. Et puis après, on va vite passer à autre chose. Parce que bon, ben voilà. Donc, le décalage, il est là. Mais j'ai voulu aller au bout de ces études. Donc finalement, j'ai fait deux ans de master en alternance. Donc là, j'ai travaillé en marketing. Mais en bureau, sur un ordi, entre quatre murs. Alors que j'avais cet appel et ce cœur qui me fait réveiller. Donc, je me suis dit, je vais au bout du master. Mais après, je repars. Donc, j'ai été au bout. On m'a proposé de m'embaucher. J'ai reçu. Et ensuite, je suis partie travailler en Suisse pendant huit mois pour mettre des sous-côtés, rembourser mon prêt étudiant et pouvoir m'offrir ce voyage de ma vie. Et ensuite, après huit mois et mes petits soins en poste, j'ai pris un aller simple pour l'Argentine, deux nuits en hostel à Buenos Aires. Et ensuite, je voulais vraiment laisser la vie me guider. Et finalement, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud en stop et en sac à dos.

  • Speaker #0

    Alors c'est justement au retour d'Amérique latine que tu as fondé les mini-trips en plein confinement. Est-ce que tu peux nous parler un petit peu de la toute première édition ? Qu'est-ce qui t'a amené à fonder ce projet-là ? Quel était le concept au départ ? Et peut-être aussi les premiers retours d'expérience, à la fois de la part des participants, mais aussi de comment est-ce que toi, tu as vécu les choses de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    Du coup, j'ai passé un an et demi en Amérique du Sud, et ensuite je suis rentrée chez ma mère. on a tourné notre avenue et arrivée sur ma mère au Pays-Bas, boum, confinement. Et donc là, pendant le confinement, j'ai créé un groupe Facebook pour les amoureux du voyage où on échangeait des photos un petit peu tous les jours. Voilà, moi j'étais là, moi j'adore le pays, etc. Et à la fin du confinement, on était comme 5 ans sur le groupe, on ne savait pas encore comment aller, comment faire aller réopérer. Et je me suis dit pourquoi on ne se rencontrait pas ? On part tous aux quatre coins du monde, on ne connaît pas notre pays. la France est belle, viens on organise une rencontre d'amoureux du voyage. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en juillet 2020. Je me suis dit, on va faire un petit groupe, un groupe de 10. On n'était pas du tout en ferme métier, c'est pareil, l'entrepreneuriat c'est quelque chose dont on n'avait jamais osé rêver. Et du coup, j'ai créé la toute première édition en me disant, on va faire un petit groupe de 10. J'avais préparé un programme dans ma tête avec des activités, j'avais trouvé un logement, la nourriture, etc. J'ai sorti un package comme ça à prix constant. Et il y a dix personnes qui m'ont fait confiance alors que je ne suis pas juste d'un compte Facebook, tu vois, et qui ont traversé la France entière pour venir vivre cette édition-là. Déjà pour moi, ça a été incroyable d'avoir cette forme de confiance et se dire que tu as une idée qui sort de ta tête et qu'il y a des personnes qui y croient avec toi. Donc ça, c'était beau. Pareil, le programme, tu vois, c'est quelque chose avec des activités qui moi me plaisaient et de se dire qu'il y a d'autres personnes qui sont intéressées pour vivre ça. C'était beau. Et je ne vais pas... je peux dire que la première édition était facile pour moi parce qu'elle a été assez dure déjà parce que je suis très perfectionniste donc je n'arrivais pas du tout à lâcher la casquette d'organisation qui m'était mis une pression de dingue donc j'étais beaucoup dans mon mental, dans ma tête à me dire bon ben alors là dans une heure sur la barre etc j'arrivais pas à profiter avec eux, eux ont adoré eux ils ont passé 4 jours avec 7 semaines et pour moi ça a été un peu plus dur et en plus au même moment j'ai eu deux mauvaises nouvelles perso mais qui faisait que je ne pouvais pas vivre ma peine. Ils étaient là et ils avaient passé la France. Donc, il y a eu un peu de tout ça. Mais après, ça a vraiment créé une famille. Du coup, on a passé un mois et demi à traverser la Côte-Atlantique et à finir en Belgique et aux Pays-Bas. Vraiment, ça a créé des liens très, très forts. Et là, justement, j'ai pu lâcher ma cassette d'orgas. Et ensuite, on m'a demandé d'en faire un deuxième, puis un troisième. Et après, on m'a dit, attends, mais tu m'en... Un mois pour s'organiser, ce n'est pas s'émunérer, c'est un service que tu proposes. Et pour moi, je n'avais jamais imaginé que ça me paraissait naturel aussi de prévoir un logement, des activités, tout ça, et de mettre les gens en relation. Et en fait, depuis un an, c'est comme ça que ça s'est déroulé naturellement, où ça s'est retrouvé à être mon métier, finalement.

  • Speaker #0

    Génial. Et aujourd'hui, on est cinq ans plus tard, tu as organisé une trentaine de mini-tribes, plus de 300 personnes. qui a eu l'occasion de vivre cette expérience extraordinaire à tes côtés et tu as bâti aussi toute une communauté de ce groupe de 500 voyageurs sur Facebook. Aujourd'hui, tu as plus de 12 000 abonnés sur Instagram. On voit que c'est vraiment le lien, en fait. Le lien et l'humain et les connexions qui t'animent tout au long de ce chemin. Mais ça, tu dis que tu n'avais pas du tout envisagé de rêver d'entrepreneuriat au moment où tu as décidé, au moment où tu as compris que potentiellement ça pouvait être un vrai métier, que tu pouvais lancer une... une activité génératrice de revenus à travers cette passion qui était la tienne. Quelles sont les peurs que tu as dû dépasser pour vraiment oser te lancer, déployer ton entreprise, déployer ta visibilité ? Qu'est-ce qu'il y avait qui était présent pour toi à ce moment-là ?

  • Speaker #1

    Énormément de peurs, vraiment. Déjà, j'ai mis trois ans avant de me considérer et de me nommer comme entrepreneur. Pendant trois ans, alors que j'avais fait tant d'éditions, j'ai toujours dit j'ai un projet. Mon projet... Merci. Alors que justement, tu as déjà fait 15 éditions, c'est plus un projet, là c'est vraiment une visiteuse, tu joues de ça. Et j'avais vraiment ce syndrome de l'imposteur et ce sentiment d'illégitimité. On ne peut pas vivre de sa passion, enfin en tout cas, ça ne peut pas être aussi facile. Du coup, j'ai longtemps minimisé ce que je faisais. J'appelais ça un projet, je n'étais pas dans cette posture aussi que désormais j'incarne, mais c'est un prix de temps, tu vois, de chef d'entreprise ou en tout cas. de businesswoman, on peut dire aussi. Mais c'était plus un petit projet à la côté, tu vois. Alors que c'est ce qui m'animait, c'est ce qui me permettait de vivre et c'est ce qui transforme des vies, tu vois. J'ai mis beaucoup de temps. Après, c'est pareil, j'ai eu l'impression un peu de l'entourage. Mais attends, ça ne marche pas. Mais il faut faire attention. Il faut que tu mettes de côté parce que ça s'arrête. C'est pareil. Au début, ça marche. tu as l'impression que ça peut s'arrêter du jour au lendemain et que c'était juste un coup de chance finalement. Au début, c'est de la chance, mais du coup, ça ne va peut-être pas durer. Oui, il y a eu énormément de peur et de blocage que j'ai dû dépasser. Et pareil, parce que vraiment aussi, l'entrepreneuriat, comme je te dis, c'est quelque chose que je n'avais jamais imaginé. Parce que pour moi, pour être entrepreneur, il fallait vraiment avoir une idée, l'idée du siècle et avoir soit le réseau. soit l'argent, soit pour te permettre d'accéder à ce statut. Et du coup, pour moi, ça me paraissait impossible. Vraiment. Alors que justement, l'entrepreneuriat, c'est tellement plus riche que ça. Maintenant, ça m'a mis un peu de temps à me considérer en tant que telle.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il t'a permis de comprendre que c'était possible aussi pour toi ? Que tu avais ta place finalement ? Que tu étais à ta place en tant qu'organisatrice de ces séjours ?

  • Speaker #1

    Alors, en premier, je dirais le temps. expérience et les retours que j'ai eues. Quand il y a une personne qui quitte ton événement, ton université, et qui change complètement et qui te dit que c'est grâce à toi, il n'y a pas plus de beau cadeau. Et ça, ne serait-ce que changer 2% de la vie d'une personne, il y a quoi de magique. Déjà, juste ça, ça te fait prendre conscience de ta valeur et de ce que tu apportes à travers ton travail. ça te permet aussi d'acquérir cette légitimité entre les deux. Donc ouais, énormément les retours, c'est beaucoup grâce aux témoignages, parce que du coup, c'est de l'humain et c'est des expériences qui transforment, donc ça m'aide. Et après, le temps aussi, et la fidélité aussi. Le fait de voir, tu vois là par exemple, il va y en avoir prochainement à Bali, le fait de voir que 50% des personnes, c'est des personnes qui reviennent, c'est incroyable de voir ça. Et de voir le cheminement de suivre les personnes, de pouvoir les accompagner dans ces moments de vie. Ça, ça m'a permis aussi de mieux accepter ou incarner, mais aussi de me former et d'investir en moi. Comme ce que je propose, c'est de l'investissement en soi, moi-même, je me suis autorisée à investir en moi et à m'offrir des espaces où je me suis entourée. C'est comme, je ne me suis pas entourée par cette vie-là, par exemple, je me suis autorisée à rentrer dans des espaces de femmes, de femmes qui vont chercher à... à évoluer ensemble, à évoluer aussi dans le business. Je me suis autorisée aussi à rentrer dans ces espaces et à investir en moi. Ça m'a permis de débloquer plein de choses finalement.

  • Speaker #0

    Merci pour son partage. Pour moi, il y a quelque chose qui est important parce que le syndrome de l'imposteur et la légitimité, c'est quelque chose qui a été aussi tellement, tellement présent pour moi sur mon chemin à différents moments de mon parcours. Et ce que j'aime vraiment bien dire, et s'il y a des personnes qui nous écoutent, qui ont des projets de cœur, qui ont envie de se lancer et qui ne se sentent pas légitimes, c'est que la légitimité, et tu le confirmes à travers tes propos, elle vient en faisant. C'est pas possible d'attendre de se sentir légitime pour se lancer. C'est parce qu'on va se lancer, c'est parce qu'on va acquérir de l'expérience, c'est parce qu'on va avoir des retours de la part de nos clients et qu'on va voir en fait la transformation effective des espaces que l'on crée, que l'on va renforcer et tisser ce sentiment de légitimité. J'ai tout un épisode que je pourrais ajouter en description de celui-ci, vraiment sur la question de la légitimité, parce que pour moi elle est au cœur du fait de s'autoriser justement à... incarner cette posture de l'entrepreneur et même si c'est 2%, comme tu le dis, 2%, si on change notre trajectoire de vie de 2%, seulement aujourd'hui, ici et maintenant, et bien dans 3 ans, 5 ans, 10 ans, 20 ans, la direction dans laquelle on est, elle est potentiellement complètement différente. Mélissa, j'aimerais que tu nous embarques dans les coulisses de l'organisation d'une mini-retraite, d'un mini-trip. Selon toi, quelles sont les clés pour pouvoir Merci. préparer, organiser ce genre d'expérience collective ? Et qu'est-ce qui est important pour toi lorsque l'on tisse justement ce genre d'espace, ce genre de connexion ?

  • Speaker #1

    Il va y avoir des qualités organisationnelles, mais aussi et surtout des qualités humaines. Et les deux vont tout. Mais il ne faut pas tout niser sur les qualités organisationnelles et il ne faut pas tout niser sur l'humain. C'est-à-dire que des fois, je vois des personnes qui veulent créer leur retraite, mais qui oublient de réfléchir à tous les aspects logiques. toutes les galères qui peuvent arriver comme sur des événements, ou d'autres personnes qui sont énormément dans l'organisation, mais qui ont dit que tenir un espace ou tenir un cours, ça demande de l'énergie et des qualités que tout le monde n'a pas. Donc il faut bien penser aux deux, et après pour moi aussi, laisser de la place à l'intuition et à l'énergie du cours. J'ai toujours un programme, mais que j'adapte en fonction de mon énergie, de l'énergie du cours. Et donc j'ai toujours un programme A puis un programme B, etc. Pareil pour la météo, aussi envisager si on a des activités en extérieur, envisager que le facteur météo, on n'a aucune responsabilité, mais il est possible qu'il puisse nous empêcher de vivre certaines activités. Donc toujours pareil, avoir des options, ça, ça arrive. Et après, il va y avoir tout l'aspect logistique, donc trouver un hébergement, trouver la nourriture, les activités, etc. trouver les personnes qui correspondent au type de retraite qu'on propose bien sûr. Et après sur place, ça va être pour moi des qualités humaines de justement... Moi en tout cas, la façon dont j'aime guider mes retraites et transmettre, c'est vraiment à l'horizontale, c'est-à-dire qu'on apprend les uns des autres. Et alors bien sûr que je suis là pour tenir l'espace, mais j'apprends autant que mes participants. Et ça c'est beau parce que souvent à la fin... Je veux me remercier énormément aux gens qui m'ont appris. Ils ne se rendent pas compte que moi aussi, j'apprends tout autant qu'eux, en fait, via ces espaces-là, via leur partage, via leurs expériences et leur prise de conscience. Et ça demande de l'énergie. Donc pendant une semaine, je suis dans ma grotte et j'ai besoin de me retrouver et d'intégrer tout ce qui vient de se passer. Mais c'est des moments absolument merveilleux. Je veux m'inviter à voir la beauté de ces moments successifs. pendu et de ce qu'on peut vivre.

  • Speaker #0

    J'aime beaucoup du fait que tu parles aussi de la partie préparation intérieure. Moi, je me souviens quand j'ai organisé ma première retraite au Sénégal. Moi, je vis au Sénégal, entre le Sénégal et l'Afrique du Sud, et j'ai organisé deux retraites au Sénégal, donc là où j'habite en basse Casamance, qui est la région la plus au sud. Et ce qui m'a le plus choquée, la première fois que j'ai organisé une retraite, c'est à quel point j'avais imaginé, tu vois, justement, que j'allais être beaucoup dans ma tête, beaucoup dans la logistique, beaucoup dans ce que tu décris finalement de ton tout premier mini-trip. Et ça m'a vraiment choquée, ça a été ma grande prise de conscience de voir la qualité de présence et de voir à quel point finalement j'ai été une participante à part entière de la retraite. Et du coup, tu vois, j'ai vécu toutes les activités avec les filles, ça a vraiment été en fait profondément transformateur pour moi aussi. Et là, j'ai réalisé, c'est exactement ce que tu décris. Oh waouh, mais je suis en fait moi aussi une participante à part entière et je vis vraiment cette expérience en horizontalité comme tu le dis. Et ouais, je trouve que c'est vraiment hyper puissant. Comment est-ce qu'aujourd'hui tu te prépares toi intérieurement les jours avant ? Tu vois, j'aime bien le fait que tu partages, qu'après tu as besoin de ce temps. de recul, d'espace, d'intégration. Comment est-ce que tu, aujourd'hui, avec le recul et puis la pratique, l'expérience, qu'est-ce que tu poses comme action, ou bien plutôt même dans l'être, justement pour être dans cette qualité de présence ?

  • Speaker #1

    Oui, en amour, en fait, je vais surtout beaucoup me prendre soin de moi, pour prendre soin de mon énergie, justement pour être en capacité de les accueillir et de leur transmettre les messages que j'ai envie de transmettre. et l'énergie qui est nécessaire pour tenir cet espace-là. Donc justement, avant, vu que j'ai quand même tout organisé en amont pour ne pas avoir cette préoccupation-là, avant, quelques jours avant, voire la semaine d'avant, je vais simplement prendre soin de moi et me reconnecter à moi et à mon énergie avec mes pratiques. Mais ça va être vraiment du temps pour moi. Vraiment. Oui, c'est important.

  • Speaker #0

    Il y a des pratiques que tu as envie de partager ici, justement ?

  • Speaker #1

    Alors moi, ce qui m'aide beaucoup, ça va être la méditation, le yoga, sans être une experte, mais j'ai passé un mois dans un ashram en Inde et je trouve que c'est un bon retour. C'est tous les matins, c'est ma routine du matin, c'est mon réveil du corps et de l'esprit. Je vais faire un petit peu de méditation, un peu de yoga et de l'écriture. Il y a beaucoup de choses qui se passent via l'écriture, donc je vais avoir ces pratiques-là. après aussi J'aime beaucoup la danse. Donc ça va être soit sous ma nuque, soit dans ma chambre, je vais mettre la musique à fond et je vais brasser pareil pour revenir au corps. On va être beaucoup dans le mental et on va somatiser énormément de choses, alors qu'en fait, en deux minutes de shake sur une musique, ton énergie, elle peut complètement changer. Et une fois que tu prends conscience de ça, c'est des outils qui sont juste fabuleux. Et en fait, ça paraît tellement simple. Mais c'est vrai que... Donc, oui, il va y avoir, par exemple, ces petits outils-là que j'aime bien.

  • Speaker #0

    Et comme tu dis, c'est vraiment le fait d'être connecté à son corps qui te permet de ressentir ton énergie, celle du groupe, pouvoir aussi adapter, être vraiment dans ce côté aussi un peu flow, pour ne pas être rigide vis-à-vis du planning, mais vraiment pouvoir ajuster, finalement, à ce qui est présent pour le groupe. Écouter ton intuition, s'il y a parfois des changements à faire. Merci pour ce que tu partages. J'ai aussi envie de te demander, je t'ai déjà entendu dire, parmi les personnes qui viennent et qui participent aux différents mini-trips que tu proposes, tu dis souvent que le voyage n'est pas une fuite, c'est un face-à-face. Et c'est vrai que souvent, quand on pense au fait de partir voyager ou de partir dans ce genre d'espace, que ce soit des mini-trips, que ce soit des retraites, on peut avoir l'impression qu'on fuit en quelque sorte un quotidien. alors que c'est vraiment des espaces qui sont des espaces profonds de retour à soi. Dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, selon ta Mélissa, en quoi est-ce que c'est infiniment précieux de pouvoir vivre et s'autoriser justement ces espaces de connexion profonde, que ce soit à soi, à l'autre ou même au vivant ?

  • Speaker #1

    Pour moi, c'est primordial, c'est vital. Je pense que justement, on est de plus en plus nombreux à être en quête de sens, à se poser des questions. et à vouloir se découvrir et se trouver, même se retrouver. Et je pense que justement, ces espaces-là, que ce soit le voyage, le retraite qui est un voyage en soi, tous ces espaces-là vont te permettre d'enlever toutes les couches. Finalement, en fait, c'est simplement un retour à soi. Donc, on va enlever toutes les couches comme un oignon, toutes ces pelures, tous ces masques qu'on s'est mis parce que la société nous l'a imposé, parce que la famille nous l'a imposé, parce que les amis d'enfants... nos enfants nous disent qu'on est comme ceci, comme cela, etc. Ou même ce que notre égo va nous dire. Et dans ces espaces-là, dans le voyage, tu vas enlever toutes ces couches et finalement, tu vas pouvoir te retrouver toi-même. Et aussi, ce qui aide, c'est que tu es face à des inconnus. Des fois, c'est beaucoup plus facile de se livrer. J'en ai fait moins. Il y a des révélations. Parce que tu es face à un inconnu et du coup, tu te sens un peu plus libre parce qu'il n'y a pas cette... peur du jugement parce que tu viens à peine de te rencontrer donc t'es prêt à te montrer tel que tu es et pour moi justement déjà on est venu sur terre pour expérimenter l'amour et l'authenticité et l'authenticité avec les autres mais elle passe par l'authenticité avec soi-même et justement c'est pareil aussi je pense qu'on est nombreux à vouloir aider les autres mais ça passe d'abord par s'aider soi-même, par se trouver soi-même Merci. et pour ensuite rayonner, et pour ensuite pouvoir justement partager ça avec l'autre et aider les autres par ce biais-là, parce que sinon on va rentrer dans... un système sur la syndrome du sauveur et tout ça. Et du coup, ces espaces-là, ce voyage, pour moi, te permet de revenir à ça et de se reconnecter à l'essentiel simplement.

  • Speaker #0

    Merci pour ton partage. Tu parles d'authenticité. Moi, c'est vraiment une valeur profonde que je sens chez toi. Il y a quelque chose que j'admire beaucoup dans la façon dont tu as bâti ton activité et je suis convaincue qu'elle a le rayonnement qu'elle a aussi parce que tu l'as vraiment bâti depuis cette valeur fondatrice-là. Et ce que j'aime vraiment, c'est que quand tu as créé les mini-trips, aujourd'hui tu parles de retraite, avant tu ne parlais pas de retraite, c'était justement à dessin. Tu l'as vraiment fait à chaque fois à ta mesure et en fonction de ce qui était vraiment juste pour toi. Tu parlais beaucoup au début du fait que tu avais envie qu'il y ait dans ces espaces à la fois de la profondeur, mais aussi de la légèreté, du rire, du fun, que ce ne soit pas juste sérieux. D'où vraiment cette idée, cette impulsion des mini-trips. Et au fur et à mesure, en tout cas c'est la sensation, c'est ce que je contemple de ton évolution, que tu chemines toi aussi davantage sur ta propre transformation personnelle, spirituelle. Tu vas de plus en plus vers ce format un peu plus retraite, initiatique, même si c'était déjà initiatique en réalité et transformateur au début. J'ai pas vraiment de questions à cet endroit-là, mais si tu veux bien nous faire un partage sur l'importance, en fait, quand on crée ce genre d'espace, vraiment de le faire de manière incarnée et... d'une façon qui reflète finalement notre unicité et qui soit ajustée à ce que l'on est et l'expérience qu'on a envie de pouvoir faire vivre aux personnes.

  • Speaker #1

    Merci, déjà merci de le faire savoir, c'est beau. C'est vraiment ça, c'est beau de t'entendre mettre des mots sur ces années, sur ce chemin. Et effectivement, du coup, au début, c'était vraiment une rencontre de voyageurs. Au début, c'était à la rencontre, à la découverte des pépites de France, etc. programme était surprise, donc il y a toujours eu cet aspect transformateur ou retraite, mais que je n'osais pas mettre en avant, aussi par ce souci de légitimité, et aussi parce que je ne voulais pas faire peur, parce que justement pour moi, je sais qu'en moi, j'ai 50% de spirituel, mais 50% de très incarné aussi, de très logique, de très rationnel, et ici les plaies sur terre, et ça fait partie de moi. Et c'est aussi ce que j'ai envie d'emmener dans ces espaces-là. Je ne parlais pas vraiment de ce côté spiritualité. Il arrivait, c'était la surprise, c'était la cerise sur le gâteau et tout le monde en était ravi. Mais c'est vrai que je n'en parlais pas. Et en fait, justement, cette année, donc déjà, comme tu le dis très bien, c'est que les mini-trips, en tout cas, mon offre a vraiment évolué avec moi et c'est ce que j'aime. Pour moi, mon offre, mes propositions, elles doivent être aussi... à mon service. Je ne veux pas être au service de mon métier. Sinon, je serais restée dans le salariat. Ce serait quand même plus simple. Donc, non. Elles sont à mon service. Elles évoluent avec moi et c'est ça que j'aime aussi. Et donc, là, oui, cette année, je sens que ma posture change et que j'ai aussi envie davantage de m'engager et que finalement, en fait, je me suis bridée depuis plusieurs années. par souci de justement de ne pas faire de vagues, dans notre spiritualité ça veut dire percher, tant elle a l'air normale, elle a l'air simple, comment c'est possible que les deux aillent ensemble, par souci aussi de vouloir faire finalement, mais on le sait, vouloir faire à tout le monde, vouloir faire soit à personne, soit à n'importe qui, et finalement en m'apercevant aussi que même si les gens n'étaient pas au courant, qu'il y avait cette profondeur-là en s'inscrivant ou en venant, c'était quelque chose qui les transformait et ils étaient OK avec ça. Du coup, je me suis dit, cette année, il est temps d'oser porter ma voix et de m'engager. Oui, finalement, c'était des retraites. C'est juste qu'il n'y avait pas le mot, parce que pour moi, c'est pareil, ça me paraissait un grand mot, comme la spiritualité, ça paraît un grand mot, alors que finalement, pour moi, la spiritualité, on est tous des êtres spirituels. Si tu es vivant et si tu mets de la conscience sur ce que tu fais et si tu... pose des questions, tu es spirituel. Il y a des extrêmes comme partout, et on a toujours l'image de spirituel ultra-perché, alors que pas du tout. Et pareil, la spiritualité n'est pas liée à la religion. Donc, tu vois, c'est essayer un peu de déconstruire ces stéréotypes qu'on va avoir, ou ces grands mots, spiritualité, retraite, des mots qui peuvent un peu faire peur, alors que finalement, justement...

  • Speaker #0

    Je vois dans la façon dont moi je vis et ce que je propose dans mes espaces, la spiritualité peut aller avec la légèreté, et au contraire, ça la rend d'autant plus, ça l'enrichit. Je ne suis pas très fan des extrêmes, et j'aime bien qu'il y ait un équilibre qui nourrisse l'un et l'autre.

  • Speaker #1

    Complètement, et d'ailleurs je crois que l'étymologie de spiritualité, c'est aussi en lien avec le souffle, donc c'est vraiment ce mouvement de la vie, c'est vraiment le fait de s'autoriser à être dans cette évolution. Et moi, je partage vraiment ta vision d'une spiritualité qui est incarnée, qui est ancrée. Je le vois aussi beaucoup ici, tu vois, en vivant en Afrique, où à la fois il y a vraiment une connexion à soi, au vivant, à plus grand que soi, mais il y a vraiment aussi un ancrage, en fait, qui est très profond. Et les deux peuvent tout à fait coexister. Et pour moi, la spiritualité, c'est vraiment, comme tu le dis, être dans son corps, être conscient. Être dans cette quête de sens, s'autoriser à suivre aussi ce feu intérieur, ces élances qui nous animent. J'aime beaucoup le fait que tu parles de t'être autorisé à évoluer avec ton activité. Je sais qu'il y a une notion qui est très précieuse, très chère à mon cœur, c'est la notion d'entrepreneuriat durable, d'entreprendre durablement. J'en ai fait un programme, je suis en train d'écrire un livre sur ce sujet et pour moi c'est vraiment l'art de venir concilier à la fois l'impact qu'on a envie d'avoir dans le monde avec une activité qui soit prospère. économiquement parce qu'on en a besoin pour que notre activité puisse être pérenne dans le temps et avec cette notion d'écologie personnelle. Donc comment est-ce que je fais pour que mon activité soit à mon service et non l'inverse, qu'elle soit au service de ma vie, au service du vivant en moi et autour de moi et qu'elle me permette d'honorer mon temps, mon équilibre, mon énergie, le souffle de vie. Et j'adore le fait que tu décrives que ton entreprise est vivante. Nos entreprises, c'est des organismes vivants et ils vont évoluer. en même temps que... Et j'aimerais bien que tu nous partages, je sais qu'il y a eu une phase il y a quelques mois où tu as senti aussi qu'il y avait un petit peu justement ce déséquilibre entre l'énergie que tu donnes, ça demande beaucoup d'énergie, de créer, d'animer, d'organiser, d'animer une retraite. Donc il y a peut-être un déséquilibre entre cette énergie que tu donnes et celle que tu reçois, que tu avais la sensation de ne pas t'être fait suffisamment passer en priorité, que ce soit dans ta vie ou dans ton activité. Comment est-ce que ça s'est manifesté pour toi et comment est-ce que justement tu t'es autorisée à réajuster ces derniers mois pour faire en sorte que ton activité puisse être à ton service et qu'elle puisse aussi prendre soin de toi en même temps que toi tu prends soin des différents espaces que tu utilises ?

  • Speaker #0

    Depuis la création de la mini-trip en juillet 2020, habituellement je faisais six mois en voyage pour mon perso et ensuite je rentrais, j'organisais mes mini-trips. ou en Europe et j'ai beaucoup aimé ce format parce que justement ça me permettait d'avoir le voyage en plateau pour moi et aussi de développer mon activité. Mais l'année dernière finalement, je sentais que j'avais envie de passer un step dans mon entreprise et j'ai décidé de m'installer en France pour un an pour passer le step de dessus et pouvoir vraiment me consacrer au développement de mon entreprise. Et en fait, je pense que ça a été la première erreur, finalement, qui m'a emmenée là-dedans. Rien n'est une erreur, mais en tout cas, maintenant, avec un peu de recul, je me dis, mais ça partait pas du bon espace, en fait. Ça partait pas de l'espace du cœur. Mais du coup, je me suis installée en France. Et en fait, c'est là où je me suis perdue, parce que du coup, j'étais plus nourrie. J'étais vraiment juste en mode travail, travail, créer, créer. Mais il n'y avait plus rien qui me restait. Ça fait un moment que je sais que je ne veux plus vivre en France. J'adore ce pays, mais je sais que je ne suis pas faite pour y vivre. Je m'éteins, au contraire, ma flamme intérieure s'éteint. Et là, en fait, pendant un an, j'ai simplement laissé cette flamme intérieure s'éteindre et j'organisais mes retraites, mais je sentais que tout était en train de me perdre. Et fin d'année, donc avant la retraite au Sahara en octobre, déjà, il y avait eu beaucoup de changements. J'étais en rupture amoureuse après plusieurs années de relations. J'ai eu des grosses déceptions amicales. On n'en parle pas beaucoup, mais les déceptions amicales ou les ruptures amicales ne sont pas évidentes à vivre. Donc, il y a eu plein de remises en question, plus le fait que je n'étais pas bien en France. Et là, en fait, en vivant cette retraite au Sahara, ce ministère au Sahara, justement, pour moi aussi, ça m'a apporté des déclics, ça m'a transformée. Et j'ai senti cet appel de bali. Il n'y avait rien de logique dans cet appel de bali parce que, justement, j'étais installée en France. En France, deux mois après, j'avais mon mini-trip Nouvelle-Ange où je venais à peine de le lancer, donc j'avais encore très peu d'intérêt. Donc, il fallait que je bosse et que je prenne à promouvoir mon événement, etc. Mais j'ai ressenti l'appel de Balib tellement fort. qui de l'âme, et du coup je l'ai écouté, et finalement tout a été super cool, super aligné, j'ai réussi à avoir quelqu'un qui a repris ma coloc, j'ai vendu mes meubles en une semaine, tout a été magnifique, et en une semaine, j'ai fait mes affaires, je suis arrivée à Bali, et là ça a été vraiment la reconstruction. Et je me suis rendue compte que j'avais été trop loin avant d'écouter, et c'est drôle, on est les premières à Merci. accompagner l'humain et à guider, à rappeler, de s'écouter, mais quelquefois, on n'entend pas, ou alors il faut que ça sonne plus fort. Et là, ça a été une véritable reconstruction qui a été nécessaire. Et finalement, cette reconstruction-là, c'est sur le papier, il y a deux mois de l'événement, elle s'en va, alors qu'elle a quatre inscrits. Et finalement, j'ai passé deux mois à me reconstruire, et j'ai eu 30 inscrits en vivement. pour moi et parce que justement, mon énergie avait shifté. Et c'est ça qui a amené. Je serais restée les deux mois en France, je pense que ça aurait été complètement différent. Donc, ça a même permis à mon événement de prendre de l'ampleur. C'est la première fois que je l'ai guidé à un groupe de 30 personnes. C'était impressionnant, mais j'en avais même pas peur tellement à Bali, je m'étais reconnectée à moi, à ma mission, à ma flamme intérieure. Je savais qu'on était capable. Et je l'ai vécu seule et il a été incroyable. incroyable cet événement aussi. Et du coup, c'est la première fois depuis sept ans que je me sens vraiment chez moi et je me suis dit, je retourne à Bali et je m'installe à Bali.

  • Speaker #1

    Magique. Et ça montre aussi à quel point les moments qui sont des moments de rupture sont en fait vraiment des portails vers notre prochain niveau d'évolution et d'expansion, à condition qu'on s'autorise vraiment à écouter ce qu'il y a à l'intérieur de nous. Et parfois, c'est pas facile, mais ça peut être simple. Et je sais que c'est quelque chose que tu dis aussi souvent. Merci Mélissa. On arrive vers la fin de cet épisode. J'ai envie de te demander, qu'est-ce que tu dirais à une personne qui aspire à oser, à voyager, à entreprendre, à faire le grand saut, lancer ce projet, qui peut-être n'ose pas y aller ?

  • Speaker #0

    Moi, je dirais simplement d'écouter son cœur. Je sais que c'est déjà une phrase, mais c'est la vérité. En fait, d'écouter cette flamme, justement. Parce que c'est elle qui... qui va nous guider, qui appelle notre âme. Et que la peur sera toujours là, en fait. De ne pas laisser nos peurs nous bloquer. C'est-à-dire qu'on va avoir l'impression qu'un jour, on aura plus peur ou que s'il y a de la peur, c'est peut-être qu'il y a des résistances, etc. Tout le monde a peur. Tout le monde a peur. Maintenant, c'est qu'est-ce que tu vas faire de cette peur ? Est-ce que tu vas lui laisser prendre toute la place et t'empêcher de vivre ce que tu rêves de vivre ? Ou est-ce que tu vas l'apprivoiser ? et jouer avec elle, parce qu'elle, elle est simplement là pour te dire « Ouh, ben là, tu vas dans l'inconnu, ou là, tu sors un peu de ta zone de confort, ou là, on ne sait pas trop ce qui se passe. » Oui, exactement, et c'est pour ça que j'y vais, parce que justement, en fait, pour moi, c'est aussi de cultiver cette confiance, cette confiance en soi, cette confiance en la vie, cette confiance en l'univers, cette confiance en... Tu l'appelles comme tu veux, mais en tout cas, se souvenir que tu es toujours guidée, et que l'univers est toujours avec toi, pas contre toi. Et que du coup, si tu reprends cet appel-là, il n'est pas là pour vous. Et en fait, plus tu vas le couper, plus il va revenir. Et plus il va faire mal, parce que ça fera trop longtemps que tu ne te seras installée dans une situation qui n'est pas la tienne. Donc autant prendre les devants maintenant, et aller vivre ton rêve aujourd'hui, simplement.

  • Speaker #1

    Merci. Mélissa, où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui auraient envie de découvrir davantage ton univers ? et peut-être d'embarquer avec toi dans l'expérience d'un mini-trip, d'une retraite. Est-ce qu'il y a des actualités qui arrivent en ce moment dans ton paysage entrepreneurial ?

  • Speaker #0

    Alors, on peut me retrouver sur Instagram, c'est lesminitri. Il n'y a pas de S à mini, pas de S à tri. Il y a aussi le site internet lesminitri.fr. Et au niveau des actualités, là, j'organise maintenant mes retraites à Ballyou. Je suis super heureuse de pouvoir... pouvoir partager la magie très particulière et l'énergie incroyable de Bali. Donc, on a la prochaine en mai qui est complète. En mai, on a une aussi en juin. Il reste une seule place. Et ensuite, je vais ouvrir aussi deux nouvelles éditions. Une en août et une en novembre. Les places sont limitées et elles partent à Séville. Et là, justement, ça va être des programmes où on va rayonner autour du bout de la capitale. culturel et spirituel de Bali, il va y avoir beaucoup de... d'introspection, de reconnexion, de purification. Melissa aide beaucoup à ça. Et aussi, forcément, du fun, du léger, des risques. Ça passe aussi par ça et ça fait aussi partie de la beauté de la vie.

  • Speaker #1

    50-50 de la danse de la vie. Merci infiniment, Melissa, pour ta présence et pour ton partage. Je me réjouis de continuer à suivre l'évolution de ton aventure entrepreneuriale.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, merci à toi. C'était un très beau moment.

  • Speaker #1

    A bientôt.

  • Speaker #0

    A bientôt.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également noter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin ! pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements. Retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

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