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Oser l'Aventure d'Être Soi

#90 - Plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'on est avec Lucille Gastineau

#90 - Plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'on est avec Lucille Gastineau

49min |11/07/2025|

43

Play
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#90 - Plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'on est avec Lucille Gastineau

#90 - Plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'on est avec Lucille Gastineau

49min |11/07/2025|

43

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Description

Dans cet épisode je reçois la pétillante Lucille Gastineau, thérapeute des profondeurs, qui s’appuie sur différents outils comme l'astrologie, les constellations familiales et l'hypnose pour amener chacun à identifier ses enjeux inconscients et à transformer le plomb de son histoire en or. Ensemble nous explorons en quoi les comportements qui nous ont sauvé hier sont ceux qui nous intoxiquent aujourd’hui et comme s’en libérer pour oser déborder pleinement qui l’on est.


Une invitation à s’affranchir de certaines mémoires, loyautés ou mécanismes de protection, à libérer les émotions cristallisées et à assumer pleinement qui l’on est, dans ses reliefs et ses aspérités. 



Retrouver Lucille :

Instagram : https://www.instagram.com/l_oreille_et_la_plume/


Son site : https://www.lucillegastineau.fr/


Les épisodes de son podcast mentionnés :


#72 - Tu n’es pas le chemin sur lequel tu marches

https://open.spotify.com/episode/4uRaZHFiELV6hXgdb83tBw?si=MYOJj38rT4u4bgZjU_dkyw

#18 - le complexe d’Obelix

https://open.spotify.com/episode/5bEvS9sngBdN9nVgk5frBR?si=vRcnZKPGTz6jFnl2OB4k7g



Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/

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Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui j'ai l'immense joie d'accueillir à mon micro Lucille Gastineau pour une conversation où on va parler ensemble de plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'en est. Bonjour Lucille, bienvenue sur le podcast, merci pour ta présence.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir, je suis ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Alors Lucille, on s'est rencontré, toi et moi, il y a quelques années, à l'époque... où je démarrais tout juste mon activité. J'étais installée en Bretagne pour une courte période avant de pouvoir retrouver le continent africain. Et à l'époque, j'avais donné une conférence qui était sur le syndrome de l'imposteur à laquelle tu avais assisté. Et ça a été comme une évidence. Tu es venue me voir à la fin de cette conférence. Il y a eu un coup de cœur réciproque. Et depuis, on a continué à se suivre, à suivre un petit peu chacune nos actualités. Et on a la chance de collaborer ensemble depuis ces derniers mois. Une collaboration, on pourrait dire d'ailleurs. entremêlée puisque tu as rejoint Entreprend durablement qui est mon programme pour les femmes qui veulent concilier l'impact, la prospérité économique et l'écologie personnelle. Puis tu as enchaîné sur le Mastermind Expansion et moi en parallèle, j'ai plongé dans la thérapie des profondeurs à tes côtés et ça me tenait à cœur de pouvoir t'inviter aujourd'hui sur le podcast pour que tu puisses... parler de cette thérapie, de ta manière aussi d'accompagner que je trouve vraiment singulière et merveilleuse et très profonde. Je suis vraiment ravie et honorée de t'accueillir aujourd'hui sur le podcast. Est-ce que pour commencer, tu veux bien peut-être te présenter avec tes mots et nous partager de quelle manière est-ce que tu contribues justement à travers cette thérapie des profondeurs ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Tiffaine pour cette introduction et ces souvenirs de notre rencontre qui a été brève mais qui, je suis d'accord avec toi... à ancrer quelque chose entre nous, à tisser un vrai lien entre nous. Et malgré les kilomètres qui nous séparent, il y a vraiment un lien. Et c'est un plaisir pour moi de collaborer avec toi depuis plusieurs mois dans les deux sens. Alors, pour répondre à ta question, du coup, comment je contribue à ma manière ? Alors du coup, moi, je suis astrothérapeute, entre autres. C'est mon outil principal, c'est pour ça que je dis astrothérapeute. Je fais de l'accompagnement thérapeutique depuis 2021. C'était suite à une reconversion, j'étais assistante commerciale avant. Mais dans les faits, j'ai toujours été la thérapeute de mes amis, celle vers qui on se tourne, celle à qui on se confie, même des inconnus en soirée. Un coup dans le nez, c'était à moi qu'ils venaient parler. J'ai toujours manié les profondeurs sans le savoir parce que ça fait tellement partie de qui je suis que c'est comme une évidence. Et les évidences font partie de mon cheval de bataille, un peu. Si je devais garder qu'un seul axe, souvent je dis que ce serait celui-là. parce que quand c'est trop évident, quand on a le nez trop près, on ne voit pas. Et donc, je ne m'étais pas forcément rendue compte que ça pouvait être un métier, que c'était quelque chose que je maniais, que les autres ne maniaient pas forcément, que ça aidait les gens autour de moi. Et puis, jusqu'au moment où je me suis sentie mal dans mon boulot, j'ai fait un bilan de compétences où quasiment à la fin, la dame m'a dit mais qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes faite pour être accompagnante. Alors, c'était soit accompagnante dans la thérapie, soit pédagogique. Et ça a été pour le coup une évidence, mais dans le bon sens du terme. parce que je l'ai mis en pratique et que j'ai mis des mots dessus et que c'est devenu réel, que vraiment c'était le côté thérapeutique. Mais malgré tout, je pense que je manie beaucoup la pédagogie parce que je suis quelqu'un qui vulgarise beaucoup et notamment l'astrologie qui est quand même assez complexe à avaler. Et je trouve que ça donne tellement de clés pour plonger dans ces profondeurs, pour plonger dans ces enjeux inconscients, que c'est vraiment un outil incroyable mais qui n'est pas si simple à appréhender. Et je crois que j'arrive bien à le transmettre aussi avec ce côté... pédagogue que je peux avoir avec un côté vulgarisatrice et j'aime bien accompagner de manière concrète et je pense que mon impact il se joue là dedans c'est à dire qu'à la fois je sais créer des espaces où les gens peuvent venir se déposer en toute confiance travaille dans une petite caravane que j'ai retapé que j'adore mon petit cocon et souvent les gens à peine il s'assoit et ils se mettent à pleurer en disant je vais pas réussir à me retenir comme si l'énergie du lieu était vraiment Je ne sais pas, ça doit être énergétique, ça se sent qu'il y a un accueil inconditionnel de tout, des larmes, de la colère, de la honte, tout est accueilli dans cet espace-là. Donc voilà, j'ai à cœur d'offrir un espace d'accueil comme ça. de pouvoir plonger dans ces profondeurs pour venir se défaire un peu des liens à notre passé, à notre histoire, parfois des liens transgénérationnels, pour pouvoir récupérer de l'énergie, couper un peu toutes ces loyautés et réussir à déborder qui en est, comme je dis souvent. Donc voilà comment j'aime travailler et je travaille beaucoup autour de l'astrologie, même si j'ai aussi d'autres outils.

  • Speaker #0

    Magique, alors on va plonger justement à travers l'épisode dans ta façon d'accompagner. Déjà, moi j'aimerais revenir sur ce nom, la thérapie des profondeurs, parce que ça m'a tout de suite interpellée quand je t'ai entendu en parler. Je suis aussi une femme des profondeurs, j'adore pouvoir interagir, tu vois, à ce niveau justement de profondeur, de lien avec les personnes, et donc ça m'a tout de suite interpellée. Et la question que j'aurais envie de te poser, c'est est-ce que c'est toi qui l'as appelée comme ça ? Est-ce que c'est une forme de thérapie qui existe ? Qu'est-ce que toi tu mets derrière ? En tout cas, tu as déjà commencé à nous donner quelques indications. Et qu'est-ce qui fait pour toi l'essence vraiment de la thérapie des profondeurs ? Et je pense aussi que parfois, ça peut être un mot qui fait peur pour les personnes. De dire, oh là là, je vais plonger, je ne sais pas jusqu'où Lucille va m'amener, ou qu'est-ce que je vais découvrir dans mes profondeurs. Est-ce que tu pourrais nous indiquer un petit peu à la fois qu'est-ce que c'est, et en même temps peut-être rassurer, tu vois, les personnes qui se sentent appelées par ce genre d'espace, mais qui pourraient avoir un peu peur de ce qu'elles vont y trouver ?

  • Speaker #1

    Merci pour ta question. Alors la thérapie des profondeurs en tant que telle, je ne crois pas que ça existe. Je ne dois pas être la seule à manier ces mots-là, mais c'est un peu à force en fait. Je peux avoir un petit côté comme ça, léger, parce que j'ai de l'humour, parce que j'amène les choses parfois avec, j'allais dire à la rigolade, mais non, parce que c'est sérieux, mais je peux amener de la légèreté. Quand j'accompagne les gens, il y a de l'émotion, il y a des larmes.

  • Speaker #0

    On rigole.

  • Speaker #1

    Ouais, mais on rigole. Exactement, on rigole. Et parfois, j'ai proposé des espaces plus légers, des espaces de cercle de parole, mais plus en mode développement personnel. Pas forcément pour des gens qui étaient vraiment dans une démarche de thérapie. Et en fait, je me rends compte que malgré moi, dès que j'ouvre un espace, ou même dès que je parle avec quelqu'un, en fait, ça plonge presque tout seul dans les profondeurs. Et du coup, j'ai commencé à dire un peu comme ça, avec une amie qui est un peu thérapeute aussi, et qui a un peu ce truc-là, où on s'est souvent dit, mais nous, on est des thérapeutes des profondeurs. Nous, on n'est pas faites pour travailler sur la strata. superficiel, enfin de surface et il n'y a absolument rien de péjoratif dans le côté superficiel. C'est vraiment que je le veuille ou non, pratiquement, j'emmène en fait les gens, malgré moi presque, dans les profondeurs. Mais sans même m'en rendre compte parce que ce que les gens appellent les profondeurs, je crois que c'est mon état dans lequel je baigne en fait naturellement, donc de pas forcément me rendre compte que ça peut faire peur. Je m'en suis rendue compte relativement tard, malgré tout, dans ma manière d'accompagner que le côté Merci. Moi, je plonge tellement dans mes profondeurs que parfois, j'oublie. Ça peut faire peur et que c'est une démarche qui fait peur. Alors, comment je rassure les gens ? C'est que souvent, c'est une image que je donne quand je parle de l'hypnose. Parce qu'alors, déjà, plonger dans les profondeurs, ça fait peur. Mais alors, quand je commence à proposer l'hypnose, qui est un des outils que j'utilise... Alors, c'est pour ça que je dis que je suis astrothérapeute et pas hypnothérapeute. Parce que si vraiment, j'ai qu'un seul outil qui vraiment tout du long va être là, c'est l'astrologie, le thème astral de naissance. L'hypnose fait partie un peu des outils de mon couteau suisse. que j'aime sortir et pour moi l'hypnose, je vais la dégainer entre guillemets, pour aller dans les profondeurs émotionnelles. Et donc là, il y a vraiment tout l'enjeu où on sent un peu les résistances, les appréhensions souvent dues à ce qu'on imagine de l'hypnose spectacle, où on ne se souvient plus, où on a peur de laisser le contrôle à quelqu'un. Et en fait, ce que j'explique avec les profondeurs pour l'hypnose, mais en fait c'est valable pour la thérapie des profondeurs tout court, c'est que moi je me considère comme une monitrice de plongée. J'invite les gens à descendre dans leur profondeur, mais en prenant le temps qu'il faut pour... poser le cadre pour rassurer, pour qu'on se connaisse, pour qu'ils développent de la confiance en moi, pour qu'il y ait un lien qui se tisse, pour qu'ils acceptent de me suivre sans avoir peur. Parce que ce qui va empêcher de descendre dans les profondeurs, en réalité, c'est la peur de ce qu'on va y trouver. Je rassure sur le fait que tous les enjeux inconscients qui pourraient ressurgir à partir du moment où on entame une thérapie des profondeurs, c'est des enjeux pour lesquels on est prêt. Parce que notre inconscient, c'est notre gardien, en fait, il joue dans notre camp. Tout notre cerveau, tout notre système nerveux, tout notre inconscient n'a pas pour but de nous piéger ou de nous tacler ou de nous faire traverser des choses qu'on n'est pas prêt à traverser. Donc, c'est ce que je dis souvent aux gens, ce qui remonte, vous êtes prêt et capable à le traverser et ça arrivera dans une proportion qui sera OK sur le moment. Et donc, dans l'idée, une fois que les bases ont été posées, ce que j'explique, c'est que finalement, une conversation thérapeutique, en tout cas pour moi, Je dis souvent que je suis la thérapeute des petits riens du quotidien parce que je trouve que c'est dans les petites situations un peu qui ont l'air anodines, qui ont l'air banales du quotidien qu'en fait se cachent les mêmes enjeux ultra profonds que quand on est dans des grandes angoisses ou dans des grandes choses qui viennent nous chercher. Et que c'est quand même plus facile de s'attaquer à des petites parties du quotidien qui peuvent avoir l'air ridicules ou anodines alors qu'en fait derrière se cache exactement le même mécanisme et que ça permet d'aller appréhender ce mécanisme-là. Pour pouvoir se le réapproprier et le stretcher, comme tu dirais, se muscler à cet endroit-là, dans des sujets qui vont devenir plus engageants où il y aurait plus de conséquences. Donc j'aime bien parfois qu'on oublie presque qu'on est en thérapie et que bien souvent, la conversation, j'ai souvent l'impression d'être en conversation avec une copine ou un copain, avec un pote, parce qu'il y a quelque chose de léger, mais que moi, en fait, avec mes petites antennes, souvent je dis que j'entends ce que vous ne dites pas, vous qui êtes sur mon canapé, dans ma caravane. J'entends ce que vous ne dites pas et j'entends les enjeux profonds qui se cachent derrière une petite réflexion anodine ou un petit truc comme ça. Mais je trouve que plus la conversation a l'air normale, légère, fluide, plus finalement les enjeux se voient. Parce que c'est une conversation normale. Il y a un petit côté comme ça, parce qu'en fait, un enjeu inconscient cherche à monter à la conscience. Et donc si on sait tendre l'oreille, on l'entend. On l'entend et plus la conversation est normale, plus ça échappe. un peu c'est tous les pléonasmes ou c'est ce genre de truc, pour moi c'est ces trucs là et c'est ça que j'entends. Et donc dans l'idée j'explique que finalement que ce soit pour une hypnose, une discussion thérapeutique, c'est pareil que pour de la plongée, c'est-à-dire que nager, on sait tous le faire. Enfin, on va parler du principe qu'on sait nager, on sait nager mais ce qu'on va faire c'est qu'on va mettre des palmes au bout des pieds et que les mêmes mouvements que d'habitude, exactement les mêmes mouvements, on va rien faire de différent, le fait d'avoir mis les palmes vont accentuer en fait le mouvement et vont faire descendre beaucoup plus profond, mais en faisant toujours pareil. Donc c'est toujours pareil, mais c'est pas pareil. Donc il y a quelque chose de rassurant, c'est quelque chose qu'on connaît par cœur, c'est quelque chose qu'on sait déjà faire. Comme l'hypnose. L'hypnose, c'est un état naturel de transe du cerveau. On sait le faire, on le fait plusieurs fois par jour. Il n'y a rien de nouveau, il n'y a rien de magique. Il n'y a rien, en fait, qu'on ne connaisse pas déjà. Et les enjeux dans lesquels on va plonger, même si consciemment, on n'y a pas accès, en fait, on les connaît déjà et ils vivent à l'intérieur de nous. Donc on ne va rien découvrir d'extraordinaire et en même temps on va tout découvrir d'extraordinaire. Donc il y a l'idée du gilet, que de se mettre à respirer dans un détendeur avec un masque qui bouche le nez, ça peut mettre une appréhension, mais c'est normal. Donc on prend tout le temps d'expliquer un peu comment on peut faire ça. Moi, je peux rajouter une ceinture de plomb si malgré tout, on ne descend pas assez profond ou pas comme on voudrait. Mais à aucun moment, moi, je suis une monitrice de plongée. Et l'idée, c'est de me suivre dans les profondeurs, même quand la lumière va commencer à baisser, même quand l'eau va devenir plus froide, même quand on va commencer un peu à avoir les oreilles qui se pressurisent où ça commence à être un petit peu... angoissant, l'idée c'est de pas hésiter à dire quand ça angoisse parce que moi je connais ça par cœur, que moi j'ai pas peur dans ces profondeurs-là que même si je sais pas quel monstre vous pouvez avoir peur d'aller déterrer y'a pas de monstres qui vont faire peur et que moi en tout cas j'aurais pas peur et l'idée c'est de me suivre et de se laisser porter et de pas se demander où on va, qu'est-ce qu'on va trouver comment on va remonter parce que moi je suis garante de ça, juste de se laisser porter et de savoir que moi j'ai l'habitude des profondeurs et que en ça je saurais montrer que derrière tous ces monstres tapis derrière tout ce qu'on cache En réalité, c'est beaucoup d'amour, beaucoup de protection et qu'en fait, ces choses qui nous font mal aujourd'hui sont des choses qui nous ont sauvées hier et que c'est important d'aller les regarder pour pouvoir les remercier et pour pouvoir les lâcher.

  • Speaker #0

    C'est magnifique, ça donne envie de plonger à nouveau à tes côtés. Moi, je suis une grande fan de la plongée en vrai, dans la vraie vie, dans l'océan et puis aussi dans les profondeurs à tes côtés et pour avoir vécu aussi ce processus avec toi et même aussi à travers une séance d'hypnose. que tu m'as proposé dans l'accompagnement qu'on a fait ensemble. C'est vraiment très profond et c'est très doux aussi. Donc merci, j'adore les mots que tu poses. Lucille, tu as parlé des enjeux conscients, inconscients. J'aimerais bien peut-être qu'on puisse illustrer de façon très concrète quel type d'enjeux inconscient est-ce qu'il existe. Toi qui as vu aussi une variété de personnes différentes pour que peut-être ça puisse permettre aux personnes qui nous écoutent d'illustrer. Et puis j'aimerais aussi ramener cette conversation un petit peu vers la partie astrologie, parce que comme tu le dis, t'es aussi astrothérapeute. Alors moi, l'astrologie, c'est un outil que j'ai découvert grâce à toi. Je me suis jamais vraiment intéressée à l'astrologie. J'ai toujours trouvé qu'il y avait une partie superficielle à l'astrologie. Je pense parce que je le regardais au niveau superficiel, en réalité, sans aller dans la profondeur de l'outil. Et tu m'as offert une séance de trois heures d'astrologie, donc c'était très profond, très dense, très riche, et j'ai compris ... Vraiment plein de choses à travers ce que tu m'as proposé, donc ce thème astral. Et tu m'as dit récemment dans une séance qu'on a fait ensemble, tu m'as dit « nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons » . Ça m'a beaucoup marqué cette phrase et tu l'as illustré récemment à travers l'un de tes épisodes de podcast avec la notion de dharma-karma. Est-ce que tu veux bien nous partager quels sont en fait les enjeux conscients et inconscients que toi tu viens mettre en lumière à travers la notion de thème astral ? Et à travers cette notion de karma-dharma qui potentiellement est peut-être inconnue aussi aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc pour répondre déjà de manière claire et concise, ce qui n'est pas mon fort, mais je vais essayer de me cadrer. Les enjeux inconscients, ce que moi je regarde en tout cas dans le thème d'enjeux inconscients, c'est les enjeux de la lune noire. Et du chemin de vie qui, en astrologie, c'est effectivement le karma qui est le point de départ. Et le dharma qui est non pas le point d'arrivée, mais vraiment, pour moi, le dharma, c'est vraiment la boussole de notre thème. C'est-à-dire que c'est comme si on tenait une boussole et qu'on suit, c'est le nord de notre boussole. Et vraiment, si on suit ce cap-là, on ne va pas se perdre. Donc ça, c'est le chemin de vie et la lune noire. Donc pour moi, c'est les enjeux les plus profonds, en tout cas de ceux que moi j'explore, parce qu'il y en a sûrement d'autres. Je ne connais pas tous les aspects de l'astrologie. Et les deux exemples que j'aime bien donner, je vais commencer par celui que tu citais sur le chemin de vie. Donc effectivement, j'ai fait tout un épisode à la suite d'ailleurs de notre séance où je me suis dit tiens, ça mériterait que j'en parle vraiment. Donc je dis souvent on est plus que son histoire, on est plus que ses comportements et nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons. Et pourquoi j'insiste ? Parce que quand je dis chemin, moi je parle du chemin de vie de l'astrologie et donc le point de départ étant le karma. Le karma, c'est un point qui est une sorte de... de bain vibratoire. Alors le symbole, ça ressemble un petit peu à un bocal, je trouve, à Poisson Rouge, et j'ai dit souvent c'est un peu le bocal, le bain dans lequel on baigne. C'est un peu les eaux troubles dans lesquelles le poisson qu'on est a grandi, a évolué et dans lequel on vit finalement. Donc dans un thème astrologique, les différents points vont se retrouver à la fois dans une énergie, dans un signe et dans une maison. Et donc l'énergie dans laquelle va être le karma va être comme dégradée par ce karma, bien que ce soit une énergie qu'on connaisse par cœur. Mais on la connaît tellement par cœur, elle est comme innée, elle est comme à l'intérieur de nous sans qu'on ait besoin d'y réfléchir. Et donc il y a une confusion qui va se faire entre un comportement karmique, qui est un comportement réflexe, un comportement aussi qui nous a protégés, qui nous a permis de survivre dans nos eaux troubles, et auquel du coup on s'accroche parce que c'est lui qui nous a permis finalement d'arriver jusque-là et d'être encore en vie. Parce que de manière archaïque, en fait, on a peur de mourir. même si aujourd'hui globalement on est rarement en danger de mort, de sentir qu'on peut être rejeté par les autres par exemple, ça peut vraiment mettre en peur de mourir parce que c'est des mémoires archaïques de la préhistoire où si on se faisait exclure du clan et qu'on se retrouvait seul avec les animaux sauvages et tout ça, il y avait un vrai danger de mort. Donc c'est un peu des peurs archaïques qui vont rester. Et donc on s'accroche comme à une bouée à nos comportements qui nous ont sauvés, qui sont automatiques et qui ne demandent aucun effort. Mais qui au bout d'un moment finissent par nous enfermer parce qu'ils sont devenus obsolètes, parce que les ressources qu'on a arrivées à l'âge adulte, ne sont pas les mêmes que celles qu'on avait enfants quand on était dépendant de notre milieu, de notre famille, etc. Et donc, il y a une confusion entre ces comportements qui sont extrêmement ancrés et le fait que ça ne soit que, et je mets vraiment des guillemets autour de « que » parce que vraiment, c'est quand même énorme, ça reste que des comportements et qu'un comportement, ça se change et que notre comportement n'a rien à voir avec notre identité profonde. Dans un thème, notre identité profonde, c'est notre soleil, entre autres. Mais si on doit en garder un, c'est le soleil, ce n'est pas le karma. c'est le soleil. Donc le karma c'est le point de départ mais qui n'a rien à voir avec notre identité. Et l'exemple que je donne souvent, que je développe dans l'épisode de podcast, je vais essayer de faire court mais il y aura la possibilité d'aller l'écouter, c'est je prends l'exemple du karma et du dharma comme étant pour nous françaises, d'avoir un karma français, langue française et un dharma du coup anglais. Donc c'est toujours un diamètre dans un thème et deux énergies, deux points qui se font face dans un thème sont diamétralement opposés dans tous les sens du terme. Donc c'est comme si on connaissait le noir par cœur et qu'on venait à prendre le blanc. Mais venir apprendre, ça veut bien dire ce que ça veut dire. C'est-à-dire qu'on ne sait pas faire à la base et qu'il y a tout le chemin d'apprentissage qui part de je ne sais pas que je ne sais pas. Donc on ne peut pas savoir ce qu'on ne sait pas. Ensuite, on se rend compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Donc on devient conscient qu'on ne sait pas. Ensuite, on sait qu'on sait. Donc là, on sait, mais ça nous demande encore beaucoup d'efforts conscients comme quand on vient d'apprendre à conduire. On sait conduire, mais on sait qu'on sait conduire. Il y a tous les efforts, les mains à 10h10, la vitesse, les rétroviseurs, tout. ça demande beaucoup d'efforts et à un moment donné on ne sait plus qu'on sait. Parce que ça devient totalement fluide. Donc c'est ce chemin-là qu'on va devoir faire, en partant non pas de zéro, mais de quelque chose d'extrêmement ancré. Donc l'image, c'est comme si la vie allait nous inviter à venir apprendre l'anglais alors qu'on est nés et qu'on a baigné dans le français. Et que quelque part, personne de nous ne se souvient comment on a appris à parler notre langue maternelle. On a toujours parlé. Aussi loin qu'on se souvienne, on a baigné dedans. On l'a entendu, on a parlé, on a appris à écrire, à lire. On s'en souvient, on a galéré, mais pas à parler. Et donc, c'est comme s'il fallait qu'on apprenne une autre langue en n'ayant quasiment pas conscience qu'il y en a d'autres. Il faut presque imaginer ça comme ça dans le karma dharma. Et donc, il faut venir apprendre une nouvelle langue, mais pas en partant d'une langue qu'on parle couramment et qui est absolument imbibée dans tout ce qu'on fait et qu'on confond avec notre identité. Genre, je suis française. Et en fait, non, je parle français, je possède la nationalité française, mais je suis Lucille Gastineau, tu es Tiffaine Gualda, et on peut vivre dans un autre pays, t'en es la preuve. Tu vis en Afrique, tu vis au Sénégal.

  • Speaker #0

    Encore pour quelques jours.

  • Speaker #1

    Encore pour quelques jours, bientôt tu pars en Afrique du Sud, si je ne me trompe pas. Mais tu es toujours toi, mais tu parles toujours français, mais peut-être pas tous les jours. Et donc, il y a cette confusion, mais c'est de cet ordre-là. et donc quand on commence à se retrouver parce que la vie va, puisque c'est ce qu'on a choisi comme chemin niveau, moi c'est la croyance que j'ai quand j'utilise l'astrologie, qu'on a un autre niveau choisi ce chemin là, on a choisi de venir apprendre l'anglais donc la vie tôt ou tard va nous amener, va nous confronter à ça et donc faut imaginer qu'on est muté en Angleterre du jour au lendemain et que d'un seul coup tout ce qu'on a connu jusque là ou en Afrique du Sud ou en Afrique du Sud effectivement dans un endroit où on parle anglais et qu'on va se retrouver du jour au lendemain ou quelque chose qui ne nous a jamais fait nous questionner mais vraiment on s'est jamais posé la question tout d'un coup devient problématique on se comprend plus Et il faut apprendre, mais avec un réflexe qui vient nous télescoper. Et d'où la difficulté de ne pas se confondre avec le chemin sur lequel on marche.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. J'aurais envie d'illustrer avec mon exemple et un de mes grands enjeux, qui est pour moi autour de la notion de people pleasing et de la notion de dire. Et pour moi, le bain un petit peu dans lequel j'ai baigné, c'était un... espèce de bain où je ne pouvais pas vraiment dire ce que je ressentais, ce qui était présent pour moi, exprimer mes besoins, etc. Et comme tu le dis, j'ai découvert à l'âge de, je ne sais plus, j'étais déjà au Sénégal, donc peut-être 23, 24 ans, la notion de people pleasing. Et ça a été vraiment un choc pour moi parce que je ne savais pas que c'était un comportement que j'avais mis en place et qui fait partie un peu des quatre grands réflexes de survie. On parle de flight, freeze, fight ou faune. Et faune, alors je ne sais pas quel mot ça aurait... la traduction littérale en français, mais c'est vraiment cette notion de plaire pour s'adapter à son environnement, pour se protéger. Et donc moi, c'est vraiment le grand mécanisme que j'ai mis en place. C'est ce que je connais de mieux, c'est comment est-ce que je m'adapte et comment est-ce que je me suradapte à mon environnement. Et ce que je viens apprendre, c'est l'honnêteté radicale, avec mon dharma en scorpion, ce que tu m'as appris aussi à travers mon thème. Donc lever tous les tabous, dire tous les interdits, vraiment apprendre à mettre les pieds dans le plat et à exprimer ... ma vérité et ce que je ressens et ce qui est juste pour moi. Et donc, c'est vraiment un chemin qui est difficile, qui est exigeant, qui demande une vigilance de tous les instants. Et tu vois, je me souviens, ça illustre aussi à travers ce que tu disais, il n'y a pas longtemps, je lisais un livre sur les liens d'attachement. Donc, c'est en anglais, ça s'appelle Attached. Je pense qu'il existe une traduction en français. Et en fait, moi, j'ai un attachement qui est anxieux. Et je lisais, si tu veux, il y a différents dialogues qui sont proposés en fonction des types d'attachement anxieux, évitant, sécure. Et quand je lisais ce qu'une personne qui a un attachement sécure pourrait dire dans tel ou tel type de situation, je me disais mais waouh, moi mon cerveau ne me propose pas du tout ces scripts-là. Je n'ai pas le scénario, ça n'est pas disponible pour moi, je ne sais même pas que ça existe. Je comprends quand je le lis que ce serait beaucoup plus efficace en termes de communication d'exprimer les choses de cette manière-là, mais mon cerveau qui est conditionné avec cet attachement anxieux, va me proposer un tout autre dialogue et un tout autre script possible.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un super exemple de le réflexe un peu automatique et le fait pour pouvoir apprendre quelque chose de nouveau, ça va demander un énorme effort conscient et de chaque instant. Et c'est super fatigant. Et c'est là où tout le travail de mettre en conscience ces enjeux inconscients va soutenir ce chemin-là. J'allais dire faciliter, mais non, soutenir, parce que ça reste difficile. Parce que si on a conscience de comment ça fonctionne, on va vraiment comprendre qu'à chaque fois, t'as beau avoir compris que la clé, c'était de parler anglais alors que ta langue natale, c'est le français. Tu le sais, tu l'as compris. Il peut te donner, je ne sais pas, un mot en anglais et il va quand même te venir en français. Mais c'est normal. C'est de l'ordre du réflexe et ça demande de travailler pour que ça devienne plus fluide et que peut-être jamais de notre vie, on parlera de manière aussi fluide. Et peut-être que jamais on construira vraiment complètement. des phrases dans une langue étrangère à notre langue maternelle, mais il faut vraiment se détacher d'une quête de perfection où dans l'idée, le côté karma-dharma, c'est qu'il vaut mieux être dans un dharma imparfait. et parler un anglais, baragouiner un anglais approximatif, que de continuer à parler un français impeccable. Parce que tu peux dégainer ton français le plus impeccable du monde en Angleterre, on ne va pas te comprendre. Alors que si tu butes sur les mots, que tu conjugues mal, et que tu as un accent frenchy si cute aux oreilles des Anglais, finalement, en fait, les portes vont beaucoup plus s'ouvrir. Mais il y a tout cet inconfort de se sentir incompétent, en panique, et comme tu dis, avec pas la case, et donc de devoir... créer cette case-là, de devoir venir vraiment apprendre de zéro quelque chose qui n'est pas dans notre logiciel de base. Souvent, je dis l'ordinateur, il n'est pas fait pour créer de la nouveauté, il est fait pour créer de la vraisemblance. Et c'est comme si on avait des logiciels installés, chacun, et si j'ai un logiciel de traitement de texte et qu'on me donne une image, moi, je vais tout de suite vouloir dire plein de choses sur cette photo. Mais à aucun moment, c'est concevable dans mon système qu'une image se modifie dans un logiciel de traitement de texte. Ça n'existe pas. Une image, c'est figé. point barre. Mais si je me mets à discuter avec quelqu'un qui a un logiciel de traitement d'image de base, il ne va pas du tout avoir de mots, mais il va tout de suite se dire « Ah, et si je mettais ça en noir et blanc, ça ferait quoi ? Et si je changeais ci et si je changeais ça ? » Et pareil, il ne peut pas imaginer qu'on peut mettre des mots autour d'une photo. Et après, ça s'apprend. Mais tout phénomène d'apprentissage demande un gros effort et il y a quelque chose de décourageant quand le réflexe revient encore et encore et encore et encore. Et le réflexe karmique, en plus, il vient quand on a peur, parce qu'il vient pour nous protéger. L'idée, c'est d'apprendre à être indulgent quand on se voit retomber dans ses réflexes et juste de se dire, oula, je dois être en panique là. Là, il y a des parts de moi qui doivent avoir peur parce que si je plonge comme ça dans mes réflexes de karma, dans mon automatisme, c'est que je suis en panique. Donc, on retourne se réfugier dans son armure qui nous a sauvés réellement. Mais à un moment donné, quand en 2025, la guerre sera peut-être numérique et pas à coup de flèche comme au Moyen-Âge, en fait, ton armure, elle te prive. de beaucoup plus de choses qu'elles ne te protègent. Mais il faut avoir de l'indulgence parce que quand une armure nous a réellement sauvé la vie, on n'en sort pas comme ça. On peut y aller petit bout par petit bout, enlever d'abord le gant et c'est là où il y a mon côté thérapeute des petits reins du quotidien. On enlève le gant, on n'enlève que le gant. On essaye juste avec le bout des doigts, le bout de la main. On se rassure et en fait, on est doux avec soi. Et ça, c'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Alors Lucine, tu parles beaucoup d'oser déborder qui l'on est. C'est le titre de ton podcast. ça déborde, c'est aussi le titre de ton accompagnement. osent déborder qui tu es. Selon toi, qu'est-ce qui empêche les gens d'oser déborder pleinement qui ils sont ? Et est-ce que toi, tu as toujours osé déborder qui tu es ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du tout. Je n'ai pas du tout toujours osé. Et même sur certains points, ça me challenge encore. Sur d'autres, il y a quelque chose de plus installé. Mais je suis encore beaucoup challengée. Moi, pour illustrer aussi de manière plus concrète, j'ai un chemin de vie où j'ai un karma de petite fille sage. J'ai un karma d'image sociale. Ou mon mode automatique, c'est de comprendre ce qu'on attend de moi pour y répondre de la manière la plus parfaite possible, ne pas me tromper, ne pas décevoir, mais pas dans ce côté comme toi de plaire et d'encaisser. Parce que c'est surtout ça ton mécanisme, c'est d'encaisser même quand ce n'est pas OK et de sourire. Moi, ça va être de vouloir avoir raison, de vouloir ne pas me tromper, de maîtriser et d'être assez lisse. La petite fille modèle que j'ai incarnée longtemps. J'étais très bonne à l'école, dans les premières de ma classe, j'avais un comportement irréprochable, j'ai pas fait de crise d'adolescence. Voilà, j'étais lisse, j'étais parfaite. Et puis j'ai commencé à être pas très bien. Et j'ai commencé à avoir un thérapeute qui lui-même maniait l'astrologie, qui m'a d'ailleurs formée par la suite, Yann Canot pour le citer. Et il commence à me décrire en fait tous les comportements de ce karma, où je me reconnais alors là sans problème, mais comme étant une vérité sur qui je suis profondément. Et là, il a commencé à m'expliquer qu'en fait, ce qui m'appelait, c'est le signe qui est en face. Et que ce signe-là parle de beaucoup plus de légèreté, de spontanéité, d'apprendre par l'expérimentation, et certainement pas comme un rat de bibliothèque en voulant tout connaître par cœur, mais d'être aussi dans cette spontanéité-là, dans cette légèreté, d'avoir quelque chose de beaucoup plus papillonnant, de dire oui à tout, que ma grande phrase à moi c'est « et pourquoi pas ? Allez, pourquoi pas ? » Quand toi, ta grande phrase à toi c'est « plus jamais ça, plus jamais » en fait. Je vais dénoncer, je vais te faire sortir du tabou. « Plus jamais ça » . Moi, c'est...

  • Speaker #0

    Why not ? Allez ! Mais c'est hyper dur pour moi. Ça paraît plus léger parce que c'est un signe d'air. Les dharmas d'air paraissent plus légers. Mais vu d'où je viens, c'est extrêmement challengeant. Parce que moi, plus jamais ça, toi c'est ton dharma, mais moi il y a la moitié de mon thème en Scorpion. Donc moi c'est ma base, je n'ai aucun problème avec ça. Par contre, être dans quelque chose de plus en surface, de plus léger, de plus spontané, c'est hyper challengeant. Donc souvent on se dit, le thème de l'autre, il est quand même plus cool. Mais en fait, de l'intérieur, on est tous dans nos enjeux, on est tous très, très confrontés. Donc, ça m'a demandé de dépasser énormément de loyauté familiale parce qu'on est tous pétris de ça. Mais en plus, mon karma est aussi un karma de loyauté familiale. Donc, c'est quelque chose d'extrêmement ancré. Et je crois que les premiers actes d'appropriation et de rébellion, parce qu'en vrai, derrière la petite Phyllis que j'étais, je crois qu'il y a une vraie rebelle et une vraie originale. Tu vois, je continue parfois de me voir, parce que c'est mon réflexe, assez classique. Et ça fait hurler de rire les gens qui me connaissent qui disent « mais t'es tout ce que tu veux sauf classique » . Mais moi, je me trouve normale, classique. Je ne suis pas d'autres mots. Alors qu'en fait, je suis hyper atypique, hyper hyper atypique de plein de points, tout en étant l'impression d'être hyper normale. Et donc, tout ça, ça a demandé à mûrir, ça a demandé d'oser, parce qu'on en est tous là en fait, libérer la petite fille qui est face à ses parents. Et je crois que mes premiers actes ont été les piercings et les tatouages que je continue à avoir. Et à multiplier, je viens de me faire un très gros tatouage sur la cuisse, le plus gros pour l'instant que j'ai. Et voilà, et malgré tout, je l'ai mis sur Instagram. Je sais que ma mère l'a vu, par exemple, mais je sais que mon père n'est pas du tout là-dessus, que je vais me retrouver en vacances avec lui cet été. Et je sens qu'une part de moi se dit, mon père va encore me dire, « Oh non, qu'est-ce que t'as encore fait ? » Parce que l'image de la petite fille parfaite s'effrite un peu plus à chaque fois. Et toute la difficulté d'accepter de devenir une adulte et de me détacher de ça, et d'accepter de décevoir mon père potentiellement. de le faire quand même parce que ça a du sens pour moi. Et tout ça, c'est vraiment un travail de chaque instant. Et pour oser déborder qui on est, il faut réussir à s'affranchir des projections que les autres ont sur nous et d'être indulgent. Souvent, je dis que le meilleur moyen, c'est de commencer par poser ses peurs dans une discussion et d'accepter que les autres aient des projections sur nous sans les prendre comme étant une vérité. Mais moi, si on vient me dire... Mais t'es ridicule en fait dans ta caravane, on dirait une bohémienne, avec ton astrologie et tes oracles et tes encens et tes machins. Je dirais ouais, bah ouais en fait. Oui, sûrement. Sûrement que c'est ridicule. Peut-être, peut-être que c'est des conneries. Peut-être que c'est pas vrai tout ça. Mais en tout cas, moi ça donne du sens à ce que je fais. Ça donne du sens à ma vie. Ça m'aide à donner du sens aussi aux autres. Et si quelqu'un pense ça, bah qu'il pense ça. Et ça c'est une clé qui libère en acceptant la projection, sans pour autant se dire, oh merde, de se remettre en question en disant Est-ce que je suis cette personne qu'on décrit ou pas ? Et de réussir à accepter de décevoir, de mettre les autres en colère, de les frustrer, et d'être soi-même non-déplaise. Et je crois que là où je déborde le plus, c'est d'avoir totalement lâché, et c'est vrai que l'astrologie m'a un peu aidée, j'aime bien donner ces petits exemples rigolos, Mercure, c'est la planète de la communication. Et chez moi, Mercure est en bélier. Donc clairement, sur le papier, je n'aurais pas choisi ce placement, parce que ce n'est pas celui que je préfère. Et en même temps... L'énergie du bélier, c'est une énergie de feu, c'est une énergie rentre-dedans, c'est une énergie cache, c'est une énergie qui va vite, qui va fort. Donc je parle vite, fort, trop, trop vite. Je coupe la parole, je dis énormément de gros mots, je dis les choses telles qu'elles viennent, avec parfois très peu de tact. Et c'est assez déstabilisant et j'ai longtemps essayé de contenir mon langage, de parler moins vite, d'avoir moins de gros mots. Et en fait, plus je fais ça, plus je me coupe de qui je suis et finalement, plus je suis tournée vers moi, plus je me coupe des autres. Et dans mon accompagnement particulièrement, c'était impossible. Je ne pouvais pas continuer à me contenir. J'étais obligée de déborder qui j'étais parce que je n'étais pas bonne. Parce que j'étais tournée vers moi au lieu d'être tournée vers l'autre. Et énergétiquement, c'est comme si je levais un panneau entre nous deux parce que j'étais trop occupée à l'image que j'allais renvoyer. Parce que quand même, on n'attend pas d'une thérapeute qui a dit qu'elle n'en a rien à foutre ou qu'il faut en avoir rien à foutre. Mais moi, je parle comme ça. et en fait plus je me suis libérée de ça pas comme un étendard non plus, mais juste de laisser exister ce qui vient, les gens le remarquent à peine. S'ils doivent me décrire, ce n'est même pas ça qu'ils disent. Et ça devient même un peu une rigolade où on m'offre des tasses avec putain, merde et des choses un peu comme ça qui sont des clins d'œil. Et voilà, j'apprends, grâce à ce que je connais de mon thème, à déborder. Et c'est ça que je transmets aux gens où je leur apprends qui ils sont pour, en fait, ce qui coûte pour moi le plus d'énergie à chacun, c'est l'énergie. qu'on utilise sans s'en rendre compte à se contenir. Et en fait, quand on arrête de se contenir et qu'on déborde, eh bien, toute cette énergie qu'on récupère, on peut la mettre à des endroits qui ont tellement plus de sens.

  • Speaker #1

    Oui, j'adore ce que tu dis. Et puis aussi, pour moi, c'est vraiment ce qui permet aux personnes qui raisonnent avec nous de nous trouver. Tu vois, tu parlais tout à l'heure des personnes pour qui, peut-être que ça ne va pas raisonner, ta manière d'accompagner, etc. Et c'est parfait. Et peut-être que dans leur monde, ça fait sens avec qui ils sont, ce qui les intéresse dans la vie, leurs valeurs, etc. Et en même temps, le fait que toi, tu t'autorises à pleinement déborder ce que tu es, ça permet aux personnes qui se sentent appelées par cette thérapie des profondeurs, qui se sentent appelées par ton côté, justement, cash, franc-parler, qui débordent ce qu'elle est, parce que peut-être que c'est justement des personnes qui ont de la difficulté à déborder qui elles sont. Et donc, c'est aussi pour moi, justement, ce qui te permet de venir te mettre en connexion avec des personnes qui vont entrer en résonance avec la personne que tu es. Il y a une question que j'ai envie de te poser, Lucille, parmi les outils que tu utilises. Donc, tu as parlé tout à l'heure de la notion de loyauté, de s'affranchir de loyauté familiale, parfois sociétale, parfois même transgénérationnelle. Et il y a un outil que tu utilises, auquel tu t'es formée récemment, que j'adore, qui est l'outil des constellations familiales, que j'ai eu l'occasion d'expérimenter avec toi, que j'avais aussi expérimenté à travers d'autres systémies auparavant. C'est quelque chose dont je n'ai pas encore parlé sur le podcast. Est-ce que tu voudrais bien nous expliquer qu'est-ce que c'est et en quoi est-ce que cet outil-là peut nous permettre aussi justement de nous affranchir de certaines loyautés pour pouvoir oser déborder qui l'on est ?

  • Speaker #0

    Oui, alors les constellations familiales, c'est un outil. Alors effectivement, on peut faire des constellations avec des systémies familiales ou avec des systémies de valeur, des systémies quantiques. Il peut y avoir plein de choses, mais le principe est toujours le même, c'est juste que ça ne va pas être le même axe. Pour moi, le principe des constellations... c'est de pouvoir, alors déjà c'est un outil pour moi énergétique et corporel c'est pas mental il peut y avoir de l'émotion mais c'est pas un outil émotionnel en soi je vois plus l'hypnose comme un outil plus émotionnel les constellations familiales c'est vraiment un outil qui passe par le corps et par l'énergie donc on va ressentir dans le corps si la situation on est à l'aise dedans ou pas et parfois c'est pas si simple de conscientiser Oui. Comment on se sent à l'intérieur d'un système ? Et donc l'idée en fait c'est de prendre, alors moi j'utilise soit des petits playmobiles, quand je sens que c'est juste, qu'il y ait une certaine forme de figuration, des bonhommes avec des yeux, avec des bras, qu'on peut mettre face à face, dos à dos. Parfois j'utilise des objets où ça va être beaucoup plus symbolique que figuratif, donc j'ai des pierres, des coquillages, des pièces de monnaie, des clés, des cadenas, enfin voilà, peu importe, on pourrait même prendre un crayon, n'importe quoi en fait, un objet. qui concrètement va nous permettre de mettre en 3D une situation. Donc si on prend un enjeu de famille, que je ne sais pas, on ne trouve pas sa place dans son couple, et bien peut-être qu'au regard de ce qui a été dit, je vais peut-être placer le conjoint ou la conjointe, de voir déjà comment on se positionne l'un par rapport à l'autre, puis peut-être de rajouter le couple familial, le couple parental, de ce qu'on a pu voir. Ou parfois de venir un peu mettre comme ça les parents et de voir que On pourrait être surpris de se retrouver à placer les parents entre nous et notre conjoint. Et de se dire, waouh, et de visualiser que ça prend cette forme-là concrète. En fait, ça fait des grandes prises de conscience et on le sent. Alors, c'est vraiment un outil étonnant parce que souvent, les gens pleurent. C'est vrai que moi, j'ai tendance, je pense, à autoriser ça. Donc, les gens pleurent beaucoup. Mais d'être en train de pleurer face à une planche de bois sur laquelle il y a trois plis mobiles de poser et dire, je ne comprends pas ce qui se passe. Et j'aime bien utiliser cet outil aussi à l'aveugle. pour que justement le mental lâche et de faire fermer les yeux à la personne et de positionner, de bouger en fait le système pour que la personne ressente et quand c'est positionné comme ça, mais sans savoir ce que c'est que ce comme ça, comment tu te sens ? Et comme ça ? Et comme ça ? Et il y a des grandes différences. D'un seul coup, la personne, je ne lui ai pas encore dit que j'avais bougé, que déjà elle me dit « Oh, ça s'alourdit ! » ou « Oh là là, ça va mieux, je respire ! » et je n'ai pas encore dit que j'avais bougé des choses. Donc il y a vraiment... Alors moi j'aime bien dire que c'est magique, il y a sûrement des explications. Mais moi, j'aime bien voir les choses sous le prisme de la magie. Et en fait, en constellation familiale, on parle du champ qui sait. Le champ, c'est H-A-M-P-S, pas le champ de chanter. C'est un peu le champ d'information inconsciente qui baigne dans l'inconscient collectif, dans l'inconscient de chacun, dans l'inconscient collectif global, j'ai envie de dire, mais aussi dans l'inconscient de la famille. Et quand on pose une constellation familiale, c'est comme si on ouvrait le champ de l'inconscient familial. Et c'est comme si les informations se matérialisaient. mais énergétiquement. Et donc, quand on peut se placer dans une constellation face à quelqu'un, par exemple face à un parent, en lui disant, je sais pas, dans le cas d'une enfance difficile, de pouvoir dire à son parent, c'est pas au caisse que t'as fait en fait, c'est les grands qui s'occupent des petits, c'était à toi de me protéger, des choses comme ça, c'est hallucinant la libération qu'il peut y avoir sans avoir même besoin d'avoir cette conversation, ça peut très bien intervenir avec un ancêtre. auquel on va être relié dans le côté transgénérationnel qui est décédé, ou même un parent qui serait décédé, ou un parent vivant avec qui on n'aura pas forcément la nécessité d'avoir cette conversation. Et en fait, ce que cet outil vient faire, c'est que énergétiquement, ça vient faire bouger des choses parce qu'on s'autorise à poser des mots, parce qu'on s'autorise à vraiment imaginer qu'on parle à la personne. Et le cerveau ne fait pas tant la différence entre la réalité et ce qui se passe. Et à partir du moment où la pensée se forme et qu'il y a un ressenti qui va avec, alors en fait Le corps s'apaise, et parce que le corps s'apaise, la pensée s'apaise, et en fait, on s'apaise par rapport à ce sujet-là. Et le fait que nos champs énergétiques s'apaisent de cette tension-là, parce qu'elle a été dite d'une manière bien précise, avec des phrases réparatrices, il y a tout un protocole avec la constellation familiale, et bien parfois, on va constater, en étant les premiers surpris, que... On va recevoir un message de cette personne ou un comportement va être différent sans qu'il y ait eu d'interaction parce que c'est dans les champs énergétiques que des choses ont bougé. Et souvent, on voudrait que les choses bougent à l'extérieur, que les autres changent, soient plus doux, plus compréhensifs, plus communiquants, plus ci, moins ça. Et en réalité, c'est quand on se dit « Bon, OK, j'ai compris que ça ne marchera pas, je vais moins m'occuper de mes dossiers. » Et là, d'un seul coup, parce qu'on se recentre sur toi, parce qu'on resserre le focus, on se met à changer même énergétiquement Et les comportements des autres se modifient par résonance. Et ce qu'on n'attendait plus se produit parce qu'en fait, on se l'est offert tout seul. C'est comme ça que ça fonctionne. Et pour moi, la constellation familiale vient aider dans les loyautés familiales qui parfois vont carrément prendre forme sous forme d'un placement particulier avec des petits Playmobil sur une planche.

  • Speaker #1

    Magique. Et pour l'avoir vécu à tes côtés, c'est vraiment très puissant. Et je confirme que c'est en faisant ce shift à l'intérieur de soi. C'est nous-mêmes qui bougeons énergétiquement. on reçoit effectivement, et ça m'est arrivé aussi dans la foulée quelques jours plus tard, un message d'un parent, de quelqu'un dont on n'attendait plus forcément que ça vienne de sa part. Et c'est fascinant de voir qu'à partir du moment où nous, on bouge, ça fait bouger en réalité tout le système. Et c'est bien toute l'approche aussi de ces systémies et de ces constellations familiales, c'est nous ne sommes pas des individus isolés, nous sommes des individus au sein d'un système. Et donc le travail que l'on fait sur nous, ça vient... bouger, ça vient réparer même parfois le système en entier et c'est assez magique de le constater. Merci Lucie.

  • Speaker #0

    Et même au-delà de sa propre famille, ça vient même parfois, dans l'inconscient collectif, poser une nouveauté. Poser une nouveauté de ses possibles aussi comme ça et ça fait des grandes grandes libérations.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive déjà à la fin de cet épisode. Il y a une dernière question que j'aurais envie de te poser. Pour les personnes qui nous écoutent, alors on a un petit peu cette même ligne conductrice, toi et moi. Chez moi, ça passe par oser l'aventure d'être soi. Chez toi, ça passe par oser déborder qui l'on est. Je pense que ça renvoie vraiment à une même intention, qui est vraiment d'exprimer profondément ce que l'on est et d'oser l'exprimer dans toutes les sphères de sa vie, que ce soit relationnel, que ce soit professionnel, etc. Qu'est-ce que tu dirais à une personne qui nous écoute ? qui s'est peut-être reconnue dans certains partages qu'on a faits toutes les deux, qui aspire à laisser s'exprimer ce qui est pleinement vivant en elle, à lâcher ce qu'elle contient pour déborder qui elle est, mais qui peut-être n'ose pas. Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'aurais envie de dire que déjà, l'idée, c'est de commencer petit. C'est-à-dire que si tu sens qu'il y a quelque chose que tu retiens, que tu n'oses pas déborder, et qu'il y a des grandes choses que tu voudrais changer dans ta vie, mais que ça te confronte et que ça te fait peur, dans un premier temps, expérimente-toi, essaye-toi, ose, sur quelque chose de pas trop engageant, pour pouvoir te montrer qu'en fait, ça va se passer mieux que tu penses, qu'on se fait un monde avant, puis finalement, quand ça arrive, c'est genre, c'était que ça ? Ben, si j'avais su, j'aurais fait ça avant. Et en fait, plus on va s'offrir ces petits moments-là, plus on va encoder à l'intérieur de nous qu'en fait, on est capable, que ça peut être autrement. Et qu'il y a tout un potentiel. Donc déjà, dans des choses très concrètes et qui ont l'air peut-être anodines, je pense à une cliente que j'avais accompagnée, qui avait un enjeu avec beaucoup d'immobilisme et beaucoup d'avoir besoin d'être dans des zones rassurantes, connues, et qui avait un chemin à vraiment tout déconstruire pour tout reconstruire. Elle était en sévère burn-out. Donc l'idée, c'était qu'elle change de boulot ou qu'elle change les choses au travail. Mais ça ne pouvait pas en fait durer comme ça. Et souvent, ça, ça peut être un conseil aussi, souvent, quand je dis aux gens qu'est-ce qui vous amène, en gros, c'est de moins en moins, mais souvent, quand même, on me dit, je voudrais que vous me remettiez d'aplomb pour que je puisse reprendre comme avant. Et le comme avant, c'est ça qui t'a amené là. Donc, on va prendre un abonnement, si tu veux, parce que si tu veux qu'on te ramène à ce que t'étais avant, les mêmes causes ayant les mêmes conséquences, il va se passer la même chose. Donc, moi, c'est pas ça que je vais faire. Je vais t'apprendre à faire autrement. Et parfois, on peut tout changer sans rien changer. Et il y a un petit épisode, si vous voulez chercher, où en fait, tout change, mais rien ne change. Et parfois, on n'a pas besoin de tout changer à l'extérieur à partir du moment où tout a changé à l'intérieur. Donc en gros, elle, elle avait soit à changer de boulot. mais en ayant compris les enjeux pour ne pas recommencer la même chose ailleurs, soit à modifier ce qui se passait au sein de son travail. Mais c'est des enjeux énormes, surtout quand on est en burn-out et que c'est la cause du malaise. J'ai commencé par lui faire changer de place sur le parking quand elle allait faire ses courses. Je vais dire une bêtise, je ne me souviens plus, mais elle se garait toujours sur l'extrémité la plus à droite du parking. Je lui ai dit d'aller se garer à gauche. Les premières fois, elle a pleuré, elle n'a pas réussi. Elle s'est sentie tellement nulle qu'elle n'est même pas allée faire ses courses. et c'est là où L'une des clés, c'est de développer de l'indulgence, de comprendre que quand on fait ça, en fait, on n'est pas ridicule et que oui, si on prend la situation, ça, t'as changé ta voiture de place, c'était pas un monde. Bien sûr que non, si on prend les faits, c'est pas un monde, mais les faits sont neutres. Ça, c'est une phrase que je dis tout le temps. Est-ce que ça vient activer chez elle ? Ça, c'est pas anodin, c'est ultra profond et c'était un de ses enjeux les plus profonds. Donc, l'idée, c'est d'arrêter de se dire qu'on est ridicule et de voir que vraiment, quand on est en proie à des trucs comme ça, qu'on l'est ridicule, c'est que Il y a un sacré morceau qui est en train de s'activer. Et par pitié, soyez indulgents avec vous quand vous vous prenez en flagrant délit de ça. Parce que vraiment, ça peut tout changer. Et à force, elle a fini par le faire. Et ça, du coup, elle s'est rendue compte qu'en fait, ça ne changeait pas grand-chose. Et qu'en fait, même en modifiant des choses, sa vie ne s'écroulait pas. Et elle a pu petit à petit. Et au final, elle n'a même pas quitté son boulot. Elle a réussi à faire bouger les choses à l'intérieur. Et vraiment, l'indulgence, c'est une des plus grandes clés,

  • Speaker #1

    je trouve vraiment j'adore et le fait aussi vraiment d'y aller par petit pas pour sentir qu'on est en sécurité en fait à chaque étape et de se dire c'est ok et je peux aller chercher petit à petit l'étape d'après.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros c'est comme s'il y avait une plaie immense que vous avez protégée par un gant et une fois que vous vous en rendez compte c'est comme si vous mettiez du sel et du citron et que vous vous appuyez dans votre plaie comme pour vous punir parce qu'il y a aussi un autre enjeu, je vais pas trop rentrer dedans mais je vous inviterai à écouter l'épisode qui s'appelle le complexe d'Oélix dans mes épisodes de podcast qui parle de la lune noire dont j'ai parlé vite fait au début. Où l'enjeu de la lune noire, c'est une zone où on se sent vide et où on ne se croit pas digne. Et où on a des grandes indignités qui montent, mais c'est absolument pas conscient. Et où on pense qu'on ne reçoit pas de l'extérieur parce qu'on ne mérite pas. Et toute la clé, c'est de se l'offrir soi. Parce que profondément, on a le droit. Et en fait, c'est au moment où on se l'offre à soi que l'extérieur commence à nous le donner. Parce qu'on a fait le chemin à l'intérieur. Ça, c'est plutôt la lune noire. et tout le complexe d'Obélix qui, pour faire très très simple, très court, rêve de la potion magique, alors qu'en réalité... si vraiment il voulait de la potion magique Obélix il pourrait aller se servir. Personne peut rien. Lui il va dire que c'est panoramique c'est dans la vie, il a des panoramiques on a tous des preuves que la vie nous a empêchés et c'est vrai, c'est vrai, des panoramiques on en a tous et on peut prouver que vraiment la vie nous empêche. Mais la seule personne qui se dresse réellement entre la potion magique et Obélix, c'est Obélix lui-même. Parce qu'il pense qu'il a pas le droit, donc il attend qu'on l'autorise En fait, il veut pas la potion magique. il rêve du moment où on va l'autoriser et où il se sentira enfin digne parce que l'extérieur lui dira ok c'est bon, t'as assez payé pour la bêtise que t'as fait quand t'étais gamin, t'as le droit. Alors que le nom de panoramique c'est pour le protéger et puis surtout il fantasme quelque chose dont il n'a pas besoin. Et dans cet endroit où on est le plus vide et ce qui nous manque le plus dans notre vie entendez bien que c'est l'endroit où on est le plus rempli en potentiel et c'est pour ça qu'on le reçoit pas. Parce qu'on est venu pour le créer pour se le donner parce qu'on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    et pour se l'autoriser soi-même Merci Lucille. Merci infiniment pour notre échange. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui ont envie de découvrir ton univers et de plonger dans leur profondeur ?

  • Speaker #0

    Eh bien, on peut me retrouver sur Instagram. Ma page s'appelle L'oreille et la plume. Il y a un petit fond vert avec une petite méduse parce que voilà, si vous découvrez mon univers, il y a tout un enjeu avec la méduse. Donc L'oreille et la plume sur Instagram, c'est là où je suis le plus présente. J'ai un podcast aussi qui s'appelle Ça déborde avec un épisode chaque semaine. Et puis, si ça vous a parlé, si vous avez envie d'en savoir. Plus, sur mon Instagram, il y a la possibilité de réserver, il y a un calendrier en ligne, pour réserver une séance découverte pour que je puisse expliquer plus ce qui se passe, comment on travaille. J'ai un accompagnement qui s'appelle « Ose déborder qui tu es » , qui inclut un peu tout ce que j'ai vu là, le thème, l'hypnose, les constellations, au fur et à mesure de tout ce qu'il y a besoin. Donc voilà comment on peut me retrouver.

  • Speaker #1

    Merci Lucille et merci pour ce chemin qu'on parcourt ensemble. C'est vraiment précieux pour moi et tu as été... Ces derniers mois, ça a été vraiment très précieux pour moi de pouvoir faire ce chemin à tes côtés. Et je recommande vraiment aux personnes qui nous écoutent et qui se disent « Oh là là, ça m'a parlé, j'ai envie de plonger dans la même profondeur » . Voilà, tu as cette pluridisciplinarité aussi à travers tous les outils que tu utilises. Mais au-delà des outils, c'est vraiment ta manière d'être, c'est vraiment ta qualité de présence, c'est vraiment ta qualité d'écoute et ta capacité, comme tu le disais tout à l'heure, à vraiment aller lire entre les lignes et entendre ce que l'on ne dit pas qui rend. aussi l'espace que tu crées aussi profond et aussi puissant. Merci infiniment pour ce chemin ensemble et pour ta présence aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi de m'avoir accueillie. Merci de m'avoir fait confiance et de plonger avec moi dans tes profondeurs. Merci aussi pour tout ce que tu m'apportes. Je trouve hyper riche qu'on soit ensemble, chacune d'un côté de la barrière, en même temps, à s'apporter mutuellement ce qu'on a à s'apporter. C'est hyper précieux et merci beaucoup pour cet espace où j'ai pu parler de mon travail et de ma manière de faire.

  • Speaker #1

    Avec joie. A très bientôt, Lucie.

  • Speaker #0

    A très bientôt, merci Tiffen.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également monter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

Description

Dans cet épisode je reçois la pétillante Lucille Gastineau, thérapeute des profondeurs, qui s’appuie sur différents outils comme l'astrologie, les constellations familiales et l'hypnose pour amener chacun à identifier ses enjeux inconscients et à transformer le plomb de son histoire en or. Ensemble nous explorons en quoi les comportements qui nous ont sauvé hier sont ceux qui nous intoxiquent aujourd’hui et comme s’en libérer pour oser déborder pleinement qui l’on est.


Une invitation à s’affranchir de certaines mémoires, loyautés ou mécanismes de protection, à libérer les émotions cristallisées et à assumer pleinement qui l’on est, dans ses reliefs et ses aspérités. 



Retrouver Lucille :

Instagram : https://www.instagram.com/l_oreille_et_la_plume/


Son site : https://www.lucillegastineau.fr/


Les épisodes de son podcast mentionnés :


#72 - Tu n’es pas le chemin sur lequel tu marches

https://open.spotify.com/episode/4uRaZHFiELV6hXgdb83tBw?si=MYOJj38rT4u4bgZjU_dkyw

#18 - le complexe d’Obelix

https://open.spotify.com/episode/5bEvS9sngBdN9nVgk5frBR?si=vRcnZKPGTz6jFnl2OB4k7g



Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/

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Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui j'ai l'immense joie d'accueillir à mon micro Lucille Gastineau pour une conversation où on va parler ensemble de plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'en est. Bonjour Lucille, bienvenue sur le podcast, merci pour ta présence.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir, je suis ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Alors Lucille, on s'est rencontré, toi et moi, il y a quelques années, à l'époque... où je démarrais tout juste mon activité. J'étais installée en Bretagne pour une courte période avant de pouvoir retrouver le continent africain. Et à l'époque, j'avais donné une conférence qui était sur le syndrome de l'imposteur à laquelle tu avais assisté. Et ça a été comme une évidence. Tu es venue me voir à la fin de cette conférence. Il y a eu un coup de cœur réciproque. Et depuis, on a continué à se suivre, à suivre un petit peu chacune nos actualités. Et on a la chance de collaborer ensemble depuis ces derniers mois. Une collaboration, on pourrait dire d'ailleurs. entremêlée puisque tu as rejoint Entreprend durablement qui est mon programme pour les femmes qui veulent concilier l'impact, la prospérité économique et l'écologie personnelle. Puis tu as enchaîné sur le Mastermind Expansion et moi en parallèle, j'ai plongé dans la thérapie des profondeurs à tes côtés et ça me tenait à cœur de pouvoir t'inviter aujourd'hui sur le podcast pour que tu puisses... parler de cette thérapie, de ta manière aussi d'accompagner que je trouve vraiment singulière et merveilleuse et très profonde. Je suis vraiment ravie et honorée de t'accueillir aujourd'hui sur le podcast. Est-ce que pour commencer, tu veux bien peut-être te présenter avec tes mots et nous partager de quelle manière est-ce que tu contribues justement à travers cette thérapie des profondeurs ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Tiffaine pour cette introduction et ces souvenirs de notre rencontre qui a été brève mais qui, je suis d'accord avec toi... à ancrer quelque chose entre nous, à tisser un vrai lien entre nous. Et malgré les kilomètres qui nous séparent, il y a vraiment un lien. Et c'est un plaisir pour moi de collaborer avec toi depuis plusieurs mois dans les deux sens. Alors, pour répondre à ta question, du coup, comment je contribue à ma manière ? Alors du coup, moi, je suis astrothérapeute, entre autres. C'est mon outil principal, c'est pour ça que je dis astrothérapeute. Je fais de l'accompagnement thérapeutique depuis 2021. C'était suite à une reconversion, j'étais assistante commerciale avant. Mais dans les faits, j'ai toujours été la thérapeute de mes amis, celle vers qui on se tourne, celle à qui on se confie, même des inconnus en soirée. Un coup dans le nez, c'était à moi qu'ils venaient parler. J'ai toujours manié les profondeurs sans le savoir parce que ça fait tellement partie de qui je suis que c'est comme une évidence. Et les évidences font partie de mon cheval de bataille, un peu. Si je devais garder qu'un seul axe, souvent je dis que ce serait celui-là. parce que quand c'est trop évident, quand on a le nez trop près, on ne voit pas. Et donc, je ne m'étais pas forcément rendue compte que ça pouvait être un métier, que c'était quelque chose que je maniais, que les autres ne maniaient pas forcément, que ça aidait les gens autour de moi. Et puis, jusqu'au moment où je me suis sentie mal dans mon boulot, j'ai fait un bilan de compétences où quasiment à la fin, la dame m'a dit mais qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes faite pour être accompagnante. Alors, c'était soit accompagnante dans la thérapie, soit pédagogique. Et ça a été pour le coup une évidence, mais dans le bon sens du terme. parce que je l'ai mis en pratique et que j'ai mis des mots dessus et que c'est devenu réel, que vraiment c'était le côté thérapeutique. Mais malgré tout, je pense que je manie beaucoup la pédagogie parce que je suis quelqu'un qui vulgarise beaucoup et notamment l'astrologie qui est quand même assez complexe à avaler. Et je trouve que ça donne tellement de clés pour plonger dans ces profondeurs, pour plonger dans ces enjeux inconscients, que c'est vraiment un outil incroyable mais qui n'est pas si simple à appréhender. Et je crois que j'arrive bien à le transmettre aussi avec ce côté... pédagogue que je peux avoir avec un côté vulgarisatrice et j'aime bien accompagner de manière concrète et je pense que mon impact il se joue là dedans c'est à dire qu'à la fois je sais créer des espaces où les gens peuvent venir se déposer en toute confiance travaille dans une petite caravane que j'ai retapé que j'adore mon petit cocon et souvent les gens à peine il s'assoit et ils se mettent à pleurer en disant je vais pas réussir à me retenir comme si l'énergie du lieu était vraiment Je ne sais pas, ça doit être énergétique, ça se sent qu'il y a un accueil inconditionnel de tout, des larmes, de la colère, de la honte, tout est accueilli dans cet espace-là. Donc voilà, j'ai à cœur d'offrir un espace d'accueil comme ça. de pouvoir plonger dans ces profondeurs pour venir se défaire un peu des liens à notre passé, à notre histoire, parfois des liens transgénérationnels, pour pouvoir récupérer de l'énergie, couper un peu toutes ces loyautés et réussir à déborder qui en est, comme je dis souvent. Donc voilà comment j'aime travailler et je travaille beaucoup autour de l'astrologie, même si j'ai aussi d'autres outils.

  • Speaker #0

    Magique, alors on va plonger justement à travers l'épisode dans ta façon d'accompagner. Déjà, moi j'aimerais revenir sur ce nom, la thérapie des profondeurs, parce que ça m'a tout de suite interpellée quand je t'ai entendu en parler. Je suis aussi une femme des profondeurs, j'adore pouvoir interagir, tu vois, à ce niveau justement de profondeur, de lien avec les personnes, et donc ça m'a tout de suite interpellée. Et la question que j'aurais envie de te poser, c'est est-ce que c'est toi qui l'as appelée comme ça ? Est-ce que c'est une forme de thérapie qui existe ? Qu'est-ce que toi tu mets derrière ? En tout cas, tu as déjà commencé à nous donner quelques indications. Et qu'est-ce qui fait pour toi l'essence vraiment de la thérapie des profondeurs ? Et je pense aussi que parfois, ça peut être un mot qui fait peur pour les personnes. De dire, oh là là, je vais plonger, je ne sais pas jusqu'où Lucille va m'amener, ou qu'est-ce que je vais découvrir dans mes profondeurs. Est-ce que tu pourrais nous indiquer un petit peu à la fois qu'est-ce que c'est, et en même temps peut-être rassurer, tu vois, les personnes qui se sentent appelées par ce genre d'espace, mais qui pourraient avoir un peu peur de ce qu'elles vont y trouver ?

  • Speaker #1

    Merci pour ta question. Alors la thérapie des profondeurs en tant que telle, je ne crois pas que ça existe. Je ne dois pas être la seule à manier ces mots-là, mais c'est un peu à force en fait. Je peux avoir un petit côté comme ça, léger, parce que j'ai de l'humour, parce que j'amène les choses parfois avec, j'allais dire à la rigolade, mais non, parce que c'est sérieux, mais je peux amener de la légèreté. Quand j'accompagne les gens, il y a de l'émotion, il y a des larmes.

  • Speaker #0

    On rigole.

  • Speaker #1

    Ouais, mais on rigole. Exactement, on rigole. Et parfois, j'ai proposé des espaces plus légers, des espaces de cercle de parole, mais plus en mode développement personnel. Pas forcément pour des gens qui étaient vraiment dans une démarche de thérapie. Et en fait, je me rends compte que malgré moi, dès que j'ouvre un espace, ou même dès que je parle avec quelqu'un, en fait, ça plonge presque tout seul dans les profondeurs. Et du coup, j'ai commencé à dire un peu comme ça, avec une amie qui est un peu thérapeute aussi, et qui a un peu ce truc-là, où on s'est souvent dit, mais nous, on est des thérapeutes des profondeurs. Nous, on n'est pas faites pour travailler sur la strata. superficiel, enfin de surface et il n'y a absolument rien de péjoratif dans le côté superficiel. C'est vraiment que je le veuille ou non, pratiquement, j'emmène en fait les gens, malgré moi presque, dans les profondeurs. Mais sans même m'en rendre compte parce que ce que les gens appellent les profondeurs, je crois que c'est mon état dans lequel je baigne en fait naturellement, donc de pas forcément me rendre compte que ça peut faire peur. Je m'en suis rendue compte relativement tard, malgré tout, dans ma manière d'accompagner que le côté Merci. Moi, je plonge tellement dans mes profondeurs que parfois, j'oublie. Ça peut faire peur et que c'est une démarche qui fait peur. Alors, comment je rassure les gens ? C'est que souvent, c'est une image que je donne quand je parle de l'hypnose. Parce qu'alors, déjà, plonger dans les profondeurs, ça fait peur. Mais alors, quand je commence à proposer l'hypnose, qui est un des outils que j'utilise... Alors, c'est pour ça que je dis que je suis astrothérapeute et pas hypnothérapeute. Parce que si vraiment, j'ai qu'un seul outil qui vraiment tout du long va être là, c'est l'astrologie, le thème astral de naissance. L'hypnose fait partie un peu des outils de mon couteau suisse. que j'aime sortir et pour moi l'hypnose, je vais la dégainer entre guillemets, pour aller dans les profondeurs émotionnelles. Et donc là, il y a vraiment tout l'enjeu où on sent un peu les résistances, les appréhensions souvent dues à ce qu'on imagine de l'hypnose spectacle, où on ne se souvient plus, où on a peur de laisser le contrôle à quelqu'un. Et en fait, ce que j'explique avec les profondeurs pour l'hypnose, mais en fait c'est valable pour la thérapie des profondeurs tout court, c'est que moi je me considère comme une monitrice de plongée. J'invite les gens à descendre dans leur profondeur, mais en prenant le temps qu'il faut pour... poser le cadre pour rassurer, pour qu'on se connaisse, pour qu'ils développent de la confiance en moi, pour qu'il y ait un lien qui se tisse, pour qu'ils acceptent de me suivre sans avoir peur. Parce que ce qui va empêcher de descendre dans les profondeurs, en réalité, c'est la peur de ce qu'on va y trouver. Je rassure sur le fait que tous les enjeux inconscients qui pourraient ressurgir à partir du moment où on entame une thérapie des profondeurs, c'est des enjeux pour lesquels on est prêt. Parce que notre inconscient, c'est notre gardien, en fait, il joue dans notre camp. Tout notre cerveau, tout notre système nerveux, tout notre inconscient n'a pas pour but de nous piéger ou de nous tacler ou de nous faire traverser des choses qu'on n'est pas prêt à traverser. Donc, c'est ce que je dis souvent aux gens, ce qui remonte, vous êtes prêt et capable à le traverser et ça arrivera dans une proportion qui sera OK sur le moment. Et donc, dans l'idée, une fois que les bases ont été posées, ce que j'explique, c'est que finalement, une conversation thérapeutique, en tout cas pour moi, Je dis souvent que je suis la thérapeute des petits riens du quotidien parce que je trouve que c'est dans les petites situations un peu qui ont l'air anodines, qui ont l'air banales du quotidien qu'en fait se cachent les mêmes enjeux ultra profonds que quand on est dans des grandes angoisses ou dans des grandes choses qui viennent nous chercher. Et que c'est quand même plus facile de s'attaquer à des petites parties du quotidien qui peuvent avoir l'air ridicules ou anodines alors qu'en fait derrière se cache exactement le même mécanisme et que ça permet d'aller appréhender ce mécanisme-là. Pour pouvoir se le réapproprier et le stretcher, comme tu dirais, se muscler à cet endroit-là, dans des sujets qui vont devenir plus engageants où il y aurait plus de conséquences. Donc j'aime bien parfois qu'on oublie presque qu'on est en thérapie et que bien souvent, la conversation, j'ai souvent l'impression d'être en conversation avec une copine ou un copain, avec un pote, parce qu'il y a quelque chose de léger, mais que moi, en fait, avec mes petites antennes, souvent je dis que j'entends ce que vous ne dites pas, vous qui êtes sur mon canapé, dans ma caravane. J'entends ce que vous ne dites pas et j'entends les enjeux profonds qui se cachent derrière une petite réflexion anodine ou un petit truc comme ça. Mais je trouve que plus la conversation a l'air normale, légère, fluide, plus finalement les enjeux se voient. Parce que c'est une conversation normale. Il y a un petit côté comme ça, parce qu'en fait, un enjeu inconscient cherche à monter à la conscience. Et donc si on sait tendre l'oreille, on l'entend. On l'entend et plus la conversation est normale, plus ça échappe. un peu c'est tous les pléonasmes ou c'est ce genre de truc, pour moi c'est ces trucs là et c'est ça que j'entends. Et donc dans l'idée j'explique que finalement que ce soit pour une hypnose, une discussion thérapeutique, c'est pareil que pour de la plongée, c'est-à-dire que nager, on sait tous le faire. Enfin, on va parler du principe qu'on sait nager, on sait nager mais ce qu'on va faire c'est qu'on va mettre des palmes au bout des pieds et que les mêmes mouvements que d'habitude, exactement les mêmes mouvements, on va rien faire de différent, le fait d'avoir mis les palmes vont accentuer en fait le mouvement et vont faire descendre beaucoup plus profond, mais en faisant toujours pareil. Donc c'est toujours pareil, mais c'est pas pareil. Donc il y a quelque chose de rassurant, c'est quelque chose qu'on connaît par cœur, c'est quelque chose qu'on sait déjà faire. Comme l'hypnose. L'hypnose, c'est un état naturel de transe du cerveau. On sait le faire, on le fait plusieurs fois par jour. Il n'y a rien de nouveau, il n'y a rien de magique. Il n'y a rien, en fait, qu'on ne connaisse pas déjà. Et les enjeux dans lesquels on va plonger, même si consciemment, on n'y a pas accès, en fait, on les connaît déjà et ils vivent à l'intérieur de nous. Donc on ne va rien découvrir d'extraordinaire et en même temps on va tout découvrir d'extraordinaire. Donc il y a l'idée du gilet, que de se mettre à respirer dans un détendeur avec un masque qui bouche le nez, ça peut mettre une appréhension, mais c'est normal. Donc on prend tout le temps d'expliquer un peu comment on peut faire ça. Moi, je peux rajouter une ceinture de plomb si malgré tout, on ne descend pas assez profond ou pas comme on voudrait. Mais à aucun moment, moi, je suis une monitrice de plongée. Et l'idée, c'est de me suivre dans les profondeurs, même quand la lumière va commencer à baisser, même quand l'eau va devenir plus froide, même quand on va commencer un peu à avoir les oreilles qui se pressurisent où ça commence à être un petit peu... angoissant, l'idée c'est de pas hésiter à dire quand ça angoisse parce que moi je connais ça par cœur, que moi j'ai pas peur dans ces profondeurs-là que même si je sais pas quel monstre vous pouvez avoir peur d'aller déterrer y'a pas de monstres qui vont faire peur et que moi en tout cas j'aurais pas peur et l'idée c'est de me suivre et de se laisser porter et de pas se demander où on va, qu'est-ce qu'on va trouver comment on va remonter parce que moi je suis garante de ça, juste de se laisser porter et de savoir que moi j'ai l'habitude des profondeurs et que en ça je saurais montrer que derrière tous ces monstres tapis derrière tout ce qu'on cache En réalité, c'est beaucoup d'amour, beaucoup de protection et qu'en fait, ces choses qui nous font mal aujourd'hui sont des choses qui nous ont sauvées hier et que c'est important d'aller les regarder pour pouvoir les remercier et pour pouvoir les lâcher.

  • Speaker #0

    C'est magnifique, ça donne envie de plonger à nouveau à tes côtés. Moi, je suis une grande fan de la plongée en vrai, dans la vraie vie, dans l'océan et puis aussi dans les profondeurs à tes côtés et pour avoir vécu aussi ce processus avec toi et même aussi à travers une séance d'hypnose. que tu m'as proposé dans l'accompagnement qu'on a fait ensemble. C'est vraiment très profond et c'est très doux aussi. Donc merci, j'adore les mots que tu poses. Lucille, tu as parlé des enjeux conscients, inconscients. J'aimerais bien peut-être qu'on puisse illustrer de façon très concrète quel type d'enjeux inconscient est-ce qu'il existe. Toi qui as vu aussi une variété de personnes différentes pour que peut-être ça puisse permettre aux personnes qui nous écoutent d'illustrer. Et puis j'aimerais aussi ramener cette conversation un petit peu vers la partie astrologie, parce que comme tu le dis, t'es aussi astrothérapeute. Alors moi, l'astrologie, c'est un outil que j'ai découvert grâce à toi. Je me suis jamais vraiment intéressée à l'astrologie. J'ai toujours trouvé qu'il y avait une partie superficielle à l'astrologie. Je pense parce que je le regardais au niveau superficiel, en réalité, sans aller dans la profondeur de l'outil. Et tu m'as offert une séance de trois heures d'astrologie, donc c'était très profond, très dense, très riche, et j'ai compris ... Vraiment plein de choses à travers ce que tu m'as proposé, donc ce thème astral. Et tu m'as dit récemment dans une séance qu'on a fait ensemble, tu m'as dit « nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons » . Ça m'a beaucoup marqué cette phrase et tu l'as illustré récemment à travers l'un de tes épisodes de podcast avec la notion de dharma-karma. Est-ce que tu veux bien nous partager quels sont en fait les enjeux conscients et inconscients que toi tu viens mettre en lumière à travers la notion de thème astral ? Et à travers cette notion de karma-dharma qui potentiellement est peut-être inconnue aussi aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc pour répondre déjà de manière claire et concise, ce qui n'est pas mon fort, mais je vais essayer de me cadrer. Les enjeux inconscients, ce que moi je regarde en tout cas dans le thème d'enjeux inconscients, c'est les enjeux de la lune noire. Et du chemin de vie qui, en astrologie, c'est effectivement le karma qui est le point de départ. Et le dharma qui est non pas le point d'arrivée, mais vraiment, pour moi, le dharma, c'est vraiment la boussole de notre thème. C'est-à-dire que c'est comme si on tenait une boussole et qu'on suit, c'est le nord de notre boussole. Et vraiment, si on suit ce cap-là, on ne va pas se perdre. Donc ça, c'est le chemin de vie et la lune noire. Donc pour moi, c'est les enjeux les plus profonds, en tout cas de ceux que moi j'explore, parce qu'il y en a sûrement d'autres. Je ne connais pas tous les aspects de l'astrologie. Et les deux exemples que j'aime bien donner, je vais commencer par celui que tu citais sur le chemin de vie. Donc effectivement, j'ai fait tout un épisode à la suite d'ailleurs de notre séance où je me suis dit tiens, ça mériterait que j'en parle vraiment. Donc je dis souvent on est plus que son histoire, on est plus que ses comportements et nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons. Et pourquoi j'insiste ? Parce que quand je dis chemin, moi je parle du chemin de vie de l'astrologie et donc le point de départ étant le karma. Le karma, c'est un point qui est une sorte de... de bain vibratoire. Alors le symbole, ça ressemble un petit peu à un bocal, je trouve, à Poisson Rouge, et j'ai dit souvent c'est un peu le bocal, le bain dans lequel on baigne. C'est un peu les eaux troubles dans lesquelles le poisson qu'on est a grandi, a évolué et dans lequel on vit finalement. Donc dans un thème astrologique, les différents points vont se retrouver à la fois dans une énergie, dans un signe et dans une maison. Et donc l'énergie dans laquelle va être le karma va être comme dégradée par ce karma, bien que ce soit une énergie qu'on connaisse par cœur. Mais on la connaît tellement par cœur, elle est comme innée, elle est comme à l'intérieur de nous sans qu'on ait besoin d'y réfléchir. Et donc il y a une confusion qui va se faire entre un comportement karmique, qui est un comportement réflexe, un comportement aussi qui nous a protégés, qui nous a permis de survivre dans nos eaux troubles, et auquel du coup on s'accroche parce que c'est lui qui nous a permis finalement d'arriver jusque-là et d'être encore en vie. Parce que de manière archaïque, en fait, on a peur de mourir. même si aujourd'hui globalement on est rarement en danger de mort, de sentir qu'on peut être rejeté par les autres par exemple, ça peut vraiment mettre en peur de mourir parce que c'est des mémoires archaïques de la préhistoire où si on se faisait exclure du clan et qu'on se retrouvait seul avec les animaux sauvages et tout ça, il y avait un vrai danger de mort. Donc c'est un peu des peurs archaïques qui vont rester. Et donc on s'accroche comme à une bouée à nos comportements qui nous ont sauvés, qui sont automatiques et qui ne demandent aucun effort. Mais qui au bout d'un moment finissent par nous enfermer parce qu'ils sont devenus obsolètes, parce que les ressources qu'on a arrivées à l'âge adulte, ne sont pas les mêmes que celles qu'on avait enfants quand on était dépendant de notre milieu, de notre famille, etc. Et donc, il y a une confusion entre ces comportements qui sont extrêmement ancrés et le fait que ça ne soit que, et je mets vraiment des guillemets autour de « que » parce que vraiment, c'est quand même énorme, ça reste que des comportements et qu'un comportement, ça se change et que notre comportement n'a rien à voir avec notre identité profonde. Dans un thème, notre identité profonde, c'est notre soleil, entre autres. Mais si on doit en garder un, c'est le soleil, ce n'est pas le karma. c'est le soleil. Donc le karma c'est le point de départ mais qui n'a rien à voir avec notre identité. Et l'exemple que je donne souvent, que je développe dans l'épisode de podcast, je vais essayer de faire court mais il y aura la possibilité d'aller l'écouter, c'est je prends l'exemple du karma et du dharma comme étant pour nous françaises, d'avoir un karma français, langue française et un dharma du coup anglais. Donc c'est toujours un diamètre dans un thème et deux énergies, deux points qui se font face dans un thème sont diamétralement opposés dans tous les sens du terme. Donc c'est comme si on connaissait le noir par cœur et qu'on venait à prendre le blanc. Mais venir apprendre, ça veut bien dire ce que ça veut dire. C'est-à-dire qu'on ne sait pas faire à la base et qu'il y a tout le chemin d'apprentissage qui part de je ne sais pas que je ne sais pas. Donc on ne peut pas savoir ce qu'on ne sait pas. Ensuite, on se rend compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Donc on devient conscient qu'on ne sait pas. Ensuite, on sait qu'on sait. Donc là, on sait, mais ça nous demande encore beaucoup d'efforts conscients comme quand on vient d'apprendre à conduire. On sait conduire, mais on sait qu'on sait conduire. Il y a tous les efforts, les mains à 10h10, la vitesse, les rétroviseurs, tout. ça demande beaucoup d'efforts et à un moment donné on ne sait plus qu'on sait. Parce que ça devient totalement fluide. Donc c'est ce chemin-là qu'on va devoir faire, en partant non pas de zéro, mais de quelque chose d'extrêmement ancré. Donc l'image, c'est comme si la vie allait nous inviter à venir apprendre l'anglais alors qu'on est nés et qu'on a baigné dans le français. Et que quelque part, personne de nous ne se souvient comment on a appris à parler notre langue maternelle. On a toujours parlé. Aussi loin qu'on se souvienne, on a baigné dedans. On l'a entendu, on a parlé, on a appris à écrire, à lire. On s'en souvient, on a galéré, mais pas à parler. Et donc, c'est comme s'il fallait qu'on apprenne une autre langue en n'ayant quasiment pas conscience qu'il y en a d'autres. Il faut presque imaginer ça comme ça dans le karma dharma. Et donc, il faut venir apprendre une nouvelle langue, mais pas en partant d'une langue qu'on parle couramment et qui est absolument imbibée dans tout ce qu'on fait et qu'on confond avec notre identité. Genre, je suis française. Et en fait, non, je parle français, je possède la nationalité française, mais je suis Lucille Gastineau, tu es Tiffaine Gualda, et on peut vivre dans un autre pays, t'en es la preuve. Tu vis en Afrique, tu vis au Sénégal.

  • Speaker #0

    Encore pour quelques jours.

  • Speaker #1

    Encore pour quelques jours, bientôt tu pars en Afrique du Sud, si je ne me trompe pas. Mais tu es toujours toi, mais tu parles toujours français, mais peut-être pas tous les jours. Et donc, il y a cette confusion, mais c'est de cet ordre-là. et donc quand on commence à se retrouver parce que la vie va, puisque c'est ce qu'on a choisi comme chemin niveau, moi c'est la croyance que j'ai quand j'utilise l'astrologie, qu'on a un autre niveau choisi ce chemin là, on a choisi de venir apprendre l'anglais donc la vie tôt ou tard va nous amener, va nous confronter à ça et donc faut imaginer qu'on est muté en Angleterre du jour au lendemain et que d'un seul coup tout ce qu'on a connu jusque là ou en Afrique du Sud ou en Afrique du Sud effectivement dans un endroit où on parle anglais et qu'on va se retrouver du jour au lendemain ou quelque chose qui ne nous a jamais fait nous questionner mais vraiment on s'est jamais posé la question tout d'un coup devient problématique on se comprend plus Et il faut apprendre, mais avec un réflexe qui vient nous télescoper. Et d'où la difficulté de ne pas se confondre avec le chemin sur lequel on marche.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. J'aurais envie d'illustrer avec mon exemple et un de mes grands enjeux, qui est pour moi autour de la notion de people pleasing et de la notion de dire. Et pour moi, le bain un petit peu dans lequel j'ai baigné, c'était un... espèce de bain où je ne pouvais pas vraiment dire ce que je ressentais, ce qui était présent pour moi, exprimer mes besoins, etc. Et comme tu le dis, j'ai découvert à l'âge de, je ne sais plus, j'étais déjà au Sénégal, donc peut-être 23, 24 ans, la notion de people pleasing. Et ça a été vraiment un choc pour moi parce que je ne savais pas que c'était un comportement que j'avais mis en place et qui fait partie un peu des quatre grands réflexes de survie. On parle de flight, freeze, fight ou faune. Et faune, alors je ne sais pas quel mot ça aurait... la traduction littérale en français, mais c'est vraiment cette notion de plaire pour s'adapter à son environnement, pour se protéger. Et donc moi, c'est vraiment le grand mécanisme que j'ai mis en place. C'est ce que je connais de mieux, c'est comment est-ce que je m'adapte et comment est-ce que je me suradapte à mon environnement. Et ce que je viens apprendre, c'est l'honnêteté radicale, avec mon dharma en scorpion, ce que tu m'as appris aussi à travers mon thème. Donc lever tous les tabous, dire tous les interdits, vraiment apprendre à mettre les pieds dans le plat et à exprimer ... ma vérité et ce que je ressens et ce qui est juste pour moi. Et donc, c'est vraiment un chemin qui est difficile, qui est exigeant, qui demande une vigilance de tous les instants. Et tu vois, je me souviens, ça illustre aussi à travers ce que tu disais, il n'y a pas longtemps, je lisais un livre sur les liens d'attachement. Donc, c'est en anglais, ça s'appelle Attached. Je pense qu'il existe une traduction en français. Et en fait, moi, j'ai un attachement qui est anxieux. Et je lisais, si tu veux, il y a différents dialogues qui sont proposés en fonction des types d'attachement anxieux, évitant, sécure. Et quand je lisais ce qu'une personne qui a un attachement sécure pourrait dire dans tel ou tel type de situation, je me disais mais waouh, moi mon cerveau ne me propose pas du tout ces scripts-là. Je n'ai pas le scénario, ça n'est pas disponible pour moi, je ne sais même pas que ça existe. Je comprends quand je le lis que ce serait beaucoup plus efficace en termes de communication d'exprimer les choses de cette manière-là, mais mon cerveau qui est conditionné avec cet attachement anxieux, va me proposer un tout autre dialogue et un tout autre script possible.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un super exemple de le réflexe un peu automatique et le fait pour pouvoir apprendre quelque chose de nouveau, ça va demander un énorme effort conscient et de chaque instant. Et c'est super fatigant. Et c'est là où tout le travail de mettre en conscience ces enjeux inconscients va soutenir ce chemin-là. J'allais dire faciliter, mais non, soutenir, parce que ça reste difficile. Parce que si on a conscience de comment ça fonctionne, on va vraiment comprendre qu'à chaque fois, t'as beau avoir compris que la clé, c'était de parler anglais alors que ta langue natale, c'est le français. Tu le sais, tu l'as compris. Il peut te donner, je ne sais pas, un mot en anglais et il va quand même te venir en français. Mais c'est normal. C'est de l'ordre du réflexe et ça demande de travailler pour que ça devienne plus fluide et que peut-être jamais de notre vie, on parlera de manière aussi fluide. Et peut-être que jamais on construira vraiment complètement. des phrases dans une langue étrangère à notre langue maternelle, mais il faut vraiment se détacher d'une quête de perfection où dans l'idée, le côté karma-dharma, c'est qu'il vaut mieux être dans un dharma imparfait. et parler un anglais, baragouiner un anglais approximatif, que de continuer à parler un français impeccable. Parce que tu peux dégainer ton français le plus impeccable du monde en Angleterre, on ne va pas te comprendre. Alors que si tu butes sur les mots, que tu conjugues mal, et que tu as un accent frenchy si cute aux oreilles des Anglais, finalement, en fait, les portes vont beaucoup plus s'ouvrir. Mais il y a tout cet inconfort de se sentir incompétent, en panique, et comme tu dis, avec pas la case, et donc de devoir... créer cette case-là, de devoir venir vraiment apprendre de zéro quelque chose qui n'est pas dans notre logiciel de base. Souvent, je dis l'ordinateur, il n'est pas fait pour créer de la nouveauté, il est fait pour créer de la vraisemblance. Et c'est comme si on avait des logiciels installés, chacun, et si j'ai un logiciel de traitement de texte et qu'on me donne une image, moi, je vais tout de suite vouloir dire plein de choses sur cette photo. Mais à aucun moment, c'est concevable dans mon système qu'une image se modifie dans un logiciel de traitement de texte. Ça n'existe pas. Une image, c'est figé. point barre. Mais si je me mets à discuter avec quelqu'un qui a un logiciel de traitement d'image de base, il ne va pas du tout avoir de mots, mais il va tout de suite se dire « Ah, et si je mettais ça en noir et blanc, ça ferait quoi ? Et si je changeais ci et si je changeais ça ? » Et pareil, il ne peut pas imaginer qu'on peut mettre des mots autour d'une photo. Et après, ça s'apprend. Mais tout phénomène d'apprentissage demande un gros effort et il y a quelque chose de décourageant quand le réflexe revient encore et encore et encore et encore. Et le réflexe karmique, en plus, il vient quand on a peur, parce qu'il vient pour nous protéger. L'idée, c'est d'apprendre à être indulgent quand on se voit retomber dans ses réflexes et juste de se dire, oula, je dois être en panique là. Là, il y a des parts de moi qui doivent avoir peur parce que si je plonge comme ça dans mes réflexes de karma, dans mon automatisme, c'est que je suis en panique. Donc, on retourne se réfugier dans son armure qui nous a sauvés réellement. Mais à un moment donné, quand en 2025, la guerre sera peut-être numérique et pas à coup de flèche comme au Moyen-Âge, en fait, ton armure, elle te prive. de beaucoup plus de choses qu'elles ne te protègent. Mais il faut avoir de l'indulgence parce que quand une armure nous a réellement sauvé la vie, on n'en sort pas comme ça. On peut y aller petit bout par petit bout, enlever d'abord le gant et c'est là où il y a mon côté thérapeute des petits reins du quotidien. On enlève le gant, on n'enlève que le gant. On essaye juste avec le bout des doigts, le bout de la main. On se rassure et en fait, on est doux avec soi. Et ça, c'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Alors Lucine, tu parles beaucoup d'oser déborder qui l'on est. C'est le titre de ton podcast. ça déborde, c'est aussi le titre de ton accompagnement. osent déborder qui tu es. Selon toi, qu'est-ce qui empêche les gens d'oser déborder pleinement qui ils sont ? Et est-ce que toi, tu as toujours osé déborder qui tu es ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du tout. Je n'ai pas du tout toujours osé. Et même sur certains points, ça me challenge encore. Sur d'autres, il y a quelque chose de plus installé. Mais je suis encore beaucoup challengée. Moi, pour illustrer aussi de manière plus concrète, j'ai un chemin de vie où j'ai un karma de petite fille sage. J'ai un karma d'image sociale. Ou mon mode automatique, c'est de comprendre ce qu'on attend de moi pour y répondre de la manière la plus parfaite possible, ne pas me tromper, ne pas décevoir, mais pas dans ce côté comme toi de plaire et d'encaisser. Parce que c'est surtout ça ton mécanisme, c'est d'encaisser même quand ce n'est pas OK et de sourire. Moi, ça va être de vouloir avoir raison, de vouloir ne pas me tromper, de maîtriser et d'être assez lisse. La petite fille modèle que j'ai incarnée longtemps. J'étais très bonne à l'école, dans les premières de ma classe, j'avais un comportement irréprochable, j'ai pas fait de crise d'adolescence. Voilà, j'étais lisse, j'étais parfaite. Et puis j'ai commencé à être pas très bien. Et j'ai commencé à avoir un thérapeute qui lui-même maniait l'astrologie, qui m'a d'ailleurs formée par la suite, Yann Canot pour le citer. Et il commence à me décrire en fait tous les comportements de ce karma, où je me reconnais alors là sans problème, mais comme étant une vérité sur qui je suis profondément. Et là, il a commencé à m'expliquer qu'en fait, ce qui m'appelait, c'est le signe qui est en face. Et que ce signe-là parle de beaucoup plus de légèreté, de spontanéité, d'apprendre par l'expérimentation, et certainement pas comme un rat de bibliothèque en voulant tout connaître par cœur, mais d'être aussi dans cette spontanéité-là, dans cette légèreté, d'avoir quelque chose de beaucoup plus papillonnant, de dire oui à tout, que ma grande phrase à moi c'est « et pourquoi pas ? Allez, pourquoi pas ? » Quand toi, ta grande phrase à toi c'est « plus jamais ça, plus jamais » en fait. Je vais dénoncer, je vais te faire sortir du tabou. « Plus jamais ça » . Moi, c'est...

  • Speaker #0

    Why not ? Allez ! Mais c'est hyper dur pour moi. Ça paraît plus léger parce que c'est un signe d'air. Les dharmas d'air paraissent plus légers. Mais vu d'où je viens, c'est extrêmement challengeant. Parce que moi, plus jamais ça, toi c'est ton dharma, mais moi il y a la moitié de mon thème en Scorpion. Donc moi c'est ma base, je n'ai aucun problème avec ça. Par contre, être dans quelque chose de plus en surface, de plus léger, de plus spontané, c'est hyper challengeant. Donc souvent on se dit, le thème de l'autre, il est quand même plus cool. Mais en fait, de l'intérieur, on est tous dans nos enjeux, on est tous très, très confrontés. Donc, ça m'a demandé de dépasser énormément de loyauté familiale parce qu'on est tous pétris de ça. Mais en plus, mon karma est aussi un karma de loyauté familiale. Donc, c'est quelque chose d'extrêmement ancré. Et je crois que les premiers actes d'appropriation et de rébellion, parce qu'en vrai, derrière la petite Phyllis que j'étais, je crois qu'il y a une vraie rebelle et une vraie originale. Tu vois, je continue parfois de me voir, parce que c'est mon réflexe, assez classique. Et ça fait hurler de rire les gens qui me connaissent qui disent « mais t'es tout ce que tu veux sauf classique » . Mais moi, je me trouve normale, classique. Je ne suis pas d'autres mots. Alors qu'en fait, je suis hyper atypique, hyper hyper atypique de plein de points, tout en étant l'impression d'être hyper normale. Et donc, tout ça, ça a demandé à mûrir, ça a demandé d'oser, parce qu'on en est tous là en fait, libérer la petite fille qui est face à ses parents. Et je crois que mes premiers actes ont été les piercings et les tatouages que je continue à avoir. Et à multiplier, je viens de me faire un très gros tatouage sur la cuisse, le plus gros pour l'instant que j'ai. Et voilà, et malgré tout, je l'ai mis sur Instagram. Je sais que ma mère l'a vu, par exemple, mais je sais que mon père n'est pas du tout là-dessus, que je vais me retrouver en vacances avec lui cet été. Et je sens qu'une part de moi se dit, mon père va encore me dire, « Oh non, qu'est-ce que t'as encore fait ? » Parce que l'image de la petite fille parfaite s'effrite un peu plus à chaque fois. Et toute la difficulté d'accepter de devenir une adulte et de me détacher de ça, et d'accepter de décevoir mon père potentiellement. de le faire quand même parce que ça a du sens pour moi. Et tout ça, c'est vraiment un travail de chaque instant. Et pour oser déborder qui on est, il faut réussir à s'affranchir des projections que les autres ont sur nous et d'être indulgent. Souvent, je dis que le meilleur moyen, c'est de commencer par poser ses peurs dans une discussion et d'accepter que les autres aient des projections sur nous sans les prendre comme étant une vérité. Mais moi, si on vient me dire... Mais t'es ridicule en fait dans ta caravane, on dirait une bohémienne, avec ton astrologie et tes oracles et tes encens et tes machins. Je dirais ouais, bah ouais en fait. Oui, sûrement. Sûrement que c'est ridicule. Peut-être, peut-être que c'est des conneries. Peut-être que c'est pas vrai tout ça. Mais en tout cas, moi ça donne du sens à ce que je fais. Ça donne du sens à ma vie. Ça m'aide à donner du sens aussi aux autres. Et si quelqu'un pense ça, bah qu'il pense ça. Et ça c'est une clé qui libère en acceptant la projection, sans pour autant se dire, oh merde, de se remettre en question en disant Est-ce que je suis cette personne qu'on décrit ou pas ? Et de réussir à accepter de décevoir, de mettre les autres en colère, de les frustrer, et d'être soi-même non-déplaise. Et je crois que là où je déborde le plus, c'est d'avoir totalement lâché, et c'est vrai que l'astrologie m'a un peu aidée, j'aime bien donner ces petits exemples rigolos, Mercure, c'est la planète de la communication. Et chez moi, Mercure est en bélier. Donc clairement, sur le papier, je n'aurais pas choisi ce placement, parce que ce n'est pas celui que je préfère. Et en même temps... L'énergie du bélier, c'est une énergie de feu, c'est une énergie rentre-dedans, c'est une énergie cache, c'est une énergie qui va vite, qui va fort. Donc je parle vite, fort, trop, trop vite. Je coupe la parole, je dis énormément de gros mots, je dis les choses telles qu'elles viennent, avec parfois très peu de tact. Et c'est assez déstabilisant et j'ai longtemps essayé de contenir mon langage, de parler moins vite, d'avoir moins de gros mots. Et en fait, plus je fais ça, plus je me coupe de qui je suis et finalement, plus je suis tournée vers moi, plus je me coupe des autres. Et dans mon accompagnement particulièrement, c'était impossible. Je ne pouvais pas continuer à me contenir. J'étais obligée de déborder qui j'étais parce que je n'étais pas bonne. Parce que j'étais tournée vers moi au lieu d'être tournée vers l'autre. Et énergétiquement, c'est comme si je levais un panneau entre nous deux parce que j'étais trop occupée à l'image que j'allais renvoyer. Parce que quand même, on n'attend pas d'une thérapeute qui a dit qu'elle n'en a rien à foutre ou qu'il faut en avoir rien à foutre. Mais moi, je parle comme ça. et en fait plus je me suis libérée de ça pas comme un étendard non plus, mais juste de laisser exister ce qui vient, les gens le remarquent à peine. S'ils doivent me décrire, ce n'est même pas ça qu'ils disent. Et ça devient même un peu une rigolade où on m'offre des tasses avec putain, merde et des choses un peu comme ça qui sont des clins d'œil. Et voilà, j'apprends, grâce à ce que je connais de mon thème, à déborder. Et c'est ça que je transmets aux gens où je leur apprends qui ils sont pour, en fait, ce qui coûte pour moi le plus d'énergie à chacun, c'est l'énergie. qu'on utilise sans s'en rendre compte à se contenir. Et en fait, quand on arrête de se contenir et qu'on déborde, eh bien, toute cette énergie qu'on récupère, on peut la mettre à des endroits qui ont tellement plus de sens.

  • Speaker #1

    Oui, j'adore ce que tu dis. Et puis aussi, pour moi, c'est vraiment ce qui permet aux personnes qui raisonnent avec nous de nous trouver. Tu vois, tu parlais tout à l'heure des personnes pour qui, peut-être que ça ne va pas raisonner, ta manière d'accompagner, etc. Et c'est parfait. Et peut-être que dans leur monde, ça fait sens avec qui ils sont, ce qui les intéresse dans la vie, leurs valeurs, etc. Et en même temps, le fait que toi, tu t'autorises à pleinement déborder ce que tu es, ça permet aux personnes qui se sentent appelées par cette thérapie des profondeurs, qui se sentent appelées par ton côté, justement, cash, franc-parler, qui débordent ce qu'elle est, parce que peut-être que c'est justement des personnes qui ont de la difficulté à déborder qui elles sont. Et donc, c'est aussi pour moi, justement, ce qui te permet de venir te mettre en connexion avec des personnes qui vont entrer en résonance avec la personne que tu es. Il y a une question que j'ai envie de te poser, Lucille, parmi les outils que tu utilises. Donc, tu as parlé tout à l'heure de la notion de loyauté, de s'affranchir de loyauté familiale, parfois sociétale, parfois même transgénérationnelle. Et il y a un outil que tu utilises, auquel tu t'es formée récemment, que j'adore, qui est l'outil des constellations familiales, que j'ai eu l'occasion d'expérimenter avec toi, que j'avais aussi expérimenté à travers d'autres systémies auparavant. C'est quelque chose dont je n'ai pas encore parlé sur le podcast. Est-ce que tu voudrais bien nous expliquer qu'est-ce que c'est et en quoi est-ce que cet outil-là peut nous permettre aussi justement de nous affranchir de certaines loyautés pour pouvoir oser déborder qui l'on est ?

  • Speaker #0

    Oui, alors les constellations familiales, c'est un outil. Alors effectivement, on peut faire des constellations avec des systémies familiales ou avec des systémies de valeur, des systémies quantiques. Il peut y avoir plein de choses, mais le principe est toujours le même, c'est juste que ça ne va pas être le même axe. Pour moi, le principe des constellations... c'est de pouvoir, alors déjà c'est un outil pour moi énergétique et corporel c'est pas mental il peut y avoir de l'émotion mais c'est pas un outil émotionnel en soi je vois plus l'hypnose comme un outil plus émotionnel les constellations familiales c'est vraiment un outil qui passe par le corps et par l'énergie donc on va ressentir dans le corps si la situation on est à l'aise dedans ou pas et parfois c'est pas si simple de conscientiser Oui. Comment on se sent à l'intérieur d'un système ? Et donc l'idée en fait c'est de prendre, alors moi j'utilise soit des petits playmobiles, quand je sens que c'est juste, qu'il y ait une certaine forme de figuration, des bonhommes avec des yeux, avec des bras, qu'on peut mettre face à face, dos à dos. Parfois j'utilise des objets où ça va être beaucoup plus symbolique que figuratif, donc j'ai des pierres, des coquillages, des pièces de monnaie, des clés, des cadenas, enfin voilà, peu importe, on pourrait même prendre un crayon, n'importe quoi en fait, un objet. qui concrètement va nous permettre de mettre en 3D une situation. Donc si on prend un enjeu de famille, que je ne sais pas, on ne trouve pas sa place dans son couple, et bien peut-être qu'au regard de ce qui a été dit, je vais peut-être placer le conjoint ou la conjointe, de voir déjà comment on se positionne l'un par rapport à l'autre, puis peut-être de rajouter le couple familial, le couple parental, de ce qu'on a pu voir. Ou parfois de venir un peu mettre comme ça les parents et de voir que On pourrait être surpris de se retrouver à placer les parents entre nous et notre conjoint. Et de se dire, waouh, et de visualiser que ça prend cette forme-là concrète. En fait, ça fait des grandes prises de conscience et on le sent. Alors, c'est vraiment un outil étonnant parce que souvent, les gens pleurent. C'est vrai que moi, j'ai tendance, je pense, à autoriser ça. Donc, les gens pleurent beaucoup. Mais d'être en train de pleurer face à une planche de bois sur laquelle il y a trois plis mobiles de poser et dire, je ne comprends pas ce qui se passe. Et j'aime bien utiliser cet outil aussi à l'aveugle. pour que justement le mental lâche et de faire fermer les yeux à la personne et de positionner, de bouger en fait le système pour que la personne ressente et quand c'est positionné comme ça, mais sans savoir ce que c'est que ce comme ça, comment tu te sens ? Et comme ça ? Et comme ça ? Et il y a des grandes différences. D'un seul coup, la personne, je ne lui ai pas encore dit que j'avais bougé, que déjà elle me dit « Oh, ça s'alourdit ! » ou « Oh là là, ça va mieux, je respire ! » et je n'ai pas encore dit que j'avais bougé des choses. Donc il y a vraiment... Alors moi j'aime bien dire que c'est magique, il y a sûrement des explications. Mais moi, j'aime bien voir les choses sous le prisme de la magie. Et en fait, en constellation familiale, on parle du champ qui sait. Le champ, c'est H-A-M-P-S, pas le champ de chanter. C'est un peu le champ d'information inconsciente qui baigne dans l'inconscient collectif, dans l'inconscient de chacun, dans l'inconscient collectif global, j'ai envie de dire, mais aussi dans l'inconscient de la famille. Et quand on pose une constellation familiale, c'est comme si on ouvrait le champ de l'inconscient familial. Et c'est comme si les informations se matérialisaient. mais énergétiquement. Et donc, quand on peut se placer dans une constellation face à quelqu'un, par exemple face à un parent, en lui disant, je sais pas, dans le cas d'une enfance difficile, de pouvoir dire à son parent, c'est pas au caisse que t'as fait en fait, c'est les grands qui s'occupent des petits, c'était à toi de me protéger, des choses comme ça, c'est hallucinant la libération qu'il peut y avoir sans avoir même besoin d'avoir cette conversation, ça peut très bien intervenir avec un ancêtre. auquel on va être relié dans le côté transgénérationnel qui est décédé, ou même un parent qui serait décédé, ou un parent vivant avec qui on n'aura pas forcément la nécessité d'avoir cette conversation. Et en fait, ce que cet outil vient faire, c'est que énergétiquement, ça vient faire bouger des choses parce qu'on s'autorise à poser des mots, parce qu'on s'autorise à vraiment imaginer qu'on parle à la personne. Et le cerveau ne fait pas tant la différence entre la réalité et ce qui se passe. Et à partir du moment où la pensée se forme et qu'il y a un ressenti qui va avec, alors en fait Le corps s'apaise, et parce que le corps s'apaise, la pensée s'apaise, et en fait, on s'apaise par rapport à ce sujet-là. Et le fait que nos champs énergétiques s'apaisent de cette tension-là, parce qu'elle a été dite d'une manière bien précise, avec des phrases réparatrices, il y a tout un protocole avec la constellation familiale, et bien parfois, on va constater, en étant les premiers surpris, que... On va recevoir un message de cette personne ou un comportement va être différent sans qu'il y ait eu d'interaction parce que c'est dans les champs énergétiques que des choses ont bougé. Et souvent, on voudrait que les choses bougent à l'extérieur, que les autres changent, soient plus doux, plus compréhensifs, plus communiquants, plus ci, moins ça. Et en réalité, c'est quand on se dit « Bon, OK, j'ai compris que ça ne marchera pas, je vais moins m'occuper de mes dossiers. » Et là, d'un seul coup, parce qu'on se recentre sur toi, parce qu'on resserre le focus, on se met à changer même énergétiquement Et les comportements des autres se modifient par résonance. Et ce qu'on n'attendait plus se produit parce qu'en fait, on se l'est offert tout seul. C'est comme ça que ça fonctionne. Et pour moi, la constellation familiale vient aider dans les loyautés familiales qui parfois vont carrément prendre forme sous forme d'un placement particulier avec des petits Playmobil sur une planche.

  • Speaker #1

    Magique. Et pour l'avoir vécu à tes côtés, c'est vraiment très puissant. Et je confirme que c'est en faisant ce shift à l'intérieur de soi. C'est nous-mêmes qui bougeons énergétiquement. on reçoit effectivement, et ça m'est arrivé aussi dans la foulée quelques jours plus tard, un message d'un parent, de quelqu'un dont on n'attendait plus forcément que ça vienne de sa part. Et c'est fascinant de voir qu'à partir du moment où nous, on bouge, ça fait bouger en réalité tout le système. Et c'est bien toute l'approche aussi de ces systémies et de ces constellations familiales, c'est nous ne sommes pas des individus isolés, nous sommes des individus au sein d'un système. Et donc le travail que l'on fait sur nous, ça vient... bouger, ça vient réparer même parfois le système en entier et c'est assez magique de le constater. Merci Lucie.

  • Speaker #0

    Et même au-delà de sa propre famille, ça vient même parfois, dans l'inconscient collectif, poser une nouveauté. Poser une nouveauté de ses possibles aussi comme ça et ça fait des grandes grandes libérations.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive déjà à la fin de cet épisode. Il y a une dernière question que j'aurais envie de te poser. Pour les personnes qui nous écoutent, alors on a un petit peu cette même ligne conductrice, toi et moi. Chez moi, ça passe par oser l'aventure d'être soi. Chez toi, ça passe par oser déborder qui l'on est. Je pense que ça renvoie vraiment à une même intention, qui est vraiment d'exprimer profondément ce que l'on est et d'oser l'exprimer dans toutes les sphères de sa vie, que ce soit relationnel, que ce soit professionnel, etc. Qu'est-ce que tu dirais à une personne qui nous écoute ? qui s'est peut-être reconnue dans certains partages qu'on a faits toutes les deux, qui aspire à laisser s'exprimer ce qui est pleinement vivant en elle, à lâcher ce qu'elle contient pour déborder qui elle est, mais qui peut-être n'ose pas. Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'aurais envie de dire que déjà, l'idée, c'est de commencer petit. C'est-à-dire que si tu sens qu'il y a quelque chose que tu retiens, que tu n'oses pas déborder, et qu'il y a des grandes choses que tu voudrais changer dans ta vie, mais que ça te confronte et que ça te fait peur, dans un premier temps, expérimente-toi, essaye-toi, ose, sur quelque chose de pas trop engageant, pour pouvoir te montrer qu'en fait, ça va se passer mieux que tu penses, qu'on se fait un monde avant, puis finalement, quand ça arrive, c'est genre, c'était que ça ? Ben, si j'avais su, j'aurais fait ça avant. Et en fait, plus on va s'offrir ces petits moments-là, plus on va encoder à l'intérieur de nous qu'en fait, on est capable, que ça peut être autrement. Et qu'il y a tout un potentiel. Donc déjà, dans des choses très concrètes et qui ont l'air peut-être anodines, je pense à une cliente que j'avais accompagnée, qui avait un enjeu avec beaucoup d'immobilisme et beaucoup d'avoir besoin d'être dans des zones rassurantes, connues, et qui avait un chemin à vraiment tout déconstruire pour tout reconstruire. Elle était en sévère burn-out. Donc l'idée, c'était qu'elle change de boulot ou qu'elle change les choses au travail. Mais ça ne pouvait pas en fait durer comme ça. Et souvent, ça, ça peut être un conseil aussi, souvent, quand je dis aux gens qu'est-ce qui vous amène, en gros, c'est de moins en moins, mais souvent, quand même, on me dit, je voudrais que vous me remettiez d'aplomb pour que je puisse reprendre comme avant. Et le comme avant, c'est ça qui t'a amené là. Donc, on va prendre un abonnement, si tu veux, parce que si tu veux qu'on te ramène à ce que t'étais avant, les mêmes causes ayant les mêmes conséquences, il va se passer la même chose. Donc, moi, c'est pas ça que je vais faire. Je vais t'apprendre à faire autrement. Et parfois, on peut tout changer sans rien changer. Et il y a un petit épisode, si vous voulez chercher, où en fait, tout change, mais rien ne change. Et parfois, on n'a pas besoin de tout changer à l'extérieur à partir du moment où tout a changé à l'intérieur. Donc en gros, elle, elle avait soit à changer de boulot. mais en ayant compris les enjeux pour ne pas recommencer la même chose ailleurs, soit à modifier ce qui se passait au sein de son travail. Mais c'est des enjeux énormes, surtout quand on est en burn-out et que c'est la cause du malaise. J'ai commencé par lui faire changer de place sur le parking quand elle allait faire ses courses. Je vais dire une bêtise, je ne me souviens plus, mais elle se garait toujours sur l'extrémité la plus à droite du parking. Je lui ai dit d'aller se garer à gauche. Les premières fois, elle a pleuré, elle n'a pas réussi. Elle s'est sentie tellement nulle qu'elle n'est même pas allée faire ses courses. et c'est là où L'une des clés, c'est de développer de l'indulgence, de comprendre que quand on fait ça, en fait, on n'est pas ridicule et que oui, si on prend la situation, ça, t'as changé ta voiture de place, c'était pas un monde. Bien sûr que non, si on prend les faits, c'est pas un monde, mais les faits sont neutres. Ça, c'est une phrase que je dis tout le temps. Est-ce que ça vient activer chez elle ? Ça, c'est pas anodin, c'est ultra profond et c'était un de ses enjeux les plus profonds. Donc, l'idée, c'est d'arrêter de se dire qu'on est ridicule et de voir que vraiment, quand on est en proie à des trucs comme ça, qu'on l'est ridicule, c'est que Il y a un sacré morceau qui est en train de s'activer. Et par pitié, soyez indulgents avec vous quand vous vous prenez en flagrant délit de ça. Parce que vraiment, ça peut tout changer. Et à force, elle a fini par le faire. Et ça, du coup, elle s'est rendue compte qu'en fait, ça ne changeait pas grand-chose. Et qu'en fait, même en modifiant des choses, sa vie ne s'écroulait pas. Et elle a pu petit à petit. Et au final, elle n'a même pas quitté son boulot. Elle a réussi à faire bouger les choses à l'intérieur. Et vraiment, l'indulgence, c'est une des plus grandes clés,

  • Speaker #1

    je trouve vraiment j'adore et le fait aussi vraiment d'y aller par petit pas pour sentir qu'on est en sécurité en fait à chaque étape et de se dire c'est ok et je peux aller chercher petit à petit l'étape d'après.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros c'est comme s'il y avait une plaie immense que vous avez protégée par un gant et une fois que vous vous en rendez compte c'est comme si vous mettiez du sel et du citron et que vous vous appuyez dans votre plaie comme pour vous punir parce qu'il y a aussi un autre enjeu, je vais pas trop rentrer dedans mais je vous inviterai à écouter l'épisode qui s'appelle le complexe d'Oélix dans mes épisodes de podcast qui parle de la lune noire dont j'ai parlé vite fait au début. Où l'enjeu de la lune noire, c'est une zone où on se sent vide et où on ne se croit pas digne. Et où on a des grandes indignités qui montent, mais c'est absolument pas conscient. Et où on pense qu'on ne reçoit pas de l'extérieur parce qu'on ne mérite pas. Et toute la clé, c'est de se l'offrir soi. Parce que profondément, on a le droit. Et en fait, c'est au moment où on se l'offre à soi que l'extérieur commence à nous le donner. Parce qu'on a fait le chemin à l'intérieur. Ça, c'est plutôt la lune noire. et tout le complexe d'Obélix qui, pour faire très très simple, très court, rêve de la potion magique, alors qu'en réalité... si vraiment il voulait de la potion magique Obélix il pourrait aller se servir. Personne peut rien. Lui il va dire que c'est panoramique c'est dans la vie, il a des panoramiques on a tous des preuves que la vie nous a empêchés et c'est vrai, c'est vrai, des panoramiques on en a tous et on peut prouver que vraiment la vie nous empêche. Mais la seule personne qui se dresse réellement entre la potion magique et Obélix, c'est Obélix lui-même. Parce qu'il pense qu'il a pas le droit, donc il attend qu'on l'autorise En fait, il veut pas la potion magique. il rêve du moment où on va l'autoriser et où il se sentira enfin digne parce que l'extérieur lui dira ok c'est bon, t'as assez payé pour la bêtise que t'as fait quand t'étais gamin, t'as le droit. Alors que le nom de panoramique c'est pour le protéger et puis surtout il fantasme quelque chose dont il n'a pas besoin. Et dans cet endroit où on est le plus vide et ce qui nous manque le plus dans notre vie entendez bien que c'est l'endroit où on est le plus rempli en potentiel et c'est pour ça qu'on le reçoit pas. Parce qu'on est venu pour le créer pour se le donner parce qu'on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    et pour se l'autoriser soi-même Merci Lucille. Merci infiniment pour notre échange. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui ont envie de découvrir ton univers et de plonger dans leur profondeur ?

  • Speaker #0

    Eh bien, on peut me retrouver sur Instagram. Ma page s'appelle L'oreille et la plume. Il y a un petit fond vert avec une petite méduse parce que voilà, si vous découvrez mon univers, il y a tout un enjeu avec la méduse. Donc L'oreille et la plume sur Instagram, c'est là où je suis le plus présente. J'ai un podcast aussi qui s'appelle Ça déborde avec un épisode chaque semaine. Et puis, si ça vous a parlé, si vous avez envie d'en savoir. Plus, sur mon Instagram, il y a la possibilité de réserver, il y a un calendrier en ligne, pour réserver une séance découverte pour que je puisse expliquer plus ce qui se passe, comment on travaille. J'ai un accompagnement qui s'appelle « Ose déborder qui tu es » , qui inclut un peu tout ce que j'ai vu là, le thème, l'hypnose, les constellations, au fur et à mesure de tout ce qu'il y a besoin. Donc voilà comment on peut me retrouver.

  • Speaker #1

    Merci Lucille et merci pour ce chemin qu'on parcourt ensemble. C'est vraiment précieux pour moi et tu as été... Ces derniers mois, ça a été vraiment très précieux pour moi de pouvoir faire ce chemin à tes côtés. Et je recommande vraiment aux personnes qui nous écoutent et qui se disent « Oh là là, ça m'a parlé, j'ai envie de plonger dans la même profondeur » . Voilà, tu as cette pluridisciplinarité aussi à travers tous les outils que tu utilises. Mais au-delà des outils, c'est vraiment ta manière d'être, c'est vraiment ta qualité de présence, c'est vraiment ta qualité d'écoute et ta capacité, comme tu le disais tout à l'heure, à vraiment aller lire entre les lignes et entendre ce que l'on ne dit pas qui rend. aussi l'espace que tu crées aussi profond et aussi puissant. Merci infiniment pour ce chemin ensemble et pour ta présence aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi de m'avoir accueillie. Merci de m'avoir fait confiance et de plonger avec moi dans tes profondeurs. Merci aussi pour tout ce que tu m'apportes. Je trouve hyper riche qu'on soit ensemble, chacune d'un côté de la barrière, en même temps, à s'apporter mutuellement ce qu'on a à s'apporter. C'est hyper précieux et merci beaucoup pour cet espace où j'ai pu parler de mon travail et de ma manière de faire.

  • Speaker #1

    Avec joie. A très bientôt, Lucie.

  • Speaker #0

    A très bientôt, merci Tiffen.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également monter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

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Description

Dans cet épisode je reçois la pétillante Lucille Gastineau, thérapeute des profondeurs, qui s’appuie sur différents outils comme l'astrologie, les constellations familiales et l'hypnose pour amener chacun à identifier ses enjeux inconscients et à transformer le plomb de son histoire en or. Ensemble nous explorons en quoi les comportements qui nous ont sauvé hier sont ceux qui nous intoxiquent aujourd’hui et comme s’en libérer pour oser déborder pleinement qui l’on est.


Une invitation à s’affranchir de certaines mémoires, loyautés ou mécanismes de protection, à libérer les émotions cristallisées et à assumer pleinement qui l’on est, dans ses reliefs et ses aspérités. 



Retrouver Lucille :

Instagram : https://www.instagram.com/l_oreille_et_la_plume/


Son site : https://www.lucillegastineau.fr/


Les épisodes de son podcast mentionnés :


#72 - Tu n’es pas le chemin sur lequel tu marches

https://open.spotify.com/episode/4uRaZHFiELV6hXgdb83tBw?si=MYOJj38rT4u4bgZjU_dkyw

#18 - le complexe d’Obelix

https://open.spotify.com/episode/5bEvS9sngBdN9nVgk5frBR?si=vRcnZKPGTz6jFnl2OB4k7g



Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/

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→ 16 clés pour concilier impact, prospérité et écologie personnelle + 64 questions puissantes à se poser (ou à vos clientes) pour prospérer sans s’épuiser 


Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui j'ai l'immense joie d'accueillir à mon micro Lucille Gastineau pour une conversation où on va parler ensemble de plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'en est. Bonjour Lucille, bienvenue sur le podcast, merci pour ta présence.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir, je suis ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Alors Lucille, on s'est rencontré, toi et moi, il y a quelques années, à l'époque... où je démarrais tout juste mon activité. J'étais installée en Bretagne pour une courte période avant de pouvoir retrouver le continent africain. Et à l'époque, j'avais donné une conférence qui était sur le syndrome de l'imposteur à laquelle tu avais assisté. Et ça a été comme une évidence. Tu es venue me voir à la fin de cette conférence. Il y a eu un coup de cœur réciproque. Et depuis, on a continué à se suivre, à suivre un petit peu chacune nos actualités. Et on a la chance de collaborer ensemble depuis ces derniers mois. Une collaboration, on pourrait dire d'ailleurs. entremêlée puisque tu as rejoint Entreprend durablement qui est mon programme pour les femmes qui veulent concilier l'impact, la prospérité économique et l'écologie personnelle. Puis tu as enchaîné sur le Mastermind Expansion et moi en parallèle, j'ai plongé dans la thérapie des profondeurs à tes côtés et ça me tenait à cœur de pouvoir t'inviter aujourd'hui sur le podcast pour que tu puisses... parler de cette thérapie, de ta manière aussi d'accompagner que je trouve vraiment singulière et merveilleuse et très profonde. Je suis vraiment ravie et honorée de t'accueillir aujourd'hui sur le podcast. Est-ce que pour commencer, tu veux bien peut-être te présenter avec tes mots et nous partager de quelle manière est-ce que tu contribues justement à travers cette thérapie des profondeurs ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Tiffaine pour cette introduction et ces souvenirs de notre rencontre qui a été brève mais qui, je suis d'accord avec toi... à ancrer quelque chose entre nous, à tisser un vrai lien entre nous. Et malgré les kilomètres qui nous séparent, il y a vraiment un lien. Et c'est un plaisir pour moi de collaborer avec toi depuis plusieurs mois dans les deux sens. Alors, pour répondre à ta question, du coup, comment je contribue à ma manière ? Alors du coup, moi, je suis astrothérapeute, entre autres. C'est mon outil principal, c'est pour ça que je dis astrothérapeute. Je fais de l'accompagnement thérapeutique depuis 2021. C'était suite à une reconversion, j'étais assistante commerciale avant. Mais dans les faits, j'ai toujours été la thérapeute de mes amis, celle vers qui on se tourne, celle à qui on se confie, même des inconnus en soirée. Un coup dans le nez, c'était à moi qu'ils venaient parler. J'ai toujours manié les profondeurs sans le savoir parce que ça fait tellement partie de qui je suis que c'est comme une évidence. Et les évidences font partie de mon cheval de bataille, un peu. Si je devais garder qu'un seul axe, souvent je dis que ce serait celui-là. parce que quand c'est trop évident, quand on a le nez trop près, on ne voit pas. Et donc, je ne m'étais pas forcément rendue compte que ça pouvait être un métier, que c'était quelque chose que je maniais, que les autres ne maniaient pas forcément, que ça aidait les gens autour de moi. Et puis, jusqu'au moment où je me suis sentie mal dans mon boulot, j'ai fait un bilan de compétences où quasiment à la fin, la dame m'a dit mais qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes faite pour être accompagnante. Alors, c'était soit accompagnante dans la thérapie, soit pédagogique. Et ça a été pour le coup une évidence, mais dans le bon sens du terme. parce que je l'ai mis en pratique et que j'ai mis des mots dessus et que c'est devenu réel, que vraiment c'était le côté thérapeutique. Mais malgré tout, je pense que je manie beaucoup la pédagogie parce que je suis quelqu'un qui vulgarise beaucoup et notamment l'astrologie qui est quand même assez complexe à avaler. Et je trouve que ça donne tellement de clés pour plonger dans ces profondeurs, pour plonger dans ces enjeux inconscients, que c'est vraiment un outil incroyable mais qui n'est pas si simple à appréhender. Et je crois que j'arrive bien à le transmettre aussi avec ce côté... pédagogue que je peux avoir avec un côté vulgarisatrice et j'aime bien accompagner de manière concrète et je pense que mon impact il se joue là dedans c'est à dire qu'à la fois je sais créer des espaces où les gens peuvent venir se déposer en toute confiance travaille dans une petite caravane que j'ai retapé que j'adore mon petit cocon et souvent les gens à peine il s'assoit et ils se mettent à pleurer en disant je vais pas réussir à me retenir comme si l'énergie du lieu était vraiment Je ne sais pas, ça doit être énergétique, ça se sent qu'il y a un accueil inconditionnel de tout, des larmes, de la colère, de la honte, tout est accueilli dans cet espace-là. Donc voilà, j'ai à cœur d'offrir un espace d'accueil comme ça. de pouvoir plonger dans ces profondeurs pour venir se défaire un peu des liens à notre passé, à notre histoire, parfois des liens transgénérationnels, pour pouvoir récupérer de l'énergie, couper un peu toutes ces loyautés et réussir à déborder qui en est, comme je dis souvent. Donc voilà comment j'aime travailler et je travaille beaucoup autour de l'astrologie, même si j'ai aussi d'autres outils.

  • Speaker #0

    Magique, alors on va plonger justement à travers l'épisode dans ta façon d'accompagner. Déjà, moi j'aimerais revenir sur ce nom, la thérapie des profondeurs, parce que ça m'a tout de suite interpellée quand je t'ai entendu en parler. Je suis aussi une femme des profondeurs, j'adore pouvoir interagir, tu vois, à ce niveau justement de profondeur, de lien avec les personnes, et donc ça m'a tout de suite interpellée. Et la question que j'aurais envie de te poser, c'est est-ce que c'est toi qui l'as appelée comme ça ? Est-ce que c'est une forme de thérapie qui existe ? Qu'est-ce que toi tu mets derrière ? En tout cas, tu as déjà commencé à nous donner quelques indications. Et qu'est-ce qui fait pour toi l'essence vraiment de la thérapie des profondeurs ? Et je pense aussi que parfois, ça peut être un mot qui fait peur pour les personnes. De dire, oh là là, je vais plonger, je ne sais pas jusqu'où Lucille va m'amener, ou qu'est-ce que je vais découvrir dans mes profondeurs. Est-ce que tu pourrais nous indiquer un petit peu à la fois qu'est-ce que c'est, et en même temps peut-être rassurer, tu vois, les personnes qui se sentent appelées par ce genre d'espace, mais qui pourraient avoir un peu peur de ce qu'elles vont y trouver ?

  • Speaker #1

    Merci pour ta question. Alors la thérapie des profondeurs en tant que telle, je ne crois pas que ça existe. Je ne dois pas être la seule à manier ces mots-là, mais c'est un peu à force en fait. Je peux avoir un petit côté comme ça, léger, parce que j'ai de l'humour, parce que j'amène les choses parfois avec, j'allais dire à la rigolade, mais non, parce que c'est sérieux, mais je peux amener de la légèreté. Quand j'accompagne les gens, il y a de l'émotion, il y a des larmes.

  • Speaker #0

    On rigole.

  • Speaker #1

    Ouais, mais on rigole. Exactement, on rigole. Et parfois, j'ai proposé des espaces plus légers, des espaces de cercle de parole, mais plus en mode développement personnel. Pas forcément pour des gens qui étaient vraiment dans une démarche de thérapie. Et en fait, je me rends compte que malgré moi, dès que j'ouvre un espace, ou même dès que je parle avec quelqu'un, en fait, ça plonge presque tout seul dans les profondeurs. Et du coup, j'ai commencé à dire un peu comme ça, avec une amie qui est un peu thérapeute aussi, et qui a un peu ce truc-là, où on s'est souvent dit, mais nous, on est des thérapeutes des profondeurs. Nous, on n'est pas faites pour travailler sur la strata. superficiel, enfin de surface et il n'y a absolument rien de péjoratif dans le côté superficiel. C'est vraiment que je le veuille ou non, pratiquement, j'emmène en fait les gens, malgré moi presque, dans les profondeurs. Mais sans même m'en rendre compte parce que ce que les gens appellent les profondeurs, je crois que c'est mon état dans lequel je baigne en fait naturellement, donc de pas forcément me rendre compte que ça peut faire peur. Je m'en suis rendue compte relativement tard, malgré tout, dans ma manière d'accompagner que le côté Merci. Moi, je plonge tellement dans mes profondeurs que parfois, j'oublie. Ça peut faire peur et que c'est une démarche qui fait peur. Alors, comment je rassure les gens ? C'est que souvent, c'est une image que je donne quand je parle de l'hypnose. Parce qu'alors, déjà, plonger dans les profondeurs, ça fait peur. Mais alors, quand je commence à proposer l'hypnose, qui est un des outils que j'utilise... Alors, c'est pour ça que je dis que je suis astrothérapeute et pas hypnothérapeute. Parce que si vraiment, j'ai qu'un seul outil qui vraiment tout du long va être là, c'est l'astrologie, le thème astral de naissance. L'hypnose fait partie un peu des outils de mon couteau suisse. que j'aime sortir et pour moi l'hypnose, je vais la dégainer entre guillemets, pour aller dans les profondeurs émotionnelles. Et donc là, il y a vraiment tout l'enjeu où on sent un peu les résistances, les appréhensions souvent dues à ce qu'on imagine de l'hypnose spectacle, où on ne se souvient plus, où on a peur de laisser le contrôle à quelqu'un. Et en fait, ce que j'explique avec les profondeurs pour l'hypnose, mais en fait c'est valable pour la thérapie des profondeurs tout court, c'est que moi je me considère comme une monitrice de plongée. J'invite les gens à descendre dans leur profondeur, mais en prenant le temps qu'il faut pour... poser le cadre pour rassurer, pour qu'on se connaisse, pour qu'ils développent de la confiance en moi, pour qu'il y ait un lien qui se tisse, pour qu'ils acceptent de me suivre sans avoir peur. Parce que ce qui va empêcher de descendre dans les profondeurs, en réalité, c'est la peur de ce qu'on va y trouver. Je rassure sur le fait que tous les enjeux inconscients qui pourraient ressurgir à partir du moment où on entame une thérapie des profondeurs, c'est des enjeux pour lesquels on est prêt. Parce que notre inconscient, c'est notre gardien, en fait, il joue dans notre camp. Tout notre cerveau, tout notre système nerveux, tout notre inconscient n'a pas pour but de nous piéger ou de nous tacler ou de nous faire traverser des choses qu'on n'est pas prêt à traverser. Donc, c'est ce que je dis souvent aux gens, ce qui remonte, vous êtes prêt et capable à le traverser et ça arrivera dans une proportion qui sera OK sur le moment. Et donc, dans l'idée, une fois que les bases ont été posées, ce que j'explique, c'est que finalement, une conversation thérapeutique, en tout cas pour moi, Je dis souvent que je suis la thérapeute des petits riens du quotidien parce que je trouve que c'est dans les petites situations un peu qui ont l'air anodines, qui ont l'air banales du quotidien qu'en fait se cachent les mêmes enjeux ultra profonds que quand on est dans des grandes angoisses ou dans des grandes choses qui viennent nous chercher. Et que c'est quand même plus facile de s'attaquer à des petites parties du quotidien qui peuvent avoir l'air ridicules ou anodines alors qu'en fait derrière se cache exactement le même mécanisme et que ça permet d'aller appréhender ce mécanisme-là. Pour pouvoir se le réapproprier et le stretcher, comme tu dirais, se muscler à cet endroit-là, dans des sujets qui vont devenir plus engageants où il y aurait plus de conséquences. Donc j'aime bien parfois qu'on oublie presque qu'on est en thérapie et que bien souvent, la conversation, j'ai souvent l'impression d'être en conversation avec une copine ou un copain, avec un pote, parce qu'il y a quelque chose de léger, mais que moi, en fait, avec mes petites antennes, souvent je dis que j'entends ce que vous ne dites pas, vous qui êtes sur mon canapé, dans ma caravane. J'entends ce que vous ne dites pas et j'entends les enjeux profonds qui se cachent derrière une petite réflexion anodine ou un petit truc comme ça. Mais je trouve que plus la conversation a l'air normale, légère, fluide, plus finalement les enjeux se voient. Parce que c'est une conversation normale. Il y a un petit côté comme ça, parce qu'en fait, un enjeu inconscient cherche à monter à la conscience. Et donc si on sait tendre l'oreille, on l'entend. On l'entend et plus la conversation est normale, plus ça échappe. un peu c'est tous les pléonasmes ou c'est ce genre de truc, pour moi c'est ces trucs là et c'est ça que j'entends. Et donc dans l'idée j'explique que finalement que ce soit pour une hypnose, une discussion thérapeutique, c'est pareil que pour de la plongée, c'est-à-dire que nager, on sait tous le faire. Enfin, on va parler du principe qu'on sait nager, on sait nager mais ce qu'on va faire c'est qu'on va mettre des palmes au bout des pieds et que les mêmes mouvements que d'habitude, exactement les mêmes mouvements, on va rien faire de différent, le fait d'avoir mis les palmes vont accentuer en fait le mouvement et vont faire descendre beaucoup plus profond, mais en faisant toujours pareil. Donc c'est toujours pareil, mais c'est pas pareil. Donc il y a quelque chose de rassurant, c'est quelque chose qu'on connaît par cœur, c'est quelque chose qu'on sait déjà faire. Comme l'hypnose. L'hypnose, c'est un état naturel de transe du cerveau. On sait le faire, on le fait plusieurs fois par jour. Il n'y a rien de nouveau, il n'y a rien de magique. Il n'y a rien, en fait, qu'on ne connaisse pas déjà. Et les enjeux dans lesquels on va plonger, même si consciemment, on n'y a pas accès, en fait, on les connaît déjà et ils vivent à l'intérieur de nous. Donc on ne va rien découvrir d'extraordinaire et en même temps on va tout découvrir d'extraordinaire. Donc il y a l'idée du gilet, que de se mettre à respirer dans un détendeur avec un masque qui bouche le nez, ça peut mettre une appréhension, mais c'est normal. Donc on prend tout le temps d'expliquer un peu comment on peut faire ça. Moi, je peux rajouter une ceinture de plomb si malgré tout, on ne descend pas assez profond ou pas comme on voudrait. Mais à aucun moment, moi, je suis une monitrice de plongée. Et l'idée, c'est de me suivre dans les profondeurs, même quand la lumière va commencer à baisser, même quand l'eau va devenir plus froide, même quand on va commencer un peu à avoir les oreilles qui se pressurisent où ça commence à être un petit peu... angoissant, l'idée c'est de pas hésiter à dire quand ça angoisse parce que moi je connais ça par cœur, que moi j'ai pas peur dans ces profondeurs-là que même si je sais pas quel monstre vous pouvez avoir peur d'aller déterrer y'a pas de monstres qui vont faire peur et que moi en tout cas j'aurais pas peur et l'idée c'est de me suivre et de se laisser porter et de pas se demander où on va, qu'est-ce qu'on va trouver comment on va remonter parce que moi je suis garante de ça, juste de se laisser porter et de savoir que moi j'ai l'habitude des profondeurs et que en ça je saurais montrer que derrière tous ces monstres tapis derrière tout ce qu'on cache En réalité, c'est beaucoup d'amour, beaucoup de protection et qu'en fait, ces choses qui nous font mal aujourd'hui sont des choses qui nous ont sauvées hier et que c'est important d'aller les regarder pour pouvoir les remercier et pour pouvoir les lâcher.

  • Speaker #0

    C'est magnifique, ça donne envie de plonger à nouveau à tes côtés. Moi, je suis une grande fan de la plongée en vrai, dans la vraie vie, dans l'océan et puis aussi dans les profondeurs à tes côtés et pour avoir vécu aussi ce processus avec toi et même aussi à travers une séance d'hypnose. que tu m'as proposé dans l'accompagnement qu'on a fait ensemble. C'est vraiment très profond et c'est très doux aussi. Donc merci, j'adore les mots que tu poses. Lucille, tu as parlé des enjeux conscients, inconscients. J'aimerais bien peut-être qu'on puisse illustrer de façon très concrète quel type d'enjeux inconscient est-ce qu'il existe. Toi qui as vu aussi une variété de personnes différentes pour que peut-être ça puisse permettre aux personnes qui nous écoutent d'illustrer. Et puis j'aimerais aussi ramener cette conversation un petit peu vers la partie astrologie, parce que comme tu le dis, t'es aussi astrothérapeute. Alors moi, l'astrologie, c'est un outil que j'ai découvert grâce à toi. Je me suis jamais vraiment intéressée à l'astrologie. J'ai toujours trouvé qu'il y avait une partie superficielle à l'astrologie. Je pense parce que je le regardais au niveau superficiel, en réalité, sans aller dans la profondeur de l'outil. Et tu m'as offert une séance de trois heures d'astrologie, donc c'était très profond, très dense, très riche, et j'ai compris ... Vraiment plein de choses à travers ce que tu m'as proposé, donc ce thème astral. Et tu m'as dit récemment dans une séance qu'on a fait ensemble, tu m'as dit « nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons » . Ça m'a beaucoup marqué cette phrase et tu l'as illustré récemment à travers l'un de tes épisodes de podcast avec la notion de dharma-karma. Est-ce que tu veux bien nous partager quels sont en fait les enjeux conscients et inconscients que toi tu viens mettre en lumière à travers la notion de thème astral ? Et à travers cette notion de karma-dharma qui potentiellement est peut-être inconnue aussi aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc pour répondre déjà de manière claire et concise, ce qui n'est pas mon fort, mais je vais essayer de me cadrer. Les enjeux inconscients, ce que moi je regarde en tout cas dans le thème d'enjeux inconscients, c'est les enjeux de la lune noire. Et du chemin de vie qui, en astrologie, c'est effectivement le karma qui est le point de départ. Et le dharma qui est non pas le point d'arrivée, mais vraiment, pour moi, le dharma, c'est vraiment la boussole de notre thème. C'est-à-dire que c'est comme si on tenait une boussole et qu'on suit, c'est le nord de notre boussole. Et vraiment, si on suit ce cap-là, on ne va pas se perdre. Donc ça, c'est le chemin de vie et la lune noire. Donc pour moi, c'est les enjeux les plus profonds, en tout cas de ceux que moi j'explore, parce qu'il y en a sûrement d'autres. Je ne connais pas tous les aspects de l'astrologie. Et les deux exemples que j'aime bien donner, je vais commencer par celui que tu citais sur le chemin de vie. Donc effectivement, j'ai fait tout un épisode à la suite d'ailleurs de notre séance où je me suis dit tiens, ça mériterait que j'en parle vraiment. Donc je dis souvent on est plus que son histoire, on est plus que ses comportements et nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons. Et pourquoi j'insiste ? Parce que quand je dis chemin, moi je parle du chemin de vie de l'astrologie et donc le point de départ étant le karma. Le karma, c'est un point qui est une sorte de... de bain vibratoire. Alors le symbole, ça ressemble un petit peu à un bocal, je trouve, à Poisson Rouge, et j'ai dit souvent c'est un peu le bocal, le bain dans lequel on baigne. C'est un peu les eaux troubles dans lesquelles le poisson qu'on est a grandi, a évolué et dans lequel on vit finalement. Donc dans un thème astrologique, les différents points vont se retrouver à la fois dans une énergie, dans un signe et dans une maison. Et donc l'énergie dans laquelle va être le karma va être comme dégradée par ce karma, bien que ce soit une énergie qu'on connaisse par cœur. Mais on la connaît tellement par cœur, elle est comme innée, elle est comme à l'intérieur de nous sans qu'on ait besoin d'y réfléchir. Et donc il y a une confusion qui va se faire entre un comportement karmique, qui est un comportement réflexe, un comportement aussi qui nous a protégés, qui nous a permis de survivre dans nos eaux troubles, et auquel du coup on s'accroche parce que c'est lui qui nous a permis finalement d'arriver jusque-là et d'être encore en vie. Parce que de manière archaïque, en fait, on a peur de mourir. même si aujourd'hui globalement on est rarement en danger de mort, de sentir qu'on peut être rejeté par les autres par exemple, ça peut vraiment mettre en peur de mourir parce que c'est des mémoires archaïques de la préhistoire où si on se faisait exclure du clan et qu'on se retrouvait seul avec les animaux sauvages et tout ça, il y avait un vrai danger de mort. Donc c'est un peu des peurs archaïques qui vont rester. Et donc on s'accroche comme à une bouée à nos comportements qui nous ont sauvés, qui sont automatiques et qui ne demandent aucun effort. Mais qui au bout d'un moment finissent par nous enfermer parce qu'ils sont devenus obsolètes, parce que les ressources qu'on a arrivées à l'âge adulte, ne sont pas les mêmes que celles qu'on avait enfants quand on était dépendant de notre milieu, de notre famille, etc. Et donc, il y a une confusion entre ces comportements qui sont extrêmement ancrés et le fait que ça ne soit que, et je mets vraiment des guillemets autour de « que » parce que vraiment, c'est quand même énorme, ça reste que des comportements et qu'un comportement, ça se change et que notre comportement n'a rien à voir avec notre identité profonde. Dans un thème, notre identité profonde, c'est notre soleil, entre autres. Mais si on doit en garder un, c'est le soleil, ce n'est pas le karma. c'est le soleil. Donc le karma c'est le point de départ mais qui n'a rien à voir avec notre identité. Et l'exemple que je donne souvent, que je développe dans l'épisode de podcast, je vais essayer de faire court mais il y aura la possibilité d'aller l'écouter, c'est je prends l'exemple du karma et du dharma comme étant pour nous françaises, d'avoir un karma français, langue française et un dharma du coup anglais. Donc c'est toujours un diamètre dans un thème et deux énergies, deux points qui se font face dans un thème sont diamétralement opposés dans tous les sens du terme. Donc c'est comme si on connaissait le noir par cœur et qu'on venait à prendre le blanc. Mais venir apprendre, ça veut bien dire ce que ça veut dire. C'est-à-dire qu'on ne sait pas faire à la base et qu'il y a tout le chemin d'apprentissage qui part de je ne sais pas que je ne sais pas. Donc on ne peut pas savoir ce qu'on ne sait pas. Ensuite, on se rend compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Donc on devient conscient qu'on ne sait pas. Ensuite, on sait qu'on sait. Donc là, on sait, mais ça nous demande encore beaucoup d'efforts conscients comme quand on vient d'apprendre à conduire. On sait conduire, mais on sait qu'on sait conduire. Il y a tous les efforts, les mains à 10h10, la vitesse, les rétroviseurs, tout. ça demande beaucoup d'efforts et à un moment donné on ne sait plus qu'on sait. Parce que ça devient totalement fluide. Donc c'est ce chemin-là qu'on va devoir faire, en partant non pas de zéro, mais de quelque chose d'extrêmement ancré. Donc l'image, c'est comme si la vie allait nous inviter à venir apprendre l'anglais alors qu'on est nés et qu'on a baigné dans le français. Et que quelque part, personne de nous ne se souvient comment on a appris à parler notre langue maternelle. On a toujours parlé. Aussi loin qu'on se souvienne, on a baigné dedans. On l'a entendu, on a parlé, on a appris à écrire, à lire. On s'en souvient, on a galéré, mais pas à parler. Et donc, c'est comme s'il fallait qu'on apprenne une autre langue en n'ayant quasiment pas conscience qu'il y en a d'autres. Il faut presque imaginer ça comme ça dans le karma dharma. Et donc, il faut venir apprendre une nouvelle langue, mais pas en partant d'une langue qu'on parle couramment et qui est absolument imbibée dans tout ce qu'on fait et qu'on confond avec notre identité. Genre, je suis française. Et en fait, non, je parle français, je possède la nationalité française, mais je suis Lucille Gastineau, tu es Tiffaine Gualda, et on peut vivre dans un autre pays, t'en es la preuve. Tu vis en Afrique, tu vis au Sénégal.

  • Speaker #0

    Encore pour quelques jours.

  • Speaker #1

    Encore pour quelques jours, bientôt tu pars en Afrique du Sud, si je ne me trompe pas. Mais tu es toujours toi, mais tu parles toujours français, mais peut-être pas tous les jours. Et donc, il y a cette confusion, mais c'est de cet ordre-là. et donc quand on commence à se retrouver parce que la vie va, puisque c'est ce qu'on a choisi comme chemin niveau, moi c'est la croyance que j'ai quand j'utilise l'astrologie, qu'on a un autre niveau choisi ce chemin là, on a choisi de venir apprendre l'anglais donc la vie tôt ou tard va nous amener, va nous confronter à ça et donc faut imaginer qu'on est muté en Angleterre du jour au lendemain et que d'un seul coup tout ce qu'on a connu jusque là ou en Afrique du Sud ou en Afrique du Sud effectivement dans un endroit où on parle anglais et qu'on va se retrouver du jour au lendemain ou quelque chose qui ne nous a jamais fait nous questionner mais vraiment on s'est jamais posé la question tout d'un coup devient problématique on se comprend plus Et il faut apprendre, mais avec un réflexe qui vient nous télescoper. Et d'où la difficulté de ne pas se confondre avec le chemin sur lequel on marche.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. J'aurais envie d'illustrer avec mon exemple et un de mes grands enjeux, qui est pour moi autour de la notion de people pleasing et de la notion de dire. Et pour moi, le bain un petit peu dans lequel j'ai baigné, c'était un... espèce de bain où je ne pouvais pas vraiment dire ce que je ressentais, ce qui était présent pour moi, exprimer mes besoins, etc. Et comme tu le dis, j'ai découvert à l'âge de, je ne sais plus, j'étais déjà au Sénégal, donc peut-être 23, 24 ans, la notion de people pleasing. Et ça a été vraiment un choc pour moi parce que je ne savais pas que c'était un comportement que j'avais mis en place et qui fait partie un peu des quatre grands réflexes de survie. On parle de flight, freeze, fight ou faune. Et faune, alors je ne sais pas quel mot ça aurait... la traduction littérale en français, mais c'est vraiment cette notion de plaire pour s'adapter à son environnement, pour se protéger. Et donc moi, c'est vraiment le grand mécanisme que j'ai mis en place. C'est ce que je connais de mieux, c'est comment est-ce que je m'adapte et comment est-ce que je me suradapte à mon environnement. Et ce que je viens apprendre, c'est l'honnêteté radicale, avec mon dharma en scorpion, ce que tu m'as appris aussi à travers mon thème. Donc lever tous les tabous, dire tous les interdits, vraiment apprendre à mettre les pieds dans le plat et à exprimer ... ma vérité et ce que je ressens et ce qui est juste pour moi. Et donc, c'est vraiment un chemin qui est difficile, qui est exigeant, qui demande une vigilance de tous les instants. Et tu vois, je me souviens, ça illustre aussi à travers ce que tu disais, il n'y a pas longtemps, je lisais un livre sur les liens d'attachement. Donc, c'est en anglais, ça s'appelle Attached. Je pense qu'il existe une traduction en français. Et en fait, moi, j'ai un attachement qui est anxieux. Et je lisais, si tu veux, il y a différents dialogues qui sont proposés en fonction des types d'attachement anxieux, évitant, sécure. Et quand je lisais ce qu'une personne qui a un attachement sécure pourrait dire dans tel ou tel type de situation, je me disais mais waouh, moi mon cerveau ne me propose pas du tout ces scripts-là. Je n'ai pas le scénario, ça n'est pas disponible pour moi, je ne sais même pas que ça existe. Je comprends quand je le lis que ce serait beaucoup plus efficace en termes de communication d'exprimer les choses de cette manière-là, mais mon cerveau qui est conditionné avec cet attachement anxieux, va me proposer un tout autre dialogue et un tout autre script possible.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un super exemple de le réflexe un peu automatique et le fait pour pouvoir apprendre quelque chose de nouveau, ça va demander un énorme effort conscient et de chaque instant. Et c'est super fatigant. Et c'est là où tout le travail de mettre en conscience ces enjeux inconscients va soutenir ce chemin-là. J'allais dire faciliter, mais non, soutenir, parce que ça reste difficile. Parce que si on a conscience de comment ça fonctionne, on va vraiment comprendre qu'à chaque fois, t'as beau avoir compris que la clé, c'était de parler anglais alors que ta langue natale, c'est le français. Tu le sais, tu l'as compris. Il peut te donner, je ne sais pas, un mot en anglais et il va quand même te venir en français. Mais c'est normal. C'est de l'ordre du réflexe et ça demande de travailler pour que ça devienne plus fluide et que peut-être jamais de notre vie, on parlera de manière aussi fluide. Et peut-être que jamais on construira vraiment complètement. des phrases dans une langue étrangère à notre langue maternelle, mais il faut vraiment se détacher d'une quête de perfection où dans l'idée, le côté karma-dharma, c'est qu'il vaut mieux être dans un dharma imparfait. et parler un anglais, baragouiner un anglais approximatif, que de continuer à parler un français impeccable. Parce que tu peux dégainer ton français le plus impeccable du monde en Angleterre, on ne va pas te comprendre. Alors que si tu butes sur les mots, que tu conjugues mal, et que tu as un accent frenchy si cute aux oreilles des Anglais, finalement, en fait, les portes vont beaucoup plus s'ouvrir. Mais il y a tout cet inconfort de se sentir incompétent, en panique, et comme tu dis, avec pas la case, et donc de devoir... créer cette case-là, de devoir venir vraiment apprendre de zéro quelque chose qui n'est pas dans notre logiciel de base. Souvent, je dis l'ordinateur, il n'est pas fait pour créer de la nouveauté, il est fait pour créer de la vraisemblance. Et c'est comme si on avait des logiciels installés, chacun, et si j'ai un logiciel de traitement de texte et qu'on me donne une image, moi, je vais tout de suite vouloir dire plein de choses sur cette photo. Mais à aucun moment, c'est concevable dans mon système qu'une image se modifie dans un logiciel de traitement de texte. Ça n'existe pas. Une image, c'est figé. point barre. Mais si je me mets à discuter avec quelqu'un qui a un logiciel de traitement d'image de base, il ne va pas du tout avoir de mots, mais il va tout de suite se dire « Ah, et si je mettais ça en noir et blanc, ça ferait quoi ? Et si je changeais ci et si je changeais ça ? » Et pareil, il ne peut pas imaginer qu'on peut mettre des mots autour d'une photo. Et après, ça s'apprend. Mais tout phénomène d'apprentissage demande un gros effort et il y a quelque chose de décourageant quand le réflexe revient encore et encore et encore et encore. Et le réflexe karmique, en plus, il vient quand on a peur, parce qu'il vient pour nous protéger. L'idée, c'est d'apprendre à être indulgent quand on se voit retomber dans ses réflexes et juste de se dire, oula, je dois être en panique là. Là, il y a des parts de moi qui doivent avoir peur parce que si je plonge comme ça dans mes réflexes de karma, dans mon automatisme, c'est que je suis en panique. Donc, on retourne se réfugier dans son armure qui nous a sauvés réellement. Mais à un moment donné, quand en 2025, la guerre sera peut-être numérique et pas à coup de flèche comme au Moyen-Âge, en fait, ton armure, elle te prive. de beaucoup plus de choses qu'elles ne te protègent. Mais il faut avoir de l'indulgence parce que quand une armure nous a réellement sauvé la vie, on n'en sort pas comme ça. On peut y aller petit bout par petit bout, enlever d'abord le gant et c'est là où il y a mon côté thérapeute des petits reins du quotidien. On enlève le gant, on n'enlève que le gant. On essaye juste avec le bout des doigts, le bout de la main. On se rassure et en fait, on est doux avec soi. Et ça, c'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Alors Lucine, tu parles beaucoup d'oser déborder qui l'on est. C'est le titre de ton podcast. ça déborde, c'est aussi le titre de ton accompagnement. osent déborder qui tu es. Selon toi, qu'est-ce qui empêche les gens d'oser déborder pleinement qui ils sont ? Et est-ce que toi, tu as toujours osé déborder qui tu es ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du tout. Je n'ai pas du tout toujours osé. Et même sur certains points, ça me challenge encore. Sur d'autres, il y a quelque chose de plus installé. Mais je suis encore beaucoup challengée. Moi, pour illustrer aussi de manière plus concrète, j'ai un chemin de vie où j'ai un karma de petite fille sage. J'ai un karma d'image sociale. Ou mon mode automatique, c'est de comprendre ce qu'on attend de moi pour y répondre de la manière la plus parfaite possible, ne pas me tromper, ne pas décevoir, mais pas dans ce côté comme toi de plaire et d'encaisser. Parce que c'est surtout ça ton mécanisme, c'est d'encaisser même quand ce n'est pas OK et de sourire. Moi, ça va être de vouloir avoir raison, de vouloir ne pas me tromper, de maîtriser et d'être assez lisse. La petite fille modèle que j'ai incarnée longtemps. J'étais très bonne à l'école, dans les premières de ma classe, j'avais un comportement irréprochable, j'ai pas fait de crise d'adolescence. Voilà, j'étais lisse, j'étais parfaite. Et puis j'ai commencé à être pas très bien. Et j'ai commencé à avoir un thérapeute qui lui-même maniait l'astrologie, qui m'a d'ailleurs formée par la suite, Yann Canot pour le citer. Et il commence à me décrire en fait tous les comportements de ce karma, où je me reconnais alors là sans problème, mais comme étant une vérité sur qui je suis profondément. Et là, il a commencé à m'expliquer qu'en fait, ce qui m'appelait, c'est le signe qui est en face. Et que ce signe-là parle de beaucoup plus de légèreté, de spontanéité, d'apprendre par l'expérimentation, et certainement pas comme un rat de bibliothèque en voulant tout connaître par cœur, mais d'être aussi dans cette spontanéité-là, dans cette légèreté, d'avoir quelque chose de beaucoup plus papillonnant, de dire oui à tout, que ma grande phrase à moi c'est « et pourquoi pas ? Allez, pourquoi pas ? » Quand toi, ta grande phrase à toi c'est « plus jamais ça, plus jamais » en fait. Je vais dénoncer, je vais te faire sortir du tabou. « Plus jamais ça » . Moi, c'est...

  • Speaker #0

    Why not ? Allez ! Mais c'est hyper dur pour moi. Ça paraît plus léger parce que c'est un signe d'air. Les dharmas d'air paraissent plus légers. Mais vu d'où je viens, c'est extrêmement challengeant. Parce que moi, plus jamais ça, toi c'est ton dharma, mais moi il y a la moitié de mon thème en Scorpion. Donc moi c'est ma base, je n'ai aucun problème avec ça. Par contre, être dans quelque chose de plus en surface, de plus léger, de plus spontané, c'est hyper challengeant. Donc souvent on se dit, le thème de l'autre, il est quand même plus cool. Mais en fait, de l'intérieur, on est tous dans nos enjeux, on est tous très, très confrontés. Donc, ça m'a demandé de dépasser énormément de loyauté familiale parce qu'on est tous pétris de ça. Mais en plus, mon karma est aussi un karma de loyauté familiale. Donc, c'est quelque chose d'extrêmement ancré. Et je crois que les premiers actes d'appropriation et de rébellion, parce qu'en vrai, derrière la petite Phyllis que j'étais, je crois qu'il y a une vraie rebelle et une vraie originale. Tu vois, je continue parfois de me voir, parce que c'est mon réflexe, assez classique. Et ça fait hurler de rire les gens qui me connaissent qui disent « mais t'es tout ce que tu veux sauf classique » . Mais moi, je me trouve normale, classique. Je ne suis pas d'autres mots. Alors qu'en fait, je suis hyper atypique, hyper hyper atypique de plein de points, tout en étant l'impression d'être hyper normale. Et donc, tout ça, ça a demandé à mûrir, ça a demandé d'oser, parce qu'on en est tous là en fait, libérer la petite fille qui est face à ses parents. Et je crois que mes premiers actes ont été les piercings et les tatouages que je continue à avoir. Et à multiplier, je viens de me faire un très gros tatouage sur la cuisse, le plus gros pour l'instant que j'ai. Et voilà, et malgré tout, je l'ai mis sur Instagram. Je sais que ma mère l'a vu, par exemple, mais je sais que mon père n'est pas du tout là-dessus, que je vais me retrouver en vacances avec lui cet été. Et je sens qu'une part de moi se dit, mon père va encore me dire, « Oh non, qu'est-ce que t'as encore fait ? » Parce que l'image de la petite fille parfaite s'effrite un peu plus à chaque fois. Et toute la difficulté d'accepter de devenir une adulte et de me détacher de ça, et d'accepter de décevoir mon père potentiellement. de le faire quand même parce que ça a du sens pour moi. Et tout ça, c'est vraiment un travail de chaque instant. Et pour oser déborder qui on est, il faut réussir à s'affranchir des projections que les autres ont sur nous et d'être indulgent. Souvent, je dis que le meilleur moyen, c'est de commencer par poser ses peurs dans une discussion et d'accepter que les autres aient des projections sur nous sans les prendre comme étant une vérité. Mais moi, si on vient me dire... Mais t'es ridicule en fait dans ta caravane, on dirait une bohémienne, avec ton astrologie et tes oracles et tes encens et tes machins. Je dirais ouais, bah ouais en fait. Oui, sûrement. Sûrement que c'est ridicule. Peut-être, peut-être que c'est des conneries. Peut-être que c'est pas vrai tout ça. Mais en tout cas, moi ça donne du sens à ce que je fais. Ça donne du sens à ma vie. Ça m'aide à donner du sens aussi aux autres. Et si quelqu'un pense ça, bah qu'il pense ça. Et ça c'est une clé qui libère en acceptant la projection, sans pour autant se dire, oh merde, de se remettre en question en disant Est-ce que je suis cette personne qu'on décrit ou pas ? Et de réussir à accepter de décevoir, de mettre les autres en colère, de les frustrer, et d'être soi-même non-déplaise. Et je crois que là où je déborde le plus, c'est d'avoir totalement lâché, et c'est vrai que l'astrologie m'a un peu aidée, j'aime bien donner ces petits exemples rigolos, Mercure, c'est la planète de la communication. Et chez moi, Mercure est en bélier. Donc clairement, sur le papier, je n'aurais pas choisi ce placement, parce que ce n'est pas celui que je préfère. Et en même temps... L'énergie du bélier, c'est une énergie de feu, c'est une énergie rentre-dedans, c'est une énergie cache, c'est une énergie qui va vite, qui va fort. Donc je parle vite, fort, trop, trop vite. Je coupe la parole, je dis énormément de gros mots, je dis les choses telles qu'elles viennent, avec parfois très peu de tact. Et c'est assez déstabilisant et j'ai longtemps essayé de contenir mon langage, de parler moins vite, d'avoir moins de gros mots. Et en fait, plus je fais ça, plus je me coupe de qui je suis et finalement, plus je suis tournée vers moi, plus je me coupe des autres. Et dans mon accompagnement particulièrement, c'était impossible. Je ne pouvais pas continuer à me contenir. J'étais obligée de déborder qui j'étais parce que je n'étais pas bonne. Parce que j'étais tournée vers moi au lieu d'être tournée vers l'autre. Et énergétiquement, c'est comme si je levais un panneau entre nous deux parce que j'étais trop occupée à l'image que j'allais renvoyer. Parce que quand même, on n'attend pas d'une thérapeute qui a dit qu'elle n'en a rien à foutre ou qu'il faut en avoir rien à foutre. Mais moi, je parle comme ça. et en fait plus je me suis libérée de ça pas comme un étendard non plus, mais juste de laisser exister ce qui vient, les gens le remarquent à peine. S'ils doivent me décrire, ce n'est même pas ça qu'ils disent. Et ça devient même un peu une rigolade où on m'offre des tasses avec putain, merde et des choses un peu comme ça qui sont des clins d'œil. Et voilà, j'apprends, grâce à ce que je connais de mon thème, à déborder. Et c'est ça que je transmets aux gens où je leur apprends qui ils sont pour, en fait, ce qui coûte pour moi le plus d'énergie à chacun, c'est l'énergie. qu'on utilise sans s'en rendre compte à se contenir. Et en fait, quand on arrête de se contenir et qu'on déborde, eh bien, toute cette énergie qu'on récupère, on peut la mettre à des endroits qui ont tellement plus de sens.

  • Speaker #1

    Oui, j'adore ce que tu dis. Et puis aussi, pour moi, c'est vraiment ce qui permet aux personnes qui raisonnent avec nous de nous trouver. Tu vois, tu parlais tout à l'heure des personnes pour qui, peut-être que ça ne va pas raisonner, ta manière d'accompagner, etc. Et c'est parfait. Et peut-être que dans leur monde, ça fait sens avec qui ils sont, ce qui les intéresse dans la vie, leurs valeurs, etc. Et en même temps, le fait que toi, tu t'autorises à pleinement déborder ce que tu es, ça permet aux personnes qui se sentent appelées par cette thérapie des profondeurs, qui se sentent appelées par ton côté, justement, cash, franc-parler, qui débordent ce qu'elle est, parce que peut-être que c'est justement des personnes qui ont de la difficulté à déborder qui elles sont. Et donc, c'est aussi pour moi, justement, ce qui te permet de venir te mettre en connexion avec des personnes qui vont entrer en résonance avec la personne que tu es. Il y a une question que j'ai envie de te poser, Lucille, parmi les outils que tu utilises. Donc, tu as parlé tout à l'heure de la notion de loyauté, de s'affranchir de loyauté familiale, parfois sociétale, parfois même transgénérationnelle. Et il y a un outil que tu utilises, auquel tu t'es formée récemment, que j'adore, qui est l'outil des constellations familiales, que j'ai eu l'occasion d'expérimenter avec toi, que j'avais aussi expérimenté à travers d'autres systémies auparavant. C'est quelque chose dont je n'ai pas encore parlé sur le podcast. Est-ce que tu voudrais bien nous expliquer qu'est-ce que c'est et en quoi est-ce que cet outil-là peut nous permettre aussi justement de nous affranchir de certaines loyautés pour pouvoir oser déborder qui l'on est ?

  • Speaker #0

    Oui, alors les constellations familiales, c'est un outil. Alors effectivement, on peut faire des constellations avec des systémies familiales ou avec des systémies de valeur, des systémies quantiques. Il peut y avoir plein de choses, mais le principe est toujours le même, c'est juste que ça ne va pas être le même axe. Pour moi, le principe des constellations... c'est de pouvoir, alors déjà c'est un outil pour moi énergétique et corporel c'est pas mental il peut y avoir de l'émotion mais c'est pas un outil émotionnel en soi je vois plus l'hypnose comme un outil plus émotionnel les constellations familiales c'est vraiment un outil qui passe par le corps et par l'énergie donc on va ressentir dans le corps si la situation on est à l'aise dedans ou pas et parfois c'est pas si simple de conscientiser Oui. Comment on se sent à l'intérieur d'un système ? Et donc l'idée en fait c'est de prendre, alors moi j'utilise soit des petits playmobiles, quand je sens que c'est juste, qu'il y ait une certaine forme de figuration, des bonhommes avec des yeux, avec des bras, qu'on peut mettre face à face, dos à dos. Parfois j'utilise des objets où ça va être beaucoup plus symbolique que figuratif, donc j'ai des pierres, des coquillages, des pièces de monnaie, des clés, des cadenas, enfin voilà, peu importe, on pourrait même prendre un crayon, n'importe quoi en fait, un objet. qui concrètement va nous permettre de mettre en 3D une situation. Donc si on prend un enjeu de famille, que je ne sais pas, on ne trouve pas sa place dans son couple, et bien peut-être qu'au regard de ce qui a été dit, je vais peut-être placer le conjoint ou la conjointe, de voir déjà comment on se positionne l'un par rapport à l'autre, puis peut-être de rajouter le couple familial, le couple parental, de ce qu'on a pu voir. Ou parfois de venir un peu mettre comme ça les parents et de voir que On pourrait être surpris de se retrouver à placer les parents entre nous et notre conjoint. Et de se dire, waouh, et de visualiser que ça prend cette forme-là concrète. En fait, ça fait des grandes prises de conscience et on le sent. Alors, c'est vraiment un outil étonnant parce que souvent, les gens pleurent. C'est vrai que moi, j'ai tendance, je pense, à autoriser ça. Donc, les gens pleurent beaucoup. Mais d'être en train de pleurer face à une planche de bois sur laquelle il y a trois plis mobiles de poser et dire, je ne comprends pas ce qui se passe. Et j'aime bien utiliser cet outil aussi à l'aveugle. pour que justement le mental lâche et de faire fermer les yeux à la personne et de positionner, de bouger en fait le système pour que la personne ressente et quand c'est positionné comme ça, mais sans savoir ce que c'est que ce comme ça, comment tu te sens ? Et comme ça ? Et comme ça ? Et il y a des grandes différences. D'un seul coup, la personne, je ne lui ai pas encore dit que j'avais bougé, que déjà elle me dit « Oh, ça s'alourdit ! » ou « Oh là là, ça va mieux, je respire ! » et je n'ai pas encore dit que j'avais bougé des choses. Donc il y a vraiment... Alors moi j'aime bien dire que c'est magique, il y a sûrement des explications. Mais moi, j'aime bien voir les choses sous le prisme de la magie. Et en fait, en constellation familiale, on parle du champ qui sait. Le champ, c'est H-A-M-P-S, pas le champ de chanter. C'est un peu le champ d'information inconsciente qui baigne dans l'inconscient collectif, dans l'inconscient de chacun, dans l'inconscient collectif global, j'ai envie de dire, mais aussi dans l'inconscient de la famille. Et quand on pose une constellation familiale, c'est comme si on ouvrait le champ de l'inconscient familial. Et c'est comme si les informations se matérialisaient. mais énergétiquement. Et donc, quand on peut se placer dans une constellation face à quelqu'un, par exemple face à un parent, en lui disant, je sais pas, dans le cas d'une enfance difficile, de pouvoir dire à son parent, c'est pas au caisse que t'as fait en fait, c'est les grands qui s'occupent des petits, c'était à toi de me protéger, des choses comme ça, c'est hallucinant la libération qu'il peut y avoir sans avoir même besoin d'avoir cette conversation, ça peut très bien intervenir avec un ancêtre. auquel on va être relié dans le côté transgénérationnel qui est décédé, ou même un parent qui serait décédé, ou un parent vivant avec qui on n'aura pas forcément la nécessité d'avoir cette conversation. Et en fait, ce que cet outil vient faire, c'est que énergétiquement, ça vient faire bouger des choses parce qu'on s'autorise à poser des mots, parce qu'on s'autorise à vraiment imaginer qu'on parle à la personne. Et le cerveau ne fait pas tant la différence entre la réalité et ce qui se passe. Et à partir du moment où la pensée se forme et qu'il y a un ressenti qui va avec, alors en fait Le corps s'apaise, et parce que le corps s'apaise, la pensée s'apaise, et en fait, on s'apaise par rapport à ce sujet-là. Et le fait que nos champs énergétiques s'apaisent de cette tension-là, parce qu'elle a été dite d'une manière bien précise, avec des phrases réparatrices, il y a tout un protocole avec la constellation familiale, et bien parfois, on va constater, en étant les premiers surpris, que... On va recevoir un message de cette personne ou un comportement va être différent sans qu'il y ait eu d'interaction parce que c'est dans les champs énergétiques que des choses ont bougé. Et souvent, on voudrait que les choses bougent à l'extérieur, que les autres changent, soient plus doux, plus compréhensifs, plus communiquants, plus ci, moins ça. Et en réalité, c'est quand on se dit « Bon, OK, j'ai compris que ça ne marchera pas, je vais moins m'occuper de mes dossiers. » Et là, d'un seul coup, parce qu'on se recentre sur toi, parce qu'on resserre le focus, on se met à changer même énergétiquement Et les comportements des autres se modifient par résonance. Et ce qu'on n'attendait plus se produit parce qu'en fait, on se l'est offert tout seul. C'est comme ça que ça fonctionne. Et pour moi, la constellation familiale vient aider dans les loyautés familiales qui parfois vont carrément prendre forme sous forme d'un placement particulier avec des petits Playmobil sur une planche.

  • Speaker #1

    Magique. Et pour l'avoir vécu à tes côtés, c'est vraiment très puissant. Et je confirme que c'est en faisant ce shift à l'intérieur de soi. C'est nous-mêmes qui bougeons énergétiquement. on reçoit effectivement, et ça m'est arrivé aussi dans la foulée quelques jours plus tard, un message d'un parent, de quelqu'un dont on n'attendait plus forcément que ça vienne de sa part. Et c'est fascinant de voir qu'à partir du moment où nous, on bouge, ça fait bouger en réalité tout le système. Et c'est bien toute l'approche aussi de ces systémies et de ces constellations familiales, c'est nous ne sommes pas des individus isolés, nous sommes des individus au sein d'un système. Et donc le travail que l'on fait sur nous, ça vient... bouger, ça vient réparer même parfois le système en entier et c'est assez magique de le constater. Merci Lucie.

  • Speaker #0

    Et même au-delà de sa propre famille, ça vient même parfois, dans l'inconscient collectif, poser une nouveauté. Poser une nouveauté de ses possibles aussi comme ça et ça fait des grandes grandes libérations.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive déjà à la fin de cet épisode. Il y a une dernière question que j'aurais envie de te poser. Pour les personnes qui nous écoutent, alors on a un petit peu cette même ligne conductrice, toi et moi. Chez moi, ça passe par oser l'aventure d'être soi. Chez toi, ça passe par oser déborder qui l'on est. Je pense que ça renvoie vraiment à une même intention, qui est vraiment d'exprimer profondément ce que l'on est et d'oser l'exprimer dans toutes les sphères de sa vie, que ce soit relationnel, que ce soit professionnel, etc. Qu'est-ce que tu dirais à une personne qui nous écoute ? qui s'est peut-être reconnue dans certains partages qu'on a faits toutes les deux, qui aspire à laisser s'exprimer ce qui est pleinement vivant en elle, à lâcher ce qu'elle contient pour déborder qui elle est, mais qui peut-être n'ose pas. Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'aurais envie de dire que déjà, l'idée, c'est de commencer petit. C'est-à-dire que si tu sens qu'il y a quelque chose que tu retiens, que tu n'oses pas déborder, et qu'il y a des grandes choses que tu voudrais changer dans ta vie, mais que ça te confronte et que ça te fait peur, dans un premier temps, expérimente-toi, essaye-toi, ose, sur quelque chose de pas trop engageant, pour pouvoir te montrer qu'en fait, ça va se passer mieux que tu penses, qu'on se fait un monde avant, puis finalement, quand ça arrive, c'est genre, c'était que ça ? Ben, si j'avais su, j'aurais fait ça avant. Et en fait, plus on va s'offrir ces petits moments-là, plus on va encoder à l'intérieur de nous qu'en fait, on est capable, que ça peut être autrement. Et qu'il y a tout un potentiel. Donc déjà, dans des choses très concrètes et qui ont l'air peut-être anodines, je pense à une cliente que j'avais accompagnée, qui avait un enjeu avec beaucoup d'immobilisme et beaucoup d'avoir besoin d'être dans des zones rassurantes, connues, et qui avait un chemin à vraiment tout déconstruire pour tout reconstruire. Elle était en sévère burn-out. Donc l'idée, c'était qu'elle change de boulot ou qu'elle change les choses au travail. Mais ça ne pouvait pas en fait durer comme ça. Et souvent, ça, ça peut être un conseil aussi, souvent, quand je dis aux gens qu'est-ce qui vous amène, en gros, c'est de moins en moins, mais souvent, quand même, on me dit, je voudrais que vous me remettiez d'aplomb pour que je puisse reprendre comme avant. Et le comme avant, c'est ça qui t'a amené là. Donc, on va prendre un abonnement, si tu veux, parce que si tu veux qu'on te ramène à ce que t'étais avant, les mêmes causes ayant les mêmes conséquences, il va se passer la même chose. Donc, moi, c'est pas ça que je vais faire. Je vais t'apprendre à faire autrement. Et parfois, on peut tout changer sans rien changer. Et il y a un petit épisode, si vous voulez chercher, où en fait, tout change, mais rien ne change. Et parfois, on n'a pas besoin de tout changer à l'extérieur à partir du moment où tout a changé à l'intérieur. Donc en gros, elle, elle avait soit à changer de boulot. mais en ayant compris les enjeux pour ne pas recommencer la même chose ailleurs, soit à modifier ce qui se passait au sein de son travail. Mais c'est des enjeux énormes, surtout quand on est en burn-out et que c'est la cause du malaise. J'ai commencé par lui faire changer de place sur le parking quand elle allait faire ses courses. Je vais dire une bêtise, je ne me souviens plus, mais elle se garait toujours sur l'extrémité la plus à droite du parking. Je lui ai dit d'aller se garer à gauche. Les premières fois, elle a pleuré, elle n'a pas réussi. Elle s'est sentie tellement nulle qu'elle n'est même pas allée faire ses courses. et c'est là où L'une des clés, c'est de développer de l'indulgence, de comprendre que quand on fait ça, en fait, on n'est pas ridicule et que oui, si on prend la situation, ça, t'as changé ta voiture de place, c'était pas un monde. Bien sûr que non, si on prend les faits, c'est pas un monde, mais les faits sont neutres. Ça, c'est une phrase que je dis tout le temps. Est-ce que ça vient activer chez elle ? Ça, c'est pas anodin, c'est ultra profond et c'était un de ses enjeux les plus profonds. Donc, l'idée, c'est d'arrêter de se dire qu'on est ridicule et de voir que vraiment, quand on est en proie à des trucs comme ça, qu'on l'est ridicule, c'est que Il y a un sacré morceau qui est en train de s'activer. Et par pitié, soyez indulgents avec vous quand vous vous prenez en flagrant délit de ça. Parce que vraiment, ça peut tout changer. Et à force, elle a fini par le faire. Et ça, du coup, elle s'est rendue compte qu'en fait, ça ne changeait pas grand-chose. Et qu'en fait, même en modifiant des choses, sa vie ne s'écroulait pas. Et elle a pu petit à petit. Et au final, elle n'a même pas quitté son boulot. Elle a réussi à faire bouger les choses à l'intérieur. Et vraiment, l'indulgence, c'est une des plus grandes clés,

  • Speaker #1

    je trouve vraiment j'adore et le fait aussi vraiment d'y aller par petit pas pour sentir qu'on est en sécurité en fait à chaque étape et de se dire c'est ok et je peux aller chercher petit à petit l'étape d'après.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros c'est comme s'il y avait une plaie immense que vous avez protégée par un gant et une fois que vous vous en rendez compte c'est comme si vous mettiez du sel et du citron et que vous vous appuyez dans votre plaie comme pour vous punir parce qu'il y a aussi un autre enjeu, je vais pas trop rentrer dedans mais je vous inviterai à écouter l'épisode qui s'appelle le complexe d'Oélix dans mes épisodes de podcast qui parle de la lune noire dont j'ai parlé vite fait au début. Où l'enjeu de la lune noire, c'est une zone où on se sent vide et où on ne se croit pas digne. Et où on a des grandes indignités qui montent, mais c'est absolument pas conscient. Et où on pense qu'on ne reçoit pas de l'extérieur parce qu'on ne mérite pas. Et toute la clé, c'est de se l'offrir soi. Parce que profondément, on a le droit. Et en fait, c'est au moment où on se l'offre à soi que l'extérieur commence à nous le donner. Parce qu'on a fait le chemin à l'intérieur. Ça, c'est plutôt la lune noire. et tout le complexe d'Obélix qui, pour faire très très simple, très court, rêve de la potion magique, alors qu'en réalité... si vraiment il voulait de la potion magique Obélix il pourrait aller se servir. Personne peut rien. Lui il va dire que c'est panoramique c'est dans la vie, il a des panoramiques on a tous des preuves que la vie nous a empêchés et c'est vrai, c'est vrai, des panoramiques on en a tous et on peut prouver que vraiment la vie nous empêche. Mais la seule personne qui se dresse réellement entre la potion magique et Obélix, c'est Obélix lui-même. Parce qu'il pense qu'il a pas le droit, donc il attend qu'on l'autorise En fait, il veut pas la potion magique. il rêve du moment où on va l'autoriser et où il se sentira enfin digne parce que l'extérieur lui dira ok c'est bon, t'as assez payé pour la bêtise que t'as fait quand t'étais gamin, t'as le droit. Alors que le nom de panoramique c'est pour le protéger et puis surtout il fantasme quelque chose dont il n'a pas besoin. Et dans cet endroit où on est le plus vide et ce qui nous manque le plus dans notre vie entendez bien que c'est l'endroit où on est le plus rempli en potentiel et c'est pour ça qu'on le reçoit pas. Parce qu'on est venu pour le créer pour se le donner parce qu'on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    et pour se l'autoriser soi-même Merci Lucille. Merci infiniment pour notre échange. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui ont envie de découvrir ton univers et de plonger dans leur profondeur ?

  • Speaker #0

    Eh bien, on peut me retrouver sur Instagram. Ma page s'appelle L'oreille et la plume. Il y a un petit fond vert avec une petite méduse parce que voilà, si vous découvrez mon univers, il y a tout un enjeu avec la méduse. Donc L'oreille et la plume sur Instagram, c'est là où je suis le plus présente. J'ai un podcast aussi qui s'appelle Ça déborde avec un épisode chaque semaine. Et puis, si ça vous a parlé, si vous avez envie d'en savoir. Plus, sur mon Instagram, il y a la possibilité de réserver, il y a un calendrier en ligne, pour réserver une séance découverte pour que je puisse expliquer plus ce qui se passe, comment on travaille. J'ai un accompagnement qui s'appelle « Ose déborder qui tu es » , qui inclut un peu tout ce que j'ai vu là, le thème, l'hypnose, les constellations, au fur et à mesure de tout ce qu'il y a besoin. Donc voilà comment on peut me retrouver.

  • Speaker #1

    Merci Lucille et merci pour ce chemin qu'on parcourt ensemble. C'est vraiment précieux pour moi et tu as été... Ces derniers mois, ça a été vraiment très précieux pour moi de pouvoir faire ce chemin à tes côtés. Et je recommande vraiment aux personnes qui nous écoutent et qui se disent « Oh là là, ça m'a parlé, j'ai envie de plonger dans la même profondeur » . Voilà, tu as cette pluridisciplinarité aussi à travers tous les outils que tu utilises. Mais au-delà des outils, c'est vraiment ta manière d'être, c'est vraiment ta qualité de présence, c'est vraiment ta qualité d'écoute et ta capacité, comme tu le disais tout à l'heure, à vraiment aller lire entre les lignes et entendre ce que l'on ne dit pas qui rend. aussi l'espace que tu crées aussi profond et aussi puissant. Merci infiniment pour ce chemin ensemble et pour ta présence aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi de m'avoir accueillie. Merci de m'avoir fait confiance et de plonger avec moi dans tes profondeurs. Merci aussi pour tout ce que tu m'apportes. Je trouve hyper riche qu'on soit ensemble, chacune d'un côté de la barrière, en même temps, à s'apporter mutuellement ce qu'on a à s'apporter. C'est hyper précieux et merci beaucoup pour cet espace où j'ai pu parler de mon travail et de ma manière de faire.

  • Speaker #1

    Avec joie. A très bientôt, Lucie.

  • Speaker #0

    A très bientôt, merci Tiffen.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également monter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

Description

Dans cet épisode je reçois la pétillante Lucille Gastineau, thérapeute des profondeurs, qui s’appuie sur différents outils comme l'astrologie, les constellations familiales et l'hypnose pour amener chacun à identifier ses enjeux inconscients et à transformer le plomb de son histoire en or. Ensemble nous explorons en quoi les comportements qui nous ont sauvé hier sont ceux qui nous intoxiquent aujourd’hui et comme s’en libérer pour oser déborder pleinement qui l’on est.


Une invitation à s’affranchir de certaines mémoires, loyautés ou mécanismes de protection, à libérer les émotions cristallisées et à assumer pleinement qui l’on est, dans ses reliefs et ses aspérités. 



Retrouver Lucille :

Instagram : https://www.instagram.com/l_oreille_et_la_plume/


Son site : https://www.lucillegastineau.fr/


Les épisodes de son podcast mentionnés :


#72 - Tu n’es pas le chemin sur lequel tu marches

https://open.spotify.com/episode/4uRaZHFiELV6hXgdb83tBw?si=MYOJj38rT4u4bgZjU_dkyw

#18 - le complexe d’Obelix

https://open.spotify.com/episode/5bEvS9sngBdN9nVgk5frBR?si=vRcnZKPGTz6jFnl2OB4k7g



Retrouvez-moi sur : 

Instagram :    https://www.instagram.com/tiphainegualda/  

Mon site : https://tiphainegualda.com 

Mon actualité : https://linktr.ee/tiphainegualda  

Mes ateliers et programmes : https://tiphainegualda.podia.com/

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Crédits :  

Réalisation : @tiphainegualda 

Montage : réalisé par Erwan Brahimi  https://www.instagram.com/cape_communication/

Musique de générique : composée, produite et interprétée par @virginieaurore.music

Spotify : https://open.spotify.com/intl-fr/artist/5lx7goHu7avv4e0YKeJOFu



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans le podcast « Oser l'aventure d'être soi » . Je m'appelle Tiffen Gualda, passionnée par l'entrepreneuriat, le voyage, mais aussi par l'humain et son potentiel infini d'exploration et de transformation. J'ai commencé jeune, ma quête de sens, et mon engagement dans des projets à impact positif m'a amenée dès mon adolescence à parcourir le monde. Aujourd'hui, je crée chaque jour la vie et le métier qui m'inspirent profondément et qui contribuent positivement au monde. et j'accompagne d'autres personnes à le faire. Je suis convaincue que la plus grande des aventures est celle qui nous invite à plonger au cœur de ce que nous sommes et de ce qui nous anime véritablement. À travers ce podcast, j'invite chacun à explorer avec moi ce qui le rend vivant, vibrant et à dépasser ses peurs pour oser pleinement la grande aventure d'être soi. Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode en duo. Aujourd'hui j'ai l'immense joie d'accueillir à mon micro Lucille Gastineau pour une conversation où on va parler ensemble de plonger dans ses profondeurs pour oser déborder qui l'en est. Bonjour Lucille, bienvenue sur le podcast, merci pour ta présence.

  • Speaker #1

    Bonjour Tiffaine, merci de m'accueillir, je suis ravie d'être là.

  • Speaker #0

    Alors Lucille, on s'est rencontré, toi et moi, il y a quelques années, à l'époque... où je démarrais tout juste mon activité. J'étais installée en Bretagne pour une courte période avant de pouvoir retrouver le continent africain. Et à l'époque, j'avais donné une conférence qui était sur le syndrome de l'imposteur à laquelle tu avais assisté. Et ça a été comme une évidence. Tu es venue me voir à la fin de cette conférence. Il y a eu un coup de cœur réciproque. Et depuis, on a continué à se suivre, à suivre un petit peu chacune nos actualités. Et on a la chance de collaborer ensemble depuis ces derniers mois. Une collaboration, on pourrait dire d'ailleurs. entremêlée puisque tu as rejoint Entreprend durablement qui est mon programme pour les femmes qui veulent concilier l'impact, la prospérité économique et l'écologie personnelle. Puis tu as enchaîné sur le Mastermind Expansion et moi en parallèle, j'ai plongé dans la thérapie des profondeurs à tes côtés et ça me tenait à cœur de pouvoir t'inviter aujourd'hui sur le podcast pour que tu puisses... parler de cette thérapie, de ta manière aussi d'accompagner que je trouve vraiment singulière et merveilleuse et très profonde. Je suis vraiment ravie et honorée de t'accueillir aujourd'hui sur le podcast. Est-ce que pour commencer, tu veux bien peut-être te présenter avec tes mots et nous partager de quelle manière est-ce que tu contribues justement à travers cette thérapie des profondeurs ?

  • Speaker #1

    Merci beaucoup Tiffaine pour cette introduction et ces souvenirs de notre rencontre qui a été brève mais qui, je suis d'accord avec toi... à ancrer quelque chose entre nous, à tisser un vrai lien entre nous. Et malgré les kilomètres qui nous séparent, il y a vraiment un lien. Et c'est un plaisir pour moi de collaborer avec toi depuis plusieurs mois dans les deux sens. Alors, pour répondre à ta question, du coup, comment je contribue à ma manière ? Alors du coup, moi, je suis astrothérapeute, entre autres. C'est mon outil principal, c'est pour ça que je dis astrothérapeute. Je fais de l'accompagnement thérapeutique depuis 2021. C'était suite à une reconversion, j'étais assistante commerciale avant. Mais dans les faits, j'ai toujours été la thérapeute de mes amis, celle vers qui on se tourne, celle à qui on se confie, même des inconnus en soirée. Un coup dans le nez, c'était à moi qu'ils venaient parler. J'ai toujours manié les profondeurs sans le savoir parce que ça fait tellement partie de qui je suis que c'est comme une évidence. Et les évidences font partie de mon cheval de bataille, un peu. Si je devais garder qu'un seul axe, souvent je dis que ce serait celui-là. parce que quand c'est trop évident, quand on a le nez trop près, on ne voit pas. Et donc, je ne m'étais pas forcément rendue compte que ça pouvait être un métier, que c'était quelque chose que je maniais, que les autres ne maniaient pas forcément, que ça aidait les gens autour de moi. Et puis, jusqu'au moment où je me suis sentie mal dans mon boulot, j'ai fait un bilan de compétences où quasiment à la fin, la dame m'a dit mais qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes faite pour être accompagnante. Alors, c'était soit accompagnante dans la thérapie, soit pédagogique. Et ça a été pour le coup une évidence, mais dans le bon sens du terme. parce que je l'ai mis en pratique et que j'ai mis des mots dessus et que c'est devenu réel, que vraiment c'était le côté thérapeutique. Mais malgré tout, je pense que je manie beaucoup la pédagogie parce que je suis quelqu'un qui vulgarise beaucoup et notamment l'astrologie qui est quand même assez complexe à avaler. Et je trouve que ça donne tellement de clés pour plonger dans ces profondeurs, pour plonger dans ces enjeux inconscients, que c'est vraiment un outil incroyable mais qui n'est pas si simple à appréhender. Et je crois que j'arrive bien à le transmettre aussi avec ce côté... pédagogue que je peux avoir avec un côté vulgarisatrice et j'aime bien accompagner de manière concrète et je pense que mon impact il se joue là dedans c'est à dire qu'à la fois je sais créer des espaces où les gens peuvent venir se déposer en toute confiance travaille dans une petite caravane que j'ai retapé que j'adore mon petit cocon et souvent les gens à peine il s'assoit et ils se mettent à pleurer en disant je vais pas réussir à me retenir comme si l'énergie du lieu était vraiment Je ne sais pas, ça doit être énergétique, ça se sent qu'il y a un accueil inconditionnel de tout, des larmes, de la colère, de la honte, tout est accueilli dans cet espace-là. Donc voilà, j'ai à cœur d'offrir un espace d'accueil comme ça. de pouvoir plonger dans ces profondeurs pour venir se défaire un peu des liens à notre passé, à notre histoire, parfois des liens transgénérationnels, pour pouvoir récupérer de l'énergie, couper un peu toutes ces loyautés et réussir à déborder qui en est, comme je dis souvent. Donc voilà comment j'aime travailler et je travaille beaucoup autour de l'astrologie, même si j'ai aussi d'autres outils.

  • Speaker #0

    Magique, alors on va plonger justement à travers l'épisode dans ta façon d'accompagner. Déjà, moi j'aimerais revenir sur ce nom, la thérapie des profondeurs, parce que ça m'a tout de suite interpellée quand je t'ai entendu en parler. Je suis aussi une femme des profondeurs, j'adore pouvoir interagir, tu vois, à ce niveau justement de profondeur, de lien avec les personnes, et donc ça m'a tout de suite interpellée. Et la question que j'aurais envie de te poser, c'est est-ce que c'est toi qui l'as appelée comme ça ? Est-ce que c'est une forme de thérapie qui existe ? Qu'est-ce que toi tu mets derrière ? En tout cas, tu as déjà commencé à nous donner quelques indications. Et qu'est-ce qui fait pour toi l'essence vraiment de la thérapie des profondeurs ? Et je pense aussi que parfois, ça peut être un mot qui fait peur pour les personnes. De dire, oh là là, je vais plonger, je ne sais pas jusqu'où Lucille va m'amener, ou qu'est-ce que je vais découvrir dans mes profondeurs. Est-ce que tu pourrais nous indiquer un petit peu à la fois qu'est-ce que c'est, et en même temps peut-être rassurer, tu vois, les personnes qui se sentent appelées par ce genre d'espace, mais qui pourraient avoir un peu peur de ce qu'elles vont y trouver ?

  • Speaker #1

    Merci pour ta question. Alors la thérapie des profondeurs en tant que telle, je ne crois pas que ça existe. Je ne dois pas être la seule à manier ces mots-là, mais c'est un peu à force en fait. Je peux avoir un petit côté comme ça, léger, parce que j'ai de l'humour, parce que j'amène les choses parfois avec, j'allais dire à la rigolade, mais non, parce que c'est sérieux, mais je peux amener de la légèreté. Quand j'accompagne les gens, il y a de l'émotion, il y a des larmes.

  • Speaker #0

    On rigole.

  • Speaker #1

    Ouais, mais on rigole. Exactement, on rigole. Et parfois, j'ai proposé des espaces plus légers, des espaces de cercle de parole, mais plus en mode développement personnel. Pas forcément pour des gens qui étaient vraiment dans une démarche de thérapie. Et en fait, je me rends compte que malgré moi, dès que j'ouvre un espace, ou même dès que je parle avec quelqu'un, en fait, ça plonge presque tout seul dans les profondeurs. Et du coup, j'ai commencé à dire un peu comme ça, avec une amie qui est un peu thérapeute aussi, et qui a un peu ce truc-là, où on s'est souvent dit, mais nous, on est des thérapeutes des profondeurs. Nous, on n'est pas faites pour travailler sur la strata. superficiel, enfin de surface et il n'y a absolument rien de péjoratif dans le côté superficiel. C'est vraiment que je le veuille ou non, pratiquement, j'emmène en fait les gens, malgré moi presque, dans les profondeurs. Mais sans même m'en rendre compte parce que ce que les gens appellent les profondeurs, je crois que c'est mon état dans lequel je baigne en fait naturellement, donc de pas forcément me rendre compte que ça peut faire peur. Je m'en suis rendue compte relativement tard, malgré tout, dans ma manière d'accompagner que le côté Merci. Moi, je plonge tellement dans mes profondeurs que parfois, j'oublie. Ça peut faire peur et que c'est une démarche qui fait peur. Alors, comment je rassure les gens ? C'est que souvent, c'est une image que je donne quand je parle de l'hypnose. Parce qu'alors, déjà, plonger dans les profondeurs, ça fait peur. Mais alors, quand je commence à proposer l'hypnose, qui est un des outils que j'utilise... Alors, c'est pour ça que je dis que je suis astrothérapeute et pas hypnothérapeute. Parce que si vraiment, j'ai qu'un seul outil qui vraiment tout du long va être là, c'est l'astrologie, le thème astral de naissance. L'hypnose fait partie un peu des outils de mon couteau suisse. que j'aime sortir et pour moi l'hypnose, je vais la dégainer entre guillemets, pour aller dans les profondeurs émotionnelles. Et donc là, il y a vraiment tout l'enjeu où on sent un peu les résistances, les appréhensions souvent dues à ce qu'on imagine de l'hypnose spectacle, où on ne se souvient plus, où on a peur de laisser le contrôle à quelqu'un. Et en fait, ce que j'explique avec les profondeurs pour l'hypnose, mais en fait c'est valable pour la thérapie des profondeurs tout court, c'est que moi je me considère comme une monitrice de plongée. J'invite les gens à descendre dans leur profondeur, mais en prenant le temps qu'il faut pour... poser le cadre pour rassurer, pour qu'on se connaisse, pour qu'ils développent de la confiance en moi, pour qu'il y ait un lien qui se tisse, pour qu'ils acceptent de me suivre sans avoir peur. Parce que ce qui va empêcher de descendre dans les profondeurs, en réalité, c'est la peur de ce qu'on va y trouver. Je rassure sur le fait que tous les enjeux inconscients qui pourraient ressurgir à partir du moment où on entame une thérapie des profondeurs, c'est des enjeux pour lesquels on est prêt. Parce que notre inconscient, c'est notre gardien, en fait, il joue dans notre camp. Tout notre cerveau, tout notre système nerveux, tout notre inconscient n'a pas pour but de nous piéger ou de nous tacler ou de nous faire traverser des choses qu'on n'est pas prêt à traverser. Donc, c'est ce que je dis souvent aux gens, ce qui remonte, vous êtes prêt et capable à le traverser et ça arrivera dans une proportion qui sera OK sur le moment. Et donc, dans l'idée, une fois que les bases ont été posées, ce que j'explique, c'est que finalement, une conversation thérapeutique, en tout cas pour moi, Je dis souvent que je suis la thérapeute des petits riens du quotidien parce que je trouve que c'est dans les petites situations un peu qui ont l'air anodines, qui ont l'air banales du quotidien qu'en fait se cachent les mêmes enjeux ultra profonds que quand on est dans des grandes angoisses ou dans des grandes choses qui viennent nous chercher. Et que c'est quand même plus facile de s'attaquer à des petites parties du quotidien qui peuvent avoir l'air ridicules ou anodines alors qu'en fait derrière se cache exactement le même mécanisme et que ça permet d'aller appréhender ce mécanisme-là. Pour pouvoir se le réapproprier et le stretcher, comme tu dirais, se muscler à cet endroit-là, dans des sujets qui vont devenir plus engageants où il y aurait plus de conséquences. Donc j'aime bien parfois qu'on oublie presque qu'on est en thérapie et que bien souvent, la conversation, j'ai souvent l'impression d'être en conversation avec une copine ou un copain, avec un pote, parce qu'il y a quelque chose de léger, mais que moi, en fait, avec mes petites antennes, souvent je dis que j'entends ce que vous ne dites pas, vous qui êtes sur mon canapé, dans ma caravane. J'entends ce que vous ne dites pas et j'entends les enjeux profonds qui se cachent derrière une petite réflexion anodine ou un petit truc comme ça. Mais je trouve que plus la conversation a l'air normale, légère, fluide, plus finalement les enjeux se voient. Parce que c'est une conversation normale. Il y a un petit côté comme ça, parce qu'en fait, un enjeu inconscient cherche à monter à la conscience. Et donc si on sait tendre l'oreille, on l'entend. On l'entend et plus la conversation est normale, plus ça échappe. un peu c'est tous les pléonasmes ou c'est ce genre de truc, pour moi c'est ces trucs là et c'est ça que j'entends. Et donc dans l'idée j'explique que finalement que ce soit pour une hypnose, une discussion thérapeutique, c'est pareil que pour de la plongée, c'est-à-dire que nager, on sait tous le faire. Enfin, on va parler du principe qu'on sait nager, on sait nager mais ce qu'on va faire c'est qu'on va mettre des palmes au bout des pieds et que les mêmes mouvements que d'habitude, exactement les mêmes mouvements, on va rien faire de différent, le fait d'avoir mis les palmes vont accentuer en fait le mouvement et vont faire descendre beaucoup plus profond, mais en faisant toujours pareil. Donc c'est toujours pareil, mais c'est pas pareil. Donc il y a quelque chose de rassurant, c'est quelque chose qu'on connaît par cœur, c'est quelque chose qu'on sait déjà faire. Comme l'hypnose. L'hypnose, c'est un état naturel de transe du cerveau. On sait le faire, on le fait plusieurs fois par jour. Il n'y a rien de nouveau, il n'y a rien de magique. Il n'y a rien, en fait, qu'on ne connaisse pas déjà. Et les enjeux dans lesquels on va plonger, même si consciemment, on n'y a pas accès, en fait, on les connaît déjà et ils vivent à l'intérieur de nous. Donc on ne va rien découvrir d'extraordinaire et en même temps on va tout découvrir d'extraordinaire. Donc il y a l'idée du gilet, que de se mettre à respirer dans un détendeur avec un masque qui bouche le nez, ça peut mettre une appréhension, mais c'est normal. Donc on prend tout le temps d'expliquer un peu comment on peut faire ça. Moi, je peux rajouter une ceinture de plomb si malgré tout, on ne descend pas assez profond ou pas comme on voudrait. Mais à aucun moment, moi, je suis une monitrice de plongée. Et l'idée, c'est de me suivre dans les profondeurs, même quand la lumière va commencer à baisser, même quand l'eau va devenir plus froide, même quand on va commencer un peu à avoir les oreilles qui se pressurisent où ça commence à être un petit peu... angoissant, l'idée c'est de pas hésiter à dire quand ça angoisse parce que moi je connais ça par cœur, que moi j'ai pas peur dans ces profondeurs-là que même si je sais pas quel monstre vous pouvez avoir peur d'aller déterrer y'a pas de monstres qui vont faire peur et que moi en tout cas j'aurais pas peur et l'idée c'est de me suivre et de se laisser porter et de pas se demander où on va, qu'est-ce qu'on va trouver comment on va remonter parce que moi je suis garante de ça, juste de se laisser porter et de savoir que moi j'ai l'habitude des profondeurs et que en ça je saurais montrer que derrière tous ces monstres tapis derrière tout ce qu'on cache En réalité, c'est beaucoup d'amour, beaucoup de protection et qu'en fait, ces choses qui nous font mal aujourd'hui sont des choses qui nous ont sauvées hier et que c'est important d'aller les regarder pour pouvoir les remercier et pour pouvoir les lâcher.

  • Speaker #0

    C'est magnifique, ça donne envie de plonger à nouveau à tes côtés. Moi, je suis une grande fan de la plongée en vrai, dans la vraie vie, dans l'océan et puis aussi dans les profondeurs à tes côtés et pour avoir vécu aussi ce processus avec toi et même aussi à travers une séance d'hypnose. que tu m'as proposé dans l'accompagnement qu'on a fait ensemble. C'est vraiment très profond et c'est très doux aussi. Donc merci, j'adore les mots que tu poses. Lucille, tu as parlé des enjeux conscients, inconscients. J'aimerais bien peut-être qu'on puisse illustrer de façon très concrète quel type d'enjeux inconscient est-ce qu'il existe. Toi qui as vu aussi une variété de personnes différentes pour que peut-être ça puisse permettre aux personnes qui nous écoutent d'illustrer. Et puis j'aimerais aussi ramener cette conversation un petit peu vers la partie astrologie, parce que comme tu le dis, t'es aussi astrothérapeute. Alors moi, l'astrologie, c'est un outil que j'ai découvert grâce à toi. Je me suis jamais vraiment intéressée à l'astrologie. J'ai toujours trouvé qu'il y avait une partie superficielle à l'astrologie. Je pense parce que je le regardais au niveau superficiel, en réalité, sans aller dans la profondeur de l'outil. Et tu m'as offert une séance de trois heures d'astrologie, donc c'était très profond, très dense, très riche, et j'ai compris ... Vraiment plein de choses à travers ce que tu m'as proposé, donc ce thème astral. Et tu m'as dit récemment dans une séance qu'on a fait ensemble, tu m'as dit « nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons » . Ça m'a beaucoup marqué cette phrase et tu l'as illustré récemment à travers l'un de tes épisodes de podcast avec la notion de dharma-karma. Est-ce que tu veux bien nous partager quels sont en fait les enjeux conscients et inconscients que toi tu viens mettre en lumière à travers la notion de thème astral ? Et à travers cette notion de karma-dharma qui potentiellement est peut-être inconnue aussi aux personnes qui nous écoutent.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Donc pour répondre déjà de manière claire et concise, ce qui n'est pas mon fort, mais je vais essayer de me cadrer. Les enjeux inconscients, ce que moi je regarde en tout cas dans le thème d'enjeux inconscients, c'est les enjeux de la lune noire. Et du chemin de vie qui, en astrologie, c'est effectivement le karma qui est le point de départ. Et le dharma qui est non pas le point d'arrivée, mais vraiment, pour moi, le dharma, c'est vraiment la boussole de notre thème. C'est-à-dire que c'est comme si on tenait une boussole et qu'on suit, c'est le nord de notre boussole. Et vraiment, si on suit ce cap-là, on ne va pas se perdre. Donc ça, c'est le chemin de vie et la lune noire. Donc pour moi, c'est les enjeux les plus profonds, en tout cas de ceux que moi j'explore, parce qu'il y en a sûrement d'autres. Je ne connais pas tous les aspects de l'astrologie. Et les deux exemples que j'aime bien donner, je vais commencer par celui que tu citais sur le chemin de vie. Donc effectivement, j'ai fait tout un épisode à la suite d'ailleurs de notre séance où je me suis dit tiens, ça mériterait que j'en parle vraiment. Donc je dis souvent on est plus que son histoire, on est plus que ses comportements et nous ne sommes pas le chemin sur lequel nous marchons. Et pourquoi j'insiste ? Parce que quand je dis chemin, moi je parle du chemin de vie de l'astrologie et donc le point de départ étant le karma. Le karma, c'est un point qui est une sorte de... de bain vibratoire. Alors le symbole, ça ressemble un petit peu à un bocal, je trouve, à Poisson Rouge, et j'ai dit souvent c'est un peu le bocal, le bain dans lequel on baigne. C'est un peu les eaux troubles dans lesquelles le poisson qu'on est a grandi, a évolué et dans lequel on vit finalement. Donc dans un thème astrologique, les différents points vont se retrouver à la fois dans une énergie, dans un signe et dans une maison. Et donc l'énergie dans laquelle va être le karma va être comme dégradée par ce karma, bien que ce soit une énergie qu'on connaisse par cœur. Mais on la connaît tellement par cœur, elle est comme innée, elle est comme à l'intérieur de nous sans qu'on ait besoin d'y réfléchir. Et donc il y a une confusion qui va se faire entre un comportement karmique, qui est un comportement réflexe, un comportement aussi qui nous a protégés, qui nous a permis de survivre dans nos eaux troubles, et auquel du coup on s'accroche parce que c'est lui qui nous a permis finalement d'arriver jusque-là et d'être encore en vie. Parce que de manière archaïque, en fait, on a peur de mourir. même si aujourd'hui globalement on est rarement en danger de mort, de sentir qu'on peut être rejeté par les autres par exemple, ça peut vraiment mettre en peur de mourir parce que c'est des mémoires archaïques de la préhistoire où si on se faisait exclure du clan et qu'on se retrouvait seul avec les animaux sauvages et tout ça, il y avait un vrai danger de mort. Donc c'est un peu des peurs archaïques qui vont rester. Et donc on s'accroche comme à une bouée à nos comportements qui nous ont sauvés, qui sont automatiques et qui ne demandent aucun effort. Mais qui au bout d'un moment finissent par nous enfermer parce qu'ils sont devenus obsolètes, parce que les ressources qu'on a arrivées à l'âge adulte, ne sont pas les mêmes que celles qu'on avait enfants quand on était dépendant de notre milieu, de notre famille, etc. Et donc, il y a une confusion entre ces comportements qui sont extrêmement ancrés et le fait que ça ne soit que, et je mets vraiment des guillemets autour de « que » parce que vraiment, c'est quand même énorme, ça reste que des comportements et qu'un comportement, ça se change et que notre comportement n'a rien à voir avec notre identité profonde. Dans un thème, notre identité profonde, c'est notre soleil, entre autres. Mais si on doit en garder un, c'est le soleil, ce n'est pas le karma. c'est le soleil. Donc le karma c'est le point de départ mais qui n'a rien à voir avec notre identité. Et l'exemple que je donne souvent, que je développe dans l'épisode de podcast, je vais essayer de faire court mais il y aura la possibilité d'aller l'écouter, c'est je prends l'exemple du karma et du dharma comme étant pour nous françaises, d'avoir un karma français, langue française et un dharma du coup anglais. Donc c'est toujours un diamètre dans un thème et deux énergies, deux points qui se font face dans un thème sont diamétralement opposés dans tous les sens du terme. Donc c'est comme si on connaissait le noir par cœur et qu'on venait à prendre le blanc. Mais venir apprendre, ça veut bien dire ce que ça veut dire. C'est-à-dire qu'on ne sait pas faire à la base et qu'il y a tout le chemin d'apprentissage qui part de je ne sais pas que je ne sais pas. Donc on ne peut pas savoir ce qu'on ne sait pas. Ensuite, on se rend compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Donc on devient conscient qu'on ne sait pas. Ensuite, on sait qu'on sait. Donc là, on sait, mais ça nous demande encore beaucoup d'efforts conscients comme quand on vient d'apprendre à conduire. On sait conduire, mais on sait qu'on sait conduire. Il y a tous les efforts, les mains à 10h10, la vitesse, les rétroviseurs, tout. ça demande beaucoup d'efforts et à un moment donné on ne sait plus qu'on sait. Parce que ça devient totalement fluide. Donc c'est ce chemin-là qu'on va devoir faire, en partant non pas de zéro, mais de quelque chose d'extrêmement ancré. Donc l'image, c'est comme si la vie allait nous inviter à venir apprendre l'anglais alors qu'on est nés et qu'on a baigné dans le français. Et que quelque part, personne de nous ne se souvient comment on a appris à parler notre langue maternelle. On a toujours parlé. Aussi loin qu'on se souvienne, on a baigné dedans. On l'a entendu, on a parlé, on a appris à écrire, à lire. On s'en souvient, on a galéré, mais pas à parler. Et donc, c'est comme s'il fallait qu'on apprenne une autre langue en n'ayant quasiment pas conscience qu'il y en a d'autres. Il faut presque imaginer ça comme ça dans le karma dharma. Et donc, il faut venir apprendre une nouvelle langue, mais pas en partant d'une langue qu'on parle couramment et qui est absolument imbibée dans tout ce qu'on fait et qu'on confond avec notre identité. Genre, je suis française. Et en fait, non, je parle français, je possède la nationalité française, mais je suis Lucille Gastineau, tu es Tiffaine Gualda, et on peut vivre dans un autre pays, t'en es la preuve. Tu vis en Afrique, tu vis au Sénégal.

  • Speaker #0

    Encore pour quelques jours.

  • Speaker #1

    Encore pour quelques jours, bientôt tu pars en Afrique du Sud, si je ne me trompe pas. Mais tu es toujours toi, mais tu parles toujours français, mais peut-être pas tous les jours. Et donc, il y a cette confusion, mais c'est de cet ordre-là. et donc quand on commence à se retrouver parce que la vie va, puisque c'est ce qu'on a choisi comme chemin niveau, moi c'est la croyance que j'ai quand j'utilise l'astrologie, qu'on a un autre niveau choisi ce chemin là, on a choisi de venir apprendre l'anglais donc la vie tôt ou tard va nous amener, va nous confronter à ça et donc faut imaginer qu'on est muté en Angleterre du jour au lendemain et que d'un seul coup tout ce qu'on a connu jusque là ou en Afrique du Sud ou en Afrique du Sud effectivement dans un endroit où on parle anglais et qu'on va se retrouver du jour au lendemain ou quelque chose qui ne nous a jamais fait nous questionner mais vraiment on s'est jamais posé la question tout d'un coup devient problématique on se comprend plus Et il faut apprendre, mais avec un réflexe qui vient nous télescoper. Et d'où la difficulté de ne pas se confondre avec le chemin sur lequel on marche.

  • Speaker #0

    J'adore ce que tu dis. J'aurais envie d'illustrer avec mon exemple et un de mes grands enjeux, qui est pour moi autour de la notion de people pleasing et de la notion de dire. Et pour moi, le bain un petit peu dans lequel j'ai baigné, c'était un... espèce de bain où je ne pouvais pas vraiment dire ce que je ressentais, ce qui était présent pour moi, exprimer mes besoins, etc. Et comme tu le dis, j'ai découvert à l'âge de, je ne sais plus, j'étais déjà au Sénégal, donc peut-être 23, 24 ans, la notion de people pleasing. Et ça a été vraiment un choc pour moi parce que je ne savais pas que c'était un comportement que j'avais mis en place et qui fait partie un peu des quatre grands réflexes de survie. On parle de flight, freeze, fight ou faune. Et faune, alors je ne sais pas quel mot ça aurait... la traduction littérale en français, mais c'est vraiment cette notion de plaire pour s'adapter à son environnement, pour se protéger. Et donc moi, c'est vraiment le grand mécanisme que j'ai mis en place. C'est ce que je connais de mieux, c'est comment est-ce que je m'adapte et comment est-ce que je me suradapte à mon environnement. Et ce que je viens apprendre, c'est l'honnêteté radicale, avec mon dharma en scorpion, ce que tu m'as appris aussi à travers mon thème. Donc lever tous les tabous, dire tous les interdits, vraiment apprendre à mettre les pieds dans le plat et à exprimer ... ma vérité et ce que je ressens et ce qui est juste pour moi. Et donc, c'est vraiment un chemin qui est difficile, qui est exigeant, qui demande une vigilance de tous les instants. Et tu vois, je me souviens, ça illustre aussi à travers ce que tu disais, il n'y a pas longtemps, je lisais un livre sur les liens d'attachement. Donc, c'est en anglais, ça s'appelle Attached. Je pense qu'il existe une traduction en français. Et en fait, moi, j'ai un attachement qui est anxieux. Et je lisais, si tu veux, il y a différents dialogues qui sont proposés en fonction des types d'attachement anxieux, évitant, sécure. Et quand je lisais ce qu'une personne qui a un attachement sécure pourrait dire dans tel ou tel type de situation, je me disais mais waouh, moi mon cerveau ne me propose pas du tout ces scripts-là. Je n'ai pas le scénario, ça n'est pas disponible pour moi, je ne sais même pas que ça existe. Je comprends quand je le lis que ce serait beaucoup plus efficace en termes de communication d'exprimer les choses de cette manière-là, mais mon cerveau qui est conditionné avec cet attachement anxieux, va me proposer un tout autre dialogue et un tout autre script possible.

  • Speaker #1

    Exactement. Et c'est un super exemple de le réflexe un peu automatique et le fait pour pouvoir apprendre quelque chose de nouveau, ça va demander un énorme effort conscient et de chaque instant. Et c'est super fatigant. Et c'est là où tout le travail de mettre en conscience ces enjeux inconscients va soutenir ce chemin-là. J'allais dire faciliter, mais non, soutenir, parce que ça reste difficile. Parce que si on a conscience de comment ça fonctionne, on va vraiment comprendre qu'à chaque fois, t'as beau avoir compris que la clé, c'était de parler anglais alors que ta langue natale, c'est le français. Tu le sais, tu l'as compris. Il peut te donner, je ne sais pas, un mot en anglais et il va quand même te venir en français. Mais c'est normal. C'est de l'ordre du réflexe et ça demande de travailler pour que ça devienne plus fluide et que peut-être jamais de notre vie, on parlera de manière aussi fluide. Et peut-être que jamais on construira vraiment complètement. des phrases dans une langue étrangère à notre langue maternelle, mais il faut vraiment se détacher d'une quête de perfection où dans l'idée, le côté karma-dharma, c'est qu'il vaut mieux être dans un dharma imparfait. et parler un anglais, baragouiner un anglais approximatif, que de continuer à parler un français impeccable. Parce que tu peux dégainer ton français le plus impeccable du monde en Angleterre, on ne va pas te comprendre. Alors que si tu butes sur les mots, que tu conjugues mal, et que tu as un accent frenchy si cute aux oreilles des Anglais, finalement, en fait, les portes vont beaucoup plus s'ouvrir. Mais il y a tout cet inconfort de se sentir incompétent, en panique, et comme tu dis, avec pas la case, et donc de devoir... créer cette case-là, de devoir venir vraiment apprendre de zéro quelque chose qui n'est pas dans notre logiciel de base. Souvent, je dis l'ordinateur, il n'est pas fait pour créer de la nouveauté, il est fait pour créer de la vraisemblance. Et c'est comme si on avait des logiciels installés, chacun, et si j'ai un logiciel de traitement de texte et qu'on me donne une image, moi, je vais tout de suite vouloir dire plein de choses sur cette photo. Mais à aucun moment, c'est concevable dans mon système qu'une image se modifie dans un logiciel de traitement de texte. Ça n'existe pas. Une image, c'est figé. point barre. Mais si je me mets à discuter avec quelqu'un qui a un logiciel de traitement d'image de base, il ne va pas du tout avoir de mots, mais il va tout de suite se dire « Ah, et si je mettais ça en noir et blanc, ça ferait quoi ? Et si je changeais ci et si je changeais ça ? » Et pareil, il ne peut pas imaginer qu'on peut mettre des mots autour d'une photo. Et après, ça s'apprend. Mais tout phénomène d'apprentissage demande un gros effort et il y a quelque chose de décourageant quand le réflexe revient encore et encore et encore et encore. Et le réflexe karmique, en plus, il vient quand on a peur, parce qu'il vient pour nous protéger. L'idée, c'est d'apprendre à être indulgent quand on se voit retomber dans ses réflexes et juste de se dire, oula, je dois être en panique là. Là, il y a des parts de moi qui doivent avoir peur parce que si je plonge comme ça dans mes réflexes de karma, dans mon automatisme, c'est que je suis en panique. Donc, on retourne se réfugier dans son armure qui nous a sauvés réellement. Mais à un moment donné, quand en 2025, la guerre sera peut-être numérique et pas à coup de flèche comme au Moyen-Âge, en fait, ton armure, elle te prive. de beaucoup plus de choses qu'elles ne te protègent. Mais il faut avoir de l'indulgence parce que quand une armure nous a réellement sauvé la vie, on n'en sort pas comme ça. On peut y aller petit bout par petit bout, enlever d'abord le gant et c'est là où il y a mon côté thérapeute des petits reins du quotidien. On enlève le gant, on n'enlève que le gant. On essaye juste avec le bout des doigts, le bout de la main. On se rassure et en fait, on est doux avec soi. Et ça, c'est pas toujours facile.

  • Speaker #0

    Alors Lucine, tu parles beaucoup d'oser déborder qui l'on est. C'est le titre de ton podcast. ça déborde, c'est aussi le titre de ton accompagnement. osent déborder qui tu es. Selon toi, qu'est-ce qui empêche les gens d'oser déborder pleinement qui ils sont ? Et est-ce que toi, tu as toujours osé déborder qui tu es ?

  • Speaker #1

    Alors, pas du tout. Je n'ai pas du tout toujours osé. Et même sur certains points, ça me challenge encore. Sur d'autres, il y a quelque chose de plus installé. Mais je suis encore beaucoup challengée. Moi, pour illustrer aussi de manière plus concrète, j'ai un chemin de vie où j'ai un karma de petite fille sage. J'ai un karma d'image sociale. Ou mon mode automatique, c'est de comprendre ce qu'on attend de moi pour y répondre de la manière la plus parfaite possible, ne pas me tromper, ne pas décevoir, mais pas dans ce côté comme toi de plaire et d'encaisser. Parce que c'est surtout ça ton mécanisme, c'est d'encaisser même quand ce n'est pas OK et de sourire. Moi, ça va être de vouloir avoir raison, de vouloir ne pas me tromper, de maîtriser et d'être assez lisse. La petite fille modèle que j'ai incarnée longtemps. J'étais très bonne à l'école, dans les premières de ma classe, j'avais un comportement irréprochable, j'ai pas fait de crise d'adolescence. Voilà, j'étais lisse, j'étais parfaite. Et puis j'ai commencé à être pas très bien. Et j'ai commencé à avoir un thérapeute qui lui-même maniait l'astrologie, qui m'a d'ailleurs formée par la suite, Yann Canot pour le citer. Et il commence à me décrire en fait tous les comportements de ce karma, où je me reconnais alors là sans problème, mais comme étant une vérité sur qui je suis profondément. Et là, il a commencé à m'expliquer qu'en fait, ce qui m'appelait, c'est le signe qui est en face. Et que ce signe-là parle de beaucoup plus de légèreté, de spontanéité, d'apprendre par l'expérimentation, et certainement pas comme un rat de bibliothèque en voulant tout connaître par cœur, mais d'être aussi dans cette spontanéité-là, dans cette légèreté, d'avoir quelque chose de beaucoup plus papillonnant, de dire oui à tout, que ma grande phrase à moi c'est « et pourquoi pas ? Allez, pourquoi pas ? » Quand toi, ta grande phrase à toi c'est « plus jamais ça, plus jamais » en fait. Je vais dénoncer, je vais te faire sortir du tabou. « Plus jamais ça » . Moi, c'est...

  • Speaker #0

    Why not ? Allez ! Mais c'est hyper dur pour moi. Ça paraît plus léger parce que c'est un signe d'air. Les dharmas d'air paraissent plus légers. Mais vu d'où je viens, c'est extrêmement challengeant. Parce que moi, plus jamais ça, toi c'est ton dharma, mais moi il y a la moitié de mon thème en Scorpion. Donc moi c'est ma base, je n'ai aucun problème avec ça. Par contre, être dans quelque chose de plus en surface, de plus léger, de plus spontané, c'est hyper challengeant. Donc souvent on se dit, le thème de l'autre, il est quand même plus cool. Mais en fait, de l'intérieur, on est tous dans nos enjeux, on est tous très, très confrontés. Donc, ça m'a demandé de dépasser énormément de loyauté familiale parce qu'on est tous pétris de ça. Mais en plus, mon karma est aussi un karma de loyauté familiale. Donc, c'est quelque chose d'extrêmement ancré. Et je crois que les premiers actes d'appropriation et de rébellion, parce qu'en vrai, derrière la petite Phyllis que j'étais, je crois qu'il y a une vraie rebelle et une vraie originale. Tu vois, je continue parfois de me voir, parce que c'est mon réflexe, assez classique. Et ça fait hurler de rire les gens qui me connaissent qui disent « mais t'es tout ce que tu veux sauf classique » . Mais moi, je me trouve normale, classique. Je ne suis pas d'autres mots. Alors qu'en fait, je suis hyper atypique, hyper hyper atypique de plein de points, tout en étant l'impression d'être hyper normale. Et donc, tout ça, ça a demandé à mûrir, ça a demandé d'oser, parce qu'on en est tous là en fait, libérer la petite fille qui est face à ses parents. Et je crois que mes premiers actes ont été les piercings et les tatouages que je continue à avoir. Et à multiplier, je viens de me faire un très gros tatouage sur la cuisse, le plus gros pour l'instant que j'ai. Et voilà, et malgré tout, je l'ai mis sur Instagram. Je sais que ma mère l'a vu, par exemple, mais je sais que mon père n'est pas du tout là-dessus, que je vais me retrouver en vacances avec lui cet été. Et je sens qu'une part de moi se dit, mon père va encore me dire, « Oh non, qu'est-ce que t'as encore fait ? » Parce que l'image de la petite fille parfaite s'effrite un peu plus à chaque fois. Et toute la difficulté d'accepter de devenir une adulte et de me détacher de ça, et d'accepter de décevoir mon père potentiellement. de le faire quand même parce que ça a du sens pour moi. Et tout ça, c'est vraiment un travail de chaque instant. Et pour oser déborder qui on est, il faut réussir à s'affranchir des projections que les autres ont sur nous et d'être indulgent. Souvent, je dis que le meilleur moyen, c'est de commencer par poser ses peurs dans une discussion et d'accepter que les autres aient des projections sur nous sans les prendre comme étant une vérité. Mais moi, si on vient me dire... Mais t'es ridicule en fait dans ta caravane, on dirait une bohémienne, avec ton astrologie et tes oracles et tes encens et tes machins. Je dirais ouais, bah ouais en fait. Oui, sûrement. Sûrement que c'est ridicule. Peut-être, peut-être que c'est des conneries. Peut-être que c'est pas vrai tout ça. Mais en tout cas, moi ça donne du sens à ce que je fais. Ça donne du sens à ma vie. Ça m'aide à donner du sens aussi aux autres. Et si quelqu'un pense ça, bah qu'il pense ça. Et ça c'est une clé qui libère en acceptant la projection, sans pour autant se dire, oh merde, de se remettre en question en disant Est-ce que je suis cette personne qu'on décrit ou pas ? Et de réussir à accepter de décevoir, de mettre les autres en colère, de les frustrer, et d'être soi-même non-déplaise. Et je crois que là où je déborde le plus, c'est d'avoir totalement lâché, et c'est vrai que l'astrologie m'a un peu aidée, j'aime bien donner ces petits exemples rigolos, Mercure, c'est la planète de la communication. Et chez moi, Mercure est en bélier. Donc clairement, sur le papier, je n'aurais pas choisi ce placement, parce que ce n'est pas celui que je préfère. Et en même temps... L'énergie du bélier, c'est une énergie de feu, c'est une énergie rentre-dedans, c'est une énergie cache, c'est une énergie qui va vite, qui va fort. Donc je parle vite, fort, trop, trop vite. Je coupe la parole, je dis énormément de gros mots, je dis les choses telles qu'elles viennent, avec parfois très peu de tact. Et c'est assez déstabilisant et j'ai longtemps essayé de contenir mon langage, de parler moins vite, d'avoir moins de gros mots. Et en fait, plus je fais ça, plus je me coupe de qui je suis et finalement, plus je suis tournée vers moi, plus je me coupe des autres. Et dans mon accompagnement particulièrement, c'était impossible. Je ne pouvais pas continuer à me contenir. J'étais obligée de déborder qui j'étais parce que je n'étais pas bonne. Parce que j'étais tournée vers moi au lieu d'être tournée vers l'autre. Et énergétiquement, c'est comme si je levais un panneau entre nous deux parce que j'étais trop occupée à l'image que j'allais renvoyer. Parce que quand même, on n'attend pas d'une thérapeute qui a dit qu'elle n'en a rien à foutre ou qu'il faut en avoir rien à foutre. Mais moi, je parle comme ça. et en fait plus je me suis libérée de ça pas comme un étendard non plus, mais juste de laisser exister ce qui vient, les gens le remarquent à peine. S'ils doivent me décrire, ce n'est même pas ça qu'ils disent. Et ça devient même un peu une rigolade où on m'offre des tasses avec putain, merde et des choses un peu comme ça qui sont des clins d'œil. Et voilà, j'apprends, grâce à ce que je connais de mon thème, à déborder. Et c'est ça que je transmets aux gens où je leur apprends qui ils sont pour, en fait, ce qui coûte pour moi le plus d'énergie à chacun, c'est l'énergie. qu'on utilise sans s'en rendre compte à se contenir. Et en fait, quand on arrête de se contenir et qu'on déborde, eh bien, toute cette énergie qu'on récupère, on peut la mettre à des endroits qui ont tellement plus de sens.

  • Speaker #1

    Oui, j'adore ce que tu dis. Et puis aussi, pour moi, c'est vraiment ce qui permet aux personnes qui raisonnent avec nous de nous trouver. Tu vois, tu parlais tout à l'heure des personnes pour qui, peut-être que ça ne va pas raisonner, ta manière d'accompagner, etc. Et c'est parfait. Et peut-être que dans leur monde, ça fait sens avec qui ils sont, ce qui les intéresse dans la vie, leurs valeurs, etc. Et en même temps, le fait que toi, tu t'autorises à pleinement déborder ce que tu es, ça permet aux personnes qui se sentent appelées par cette thérapie des profondeurs, qui se sentent appelées par ton côté, justement, cash, franc-parler, qui débordent ce qu'elle est, parce que peut-être que c'est justement des personnes qui ont de la difficulté à déborder qui elles sont. Et donc, c'est aussi pour moi, justement, ce qui te permet de venir te mettre en connexion avec des personnes qui vont entrer en résonance avec la personne que tu es. Il y a une question que j'ai envie de te poser, Lucille, parmi les outils que tu utilises. Donc, tu as parlé tout à l'heure de la notion de loyauté, de s'affranchir de loyauté familiale, parfois sociétale, parfois même transgénérationnelle. Et il y a un outil que tu utilises, auquel tu t'es formée récemment, que j'adore, qui est l'outil des constellations familiales, que j'ai eu l'occasion d'expérimenter avec toi, que j'avais aussi expérimenté à travers d'autres systémies auparavant. C'est quelque chose dont je n'ai pas encore parlé sur le podcast. Est-ce que tu voudrais bien nous expliquer qu'est-ce que c'est et en quoi est-ce que cet outil-là peut nous permettre aussi justement de nous affranchir de certaines loyautés pour pouvoir oser déborder qui l'on est ?

  • Speaker #0

    Oui, alors les constellations familiales, c'est un outil. Alors effectivement, on peut faire des constellations avec des systémies familiales ou avec des systémies de valeur, des systémies quantiques. Il peut y avoir plein de choses, mais le principe est toujours le même, c'est juste que ça ne va pas être le même axe. Pour moi, le principe des constellations... c'est de pouvoir, alors déjà c'est un outil pour moi énergétique et corporel c'est pas mental il peut y avoir de l'émotion mais c'est pas un outil émotionnel en soi je vois plus l'hypnose comme un outil plus émotionnel les constellations familiales c'est vraiment un outil qui passe par le corps et par l'énergie donc on va ressentir dans le corps si la situation on est à l'aise dedans ou pas et parfois c'est pas si simple de conscientiser Oui. Comment on se sent à l'intérieur d'un système ? Et donc l'idée en fait c'est de prendre, alors moi j'utilise soit des petits playmobiles, quand je sens que c'est juste, qu'il y ait une certaine forme de figuration, des bonhommes avec des yeux, avec des bras, qu'on peut mettre face à face, dos à dos. Parfois j'utilise des objets où ça va être beaucoup plus symbolique que figuratif, donc j'ai des pierres, des coquillages, des pièces de monnaie, des clés, des cadenas, enfin voilà, peu importe, on pourrait même prendre un crayon, n'importe quoi en fait, un objet. qui concrètement va nous permettre de mettre en 3D une situation. Donc si on prend un enjeu de famille, que je ne sais pas, on ne trouve pas sa place dans son couple, et bien peut-être qu'au regard de ce qui a été dit, je vais peut-être placer le conjoint ou la conjointe, de voir déjà comment on se positionne l'un par rapport à l'autre, puis peut-être de rajouter le couple familial, le couple parental, de ce qu'on a pu voir. Ou parfois de venir un peu mettre comme ça les parents et de voir que On pourrait être surpris de se retrouver à placer les parents entre nous et notre conjoint. Et de se dire, waouh, et de visualiser que ça prend cette forme-là concrète. En fait, ça fait des grandes prises de conscience et on le sent. Alors, c'est vraiment un outil étonnant parce que souvent, les gens pleurent. C'est vrai que moi, j'ai tendance, je pense, à autoriser ça. Donc, les gens pleurent beaucoup. Mais d'être en train de pleurer face à une planche de bois sur laquelle il y a trois plis mobiles de poser et dire, je ne comprends pas ce qui se passe. Et j'aime bien utiliser cet outil aussi à l'aveugle. pour que justement le mental lâche et de faire fermer les yeux à la personne et de positionner, de bouger en fait le système pour que la personne ressente et quand c'est positionné comme ça, mais sans savoir ce que c'est que ce comme ça, comment tu te sens ? Et comme ça ? Et comme ça ? Et il y a des grandes différences. D'un seul coup, la personne, je ne lui ai pas encore dit que j'avais bougé, que déjà elle me dit « Oh, ça s'alourdit ! » ou « Oh là là, ça va mieux, je respire ! » et je n'ai pas encore dit que j'avais bougé des choses. Donc il y a vraiment... Alors moi j'aime bien dire que c'est magique, il y a sûrement des explications. Mais moi, j'aime bien voir les choses sous le prisme de la magie. Et en fait, en constellation familiale, on parle du champ qui sait. Le champ, c'est H-A-M-P-S, pas le champ de chanter. C'est un peu le champ d'information inconsciente qui baigne dans l'inconscient collectif, dans l'inconscient de chacun, dans l'inconscient collectif global, j'ai envie de dire, mais aussi dans l'inconscient de la famille. Et quand on pose une constellation familiale, c'est comme si on ouvrait le champ de l'inconscient familial. Et c'est comme si les informations se matérialisaient. mais énergétiquement. Et donc, quand on peut se placer dans une constellation face à quelqu'un, par exemple face à un parent, en lui disant, je sais pas, dans le cas d'une enfance difficile, de pouvoir dire à son parent, c'est pas au caisse que t'as fait en fait, c'est les grands qui s'occupent des petits, c'était à toi de me protéger, des choses comme ça, c'est hallucinant la libération qu'il peut y avoir sans avoir même besoin d'avoir cette conversation, ça peut très bien intervenir avec un ancêtre. auquel on va être relié dans le côté transgénérationnel qui est décédé, ou même un parent qui serait décédé, ou un parent vivant avec qui on n'aura pas forcément la nécessité d'avoir cette conversation. Et en fait, ce que cet outil vient faire, c'est que énergétiquement, ça vient faire bouger des choses parce qu'on s'autorise à poser des mots, parce qu'on s'autorise à vraiment imaginer qu'on parle à la personne. Et le cerveau ne fait pas tant la différence entre la réalité et ce qui se passe. Et à partir du moment où la pensée se forme et qu'il y a un ressenti qui va avec, alors en fait Le corps s'apaise, et parce que le corps s'apaise, la pensée s'apaise, et en fait, on s'apaise par rapport à ce sujet-là. Et le fait que nos champs énergétiques s'apaisent de cette tension-là, parce qu'elle a été dite d'une manière bien précise, avec des phrases réparatrices, il y a tout un protocole avec la constellation familiale, et bien parfois, on va constater, en étant les premiers surpris, que... On va recevoir un message de cette personne ou un comportement va être différent sans qu'il y ait eu d'interaction parce que c'est dans les champs énergétiques que des choses ont bougé. Et souvent, on voudrait que les choses bougent à l'extérieur, que les autres changent, soient plus doux, plus compréhensifs, plus communiquants, plus ci, moins ça. Et en réalité, c'est quand on se dit « Bon, OK, j'ai compris que ça ne marchera pas, je vais moins m'occuper de mes dossiers. » Et là, d'un seul coup, parce qu'on se recentre sur toi, parce qu'on resserre le focus, on se met à changer même énergétiquement Et les comportements des autres se modifient par résonance. Et ce qu'on n'attendait plus se produit parce qu'en fait, on se l'est offert tout seul. C'est comme ça que ça fonctionne. Et pour moi, la constellation familiale vient aider dans les loyautés familiales qui parfois vont carrément prendre forme sous forme d'un placement particulier avec des petits Playmobil sur une planche.

  • Speaker #1

    Magique. Et pour l'avoir vécu à tes côtés, c'est vraiment très puissant. Et je confirme que c'est en faisant ce shift à l'intérieur de soi. C'est nous-mêmes qui bougeons énergétiquement. on reçoit effectivement, et ça m'est arrivé aussi dans la foulée quelques jours plus tard, un message d'un parent, de quelqu'un dont on n'attendait plus forcément que ça vienne de sa part. Et c'est fascinant de voir qu'à partir du moment où nous, on bouge, ça fait bouger en réalité tout le système. Et c'est bien toute l'approche aussi de ces systémies et de ces constellations familiales, c'est nous ne sommes pas des individus isolés, nous sommes des individus au sein d'un système. Et donc le travail que l'on fait sur nous, ça vient... bouger, ça vient réparer même parfois le système en entier et c'est assez magique de le constater. Merci Lucie.

  • Speaker #0

    Et même au-delà de sa propre famille, ça vient même parfois, dans l'inconscient collectif, poser une nouveauté. Poser une nouveauté de ses possibles aussi comme ça et ça fait des grandes grandes libérations.

  • Speaker #1

    Lucie, on arrive déjà à la fin de cet épisode. Il y a une dernière question que j'aurais envie de te poser. Pour les personnes qui nous écoutent, alors on a un petit peu cette même ligne conductrice, toi et moi. Chez moi, ça passe par oser l'aventure d'être soi. Chez toi, ça passe par oser déborder qui l'on est. Je pense que ça renvoie vraiment à une même intention, qui est vraiment d'exprimer profondément ce que l'on est et d'oser l'exprimer dans toutes les sphères de sa vie, que ce soit relationnel, que ce soit professionnel, etc. Qu'est-ce que tu dirais à une personne qui nous écoute ? qui s'est peut-être reconnue dans certains partages qu'on a faits toutes les deux, qui aspire à laisser s'exprimer ce qui est pleinement vivant en elle, à lâcher ce qu'elle contient pour déborder qui elle est, mais qui peut-être n'ose pas. Qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ?

  • Speaker #0

    Eh bien, j'aurais envie de dire que déjà, l'idée, c'est de commencer petit. C'est-à-dire que si tu sens qu'il y a quelque chose que tu retiens, que tu n'oses pas déborder, et qu'il y a des grandes choses que tu voudrais changer dans ta vie, mais que ça te confronte et que ça te fait peur, dans un premier temps, expérimente-toi, essaye-toi, ose, sur quelque chose de pas trop engageant, pour pouvoir te montrer qu'en fait, ça va se passer mieux que tu penses, qu'on se fait un monde avant, puis finalement, quand ça arrive, c'est genre, c'était que ça ? Ben, si j'avais su, j'aurais fait ça avant. Et en fait, plus on va s'offrir ces petits moments-là, plus on va encoder à l'intérieur de nous qu'en fait, on est capable, que ça peut être autrement. Et qu'il y a tout un potentiel. Donc déjà, dans des choses très concrètes et qui ont l'air peut-être anodines, je pense à une cliente que j'avais accompagnée, qui avait un enjeu avec beaucoup d'immobilisme et beaucoup d'avoir besoin d'être dans des zones rassurantes, connues, et qui avait un chemin à vraiment tout déconstruire pour tout reconstruire. Elle était en sévère burn-out. Donc l'idée, c'était qu'elle change de boulot ou qu'elle change les choses au travail. Mais ça ne pouvait pas en fait durer comme ça. Et souvent, ça, ça peut être un conseil aussi, souvent, quand je dis aux gens qu'est-ce qui vous amène, en gros, c'est de moins en moins, mais souvent, quand même, on me dit, je voudrais que vous me remettiez d'aplomb pour que je puisse reprendre comme avant. Et le comme avant, c'est ça qui t'a amené là. Donc, on va prendre un abonnement, si tu veux, parce que si tu veux qu'on te ramène à ce que t'étais avant, les mêmes causes ayant les mêmes conséquences, il va se passer la même chose. Donc, moi, c'est pas ça que je vais faire. Je vais t'apprendre à faire autrement. Et parfois, on peut tout changer sans rien changer. Et il y a un petit épisode, si vous voulez chercher, où en fait, tout change, mais rien ne change. Et parfois, on n'a pas besoin de tout changer à l'extérieur à partir du moment où tout a changé à l'intérieur. Donc en gros, elle, elle avait soit à changer de boulot. mais en ayant compris les enjeux pour ne pas recommencer la même chose ailleurs, soit à modifier ce qui se passait au sein de son travail. Mais c'est des enjeux énormes, surtout quand on est en burn-out et que c'est la cause du malaise. J'ai commencé par lui faire changer de place sur le parking quand elle allait faire ses courses. Je vais dire une bêtise, je ne me souviens plus, mais elle se garait toujours sur l'extrémité la plus à droite du parking. Je lui ai dit d'aller se garer à gauche. Les premières fois, elle a pleuré, elle n'a pas réussi. Elle s'est sentie tellement nulle qu'elle n'est même pas allée faire ses courses. et c'est là où L'une des clés, c'est de développer de l'indulgence, de comprendre que quand on fait ça, en fait, on n'est pas ridicule et que oui, si on prend la situation, ça, t'as changé ta voiture de place, c'était pas un monde. Bien sûr que non, si on prend les faits, c'est pas un monde, mais les faits sont neutres. Ça, c'est une phrase que je dis tout le temps. Est-ce que ça vient activer chez elle ? Ça, c'est pas anodin, c'est ultra profond et c'était un de ses enjeux les plus profonds. Donc, l'idée, c'est d'arrêter de se dire qu'on est ridicule et de voir que vraiment, quand on est en proie à des trucs comme ça, qu'on l'est ridicule, c'est que Il y a un sacré morceau qui est en train de s'activer. Et par pitié, soyez indulgents avec vous quand vous vous prenez en flagrant délit de ça. Parce que vraiment, ça peut tout changer. Et à force, elle a fini par le faire. Et ça, du coup, elle s'est rendue compte qu'en fait, ça ne changeait pas grand-chose. Et qu'en fait, même en modifiant des choses, sa vie ne s'écroulait pas. Et elle a pu petit à petit. Et au final, elle n'a même pas quitté son boulot. Elle a réussi à faire bouger les choses à l'intérieur. Et vraiment, l'indulgence, c'est une des plus grandes clés,

  • Speaker #1

    je trouve vraiment j'adore et le fait aussi vraiment d'y aller par petit pas pour sentir qu'on est en sécurité en fait à chaque étape et de se dire c'est ok et je peux aller chercher petit à petit l'étape d'après.

  • Speaker #0

    C'est ça. En gros c'est comme s'il y avait une plaie immense que vous avez protégée par un gant et une fois que vous vous en rendez compte c'est comme si vous mettiez du sel et du citron et que vous vous appuyez dans votre plaie comme pour vous punir parce qu'il y a aussi un autre enjeu, je vais pas trop rentrer dedans mais je vous inviterai à écouter l'épisode qui s'appelle le complexe d'Oélix dans mes épisodes de podcast qui parle de la lune noire dont j'ai parlé vite fait au début. Où l'enjeu de la lune noire, c'est une zone où on se sent vide et où on ne se croit pas digne. Et où on a des grandes indignités qui montent, mais c'est absolument pas conscient. Et où on pense qu'on ne reçoit pas de l'extérieur parce qu'on ne mérite pas. Et toute la clé, c'est de se l'offrir soi. Parce que profondément, on a le droit. Et en fait, c'est au moment où on se l'offre à soi que l'extérieur commence à nous le donner. Parce qu'on a fait le chemin à l'intérieur. Ça, c'est plutôt la lune noire. et tout le complexe d'Obélix qui, pour faire très très simple, très court, rêve de la potion magique, alors qu'en réalité... si vraiment il voulait de la potion magique Obélix il pourrait aller se servir. Personne peut rien. Lui il va dire que c'est panoramique c'est dans la vie, il a des panoramiques on a tous des preuves que la vie nous a empêchés et c'est vrai, c'est vrai, des panoramiques on en a tous et on peut prouver que vraiment la vie nous empêche. Mais la seule personne qui se dresse réellement entre la potion magique et Obélix, c'est Obélix lui-même. Parce qu'il pense qu'il a pas le droit, donc il attend qu'on l'autorise En fait, il veut pas la potion magique. il rêve du moment où on va l'autoriser et où il se sentira enfin digne parce que l'extérieur lui dira ok c'est bon, t'as assez payé pour la bêtise que t'as fait quand t'étais gamin, t'as le droit. Alors que le nom de panoramique c'est pour le protéger et puis surtout il fantasme quelque chose dont il n'a pas besoin. Et dans cet endroit où on est le plus vide et ce qui nous manque le plus dans notre vie entendez bien que c'est l'endroit où on est le plus rempli en potentiel et c'est pour ça qu'on le reçoit pas. Parce qu'on est venu pour le créer pour se le donner parce qu'on a tout ce qu'il faut.

  • Speaker #1

    et pour se l'autoriser soi-même Merci Lucille. Merci infiniment pour notre échange. Où est-ce qu'on peut te retrouver pour les personnes qui ont envie de découvrir ton univers et de plonger dans leur profondeur ?

  • Speaker #0

    Eh bien, on peut me retrouver sur Instagram. Ma page s'appelle L'oreille et la plume. Il y a un petit fond vert avec une petite méduse parce que voilà, si vous découvrez mon univers, il y a tout un enjeu avec la méduse. Donc L'oreille et la plume sur Instagram, c'est là où je suis le plus présente. J'ai un podcast aussi qui s'appelle Ça déborde avec un épisode chaque semaine. Et puis, si ça vous a parlé, si vous avez envie d'en savoir. Plus, sur mon Instagram, il y a la possibilité de réserver, il y a un calendrier en ligne, pour réserver une séance découverte pour que je puisse expliquer plus ce qui se passe, comment on travaille. J'ai un accompagnement qui s'appelle « Ose déborder qui tu es » , qui inclut un peu tout ce que j'ai vu là, le thème, l'hypnose, les constellations, au fur et à mesure de tout ce qu'il y a besoin. Donc voilà comment on peut me retrouver.

  • Speaker #1

    Merci Lucille et merci pour ce chemin qu'on parcourt ensemble. C'est vraiment précieux pour moi et tu as été... Ces derniers mois, ça a été vraiment très précieux pour moi de pouvoir faire ce chemin à tes côtés. Et je recommande vraiment aux personnes qui nous écoutent et qui se disent « Oh là là, ça m'a parlé, j'ai envie de plonger dans la même profondeur » . Voilà, tu as cette pluridisciplinarité aussi à travers tous les outils que tu utilises. Mais au-delà des outils, c'est vraiment ta manière d'être, c'est vraiment ta qualité de présence, c'est vraiment ta qualité d'écoute et ta capacité, comme tu le disais tout à l'heure, à vraiment aller lire entre les lignes et entendre ce que l'on ne dit pas qui rend. aussi l'espace que tu crées aussi profond et aussi puissant. Merci infiniment pour ce chemin ensemble et pour ta présence aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi de m'avoir accueillie. Merci de m'avoir fait confiance et de plonger avec moi dans tes profondeurs. Merci aussi pour tout ce que tu m'apportes. Je trouve hyper riche qu'on soit ensemble, chacune d'un côté de la barrière, en même temps, à s'apporter mutuellement ce qu'on a à s'apporter. C'est hyper précieux et merci beaucoup pour cet espace où j'ai pu parler de mon travail et de ma manière de faire.

  • Speaker #1

    Avec joie. A très bientôt, Lucie.

  • Speaker #0

    A très bientôt, merci Tiffen.

  • Speaker #1

    Merci pour votre présence. Si cet épisode vous a plu, je vous invite à le partager avec vos proches pour continuer à semer ensemble des graines d'inspiration. Vous pouvez également monter le podcast sur Apple Podcasts ou Spotify pour contribuer à le rendre plus visible et vous abonner pour être tenu au courant des prochains épisodes. Enfin, pour suivre mes aventures et connaître l'actualité de mes programmes et accompagnements, retrouvez-moi sur la page Instagram Tiffen Gualda. A très vite !

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