44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière cover
44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière cover
Cheminement - Le podcast Oser Rêver Sa Carrière

44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière

44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière

07min |20/09/2023
Play
44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière cover
44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière cover
Cheminement - Le podcast Oser Rêver Sa Carrière

44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière

44. Capsule. L'impact du syndrome de la bonne élève sur la carrière

07min |20/09/2023
Play

Description

Le syndrome de la bonne élève prend souvent racine dès la plus tendre enfance : “sois sage, dis bonjour, dis merci” et s’ancre petit à petit à l’école, puis au collège et au lycée. “Travaille bien, sois sage à l’école, mange toute ton assiette à la cantine…”. 

Ces injonctions (souvent parentales) sont évidemment naturelles et légitimes (apprentissage de la politesse, respect des autres et sens de l’effort…) de la part d’un univers familial ne souhaitant que votre bien et votre “réussite” dans la vie. 

Elles deviennent toutefois problématiques lorsqu’elles deviennent un mode de communication unique ou qu’elles empêchent toute liberté d’action et d’initiative. Autrement dit lorsqu’elles deviennent trop rigoristes.

Ce manque de marge de manoeuvre personnelle peut effectivement s’avérer être un véritable frein à l’épanouissement personnel et professionnel de l’individu concerné. Engagé à ne pas faire de vagues, à ne pas contredire et donc ne pas s’exprimer, à ne jamais contrarier l’ordre établi, les enfants ainsi éduqués ont parfois tendance à s’effacer à l’âge adulte et à rester, dans tous les domaines de leur vie, l’éternel bon élève.


Cela se traduit par les comportements suivants :

  • avoir des difficultés à dire non, à s’opposer ;
  • craindre de s’imposer ou d’exprimer des opinions contraires ;
  • ne pas oser déranger ;
  • craindre de poser des questions ou, à l’inverse, en poser trop pour être certaine de bien faire ;
  • développer une politesse exacerbée ;
  • se sentir souvent évaluée ou jugée ;
  • peur de contrarier ou de décevoir ;
  • préférer se taire plutôt que de s’exprimer ;
  • chercher la reconnaissance des autres ;
  • vouloir rendre les autres heureux en s’oubliant soi-même ;
  • chercher l’approbation des autres ;
  • vouloir contenter ou faire plaisir ;
  • se laisser souvent guider par la raison ;
  • craindre le conflit, voire l’éviter à tout prix ;
  • manquer de confiance en soi ;
  • attendre une permission pour agir ;
  • se laisser impressionner ou guider par toute forme d’autorité ;
  • tout donner pour satisfaire au risque de se fragiliser ou de s’épuiser, etc.

Ce syndrome entraîne une docilité et une sur-obéissance nuisibles lorsque l’on commence à se construire, notamment sur le plan professionnel.

A vouloir toujours bien faire, la bonne élève se montre excessivement perfectionniste et exigeante envers elle-même. Elle se fixe des objectifs (trop) ambitieux, voire inatteignables. En quête de perfection permanente, elle risque de se décevoir ou de ne jamais se satisfaire du travail fourni et du résultat produit. Invariablement insatisfaite, elle est souvent très critique envers elle-même et s’auto-juge en permanence.

Sa soumission exacerbée à toute forme d’autorité, qu’elle soit parentale, familiale, managériale ou autre limite son champ d’action et de pensée. Remettre l’autorité en question et s’exprimer en ce sens est compliqué, voire impossible. Il en résulte une frustration et une tension intérieure latentes. Une impossibilité de se construire et de se réaliser pleinement. Une grande difficulté à imposer ses idées, ses convictions ou ses choix. Plus préjudiciable, l’ouverture d’esprit pour son propre développement s’en trouve limitée : comment se trouver, savoir qui l’on est vraiment et ce que l’on veut lorsque l’on passe sa vie à vouloir faire plaisir ou attendre leur approbation ?


Bonne écoute ! 


Pour aller plus loin sur ce syndrome, cliquez ici 


Marina Bourgeois

Oser Rêver Sa Carrière  

Pour nous contacter : contact@orsc.email


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le syndrome de la bonne élève prend souvent racine dès la plus tendre enfance : “sois sage, dis bonjour, dis merci” et s’ancre petit à petit à l’école, puis au collège et au lycée. “Travaille bien, sois sage à l’école, mange toute ton assiette à la cantine…”. 

Ces injonctions (souvent parentales) sont évidemment naturelles et légitimes (apprentissage de la politesse, respect des autres et sens de l’effort…) de la part d’un univers familial ne souhaitant que votre bien et votre “réussite” dans la vie. 

Elles deviennent toutefois problématiques lorsqu’elles deviennent un mode de communication unique ou qu’elles empêchent toute liberté d’action et d’initiative. Autrement dit lorsqu’elles deviennent trop rigoristes.

Ce manque de marge de manoeuvre personnelle peut effectivement s’avérer être un véritable frein à l’épanouissement personnel et professionnel de l’individu concerné. Engagé à ne pas faire de vagues, à ne pas contredire et donc ne pas s’exprimer, à ne jamais contrarier l’ordre établi, les enfants ainsi éduqués ont parfois tendance à s’effacer à l’âge adulte et à rester, dans tous les domaines de leur vie, l’éternel bon élève.


Cela se traduit par les comportements suivants :

  • avoir des difficultés à dire non, à s’opposer ;
  • craindre de s’imposer ou d’exprimer des opinions contraires ;
  • ne pas oser déranger ;
  • craindre de poser des questions ou, à l’inverse, en poser trop pour être certaine de bien faire ;
  • développer une politesse exacerbée ;
  • se sentir souvent évaluée ou jugée ;
  • peur de contrarier ou de décevoir ;
  • préférer se taire plutôt que de s’exprimer ;
  • chercher la reconnaissance des autres ;
  • vouloir rendre les autres heureux en s’oubliant soi-même ;
  • chercher l’approbation des autres ;
  • vouloir contenter ou faire plaisir ;
  • se laisser souvent guider par la raison ;
  • craindre le conflit, voire l’éviter à tout prix ;
  • manquer de confiance en soi ;
  • attendre une permission pour agir ;
  • se laisser impressionner ou guider par toute forme d’autorité ;
  • tout donner pour satisfaire au risque de se fragiliser ou de s’épuiser, etc.

Ce syndrome entraîne une docilité et une sur-obéissance nuisibles lorsque l’on commence à se construire, notamment sur le plan professionnel.

A vouloir toujours bien faire, la bonne élève se montre excessivement perfectionniste et exigeante envers elle-même. Elle se fixe des objectifs (trop) ambitieux, voire inatteignables. En quête de perfection permanente, elle risque de se décevoir ou de ne jamais se satisfaire du travail fourni et du résultat produit. Invariablement insatisfaite, elle est souvent très critique envers elle-même et s’auto-juge en permanence.

Sa soumission exacerbée à toute forme d’autorité, qu’elle soit parentale, familiale, managériale ou autre limite son champ d’action et de pensée. Remettre l’autorité en question et s’exprimer en ce sens est compliqué, voire impossible. Il en résulte une frustration et une tension intérieure latentes. Une impossibilité de se construire et de se réaliser pleinement. Une grande difficulté à imposer ses idées, ses convictions ou ses choix. Plus préjudiciable, l’ouverture d’esprit pour son propre développement s’en trouve limitée : comment se trouver, savoir qui l’on est vraiment et ce que l’on veut lorsque l’on passe sa vie à vouloir faire plaisir ou attendre leur approbation ?


Bonne écoute ! 


Pour aller plus loin sur ce syndrome, cliquez ici 


Marina Bourgeois

Oser Rêver Sa Carrière  

Pour nous contacter : contact@orsc.email


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like

Description

Le syndrome de la bonne élève prend souvent racine dès la plus tendre enfance : “sois sage, dis bonjour, dis merci” et s’ancre petit à petit à l’école, puis au collège et au lycée. “Travaille bien, sois sage à l’école, mange toute ton assiette à la cantine…”. 

Ces injonctions (souvent parentales) sont évidemment naturelles et légitimes (apprentissage de la politesse, respect des autres et sens de l’effort…) de la part d’un univers familial ne souhaitant que votre bien et votre “réussite” dans la vie. 

Elles deviennent toutefois problématiques lorsqu’elles deviennent un mode de communication unique ou qu’elles empêchent toute liberté d’action et d’initiative. Autrement dit lorsqu’elles deviennent trop rigoristes.

Ce manque de marge de manoeuvre personnelle peut effectivement s’avérer être un véritable frein à l’épanouissement personnel et professionnel de l’individu concerné. Engagé à ne pas faire de vagues, à ne pas contredire et donc ne pas s’exprimer, à ne jamais contrarier l’ordre établi, les enfants ainsi éduqués ont parfois tendance à s’effacer à l’âge adulte et à rester, dans tous les domaines de leur vie, l’éternel bon élève.


Cela se traduit par les comportements suivants :

  • avoir des difficultés à dire non, à s’opposer ;
  • craindre de s’imposer ou d’exprimer des opinions contraires ;
  • ne pas oser déranger ;
  • craindre de poser des questions ou, à l’inverse, en poser trop pour être certaine de bien faire ;
  • développer une politesse exacerbée ;
  • se sentir souvent évaluée ou jugée ;
  • peur de contrarier ou de décevoir ;
  • préférer se taire plutôt que de s’exprimer ;
  • chercher la reconnaissance des autres ;
  • vouloir rendre les autres heureux en s’oubliant soi-même ;
  • chercher l’approbation des autres ;
  • vouloir contenter ou faire plaisir ;
  • se laisser souvent guider par la raison ;
  • craindre le conflit, voire l’éviter à tout prix ;
  • manquer de confiance en soi ;
  • attendre une permission pour agir ;
  • se laisser impressionner ou guider par toute forme d’autorité ;
  • tout donner pour satisfaire au risque de se fragiliser ou de s’épuiser, etc.

Ce syndrome entraîne une docilité et une sur-obéissance nuisibles lorsque l’on commence à se construire, notamment sur le plan professionnel.

A vouloir toujours bien faire, la bonne élève se montre excessivement perfectionniste et exigeante envers elle-même. Elle se fixe des objectifs (trop) ambitieux, voire inatteignables. En quête de perfection permanente, elle risque de se décevoir ou de ne jamais se satisfaire du travail fourni et du résultat produit. Invariablement insatisfaite, elle est souvent très critique envers elle-même et s’auto-juge en permanence.

Sa soumission exacerbée à toute forme d’autorité, qu’elle soit parentale, familiale, managériale ou autre limite son champ d’action et de pensée. Remettre l’autorité en question et s’exprimer en ce sens est compliqué, voire impossible. Il en résulte une frustration et une tension intérieure latentes. Une impossibilité de se construire et de se réaliser pleinement. Une grande difficulté à imposer ses idées, ses convictions ou ses choix. Plus préjudiciable, l’ouverture d’esprit pour son propre développement s’en trouve limitée : comment se trouver, savoir qui l’on est vraiment et ce que l’on veut lorsque l’on passe sa vie à vouloir faire plaisir ou attendre leur approbation ?


Bonne écoute ! 


Pour aller plus loin sur ce syndrome, cliquez ici 


Marina Bourgeois

Oser Rêver Sa Carrière  

Pour nous contacter : contact@orsc.email


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Le syndrome de la bonne élève prend souvent racine dès la plus tendre enfance : “sois sage, dis bonjour, dis merci” et s’ancre petit à petit à l’école, puis au collège et au lycée. “Travaille bien, sois sage à l’école, mange toute ton assiette à la cantine…”. 

Ces injonctions (souvent parentales) sont évidemment naturelles et légitimes (apprentissage de la politesse, respect des autres et sens de l’effort…) de la part d’un univers familial ne souhaitant que votre bien et votre “réussite” dans la vie. 

Elles deviennent toutefois problématiques lorsqu’elles deviennent un mode de communication unique ou qu’elles empêchent toute liberté d’action et d’initiative. Autrement dit lorsqu’elles deviennent trop rigoristes.

Ce manque de marge de manoeuvre personnelle peut effectivement s’avérer être un véritable frein à l’épanouissement personnel et professionnel de l’individu concerné. Engagé à ne pas faire de vagues, à ne pas contredire et donc ne pas s’exprimer, à ne jamais contrarier l’ordre établi, les enfants ainsi éduqués ont parfois tendance à s’effacer à l’âge adulte et à rester, dans tous les domaines de leur vie, l’éternel bon élève.


Cela se traduit par les comportements suivants :

  • avoir des difficultés à dire non, à s’opposer ;
  • craindre de s’imposer ou d’exprimer des opinions contraires ;
  • ne pas oser déranger ;
  • craindre de poser des questions ou, à l’inverse, en poser trop pour être certaine de bien faire ;
  • développer une politesse exacerbée ;
  • se sentir souvent évaluée ou jugée ;
  • peur de contrarier ou de décevoir ;
  • préférer se taire plutôt que de s’exprimer ;
  • chercher la reconnaissance des autres ;
  • vouloir rendre les autres heureux en s’oubliant soi-même ;
  • chercher l’approbation des autres ;
  • vouloir contenter ou faire plaisir ;
  • se laisser souvent guider par la raison ;
  • craindre le conflit, voire l’éviter à tout prix ;
  • manquer de confiance en soi ;
  • attendre une permission pour agir ;
  • se laisser impressionner ou guider par toute forme d’autorité ;
  • tout donner pour satisfaire au risque de se fragiliser ou de s’épuiser, etc.

Ce syndrome entraîne une docilité et une sur-obéissance nuisibles lorsque l’on commence à se construire, notamment sur le plan professionnel.

A vouloir toujours bien faire, la bonne élève se montre excessivement perfectionniste et exigeante envers elle-même. Elle se fixe des objectifs (trop) ambitieux, voire inatteignables. En quête de perfection permanente, elle risque de se décevoir ou de ne jamais se satisfaire du travail fourni et du résultat produit. Invariablement insatisfaite, elle est souvent très critique envers elle-même et s’auto-juge en permanence.

Sa soumission exacerbée à toute forme d’autorité, qu’elle soit parentale, familiale, managériale ou autre limite son champ d’action et de pensée. Remettre l’autorité en question et s’exprimer en ce sens est compliqué, voire impossible. Il en résulte une frustration et une tension intérieure latentes. Une impossibilité de se construire et de se réaliser pleinement. Une grande difficulté à imposer ses idées, ses convictions ou ses choix. Plus préjudiciable, l’ouverture d’esprit pour son propre développement s’en trouve limitée : comment se trouver, savoir qui l’on est vraiment et ce que l’on veut lorsque l’on passe sa vie à vouloir faire plaisir ou attendre leur approbation ?


Bonne écoute ! 


Pour aller plus loin sur ce syndrome, cliquez ici 


Marina Bourgeois

Oser Rêver Sa Carrière  

Pour nous contacter : contact@orsc.email


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Share

Embed

You may also like