Speaker #0Bonjour et bienvenue à toi dans le podcast Oser sa voix, qui t'aide à faire de ta voix ton allié numéro 1. Je m'appelle Mélany, je suis coach vocale et thérapeute. Ici, je te partagerai toutes mes connaissances autour de la voix, que ce soit de la technique vocale, mais tu comprendras qu'à mes yeux, la voix, c'est beaucoup plus profond que de la technique vocale, ça touche à l'être. Ensemble, je nous souhaite de... conscientiser un peu plus chaque jour qui nous sommes. Éveillons ensemble notre plein potentiel. Incarnons notre essence et prenons notre place, vocalement et physiquement parlant, ensemble, transformons-nous. Allez, c'est parti ! Je suis super contente de pouvoir vous retrouver dans l'épisode d'aujourd'hui où je vous parle à nouveau du tournage ! qui a été fait avec mon ami Vincent, avec qui on a enregistré maintenant un album qui va bientôt sortir. Je pense que vous connaissez un petit peu les aventures, vous les suivez, en tout cas vous pouvez les retrouver aussi sur les réseaux sociaux. Voilà, cet album qui nous tient à cœur, qui est aussi extrait de nos aventures un petit peu personnelles, à Vincent, mes histoires aussi. Enfin voilà, c'est un projet qui nous tient vraiment beaucoup à cœur et on est très content qu'il puisse prendre vie maintenant. Et donc on a tourné, pour pas vous spoiler, un clip sur une des chansons qui s'appelle Sourire d'un pleur. Et donc on l'a fait il y a quelques semaines maintenant. Et je vous avais dit que j'aimerais vous faire un épisode sur comment on s'en sort en fait quand... On fait un tournage. Quelles sont les choses qu'on recommencerait avec Vincent ? Quelles sont les choses qu'on ne recommencerait pas forcément ? Alors, qu'on ne recommencerait pas forcément, je pense. Je pense qu'il n'y a pas grand-chose. Parce que dès la fin du clip, avec Vincent, on s'est dit, bon allez, on signe pour un deuxième. C'est parti. On était super motivés. On était super contents. Et j'en ai déjà parlé. Mais quand on termine un spectacle, vous savez, on est plein d'endorphines. On est plein de dopamine. Toutes ces hormones du bonheur et de la joie. Il y a aussi les hormones du cortisol, le stress. Il y a vraiment plein, plein de trucs qui se passent dans notre cerveau quand on sort d'un spectacle. Et souvent, il y a quand même de l'excitation, il y a plein de trucs. Et quand on sort d'un clip, c'est exactement la même chose. On est super excité, on est super content, on est fier. On a pu stresser aussi un petit peu dans la journée. Donc, le stress retombe, etc. Donc, voilà, c'est vraiment quelque chose, une expérience à vivre. Et je vous souhaite, si c'est quelque chose que vous souhaitez, de... le vivraient également. Donc c'est vrai qu'il y a vraiment plus de points positifs qui sont ressortis de cette expérience-là. Mais déjà, je pense que quand on fait un clip, il faut savoir que pour 3 minutes 30 de chanson, ça nous a pris 9 heures de travail. Donc condensé en une journée, mais c'est quand même long. C'est là où on se dit, ah bah tiens tu te rends compte quand ils tournent des séries ou des films, on comprend en fait que ça prend parfois des années. Voilà, donc ça c'est juste pour resituer un petit peu et de se rendre compte que oui, ça prend énormément de temps et on ne s'en rend pas forcément compte en fin de compte. Voilà, donc avant un clip, si jamais un jour vous avez votre rendez-vous, tout est posé, etc. Prenez le temps de vous reposer, vraiment c'est important parce que ça demande énormément de concentration, ça demande énormément de calme aussi, de gestion des émotions. puisque typiquement, par exemple, juste pour vous mettre dans le contexte, avec Vincent, on avait choisi de tourner une partie en fait en extérieur. Ce qui veut dire, ok, tourner en extérieur, eh bien, je me retrouve face au regard des autres. Des gens qui sont là et puis qui sont en train de se promener et puis qui tombent sur un tournage, tout simplement. Ce n'est pas facile. Au niveau des émotions, il faut gérer ça. Donc, il faut en amont... être en forme. Je vais y revenir sur le regard des gens. Mais tout ça pour la première étape déjà, c'est de prendre soin de soi en amont du clip, de bien dormir, de bien manger, de bien s'hydrater, de faire peut-être un petit peu de sport juste pour pouvoir avoir un bon mental, tout simplement. Le sport pour moi est vraiment important dans le sens où il vide l'esprit, il va vider les Les pensées limitantes, les croyances limitantes, il va vraiment permettre de faire du tri et du nettoyage. Le sommeil bien évidemment pour pouvoir avoir la forme, pour se sentir bien. C'est tellement important. Pareil, l'alimentation qui va nous permettre aussi de mettre une énergie, qui va nous permettre de tenir sur la durée. Donc tout ça, il faut vraiment le vérifier en amont. Moi je dirais que bien 3-4 jours avant un clip, bien prendre soin de soi, prendre du temps pour soi, c'est important. En tout cas, si je devais en refaire un, je pense que je prendrais encore plus soin de mon hygiène quotidienne, entre guillemets. Voilà, ça c'est le premier point. Et effectivement, deuxième point, je parlerai aussi de l'équipe qui nous a entourés. Et d'ailleurs, un grand, grand, grand merci à François, Sam et Agathe qui nous ont franchement des pépites, des vraies pépites qui nous ont accompagnés toute la journée. Et je pense qu'il faut choisir vraiment une équipe de cœur. Je vais l'appeler comme ça. J'aime beaucoup fonctionner avec le cœur. Pour moi, c'est vraiment quelque chose d'important et il faut que ça matche. Et on a vraiment eu de la chance dans le sens où ces trois personnes sont juste incroyables. Et ça a tout de suite matché. Et en fait tout de suite on a pu se sentir à l'aise avec eux. Et ça c'est tellement tellement important parce que si on n'est pas à l'aise avec l'équipe avec laquelle on travaille, pour moi en tout cas, je ne dis pas que c'est le cas de tout le monde, mais pour moi c'est super compliqué de me sentir à l'aise et de prendre véritablement ma place. De pouvoir se sentir accompagnée, de pouvoir se sentir soutenue. C'est une équipe qui nous a toujours encouragées, qui nous a conseillées, qui nous a élevées vers le haut. Et ça pour moi c'est vraiment l'essence qui me semble primordiale. Donc de bien choisir les personnes avec qui vous décidez de travailler. En tant qu'artiste aussi, être sûre de son texte. Ça tellement ! tellement, tellement important. Voilà, c'est comme un clip, c'est comme si vous montiez sur scène. Il faut que vous sachiez votre texte. À ce moment-là, il n'y a plus d'erreur de texte, il n'y a plus d'hésitation. L'apprentissage du texte a été fait en amont pour que vous soyez vraiment débarrassés de cette concentration. Ça prend beaucoup de place dans la tête, de se dire, purée, c'est quoi mon texte ? C'est quoi la phrase d'après ? C'est quoi ? Et du coup, plus je suis stressée par rapport à ça, moins j'arrive à délivrer mon interprétation, à mettre mes émotions au service de ma chanson. Donc l'apprentissage du texte est vraiment fondamental. Et là pour la petite histoire, en plus avec Vincent, on s'était un petit peu challengé parce qu'on voulait ouvrir la chanson, notre chanson, avec vraiment quelque chose qui puisse marquer les esprits. Et on a mis quelques jours vraiment à trouver un vrai texte qui nous parlait, donc avec notre voix. parler. On voulait faire quelques phrases chacun, sans renvoyer la balle, un peu comme un petit dialogue, avec notre voix parlée. Et ensuite, la musique commençait et là, on chantait. Et on a juste créé ce petit dialogue la veille du clip. Et là, on s'est dit, ok, maintenant, il faut l'apprendre parce que ce n'est pas demain qu'on va pouvoir l'apprendre. Donc, il faut qu'on soit sûr que demain, le texte, il est su, il n'y a pas de problème. Donc du coup, vous imaginez bien qu'on a répété, répété, répété, répété pour que le texte soit su. Et que du coup, le jour J, on profite et c'est quelque chose en moins de l'esprit. Il n'y a plus que du fun, il n'y a plus que je me mets dans mon personnage et je m'amuse. Voilà, ça vraiment important. Et dernier point qui me semble aussi fondamental, le regard des autres. Je crois que c'est tellement thérapeutique de faire un clip. parce qu'on se retrouve confronté au regard de l'équipe, au regard du public. Si on fait comme nous par exemple un clip en extérieur, on va rencontrer plein de personnes qui n'ont rien demandé, pourtant elles deviennent observatrices du clip. Et on est confronté également à notre propre regard. Et c'est un exercice qui est tellement complet au final. On a vraiment profité. Et à la fois, je dirais que... C'était presque un petit peu challengeant au départ de se dire, est-ce que je vais déranger ? Est-ce que la musique, elle n'est pas trop forte ? Est-ce que je vais chanter assez fort ? Est-ce que je ne vais pas chanter trop fort ? Vous savez, quand vous avez les petites personnes, typiquement, on s'est retrouvés au Salève, qui est donc une petite montagne avec un beau point de vue, et on était là. Et puis c'était vraiment à mourir de rire parce que nous on venait vraiment pour tourner donc pour travailler et puis au coucher de soleil forcément on a toutes les familles qui viennent et puis qui veulent pique-niquer. On avait aussi des... des couples ou peut-être même des rencarts et ils étaient là et ils voulaient du calme pour être l'un avec l'autre et nous on débarque avec nos gros sabots tout l'équipement et tout et puis on met la musique forcément on joue, on refait on refait, on refait, enfin voilà pour avoir toutes les prises qu'il nous faut Et puis avec Vincent, franchement, on meurt de rire parce qu'en fait, au début, on ne meurt pas de rire. Au début, on se dit ça va être compliqué. Tu y vas ou j'y vais ? Non, vas-y, j'irai en deuxième, c'est bon. Et puis, on se dit ok, maintenant, il va falloir que je me mette dans ma petite bulle, il va falloir que je me concentre et peu importe ce qui se passe, il faut que je sois dans mon personnage, il faut que je donne. Et à partir de ce moment-là, la première prise, elle est peut-être un peu compliquée, parce qu'on se dit, bon sang, comment ça va se passer ? Qu'est-ce que les gens vont penser de moi ? Est-ce que je les dérange ? Est-ce que je chante trop fort ? Voilà, on tombe sur tout ce petit discours qui n'est pas forcément facile et évident. Et puis, on le fait une fois, on est un petit peu, on n'est pas super à l'aise, puis on le fait une deuxième fois, puis une troisième fois. Et en fait, au bout d'un moment, on passe au-delà du regard de l'autre. Et presque, les autres vont aussi devenir une vraie force. Ils vont venir nous nourrir quelque part. Et je trouve qu'il y a quelque chose de très beau, parce qu'il y a le regard de l'autre où on se dit ok, que je lui plaise ou que je ne lui plaise pas, que je chante bien ou que je le dérange à ce moment-là. C'est ok, en fait. Et en moins... de quelques minutes, il y a ce switch qui est fait. Pourquoi ? Parce qu'en fin de compte, on n'a pas le choix. Parce qu'on est là, parce qu'il y a la caméra qui est en face de nous, parce qu'on a une équipe, et qu'en fin de compte, souvent, on se met beaucoup de barrières. On se dit, mince, je suis en train de déranger là. Ah, ça va être compliqué. Et en fait, on ne dérange pas du tout. Ou, on va peut-être déranger, mais en fin de compte, la personne va peut-être se lever, la personne va peut-être partir. La personne... Il va se passer un milliard de choses en fin de compte, mais tout se passe bien au final. Et c'est ça qui est vraiment beau, c'est qu'à la fin, tout se passe bien. Et on lâche ce regard envers soi qui est super exigeant, qui a peur, etc. Et en fait, on vit le moment. Et au bout de la dixième prise, mais je vous assure, on est passé au travers de ça, on est passé à autre chose. On ose maintenant. Et quand on ose, mais on se sent tellement plus libre. Et on se sent juste vivant. Et je crois qu'il n'y a rien de plus beau que ça. Donc je voulais vous faire ce partage d'expérience par rapport à ce tournage. Parce que je trouve ça dommage de ne pas le faire, de ne pas en parler. Et si ça peut vous aider, alors j'en serais la plus heureuse. Vraiment. Comme d'habitude, si jamais vous avez des petites questions, des retours à me faire sur l'épisode, n'hésitez pas, juste en dessous je serai... contente, je serais même ravie de pouvoir vous lire et comme d'habitude, vous le savez, vous avez le petit cadeau en description. Vous pouvez recevoir un coaching filmé, un coaching vocal pour installer les fondamentaux de votre voix et un workbook qui pourra vous accompagner dans cette aventure. Je te remercie de tout cœur d'avoir partagé avec moi cet épisode. Si tu souhaites être tenu au courant de toutes les nouveautés, je t'invite à me rejoindre sur les réseaux sociaux. Le lien... et dans la description. Si tu as apprécié ce que tu as entendu et que tu souhaites le partager autour de toi, c'est avec joie que je t'invite à le faire. Tu peux également noter et commenter l'épisode si le cœur tente. Car si le podcast évolue, c'est surtout grâce à toi. Je te remercie et je t'envoie de douces pensées.