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Parlons PMA

27. PMA et cancer du testicule : le témoignage de Chloé – Épisode spécial Movember/Novembre bleu

27. PMA et cancer du testicule : le témoignage de Chloé – Épisode spécial Movember/Novembre bleu

51min |06/11/2025
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51min |06/11/2025
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Description

Dans cet épisode intime, Chloé nous raconte ce qui l’a conduite, avec son conjoint, à entamer un parcours de PMA. Ensemble depuis plusieurs années, ils consultent un spécialiste de la PMA puis peu de temps le diagnostic d’un cancer du testicule chez son compagnon tombe.

Suite à cette épreuve, ils s’apprêtent à commencer les démarches de procréation médicalement assistée, Chloé partage ses émotions, ses appréhensions, et la manière dont ce parcours commence déjà bien avant tout cela...

À l’occasion de Movember/Novembre bleu, cet épisode est aussi une piqûre de rappel essentielle sur la santé masculine, la fertilité, et l’importance du dépistage précoce des cancers des testicules.

💡 Dans cet épisode, on parle de :

  • La découverte du cancer et le choc du diagnostic

  • Les premières étapes du parcours PMA

  • Comment on se sent avant même de commencer

  • La fertilité après un cancer chez l’homme

  • Pourquoi il est vital de parler de santé masculine

🎧 Un épisode à écouter et à partager autour de toi, et à diffuser largement pendant Movember.

Merci ❤️

🎁🎁🎁 Télécharge ton guide gratuit : mes 6 conseils pour te préparer au transfert d'embryon en cliquant ici ! 🎁🎁🎁


💛 Je suis Lisa, coach pour les femmes qui sont en parcours de PMA afin de les aider à retrouver confiance, clarté et énergie quand le parcours de PMA devient trop lourd et rempli de doutes.
Si tu veux aller plus loin ou me contacter tu peux me retrouver ici :

→ m'envoyer un email à info@lisajourniacoaching.com
→ ou réserver un appel découverte : cliquez ici
→ Découvrez mon programme d'accompagnement PMA Reboost ici

→ sur Instagram : @lisajourniacoaching

A bientôt,

Lisa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes, les couples pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité, Et enfin, d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue. Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à télécharger mon guide gratuit « Mes 6 conseils pour le transfert d'embryons » en cliquant sur le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour. Bonjour Chloé, merci de nous apporter ton témoignage aujourd'hui sur Parlons PMA.

  • Speaker #1

    Coucou Lisa.

  • Speaker #0

    Alors Chloé, tu vas commencer un parcours de PMA avec ton conjoint. Et est-ce que tu pourrais nous expliquer qu'est-ce qui vous a mené à commencer ce parcours de PMA dans votre projet de bébé ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a commencé les essais bébés en juillet 2023. Et j'ai commencé à arrêter tout les méthodes de contraception,. Il est retiré en... mai 2020. Et c'est vrai qu'assez rapidement, en fait, après le retrait du spérilet, j'ai commencé à... Déjà, j'étais assez anxieuse. Parce que nous, c'est l'idée, c'est vrai qu'on se connaît beaucoup de questions, qu'on est un peu lâchés dans la nature et tout. Et ensuite à ça, j'ai commencé à ressentir des petites douleurs, qui, pas forcément au moment des règles, mais étaient de... de temps en temps pendant le cycle. Et c'est vrai que je les ressentais avec le stérilet, mais je m'étais toujours dit que c'était lié au stérilet. Vu qu'il y en avait eu, c'était un peu étrange. Et les mois passaient, et c'est vrai qu'il y avait toujours eu de grossesses. Et assez rapidement, j'ai pris les devants pour passer des examens qui revenaient négatifs. Donc les premières échographies, il n'y avait rien du tout. Je me suis dit, OK, on va continuer comme ça. C'est vrai que ça me dérangeait, ça m'a vraiment dérangée. Mais quand on est en projet bébé, forcément, on fait un peu une fixette sur le moins de petits symptômes au poids. Donc, ça prenait beaucoup de place à ce moment-là.

  • Speaker #0

    D'accord, oui. C'est normal.

  • Speaker #1

    Oui. Et en mars 2024, j'ai fait un kystovarien. Là, pour le coup, ça fait super mal. Et donc, ça a été diagnostiqué par un vaginopéologue et qui m'a dit, en ce moment-là, on refait une échographie de contrôle deux, trois mois après pour voir si ça s'est bien résorbé tout seul. C'est vrai qu'à ce moment-là, je me disais, mince, qu'est-ce qui se passe ? Mon corps est en train de... J'avais fait ça auparavant et mon corps est un peu en train de... Je ne sais pas. Je faisais un peu n'importe quoi. Trois mois après, je vais à cette fameuse échographie de Hong-Pol, où le kyste s'est résorbé tout seul. Et l'échographe me demande « est-ce que vous avez mal quand j'appuie ici ? » En effet, c'était très agréable. Je lui dis « Madame, je pense que vous avez de l'endométriose. Il y a un petit module qui est juste là. On peut voir que les ligaments ultérosacrés, surtout à droite, sont épaissis et ce sont des signes d'endométriose. » Et donc, je sors de là avec le diagnostic d'endométriose posé, alors que je ne me sentais pas forcément concernée par ça, parce que je n'avais pas de règles nombreuses. J'ai eu de gros problèmes à ce niveau-là, mais d'un autre côté, je me suis dit, ok, ce n'est pas cool, mais d'un autre côté, il y a peut-être une piste, parce qu'à ce moment-là, on était en mai 2024, il n'y avait toujours pas de grossesse. Donc, ça faisait pratiquement... C'est mieux d'avoir un enfant. Et que les mois passés, j'étais là, mon compagnon était hyper positif. Moi, j'étais toujours un peu plus anxieuse par rapport à tout ça. Et on s'était vraiment dit, il y en a un diagnostic, on sait où on va, peut-être que c'est ça qui coince. Et mon compagnon voyait bien que je passais beaucoup d'examens, des échographies, des URM, des tests de sang. Il était très anxieux pour moi. Et c'est à ce moment-là que je me suis dit, Merci. Excellent. Moi aussi, je vais voir ma part du travail et je vais en examen à la fin. J'ai le chêne. Mon compagnon, malheureusement, il avait déjà dû faire par le passé une IVG lors d'une précédente relation. Et c'est vrai qu'on n'avait jamais pas remis en cause sa fertilité, mais on s'était toujours dit, de son côté, ça fonctionne bien et ça va bien, et que s'il y a un problème, ça vient de moi. On est en juillet 2020. Donc, il faut que ce soit un mot de parole. Et on était vraiment en train de prendre le pot. Et le biologiste l'appelle. Il dit que ça n'a rien du tout. On n'a même pas reçu de résultats parfaits parce que le biologiste s'est fait remonter. Plutôt que de lui envoyer un bout de papier avec des résultats que ce soit hyper anxiogènes. Et il lui a dit écoutez, est-ce que vous avez eu de la fièvre ? Est-ce qu'il y a eu... des facteurs qui ont fait que potentiellement cet examen est mauvais. Et donc, il avait pris des médicaments quelques semaines auparavant. Et le biologiste lui a dit, écoutez, c'est simple, on fait un spermogramme en août et on voit ce que ça donne. Donc, mon compagnon a été adorable parce qu'il a un peu arrondi les angles par rapport aux résultats du spermogramme. Parce qu'on partait en vacances et il voulait vraiment qu'on en profite tous les deux.

  • Speaker #0

    Il avait juste dit que c'était pas terrible. Ouais,

  • Speaker #1

    il fait ça.

  • Speaker #0

    Sans entrer dans plus de détails.

  • Speaker #1

    Ouais, comme il savait que j'étais stressée par rapport à tout ça, je pense qu'il a bien fait parce qu'on a pu vraiment profiter des vacances sans trop penser à sa gestion. Et on arrive fin août, donc il refait à nouveau un spermogramme qui est mieux que celui du mois de juillet. Mais on a un gros problème de mobilité au niveau des spermatozoïdes. Et donc, on se retrouve avec le bouc papier. Mais là, OK, bon, en plus, je sais pas comment on dit ces trucs. C'est hyper compliqué. On n'a pas d'explication, le tour. Et on savait juste qu'on avait le rendez-vous avec un gynécologue spécialisé en fertilité en septembre. Je suis stressée. Il y a toujours beaucoup de temps entre chacun des ouvrages.

  • Speaker #0

    Mais ça, il y avait 3-4 semaines d'attente entre les résultats d'un mois et le rendez-vous, donc ça devait être un petit peu stressant pendant cette période.

  • Speaker #1

    Oui, mais toujours, on essaye d'interpréter les résultats, de regarder sur Internet. Et puis, on est là. En plus, il y a plein de termes hyper compliqués et tout, donc attendre patiemment et on verra ce que dit la gynécologue. Donc, la gynécologue nous reçoit, adorable, ça se passe super bien. Elle nous dit, en effet, vous avez un petit peu d'endométriose, peut-être que c'est ça qui coince. Donc, on va essayer de faire plus d'examens. Donc, passer stérosate angrographie, stéroscopie, l'éthiopie, l'endométriose. Elle regarde le stéroscope et dit, on va faire aussi d'autres examens. Je vous prescris une échorachie testiculaire et une sperme mal, il me semble. et on meurt prise de sang, hormonale. Donc, à ce moment-là, mon compagnon va bien. Il n'y a pas de problème particulier. Moi, je commence à passer les examens de mon côté. C'est vrai que c'est très stressant. Tout ce qu'on lit sur l'hystérosaccharide, on peut le grâcher et compter. Le chénérang, ça c'est mon français. C'est le directeur.

  • Speaker #0

    Je peux dire aussi pour les femmes qui nous écoutent, ce que ça règle des voix, ça peut faire peur. C'est vrai que ce n'est pas forcément douloureux.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas agréable. C'est pas agréable. Mais ça va très bien. C'est franchement ça. Et du coup, je ne sais pas, peut-être trois semaines après qu'on a vu l'aide d'une écologue, mon compagnon commence à être gêné au niveau testiculaire. Et je me dis, ouais, c'est bizarre. Enfin, je suis gênée. Je suis genre, enfin. On verra bien ce qu'il en est. On arrive au mois d'octobre. Il s'est mis par la passée. Et du bout, il y a une masse du testicule. Et moi, je comprends tout de suite. Est-ce qu'il y a une masse tissulaire hyper vascularisée ? à confronter avec la vie d'un mur au lag et recherche de nos cœurs tumoraux. C'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce qui se passe ? À partir de là, on rentre vraiment dans une autre dimension. C'est que jusqu'à présent, c'est vrai qu'on était... J'étais focalisée sur le fait que tous les mois, pour que je tombe enceinte et compagnie psychologiquement, c'est pas évident. De mon côté, j'avais fait un suivi psychologique qui m'a énormément aidée et qui m'a permis de prendre énormément de recul. C'est important. Franchement, c'est bien.

  • Speaker #0

    L'accompagnement dans ce projet de bébé est super important. Je dis toujours, n'hésitez pas à aller voir un psychologue, quelqu'un qui vous accompagne, la personne de votre choix, mais qui va vous aider dans ce parcours parce qu'on est confronté avec soi-même. Et aussi, même si on en coupe, le conjoint peut vivre les choses d'une autre manière aussi. Et le fait d'avoir un espace d'échange et de pouvoir... Ce que tu dis aussi, prendre du recul, aborder les choses d'une autre manière, c'est super important parce qu'il y a la partie médicale pure du parcours, mais il y a le côté aussi mental. On est presque sur du 50-50, je ne sais pas ce que tu dirais. Oui,

  • Speaker #1

    même parfois plus. À certains moments, c'est vrai que ça demande un mental d'acier et franchement, c'est primordial. Je sais que ça me permet de mieux apprendre. appréhender aujourd'hui pas trop, mais aussi, ça me sert pour la vie tous les jours. Donc, c'est un peu du bénéfice. Et, on a vu ces résultats-là, du coup, on s'est rendu compte que c'était plus que le projet de l'année, c'était nous. Là, c'était la centaine de compagnons qui étaient mis en jeu entre nous. Et les choses ont été très vite à partir de ce moment-là parce que... Dès le lendemain, on a eu un rendez-vous en urgence auprès d'un neurologue. Et le diagnostic est tombé le lendemain, donc cancer du testicule. Et donc, c'est ça. Dans une semaine, il y a eu le cas.

  • Speaker #0

    Ouais, donc c'est vraiment super rapide.

  • Speaker #1

    Ouais, et donc là, t'es là assis au bureau et t'es genre, ok, comment on gère la situation ? Et puis là, il y a des prises de sang à passer, il y a des scanners. Elle donne le mot pélivine et thoracique. C'est plus oculaire aussi dans ces courses. C'est vrai que je ne sais pas si les personnes savent ce que c'est exactement. On explique.

  • Speaker #0

    Comme ça, je pense que tout le monde ne le sait pas parce que quand on est forcément concerné par ce type de choses. Donc, je te laisse expliquer.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un centre d'études de conservation des œufs et du sperme. et souvent on a L'intention, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, et que potentiellement il peut y avoir un traitement aussi par chimiothérapie ou radiothérapie, demande de faire une préservation de la fertilité en amont pour garantir aux femmes et aux hommes de continuer à avoir un enfant derrière si jamais leur fertilité est touchée par des traitements, que ce soit opérations ou traitements médicamenteux.

  • Speaker #0

    Oui, pour les hommes, dans le cadre des hommes, on va effectivement avoir cette conservation de paillettes de spermatozoïdes. Et puis c'est le cas aussi pour les femmes, qui doivent avoir un traitement aussi pour d'autres types de cancers, où là on va préserver dans ce cas-là des ovocytes, vitrifier des ovocytes. Donc les deux, et aussi les séquoces, qui gèrent aussi tout l'aspect de gamètes.

  • Speaker #1

    Ça, je ne savais pas, par contre.

  • Speaker #0

    Oui, il gère aussi tout ce qui est don de gamètes, que ce soit de sperme, ovocytes et embryons aussi.

  • Speaker #1

    OK. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a des personnes, si, par exemple, qui sont amenées à avoir besoin de ces tubes de traitement. Mais c'est vrai qu'en amont, et effectivement, pour les traitements, en tout cas, médicamenteux, cancéreux, etc. où ça va être fait à ce niveau-là. Et donc, du coup, il a été au sécos ?

  • Speaker #1

    Oui, et tout ça a dû se faire en une semaine. On a pu avoir un rendez-vous à Cochin en urgence la veille de l'opération. Et donc, l'opération a eu lieu. Donc, ça s'appelle l'orchidectomie. Et je ne dis pas de bêtises. Donc, il consiste en fait, dans la majorité des cas, c'est le retrait total de la tumeur et donc des testicules. Donc lui, dans son cas, il a une prothèse qui a été mise et donc c'est parti directement en biopsie. pouvoir analyser la tumeur et voir ce que c'est exactement, et surtout si ça nécessite derrière une chimiothérapie ou radiothérapie. Et là, c'était un peu le point, on n'était pas forcément au courant. C'est quand on fait une chimiothérapie ou radiothérapie, pendant une, après la fin du traitement, mettre les ECB, des raisons de sécurité, parce que c'est des médicaments toxiques. peuvent interclurer avec la santé du bébé, de l'embryon et du développement de l'organisme. Donc on était là un peu, ok, c'est par là, on passera par là et ce qui passe, on ne veut pas avoir un second plan, mais ça demande une certaine gymnastique mentale de se dire ça, même si c'est logique aussi. C'est renoncer à un désir profond, mais avant tout, on est deux avant d'être trois, alors avant d'être quatre, et que c'est lui qui passe avant.

  • Speaker #0

    Mais c'était ce côté de l'acceptation, en fait, de dire que la priorité pour vous, elle était claire, que dans un premier temps, c'est la prise en charge. Mais après, c'est vrai que du coup, ça espacait, en tout cas, retardait ce projet de bébé.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais ouais, on avait décidé de l'accepter. et l'opération s'est super bien passée. Franchement, il m'a fait trop rire parce qu'il m'a dit « si on ne m'avait pas dit de quoi je me faisais opérer, après le réveil, je n'aurais jamais su de quoi » parce qu'il n'y a aucune douleur, surtout au niveau de la cicatrice qui se fait au niveau de l'homme. Et puis après, il a eu deux semaines de convalescence et reprise d'une vie normale et juste l'atteinte du résultat de la biopsie. trois semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça, c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, parce que finalement, vous étiez dans l'attente de savoir quelle va être la suite, est-ce qu'il faut faire une radiothérapie, une chimiothérapie, de quoi on parle exactement, aussi, plus en détail. Donc, il y avait beaucoup de choses, en fait, autour de ce résultat.

  • Speaker #1

    Et surtout, et ça, je ne l'ai pas dit, mais lors des scanners et des prises de sang, qui l'a passé à ce moment-là, on était assez rassurés parce qu'il n'y avait pas de métastase ailleurs. Les marqueurs tumoraux étaient normaux. Et ça, déjà, ça nous a retirés un poil les épaules. On s'est dit, OK, pour le moment, ça a l'air d'être bien localisé. Donc, sa santé était plus vieux que ce qu'on pouvait imaginer. Et les trois semaines arrivent, on retourne voir du relâche, on attend les résultats. Donc, c'est ça. C'est une zone pure, qui était sans infiltration, c'est-à-dire que les tissus tout autour de la tumeur n'étaient pas touchés. Donc, ça faisait quand même 4,7 cm, ce qui est assez intéressant. Et donc, il nous a dit, dans ce genre de situation, il faut vraiment voir un oncologue, parce que soit c'est un soumis normal, peut-être tous les six mois, sinon c'est normal. de sang et de l'hélicoptère. Soit ils décident de faire de la chino-thérapie préventive dans le but d'être sûrs qu'il n'y ait pas de cellules cancéreuses qui sont épatulées et qu'on n'a pas pu voir justement dans la biopsie. Et il y a quelques questions. On nous voit dans l'hélicoptère en décembre 2024 et on nous dit que par rapport à notre projet PMA, ils écartent. la chimie qu'on a pris et que le studio, dans son cas, serait suffisant. Il savait que ça interférait notre parcours et que ce n'était pas plus nécessaire que ça, on va dire. Donc, on était soulagés de se dire « Ok, ça y est » .

  • Speaker #0

    C'était une bonne nouvelle. Devoir éviter de passer par ça, c'est quand même aussi... Un soulagement, au-delà du projet de bébé, c'était un double soulagement pour vous ?

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'est dit, wow, enfin, ça y est, on peut passer à autre chose. La fin d'année a vu, on a été un peu secoués en fin d'année, et on avait déjà programmé un rendez-vous au mois de décembre, fin décembre, de nouveau avec la gynécologue spécialisée en bilan de fertilité en Pernon. J'ai trouvé des mots. On lui a raconté notre histoire.

  • Speaker #0

    C'était passé parce qu'elle en était restée à l'étape de l'endométriose, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et le dyspermographe, qui était très beau. Oui. Et donc, elle nous a dit, bon, grâce à une fève, je pense que là, vous avez besoin d'un coup de pouce parce qu'au final, cette infantilité, dans les plus masculines que j'ai de monde, bien que moi, je ne note pas de mon histoire, mais on a trouvé qu'est-ce qui posait problème dans tout ça. Qu'est-ce que ça faisait en presque un an et demi qu'on n'avait pas à avoir d'enfants.

  • Speaker #0

    Oui. Et au niveau de l'endométriose, la gynécologue, en fait, parce que dans l'endométriose, finalement, ce n'est pas parce qu'on a de l'endométriose que ça engendre des problèmes de fertilité. Ça dépend vraiment de la localisation. Et ça aussi, c'est important de le dire, parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup d'endométriose. Et du coup, ça peut être un stress de dire j'ai de l'endométriose, mais ça n'impacte pas forcément la fertilité. Alors toi, dans ton cas, je ne sais pas si au niveau du diagnostic, est-ce que ça impacte, dans certains cas par exemple, ça peut impacter la réserve ovarienne ? Toi, tu es dans ce cadre-là d'endométriose ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, moi ce n'est pas du tout mon cas. Il n'y a pas d'endométriose au niveau des ovaires. Et donc il y en a plus au niveau de la voie ovariale, il y a un deuxième qui a été trouvé. trouvé, mais c'est vraiment tout autour et en tout cas, ça n'empêche pas, ça n'impacte pas ma fertilité. Donc, mis à part les douleurs que je peux ressentir, il y a quand même un effet inflammatoire qui persiste et qui peut indirectement avoir des conséquences peut-être au niveau de l'accroche embryonnaire ou je ne sais pas,

  • Speaker #0

    mais ça n'impacte pas. Les troncs vont bien aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de tout ça qui est touché, donc c'est vrai que Merci. L'endométriose n'est pas égale à infertilité. C'est vrai que c'est au cas par cas. Dans mon cas, ça n'impacte pas plus que sa macrophilie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et après, effectivement, dans certains cas, selon la localisation utérine, etc., mais a priori, toi, dans ton cas, la gynécologue n'a pas l'air d'être très inquiète.

  • Speaker #1

    Alors, elle m'a proposé de me remettre sous pilule. Dans le but de stopper les règles pour éviter que l'endométriose, je veux dire que ça augmente, ça progresse, ça grave plutôt. Et pour le moment, je ne suis pas si mal que ça. C'est vrai que c'est compliqué de prendre un traitement dans le but de stopper les règles. Alors que dans notre tête, on est là, on essaye d'avoir un enfant, on aimerait quand même le garder en tête, peut-être naturellement, même si ça reste compliqué. après tout ce qu'on peut voir si je peux avoir ce mode de conversation-là et éviter qu'au cours du temps ça ne se dégrade pas.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est intéressant de savoir aussi ce que ça implique au niveau du parcours. Et donc, au niveau de ton conjoint, je revasquille sur ton conjoint, donc il a eu l'intervention. Vous avez eu la bonne nouvelle qu'il n'y avait pas besoin de radiographie ni chignot. Et l'étape suivante, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, il a dû passer trois mois après l'opération à nouveau un spermogramme pour voir comment était sa fertilité. Malheureusement, les résultats ne sont pas forcément revenus positifs. Une partie des spermatozoïdes était morte, soit immobile. Ces poses n'ont pas pu conserver ce recueil-là parce que le résultat est plus ou moins bon. C'est loin l'opération. Et on a vu, peu de temps après ce spermogramme, une nouvelle gynécologue. Alors, on a changé de gynécologue parce que l'autre est partie pour de raisons personnelles. Elle nous avait renvoyé vers une autre gynécologue dans la même ville. Donc, elle est super contact, adorable. Tout s'est pris en place. passé et qui nous a un peu rassurés par rapport aux nouveaux résultats et nous a dit que peut-être que c'était encore trop tôt que le corps fallait qu'il se remette, ce mine de rien, parce que biologiquement parlant, le testicule vient créer de la testostérone, il y a toute une chaîne hormonale qui est liée à ça et que si jamais on en retire un, il faut que l'organisme retrouve son équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il ne faut pas oublier qu'avec les spermogrammes, la spermato-genèse est de 74 jours. Finalement, c'est court. Donc, on veut tout se remettre en place. Après l'intervention, c'est vrai que c'était assez rapide, finalement, ce recueil.

  • Speaker #1

    Donc là, il en repasse un prochainement pour voir ce que ça donne. Et il avait aussi des prises de sang à faire. Et ce que je te disais, c'est qu'on voit que ça, FSH, est trop haute. Donc, on n'a pas encore forcément les explications par rapport à ça. On a passé tant de temps avec le médecin pour le rendez-vous, et on ne reconnaît pas forcément la marche à suivre de son côté pour le moment. C'est juste qu'on a rendez-vous le 22 avril, et on a trouvé notre dossier avec l'OILA Génécolab, donc on a trouvé une clé ici, qui serait, je pense, ce qu'il y a de mieux pour faciliter une grossesse dans notre cas. On nous a bien dit que naturellement... les choses seraient plus compliquées et que l'aide de la médecine permettrait que notre produit se réorganise peut-être plus rapidement. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça, l'XI, je ne sais pas si tu veux l'expliquer aux personnes qui ne savent pas ce que c'est. L'XI, en fait, en FIV, il y a deux grandes options, on va dire la FIV classique où on va... mettre un ovocyte et autour de ces ovocytes, plusieurs spermatozoïdes. Et finalement, on va féconder celui qui féconde, on va dire, qui est le meilleur gagne. C'est super mieux comme ça. Et la FIVIXI, donc l'intracito, injection intracitoplasmatique, si je ne dis pas l'étude. On va vraiment choisir, c'est hyper sélectionné en fait. On va choisir un spermatozoïde pour un ovocyte et on va injecter directement le spermatozoïde dans l'ovocyte pour féconder directement. L'objectif étant, en fait, quand on a un spermogramme qui n'est peut-être pas top, top, top, on sait qu'on a des problèmes de mobilité, etc., ça va permettre d'aller directement choisir le plus fougueux.

  • Speaker #1

    Fougueux, c'est le mot comme ça.

  • Speaker #0

    Et puis, voilà, l'œil, il est, puisqu'on a probablement plusieurs ovocytes à féconder. Et c'est vrai que ça permet d'avoir, en tout cas, des fécondations qui soient meilleures et d'éviter justement ce qu'ils appellent au niveau du laboratoire des échecs de... de fécondation, si on faisait une five classique, et que finalement, il n'y en a aucun qui réussisse à féconder l'ovocyte. Donc, c'est assez logique. D'ailleurs, si vous voulez plus d'explications, j'en profite, parce que sur le podcast, il y a des épisodes de médecins biologiques, spécialisés sur le côté masculin, qui expliquent les différentes techniques, etc. D'ailleurs... Et les éléments dont tu as parlé, par exemple la mobilité, etc. C'est le Dr. Downs, c'est un des premiers épisodes, je crois. Si le type avait dit. Et c'est vrai que c'est pas mal parce que du coup, ça permet aussi de comprendre toute cette partie biologique quand on commence ce parcours et qu'on n'a pas forcément tous les éléments, les termes techniques, la compréhension. Par exemple, la lecture du spermogramme, quand on le reçoit et vous avez de la chance d'un côté de... qu'on ne vous envoie pas au premier spermogramme, le spermogramme comme ça, et de découvrir parce que ça aurait été très stressant et d'avoir eu quelqu'un qui vous l'explique. C'est vrai que dans certains cas, ça se fait comme ça, parce que peut-être pour des raisons d'organisationnelle ou autre, et c'est vrai que ça peut être stressant. Donc le fait de s'informer aussi en amont de tous ces paramètres et de mieux comprendre, ça aide. En tout cas, ça enlève un peu un stress.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a plein de mots qui sont tellement compliqués. C'est vrai que... Même moi, je n'arrive même pas à les ressortir là. J'ai juste retenu Hystéro-Self, un graphique. J'arrive à dire de même.

  • Speaker #0

    Tu es entraînée, non ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais les autres, ils n'y arrivent pas, non ? Oui.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de termes techniques et ça peut être un peu impressionnant, surtout quand on débarque. Quand on a fait deux ou trois filles, on a déjà le vocabulaire, etc. Mais quand on démarre, c'est l'inconnu parce que finalement, quand on n'est pas... Quand on démarre un projet de bébé, au départ, il s'est passé un an, on est en conception naturelle et tu ne rentres pas du tout dans tous ces termes techniques finalement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc là, il est prévu une fille XI.

  • Speaker #1

    Oui, donc on espère courant, peut-être mieux ou moins en fonction de ce que ça donne. Je sais que les choses peuvent aller très vite. C'est plus l'attente entre les rendez-vous avec la gynécologue qui peut... prendre du temps. Et puis, ça dépendra de mon compagnon, bien évidemment, de ce que ça donne. Peut-être qu'il y aura besoin de ce qu'il appelle une biopsie testiculaire pour aller chercher des ressources. Ça, c'est pas pour mentir. Directement, il faudrait essayer de trouver les plus vaillants dans tout ça pour essayer que la fille soit la plus compliante possible. Donc, pour le moment, on en est là.

  • Speaker #0

    Et dans tous les cas, ça avance et on est suivi correctement. Ça, c'est bien aussi, c'est qu'on a la chance de tomber sur des professionnels de santé qui nous accompagnent vraiment et qui prennent le temps de nous expliquer chaque étape. Et il y a vraiment de l'humain derrière tout ça. Et je pense qu'on a un moment de nos vies où on a besoin d'être chouchouté. Ah,

  • Speaker #1

    mais c'est vrai qu'il y a eu plusieurs étapes. Il y a eu des moments de stress aussi. En fait, finalement, votre histoire va commencer par le projet de bébé. Puis finalement, au milieu, on a quand même l'endométriose, on a le cancer des testicules. Et finalement, il y a plein de choses qui se passent dans ce parcours. Et c'est vrai que c'est important d'être bien accompagné pour vous et savoir comment continuer. Et d'ailleurs, tu disais, pour la fille, vous allez voir en fonction des résultats. Effectivement, il va refaire un spermogramme pour voir comment ça se passe. Sinon, il y a la possibilité de faire cette biopsie testiculaire. Il y a les paillettes qui ont été congelées en amont. Il y a plusieurs options. C'est de se dire d'y aller petit à petit. C'est ça qui est dans ce parcours qui est important. D'ailleurs, ce que je voulais te demander, c'est comment, après toutes ces étapes qui sont passées, comment tu appréhendes ce parcours ? Comment tu te sens ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, c'est vrai qu'il y a pas mal... C'est un mélange qui est très bizarre. Il y a de la peur et en même temps de l'excitation que ça bouge, ça avance. Et on ne sait pas trop où est-ce qu'on va parce que je pense qu'on est qu'au début d'un nouveau cours. Mais je sais que, en tout cas, je sais pas comment il va agir. Il y a tous ces cléments médicamenteux. hormonaux aussi. Donc, c'est vrai que c'est compliqué d'appréhender quelque chose qu'on ne connaît pas. Il y a vraiment cette perte de contrôle. Ce n'est plus moi qui décide, c'est le tien qui décidera ce qu'il faut faire. En tout cas, lui, de son côté, il le vit. Je me souviens. Je suis très admirative de comment il gère la situation. et ça m'aide aussi énormément dans tout ça, le voir aussi optimiste et déterminé, ça me permet aussi de prendre le dessus sur tout l'aspect émotionnel, forcément il y a des jours avec, il y a des jours sans, et ouais, c'est un vrai combat à deux en fait. Donc on verra, mais on sait aussi une chose, c'est que si jamais ce parcours nous coupe de trop, ce sera nous qui passerons avant tout, et qu'il faudra dire stop si jamais on voit qu'on y laisse trop de fond. Donc, c'est vraiment, on est à deux.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as un peu cette peur que ça soit difficile, parce que c'est vrai qu'on dit souvent que le parcours de PMA, c'est compliqué, etc. Ça implique de l'attente. Après, c'est bien de... Tu vois, tout à l'heure, tu as parlé du psychologue, etc. Aussi, de se faire accompagner dans les moments où ça devient un peu plus pesant, parce qu'il y a toujours une période. Par exemple, ça arrive... Tu fais une première FIV et alors des fois, ça fonctionne à la première FIV. Des fois, ce n'est pas le cas. Mais en fait, ce que je dis toujours aussi, il faut voir les résultats en cumulé. On reste dans un domaine qui est la fertilité ou même quand on a 25 ans, sur une conception naturelle, on a 25 % de chances de tomber enceinte. Donc finalement, la FIV, la PMA, c'est pareil. Il y a un côté, alors je n'aime pas trop dire ça, mais tu as un côté statistique, cumulatif aussi. Plus tu essaies, plus tu as de chance aussi que ça fonctionne. Et c'est vrai que c'est d'aller toujours dans étape par étape, en fait, comme tu as dit. Et c'est vrai que des fois, il y a cette envie que ça aille plus vite, forcément. Et puis, il y a ce côté d'incertitude aussi, parce que du coup, tu ne sais pas, personne ne te donne une date finale. Mais c'est d'y aller en disant, ça va fonctionner, en fait. Peut-être que ça va prendre un peu Plus de temps ou moins de temps, peut-être que ça va aller très vite, peut-être. Et parfois, là, peut-être que tu t'imagines finalement que ça va être dur, que ça va être long, et peut-être que ça va être très rapide aussi. Donc, c'est vrai qu'on a tendance aussi à imaginer le pire. C'est ça,

  • Speaker #0

    notre cerveau pense toujours au pire.

  • Speaker #1

    C'est ça, notre cerveau, il pense toujours au pire. Et finalement, c'est vraiment de se dire, on avance étape par étape, et chaque chose, en fait, nous apporte l'expérience, des réponses, et on avance petit à petit. Mais c'est sûr que c'est l'inconnu.

  • Speaker #0

    Ah, mais c'est vrai. C'est un gros point d'interrogation. Mais c'est excitant aussi d'un certain côté. C'est hyper intéressant aussi de comprendre plus que comment ça fonctionne. et parce que quand on n'est pas concerné c'est vrai qu'on n'a pas forcément de besoin entre guillemets de s'y intéresser mais je trouve ça beau en fait c'est tout ce fonctionnement l'aide médicale qu'il peut y avoir on a beaucoup de chance et même en France on a beaucoup de chance parce que vu le financier que c'est que toi tu es en Espagne que ça se passe et voilà c'est un peu de bonne chose

  • Speaker #1

    c'est vrai que et puis petit à petit ça se passera bien voilà après c'est effectivement tu parlais il y a de la gestion émotionnelle aussi voilà où il faut s'écouter et puis aussi pas hésiter à identifier un petit peu quand on se démotive et se dire qu'est-ce que je me dis à ce moment là pourquoi je me démotive etc pas le cas de tout le monde, mais parce que les pensées et le mental, comme on disait tout à l'heure, ça agit beaucoup sur comment on vit, en tout cas, le parcours. Donc, à ce moment-là, petit à petit, c'est de s'observer et c'est bien que toi, tu aies déjà fait un travail aussi en amont, parce que tu démarres plus forte aussi.

  • Speaker #0

    Ah, mais carrément, ça n'a rien à voir. C'est, il y a un an, un an, un an et demi en arrière, je n'étais pas du tout dans le même mode de... Je dis que j'ai peur. Oui, au fond de moi, j'ai peur, mais je suis quand même beaucoup plus déterminée.

  • Speaker #1

    Tu as peur et en même temps, tu dirais que tu es confiante ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bizarre comme sentiment. C'est vraiment un point avec six pensions. On y va, on y va. On part vers la connue et c'est... C'est peut-être se lâcher prise un peu quand on me parle, mais là, en mode juste... OK, je ne contrôle rien, on y va et on a bien le que pourra. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est une belle acceptation de te dire qu'on n'a pas le contrôle. Parce que souvent, on a tendance à vouloir tout contrôler. Et du coup, il y a une frustration qui peut se réveiller. De se dire, je n'ai pas le contrôle. Et à un moment donné, c'est accepter qu'on n'ait pas le contrôle sur tout. Et effectivement, après, il y a toujours la possibilité d'avoir des actions sur des petites choses autour. Rien que se faire du bien sur les choses qu'on peut contrôler, c'est hyper important dans ce parcours. Parce que c'est vrai que souvent, il y a la perspective. Je me rends compte qu'il y a la recherche de tout ce qu'on peut faire pour que ça marche mieux. Et au final, on se rend compte que déjà, d'un point de vue médical, c'est géré. Cette recherche, elle est juste pour se donner confiance. Et je crois qu'il ne faut pas oublier qu'il faut se donner confiance, oui. Il faut permettre de se sentir bien aussi. Et on a un peu tendance aussi, en tant qu'humain, selon peut-être d'où on vient, l'éducation, la façon dont on a de fonctionner, pas toujours de faire attention à soi. Et ça, c'est hyper important aussi, de se prendre en compte soi pour être bien et puis pour aussi être avec son partenaire, se sentir bien aussi. Parce que finalement, comme tu disais tout à l'heure, à la base, c'est le couple. C'est la base. Il faut arriver à être bien ensemble et que petit à petit... D'ailleurs, tu l'as évoqué. À un moment donné, on s'est dit que si on n'en pouvait plus, on arrêterait. Mais finalement, on en est loin, si tu veux. Souvent, quand il y a des abandons de couple ou autre, c'est parce qu'on ne s'est pas bien pris en charge. On n'a pas pris soin de soi. On n'a pas fait ce travail un petit peu aussi émotionnel. Ou Qu'est-ce qui se passe ? Comment je peux faire pour me sentir mieux avec mon partenaire aussi ? Et ça, c'est vrai que ça peut être un vrai travail aussi. Il y a des personnes pour qui ça se passe super bien. Il y a un épisode de podcast, par exemple, où ça fait dix ans que c'est un long parcours. Alors, c'est particulier, mais où le couple prend bien soin de l'un, de l'autre.

  • Speaker #2

    Il était réel ce podcast. Il était un verveillard.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est important aussi parce que toute cette partie-là, en fait, du couple, et si on prend soin de soi, ça doit bien se passer. Oui,

  • Speaker #0

    et c'est une vraie communication, en fait. Mais ça sert pour nous, mais aussi vraiment aux petits. Et c'est ça qui est cool, c'est que ça demande des répercussions positives tout autour de soi, que ce soit dans le monde professionnel, social, familial ou autre. Et c'est pas que pour... pour ça. Et donc, c'est pour ça que c'est normalement de travailler sur soi, de demander de l'aide si l'on en a besoin. On a besoin de communiquer aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça va. En fait, finalement, quand on commence la PMA, on se rend compte qu'au final, c'est un peu un déclic parfois, de se dire, oui, ben non, ça, en fait, ça, il faudrait que je travaille là-dessus, parce que finalement, bon, il y a la PMA, mais en fait, des fois, il y a des petites choses qui ne vont pas à côté. Et du coup, ça permet aussi de s'interroger sur le reste et se dire, et en fait, finalement, ça peut impacter d'autres choses, et ce n'est pas forcément négatif, en fait. Ce que je veux dire dans le message, c'est que ce n'est pas toujours négatif. C'est que ça permet des prises de conscience sur d'autres choses. Et finalement, il ne faut pas avoir peur du changement et de se poser des questions sur d'autres choses. Et que ce n'est finalement pas de rester qu'ancré dans la PMA, mais autour aussi et voir qu'est-ce qu'on peut faire de manière générale. Parce que c'est vrai que j'ai des personnes en tête qui me contactent. Et au final, bien souvent, on se rend compte que pour être de la PMA, il y a d'autres choses autour. aussi.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas l'oublier. La PMA, c'est une dure épreuve, mais ça peut apporter aussi beaucoup de positifs. C'est dur à dire, mais je ne suis pas reconnaissante de passer par tout ça. Mais je pense que ça m'a fait beaucoup grandir et ça m'a permis d'appréhender beaucoup de choses différemment. Et je pense que si j'étais passée par là, peut-être que ça m'aurait demandé plus de temps.

  • Speaker #1

    C'est une expérience de vie, finalement, la PMA. De toute façon, toujours de ces moments d'adversité, souvent on en sort aussi avec d'autres choses, avec plus fort et on apprend, c'est un apprentissage aussi. Évidemment, on préférait ne pas passer par là, mais on peut aussi en sortir des choses positives et ça, c'est important. Moi, cet épisode, quand tu m'as contactée, c'est vrai qu'on a discuté et on s'est dit que c'était aussi à l'occasion. de parler du cancer du testicule, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas tant que ça. Et souvent, on ne parle pas aussi de l'après, qu'il peut y avoir un parcours de PMA, et on n'a pas forcément beaucoup d'informations. Donc, l'idée aussi ici, c'était de voir si tu avais, toi, des informations à nous placer, à nous donner autour du cancer du testicule, peut-être des chiffres, pour qu'on soit mieux informés tous, en fait.

  • Speaker #3

    Alors, j'ai potassé un petit peu.

  • Speaker #1

    et c'est vrai que finalement ça a été pardon je te coupe mais en fait pour ton conjoint ça a été un peu une découverte fortuite bon ça a été un timing comme ça qu'il s'est fait après tout qu'il aurait consulté de la même manière mais peut-être que ça aurait pris plus de temps si vous n'aviez pas été dans le parcours de PMA parce que parfois on sait comme on est on a une petite douleur et puis on se dit oui bon j'irai consulter si c'est pas insoutenable ça peut durer et finalement là comme l'échographie était déjà prévue etc etc. probablement ça vous a fait gagner du temps aussi. Donc ça, c'est les petites choses de la vie aussi, les timings qui parfois, on se dit, c'était bien aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En tout cas, le porto-pérema nous a permis de poser un diagnostic beaucoup plus tôt. Et je ne vais pas vous commencer à dire que c'était tôt, mais il faut savoir que ça lâche quand même quelques penseurs qui... C'est vrai. Par exemple, en 2018, il y avait en moyenne 2700 nouveaux cas par an. Là où pour la femme, le cancer le plus important, c'est le cancer du sein, il y en a à peu près 57 000, si on en a une plus. Et pour l'homme, c'est le cancer de la prostate et on est aux alentours de 50 000 par an. Donc voilà, une longue échelle, oui, c'est un cancer qui est extrêmement rare, mais il reste l'un des plus fréquents chez le jeune homme, entre 15 et 35 ans. Et donc, c'est vrai que c'est une période de vie où... Justement, on pense avoir des enfants et que la fertilité de l'âme est tout impactée à ce moment-là. Et que c'est un cancer qui est le plus souvent diagnostiqué soit dans un bilan de fertilité, soit il est diagnostiqué parce que l'âme a remarqué une grosseur qui est en train d'apparaître, mais souvent c'est un stade qui est en train d'avancer. Donc, je trouve que c'est diagnostiqué assez tardivement, mine de rien, ce qui est dommage. Et il n'y a pas de dépistage par rapport à ça. Le seul moyen, c'est l'autopalpation. On y commence à en parler de plus en plus sur les réseaux. Là, il y avait, en novembre 2024, des comptes qui parlaient plus de ça de façon un peu humoristique, ce qui était drôle. Sur les chaînes d'information aussi, on commence à en parler et à sensibiliser, parce que c'est un cancer qui... C'est de plus en plus fréquent au fil des années. Alors, on a ouvert sur un article qui disait qu'entre 1980 et 2005, ça avait augmenté de 2,5% par an. chaque année. Donc, on ne connaît pas réellement les... Si, on connaît certaines causes, mais on ne peut pas dire, par exemple, on ne sait pas qu'est-ce qui a déclenché ce cancer. Donc, des facteurs environnementaux, sûrement, les tabacs, le stress, certaines positions de travail, on ne sait pas vraiment.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà, il y avait des facteurs...

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    même pas familiaux, d'antécédents ou quoi que ce soit. Donc c'est pour ça, on n'aurait jamais pu penser en amour que ce serait arrivé. Donc c'est pour ça qu'il faut que les hommes soient de plus en plus attentifs. C'est vrai que nous, en tant que femmes, on a un suivi régulier qui est fait au moins une fois par an chez les gynécologues, qui ont même le cancer du col de l'éditorus, avec les foetilles, ce qui n'a plus d'âme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les hommes, ils sont beaucoup moins amenés à faire des contrôles, en tout cas l'homme jeune, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'homme jeune qui a le profil dont tu parlais de 15-35 ans, je pense que c'est une population qui consulte peu de manière générale par rapport à nous les femmes. Comme tu disais, nous c'est vrai qu'on a un rendez-vous régulier chez notre gynécologue, on a des examens plus réguliers en tout cas que chez l'homme. Donc du coup, le conseil finalement pour les hommes, ça serait quoi ? Que s'ils sentent une gêne, qu'ils n'hésitent pas, qu'ils n'attendent pas ? avant d'aller consulter, je crois que ce serait ça le message à faire passer parce que même si c'est une petite gêne derrière cette petite gêne il peut y avoir un souci et plus on le prend tôt mieux c'est, plus on dépiste tôt mieux c'est, parce qu'après je ne sais pas en tant que, au niveau de l'agressivité de ce type de cancer ça peut aussi se propager tout à l'heure tu me disais que toi pour ton conjoint, ça c'était pas pro de propager et du coup que c'était contrôlé. Du coup, c'est ce qui permet aussi d'éviter la radiothérapie, la chigno, que ça restait localisé en fait. Mais si c'est pris plus tardivement, ça peut s'étendre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    On a un très bon pronostic pour ce cancer-là. Mais en effet, ça peut métastaser. Alors souvent, c'est au niveau des poumons ou même d'autres organes du taux du corps. Donc forcément, ça complexifie la prise en charge de ce cancer-là. Mais ouais... Donc ça a un taux de mortalité qui est très faible. La plupart du temps, ça se soigne relativement bien et que c'est une partie du corps où c'est facile aussi de retirer la tumeur sans pour rien que ça ait d'impact direct sur les autres organes à proximité. Donc oui, mais je n'ai pas de chiffres en fait par rapport à ça, mais il me semble qu'il y a quand même une bonne partie où simplement l'expiration peut suffire. Mais en effet, ça va dépendre du nombre de présents de chars. Et regardez une vidéo, il n'y a pas longtemps, où un jeune homme racontait que la descente a une petite prospérité, comme un petit grain de sable, et qu'il s'est traîné. Et au final, ce petit grain de sable, peut-être qu'il aurait fallu qu'il aille le consulter à son nom. Donc le conseil, c'est l'autopalpation. On ne peut pas avoir honte de le faire, c'est-à-dire qu'il y a des femmes, et on conseille de le faire. et s'il y a le moindre doute, ne pas hésiter à aller voir son éditeur. médecin généraliste qui demandera une échographie et voir un neurologue si vraiment il y a besoin. Ne pas laisser traîner que ça peut toucher tout le monde. Enfin, nous, on n'aurait jamais pensé que ça nous toucherait, et pour autant, on est concernés, et c'est pour ça que on peut communiquer là-dessus.

  • Speaker #1

    Alors messieurs, vous avez entendu. Et puis mesdames, comme je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui nous écoutent majoritairement, n'hésitez pas aussi à en parler à vos conjoints. Parce que même des fois, c'est vrai qu'en tant que femme, notre conjoint peut se dire, ah bah oui, tiens, j'ai une gêne. Ou alors ne pas en parler par gêne aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et bon, faire passer des messages comme ça aussi, ça peut créer un déclic et dire, ah bah oui, effectivement. j'ai une gêne et finalement c'est de se dire, faut pas hésiter à aller consulter parce qu'en plus, parfois il peut y avoir un peu cette peur, se dire j'ai une gêne mais je veux pas aller consulter parce que qu'est-ce qu'on va me dire on peut s'imaginer le scénario aussi catastrophe, alors que finalement on est dans une prise en charge qui peut se faire assez facilement d'ailleurs tu l'as expliqué pendant l'épisode donc pas attendre et pas procrastiner Oui. et aller voir un médecin. Et puis, nous, les femmes aussi, on peut être actrices aussi. Les conjoints, qui ont peut-être moins l'habitude parfois, c'est vrai, les hommes, de manière générale. Alors, excusez-moi, monsieur, je ne peux pas faire de généreux, si vous nous écoutez. Mais parfois, c'est vrai, il est plutôt mal à aller consulter. Moi, je vois des hommes dans mon entourage, quand même, pour prendre un rendez-vous chez le médecin, des fois, ça les recoute un peu. Donc, on peut être là aussi, nous apporter notre aide. Et c'est important parce qu'une chose qui peut se gérer facilement peut être prise à temps et c'est important. Et comme tu disais, c'est bien parce qu'on en parle de plus en plus. Parce que c'est vrai qu'on parlait beaucoup du cancer du sein chez la femme et chez l'homme. Comme tu disais, on en parle beaucoup au mois de novembre et pendant le reste de l'année, c'est un petit sujet dont on parle beaucoup moins. Je ne sais pas si c'est plus tabou ou parce que peut-être aussi c'était moins fréquent et que ça se développe aussi. et qu'on commence à prendre conscience que c'est des types de cancers qui se développent de plus en plus, donc on va avoir tendance aussi à en parler de plus en plus. En tout cas, merci à toi d'avoir apporté ces informations, de partager aussi, surtout ce début de pré-parcours en tout cas, de PMA, et puis pour nos auditeurs et nos auditrices, on vous donnera des nouvelles, des petites actualisations dans le futur, et en tout cas, moi, Chloé. Je te souhaite beaucoup de chance dans ton parcours, avec ton conjoint, que ça se passe de la manière la plus sereine possible. Et puis, merci à vous de nous avoir écoutés. Et on compte sur vous pour diffuser le message sur le cancer du testicule. Merci, Chloé. À très bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions, ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt !

Description

Dans cet épisode intime, Chloé nous raconte ce qui l’a conduite, avec son conjoint, à entamer un parcours de PMA. Ensemble depuis plusieurs années, ils consultent un spécialiste de la PMA puis peu de temps le diagnostic d’un cancer du testicule chez son compagnon tombe.

Suite à cette épreuve, ils s’apprêtent à commencer les démarches de procréation médicalement assistée, Chloé partage ses émotions, ses appréhensions, et la manière dont ce parcours commence déjà bien avant tout cela...

À l’occasion de Movember/Novembre bleu, cet épisode est aussi une piqûre de rappel essentielle sur la santé masculine, la fertilité, et l’importance du dépistage précoce des cancers des testicules.

💡 Dans cet épisode, on parle de :

  • La découverte du cancer et le choc du diagnostic

  • Les premières étapes du parcours PMA

  • Comment on se sent avant même de commencer

  • La fertilité après un cancer chez l’homme

  • Pourquoi il est vital de parler de santé masculine

🎧 Un épisode à écouter et à partager autour de toi, et à diffuser largement pendant Movember.

Merci ❤️

🎁🎁🎁 Télécharge ton guide gratuit : mes 6 conseils pour te préparer au transfert d'embryon en cliquant ici ! 🎁🎁🎁


💛 Je suis Lisa, coach pour les femmes qui sont en parcours de PMA afin de les aider à retrouver confiance, clarté et énergie quand le parcours de PMA devient trop lourd et rempli de doutes.
Si tu veux aller plus loin ou me contacter tu peux me retrouver ici :

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A bientôt,

Lisa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes, les couples pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité, Et enfin, d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue. Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à télécharger mon guide gratuit « Mes 6 conseils pour le transfert d'embryons » en cliquant sur le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour. Bonjour Chloé, merci de nous apporter ton témoignage aujourd'hui sur Parlons PMA.

  • Speaker #1

    Coucou Lisa.

  • Speaker #0

    Alors Chloé, tu vas commencer un parcours de PMA avec ton conjoint. Et est-ce que tu pourrais nous expliquer qu'est-ce qui vous a mené à commencer ce parcours de PMA dans votre projet de bébé ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a commencé les essais bébés en juillet 2023. Et j'ai commencé à arrêter tout les méthodes de contraception,. Il est retiré en... mai 2020. Et c'est vrai qu'assez rapidement, en fait, après le retrait du spérilet, j'ai commencé à... Déjà, j'étais assez anxieuse. Parce que nous, c'est l'idée, c'est vrai qu'on se connaît beaucoup de questions, qu'on est un peu lâchés dans la nature et tout. Et ensuite à ça, j'ai commencé à ressentir des petites douleurs, qui, pas forcément au moment des règles, mais étaient de... de temps en temps pendant le cycle. Et c'est vrai que je les ressentais avec le stérilet, mais je m'étais toujours dit que c'était lié au stérilet. Vu qu'il y en avait eu, c'était un peu étrange. Et les mois passaient, et c'est vrai qu'il y avait toujours eu de grossesses. Et assez rapidement, j'ai pris les devants pour passer des examens qui revenaient négatifs. Donc les premières échographies, il n'y avait rien du tout. Je me suis dit, OK, on va continuer comme ça. C'est vrai que ça me dérangeait, ça m'a vraiment dérangée. Mais quand on est en projet bébé, forcément, on fait un peu une fixette sur le moins de petits symptômes au poids. Donc, ça prenait beaucoup de place à ce moment-là.

  • Speaker #0

    D'accord, oui. C'est normal.

  • Speaker #1

    Oui. Et en mars 2024, j'ai fait un kystovarien. Là, pour le coup, ça fait super mal. Et donc, ça a été diagnostiqué par un vaginopéologue et qui m'a dit, en ce moment-là, on refait une échographie de contrôle deux, trois mois après pour voir si ça s'est bien résorbé tout seul. C'est vrai qu'à ce moment-là, je me disais, mince, qu'est-ce qui se passe ? Mon corps est en train de... J'avais fait ça auparavant et mon corps est un peu en train de... Je ne sais pas. Je faisais un peu n'importe quoi. Trois mois après, je vais à cette fameuse échographie de Hong-Pol, où le kyste s'est résorbé tout seul. Et l'échographe me demande « est-ce que vous avez mal quand j'appuie ici ? » En effet, c'était très agréable. Je lui dis « Madame, je pense que vous avez de l'endométriose. Il y a un petit module qui est juste là. On peut voir que les ligaments ultérosacrés, surtout à droite, sont épaissis et ce sont des signes d'endométriose. » Et donc, je sors de là avec le diagnostic d'endométriose posé, alors que je ne me sentais pas forcément concernée par ça, parce que je n'avais pas de règles nombreuses. J'ai eu de gros problèmes à ce niveau-là, mais d'un autre côté, je me suis dit, ok, ce n'est pas cool, mais d'un autre côté, il y a peut-être une piste, parce qu'à ce moment-là, on était en mai 2024, il n'y avait toujours pas de grossesse. Donc, ça faisait pratiquement... C'est mieux d'avoir un enfant. Et que les mois passés, j'étais là, mon compagnon était hyper positif. Moi, j'étais toujours un peu plus anxieuse par rapport à tout ça. Et on s'était vraiment dit, il y en a un diagnostic, on sait où on va, peut-être que c'est ça qui coince. Et mon compagnon voyait bien que je passais beaucoup d'examens, des échographies, des URM, des tests de sang. Il était très anxieux pour moi. Et c'est à ce moment-là que je me suis dit, Merci. Excellent. Moi aussi, je vais voir ma part du travail et je vais en examen à la fin. J'ai le chêne. Mon compagnon, malheureusement, il avait déjà dû faire par le passé une IVG lors d'une précédente relation. Et c'est vrai qu'on n'avait jamais pas remis en cause sa fertilité, mais on s'était toujours dit, de son côté, ça fonctionne bien et ça va bien, et que s'il y a un problème, ça vient de moi. On est en juillet 2020. Donc, il faut que ce soit un mot de parole. Et on était vraiment en train de prendre le pot. Et le biologiste l'appelle. Il dit que ça n'a rien du tout. On n'a même pas reçu de résultats parfaits parce que le biologiste s'est fait remonter. Plutôt que de lui envoyer un bout de papier avec des résultats que ce soit hyper anxiogènes. Et il lui a dit écoutez, est-ce que vous avez eu de la fièvre ? Est-ce qu'il y a eu... des facteurs qui ont fait que potentiellement cet examen est mauvais. Et donc, il avait pris des médicaments quelques semaines auparavant. Et le biologiste lui a dit, écoutez, c'est simple, on fait un spermogramme en août et on voit ce que ça donne. Donc, mon compagnon a été adorable parce qu'il a un peu arrondi les angles par rapport aux résultats du spermogramme. Parce qu'on partait en vacances et il voulait vraiment qu'on en profite tous les deux.

  • Speaker #0

    Il avait juste dit que c'était pas terrible. Ouais,

  • Speaker #1

    il fait ça.

  • Speaker #0

    Sans entrer dans plus de détails.

  • Speaker #1

    Ouais, comme il savait que j'étais stressée par rapport à tout ça, je pense qu'il a bien fait parce qu'on a pu vraiment profiter des vacances sans trop penser à sa gestion. Et on arrive fin août, donc il refait à nouveau un spermogramme qui est mieux que celui du mois de juillet. Mais on a un gros problème de mobilité au niveau des spermatozoïdes. Et donc, on se retrouve avec le bouc papier. Mais là, OK, bon, en plus, je sais pas comment on dit ces trucs. C'est hyper compliqué. On n'a pas d'explication, le tour. Et on savait juste qu'on avait le rendez-vous avec un gynécologue spécialisé en fertilité en septembre. Je suis stressée. Il y a toujours beaucoup de temps entre chacun des ouvrages.

  • Speaker #0

    Mais ça, il y avait 3-4 semaines d'attente entre les résultats d'un mois et le rendez-vous, donc ça devait être un petit peu stressant pendant cette période.

  • Speaker #1

    Oui, mais toujours, on essaye d'interpréter les résultats, de regarder sur Internet. Et puis, on est là. En plus, il y a plein de termes hyper compliqués et tout, donc attendre patiemment et on verra ce que dit la gynécologue. Donc, la gynécologue nous reçoit, adorable, ça se passe super bien. Elle nous dit, en effet, vous avez un petit peu d'endométriose, peut-être que c'est ça qui coince. Donc, on va essayer de faire plus d'examens. Donc, passer stérosate angrographie, stéroscopie, l'éthiopie, l'endométriose. Elle regarde le stéroscope et dit, on va faire aussi d'autres examens. Je vous prescris une échorachie testiculaire et une sperme mal, il me semble. et on meurt prise de sang, hormonale. Donc, à ce moment-là, mon compagnon va bien. Il n'y a pas de problème particulier. Moi, je commence à passer les examens de mon côté. C'est vrai que c'est très stressant. Tout ce qu'on lit sur l'hystérosaccharide, on peut le grâcher et compter. Le chénérang, ça c'est mon français. C'est le directeur.

  • Speaker #0

    Je peux dire aussi pour les femmes qui nous écoutent, ce que ça règle des voix, ça peut faire peur. C'est vrai que ce n'est pas forcément douloureux.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas agréable. C'est pas agréable. Mais ça va très bien. C'est franchement ça. Et du coup, je ne sais pas, peut-être trois semaines après qu'on a vu l'aide d'une écologue, mon compagnon commence à être gêné au niveau testiculaire. Et je me dis, ouais, c'est bizarre. Enfin, je suis gênée. Je suis genre, enfin. On verra bien ce qu'il en est. On arrive au mois d'octobre. Il s'est mis par la passée. Et du bout, il y a une masse du testicule. Et moi, je comprends tout de suite. Est-ce qu'il y a une masse tissulaire hyper vascularisée ? à confronter avec la vie d'un mur au lag et recherche de nos cœurs tumoraux. C'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce qui se passe ? À partir de là, on rentre vraiment dans une autre dimension. C'est que jusqu'à présent, c'est vrai qu'on était... J'étais focalisée sur le fait que tous les mois, pour que je tombe enceinte et compagnie psychologiquement, c'est pas évident. De mon côté, j'avais fait un suivi psychologique qui m'a énormément aidée et qui m'a permis de prendre énormément de recul. C'est important. Franchement, c'est bien.

  • Speaker #0

    L'accompagnement dans ce projet de bébé est super important. Je dis toujours, n'hésitez pas à aller voir un psychologue, quelqu'un qui vous accompagne, la personne de votre choix, mais qui va vous aider dans ce parcours parce qu'on est confronté avec soi-même. Et aussi, même si on en coupe, le conjoint peut vivre les choses d'une autre manière aussi. Et le fait d'avoir un espace d'échange et de pouvoir... Ce que tu dis aussi, prendre du recul, aborder les choses d'une autre manière, c'est super important parce qu'il y a la partie médicale pure du parcours, mais il y a le côté aussi mental. On est presque sur du 50-50, je ne sais pas ce que tu dirais. Oui,

  • Speaker #1

    même parfois plus. À certains moments, c'est vrai que ça demande un mental d'acier et franchement, c'est primordial. Je sais que ça me permet de mieux apprendre. appréhender aujourd'hui pas trop, mais aussi, ça me sert pour la vie tous les jours. Donc, c'est un peu du bénéfice. Et, on a vu ces résultats-là, du coup, on s'est rendu compte que c'était plus que le projet de l'année, c'était nous. Là, c'était la centaine de compagnons qui étaient mis en jeu entre nous. Et les choses ont été très vite à partir de ce moment-là parce que... Dès le lendemain, on a eu un rendez-vous en urgence auprès d'un neurologue. Et le diagnostic est tombé le lendemain, donc cancer du testicule. Et donc, c'est ça. Dans une semaine, il y a eu le cas.

  • Speaker #0

    Ouais, donc c'est vraiment super rapide.

  • Speaker #1

    Ouais, et donc là, t'es là assis au bureau et t'es genre, ok, comment on gère la situation ? Et puis là, il y a des prises de sang à passer, il y a des scanners. Elle donne le mot pélivine et thoracique. C'est plus oculaire aussi dans ces courses. C'est vrai que je ne sais pas si les personnes savent ce que c'est exactement. On explique.

  • Speaker #0

    Comme ça, je pense que tout le monde ne le sait pas parce que quand on est forcément concerné par ce type de choses. Donc, je te laisse expliquer.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un centre d'études de conservation des œufs et du sperme. et souvent on a L'intention, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, et que potentiellement il peut y avoir un traitement aussi par chimiothérapie ou radiothérapie, demande de faire une préservation de la fertilité en amont pour garantir aux femmes et aux hommes de continuer à avoir un enfant derrière si jamais leur fertilité est touchée par des traitements, que ce soit opérations ou traitements médicamenteux.

  • Speaker #0

    Oui, pour les hommes, dans le cadre des hommes, on va effectivement avoir cette conservation de paillettes de spermatozoïdes. Et puis c'est le cas aussi pour les femmes, qui doivent avoir un traitement aussi pour d'autres types de cancers, où là on va préserver dans ce cas-là des ovocytes, vitrifier des ovocytes. Donc les deux, et aussi les séquoces, qui gèrent aussi tout l'aspect de gamètes.

  • Speaker #1

    Ça, je ne savais pas, par contre.

  • Speaker #0

    Oui, il gère aussi tout ce qui est don de gamètes, que ce soit de sperme, ovocytes et embryons aussi.

  • Speaker #1

    OK. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a des personnes, si, par exemple, qui sont amenées à avoir besoin de ces tubes de traitement. Mais c'est vrai qu'en amont, et effectivement, pour les traitements, en tout cas, médicamenteux, cancéreux, etc. où ça va être fait à ce niveau-là. Et donc, du coup, il a été au sécos ?

  • Speaker #1

    Oui, et tout ça a dû se faire en une semaine. On a pu avoir un rendez-vous à Cochin en urgence la veille de l'opération. Et donc, l'opération a eu lieu. Donc, ça s'appelle l'orchidectomie. Et je ne dis pas de bêtises. Donc, il consiste en fait, dans la majorité des cas, c'est le retrait total de la tumeur et donc des testicules. Donc lui, dans son cas, il a une prothèse qui a été mise et donc c'est parti directement en biopsie. pouvoir analyser la tumeur et voir ce que c'est exactement, et surtout si ça nécessite derrière une chimiothérapie ou radiothérapie. Et là, c'était un peu le point, on n'était pas forcément au courant. C'est quand on fait une chimiothérapie ou radiothérapie, pendant une, après la fin du traitement, mettre les ECB, des raisons de sécurité, parce que c'est des médicaments toxiques. peuvent interclurer avec la santé du bébé, de l'embryon et du développement de l'organisme. Donc on était là un peu, ok, c'est par là, on passera par là et ce qui passe, on ne veut pas avoir un second plan, mais ça demande une certaine gymnastique mentale de se dire ça, même si c'est logique aussi. C'est renoncer à un désir profond, mais avant tout, on est deux avant d'être trois, alors avant d'être quatre, et que c'est lui qui passe avant.

  • Speaker #0

    Mais c'était ce côté de l'acceptation, en fait, de dire que la priorité pour vous, elle était claire, que dans un premier temps, c'est la prise en charge. Mais après, c'est vrai que du coup, ça espacait, en tout cas, retardait ce projet de bébé.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais ouais, on avait décidé de l'accepter. et l'opération s'est super bien passée. Franchement, il m'a fait trop rire parce qu'il m'a dit « si on ne m'avait pas dit de quoi je me faisais opérer, après le réveil, je n'aurais jamais su de quoi » parce qu'il n'y a aucune douleur, surtout au niveau de la cicatrice qui se fait au niveau de l'homme. Et puis après, il a eu deux semaines de convalescence et reprise d'une vie normale et juste l'atteinte du résultat de la biopsie. trois semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça, c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, parce que finalement, vous étiez dans l'attente de savoir quelle va être la suite, est-ce qu'il faut faire une radiothérapie, une chimiothérapie, de quoi on parle exactement, aussi, plus en détail. Donc, il y avait beaucoup de choses, en fait, autour de ce résultat.

  • Speaker #1

    Et surtout, et ça, je ne l'ai pas dit, mais lors des scanners et des prises de sang, qui l'a passé à ce moment-là, on était assez rassurés parce qu'il n'y avait pas de métastase ailleurs. Les marqueurs tumoraux étaient normaux. Et ça, déjà, ça nous a retirés un poil les épaules. On s'est dit, OK, pour le moment, ça a l'air d'être bien localisé. Donc, sa santé était plus vieux que ce qu'on pouvait imaginer. Et les trois semaines arrivent, on retourne voir du relâche, on attend les résultats. Donc, c'est ça. C'est une zone pure, qui était sans infiltration, c'est-à-dire que les tissus tout autour de la tumeur n'étaient pas touchés. Donc, ça faisait quand même 4,7 cm, ce qui est assez intéressant. Et donc, il nous a dit, dans ce genre de situation, il faut vraiment voir un oncologue, parce que soit c'est un soumis normal, peut-être tous les six mois, sinon c'est normal. de sang et de l'hélicoptère. Soit ils décident de faire de la chino-thérapie préventive dans le but d'être sûrs qu'il n'y ait pas de cellules cancéreuses qui sont épatulées et qu'on n'a pas pu voir justement dans la biopsie. Et il y a quelques questions. On nous voit dans l'hélicoptère en décembre 2024 et on nous dit que par rapport à notre projet PMA, ils écartent. la chimie qu'on a pris et que le studio, dans son cas, serait suffisant. Il savait que ça interférait notre parcours et que ce n'était pas plus nécessaire que ça, on va dire. Donc, on était soulagés de se dire « Ok, ça y est » .

  • Speaker #0

    C'était une bonne nouvelle. Devoir éviter de passer par ça, c'est quand même aussi... Un soulagement, au-delà du projet de bébé, c'était un double soulagement pour vous ?

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'est dit, wow, enfin, ça y est, on peut passer à autre chose. La fin d'année a vu, on a été un peu secoués en fin d'année, et on avait déjà programmé un rendez-vous au mois de décembre, fin décembre, de nouveau avec la gynécologue spécialisée en bilan de fertilité en Pernon. J'ai trouvé des mots. On lui a raconté notre histoire.

  • Speaker #0

    C'était passé parce qu'elle en était restée à l'étape de l'endométriose, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et le dyspermographe, qui était très beau. Oui. Et donc, elle nous a dit, bon, grâce à une fève, je pense que là, vous avez besoin d'un coup de pouce parce qu'au final, cette infantilité, dans les plus masculines que j'ai de monde, bien que moi, je ne note pas de mon histoire, mais on a trouvé qu'est-ce qui posait problème dans tout ça. Qu'est-ce que ça faisait en presque un an et demi qu'on n'avait pas à avoir d'enfants.

  • Speaker #0

    Oui. Et au niveau de l'endométriose, la gynécologue, en fait, parce que dans l'endométriose, finalement, ce n'est pas parce qu'on a de l'endométriose que ça engendre des problèmes de fertilité. Ça dépend vraiment de la localisation. Et ça aussi, c'est important de le dire, parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup d'endométriose. Et du coup, ça peut être un stress de dire j'ai de l'endométriose, mais ça n'impacte pas forcément la fertilité. Alors toi, dans ton cas, je ne sais pas si au niveau du diagnostic, est-ce que ça impacte, dans certains cas par exemple, ça peut impacter la réserve ovarienne ? Toi, tu es dans ce cadre-là d'endométriose ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, moi ce n'est pas du tout mon cas. Il n'y a pas d'endométriose au niveau des ovaires. Et donc il y en a plus au niveau de la voie ovariale, il y a un deuxième qui a été trouvé. trouvé, mais c'est vraiment tout autour et en tout cas, ça n'empêche pas, ça n'impacte pas ma fertilité. Donc, mis à part les douleurs que je peux ressentir, il y a quand même un effet inflammatoire qui persiste et qui peut indirectement avoir des conséquences peut-être au niveau de l'accroche embryonnaire ou je ne sais pas,

  • Speaker #0

    mais ça n'impacte pas. Les troncs vont bien aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de tout ça qui est touché, donc c'est vrai que Merci. L'endométriose n'est pas égale à infertilité. C'est vrai que c'est au cas par cas. Dans mon cas, ça n'impacte pas plus que sa macrophilie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et après, effectivement, dans certains cas, selon la localisation utérine, etc., mais a priori, toi, dans ton cas, la gynécologue n'a pas l'air d'être très inquiète.

  • Speaker #1

    Alors, elle m'a proposé de me remettre sous pilule. Dans le but de stopper les règles pour éviter que l'endométriose, je veux dire que ça augmente, ça progresse, ça grave plutôt. Et pour le moment, je ne suis pas si mal que ça. C'est vrai que c'est compliqué de prendre un traitement dans le but de stopper les règles. Alors que dans notre tête, on est là, on essaye d'avoir un enfant, on aimerait quand même le garder en tête, peut-être naturellement, même si ça reste compliqué. après tout ce qu'on peut voir si je peux avoir ce mode de conversation-là et éviter qu'au cours du temps ça ne se dégrade pas.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est intéressant de savoir aussi ce que ça implique au niveau du parcours. Et donc, au niveau de ton conjoint, je revasquille sur ton conjoint, donc il a eu l'intervention. Vous avez eu la bonne nouvelle qu'il n'y avait pas besoin de radiographie ni chignot. Et l'étape suivante, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, il a dû passer trois mois après l'opération à nouveau un spermogramme pour voir comment était sa fertilité. Malheureusement, les résultats ne sont pas forcément revenus positifs. Une partie des spermatozoïdes était morte, soit immobile. Ces poses n'ont pas pu conserver ce recueil-là parce que le résultat est plus ou moins bon. C'est loin l'opération. Et on a vu, peu de temps après ce spermogramme, une nouvelle gynécologue. Alors, on a changé de gynécologue parce que l'autre est partie pour de raisons personnelles. Elle nous avait renvoyé vers une autre gynécologue dans la même ville. Donc, elle est super contact, adorable. Tout s'est pris en place. passé et qui nous a un peu rassurés par rapport aux nouveaux résultats et nous a dit que peut-être que c'était encore trop tôt que le corps fallait qu'il se remette, ce mine de rien, parce que biologiquement parlant, le testicule vient créer de la testostérone, il y a toute une chaîne hormonale qui est liée à ça et que si jamais on en retire un, il faut que l'organisme retrouve son équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il ne faut pas oublier qu'avec les spermogrammes, la spermato-genèse est de 74 jours. Finalement, c'est court. Donc, on veut tout se remettre en place. Après l'intervention, c'est vrai que c'était assez rapide, finalement, ce recueil.

  • Speaker #1

    Donc là, il en repasse un prochainement pour voir ce que ça donne. Et il avait aussi des prises de sang à faire. Et ce que je te disais, c'est qu'on voit que ça, FSH, est trop haute. Donc, on n'a pas encore forcément les explications par rapport à ça. On a passé tant de temps avec le médecin pour le rendez-vous, et on ne reconnaît pas forcément la marche à suivre de son côté pour le moment. C'est juste qu'on a rendez-vous le 22 avril, et on a trouvé notre dossier avec l'OILA Génécolab, donc on a trouvé une clé ici, qui serait, je pense, ce qu'il y a de mieux pour faciliter une grossesse dans notre cas. On nous a bien dit que naturellement... les choses seraient plus compliquées et que l'aide de la médecine permettrait que notre produit se réorganise peut-être plus rapidement. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça, l'XI, je ne sais pas si tu veux l'expliquer aux personnes qui ne savent pas ce que c'est. L'XI, en fait, en FIV, il y a deux grandes options, on va dire la FIV classique où on va... mettre un ovocyte et autour de ces ovocytes, plusieurs spermatozoïdes. Et finalement, on va féconder celui qui féconde, on va dire, qui est le meilleur gagne. C'est super mieux comme ça. Et la FIVIXI, donc l'intracito, injection intracitoplasmatique, si je ne dis pas l'étude. On va vraiment choisir, c'est hyper sélectionné en fait. On va choisir un spermatozoïde pour un ovocyte et on va injecter directement le spermatozoïde dans l'ovocyte pour féconder directement. L'objectif étant, en fait, quand on a un spermogramme qui n'est peut-être pas top, top, top, on sait qu'on a des problèmes de mobilité, etc., ça va permettre d'aller directement choisir le plus fougueux.

  • Speaker #1

    Fougueux, c'est le mot comme ça.

  • Speaker #0

    Et puis, voilà, l'œil, il est, puisqu'on a probablement plusieurs ovocytes à féconder. Et c'est vrai que ça permet d'avoir, en tout cas, des fécondations qui soient meilleures et d'éviter justement ce qu'ils appellent au niveau du laboratoire des échecs de... de fécondation, si on faisait une five classique, et que finalement, il n'y en a aucun qui réussisse à féconder l'ovocyte. Donc, c'est assez logique. D'ailleurs, si vous voulez plus d'explications, j'en profite, parce que sur le podcast, il y a des épisodes de médecins biologiques, spécialisés sur le côté masculin, qui expliquent les différentes techniques, etc. D'ailleurs... Et les éléments dont tu as parlé, par exemple la mobilité, etc. C'est le Dr. Downs, c'est un des premiers épisodes, je crois. Si le type avait dit. Et c'est vrai que c'est pas mal parce que du coup, ça permet aussi de comprendre toute cette partie biologique quand on commence ce parcours et qu'on n'a pas forcément tous les éléments, les termes techniques, la compréhension. Par exemple, la lecture du spermogramme, quand on le reçoit et vous avez de la chance d'un côté de... qu'on ne vous envoie pas au premier spermogramme, le spermogramme comme ça, et de découvrir parce que ça aurait été très stressant et d'avoir eu quelqu'un qui vous l'explique. C'est vrai que dans certains cas, ça se fait comme ça, parce que peut-être pour des raisons d'organisationnelle ou autre, et c'est vrai que ça peut être stressant. Donc le fait de s'informer aussi en amont de tous ces paramètres et de mieux comprendre, ça aide. En tout cas, ça enlève un peu un stress.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a plein de mots qui sont tellement compliqués. C'est vrai que... Même moi, je n'arrive même pas à les ressortir là. J'ai juste retenu Hystéro-Self, un graphique. J'arrive à dire de même.

  • Speaker #0

    Tu es entraînée, non ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais les autres, ils n'y arrivent pas, non ? Oui.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de termes techniques et ça peut être un peu impressionnant, surtout quand on débarque. Quand on a fait deux ou trois filles, on a déjà le vocabulaire, etc. Mais quand on démarre, c'est l'inconnu parce que finalement, quand on n'est pas... Quand on démarre un projet de bébé, au départ, il s'est passé un an, on est en conception naturelle et tu ne rentres pas du tout dans tous ces termes techniques finalement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc là, il est prévu une fille XI.

  • Speaker #1

    Oui, donc on espère courant, peut-être mieux ou moins en fonction de ce que ça donne. Je sais que les choses peuvent aller très vite. C'est plus l'attente entre les rendez-vous avec la gynécologue qui peut... prendre du temps. Et puis, ça dépendra de mon compagnon, bien évidemment, de ce que ça donne. Peut-être qu'il y aura besoin de ce qu'il appelle une biopsie testiculaire pour aller chercher des ressources. Ça, c'est pas pour mentir. Directement, il faudrait essayer de trouver les plus vaillants dans tout ça pour essayer que la fille soit la plus compliante possible. Donc, pour le moment, on en est là.

  • Speaker #0

    Et dans tous les cas, ça avance et on est suivi correctement. Ça, c'est bien aussi, c'est qu'on a la chance de tomber sur des professionnels de santé qui nous accompagnent vraiment et qui prennent le temps de nous expliquer chaque étape. Et il y a vraiment de l'humain derrière tout ça. Et je pense qu'on a un moment de nos vies où on a besoin d'être chouchouté. Ah,

  • Speaker #1

    mais c'est vrai qu'il y a eu plusieurs étapes. Il y a eu des moments de stress aussi. En fait, finalement, votre histoire va commencer par le projet de bébé. Puis finalement, au milieu, on a quand même l'endométriose, on a le cancer des testicules. Et finalement, il y a plein de choses qui se passent dans ce parcours. Et c'est vrai que c'est important d'être bien accompagné pour vous et savoir comment continuer. Et d'ailleurs, tu disais, pour la fille, vous allez voir en fonction des résultats. Effectivement, il va refaire un spermogramme pour voir comment ça se passe. Sinon, il y a la possibilité de faire cette biopsie testiculaire. Il y a les paillettes qui ont été congelées en amont. Il y a plusieurs options. C'est de se dire d'y aller petit à petit. C'est ça qui est dans ce parcours qui est important. D'ailleurs, ce que je voulais te demander, c'est comment, après toutes ces étapes qui sont passées, comment tu appréhendes ce parcours ? Comment tu te sens ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, c'est vrai qu'il y a pas mal... C'est un mélange qui est très bizarre. Il y a de la peur et en même temps de l'excitation que ça bouge, ça avance. Et on ne sait pas trop où est-ce qu'on va parce que je pense qu'on est qu'au début d'un nouveau cours. Mais je sais que, en tout cas, je sais pas comment il va agir. Il y a tous ces cléments médicamenteux. hormonaux aussi. Donc, c'est vrai que c'est compliqué d'appréhender quelque chose qu'on ne connaît pas. Il y a vraiment cette perte de contrôle. Ce n'est plus moi qui décide, c'est le tien qui décidera ce qu'il faut faire. En tout cas, lui, de son côté, il le vit. Je me souviens. Je suis très admirative de comment il gère la situation. et ça m'aide aussi énormément dans tout ça, le voir aussi optimiste et déterminé, ça me permet aussi de prendre le dessus sur tout l'aspect émotionnel, forcément il y a des jours avec, il y a des jours sans, et ouais, c'est un vrai combat à deux en fait. Donc on verra, mais on sait aussi une chose, c'est que si jamais ce parcours nous coupe de trop, ce sera nous qui passerons avant tout, et qu'il faudra dire stop si jamais on voit qu'on y laisse trop de fond. Donc, c'est vraiment, on est à deux.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as un peu cette peur que ça soit difficile, parce que c'est vrai qu'on dit souvent que le parcours de PMA, c'est compliqué, etc. Ça implique de l'attente. Après, c'est bien de... Tu vois, tout à l'heure, tu as parlé du psychologue, etc. Aussi, de se faire accompagner dans les moments où ça devient un peu plus pesant, parce qu'il y a toujours une période. Par exemple, ça arrive... Tu fais une première FIV et alors des fois, ça fonctionne à la première FIV. Des fois, ce n'est pas le cas. Mais en fait, ce que je dis toujours aussi, il faut voir les résultats en cumulé. On reste dans un domaine qui est la fertilité ou même quand on a 25 ans, sur une conception naturelle, on a 25 % de chances de tomber enceinte. Donc finalement, la FIV, la PMA, c'est pareil. Il y a un côté, alors je n'aime pas trop dire ça, mais tu as un côté statistique, cumulatif aussi. Plus tu essaies, plus tu as de chance aussi que ça fonctionne. Et c'est vrai que c'est d'aller toujours dans étape par étape, en fait, comme tu as dit. Et c'est vrai que des fois, il y a cette envie que ça aille plus vite, forcément. Et puis, il y a ce côté d'incertitude aussi, parce que du coup, tu ne sais pas, personne ne te donne une date finale. Mais c'est d'y aller en disant, ça va fonctionner, en fait. Peut-être que ça va prendre un peu Plus de temps ou moins de temps, peut-être que ça va aller très vite, peut-être. Et parfois, là, peut-être que tu t'imagines finalement que ça va être dur, que ça va être long, et peut-être que ça va être très rapide aussi. Donc, c'est vrai qu'on a tendance aussi à imaginer le pire. C'est ça,

  • Speaker #0

    notre cerveau pense toujours au pire.

  • Speaker #1

    C'est ça, notre cerveau, il pense toujours au pire. Et finalement, c'est vraiment de se dire, on avance étape par étape, et chaque chose, en fait, nous apporte l'expérience, des réponses, et on avance petit à petit. Mais c'est sûr que c'est l'inconnu.

  • Speaker #0

    Ah, mais c'est vrai. C'est un gros point d'interrogation. Mais c'est excitant aussi d'un certain côté. C'est hyper intéressant aussi de comprendre plus que comment ça fonctionne. et parce que quand on n'est pas concerné c'est vrai qu'on n'a pas forcément de besoin entre guillemets de s'y intéresser mais je trouve ça beau en fait c'est tout ce fonctionnement l'aide médicale qu'il peut y avoir on a beaucoup de chance et même en France on a beaucoup de chance parce que vu le financier que c'est que toi tu es en Espagne que ça se passe et voilà c'est un peu de bonne chose

  • Speaker #1

    c'est vrai que et puis petit à petit ça se passera bien voilà après c'est effectivement tu parlais il y a de la gestion émotionnelle aussi voilà où il faut s'écouter et puis aussi pas hésiter à identifier un petit peu quand on se démotive et se dire qu'est-ce que je me dis à ce moment là pourquoi je me démotive etc pas le cas de tout le monde, mais parce que les pensées et le mental, comme on disait tout à l'heure, ça agit beaucoup sur comment on vit, en tout cas, le parcours. Donc, à ce moment-là, petit à petit, c'est de s'observer et c'est bien que toi, tu aies déjà fait un travail aussi en amont, parce que tu démarres plus forte aussi.

  • Speaker #0

    Ah, mais carrément, ça n'a rien à voir. C'est, il y a un an, un an, un an et demi en arrière, je n'étais pas du tout dans le même mode de... Je dis que j'ai peur. Oui, au fond de moi, j'ai peur, mais je suis quand même beaucoup plus déterminée.

  • Speaker #1

    Tu as peur et en même temps, tu dirais que tu es confiante ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bizarre comme sentiment. C'est vraiment un point avec six pensions. On y va, on y va. On part vers la connue et c'est... C'est peut-être se lâcher prise un peu quand on me parle, mais là, en mode juste... OK, je ne contrôle rien, on y va et on a bien le que pourra. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est une belle acceptation de te dire qu'on n'a pas le contrôle. Parce que souvent, on a tendance à vouloir tout contrôler. Et du coup, il y a une frustration qui peut se réveiller. De se dire, je n'ai pas le contrôle. Et à un moment donné, c'est accepter qu'on n'ait pas le contrôle sur tout. Et effectivement, après, il y a toujours la possibilité d'avoir des actions sur des petites choses autour. Rien que se faire du bien sur les choses qu'on peut contrôler, c'est hyper important dans ce parcours. Parce que c'est vrai que souvent, il y a la perspective. Je me rends compte qu'il y a la recherche de tout ce qu'on peut faire pour que ça marche mieux. Et au final, on se rend compte que déjà, d'un point de vue médical, c'est géré. Cette recherche, elle est juste pour se donner confiance. Et je crois qu'il ne faut pas oublier qu'il faut se donner confiance, oui. Il faut permettre de se sentir bien aussi. Et on a un peu tendance aussi, en tant qu'humain, selon peut-être d'où on vient, l'éducation, la façon dont on a de fonctionner, pas toujours de faire attention à soi. Et ça, c'est hyper important aussi, de se prendre en compte soi pour être bien et puis pour aussi être avec son partenaire, se sentir bien aussi. Parce que finalement, comme tu disais tout à l'heure, à la base, c'est le couple. C'est la base. Il faut arriver à être bien ensemble et que petit à petit... D'ailleurs, tu l'as évoqué. À un moment donné, on s'est dit que si on n'en pouvait plus, on arrêterait. Mais finalement, on en est loin, si tu veux. Souvent, quand il y a des abandons de couple ou autre, c'est parce qu'on ne s'est pas bien pris en charge. On n'a pas pris soin de soi. On n'a pas fait ce travail un petit peu aussi émotionnel. Ou Qu'est-ce qui se passe ? Comment je peux faire pour me sentir mieux avec mon partenaire aussi ? Et ça, c'est vrai que ça peut être un vrai travail aussi. Il y a des personnes pour qui ça se passe super bien. Il y a un épisode de podcast, par exemple, où ça fait dix ans que c'est un long parcours. Alors, c'est particulier, mais où le couple prend bien soin de l'un, de l'autre.

  • Speaker #2

    Il était réel ce podcast. Il était un verveillard.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est important aussi parce que toute cette partie-là, en fait, du couple, et si on prend soin de soi, ça doit bien se passer. Oui,

  • Speaker #0

    et c'est une vraie communication, en fait. Mais ça sert pour nous, mais aussi vraiment aux petits. Et c'est ça qui est cool, c'est que ça demande des répercussions positives tout autour de soi, que ce soit dans le monde professionnel, social, familial ou autre. Et c'est pas que pour... pour ça. Et donc, c'est pour ça que c'est normalement de travailler sur soi, de demander de l'aide si l'on en a besoin. On a besoin de communiquer aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça va. En fait, finalement, quand on commence la PMA, on se rend compte qu'au final, c'est un peu un déclic parfois, de se dire, oui, ben non, ça, en fait, ça, il faudrait que je travaille là-dessus, parce que finalement, bon, il y a la PMA, mais en fait, des fois, il y a des petites choses qui ne vont pas à côté. Et du coup, ça permet aussi de s'interroger sur le reste et se dire, et en fait, finalement, ça peut impacter d'autres choses, et ce n'est pas forcément négatif, en fait. Ce que je veux dire dans le message, c'est que ce n'est pas toujours négatif. C'est que ça permet des prises de conscience sur d'autres choses. Et finalement, il ne faut pas avoir peur du changement et de se poser des questions sur d'autres choses. Et que ce n'est finalement pas de rester qu'ancré dans la PMA, mais autour aussi et voir qu'est-ce qu'on peut faire de manière générale. Parce que c'est vrai que j'ai des personnes en tête qui me contactent. Et au final, bien souvent, on se rend compte que pour être de la PMA, il y a d'autres choses autour. aussi.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas l'oublier. La PMA, c'est une dure épreuve, mais ça peut apporter aussi beaucoup de positifs. C'est dur à dire, mais je ne suis pas reconnaissante de passer par tout ça. Mais je pense que ça m'a fait beaucoup grandir et ça m'a permis d'appréhender beaucoup de choses différemment. Et je pense que si j'étais passée par là, peut-être que ça m'aurait demandé plus de temps.

  • Speaker #1

    C'est une expérience de vie, finalement, la PMA. De toute façon, toujours de ces moments d'adversité, souvent on en sort aussi avec d'autres choses, avec plus fort et on apprend, c'est un apprentissage aussi. Évidemment, on préférait ne pas passer par là, mais on peut aussi en sortir des choses positives et ça, c'est important. Moi, cet épisode, quand tu m'as contactée, c'est vrai qu'on a discuté et on s'est dit que c'était aussi à l'occasion. de parler du cancer du testicule, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas tant que ça. Et souvent, on ne parle pas aussi de l'après, qu'il peut y avoir un parcours de PMA, et on n'a pas forcément beaucoup d'informations. Donc, l'idée aussi ici, c'était de voir si tu avais, toi, des informations à nous placer, à nous donner autour du cancer du testicule, peut-être des chiffres, pour qu'on soit mieux informés tous, en fait.

  • Speaker #3

    Alors, j'ai potassé un petit peu.

  • Speaker #1

    et c'est vrai que finalement ça a été pardon je te coupe mais en fait pour ton conjoint ça a été un peu une découverte fortuite bon ça a été un timing comme ça qu'il s'est fait après tout qu'il aurait consulté de la même manière mais peut-être que ça aurait pris plus de temps si vous n'aviez pas été dans le parcours de PMA parce que parfois on sait comme on est on a une petite douleur et puis on se dit oui bon j'irai consulter si c'est pas insoutenable ça peut durer et finalement là comme l'échographie était déjà prévue etc etc. probablement ça vous a fait gagner du temps aussi. Donc ça, c'est les petites choses de la vie aussi, les timings qui parfois, on se dit, c'était bien aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En tout cas, le porto-pérema nous a permis de poser un diagnostic beaucoup plus tôt. Et je ne vais pas vous commencer à dire que c'était tôt, mais il faut savoir que ça lâche quand même quelques penseurs qui... C'est vrai. Par exemple, en 2018, il y avait en moyenne 2700 nouveaux cas par an. Là où pour la femme, le cancer le plus important, c'est le cancer du sein, il y en a à peu près 57 000, si on en a une plus. Et pour l'homme, c'est le cancer de la prostate et on est aux alentours de 50 000 par an. Donc voilà, une longue échelle, oui, c'est un cancer qui est extrêmement rare, mais il reste l'un des plus fréquents chez le jeune homme, entre 15 et 35 ans. Et donc, c'est vrai que c'est une période de vie où... Justement, on pense avoir des enfants et que la fertilité de l'âme est tout impactée à ce moment-là. Et que c'est un cancer qui est le plus souvent diagnostiqué soit dans un bilan de fertilité, soit il est diagnostiqué parce que l'âme a remarqué une grosseur qui est en train d'apparaître, mais souvent c'est un stade qui est en train d'avancer. Donc, je trouve que c'est diagnostiqué assez tardivement, mine de rien, ce qui est dommage. Et il n'y a pas de dépistage par rapport à ça. Le seul moyen, c'est l'autopalpation. On y commence à en parler de plus en plus sur les réseaux. Là, il y avait, en novembre 2024, des comptes qui parlaient plus de ça de façon un peu humoristique, ce qui était drôle. Sur les chaînes d'information aussi, on commence à en parler et à sensibiliser, parce que c'est un cancer qui... C'est de plus en plus fréquent au fil des années. Alors, on a ouvert sur un article qui disait qu'entre 1980 et 2005, ça avait augmenté de 2,5% par an. chaque année. Donc, on ne connaît pas réellement les... Si, on connaît certaines causes, mais on ne peut pas dire, par exemple, on ne sait pas qu'est-ce qui a déclenché ce cancer. Donc, des facteurs environnementaux, sûrement, les tabacs, le stress, certaines positions de travail, on ne sait pas vraiment.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà, il y avait des facteurs...

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    même pas familiaux, d'antécédents ou quoi que ce soit. Donc c'est pour ça, on n'aurait jamais pu penser en amour que ce serait arrivé. Donc c'est pour ça qu'il faut que les hommes soient de plus en plus attentifs. C'est vrai que nous, en tant que femmes, on a un suivi régulier qui est fait au moins une fois par an chez les gynécologues, qui ont même le cancer du col de l'éditorus, avec les foetilles, ce qui n'a plus d'âme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les hommes, ils sont beaucoup moins amenés à faire des contrôles, en tout cas l'homme jeune, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'homme jeune qui a le profil dont tu parlais de 15-35 ans, je pense que c'est une population qui consulte peu de manière générale par rapport à nous les femmes. Comme tu disais, nous c'est vrai qu'on a un rendez-vous régulier chez notre gynécologue, on a des examens plus réguliers en tout cas que chez l'homme. Donc du coup, le conseil finalement pour les hommes, ça serait quoi ? Que s'ils sentent une gêne, qu'ils n'hésitent pas, qu'ils n'attendent pas ? avant d'aller consulter, je crois que ce serait ça le message à faire passer parce que même si c'est une petite gêne derrière cette petite gêne il peut y avoir un souci et plus on le prend tôt mieux c'est, plus on dépiste tôt mieux c'est, parce qu'après je ne sais pas en tant que, au niveau de l'agressivité de ce type de cancer ça peut aussi se propager tout à l'heure tu me disais que toi pour ton conjoint, ça c'était pas pro de propager et du coup que c'était contrôlé. Du coup, c'est ce qui permet aussi d'éviter la radiothérapie, la chigno, que ça restait localisé en fait. Mais si c'est pris plus tardivement, ça peut s'étendre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    On a un très bon pronostic pour ce cancer-là. Mais en effet, ça peut métastaser. Alors souvent, c'est au niveau des poumons ou même d'autres organes du taux du corps. Donc forcément, ça complexifie la prise en charge de ce cancer-là. Mais ouais... Donc ça a un taux de mortalité qui est très faible. La plupart du temps, ça se soigne relativement bien et que c'est une partie du corps où c'est facile aussi de retirer la tumeur sans pour rien que ça ait d'impact direct sur les autres organes à proximité. Donc oui, mais je n'ai pas de chiffres en fait par rapport à ça, mais il me semble qu'il y a quand même une bonne partie où simplement l'expiration peut suffire. Mais en effet, ça va dépendre du nombre de présents de chars. Et regardez une vidéo, il n'y a pas longtemps, où un jeune homme racontait que la descente a une petite prospérité, comme un petit grain de sable, et qu'il s'est traîné. Et au final, ce petit grain de sable, peut-être qu'il aurait fallu qu'il aille le consulter à son nom. Donc le conseil, c'est l'autopalpation. On ne peut pas avoir honte de le faire, c'est-à-dire qu'il y a des femmes, et on conseille de le faire. et s'il y a le moindre doute, ne pas hésiter à aller voir son éditeur. médecin généraliste qui demandera une échographie et voir un neurologue si vraiment il y a besoin. Ne pas laisser traîner que ça peut toucher tout le monde. Enfin, nous, on n'aurait jamais pensé que ça nous toucherait, et pour autant, on est concernés, et c'est pour ça que on peut communiquer là-dessus.

  • Speaker #1

    Alors messieurs, vous avez entendu. Et puis mesdames, comme je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui nous écoutent majoritairement, n'hésitez pas aussi à en parler à vos conjoints. Parce que même des fois, c'est vrai qu'en tant que femme, notre conjoint peut se dire, ah bah oui, tiens, j'ai une gêne. Ou alors ne pas en parler par gêne aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et bon, faire passer des messages comme ça aussi, ça peut créer un déclic et dire, ah bah oui, effectivement. j'ai une gêne et finalement c'est de se dire, faut pas hésiter à aller consulter parce qu'en plus, parfois il peut y avoir un peu cette peur, se dire j'ai une gêne mais je veux pas aller consulter parce que qu'est-ce qu'on va me dire on peut s'imaginer le scénario aussi catastrophe, alors que finalement on est dans une prise en charge qui peut se faire assez facilement d'ailleurs tu l'as expliqué pendant l'épisode donc pas attendre et pas procrastiner Oui. et aller voir un médecin. Et puis, nous, les femmes aussi, on peut être actrices aussi. Les conjoints, qui ont peut-être moins l'habitude parfois, c'est vrai, les hommes, de manière générale. Alors, excusez-moi, monsieur, je ne peux pas faire de généreux, si vous nous écoutez. Mais parfois, c'est vrai, il est plutôt mal à aller consulter. Moi, je vois des hommes dans mon entourage, quand même, pour prendre un rendez-vous chez le médecin, des fois, ça les recoute un peu. Donc, on peut être là aussi, nous apporter notre aide. Et c'est important parce qu'une chose qui peut se gérer facilement peut être prise à temps et c'est important. Et comme tu disais, c'est bien parce qu'on en parle de plus en plus. Parce que c'est vrai qu'on parlait beaucoup du cancer du sein chez la femme et chez l'homme. Comme tu disais, on en parle beaucoup au mois de novembre et pendant le reste de l'année, c'est un petit sujet dont on parle beaucoup moins. Je ne sais pas si c'est plus tabou ou parce que peut-être aussi c'était moins fréquent et que ça se développe aussi. et qu'on commence à prendre conscience que c'est des types de cancers qui se développent de plus en plus, donc on va avoir tendance aussi à en parler de plus en plus. En tout cas, merci à toi d'avoir apporté ces informations, de partager aussi, surtout ce début de pré-parcours en tout cas, de PMA, et puis pour nos auditeurs et nos auditrices, on vous donnera des nouvelles, des petites actualisations dans le futur, et en tout cas, moi, Chloé. Je te souhaite beaucoup de chance dans ton parcours, avec ton conjoint, que ça se passe de la manière la plus sereine possible. Et puis, merci à vous de nous avoir écoutés. Et on compte sur vous pour diffuser le message sur le cancer du testicule. Merci, Chloé. À très bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions, ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt !

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Description

Dans cet épisode intime, Chloé nous raconte ce qui l’a conduite, avec son conjoint, à entamer un parcours de PMA. Ensemble depuis plusieurs années, ils consultent un spécialiste de la PMA puis peu de temps le diagnostic d’un cancer du testicule chez son compagnon tombe.

Suite à cette épreuve, ils s’apprêtent à commencer les démarches de procréation médicalement assistée, Chloé partage ses émotions, ses appréhensions, et la manière dont ce parcours commence déjà bien avant tout cela...

À l’occasion de Movember/Novembre bleu, cet épisode est aussi une piqûre de rappel essentielle sur la santé masculine, la fertilité, et l’importance du dépistage précoce des cancers des testicules.

💡 Dans cet épisode, on parle de :

  • La découverte du cancer et le choc du diagnostic

  • Les premières étapes du parcours PMA

  • Comment on se sent avant même de commencer

  • La fertilité après un cancer chez l’homme

  • Pourquoi il est vital de parler de santé masculine

🎧 Un épisode à écouter et à partager autour de toi, et à diffuser largement pendant Movember.

Merci ❤️

🎁🎁🎁 Télécharge ton guide gratuit : mes 6 conseils pour te préparer au transfert d'embryon en cliquant ici ! 🎁🎁🎁


💛 Je suis Lisa, coach pour les femmes qui sont en parcours de PMA afin de les aider à retrouver confiance, clarté et énergie quand le parcours de PMA devient trop lourd et rempli de doutes.
Si tu veux aller plus loin ou me contacter tu peux me retrouver ici :

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→ sur Instagram : @lisajourniacoaching

A bientôt,

Lisa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes, les couples pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité, Et enfin, d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue. Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à télécharger mon guide gratuit « Mes 6 conseils pour le transfert d'embryons » en cliquant sur le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour. Bonjour Chloé, merci de nous apporter ton témoignage aujourd'hui sur Parlons PMA.

  • Speaker #1

    Coucou Lisa.

  • Speaker #0

    Alors Chloé, tu vas commencer un parcours de PMA avec ton conjoint. Et est-ce que tu pourrais nous expliquer qu'est-ce qui vous a mené à commencer ce parcours de PMA dans votre projet de bébé ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a commencé les essais bébés en juillet 2023. Et j'ai commencé à arrêter tout les méthodes de contraception,. Il est retiré en... mai 2020. Et c'est vrai qu'assez rapidement, en fait, après le retrait du spérilet, j'ai commencé à... Déjà, j'étais assez anxieuse. Parce que nous, c'est l'idée, c'est vrai qu'on se connaît beaucoup de questions, qu'on est un peu lâchés dans la nature et tout. Et ensuite à ça, j'ai commencé à ressentir des petites douleurs, qui, pas forcément au moment des règles, mais étaient de... de temps en temps pendant le cycle. Et c'est vrai que je les ressentais avec le stérilet, mais je m'étais toujours dit que c'était lié au stérilet. Vu qu'il y en avait eu, c'était un peu étrange. Et les mois passaient, et c'est vrai qu'il y avait toujours eu de grossesses. Et assez rapidement, j'ai pris les devants pour passer des examens qui revenaient négatifs. Donc les premières échographies, il n'y avait rien du tout. Je me suis dit, OK, on va continuer comme ça. C'est vrai que ça me dérangeait, ça m'a vraiment dérangée. Mais quand on est en projet bébé, forcément, on fait un peu une fixette sur le moins de petits symptômes au poids. Donc, ça prenait beaucoup de place à ce moment-là.

  • Speaker #0

    D'accord, oui. C'est normal.

  • Speaker #1

    Oui. Et en mars 2024, j'ai fait un kystovarien. Là, pour le coup, ça fait super mal. Et donc, ça a été diagnostiqué par un vaginopéologue et qui m'a dit, en ce moment-là, on refait une échographie de contrôle deux, trois mois après pour voir si ça s'est bien résorbé tout seul. C'est vrai qu'à ce moment-là, je me disais, mince, qu'est-ce qui se passe ? Mon corps est en train de... J'avais fait ça auparavant et mon corps est un peu en train de... Je ne sais pas. Je faisais un peu n'importe quoi. Trois mois après, je vais à cette fameuse échographie de Hong-Pol, où le kyste s'est résorbé tout seul. Et l'échographe me demande « est-ce que vous avez mal quand j'appuie ici ? » En effet, c'était très agréable. Je lui dis « Madame, je pense que vous avez de l'endométriose. Il y a un petit module qui est juste là. On peut voir que les ligaments ultérosacrés, surtout à droite, sont épaissis et ce sont des signes d'endométriose. » Et donc, je sors de là avec le diagnostic d'endométriose posé, alors que je ne me sentais pas forcément concernée par ça, parce que je n'avais pas de règles nombreuses. J'ai eu de gros problèmes à ce niveau-là, mais d'un autre côté, je me suis dit, ok, ce n'est pas cool, mais d'un autre côté, il y a peut-être une piste, parce qu'à ce moment-là, on était en mai 2024, il n'y avait toujours pas de grossesse. Donc, ça faisait pratiquement... C'est mieux d'avoir un enfant. Et que les mois passés, j'étais là, mon compagnon était hyper positif. Moi, j'étais toujours un peu plus anxieuse par rapport à tout ça. Et on s'était vraiment dit, il y en a un diagnostic, on sait où on va, peut-être que c'est ça qui coince. Et mon compagnon voyait bien que je passais beaucoup d'examens, des échographies, des URM, des tests de sang. Il était très anxieux pour moi. Et c'est à ce moment-là que je me suis dit, Merci. Excellent. Moi aussi, je vais voir ma part du travail et je vais en examen à la fin. J'ai le chêne. Mon compagnon, malheureusement, il avait déjà dû faire par le passé une IVG lors d'une précédente relation. Et c'est vrai qu'on n'avait jamais pas remis en cause sa fertilité, mais on s'était toujours dit, de son côté, ça fonctionne bien et ça va bien, et que s'il y a un problème, ça vient de moi. On est en juillet 2020. Donc, il faut que ce soit un mot de parole. Et on était vraiment en train de prendre le pot. Et le biologiste l'appelle. Il dit que ça n'a rien du tout. On n'a même pas reçu de résultats parfaits parce que le biologiste s'est fait remonter. Plutôt que de lui envoyer un bout de papier avec des résultats que ce soit hyper anxiogènes. Et il lui a dit écoutez, est-ce que vous avez eu de la fièvre ? Est-ce qu'il y a eu... des facteurs qui ont fait que potentiellement cet examen est mauvais. Et donc, il avait pris des médicaments quelques semaines auparavant. Et le biologiste lui a dit, écoutez, c'est simple, on fait un spermogramme en août et on voit ce que ça donne. Donc, mon compagnon a été adorable parce qu'il a un peu arrondi les angles par rapport aux résultats du spermogramme. Parce qu'on partait en vacances et il voulait vraiment qu'on en profite tous les deux.

  • Speaker #0

    Il avait juste dit que c'était pas terrible. Ouais,

  • Speaker #1

    il fait ça.

  • Speaker #0

    Sans entrer dans plus de détails.

  • Speaker #1

    Ouais, comme il savait que j'étais stressée par rapport à tout ça, je pense qu'il a bien fait parce qu'on a pu vraiment profiter des vacances sans trop penser à sa gestion. Et on arrive fin août, donc il refait à nouveau un spermogramme qui est mieux que celui du mois de juillet. Mais on a un gros problème de mobilité au niveau des spermatozoïdes. Et donc, on se retrouve avec le bouc papier. Mais là, OK, bon, en plus, je sais pas comment on dit ces trucs. C'est hyper compliqué. On n'a pas d'explication, le tour. Et on savait juste qu'on avait le rendez-vous avec un gynécologue spécialisé en fertilité en septembre. Je suis stressée. Il y a toujours beaucoup de temps entre chacun des ouvrages.

  • Speaker #0

    Mais ça, il y avait 3-4 semaines d'attente entre les résultats d'un mois et le rendez-vous, donc ça devait être un petit peu stressant pendant cette période.

  • Speaker #1

    Oui, mais toujours, on essaye d'interpréter les résultats, de regarder sur Internet. Et puis, on est là. En plus, il y a plein de termes hyper compliqués et tout, donc attendre patiemment et on verra ce que dit la gynécologue. Donc, la gynécologue nous reçoit, adorable, ça se passe super bien. Elle nous dit, en effet, vous avez un petit peu d'endométriose, peut-être que c'est ça qui coince. Donc, on va essayer de faire plus d'examens. Donc, passer stérosate angrographie, stéroscopie, l'éthiopie, l'endométriose. Elle regarde le stéroscope et dit, on va faire aussi d'autres examens. Je vous prescris une échorachie testiculaire et une sperme mal, il me semble. et on meurt prise de sang, hormonale. Donc, à ce moment-là, mon compagnon va bien. Il n'y a pas de problème particulier. Moi, je commence à passer les examens de mon côté. C'est vrai que c'est très stressant. Tout ce qu'on lit sur l'hystérosaccharide, on peut le grâcher et compter. Le chénérang, ça c'est mon français. C'est le directeur.

  • Speaker #0

    Je peux dire aussi pour les femmes qui nous écoutent, ce que ça règle des voix, ça peut faire peur. C'est vrai que ce n'est pas forcément douloureux.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas agréable. C'est pas agréable. Mais ça va très bien. C'est franchement ça. Et du coup, je ne sais pas, peut-être trois semaines après qu'on a vu l'aide d'une écologue, mon compagnon commence à être gêné au niveau testiculaire. Et je me dis, ouais, c'est bizarre. Enfin, je suis gênée. Je suis genre, enfin. On verra bien ce qu'il en est. On arrive au mois d'octobre. Il s'est mis par la passée. Et du bout, il y a une masse du testicule. Et moi, je comprends tout de suite. Est-ce qu'il y a une masse tissulaire hyper vascularisée ? à confronter avec la vie d'un mur au lag et recherche de nos cœurs tumoraux. C'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce qui se passe ? À partir de là, on rentre vraiment dans une autre dimension. C'est que jusqu'à présent, c'est vrai qu'on était... J'étais focalisée sur le fait que tous les mois, pour que je tombe enceinte et compagnie psychologiquement, c'est pas évident. De mon côté, j'avais fait un suivi psychologique qui m'a énormément aidée et qui m'a permis de prendre énormément de recul. C'est important. Franchement, c'est bien.

  • Speaker #0

    L'accompagnement dans ce projet de bébé est super important. Je dis toujours, n'hésitez pas à aller voir un psychologue, quelqu'un qui vous accompagne, la personne de votre choix, mais qui va vous aider dans ce parcours parce qu'on est confronté avec soi-même. Et aussi, même si on en coupe, le conjoint peut vivre les choses d'une autre manière aussi. Et le fait d'avoir un espace d'échange et de pouvoir... Ce que tu dis aussi, prendre du recul, aborder les choses d'une autre manière, c'est super important parce qu'il y a la partie médicale pure du parcours, mais il y a le côté aussi mental. On est presque sur du 50-50, je ne sais pas ce que tu dirais. Oui,

  • Speaker #1

    même parfois plus. À certains moments, c'est vrai que ça demande un mental d'acier et franchement, c'est primordial. Je sais que ça me permet de mieux apprendre. appréhender aujourd'hui pas trop, mais aussi, ça me sert pour la vie tous les jours. Donc, c'est un peu du bénéfice. Et, on a vu ces résultats-là, du coup, on s'est rendu compte que c'était plus que le projet de l'année, c'était nous. Là, c'était la centaine de compagnons qui étaient mis en jeu entre nous. Et les choses ont été très vite à partir de ce moment-là parce que... Dès le lendemain, on a eu un rendez-vous en urgence auprès d'un neurologue. Et le diagnostic est tombé le lendemain, donc cancer du testicule. Et donc, c'est ça. Dans une semaine, il y a eu le cas.

  • Speaker #0

    Ouais, donc c'est vraiment super rapide.

  • Speaker #1

    Ouais, et donc là, t'es là assis au bureau et t'es genre, ok, comment on gère la situation ? Et puis là, il y a des prises de sang à passer, il y a des scanners. Elle donne le mot pélivine et thoracique. C'est plus oculaire aussi dans ces courses. C'est vrai que je ne sais pas si les personnes savent ce que c'est exactement. On explique.

  • Speaker #0

    Comme ça, je pense que tout le monde ne le sait pas parce que quand on est forcément concerné par ce type de choses. Donc, je te laisse expliquer.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un centre d'études de conservation des œufs et du sperme. et souvent on a L'intention, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, et que potentiellement il peut y avoir un traitement aussi par chimiothérapie ou radiothérapie, demande de faire une préservation de la fertilité en amont pour garantir aux femmes et aux hommes de continuer à avoir un enfant derrière si jamais leur fertilité est touchée par des traitements, que ce soit opérations ou traitements médicamenteux.

  • Speaker #0

    Oui, pour les hommes, dans le cadre des hommes, on va effectivement avoir cette conservation de paillettes de spermatozoïdes. Et puis c'est le cas aussi pour les femmes, qui doivent avoir un traitement aussi pour d'autres types de cancers, où là on va préserver dans ce cas-là des ovocytes, vitrifier des ovocytes. Donc les deux, et aussi les séquoces, qui gèrent aussi tout l'aspect de gamètes.

  • Speaker #1

    Ça, je ne savais pas, par contre.

  • Speaker #0

    Oui, il gère aussi tout ce qui est don de gamètes, que ce soit de sperme, ovocytes et embryons aussi.

  • Speaker #1

    OK. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a des personnes, si, par exemple, qui sont amenées à avoir besoin de ces tubes de traitement. Mais c'est vrai qu'en amont, et effectivement, pour les traitements, en tout cas, médicamenteux, cancéreux, etc. où ça va être fait à ce niveau-là. Et donc, du coup, il a été au sécos ?

  • Speaker #1

    Oui, et tout ça a dû se faire en une semaine. On a pu avoir un rendez-vous à Cochin en urgence la veille de l'opération. Et donc, l'opération a eu lieu. Donc, ça s'appelle l'orchidectomie. Et je ne dis pas de bêtises. Donc, il consiste en fait, dans la majorité des cas, c'est le retrait total de la tumeur et donc des testicules. Donc lui, dans son cas, il a une prothèse qui a été mise et donc c'est parti directement en biopsie. pouvoir analyser la tumeur et voir ce que c'est exactement, et surtout si ça nécessite derrière une chimiothérapie ou radiothérapie. Et là, c'était un peu le point, on n'était pas forcément au courant. C'est quand on fait une chimiothérapie ou radiothérapie, pendant une, après la fin du traitement, mettre les ECB, des raisons de sécurité, parce que c'est des médicaments toxiques. peuvent interclurer avec la santé du bébé, de l'embryon et du développement de l'organisme. Donc on était là un peu, ok, c'est par là, on passera par là et ce qui passe, on ne veut pas avoir un second plan, mais ça demande une certaine gymnastique mentale de se dire ça, même si c'est logique aussi. C'est renoncer à un désir profond, mais avant tout, on est deux avant d'être trois, alors avant d'être quatre, et que c'est lui qui passe avant.

  • Speaker #0

    Mais c'était ce côté de l'acceptation, en fait, de dire que la priorité pour vous, elle était claire, que dans un premier temps, c'est la prise en charge. Mais après, c'est vrai que du coup, ça espacait, en tout cas, retardait ce projet de bébé.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais ouais, on avait décidé de l'accepter. et l'opération s'est super bien passée. Franchement, il m'a fait trop rire parce qu'il m'a dit « si on ne m'avait pas dit de quoi je me faisais opérer, après le réveil, je n'aurais jamais su de quoi » parce qu'il n'y a aucune douleur, surtout au niveau de la cicatrice qui se fait au niveau de l'homme. Et puis après, il a eu deux semaines de convalescence et reprise d'une vie normale et juste l'atteinte du résultat de la biopsie. trois semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça, c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, parce que finalement, vous étiez dans l'attente de savoir quelle va être la suite, est-ce qu'il faut faire une radiothérapie, une chimiothérapie, de quoi on parle exactement, aussi, plus en détail. Donc, il y avait beaucoup de choses, en fait, autour de ce résultat.

  • Speaker #1

    Et surtout, et ça, je ne l'ai pas dit, mais lors des scanners et des prises de sang, qui l'a passé à ce moment-là, on était assez rassurés parce qu'il n'y avait pas de métastase ailleurs. Les marqueurs tumoraux étaient normaux. Et ça, déjà, ça nous a retirés un poil les épaules. On s'est dit, OK, pour le moment, ça a l'air d'être bien localisé. Donc, sa santé était plus vieux que ce qu'on pouvait imaginer. Et les trois semaines arrivent, on retourne voir du relâche, on attend les résultats. Donc, c'est ça. C'est une zone pure, qui était sans infiltration, c'est-à-dire que les tissus tout autour de la tumeur n'étaient pas touchés. Donc, ça faisait quand même 4,7 cm, ce qui est assez intéressant. Et donc, il nous a dit, dans ce genre de situation, il faut vraiment voir un oncologue, parce que soit c'est un soumis normal, peut-être tous les six mois, sinon c'est normal. de sang et de l'hélicoptère. Soit ils décident de faire de la chino-thérapie préventive dans le but d'être sûrs qu'il n'y ait pas de cellules cancéreuses qui sont épatulées et qu'on n'a pas pu voir justement dans la biopsie. Et il y a quelques questions. On nous voit dans l'hélicoptère en décembre 2024 et on nous dit que par rapport à notre projet PMA, ils écartent. la chimie qu'on a pris et que le studio, dans son cas, serait suffisant. Il savait que ça interférait notre parcours et que ce n'était pas plus nécessaire que ça, on va dire. Donc, on était soulagés de se dire « Ok, ça y est » .

  • Speaker #0

    C'était une bonne nouvelle. Devoir éviter de passer par ça, c'est quand même aussi... Un soulagement, au-delà du projet de bébé, c'était un double soulagement pour vous ?

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'est dit, wow, enfin, ça y est, on peut passer à autre chose. La fin d'année a vu, on a été un peu secoués en fin d'année, et on avait déjà programmé un rendez-vous au mois de décembre, fin décembre, de nouveau avec la gynécologue spécialisée en bilan de fertilité en Pernon. J'ai trouvé des mots. On lui a raconté notre histoire.

  • Speaker #0

    C'était passé parce qu'elle en était restée à l'étape de l'endométriose, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et le dyspermographe, qui était très beau. Oui. Et donc, elle nous a dit, bon, grâce à une fève, je pense que là, vous avez besoin d'un coup de pouce parce qu'au final, cette infantilité, dans les plus masculines que j'ai de monde, bien que moi, je ne note pas de mon histoire, mais on a trouvé qu'est-ce qui posait problème dans tout ça. Qu'est-ce que ça faisait en presque un an et demi qu'on n'avait pas à avoir d'enfants.

  • Speaker #0

    Oui. Et au niveau de l'endométriose, la gynécologue, en fait, parce que dans l'endométriose, finalement, ce n'est pas parce qu'on a de l'endométriose que ça engendre des problèmes de fertilité. Ça dépend vraiment de la localisation. Et ça aussi, c'est important de le dire, parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup d'endométriose. Et du coup, ça peut être un stress de dire j'ai de l'endométriose, mais ça n'impacte pas forcément la fertilité. Alors toi, dans ton cas, je ne sais pas si au niveau du diagnostic, est-ce que ça impacte, dans certains cas par exemple, ça peut impacter la réserve ovarienne ? Toi, tu es dans ce cadre-là d'endométriose ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, moi ce n'est pas du tout mon cas. Il n'y a pas d'endométriose au niveau des ovaires. Et donc il y en a plus au niveau de la voie ovariale, il y a un deuxième qui a été trouvé. trouvé, mais c'est vraiment tout autour et en tout cas, ça n'empêche pas, ça n'impacte pas ma fertilité. Donc, mis à part les douleurs que je peux ressentir, il y a quand même un effet inflammatoire qui persiste et qui peut indirectement avoir des conséquences peut-être au niveau de l'accroche embryonnaire ou je ne sais pas,

  • Speaker #0

    mais ça n'impacte pas. Les troncs vont bien aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de tout ça qui est touché, donc c'est vrai que Merci. L'endométriose n'est pas égale à infertilité. C'est vrai que c'est au cas par cas. Dans mon cas, ça n'impacte pas plus que sa macrophilie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et après, effectivement, dans certains cas, selon la localisation utérine, etc., mais a priori, toi, dans ton cas, la gynécologue n'a pas l'air d'être très inquiète.

  • Speaker #1

    Alors, elle m'a proposé de me remettre sous pilule. Dans le but de stopper les règles pour éviter que l'endométriose, je veux dire que ça augmente, ça progresse, ça grave plutôt. Et pour le moment, je ne suis pas si mal que ça. C'est vrai que c'est compliqué de prendre un traitement dans le but de stopper les règles. Alors que dans notre tête, on est là, on essaye d'avoir un enfant, on aimerait quand même le garder en tête, peut-être naturellement, même si ça reste compliqué. après tout ce qu'on peut voir si je peux avoir ce mode de conversation-là et éviter qu'au cours du temps ça ne se dégrade pas.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est intéressant de savoir aussi ce que ça implique au niveau du parcours. Et donc, au niveau de ton conjoint, je revasquille sur ton conjoint, donc il a eu l'intervention. Vous avez eu la bonne nouvelle qu'il n'y avait pas besoin de radiographie ni chignot. Et l'étape suivante, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, il a dû passer trois mois après l'opération à nouveau un spermogramme pour voir comment était sa fertilité. Malheureusement, les résultats ne sont pas forcément revenus positifs. Une partie des spermatozoïdes était morte, soit immobile. Ces poses n'ont pas pu conserver ce recueil-là parce que le résultat est plus ou moins bon. C'est loin l'opération. Et on a vu, peu de temps après ce spermogramme, une nouvelle gynécologue. Alors, on a changé de gynécologue parce que l'autre est partie pour de raisons personnelles. Elle nous avait renvoyé vers une autre gynécologue dans la même ville. Donc, elle est super contact, adorable. Tout s'est pris en place. passé et qui nous a un peu rassurés par rapport aux nouveaux résultats et nous a dit que peut-être que c'était encore trop tôt que le corps fallait qu'il se remette, ce mine de rien, parce que biologiquement parlant, le testicule vient créer de la testostérone, il y a toute une chaîne hormonale qui est liée à ça et que si jamais on en retire un, il faut que l'organisme retrouve son équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il ne faut pas oublier qu'avec les spermogrammes, la spermato-genèse est de 74 jours. Finalement, c'est court. Donc, on veut tout se remettre en place. Après l'intervention, c'est vrai que c'était assez rapide, finalement, ce recueil.

  • Speaker #1

    Donc là, il en repasse un prochainement pour voir ce que ça donne. Et il avait aussi des prises de sang à faire. Et ce que je te disais, c'est qu'on voit que ça, FSH, est trop haute. Donc, on n'a pas encore forcément les explications par rapport à ça. On a passé tant de temps avec le médecin pour le rendez-vous, et on ne reconnaît pas forcément la marche à suivre de son côté pour le moment. C'est juste qu'on a rendez-vous le 22 avril, et on a trouvé notre dossier avec l'OILA Génécolab, donc on a trouvé une clé ici, qui serait, je pense, ce qu'il y a de mieux pour faciliter une grossesse dans notre cas. On nous a bien dit que naturellement... les choses seraient plus compliquées et que l'aide de la médecine permettrait que notre produit se réorganise peut-être plus rapidement. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça, l'XI, je ne sais pas si tu veux l'expliquer aux personnes qui ne savent pas ce que c'est. L'XI, en fait, en FIV, il y a deux grandes options, on va dire la FIV classique où on va... mettre un ovocyte et autour de ces ovocytes, plusieurs spermatozoïdes. Et finalement, on va féconder celui qui féconde, on va dire, qui est le meilleur gagne. C'est super mieux comme ça. Et la FIVIXI, donc l'intracito, injection intracitoplasmatique, si je ne dis pas l'étude. On va vraiment choisir, c'est hyper sélectionné en fait. On va choisir un spermatozoïde pour un ovocyte et on va injecter directement le spermatozoïde dans l'ovocyte pour féconder directement. L'objectif étant, en fait, quand on a un spermogramme qui n'est peut-être pas top, top, top, on sait qu'on a des problèmes de mobilité, etc., ça va permettre d'aller directement choisir le plus fougueux.

  • Speaker #1

    Fougueux, c'est le mot comme ça.

  • Speaker #0

    Et puis, voilà, l'œil, il est, puisqu'on a probablement plusieurs ovocytes à féconder. Et c'est vrai que ça permet d'avoir, en tout cas, des fécondations qui soient meilleures et d'éviter justement ce qu'ils appellent au niveau du laboratoire des échecs de... de fécondation, si on faisait une five classique, et que finalement, il n'y en a aucun qui réussisse à féconder l'ovocyte. Donc, c'est assez logique. D'ailleurs, si vous voulez plus d'explications, j'en profite, parce que sur le podcast, il y a des épisodes de médecins biologiques, spécialisés sur le côté masculin, qui expliquent les différentes techniques, etc. D'ailleurs... Et les éléments dont tu as parlé, par exemple la mobilité, etc. C'est le Dr. Downs, c'est un des premiers épisodes, je crois. Si le type avait dit. Et c'est vrai que c'est pas mal parce que du coup, ça permet aussi de comprendre toute cette partie biologique quand on commence ce parcours et qu'on n'a pas forcément tous les éléments, les termes techniques, la compréhension. Par exemple, la lecture du spermogramme, quand on le reçoit et vous avez de la chance d'un côté de... qu'on ne vous envoie pas au premier spermogramme, le spermogramme comme ça, et de découvrir parce que ça aurait été très stressant et d'avoir eu quelqu'un qui vous l'explique. C'est vrai que dans certains cas, ça se fait comme ça, parce que peut-être pour des raisons d'organisationnelle ou autre, et c'est vrai que ça peut être stressant. Donc le fait de s'informer aussi en amont de tous ces paramètres et de mieux comprendre, ça aide. En tout cas, ça enlève un peu un stress.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a plein de mots qui sont tellement compliqués. C'est vrai que... Même moi, je n'arrive même pas à les ressortir là. J'ai juste retenu Hystéro-Self, un graphique. J'arrive à dire de même.

  • Speaker #0

    Tu es entraînée, non ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais les autres, ils n'y arrivent pas, non ? Oui.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de termes techniques et ça peut être un peu impressionnant, surtout quand on débarque. Quand on a fait deux ou trois filles, on a déjà le vocabulaire, etc. Mais quand on démarre, c'est l'inconnu parce que finalement, quand on n'est pas... Quand on démarre un projet de bébé, au départ, il s'est passé un an, on est en conception naturelle et tu ne rentres pas du tout dans tous ces termes techniques finalement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc là, il est prévu une fille XI.

  • Speaker #1

    Oui, donc on espère courant, peut-être mieux ou moins en fonction de ce que ça donne. Je sais que les choses peuvent aller très vite. C'est plus l'attente entre les rendez-vous avec la gynécologue qui peut... prendre du temps. Et puis, ça dépendra de mon compagnon, bien évidemment, de ce que ça donne. Peut-être qu'il y aura besoin de ce qu'il appelle une biopsie testiculaire pour aller chercher des ressources. Ça, c'est pas pour mentir. Directement, il faudrait essayer de trouver les plus vaillants dans tout ça pour essayer que la fille soit la plus compliante possible. Donc, pour le moment, on en est là.

  • Speaker #0

    Et dans tous les cas, ça avance et on est suivi correctement. Ça, c'est bien aussi, c'est qu'on a la chance de tomber sur des professionnels de santé qui nous accompagnent vraiment et qui prennent le temps de nous expliquer chaque étape. Et il y a vraiment de l'humain derrière tout ça. Et je pense qu'on a un moment de nos vies où on a besoin d'être chouchouté. Ah,

  • Speaker #1

    mais c'est vrai qu'il y a eu plusieurs étapes. Il y a eu des moments de stress aussi. En fait, finalement, votre histoire va commencer par le projet de bébé. Puis finalement, au milieu, on a quand même l'endométriose, on a le cancer des testicules. Et finalement, il y a plein de choses qui se passent dans ce parcours. Et c'est vrai que c'est important d'être bien accompagné pour vous et savoir comment continuer. Et d'ailleurs, tu disais, pour la fille, vous allez voir en fonction des résultats. Effectivement, il va refaire un spermogramme pour voir comment ça se passe. Sinon, il y a la possibilité de faire cette biopsie testiculaire. Il y a les paillettes qui ont été congelées en amont. Il y a plusieurs options. C'est de se dire d'y aller petit à petit. C'est ça qui est dans ce parcours qui est important. D'ailleurs, ce que je voulais te demander, c'est comment, après toutes ces étapes qui sont passées, comment tu appréhendes ce parcours ? Comment tu te sens ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, c'est vrai qu'il y a pas mal... C'est un mélange qui est très bizarre. Il y a de la peur et en même temps de l'excitation que ça bouge, ça avance. Et on ne sait pas trop où est-ce qu'on va parce que je pense qu'on est qu'au début d'un nouveau cours. Mais je sais que, en tout cas, je sais pas comment il va agir. Il y a tous ces cléments médicamenteux. hormonaux aussi. Donc, c'est vrai que c'est compliqué d'appréhender quelque chose qu'on ne connaît pas. Il y a vraiment cette perte de contrôle. Ce n'est plus moi qui décide, c'est le tien qui décidera ce qu'il faut faire. En tout cas, lui, de son côté, il le vit. Je me souviens. Je suis très admirative de comment il gère la situation. et ça m'aide aussi énormément dans tout ça, le voir aussi optimiste et déterminé, ça me permet aussi de prendre le dessus sur tout l'aspect émotionnel, forcément il y a des jours avec, il y a des jours sans, et ouais, c'est un vrai combat à deux en fait. Donc on verra, mais on sait aussi une chose, c'est que si jamais ce parcours nous coupe de trop, ce sera nous qui passerons avant tout, et qu'il faudra dire stop si jamais on voit qu'on y laisse trop de fond. Donc, c'est vraiment, on est à deux.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as un peu cette peur que ça soit difficile, parce que c'est vrai qu'on dit souvent que le parcours de PMA, c'est compliqué, etc. Ça implique de l'attente. Après, c'est bien de... Tu vois, tout à l'heure, tu as parlé du psychologue, etc. Aussi, de se faire accompagner dans les moments où ça devient un peu plus pesant, parce qu'il y a toujours une période. Par exemple, ça arrive... Tu fais une première FIV et alors des fois, ça fonctionne à la première FIV. Des fois, ce n'est pas le cas. Mais en fait, ce que je dis toujours aussi, il faut voir les résultats en cumulé. On reste dans un domaine qui est la fertilité ou même quand on a 25 ans, sur une conception naturelle, on a 25 % de chances de tomber enceinte. Donc finalement, la FIV, la PMA, c'est pareil. Il y a un côté, alors je n'aime pas trop dire ça, mais tu as un côté statistique, cumulatif aussi. Plus tu essaies, plus tu as de chance aussi que ça fonctionne. Et c'est vrai que c'est d'aller toujours dans étape par étape, en fait, comme tu as dit. Et c'est vrai que des fois, il y a cette envie que ça aille plus vite, forcément. Et puis, il y a ce côté d'incertitude aussi, parce que du coup, tu ne sais pas, personne ne te donne une date finale. Mais c'est d'y aller en disant, ça va fonctionner, en fait. Peut-être que ça va prendre un peu Plus de temps ou moins de temps, peut-être que ça va aller très vite, peut-être. Et parfois, là, peut-être que tu t'imagines finalement que ça va être dur, que ça va être long, et peut-être que ça va être très rapide aussi. Donc, c'est vrai qu'on a tendance aussi à imaginer le pire. C'est ça,

  • Speaker #0

    notre cerveau pense toujours au pire.

  • Speaker #1

    C'est ça, notre cerveau, il pense toujours au pire. Et finalement, c'est vraiment de se dire, on avance étape par étape, et chaque chose, en fait, nous apporte l'expérience, des réponses, et on avance petit à petit. Mais c'est sûr que c'est l'inconnu.

  • Speaker #0

    Ah, mais c'est vrai. C'est un gros point d'interrogation. Mais c'est excitant aussi d'un certain côté. C'est hyper intéressant aussi de comprendre plus que comment ça fonctionne. et parce que quand on n'est pas concerné c'est vrai qu'on n'a pas forcément de besoin entre guillemets de s'y intéresser mais je trouve ça beau en fait c'est tout ce fonctionnement l'aide médicale qu'il peut y avoir on a beaucoup de chance et même en France on a beaucoup de chance parce que vu le financier que c'est que toi tu es en Espagne que ça se passe et voilà c'est un peu de bonne chose

  • Speaker #1

    c'est vrai que et puis petit à petit ça se passera bien voilà après c'est effectivement tu parlais il y a de la gestion émotionnelle aussi voilà où il faut s'écouter et puis aussi pas hésiter à identifier un petit peu quand on se démotive et se dire qu'est-ce que je me dis à ce moment là pourquoi je me démotive etc pas le cas de tout le monde, mais parce que les pensées et le mental, comme on disait tout à l'heure, ça agit beaucoup sur comment on vit, en tout cas, le parcours. Donc, à ce moment-là, petit à petit, c'est de s'observer et c'est bien que toi, tu aies déjà fait un travail aussi en amont, parce que tu démarres plus forte aussi.

  • Speaker #0

    Ah, mais carrément, ça n'a rien à voir. C'est, il y a un an, un an, un an et demi en arrière, je n'étais pas du tout dans le même mode de... Je dis que j'ai peur. Oui, au fond de moi, j'ai peur, mais je suis quand même beaucoup plus déterminée.

  • Speaker #1

    Tu as peur et en même temps, tu dirais que tu es confiante ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bizarre comme sentiment. C'est vraiment un point avec six pensions. On y va, on y va. On part vers la connue et c'est... C'est peut-être se lâcher prise un peu quand on me parle, mais là, en mode juste... OK, je ne contrôle rien, on y va et on a bien le que pourra. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est une belle acceptation de te dire qu'on n'a pas le contrôle. Parce que souvent, on a tendance à vouloir tout contrôler. Et du coup, il y a une frustration qui peut se réveiller. De se dire, je n'ai pas le contrôle. Et à un moment donné, c'est accepter qu'on n'ait pas le contrôle sur tout. Et effectivement, après, il y a toujours la possibilité d'avoir des actions sur des petites choses autour. Rien que se faire du bien sur les choses qu'on peut contrôler, c'est hyper important dans ce parcours. Parce que c'est vrai que souvent, il y a la perspective. Je me rends compte qu'il y a la recherche de tout ce qu'on peut faire pour que ça marche mieux. Et au final, on se rend compte que déjà, d'un point de vue médical, c'est géré. Cette recherche, elle est juste pour se donner confiance. Et je crois qu'il ne faut pas oublier qu'il faut se donner confiance, oui. Il faut permettre de se sentir bien aussi. Et on a un peu tendance aussi, en tant qu'humain, selon peut-être d'où on vient, l'éducation, la façon dont on a de fonctionner, pas toujours de faire attention à soi. Et ça, c'est hyper important aussi, de se prendre en compte soi pour être bien et puis pour aussi être avec son partenaire, se sentir bien aussi. Parce que finalement, comme tu disais tout à l'heure, à la base, c'est le couple. C'est la base. Il faut arriver à être bien ensemble et que petit à petit... D'ailleurs, tu l'as évoqué. À un moment donné, on s'est dit que si on n'en pouvait plus, on arrêterait. Mais finalement, on en est loin, si tu veux. Souvent, quand il y a des abandons de couple ou autre, c'est parce qu'on ne s'est pas bien pris en charge. On n'a pas pris soin de soi. On n'a pas fait ce travail un petit peu aussi émotionnel. Ou Qu'est-ce qui se passe ? Comment je peux faire pour me sentir mieux avec mon partenaire aussi ? Et ça, c'est vrai que ça peut être un vrai travail aussi. Il y a des personnes pour qui ça se passe super bien. Il y a un épisode de podcast, par exemple, où ça fait dix ans que c'est un long parcours. Alors, c'est particulier, mais où le couple prend bien soin de l'un, de l'autre.

  • Speaker #2

    Il était réel ce podcast. Il était un verveillard.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est important aussi parce que toute cette partie-là, en fait, du couple, et si on prend soin de soi, ça doit bien se passer. Oui,

  • Speaker #0

    et c'est une vraie communication, en fait. Mais ça sert pour nous, mais aussi vraiment aux petits. Et c'est ça qui est cool, c'est que ça demande des répercussions positives tout autour de soi, que ce soit dans le monde professionnel, social, familial ou autre. Et c'est pas que pour... pour ça. Et donc, c'est pour ça que c'est normalement de travailler sur soi, de demander de l'aide si l'on en a besoin. On a besoin de communiquer aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça va. En fait, finalement, quand on commence la PMA, on se rend compte qu'au final, c'est un peu un déclic parfois, de se dire, oui, ben non, ça, en fait, ça, il faudrait que je travaille là-dessus, parce que finalement, bon, il y a la PMA, mais en fait, des fois, il y a des petites choses qui ne vont pas à côté. Et du coup, ça permet aussi de s'interroger sur le reste et se dire, et en fait, finalement, ça peut impacter d'autres choses, et ce n'est pas forcément négatif, en fait. Ce que je veux dire dans le message, c'est que ce n'est pas toujours négatif. C'est que ça permet des prises de conscience sur d'autres choses. Et finalement, il ne faut pas avoir peur du changement et de se poser des questions sur d'autres choses. Et que ce n'est finalement pas de rester qu'ancré dans la PMA, mais autour aussi et voir qu'est-ce qu'on peut faire de manière générale. Parce que c'est vrai que j'ai des personnes en tête qui me contactent. Et au final, bien souvent, on se rend compte que pour être de la PMA, il y a d'autres choses autour. aussi.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas l'oublier. La PMA, c'est une dure épreuve, mais ça peut apporter aussi beaucoup de positifs. C'est dur à dire, mais je ne suis pas reconnaissante de passer par tout ça. Mais je pense que ça m'a fait beaucoup grandir et ça m'a permis d'appréhender beaucoup de choses différemment. Et je pense que si j'étais passée par là, peut-être que ça m'aurait demandé plus de temps.

  • Speaker #1

    C'est une expérience de vie, finalement, la PMA. De toute façon, toujours de ces moments d'adversité, souvent on en sort aussi avec d'autres choses, avec plus fort et on apprend, c'est un apprentissage aussi. Évidemment, on préférait ne pas passer par là, mais on peut aussi en sortir des choses positives et ça, c'est important. Moi, cet épisode, quand tu m'as contactée, c'est vrai qu'on a discuté et on s'est dit que c'était aussi à l'occasion. de parler du cancer du testicule, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas tant que ça. Et souvent, on ne parle pas aussi de l'après, qu'il peut y avoir un parcours de PMA, et on n'a pas forcément beaucoup d'informations. Donc, l'idée aussi ici, c'était de voir si tu avais, toi, des informations à nous placer, à nous donner autour du cancer du testicule, peut-être des chiffres, pour qu'on soit mieux informés tous, en fait.

  • Speaker #3

    Alors, j'ai potassé un petit peu.

  • Speaker #1

    et c'est vrai que finalement ça a été pardon je te coupe mais en fait pour ton conjoint ça a été un peu une découverte fortuite bon ça a été un timing comme ça qu'il s'est fait après tout qu'il aurait consulté de la même manière mais peut-être que ça aurait pris plus de temps si vous n'aviez pas été dans le parcours de PMA parce que parfois on sait comme on est on a une petite douleur et puis on se dit oui bon j'irai consulter si c'est pas insoutenable ça peut durer et finalement là comme l'échographie était déjà prévue etc etc. probablement ça vous a fait gagner du temps aussi. Donc ça, c'est les petites choses de la vie aussi, les timings qui parfois, on se dit, c'était bien aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En tout cas, le porto-pérema nous a permis de poser un diagnostic beaucoup plus tôt. Et je ne vais pas vous commencer à dire que c'était tôt, mais il faut savoir que ça lâche quand même quelques penseurs qui... C'est vrai. Par exemple, en 2018, il y avait en moyenne 2700 nouveaux cas par an. Là où pour la femme, le cancer le plus important, c'est le cancer du sein, il y en a à peu près 57 000, si on en a une plus. Et pour l'homme, c'est le cancer de la prostate et on est aux alentours de 50 000 par an. Donc voilà, une longue échelle, oui, c'est un cancer qui est extrêmement rare, mais il reste l'un des plus fréquents chez le jeune homme, entre 15 et 35 ans. Et donc, c'est vrai que c'est une période de vie où... Justement, on pense avoir des enfants et que la fertilité de l'âme est tout impactée à ce moment-là. Et que c'est un cancer qui est le plus souvent diagnostiqué soit dans un bilan de fertilité, soit il est diagnostiqué parce que l'âme a remarqué une grosseur qui est en train d'apparaître, mais souvent c'est un stade qui est en train d'avancer. Donc, je trouve que c'est diagnostiqué assez tardivement, mine de rien, ce qui est dommage. Et il n'y a pas de dépistage par rapport à ça. Le seul moyen, c'est l'autopalpation. On y commence à en parler de plus en plus sur les réseaux. Là, il y avait, en novembre 2024, des comptes qui parlaient plus de ça de façon un peu humoristique, ce qui était drôle. Sur les chaînes d'information aussi, on commence à en parler et à sensibiliser, parce que c'est un cancer qui... C'est de plus en plus fréquent au fil des années. Alors, on a ouvert sur un article qui disait qu'entre 1980 et 2005, ça avait augmenté de 2,5% par an. chaque année. Donc, on ne connaît pas réellement les... Si, on connaît certaines causes, mais on ne peut pas dire, par exemple, on ne sait pas qu'est-ce qui a déclenché ce cancer. Donc, des facteurs environnementaux, sûrement, les tabacs, le stress, certaines positions de travail, on ne sait pas vraiment.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà, il y avait des facteurs...

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    même pas familiaux, d'antécédents ou quoi que ce soit. Donc c'est pour ça, on n'aurait jamais pu penser en amour que ce serait arrivé. Donc c'est pour ça qu'il faut que les hommes soient de plus en plus attentifs. C'est vrai que nous, en tant que femmes, on a un suivi régulier qui est fait au moins une fois par an chez les gynécologues, qui ont même le cancer du col de l'éditorus, avec les foetilles, ce qui n'a plus d'âme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les hommes, ils sont beaucoup moins amenés à faire des contrôles, en tout cas l'homme jeune, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'homme jeune qui a le profil dont tu parlais de 15-35 ans, je pense que c'est une population qui consulte peu de manière générale par rapport à nous les femmes. Comme tu disais, nous c'est vrai qu'on a un rendez-vous régulier chez notre gynécologue, on a des examens plus réguliers en tout cas que chez l'homme. Donc du coup, le conseil finalement pour les hommes, ça serait quoi ? Que s'ils sentent une gêne, qu'ils n'hésitent pas, qu'ils n'attendent pas ? avant d'aller consulter, je crois que ce serait ça le message à faire passer parce que même si c'est une petite gêne derrière cette petite gêne il peut y avoir un souci et plus on le prend tôt mieux c'est, plus on dépiste tôt mieux c'est, parce qu'après je ne sais pas en tant que, au niveau de l'agressivité de ce type de cancer ça peut aussi se propager tout à l'heure tu me disais que toi pour ton conjoint, ça c'était pas pro de propager et du coup que c'était contrôlé. Du coup, c'est ce qui permet aussi d'éviter la radiothérapie, la chigno, que ça restait localisé en fait. Mais si c'est pris plus tardivement, ça peut s'étendre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    On a un très bon pronostic pour ce cancer-là. Mais en effet, ça peut métastaser. Alors souvent, c'est au niveau des poumons ou même d'autres organes du taux du corps. Donc forcément, ça complexifie la prise en charge de ce cancer-là. Mais ouais... Donc ça a un taux de mortalité qui est très faible. La plupart du temps, ça se soigne relativement bien et que c'est une partie du corps où c'est facile aussi de retirer la tumeur sans pour rien que ça ait d'impact direct sur les autres organes à proximité. Donc oui, mais je n'ai pas de chiffres en fait par rapport à ça, mais il me semble qu'il y a quand même une bonne partie où simplement l'expiration peut suffire. Mais en effet, ça va dépendre du nombre de présents de chars. Et regardez une vidéo, il n'y a pas longtemps, où un jeune homme racontait que la descente a une petite prospérité, comme un petit grain de sable, et qu'il s'est traîné. Et au final, ce petit grain de sable, peut-être qu'il aurait fallu qu'il aille le consulter à son nom. Donc le conseil, c'est l'autopalpation. On ne peut pas avoir honte de le faire, c'est-à-dire qu'il y a des femmes, et on conseille de le faire. et s'il y a le moindre doute, ne pas hésiter à aller voir son éditeur. médecin généraliste qui demandera une échographie et voir un neurologue si vraiment il y a besoin. Ne pas laisser traîner que ça peut toucher tout le monde. Enfin, nous, on n'aurait jamais pensé que ça nous toucherait, et pour autant, on est concernés, et c'est pour ça que on peut communiquer là-dessus.

  • Speaker #1

    Alors messieurs, vous avez entendu. Et puis mesdames, comme je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui nous écoutent majoritairement, n'hésitez pas aussi à en parler à vos conjoints. Parce que même des fois, c'est vrai qu'en tant que femme, notre conjoint peut se dire, ah bah oui, tiens, j'ai une gêne. Ou alors ne pas en parler par gêne aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et bon, faire passer des messages comme ça aussi, ça peut créer un déclic et dire, ah bah oui, effectivement. j'ai une gêne et finalement c'est de se dire, faut pas hésiter à aller consulter parce qu'en plus, parfois il peut y avoir un peu cette peur, se dire j'ai une gêne mais je veux pas aller consulter parce que qu'est-ce qu'on va me dire on peut s'imaginer le scénario aussi catastrophe, alors que finalement on est dans une prise en charge qui peut se faire assez facilement d'ailleurs tu l'as expliqué pendant l'épisode donc pas attendre et pas procrastiner Oui. et aller voir un médecin. Et puis, nous, les femmes aussi, on peut être actrices aussi. Les conjoints, qui ont peut-être moins l'habitude parfois, c'est vrai, les hommes, de manière générale. Alors, excusez-moi, monsieur, je ne peux pas faire de généreux, si vous nous écoutez. Mais parfois, c'est vrai, il est plutôt mal à aller consulter. Moi, je vois des hommes dans mon entourage, quand même, pour prendre un rendez-vous chez le médecin, des fois, ça les recoute un peu. Donc, on peut être là aussi, nous apporter notre aide. Et c'est important parce qu'une chose qui peut se gérer facilement peut être prise à temps et c'est important. Et comme tu disais, c'est bien parce qu'on en parle de plus en plus. Parce que c'est vrai qu'on parlait beaucoup du cancer du sein chez la femme et chez l'homme. Comme tu disais, on en parle beaucoup au mois de novembre et pendant le reste de l'année, c'est un petit sujet dont on parle beaucoup moins. Je ne sais pas si c'est plus tabou ou parce que peut-être aussi c'était moins fréquent et que ça se développe aussi. et qu'on commence à prendre conscience que c'est des types de cancers qui se développent de plus en plus, donc on va avoir tendance aussi à en parler de plus en plus. En tout cas, merci à toi d'avoir apporté ces informations, de partager aussi, surtout ce début de pré-parcours en tout cas, de PMA, et puis pour nos auditeurs et nos auditrices, on vous donnera des nouvelles, des petites actualisations dans le futur, et en tout cas, moi, Chloé. Je te souhaite beaucoup de chance dans ton parcours, avec ton conjoint, que ça se passe de la manière la plus sereine possible. Et puis, merci à vous de nous avoir écoutés. Et on compte sur vous pour diffuser le message sur le cancer du testicule. Merci, Chloé. À très bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions, ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt !

Description

Dans cet épisode intime, Chloé nous raconte ce qui l’a conduite, avec son conjoint, à entamer un parcours de PMA. Ensemble depuis plusieurs années, ils consultent un spécialiste de la PMA puis peu de temps le diagnostic d’un cancer du testicule chez son compagnon tombe.

Suite à cette épreuve, ils s’apprêtent à commencer les démarches de procréation médicalement assistée, Chloé partage ses émotions, ses appréhensions, et la manière dont ce parcours commence déjà bien avant tout cela...

À l’occasion de Movember/Novembre bleu, cet épisode est aussi une piqûre de rappel essentielle sur la santé masculine, la fertilité, et l’importance du dépistage précoce des cancers des testicules.

💡 Dans cet épisode, on parle de :

  • La découverte du cancer et le choc du diagnostic

  • Les premières étapes du parcours PMA

  • Comment on se sent avant même de commencer

  • La fertilité après un cancer chez l’homme

  • Pourquoi il est vital de parler de santé masculine

🎧 Un épisode à écouter et à partager autour de toi, et à diffuser largement pendant Movember.

Merci ❤️

🎁🎁🎁 Télécharge ton guide gratuit : mes 6 conseils pour te préparer au transfert d'embryon en cliquant ici ! 🎁🎁🎁


💛 Je suis Lisa, coach pour les femmes qui sont en parcours de PMA afin de les aider à retrouver confiance, clarté et énergie quand le parcours de PMA devient trop lourd et rempli de doutes.
Si tu veux aller plus loin ou me contacter tu peux me retrouver ici :

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A bientôt,

Lisa


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Parlons PMA, votre ressource autour du parcours de procréation médicalement assistée. Je suis Lisa Journiac et j'accompagne les femmes, les couples pendant leur parcours de PMA. Grâce à mon expérience dans ce domaine et mes compétences en coaching, j'ai pour mission de vous aider à mieux vivre vos essais bébés. Dans ce podcast, je vous propose des informations et des conseils à travers des témoignages de personnes ayant vécu ce parcours, d'interviews d'experts en fertilité, Et enfin, d'outils et réflexions que j'utilise durant mes accompagnements. Si tout cela vous intéresse, alors bienvenue. Et n'hésitez pas à vous abonner à ce podcast pour ne manquer aucun épisode. Si vous ne l'avez pas encore fait, n'hésitez pas à télécharger mon guide gratuit « Mes 6 conseils pour le transfert d'embryons » en cliquant sur le lien dans la description de cet épisode. Maintenant, c'est parti pour l'épisode du jour. Bonjour Chloé, merci de nous apporter ton témoignage aujourd'hui sur Parlons PMA.

  • Speaker #1

    Coucou Lisa.

  • Speaker #0

    Alors Chloé, tu vas commencer un parcours de PMA avec ton conjoint. Et est-ce que tu pourrais nous expliquer qu'est-ce qui vous a mené à commencer ce parcours de PMA dans votre projet de bébé ?

  • Speaker #1

    Alors nous, on a commencé les essais bébés en juillet 2023. Et j'ai commencé à arrêter tout les méthodes de contraception,. Il est retiré en... mai 2020. Et c'est vrai qu'assez rapidement, en fait, après le retrait du spérilet, j'ai commencé à... Déjà, j'étais assez anxieuse. Parce que nous, c'est l'idée, c'est vrai qu'on se connaît beaucoup de questions, qu'on est un peu lâchés dans la nature et tout. Et ensuite à ça, j'ai commencé à ressentir des petites douleurs, qui, pas forcément au moment des règles, mais étaient de... de temps en temps pendant le cycle. Et c'est vrai que je les ressentais avec le stérilet, mais je m'étais toujours dit que c'était lié au stérilet. Vu qu'il y en avait eu, c'était un peu étrange. Et les mois passaient, et c'est vrai qu'il y avait toujours eu de grossesses. Et assez rapidement, j'ai pris les devants pour passer des examens qui revenaient négatifs. Donc les premières échographies, il n'y avait rien du tout. Je me suis dit, OK, on va continuer comme ça. C'est vrai que ça me dérangeait, ça m'a vraiment dérangée. Mais quand on est en projet bébé, forcément, on fait un peu une fixette sur le moins de petits symptômes au poids. Donc, ça prenait beaucoup de place à ce moment-là.

  • Speaker #0

    D'accord, oui. C'est normal.

  • Speaker #1

    Oui. Et en mars 2024, j'ai fait un kystovarien. Là, pour le coup, ça fait super mal. Et donc, ça a été diagnostiqué par un vaginopéologue et qui m'a dit, en ce moment-là, on refait une échographie de contrôle deux, trois mois après pour voir si ça s'est bien résorbé tout seul. C'est vrai qu'à ce moment-là, je me disais, mince, qu'est-ce qui se passe ? Mon corps est en train de... J'avais fait ça auparavant et mon corps est un peu en train de... Je ne sais pas. Je faisais un peu n'importe quoi. Trois mois après, je vais à cette fameuse échographie de Hong-Pol, où le kyste s'est résorbé tout seul. Et l'échographe me demande « est-ce que vous avez mal quand j'appuie ici ? » En effet, c'était très agréable. Je lui dis « Madame, je pense que vous avez de l'endométriose. Il y a un petit module qui est juste là. On peut voir que les ligaments ultérosacrés, surtout à droite, sont épaissis et ce sont des signes d'endométriose. » Et donc, je sors de là avec le diagnostic d'endométriose posé, alors que je ne me sentais pas forcément concernée par ça, parce que je n'avais pas de règles nombreuses. J'ai eu de gros problèmes à ce niveau-là, mais d'un autre côté, je me suis dit, ok, ce n'est pas cool, mais d'un autre côté, il y a peut-être une piste, parce qu'à ce moment-là, on était en mai 2024, il n'y avait toujours pas de grossesse. Donc, ça faisait pratiquement... C'est mieux d'avoir un enfant. Et que les mois passés, j'étais là, mon compagnon était hyper positif. Moi, j'étais toujours un peu plus anxieuse par rapport à tout ça. Et on s'était vraiment dit, il y en a un diagnostic, on sait où on va, peut-être que c'est ça qui coince. Et mon compagnon voyait bien que je passais beaucoup d'examens, des échographies, des URM, des tests de sang. Il était très anxieux pour moi. Et c'est à ce moment-là que je me suis dit, Merci. Excellent. Moi aussi, je vais voir ma part du travail et je vais en examen à la fin. J'ai le chêne. Mon compagnon, malheureusement, il avait déjà dû faire par le passé une IVG lors d'une précédente relation. Et c'est vrai qu'on n'avait jamais pas remis en cause sa fertilité, mais on s'était toujours dit, de son côté, ça fonctionne bien et ça va bien, et que s'il y a un problème, ça vient de moi. On est en juillet 2020. Donc, il faut que ce soit un mot de parole. Et on était vraiment en train de prendre le pot. Et le biologiste l'appelle. Il dit que ça n'a rien du tout. On n'a même pas reçu de résultats parfaits parce que le biologiste s'est fait remonter. Plutôt que de lui envoyer un bout de papier avec des résultats que ce soit hyper anxiogènes. Et il lui a dit écoutez, est-ce que vous avez eu de la fièvre ? Est-ce qu'il y a eu... des facteurs qui ont fait que potentiellement cet examen est mauvais. Et donc, il avait pris des médicaments quelques semaines auparavant. Et le biologiste lui a dit, écoutez, c'est simple, on fait un spermogramme en août et on voit ce que ça donne. Donc, mon compagnon a été adorable parce qu'il a un peu arrondi les angles par rapport aux résultats du spermogramme. Parce qu'on partait en vacances et il voulait vraiment qu'on en profite tous les deux.

  • Speaker #0

    Il avait juste dit que c'était pas terrible. Ouais,

  • Speaker #1

    il fait ça.

  • Speaker #0

    Sans entrer dans plus de détails.

  • Speaker #1

    Ouais, comme il savait que j'étais stressée par rapport à tout ça, je pense qu'il a bien fait parce qu'on a pu vraiment profiter des vacances sans trop penser à sa gestion. Et on arrive fin août, donc il refait à nouveau un spermogramme qui est mieux que celui du mois de juillet. Mais on a un gros problème de mobilité au niveau des spermatozoïdes. Et donc, on se retrouve avec le bouc papier. Mais là, OK, bon, en plus, je sais pas comment on dit ces trucs. C'est hyper compliqué. On n'a pas d'explication, le tour. Et on savait juste qu'on avait le rendez-vous avec un gynécologue spécialisé en fertilité en septembre. Je suis stressée. Il y a toujours beaucoup de temps entre chacun des ouvrages.

  • Speaker #0

    Mais ça, il y avait 3-4 semaines d'attente entre les résultats d'un mois et le rendez-vous, donc ça devait être un petit peu stressant pendant cette période.

  • Speaker #1

    Oui, mais toujours, on essaye d'interpréter les résultats, de regarder sur Internet. Et puis, on est là. En plus, il y a plein de termes hyper compliqués et tout, donc attendre patiemment et on verra ce que dit la gynécologue. Donc, la gynécologue nous reçoit, adorable, ça se passe super bien. Elle nous dit, en effet, vous avez un petit peu d'endométriose, peut-être que c'est ça qui coince. Donc, on va essayer de faire plus d'examens. Donc, passer stérosate angrographie, stéroscopie, l'éthiopie, l'endométriose. Elle regarde le stéroscope et dit, on va faire aussi d'autres examens. Je vous prescris une échorachie testiculaire et une sperme mal, il me semble. et on meurt prise de sang, hormonale. Donc, à ce moment-là, mon compagnon va bien. Il n'y a pas de problème particulier. Moi, je commence à passer les examens de mon côté. C'est vrai que c'est très stressant. Tout ce qu'on lit sur l'hystérosaccharide, on peut le grâcher et compter. Le chénérang, ça c'est mon français. C'est le directeur.

  • Speaker #0

    Je peux dire aussi pour les femmes qui nous écoutent, ce que ça règle des voix, ça peut faire peur. C'est vrai que ce n'est pas forcément douloureux.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas agréable. C'est pas agréable. Mais ça va très bien. C'est franchement ça. Et du coup, je ne sais pas, peut-être trois semaines après qu'on a vu l'aide d'une écologue, mon compagnon commence à être gêné au niveau testiculaire. Et je me dis, ouais, c'est bizarre. Enfin, je suis gênée. Je suis genre, enfin. On verra bien ce qu'il en est. On arrive au mois d'octobre. Il s'est mis par la passée. Et du bout, il y a une masse du testicule. Et moi, je comprends tout de suite. Est-ce qu'il y a une masse tissulaire hyper vascularisée ? à confronter avec la vie d'un mur au lag et recherche de nos cœurs tumoraux. C'est quoi ce bordel ? Qu'est-ce qui se passe ? À partir de là, on rentre vraiment dans une autre dimension. C'est que jusqu'à présent, c'est vrai qu'on était... J'étais focalisée sur le fait que tous les mois, pour que je tombe enceinte et compagnie psychologiquement, c'est pas évident. De mon côté, j'avais fait un suivi psychologique qui m'a énormément aidée et qui m'a permis de prendre énormément de recul. C'est important. Franchement, c'est bien.

  • Speaker #0

    L'accompagnement dans ce projet de bébé est super important. Je dis toujours, n'hésitez pas à aller voir un psychologue, quelqu'un qui vous accompagne, la personne de votre choix, mais qui va vous aider dans ce parcours parce qu'on est confronté avec soi-même. Et aussi, même si on en coupe, le conjoint peut vivre les choses d'une autre manière aussi. Et le fait d'avoir un espace d'échange et de pouvoir... Ce que tu dis aussi, prendre du recul, aborder les choses d'une autre manière, c'est super important parce qu'il y a la partie médicale pure du parcours, mais il y a le côté aussi mental. On est presque sur du 50-50, je ne sais pas ce que tu dirais. Oui,

  • Speaker #1

    même parfois plus. À certains moments, c'est vrai que ça demande un mental d'acier et franchement, c'est primordial. Je sais que ça me permet de mieux apprendre. appréhender aujourd'hui pas trop, mais aussi, ça me sert pour la vie tous les jours. Donc, c'est un peu du bénéfice. Et, on a vu ces résultats-là, du coup, on s'est rendu compte que c'était plus que le projet de l'année, c'était nous. Là, c'était la centaine de compagnons qui étaient mis en jeu entre nous. Et les choses ont été très vite à partir de ce moment-là parce que... Dès le lendemain, on a eu un rendez-vous en urgence auprès d'un neurologue. Et le diagnostic est tombé le lendemain, donc cancer du testicule. Et donc, c'est ça. Dans une semaine, il y a eu le cas.

  • Speaker #0

    Ouais, donc c'est vraiment super rapide.

  • Speaker #1

    Ouais, et donc là, t'es là assis au bureau et t'es genre, ok, comment on gère la situation ? Et puis là, il y a des prises de sang à passer, il y a des scanners. Elle donne le mot pélivine et thoracique. C'est plus oculaire aussi dans ces courses. C'est vrai que je ne sais pas si les personnes savent ce que c'est exactement. On explique.

  • Speaker #0

    Comme ça, je pense que tout le monde ne le sait pas parce que quand on est forcément concerné par ce type de choses. Donc, je te laisse expliquer.

  • Speaker #1

    Alors, c'est un centre d'études de conservation des œufs et du sperme. et souvent on a L'intention, que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, et que potentiellement il peut y avoir un traitement aussi par chimiothérapie ou radiothérapie, demande de faire une préservation de la fertilité en amont pour garantir aux femmes et aux hommes de continuer à avoir un enfant derrière si jamais leur fertilité est touchée par des traitements, que ce soit opérations ou traitements médicamenteux.

  • Speaker #0

    Oui, pour les hommes, dans le cadre des hommes, on va effectivement avoir cette conservation de paillettes de spermatozoïdes. Et puis c'est le cas aussi pour les femmes, qui doivent avoir un traitement aussi pour d'autres types de cancers, où là on va préserver dans ce cas-là des ovocytes, vitrifier des ovocytes. Donc les deux, et aussi les séquoces, qui gèrent aussi tout l'aspect de gamètes.

  • Speaker #1

    Ça, je ne savais pas, par contre.

  • Speaker #0

    Oui, il gère aussi tout ce qui est don de gamètes, que ce soit de sperme, ovocytes et embryons aussi.

  • Speaker #1

    OK. Oui,

  • Speaker #0

    parce qu'il y a des personnes, si, par exemple, qui sont amenées à avoir besoin de ces tubes de traitement. Mais c'est vrai qu'en amont, et effectivement, pour les traitements, en tout cas, médicamenteux, cancéreux, etc. où ça va être fait à ce niveau-là. Et donc, du coup, il a été au sécos ?

  • Speaker #1

    Oui, et tout ça a dû se faire en une semaine. On a pu avoir un rendez-vous à Cochin en urgence la veille de l'opération. Et donc, l'opération a eu lieu. Donc, ça s'appelle l'orchidectomie. Et je ne dis pas de bêtises. Donc, il consiste en fait, dans la majorité des cas, c'est le retrait total de la tumeur et donc des testicules. Donc lui, dans son cas, il a une prothèse qui a été mise et donc c'est parti directement en biopsie. pouvoir analyser la tumeur et voir ce que c'est exactement, et surtout si ça nécessite derrière une chimiothérapie ou radiothérapie. Et là, c'était un peu le point, on n'était pas forcément au courant. C'est quand on fait une chimiothérapie ou radiothérapie, pendant une, après la fin du traitement, mettre les ECB, des raisons de sécurité, parce que c'est des médicaments toxiques. peuvent interclurer avec la santé du bébé, de l'embryon et du développement de l'organisme. Donc on était là un peu, ok, c'est par là, on passera par là et ce qui passe, on ne veut pas avoir un second plan, mais ça demande une certaine gymnastique mentale de se dire ça, même si c'est logique aussi. C'est renoncer à un désir profond, mais avant tout, on est deux avant d'être trois, alors avant d'être quatre, et que c'est lui qui passe avant.

  • Speaker #0

    Mais c'était ce côté de l'acceptation, en fait, de dire que la priorité pour vous, elle était claire, que dans un premier temps, c'est la prise en charge. Mais après, c'est vrai que du coup, ça espacait, en tout cas, retardait ce projet de bébé.

  • Speaker #1

    C'est ça. Mais ouais, on avait décidé de l'accepter. et l'opération s'est super bien passée. Franchement, il m'a fait trop rire parce qu'il m'a dit « si on ne m'avait pas dit de quoi je me faisais opérer, après le réveil, je n'aurais jamais su de quoi » parce qu'il n'y a aucune douleur, surtout au niveau de la cicatrice qui se fait au niveau de l'homme. Et puis après, il a eu deux semaines de convalescence et reprise d'une vie normale et juste l'atteinte du résultat de la biopsie. trois semaines.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça, c'est long.

  • Speaker #0

    Oui, parce que finalement, vous étiez dans l'attente de savoir quelle va être la suite, est-ce qu'il faut faire une radiothérapie, une chimiothérapie, de quoi on parle exactement, aussi, plus en détail. Donc, il y avait beaucoup de choses, en fait, autour de ce résultat.

  • Speaker #1

    Et surtout, et ça, je ne l'ai pas dit, mais lors des scanners et des prises de sang, qui l'a passé à ce moment-là, on était assez rassurés parce qu'il n'y avait pas de métastase ailleurs. Les marqueurs tumoraux étaient normaux. Et ça, déjà, ça nous a retirés un poil les épaules. On s'est dit, OK, pour le moment, ça a l'air d'être bien localisé. Donc, sa santé était plus vieux que ce qu'on pouvait imaginer. Et les trois semaines arrivent, on retourne voir du relâche, on attend les résultats. Donc, c'est ça. C'est une zone pure, qui était sans infiltration, c'est-à-dire que les tissus tout autour de la tumeur n'étaient pas touchés. Donc, ça faisait quand même 4,7 cm, ce qui est assez intéressant. Et donc, il nous a dit, dans ce genre de situation, il faut vraiment voir un oncologue, parce que soit c'est un soumis normal, peut-être tous les six mois, sinon c'est normal. de sang et de l'hélicoptère. Soit ils décident de faire de la chino-thérapie préventive dans le but d'être sûrs qu'il n'y ait pas de cellules cancéreuses qui sont épatulées et qu'on n'a pas pu voir justement dans la biopsie. Et il y a quelques questions. On nous voit dans l'hélicoptère en décembre 2024 et on nous dit que par rapport à notre projet PMA, ils écartent. la chimie qu'on a pris et que le studio, dans son cas, serait suffisant. Il savait que ça interférait notre parcours et que ce n'était pas plus nécessaire que ça, on va dire. Donc, on était soulagés de se dire « Ok, ça y est » .

  • Speaker #0

    C'était une bonne nouvelle. Devoir éviter de passer par ça, c'est quand même aussi... Un soulagement, au-delà du projet de bébé, c'était un double soulagement pour vous ?

  • Speaker #1

    C'est ça, on s'est dit, wow, enfin, ça y est, on peut passer à autre chose. La fin d'année a vu, on a été un peu secoués en fin d'année, et on avait déjà programmé un rendez-vous au mois de décembre, fin décembre, de nouveau avec la gynécologue spécialisée en bilan de fertilité en Pernon. J'ai trouvé des mots. On lui a raconté notre histoire.

  • Speaker #0

    C'était passé parce qu'elle en était restée à l'étape de l'endométriose, en fait. C'est ça.

  • Speaker #1

    Et le dyspermographe, qui était très beau. Oui. Et donc, elle nous a dit, bon, grâce à une fève, je pense que là, vous avez besoin d'un coup de pouce parce qu'au final, cette infantilité, dans les plus masculines que j'ai de monde, bien que moi, je ne note pas de mon histoire, mais on a trouvé qu'est-ce qui posait problème dans tout ça. Qu'est-ce que ça faisait en presque un an et demi qu'on n'avait pas à avoir d'enfants.

  • Speaker #0

    Oui. Et au niveau de l'endométriose, la gynécologue, en fait, parce que dans l'endométriose, finalement, ce n'est pas parce qu'on a de l'endométriose que ça engendre des problèmes de fertilité. Ça dépend vraiment de la localisation. Et ça aussi, c'est important de le dire, parce que c'est vrai qu'on parle beaucoup d'endométriose. Et du coup, ça peut être un stress de dire j'ai de l'endométriose, mais ça n'impacte pas forcément la fertilité. Alors toi, dans ton cas, je ne sais pas si au niveau du diagnostic, est-ce que ça impacte, dans certains cas par exemple, ça peut impacter la réserve ovarienne ? Toi, tu es dans ce cadre-là d'endométriose ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Non, moi ce n'est pas du tout mon cas. Il n'y a pas d'endométriose au niveau des ovaires. Et donc il y en a plus au niveau de la voie ovariale, il y a un deuxième qui a été trouvé. trouvé, mais c'est vraiment tout autour et en tout cas, ça n'empêche pas, ça n'impacte pas ma fertilité. Donc, mis à part les douleurs que je peux ressentir, il y a quand même un effet inflammatoire qui persiste et qui peut indirectement avoir des conséquences peut-être au niveau de l'accroche embryonnaire ou je ne sais pas,

  • Speaker #0

    mais ça n'impacte pas. Les troncs vont bien aussi.

  • Speaker #1

    Il n'y a rien de tout ça qui est touché, donc c'est vrai que Merci. L'endométriose n'est pas égale à infertilité. C'est vrai que c'est au cas par cas. Dans mon cas, ça n'impacte pas plus que sa macrophilie.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et après, effectivement, dans certains cas, selon la localisation utérine, etc., mais a priori, toi, dans ton cas, la gynécologue n'a pas l'air d'être très inquiète.

  • Speaker #1

    Alors, elle m'a proposé de me remettre sous pilule. Dans le but de stopper les règles pour éviter que l'endométriose, je veux dire que ça augmente, ça progresse, ça grave plutôt. Et pour le moment, je ne suis pas si mal que ça. C'est vrai que c'est compliqué de prendre un traitement dans le but de stopper les règles. Alors que dans notre tête, on est là, on essaye d'avoir un enfant, on aimerait quand même le garder en tête, peut-être naturellement, même si ça reste compliqué. après tout ce qu'on peut voir si je peux avoir ce mode de conversation-là et éviter qu'au cours du temps ça ne se dégrade pas.

  • Speaker #0

    D'accord. C'est intéressant de savoir aussi ce que ça implique au niveau du parcours. Et donc, au niveau de ton conjoint, je revasquille sur ton conjoint, donc il a eu l'intervention. Vous avez eu la bonne nouvelle qu'il n'y avait pas besoin de radiographie ni chignot. Et l'étape suivante, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, il a dû passer trois mois après l'opération à nouveau un spermogramme pour voir comment était sa fertilité. Malheureusement, les résultats ne sont pas forcément revenus positifs. Une partie des spermatozoïdes était morte, soit immobile. Ces poses n'ont pas pu conserver ce recueil-là parce que le résultat est plus ou moins bon. C'est loin l'opération. Et on a vu, peu de temps après ce spermogramme, une nouvelle gynécologue. Alors, on a changé de gynécologue parce que l'autre est partie pour de raisons personnelles. Elle nous avait renvoyé vers une autre gynécologue dans la même ville. Donc, elle est super contact, adorable. Tout s'est pris en place. passé et qui nous a un peu rassurés par rapport aux nouveaux résultats et nous a dit que peut-être que c'était encore trop tôt que le corps fallait qu'il se remette, ce mine de rien, parce que biologiquement parlant, le testicule vient créer de la testostérone, il y a toute une chaîne hormonale qui est liée à ça et que si jamais on en retire un, il faut que l'organisme retrouve son équilibre.

  • Speaker #0

    Oui, et puis il ne faut pas oublier qu'avec les spermogrammes, la spermato-genèse est de 74 jours. Finalement, c'est court. Donc, on veut tout se remettre en place. Après l'intervention, c'est vrai que c'était assez rapide, finalement, ce recueil.

  • Speaker #1

    Donc là, il en repasse un prochainement pour voir ce que ça donne. Et il avait aussi des prises de sang à faire. Et ce que je te disais, c'est qu'on voit que ça, FSH, est trop haute. Donc, on n'a pas encore forcément les explications par rapport à ça. On a passé tant de temps avec le médecin pour le rendez-vous, et on ne reconnaît pas forcément la marche à suivre de son côté pour le moment. C'est juste qu'on a rendez-vous le 22 avril, et on a trouvé notre dossier avec l'OILA Génécolab, donc on a trouvé une clé ici, qui serait, je pense, ce qu'il y a de mieux pour faciliter une grossesse dans notre cas. On nous a bien dit que naturellement... les choses seraient plus compliquées et que l'aide de la médecine permettrait que notre produit se réorganise peut-être plus rapidement. D'accord.

  • Speaker #0

    Oui, et puis ça, l'XI, je ne sais pas si tu veux l'expliquer aux personnes qui ne savent pas ce que c'est. L'XI, en fait, en FIV, il y a deux grandes options, on va dire la FIV classique où on va... mettre un ovocyte et autour de ces ovocytes, plusieurs spermatozoïdes. Et finalement, on va féconder celui qui féconde, on va dire, qui est le meilleur gagne. C'est super mieux comme ça. Et la FIVIXI, donc l'intracito, injection intracitoplasmatique, si je ne dis pas l'étude. On va vraiment choisir, c'est hyper sélectionné en fait. On va choisir un spermatozoïde pour un ovocyte et on va injecter directement le spermatozoïde dans l'ovocyte pour féconder directement. L'objectif étant, en fait, quand on a un spermogramme qui n'est peut-être pas top, top, top, on sait qu'on a des problèmes de mobilité, etc., ça va permettre d'aller directement choisir le plus fougueux.

  • Speaker #1

    Fougueux, c'est le mot comme ça.

  • Speaker #0

    Et puis, voilà, l'œil, il est, puisqu'on a probablement plusieurs ovocytes à féconder. Et c'est vrai que ça permet d'avoir, en tout cas, des fécondations qui soient meilleures et d'éviter justement ce qu'ils appellent au niveau du laboratoire des échecs de... de fécondation, si on faisait une five classique, et que finalement, il n'y en a aucun qui réussisse à féconder l'ovocyte. Donc, c'est assez logique. D'ailleurs, si vous voulez plus d'explications, j'en profite, parce que sur le podcast, il y a des épisodes de médecins biologiques, spécialisés sur le côté masculin, qui expliquent les différentes techniques, etc. D'ailleurs... Et les éléments dont tu as parlé, par exemple la mobilité, etc. C'est le Dr. Downs, c'est un des premiers épisodes, je crois. Si le type avait dit. Et c'est vrai que c'est pas mal parce que du coup, ça permet aussi de comprendre toute cette partie biologique quand on commence ce parcours et qu'on n'a pas forcément tous les éléments, les termes techniques, la compréhension. Par exemple, la lecture du spermogramme, quand on le reçoit et vous avez de la chance d'un côté de... qu'on ne vous envoie pas au premier spermogramme, le spermogramme comme ça, et de découvrir parce que ça aurait été très stressant et d'avoir eu quelqu'un qui vous l'explique. C'est vrai que dans certains cas, ça se fait comme ça, parce que peut-être pour des raisons d'organisationnelle ou autre, et c'est vrai que ça peut être stressant. Donc le fait de s'informer aussi en amont de tous ces paramètres et de mieux comprendre, ça aide. En tout cas, ça enlève un peu un stress.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'il y a plein de mots qui sont tellement compliqués. C'est vrai que... Même moi, je n'arrive même pas à les ressortir là. J'ai juste retenu Hystéro-Self, un graphique. J'arrive à dire de même.

  • Speaker #0

    Tu es entraînée, non ?

  • Speaker #1

    Oui. Mais les autres, ils n'y arrivent pas, non ? Oui.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de termes techniques et ça peut être un peu impressionnant, surtout quand on débarque. Quand on a fait deux ou trois filles, on a déjà le vocabulaire, etc. Mais quand on démarre, c'est l'inconnu parce que finalement, quand on n'est pas... Quand on démarre un projet de bébé, au départ, il s'est passé un an, on est en conception naturelle et tu ne rentres pas du tout dans tous ces termes techniques finalement.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc là, il est prévu une fille XI.

  • Speaker #1

    Oui, donc on espère courant, peut-être mieux ou moins en fonction de ce que ça donne. Je sais que les choses peuvent aller très vite. C'est plus l'attente entre les rendez-vous avec la gynécologue qui peut... prendre du temps. Et puis, ça dépendra de mon compagnon, bien évidemment, de ce que ça donne. Peut-être qu'il y aura besoin de ce qu'il appelle une biopsie testiculaire pour aller chercher des ressources. Ça, c'est pas pour mentir. Directement, il faudrait essayer de trouver les plus vaillants dans tout ça pour essayer que la fille soit la plus compliante possible. Donc, pour le moment, on en est là.

  • Speaker #0

    Et dans tous les cas, ça avance et on est suivi correctement. Ça, c'est bien aussi, c'est qu'on a la chance de tomber sur des professionnels de santé qui nous accompagnent vraiment et qui prennent le temps de nous expliquer chaque étape. Et il y a vraiment de l'humain derrière tout ça. Et je pense qu'on a un moment de nos vies où on a besoin d'être chouchouté. Ah,

  • Speaker #1

    mais c'est vrai qu'il y a eu plusieurs étapes. Il y a eu des moments de stress aussi. En fait, finalement, votre histoire va commencer par le projet de bébé. Puis finalement, au milieu, on a quand même l'endométriose, on a le cancer des testicules. Et finalement, il y a plein de choses qui se passent dans ce parcours. Et c'est vrai que c'est important d'être bien accompagné pour vous et savoir comment continuer. Et d'ailleurs, tu disais, pour la fille, vous allez voir en fonction des résultats. Effectivement, il va refaire un spermogramme pour voir comment ça se passe. Sinon, il y a la possibilité de faire cette biopsie testiculaire. Il y a les paillettes qui ont été congelées en amont. Il y a plusieurs options. C'est de se dire d'y aller petit à petit. C'est ça qui est dans ce parcours qui est important. D'ailleurs, ce que je voulais te demander, c'est comment, après toutes ces étapes qui sont passées, comment tu appréhendes ce parcours ? Comment tu te sens ?

  • Speaker #0

    Alors, pour moi, c'est vrai qu'il y a pas mal... C'est un mélange qui est très bizarre. Il y a de la peur et en même temps de l'excitation que ça bouge, ça avance. Et on ne sait pas trop où est-ce qu'on va parce que je pense qu'on est qu'au début d'un nouveau cours. Mais je sais que, en tout cas, je sais pas comment il va agir. Il y a tous ces cléments médicamenteux. hormonaux aussi. Donc, c'est vrai que c'est compliqué d'appréhender quelque chose qu'on ne connaît pas. Il y a vraiment cette perte de contrôle. Ce n'est plus moi qui décide, c'est le tien qui décidera ce qu'il faut faire. En tout cas, lui, de son côté, il le vit. Je me souviens. Je suis très admirative de comment il gère la situation. et ça m'aide aussi énormément dans tout ça, le voir aussi optimiste et déterminé, ça me permet aussi de prendre le dessus sur tout l'aspect émotionnel, forcément il y a des jours avec, il y a des jours sans, et ouais, c'est un vrai combat à deux en fait. Donc on verra, mais on sait aussi une chose, c'est que si jamais ce parcours nous coupe de trop, ce sera nous qui passerons avant tout, et qu'il faudra dire stop si jamais on voit qu'on y laisse trop de fond. Donc, c'est vraiment, on est à deux.

  • Speaker #1

    Du coup, tu as un peu cette peur que ça soit difficile, parce que c'est vrai qu'on dit souvent que le parcours de PMA, c'est compliqué, etc. Ça implique de l'attente. Après, c'est bien de... Tu vois, tout à l'heure, tu as parlé du psychologue, etc. Aussi, de se faire accompagner dans les moments où ça devient un peu plus pesant, parce qu'il y a toujours une période. Par exemple, ça arrive... Tu fais une première FIV et alors des fois, ça fonctionne à la première FIV. Des fois, ce n'est pas le cas. Mais en fait, ce que je dis toujours aussi, il faut voir les résultats en cumulé. On reste dans un domaine qui est la fertilité ou même quand on a 25 ans, sur une conception naturelle, on a 25 % de chances de tomber enceinte. Donc finalement, la FIV, la PMA, c'est pareil. Il y a un côté, alors je n'aime pas trop dire ça, mais tu as un côté statistique, cumulatif aussi. Plus tu essaies, plus tu as de chance aussi que ça fonctionne. Et c'est vrai que c'est d'aller toujours dans étape par étape, en fait, comme tu as dit. Et c'est vrai que des fois, il y a cette envie que ça aille plus vite, forcément. Et puis, il y a ce côté d'incertitude aussi, parce que du coup, tu ne sais pas, personne ne te donne une date finale. Mais c'est d'y aller en disant, ça va fonctionner, en fait. Peut-être que ça va prendre un peu Plus de temps ou moins de temps, peut-être que ça va aller très vite, peut-être. Et parfois, là, peut-être que tu t'imagines finalement que ça va être dur, que ça va être long, et peut-être que ça va être très rapide aussi. Donc, c'est vrai qu'on a tendance aussi à imaginer le pire. C'est ça,

  • Speaker #0

    notre cerveau pense toujours au pire.

  • Speaker #1

    C'est ça, notre cerveau, il pense toujours au pire. Et finalement, c'est vraiment de se dire, on avance étape par étape, et chaque chose, en fait, nous apporte l'expérience, des réponses, et on avance petit à petit. Mais c'est sûr que c'est l'inconnu.

  • Speaker #0

    Ah, mais c'est vrai. C'est un gros point d'interrogation. Mais c'est excitant aussi d'un certain côté. C'est hyper intéressant aussi de comprendre plus que comment ça fonctionne. et parce que quand on n'est pas concerné c'est vrai qu'on n'a pas forcément de besoin entre guillemets de s'y intéresser mais je trouve ça beau en fait c'est tout ce fonctionnement l'aide médicale qu'il peut y avoir on a beaucoup de chance et même en France on a beaucoup de chance parce que vu le financier que c'est que toi tu es en Espagne que ça se passe et voilà c'est un peu de bonne chose

  • Speaker #1

    c'est vrai que et puis petit à petit ça se passera bien voilà après c'est effectivement tu parlais il y a de la gestion émotionnelle aussi voilà où il faut s'écouter et puis aussi pas hésiter à identifier un petit peu quand on se démotive et se dire qu'est-ce que je me dis à ce moment là pourquoi je me démotive etc pas le cas de tout le monde, mais parce que les pensées et le mental, comme on disait tout à l'heure, ça agit beaucoup sur comment on vit, en tout cas, le parcours. Donc, à ce moment-là, petit à petit, c'est de s'observer et c'est bien que toi, tu aies déjà fait un travail aussi en amont, parce que tu démarres plus forte aussi.

  • Speaker #0

    Ah, mais carrément, ça n'a rien à voir. C'est, il y a un an, un an, un an et demi en arrière, je n'étais pas du tout dans le même mode de... Je dis que j'ai peur. Oui, au fond de moi, j'ai peur, mais je suis quand même beaucoup plus déterminée.

  • Speaker #1

    Tu as peur et en même temps, tu dirais que tu es confiante ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est très bizarre comme sentiment. C'est vraiment un point avec six pensions. On y va, on y va. On part vers la connue et c'est... C'est peut-être se lâcher prise un peu quand on me parle, mais là, en mode juste... OK, je ne contrôle rien, on y va et on a bien le que pourra. Oui,

  • Speaker #1

    mais c'est une belle acceptation de te dire qu'on n'a pas le contrôle. Parce que souvent, on a tendance à vouloir tout contrôler. Et du coup, il y a une frustration qui peut se réveiller. De se dire, je n'ai pas le contrôle. Et à un moment donné, c'est accepter qu'on n'ait pas le contrôle sur tout. Et effectivement, après, il y a toujours la possibilité d'avoir des actions sur des petites choses autour. Rien que se faire du bien sur les choses qu'on peut contrôler, c'est hyper important dans ce parcours. Parce que c'est vrai que souvent, il y a la perspective. Je me rends compte qu'il y a la recherche de tout ce qu'on peut faire pour que ça marche mieux. Et au final, on se rend compte que déjà, d'un point de vue médical, c'est géré. Cette recherche, elle est juste pour se donner confiance. Et je crois qu'il ne faut pas oublier qu'il faut se donner confiance, oui. Il faut permettre de se sentir bien aussi. Et on a un peu tendance aussi, en tant qu'humain, selon peut-être d'où on vient, l'éducation, la façon dont on a de fonctionner, pas toujours de faire attention à soi. Et ça, c'est hyper important aussi, de se prendre en compte soi pour être bien et puis pour aussi être avec son partenaire, se sentir bien aussi. Parce que finalement, comme tu disais tout à l'heure, à la base, c'est le couple. C'est la base. Il faut arriver à être bien ensemble et que petit à petit... D'ailleurs, tu l'as évoqué. À un moment donné, on s'est dit que si on n'en pouvait plus, on arrêterait. Mais finalement, on en est loin, si tu veux. Souvent, quand il y a des abandons de couple ou autre, c'est parce qu'on ne s'est pas bien pris en charge. On n'a pas pris soin de soi. On n'a pas fait ce travail un petit peu aussi émotionnel. Ou Qu'est-ce qui se passe ? Comment je peux faire pour me sentir mieux avec mon partenaire aussi ? Et ça, c'est vrai que ça peut être un vrai travail aussi. Il y a des personnes pour qui ça se passe super bien. Il y a un épisode de podcast, par exemple, où ça fait dix ans que c'est un long parcours. Alors, c'est particulier, mais où le couple prend bien soin de l'un, de l'autre.

  • Speaker #2

    Il était réel ce podcast. Il était un verveillard.

  • Speaker #1

    Et je pense que c'est important aussi parce que toute cette partie-là, en fait, du couple, et si on prend soin de soi, ça doit bien se passer. Oui,

  • Speaker #0

    et c'est une vraie communication, en fait. Mais ça sert pour nous, mais aussi vraiment aux petits. Et c'est ça qui est cool, c'est que ça demande des répercussions positives tout autour de soi, que ce soit dans le monde professionnel, social, familial ou autre. Et c'est pas que pour... pour ça. Et donc, c'est pour ça que c'est normalement de travailler sur soi, de demander de l'aide si l'on en a besoin. On a besoin de communiquer aussi.

  • Speaker #1

    Ouais, non mais ça va. En fait, finalement, quand on commence la PMA, on se rend compte qu'au final, c'est un peu un déclic parfois, de se dire, oui, ben non, ça, en fait, ça, il faudrait que je travaille là-dessus, parce que finalement, bon, il y a la PMA, mais en fait, des fois, il y a des petites choses qui ne vont pas à côté. Et du coup, ça permet aussi de s'interroger sur le reste et se dire, et en fait, finalement, ça peut impacter d'autres choses, et ce n'est pas forcément négatif, en fait. Ce que je veux dire dans le message, c'est que ce n'est pas toujours négatif. C'est que ça permet des prises de conscience sur d'autres choses. Et finalement, il ne faut pas avoir peur du changement et de se poser des questions sur d'autres choses. Et que ce n'est finalement pas de rester qu'ancré dans la PMA, mais autour aussi et voir qu'est-ce qu'on peut faire de manière générale. Parce que c'est vrai que j'ai des personnes en tête qui me contactent. Et au final, bien souvent, on se rend compte que pour être de la PMA, il y a d'autres choses autour. aussi.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas l'oublier. La PMA, c'est une dure épreuve, mais ça peut apporter aussi beaucoup de positifs. C'est dur à dire, mais je ne suis pas reconnaissante de passer par tout ça. Mais je pense que ça m'a fait beaucoup grandir et ça m'a permis d'appréhender beaucoup de choses différemment. Et je pense que si j'étais passée par là, peut-être que ça m'aurait demandé plus de temps.

  • Speaker #1

    C'est une expérience de vie, finalement, la PMA. De toute façon, toujours de ces moments d'adversité, souvent on en sort aussi avec d'autres choses, avec plus fort et on apprend, c'est un apprentissage aussi. Évidemment, on préférait ne pas passer par là, mais on peut aussi en sortir des choses positives et ça, c'est important. Moi, cet épisode, quand tu m'as contactée, c'est vrai qu'on a discuté et on s'est dit que c'était aussi à l'occasion. de parler du cancer du testicule, parce que c'est vrai qu'on n'en parle pas tant que ça. Et souvent, on ne parle pas aussi de l'après, qu'il peut y avoir un parcours de PMA, et on n'a pas forcément beaucoup d'informations. Donc, l'idée aussi ici, c'était de voir si tu avais, toi, des informations à nous placer, à nous donner autour du cancer du testicule, peut-être des chiffres, pour qu'on soit mieux informés tous, en fait.

  • Speaker #3

    Alors, j'ai potassé un petit peu.

  • Speaker #1

    et c'est vrai que finalement ça a été pardon je te coupe mais en fait pour ton conjoint ça a été un peu une découverte fortuite bon ça a été un timing comme ça qu'il s'est fait après tout qu'il aurait consulté de la même manière mais peut-être que ça aurait pris plus de temps si vous n'aviez pas été dans le parcours de PMA parce que parfois on sait comme on est on a une petite douleur et puis on se dit oui bon j'irai consulter si c'est pas insoutenable ça peut durer et finalement là comme l'échographie était déjà prévue etc etc. probablement ça vous a fait gagner du temps aussi. Donc ça, c'est les petites choses de la vie aussi, les timings qui parfois, on se dit, c'était bien aussi.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En tout cas, le porto-pérema nous a permis de poser un diagnostic beaucoup plus tôt. Et je ne vais pas vous commencer à dire que c'était tôt, mais il faut savoir que ça lâche quand même quelques penseurs qui... C'est vrai. Par exemple, en 2018, il y avait en moyenne 2700 nouveaux cas par an. Là où pour la femme, le cancer le plus important, c'est le cancer du sein, il y en a à peu près 57 000, si on en a une plus. Et pour l'homme, c'est le cancer de la prostate et on est aux alentours de 50 000 par an. Donc voilà, une longue échelle, oui, c'est un cancer qui est extrêmement rare, mais il reste l'un des plus fréquents chez le jeune homme, entre 15 et 35 ans. Et donc, c'est vrai que c'est une période de vie où... Justement, on pense avoir des enfants et que la fertilité de l'âme est tout impactée à ce moment-là. Et que c'est un cancer qui est le plus souvent diagnostiqué soit dans un bilan de fertilité, soit il est diagnostiqué parce que l'âme a remarqué une grosseur qui est en train d'apparaître, mais souvent c'est un stade qui est en train d'avancer. Donc, je trouve que c'est diagnostiqué assez tardivement, mine de rien, ce qui est dommage. Et il n'y a pas de dépistage par rapport à ça. Le seul moyen, c'est l'autopalpation. On y commence à en parler de plus en plus sur les réseaux. Là, il y avait, en novembre 2024, des comptes qui parlaient plus de ça de façon un peu humoristique, ce qui était drôle. Sur les chaînes d'information aussi, on commence à en parler et à sensibiliser, parce que c'est un cancer qui... C'est de plus en plus fréquent au fil des années. Alors, on a ouvert sur un article qui disait qu'entre 1980 et 2005, ça avait augmenté de 2,5% par an. chaque année. Donc, on ne connaît pas réellement les... Si, on connaît certaines causes, mais on ne peut pas dire, par exemple, on ne sait pas qu'est-ce qui a déclenché ce cancer. Donc, des facteurs environnementaux, sûrement, les tabacs, le stress, certaines positions de travail, on ne sait pas vraiment.

  • Speaker #1

    Enfin, voilà, il y avait des facteurs...

  • Speaker #0

    Pas du tout.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    même pas familiaux, d'antécédents ou quoi que ce soit. Donc c'est pour ça, on n'aurait jamais pu penser en amour que ce serait arrivé. Donc c'est pour ça qu'il faut que les hommes soient de plus en plus attentifs. C'est vrai que nous, en tant que femmes, on a un suivi régulier qui est fait au moins une fois par an chez les gynécologues, qui ont même le cancer du col de l'éditorus, avec les foetilles, ce qui n'a plus d'âme.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que les hommes, ils sont beaucoup moins amenés à faire des contrôles, en tout cas l'homme jeune, on va dire.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    L'homme jeune qui a le profil dont tu parlais de 15-35 ans, je pense que c'est une population qui consulte peu de manière générale par rapport à nous les femmes. Comme tu disais, nous c'est vrai qu'on a un rendez-vous régulier chez notre gynécologue, on a des examens plus réguliers en tout cas que chez l'homme. Donc du coup, le conseil finalement pour les hommes, ça serait quoi ? Que s'ils sentent une gêne, qu'ils n'hésitent pas, qu'ils n'attendent pas ? avant d'aller consulter, je crois que ce serait ça le message à faire passer parce que même si c'est une petite gêne derrière cette petite gêne il peut y avoir un souci et plus on le prend tôt mieux c'est, plus on dépiste tôt mieux c'est, parce qu'après je ne sais pas en tant que, au niveau de l'agressivité de ce type de cancer ça peut aussi se propager tout à l'heure tu me disais que toi pour ton conjoint, ça c'était pas pro de propager et du coup que c'était contrôlé. Du coup, c'est ce qui permet aussi d'éviter la radiothérapie, la chigno, que ça restait localisé en fait. Mais si c'est pris plus tardivement, ça peut s'étendre, c'est ça ?

  • Speaker #0

    On a un très bon pronostic pour ce cancer-là. Mais en effet, ça peut métastaser. Alors souvent, c'est au niveau des poumons ou même d'autres organes du taux du corps. Donc forcément, ça complexifie la prise en charge de ce cancer-là. Mais ouais... Donc ça a un taux de mortalité qui est très faible. La plupart du temps, ça se soigne relativement bien et que c'est une partie du corps où c'est facile aussi de retirer la tumeur sans pour rien que ça ait d'impact direct sur les autres organes à proximité. Donc oui, mais je n'ai pas de chiffres en fait par rapport à ça, mais il me semble qu'il y a quand même une bonne partie où simplement l'expiration peut suffire. Mais en effet, ça va dépendre du nombre de présents de chars. Et regardez une vidéo, il n'y a pas longtemps, où un jeune homme racontait que la descente a une petite prospérité, comme un petit grain de sable, et qu'il s'est traîné. Et au final, ce petit grain de sable, peut-être qu'il aurait fallu qu'il aille le consulter à son nom. Donc le conseil, c'est l'autopalpation. On ne peut pas avoir honte de le faire, c'est-à-dire qu'il y a des femmes, et on conseille de le faire. et s'il y a le moindre doute, ne pas hésiter à aller voir son éditeur. médecin généraliste qui demandera une échographie et voir un neurologue si vraiment il y a besoin. Ne pas laisser traîner que ça peut toucher tout le monde. Enfin, nous, on n'aurait jamais pensé que ça nous toucherait, et pour autant, on est concernés, et c'est pour ça que on peut communiquer là-dessus.

  • Speaker #1

    Alors messieurs, vous avez entendu. Et puis mesdames, comme je sais qu'il y a beaucoup de femmes qui nous écoutent majoritairement, n'hésitez pas aussi à en parler à vos conjoints. Parce que même des fois, c'est vrai qu'en tant que femme, notre conjoint peut se dire, ah bah oui, tiens, j'ai une gêne. Ou alors ne pas en parler par gêne aussi.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Et bon, faire passer des messages comme ça aussi, ça peut créer un déclic et dire, ah bah oui, effectivement. j'ai une gêne et finalement c'est de se dire, faut pas hésiter à aller consulter parce qu'en plus, parfois il peut y avoir un peu cette peur, se dire j'ai une gêne mais je veux pas aller consulter parce que qu'est-ce qu'on va me dire on peut s'imaginer le scénario aussi catastrophe, alors que finalement on est dans une prise en charge qui peut se faire assez facilement d'ailleurs tu l'as expliqué pendant l'épisode donc pas attendre et pas procrastiner Oui. et aller voir un médecin. Et puis, nous, les femmes aussi, on peut être actrices aussi. Les conjoints, qui ont peut-être moins l'habitude parfois, c'est vrai, les hommes, de manière générale. Alors, excusez-moi, monsieur, je ne peux pas faire de généreux, si vous nous écoutez. Mais parfois, c'est vrai, il est plutôt mal à aller consulter. Moi, je vois des hommes dans mon entourage, quand même, pour prendre un rendez-vous chez le médecin, des fois, ça les recoute un peu. Donc, on peut être là aussi, nous apporter notre aide. Et c'est important parce qu'une chose qui peut se gérer facilement peut être prise à temps et c'est important. Et comme tu disais, c'est bien parce qu'on en parle de plus en plus. Parce que c'est vrai qu'on parlait beaucoup du cancer du sein chez la femme et chez l'homme. Comme tu disais, on en parle beaucoup au mois de novembre et pendant le reste de l'année, c'est un petit sujet dont on parle beaucoup moins. Je ne sais pas si c'est plus tabou ou parce que peut-être aussi c'était moins fréquent et que ça se développe aussi. et qu'on commence à prendre conscience que c'est des types de cancers qui se développent de plus en plus, donc on va avoir tendance aussi à en parler de plus en plus. En tout cas, merci à toi d'avoir apporté ces informations, de partager aussi, surtout ce début de pré-parcours en tout cas, de PMA, et puis pour nos auditeurs et nos auditrices, on vous donnera des nouvelles, des petites actualisations dans le futur, et en tout cas, moi, Chloé. Je te souhaite beaucoup de chance dans ton parcours, avec ton conjoint, que ça se passe de la manière la plus sereine possible. Et puis, merci à vous de nous avoir écoutés. Et on compte sur vous pour diffuser le message sur le cancer du testicule. Merci, Chloé. À très bientôt. Au revoir.

  • Speaker #2

    Au revoir.

  • Speaker #1

    J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à le partager autour de vous et à laisser une note ou un commentaire sur votre plateforme d'écoute préférée. Et si vous avez des questions, ou bien si vous souhaitez échanger avec moi, n'hésitez pas à m'écrire à info.lisajoniacoaching.com Vous retrouverez mon adresse mail dans la description de l'épisode. A bientôt !

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