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Paroles d'Experts : Yakeey repense lachat immobilier dans le neuf. cover
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Paroles d’Experts

Paroles d'Experts : Yakeey repense lachat immobilier dans le neuf.

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26min |18/04/2025
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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver dans parole d'experts parole d'experts spécial business la variante où on vous permet de découvrir des entreprises qui font l'actu du secteur qu'elle représente qui innovent dans leur secteur Et aujourd'hui, on va parler d'un secteur qui m'est cher, c'est l'immobilier. Et on rencontre Yaki. On vous la présente tout de suite. Et oui, on découvre Yaki pour vous et pour vous la présenter, je vous propose d'accueillir Salim Bouzeber qui est directeur de l'immobilier neuf, pas dans tout le Maroc au niveau de Yaki.

  • Speaker #1

    Exactement, au niveau de Yaki, merci de me recevoir, ça va très vite.

  • Speaker #0

    Super, et René Balada qui est architecte. Bonjour, ça va ? Ça va super. Donc on va parler d'un sujet qui est non seulement très important, l'immobilier ça façonne, ça conditionne notre vie ici au Maroc. Alors ne vous inquiétez pas, je ne vais pas aller sur un débat qui porte sur le... le prix de l'IMO, la qualité des constructions, les malfaçons, etc. On va essayer de voir comment, aujourd'hui, dans un Maroc qui avance, qui bouge, qui change, se modernise dans la manière de commercialiser pour les promoteurs. Et on va voir qu'il y a bien sûr différents types de promoteurs, et de passer par des plateformes qui utilisent l'intelligence artificielle, j'imagine, et qui mettent en avant un certain nombre de technologies pour faciliter la prise de décision pour les acheteurs. et également adapter les stratégies commerciales pour les promoteurs. J'ai bien résumé un petit peu ? Oui, c'est... C'est bon, on arrête l'émission ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #0

    Alors, Salim, juste très rapidement, directeur de l'immobilier neuf au sein de Yaki, ça veut dire que tu t'occupes de quoi ?

  • Speaker #1

    Je m'occupe de la mise en avant de programmes immobiliers des promoteurs sur la plateforme Yaki. Donc, mon rôle, c'est de rapporter un maximum d'offres sur la plateforme. Cette offre, elle mettra à disposition un maximum de visiteurs qui viennent... On a plus de 5 millions de visiteurs sur Yaki. pour qu'il puisse... Donc consulter ces programmes là et donc ces programmes là sont commercialisés via notre réseau de conseillers exclusifs. Ils sont plus de 400 chez nous aujourd'hui et donc ce qui permet aux promoteurs d'avoir une bonne visibilité et d'avoir plus de visites pour commercialiser son programme.

  • Speaker #0

    Alors Réli, toi tu es architecte ?

  • Speaker #2

    Moi je suis architecte donc en fait j'aimerais tout d'abord commencer par dire que le contexte d'aujourd'hui, trouver un foncier c'est de plus en plus compliqué.

  • Speaker #0

    Ça aurait toujours été. On a toujours eu des promoteurs qui pleuraient, qui avaient la larme à l'œil, qui nous disaient que le marché n'était pas bon, que le foncier allait coûter super cher, qu'on avait du mal. Non mais c'est vrai, mais c'est pas faux.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, le foncier est de plus en plus rare. Et avant d'acquérir un foncier, on passe par une longue phase d'études de faisabilité qui peut prendre une semaine, des mois, voire des années avant de trouver le bon terrain. Donc le process, il est vraiment compliqué avant d'acquérir le bon foncier. Et à partir de là, nous en tant qu'architectes, on essaie d'être accompagnés par les commercialisateurs parce qu'au final... on est le premier maillon de la chaîne et le commercialisateur est le dernier maillon de la chaîne. Donc ce pont nous permet un peu de comprendre le marché, de comprendre les retours des acquéreurs et surtout de faire une étude de marché la plus précise possible pour pouvoir donner un produit qui est le plus en adéquation avec le marché.

  • Speaker #0

    Alors le but justement, que je comprenne bien, puisqu'il y a deux volets au niveau d'y acquis, il y a la commercialisation bien sûr parce que ça met en contact les produits qu'offrent les promoteurs. D'accord. produits appartements, villas, maisons, tout ce que vous voulez aux consommateurs mais en même temps en amont ça permet vous d'orienter avant que des promoteurs designent un projet de savoir,

  • Speaker #1

    alors de plus vendre ce qui est produit mais de produire pour vendre en fait c'est l'approche la plus logique en fait parce que historiquement ce que faisaient des promoteurs c'est plutôt une approche chronologique, c'est à dire que je trouve un foncier je demande à l'architecte de sortir un maximum de mètres carrés optimiser mes surfaces ... faire mes autorisations d'administration.

  • Speaker #0

    Je mets une place en vous disant que c'est du haut standing.

  • Speaker #1

    Donc on arrive, on met du haut standing. On arrive en fin de commercialisation, en fin de travaux, et on va donner un produit, vend-le. Et en fait, le commercialisateur, ce n'est pas un magicien. Donc si le produit n'est pas bon, si il n'est pas adapté à la demande, en fait, tu as beau être un très bon commercialisateur, tu ne vas pas réussir à écouler le stock. Donc d'où l'approche d'être intégré dans les discussions très en amont, au niveau de la conception. pour venir dire voilà mon foncier, avoir un commercialisateur qui est en contact tous les jours avec des utilisateurs, on sait si dans cette Ausha on cherche des trois chambres compactes, des deux chambres compactes, si c'est des studios qui sont demandés, les prix qui sont pratiqués, les volumes, est-ce que c'est des appartements des deux chambres à 1,5 millions qu'il faut sortir, des appartements des deux chambres à 2. Et donc en fait, le commercialisateur, vu qu'il est en contact au quotidien des acheteurs, peut faire un feedback très pertinent. Alors, Architech dès le départ, ça passe par des données de transaction auxquelles on a accès, ça passe par une étude de marché, parce qu'on va faire un petit peu le tour du secteur.

  • Speaker #0

    Stop, données de transaction auxquelles vous avez accès.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Yaki est partenaire du CNON, le Conseil National de l'Ordre des Notaires Maroc. Donc aujourd'hui, l'ensemble des données de transaction au Maroc sont digérées par Yaki pour en sortir des modèles d'évaluation. pour évaluer des biens guillemets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Ça a toujours été ce problème, et même pour la Direction générale des impôts, parce qu'on le suit, il y a eu un référentiel. Après, un référentiel qui n'était pas opposable à l'illustration. Après, ça devient vraiment un référentiel parce qu'on y porte référence. Et là, l'idée, c'est de... On ne sait pas comment juger le prix d'un logement entre... On peut avoir deux appartements qui sont absolument de la même superficie, qui ne sont pas orientés pareil, qui sont dans des états catastrophiques et qui ont le même prix au niveau du référentiel. Vous avez accès à toutes ces données réelles de transactionnels qui permettent de modéliser.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on a accès à de la donnée brute, anonymisée, c'est très important de souligner. Donc, on ne sait pas qui soit le propriétaire, mais on sait à quel prix c'est vendu l'appartement, quelle est sa surface, quelle est l'intention d'information qui nous permet dans nos modèles. Donc, ça fait plus de deux ans de recherche et développement qui a été avancé par Yaki pour avoir un modèle qui soit le plus fiable et le plus juste possible, qui enlève toute interprétation et toute... tout billet humain pour l'estimation d'un bien qui est vraiment très pragmatique et sur un modèle scientifique. Donc ça, ça permet du coup...

  • Speaker #2

    Ça nous aide, nous, en tant qu'architectes. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un promoteur, on s'écoute, ça c'est intéressant de savoir. Ok, avec toutes ces données-là, vous avez une base décisionnelle qui est quand même assez intéressante, qu'elle soit mue par, j'imagine, des moteurs d'intelligence artificielle, du data mining et puis des décisions humaines. Est-ce que les... C'est aussi simple de dire, tiens, à cet endroit, en fonction des différentes données que vous avez, il faut faire du moyen standing, à tel prix, etc. Il y a beaucoup de données qui rentrent en haut.

  • Speaker #2

    On ne peut jamais se rassembler. Je pense qu'on essaie au maximum de se rapprocher de la réalité. Et au final, là où c'est intéressant entre l'architecte et le commercialisateur, c'est que l'architecte, il n'est pas sur le marché, il n'est pas en train de vendre les biens. Donc il est un peu dans son agence, il dessine ses plans, etc. Il est en contact avec le promoteur. Ici, on inclut dans la boucle le commercialisateur dès le début. ça nous aide à être beaucoup plus proche de la réalité, à nous dire, on sait comment ça se passe dans la zone, on sait quelles sont les appartements qui sont vendus, ceux qui ne sont pas vendus, pourquoi ils ne se sont pas vendus, et d'analyser tout ça et de se rapprocher au maximum de la bonne réponse.

  • Speaker #1

    Parce que la donnée brute, c'est un axe. Bien sûr, il faut plusieurs axes pour construire une décision. Donc l'axe donné, ça permet de poser le socle. Ensuite, aujourd'hui, nous, on génère plus de 3000 projets d'achat dans le neuf. Donc avec des clients qu'on qualifie, ce n'est pas des clics sur des annonces, ce sont des gens à qui on parle, on discute, on arrive à segmenter leurs demandes, donc on sait ce que les gens recherchent. Donc aussi on a des visites, des centaines de visites par mois. Donc on a ce contact qui vient ajuster ces données brutes. Et puis quand on va se focaliser sur un projet en particulier, là on va faire une étude de marché qui est vraiment précise, on va avoir tous les concurrents de la zone pour pouvoir jauger et aider l'architecte à lui donner un maximum d'informations. Voilà notre résultat. Nous, on est à l'aise pour commercialiser ce type de produit. À toi de jouer.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui est super importante, c'est quel intérêt a un promoteur de passer par une plateforme comme Inaki pour la commercialisation ? On l'a dit encore une fois, il peut y avoir des sens à ça. Les promoteurs font très attention à leur marge. Donc, passer par une plateforme pour vendre, qu'est-ce que ça lui apporte finalement ?

  • Speaker #1

    En fait, en réalité, le promoteur, il a... Il a un rôle qui est très compliqué. Il doit faire de la prospection foncière, il doit travailler avec les archives pour les concepts, il doit faire toute une phase d'administration, d'autorisation administrative, il doit...

  • Speaker #0

    J'ai aussi des... Il doit s'occuper un peu de ça, avec la responsabilité. Ouais, dans son lecteur, il peut en... On en fera une autre émission là-dessus.

  • Speaker #1

    Il doit suivre les ententes glosaires, il doit choisir ses matériaux pour les finitions, et ensuite, il doit s'occuper de la commercialisation. Et la commercialisation, c'est un autre gros morceau, parce qu'il y a la stratégie marketing, il y a la stratégie de marketing digital. Le branding, il y a recruter des commerciaux, les gérer, les manager, gérer les visites, négocier avec des clients, s'occuper de l'administration des ventes, après une vente, les encaissements, le notaire, est-ce qu'il a bien payé, etc. Et donc c'est vraiment un process qui est super long. Aujourd'hui, le promoteur, il a un métier, c'est de construire un bon produit adapté à la demande. Et puis sur la phase commercialisation, il faut laisser ça à des professionnels qui ne font que ça. Il y a des éléments hyper importants parce que des professionnels, quand on s'amuse à faire, comment on dit en arabe, et quand on s'amuse à faire beaucoup de tâches différentes, ça arrive de se tromper, surtout quand on les fait pour la première fois. Donc moi j'ai vu des promoteurs qui sont arrivés avec des pricing qui n'étaient pas très cohérents, c'est-à-dire qu'ils savent que dans la zone c'est 22 000 du mètre. Donc c'est 22 000 fois la surface et je multiplie ça par... Et donc je vais avoir un apport pris par étage. Sauf que le pricing, c'est un élément important parce que tous les appartements ne se valent pas. Donc ce ne sont pas les mêmes orientations, ce ne sont pas les mêmes étages, ce ne sont pas les mêmes... Donc ce qui fait qu'il y a des opportunités d'arbitrage qui peuvent arriver au niveau de l'acheteur. Ils disent, ça c'est une meilleure affaire que celui-là. Donc l'idée c'est d'avoir des prix qui sont complètement homogènes pour que l'apportement qui soit moins cher, ça soit logique qu'il soit moins cher.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est la... On discutait avant qu'on commence à enregistrer l'émission. Et puis, on a beaucoup parlé dans cette émission avec la direction des impôts. Mais c'est vrai que ça, ça s'oppose quand même à une conception fiscale du prix au mètre carré qui est assez rigide. Parce que tu dis dans un même immeuble, un appartement ne peut pas avoir le même prix au mètre carré que celui qui est ensoleillé, celui qui est au premier étage, l'autre qui est orienté, vu vers la cour et l'autre vu sur mer, j'en sais rien. ce qui est le béabat de l'immobilier finalement. Donc c'est quoi ? Comment on se débrouille avec ça, justement pour le conseil sur le pricing ? Parce que ça doit jouer juste sur une petite marge.

  • Speaker #1

    En fait, à la fin de l'histoire, on part sur un prix du mètre carré qui est pivot, c'est-à-dire moyen, consolidé, tout projet. Mon projet m'a ramené X millions de dirhams sur X milliers de mètres carrés. Donc j'ai un prix moyen de 22 000 humaires.

  • Speaker #0

    On aura dans la moyenne quoi.

  • Speaker #1

    Il faut le noyer parce que moi mon projet il est cohérent par rapport à son environnement. Donc c'est juste que j'ai distribué la valeur de manière intelligente pour que mon projet se vende. Et ça c'est hyper important si on veut s'assurer une conversation efficace.

  • Speaker #0

    Mais après même les acheteurs malheureusement ils n'ont pas cette notion de projet global. Ils ont leur petit appartement et ils se disent tout de suite. Nous les marocains c'est quand on achète un appartement, c'est quand on achète une voiture. On se dit à combien je vais le vendre. Mais on n'a pas. ils le vendent, on va dire à combien je vais pouvoir le revendre et combien je vais payer d'impôt dessus.

  • Speaker #2

    Je pense que la première chose qu'ils font, c'est qu'ils arrivent avec le commercial, ils voient le nombre de mètres carrés, ils voient s'il y a un parking, un box ou pas, ils édifient le titre, ils voient le nombre de mètres carrés, ils divisent, et voilà, s'il y a quelqu'un qui a vendu à côté, etc., ils peuvent lui parler, ils disent, mais l'autre, tu lui as vendu à 21 000, moi, tu me dis 22 000, pourquoi, etc.

  • Speaker #1

    Donc tu dois pouvoir juste justifier, c'est héritier, donc voilà, l'orientation, tu es est, l'autre, il est ouest ou sud, Donc on explique de manière rationnelle et puis ça passe. Ensuite, un autre enjeu, c'est la partie marketing et communication. Ça aussi, c'est un métier. Communiquer régulièrement sur les éléments...

  • Speaker #0

    Et ça coûte de l'argent.

  • Speaker #1

    Et ça coûte de l'argent. Et sur les temps forts du projet, le nouveau projet, le gros oeuvre est terminé, il y a un témoin, livraison qui approche, appartement livré. Et donc, il faut animer tout au long de la vie du programme.

  • Speaker #0

    Et dernier point, finalement, c'est aussi le process de vente. Exactement. C'est là abordé tout à l'heure, mais... Ça va de la présentation du projet jusqu'à aller, ok, j'imagine peut-être un compromis de vente, et puis arriver après chez le notaire avec la transaction en réel, actée et enregistrée ou pas ? En fait,

  • Speaker #1

    le process de vente, effectivement, c'est un funnel de conversion. Et donc, c'est une vraie usine. Parce que 200 leads qui ont rempli des formulaires grâce au marketing, ils vont y avoir 60% qui sont joignables, ils vont y avoir 60%, 80% qui sont intéressés si le marketing est bien ciblé. Et ensuite, il va y avoir 50% qui vont vouloir programmer un rendez-vous. Sur les rendez-vous programmés, dépendamment du standing, ce qu'on voit, on a un taux de nos présences qui est important. Sur du haut standing, les gens viennent. Donc, on est à 80% de taux de présence, on va dire. Et puis ensuite, il faut l'intérêt. Et donc là, il faut suivre étape par étape, de manière très data-driven, les taux de conversion pour savoir si mon projet avance bien ou pas. Et donc ça aussi, c'est une expertise parce que c'est de la moulinette. Il faut relancer les gens. Peut-être que si ce client n'était pas prêt à ce moment-là, il faut le relancer trois mois plus tard. Et donc ça, c'est toute une intelligence et des process que le promoteur ne peut malheureusement pas mettre en place lorsqu'il est une très petite équipe ou qu'il est à son compte, parce qu'il s'occupe de tout un tas de choses. Et donc ça, on s'occupe de lui parce que nous, c'est notre focus principal.

  • Speaker #0

    Avec quel type de promoteur vous travaillez ? Parce que quand j'entends ça, OK, c'est top. Il y a différents types de promoteurs. Il y a des grands promoteurs qui ont pignon sur rue, qui sont RSE, qui ont des méthodes de construction, etc. Il y a des promoteurs intermédiaires, circonstanciels ou... opportunistes et puis là, voilà. Et puis, il y en a d'autres qui sont un peu moins sérieux. Vous travaillez avec quel genre de promoteurs et quel genre de promoteurs sont intéressés pour passer par des commercialisateurs ? Parce qu'on sait que les promoteurs, leur marge, ils n'aiment pas qu'on y touche. Donc, comment vous les approchez ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a beaucoup d'éducation à faire au niveau des promoteurs, mais le métier de la commercialisation, c'est un métier qui existe depuis longtemps. Aujourd'hui, il y a...

  • Speaker #0

    Pour m'aider à ce quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, effectivement. Donc la proposition d'Iaaki, justement, c'est de parler à tous les promoteurs. Alors, ça va être des ordres qui sont différents, parce que depuis le temps, certains grands promoteurs se sont structurés pour avoir leur propre direction commerciale, pour avoir leur propre commercial, leur propre équipe de marketing. Et donc, en fait, ce sont des process qui sont complètement intégrés dans leur manière de fonctionner. Là, Iaaki peut aider en arrivant en ce qu'on appelle le canal de vente indirect. C'est-à-dire que nous, ils nous donnent accès à leur stock, nous, on va communiquer sur ce projet-là. et on va pouvoir leur ramener des clients directement en parallèle de leur force commerciale. Donc c'est comme un petit moteur supplémentaire que vous ajoutez pour accélérer votre ligne de vente. Donc voilà, si lui fait 100 visites par semaine avec Iaki, tu feras 120 visites ou 130. Et donc ce sont autant de leads que tu peux convertir avec un paiement au succès. Et puis pour les petits et moyens promoteurs qu'on appelle, donc là c'est...

  • Speaker #0

    Vous les jugez ? Est-ce que vous êtes un filtre aussi de... de sérieux des promoteurs.

  • Speaker #1

    Alors effectivement on va choisir...

  • Speaker #0

    Si il y a des appels au niveau de la FNBI, ben voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais est-ce que, voilà, vous j'imagine que vous voyez, bah tiens ça c'est quand même assez clean, nickel, on peut proposer ça.

  • Speaker #1

    Effectivement il y a tout un process de duty lorsqu'on rentre un promoteur, un programme, parce que finalement lorsqu'on va proposer ces programmes à nos clients, il faut qu'on soit assez sûr, en tout cas qu'on ait fait le maximum. de diligence possible pour s'assurer que ce projet va aboutir, se renseigner sur qui est le promoteur, est-ce qu'il a déjà fait des projets en amont, quelles sont ses réalisations, est-ce qu'il n'y a pas eu de malfaçons. Et donc ça, ça nous permet de décider si on travaille ou pas avec ce type de promoteur et pour commencer avec eux.

  • Speaker #0

    Dernière question, après je vais te poser une question aussi sur les... parce qu'on a abordé les moyens standing, etc. parce que c'est une question de répondre à la demande qu'il y a sur le marché et... Si on observe le marché de l'immobilier depuis 30-40 ans, il y a eu une période où on avait besoin de logements, donc on a finalement laissé les promoteurs absolument construire ce qu'ils voulaient. On a des segments sur lesquels il y a trop d'offres. C'est cette espèce de moyen haut standing en fonction de comment on va le... On va le... On l'appelle... Comment on fait aujourd'hui pour justement déterminer le type de logement qu'il y a ? Parce qu'il y a beaucoup d'offres sur un certain segment et peu. Alors on peut parler de l'économique, on peut parler du très haut standing, mais il y a aussi la rentabilité, la marge encore une fois des promoteurs qui sont moins intéressés à faire de l'économique, mais beaucoup plus sur du haut standing. Comment on peut, dans l'équation dans laquelle vous êtes, d'être en amont et en aval, jouer cela dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, sur le positionnement d'un programme dans une région donnée, donc déjà l'environnement immédiat, Il joue un rôle clé parce que si à côté du projet il n'y a que du social, c'est possible de créer une destination en mindstanding, mais il faut créer la destination. C'est-à-dire qu'il faut aménager, il faut créer la destination, il faut vraiment qu'il y ait quelque chose de différenciant pour faire venir les gens dans cet endroit-là et pour justifier d'un prix de vente plus élevé.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu des essais, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    C'est un exercice qui est difficile parce que...

  • Speaker #0

    La mixité forcée.

  • Speaker #1

    Le lotisseur, en fait, parce que ça part du lotissement. Le lotisseur a une responsabilité dans le développement de ce lotissement. Il n'a pas juste à découper son lotissement en parcelles et les vendre. Je pense qu'il a aussi un rôle d'être une locomotive pour ce lotissement si on veut que ce lotissement prenne. On voit de plus en plus de lotisseurs qui ont compris ça et qui prennent une tranche du lotissement pour le développer eux-mêmes, pour s'assurer qu'il y ait une qualité de construction. pour que les promoteurs auxquels il vend derrière, ce soit des promoteurs de qualité, pour s'assurer qu'il y ait une homogénéité sur l'aspect. Donc, c'est beaucoup de contraintes, c'est difficile, c'est possible, mais il faut ce travail-là, parce que sinon on se retrouve avec des...

  • Speaker #0

    Le besoin, il est où là maintenant ? Alors, on est tous en route vers 2030, il y a une frénésie sur le marché de l'immobilier, beaucoup de gens qui ont de l'argent veulent acheter pour que ça soit profitable, donc il y a eu tout un... C'est un rush sur la construction de studio qui a fait d'ailleurs l'effet d'une loi pour limiter. Ce qui est génial. Avant, ça n'allait pas aussi vite en termes de réactivité législative, enfin de réactivité réglementaire vis-à-vis d'un phénomène. Mais là, on a eu ce phénomène d'avoir énormément de studios qui étaient soit pour l'Airbnb, soit location longue courte durée et moyenne durée. Donc c'est quoi le besoin aujourd'hui ? Si on prend une ville comme Casablanca, et peut-être opposée à d'autres villes, parce que Casablanca c'est très spécifique, on est sur des besoins qui sont très divers ?

  • Speaker #2

    Moi je pense que les besoins diffèrent par rapport au quartier. Un quartier comme Darbouéza, ou un quartier Bouskoura, ou un centre-ville, ils sont complètement différents. A Dalboisan on peut se trouver des typologies d'appartements un peu plus grands, typologies de 2 chambres, 3 chambres, jusqu'à 4 chambres, entre 90 m² et jusqu'à 150 m². Alors que si on est en plein cœur de Kaza, on va plus avoir des appartements plus petits,

  • Speaker #0

    dans les

  • Speaker #2

    60 m², 65 m², ou des studios de 30-40 m².

  • Speaker #0

    Mais qui ne sont pas pour les mêmes utilisations.

  • Speaker #2

    Après ça dépend aussi du coût, parce qu'au final le prix d'un m² à Dalboisan n'est pas le même qu'à Dabouskoura, ou à Inseberg, ou à Racine.

  • Speaker #1

    Notre lecture, c'est qu'il y a une forte demande d'investisseurs. Il y a une forte demande d'investisseurs.

  • Speaker #0

    On cherche vraiment à faire la différence entre les gens qui veulent investir et les gens qui veulent habiter. Les investisseurs en immobilier, c'est une poignée de la population. Et tout le reste, ce sont des gens qui vont acheter quoi ? C'est quasiment bien. Deux biens dans leur vie au mieux. Et souvent, on ne pense qu'aux investisseurs en investissement.

  • Speaker #1

    Donc, cette partie investissement, les studios centraux. Princesse, Racine, Gauthier, Fern Breton, CFC...

  • Speaker #0

    Ça c'est Casa. Ça c'est Casa. Il y a même le phénomène Rabat, Marrakech...

  • Speaker #1

    Rabat, je pense qu'en termes d'offres de studios, c'est assez limité. Mais à Marrakech, par exemple, effectivement, ça s'accarte.

  • Speaker #0

    Ça s'explique.

  • Speaker #1

    À Tanger, ça s'accarte parce que ce sont des villes touristiques. Et puis pour revenir sur la partie résidence principale, aujourd'hui, il y a aussi un changement d'usage. Donc soit on veut des très grands appartements, 170-200 m², donc là, ça va être des anciens appartements rénovés en centre-ville. Aujourd'hui, c'est un changement d'usage pour aller dans des résidences fermées, sécurisées, avec des espaces, des salles de sport, des rooftops aménagés. Et finalement, avoir un cadre de vie qui est beaucoup plus agréable. Donc il y a cette demande-là qui fait qu'on se reporte vers Bouskoura, qu'on se reporte dans la région des domaines. Donc c'est la route d'Azmour qui va vers Darbouezan. Darbouezan, où on a des surfaces un peu plus grandes, avec un milieu un peu plus marissime, un peu plus chill.

  • Speaker #2

    On le voit dans l'évolution des tailles des appartements. Les vieux immeubles casablanquais, on a souvent un appartement par étage, où c'est des appartements de 200 m², voire 400 m², avec des frais de longue hauteur, etc. Et plus on avance dans le temps, plus on commence à aller dans des petits appartements. Au début, on faisait des studios, ce qu'on appelle une chambre, un salon, ce qui n'est pas le cas par exemple en France. Et aujourd'hui, on fait même des studios avec un seul espace, 100 chambres séparées de savons. Donc ça va défunter,

  • Speaker #0

    ça s'associe. C'est la contradiction du développement, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Après, ce qu'a dit Saïm, ce qui est vrai, c'est qu'il y a de plus en plus aussi de promoteurs qui se soucient un peu des futurs acquéreurs dans le sens où ils veulent des équipements de proximité, ils veulent des roues-tapes aménagées, ils veulent des piscines, ils veulent des salles de sport, de la consergerie ou même une laverie. Donc il y a ces tubes de promoteurs qui se développent de plus en plus, qui cherchent à avoir une sorte de marque ou de concept pour la développer et ne pas faire seulement un seul immeuble. finir cet immeuble, supprimer la société, créer un deuxième évaluement, évaluer le marque, faire un premier, un deuxième, un troisième, et que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #0

    Alors, pour finir, il y a qui, c'est combien de personnes ? Tu nous as dit en termes de conseils, parce qu'il y a la technologie, mais il y a aussi du monde derrière.

  • Speaker #1

    Oui, donc il y a qui, en interne, on est pas loin d'une centaine de personnes, en interne. Donc la start-up, ça grandit vite, avec les ventes. Mais parce qu'on a plusieurs verticales. Il y a l'immobilier neuf, il y a l'immobilier ancien, il y a l'expertise immobilière, l'évaluation, il y a les crédits aussi. Yaki, c'est une plateforme qui permet de fluidifier tout le parcours de transaction de l'expertise pour récidiver mon bien à le soumettre au parcours d'achat, à l'essayation du crédit ou à l'accompagnement. Vraiment, c'est un one-stop shop.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu parler de professionnel. On n'est que sur du résidentiel ou aussi sur l'immobilier professionnel ?

  • Speaker #1

    Alors nous on fait tout type d'immobilier, tout type de nourrissier. Donc on a une centaine de personnes internes et on a un réseau aujourd'hui de 400 conseillers indépendants qui sont exclusifs à Yaki. Donc ce sont des conseillers, c'est le plus gros réseau marocain. C'est un modèle qui existe partout dans le monde. Et donc c'est un réseau, quand on rentre dans le réseau Yaki, on a accès directement à 400 confrères avec lesquels on peut travailler de manière sécurisée. Donc ça, ça rejoint un petit peu tous les soucis qu'on peut avoir dans le monde. des samsaras et de l'agence traditionnelle parce que c'est un monde où on n'est pas en confiance alors que quand on rentre chez IAQI, il y a un cadre de confiance.

  • Speaker #0

    Là c'est traçable, il n'y a pas de blague, il n'y a pas de truc, c'est important de le lire.

  • Speaker #1

    Les conseillers discutent entre eux, se donnent les bonnes astuces, transactent les uns avec les autres, ce n'est pas chacun ses mandats. Et donc ça c'est hyper important et donc, notre rôle sur la partie 9, c'est de proposer à tous ces conseillers toute offre disponible sur le 9. pour qu'ils puissent le proposer à leurs clients et leur dire, voilà, tu as cet appartement dans l'ancien, mais tu as aussi cet appartement dans le neuf. Et donc, de cette manière, pas avec un marketing direct, on arrive à générer du flux sur les bureaux de vente de nos clients promoteurs.

  • Speaker #0

    Ok, merci d'avoir été avec nous, de nous avoir présenté IACI. Peut-être qu'on se reverra très prochainement pour voir où en est cette petite startup. Entre les 100 personnes qui sont en back-office et les 400 personnes qui travaillent, ce n'est plus une startup encore une fois. Et ravi encore une fois de voir qu'un tel secteur qui a besoin de clarté, de rationalité, arrive avec des plateformes comme celle-ci sur le marché. Merci d'avoir été avec nous, n'oubliez pas. que vous pouvez retrouver dès demain cette émission en podcast audio sur toutes les plateformes. Et nous, on se retrouve très vite pour un autre Parole d'expert business et d'autres Parole d'expert actu. Bye bye.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver dans parole d'experts parole d'experts spécial business la variante où on vous permet de découvrir des entreprises qui font l'actu du secteur qu'elle représente qui innovent dans leur secteur Et aujourd'hui, on va parler d'un secteur qui m'est cher, c'est l'immobilier. Et on rencontre Yaki. On vous la présente tout de suite. Et oui, on découvre Yaki pour vous et pour vous la présenter, je vous propose d'accueillir Salim Bouzeber qui est directeur de l'immobilier neuf, pas dans tout le Maroc au niveau de Yaki.

  • Speaker #1

    Exactement, au niveau de Yaki, merci de me recevoir, ça va très vite.

  • Speaker #0

    Super, et René Balada qui est architecte. Bonjour, ça va ? Ça va super. Donc on va parler d'un sujet qui est non seulement très important, l'immobilier ça façonne, ça conditionne notre vie ici au Maroc. Alors ne vous inquiétez pas, je ne vais pas aller sur un débat qui porte sur le... le prix de l'IMO, la qualité des constructions, les malfaçons, etc. On va essayer de voir comment, aujourd'hui, dans un Maroc qui avance, qui bouge, qui change, se modernise dans la manière de commercialiser pour les promoteurs. Et on va voir qu'il y a bien sûr différents types de promoteurs, et de passer par des plateformes qui utilisent l'intelligence artificielle, j'imagine, et qui mettent en avant un certain nombre de technologies pour faciliter la prise de décision pour les acheteurs. et également adapter les stratégies commerciales pour les promoteurs. J'ai bien résumé un petit peu ? Oui, c'est... C'est bon, on arrête l'émission ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #0

    Alors, Salim, juste très rapidement, directeur de l'immobilier neuf au sein de Yaki, ça veut dire que tu t'occupes de quoi ?

  • Speaker #1

    Je m'occupe de la mise en avant de programmes immobiliers des promoteurs sur la plateforme Yaki. Donc, mon rôle, c'est de rapporter un maximum d'offres sur la plateforme. Cette offre, elle mettra à disposition un maximum de visiteurs qui viennent... On a plus de 5 millions de visiteurs sur Yaki. pour qu'il puisse... Donc consulter ces programmes là et donc ces programmes là sont commercialisés via notre réseau de conseillers exclusifs. Ils sont plus de 400 chez nous aujourd'hui et donc ce qui permet aux promoteurs d'avoir une bonne visibilité et d'avoir plus de visites pour commercialiser son programme.

  • Speaker #0

    Alors Réli, toi tu es architecte ?

  • Speaker #2

    Moi je suis architecte donc en fait j'aimerais tout d'abord commencer par dire que le contexte d'aujourd'hui, trouver un foncier c'est de plus en plus compliqué.

  • Speaker #0

    Ça aurait toujours été. On a toujours eu des promoteurs qui pleuraient, qui avaient la larme à l'œil, qui nous disaient que le marché n'était pas bon, que le foncier allait coûter super cher, qu'on avait du mal. Non mais c'est vrai, mais c'est pas faux.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, le foncier est de plus en plus rare. Et avant d'acquérir un foncier, on passe par une longue phase d'études de faisabilité qui peut prendre une semaine, des mois, voire des années avant de trouver le bon terrain. Donc le process, il est vraiment compliqué avant d'acquérir le bon foncier. Et à partir de là, nous en tant qu'architectes, on essaie d'être accompagnés par les commercialisateurs parce qu'au final... on est le premier maillon de la chaîne et le commercialisateur est le dernier maillon de la chaîne. Donc ce pont nous permet un peu de comprendre le marché, de comprendre les retours des acquéreurs et surtout de faire une étude de marché la plus précise possible pour pouvoir donner un produit qui est le plus en adéquation avec le marché.

  • Speaker #0

    Alors le but justement, que je comprenne bien, puisqu'il y a deux volets au niveau d'y acquis, il y a la commercialisation bien sûr parce que ça met en contact les produits qu'offrent les promoteurs. D'accord. produits appartements, villas, maisons, tout ce que vous voulez aux consommateurs mais en même temps en amont ça permet vous d'orienter avant que des promoteurs designent un projet de savoir,

  • Speaker #1

    alors de plus vendre ce qui est produit mais de produire pour vendre en fait c'est l'approche la plus logique en fait parce que historiquement ce que faisaient des promoteurs c'est plutôt une approche chronologique, c'est à dire que je trouve un foncier je demande à l'architecte de sortir un maximum de mètres carrés optimiser mes surfaces ... faire mes autorisations d'administration.

  • Speaker #0

    Je mets une place en vous disant que c'est du haut standing.

  • Speaker #1

    Donc on arrive, on met du haut standing. On arrive en fin de commercialisation, en fin de travaux, et on va donner un produit, vend-le. Et en fait, le commercialisateur, ce n'est pas un magicien. Donc si le produit n'est pas bon, si il n'est pas adapté à la demande, en fait, tu as beau être un très bon commercialisateur, tu ne vas pas réussir à écouler le stock. Donc d'où l'approche d'être intégré dans les discussions très en amont, au niveau de la conception. pour venir dire voilà mon foncier, avoir un commercialisateur qui est en contact tous les jours avec des utilisateurs, on sait si dans cette Ausha on cherche des trois chambres compactes, des deux chambres compactes, si c'est des studios qui sont demandés, les prix qui sont pratiqués, les volumes, est-ce que c'est des appartements des deux chambres à 1,5 millions qu'il faut sortir, des appartements des deux chambres à 2. Et donc en fait, le commercialisateur, vu qu'il est en contact au quotidien des acheteurs, peut faire un feedback très pertinent. Alors, Architech dès le départ, ça passe par des données de transaction auxquelles on a accès, ça passe par une étude de marché, parce qu'on va faire un petit peu le tour du secteur.

  • Speaker #0

    Stop, données de transaction auxquelles vous avez accès.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Yaki est partenaire du CNON, le Conseil National de l'Ordre des Notaires Maroc. Donc aujourd'hui, l'ensemble des données de transaction au Maroc sont digérées par Yaki pour en sortir des modèles d'évaluation. pour évaluer des biens guillemets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Ça a toujours été ce problème, et même pour la Direction générale des impôts, parce qu'on le suit, il y a eu un référentiel. Après, un référentiel qui n'était pas opposable à l'illustration. Après, ça devient vraiment un référentiel parce qu'on y porte référence. Et là, l'idée, c'est de... On ne sait pas comment juger le prix d'un logement entre... On peut avoir deux appartements qui sont absolument de la même superficie, qui ne sont pas orientés pareil, qui sont dans des états catastrophiques et qui ont le même prix au niveau du référentiel. Vous avez accès à toutes ces données réelles de transactionnels qui permettent de modéliser.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on a accès à de la donnée brute, anonymisée, c'est très important de souligner. Donc, on ne sait pas qui soit le propriétaire, mais on sait à quel prix c'est vendu l'appartement, quelle est sa surface, quelle est l'intention d'information qui nous permet dans nos modèles. Donc, ça fait plus de deux ans de recherche et développement qui a été avancé par Yaki pour avoir un modèle qui soit le plus fiable et le plus juste possible, qui enlève toute interprétation et toute... tout billet humain pour l'estimation d'un bien qui est vraiment très pragmatique et sur un modèle scientifique. Donc ça, ça permet du coup...

  • Speaker #2

    Ça nous aide, nous, en tant qu'architectes. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un promoteur, on s'écoute, ça c'est intéressant de savoir. Ok, avec toutes ces données-là, vous avez une base décisionnelle qui est quand même assez intéressante, qu'elle soit mue par, j'imagine, des moteurs d'intelligence artificielle, du data mining et puis des décisions humaines. Est-ce que les... C'est aussi simple de dire, tiens, à cet endroit, en fonction des différentes données que vous avez, il faut faire du moyen standing, à tel prix, etc. Il y a beaucoup de données qui rentrent en haut.

  • Speaker #2

    On ne peut jamais se rassembler. Je pense qu'on essaie au maximum de se rapprocher de la réalité. Et au final, là où c'est intéressant entre l'architecte et le commercialisateur, c'est que l'architecte, il n'est pas sur le marché, il n'est pas en train de vendre les biens. Donc il est un peu dans son agence, il dessine ses plans, etc. Il est en contact avec le promoteur. Ici, on inclut dans la boucle le commercialisateur dès le début. ça nous aide à être beaucoup plus proche de la réalité, à nous dire, on sait comment ça se passe dans la zone, on sait quelles sont les appartements qui sont vendus, ceux qui ne sont pas vendus, pourquoi ils ne se sont pas vendus, et d'analyser tout ça et de se rapprocher au maximum de la bonne réponse.

  • Speaker #1

    Parce que la donnée brute, c'est un axe. Bien sûr, il faut plusieurs axes pour construire une décision. Donc l'axe donné, ça permet de poser le socle. Ensuite, aujourd'hui, nous, on génère plus de 3000 projets d'achat dans le neuf. Donc avec des clients qu'on qualifie, ce n'est pas des clics sur des annonces, ce sont des gens à qui on parle, on discute, on arrive à segmenter leurs demandes, donc on sait ce que les gens recherchent. Donc aussi on a des visites, des centaines de visites par mois. Donc on a ce contact qui vient ajuster ces données brutes. Et puis quand on va se focaliser sur un projet en particulier, là on va faire une étude de marché qui est vraiment précise, on va avoir tous les concurrents de la zone pour pouvoir jauger et aider l'architecte à lui donner un maximum d'informations. Voilà notre résultat. Nous, on est à l'aise pour commercialiser ce type de produit. À toi de jouer.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui est super importante, c'est quel intérêt a un promoteur de passer par une plateforme comme Inaki pour la commercialisation ? On l'a dit encore une fois, il peut y avoir des sens à ça. Les promoteurs font très attention à leur marge. Donc, passer par une plateforme pour vendre, qu'est-ce que ça lui apporte finalement ?

  • Speaker #1

    En fait, en réalité, le promoteur, il a... Il a un rôle qui est très compliqué. Il doit faire de la prospection foncière, il doit travailler avec les archives pour les concepts, il doit faire toute une phase d'administration, d'autorisation administrative, il doit...

  • Speaker #0

    J'ai aussi des... Il doit s'occuper un peu de ça, avec la responsabilité. Ouais, dans son lecteur, il peut en... On en fera une autre émission là-dessus.

  • Speaker #1

    Il doit suivre les ententes glosaires, il doit choisir ses matériaux pour les finitions, et ensuite, il doit s'occuper de la commercialisation. Et la commercialisation, c'est un autre gros morceau, parce qu'il y a la stratégie marketing, il y a la stratégie de marketing digital. Le branding, il y a recruter des commerciaux, les gérer, les manager, gérer les visites, négocier avec des clients, s'occuper de l'administration des ventes, après une vente, les encaissements, le notaire, est-ce qu'il a bien payé, etc. Et donc c'est vraiment un process qui est super long. Aujourd'hui, le promoteur, il a un métier, c'est de construire un bon produit adapté à la demande. Et puis sur la phase commercialisation, il faut laisser ça à des professionnels qui ne font que ça. Il y a des éléments hyper importants parce que des professionnels, quand on s'amuse à faire, comment on dit en arabe, et quand on s'amuse à faire beaucoup de tâches différentes, ça arrive de se tromper, surtout quand on les fait pour la première fois. Donc moi j'ai vu des promoteurs qui sont arrivés avec des pricing qui n'étaient pas très cohérents, c'est-à-dire qu'ils savent que dans la zone c'est 22 000 du mètre. Donc c'est 22 000 fois la surface et je multiplie ça par... Et donc je vais avoir un apport pris par étage. Sauf que le pricing, c'est un élément important parce que tous les appartements ne se valent pas. Donc ce ne sont pas les mêmes orientations, ce ne sont pas les mêmes étages, ce ne sont pas les mêmes... Donc ce qui fait qu'il y a des opportunités d'arbitrage qui peuvent arriver au niveau de l'acheteur. Ils disent, ça c'est une meilleure affaire que celui-là. Donc l'idée c'est d'avoir des prix qui sont complètement homogènes pour que l'apportement qui soit moins cher, ça soit logique qu'il soit moins cher.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est la... On discutait avant qu'on commence à enregistrer l'émission. Et puis, on a beaucoup parlé dans cette émission avec la direction des impôts. Mais c'est vrai que ça, ça s'oppose quand même à une conception fiscale du prix au mètre carré qui est assez rigide. Parce que tu dis dans un même immeuble, un appartement ne peut pas avoir le même prix au mètre carré que celui qui est ensoleillé, celui qui est au premier étage, l'autre qui est orienté, vu vers la cour et l'autre vu sur mer, j'en sais rien. ce qui est le béabat de l'immobilier finalement. Donc c'est quoi ? Comment on se débrouille avec ça, justement pour le conseil sur le pricing ? Parce que ça doit jouer juste sur une petite marge.

  • Speaker #1

    En fait, à la fin de l'histoire, on part sur un prix du mètre carré qui est pivot, c'est-à-dire moyen, consolidé, tout projet. Mon projet m'a ramené X millions de dirhams sur X milliers de mètres carrés. Donc j'ai un prix moyen de 22 000 humaires.

  • Speaker #0

    On aura dans la moyenne quoi.

  • Speaker #1

    Il faut le noyer parce que moi mon projet il est cohérent par rapport à son environnement. Donc c'est juste que j'ai distribué la valeur de manière intelligente pour que mon projet se vende. Et ça c'est hyper important si on veut s'assurer une conversation efficace.

  • Speaker #0

    Mais après même les acheteurs malheureusement ils n'ont pas cette notion de projet global. Ils ont leur petit appartement et ils se disent tout de suite. Nous les marocains c'est quand on achète un appartement, c'est quand on achète une voiture. On se dit à combien je vais le vendre. Mais on n'a pas. ils le vendent, on va dire à combien je vais pouvoir le revendre et combien je vais payer d'impôt dessus.

  • Speaker #2

    Je pense que la première chose qu'ils font, c'est qu'ils arrivent avec le commercial, ils voient le nombre de mètres carrés, ils voient s'il y a un parking, un box ou pas, ils édifient le titre, ils voient le nombre de mètres carrés, ils divisent, et voilà, s'il y a quelqu'un qui a vendu à côté, etc., ils peuvent lui parler, ils disent, mais l'autre, tu lui as vendu à 21 000, moi, tu me dis 22 000, pourquoi, etc.

  • Speaker #1

    Donc tu dois pouvoir juste justifier, c'est héritier, donc voilà, l'orientation, tu es est, l'autre, il est ouest ou sud, Donc on explique de manière rationnelle et puis ça passe. Ensuite, un autre enjeu, c'est la partie marketing et communication. Ça aussi, c'est un métier. Communiquer régulièrement sur les éléments...

  • Speaker #0

    Et ça coûte de l'argent.

  • Speaker #1

    Et ça coûte de l'argent. Et sur les temps forts du projet, le nouveau projet, le gros oeuvre est terminé, il y a un témoin, livraison qui approche, appartement livré. Et donc, il faut animer tout au long de la vie du programme.

  • Speaker #0

    Et dernier point, finalement, c'est aussi le process de vente. Exactement. C'est là abordé tout à l'heure, mais... Ça va de la présentation du projet jusqu'à aller, ok, j'imagine peut-être un compromis de vente, et puis arriver après chez le notaire avec la transaction en réel, actée et enregistrée ou pas ? En fait,

  • Speaker #1

    le process de vente, effectivement, c'est un funnel de conversion. Et donc, c'est une vraie usine. Parce que 200 leads qui ont rempli des formulaires grâce au marketing, ils vont y avoir 60% qui sont joignables, ils vont y avoir 60%, 80% qui sont intéressés si le marketing est bien ciblé. Et ensuite, il va y avoir 50% qui vont vouloir programmer un rendez-vous. Sur les rendez-vous programmés, dépendamment du standing, ce qu'on voit, on a un taux de nos présences qui est important. Sur du haut standing, les gens viennent. Donc, on est à 80% de taux de présence, on va dire. Et puis ensuite, il faut l'intérêt. Et donc là, il faut suivre étape par étape, de manière très data-driven, les taux de conversion pour savoir si mon projet avance bien ou pas. Et donc ça aussi, c'est une expertise parce que c'est de la moulinette. Il faut relancer les gens. Peut-être que si ce client n'était pas prêt à ce moment-là, il faut le relancer trois mois plus tard. Et donc ça, c'est toute une intelligence et des process que le promoteur ne peut malheureusement pas mettre en place lorsqu'il est une très petite équipe ou qu'il est à son compte, parce qu'il s'occupe de tout un tas de choses. Et donc ça, on s'occupe de lui parce que nous, c'est notre focus principal.

  • Speaker #0

    Avec quel type de promoteur vous travaillez ? Parce que quand j'entends ça, OK, c'est top. Il y a différents types de promoteurs. Il y a des grands promoteurs qui ont pignon sur rue, qui sont RSE, qui ont des méthodes de construction, etc. Il y a des promoteurs intermédiaires, circonstanciels ou... opportunistes et puis là, voilà. Et puis, il y en a d'autres qui sont un peu moins sérieux. Vous travaillez avec quel genre de promoteurs et quel genre de promoteurs sont intéressés pour passer par des commercialisateurs ? Parce qu'on sait que les promoteurs, leur marge, ils n'aiment pas qu'on y touche. Donc, comment vous les approchez ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a beaucoup d'éducation à faire au niveau des promoteurs, mais le métier de la commercialisation, c'est un métier qui existe depuis longtemps. Aujourd'hui, il y a...

  • Speaker #0

    Pour m'aider à ce quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, effectivement. Donc la proposition d'Iaaki, justement, c'est de parler à tous les promoteurs. Alors, ça va être des ordres qui sont différents, parce que depuis le temps, certains grands promoteurs se sont structurés pour avoir leur propre direction commerciale, pour avoir leur propre commercial, leur propre équipe de marketing. Et donc, en fait, ce sont des process qui sont complètement intégrés dans leur manière de fonctionner. Là, Iaaki peut aider en arrivant en ce qu'on appelle le canal de vente indirect. C'est-à-dire que nous, ils nous donnent accès à leur stock, nous, on va communiquer sur ce projet-là. et on va pouvoir leur ramener des clients directement en parallèle de leur force commerciale. Donc c'est comme un petit moteur supplémentaire que vous ajoutez pour accélérer votre ligne de vente. Donc voilà, si lui fait 100 visites par semaine avec Iaki, tu feras 120 visites ou 130. Et donc ce sont autant de leads que tu peux convertir avec un paiement au succès. Et puis pour les petits et moyens promoteurs qu'on appelle, donc là c'est...

  • Speaker #0

    Vous les jugez ? Est-ce que vous êtes un filtre aussi de... de sérieux des promoteurs.

  • Speaker #1

    Alors effectivement on va choisir...

  • Speaker #0

    Si il y a des appels au niveau de la FNBI, ben voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais est-ce que, voilà, vous j'imagine que vous voyez, bah tiens ça c'est quand même assez clean, nickel, on peut proposer ça.

  • Speaker #1

    Effectivement il y a tout un process de duty lorsqu'on rentre un promoteur, un programme, parce que finalement lorsqu'on va proposer ces programmes à nos clients, il faut qu'on soit assez sûr, en tout cas qu'on ait fait le maximum. de diligence possible pour s'assurer que ce projet va aboutir, se renseigner sur qui est le promoteur, est-ce qu'il a déjà fait des projets en amont, quelles sont ses réalisations, est-ce qu'il n'y a pas eu de malfaçons. Et donc ça, ça nous permet de décider si on travaille ou pas avec ce type de promoteur et pour commencer avec eux.

  • Speaker #0

    Dernière question, après je vais te poser une question aussi sur les... parce qu'on a abordé les moyens standing, etc. parce que c'est une question de répondre à la demande qu'il y a sur le marché et... Si on observe le marché de l'immobilier depuis 30-40 ans, il y a eu une période où on avait besoin de logements, donc on a finalement laissé les promoteurs absolument construire ce qu'ils voulaient. On a des segments sur lesquels il y a trop d'offres. C'est cette espèce de moyen haut standing en fonction de comment on va le... On va le... On l'appelle... Comment on fait aujourd'hui pour justement déterminer le type de logement qu'il y a ? Parce qu'il y a beaucoup d'offres sur un certain segment et peu. Alors on peut parler de l'économique, on peut parler du très haut standing, mais il y a aussi la rentabilité, la marge encore une fois des promoteurs qui sont moins intéressés à faire de l'économique, mais beaucoup plus sur du haut standing. Comment on peut, dans l'équation dans laquelle vous êtes, d'être en amont et en aval, jouer cela dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, sur le positionnement d'un programme dans une région donnée, donc déjà l'environnement immédiat, Il joue un rôle clé parce que si à côté du projet il n'y a que du social, c'est possible de créer une destination en mindstanding, mais il faut créer la destination. C'est-à-dire qu'il faut aménager, il faut créer la destination, il faut vraiment qu'il y ait quelque chose de différenciant pour faire venir les gens dans cet endroit-là et pour justifier d'un prix de vente plus élevé.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu des essais, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    C'est un exercice qui est difficile parce que...

  • Speaker #0

    La mixité forcée.

  • Speaker #1

    Le lotisseur, en fait, parce que ça part du lotissement. Le lotisseur a une responsabilité dans le développement de ce lotissement. Il n'a pas juste à découper son lotissement en parcelles et les vendre. Je pense qu'il a aussi un rôle d'être une locomotive pour ce lotissement si on veut que ce lotissement prenne. On voit de plus en plus de lotisseurs qui ont compris ça et qui prennent une tranche du lotissement pour le développer eux-mêmes, pour s'assurer qu'il y ait une qualité de construction. pour que les promoteurs auxquels il vend derrière, ce soit des promoteurs de qualité, pour s'assurer qu'il y ait une homogénéité sur l'aspect. Donc, c'est beaucoup de contraintes, c'est difficile, c'est possible, mais il faut ce travail-là, parce que sinon on se retrouve avec des...

  • Speaker #0

    Le besoin, il est où là maintenant ? Alors, on est tous en route vers 2030, il y a une frénésie sur le marché de l'immobilier, beaucoup de gens qui ont de l'argent veulent acheter pour que ça soit profitable, donc il y a eu tout un... C'est un rush sur la construction de studio qui a fait d'ailleurs l'effet d'une loi pour limiter. Ce qui est génial. Avant, ça n'allait pas aussi vite en termes de réactivité législative, enfin de réactivité réglementaire vis-à-vis d'un phénomène. Mais là, on a eu ce phénomène d'avoir énormément de studios qui étaient soit pour l'Airbnb, soit location longue courte durée et moyenne durée. Donc c'est quoi le besoin aujourd'hui ? Si on prend une ville comme Casablanca, et peut-être opposée à d'autres villes, parce que Casablanca c'est très spécifique, on est sur des besoins qui sont très divers ?

  • Speaker #2

    Moi je pense que les besoins diffèrent par rapport au quartier. Un quartier comme Darbouéza, ou un quartier Bouskoura, ou un centre-ville, ils sont complètement différents. A Dalboisan on peut se trouver des typologies d'appartements un peu plus grands, typologies de 2 chambres, 3 chambres, jusqu'à 4 chambres, entre 90 m² et jusqu'à 150 m². Alors que si on est en plein cœur de Kaza, on va plus avoir des appartements plus petits,

  • Speaker #0

    dans les

  • Speaker #2

    60 m², 65 m², ou des studios de 30-40 m².

  • Speaker #0

    Mais qui ne sont pas pour les mêmes utilisations.

  • Speaker #2

    Après ça dépend aussi du coût, parce qu'au final le prix d'un m² à Dalboisan n'est pas le même qu'à Dabouskoura, ou à Inseberg, ou à Racine.

  • Speaker #1

    Notre lecture, c'est qu'il y a une forte demande d'investisseurs. Il y a une forte demande d'investisseurs.

  • Speaker #0

    On cherche vraiment à faire la différence entre les gens qui veulent investir et les gens qui veulent habiter. Les investisseurs en immobilier, c'est une poignée de la population. Et tout le reste, ce sont des gens qui vont acheter quoi ? C'est quasiment bien. Deux biens dans leur vie au mieux. Et souvent, on ne pense qu'aux investisseurs en investissement.

  • Speaker #1

    Donc, cette partie investissement, les studios centraux. Princesse, Racine, Gauthier, Fern Breton, CFC...

  • Speaker #0

    Ça c'est Casa. Ça c'est Casa. Il y a même le phénomène Rabat, Marrakech...

  • Speaker #1

    Rabat, je pense qu'en termes d'offres de studios, c'est assez limité. Mais à Marrakech, par exemple, effectivement, ça s'accarte.

  • Speaker #0

    Ça s'explique.

  • Speaker #1

    À Tanger, ça s'accarte parce que ce sont des villes touristiques. Et puis pour revenir sur la partie résidence principale, aujourd'hui, il y a aussi un changement d'usage. Donc soit on veut des très grands appartements, 170-200 m², donc là, ça va être des anciens appartements rénovés en centre-ville. Aujourd'hui, c'est un changement d'usage pour aller dans des résidences fermées, sécurisées, avec des espaces, des salles de sport, des rooftops aménagés. Et finalement, avoir un cadre de vie qui est beaucoup plus agréable. Donc il y a cette demande-là qui fait qu'on se reporte vers Bouskoura, qu'on se reporte dans la région des domaines. Donc c'est la route d'Azmour qui va vers Darbouezan. Darbouezan, où on a des surfaces un peu plus grandes, avec un milieu un peu plus marissime, un peu plus chill.

  • Speaker #2

    On le voit dans l'évolution des tailles des appartements. Les vieux immeubles casablanquais, on a souvent un appartement par étage, où c'est des appartements de 200 m², voire 400 m², avec des frais de longue hauteur, etc. Et plus on avance dans le temps, plus on commence à aller dans des petits appartements. Au début, on faisait des studios, ce qu'on appelle une chambre, un salon, ce qui n'est pas le cas par exemple en France. Et aujourd'hui, on fait même des studios avec un seul espace, 100 chambres séparées de savons. Donc ça va défunter,

  • Speaker #0

    ça s'associe. C'est la contradiction du développement, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Après, ce qu'a dit Saïm, ce qui est vrai, c'est qu'il y a de plus en plus aussi de promoteurs qui se soucient un peu des futurs acquéreurs dans le sens où ils veulent des équipements de proximité, ils veulent des roues-tapes aménagées, ils veulent des piscines, ils veulent des salles de sport, de la consergerie ou même une laverie. Donc il y a ces tubes de promoteurs qui se développent de plus en plus, qui cherchent à avoir une sorte de marque ou de concept pour la développer et ne pas faire seulement un seul immeuble. finir cet immeuble, supprimer la société, créer un deuxième évaluement, évaluer le marque, faire un premier, un deuxième, un troisième, et que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #0

    Alors, pour finir, il y a qui, c'est combien de personnes ? Tu nous as dit en termes de conseils, parce qu'il y a la technologie, mais il y a aussi du monde derrière.

  • Speaker #1

    Oui, donc il y a qui, en interne, on est pas loin d'une centaine de personnes, en interne. Donc la start-up, ça grandit vite, avec les ventes. Mais parce qu'on a plusieurs verticales. Il y a l'immobilier neuf, il y a l'immobilier ancien, il y a l'expertise immobilière, l'évaluation, il y a les crédits aussi. Yaki, c'est une plateforme qui permet de fluidifier tout le parcours de transaction de l'expertise pour récidiver mon bien à le soumettre au parcours d'achat, à l'essayation du crédit ou à l'accompagnement. Vraiment, c'est un one-stop shop.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu parler de professionnel. On n'est que sur du résidentiel ou aussi sur l'immobilier professionnel ?

  • Speaker #1

    Alors nous on fait tout type d'immobilier, tout type de nourrissier. Donc on a une centaine de personnes internes et on a un réseau aujourd'hui de 400 conseillers indépendants qui sont exclusifs à Yaki. Donc ce sont des conseillers, c'est le plus gros réseau marocain. C'est un modèle qui existe partout dans le monde. Et donc c'est un réseau, quand on rentre dans le réseau Yaki, on a accès directement à 400 confrères avec lesquels on peut travailler de manière sécurisée. Donc ça, ça rejoint un petit peu tous les soucis qu'on peut avoir dans le monde. des samsaras et de l'agence traditionnelle parce que c'est un monde où on n'est pas en confiance alors que quand on rentre chez IAQI, il y a un cadre de confiance.

  • Speaker #0

    Là c'est traçable, il n'y a pas de blague, il n'y a pas de truc, c'est important de le lire.

  • Speaker #1

    Les conseillers discutent entre eux, se donnent les bonnes astuces, transactent les uns avec les autres, ce n'est pas chacun ses mandats. Et donc ça c'est hyper important et donc, notre rôle sur la partie 9, c'est de proposer à tous ces conseillers toute offre disponible sur le 9. pour qu'ils puissent le proposer à leurs clients et leur dire, voilà, tu as cet appartement dans l'ancien, mais tu as aussi cet appartement dans le neuf. Et donc, de cette manière, pas avec un marketing direct, on arrive à générer du flux sur les bureaux de vente de nos clients promoteurs.

  • Speaker #0

    Ok, merci d'avoir été avec nous, de nous avoir présenté IACI. Peut-être qu'on se reverra très prochainement pour voir où en est cette petite startup. Entre les 100 personnes qui sont en back-office et les 400 personnes qui travaillent, ce n'est plus une startup encore une fois. Et ravi encore une fois de voir qu'un tel secteur qui a besoin de clarté, de rationalité, arrive avec des plateformes comme celle-ci sur le marché. Merci d'avoir été avec nous, n'oubliez pas. que vous pouvez retrouver dès demain cette émission en podcast audio sur toutes les plateformes. Et nous, on se retrouve très vite pour un autre Parole d'expert business et d'autres Parole d'expert actu. Bye bye.

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Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver dans parole d'experts parole d'experts spécial business la variante où on vous permet de découvrir des entreprises qui font l'actu du secteur qu'elle représente qui innovent dans leur secteur Et aujourd'hui, on va parler d'un secteur qui m'est cher, c'est l'immobilier. Et on rencontre Yaki. On vous la présente tout de suite. Et oui, on découvre Yaki pour vous et pour vous la présenter, je vous propose d'accueillir Salim Bouzeber qui est directeur de l'immobilier neuf, pas dans tout le Maroc au niveau de Yaki.

  • Speaker #1

    Exactement, au niveau de Yaki, merci de me recevoir, ça va très vite.

  • Speaker #0

    Super, et René Balada qui est architecte. Bonjour, ça va ? Ça va super. Donc on va parler d'un sujet qui est non seulement très important, l'immobilier ça façonne, ça conditionne notre vie ici au Maroc. Alors ne vous inquiétez pas, je ne vais pas aller sur un débat qui porte sur le... le prix de l'IMO, la qualité des constructions, les malfaçons, etc. On va essayer de voir comment, aujourd'hui, dans un Maroc qui avance, qui bouge, qui change, se modernise dans la manière de commercialiser pour les promoteurs. Et on va voir qu'il y a bien sûr différents types de promoteurs, et de passer par des plateformes qui utilisent l'intelligence artificielle, j'imagine, et qui mettent en avant un certain nombre de technologies pour faciliter la prise de décision pour les acheteurs. et également adapter les stratégies commerciales pour les promoteurs. J'ai bien résumé un petit peu ? Oui, c'est... C'est bon, on arrête l'émission ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #0

    Alors, Salim, juste très rapidement, directeur de l'immobilier neuf au sein de Yaki, ça veut dire que tu t'occupes de quoi ?

  • Speaker #1

    Je m'occupe de la mise en avant de programmes immobiliers des promoteurs sur la plateforme Yaki. Donc, mon rôle, c'est de rapporter un maximum d'offres sur la plateforme. Cette offre, elle mettra à disposition un maximum de visiteurs qui viennent... On a plus de 5 millions de visiteurs sur Yaki. pour qu'il puisse... Donc consulter ces programmes là et donc ces programmes là sont commercialisés via notre réseau de conseillers exclusifs. Ils sont plus de 400 chez nous aujourd'hui et donc ce qui permet aux promoteurs d'avoir une bonne visibilité et d'avoir plus de visites pour commercialiser son programme.

  • Speaker #0

    Alors Réli, toi tu es architecte ?

  • Speaker #2

    Moi je suis architecte donc en fait j'aimerais tout d'abord commencer par dire que le contexte d'aujourd'hui, trouver un foncier c'est de plus en plus compliqué.

  • Speaker #0

    Ça aurait toujours été. On a toujours eu des promoteurs qui pleuraient, qui avaient la larme à l'œil, qui nous disaient que le marché n'était pas bon, que le foncier allait coûter super cher, qu'on avait du mal. Non mais c'est vrai, mais c'est pas faux.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, le foncier est de plus en plus rare. Et avant d'acquérir un foncier, on passe par une longue phase d'études de faisabilité qui peut prendre une semaine, des mois, voire des années avant de trouver le bon terrain. Donc le process, il est vraiment compliqué avant d'acquérir le bon foncier. Et à partir de là, nous en tant qu'architectes, on essaie d'être accompagnés par les commercialisateurs parce qu'au final... on est le premier maillon de la chaîne et le commercialisateur est le dernier maillon de la chaîne. Donc ce pont nous permet un peu de comprendre le marché, de comprendre les retours des acquéreurs et surtout de faire une étude de marché la plus précise possible pour pouvoir donner un produit qui est le plus en adéquation avec le marché.

  • Speaker #0

    Alors le but justement, que je comprenne bien, puisqu'il y a deux volets au niveau d'y acquis, il y a la commercialisation bien sûr parce que ça met en contact les produits qu'offrent les promoteurs. D'accord. produits appartements, villas, maisons, tout ce que vous voulez aux consommateurs mais en même temps en amont ça permet vous d'orienter avant que des promoteurs designent un projet de savoir,

  • Speaker #1

    alors de plus vendre ce qui est produit mais de produire pour vendre en fait c'est l'approche la plus logique en fait parce que historiquement ce que faisaient des promoteurs c'est plutôt une approche chronologique, c'est à dire que je trouve un foncier je demande à l'architecte de sortir un maximum de mètres carrés optimiser mes surfaces ... faire mes autorisations d'administration.

  • Speaker #0

    Je mets une place en vous disant que c'est du haut standing.

  • Speaker #1

    Donc on arrive, on met du haut standing. On arrive en fin de commercialisation, en fin de travaux, et on va donner un produit, vend-le. Et en fait, le commercialisateur, ce n'est pas un magicien. Donc si le produit n'est pas bon, si il n'est pas adapté à la demande, en fait, tu as beau être un très bon commercialisateur, tu ne vas pas réussir à écouler le stock. Donc d'où l'approche d'être intégré dans les discussions très en amont, au niveau de la conception. pour venir dire voilà mon foncier, avoir un commercialisateur qui est en contact tous les jours avec des utilisateurs, on sait si dans cette Ausha on cherche des trois chambres compactes, des deux chambres compactes, si c'est des studios qui sont demandés, les prix qui sont pratiqués, les volumes, est-ce que c'est des appartements des deux chambres à 1,5 millions qu'il faut sortir, des appartements des deux chambres à 2. Et donc en fait, le commercialisateur, vu qu'il est en contact au quotidien des acheteurs, peut faire un feedback très pertinent. Alors, Architech dès le départ, ça passe par des données de transaction auxquelles on a accès, ça passe par une étude de marché, parce qu'on va faire un petit peu le tour du secteur.

  • Speaker #0

    Stop, données de transaction auxquelles vous avez accès.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Yaki est partenaire du CNON, le Conseil National de l'Ordre des Notaires Maroc. Donc aujourd'hui, l'ensemble des données de transaction au Maroc sont digérées par Yaki pour en sortir des modèles d'évaluation. pour évaluer des biens guillemets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Ça a toujours été ce problème, et même pour la Direction générale des impôts, parce qu'on le suit, il y a eu un référentiel. Après, un référentiel qui n'était pas opposable à l'illustration. Après, ça devient vraiment un référentiel parce qu'on y porte référence. Et là, l'idée, c'est de... On ne sait pas comment juger le prix d'un logement entre... On peut avoir deux appartements qui sont absolument de la même superficie, qui ne sont pas orientés pareil, qui sont dans des états catastrophiques et qui ont le même prix au niveau du référentiel. Vous avez accès à toutes ces données réelles de transactionnels qui permettent de modéliser.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on a accès à de la donnée brute, anonymisée, c'est très important de souligner. Donc, on ne sait pas qui soit le propriétaire, mais on sait à quel prix c'est vendu l'appartement, quelle est sa surface, quelle est l'intention d'information qui nous permet dans nos modèles. Donc, ça fait plus de deux ans de recherche et développement qui a été avancé par Yaki pour avoir un modèle qui soit le plus fiable et le plus juste possible, qui enlève toute interprétation et toute... tout billet humain pour l'estimation d'un bien qui est vraiment très pragmatique et sur un modèle scientifique. Donc ça, ça permet du coup...

  • Speaker #2

    Ça nous aide, nous, en tant qu'architectes. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un promoteur, on s'écoute, ça c'est intéressant de savoir. Ok, avec toutes ces données-là, vous avez une base décisionnelle qui est quand même assez intéressante, qu'elle soit mue par, j'imagine, des moteurs d'intelligence artificielle, du data mining et puis des décisions humaines. Est-ce que les... C'est aussi simple de dire, tiens, à cet endroit, en fonction des différentes données que vous avez, il faut faire du moyen standing, à tel prix, etc. Il y a beaucoup de données qui rentrent en haut.

  • Speaker #2

    On ne peut jamais se rassembler. Je pense qu'on essaie au maximum de se rapprocher de la réalité. Et au final, là où c'est intéressant entre l'architecte et le commercialisateur, c'est que l'architecte, il n'est pas sur le marché, il n'est pas en train de vendre les biens. Donc il est un peu dans son agence, il dessine ses plans, etc. Il est en contact avec le promoteur. Ici, on inclut dans la boucle le commercialisateur dès le début. ça nous aide à être beaucoup plus proche de la réalité, à nous dire, on sait comment ça se passe dans la zone, on sait quelles sont les appartements qui sont vendus, ceux qui ne sont pas vendus, pourquoi ils ne se sont pas vendus, et d'analyser tout ça et de se rapprocher au maximum de la bonne réponse.

  • Speaker #1

    Parce que la donnée brute, c'est un axe. Bien sûr, il faut plusieurs axes pour construire une décision. Donc l'axe donné, ça permet de poser le socle. Ensuite, aujourd'hui, nous, on génère plus de 3000 projets d'achat dans le neuf. Donc avec des clients qu'on qualifie, ce n'est pas des clics sur des annonces, ce sont des gens à qui on parle, on discute, on arrive à segmenter leurs demandes, donc on sait ce que les gens recherchent. Donc aussi on a des visites, des centaines de visites par mois. Donc on a ce contact qui vient ajuster ces données brutes. Et puis quand on va se focaliser sur un projet en particulier, là on va faire une étude de marché qui est vraiment précise, on va avoir tous les concurrents de la zone pour pouvoir jauger et aider l'architecte à lui donner un maximum d'informations. Voilà notre résultat. Nous, on est à l'aise pour commercialiser ce type de produit. À toi de jouer.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui est super importante, c'est quel intérêt a un promoteur de passer par une plateforme comme Inaki pour la commercialisation ? On l'a dit encore une fois, il peut y avoir des sens à ça. Les promoteurs font très attention à leur marge. Donc, passer par une plateforme pour vendre, qu'est-ce que ça lui apporte finalement ?

  • Speaker #1

    En fait, en réalité, le promoteur, il a... Il a un rôle qui est très compliqué. Il doit faire de la prospection foncière, il doit travailler avec les archives pour les concepts, il doit faire toute une phase d'administration, d'autorisation administrative, il doit...

  • Speaker #0

    J'ai aussi des... Il doit s'occuper un peu de ça, avec la responsabilité. Ouais, dans son lecteur, il peut en... On en fera une autre émission là-dessus.

  • Speaker #1

    Il doit suivre les ententes glosaires, il doit choisir ses matériaux pour les finitions, et ensuite, il doit s'occuper de la commercialisation. Et la commercialisation, c'est un autre gros morceau, parce qu'il y a la stratégie marketing, il y a la stratégie de marketing digital. Le branding, il y a recruter des commerciaux, les gérer, les manager, gérer les visites, négocier avec des clients, s'occuper de l'administration des ventes, après une vente, les encaissements, le notaire, est-ce qu'il a bien payé, etc. Et donc c'est vraiment un process qui est super long. Aujourd'hui, le promoteur, il a un métier, c'est de construire un bon produit adapté à la demande. Et puis sur la phase commercialisation, il faut laisser ça à des professionnels qui ne font que ça. Il y a des éléments hyper importants parce que des professionnels, quand on s'amuse à faire, comment on dit en arabe, et quand on s'amuse à faire beaucoup de tâches différentes, ça arrive de se tromper, surtout quand on les fait pour la première fois. Donc moi j'ai vu des promoteurs qui sont arrivés avec des pricing qui n'étaient pas très cohérents, c'est-à-dire qu'ils savent que dans la zone c'est 22 000 du mètre. Donc c'est 22 000 fois la surface et je multiplie ça par... Et donc je vais avoir un apport pris par étage. Sauf que le pricing, c'est un élément important parce que tous les appartements ne se valent pas. Donc ce ne sont pas les mêmes orientations, ce ne sont pas les mêmes étages, ce ne sont pas les mêmes... Donc ce qui fait qu'il y a des opportunités d'arbitrage qui peuvent arriver au niveau de l'acheteur. Ils disent, ça c'est une meilleure affaire que celui-là. Donc l'idée c'est d'avoir des prix qui sont complètement homogènes pour que l'apportement qui soit moins cher, ça soit logique qu'il soit moins cher.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est la... On discutait avant qu'on commence à enregistrer l'émission. Et puis, on a beaucoup parlé dans cette émission avec la direction des impôts. Mais c'est vrai que ça, ça s'oppose quand même à une conception fiscale du prix au mètre carré qui est assez rigide. Parce que tu dis dans un même immeuble, un appartement ne peut pas avoir le même prix au mètre carré que celui qui est ensoleillé, celui qui est au premier étage, l'autre qui est orienté, vu vers la cour et l'autre vu sur mer, j'en sais rien. ce qui est le béabat de l'immobilier finalement. Donc c'est quoi ? Comment on se débrouille avec ça, justement pour le conseil sur le pricing ? Parce que ça doit jouer juste sur une petite marge.

  • Speaker #1

    En fait, à la fin de l'histoire, on part sur un prix du mètre carré qui est pivot, c'est-à-dire moyen, consolidé, tout projet. Mon projet m'a ramené X millions de dirhams sur X milliers de mètres carrés. Donc j'ai un prix moyen de 22 000 humaires.

  • Speaker #0

    On aura dans la moyenne quoi.

  • Speaker #1

    Il faut le noyer parce que moi mon projet il est cohérent par rapport à son environnement. Donc c'est juste que j'ai distribué la valeur de manière intelligente pour que mon projet se vende. Et ça c'est hyper important si on veut s'assurer une conversation efficace.

  • Speaker #0

    Mais après même les acheteurs malheureusement ils n'ont pas cette notion de projet global. Ils ont leur petit appartement et ils se disent tout de suite. Nous les marocains c'est quand on achète un appartement, c'est quand on achète une voiture. On se dit à combien je vais le vendre. Mais on n'a pas. ils le vendent, on va dire à combien je vais pouvoir le revendre et combien je vais payer d'impôt dessus.

  • Speaker #2

    Je pense que la première chose qu'ils font, c'est qu'ils arrivent avec le commercial, ils voient le nombre de mètres carrés, ils voient s'il y a un parking, un box ou pas, ils édifient le titre, ils voient le nombre de mètres carrés, ils divisent, et voilà, s'il y a quelqu'un qui a vendu à côté, etc., ils peuvent lui parler, ils disent, mais l'autre, tu lui as vendu à 21 000, moi, tu me dis 22 000, pourquoi, etc.

  • Speaker #1

    Donc tu dois pouvoir juste justifier, c'est héritier, donc voilà, l'orientation, tu es est, l'autre, il est ouest ou sud, Donc on explique de manière rationnelle et puis ça passe. Ensuite, un autre enjeu, c'est la partie marketing et communication. Ça aussi, c'est un métier. Communiquer régulièrement sur les éléments...

  • Speaker #0

    Et ça coûte de l'argent.

  • Speaker #1

    Et ça coûte de l'argent. Et sur les temps forts du projet, le nouveau projet, le gros oeuvre est terminé, il y a un témoin, livraison qui approche, appartement livré. Et donc, il faut animer tout au long de la vie du programme.

  • Speaker #0

    Et dernier point, finalement, c'est aussi le process de vente. Exactement. C'est là abordé tout à l'heure, mais... Ça va de la présentation du projet jusqu'à aller, ok, j'imagine peut-être un compromis de vente, et puis arriver après chez le notaire avec la transaction en réel, actée et enregistrée ou pas ? En fait,

  • Speaker #1

    le process de vente, effectivement, c'est un funnel de conversion. Et donc, c'est une vraie usine. Parce que 200 leads qui ont rempli des formulaires grâce au marketing, ils vont y avoir 60% qui sont joignables, ils vont y avoir 60%, 80% qui sont intéressés si le marketing est bien ciblé. Et ensuite, il va y avoir 50% qui vont vouloir programmer un rendez-vous. Sur les rendez-vous programmés, dépendamment du standing, ce qu'on voit, on a un taux de nos présences qui est important. Sur du haut standing, les gens viennent. Donc, on est à 80% de taux de présence, on va dire. Et puis ensuite, il faut l'intérêt. Et donc là, il faut suivre étape par étape, de manière très data-driven, les taux de conversion pour savoir si mon projet avance bien ou pas. Et donc ça aussi, c'est une expertise parce que c'est de la moulinette. Il faut relancer les gens. Peut-être que si ce client n'était pas prêt à ce moment-là, il faut le relancer trois mois plus tard. Et donc ça, c'est toute une intelligence et des process que le promoteur ne peut malheureusement pas mettre en place lorsqu'il est une très petite équipe ou qu'il est à son compte, parce qu'il s'occupe de tout un tas de choses. Et donc ça, on s'occupe de lui parce que nous, c'est notre focus principal.

  • Speaker #0

    Avec quel type de promoteur vous travaillez ? Parce que quand j'entends ça, OK, c'est top. Il y a différents types de promoteurs. Il y a des grands promoteurs qui ont pignon sur rue, qui sont RSE, qui ont des méthodes de construction, etc. Il y a des promoteurs intermédiaires, circonstanciels ou... opportunistes et puis là, voilà. Et puis, il y en a d'autres qui sont un peu moins sérieux. Vous travaillez avec quel genre de promoteurs et quel genre de promoteurs sont intéressés pour passer par des commercialisateurs ? Parce qu'on sait que les promoteurs, leur marge, ils n'aiment pas qu'on y touche. Donc, comment vous les approchez ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a beaucoup d'éducation à faire au niveau des promoteurs, mais le métier de la commercialisation, c'est un métier qui existe depuis longtemps. Aujourd'hui, il y a...

  • Speaker #0

    Pour m'aider à ce quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, effectivement. Donc la proposition d'Iaaki, justement, c'est de parler à tous les promoteurs. Alors, ça va être des ordres qui sont différents, parce que depuis le temps, certains grands promoteurs se sont structurés pour avoir leur propre direction commerciale, pour avoir leur propre commercial, leur propre équipe de marketing. Et donc, en fait, ce sont des process qui sont complètement intégrés dans leur manière de fonctionner. Là, Iaaki peut aider en arrivant en ce qu'on appelle le canal de vente indirect. C'est-à-dire que nous, ils nous donnent accès à leur stock, nous, on va communiquer sur ce projet-là. et on va pouvoir leur ramener des clients directement en parallèle de leur force commerciale. Donc c'est comme un petit moteur supplémentaire que vous ajoutez pour accélérer votre ligne de vente. Donc voilà, si lui fait 100 visites par semaine avec Iaki, tu feras 120 visites ou 130. Et donc ce sont autant de leads que tu peux convertir avec un paiement au succès. Et puis pour les petits et moyens promoteurs qu'on appelle, donc là c'est...

  • Speaker #0

    Vous les jugez ? Est-ce que vous êtes un filtre aussi de... de sérieux des promoteurs.

  • Speaker #1

    Alors effectivement on va choisir...

  • Speaker #0

    Si il y a des appels au niveau de la FNBI, ben voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais est-ce que, voilà, vous j'imagine que vous voyez, bah tiens ça c'est quand même assez clean, nickel, on peut proposer ça.

  • Speaker #1

    Effectivement il y a tout un process de duty lorsqu'on rentre un promoteur, un programme, parce que finalement lorsqu'on va proposer ces programmes à nos clients, il faut qu'on soit assez sûr, en tout cas qu'on ait fait le maximum. de diligence possible pour s'assurer que ce projet va aboutir, se renseigner sur qui est le promoteur, est-ce qu'il a déjà fait des projets en amont, quelles sont ses réalisations, est-ce qu'il n'y a pas eu de malfaçons. Et donc ça, ça nous permet de décider si on travaille ou pas avec ce type de promoteur et pour commencer avec eux.

  • Speaker #0

    Dernière question, après je vais te poser une question aussi sur les... parce qu'on a abordé les moyens standing, etc. parce que c'est une question de répondre à la demande qu'il y a sur le marché et... Si on observe le marché de l'immobilier depuis 30-40 ans, il y a eu une période où on avait besoin de logements, donc on a finalement laissé les promoteurs absolument construire ce qu'ils voulaient. On a des segments sur lesquels il y a trop d'offres. C'est cette espèce de moyen haut standing en fonction de comment on va le... On va le... On l'appelle... Comment on fait aujourd'hui pour justement déterminer le type de logement qu'il y a ? Parce qu'il y a beaucoup d'offres sur un certain segment et peu. Alors on peut parler de l'économique, on peut parler du très haut standing, mais il y a aussi la rentabilité, la marge encore une fois des promoteurs qui sont moins intéressés à faire de l'économique, mais beaucoup plus sur du haut standing. Comment on peut, dans l'équation dans laquelle vous êtes, d'être en amont et en aval, jouer cela dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, sur le positionnement d'un programme dans une région donnée, donc déjà l'environnement immédiat, Il joue un rôle clé parce que si à côté du projet il n'y a que du social, c'est possible de créer une destination en mindstanding, mais il faut créer la destination. C'est-à-dire qu'il faut aménager, il faut créer la destination, il faut vraiment qu'il y ait quelque chose de différenciant pour faire venir les gens dans cet endroit-là et pour justifier d'un prix de vente plus élevé.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu des essais, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    C'est un exercice qui est difficile parce que...

  • Speaker #0

    La mixité forcée.

  • Speaker #1

    Le lotisseur, en fait, parce que ça part du lotissement. Le lotisseur a une responsabilité dans le développement de ce lotissement. Il n'a pas juste à découper son lotissement en parcelles et les vendre. Je pense qu'il a aussi un rôle d'être une locomotive pour ce lotissement si on veut que ce lotissement prenne. On voit de plus en plus de lotisseurs qui ont compris ça et qui prennent une tranche du lotissement pour le développer eux-mêmes, pour s'assurer qu'il y ait une qualité de construction. pour que les promoteurs auxquels il vend derrière, ce soit des promoteurs de qualité, pour s'assurer qu'il y ait une homogénéité sur l'aspect. Donc, c'est beaucoup de contraintes, c'est difficile, c'est possible, mais il faut ce travail-là, parce que sinon on se retrouve avec des...

  • Speaker #0

    Le besoin, il est où là maintenant ? Alors, on est tous en route vers 2030, il y a une frénésie sur le marché de l'immobilier, beaucoup de gens qui ont de l'argent veulent acheter pour que ça soit profitable, donc il y a eu tout un... C'est un rush sur la construction de studio qui a fait d'ailleurs l'effet d'une loi pour limiter. Ce qui est génial. Avant, ça n'allait pas aussi vite en termes de réactivité législative, enfin de réactivité réglementaire vis-à-vis d'un phénomène. Mais là, on a eu ce phénomène d'avoir énormément de studios qui étaient soit pour l'Airbnb, soit location longue courte durée et moyenne durée. Donc c'est quoi le besoin aujourd'hui ? Si on prend une ville comme Casablanca, et peut-être opposée à d'autres villes, parce que Casablanca c'est très spécifique, on est sur des besoins qui sont très divers ?

  • Speaker #2

    Moi je pense que les besoins diffèrent par rapport au quartier. Un quartier comme Darbouéza, ou un quartier Bouskoura, ou un centre-ville, ils sont complètement différents. A Dalboisan on peut se trouver des typologies d'appartements un peu plus grands, typologies de 2 chambres, 3 chambres, jusqu'à 4 chambres, entre 90 m² et jusqu'à 150 m². Alors que si on est en plein cœur de Kaza, on va plus avoir des appartements plus petits,

  • Speaker #0

    dans les

  • Speaker #2

    60 m², 65 m², ou des studios de 30-40 m².

  • Speaker #0

    Mais qui ne sont pas pour les mêmes utilisations.

  • Speaker #2

    Après ça dépend aussi du coût, parce qu'au final le prix d'un m² à Dalboisan n'est pas le même qu'à Dabouskoura, ou à Inseberg, ou à Racine.

  • Speaker #1

    Notre lecture, c'est qu'il y a une forte demande d'investisseurs. Il y a une forte demande d'investisseurs.

  • Speaker #0

    On cherche vraiment à faire la différence entre les gens qui veulent investir et les gens qui veulent habiter. Les investisseurs en immobilier, c'est une poignée de la population. Et tout le reste, ce sont des gens qui vont acheter quoi ? C'est quasiment bien. Deux biens dans leur vie au mieux. Et souvent, on ne pense qu'aux investisseurs en investissement.

  • Speaker #1

    Donc, cette partie investissement, les studios centraux. Princesse, Racine, Gauthier, Fern Breton, CFC...

  • Speaker #0

    Ça c'est Casa. Ça c'est Casa. Il y a même le phénomène Rabat, Marrakech...

  • Speaker #1

    Rabat, je pense qu'en termes d'offres de studios, c'est assez limité. Mais à Marrakech, par exemple, effectivement, ça s'accarte.

  • Speaker #0

    Ça s'explique.

  • Speaker #1

    À Tanger, ça s'accarte parce que ce sont des villes touristiques. Et puis pour revenir sur la partie résidence principale, aujourd'hui, il y a aussi un changement d'usage. Donc soit on veut des très grands appartements, 170-200 m², donc là, ça va être des anciens appartements rénovés en centre-ville. Aujourd'hui, c'est un changement d'usage pour aller dans des résidences fermées, sécurisées, avec des espaces, des salles de sport, des rooftops aménagés. Et finalement, avoir un cadre de vie qui est beaucoup plus agréable. Donc il y a cette demande-là qui fait qu'on se reporte vers Bouskoura, qu'on se reporte dans la région des domaines. Donc c'est la route d'Azmour qui va vers Darbouezan. Darbouezan, où on a des surfaces un peu plus grandes, avec un milieu un peu plus marissime, un peu plus chill.

  • Speaker #2

    On le voit dans l'évolution des tailles des appartements. Les vieux immeubles casablanquais, on a souvent un appartement par étage, où c'est des appartements de 200 m², voire 400 m², avec des frais de longue hauteur, etc. Et plus on avance dans le temps, plus on commence à aller dans des petits appartements. Au début, on faisait des studios, ce qu'on appelle une chambre, un salon, ce qui n'est pas le cas par exemple en France. Et aujourd'hui, on fait même des studios avec un seul espace, 100 chambres séparées de savons. Donc ça va défunter,

  • Speaker #0

    ça s'associe. C'est la contradiction du développement, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Après, ce qu'a dit Saïm, ce qui est vrai, c'est qu'il y a de plus en plus aussi de promoteurs qui se soucient un peu des futurs acquéreurs dans le sens où ils veulent des équipements de proximité, ils veulent des roues-tapes aménagées, ils veulent des piscines, ils veulent des salles de sport, de la consergerie ou même une laverie. Donc il y a ces tubes de promoteurs qui se développent de plus en plus, qui cherchent à avoir une sorte de marque ou de concept pour la développer et ne pas faire seulement un seul immeuble. finir cet immeuble, supprimer la société, créer un deuxième évaluement, évaluer le marque, faire un premier, un deuxième, un troisième, et que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #0

    Alors, pour finir, il y a qui, c'est combien de personnes ? Tu nous as dit en termes de conseils, parce qu'il y a la technologie, mais il y a aussi du monde derrière.

  • Speaker #1

    Oui, donc il y a qui, en interne, on est pas loin d'une centaine de personnes, en interne. Donc la start-up, ça grandit vite, avec les ventes. Mais parce qu'on a plusieurs verticales. Il y a l'immobilier neuf, il y a l'immobilier ancien, il y a l'expertise immobilière, l'évaluation, il y a les crédits aussi. Yaki, c'est une plateforme qui permet de fluidifier tout le parcours de transaction de l'expertise pour récidiver mon bien à le soumettre au parcours d'achat, à l'essayation du crédit ou à l'accompagnement. Vraiment, c'est un one-stop shop.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu parler de professionnel. On n'est que sur du résidentiel ou aussi sur l'immobilier professionnel ?

  • Speaker #1

    Alors nous on fait tout type d'immobilier, tout type de nourrissier. Donc on a une centaine de personnes internes et on a un réseau aujourd'hui de 400 conseillers indépendants qui sont exclusifs à Yaki. Donc ce sont des conseillers, c'est le plus gros réseau marocain. C'est un modèle qui existe partout dans le monde. Et donc c'est un réseau, quand on rentre dans le réseau Yaki, on a accès directement à 400 confrères avec lesquels on peut travailler de manière sécurisée. Donc ça, ça rejoint un petit peu tous les soucis qu'on peut avoir dans le monde. des samsaras et de l'agence traditionnelle parce que c'est un monde où on n'est pas en confiance alors que quand on rentre chez IAQI, il y a un cadre de confiance.

  • Speaker #0

    Là c'est traçable, il n'y a pas de blague, il n'y a pas de truc, c'est important de le lire.

  • Speaker #1

    Les conseillers discutent entre eux, se donnent les bonnes astuces, transactent les uns avec les autres, ce n'est pas chacun ses mandats. Et donc ça c'est hyper important et donc, notre rôle sur la partie 9, c'est de proposer à tous ces conseillers toute offre disponible sur le 9. pour qu'ils puissent le proposer à leurs clients et leur dire, voilà, tu as cet appartement dans l'ancien, mais tu as aussi cet appartement dans le neuf. Et donc, de cette manière, pas avec un marketing direct, on arrive à générer du flux sur les bureaux de vente de nos clients promoteurs.

  • Speaker #0

    Ok, merci d'avoir été avec nous, de nous avoir présenté IACI. Peut-être qu'on se reverra très prochainement pour voir où en est cette petite startup. Entre les 100 personnes qui sont en back-office et les 400 personnes qui travaillent, ce n'est plus une startup encore une fois. Et ravi encore une fois de voir qu'un tel secteur qui a besoin de clarté, de rationalité, arrive avec des plateformes comme celle-ci sur le marché. Merci d'avoir été avec nous, n'oubliez pas. que vous pouvez retrouver dès demain cette émission en podcast audio sur toutes les plateformes. Et nous, on se retrouve très vite pour un autre Parole d'expert business et d'autres Parole d'expert actu. Bye bye.

Transcription

  • Speaker #0

    bonjour à toutes et à tous et ravi de vous retrouver dans parole d'experts parole d'experts spécial business la variante où on vous permet de découvrir des entreprises qui font l'actu du secteur qu'elle représente qui innovent dans leur secteur Et aujourd'hui, on va parler d'un secteur qui m'est cher, c'est l'immobilier. Et on rencontre Yaki. On vous la présente tout de suite. Et oui, on découvre Yaki pour vous et pour vous la présenter, je vous propose d'accueillir Salim Bouzeber qui est directeur de l'immobilier neuf, pas dans tout le Maroc au niveau de Yaki.

  • Speaker #1

    Exactement, au niveau de Yaki, merci de me recevoir, ça va très vite.

  • Speaker #0

    Super, et René Balada qui est architecte. Bonjour, ça va ? Ça va super. Donc on va parler d'un sujet qui est non seulement très important, l'immobilier ça façonne, ça conditionne notre vie ici au Maroc. Alors ne vous inquiétez pas, je ne vais pas aller sur un débat qui porte sur le... le prix de l'IMO, la qualité des constructions, les malfaçons, etc. On va essayer de voir comment, aujourd'hui, dans un Maroc qui avance, qui bouge, qui change, se modernise dans la manière de commercialiser pour les promoteurs. Et on va voir qu'il y a bien sûr différents types de promoteurs, et de passer par des plateformes qui utilisent l'intelligence artificielle, j'imagine, et qui mettent en avant un certain nombre de technologies pour faciliter la prise de décision pour les acheteurs. et également adapter les stratégies commerciales pour les promoteurs. J'ai bien résumé un petit peu ? Oui, c'est... C'est bon, on arrête l'émission ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est très bien.

  • Speaker #0

    Alors, Salim, juste très rapidement, directeur de l'immobilier neuf au sein de Yaki, ça veut dire que tu t'occupes de quoi ?

  • Speaker #1

    Je m'occupe de la mise en avant de programmes immobiliers des promoteurs sur la plateforme Yaki. Donc, mon rôle, c'est de rapporter un maximum d'offres sur la plateforme. Cette offre, elle mettra à disposition un maximum de visiteurs qui viennent... On a plus de 5 millions de visiteurs sur Yaki. pour qu'il puisse... Donc consulter ces programmes là et donc ces programmes là sont commercialisés via notre réseau de conseillers exclusifs. Ils sont plus de 400 chez nous aujourd'hui et donc ce qui permet aux promoteurs d'avoir une bonne visibilité et d'avoir plus de visites pour commercialiser son programme.

  • Speaker #0

    Alors Réli, toi tu es architecte ?

  • Speaker #2

    Moi je suis architecte donc en fait j'aimerais tout d'abord commencer par dire que le contexte d'aujourd'hui, trouver un foncier c'est de plus en plus compliqué.

  • Speaker #0

    Ça aurait toujours été. On a toujours eu des promoteurs qui pleuraient, qui avaient la larme à l'œil, qui nous disaient que le marché n'était pas bon, que le foncier allait coûter super cher, qu'on avait du mal. Non mais c'est vrai, mais c'est pas faux.

  • Speaker #2

    Aujourd'hui, le foncier est de plus en plus rare. Et avant d'acquérir un foncier, on passe par une longue phase d'études de faisabilité qui peut prendre une semaine, des mois, voire des années avant de trouver le bon terrain. Donc le process, il est vraiment compliqué avant d'acquérir le bon foncier. Et à partir de là, nous en tant qu'architectes, on essaie d'être accompagnés par les commercialisateurs parce qu'au final... on est le premier maillon de la chaîne et le commercialisateur est le dernier maillon de la chaîne. Donc ce pont nous permet un peu de comprendre le marché, de comprendre les retours des acquéreurs et surtout de faire une étude de marché la plus précise possible pour pouvoir donner un produit qui est le plus en adéquation avec le marché.

  • Speaker #0

    Alors le but justement, que je comprenne bien, puisqu'il y a deux volets au niveau d'y acquis, il y a la commercialisation bien sûr parce que ça met en contact les produits qu'offrent les promoteurs. D'accord. produits appartements, villas, maisons, tout ce que vous voulez aux consommateurs mais en même temps en amont ça permet vous d'orienter avant que des promoteurs designent un projet de savoir,

  • Speaker #1

    alors de plus vendre ce qui est produit mais de produire pour vendre en fait c'est l'approche la plus logique en fait parce que historiquement ce que faisaient des promoteurs c'est plutôt une approche chronologique, c'est à dire que je trouve un foncier je demande à l'architecte de sortir un maximum de mètres carrés optimiser mes surfaces ... faire mes autorisations d'administration.

  • Speaker #0

    Je mets une place en vous disant que c'est du haut standing.

  • Speaker #1

    Donc on arrive, on met du haut standing. On arrive en fin de commercialisation, en fin de travaux, et on va donner un produit, vend-le. Et en fait, le commercialisateur, ce n'est pas un magicien. Donc si le produit n'est pas bon, si il n'est pas adapté à la demande, en fait, tu as beau être un très bon commercialisateur, tu ne vas pas réussir à écouler le stock. Donc d'où l'approche d'être intégré dans les discussions très en amont, au niveau de la conception. pour venir dire voilà mon foncier, avoir un commercialisateur qui est en contact tous les jours avec des utilisateurs, on sait si dans cette Ausha on cherche des trois chambres compactes, des deux chambres compactes, si c'est des studios qui sont demandés, les prix qui sont pratiqués, les volumes, est-ce que c'est des appartements des deux chambres à 1,5 millions qu'il faut sortir, des appartements des deux chambres à 2. Et donc en fait, le commercialisateur, vu qu'il est en contact au quotidien des acheteurs, peut faire un feedback très pertinent. Alors, Architech dès le départ, ça passe par des données de transaction auxquelles on a accès, ça passe par une étude de marché, parce qu'on va faire un petit peu le tour du secteur.

  • Speaker #0

    Stop, données de transaction auxquelles vous avez accès.

  • Speaker #1

    Aujourd'hui, Yaki est partenaire du CNON, le Conseil National de l'Ordre des Notaires Maroc. Donc aujourd'hui, l'ensemble des données de transaction au Maroc sont digérées par Yaki pour en sortir des modèles d'évaluation. pour évaluer des biens guillemets aujourd'hui.

  • Speaker #0

    Ça, c'est intéressant. Ça a toujours été ce problème, et même pour la Direction générale des impôts, parce qu'on le suit, il y a eu un référentiel. Après, un référentiel qui n'était pas opposable à l'illustration. Après, ça devient vraiment un référentiel parce qu'on y porte référence. Et là, l'idée, c'est de... On ne sait pas comment juger le prix d'un logement entre... On peut avoir deux appartements qui sont absolument de la même superficie, qui ne sont pas orientés pareil, qui sont dans des états catastrophiques et qui ont le même prix au niveau du référentiel. Vous avez accès à toutes ces données réelles de transactionnels qui permettent de modéliser.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, on a accès à de la donnée brute, anonymisée, c'est très important de souligner. Donc, on ne sait pas qui soit le propriétaire, mais on sait à quel prix c'est vendu l'appartement, quelle est sa surface, quelle est l'intention d'information qui nous permet dans nos modèles. Donc, ça fait plus de deux ans de recherche et développement qui a été avancé par Yaki pour avoir un modèle qui soit le plus fiable et le plus juste possible, qui enlève toute interprétation et toute... tout billet humain pour l'estimation d'un bien qui est vraiment très pragmatique et sur un modèle scientifique. Donc ça, ça permet du coup...

  • Speaker #2

    Ça nous aide, nous, en tant qu'architectes. Oui.

  • Speaker #0

    Parce que c'est un promoteur, on s'écoute, ça c'est intéressant de savoir. Ok, avec toutes ces données-là, vous avez une base décisionnelle qui est quand même assez intéressante, qu'elle soit mue par, j'imagine, des moteurs d'intelligence artificielle, du data mining et puis des décisions humaines. Est-ce que les... C'est aussi simple de dire, tiens, à cet endroit, en fonction des différentes données que vous avez, il faut faire du moyen standing, à tel prix, etc. Il y a beaucoup de données qui rentrent en haut.

  • Speaker #2

    On ne peut jamais se rassembler. Je pense qu'on essaie au maximum de se rapprocher de la réalité. Et au final, là où c'est intéressant entre l'architecte et le commercialisateur, c'est que l'architecte, il n'est pas sur le marché, il n'est pas en train de vendre les biens. Donc il est un peu dans son agence, il dessine ses plans, etc. Il est en contact avec le promoteur. Ici, on inclut dans la boucle le commercialisateur dès le début. ça nous aide à être beaucoup plus proche de la réalité, à nous dire, on sait comment ça se passe dans la zone, on sait quelles sont les appartements qui sont vendus, ceux qui ne sont pas vendus, pourquoi ils ne se sont pas vendus, et d'analyser tout ça et de se rapprocher au maximum de la bonne réponse.

  • Speaker #1

    Parce que la donnée brute, c'est un axe. Bien sûr, il faut plusieurs axes pour construire une décision. Donc l'axe donné, ça permet de poser le socle. Ensuite, aujourd'hui, nous, on génère plus de 3000 projets d'achat dans le neuf. Donc avec des clients qu'on qualifie, ce n'est pas des clics sur des annonces, ce sont des gens à qui on parle, on discute, on arrive à segmenter leurs demandes, donc on sait ce que les gens recherchent. Donc aussi on a des visites, des centaines de visites par mois. Donc on a ce contact qui vient ajuster ces données brutes. Et puis quand on va se focaliser sur un projet en particulier, là on va faire une étude de marché qui est vraiment précise, on va avoir tous les concurrents de la zone pour pouvoir jauger et aider l'architecte à lui donner un maximum d'informations. Voilà notre résultat. Nous, on est à l'aise pour commercialiser ce type de produit. À toi de jouer.

  • Speaker #0

    Il y a une question qui est super importante, c'est quel intérêt a un promoteur de passer par une plateforme comme Inaki pour la commercialisation ? On l'a dit encore une fois, il peut y avoir des sens à ça. Les promoteurs font très attention à leur marge. Donc, passer par une plateforme pour vendre, qu'est-ce que ça lui apporte finalement ?

  • Speaker #1

    En fait, en réalité, le promoteur, il a... Il a un rôle qui est très compliqué. Il doit faire de la prospection foncière, il doit travailler avec les archives pour les concepts, il doit faire toute une phase d'administration, d'autorisation administrative, il doit...

  • Speaker #0

    J'ai aussi des... Il doit s'occuper un peu de ça, avec la responsabilité. Ouais, dans son lecteur, il peut en... On en fera une autre émission là-dessus.

  • Speaker #1

    Il doit suivre les ententes glosaires, il doit choisir ses matériaux pour les finitions, et ensuite, il doit s'occuper de la commercialisation. Et la commercialisation, c'est un autre gros morceau, parce qu'il y a la stratégie marketing, il y a la stratégie de marketing digital. Le branding, il y a recruter des commerciaux, les gérer, les manager, gérer les visites, négocier avec des clients, s'occuper de l'administration des ventes, après une vente, les encaissements, le notaire, est-ce qu'il a bien payé, etc. Et donc c'est vraiment un process qui est super long. Aujourd'hui, le promoteur, il a un métier, c'est de construire un bon produit adapté à la demande. Et puis sur la phase commercialisation, il faut laisser ça à des professionnels qui ne font que ça. Il y a des éléments hyper importants parce que des professionnels, quand on s'amuse à faire, comment on dit en arabe, et quand on s'amuse à faire beaucoup de tâches différentes, ça arrive de se tromper, surtout quand on les fait pour la première fois. Donc moi j'ai vu des promoteurs qui sont arrivés avec des pricing qui n'étaient pas très cohérents, c'est-à-dire qu'ils savent que dans la zone c'est 22 000 du mètre. Donc c'est 22 000 fois la surface et je multiplie ça par... Et donc je vais avoir un apport pris par étage. Sauf que le pricing, c'est un élément important parce que tous les appartements ne se valent pas. Donc ce ne sont pas les mêmes orientations, ce ne sont pas les mêmes étages, ce ne sont pas les mêmes... Donc ce qui fait qu'il y a des opportunités d'arbitrage qui peuvent arriver au niveau de l'acheteur. Ils disent, ça c'est une meilleure affaire que celui-là. Donc l'idée c'est d'avoir des prix qui sont complètement homogènes pour que l'apportement qui soit moins cher, ça soit logique qu'il soit moins cher.

  • Speaker #0

    Alors ça c'est la... On discutait avant qu'on commence à enregistrer l'émission. Et puis, on a beaucoup parlé dans cette émission avec la direction des impôts. Mais c'est vrai que ça, ça s'oppose quand même à une conception fiscale du prix au mètre carré qui est assez rigide. Parce que tu dis dans un même immeuble, un appartement ne peut pas avoir le même prix au mètre carré que celui qui est ensoleillé, celui qui est au premier étage, l'autre qui est orienté, vu vers la cour et l'autre vu sur mer, j'en sais rien. ce qui est le béabat de l'immobilier finalement. Donc c'est quoi ? Comment on se débrouille avec ça, justement pour le conseil sur le pricing ? Parce que ça doit jouer juste sur une petite marge.

  • Speaker #1

    En fait, à la fin de l'histoire, on part sur un prix du mètre carré qui est pivot, c'est-à-dire moyen, consolidé, tout projet. Mon projet m'a ramené X millions de dirhams sur X milliers de mètres carrés. Donc j'ai un prix moyen de 22 000 humaires.

  • Speaker #0

    On aura dans la moyenne quoi.

  • Speaker #1

    Il faut le noyer parce que moi mon projet il est cohérent par rapport à son environnement. Donc c'est juste que j'ai distribué la valeur de manière intelligente pour que mon projet se vende. Et ça c'est hyper important si on veut s'assurer une conversation efficace.

  • Speaker #0

    Mais après même les acheteurs malheureusement ils n'ont pas cette notion de projet global. Ils ont leur petit appartement et ils se disent tout de suite. Nous les marocains c'est quand on achète un appartement, c'est quand on achète une voiture. On se dit à combien je vais le vendre. Mais on n'a pas. ils le vendent, on va dire à combien je vais pouvoir le revendre et combien je vais payer d'impôt dessus.

  • Speaker #2

    Je pense que la première chose qu'ils font, c'est qu'ils arrivent avec le commercial, ils voient le nombre de mètres carrés, ils voient s'il y a un parking, un box ou pas, ils édifient le titre, ils voient le nombre de mètres carrés, ils divisent, et voilà, s'il y a quelqu'un qui a vendu à côté, etc., ils peuvent lui parler, ils disent, mais l'autre, tu lui as vendu à 21 000, moi, tu me dis 22 000, pourquoi, etc.

  • Speaker #1

    Donc tu dois pouvoir juste justifier, c'est héritier, donc voilà, l'orientation, tu es est, l'autre, il est ouest ou sud, Donc on explique de manière rationnelle et puis ça passe. Ensuite, un autre enjeu, c'est la partie marketing et communication. Ça aussi, c'est un métier. Communiquer régulièrement sur les éléments...

  • Speaker #0

    Et ça coûte de l'argent.

  • Speaker #1

    Et ça coûte de l'argent. Et sur les temps forts du projet, le nouveau projet, le gros oeuvre est terminé, il y a un témoin, livraison qui approche, appartement livré. Et donc, il faut animer tout au long de la vie du programme.

  • Speaker #0

    Et dernier point, finalement, c'est aussi le process de vente. Exactement. C'est là abordé tout à l'heure, mais... Ça va de la présentation du projet jusqu'à aller, ok, j'imagine peut-être un compromis de vente, et puis arriver après chez le notaire avec la transaction en réel, actée et enregistrée ou pas ? En fait,

  • Speaker #1

    le process de vente, effectivement, c'est un funnel de conversion. Et donc, c'est une vraie usine. Parce que 200 leads qui ont rempli des formulaires grâce au marketing, ils vont y avoir 60% qui sont joignables, ils vont y avoir 60%, 80% qui sont intéressés si le marketing est bien ciblé. Et ensuite, il va y avoir 50% qui vont vouloir programmer un rendez-vous. Sur les rendez-vous programmés, dépendamment du standing, ce qu'on voit, on a un taux de nos présences qui est important. Sur du haut standing, les gens viennent. Donc, on est à 80% de taux de présence, on va dire. Et puis ensuite, il faut l'intérêt. Et donc là, il faut suivre étape par étape, de manière très data-driven, les taux de conversion pour savoir si mon projet avance bien ou pas. Et donc ça aussi, c'est une expertise parce que c'est de la moulinette. Il faut relancer les gens. Peut-être que si ce client n'était pas prêt à ce moment-là, il faut le relancer trois mois plus tard. Et donc ça, c'est toute une intelligence et des process que le promoteur ne peut malheureusement pas mettre en place lorsqu'il est une très petite équipe ou qu'il est à son compte, parce qu'il s'occupe de tout un tas de choses. Et donc ça, on s'occupe de lui parce que nous, c'est notre focus principal.

  • Speaker #0

    Avec quel type de promoteur vous travaillez ? Parce que quand j'entends ça, OK, c'est top. Il y a différents types de promoteurs. Il y a des grands promoteurs qui ont pignon sur rue, qui sont RSE, qui ont des méthodes de construction, etc. Il y a des promoteurs intermédiaires, circonstanciels ou... opportunistes et puis là, voilà. Et puis, il y en a d'autres qui sont un peu moins sérieux. Vous travaillez avec quel genre de promoteurs et quel genre de promoteurs sont intéressés pour passer par des commercialisateurs ? Parce qu'on sait que les promoteurs, leur marge, ils n'aiment pas qu'on y touche. Donc, comment vous les approchez ?

  • Speaker #1

    Alors, effectivement, il y a beaucoup d'éducation à faire au niveau des promoteurs, mais le métier de la commercialisation, c'est un métier qui existe depuis longtemps. Aujourd'hui, il y a...

  • Speaker #0

    Pour m'aider à ce quoi ?

  • Speaker #1

    Effectivement, effectivement. Donc la proposition d'Iaaki, justement, c'est de parler à tous les promoteurs. Alors, ça va être des ordres qui sont différents, parce que depuis le temps, certains grands promoteurs se sont structurés pour avoir leur propre direction commerciale, pour avoir leur propre commercial, leur propre équipe de marketing. Et donc, en fait, ce sont des process qui sont complètement intégrés dans leur manière de fonctionner. Là, Iaaki peut aider en arrivant en ce qu'on appelle le canal de vente indirect. C'est-à-dire que nous, ils nous donnent accès à leur stock, nous, on va communiquer sur ce projet-là. et on va pouvoir leur ramener des clients directement en parallèle de leur force commerciale. Donc c'est comme un petit moteur supplémentaire que vous ajoutez pour accélérer votre ligne de vente. Donc voilà, si lui fait 100 visites par semaine avec Iaki, tu feras 120 visites ou 130. Et donc ce sont autant de leads que tu peux convertir avec un paiement au succès. Et puis pour les petits et moyens promoteurs qu'on appelle, donc là c'est...

  • Speaker #0

    Vous les jugez ? Est-ce que vous êtes un filtre aussi de... de sérieux des promoteurs.

  • Speaker #1

    Alors effectivement on va choisir...

  • Speaker #0

    Si il y a des appels au niveau de la FNBI, ben voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais est-ce que, voilà, vous j'imagine que vous voyez, bah tiens ça c'est quand même assez clean, nickel, on peut proposer ça.

  • Speaker #1

    Effectivement il y a tout un process de duty lorsqu'on rentre un promoteur, un programme, parce que finalement lorsqu'on va proposer ces programmes à nos clients, il faut qu'on soit assez sûr, en tout cas qu'on ait fait le maximum. de diligence possible pour s'assurer que ce projet va aboutir, se renseigner sur qui est le promoteur, est-ce qu'il a déjà fait des projets en amont, quelles sont ses réalisations, est-ce qu'il n'y a pas eu de malfaçons. Et donc ça, ça nous permet de décider si on travaille ou pas avec ce type de promoteur et pour commencer avec eux.

  • Speaker #0

    Dernière question, après je vais te poser une question aussi sur les... parce qu'on a abordé les moyens standing, etc. parce que c'est une question de répondre à la demande qu'il y a sur le marché et... Si on observe le marché de l'immobilier depuis 30-40 ans, il y a eu une période où on avait besoin de logements, donc on a finalement laissé les promoteurs absolument construire ce qu'ils voulaient. On a des segments sur lesquels il y a trop d'offres. C'est cette espèce de moyen haut standing en fonction de comment on va le... On va le... On l'appelle... Comment on fait aujourd'hui pour justement déterminer le type de logement qu'il y a ? Parce qu'il y a beaucoup d'offres sur un certain segment et peu. Alors on peut parler de l'économique, on peut parler du très haut standing, mais il y a aussi la rentabilité, la marge encore une fois des promoteurs qui sont moins intéressés à faire de l'économique, mais beaucoup plus sur du haut standing. Comment on peut, dans l'équation dans laquelle vous êtes, d'être en amont et en aval, jouer cela dessus ?

  • Speaker #1

    En fait, sur le positionnement d'un programme dans une région donnée, donc déjà l'environnement immédiat, Il joue un rôle clé parce que si à côté du projet il n'y a que du social, c'est possible de créer une destination en mindstanding, mais il faut créer la destination. C'est-à-dire qu'il faut aménager, il faut créer la destination, il faut vraiment qu'il y ait quelque chose de différenciant pour faire venir les gens dans cet endroit-là et pour justifier d'un prix de vente plus élevé.

  • Speaker #0

    Et donc, il y a eu des essais, mais ça fonctionne.

  • Speaker #1

    C'est un exercice qui est difficile parce que...

  • Speaker #0

    La mixité forcée.

  • Speaker #1

    Le lotisseur, en fait, parce que ça part du lotissement. Le lotisseur a une responsabilité dans le développement de ce lotissement. Il n'a pas juste à découper son lotissement en parcelles et les vendre. Je pense qu'il a aussi un rôle d'être une locomotive pour ce lotissement si on veut que ce lotissement prenne. On voit de plus en plus de lotisseurs qui ont compris ça et qui prennent une tranche du lotissement pour le développer eux-mêmes, pour s'assurer qu'il y ait une qualité de construction. pour que les promoteurs auxquels il vend derrière, ce soit des promoteurs de qualité, pour s'assurer qu'il y ait une homogénéité sur l'aspect. Donc, c'est beaucoup de contraintes, c'est difficile, c'est possible, mais il faut ce travail-là, parce que sinon on se retrouve avec des...

  • Speaker #0

    Le besoin, il est où là maintenant ? Alors, on est tous en route vers 2030, il y a une frénésie sur le marché de l'immobilier, beaucoup de gens qui ont de l'argent veulent acheter pour que ça soit profitable, donc il y a eu tout un... C'est un rush sur la construction de studio qui a fait d'ailleurs l'effet d'une loi pour limiter. Ce qui est génial. Avant, ça n'allait pas aussi vite en termes de réactivité législative, enfin de réactivité réglementaire vis-à-vis d'un phénomène. Mais là, on a eu ce phénomène d'avoir énormément de studios qui étaient soit pour l'Airbnb, soit location longue courte durée et moyenne durée. Donc c'est quoi le besoin aujourd'hui ? Si on prend une ville comme Casablanca, et peut-être opposée à d'autres villes, parce que Casablanca c'est très spécifique, on est sur des besoins qui sont très divers ?

  • Speaker #2

    Moi je pense que les besoins diffèrent par rapport au quartier. Un quartier comme Darbouéza, ou un quartier Bouskoura, ou un centre-ville, ils sont complètement différents. A Dalboisan on peut se trouver des typologies d'appartements un peu plus grands, typologies de 2 chambres, 3 chambres, jusqu'à 4 chambres, entre 90 m² et jusqu'à 150 m². Alors que si on est en plein cœur de Kaza, on va plus avoir des appartements plus petits,

  • Speaker #0

    dans les

  • Speaker #2

    60 m², 65 m², ou des studios de 30-40 m².

  • Speaker #0

    Mais qui ne sont pas pour les mêmes utilisations.

  • Speaker #2

    Après ça dépend aussi du coût, parce qu'au final le prix d'un m² à Dalboisan n'est pas le même qu'à Dabouskoura, ou à Inseberg, ou à Racine.

  • Speaker #1

    Notre lecture, c'est qu'il y a une forte demande d'investisseurs. Il y a une forte demande d'investisseurs.

  • Speaker #0

    On cherche vraiment à faire la différence entre les gens qui veulent investir et les gens qui veulent habiter. Les investisseurs en immobilier, c'est une poignée de la population. Et tout le reste, ce sont des gens qui vont acheter quoi ? C'est quasiment bien. Deux biens dans leur vie au mieux. Et souvent, on ne pense qu'aux investisseurs en investissement.

  • Speaker #1

    Donc, cette partie investissement, les studios centraux. Princesse, Racine, Gauthier, Fern Breton, CFC...

  • Speaker #0

    Ça c'est Casa. Ça c'est Casa. Il y a même le phénomène Rabat, Marrakech...

  • Speaker #1

    Rabat, je pense qu'en termes d'offres de studios, c'est assez limité. Mais à Marrakech, par exemple, effectivement, ça s'accarte.

  • Speaker #0

    Ça s'explique.

  • Speaker #1

    À Tanger, ça s'accarte parce que ce sont des villes touristiques. Et puis pour revenir sur la partie résidence principale, aujourd'hui, il y a aussi un changement d'usage. Donc soit on veut des très grands appartements, 170-200 m², donc là, ça va être des anciens appartements rénovés en centre-ville. Aujourd'hui, c'est un changement d'usage pour aller dans des résidences fermées, sécurisées, avec des espaces, des salles de sport, des rooftops aménagés. Et finalement, avoir un cadre de vie qui est beaucoup plus agréable. Donc il y a cette demande-là qui fait qu'on se reporte vers Bouskoura, qu'on se reporte dans la région des domaines. Donc c'est la route d'Azmour qui va vers Darbouezan. Darbouezan, où on a des surfaces un peu plus grandes, avec un milieu un peu plus marissime, un peu plus chill.

  • Speaker #2

    On le voit dans l'évolution des tailles des appartements. Les vieux immeubles casablanquais, on a souvent un appartement par étage, où c'est des appartements de 200 m², voire 400 m², avec des frais de longue hauteur, etc. Et plus on avance dans le temps, plus on commence à aller dans des petits appartements. Au début, on faisait des studios, ce qu'on appelle une chambre, un salon, ce qui n'est pas le cas par exemple en France. Et aujourd'hui, on fait même des studios avec un seul espace, 100 chambres séparées de savons. Donc ça va défunter,

  • Speaker #0

    ça s'associe. C'est la contradiction du développement, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Après, ce qu'a dit Saïm, ce qui est vrai, c'est qu'il y a de plus en plus aussi de promoteurs qui se soucient un peu des futurs acquéreurs dans le sens où ils veulent des équipements de proximité, ils veulent des roues-tapes aménagées, ils veulent des piscines, ils veulent des salles de sport, de la consergerie ou même une laverie. Donc il y a ces tubes de promoteurs qui se développent de plus en plus, qui cherchent à avoir une sorte de marque ou de concept pour la développer et ne pas faire seulement un seul immeuble. finir cet immeuble, supprimer la société, créer un deuxième évaluement, évaluer le marque, faire un premier, un deuxième, un troisième, et que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #0

    Alors, pour finir, il y a qui, c'est combien de personnes ? Tu nous as dit en termes de conseils, parce qu'il y a la technologie, mais il y a aussi du monde derrière.

  • Speaker #1

    Oui, donc il y a qui, en interne, on est pas loin d'une centaine de personnes, en interne. Donc la start-up, ça grandit vite, avec les ventes. Mais parce qu'on a plusieurs verticales. Il y a l'immobilier neuf, il y a l'immobilier ancien, il y a l'expertise immobilière, l'évaluation, il y a les crédits aussi. Yaki, c'est une plateforme qui permet de fluidifier tout le parcours de transaction de l'expertise pour récidiver mon bien à le soumettre au parcours d'achat, à l'essayation du crédit ou à l'accompagnement. Vraiment, c'est un one-stop shop.

  • Speaker #0

    Je n'ai pas entendu parler de professionnel. On n'est que sur du résidentiel ou aussi sur l'immobilier professionnel ?

  • Speaker #1

    Alors nous on fait tout type d'immobilier, tout type de nourrissier. Donc on a une centaine de personnes internes et on a un réseau aujourd'hui de 400 conseillers indépendants qui sont exclusifs à Yaki. Donc ce sont des conseillers, c'est le plus gros réseau marocain. C'est un modèle qui existe partout dans le monde. Et donc c'est un réseau, quand on rentre dans le réseau Yaki, on a accès directement à 400 confrères avec lesquels on peut travailler de manière sécurisée. Donc ça, ça rejoint un petit peu tous les soucis qu'on peut avoir dans le monde. des samsaras et de l'agence traditionnelle parce que c'est un monde où on n'est pas en confiance alors que quand on rentre chez IAQI, il y a un cadre de confiance.

  • Speaker #0

    Là c'est traçable, il n'y a pas de blague, il n'y a pas de truc, c'est important de le lire.

  • Speaker #1

    Les conseillers discutent entre eux, se donnent les bonnes astuces, transactent les uns avec les autres, ce n'est pas chacun ses mandats. Et donc ça c'est hyper important et donc, notre rôle sur la partie 9, c'est de proposer à tous ces conseillers toute offre disponible sur le 9. pour qu'ils puissent le proposer à leurs clients et leur dire, voilà, tu as cet appartement dans l'ancien, mais tu as aussi cet appartement dans le neuf. Et donc, de cette manière, pas avec un marketing direct, on arrive à générer du flux sur les bureaux de vente de nos clients promoteurs.

  • Speaker #0

    Ok, merci d'avoir été avec nous, de nous avoir présenté IACI. Peut-être qu'on se reverra très prochainement pour voir où en est cette petite startup. Entre les 100 personnes qui sont en back-office et les 400 personnes qui travaillent, ce n'est plus une startup encore une fois. Et ravi encore une fois de voir qu'un tel secteur qui a besoin de clarté, de rationalité, arrive avec des plateformes comme celle-ci sur le marché. Merci d'avoir été avec nous, n'oubliez pas. que vous pouvez retrouver dès demain cette émission en podcast audio sur toutes les plateformes. Et nous, on se retrouve très vite pour un autre Parole d'expert business et d'autres Parole d'expert actu. Bye bye.

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